Bienheureux François Faa
Di Bruno
Originaire d'Alessandria
au nord de l'Italie, il entra à l'Académie militaire de Turin et devint
officier d'Etat-major. Durant la guerre d'indépendance, à Novara, il est marqué
par la souffrance et la peur des jeunes soldats mourants. Il change de carrière
et se lance dans les études scientifiques. Insatisfait, il devient prêtre à
cinquante et un ans pour accomplir en quelques années une œuvre merveilleuse de
promotion sociale, humaine et spirituelle, en particulier l'œuvre de sainte
Zita pour les filles-mères, les apprenties, les femmes âgées, organisant même
une véritable "cité de la femme". Il mourut en 1888.
Bienheureux François Faà
Di Bruno
Prêtre (+ 1888)
Originaire d'Alessandria dans le nord de l'Italie, il entra à l'Académie militaire de Turin et devint officier d'État-Major d'un haut niveau de compétence. Durant la guerre d'indépendance, à Novare, il est marqué par la souffrance et la peur des jeunes soldats mourants. Il change de carrière et se lance dans les études scientifiques. Insatisfait, il devient prêtre à cinquante et un ans pour accomplir en quelques années une œuvre merveilleuse de promotion sociale, humaine et spirituelle, en particulier l'œuvre de sainte Zita pour les filles-mères, les apprenties, les femmes âgées, organisant même une véritable "cité de la femme".
Il a été béatifié en septembre 1988.
"La vie du bienheureux Francesco Faà di Bruno, que j'ai eu la joie d'élever aux honneurs des autels le 25 septembre 1988, fut une vie imprégnée d'espérance. Toujours animé par une ardeur intérieure à coopérer au salut de ses frères, il se préoccupa de leur fin dernière. L'ultime destination de l'homme est en effet la rencontre avec Dieu, rencontre à laquelle il faut se préparer dès maintenant à travers un engagement constant à l'ascèse, en rejetant le mal et en faisant le bien."
À Turin, dans le Piémont, en 1888, le bienheureux François Faà di Bruno,
prêtre, qui sut allier les sciences mathématiques et physiques avec le zèle des
œuvres de charité.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/6308/Bienheureux-Francois-Faa-Di-Bruno.html
Targa
posta a Torino, in via San Donato
Bienheureux François FAÀ
DI BRUNO
Nom: FAÀ DI BRUNO
Prénom: François
(Francesco)
Pays: Italie
Naissance:
09.03.1825 à Alessandria
Mort: 27.03.1888 à
Turin
Etat: Prêtre - Fondateur
Note: En 1840 Académie
militaire de Turin. En 1846 Officier d'état-major. Etudes de physique et de
maths à Paris et à Turin. Quittant l’armée, il continue dans la recherche et
l’enseignement. Pour le bien spirituel des jeunes travailleuses, il fonde de nombreuses
œuvres qui favorisent la promotion de la femme, dont la Congrégation des
Petites Sœurs de Notre-Dame du Suffrage. Prêtre à 51 ans.– [‘BRUNO’ est le lieu
du château familial.]
Béatification: 25.09.1988
Canonisation:
Fête: 27 mars
Réf. dans l’Osservatore
Romano: 1988 n.39
Réf. dans la Documentation
Catholique: 1988 p.1092
Notice brève
Né à Alessandria (Italie)
le 9 mars 1825, dernier de douze enfants et orphelin de mère à l’âge de neuf
ans, Francesco Faà di Bruno entra en 1840 à l’Académie militaire de Turin et
devint officier d’état-major en 1846. L’armée l’envoya à Paris pour poursuivre
des études de physique et de mathématiques. De retour en Italie, deux ans plus
tard, il abandonna la carrière militaire et continua ses études à l’université
de Turin, où il se distingua comme professeur et chercheur. Ami de don Bosco et
influencé par son exemple, il se consacra au bien spirituel des jeunes
travailleuses et fonda de nombreuses œuvres pour la protection et la promotion
de la femme, parmi lesquelles la Congrégation des Petites Sœurs de Notre-Dame
du Suffrage. Ordonné prêtre sur le tard en 1876, il mourut à Turin le 27 mars
1888.
Notice développée
Francesco da Paola
Virgilio Secondo Maria (François de Paule Virgile Second Marie) Faà di Bruno
naît à Alessandria (Alexandrie, Italie) en 1825, dans une famille noble
piémontaise ; il est le dernier de douze enfants. Élevé chez les Pères
somasques, il entre à 15 ans à l’Académie militaire de Turin. Francesco hésite
entre la carrière militaire et la prêtrise. Il participe avec ardeur à la
première guerre d’indépendance italienne (1848). Très doué pour les
mathématiques, il est nommé officier d’état-major, spécialisé en géographie et
en cartographie. Mais lors de la défaite de Novare (1849), il est témoin de la
souffrance et de l’angoisse des jeunes soldats blessés ou mourants et cela
refroidit son enthousiasme ; il est lui-même blessé. Décoré, il est nommé
capitaine. À la suite d’une vexation, il est provoqué en duel et refuse ; le
duel est formellement interdit, mais en fait, il est admis par tous et
considéré comme un devoir moral. Faà di Bruno est alors tenu à l’écart. Ses
supérieurs militaires l’envoient se perfectionner au point de vue scientifique
à la Sorbonne à Paris où il travaille sous la direction du célèbre
mathématicien Alfred Cauchy, lequel admire chez lui, non seulement le génie,
mais la foi et la philanthropie. C’est pourtant l’époque où la recherche
scientifique et la foi paraissent incompatibles. Faà travaille aussi avec Le
Verrier (les calculs de ces deux savants avaient conduit à la découverte de la
planète Neptune par Galle en1846).
De retour à Turin, il
obtient sa mise en congé; il quitte l’armée en 1853 à 28 ans. Continuant ses
recherches en mathématiques, il découvre en 1859 une formule qui porte son nom
(voir ci-dessous). Déjà diplômé à Paris, il est docteur de l’université de
Turin en 1861. Il professe à l’académie militaire et à l’université, mais
jamais comme professeur en titre, à cause du climat anticlérical de l’époque.
Il ne sera nommé qu’en 1876, et comme professeur extraordinaire seulement. Pour
l’une de ses sœurs, aveugle, il invente le ‘bureau pour aveugle’ et un réveil
électrique pour scander les heures de la journée. Son activité multiforme
embrasse aussi la musique. Il crée une école de chant du Dimanche pour les
domestiques, publie un magazine sur le chant et compose des mélodies simples et
pacifiantes qui ont l’heur de plaire à Franz Liszt. De plus, il mène de front
toutes ces activités, ainsi que le professorat, avec de nombreuses œuvres de
charité; car il fait connaissance de don Bosco, l’éducateur des garçons
pauvres, qui l’influence beaucoup. Lui-même constate la situation sociale
déplorable de l’époque, spécialement des femmes, fragilisées par leurs
conditions de vie : domestiques, filles-mères, prostituées, femmes âgées
ou infirmes. Pour elles, il crée en 1859 une oeuvre qu’il met sous le patronage
de sainte Zita (patronne des domestiques), pour leur promotion sociale et
spirituelle. « Il organise la naissance d’une véritable “ville de la
femme”, équipée d’écoles, d’ateliers, de pensionnats, d’une infirmerie, ayant
tous leur propre règlement. Dans cette initiative courageuse et prophétique, il
se donne tout entier et dépense tous les biens de sa famille. » (Jean-Paul
II) L’étoile qui le guide dans toute cette activité sociale, c’est son grand
amour de Dieu. Il nourrit cet amour dans l’exercice constant de la prière et de
la contemplation. Il répète souvent : « Se donner à Dieu équivaut à
s’adonner à une activité supérieure, qui nous entraîne comme les eaux gonflées
et tumultueuses d’un torrent en crue ». Pour l’aider dans ce travail en
faveur des femmes, il crée la congrégation des “Sœurs Minimes de Notre-Dame du
Suffrage”. Pour son œuvre appelée “Œuvre de sainte Zita”, il construit une
église dédiée à Notre-Dame du Suffrage, appelée communément Sainte-Zita. Il en
fait les plans et lui donne notamment un clocher élevé où il place une horloge
à 80m de hauteur, visible de toute la ville avec un cadran sur chacune des
faces du clocher. Son but est que toutes les ouvrières puissent voir l’heure
... et qu’on ne puisse pas prolonger indûment leur temps de travail.
En 1869 a lieu la
première prise d’habit des Sœurs de Notre-Dame du Suffrage, mais on se méfie un
peu de l’œuvre du fondateur et sa congrégation n’est pas tout de suite
reconnue. À l’âge de 51 ans, influencé par don Bosco, il est ordonné prêtre à
Rome, le 22 octobre 1876, époque à laquelle il publie aussi son ouvrage
scientifique le plus important : “Théorie des formes binaires” (Paris
1876). Il poursuit son inlassable ministère, mais, en 1888, âgé de 63 ans, il
meurt brusquement, suite à une infection intestinale. Son ami don Bosco l’avait
précédé de deux mois (31 janvier 1888). Sa congrégation sera enfin reconnue en
1893 avec les premières professions religieuses. Le bienheureux Faà di Bruno a
été déclaré patron des ingénieurs de l’armée.
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0305.htm
Alessandria
- Via Piacenza angolo Via Urbano Rattazzi.
Lapide
commemorativa posta nel 1954 a ricordo della 1ª Conferenza della Società San
Vincenzo De Paoli
in occasione del centenario
MESSAGE DU PAPE JEAN-PAUL
II
À L'OCCASION DU XVII
CHAPITRE GÉNÉRAL
DE L'INSTITUT DES SOEURS
MINIMES DE
NOTRE-DAME DU SUFFRAGE
A la révérende Mère
Soeur FABIOLA DETOMI
Supérieure générale de
l'Institut
des Soeurs minimes de
Notre-Dame du Suffrage
1. Je désire avant toute
chose vous adresser mon salut et mes voeux à l'occasion du Chapitre général de
votre Congrégation. Je l'adresse ensuite aux soeurs appelées au service de
guide et d'animation de votre Famille religieuse, en les encourageant à accomplir
avec un coeur généreux la tâche délicate de gouvernement qui leur a été
confiée. Je l'étends en outre aux religieuses capitulaires, en souhaitant que
l'expérience de ces intenses journées passées à Rome soit une source
d'enrichissement humain et spirituel. Enfin, que ma pensée cordiale parvienne à
chacune des Soeurs minimes de Notre-Dame du Suffrage, qui oeuvrent en Italie,
en Argentine, en Colombie et en Roumanie, avec l'assurance de mon soutien
paternel.
L'Assemblée capitulaire
constitue une occasion importante pour réfléchir sur le chemin communautaire
parcouru jusqu'à présent, ainsi que pour élaborer des projets de service
apostolique, dans la fidélité au charisme originel de l'Institut. Le
thème "Témoigner du Christ, notre espérance, dans un monde qui
change" se trouve en harmonie avec les orientations pastorales de
l'épiscopat italien pour la première décennie de ce nouveau siècle et
millénaire.
Révérende Mère,
l'intention commune de cette famille religieuse est de reprendre avec un
enthousiasme renouvelé, après la pause que constitue ce chapitre, les activités
quotidiennes, en soulignant que le Christ, notre espérance, est à la base de
tout et qu'il est le but vers lequel tout est orienté. Sa présence mystérieuse
maintient vivante cette tension eschatologique, qui doit être celle de chaque
croyant. Votre Congrégation considère cette tension eschatologique de
l'existence comme l'une de ses caractéristiques fondamentales, qu'elle a reçue
en héritage de son bienheureux fondateur.
2. La vie du
bienheureux Francesco Faà di Bruno, que j'ai eu la joie d'élever aux
honneurs des autels le 25 septembre 1988, fut une vie imprégnée d'espérance.
Toujours animé par une ardeur intérieure à coopérer au salut de ses frères, il
se préoccupa de leur fin dernière. L'ultime destination de l'homme est en effet
la rencontre avec Dieu, rencontre à laquelle il faut se préparer dès maintenant
à travers un engagement constant à l'ascèse, en rejetant le mal et en faisant
le bien.
