vendredi 27 mars 2015

Bienheureuse PANACÉE (PANACEA) de 'MUZZI, vierge et martyre


Bienheureuse Panacée

Sa mère mourut alors qu'elle était encore jeune. Son père se remaria et elle fut tuée à quinze ans, vers 1383, alors qu’elle priait dans l’église, frappée à mort par sa belle-mère, qui n’avait cessé de la tourmenter, à Quarona près de Novare, dans le Piémont.

Bienheureuse Panacée

Martyre près de Novare ( v. 1383)

Sa mère mourut alors qu'elle était encore jeune. Quand elle eut l'âge, elle devint bergère. Son père se remaria et elle fut martyrisée à quinze ans par sa belle-mère qui lui enfonça un fuseau dans la tête parce qu’elle priait et ne travaillait pas comme celle-ci le désirait.

Béatifiée par Pie IX.

"L’église paroissiale de Ghemme est une des plus majestueuses églises dans le diocèse de Novare. Elle fut reconstruite à partir de l’an 1666 sur le lieu de sépulture de la bienheureuse Panacée, patrone de la Vallée du Sesia et objet de grande vénération."


À Quarona près de Novare, dans le Piémont, vers 1383, la bienheureuse Panacée, vierge et martyre, qui, à l’âge de quinze ans, alors qu’elle priait dans l’église, fut frappée à mort par sa belle-mère, qui n’avait cessé de la tourmenter.


Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/10875/Bienheureuse-Panacee.html

Panacea De’ Muzzi

1368-1383

Née en 1368 à Quarona (Piémont, Italie) de Lorenzo Muzio et Maria Gambino, Panacea perdit tôt sa mère.

Lorenzo se remaria avec Margherita, une veuve avec une petite fille. L’intention du papa était de ne pas laisser sa fille sans une présence maternelle, mais la belle-mère et sa fille devinrent vite très et trop exigeantes envers Panacea, qui fut bientôt chargée de toutes les corvées, outre qu’elle fut objet de dérision pour sa piété et ses œuvres charitables.

Un soir de printemps de l’année 1383, la jeune Panacea ne revenait pas avec les brebis. Aussitôt sa belle-mère partit à sa rencontre, et la trouva en train de prier près de l’église. Furieuse, elle gronda violemment la jeune fille et la frappa à la tête avec un bâton (ou un fuseau). Panacea s’écroula, morte.

La malheureuse femme, désespérée, se jeta dans un ravin.

Or les cloches du pays se mirent à sonner spontanément. Papa Lorenzo et le curé, avec les habitants, accoururent, mais ne réussirent pas à soulever le corps de la petite jeune fille. 

Appelé, l’évêque vint ordonner au corps de se laisser transporter : on put le soulever, mais les bœufs n’arrivaient pas à tirer le charriot. Deux génisses, en revanche, conduisirent alors, sans guide, le corps de la jeune martyre sur un champ appartenant à la famille ; le propriétaire ayant refusé de recevoir le corps de Panacea, les génisses reprirent leur trajet, toujours suivies par l’évêque, le clergé et la population. On traversa plusieurs localités avant d’arriver à Ghemme, là où était enterrée la maman de Panacea. L’arrivée de Panacea fut à nouveau saluée par le son spontané des cloches.

Le martyre de la jeune Panacea eut lieu, dit-on, le 27 mars, le dies natalis retenu dans le Martyrologe.

Les funérailles ayant eu lieu le 1er mai, la fête locale de la Bienheureuse se célèbre soit au 5 mai, soit au premier vendredi de mai.

Le culte de la bienheureuse Panacea se répandit largement dès le 14e siècle, et fut confirmé par l’Eglise en 1867.

