samedi 14 mars 2015

Bienheureux GIACOMO CUSMANO, prêtre et fondateur de l'Institut des Soeurs Servantes des Pauvres et de la Congrégation des Missionnaires Serviteurs des Pauvres


Bienheureux Jacques Cusmano

Prêtre fondateur de l’Institut des Missionnaires servants et servantes des pauvres (+ 1888)

Originaire de Palerme, ce médecin devenu prêtre fonda l'Institut des Sœurs Servantes des Pauvres ainsi que la congrégation des Missionnaires Serviteurs des Pauvres. Il avait en effet choisi le service de la charité pour les plus nécessiteux. Prêtre à Palerme, il n'hésitait pas à mendier. Il mourut d'épuisement à 54 ans. Il a été béatifié en 1983.

Giacomo (Jacques) Cusmano - famille cusmanienne

À Palerme en Sicile, l’an 1888, le bienheureux Jacques Cusmano, prêtre, qui montra un amour éclatant pour les pauvres et les malades et fonda l’Institut des Missionnaires servants et servantes des pauvres.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/6154/Bienheureux-Jacques-Cusmano.html

Bienheureux Jacques Cusmano, prêtre

Originaire de Palerme, ce médecin devenu prêtre fonda l'Institut des Sœurs Servantes des Pauvres ainsi que la congrégation des Missionnaires Serviteurs des Pauvres. Il avait en effet choisi le service de la charité pour les plus nécessiteux. Prêtre à Palerme, il n'hésitait pas à mendier. Il mourut d'épuisement à 54 ans en 1888. 

SOURCE : http://www.paroisse-saint-aygulf.fr/index.php/prieres-et-liturgie/saints-par-mois/icalrepeat.detail/2015/03/14/13701/-/bienheureux-jacques-cusmano-pretre

Giacomo Cusmano

1834-1888

Giacomo naquit le 15 mars 1834 à Palermo (Sicile, Italie), quatrième des cinq enfants de Giacomo et Maddalena Patti, propriétaires assez importants. Les frères et sœurs s’appelaient Vincenzina, Pietro, Giuseppina, Giacomo et Giuseppe.

Le petit garçon n’avait que trois ans lorsque sa maman mourut du choléra en 1837.

Le papa était un bon chrétien et Giacomo junior grandit dans la piété et l’amour du prochain. Presque trop : il était si généreux de ses beaux habits (qu’il lançait du balcon à quelque pauvre qui passait), qu’on dut fermer à clef son armoire.

Après avoir reçu à la maison sa première formation d’un prêtre, don Francesco Libassi, qui le prépara aussi à la Première communion et à la Confirmation, Giacomo fréquenta le collège des Jésuites, de 1841 à 1851, avec une pause d’interruption en 1848-1849, lorsque les Jésuites furent momentanément interdits.

En 1850, Giacomo demanda son admission dans l’Ordre jésuite et s’apprêtait à partir pour Naples, lorsque son frère Pietro arriva et l’emmena manu militari à la maison.

L’adolescent avait seize ans ; il obéit. Revenu chez son père, il s’inscrivit à la faculté de médecine de Palerme.

En même temps, il attira autour de lui toute une troupe de jeunes auxquels il transmit son idéal, autant scientifique que religieux. 

En 1852, mourut Monsieur Cusmano. Pietro, le frère aîné, marié, n’était plus à la maison : Giacomo devenait l’administrateur de la propriété familiale. Envers les ouvriers, qui l’appelèrent don Giacomino (don Jacominet), il se montra courtois, donnant ses ordres avec douceur, se montrant reconnaissant pour le travail accompli. Et quand il rentrait à la maison, il lui arrivait volontiers de faire monter sur sa jument tel paysan pauvre, trop fatigué pour faire le chemin à pied.

En 1855, il avait vingt-et-un ans et passa son doctorat en médecine et chirurgie avec la meilleure note.

Il continua d’être assidu auprès des pauvres. Quand un de ses amis, embarqué dans les événements indépendentistes de l’époque, lui proposa de le rejoindre, il resta étranger à cette offre pour se retirer dans ses propriétés. 

Il songea à se consacrer à Dieu pour s’occuper activement des pauvres. Dûment conseillé par un saint prêtre, il se prépara au sacerdoce, qu’il reçut après une seule année de préparation, si grande était déjà sa culture.

On le vit désormais avec les cheveux courts, la barbe rasée, en soutane, ce qui ne manquait pas de susciter quelques moqueries des habitants. Il fut ordonné prêtre en 1860.

D’abord il fut vicaire dans le quartier de sa famille. Il était si préoccupé des pauvres et des mourants, qu’il dormait tout habillé pour être prêt au moindre appel. Aux pauvres, il distribuait les récoltes des propriétés familiales ; il circulait avec une petite charrette pour recueillir aussi vêtements et vivres pour les pauvres. 

Déjà on venait nombreux se confesser à lui ; méfiant envers lui-même, il fréquenta les cours de théologie morale et d’Ecriture Sainte au séminaire. Il se mortifia, par le jeûne, par les nuits passées à dormir sur une croix. Une pénible fistule intestinale le frappa et le fit souffrir toute sa vie.

Nommé archiprêtre, il refusa pour réaliser une première œuvre : la Maison de la Miséricorde, qu’il confia aux Filles de la Charité, pour recevoir et soigner les pauvres. L’œuvre fut financée par les notables locaux.

Quand la Sicile fut annexée à l’Italie « unifiée », les biens de l’Eglise furent confisqués et beaucoup d’ouvriers perdirent leur travail. En 1866, même l’évêque fut incarcéré. Don Cusmano imagina un mouvement charitable : obtenir de tous les habitants de Palerme de mettre chaque jour de côté quelque chose de leur repas, pour nourrir des pauvres. 

Après quelques débuts difficiles, quand on le vit soigner les victimes d’une nouvelle épidémie de choléra, on s’enthousiasma pour l’aider et ainsi naquit le Boccone del Povero, la Bouchée du Pauvre. 

Dans son zèle, don Cusmano donna aussi quelque chose de plus aux familles qui avaient quelque animal domestique ; il paya les dettes des plus désespérés, les sauvant du suicide.

Des hommes et des femmes vinrent l’aider, entre autres sa propre sœur Vincenzina. Mais il eut aussi l’exigence d’en refuser si elles n’étaient pas suffisamment pieuses et discrètes.

En 1868, il obtint l’approbation du pape ; n’ayant pu obtenir les bâtiments de quelque couvent supprimé, il ouvrit près de son église un réfectoire, un orphelinat, des ateliers pour travailler les tissus, les chapelets, les chaussures, le vin, et même un dépôt de pétrole.

Il forma aussi des prêtres pour encadrer l’œuvre, dédiée à saint Joseph. Il alla prêcher dans les environs.

Il s’éloigna un moment à Agrigente, lorsque son grand ami don Turano y fut nommé évêque ; mais il revint à Palermo, où on le réclamait avec insistance. Nommé chanoine, il refusa encore cette dignité, pour ne s’occuper que de son œuvre.