Dès sa jeunesse, il eut
la préoccupation d'oeuvrer pour le salut des âmes et il voulut pour cela, bien
avant de fonder la Congrégation, bâtir à Turin un temple consacré à Notre-Dame
du Suffrage. Se préoccuper du "suffrage" pour les âmes du purgatoire:
tel est, Révérende Mère et chères soeurs, votre charisme caractéristique, qui
vous pousse à une prière constante pour ceux qui nous ont précédés. Cette même
intuition charismatique est un encouragement concret à remplir chaque journée
terrestre de ces biens qui ne passent ni ne se corrompent.
Il s'agit d'une vérité
importante que vous entendez annoncer à travers votre activité
d'évangélisation, soutenue par la prière et accompagnée par l'acceptation et
par l'offrande à Dieu de la souffrance, en union au sacrifice du Christ, afin
que les âmes soient sauvées. La première et la plus élevée des formes de
charité envers nos frères est l'ardeur pour leur salut éternel. L'amour
chrétien ne connaît pas de frontières et se soustrait même aux limites de
l'espace et du temps, ce qui nous permet d'aimer ceux qui ont déjà quitté cette
terre.
3. Très chères soeurs
dans le Christ, conservez l'intégrité de l'esprit de votre fondateur! Je tiens
à vous répéter aujourd'hui ce que j'affirmai à l'occasion de sa
béatification. Francesco Faà di Bruno, disais-je alors, est "un
hérault de la foi et de la charité", puisque son message de lumière et
d'amour, "ne s'affaiblit pas mais devient plus que jamais actuel, poussant
à l'action ceux qui ont à coeur les valeurs évangéliques" (Insegnamenti XI/3
[1988], p. 948; Homélie lors de la cérémonie de béatification, 25
septembre 1988; cf. ORLF n. 39 du 27 septembre 1988).
En suivant ses traces,
vous avancez avec fidélité et courage sur le chemin entrepris, en tirant
lumière et force de son enseignement et en rendant vivante et actuelle son
extraordinaire expérience et son lumineux héritage. Surtout, vous serez
d'inlassables et joyeuses annonciatrices d'espérance à l'humanité de notre
temps, qui est trop souvent presque totalement aveuglée par la violence et
l'injustice et enfermée dans des horizons purement terrestres. En imitant votre
bienheureux, soyez vous-mêmes les premières à vous renouveler dans l'espérance,
pour être à votre tour des messagères fécondes de celle-ci, dans l'Eglise et
dans le monde. Ayez "soif" d'âmes à sauver, en aidant chaque frère et
soeur à découvrir ce "pas encore" et cet "au-delà" éternel,
vers lequel nous sommes tous en chemin. L'avenir éternel se construit dès
maintenant, dans le temps, par l'effort quotidien.
Avec ces sentiments et
ces souhaits, j'invoque sur vous, très chères soeurs, sur votre communauté et
sur ceux que vous rencontrez à l'occasion de votre service quotidien,
l'intercession céleste de la Vierge du Suffrage et du bienheureux Francesco Faà
di Bruno, tout en vous bénissant de tout coeur, ainsi que toutes les personnes
qui vous sont chères.
De Castel Gandolfo, le 2
septembre 2002
IOANNES PAULUS II
© Copyright - Libreria
Editrice Vaticana
Fotografie
in der Kathedrale in
Acqui Terme
Blessed Francesco Faà
di Bruno
Profile
Youngest of twelve children born
to Louis, Marquis of Bruno, and Carolina Milanesi, a family of wealthy nobles.
Francesco studied mathematics,
geography, surveying and cartography, served in the army of
Savoy, and rose to officer status in the corps of engineers. Graduated from
the Sorbonne with degrees in mathematics and astronomy in 1853.
Worked at the French National Observantory in 1855. Professor of mathematics in Turin, Italy,
and wrote on
a number of math theories. Priest in
the archdiocese of Turin.
Founded the Society of Saint Zita, the Minim Sisters of Our Lady of
Suffrage, a home for un-wed mothers,
and a school that
is now named for him.
Born
29
March 1825 in Alessandria, Italy
27
March 1888 in Turin, Italy of
natural causes
14
June 1971 by Pope Paul
VI (decree of heroic
virtues)
25
September 1988 by Pope John
Paul II
Additional
Information
Roman Martyrology
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
Wikipedia:
Francesco Faà di Bruno
Wikipedia:
Faà di Bruno’s Formula
images
video
webseiten
auf deutsch
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Dizionario Biografico degli Italiani
strony
w jezyku polskim
MLA
Citation
“Blessed Francesco Faà di
Bruno“. CatholicSaints.Info. 17 May 2022. Web. 1 January 2023.
<http://catholicsaints.info/blessed-francesco-faa-di-bruno/>
SOURCE : http://catholicsaints.info/blessed-francesco-faa-di-bruno/
Francesco Faa di Bruno
An Italian mathematician
and priest,
born at Alessandria,
7 March, 1825; died at Turin,
26 March, 1888. He was of noble birth, and held, at one time, the rank of
captain-of-staff in the Sardinian Army.
Coming to Paris,
he resigned his commission, studied under Cauchy,
an admirable type of the true Catholic savant,
and Leverrier, who shared in the discovery of the planet Neptune, and he became
intimate with Abbé
Moigno and Hermite.
On his return to Turin,
he was ordained,
but the remainder of his life was spent as Professor of Mathematics at the
University. In recognition of his achievements as a mathematician, the degree
of Doctor of Science was conferred on him by the Universities of Paris and Turin.
In addition to some ascetical writings,
the composition of some sacred melodies, and the invention of some scientific
apparatus, Faa di Bruno made numerous and important contributions to
mathematics. These include about forty original articles published in the
"Journal de Mathématiques" (Liouville), Crelle's "Journal",
"American Journal of Mathematics" (John Hopkins University),
"Annali di Tortolini", "Les Mondes", "Comptes rendus
de l'Académie des sciences", etc; the first half of an exhaustive treatise
on the theory and applications of elliptic functions which he planned to
complete in three volumes; "Théorie générale de l'élimination"
(Paris, 1859); "Calcolo degli errori" (Turin, 1867), translated into
French under the title of "Traité élémentaire du calcul des erreurs"
(Paris, 1869); and most important of all, "Théorie des formes
binaires" (Paris, 1876), translated into German (Leipzig, 1881). For a
list of the memoirs of Faa di Bruno, see the "Catalogue of Scientific
Papers of the Royal Society: (London, 1868, 1877, 1891), t. II, vii, and ix.
Linehan, Paul.
"Francesco Faa di Bruno." The Catholic Encyclopedia. Vol. 5. New
York: Robert Appleton Company, 1909. 26 Mar. 2015
<http://www.newadvent.org/cathen/05740a.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Christine J. Murray.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. May 1, 1909. Remy Lafort, Censor. Imprimatur. +John
M. Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2021 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/05740a.htm
Francesco da Paola
Virgilio Secondo Maria Faà di Bruno
Born: 29 March 1825 in
Alessandria, Piemonte, Italy
Died: 27 March 1888 in
Turin, Italy
Francesco Faà di Bruno's
parents were Carolina Sappa and Luigi Faà di Bruno. Francesco was the youngest
of his parents' twelve children and he had seven sisters and four brothers. His
father was a wealthy landowner with several titles such as Marquis of Bruno,
Count of Carentino, Lord of Fontanile, and Patrizio of Alessandria. The village
of Bruno is about 18 km south west of Alessandria, a major city roughly
equidistant from Turin, Milan and Genoa. Francesco's mother, Carolina, was from
a noble family from Milan. Patrizia Solari writes [11] that Luigi and Carolina
had:-
... a happy marriage, one
of the most wealthy of the Piedmontese nobility and most generous to the needy
people.
Although he is always
known as Francesco, the full name of the subject of this biography was
Francesco da Paola Virgilio Secondo Maria Faà di Bruno. One of Francesco's
brothers, Giuseppe Maria Faà di Bruno, built the church of St Peter in Hatton
Garden, London, the most important church for Italian immigrants. He was a
leader of the Pious Society of Missions and wrote "Catholic Belief",
an exposition of Catholic doctrine aimed at non-Catholics. Over one million
copies of this book were sold. Another of Francesco's brothers, Emilio, served
in the army and was killed in the Battle of Lissa in 1866. Two of Francesco's
sisters became nuns.
When Francesco was nine
years old, his mother died. His early education had been at home and he began
his school career in 1836 when he entered the college of the Novi Ligure dei
Padri Somaschi. After studying for four years at the Novi Ligure he entered the
Royal Military Academy of Turin in 1840 with the aim of making a career in the
army. It was a six-year course and after graduating in 1846 he was commissioned
as a lieutenant in the army. The advanced courses he took included topography
and foreign languages. The revolutions which broke out across Europe in 1848
led to the First Italian War of Independence in which Faà di Bruno participated
in the Piedmontese Brigata Guardie commanded by Vittorio Emanuele. For six
weeks the Brigata Guardie attacked the Austrians at Peschiera del Garda and
were victorious on 30 May 1848. After this military campaign there was an
uneasy truce was lasted around seven months. Faà di Bruno's main task during
these months was to draw up maps and he produced his major map of the Mincio
area. He undertook his duties with great enthusiasm, realising that the
generals commanding the Piedmontese armies did not have recent accurate maps of
the Lombardo-Veneto region. In 1849 he was promoted to captain and shortly
after this, in March 1849, the Austrians broke the true and the resulting
battle between the Austrian and Piedmontese armies at Novara on 22 March was a
humiliating defeat for the Piedmontese. Faà di Bruno's horse was killed by
Austrian rifle fire, so he mounted another horse only to have that killed too.
He was wounded in the leg and seeing many of his comrades killed, he realised
that an army career was not for him.
Charles Albert, the King
of Sardinia, resigned following the defeat at Novara and his son Vittorio
Emanuele became King of Sardinia. He had two young sons and, realising Faà di
Bruno was both an extraordinary person and an exceptional scholar, he asked him
to tutor his two young sons. However, Faà di Bruno was known as a devout
Catholic and the King immediately came under pressure to appoint a secular
tutor for his sons. Vittorio Emanuele decided that, for political reasons, he
had to withdraw his offer to Faà di Bruno which he did. Then Faà di Bruno asked
permission to leave the army and take up the study of mathematics. He travelled
to Paris in 1850 where he studied at the Sorbonne under Augustin-Louis Cauchy
who [2]:-
... he admired, not only
for his genius, but also for his religious fervour and his philanthropy.
At the Sorbonne Faà di
Bruno was in the same classes as Charles Hermite and the two became close
friends. However, his time in Paris was not all spent on academic studies for
he also assisted in the parish of Saint Sulpice and visited the homes of the
poor. He greatly enjoyed visiting the bookshops of Paris and shops where
scientific instruments were sold. While in Paris he began publishing
mathematical papers: Note sur un nouveau procédé pour reconnaître
immédiatement, dans certains cas, l'existence de racines imaginaires dans une
équation numérique (1850); Démonstration d'un théorème de M
Sylvester, relatif à la décomposition d'un produit de deux déterminants (1851);
and Démonstration d'un théorème relatif à la réduction des fonctions
homogènes à deux lettres à leur forme canonique (1852). After
graduating from Paris with his Licence in Science in 1851, he returned to Turin
but this was a difficult time for anyone who was a devout Catholic [3]:-
Among the greatest
tragedies of his life, there will always be the contrast between his
aspirations, as a sincere patriot desiring Italian unity, but rejection, as a
Catholic loyal to the pope, of the methods and unacceptable manner in which
that unity was pursued with persecution and oppression of the Church.
