lundi 30 mars 2015

Bienheureux AMÉDÉE IX de SAVOIE, duc et tertiaire franciscain


Antoine de Lonhy, Amadeus IX, Duc de Savoie, fresque, 1474, San Domenico, Turin


Bienheureux Amédée IX

Duc de Savoie, il est né à Thonon-les-Bains. A dix-sept ans, il épousa la sœur du roi Louis XII. Ils eurent sept enfants et formèrent un ménage heureux. Atteint d'épilepsie, il accepta cette maladie comme une participation à la souffrance du Christ. Il fut grandement assisté par sa femme dans l'exercice du pouvoir. Il fut obligé d'abdiquer en sa faveur. 

Fréquent pèlerin du Saint Suaire qui se trouvait alors à Chambéry, il laissa surtout le souvenir d'une grande charité envers les pauvres. "Amédée de Savoie met les pauvres à l'honneur et les riches au rencart", disait le duc de Milan, François Sforza. Il mourut en 1472.

SOURCE : http://www.paroisse-saint-aygulf.fr/index.php/prieres-et-liturgie/saints-par-mois/icalrepeat.detail/2015/03/30/5775/-/bienheureux-amedee-ix

Bienheureux Amédée IX

Duc en Savoie (+ 1472)

Duc de Savoie, il est né à Thonon-les-Bains. A dix-sept ans, il épousa la sœur du roi Louis XII. Ils eurent sept enfants et formèrent un ménage heureux. Atteint d'épilepsie, il accepta cette maladie comme une participation à la souffrance du Christ. Il fut grandement assisté par sa femme dans l'exercice du pouvoir. Il fut obligé d'abdiquer en sa faveur. Fréquent pèlerin du Saint Suaire qui se trouvait alors à Chambéry, il laissa surtout le souvenir d'une grande charité envers les pauvres. "Amédée de Savoie met les pauvres à l'honneur et les riches au rencart", disait le duc de Milan, François Sforza. Il fut béatifié en 1677. Il est fêté en Savoie le 27 avril. 

Béatifié en 1677 suite à une demande faite par saint François de Sales en 1612.

Des paroisses sont sous son patronage dont la paroisse de La Trinité 06340 - diocèse de Nice

Le 30 mars au martyrologe romain: À Verceil dans le Piémont, en 1472, le bienheureux Amédée IX, duc de Savoie, qui fut plus porté à la dévotion qu’à la gestion des affaires publiques et favorisa, par son action et son zèle continu, la cause des pauvres, des veuves et des orphelins.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/888/Bienheureux-Amedee-IX.html


AMÉDÉE IX DE SAVOIE

Homme d'État, Bienheureux

1435-1472

30 mars

Fils du duc Louis et d’Anne de Lusignan, Amédée IX fut le troisième duc de Savoie, en même temps que prince de Piémont, comte d’Aoste et de Maurienne. Né à Thonon-les-Bains, il fut dès sa naissance, promis à Yolande, fille de Charles VII roi de France. Il fut élevé dans la piété par sa vertueuse mère et répondit à ses soins : on vit en lui un grand attrait pour les saintes pratiques de la religion. Il était malheureusement épileptique, et laissa volontiers la direction des affaires à son épouse.

A dix-sept ans eut lieu le mariage projeté. Yolande partagea les goûts de son époux pour la vertu, et la cour offrit alors le spectacle le plus édifiant. Cette sainte union donna naissance à dix enfants, dont sept vécurent. A la mort de son père, en 1465, Amédée prit possession du duché, reçut de ses sujets le serment de fidélité, convoqua les États des provinces pour délibérer sur le parti à prendre dans la guerre contre Louis XI. On vit alors se manifester l’influence prépondérante de Yolande, à laquelle Amédée laissa volontiers la gestion des affaires publiques. Attentif avant tout à ce que Dieu fût bien servi, le duc faisait chaque matin sa prière et une pieuse lecture, assistait à la messe avec un tel recueillement qu’il suffisait de le voir pour avoir de la dévotion. Au conseil auquel il assistait, la cause des pauvres, des veuves, des orphelins primait toutes les autres. Sa charité ne connaissait point de bornes ; chaque jour il nourrissait dans son palais un grand nombre d’indigents et les servait de ses propres mains.

Il construisit des monastères et des hôpitaux dont il visitait lui-même les malades. Il fit aussi de riches présents à diverses églises ; dans un pèlerinage au tombeau des Saints-Apôtres, il se montra généreux pour la basilique de Saint-Pierre. Il accomplit plusieurs fois à pied le voyage de Turin à Chambéry pour vénérer la relique du saint suaire. Après la perte de Constantinople, dans une diète tenue à Mantoue pour délibérer sur la guerre contre les Turcs, il parla avec une grande générosité, se déclara prêt à offrir pour la sainte expédition sa vie, sa puissance, tous ses États : mais la sainte Ligue entre les princes ne put se former.