Il y eut un moment de crise ; des désertions, la chute des collectes, les maladies… Don Cusmano obtint enfin une église plus grande avec les bâtiments voisins d’un couvent vide, qui fut remis en état. On fallit le lui faire démolir, ou le lui reprendre, mais il réussit à démontrer que le bâtiment était un monument historique et qu’il fallait au contraire le restaurer. On l’approuva.

Une de ses conquêtes fut un Juif converti, un certain Abraham, que sa famille ne voulait plus recevoir s’il ne repassait pas au judaïsme.

Se sentant cependant indigne et incapable, don Cusmano songea à remettre tout son travail à d’autres Religieuses, mais un songe où il vit la Sainte Vierge, le réconforta (1878). Peu après il rencontra la voyante de La Salette, Mélanie Calvat, qui l’encouragea.

Il ouvrit alors une nouvelle Congrégation, les Servantes des Pauvres, dont la supérieure fut sa sœur, Vincenzina. Des hommes se joignirent à l’œuvre. Même le maire de Palerme, un franc-maçon convaincu, fut tellement frappé du courage et du travail de don Cusmano, qu’il lui donna en 1881 une ancienne maison de Jésuites, la Quinta Casa al Molo.

On y réunit près de cinq cents pensionnaires, qui apprenaient à travailler les chaussures, les vêtements, l’imprimerie, la reliure.

En 1881, s’ouvrit encore près de Palermo un nouveau centre, grâce à la générosité de donateurs. Il s’y trouva jusqu’à trois cents petites filles.

En 1882, s’ouvrit une autre maison à Agrigente. On donna à don Cusmano une autre ex-maison religieuse à Valguamera. La même année, le pape l’encouragea personnellement. En 1883, une autre maison s’ouvrit à Monreale, puis à Caltanissetta.

C’est en 1884 que naquit effectivement la branche masculine de son œuvre : les Serviteurs des Pauvres.

En 1885, il rencontra à Messine le fameux chanoine Annibale Maria Di Francia, qui voulait unir son œuvre personnelle à celle de don Cusmano. Mais celui-ci fut inspiré de laisser à don Annibale son indépendance ; en effet, ce dernier fonda ensuite les pères Rogationnistes et les Filles du Zèle Divin (voir au 1er juin).

La même année, une pénible épidémie de choléra s’abattit sur Palerme. Don Cusmano ouvrit un petit hôpital où il soigna les malades ; des centaines qu’il reçut, il n’en mourut qu’une trentaine.

En novembre 1885, il ouvrit encore un centre sur les terres de sa famille.

1887 fut difficile ; les mauvaises récoltes engendrèrent la famine, et la révolte. Don Cusmano emprunta pour nourrir les pauvres. Il dut aussi subir une difficile opération chirurgicale. Affaibli, il fit installer le téléphone dans toutes ses maisons, pour rester informé des nécessités de chacune.

Cette même année fut officiellement fondé l’ordre des Missionnaires Serviteurs des Pauvres.

L’abbé Giacomo Cusmano fut surnommé le Don Bosco du Sud. 

Sa santé baissait, ses forces diminuaient. Peu avant de mourir, il organisa encore l’Association des Dames de la Charité, après quoi il murmura : Ma mission est terminée.

En février 1888, il dut avec tristesse renoncer à célébrer la sainte Messe. Début mars, on arriva à le soulager d’une pleurésie. Le 13 mars il put converser longuement sur l’œuvre avec ses Confrères. La nuit suivante, il s’éteignit, le 14 mars 1888.

Don Giacomo Cusmano a été béatifié en 1983.

Depuis, l’œuvre s’est assez rapidement étendue à l’étranger : au Mexique d’abord, puis, les dernières soixantes années, au Congo et au Cameroun, au Brésil ; récemment encore aux Philippines et en Inde.

SOURCE : http://www.samuelephrem.eu/article-giacomo-cusmano-122392381.html


Bx Jacques Cusmano

Prêtre et fondateur de la :

« Congregatio Missionariorum Servorum Pauperum »

Giacomo Cusmano, naît à Palerme le 15 mars 1834 ; il est le quatrième des cinq enfants de l’ingénieur Giacomo Cusmano e Maddalena Patti,

Diplômé en médecine et chirurgie en 1855, se révèle tout de suite comme le « médecin des pauvres » pour sa générosité et son abnégation.

Sentant fortement l'appel de Dieu, il renonce à la brillante carrière et commence à se consacrer entièrement à Dieu et aux pauvres.

Le 22 décembre 1860 est ordonné prêtre et le 21 février 1867 fonda l'Association « Boccone del povero » (litteralement : bouchée du pauvre) qui a pour but de « propager la foi par la charité ».

Le 23 mai 1880, il fonda la Congrégation des Sœurs Servantes des Pauvres et en 1887 celle des Missionnaires Servants des pauvres.

Sa vie est toujours au service des pauvres, des malades, des abandonnés, et de quiconque en avait besoin. « Ils n’appartiennent à personne donc ils nous appartiennent » il répétait continuellement. Ils l'appelaient le «père des pauvres» même s’il aimait se définir « Serviteur des Pauvres. » Il n’y avait pas un seul pauvre qui n'ait pas reçu son aide, soutien et réconfort. Ne vivait que pour Dieu et pour les pauvres, avec l'intention de les conduire dans le royaume des cieux.

La pratique de la charité devait être un moyen pour conduire tous, riches et pauvres, à la foi. Son engagement était alimenté par la conviction que « ce que vous faites à un des vos frères plus petits, vous le faites à Dieu ».

Il meurt à Palerme, en odeur de sainteté, le 14 mars 1888.

Giacomo Cusmano a été béatifié, le 30 octobre 1983, par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).

Source principale : cusmano.org (« Rév. x gpm »).

©Evangelizo.org 2001-2015

SOURCE : http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20140314&id=2716&fd=0

Vetrata (1910) conservata nella chiesa di Palermo dedicata al beato Giacomo Cusmano,

nella quale riposano le sue spoglie.

Rappresenta il sogno del beato, che vide la Vergine Maria proteggere le orfanelle da lui ospitate


Bienheureux Jacques CUSMANO

Nom: CUSMANO

Prénom: Jacques (Giacomo)

Nom de religion: Jacques (Giacomo)

Pays: Italie

Naissance: 15.03.1834  à Palerme

Mort: 14.03.1888  à Palerme

Etat: Prêtre - Religieux - Fondateur

Note: Médecin et prêtre, il fonde les Sœurs servantes des pauvres et la Congrégation des Missionnaires serviteurs des pauvres. Grande charité.

Béatification: 30.10.1983  à Rome  par Jean Paul II

Canonisation:

Fête: 14 mars

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1983 n.45

Réf. dans la Documentation Catholique: 1984 p.1

SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0241.htm


Maria Immaculata Madre Della Misericordia Chapel of Mabitac Blessed Francisco Spoto Blessed James Cusmano Academy Missionary Servants of the Poor Mabitac-Santa Maria Road Mabitac-Famy San Antonio, Mabitac, Laguna


Blessed Giacomo Cusmano

Also known as

Jacob Cusmano

Jakob Cusmano

Jacques Cusmano

Memorial

14 March

Profile

Fourth of five children born to Giacomo and Magdalene Cusmano; his father worked as a surveyor, and the family was well-off financially. Giacomo’s mother died of cholera when the boy was three. He was a pious child, eager for the religious instruction from his father, and showing concern for the poor; the family had to lock up clothes because he would give away thing in the closets to beggars. Educated at Jesuit schoolsPhysician, graduating from medical school in 1851. Taught at the medical school of the Royal University of Palermo. His father died in 1852, and Giacomo returned home to manage the family business and estate; he still managed to continue his education and become certified as a surgeon.