The Church of San
Massimo, in Borgo Nuovo, was completed in June 1853 and, in the following year,
Faà di Bruno set up a choral school for women in the church where they were
trained every Sunday by Faà di Bruno who played the organ. He now published
papers in Italian such as Sullo stabilimento di un osservatorio magnetico
e meteorologico in Torino (1853), and Theorema di geometria (1853),
and also continued to publish in French, for example Note sur un théorème
de M Brioschi (1854). In May 1855 Faà di Bruno returned to Paris to
undergo further training at the astronomical observatory at Brera. The
authorities in Turin promised him that, after he returned from Paris, he would
be employed at the Observatory in Turin - a promise they did not keep. However,
in Paris Faà di Bruno studied astronomy under Urbain Le Verrier and also
undertook research with Cauchy on mathematics. He graduated in 1856 having
presented two theses, one in mathematics Théorie générale de l'élimination on
elimination theory, and the other in astronomy on celestial mechanics. While in
Paris he had also invented a mechanical device to allow blind people to write.
He had personal reasons to invent such an apparatus, for his sister Maria
Luigia was becoming blind.
He continued to publish
papers in both French and in Italian: Sullo sviluppo delle Funzioni (1855), Sulle
Funzioni Isobariche (1856) and Note sur une nouvelle formule de
calcul différentiel (1857) were all written while he was undertaking
research in Paris. Both the first and the third of these papers contain the
result for which he is best known, namely Faà di Bruno's formula. This formula
gives the nth derivative of the composition of two functions f (g(x)).
Warren Johnson writes [7]:-
Once Faà di Bruno's
formula was considered a real analysis result: it is in the 'Cours d'Analyse'
of Goursat and of de la Vallée Poussin. Riordan and Comtet saw it as part of
combinatorial analysis, a term that seems to be going out of fashion; the
subject subsumed in algebraic combinatorics, the books of Riordan and Comtet
largely superseded by Stanley's monumental 'Enumerative combinatorics' (1997,
1999) where Faà di Bruno's formula is mentioned, but not stated. It can
also be found in books on partitions [George E Andrews, 'The theory of
partitions' (1976)], mathematical statistics, matrix theory, calculus of
finite differences, computer science [Donald E Knuth, 'The Art of Computer
Programming' (1968)], symmetric functions, and miscellaneous mathematical
techniques.
Several authors have
pointed out that Faà di Bruno was not the first to either state or prove this
result. The papers [4] and [7] give fascinating accounts of earlier work.
However, Faà di Bruno did give a form of the formula using determinants which
nobody had found earlier. After his time in Paris, he was appointed as a
lecturer in higher analysis at the University of Turin, and he also gave
popular astronomy courses. In 1859 he published an important book in
French, Théorie générale de l'élimination. By this stage in his career he
had 20 works published. From 1859 Angelo Genocchi held the Chair of Algebra and
Complementary Geometry at Turin, then in the following year he moved to the
Chair of Higher Analysis and Faà di Bruno was appointed as his deputy. He
obtained his doctorate, essentially a D.Sc., in 1861.
After his time studying
in the Sorbonne, Faà di Bruno did much charity work on his return to Turin. He
had seen food being prepared and distributed to the poor while in Paris and,
back in Turin, he began to organise a similar scheme during the winter months.
At this time Faà di Bruno came in contact with Giovanni Bosco. Bosco had been
ordained a Roman Catholic priest in 1841 in Turin and began to work there to
help boys who came to look for work in the city. Bosco provided boys with
education, religious instruction, and recreation. Eventually he headed a large
establishment containing a grammar school, a technical school, and a church, all
built through his efforts. In Turin Bosco and others founded the Society of St
Francis de Sales in 1859. Faà di Bruno, following Bosco's example, founded the
Pia opera di Santa Zita in the San Donato area of Turin on 2 February 1859. He
used his own money together with funds he had collected standing at the doors
of churches. He chose the site because this was an area of Turin which was
inhabited by the poorest people. Also in 1859 Faà di Bruno founded the Opera
per la santificazione delle feste, a Society to promote Sunday observance and
to protect workers who were being forced to work on Sundays. He was president
of the Society and Bosco accepted the role of vice-president.
Faà di Bruno was
incredibly energetic in his work with the poor. In 1860 he founded the
Infermeria di San Giuseppe, an infirmary for poor women and the sick where
people had an opportunity to convalesce after an illness. In 1862 he founded a
boarding-house for the elderly and disabled women. In fact one has to realise
that there was much illness in Turin at this time. Frequent epidemics,
especially of typhus and cholera, were the result of poor hygiene and Faà di
Bruno was able to set up wash rooms in the San Donato area. But his charity
work was not restricted to caring for the sick, for he was also passionate
about providing educational opportunities for the young people from poor
families. He organised a mobile library in 1863 which provided books on many
topics, particularly religion and science. In 1864 he set up classes providing
training in home economics and, in 1866, he organised courses to train people
to become elementary school teachers.
We mentioned above that
Emilio Faà di Bruno, one of Francesco's brothers, served in the army and was
killed in the Battle of Lissa in 1866. Francesco began the building of the
church of Nostra Signora del Suffragio in 1866, following the death of his
brother. Building the church took around three years and much of the
architectural design was due to Faà di Bruno himself. His experience as a soldier,
and his brother's death, had greatly affected him and he held daily prayers in
the church of Nostra Signora del Suffragio for the souls of all soldiers killed
in wars. Despite the many long hours he spent undertaking charity work, Faà di
Bruno did not ignore his mathematical research. He continued to publish
articles and gained international fame as a mathematician. This fame, however,
did not lead to rapid promotion within the University of Turin. The reason for
this was the secular nature of the Italian Independence movement with
discrimination against those active in the Church. In 1871 he was put in charge
of teaching calculus and analytic geometry and he was appointed as an
extraordinary professor of higher analysis in 1876. His colleagues thought very
highly of him and seven times they put him forward for a chair. Although he is
usually remembered today because of "Faà di Bruno's formula", his
most influential mathematical work was his book Théorie des formes
binaires on binary forms which he published in 1876. The book was based on
lectures that Faà di Bruno had given at the University of Turin. The book
became better known in 1881 when Max Noether published a German edition. Paul
Gordan wrote to Faà di Bruno from Erlangen on 29 September 1875 and his letter
is reproduced, both in the original German and in a French translation, in the
Preface to Théorie des formes binaires:-
I have had the
opportunity to read your book on binary forms, and I was happy because I found
it well adapted to introduce the reader to the theory of invariants. The
subject is thoroughly and brilliantly set out, the exposition is simple, clear
and, in several places, elegant. ... You have with this work delivered a
service to science for which it will be grateful, since you have filled an
important gap.
Not only did Faà di Bruno
have difficulties in obtaining promotion within the university, but he also had
difficulty in becoming ordained. Although he had undertaken the necessary
training, his archbishop was opposed to ordaining men later in their lives. Faà
di Bruno had to make a special plea to pope Pius IX to overrule the archbishop
before he was ordained a Roman Catholic priest in Rome on 22 October 1876. The
religious order he had founded, the Suore Minime di Nostra Signora del
Suffragio, supported girls in a house called the Conservatorio del Suffragio.
In order to provide work for the girls, Faà di Bruno had the idea that they
could train as typesetters. He purchased a printing press and set up the
Tipographia Suffragio. There a number of mathematics books were published
including one by Faà di Bruno himself on elliptic functions. In 1898, ten years
after Faà di Bruno's death, the printing press was purchased by Giuseppe Peano
for 407 lire and he printed the Rivista di Matematica on it for
several years.
In [2] Faà di Bruno is
described as follows:-
Faà di Bruno was tall and
not always well dressed, but he was simple and good natured. He was of a
solitary disposition and spoke seldom (and not always successfully in the
classroom). He cultivated music and was said to be a good pianist.
In fact, to give a little
more information on his musical talents, he composed scared melodies which were
highly thought of by Franz Liszt. We have mentioned above his interest in
scientific instruments, but let us add that he invented, among other things, a
differential barometer, described in a publication of 1870, and an electric
alarm clock. He set up a Foucault pendulum in his church, the Chiesa del Suffragio,
to demonstrate the rotation of the earth.
He died suddenly, two
days short of his 63rd birthday, from an intestinal infection. Bosco, who
had been an inspiration to Faà di Bruno and had died less than two months
before him, was made a Saint on 1 April 1934. Already by this time there was a
movement to canonise Faà di Bruno and in 1955 the Sacred Congregation of Rites
officially accepted the claim for Faà di Bruno to be canonised. Faà di Bruno
was declared a Saint by pope John Paul II in St Peter's Square in Rome on 25
September 1988.
Article by: J J
O'Connor and E F Robertson
July 2012
MacTutor History of
Mathematics
[http://www-history.mcs.st-andrews.ac.uk/Biographies/Faa_di_Bruno.html]
SOURCE : http://www-history.mcs.st-and.ac.uk/Biographies/Faa_di_Bruno.html
Torino: campanile della chiesa di N. S. del Suffragio (incisione). Strafforello Gustavo, La patria, geografia dell'Italia, II. Provincia di Torino, Unione Tipografico-Editrice, Torino, 1890.
To Reverend Mother Sister Fabiola Detomi
Superior General of the Institute of the Minim Sisters of Our Lady of Suffrage
1. First of all, I want
to send my best wishes and greetings to you on the occasion of the General
Chapter of your Congregation. I also address them to the sisters called to the
service of guiding and directing your religious family, encouraging them to carry
out with a generous spirit the delicate task of governance entrusted to them. I
greet the chapter sisters, hoping that the experience of these intense days
spent in Rome may be a source of human and spiritual enrichment. Lastly,
cordial greetings with the assurance of my fatherly support, to each of the
Minim Sisters of Our Lady of Suffrage who work in Italy, Argentina, Colombia
and Romania.
The Chapter Assembly is
an important opportunity to reflect on the ground the community has travelled,
and to work out projects of apostolic service in fidelity to the original
charism of the institute. The theme: "Witnessing to Christ, our Hope,
in a changing world" is attuned with the pastoral guidelines of the
Italian Bishops for the first decade of the new century and millennium.
Reverend Mother, it is
the common intention of this religious family, after the Chapter break, to
return with renewed enthusiasm to its daily activities, underlining that
Christ, our Hope, is at the basis of all of life and is the goal to which all
tend. His mysterious presence keeps alive the eschatological tension which must
motivate every believer. Your congregation considers the eschatological tension
of human existence as one of the very basic attitudes that it has inherited
from your blessed founder.
2. A life woven with hope
was the life of Bl. Francesco Faà di Bruno, whom I had the joy to raise to the
honours of the altar on 25 September 1988. Impelled by the inner desire to
cooperate in the salvation of his brethren, he was concerned with their final
destiny. Man's ultimate goal is the meeting with God, a meeting that one needs
to prepare for from now on with a constant ascetical effort, rejecting evil and
doing good.
From his youth, Francesco
Faà di Bruno was anxious to work for the salvation of souls and for this
reason, even before founding the Congregation, he built a church in Turin
dedicated to Our Lady of Suffrage. Concern for prayer for the souls of
Purgatory is your specific charism, Reverend Mother and dear sisters, which impels
you to pray constantly for those who have gone before us. The same charismatic
intuition is a concrete incentive to fill every one of our earthly days with
the goods that do not fade or spoil.
You deal with an
important truth that you intend to proclaim by your evangelizing activities,
sustained by prayer and accompanied by accepting and offering to God your
suffering, in union with Christ's sacrifice so that souls may be saved. The
first and highest form of love for our brothers and sisters is the burning
desire for their eternal salvation. Christian love knows no bounds and is
removed from the bounds of space and time, allowing us to love those who have
already left this earth.
3. Dear sisters in
Christ, keep intact the spirit of your founder! I want to repeat to you my
words on the day of his beatification. "Francesco Faà di Bruno", I
said, is "a giant of faith and charity", for his message of light and
love, "far from being exhausted, seems timelier than ever, urging all those
who have Gospel values at heart to action" (Homily, 25 September, n.
4; ORE, 24 October 1988, p. 15).
Following in his
footsteps, advance with fidelity and courage on the way you have taken, drawing
light and strength from his teaching, making living and current his extraordinary
experience and shining inheritance. Above all, be tireless, joyful heralds of
hope for humanity in our time, who all too often are discouraged by violence
and injustices and locked into mere earth-bound horizons.