Blessed Panacea de’Muzzi of Quarona


Also known as
  • Panacea de Muzzi
  • Panacea of Quarona
  • Panassia
  • Panexia
  • 27 March
  • 1 May on some calendars
  • local festivals celebrating her memory traditionally include puff pastries names beatines made according to ancient recipes
Profile

Panacea’s mother died when the girl was an infant. When she was old enough, Panacea worked as shepherdess. Her father re-married, but her step-mother, Margherita di Locarno Sesia, quickly developed a hatred of the girl, partly because she would not work as ordered, and partially because Panacea was a pious little girl and Margherita hated religion. The conflict culminated when Margherita murdered Panacea while the girl was at prayer.

Born
  • young girl being beaten by an older woman



Francesco Cagnola (1498-vers 1517) La Bienheureuse Panacea,  vers 1490-1510, 


Panacea De’ Muzzi

1368-1383
 
Née en 1368 à Quarona (Piémont, Italie) de Lorenzo Muzio et Maria Gambino, Panacea perdit tôt sa mère.

Lorenzo se remaria avec Margherita, une veuve avec une petite fille. L’intention du papa était de ne pas laisser sa fille sans une présence maternelle, mais la belle-mère et sa fille devinrent vite très et trop exigeantes envers Panacea, qui fut bientôt chargée de toutes les corvées, outre qu’elle fut objet de dérision pour sa piété et ses œuvres charitables.

Un soir de printemps de l’année 1383, la jeune Panacea ne revenait pas avec les brebis. Aussitôt sa belle-mère partit à sa rencontre, et la trouva en train de prier près de l’église. Furieuse, elle gronda violemment la jeune fille et la frappa à la tête avec un bâton (ou un fuseau). Panacea s’écroula, morte.

La malheureuse femme, désespérée, se jeta dans un ravin.

Or les cloches du pays se mirent à sonner spontanément. Papa Lorenzo et le curé, avec les habitants, accoururent, mais ne réussirent pas à soulever le corps de la petite jeune fille. 

Appelé, l’évêque vint ordonner au corps de se laisser transporter : on put le soulever, mais les bœufs n’arrivaient pas à tirer le charriot. Deux génisses, en revanche, conduisirent alors, sans guide, le corps de la jeune martyre sur un champ appartenant à la famille ; le propriétaire ayant refusé de recevoir le corps de Panacea, les génisses reprirent leur trajet, toujours suivies par l’évêque, le clergé et la population. On traversa plusieurs localités avant d’arriver à Ghemme, là où était enterrée la maman de Panacea. L’arrivée de Panacea fut à nouveau saluée par le son spontané des cloches.

Le martyre de la jeune Panacea eut lieu, dit-on, le 27 mars, le dies natalis retenu dans le Martyrologe.

Les funérailles ayant eu lieu le 1er mai, la fête locale de la Bienheureuse se célèbre soit au 5 mai, soit au premier vendredi de mai.

Le culte de la bienheureuse Panacea se répandit largement dès le 14e siècle, et fut confirmé par l’Eglise en 1867.

Blessed Panacea de’Muzzi of Quarona


Also known as

  • Panacea de Muzzi
  • Panacea of Quarona
  • Panassia
  • Panexia
  • 27 March
  • 1 May on some calendars
  • local festivals celebrating her memory traditionally include puff pastries names beatines made according to ancient recipes
Profile

Panacea’s mother died when the girl was an infant. When she was old enough, Panacea worked as shepherdess. Her father re-married, but her step-mother, Margherita di Locarno Sesia, quickly developed a hatred of the girl, partly because she would not work as ordered, and partially because Panacea was a pious little girl and Margherita hated religion. The conflict culminated when Margherita murdered Panacea while the girl was at prayer.

Born
SOURCE : http://catholicsaints.info/blessed-panacea-demuzzi-of-quarona/


Beata Panacea De' Muzzi Vergine e martire


Quarona, Vercelli, 1368 - 1383

Pastorella nei dintorni di Novara, morì a 15 anni per mano della sua matrigna, di cui subiva pazientemente i maltrattamenti.