Feeling a call to religious vocation, he considered becoming a Capuchin friar, but his spiritual director recommended the priesthood. Ordained on 22 December 1860 in archdiocese of PalermoItaly. Devoted to penance, he fasted often and would sleep on a cross. Along with about 40 of his parishioners, he founded the Missionary Servants of the Poor on 12 May 1867 and the Sisters Servants of the Poor.

Born

15 March 1834 in PalermoItaly

Died

at 04:30am on 14 March 1888 in PalermoItaly of natural causes following a severe bout of pleurisy

Venerated

2 April 1982 by Pope John Paul II (decree of heroic virtues)

Beatified

30 October 1983 by Pope John Paul II

Additional Information

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“Blessed Giacomo Cusmano“. CatholicSaints.Info. 30 January 2022. Web. 12 March 2022. <http://catholicsaints.info/blessed-giacomo-cusmano/>

SOURCE : http://catholicsaints.info/blessed-giacomo-cusmano/

Blessed Giacomo Cusmano, Priest

Palermo, March 15, 1834 – Palermo, March 14,1888

The priest Giacomo Cusmano is known for founding the association in 1867 of “Boccone the poor.” He had graduated in medicine 21 years before and had now become the “doctor of the poor” of the Sicilian capital, where he was born in 1834. In 1860 the young doctor was ordained a priest. Then he founded the charitable association, with the support of Cardinal Hake, and in 1887 had two congregations: Serve the Servants and the poor. Died in 1888 was beatified in 1983.

Roman Martyrology: In Palermo, Blessed Giacomo Cusmano, a priest who founded the Institute of the Missionary Servants and Servants of the Poor, distinguished for his extraordinary love for the needy and the sick.

Blessed Giacomo Cusmano Father was born in Palermo on March 15, 1834. His mother died when he was just three, so he was educated by the elder sister Vincenzina. Since childhood he showed great sensitivity in the face of the suffering of others.

After his secondary education He became the “doctor of the poor” for his generosity and selflessness.

But the voice of God, more and more urgent, pushed the young doctor to complete and enrich even his noble profession with dedication and total consecration to God and, for him, to the poor. He embraced the ecclesiastical state and on December 22, 1860 was ordained a priest.

On February 21, 1867 the Boccone of the Poor Association, made up of priests and laity of both sexes, was founded under the chairmanship of the Archbishop of Palermo, Mos. Hake, who blessed the work and, after the papal blessing, was canonically established in 1868.

On 23 May 1880, the Feast of SS. Trinita, as the first Sisters. On October 4, 1884 the habit was given to the first brothers and November 21, 1887 they met missionaries in Comunita who had long been united with him working for the Poor: bases so officially, the two congregations and the Servants of the Servants of the Poor.

He opened hospitals, nursing homes and worked with the abandoned, the poor and orphans. They called him the “Father of the Poor.”

He died March 14, 1888 in Palermo, in the fame of sanctity, beloved by all, without distinction of social classes, ideologies or parties.

He was beatified by Pope John Paul II on October 30, 1983.

The Society he founded is now in Italy, Romania, America (USA, Mexico, Brazil), Africa (DRC, Cameroon, Uganda), Asia (Philippines and India).

Author: Sylvester Terranova

Source: Santi e Beati

SOURCE : https://theblackcordelias.wordpress.com/2009/03/14/blessed-giacomo-cusmano-march-14/

Il Beato Giacomo Cusmano, tela di Aronne del Vecchio, Cattedrale di Palermo


Beato Giacomo Cusmano Sacerdote

14 marzo

Palermo, 15 marzo 1834 - Palermo, 14 marzo 1888

Il sacerdote palermitano Giacomo Cusmano è noto per aver fondato nel 1867 l'associazione del "Boccone del povero". Si era laureato in medicina a 21 anni ed era subito divenuto il "medico dei poveri" del capoluogo siciliano, dove era nato nel 1834. Il giovane dottore nel 1860 venne ordinato prete. Poi fondò il sodalizio caritativo, con l'appoggio del cardinale Naselli, e nel 1887 due congregazioni: le Serve e i Servi dei poveri. Morto nel 1888 è beato dal 1983.

Etimologia: Giacomo = che segue Dio, dall'ebraico

Martirologio Romano: A Palermo, beato Giacomo Cusmano, sacerdote, che fondò l’Istituto Missionario dei Servi e delle Serve dei Poveri, insigne per il suo straordinario amore per i bisognosi e gli infermi.

Giacomo Cusmano nasce a Palermo - Italia il 15 marzo 1834. Figlio di Giacomo e Maddalena Patti. Quarto di cinque figli. I suoi fratelli: Vincenzina, Pietro, Giuseppe e Giuseppina.

A tre anni perde la madre in una epidemia di colera. Sua sorella Vincenzina diventa l'educatrice dei fratelli più piccoli trasmettendo al piccolo Giacomo le virtù cristiane.

Da bambino manifesta la sua attenzione per i poveri e i bisognosi come pure per l'ideale missionario. Testimoni di questo sono i fatti che si raccontano della sua infanzia e adolescenza.

A casa la famiglia teneva chiusa a chiave la dispensa perché il piccolo Giacomo non esitava a donare tutto ai poveri che bussavano alla sua porta. Alcune persone hanno testimoniato la sua generosità quando, incontrando un povero infreddolito lungo la strada, ha donato la sua camicia per coprirlo, o quando ha gettato le sue scarpe dal balcone a favore di un povero ragazzo che camminava a piedi nudi.

Dagli anni 1841 a 1851 studia al "Collegio Massimo" dei Gesuiti a Palermo ed è attratto dall'ideale missionario. Legge le riviste dei missionari che lavoravano nelle Montagne Rocciose nel Nord America con grande entusiasmo desiderando anche lui di fare parte di quel gruppo. Un altro fatto interessante: quando il Superiore Generale dei Padri Gesuiti rientrò a Napoli dopo la visita a Palermo nel 1850 il giovane Giacomo stava per partire con lui per diventare un missionario. Solo che non aveva detto nulla alla sua famiglia. Il fratello Pietro scopre i piani in tempo e va a prenderlo dalla nave pronta per partire.

Nel 1851 inizia a studiare medicina presso la "Regia Università di Studi di Palermo" e si laurea in Medicina e Chirurgia nel 1855 con il massimo dei voti. Per quattro anni esercita la professione medica a Palermo e a San Giuseppe Jato, dove la famiglia aveva una proprietà da lui amministrata.

Noto per le cure gratuite in favore dei poveri, che al solito non potevano permettersi di pagare una visita medica, sente che non era sufficiente guarire i corpi della gente, bisognava fare qualcosa di più grande. Parlando con la sorella confida il desiderio di diventare un frate cappuccino per poter servire i poveri più da vicino.

