vendredi 20 mars 2015

Bienheureux FRANÇOIS de JÉSUS MARIE JOSEPH PALAU Y QUER, prêtre de l'Ordre des Carmes déchaux et fondateur des Instituts des Soeurs et des Frères du Carmel

Retrato del beato Francesc Palau i Quer


Bienheureux Francois Palau y Quer

Né à Aytona, près de Lerida en Espagne, il entra chez les Pères Carmes déchaux. En 1840, la révolution en Espagne le décide à s'exiler en France à Perpignan puis à Montauban. En 1851, revenu dans son pays, il reçoit la direction spirituelle du séminaire de Barcelone, mais trois ans plus tard, il doit encore s'exiler à Ibiza, accusé faussement d'incitation à la grève. Cet exil lui permit d'approfondir sa vie spirituelle. En 1869, il fonde à Minorque les Instituts des Sœurs et des Frères du Carmel. Écrivain, journaliste, ermite, fondateur, toute sa vie fut une offrande à l'amour de Dieu et de ses frères. Il mourut en 1872.   

SOURCE : http://www.paroisse-saint-aygulf.fr/index.php/prieres-et-liturgie/saints-par-mois/icalrepeat.detail/2015/03/20/14011/-/bienheureux-francois-palau-y-quer

Bienheureux Francois Palau y Quer

Fondateur des Instituts des Sœurs et des Frères du Carmel (+ 1872)

Né à Aytona, près de Lerida en Espagne, il entra chez les Pères Carmes déchaux. En 1840, la révolution en Espagne le décide à s'exiler en France à Perpignan puis à Montauban. En 1851, revenu dans son pays, il reçoit la direction spirituelle du séminaire de Barcelone, mais trois ans plus tard, il doit encore s'exiler à Ibiza, accusé faussement d'incitation à la grève. Cet exil lui permit d'approfondir sa vie spirituelle. En 1860, il fonde à Minorque les Instituts des Sœurs et des Frères du Carmel. Ecrivain, journaliste, ermite, fondateur, toute sa vie fut une offrande à l'amour de Dieu et de ses frères.

Un internaute nous signale: Fondation en 1860, mort à Tarragone le 20 mars 1872. Béatifié par Jean-Paul II le 24 avril 1988 (homélie en italien), il est enterré dans la maison-mère des filles carmélites thérésiennes missionnaires.

À Tarragone en Espagne, l’an 1872, le bienheureux François de Jésus-Marie-Joseph (François Palau y Quer), prêtre de l’Ordre des Carmes déchaux, qui fonda deux instituts de sœurs carmélites missionnaires, endura dans son ministère de graves persécutions, fut relégué, à la suite d’accusations fausses, dans l’île d’Ibiza, et mourut abandonné de tous.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/6227/Bienheureux-Francois-Palau-y-Quer.html

François Palau y Quer

(François de Jésus-Marie-Joseph)

(1811-1872)

Le jeune François Palau (prononcé Palao) est né à Aytona (Lérida) en Espagne, le 29 décembre 1811, de parents pieux et de condition modeste, mais profondément attachés à la foi chrétienne. Septième d’une famille de neuf enfants, il reçoit le baptême le jour même de sa naissance. Dès ses études primaires, il est remarqué pour son esprit vif et ses talents exceptionnels, aussi le maître d’école conseille-t-il aux parents de l’orienter vers les études supérieures. 

Projet vocationnel

Durant l’été 1828, François veut donner une orientation à sa vie future et se consacrer à Dieu et au service du prochain dans la vie sacerdotale. C’est alors qu’à l’âge de 17 ans, il entre au Séminaire de Lérida où il entreprend trois années d’études philosophiques et une autre en théologie. À 22 ans, poursuivant sa réflexion sur son avenir, il décide de s’orienter vers la vie religieuse. En 1832, il renonce à une bourse d’études et quitte le Séminaire. Quelques mois plus tard, il entre chez les Carmes déchaux à Barcelone où il commence son noviciat le 14 novembre. Il prend le nom de Frère François de Jésus-Marie-Joseph. Après sa profession, il continue sa formation religieuse ainsi que sa préparation au sacerdoce. En raison de l’effervescence qui agite les provinces catalanes, François poursuit sa formation théologique dans son couvent. Il est ordonné diacre le 22 février 1834. 

Carme en exil

Le 25 juillet 1835, la violence éclate à Barcelone, le couvent est assailli par une foule révolutionnaire anticléricale. François, avec d’autres frères, réussit à fuir le couvent livré aux flammes. Un décret royal supprime les couvents et le Carmel masculin est dispersé. C’est ainsi que François devra vivre la vie d’un carme hors du cloître. Ce climat de persécution n’empêche pas son ordination sacerdotale qui a lieu le 2 avril 1836, mais il commence son ministère comme prêtre diocésain sous la juridiction de l’évêque du lieu. 