Etimologia: Palma

Martirologio Romano: A Quarona presso Novara, beata Panacea de’ Muzzi, vergine e martire, che, all’età di quindici anni, mentre pregava in chiesa, fu uccisa dalla sua matrigna, dalla quale aveva sempre subito vessazioni. 

La fonte più antica che possediamo riguardo la vita di Panacea è di carattere iconografico ed è costituita da tre affreschi che si trovano nell'antico oratorio di San Pantaleone situato in località Oro di Boccioleto, comune della Valsermenza, una delle numerose valli laterali della Valsesia. I dipinti furono eseguiti nel 1476 da Luca De Campis e ci presentano dei momenti significativi della vita della ragazza: la carità verso i poveri, il suo martirio e il trasporto del suo corpo (funerale o inventio delle reliquie?) alla presenza del vescovo del clero e dei fedeli. Questi episodi sono una sintesi della storia molto triste, che ha tutto il sapore di una di quelle favole che raccontavano le nostre nonne, ma che, al contrario di queste, è ben documentata da molte fonti storiche, che rivelano la profonda fede di cui è intessuta: una fede vissuta e testimoniata fino al sacrificio estremo della vita. 

Panacea nacque a Quarona, oggi dinamica cittadina situata tra Borgosesia e Varallo, nel 1368, da Lorenzo Muzio, originario di Cadarafagno, e da Maria Gambino oriunda di Ghemme. La madre morì prematuramente ed il padre, per non far mancare un così importante riferimento alla bambina, si risposò con una certa Margherita di Locarno Sesia. Nella ricomposta famiglia non erano però molto felici e tra la matrigna, la sorellastra e Panacea iniziarono una serie di incomprensioni e divergenze che portarono le prime due a manifestare aperta ostilità nei riguardi della fanciulla, fatta oggetto di angherie ampiamente descritte dai biografi della beata dei secoli scorsi, tra cui va ricordato in particolare Silvio Pellico. 

Questa situazione degenerò, secondo la tradizione, in una sera di primavera del 1383, quando la matrigna, non vedendo rincasare la ragazza andò a cercarla personalmente. Si recò sul monte Tucri che sovrasta l'abitato e, poco oltre l'antichissima chiesa di San Giovanni, trovò Panacea in preghiera. Adirata Margherita la rimproverò e in un eccessivo scatto d'ira, forse senza volerlo, la percosse violentemente uccidendola; accortasi dell'accaduto la donna si gettò da un burrone in preda alla disperazione. 

La notizia si sparse subito nel paese e nel contado circostante e richiamò molta gente presso il corpo di Panacea che fu trasportato a Ghemme, per essere sepolto accanto a quello della madre, deposto nel cimitero adiacente la parrocchiale di Santa Maria. Il culto per la pastorella valsesiana, che ricevette conferma papale nel 1867, si sviluppò presto, già all'inizio del 1400 vennero edificati due oratori in sua memoria: uno sul luogo del martirio, Beata al Monte, e uno in paese dove venne accolta la salma, Beata al Piano. 

Vero centro però della devozione alla patrona della Valsesia è stata sempre la chiesa di Ghemme, all'interno della quale, in un grande scurolo opera di Alessandro Antonelli, sono ancora oggi conservate le sue reliquie, meta ogni anno, il primo venerdì di maggio, di numerosi fedeli provenienti dalla Valsesia e dal Novarese, tra cui i più numerosi i quaronesi che compiono a piedi il cammino. Lungo i secoli l'affetto popolare che circonda Panacea non venne mai meno, manifestandosi in più occasioni: come i trasporti o le peregrinazioni delle sue spoglie, e dando origine ad una ricca produzione iconografica, sia in valle, dove ogni località ne possiede traccia, sia oltre i confini della diocesi. Generalmente Panacea è presentata nel momento del martirio, con gli attributi tradizionali dei fusi, del gregge di pecore o del fascio di legna ardente,accesosi spontaneamente secondo la tradizione per avvertire i compaesani della sua morte, ma forse, più probabilmente, ricordo di falò celebrativi in sua memoria. 