Chiede l'aiuto di monsignor Domenico Turano, un sacerdote ben noto in città, e questi, rendendosi conto di ciò che si agitava nell'interiore del giovane medico, lo indirizza al sacerdozio. Così, dopo un intenso anno di preparazione, il 22 dicembre 1860, Giacomo Cusmano è ordinato sacerdote della diocesi di Palermo.

È destinato alla chiesa dei "Santi Quaranta Martiri" nel quartiere Albergheria di Palermo. Ben presto questo luogo diventa un centro di carità cristiana, frequentato in particolare dai tanti poveri allora esistenti, conseguenza delle diverse rivoluzioni che travagliavano la Sicilia e l'Italia in quei tempi. P. Giacomo usa tutti i mezzi a sua disposizione per aiutare i bisognosi, facendo anche delle raccolte nelle case delle persone benestanti. A poco a poco si uniscono a lui molti collaboratori presi dall'esempio del nuovo sacerdote.

Un giorno, durante la cena a casa dell'amico Michele De Franchis, nota come tutti i membri della famiglia, prima di iniziare a mangiare, prendevano un po' di cibo dai loro piatti e lo mettevano su un altro piatto posto al centro della tavola. Questo piatto era poi servito a un povero che bussava alla porta della famiglia De Franchis. Vedendo questo gesto P. Giacomo ha una brillante idea: e se tutti facessero
così nella nostra città? Quanti poveri non si potrebbero aiutare! E associa questo boccone a quello eucaristico: la santa comunione che unisce nel Cristo Poveri e ricchi.

A partire da questa ispirazione dà vita all'opera che chiama "Boccone del Povero". Era l'anno 1867. Il Papa Pio IX il 24 luglio 1868 approva e benedice l'opera.

Vedendo l'entusiasmo e l'esempio di P. Giacomo molta gente comincia a seguirlo e ad aiutarlo, compresi molti sacerdoti palermitani.

Per 10 anni P. Giacomo porta avanti li "Boccone del Povero". E i poveri da servire aumentano sempre più. Ma non mancano le difficoltà e inizia la crisi nella sua opera. Credendo che tutto ciò possa essere solo frutto della sua superbia e non essere questa la volontà di Dio, pensa di affidare l'opera a qualche congregazione religiosa. Ma intorno al mese di luglio 1878 fa un sogno, nel quale la Madonna lo incoraggia a proseguire l'opera iniziata assicurandogli che essa era voluta da Dio.

Per dare continuità al "Boccone del Povero", raduna le sue collaboratrici in una comunità religiosa, fondando così le Suore Serve dei Poveri. La vestizione delle Suore avviene il 23 maggio 1880. Poco tempo dopo, il 4 ottobre 1884, dona l'abito religioso ai Fratelli Servi dei Poveri e il 21 novembre 1887 organizza in maniera stabile i Missionari Servi dei Poveri.

Il 14 marzo 1888, a soli 54 anni, muore a causa di una pleurite. Il 30 ottobre 1983 è proclamato "Beato" dal Papa Giovanni Paolo II. 

Autore: fr. Giusto Francesco Palazzotto, sdP

Il Beato Padre Giacomo Cusmano nasce a Palermo il 15 marzo 1834. Rimasto orfano di madre a soli tre anni, viene educato dalla sorella maggiore Vincenzina. Fin dalla fanciullezza dimostra una grande sensibilità di fronte alle sofferenze altrui.

Terminati gli studi superiori al Colleggio Massimo dei Gesuiti, si iscrive alla facolta' di medicina e chirurgia, laureandosi a 21 anni. Diventa subito il "medico dei poveri" per la sua generosità e abnegazione. 

Ma la voce di Dio, sempre più imperiosa, spinge il giovane dottore a completare ed arricchire la pur nobile professione con la dedizione e consacrazione totale a Dio e, per Lui, ai poveri. Abbraccia lo stato ecclesiastico e il 22 dicembre 1860 e' ordinato sacerdote. 

Il 21 febbraio 1867 dà inizio all'Associazione del Boccone del Povero, composta da sacerdoti e laici di ambo i sessi, sotto la presidenza dell'Arcivescovo di Palermo, Mos. Naselli, che benedice l'opera e, dopo il beneplacito pontificio, la istituisce canonicamente nel 1868. 

Il 23 maggio 1880, festa della SS. Trinita', veste le prime Suore. Il 4 ottobre 1884 dà l'abito ai primi Fratelli e il 21 novembre 1887 riunisce in Comunita' i Missionari che da tempo si erano uniti a lui lavorando per i Poveri: fonda così ufficialmente le due Congregazioni delle Serve e dei Servi dei Poveri. 

Apre ospedali, case per anziani poveri ed abbandonati e per orfani. Lo chiamano il "Padre dei Poveri". 

Muore il 14 marzo 1888 a Palermo, in fama di santità, compianto da tutti, senza distinzione di classi sociali, ideologie o partiti. 

Viene beatificato da Sua Santità Giovanni Paolo II il 30 ottobre 1983. 

L'Opera da lui fondata si estende attualmente. oltre che in Italia, in Romania, in America (Stati Uniti, Messico, Brasile), in Africa (RDC, Cameroun, Uganda), Asia (Filippine ed India).

Autore: Silvestro Terranova

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/45350


Maria Immaculata Madre Della Misericordia Chapel of Mabitac Blessed Francisco Spoto Blessed James Cusmano Academy Missionary Servants of the Poor Mabitac-Santa Maria Road Mabitac-Famy San Antonio, Mabitac, Laguna


LA GRANDE OPERA DI P. GIACOMO CUSMANO

1.         Teologia del Povero

            Alla base di tutta la vita del Beato Giacomo Cusmano e di tutta la sua Opera c'è una verità di fede: "nel Povero è presente Gesù Cristo". Aveva, cioè, preso sul serio le parole del Maestro di Nazaret:

            "Ogni volta che avete fatto queste cose a uno solo di questi fratelli più piccoli, l'avete fatto a me!" (Mt 25,40);

            "Chi accoglie anche uno solo di questi bambini nel mio nome, accoglie me!" (Mt 18,5);

            "Come io vi ho amato, così amatevi voi gli uni gli altri" (Gv 13,34).

            La Teologia del Povero che si riscontra nelle tantissime lettere alla sue Suore, si può sintetizzare in due concetti che il Cusmano ribadisce continuamente e con sfumature diverse:

a)      il povero è sacramento della presenza di Gesù Cristo, che va amato, venerato, servito;

b)      colui che serve il povero, è sacramento della pietà di Gesù Cristo, ossia, manifesta l'amore, la dedizione, il servizio dello stesso Gesù.

La sua opera a favore dei poveri, prima di diventare realtà concreta ha conosciuto luci e ombre, lotte e contrasti, incomprensioni e abbandoni, vittorie e aiuti.

2.         L'ambiente storico-politico al tempo del Cusmano

            I tempi, in cui visse il Cusmano, erano critici, perché lontani da Dio per cui si sconfinava nella irreligione, nell'ateismo e nell'anarchia politica. Si proclamava la libertà, ma si dimenticava che questa, senza Dio, diventa libertinaggio. Dimenticando Dio nella vita di ogni giorno, tutto era corruzione.

            Era un tempo le cui miserie facevano rabbrividire. Esse dipendevano da cause economiche, ma anche da un certo cedimento morale. Le declamazioni dei socialisti inasprivano le piaghe, poiché le utopie della terra surrogavano la fede del Cielo.