Ministères, œuvres et persécutions…

Après une brève période consacrée à l’évangélisation comme missionnaire apostolique dans les diocèses catalans, il choisit de s’exiler en France (de 1840 à 1851) dans le diocèse de Perpignan, puis à Montauban. Durant ces années, il mène une vie d’oraison, de solitude et de pénitence, y ajoutant aussi la direction de quelques personnes, spécialement des réfugiés espagnols vivant autour de lui. 

De retour en Espagne en 1851, incardiné dans le diocèse de Barcelone, le P. François y fonde l’École de la Vertu, œuvre pastorale de grande influence et modèle d’enseignement catéchétique pour adultes. Par la suite, l’École fut accusée d’être impliquée dans des grêves ouvrières organisées à Barcelone et elle est violemment supprimée par les autorités militaires en mars 1854. Le p. François sera condamné à l’exil dans l’île d’Ibiza (Baléares) où il demeure en résidence obligatoire jusqu’en 1860. Années d’abandon, de solitude et de nuit obscure de la foi, mais aussi années décisives où il acquiert sa maturité spirituelle et où il connaît l’expérience mystique d’une redécouverte de l’Église (une Église réelle et historique – Dieu et le prochain – à portée universelle). 

Retour d’exil

En juillet 1860, il est libéré de l’exil par un décret de la reine Isabelle II, à qui il avait envoyé un document comme preuve de son innocence. Dès lors, et jusqu’à sa mort, il déborde d’activités : prédications dans les grandes villes (Barcelone, Madrid, Palma, etc.), puis il entreprend des missions populaires en Catalogne et aux Baléares. Il répand partout la dévotion mariale. À cela s’ajoutent de longues heures de solitude contemplative et d’oraison dans les grottes d’El Vedra à Ibiza. En plus, il accorde une attention particulière à ses fondations. 

La dernière année

Au début de l’année 1872, il se retrouve à Calasanz où il se dévoue auprès des malades atteints par une épidémie de typhus. Encore en pleine activité, il est terrassé par une congestion pulmonaire grave qui l’emporte le 20 mars à Tarragone, entouré de ses fils et de ses filles spirituelles. Sa vie, donnée, forgée à l’école de la souffrance, de l’échec, et aussi de la rencontre et de la prière, a une saveur d’éternité.

SOURCE : http://lecarmel.org/saints/bienheureux-bienheureuses/francois-palau-y-quer.php

Apôtre

L’itinéraire spirituel de François Palau fut toujours marqué par son amour pour l’Église et son apostolat fut la mise à l’épreuve de cet amour, le sceau de son authenticité. Voici quelques traits caractéristiques de sa vocation apostolique : 

Directeur spirituel

Dès les premiers temps de son séjour en France (Caylus-Livron), la réputation de sainteté du p. François s’était répandue dans la région. Des gens de milieux sociaux très divers se rendaient à sa grotte à la recherche d’orientation et de direction spirituelle. À Mondésir, deux embryons de communautés religieuses vivaient sous sa direction. Parmi les personnes dirigées par lui, il faut citer Juana Gracias parce qu’elle deviendra plus tard le bras droit du carme dans son œuvre de fondateur. 

Missionnaire Apostolique

Dans un premier temps, le p. François, poussé par des conditions externes, s’adonne à la prédication traditionnelle : sermons, neuvaines... Toutefois, les missions populaires demeurent son activité préférée. À deux reprises, l’Église lui accorde le titre de Missionnaire apostolique. On peut dire que sa vie mouvementée a été une mission permanente. 

Organisateur, catéchiste et exorciste

En mai 1851, le p. François s’établit à Barcelone où, en peu de temps, il découvre des besoins spirituels et matériels énormes. Pour y répondre, il prépare un plan d’enseignement de l’Évangile et de la vie chrétienne. L’École de la Vertu comprend un cycle de 52 leçons données à longueur d’année, chaque dimanche, dans la paroisse Saint-Augustin, au cœur de la grande ville. Entouré de collaborateurs prêtres et laïcs, il cherche à confronter les vérités de la religion catholique avec les diverses philosophies régnantes de la société. À la fermeture de l’École, il laisse une abondante préparation consignée par écrit. 