Cependant la santé du duc se trouva gravement atteinte, et il dut quitter la Savoie pour aller chercher à Verceil un climat plus doux. En face de la triste mort que faisait présager sa maladie, il se montra vraiment courageux : “Pourquoi, disait-il, nous affliger de ce qui nous humilie, puisque par là nous est ouvert l’étroit passage de l’éternité ?” Sentant approcher sa fin, il appela auprès de lui ses enfants et voulut recevoir les derniers sacrements en leur présence. Et comme ceux qui l’entouraient manifestaient une profonde affliction, il leur dit : “Mes amis, faites bonne justice, aimez les pauvres, protégez les veuves et les orphelins, faites fleurir la religion, Dieu accordera la paix à nos frontières.” A Yolande, il dit : “Je vous laisse ces orphelins.” Il expira le lundi de Pâques, 30 mars 1472.

Deux de ses fils lui succédèrent, Philibert puis Charles.

Suivant son désir, Amédée IX fut inhumé dans l’église de Saint-Eusèbe de Verceil, sur les marches du maître-autel. Des miracles attestèrent sa sainteté, la piété populaire le vénéra. En moins de dix ans, son culte se répandit à Chambéry, à Seyssel, à Annecy. En 1518 l’archevêque de Turin fit exhumer son corps et préparer le procès de canonisation. Ce n’est qu’en 1677 que le pape autorisa le culte du bienheureux Amédée de Savoie.

Le Martyrologe Romain le commémore au 30 mars.

SOURCE : http://saints-et-bienheureux.blogspot.ca/2011/03/amedee-ix-de-savoie.html

Gabriel Dufour. Le Saint-Suaire, 1668,

En haut, la Vierge Marie est entourée par Amédée IX, Sainte Anne et Sainte Agathe, ainsi qu'un moine portant une fleur de lys.

En bas, Saint Pierre, Saint Sébastien en tenue de centurion romain, Saint François de Sales, en cape et Saint Antoine l'Egyptien (avec le TAU sur son épaule).

Photographie de B. Brassoud

Bienheureux Amédée IX

Duc de Savoie, il est né à Thonon-les-Bains. A dix-sept ans, il épousa la soeur du roi Louis XII. Ils eurent sept enfants et formèrent un ménage heureux. Atteint d’épilepsie, il accepta cette maladie comme une participation à la souffrance du Christ. Il fut grandement assisté par sa femme dans l’exercice du pouvoir. Il fut obligé d’abdiquer en sa faveur. Fréquent pèlerin du Saint Suaire qui se trouvait alors à Chambéry, il laissa surtout le souvenir d’une grande charité envers les pauvres. « Amédée de Savoie met les pauvres à l’honneur et les riches au rencart », disait le duc de Milan, François Sforza. Il fut béatifié en 1677. Il est fêté en Savoie le 27 avril.

Béatifié en 1677 suite à une demande faite par saint François de Sales en 1612.






Duc de Savoie, il est né à Thonon-les-Bains. A dix-sept ans, il épousa la soeur du roi Louis XII. Ils eurent sept enfants et formèrent un ménage heureux. Atteint d'épilepsie, il accepta cette maladie comme une participation à la souffrance du Christ. Il fut grandement assisté par sa femme dans l'exercice du pouvoir. Il fut obligé d'abdiquer en sa faveur. 

Fréquent pèlerin du Saint Suaire qui se trouvait alors à Chambéry, il laissa surtout le souvenir d'une grande charité envers les pauvres. "Amédée de Savoie met les pauvres à l'honneur et les riches au rencart", disait le duc de Milan, François Sforza.




Amédée IX le Bienheureux de Savoie
(Thonon-les-Bains, 14 février 1435 - Verceil, 30 mars 1472)
Duc de Savoie (1465), Prince de Piémont,
Comte d'Aoste et de Maurienne
5e Chef et Souverain de l'Ordre du Collier de Savoie (1465)
Chevalier de l'Ordre du Collier de Savoie (1440)
De gueules, à la croix d'argent.


Blessed Amadeus IX of Savoy (AC)

Born at Thonon, Savoy, France, 1435; died 1472; beatified in 1677. Amadeus, an epileptic, began his rule as the third duke of Savoy in 1455. His reign was such that he endeared himself to his subjects. His wife, Yolande, the virtuous daughter of the king of France, governed in his place when he was making devotions. Eventually, he was compelled to resign in favor of his wife, possibly because of the severity of his condition. Immediately after his death he was proclaimed a saint by his former subjects, and selected as the patron of the royal house of Savoy, of whom he was an ancestor (Attwater2, Benedictines, Encyclopedia). In art, he is portrayed as a prince dispersing alms, with a purse and scroll on which diligite pauperis is inscribed. He is invoked against epilepsy (Roeder).