             Così il popolo, allontanato da Dio e privato delle speranze eterne, di fronte al benessere dei ricchi, covava odio che sarebbe degenerato presto in ribellioni macchiati da sangue innocente, per ottenere quello che gli mancava e giudicava dovuto per diritto di giustizia. Le basi sociali minacciavano perciò di crollare.

            Dinanzi a questo degradata panoramica sociale, il Cusmano pianse, pregò e si mise ad operare. Si propose di affrontare quel momento critico e di confusione di ideali mediante la CARITA'. Ancora giovane sacerdote, cominciò a convincersi che fosse tempo di fare e non di discutere. Non si sentiva di stare ad osservare, inerte, la sua Palermo piegata sotto il peso di tanti mali che affliggevano soprattutto la gente più povera.

            Scrisse egli stesso: "Sentii nell'anima mia il desiderio di consacrarmi ai poverelli, per fare mie le loro miserie, per sollevarli dalle terribili sofferenze e avvicinarli a Dio".

            Così sintetizzerà il suo messaggio ai "Servi dei Poveri": "Voi guarderete e considererete Dio nel povero; Dio nel bambino; Dio nell'ammalato e nel perseguitato. Nell'aiutare e servire questi indigenti in ogni necessità, aiuterete e servirete Dio medesimo".

            La ricchezza si moralizza e si giustifica solo quando si educa alla misericordia, secondo la legge cristiana della carità.

"Sintesi perfetta e mirabile della posizione cristiana nel risolvere la questione sociale!" - disse l'On. Avv. Giuseppe Alessi nel memorando discorso del 7 ottobre 1945. Ecco fissato il criterio funzionale, dinamico e umano della ricchezza, la quale si giustifica nella misericordia e si moralizza nella carità.

            Quando l'Ottocento segnava già il tremendo disagio sociale, che la miseria diffusa dalle industrie doveva creare tra il popolo, la Chiesa sentì l'esigenza di vita ed ebbe grandi figure come: Don Bosco e il P. Cottolengo in Piemonte; Ludovico da Casòria a Napoli e il Cusmano in Sicilia

 Ecco l'attualità del pensiero del Cusmano: "la collaborazione delle classi sociali". La loro pluralità e la loro necessaria e vicendevole integrazione nel segno della misericordia, garantisce la vera giustizia perché parte dell'amore.

            Ecco il capovolgimento di una visione estremista, anche cristiana: non più l'indice del povero puntato contro il ricco; per il povero la ricchezza diventa vita, poiché essa si fa pane, carne, cuore, spirito e popolo. Nella povertà viene attuata la redenzione della ricchezza, poiché Cristo fa di questa lo strumento della sua Provvidenza.

            Alla economia politica il Cusmano contrappone la divina economia: il povero diventa così il banchiere di Dio.

3.         Contesto storico ed ecclesiale contemporaneo

            Oggi grandi speranze e inquietanti interrogativi porta con se il nuovo millennio. L'Opera del Cusmano è una realtà dove la Serva dei Poveri lanciata in una dimensione missionaria, deve addirittura anticipare le richieste della gente facendosi presente dove questa gente abita, lavora, sperimenta la sofferenza e la solitudine, l'amore e la gioia dell'incontro.

            Oggi si fa sempre più strada una cultura dell'emarginazione impoverendo quei popoli e quelle nazioni condannati, perché non inseriti nel processo di "globalizzazione", a vivere fuori dal flusso umano, cioè fuori dal mercato mondiale.

            Mi sembra che come nell'Ottocento P. Giacomo Cusmano si sentì chiamato fortemente nel campo della carità, anche noi dobbiamo sentirci chiamati ad operare oggi nel campo della carità e della solidarietà a tutti i livelli.

            E oggi, in questa circostanza in cui stiamo sottolineando il ruolo della donna nel contesto sociale, mi sembra importante non dimenticare che la suora è anche donna con la sua femminilità, "è la donna consacrata, carica di umanità e credente in Dio, che rendo presente il Verbo Umanato che si incarna in ogni Povero" (Documento Finale del 16° Capitolo della nostra Congregazione). 

4.         La Serva dei Poveri consacrata all'impegno sociale

            Ci ricorda il testo sull'identità della Serva dei Poveri: "la Serva dei Poveri è colei che corre là dove più bisogni presente la miseria, che spia i mali della società, che vendica l'umanità miseramente dimenticata e derelitta, per lottare accanto al povero, avendo con lui fame e sete di giustizia".

            Nella situazione odierna la testimonianza della carità va "pensata in grande". Occorre incarnare gesti concreti nei rapporti con le persone rendendo più umane e più giuste le già esistenti strutture senza alcuna rivalità o competizione tra loro.

            E' fondamentale, allora, realizzare uno connubio tra carità e giustizia nell'impegno sociale della Serva dei Poveri. La carità autentica già possiede in sé l'esigenza di giustizia: la donna consacrata è chiamata in primo luogo alla difesa dei diritti di ciascuno.

            La burocrazia, l'anonimato, il legalismo, sono forme pericolose che insidiano la nostra società: spesso le persone a cui si rivolgono i vari servizi sociali diventano numeri, utenze senza alcuna fisicità.

5.         Amore preferenziale per i Poveri

            In questo quadro l'amore specifico per i poveri si mostra come "scelta o primato nell'esercizio della carità cristiana". Senza questa solidarietà concreta, senza questa attenzione particolare ai problemi spirituali e materiali dei poveri, non c'è vera e piena fede in Cristo: "la fede senza le opere è morta" (Gc 2,26).

            La carità espressa dalle pagine del Vangelo, poiché si apre alla globalità della persona e ai suoi bisogni vitali, coinvolge la nostra stessa persona.

            Può essere facile aiutare qualcuno senza accoglierlo pienamente. Accogliere il povero, il malato, lo straniero, il carcerato significa fargli spazio nel proprio tempo, nella propria casa, nelle proprie amicizie. La carità è molto impegnativa della semplice beneficenza occasionale: la prima crea legami, affetti, passione; la seconda si limita ad un gesto e basta.

            La vita di Gesù è piena di episodi significativi del suo amore preferenziale per i poveri e per la gente rifiutata dalla società bene: ciechi, zoppi, prostitute, peccatori di ogni specie… eppure per ognuno di loro Gesù aveva una parola di conforto, di amore, di incoraggiamento a riprendere il cammino della vita tutta ancora da vivere.

            La Serva dei Poveri che "spia i mali della società e vendica l'umanità miseramente dimenticata…", alla luce della trasfigurazione è spinta a contemplare e a prendersi cura dell'immagine di Dio deformata nei volti di fratelli e sorelle (che il Cusmano chiamava il Povero-sacramento di Cristo), volti sfigurati dalla fame, volti delusi da promesse politiche, volti umiliati di chi si vede disprezzata la propria cultura, volti spaventati dalla violenza senza quartiere, volti di minorenni vittime dei piaceri del mondo maniacale degli adulti, volti di donne offese e vendute, volti di extracomunitari non accolti degnamente, volti di anziani che sperano di trascorrere gli ultimi giorni di vita circondati dagli affetti umani.