On a considéré le p. François comme exorciste en raison de son activité hasardeuse en faveur des malades, des marginaux et de soi-disants possédés qui arrivaient de partout à sa résidence. Pour lui, cette mission fut motivée par des idéaux spirituels très élevés. Les expériences dramatiques de sa vie le portaient à n’avoir aucun doute quant à l’influence maléfique du démon sur les personnes. Aussi, il se livra à des tâches délicates qui lui valurent de grandes souffrances et de sérieux problèmes avec les autorités. Il fit deux voyages à Rome pour présenter au Saint-Père et aux Pères conciliaires (Vatican I) ses préoccupations concernant l’exorcisme. 

Journaliste et publiciste

Le p. François perçoit l’importance de la presse pour l’apostolat et il sait s’en servir. Avec courage et décision, il écrit divers articles dans le journal El Ancora de Barcelone où il traite des activités de l’École de la Vertu : programmes, compte-rendus et autres thèmes. En 1868, il fonde El Ermitano, périodique essentiellement religieux à l’avant-garde de la bataille pour Dieu, pour l’Église, pour la liberté d’expression et d’association dans la société. Il y développe ses théories sur l’exorcisme. Ce journal fut édité de novembre 1868 à juin 1873.

Fondateur

Peu à peu, et après plusieurs tentatives infructueuses en France et en Espagne, le p. Palau se sent appelé à fonder une congrégation où pourrait s’harmoniser l’action et la contemplation, dans l’esprit de la Règle du Carmel et de l’œuvre réformatrice de Thérèse de Jésus. Il devra attendre sa libération d’exil en 1860 et recevoir de Dieu cette mission de paternité spirituelle. 

En 1860, il donne vie à la Congrégation des Frères de la Charité, Tertiaires de l’Ordre du Carmel, fondée au diocèse de Mallorca, mais qui s’éteindra durant la guerre civile espagnole (1936-1939). Puis, il fonde aussi la Congrégation des Carmélites Tertiaires de l’Ordre du Carmel, à Ciudadela en 1861, qui se développera ensuite en deux instituts florissants : les Carmélites Missionnaires et les Carmélites Missionnaires Thérésiennes. Le Carmel missionnaire – par le biais de ces deux instituts de vie consacrée – incarne l’esprit du p. François à travers le monde en aimant et en servant l’Église dans les pauvres, les malades, les personnes qui souffrent physiquement ou moralement, les enfants, les jeunes, les vieillards et les familles. Il réalise pleinement la consigne donnée par son fondateur à sa principale collaboratrice, Juana Gracias : « Harmonie et union entre contemplation et mission… Amour et service de l’Église. » 

Les principaux écrits du p. François Palau sont :

Mes relations avec l’Église

Le catéchisme des vertus

Mois de Marie

Lutte de l’âme avec Dieu

La vie solitaire

Correspondance (qui compte 169 lettres)

Il est béatifié en 1988.

Fête liturgique : le 7 novembre.

SOURCE : http://lecarmel.org/saints/bienheureux-bienheureuses/francois-palau-y-quer/page-3.php

Éphémérides

29 décembre 1811

Naissance à Aytona

1828-1832

Études au Séminaire de Lérida

14 novembre 1832

Prise d’habit à Barcelone

25 juillet 1835

Expulsion des religieux

2 avril 1836

Ordination sacerdotale

1840-1851

Exil en France

1843

Vie solitaire intense près du sanctuaire de Notre-Dame de Livron

1851

Retour en Espagne. Incardiné à Barcelone. Fondation de l’École de la Vertu

1854-1860

Exil à l’île d’Ibiza (Baléares)

1860-1861

Fondation des congrégations féminines et masculines du Carmel

1864

Missions à Barcelone et Ibiza

1867

Nommé Directeur des Tertiaires de l’Ordre en Espagne

20 mars 1872

Mort à Tarragone

SOURCE : http://lecarmel.org/saints/bienheureux-bienheureuses/francois-palau-y-quer/page-4.php


Bienheureux François de Jésus Marie Joseph PALAU Y QUER

Nom: PALAU Y QUER

Prénom: François (Francisco)

Nom de religion: François de Jésus Marie Joseph

Pays: Espagne

Naissance: 29.12.1811  à Aytona (Catalogne)

Mort: 20.03.1872  à Tarragone

Etat: Prêtre - Carme

Note: Carme déchaux à Barcelone en 1832. Prêtre en 1836. Exilé de longues années en France, puis aux Baléares. Ecrivain, journaliste, prédicateur, ermite. Fonde les Carmélites missionnaires et les Carmélites missionnaires thérésiennes, inspirées de Ste Thérèse et St Jean d'Avila.