By imitating your Blessed
Founder, may you be the first to be renewed in hope so that, in turn, in the
Church and in the world you can be fruitful messengers of hope. May you have a
great "thirst" to save souls, helping every brother and sister to
discover the "not yet" and the eternal "life above" towards
which we are all journeying. The eternal future is built here and now, in time
with our daily efforts.
With these sentiments and
hopes, dear Sisters, I ask for you, your communities and all those you meet in
your daily service, the heavenly intercession of Our Lady of Suffrage and of
blessed Francesco Faà di Bruno, as I wholeheartedly bless you and your loved
ones.
From Castel Gandolfo, 2
September 2002.
JOHN PAUL II
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Francesco da Paola Virgilio Secondo Maria Faà di Bruno
Born
29 March 1825
Alessandria,
Piemonte (now Italy)
Died
27 March 1888
Turin, Italy
Summary
Faa di Bruno is best known for his formula for the nth derivative of a composition of functions. He was beatified in 1988
Biography
Francesco Faà di Bruno's
parents were Carolina Sappa and Luigi Faà di Bruno. Francesco was the youngest
of his parents' twelve children and he had seven sisters and four brothers. His
father was a wealthy landowner with several titles such as Marquis of Bruno,
Count of Carentino, Lord of Fontanile, and Patrizio of Alessandria. The village
of Bruno is about 18 km south west of Alessandria, a major city
roughly equidistant from Turin, Milan and Genoa. Francesco's mother, Carolina,
was from a noble family from Milan. Patrizia Solari writes [11] that
Luigi and Carolina had:-
... a happy marriage, one
of the most wealthy of the Piedmontese nobility and most generous to the needy
people.
Although he is always
known as Francesco, the full name of the subject of this biography was
Francesco da Paola Virgilio Secondo Maria Faà di Bruno. One of Francesco's
brothers, Giuseppe Maria Faà di Bruno, built the church of St Peter in Hatton
Garden, London, the most important church for Italian immigrants. He was a
leader of the Pious Society of Missions and wrote "Catholic Belief",
an exposition of Catholic doctrine aimed at non-Catholics. Over one million
copies of this book were sold. Another of Francesco's brothers, Emilio, served
in the army and was killed in the Battle of Lissa in 1866. Two of
Francesco's sisters became nuns.
When Francesco was nine years old, his mother died. His early education had
been at home and he began his school career in 1836 when he entered
the college of the Novi Ligure dei Padri Somaschi. After studying for four
years at the Novi Ligure he entered the Royal Military Academy of Turin
in 1840 with the aim of making a career in the army. It was a
six-year course and after graduating in 1846 he was commissioned as a
lieutenant in the army. The advanced courses he took included topography and
foreign languages. The revolutions which broke out across Europe in 1848 led
to the First Italian War of Independence in which Faà di Bruno participated in
the Piedmontese Brigata Guardie commanded by Vittorio Emanuele. For six weeks
the Brigata Guardie attacked the Austrians at Peschiera del Garda and were
victorious on 30 May 1848. After this military campaign there
was an uneasy truce was lasted around seven months. Faà di Bruno's main task
during these months was to draw up maps and he produced his major map of the
Mincio area. He undertook his duties with great enthusiasm, realising that the
generals commanding the Piedmontese armies did not have recent accurate maps of
the Lombardo-Veneto region. In 1849 he was promoted to captain and
shortly after this, in March 1849, the Austrians broke the true and the
resulting battle between the Austrian and Piedmontese armies at Novara on 22 March
was a humiliating defeat for the Piedmontese. Faà di Bruno's horse was killed
by Austrian rifle fire, so he mounted another horse only to have that killed
too. He was wounded in the leg and seeing many of his comrades killed, he
realised that an army career was not for him.
Charles Albert, the King of Sardinia, resigned following the defeat at Novara
and his son Vittorio Emanuele became King of Sardinia. He had two young sons
and, realising Faà di Bruno was both an extraordinary person and an exceptional
scholar, he asked him to tutor his two young sons. However, Faà di Bruno was
known as a devout Catholic and the King immediately came under pressure to
appoint a secular tutor for his sons. Vittorio Emanuele decided that, for
political reasons, he had to withdraw his offer to Faà di Bruno which he did.
Then Faà di Bruno asked permission to leave the army and take up the study of
mathematics. He travelled to Paris in 1850 where he studied at the
Sorbonne under Augustin-Louis
Cauchy who [2]:-
... he admired, not only
for his genius, but also for his religious fervour and his philanthropy.
At the Sorbonne Faà di
Bruno was in the same classes as Charles
Hermite and the two became close friends. However, his time in Paris
was not all spent on academic studies for he also assisted in the parish of
Saint Sulpice and visited the homes of the poor. He greatly enjoyed visiting
the bookshops of Paris and shops where scientific instruments were sold. While
in Paris he began publishing mathematical papers: Note sur un nouveau
procédé pour reconnaître immédiatment, dans certains cas, l'existence de
racines imaginaires dans une équation numérique Ⓣ (1850); Démonstration d'un théorème de M
Sylvester, relatif à la décomposition d'un produit de deux déterminants Ⓣ (1851); and Démonstration
d'un théorème relatif à la réduction des fonctions homogènes à deux lettres à
leur forme canonique Ⓣ (1852).
After graduating from Paris with his Licence in Science in 1851, he
returned to Turin but this was a difficult time for anyone who was a devout
Catholic [3]:-
Among the greatest
tragedies of his life, there will always be the contrast between his
aspirations, as a sincere patriot desiring Italian unity, but rejection, as a
Catholic loyal to the pope, of the methods and unacceptable manner in which
that unity was pursued with persecution and oppression of the Church.
The Church of San
Massimo, in Borgo Nuovo, was completed in June 1853 and, in the
following year, Faà di Bruno set up a choral school for women in the church
where they were trained every Sunday by Faà di Bruno who played the organ. He
now published papers in Italian such as Sullo stabilimento di un
osservatorio magnetico e meteorologico in Torino Ⓣ (1853), and Theorema di geometria Ⓣ (1853), and also
continued to publish in French, for example Note sur un théorème de M
Brioschi Ⓣ (1854).
In May 1855 Faà di Bruno returned to Paris to undergo further
training at the astronomical observatory at Brera. The authorities in Turin
promised him that, after he returned from Paris, he would be employed at the
Observatory in Turin - a promise they did not keep. However, in Paris Faà di
Bruno studied astronomy under Urbain Le
Verrier and also undertook research with Cauchy on
mathematics. He graduated in 1856 having presented two theses, one in
mathematics Théorie générale de l'élimination Ⓣ on elimination
theory, and the other in astronomy on celestial mechanics. While in Paris he
had also invented a mechanical device to allow blind people to write. He had
personal reasons to invent such an apparatus, for his sister Maria Luigia was
becoming blind.
He continued to publish papers in both French and in Italian: Sullo
sviluppo delle Funzioni Ⓣ (1855), Sulle
Funzioni Isobariche Ⓣ (1856) and Note
sur une nouvelle formule de calcul différentiel Ⓣ (1857) were all written while he was
undertaking research in Paris. Both the first and the third of these papers
contain the result for which he is best known, namely Faà di Bruno's formula.
This formula gives the nnth derivative of the composition of two
functions f (g(x))f(g(x)). Warren Johnson writes [7]:-
Once Faà di Bruno's
formula was considered a real analysis result: it is in the 'Cours d'Analyse'
of Goursat and
of de la
Vallée Poussin. Riordan and Comtet saw it as part of combinatorial
analysis, a term that seems to be going out of fashion; the subject subsumed in
algebraic combinatorics, the books of Riordan and Comtet largely superseded by
Stanley's monumental 'Enumerative combinatorics' (1997, 1999) where
Faà di Bruno's formula is mentioned, but not stated. It can also be found in
books on partitions [George E
Andrews, 'The theory of partitions' (1976)], mathematical statistics,
matrix theory, calculus of finite differences, computer science [Donald E Knuth,
'The Art of Computer Programming' (1968)], symmetric functions, and
miscellaneous mathematical techniques.
Several authors have
pointed out that Faà di Bruno was not the first to either state or prove this
result. The papers [4] and [7] give
fascinating accounts of earlier work. However, Faà di Bruno did give a form of
the formula using determinants which nobody had found earlier. After his time
in Paris, he was appointed as a lecturer in higher analysis at the University
of Turin, and he also gave popular astronomy courses. In 1859 he
published an important book in French, Théorie générale de l'élimination Ⓣ. By this stage in his
career he had 20 works published. From 1859 Angelo
Genocchi held the Chair of Algebra and Complementary Geometry at
Turin, then in the following year he moved to the Chair of Higher Analysis and
Faà di Bruno was appointed as his deputy. He obtained his doctorate,
essentially a D.Sc., in 1861.
After his time studying in the Sorbonne, Faà di Bruno did much charity work on
his return to Turin. He had seen food being prepared and distributed to the
poor while in Paris and, back in Turin, he began to organise a similar scheme
during the winter months. At this time Faà di Bruno came in contact with
Giovanni Bosco. Bosco had been ordained a Roman Catholic priest in 1841 in
Turin and began to work there to help boys who came to look for work in the
city. Bosco provided boys with education, religious instruction, and
recreation. Eventually he headed a large establishment containing a grammar
school, a technical school, and a church, all built through his efforts. In
Turin Bosco and others founded the Society of St Francis de Sales in 1859.
Faà di Bruno, following Bosco's example, founded the Pia opera di Santa Zita in
the San Donato area of Turin on 2 February 1859. He used his own
money together with funds he had collected standing at the doors of churches.
He chose the site because this was an area of Turin which was inhabited by the
poorest people. Also in 1859 Faà di Bruno founded the Opera per la
santificazione delle feste, a Society to promote Sunday observance and to
protect workers who were being forced to work on Sundays. He was president of
the Society and Bosco accepted the role of vice-president.
Faà di Bruno was incredibly energetic in his work with the poor. In 1860 he
founded the Infermeria di San Giuseppe, an infirmary for poor women and the
sick where people had an opportunity to convalesce after an illness. In 1862 he
founded a boarding-house for the elderly and disabled women. In fact one has to
realise that there was much illness in Turin at this time. Frequent epidemics,
especially of typhus and cholera, were the result of poor hygiene and Faà di
Bruno was able to set up wash rooms in the San Donato area. But his charity
work was not restricted to caring for the sick, for he was also passionate
about providing educational opportunities for the young people from poor
families. He organised a mobile library in 1863 which provided books
on many topics, particularly religion and science. In 1864 he set up
classes providing training in home economics and, in 1866, he organised
courses to train people to become elementary school teachers.
We mentioned above that Emilio Faà di Bruno, one of Francesco's brothers,
served in the army and was killed in the Battle of Lissa in 1866.
Francesco began the building of the church of Nostra Signora del Suffragio
in 1866, following the death of his brother. Building the church took
around three years and much of the architectural design was due to Faà di Bruno
himself. His experience as a soldier, and his brother's death, had greatly
affected him and he held daily prayers in the church of Nostra Signora del Suffragio
for the souls of all soldiers killed in wars. Despite the many long hours he
spent undertaking charity work, Faà di Bruno did not ignore his mathematical
research. He continued to publish articles and gained international fame as a
mathematician. This fame, however, did not lead to rapid promotion within the
University of Turin. The reason for this was the secular nature of the Italian
Independence movement with discrimination against those active in the Church.
In 1871 he was put in charge of teaching calculus and analytic
geometry and he was appointed as an extraordinary professor of higher analysis
in 1876. His colleagues thought very highly of him and seven times they
put him forward for a chair. Although he is usually remembered today because of
"Faà di Bruno's formula", his most influential mathematical work was
his book Théorie des formes binaires Ⓣ on binary forms which he published in 1876.
The book was based on lectures that Faà di Bruno had given at the University of
Turin. The book became better known in 1881 when Max
Noether published a German edition. Paul Gordan wrote
to Faà di Bruno from Erlangen on 29 September 1875 and his
letter is reproduced, both in the original German and in a French translation,
in the Preface to Théorie des formes binaires Ⓣ:-
I have had the
opportunity to read your book on binary forms, and I was happy because I found
it well adapted to introduce the reader to the theory of invariants. The
subject is thoroughly and brilliantly set out, the exposition is simple, clear
and, in several places, elegant. ... You have with this work delivered a
service to science for which it will be grateful, since you have filled an
important gap.