            E' questa la vita e la missione della Serva dei Poveri: la scelta per i poveri quale atto di evangelizzazione e stimolo nel contempo per la stessa vita consacrata.

            Solo in questo modo la Serva dei Poveri sarà in grado di denunciare le tante ingiustizie compiute verso tanti poveri, ed impegnarsi per la promozione della giustizia nell'ambiente sociale in cui opera, rinnovando nelle attuali situazioni il carisma del proprio Fondatore la cui vita fu spesa per servire il Signore presente nei poveri.

6.         La nostra presenza a Monreale

            Tra i Comuni che hanno richiesto l'opera, il Cusmano diceva di preferire, oltre che Valguarnera, anche quella di Monreale "perché era una Diocesi assai vicina e perché gli avrebbe fatto guadagnare l'unione del Canonico Soldano, il quale era veramente invaghito della santa Istituzione".

            Infatti su richiesta del Canonico Giuseppe Soldano, parroco zelante di Monreale, filosofo tomista, amato da tutti, ricchi e poveri il Cusmano inviò le suore a Monreale, per assumere la direzione e il servizio di un orfanotrofio. Fu il Soldano stesso che ideò la fondazione di un ricovero di bambine povere monrealesi, interessandone il Collegio dei Canonici Parroci, che teneva la cura pastorale della Città, e formando un comitato di persone per la raccolta dei fondi e per l'organizzazione.

            In un primo tempo come sede fu scelta la cosiddetta "Casa Santa", antica casa di esercizi spirituali di proprietà dei Parroci della Città. L'apertura fu prevista per l'8 settembre 1883, festa della "Madonna del Popolo" di Monreale, ma non si giunse a tempo a ultimare i lavori preparatori della Casa per la quale il Consiglio comunale di Monreale, nella seduta del 14 agosto 1883, deliberò un sussidio di lire 7.000.

            Già Monreale contava tre servizi di assistenza per i poveri: il Reclusorio delle Orfane Vergini, detto "Badiella" che risaliva al 1500; la Casa di Educazione del Cuore di Gesù, fondata nel 1792 dall'Arciprete Grimaldi e che raccoglieva fanciulle "povere e pericolanti" della Città; il Reale Albergo dei Poveri, eretto dall'Arcivescovo Balsamo nel 1836, per raccogliere ragazzi e ragazze invalidi e orfani dai dodici ai diciotto anni. Sul piano educativo operavano il Collegio di Maria e l'Educatorio Maria, fondato nel 1724 dal parroco Alberto Greco Carlino.

            Come possiamo notare erano opere nate con l'intervento della Chiesa, che, tramite la Mensa Arcivescovile, continuava a sostenerle. Interventi comunali contribuivano al loro sostegno, alla somministrazione di medicine ai poveri, al sussidio.

            Tuttavia si notava un vuoto: la necessità di un asilo infantile. Ben presto al nome di "Asilo" si affiancò quello di "Casa delle Orfane".

            Nonostante tanti interventi, le condizioni della Casa rimanevano disagiate: locale inadatto, umidissimo, estremo squallore, povertà estrema di mezzi. A questi disagi si aggiunse anche l'indifferenza dei cittadini. Fu proprio alle suore della casa monrealese che P. Cusmano scrisse una lettera molto toccante riguardo alla estrema povertà in cui vivevano: "…Fate per il vestire quello che avete fatto per il mangiare; cominciate a guastare i vostri lenzuoli e fate camicie e sottane alle povere Orfanelle. Appresso vi leverete anche le camicie per darle alle Orfanelle, e così vedremo, che se il cuore dei Monrealesi non si muove, certamente si muoverà quello di Dio e verrà in nostro aiuto". E così avvenne.

            Il cuore dei monrealesi, spinto da quello di Dio, si cominciò a muovere, anche se con lentezza. E se anche Monreale risentisse della polemica tra anticlericalismo e massoneria da un lato e integralismo cattolico dall'altro, le autorità civili, religiose e cittadinanza si sensibilizzarono al problema delle orfane, intervenendo in vari modi.

            Il Sindaco Salvatore Magno e il Consiglio Comunale, oltre al sussidio iniziale e alla costituzione della Commissione, interessarono altri enti statali: la Provincia, il Provveditorato agli Studi, il Ministero degli Interni, la regina d'Italia. Penso che sarebbe doveroso da parte nostra non dimenticare tutte queste persone, sia civili che religiose, che nel passato si prodigarono, anche a proprie spese, per un opera che se ancora esiste lo dobbiamo particolarmente proprio a loro.

            Vorrei concludere dicendo che furono tanti i benefattori monrealesi che presero a cuore la nostra Opera a favore dei tanti ragazzi e ragazze disagiati. Ancora oggi il servizio verso le numerose povertà non è finito e non finirà, perché come ci ricorda Cristo: "I poveri li avrete sempre con voi"; ma è pur vero e anche doveroso, soprattutto verso chi ci ha preceduto in quest'opera grandiosa, di non perderci in discorsi inutili, ma anzi di lavorare in perfetta sinergia a tutti i livelli - la competizione sarebbe puerile - per promuovere bene l'aiuto necessario alla solidarietà e alla giustizia sociale verso soprattutto chi soffre.

SOURCE : http://www.crocifissomonreale.it/italia/cusmano.htm

Monumento al Beato Giacomo Cusmano - Piazza Campolo, Palermo

Monument to the Blessed Giacomo Cusmano - Piazza Campolo, Palermo


CUSMANO, Giacomo

di Antonio Fiori - Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 31 (1985)

CUSMANO, Giacomo. - Nacque a Palermo il 15 marzo 1834 dall'ingegnere agronomo Giacomo e da Maddalena Patti. Ad appena tre anni perdette la madre; spettò quindi al padre dargli una prima educazione e poi iscriverlo al collegio Massimo di Palermo. retto dai gesuiti. Il C. si distinse ben presto non solo per la bravura negli studi, ma anche per l'ardente desiderio di diventare missionario, stimolato dalla lettura del periodico Le Missioni alle Montagne Rocciose; nel 1850. anzi, i familiari dovettero impedirgli di partire per le missioni. Iscrittosi all'università di Palermo alla facoltà di medicina l'11 luglio 1855 conseguì la laurea e per quattro anni esercitò la professione a Palermo e a San Giuseppe jato, dove si recava spesso, in seguito alla morte del padre avvenuta nel 1858, per amministrare il patrimonio della famiglia. Alcuni amici e conoscenti videro nel C., per le sue qualità morali ed intellettuali, un possibile capo del movimento rivoluzionario antiborbonico, ma egli si ritrasse in quanto era contrario ad ogni soluzione politica e sociale che prevedesse l'uso della violenza. Decisivo doveva rivelarsi l'incontro col canonico Domenico Turano, professore di Sacra Scrittura all'università di Palermo. Il C. vide subito in lui la propria guida spirituale; l'8 dic. 1859, dietro suo consiglio, vestì l'abito talare ed il 22 dic. 1860 diventò sacerdote. Nominato rettore della chiesa dei SS. Quaranta Martiri, il C. si dedicò soprattutto all'assistenza dei poveri delle borgate di Palermo.