Béatification: 24.04.1988  à Rome  par Jean Paul II

Canonisation:

Fête: 7 novembre

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1988 n.18

Réf. dans la Documentation Catholique: 1988 p.583

Notice brève

Né en Espagne en 1811, François Palau y Quer entre chez le carmes déchaux où il reçoit le nom de Frère François de Jésus Marie. Il est ordonné prêtre en 1836. Il se distingue par son amour mystique de l’Église. L’agitation politique et sociale de l’Espagne le contraint deux fois à l’exil, d’abord en France, puis aux Baléares où il vit en ermite dans les grottes d’Ibiza. Là il peut donner libre cours à sa vocation carmélitaine en menant une vie de solitude et de contemplation. De retour en Catalogne, il prêche des missions populaires, mène une activité journalistique et littéraire. Il fonde deux Instituts de carmélites missionnaires et meurt en 1872.

Notice développée

Francisco (François) Palau y Quer naît le 29 décembre 1811 à Aytona dans la province de Lérida (région de la Catalogne) en Espagne. Il est baptisé le jour même. Ses parents, pieux et de condition modeste, sont profondément croyant. François est le septième d’une famille de onze enfants. A la fin de ses études primaires, comme il est très doué, on conseille à ses parents de lui faire continuer ses études. A 17 ans, il sent l’appel de Dieu et il entre au séminaire de Lérida. Puis, à 22 ans, avant la fin de ses études de théologie, il s’oriente vers la vie religieuse et entre au noviciat des Carmes déchaux à Barcelone. Son nom de religion est Frère François de Jésus Marie Joseph. Il poursuit ses études en restant à l’intérieur du couvent à cause des troubles politiques qui agitent les provinces catalanes. Il reçoit l’ordination diaconale ‘intra muros’ en 1834. Le 25 juillet 1835 une foule de révolutionnaires attaque et incendie le couvent, et les frères sont dispersés. Finie la vie en communauté ! Désormais il mènera la vie de Carme hors clôture. Néanmoins, frère François peut être ordonné prêtre le 2 avril 1836. Dans son ouvrage ‘Mes rapports avec l’Église’, il écrira : « Le jour où j’ai été ordonné prêtre, j’ai été consacré par l’ordination à ton service, Église, et depuis ce jour je ne m’appartiens plus, je suis à toi ainsi que toutes mes actions, tout ce que je suis et tout ce que j’ai. » Après un bref moment d’apostolat en cette période troublée, comme prédicateur de missions paroissiales, le Père François préfère partir en exil, et de 1840 à 1851, il réside en France dans le diocèse de Perpignan, puis à Montauban, notamment près du sanctuaire de Notre-Dame de Livron. Il mène une vie de solitaire et assure en même temps la direction spirituelle de quelques personnes attirées par son renom de sainteté, notamment des espagnols en exil eux aussi ; et en particulier, Juana Gracias qui deviendra sa principale collaboratrice dans la fondation de ses instituts carmélitains.

De retour en Espagne, en 1851, le Père François est incardiné dans le diocèse de Barcelone. Étudiant de près la situation, il est effaré de constater l’indigence spirituelle et matérielle du peuple chrétien. Il crée alors l’ ‘école de la vertu’ ; c’est une catéchèse pour adultes, donnée chaque dimanche dans sa paroisse et qui s’étale sur une année, embrassant tout le mystère chrétien et la vie morale. Cela fera la matière d’un ouvrage consigné ensuite par écrit. Mais en 1854, on accuse l’école de s’être impliquée comme élément perturbateur dans les grèves ouvrières qui secouent Barcelone. De nouveau le Père François est contraint à l’exil, cette fois-ci dans les Baléares, à l’île d’Ibiza où il restera jusqu’en 1860. Il y mène une vie d’ermite et là, nous dit Jean Paul II, « dans la solitude d’Ibiza, il se consacre dans une vie de contemplation à étudier ce mystère de communion qu’est le Corps mystique du Christ, pour en arriver à la conclusion que, dans l’amour de l’Église, se réalise le grand précepte du christianisme : l’amour de Dieu et du prochain. … Poussé par cet amour, François s’écrie : “Ma mission se réduit à annoncer aux peuples que toi, Église, tu es infiniment belle et aimable, et à leur prêcher que tu les aimes”. » L’ardent missionnaire reçoit à deux reprises de Rome le titre de ‘missionnaire apostolique’. Il prêche, fait des missions populaires, de la catéchèse et encourage aussi la dévotion envers Marie qu’il présente comme “le type et le modèle parfait de l’Église sainte”. Comprenant l’importance de la presse, il écrit des articles et fonde un journal, ‘El ermitano’. Mais l’œuvre de prédilection du Père François est la fondation de ses instituts. En 1860, il fonde la Congrégation des Frères de la charité, tertiaires de l’ordre du Carmel, à Mallorca, et qui durera jusqu’à la guerre civile de 1936-39. En 1861, il fonde la Congrégation des Carmélites tertiaires de l’ordre du Carmel à Ciudadela qui se subdivise ensuite en deux Instituts toujours florissants aujourd’hui, les Carmélites missionnaires et les Carmélites missionnaires thérésiennes. Celles-ci réalisent pleinement la consigne donnée par le fondateur à sa collaboratrice Juana Gracias : « Harmonie et union entre contemplation et mission. Amour et service de l’Église. »