La figura di questa ragazza valsesiana, la cui ricorrenza, attualmente, è fissata al 5 maggio per la diocesi di Novara, il primo venerdì dello stesso mese per il vicariato della Valsesia, è stata proposta dai vescovi come modello di santità laicale, una fede vissuta nel quotidiano, capace di superare avversità e incomprensioni, alimentata dalla preghiera e testimoniata nella carità, fino alla morte, al punto che il popolo ha sempre visto in lei la propria mediatrice ed in lei si è sempre identificato: una santa dalla fisionomia tipicamente valsesiana.

Autore: Damiano Pomi





Panacea, nel linguaggio comune, è la medicina che guarisce tutti i mali, mentre nell’agiografia cristiana è la prova provata che anche Cenerentola va in Paradiso. A portare questo nome strano è una ragazzina vissuta nella seconda metà del 1300, la cui esistenza storica ed il cui martirio sono ben documentati da antichissime testimonianze, che nei secoli hanno stimolato la fantasia di pittori e scrittori, tra i quali sicuramente spicca Silvio Pellico. La nostra Panacea nasce a Quarona (cittadina tra Borgosesia e Varallo) nel 1368 ed è presto orfana di mamma. Papà si risposa con una certa Margherita, anch’essa vedova e con una figlia, e per la piccola cominciano i guai. Matrigna e sorellastra si coalizzano infatti contro di lei, riservandole i lavori più pesanti e umili, deridendola per la sua pietà, contestando i suoi gesti di carità. Le biografie, infatti, concordano nel descrivere Panacea come una fanciulla che prega molto, si prende cura dei malati e soccorre i poveri: una cristiana autentica,dunque, che per di più sopporta con eroica pazienza le cattiverie con cui ogni giorno è bersagliata in casa. Panacea, dunque è molto di più della scialba “Cenerentola”, vittima di una gelosia familiare o di una semplice antipatia. Contro questa ragazzina che vive con semplicità, ma anche con intensità, la sua fede è in atto una vera e propria persecuzione “casalinga”, che raggiunge il suo culmine in una sera della primavera 1383. Panacea, che ha 15 anni e quindi non è più una bambina, non torna quella sera dal pascolo con la puntualità che la matrigna pretende. Con la rabbia in cuore e il risentimento di sempre quest’ultima va a cercarla e la trova nei pascoli che sovrastano Quarona. e la sua ira si scatena constatando che Panacea sta ancora pregando. L’ira, si sa, è sempre cattiva consigliera, e la donna passa facilmente dalle parole ai fatti, colpendo ripetutamente la ragazza con un oggetto contundente, forse un fuso o un bastone trovato sul posto, fino ad ucciderla. Forse è davvero un omicidio preterintenzionale, perché nessuno è autorizzato a pensare che l’astio della matrigna potesse in realtà nascondere il desiderio di ucciderla. Lo dimostra anche il fatto che la matrigna, in preda alla disperazione per quanto compiuto, va subito a suicidarsi, gettandosi in un vicino burrone. Per Panacea, invece, scoppia la devozione popolare, perché la gente vede nella sua morte un autentico martirio. La salma viene portata a Ghemme, per essere sepolta accanto alla sua mamma che l’aveva lasciata orfana troppo presto. In quella tomba, però, resta poco perché le sue reliquie sono presto portate nella chiesa parrocchiale, circondate di venerazione e meta di pellegrinaggi. La devozione per Panacea attraversa i secoli e si trasforma in culto popolare, che ottiene la conferma papale nel 1867. Per tutta la Valsesia indicata semplicemente come “la Beata”, viene festeggiata il 5 maggio con cerimonie religiose e una fiera secolare, mentre i vescovi indicano nella Beata Panacea un modello di santità laicale e sottolineano la sua fede vissuta nel quotidiano, capace di superare avversità e incomprensioni, alimentata dalla preghiera e testimoniata dalla carità.

Autore: 
Gianpiero Pettiti