Blessed Amadeus IX of Savoy 

(1435-1472)
It is a bit surprising for a saint to be the grandson of an anti-pope.
Blessed Amadeus IX of Savoy was indeed such. His grandfather, Duke Amadeus VIII of Savoy, though a pious layman in his way, had been ambitious enough to accept election in 1439 by the schismatic Council of Basel as a rival of Pope Eugene IV. Taking the papal name Felix V, the Duke held out against the true pope until 1449. Only then did he repent and receive forgiveness.
Amadeus IX does not seem to have been influenced by the waywardness of his grandparent. Born in 1435, he was betrothed to Yolande of France while yet an infant--a practice often engaged in by European monarchs to guarantee peace between countries. He and Yolande actually married only in 1451. It was a happy marriage, although most of the princely couple's six children died early.
The young nobleman's first assignment was the governorship of the province of Brescia. This remote district favored a quiet life, which suited him to a "T". When his father Duke Louis I died, however, he fell heir to the whole dukedom and had to assume the more complicated role of governing the extensive Alpine and subalpine lands of his family, located in the present France, western Switzerland and northwestern Italy.
Duke Amadeus proved to be an excellent ruler. A wise administrator, he was able to discharge his ducal debts. He dealt courteously with the family of his chief national enemies, the Sforza dukes of Milan, and was able to bring to an end the war between Savoy and Milan by giving his sister in marriage to Duke Galeazzo Sforza. At home, Amadeus' brothers rebelled against him several times, but he forgave them each time and made excuses for them. The young Duke's gentleness was rooted in his personal virtues and piety. He was regular at his prayers and at frequenting the sacraments. He lived austerely, although he might easily have excused himself from fasting on the basis of poor health. Horrified by blasphemy, he would not tolerate profanity among those who served him. Nor would he tolerate political graft of any sort, or the oppression of the poor.
In fact, Amadeus was almost scrupulous about helping the needy. He simply could not refuse alms to anybody who asked.
If his purse happened to be empty, he would give away some of his clothing or whatever else was within reach. Once, it is said, when he was out of cash, he broke up a jeweled ceremonial collar and distributed as alms its precious pieces.
On another occasion an ambassador proudly told Amadeus of all the fine hunting dogs that his monarch possessed. The Duke replied by pointing to a terrace filled with tables at which the hungry were being fed. "These," he said, "are my packs and my hunting dogs. It is with the help of these poor people that I chase after virtue and hunt for the kingdom of heaven." The ambassador commented that some of that crowd were probably fakers or lazy. Amadeus replied, "I would not judge them so harshly. God might judge me likewise and withhold His blessing!"
Unfortunately, Duke Amadeus was a lifelong victim of epilepsy. Around 1470, his seizures became so incapacitating that he entrusted the rule of the duchy to his wife, Duchess Yolande. But his subjects became discontented and started a revolution, imprisoning the Duke. Only the intervention of King Louis XI of France, his brother-in-law, secured his release. By that time Amadeus knew that his own death was near. Gathering his sons and nobles to his bedside, he urged them, "Be just; love the poor and the Lord will give peace to your lands."
Duke Amadeus IX of Savoy died on March 30, 1472, aged only 37. He had heeded Jesus' assurance that a rich man could win heaven despite his wealth, and that he who served Christ's least brothers served Christ himself.
The Church deemed the Duke a deserving man of wealth. Pope Innocent XI, in 1677, proclaimed this generous layman "blessed."
--Father Robert F. McNamara

Blessed Amadeus of Savoy

Also known as
  • Amadeus IX
  • Amedee….
Profile

Member of the royal house of Piedmont. Duke of Savoy (an area of modern France). Known as a just and charitable ruler, he promoted the Church in his realm and personal holiness in his subjects.

Born
  • duke distributing alms from a sack
  • collar of the Supreme Order of the Most Holy Annunciation
SOURCE : http://catholicsaints.info/blessed-amadeus-of-savoy/



Beato Amedeo IX di Savoia Duca, Terziario francescano


Thonon, Savoia, 1° febbraio 1435 - Vercelli, 30 marzo 1472

Amedeo nasce da Anna di Lusignano e da Ludovico, duca di Savoia, il 1° febbraio 1435. Il suo matrimonio fu combinato per necessità politiche, infatti sposò Iolanda di Valois, figlia di Carlo VII di Francia. I due però si trovarono; avevano soprattutto in comune una fede profonda e sapevano condividere tutto, dalla preghiera al governo dello stato. Amedeo soffriva di epilessia e questo gli causò parecchie difficoltà. Pur essendo un propugnatore di una crociata per liberare Costantinopoli dai Turchi, fu fondamentalmente un pacifista, era anche molto generoso con i poveri che spesso erano suoi commensali. Edificò chiese e monasteri. Aggravandosi il suo male nel 1469 abdicò in favore di Iolanda, ma i suoi fratelli e i nobili lo assediarono al punto che per liberarlo dovette intervenire Luigi XI. Morì il 30 marzo 1472 a Vercelli.

Patronato: Valle Chisone

Etimologia: Amedeo = che ama Dio, dal latino

Emblema: Collare dell'Ordine Supremo della Santissima Annunziata

Martirologio Romano: A Vercelli, beato Amedeo IX, duca di Savoia, che, durante il proprio governo, favorì in ogni modo la pace e sostenne incessantemente con i mezzi materiali e con l’impegno personale le cause dei poveri, delle vedove e degli orfani.