Not only did Faà di Bruno
have difficulties in obtaining promotion within the university, but he also had
difficulty in becoming ordained. Although he had undertaken the necessary
training, his archbishop was opposed to ordaining men later in their lives. Faà
di Bruno had to make a special plea to pope Pius IX to overrule the archbishop
before he was ordained a Roman Catholic priest in Rome on 22 October 1876.
The religious order he had founded, the Suore Minime di Nostra Signora del
Suffragio, supported girls in a house called the Conservatorio del Suffragio.
In order to provide work for the girls, Faà di Bruno had the idea that they
could train as typesetters. He purchased a printing press and set up the
Tipographia Suffragio. There a number of mathematics books were published
including one by Faà di Bruno himself on elliptic
functions. In 1898, ten years after Faà di Bruno's death, the printing
press was purchased by Giuseppe Peano for 407 lire
and he printed the Rivista di Matematica Ⓣ on it for several years.
In [2] Faà
di Bruno is described as follows:-
Faà di Bruno was tall and
not always well dressed, but he was simple and good natured. He was of a
solitary disposition and spoke seldom (and not always successfully in the
classroom). He cultivated music and was said to be a good pianist.
In fact, to give a little
more information on his musical talents, he composed scared melodies which were
highly thought of by Franz Liszt. We have mentioned above his interest in
scientific instruments, but let us add that he invented, among other things, a
differential barometer, described in a publication of 1870, and an
electric alarm clock. He set up a Foucault pendulum in his church, the Chiesa
del Suffragio, to demonstrate the rotation of the earth.
He died suddenly, two days short of his 63rd birthday, from an
intestinal infection. Bosco, who had been an inspiration to Faà di Bruno and
had died less than two months before him, was made a Saint on 1 April 1934.
Already by this time there was a movement to canonise Faà di Bruno and in 1955 the
Sacred Congregation of Rites officially accepted the claim for Faà di Bruno to
be canonised. Faà di Bruno was beatified by pope John Paul II in St Peter's
Square in Rome on 25 September 1988.
SOURCE : https://mathshistory.st-andrews.ac.uk/Biographies/Faa_di_Bruno/
Church
of S. Zita in Turin (Italy) - Chapel with urn of bones of blessed FRancesco Faà
di Bruno
Urna
contenente i resti del beato Francesco e affresco che lo rappresenta nella
cappella laterale della chiesa di Nostra Signora del Suffragio e Santa Zita, a
lui dedicata
Beato Francesco Faà di
Bruno Sacerdote e fondatore
Alessandria, 29 marzo
1825 - Torino, 27 marzo 1888
Nacque ad Alessandria nel
1825 da una famiglia della nobiltà militare. Prima di divenire prete, lui
stesso fu ufficiale dell'esercito sabaudo (è protettore dei genieri), professore
all'Università di Torino, architetto e matematico, consigliere della Casa Reale
di Savoia. Diede vita all'opera Santa Zita per le donne di servizio e a una
casa per ragazze madri. Fondò le suore Minime di Nostra Signora del Suffragio.
Fu amico di Don Bosco. Il 22 ottobre 1876 venne ordinato sacerdote a Roma.
Desiderava questa ordinazione anche per seguire meglio la congregazione di
suore. Consumato dal servizio della scienza, della Chiesa e del prossimo, Francesco
Faà di Bruno conclude la sua esistenza terrena a Torino, dopo soli cinque
giorni di malattia, il 27 marzo 1888, poco dopo Don Bosco (31 gennaio 1888).
Fin da subito ebbe fama di santità. La sua tomba si trova nella chiesa di
Nostra Signora del Suffragio a Torino, da lui stesso costruita nel 1867 in
cristiana memoria dei caduti per l'unità d'Italia. Francesco Faà di Bruno è
stato beatificato il 25 settembre 1988, a Roma, da San Giovanni Paolo II. Le
diocesi di Acqui, Alessandria, Novara e Torino celebrano il 27 marzo la sua
memoria facoltativa.
Martirologio
Romano: A Torino, beato Francesco Faá di Bruno, sacerdote, che unì sempre
alla sua competenza di matematico e fisico l’impegno nelle opere di carità.
Carriera militare
Ultimo di 12 figli, Francesco Faà di Bruno nasce ad Alessandria, il 29 marzo
1825, da genitori nobili e benestanti, di nobiltà e di beni più antichi dei
Savoia, originari di Bruno d’Asti, dove c’è ancora, bellissimo, il loro antico
castello. Famiglia cattolicissima e formazione dolce e austera all’amore a Gesù
e alla sua Chiesa. Due sorelle di Francesco diventano religiose; due fratelli
sacerdoti. Anche lui, da ragazzino, pensa di donarsi tutto a Gesù, mentre
frequenta i primi studi a Novi Ligure, Allievo dei Padri Somaschi.
A nove anni perde la mamma, e cresce pensoso, intelligentissimo e dedito allo studio con passione. A 15 anni, di ritorno a Torino, si iscrive all’Accademia militare della città subalpina. Si distingue per stile, studio, capacità militari, senso del dovere e del sacrificio, amore alla patria. A 19 anni, nel 1846, Francesco è nominato luogotenente. È segnato a dito per la sua fede professata e per la sua purezza, cose non del tutto gradite al mondo, neppure al mondo militare. Ma lui sa andare controcorrente al mondo, per amore di Gesù.
Ha 23 anni, quando partecipa alla prima guerra di indipendenza (1848-’49), aiutante di campo del principe Vittorio Emanuele, futuro re d’Italia. Nella sanguinosa battaglia di Novara, vede morire molti giovani soldati. Non dimenticherà mai quelle vite stroncate e andate all’inaspettato incontro con Dio. Durante la battaglia, il suo cavallo è colpito a morte, ma lui benché ferito ad una gamba, essendo molto alto, rimane in piedi e si mette in salvo. Nei mesi precedenti, stupito che non ci siano carte con rilievi aggiornati sulla zona di guerra, aveva raccolto i dati necessari per una “gran carta del Mincio”, che servirà nella successiva guerra di indipendenza nel 1859.
Nella “Torino dei Santi”, i passi del giovane ufficiale si incontrano con quelli di Don Bosco, così deposta la sciabola in sacrestia, gli capita spesso di servire la Messa al Santo dei giovani, prima di recarsi all’Accademia. Il nuovo re, Vittorio Emanuele II, convinto dalle doti e dall’ottimo carattere dell’ufficiale, gli promette di nominarlo precettore dei suoi figli. Per perfezionare i suoi studi, il capitano Faà di Bruno va a Parigi, alla Sorbona, a laurearsi in matematica. Quando però ritornò a Torino nel 1851, l’incarico di precettore reale gli viene revocato, perché il suo stile di cattolico fervente infastidisce la corrente anti-cattolica che dilaga nell’ambiente che lo circonda. Addirittura viene sfidato a un duello da un commilitone, cui essendo cattolico, si sottrae.
Allora il capitano, deluso dagli uomini, soprattutto dai potenti, si dimette
dall’esercito che pure ama, per servire come soldato di un altro Re, Gesù solo,
il Re dei re, il Signore dei dominanti.
Professore, scienziato
Faà di Bruno parte di nuovo per Parigi, per frequentare la Sorbona e laurearsi
ancora, in modo da poter competere con chiunque e servire al massimo l’umanità,
secondo i talenti datigli da Dio. A Don Bosco lascia la cura de Il galantuomo,
un calendario che pubblicava per i contadini, con consigli di agricoltura e di
vita cristiana. Altresì già stampava La lira cattolica, una raccolta di canti
sacri da lui composti; perché era anche musicista! A Parigi è allievo di
Augustin Cauchy, illustre scienziato con il quale farà la tesi di laurea in
Matematica e in Astronomia. Conosce e frequenta i più alti esponenti della
cultura cattolica di Francia e di Europa, con alcuni stringe amicizia, come con
il professor Federico Ozanam fondatore delle Conferenze di San Vincenzo.
Diventa membro di una di esse, quella di Saint Germain des Prés, e condivide
con loro la sua passione di amore ai poveri, imparato dalla mamma, a Bruno
d’Asti, e sempre praticato. Con al centro della sua vita Gesù, come unico amore
della sua esistenza, quando torna a Torino con le sue prestigiose lauree, potrà
insegnare all’università subalpina nuove discipline. È matematico, astronomo,
fisico, architetto, inventore, filosofo e teologo. Sì, teologo, cosicché quando
i preti torinesi si trovano a dirimere qualche grave questione morale, si
appellano alle sue posizioni, maturate nello studio della Sacra Scrittura, e
della Summa di san Tommaso d’Aquino.
Tra i poveri che ama e predilige, il professore Faà di Bruno è colpito dallo sfruttamento delle “serve”, una categoria di ragazze che migravano dai paesi di campagna a Torino per servire nelle case dei signori e dei padroni. Comincia con l’istituire una scuola di canto per loro, per toglierle dalla strada. Le raduna presso la parrocchia di San Massimo e, attraverso il canto e la musica, trasmette la fede: insegnata, accolta, vissuta. Intanto fondava, come Ozanam, conferenze di San Vincenzo per l’aiuto e la formazione cristiana alle famiglie più povere. In questi anni – nel 1858 – acquista un terreno e una casa nel borgo di San Donato e il 2 febbraio 1869, apre quello che sarà il suo capolavoro, l’opera di Santa Zita per raccogliervi gratis le donne in cerca di servizio curando la loro formazione e legandole a famiglie moralmente sane.
Da “Santa Zita” si irradia la sua carità senza limiti, che raggiunge tutti i problemi sociali del tempo: i “fornelli economici” per dare un pasto caldo a chi ne abbisogna e non ce l’ha; l’apertura di lavatoi e di bagni per chi può essere utile; la fondazione di una comunità per le ragazze poco dotate (le clarine, in onore di santa Chiara); un pensionato per i sacerdoti; un altro per donne di “civil condizione”, ma sole, senza dimenticare le più povere; la scuola per le maestre future alle elementari; la scuola di preparazione alla formazione di buone famiglie; infine un liceo, dove Don Bosco manda pure i migliori dei suoi allievi di Valdocco.
Perché tutto questo impegno dove spendeva e dilapidava il suo patrimonio
personale e si adattava a chiedere l’elemosina sulle porte delle chiese di
Torino? Per amore a Gesù solo, che il prof. Faà di Bruno vede davvero nel volto
dei fratelli e delle sorelle più poveri (cf. Mt 25,40). Il medesimo Gesù che
egli adora a lungo davanti al Tabernacolo nelle chiese, che riceve ogni giorno
nella Santissima Eucaristia. Gesù lo mobilita a mettere a suo servizio come un
inno a Lui, Sapienza divina, la sua intelligenza e cultura superiore. Al suo
rientro da Parigi, aveva incominciato a insegnare all’università, e alla scuola
militare, cui era rimasto legato anche dopo le sue dimissioni dall’esercito...
Prima lezioni libere, poi dal 1861, come professore aggregato alla Facoltà di
Matematica e Fisica, dove fin da subito brilla il suo genio come un faro di
luce, luce dalla sua scienza superiore e luce dalla sua fede luminosa nel
Cristo, Via, Verità e Vita. Senza paura, senza complessi di inferiorità, a
fronte alta, mai secondo a nessuno. Pur nell’ambiente liberale, positivista e
massonico, anticattolico che lo circonda.