L'annessione della Sicilia al Regno di Sardegna non aveva contribuito a migliorare le condizioni delle classi meno abbienti di Palermo e del resto dell'isola. Continuava a vigere un regime semifeudale; turbe di contadini, non trovando nelle campagne i mezzi di sostentamento, affluirono a Palermo, accrescendo il numero degli indigenti. La legge di eversione dei beni ecclesiastici, il reclutamento militare attuato talora con la forza, le promesse non mantenute di autonomia amministrativa accesero lo scontento che esplose nella rivolta del settembre 1866, culminata nel saccheggio e nell'incendio di numerosi palazzi della città. La dura repressione del Cadorna, il colera del 1866 e del 1867, la soppressione dei conventi, che privò molti poveri di ogni elementare assistenza, aggravarono la situazione.

In questo contesto si inserisce l'azione del C. che culminò con la fondazione dell'opera del "Boccone del povero". Il C. vide un mezzo efficace per alleviare la miseria dei suoi concittadini più poveri nell'usanza, già consigliata da s. Francesco di Sales e praticata dalla famiglia del suo amico Michele De Franchis, di raccogliere a pranzo dei "bocconi" delle proprie pietanze coi quali sfamare ogni giorno un povero. Il Turano nei primi anni gli negò il permesso di fondare un'opera con lo scopo di ottenere questi piccoli contributi dalle famiglie di agiata condizione, ma dopo l'aggravarsi dell? situazione, dopo la coraggiosa assistenza prestata dal C. ai poveri colpiti dal colera, finalmente gli consentì di presentare nel febbraio 1867 una supplica all'arcivescovo di Palermo G. B. Naselli, che diede il suo assenso alla nascita dell'associazione del "Boccone del povero". Il papa Pio IX il 5 ag. 1868 lodò l'iniziativa sotto forma di decreto ed inviò la sua apostolica benedizione.

Simbolo dell'opera può essere considerata l'immagine che venne distribuita a Palermo, nella quale era raffigurato Gesù Cristo attorniato dai ricchi e dai poveri nel gesto di distribuire al povero la carità del ricco. Contrario alla lotta fra le classi, auspicando anzi la concordia fra loro, il C. sosteneva la necessità di sviluppare l'attività caritativa ed assistenziale, che per lui va differenziata a seconda delle singole situazioni in quanto la sofferenza, il dolore, la miseria non sono mali impersonali, ma individuali e cambiano secondo le caratteristiche di ognuno. Il C. sottolineò sempre con i suoi collaboratori l'importanza di evitare al povero ogni umiliazione perché "il povero sente più degli altri la dignità dell'uomo" (Lettere, ediz. Aiello, I, 2, p. 503).

Oltre a pochi, ma validi, assistenti laici si unirono al C. una ventina di sacerdoti e l'opera, grazie anche all'appoggio di esponenti della nobiltà palermitana e delle autorità civili, poté svolgere un'azione capillare nella raccolta di offerte, con le quali ogni giorno nei primi anni venivano sfamati un centinaio. di poveri. Ma dopo questo promettente avvio, la morte nel maggio 1870 dell'arcivescovo Naselli, che aveva contribuito a far conoscere l'opera con la sua Lettera pastorale nella Pasqua del 1869 (Palermo 1869), e l'allontanamento di molti sacerdoti, assai attivi, elevati a cariche più importanti nella stessa diocesi o insigniti del vescovato determinarono nel 1871 il decadimento dell'associazione. Il momento più grave si verificò quando il Turano, nominato vescovo di Girgenti (ora Agrigento) volle ad ogni costo che il C. lo seguisse nella nuova sede.

Partito il 24marzo 1872, il C. rimase solo alcuni mesi a Girgenti e, tornato a Palermo, si dedicò con nuovo fervore a riorganizzare l'opera. Ritenuta insufficiente la casa dei SS. Quaranta Martiri, dove aveva incominciato a ricoverare i vecchi bisognosi, riuscì ad ottenere nell'aprile 1874 il conventino di S. Marco, che trasformò ben presto nel centro assistenziale più importante di Palermo.

Fermo nel rifiuto delle dignità che gli venivano offerte, il C. portò avanti la sua causa con sorprendente energia e con grande dedizione. Ne rimane testimonianza nelle numerose lettere, inviate specialmente alle autorità civili ed ecclesiastiche, per interessarle all'opera del "Boccone del povero"; ai nobili palermitani, per convincerli a contribuire; ai collaboratori, ai quali diede consigli di ogni tipo ed infine ai familiari. Particolarmente importante per la storia dell'associazione del "Boccone del povero" è la lettera del 19 maggio 1882, inviata al confessore di Leone XIII, Daniele da Bassano, col quale il C. era in amichevole carteggio.

Ma per quanto intenso fosse il suo attivismo, il C. col sistema delle collette non riusciva più a sfamare il gran numero dei poveri che accorrevano alla casa di S. Marco. Le condizioni dei contadini e dei braccianti siciliani, spesso costretti ad indebitarsi con gli esosi "gabellotti", negli anni di cattivo raccolto diventavano infatti disperate, mentre i latifondisti si erano ulteriormente rafforzati con l'acquisto dei beni delle corporazioni religiose soppresse. Un'inchiesta parlamentare ed una privata di L. Franchetti e di S. C. Sonnino (1876) avevano messo a nudo i mali dell'isola, ma il governo continuava a non intervenire. Continuamente indebitato per poter far fronte ai pressanti bisogni di quegli sfortunati, criticato ed abbandonato da molti dei suoi, il C., stanco ed avvilito nonostante il forte carattere, voleva affidare la sua opera ad altre comunità di suore o di sacerdoti, quando la visione in sogno della Madonna lo rincuorò e lo aprì a nuove speranze. Con l'approvazione dell'ordinario, il 23 maggio 1880 vestì le prime suore serve dei poveri, tra le quali la sorella Vincenzina e la nipote Maddalena.

La prima sede dove le suore poterono svolgere l'attività assistenziale fu la Quinta Casa al Molo, un grande edificio abbandonato offerto al C. dal sindaco di Palermo, il barone Niccolò Turrisi; un altro nobile, il barone Starabbá, consegnò il denaro per l'acquisto di una seconda casa nella città in località Terre Rosse. Altre case vennero aperte nel 1882 a Girgenti, su invito del Turano e del prefetto, nel 1883 a Valguarnera e a Monreale, nel 1884 a San Cataldo, nel 1886 a Canicattì. Il 4 ott. 1884 Poté vestire i primi dieci coadiutori laici servi dei poveri, mentre i primi missionari, che di fatto esistevano già dalla fondazione dell'opera, vennero ordinati solo il 21 nov. 1887. Per poter attuare il suo programma di "avvicinare i ricchi ai poveri", il C. fondò, ovunque riusciva ad aprire una casa per i poveri, la Congregazione delle dame di carità e la Congregazione dei nobili. Dopo essersi distinto nell'assistenza ai poveri di Palermo colpiti duramente dal colera del 1885, il C. poté in quello stesso anno realizzare a San Giuseppe Jato la sua vecchia idea di fondare una "colonia agricola per educare i poveri orfanelli alle lettere, all'agricoltura e alle arti, formandovi ancora un ricovero per poveri vecchi invalidi al lavoro proficuo" (Lettere, ediz. Ajello, I, 2, p. 255).