Il 30 marzo si ricorda il dies natalis del Beato Amedeo IX, duca di Savoia e uomo di Dio. Nacque il 1° febbraio del 1435 nel castello di Thonon-les-Bains in Alta Savoia, sulle rive del lago di Ginevra. Sua madre era Anna di Lusingano e suo padre il duca Ludovico I di Savoia. Nel 1452 si sposò con Jolanda di Valois, figlia di re Carlo VII di Francia. Il loro fu un matrimonio combinato fin dalla più tenera età; eppure, nonostante le ragioni di Stato la loro unione fu formidabile e riuscitissima, cementata sulla fede in Cristo. Ad Amedeo IX venne assegnato il governatorato del Piemonte, con il disaccordo del fratello Filippo che lo avrebbe attaccato se Ludovico di Savoia non avesse arrestato il figlio.

Gli sposi andarono a vivere nel bresciano ed ebbero otto figli: Anna, Carlo (Principe di Piemonte), Filippo I , Bernardo, Carlo I, Giacomo Luigi (conte di Ginevra e di Gex), Maria (contessa di Neuchàtel), Ludovica (morta in concetto di santità), Gian Claudio.

Jolanda fu un’ottima consorte per Amedeo IX, infatti alleviò molto il marito nei compiti di governo, in quanto il duce soffriva di crisi epilettiche, una patologia che accettò sempre con grande rassegnazione, in quanto la considerava un mezzo per essere più vicino alle sofferenze di Cristo. Amedeo venne più volte attaccato dai suoi stessi parenti perché considerato inadatto al governo; ma la sua magnanimità e la sua benevolenza ebbero la meglio. Nel 1459, durante il Concilio di Mantova aperto da papa Pio II, Amedeo IX fu fautore di una crociata indetta per liberare Costantinopoli dai turchi e in difesa del Peloponneso. Per tale ragione, con grande determinazione e conscio di realizzare un’impresa votata alla causa religiosa, il duca reclutò uomini, denari ed armi. Nel 1464, alla morte del padre Ludovico, Amedeo ereditò il ducato di Savoia e con esso la posizione da tenere nella guerra stabilitasi fra Luigi XI e Carlo il Temerario. L’appoggio di Amedeo e di Jolanda andò al re di Francia, il quale, come risposta dell’alleanza, diede il suo sostegno contro Guglielmo VIII di Monferrato e Giangaleazzo Sforza, nemici dei duchi di Savoia.

Seppe amministrare con acume lo Stato, si conquistò la stima e la simpatia dei sudditi anche per il suo amore ai poveri che si concretizzava in aiuti cospicui e generosi. Si racconta che un giorno un ambasciatore gli domando se possedesse cani da caccia, allora il beato Amedeo mostrò una tavola imbandita sul terrazzo che si trovava fuori dal suo palazzo, attorno alla quale sedevano un gran numero poveri e mendicanti, e disse: «Queste sono le mie mute ed i miei cani da caccia. È con l’aiuto di questa povera gente che inseguo la virtù e vado a caccia del regno dei cieli».

Uomo dalla vita morigerata e austera, non lesinava in penitenze e digiuni, eresse chiese e monasteri, donò beni preziosi alla cattedrale di Vercelli e, quando la sua malattia non gli permise più di governare, lasciò la mansione alla moglie, poiché i suoi figli erano ancora troppo giovani. Tuttavia la corte si ribellò alleandosi con i fratelli di Amedeo e venne imprigionato, finché Luigi XI lo liberò, ristabilendo l’ordine.

Stremato dall’epilessia, Amedeo, che visse in pienezza tutte le virtù in grado eroico, consegnò a Jolanda, ai figli e ai suoi ministri il suo testamento spirituale: «Siate retti. Amate i poveri e Dio vi garantirà la pace». Morì a Vercelli il 30 marzo 1472. Le sue spoglie riposano oggi nella cattedrale di Vercelli sopra l’altare della cappella di destra, di fronte a quella di sant’Eusebio, evangelizzatore e patrono del Piemonte.

Il processo di canonizzazione, apertosi poco dopo la sua morte, che fu seguita da un florilegio di miracoli, si chiuse soltanto il 3 marzo 1677 con papa Innocenzo XI, che fissò la festa del Beato il 30 marzo. La sua memoria si conserva a Vercelli, a Pinerolo, a Torino e precisamente nel Duomo della città, nelle chiese della Madonna del Carmine (dove è contitolare), di San Filippo, della Gran Madre, nel santuario di Maria Ausiliatrice e nella sabauda basilica di Superga.