Milite e sacerdote
Escono dalla sua mente formidabile i trattati di matematica, che erano oggetto
delle sue lezioni. È sua, risalente al 1857, quando lui aveva solo 32 anni, la
“formula Faà di Bruno”, che viene ancora usata oggi dagli scienziati della NASA
e nei calcoli informatici. A guida dell’opera di Santa Zita, il professore,
pure laico, sta preparando alcune giovani donne, innamorate di Gesù, che egli
avvia alla consacrazione religiosa. A questo punto, riaffiora il suo
antico giovanile desiderio di diventare sacerdote. Alcuni vescovi come quelli
di Mondovì e di Alessandria, diversi sacerdoti illustri di Torino, come Don
Bosco, certi della sua preparazione teologica pastorale, pur non essendo mai
stato in seminario, lo incoraggiano al Sacerdozio.
L’arcivescovo di Torino, mons. Gastaldi, è d’accordo, ma vorrebbe per lui un periodo di preparazione in seminario... Ma Don Bosco ne parla al Santo Padre Pio IX. Nell’ottobre 1876, Faà di Bruno va a Roma, dove Pio IX in persona lo ammette agli Ordini sacri, lo fa consacrare diacono e il 22 ottobre 1876 lo fa ordinare sacerdote, regalandogli anche il calice preziosissimo per la sua prima Messa e tutte le Messe che avrebbe celebrato. La gioia tocca il culmine, in quel giorno santo: 52 anni, già capitano dell’esercito, professore esimio di matematica all’università, operatore sociale di primo piano e... sacerdote di Cristo.
Nel frattempo a Torino, ha fatto innalzare, presso l’Opera di Santa Zita, una grande chiesa dedicata alla Madonna del Suffragio, come centro della sua azione benefica, luogo di preghiera e di adorazione a Gesù Ostia e di suffragio per i defunti, in primis per le giovani vite stroncate dalle guerre. Presso la chiesa, Faà di Bruno ha fatto innalzare il meraviglioso campanile pressoché unico al mondo, da lui progettato, sormontato dall’arcangelo san Michele, con la sua sfida alle forze di Satana: «Chi mai è come Dio?». Il 1° novembre del 1876, l’abate Francesco Faà di Bruno celebra la prima Messa nella sua chiesa.
Gli restano 12 anni di vita. Continua a insegnare all’università, dove a causa della sua fede cattolica vissuta e del suo Sacerdozio ardente, non entrerà mai in ruolo, per l’opposizione dei nemici di Dio, mentre a Padova, lo spretato Roberto Ardigò, filosofo positivista, avrà presto la cattedra stabile. Così va il mondo, quando manca Dio! Più che mai si interessa dei poveri e dei piccoli. Sono sue alcune invenzioni come il barometro a mercurio, lo scrittoio per i non-vedenti, la sveglia elettrica, premiate in alcune esposizioni universali, la pubblicazione di un saggio scientifico sulle teorie delle forme binarie. Ormai famoso in Europa, in America e... mal visto dai massoni d’Italia!
Ma diventato sacerdote, don Francesco è tutto uomo di Dio, che passa lunghe ore in confessionale a dirigere le anime, che celebra la Messa, come la realtà più sublime di ogni sua giornata, che cura la liturgia e la sua chiesa dove nulla deve essere sciatto e feriale (come si inclina oggi), che si fa autore di musica sacra a cantare le lodi di Dio solo. La sua comunità di giovani consacrate diventa la Congregazione delle Suore Minime del Suffragio: “minime”, perché lui, benché sia un genio, vuole essere “minimo” davanti a Dio, nell’umiltà più radicale.
Nella sua camera, nella casa di Santa Zita, abbiamo visto una finestrella che si apre sul Tabernacolo della chiesa. Lì, sull’inginocchiatoio l’ex capitano dell’esercito sabaudo, il professore matematico illustre, il “servo dei poveri”, ora sacerdote, vegliava con l’adorazione eucaristica a Gesù-Ostia, sul mondo in agonia per tanti peccati e rifiuti di Dio.
Il 27 marzo 1888, il sacerdote santo va incontro a Dio. Il 30 marzo 1888, i suoi funerali nel silenzio, senza Messa e senza campane, perché è Venerdì Santo, il giorno del Sacrificio di Gesù, e lui se ne va nel silenzio più assoluto.
Il 25 settembre 1988, il Santo Padre Giovanni Paolo II, con la solenne beatificazione
lo eleva alla gloria degli altari.
Autore: Paolo Risso
Fonte: www.settimanaleppio.it
Torino-
Chiesa Di Nostra Signora Del Suffragio, Poi Santa Zita, Via San Donato 33,
Vista Del Campanile Da Est; 15-10-1925; stampa alla celloidina; 228X164
Francesco Faà di Bruno, ultimo di dodici figli, nacque ad Alessandria il 29 marzo 1825. I genitori, entrambi nobili e benestanti, lo educarono cristianamente, come gli altri numerosi fratelli. Nel tranquillo castello di Bruno (AL) la famiglia trascorreva ogni anno lunghi periodi. Esemplare nella carità era la madre, attenta nel soccorrere i poveri del paese. Due fratelli si fecero religiosi (uno entrò nella congregazione fondata a Roma da S. Vincenzo Pallotti, a Londra diede vita ad un’opera per gli immigrati italiani e fu successore del santo alla guida della congregazione) e due sorelle entrarono in monastero. La madre purtroppo morì quando Francesco aveva solo nove anni. Dopo aver frequentato il collegio dei Padri Somaschi a Novi Ligure, avrebbe desiderato seguire l’esempio dei fratelli religiosi ma, consigliato da una zia, entrò a quindici anni nell’Accademia militare di Torino, emulando così il fratello Emilio (che morirà da eroe nel 1866 durante la battaglia di Lissa, meritando la Medaglia d’oro al valor militare). Nel 1846 Francesco fu nominato luogotenente. Era solo ventitreenne quando partecipò alla Prima Guerra d’Indipendenza, aiutante di campo del principe ereditario Vittorio Emanuele. Nella sanguinosa battaglia di Novara, vide morire in battaglia molti soldati. Quelle vite stroncate all’improvviso, il pensiero che la maggior parte di quei giovani non fosse preparata all’inaspettato incontro con Dio, furono un monito che tenne poi sempre fisso nella memoria. Durante gli scontri il suo cavallo fu colpito a morte e lui, che era molto alto, anche se ferito ad una gamba, restò in piedi e si mise in salvo. Nei mesi precedenti, sorpreso che non esistessero rilievi aggiornati della zona, aveva raccolto i dati necessari per disegnare la “Gran carta del Mincio”, il cui utilizzo sarà decisivo nel 1859 durante le battaglie di Solferino e San Martino. Il giovane ufficiale aveva già quel profondo senso del dovere e di pietà che lo contraddistinse e lo guidò, per tutto il resto della vita. Fu decorato e promosso capitano di Stato Maggiore ma, trovandolo eccessivo, scrisse al fratello Alessandro: “Non ho fatto niente di più straordinario del mio dovere”.
Nella Torino “dei santi”, i passi del giovane ufficiale incontrarono quelli di don Bosco. Molte volte, deposta la sciabola in sacrestia, servì Messa, in divisa, al “santo dei ragazzi”, prima di recarsi all’Accademia militare. Le doti e l’ottimo carattere convinsero Vittorio Emanuele II, salito al trono dopo l’abdicazione di Carlo Alberto, a nominarlo precettore dei figli. Per perfezionare gli studi si trasferì a Parigi e alla Sorbona conseguì la licenza in Scienze matematiche. Ritornato a Torino, nel 1851, trovò che l’incarico gli era stato revocato. Era un cattolico “fervente” ed impegnato e ciò infastidiva la corrente anticlericale cui il sovrano doveva sottostare per ragioni d’equilibrio politico. Addirittura per la sua preparazione fu sfidato a duello da un commilitone, ma Francesco per coscienza si sottrasse. Deluso per le opposizioni dei potenti, memore delle scene terribili vissute sui campi di battaglia, si dimise dall’esercito. Nel 1853 pubblicò il “Manuale del soldato cristiano” e, partendo nuovamente per Parigi, passò all’amico don Bosco la cura de “Il Galantuomo”, un calendario che pubblicava per i contadini con consigli e massime religiose. Aveva anche fatto stampare “La lira cattolica”, una raccolta di canti sacri da lui composti. Nella capitale francese frequentò la Sorbona, laureandosi in Scienze matematiche ed in Astronomia. Qui ebbe come docente e poi relatore di Tesi Agostino Cauchy, illustre esponente del mondo cattolico parigino. La formazione di quegli anni sarà fondamentale per il suo futuro impegno a servizio della Chiesa. Conobbe l’eccezionale realtà delle Conferenze di San Vincenzo ed il loro fondatore Federico Ozanam. Si aggregò alla sua conferenza (St. Germain des Prés) ed ebbe modo di conoscere numerose iniziative che i cattolici francesi conducevano in favore dei poveri. Tornato a Torino, nella sua parrocchia di s. Massimo, aprì una scuola di canto per le tante serve che la domenica vagavano per la città, abbandonate a loro stesse. Compose canti religiosi che egli stesso accompagnava poi all’organo e che faceva eseguire nelle varie parrocchie dove andava ad animare la Messa domenicale. Conobbe così i problemi di questa categoria del tutto ignorata.
Nel 1857 Francesco pubblicò la “formula di Bruno”, ancora oggi impiegata nei calcoli informatici, e iniziò a impartire lezioni universitarie, libere e non retribuite, di analisi e astronomia fisica. Nasceva intanto la prima conferenza vincenziana torinese dei Ss. Martiri. Vi presenziò, fu poi a capo di quella di s. Massimo e ne fondò una ad Alessandria, sua città natale, tra non poche difficoltà. Si candidò alle elezioni politiche per contrastare la corrente liberale imperante, ma non vinse, sembra per brogli elettorali. In quegli anni invitò le autorità cittadine ad istituire i fornelli economici, sul modello francese, per offrire un pasto caldo a chi non aveva molte disponibilità economiche. Chiese un sussidio, ma non ottenne risposta. Realizzò egli stesso il progetto in borgo San Donato, uno dei più malfamati della città, dove nel 1858 acquistò un terreno e una casa, dando vita a quello che sarà il suo capolavoro. Aprì ufficialmente il 2 febbraio 1859 la Pia Opera di s. Zita e la pose sotto la protezione della Santa lucchese. Raggiunse la somma necessaria, esauriti i mezzi propri, chiedendo aiuto alla famiglia e questuando fuori dalle chiese. Vi accoglieva gratuitamente le donne in cerca di servizio, curando la loro formazione, preoccupandosi di assicurarle in famiglie dai sani principi in cui dovevano essere “strumento di pace e di concordia”. Quelle invece intellettivamente non molto dotate, che in famiglia davano preoccupazioni, formeranno le “clarine” (sotto la protezione di s. Chiara). Accolte ed aiutate, erano in grado di compiere servizi altrettanto utili, ad esempio nella lavanderia, dove funzionavano macchine a vapore da lui stesso progettate. Lavando per l’Accademia militare, per le ferrovie, e per qualche privato, il Beato ebbe delle entrate per sostenere l’Opera. Nel 1861 venne nominato dottore aggregato alla Facoltà di Scienze fisiche e matematiche, tre anni dopo iniziò ad insegnare topografia, geodesia, trigonometria nella Scuola d’Applicazione dell’esercito. Il “complesso di s. Zita”, che in seguito mutò nome in Conservatorio del Suffragio, intanto si ingrandiva. Francesco vi aggiunse un pensionato per sacerdoti, un pensionato per donne di “civil condizione”, senza dimenticare quelle più povere, posti sotto la protezione di S. Giuseppe; pensò alla formazione delle giovani come insegnanti e aprì la classe delle Allieve maestre (protettrice S. Teresa d’Avila), la classe delle Educande per preparare le giovani a gestire una famiglia. Istituì pure un liceo, cui don Bosco mandò i primi ragazzi, raccomandandogli di “ritornarglieli promossi”, una biblioteca mutua circolante, una tipografia, anch’essa gestita da donne, cosa a quei tempi scandalosa, in cui il beato stampò alcune sue pubblicazioni scientifiche e musicali. Era ormai la ”cittadella della solidarietà femminile”. Il suo cuore batteva per i più deboli, per ogni vita in pericolo che poteva soccorrere e salvare nella sua dignità. Una realtà femminile del tutto dimenticata era quella delle ragazze madri, che la società considerava delle depravate, mentre il più delle volte erano vittime di padroni senza scrupoli. Faà di Bruno aprì per loro una “casa di preservazione” in Via della Consolata: la cosa era talmente straordinaria, che nel Conservatorio del Suffragio nemmeno si sapeva dell’esistenza di quest’opera.