Il est un domaine où le P. François eut beaucoup à souffrir. Il est considéré comme exorciste en raison de son activité, jugée par certains comme hasardeuse, en faveur des malades, des marginaux et de soi-disant possédés qui arrivaient de partout à sa résidence. Il croit ferme à l'influence maléfique du démon. Il développe ses positions dans son journal El Ermitano et entreprend deux voyages à Rome, notamment à l’époque du Concile Vatican I, pour présenter au Saint-Père et aux Pères du Concile ses positions sur l’exorcisme.

Au début de l'année 1872, il se retrouve à Calasanz où il se dévoue auprès des malades atteints par une épidémie de typhus. Encore en pleine activité, il est terrassé par une congestion pulmonaire grave qui l'emporte le 20 mars, à Tarragone.

SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0298.htm

Escultura del beato Francesc Palau i Quer en la capilla de las Carmelitas Misioneras de Tarragona


Blessed Francis Palau y Quer

Also known as

Francisco Palau y Quer

Francesc Palau Quer

Francesc of Jesus, Mary, Joseph

Memorial

20 March

7 November on some calendars

Profile

Joined the Carmelites in 1832Ordained in 1836. Civil disorder forced him into exile. He returned to Spain in 1851 and founded his School of Virtue at Barcelona to teach catechism. For non-theological reasons, his school was suppressed and he was exiled to Ibiza from 1854 to 1860. Founded the Congregation of Carmelite Brothers and Congregation of Carmelite Sisters in 18601861 in the Balearic Islands. Preached popular missions and devotion to Our Lady.

Born

29 December 1811 at Aythona, Lerida, Spain

Died

20 March 1872 at Tarragona, Spain of natural causes

Venerated

10 November 1986 by Pope John Paul II (decree of heroic virtues)

Beatified

24 April 1988 by Pope John Paul II

Additional Information

books

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Carmelite Family Today

Hagiography Circle

Wikipedia

images

Wikimedia Commons

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Santi e Beati

Wikipedia

nettsteder i norsk

Den katolske kirke

MLA Citation

“Blessed Francis Palau y Quer“. CatholicSaints.Info. 13 November 2019. Web. 17 March 2022. <https://catholicsaints.info/blessed-francis-palau-y-quer/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-francis-palau-y-quer/

Today is the Feast of Bl. Francis Palau Y Quer, Carmelite Priest

Born in Aytona, Lerida, Spain, on 29th December, 1811, Blessed Francis Palau y Quer entered the Order in 1832 and was ordained priest in 1836. Civil turmoil forced him to live in exile and outside his community. On his return to Spain in 1851, he founded his “School of Virtue”-which was a model of catechetical teaching-at Barcelona. The school was suppressed and he was unjustly exiled in Ibiza (1854-1860) where he lived at El Vedra in solitude and experienced mystically the vicissitudes of the Church. While in the Balearic Islands he founded the Congregations of Carmelite Brothers and Carmelite Sisters (1860-1861). He preached popular missions and spread love for Our Lady wherever he went. He died at Tarragona on 20th March, 1872, and was beatified by Pope John Paul II on 24th April, 1980.

From the spiritual writings of Blessed Francis Palau

(Lucha del alma con Dios (Rome, 1981), 42-44, 135-136)

“The power of prayer for the Church”

God in His providence has ordained not to cure our ills or grant us grace without the intervention of prayer. He wishes us to help in saving each other by means of our prayer. If the heavens showered down dew, and the clouds rained the righteous One, if the earth opened to bring forth the Savior, it was God’s good pleasure that his coming should be preceded by the prayers of that singular Virgin who by the beauty of her virtues drew into her womb the uncreated Word of God. The Redeemer came, and by constant prayer he reconciled the world to the Father. If Christ’s prayer and the fruits of his redemptive work are to be applied to any nation or people, or if the gospel message is to enlighten them and they are to have someone to administer the sacraments, it is indispensable that someone or even many persons should have previously won them over and reconciled them to God by earnest entreaties and supplications, by prayers and sacrifices.