Autore: Cristina Siccardi



Amedeo nacque il 1° febbraio 1435 nel castello di Thonon-les-Bains, sulle rive del lago di Ginevra in Alta Savoia, da Anna di Lusignano e dal duca Ludovico I di Savoia, figlio del prmo duca sabaudo Amedeo VIII, antipapa col nome di Felice V e poi riconciliatosi con la Chiesa. Sin da bambino fu promesso in sposo a Jolanda di Valois, figlia del re Carlo VII di Francia, per cementare l'amicizia tra i due paesi. Amedeo crebbe diventando un bel ragazzo, purtroppo soggetto a crisi epilettiche, che egli accettò quale correzione all’inevitabile adulazione da parte dei cortigiani di suo padre, nonchè come un’opportunità per sentirsi a più stretto contatto con Dio. La partecipazione quotidiana all’Eucaristia e la preghiera personale rappresentarono sempre la sua fonte di forza.

Amedeo e Jolanda si sposarono nel 1452 e la coppia si ritirò nella relativamente quieta provincia di Brescia, territorio assegnatogli oltre al governatorato del Piemonte. Ciò suscitò le ire di suo fratello Filippo nei suoi confronti, che quasi si preparò ad attaccare Amedeo, se loro padre non lo avesse arrestato. Nacquero vari figli: Anna, Carlo (Principe di Piemonte), Filiberto I (Duca di Savoia), Bernardo (morto infante), Carlo I (Duca di Savoia), Giacomo Luigi (Conte di Ginevra e di Gex), Maria (contessa di Neuchàtel), Ludovica (venerata come “beata”) e Gian Claudio (morto ancora in fasce). Tutto sommato questo matrimonio combinato si rivelò dunque dei più felici, poiché Jolanda si interessava allo stesso tempo delle pratiche religiose e del governo dello stato, alleviando le fatiche del consorte, che cominciava a manifestare i sintomi dell’epilessia. 

La malattia e la sua vita decisamente inclinata al trascendente procurarono ad Amedeo numerose difficoltà, poiché più volte i suoi stessi fratelli gli si ribellarono contro e più volte i nobili sabaudi meditarono di sostituirlo con un erede al trono più energico. Infine però la bontà di Amedeo riuscì pacificamente a prevalere sui suoi nemici. Questo non significa comunque che Amedeo non fosse pronto a combattere per una giusta causa: nel 1459, infatti, durante il concilio di Mantova indetto da papa Pio II, il giovane principe fu solerte e fiero fautore di una crociata volta a liberare Costantinopoli, da poco conquistata dai Turchi, e in difesa del Peloponneso. A tal fine reclutò uomini, armi e denaro.

Nel 1464, alla morte del padre, Amedeo IX assunse il governo del ducato di Savoia. Immediatamente radunò i tre Stati per decidere sulla posizione da tenere nella guerra tra Luigi XI e Carlo il Temerario: l’assemblea, conforme al parere di Amedeo e Jolanda, si pronunziò favorevole ad appoggiare il re di Francia, senza comunque combattere in campo aperto il duca di Borgogna.
In cambio di tale atteggiamento, Luigi XI sostenne il cognato contro Guglielmo VIII di Monferrato e Giangaleazzo Sforza. Anche da quest’ultimo Amedeo venne provocato: alla morte del duca Francesco Sforza, il figlio Giangaleazzo tentò di tornare dalla Francia passando in incognito per la Savoia e venne arrestato. Nonostante Amedeo lo avesse fatto subito rilasciare, munendolo anche di una scorta, Giangaleazzo non gli fu riconoscente, ma addirittura giunse a scindere l’alleanza che suo padre aveva stipulato con il duca sabaudo. Era chiaro che Giangaleazzo puntasse solo ad arrivare allo scontro armato, ma Amedeo per riappacificare i loro rapporti gli concesse in sposa sua sorella Bona. Librò inoltre suo fratello Filippo, per il quale organizzò il matrimonio con Margherita di Borgogna, donandogli i territori brescani e conquistandosi cos’ immancabilmente il suo affetto.

Pacifista in politica estera, Amedeo fu un saggio amministratore del suo stato, benvoluto dai sudditi per la sua liberalità e per l’amore che nutriva per i poveri, concretizzato nell’elargizione di ingenti aiuti. Si narra che, quando un ambasciatore gli domandò se avesse mute di cani e delle razze differenti da quelle del suo padrone, Amedeo mostrò al legato una mensa imbandita sul terrazzo fuori del suo palazzo, alla quale sedevano i poveri e i mendicanti della città: “Queste sono le mie mute ed i miei cani da caccia. E’ con l’aiuto di questa povera gente che inseguo la virtù e vado a caccia del regno dei cieli”. L’ambasciatore gli chiese allora quanti secondo lui fossero impostori, approfittatori ed ipocriti, ma Amedeo replicò: “Non li giudico troppo severamente per non essere giudicato severamente da Dio”.

Amedeo fece edificare numerose chiese e monasteri, ad altri foce varie donazioni, tra cui preziosi paramenti per la cattedrale di Vercelli. Nonostante la sua grande generosità, non ebbe alcun problema economico, anzi grazia ad un’oculata amministrazione riuscì anche a saldare i debiti contratti dai suoi predecessori. Il suo stile di vita era estremamente austero, lontano dal concedersi qualsiasi privilegio nonostanta la sua precaria salute e proprio per tale motivo fece piuttosto credere di dover digiunare. Con l’aumento della debolezza e l’aggravarsi del male, nel 1469 Amedeo cedette il governo del ducato alla moglie, poiché il figlio maggiore Carlo, l’unico in età di regnare, era morto da poco. I nobili però si ribellarono e, alleatisi con i fratelli di Amedeo, lo imprigionarono, finché non intervenne il cognato, Luigi XI, a liberarlo e a sconfiggere definitivamente la fronda dei signori.