Un laico aveva dato vita ad un complesso eccezionale di opere, dirette la maestre laiche che si riunivano a pregare nella cappella di S. Zita, ormai troppo piccola. La necessità di un luogo sacro più ampio convinse il Faà di Bruno, nel 1864, a dare mano alla costruzione di una chiesa dedicata a Nostra Signora del Suffragio. Com’ebbe a scrivere ai suoi commilitoni, lo volle come monumento ai Caduti di tutte le guerre, luogo di preghiera per le anime dei defunti. Fu costretto a sospendere i lavori per mancanza di fondi ma, pur di realizzarlo, andò questuando anche alle porte delle chiese cittadine. Allo scultore Antonio Tortone commissionò un monumentale gruppo marmoreo raffigurante la Vergine Santa aiuto delle anime del purgatorio. La Chiesa fu benedetta il 31 ottobre 1876 dall’Arcivescovo Gastaldi, che pure aveva ostacolato la sua ordinazione sacerdotale. Quando infatti Francesco decise, a cinquantuno anni, di consacrarsi prete, realizzando quella vocazione che per tanti anni aveva conservato in cuore e che certamente l’aveva mosso ad agire come fosse un sacerdote, dovette farlo a Roma. Don Bosco lo sostenne ed espose la situazione al Papa Pio IX che con dispensa speciale permise la sua ordinazione il 22 ottobre 1876. Dopo tre mesi di preparazione, con il calice che lo stesso pontefice gli aveva donato, celebrò la sua prima Messa. Nella sua Torino coronò solennemente il suo sogno il 1° novembre, all’inizio del mese dedicato ai defunti. La celebrazione del sacrificio eucaristico, il massimo mezzo di suffragio, ebbe per lui un significato straordinario. Lo fece sempre con grandissimo scrupolo, tornando spesso col pensiero a quei giovani che aveva visto morire sui campi di battaglia. Alla chiesa affiancò un campanile alto settantacinque metri, che progettò personalmente applicando le leggi di statica e fisica che ben conosceva. Vi collocò un orologio su ognuno dei quattro lati, che segnava ogni quarto d’ora e in un quartiere povero, come era s. Donato, ciò aveva una valenza sociale. Era una presenza religiosa tra le case che armonizzava scienza e fede. Nell’ardita costruzione, che ospita otto campane, una ottenuta dalla fusione di un cannone fattosi donare dal Re, inserì un osservatorio astronomico e meteorologico. Sulla sua sommità collocò la vigilante statua dell’arcangelo Michele. L’attività di Francesco non conosceva soste. Iniziò con don Bosco l’opera per la santificazione delle feste, contro lo sfruttamento domenicale dei lavoratori, e inviò al Comune uno studio per realizzare dei bagni pubblici e dei lavatoi per prevenire la diffusione delle malattie causate della poca igiene. Pensava alle donne che lavavano i panni sulle rive dei fossi e che d’inverno dovevano prima rompere il ghiaccio.
Francesco fu anche uno scienziato, inventò un barometro differenziale a mercurio, uno scrittoio per ciechi (stimolato dalla cecità della sorella), che fu premiato in alcune esposizioni universali, uno svegliarino elettrico e uno ellipsigrafo. Nel 1867 pubblicò un saggio scientifico sulla teoria delle forme binarie. Vedeva l’armonia delle leggi della fisica e della matematica come “un’ombra delle perfezioni di Dio”. Diceva che “il vero ricercatore, purché oggettivo, non può non riconoscere dietro i fenomeni fisici e le misteriose regolarità matematiche su cui si regge l’universo, una provvida e onnipotente sapienza”. Il suo nome cominciò a circolare in tutta Europa, ma l’Università torinese non lo nominò mai ordinario di una cattedra. Non ebbe che supplenze e incarichi temporanei. Visse non senza contraddizioni il periodo risorgimentale, considerandolo necessario, era però angustiato dagli attacchi alla Chiesa. Era un uomo di preghiera, “un asceta cittadino”, tra i primi ad introdurre le adorazioni notturne in città. Nel 1880 fondò l’Istituto di s. Giuseppe a Benevello d’Alba, per la formazione professionale delle giovani. L’anno dopo ottenne l’approvazione diocesana della congregazione religiosa che aveva avuto origine dal gruppo di giovani donne che dal 1868 portava avanti le sue opere. Oltre ai voti di povertà, castità e obbedienza, consacravano i propri beni spirituali per le anime del purgatorio e ciò avveniva per l’Atto eroico di carità: nasceva così la Congregazione alle Suore Minime di N. S. del Suffragio. Le chiamò Minime in omaggio del suo Patrono s. Francesco di Paola. Giovanna Gonella, prima segretaria dell’Opera e poi direttrice, divenne suora soltanto dopo la morte del fondatore e sarà poi la prima Superiora generale. Al Beato si devono anche due opere teologiche, una sull’Eucaristia (1872) e un Catechismo ragionato (1875), pur continuando gli studi scientifici. Suoi articoli erano pubblicati su autorevoli riviste internazionali, poiché conosceva l’inglese, il tedesco, il francese. Le sue “invenzioni” ottennero numerosi premi. Diceva: “l’istruirmi e l’essere utile agli altri, sono i cardini della porta della mia felicità”. Tradusse dall’inglese e dal tedesco alcune opere di devozione, organizzava “serate scientifiche” per finanziare la realizzazione degli affreschi della “sua” chiesa. Ricco e nobile, Francesco visse da povero, per aiutare i poveri. Promosse la figura femminile sotto ogni aspetto, dalle “serve” fino a fondare una congregazione di religiose mentre era ancora laico.
Il “Padre” chiuse gli occhi su questa terra, dopo appena cinque giorni di malattia, forse per un’infezione intestinale, il 27 marzo 1888, due mesi dopo l’amico don Bosco. Erano le nove del mattino del martedì della Settimana Santa, in quella stanza in cui aveva voluto una finestrella dalla quale adorare Gesù Eucaristia, presente nel tabernacolo della chiesa. Lo faceva spesso di notte, per recuperare il tempo della preghiera che per altri impegni forse aveva trascurato durante la giornata. Fu magnanimo anche da morto e a quell’università che non lo aveva mai pienamente accolto, donò “la preziosa collezione di libri e periodici scientifici nazionali ed esteri: una delle più ricche biblioteche private d’Italia, raccolta in trentotto anni di studio e di lavoro”. Francesco Faà di Bruno fu beatificato il 25 settembre 1988, nel centenario della morte, da Giovanni Paolo II che, durante una sua visita a Torino, gli dedicò la cappella della Scuola di Applicazione, indicando l’antico capitano come protettore dei militari. Le sue reliquie sono venerate nella Chiesa di N.S. del Suffragio annessa alla Casa Madre dell’Istituto. Un museo raccoglie i suoi ricordi, libri antichi, molti strumenti scientifici e alcune sue invenzioni. Le Suore Minime di Nostra Signora del Suffragio sono oggi missionarie in diverse paesi del mondo, nello spirito che il Fondatore ha racchiuso nel suo motto: PREGARE, AGIRE, SOFFRIRE.
PREGHIERA
O Padre, tu hai ispirato il beato Francesco Faà di Bruno
a porre la fede, la scienza e la carità
al servizio di Dio e dei fratelli vivi e defunti.
Fa’ che, sul suo esempio,
siamo docili alle ispirazioni dello Spirito Santo
e amiamo tutti con il cuore di Cristo.
Concedici, per sua intercessione,
la grazia che ti domandiamo.
Per Cristo nostro Signore. Amen.
Per informazioni:
Suore Minime di Nostra Signora del Suffragio
Via San Donato, 31
10144 Torino
Autore: Daniele Bolognini
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/90070
Chiesa di Nostra Signora del
Suffragio, Torino, e situata nel quartiere San Donato, in via San Donato 33.
Alla Reverenda Madre
Suor FABIOLA DETOMI
Superiora Generale dell'Istituto
Suore Minime di Nostra Signora del Suffragio
1. Desidero anzitutto
inviare a Lei il mio beneaugurante saluto in occasione del Capitolo generale
della Congregazione. Lo rivolgo, poi, alle Sorelle chiamate al servizio di
guida e di animazione della vostra Famiglia religiosa, incoraggiandole a
svolgere con animo generoso il delicato compito di governo loro affidato. Lo
estendo, inoltre, alle Religiose capitolari, auspicando che l'esperienza di
questi intensi giorni trascorsi a Roma sia fonte di arricchimento umano e
spirituale. Giunga, infine, il mio cordiale pensiero a ciascuna delle Suore
Minime di Nostra Signora del Suffragio operanti in Italia, Argentina, Colombia
e Romania, con l'assicurazione del mio paterno sostegno.
L'Assemblea capitolare
costituisce un'importante occasione per riflettere sul cammino comunitario
finora percorso, come pure per elaborare progetti di servizio apostolico, nella
fedeltà al carisma originario dell'Istituto. Il tema "Testimoniare Cristo,
nostra speranza, in un mondo che cambia" si pone in sintonia con gli
orientamenti pastorali dell'Episcopato italiano per il primo decennio del nuovo
secolo e millennio.
Reverenda Madre, è comune
intendimento di codesta Famiglia religiosa riprendere con rinnovato entusiasmo,
dopo la pausa capitolare, le attività quotidiane, sottolineando che Cristo,
nostra speranza, sta alla base di tutto ed è il fine a cui tutto è orientato.
La sua misteriosa presenza tiene viva quella tensione escatologica, che deve
essere di ogni credente. La vostra Congregazione considera questa tensione
escatologica dell'esistenza come una delle proprie caratteristiche
fondamentali, che ha ricevuto in eredità dal beato Fondatore.
2. Vita intrisa di
speranza fu quella del beato Francesco Faà di Bruno, che ho avuto la gioia di
elevare agli onori degli altari il 25 settembre 1988. Animato sempre
dall'anelito interiore di cooperare alla salvezza dei fratelli, si preoccupò
della loro sorte finale. Meta ultima dell'uomo è, in effetti, l'incontro con
Dio, incontro a cui occorre prepararsi fin d'ora con un costante impegno
ascetico, rigettando il male e operando il bene.
Sin da giovane, egli
avvertì la preoccupazione di operare per la salvezza delle anime e per questo
volle, ancor prima di fondare la Congregazione, costruire a Torino un tempio
dedicato a Nostra Signore del Suffragio. Preoccuparsi del "suffragio"
per le anime del purgatorio: è questo, Reverenda Madre e care Sorelle, il
vostro carisma caratteristico, che vi spinge ad una costante preghiera per
coloro che ci hanno preceduto. Questa stessa intuizione carismatica è stimolo
concreto a riempire ogni giornata terrena di quei beni che non passano, né
marciscono.
Si tratta di
un'importante verità che intendete annunciare con la vostra attività di
evangelizzazione, sostenuta dalla preghiera ed accompagnata dall'accettazione e
dall'offerta a Dio della sofferenza, in unione al sacrificio di Cristo, perché
le anime siano salvate. La prima e più alta forma di carità per i fratelli è
l'anelito per la loro eterna salvezza. L'amore cristiano non conosce confini e
si sottrae perfino ai limiti dello spazio e del tempo, permettendoci di amare
quanti hanno già lasciato questa terra.
3. Carissime Sorelle in
Cristo, conservate integro lo spirito del Fondatore! Mi è caro oggi ripetervi
quanto ebbi ad affermare in occasione della sua beatificazione. Francesco Faà
di Bruno - dicevo allora - è "un gigante della fede e della carità",
poiché il suo messaggio di luce e di amore, "lungi dall'esaurirsi, si
rivela quanto mai attuale, spingendo all'azione quanti hanno a cuore i valori
evangelici" (Insegnamenti XI/3 [1988], p. 948).