For this purpose, among others, the Eucharistic sacrifice is offered on our altars. This sacred Victim which we present to the Father every day, accompanied by our own petitions, is not simply destined to recall the memory of the life, passion, and resurrection of Jesus Christ, but also to oblige God in his goodness to show his graciousness in applying the graces of his Son’s redemption to the nation, province, city, village, or to whatever person or persons for whom the Mass is offered. It is precisely here that we plead with the Father for the redemption of the world, namely, for the conversion of the nations. Before the grace of redemption is applied to the world or, in other words, before the standard of the cross is lifted up among the nations, God the Father ordains that his only Son, made man, should plead with him by means of prayers and supplications, with loud cries and tears, in the anguish of death and through the shedding of his blood, especially on the altar of the cross that was raised on Calvary.

In order that God might give his grace to those who do not or cannot ask it, or who do not wish to ask it, he enjoined us to pray for one another, so that we might be saved. If God gave the grace of conversion to Saint Augustine, it was due to the prayers of Saint Monica; nor would the Church have Saint Paul, according to one of the Fathers, were it not for the prayers of Saint Stephen.

It is noteworthy in this context that the Apostles, who were sent to preach and to teach all nations, acknowledged that the results of their preaching sprang from prayer more than from their words. In fact, at the election of the seven deacons who were charged with external works of charity, they said: But we will devote ourselves to prayer and to the ministry of the Word. Notice carefully that they say they would devote themselves first of all to prayer and only afterwards to the ministry of the Word. For they would never convert any nation until prayer had first obtained the grace of its conversion. Christ prayed throughout his entire life, whereas he spent only three years preaching.

Since God does not distribute his graces to men except through prayer, because he wishes us to recognize him as the source from which all good things flow; in like manner, he does not wish to save us from danger, or cure our wounds, or console us in affliction, except by means of this same exercise of prayer.”

Carmelite Prayer:

O God, through your Spirit you filled Blessed Francis your Priest with singular gifts of prayer and apostolic charity. Through his intercession grant that Christ’s beloved Church, refulgent with the beauty of the Virgin Mother Mary, may be an ever more effective universal sacrament of salvation. We ask this through our Lord Jesus Christ, your Son, who lives and reigns with you and the Holy Spirit one God, for ever and ever.

SOURCE : https://carmelourladysdovecote.wordpress.com/2013/11/07/today-is-the-feast-of-bl-francis-palau-y-quer-carmelite-priest/

Blessed Francisco Palau

Francisco's life came together when he understood the beauty of the Church. What had been a confusing oscillation from solitude to service and back to solitude again made sense for him when he recognised that all this held together in the whole Christ.

Francisco was born in 1811 near Barcelona. Towards the end of studies for the priesthood he joined the Discalced Carmelite Order, but was forced into exile in the south of France with the exclaustration of religious in Spain in 1835. He returned to an intense apostolate in Barcelona in 1851 - so successful that the authorities exiled him to Ibiza.

The toing and froing continued, and nurtured in Francisco that intense experience of the mystery of the Church which so anticipated the vision of the Second Vatican Council. Some of this vision is expressed in his writings. It is continued too in the Carmelite missionary sisters whom he founded. Francisco died on 20th March 1872.

SOURCE : http://www.carmelite.org.uk/stfrancis.html

Francis Palau y Quer was born on 29th December 1811 at Aytona in Spain. In 1828, he entered the seminary in Lírida. In 1832, after having completed three years of philosophy and the first year of theology, he joined the Discalced Carmelites and made his religious vows the following year. Forced by the political circumstances of the time to live as a secular, he was nevertheless ordained priest at Barbastro in 1836. After a long stay in France from 1840 to 1851, he returned to Spain and gave himself to the apostolate of preaching and missions to lay Christians, especially in Barcelona and the Balnearic Islands. During 1860 and 1861, he began organising various groups of women which later became the present-day Teresian Missionary Carmelite Sisters and the Missionary Carmelite Sisters. He was also the founder of the Brothers of Charity, nowadays no longer in existence. He died at Tarragona on 20th March 1872.

SOURCE : http://ocarm.org/en/content/liturgy/bl-francis-palau-y-quer-ocd-priest-mf

Blessed Francisco Palau y Quer, OCD

Feastday 7 November

Note: At the beatification of Blessed Francisco in 1988, there occured a miraculous healing through his intercession. "July 9, 1999, the Postulator General, Fr. Ildefonso Moriones, OCD, signed the chronology of the miraculous cure of Mrs. Josefa Pardines Cordate attributed to Fr. Blessed Francisco Palau, and the SUMMARY was prepared." From his "PROFILE" by the Carmelite Missionaries. 

We look forward to his canonization!

Also read the beautiful letter of direction to his spiritual daughter, Juana Gratias

From Carmelite Missionaries, Rome, entitled: 

Father Francisco Palau y Quer A Passion for the Church.