Gli ultimi anni della vita di Amedeo IX furono molto penosi per il frequente ripetersi delle crisi dell’epilessia, che egli tuttavia sopportò “come una grazia del Signore”. Quando si rese conto di essere ormai prossimo alla morte, affidò i figli all’amata moglie ed alla presenza loro e dei ministri pronunciò le sue ultime raccomandazioni: “Siate retti. Amate i poveri e Dio vi garantirà la pace”, nobilissimo testamento spirituale di un ottimo principe. Spirò a Vercelli il 30 marzo 1472 e le sue spogli furono inumate nell’antica basilica eusebiana, sotto i gradini dell’altare maggiore.

La pietà popolare non tardò a proclamarlo santo, soprattutto dinnanzi ai miracoli verificatisi per sua intercessione. Il processo ufficiale di canonizzazione si protrasse invece molto a lungo, sino al 3 marzo 1677, quando papa Innocenzo XI confermò il culto del Beato Amedeo IX, fissandone la festa al 30 marzo. San Francesco di Sales e San Roberto Bellarmino lo additarono come esempio ai sovrani e furono grandi assertori della sua canonizzazione, provvedimento papale ancora oggi atteso.

Oggi le reliquie del beato riposano nella Cattedrale di Vercelli, più precisamente sopra l’altare della grande cappella di destra, simmetricamente a Sant’Eusebio, patrono del Piemonte. Degna collocazione per un sovrano che meriterebbe egli stesso tale titolo, insieme al protovescovo vercellese. Bisogna invece purtroppo deplorare l’assenza quasi totale del Beato Amedeo di Savoia dal calendario della Regione Pastorale Piemontese, non fosse per la memoria facoltativa riservatagli al 28 novembre dalla Diocesi di Pinerolo: il duca soggiornò infatti a lungo a Pinerolo nela palazzo degli Acaja, ebbe come guida spirituale Bonivardo, prima abate dell’Abbadia Alpina di Santa Maria e poi vescovo di Vecelli, ed il Senato di Pinerolo lo elesse patrono della Valle Chisone.

A Torino, capitale sabauda, il Beato Amedeo è co-titolare della chiesa della Madonna del Carmine, ove è anche custodita una sua reliquia, ed è inoltre venerato in particolare nella cattedrale cittadina, nella chiesa di San Filippo, nella cripta di Maria Ausiliatrice e nelle basiliche collinari della Gran Madre e di Superga. Anche un ponte è dedicato alla sua memoria.

Nella vasta iconografia che lo ritrae, il Beato Amedeo è facilmente riconoscibile per il collare dell’Ordine dinastico della Santissima Annunziata. Ciò lo rende anche facilmente distinguibile dal Beato Umberto III, conte di Savoia, in quanto l’ordine fu fondato solo nel 1362 dal celebre “Conte Verde” Amedeo VI.


PREGHIERA AL BEATO AMEDEO

Con profonda venerazione ed umile fiducia
ci rivolgiamo a te, Beato Amedeo di Savoia,
che hai consacrato l'esistenza alla gloria di Dio,
vivendo secondo giustizia
ed esercitando una carità generosa verso i poveri.
Dalla fede profonda nell'Eucarestia
e dalla contemplazione di Gesù Crocifisso
hai attinto la forza per camminare sulle vie di Dio
e guidare con saggezza il popolo a te affidato:
con il tuo esempio e la tua intercessione
aiutaci a vivere secondo il Vangelo
per rendere testimonianza a Cristo Signore.
Amen.

ORAZIONE


O Dio, che al beato Amedeo hai dato il coraggio
di anteporre il regno dei cieli
al fascino del potere terreno,
per la sua intercessione concedi anche a noi
di vincere ogni forma di egoismo
per aderire a te con tutto il cuore.
Per il nostro Signore Gesù Cristo, tuo Figlio, che è Dio,
e vive e regna con te, nell’unità dello Spirito Santo,
per tutti i secoli dei secoli. Amen.