Seguendo le sue orme,
avanzate con fedeltà e coraggio sul cammino intrapreso, traendo luce e forza
dal suo insegnamento e rendendo viva ed attuale la sua straordinaria esperienza
e la sua luminosa eredità. Soprattutto sarete infaticabili e liete
annunciatrici di speranza all'umanità del nostro tempo, troppo spesso quasi
oscurata da violenze e ingiustizie e rinchiusa in orizzonti meramente terreni.
Imitando il vostro Beato, siate voi stesse per prime a rinnovarvi nella
speranza, per essere di essa, a vostra volta, nella Chiesa e nel mondo feconde
portatrici. Abbiate ‘sete’ di anime da salvare, aiutando ogni fratello e
sorella a scoprire quel "non ancora" e quell'"al di là"
eterno, verso il quale siamo tutti incamminati. L'avvenire eterno si costruisce
fin d'ora, nel tempo, attraverso la fatica d'ogni giorno.
Con questi sentimenti e
auspici, invoco su di voi, Sorelle carissime, sulle vostre Comunità e su quanti
incontrate nel vostro quotidiano servizio la celeste intercessione della
Vergine del Suffragio e del beato Francesco Faà di Bruno, mentre di cuore vi
benedico, insieme con tutte le persone a voi care.
Da Castel Gandolfo, 2
Settembre 2002
IOANNES PAULUS II
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
FAÀ DI BRUNO, Francesco
di Luca Dell'Aglio -
Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 43 (1993)
FAÀ DI BRUNO, Francesco
Nacque ad Alessandria il
29 marzo 1825 da nobile famiglia, dodicesimo ed ultimo figlio di Lodovico e
Carolina Sappa de' Milanesi.
Il padre, tra i maggiori
proprietari terrieri di Alessandria, si dedicò all'amministrazione civica: fu
sindaco di Bruno ed Alessandria. La madre, animata da profondo sentimento
religioso, influenzò particolarmente l'ambiente familiare: cinque dei figli
entrarono nella vita ecclesiastica ed almeno altri due ne seguirono sia pure
solo inizialmente l'ispirazione.
Ricevuta la prima
educazione in fámiglia, il F. entrò nel 1836, dopo la morte della madre, nel
collegio dei padri somaschi di Novi Ligure. Quattro anni dopo faceva ingresso
alla R. Accademia militare di Torino, da cui usciva nel 1846 come luogotenente
di stato maggiore. Partecipò alla prima guerra d'indipendenza, durante la quale
fu promosso al grado di capitano.
Nel frattempo si era
andato palesando un deciso interesse per le scienze matematiche, che lo
condusse progressivamente all'abbandono della vita militare. In questo modo,
nel 1849, sotto la spinta di un progetto, mai andato in porto, che lo doveva
vedere precettore dei principi Umberto e Amedeo di Savoia, intraprese un primo
viaggio di studi a Parigi, conclusosi due anni dopo con la licence in
scienze matematiche. Tornato a Torino, nel 1853 si ritirò definitivamente
dall'esercito e nello stesso anno compì un secondo viaggio a Parigi, ispirato
dalla possibilità di un successivo inserimento all'osservatorio astronomico di
Brera. Nel 1856 si laureò in scienze matematiche alla Sorbonne presentando due
tesi, una in teoria dell'eliminazione e l'altra in meccanica celeste; di
entrambe fu relatore A. Cauchy.
L'esperienza parigina
costituisce una tappa di particolare importanza nella formazione del F., e non
solo da un punto di vista scientifico. A Parigi, frequentando gli ambienti
della Sorbonne, dell'Ecole polytéchnique e dell'osservatorio astronomico venne
a contatto con alcuni dei maggiori esponenti della matematica francese, tra i
quali C. Hermite, J. Liouville, M. Chasles, U. J. J. Le Verrier e, soprattutto,
A. Cauchy. Enorme fu l'influenza esercitata da quest'ultimo sul F. che prese a
considerarlo un autentico modello di vita: allo stesso modo di Cauchy, egli si
dedicò da un lato ad attività di carattere scìentifico e, dall'altro, in campo
sociale, ad iniziative filantropiche a sfondo religioso. Inoltre, sia nelle une
sia nelle altre egli tese ad inserire nella realtà della Torino risorgimentale
alcuni elementi caratteristicì della vita culturale e sociale francese.
Del 1856 è il suo
definitivo ritorno a Torino, nella cui università fu libero docente di analisi
superiore nei quattro anni seguenti e dove tenne anche corsi liberi di
astronomia "popolare". Nel 1860 fu nominato supplente alla cattedra
di analisi superiore di C. Genocchi, per essere, l'anno dopo, proclamato
dottore aggregato nella facoltà di scienze fisiche e matematiche. Dal 1864
insegnò anche geodesia alla Scuola di applicazione del corpo di stato maggiore.
Nel frattempo proseguiva nelle sue iniziative sociali spesso di ispirazione
religiosa. Tra queste ricordiamo l'istituzione di mense economiche per
lavoratori (1857, 1867); la fondazione della Opera delle feste (1859), legata
alla difesa dell'osservanza della domenica; e, soprattutto, la creazione di un
complesso assistenziale per giovani domestiche, l'Opera di S. Zita (1859). Inoltre
partecipò alla progettazione della chiesa di Nostra Signora del Suffragio a
Torino sovraintendendo a partire dal 1870 ai lavori di costruzione. L'anno
seguente fu nominato, sempre a Torino, incaricato di analisi superiore, per
divenire, nel 1876, professore straordinario in quella cattedra, insegnamento
che tenne fino alla morte, senza conseguire l'ordinariato. Intanto, ancora nel
1876, vedeva realizzata la sua vocazione sacerdotale, rìcevendo gli ordini in
occasione dell'apertura della chiesa di Nostra Signora del Suffragio.
Complessa figura del
cattoficesimo piemontese dello scorso secolo, il F. vanta una articolata
produzione di opere scientifiche e religiose. In campo matematico la sua opera
si inserisce, in gran parte, nel quadro delle ricerche della scuola algebrica
italiana, nata, verso la metà dell'Ottocentol sotto l'impulso dei lavori di E.
Betti e di F. Brioschi. Egli, in particolare, fu autore di due testi in tale
campo, tra i primi e più rilevanti esempi di trattatistica nel panorama della matematica
italiana del secondo Ottocento: la Théorie générale de l'élimination,
edita a Parigi nel 1859, e, soprattutto, la Théorie des formes binaires,
edita contemporaneamente a Torino e a Parigi nel 1876, contenenti i principali
risultati ottenuti sugli invarianti e covarianti di tali forme, a partire dalle
basilari ricerche di A. Cayley e di J. J. Silvester. Rimase invece quasi del
tutto incompiuta un'imponente opera sulle funzioni ellittiche, il cui progetto
iniziale è del 1881, che doveva raccogliere ìl numeroso materiale utilizzato
nei suoi corsi universitari.
Tra le opere della
maturità di carattere religioso risalta, in modo specifico, il Piccolo
omaggio della scienza alla Divina Eucaristia (Torino 1872), tentativo di
conciliazione tra l'atomismo e il dogma dell'eucarestia. Il connubio, qui
presente, tra scienza e fede è un elemento caratteristico del pensiero del F.;
significativi, a questo riguardo, appaiono gli stretti contatti che lo legarono
ad altre importanti figure di religiosi scìenziati, quali l'abate F. M. N.
Moigno e p. Angelo Secchi.
Il F. partecipò a
numerose edizioni delle Esposizioni universali (Londra 1851, 1862; Parigi 1855,
1867, 1878), rìvelando una radicata fiducia negli aspetti tecnologici dello
sviluppo scientifico. In questo ambito., tra l'altro, si può ricordare
l'invenzione di alcuni dispositivi, tra cui un "fasiscopio" (1858),
rappresentante la formazione delle fasi lunari, e di uno "scrittoio per
ciechi" (1856), che ebbe una certa dìffusione in Piemonte e in Francia.
Morì a Torino il 27 marzo
1888. Una causa di beatificazione, aperta nel 1928, trovò positiva conclusione
nel giugno del 1971.
Fonti e Bibl.: Necrol.
in Annuario della R. Università di Torino 1888-89, pp. 156-65, e
in Boll. bibl. storia matem., I (1898), pp. 94-98; A.
Berteu, Vita dell'abate F. F., Torino 1898; L. Condio, Soldato - scienziato - sacerdote. Il
cav. abate F. F. di B., Torino 1932; F. G. Tricomi, Matematici
ital. del primo secolo dello Stato unitario, in Mem. dell'Acc. d. scienze
di Torino, cl. di sc. fis. mat. e nat., s. 4, I (1962), p. 49; C. De
Ambrogio, Scienziato e militare, Torino 1963; J. Cottino, F. F., Torino
1976; F. F. (1825-1888) - Miscellanea, Torino 1977; U.
Bottazzini, Algebraische Untersuchungen in Italien, 1850-1863,
in Historia mathem., VII (1980), pp. 30 s., 36; P. Palazzini, F. F. scienziato
e prete, Roma 1980.
SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/faa-di-bruno-francesco_(Dizionario-Biografico)/
Il
campanile della chiesa di Santa Zita, all'interno del cortile
dell'Istituto Suore Minime di Nostra
Signora del Suffragio.
Franz Faà di Bruno
italienischer Name:
Francesco
Gedenktag katholisch: 27. März
nicht gebotener Gedenktag im Somaskerorden
Name bedeutet: der
Franke (latein.)
Priester, Ordensgründer
* 29. März 1825 in Alessandria in Italien
† 27. März 1888 in Turin in
Italien
Franz stammte aus
adeliger Familie und begann eine militärische Karriere. Nach einem Studium der
Mathematik und Geometrie wurde er Professor an der Universität in
Turin. Die damals dort stark verbreiteten Freimaurer bekämpften ihn wegen
seines offen bekannten Glaubens, seiner vielfältigen caritativen Werke und
seiner Treue zur katholischen Kirche. Johannes
Bosco setzte sich dafür ein, Franz die Priesterweihe zu verleihen, was
mit Erlaubnis von Papst Pius IX. 1876
geschah.
1881 gründete Franz an
der Kirche
Nostra Signora del Suffragio in Turin die Kongregation der Suore
Minime di Nostra
Signora del Suffragio, der kleinen Schwestern unserer Frau von
der Fürbitte für die Armen Seelen.
Franz Faà di Bruno wurde
in der Kirche
Nostra Signora del Suffragio in Turin bestattet.
Kanonisation: Franz Faà di Bruno wurde 1988 seliggesprochen.
Artikel
kommentieren / Fehler melden
Suchen bei amazon: Bücher über
Franz Faà di Bruno
Wikipedia: Artikel über
Franz Faà di Bruno
Fragen? - unsere FAQs
antworten!
Impressum - Datenschutzerklärung
Schauen Sie sich zufällige Biografien an:
Porphyrius
von Camerino
Pudens
Thrason
Gefährten
Unser Reise-Blog:
Reisen zu den Orten, an denen die
Heiligen lebten und verehrt werden.
Autor: Joachim
Schäfer - zuletzt aktualisiert am 26.09.2022
Quellen:
• Lexikon für Theologie und Kirche, begr. von Michael Buchberger. Hrsg. von Walter Kasper, 3., völlig neu bearb. Aufl. Bd. 4. Herder, Freiburg im Breisgau 1995
• https://it.wikipedia.org/wiki/Francesco_Fa%C3%A0_di_Bruno - abgerufen am
16.09.2022
korrekt zitieren: Joachim Schäfer: Artikel Franz Faà di Bruno, aus dem Ökumenischen Heiligenlexikon - https://www.heiligenlexikon.de/BiographienF/Franz_Faa_Bruno.html, abgerufen am 1. 1. 2023
Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet das Ökumenische
Heiligenlexikon in der Deutschen Nationalbibliografie; detaillierte
bibliografische Daten sind im Internet über http://d-nb.info/1175439177 und http://d-nb.info/969828497 abrufbar.
SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienF/Franz_Faa_Bruno.html