Translated by David Joseph Centner, OCD

" In 1860-61 he (Bl. Francisco Palau) founded the Congregations of the Carmelite Brothers and Sisters in Balearic Islands. In 1867 the Apostolic Commissary of the Discalced Carmelites of Spain appointed Fr. Francisco to be the Director of the Tertiaries of the Order and in 1872 he wrote the Rules and Constitutions of the Tertiary Order. 

"His spiritual life centered on the Church as a "loved person", a Mystical Body, but also a Mystical Person with whom he could relate. No where in Christian history do we have anyone else with this Church-centered mysticism. He sees the personality of the Church is mystical and the living reality of the Church is an unfathomable mystery. One of the aspects of this mystery is the joining of Her visible structures with the supreme reality of love among men and their love of Christ in the Holy Spirit, Who gives Her life and gathers Her into unity. He teaches that Christ and mankind cannot be separated from each other and he sees the Church as The Whole Christ, The Mystical Christ. This is a bountiful topic for meditation that can bring us a deeper love of, and Obedience to, the Church. 

"His second original intuition for the spiritual life, and later corresponded with Vatican II, is that to think of Our Blessed Mother independently of the framework of the Church would distort her person and her mission. Mary is the perfect model of the Church's holiness and purity and the mirror in which all the perfections of the Church are reflected. 

"Our beloved brother in Carmel left us with an indispensable condition for keeping our apostolic service free from purely human interest and professional attitudes. He taught that supernatural motivation nourished by prayer is required. And he stressed that prayer and the theological virtues are the double cornerstone of the spiritual life, but it cannot endure without a constant attitude of self-denial. This is shared from his personal experiences. 

"Bl. Palau enlarged the spirituality of the Teresian Carmel. He challenges us to press on tirelessly whenever love may call us in the service of our brothers and sisters and of the Church. He says, "I live and will live for the Church; I live and will die for her."

SOURCE : http://www.ourgardenofcarmel.org/palau.html

From "Fr. Francisco Palau, OCD, Letters"

Published Rome, Carmelite Missionares, 1997

(Note Juana was Bl. Francisco's spiritual daughter, the direction in this letter is beautiful for any to read and ponder)

#38

To Juana Gratias: Gramat (France)

He is celebrating the octave of the Feast of Mt. Carmel putting his interior life in order, as though these were the last days of his life. Various possible ways for union-communion with God. Directives for Juana Gratias on prayer and examination of conscience.

JMJ

Day of Our Lady of Carmel, 1857

Long Live Jesus

Dearest sister in Jesus Christ,

We are celebrating the octave of our most holy Mother, Our Lady of Carmel, and I shall spend it putting my things in order as though these were the last days of my life. Now for your affairs. I am awaiting your letter inorder to see to your exterior life. In the meantime, let us see the interior.

God's great work in man takes place in the Interior. The order that appears and is shown outside is the worok and effect of the order inside.

The three theological virtues of faith, hope and charity , aided by the highest and most sublime gifts of the Holy Spirit, such as understanding, wisdom, knowledge, and counsel, unite the creature, the human spirit, with his God, the souls with the Word of God. It is this sacred union that you must seek, hold and possess; in it lie the spiritual life, health and strength, and from it originate all the other virtues.

The soul looks to God under two aspects or forms: First as the object of all its affections, or as an infinitely good and lovable being, and this imagine robs the heart; and insofar as he is good, infinitely beautiful, this is, infinitely perfect, he captures our intellectual vision, our thoughts and meditations.

In this regard, the theological virtues and their gifts cause God and the soul to become on single thing through love and purity of thoughts. While this divine union takes place primarily and mainly in the soul, all the other virtues are like aids, attendants and armies of that guard, assist and protect this work. This is the love of God for the soul and the love of the soul for God.

Moreover, while the said union is worked out and ordered, another union begins; this is the one about which I have told you many times: the soul unites first with God as its beloved, as the center of its affection and vision, and then as its King, Lord, master and universal governor of the whole world. The first union turs the soul into a goddess, that is, it deifies, divinizes and makes it God's spouse. The second one elevates it to the dignity of queen, co-redeemer of the world, lady and princess. The first, is the love of God and the second, the love of neighbor, and since the love of God and of neighbor sums up the whole of God's work in the heart of men, and since this is the work to be started, continued and perfected in us and the fulfillment of the whole law, no one can enter the kingdom of God if this has not been done to a degree of perfection that God alone knows.

Here we have life, health and strength! How much one loathes whoever does not agree with this. Although I am far behind, I am however happy to preach, talk, write and meditate on this great work; the spirit is strengthened, animated and vivified by its contemplation.