Autore:
Fabio Arduino



AMEDEO IX, duca di Savoia

di Francesco Cognasso - Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 2 (1960)

AMEDEO IX, duca di Savoia. - Figlio primogenito di Ludovico duca di Savoia e di Anna di Lusignano, nacque a Thonon il 1 febbr. 1435; ebbe come precettore il francescano Fauzone di Mondovi. Ancora infante, l'avo Amedeo VIII trattò con il re di Francia Carlo VII per averne la figlia Iolanda in moglie al suo abiatico, fondando su tale matrimonio il programma di conciliazione con la trionfante monarchia francese. La futura sposa di A. venne quindi ancora bambina alla corte di Savoia. Nel 1452 finalmente venne celebrato il matrimonio. Lo sposo ebbe in tale occasione come appannaggio. la signoria della Bresse e di parte del Vaud. A. e Iolanda si stabilirono a Bourg-en-Bresse. Piissimo e morigerato, A. impresse alla corte un carattere di serietà e solidità quando successe al padre alla sua morte il 29 germ. 1465. Lo stato era in difficile situazione per le finanze dissestate e le lotte tra i baroni savoiardi che erano abituati al governo debole del duca Ludovico ed i nobili piemontesi desiderosi di primeggiare. Disturbo grave era dato dalle inframettenze del re di Francia, che affermava una specie di pesante protettorato sul ducato sabaudo. Il nuovo duca di Savoia non era del resto in condizione di reggere con energia il governo dello stato: le crisi nervose, anzi di vera epilessia, interrompevano la sua attività ed andavano via via aggravandosi. A. dovette abbandonare la direzione degli affari alla consorte Iolanda, che andò rivelando doti notevoli di saggezza e di abilità politica.

Ambasciatori, consiglieri presero a rivolgersi regolarmente alla duchessa che decideva in Consiglio a fianco o anche in assenza del marito. La situazione politica del ducato presentò gravi pericoli quando tra il re di Francia Luigi XI ed il duca di Borgogna il contrasto si fece aperto. Già nel 1465la lega del Bene pubblico si rivolse al duca di Savoia invitandolo, per le sue tradizioni e parentele borgognone, ad aderire contro la monarchia. Sebbene tutti in Savoia fossero ostili a Luigi XI, la duchessa Iolanda, non perché era sorella del re, ma perché comprendeva la vanità del movimento antimonarchico, si schierò dalla parte di Luigi XI. Questi nel 1463 aveva arrestato e chiuso a Loches il fratello più giovane di A., Filippo conte di Bresse, detto comunemente il Senza Terra, per punirlo del suo atteggiamento di ribellione al padre, il duca Ludovico, e dell'ostilità alla politica francofila di Savoia.

Dopo l'incerta battaglia di Monthléry, Luigi XI cercò di migliorare i rapporti con la famiglia ducale di Savoia, liberando Filippo e spingendo Galeazzo Maria Sforza a sposare una sorella più giovane di A., Bona; già egli ne aveva sposato un'altra sorella, Carlotta. Luigi XI voleva così rinserrare Savoia e Sforza nella sua clientela. Iolanda però, come molti attorno a lei, sapeva quanto gli Sforza fossero ostili alla corte sabauda; ella poi aveva fatta sua la politica sabaudo-piemontese di espansione oltre Sesia, verso Milano. Quando morì Francesco Sforza, alla corte di A. si sperò di trascinare anche il re all'ostilità verso Milano. La cattura di Galeazzo Maria in Val di Susa, quando ritornava dalla spedizione in Francia in aiuto del re, fu un'imprudente manifestazione di questo programma sabaudo antisforzesco. Luigi XI, liberando Filippo di Bresse, volle incaricarlo di richiamare il duca A. alla devozione alla Francia; avrebbe desiderato che il duca incaricasse del governo in nome suo il fratello Filippo, anziché la vivace e pericolosa Iolanda. Questa acconsentì a restituire al cognato l'appannaggio della Bresse, ma lo convertì alla sua politica contro Milano, per la quale cercò di guadagnare, non potendo avere il fratello Luigi XI, la Repubblica di Venezia e il duca di Borgogna. La guerra colleonica doveva dare l'occasione per attaccare Milano. Ma in realtà si trattava di una vasta trama contro il re di Francia, alla quale la duchessa trascinò il marito insieme con il duca di Borgogna, il figlio suo il conte di Charolais, Renato d'Angiò, i duchi di Bretagna e di Normandia. Anche le leghe svizzere furono invitate. Luigi XI però comprese l'intrigo ed eccitò Galeazzo Maria Sforza contro il duca di Savoia; così, mentre in Romagna falliva la guerra colleonica, il duca di Milano assaliva il Vercellese; a sua volta Filippo di Bresse occupava Romagnano oltre Sesia. Piccola guerra: il 14 nov. 1467 il trattato di Ghemme ristabilì la pace e lo status quo tra i due duchi.

L'anno seguente, quando Carlo il Temerario cercò di riprendere la rivincita sul re, Iolanda e Filippo concordi si schierarono dalla parte di Borgogna. Nuovamente il re di Francia spinse Galeazzo Maria Sforza ad attaccare il Piemonte. Allora la duchessa impegnò il consorte in una nuova alleanza con Venezia, la quale costrinse lo Sforza ad abbandonare l'iniziato attacco al Vercellese.