Il pensiero pedagogico del C., nato non da letture di trattati ma dal suo spirito di osservazione, ha notevoli punti di contatto con quello di Giovanni Bosco. Fondamentale era infatti per entrambi che gli orfani venissero avviati a un tipo di istruzione tecnicoprofessionale, anche se questa per il Bosco doveva essere impartita nelle officine e per il C. nelle colonie agricole e in piccole fabbriche artigianali, essendo ben diverse le condizioni della Sicilia da quelle del Piemonte. Il C. adottò sostanzialmente il metodo "preventivo", anziché quello "repressivo", in quanto lo trovava migliore per esperienza diretta e più rispondente al Vangelo; riteneva che la vigilanza sui giovani dovesse essere sempre prudente e discreta, amorosa e paterna.

Il C. morì a Palermo in fama di santità il 14 marzo 1888. Fu proclamato beato il 30 ott. 1983.

Le lettere del C. sono state raccolte in Lettere del servo di Dio p. Giacomo Cusmano, a cura di G. Ajello, I-IV, Palermo 1952-1959 e, più accuratamente, in Lettere del servo di Dio p. Giacomo Cusmano, Nuova raccolta, a cura di P. Fazio, I-II, ibid. 1970-1972; le più importanti sono state scelte e commentate in M. T. Falzone, Quaderni di spiritualità cusmaniana, I-VIII, ibid. 1974-1981.

Fonti e Bibl.: Per le testimonianze delle persone che conobbero il C., presentate per la causa di canonizzazione, siveda F. P. Filippello, Le mie testimonianze al Tribunale della Chiesa. Notizie sulla vita e le virtù del p. G. C., I-II, Palermo 1922-1936. Numerosi i discorsi commemorativi e le agiografie: I. Carini, Elogio funebre del sac. G. C., ibid. 1888; Compendio della vita del p. G. C., ibid. 1932; F. Capillo, Il servo dei poveri, ibid. 1950; Id., Un eroe della carità, ibid. 1963; Id., Quando la vita si fa dono, ibid. 1966; G. Alessi, Discorsi religiosi P. G. C. ..., ibid. 1959; G. Russo Perez, P. G. C. Discorso commemor. tenuto il 2maggio 1954, ibid. 1959; G. Gulino, P. G. C., ibid. 1960; E. Pilla, G. C., ibid. 1978. Un tentativo di analizzare l'opera del C. nella società del suotempo in G. Ferreri, A servizio dei poveri. L'opera del P. G. C., Roma 1974; T. Grzeszczyk, G. C. Medico sacerdote fondatore padre dei poveri, Roma 1982. Per ulteriori notizie sul C. si veda La Carità, periodico del "Boccone del povero" stampato a Palermo dal 1888. Vedi inoltre Enc. Catt., II, col. 1093, e Diz. degli istituti di perfez., III, col. 358-359.

SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/giacomo-cusmano_(Dizionario-Biografico)/

Reliques du bienheureux Giacomo Cusmano, vénérées dans l'église de l'orphelinat Terre Rosse à Palerme.


Den salige Jakob Cusmano (1834-1888)

Minnedag: 14. mars

Den salige Jakob Cusmano (it: Giacomo) ble født den 15. mars 1834 i Palermo på Sicilia i Italia. Han var den fjerde av fem barn av ingeniøren Giacomo Cusmano og hans hustru Maddalena Patti. Familien var velstående og dypt religiøs. Den 8. juli 1837 døde moren under en koleraepidemi, og han ble oppdratt av storesøsteren Vincenzina.

Sin første skolegang fikk han i hjemmet av en prest, som forberedte ham på hans første kommunion. Der la han grunnen for en fromhet som ble ytterligere fordypet i jesuittenes Collegio Massimo i Palermo fra 1841 til 1851. Han studerte deretter medisin på universitetet i Palermo, og etter doktorgrader i medisin og kirurgi arbeidet han mellom 1854 og 1859 som lege i Palermo med klokskap, dyktighet og iver. Han tok seg spesielt av de fattige som ellers ikke ville hatt råd til lege.

Snart merket han at mange av hans pasienter blant de fattige i Palermo hadde mer bruk for en sjeledoktor enn en medisiner. Derfor begynte han å studere teologi, og den 22. desember 1860 ble han presteviet. Han var dypt berørt av fattigdommen på øya og den tilbakevendende hungersnøden og epidemiene, og han var også urolig over de herskende sosiale forholdene. Han bestemte seg for å vie seg fullstendig til å bedre denne situasjonen i en ånd av kjærlighet til Gud og mennesker.

Han begynte med å åpne et hus for de fattige, deretter lanserte han et større prosjekt med det mål å forbedre den sosiale orden. Han kalte det Boccone del Povero, som noe utilfredsstillende kan oversettes med «Føde for de fattige», og i likhet med sennepskornet skulle det vokse til et enormt tre. Han nølte ikke med å tigge i gatene i Palermo for å samle inn penger og forsyninger til de fattige som flokket seg rundt ham. I likhet med alt Guds verk kom han opp i vanskeligheter, som bekymret ham stort, men hans enorme tillit til Gud og karakterstyrke gjorde at han holdt ut.

Han begynte med å samle inn medisiner, mat og spesielle hjelpemidler for de fattige og med utdelingen av dem. Av det utviklet det seg et fellesskap som i 1867 ble godkjent av erkebiskop G. B. Naselli av Palermo og til slutt approbert og velsignet av den salige pave Pius IX (1846-78). Da p. Jakob ville skape en gruppe av tjenere og tjenerinner for de fattige som hjelpere i sin organisasjon, oppsto etter 12 år et fellesskap av legbrødre og legsøstre. Den 13. mai 1880 kunne han overrekke de første søstrene ordensdrakten i instituttet Suore Serve dei Poveri (SdP), og den 4. oktober 1884 ikledde han etter lange forberedelser den første legbroren.

Han grunnla den 21. november 1887 misjonskongregasjonen «De fattige tjenere» (Congregatio Missionariorum Servorum Pauperum - MSP) for prester, som i tillegg til forkynnelsen skulle være åndelige veiledere for de fattiges tjener og tjenerinner. Han lærte opp sine åndelige sønner og døtre i å praktisere nestekjærlighet innenfor rammen av de evangeliske råd. Hans regler og instruksjonsbrev, en kombinasjon av fasthet og mildhet, er av stor asketisk verdi. Det gjennomgående rådet han gir til dem han brevveksler med, er å leve i Guds nærvær og i forening med ham, å motta alt av hans hender og å gjøre alt for ham og for hans herlighet.

En koleraepidemi rammet Palermo, og p. Jakob slet seg ut med å hjelpe de fattige ofrene. Han ba ustanselig: «Herre, ram hyrden, men spar flokken». Hans helse var fullstendig ødelagt, og han døde den 14. mars 1888 i Palermo, dagen før sin 54-årsdag. Han ble saligkåret den 30. oktober 1983 av pave Johannes Paul II. Hans minnedag er dødsdagen 14. mars.

Kilder: Attwater/Cumming, Butler (III), Holböck (1), Resch (B1), Index99, Patron Saints SQPN, Infocatho - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden - Sist oppdatert: 2004-02-25 09:33

SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/jcusmano