Alle vicende politiche si legavano sempre le vertenze intime della famiglia ducale. Nel 1469 A. peggiorò tanto da non poter più occuparsi neanche apparentemente degli affari; ne approfittarono i vari fratelli per pretendere il governo dello stato togliendolo a Iolanda. Filippo di Bresse assunse un atteggiamento ostile alla duchessa col pretesto di volerla spingere ad una recisa politica borgognona. Iolanda abilmente si rivolse a Luigi XI; si riconciliò con lui e ne ottenne la protezione. Nel 1470 essa inviò truppe in appoggio alla spedizione regia in Borgogna. La conseguenza fu che l'ambasciatore di Borgogna a Chambéry cercò di invadere il castello e di imporsi con la violenza; ma la popolazione difese il duca e la duchessa.

Filippo di Bresse a sua volta marciò su Chambéry, ma la duchessa portò il duca a Montmélian. In tal modo si ebbe la conciliazione: tutti decisero di tornare d'accordo a Chambéry. Filippo partì prima con il duca A., la duchessa segui con i figli, ma ad Aspremont si arrestò e fuggi, dirigendosi a Grenoble, sotto la protezione del re. Solo dopo lunghe trattative tra Iolanda e Filippo, a cui presero parte il re, Galeazzo Maria Sforza e gli Svizzeri, si venne ad una riconciliazione. Il duca ora era del tutto passivo. Nel 1471 Iolanda scese in Piemonte conducendo con sé A., ammalatissimo e dedito unicamente alle pratiche di pietà; a tratti aveva ancora momenti di lucidità e desiderio di agire. Morì a Vercelli, dove la duchessa l'aveva portato, il 30 marzo 1472, improvvisamente, senza che pensasse a fare testamento ed a provvedere alla successione.

La duchessa Iolanda aveva dato al marito già nove figli ed alla morte di A. era ancora una volta incinta; l'ultimo figlio di A., Claudio Galeazzo, nacque nel settembre 1472 e morì nel novembre. A. fu sepolto in Vercelli, nella cattedrale di S. Eusebio. La sua tomba fu oggetto assai presto di culto popolare per le doti di santità che il duca aveva mostrato in tutta la sua vita. Nel secolo XVII san Francesco di Sales chiese che venisse iniziata la causa di canonizzazione (1615). Innocenzo XI lo dichiarò beato e fissò la festa al 30 marzo.

Bibl.: C. G. Morozzo, Vita e virtù del beato Amedeo III duca di Savoia, Torino 1686, pp. 1ss.; S. Guichenon, Histoire généalogique de la royale Maison de Savoye, Torino 1778, II, p. 122; B. Semeria, Storia politica e religiosa del beato Amedeo IX duca III di Savoia e Iolanda di Francia, Torino 1830, pp. 1-108; P. Vayra, Le lettere e le arti alla Corte di Savoia, in Miscell. di storia jtal., XXII (1884), pp. 9 ss.; E. Gabotto, Lo stato sabaudo da Amedeo VIII ad Emanuele Filiberto, Torino 1892, pp. 90 ss.; E. Colombo, Iolanda duchessa di Savoia, in Miscelì. di storia ital., XXXI (1894), pp. 1 ss.; M. Zucchi, I governatori dei principi di Savoia, ibid., s. 3, XXII (1922), pp. 438-648; N. Gabrielli, Un ritratto quattrocentesco del b. Amedeo IX, III duca di Savoia, in Bollett. stor. bibl. subalpino, XXXVI (1934), pp. 11-27; M. O. Daviso di Charvensod, La ribellione di Filippo Senza Terra, in Riv. stor. ital., LII (1935), pp. 127-200; Id., La duchessa Iolanda, Torino 1935, pp. 1-103.

SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/amedeo-ix-duca-di-savoia_(Dizionario-Biografico)



Amadeus IX van Savoie (ook de Gelukkige), Vercelli, Italië; † 1472.

Feest 30 maart & 27 april (Savoie).

Hij werd op 1 februari 1435 geboren te Thonon-les-Bains als zoon van de hertog van Savoie en Anne van Lusignan. In 1455 nam hij de regering van zijn vader over. Ondanks de toevallen waaraan hij leed, maakte hij zich zo bemind dat men hem de bijnaam ‘de Gelukkige’ gaf. Feit is dat hij bijzonder veel zorg en aandacht had voor hulpbehoevende en arme onderdanen.

Toen zijn ziekte hem niet langer toestond verantwoordelijkheid te dragen droeg hij in 1469 de regering over aan zijn vrouw Yolande, een kleindochter van koning Karel VII van Frankrijk († 1461).

Hij trok zich terug in Vercelli waar hij op zevenendertigjarige leeftijd stierf. Onmiddellijk na zijn dood werd hij reeds als een heilige vereerd, maar het duurde tot 1677 voor hij officieel heilig werd verklaard.
Ook zijn dochter Louise van Savoie († 1502; feest 24 juli) werd zaligverklaard.

Patronaten

Hij is patroon van Savoie en van het koningshuis van Savoie.

Afgebeeld

Hij wordt afgebeeld als hertog met een buidel in de hand, aalmoezen uitdelend; soms met een vaan waarop staat: `Diligite pauperes' (= Hebt de armen lief).

SOURCE : http://heiligen-3s.nl/heiligen/03/30/03-30-1472-amadeus.php