These two unions are worked out in meditation, silence and in interior recollection. If you have so ardently sought solitude, retirement, seclusion from cretaures, and if you have no dreamed of deserts, believe me your vocation originated and originates from the fact that your poor soul knows, understands and touches the need to live in union with God, not in any manner, but according to the manner that God requires and wants. The soul knows the value of this union and understands clearly that it will find in it life and resurrection, nourishment and virtues. This is why it has searched for it. Where? By what means? Let us adore and respect God's designs and providence. Let us learn the lessons of life in order to correct errors and worries.

Where you are going to find, dearest sister, this union and through what means? I shall tell you in my letters, since this is the most interesting topic, the main one. Everything else is truly worthless for you. Let us come to it.

It is necessary that I direct the movement of your spirit in prayer and outside of prayer, since it is here where this holy union is worked out. And that direction is what precisely you asked for. In this matter you need doctrine and advices because they make the way easier. If I forget, remind me always of it, because this is what is important for you.

In prayer you shall find faith, hope and love. You are sufficiently instructed and experienced in the exercise of these virtues and the main preoccupations and errors you had have been eradicated. This is why you find the acts of union easy, sweet and satisfying, and without recognizing nor seeing the union, you feel it, you are at east with God, you deal easily and amicably with him and readily make friends with him. Well, I have nothing to tell you about this at present except that you must keep on and taking advantage of this interior ease with God, you must ask for graces, confirm and strengthen your moral virtues, and making yourself strong in this interior castle, you must fight your moods of sadness and their causes, uproot your unfounded sorrows aand get ready (My paper got over for hand not planned to write so extensively. But since I am at it I will go on) on the dreadful battles that the three enemies wage against this divine union. Live united with God and see to it that nothing, whether hunger or thirs, the sword, fortune or misfortune, nothing wahtever disturbs your heart. Live united with God and everything else vanish like smoke.

When you examine your conscience (attention to what I am going to tell you) do not go too far; look at it as we look at the seashore from the top of the Alps or the Pyrenees, lightly, without going into details. If you do not see anything clearly and certainly wrong, go ahead and be at peace with your God. Mind this, I repeat, anad do tell me how you are faring, because the devil could trick you and do you serious hard with his false doctrine and suggestions. This union produces peace of mind; then search for peace. Let nothing disturb you, be it good or bad. Give up everything else except your peace of mind. Wheny ou feel restless, sad, sorrowful and embittered, look for the cause, and ifi it is not worth being sorrying about (and nothing that does not offend God is worth being sorry about), get rid of your anxiety; if you do not see the causes but feel restless and dissatisfied all the same, put up with it, arm yourself with patience, let the storm pass, and your inner peace will return.

This union, my sister, demands a heart at peace, calm, unalterable, like some place in heaven, and we can and must acquire it fighting hard whatever threatens if from outside ourselves.

This union, my dearest sister, is within you but needs to be worked out, consolidated and strengthened. To this effect I shall not fail to instruct you, but you are open to me, for I need to know.

Now for the other unione. The first one sees God as infinitely lovable and beautiful; its aim is the contemplation of his attributes and perfections. The second union sees him as the creator, conserver, governor, redeemer, glorifier and vivifier of the whole world.

At certain moments, the spirit of the Lord will move and lead you towards this second union and you have to cooperate. He will be presented to you as the Lord, king and governor of the world, the Lord God of hosts, and wil take you to objects resembling this presence. Since the first union is not strengthened or prefected or completed except in the second, you need to start by this.

"The Struggle of the Soul with God", this little book will instruct you. You need only changed the object. Say the universal Church instead of Spain. The one who fights in defiance of the city, fights for his own cause. You must begin by meditating on Jesus crucified and in his physical body see the mystical and moral body of the whole Church; and since you are his friend and his beloved, you must start fostering the love of neighbor using the prayer after the manner indicated in the "Struggle". But you should not think of this in your prayer in such a way that you forget the first union. The first thing you have to consider in prayer is your union with God.

Enough for now. My time is over. Biel and Ramon are calling me for vespers. In another letter I will speak more about these important matters, and when you write to me, do not fail to reply giving me an account of what you do in this regard and about your doubts and ways.

Goodbye, Your solicitous father,

Francisco

Excerpt from "Fr. Francisco Palau, O.C.D. letters", Carmelite Missionaries (The Missionaries were founded by Bl. Francisco Palau, OCD)

General House

Via del Casaletto, 115

00151 Rome, Italy

SOURCE : http://www.ourgardenofcarmel.org/fpletter1.html


Beato Francesco di Gesù Maria Giuseppe (Francisco Palau y Quer) Sacerdote carmelitano

20 marzo

Aytona, Spagna, 29 dicembre 1811 - Tarragona, Spagna, 20 marzo 1872

Francisco Palau y Quer nacque il 29 dicembre 1811 ad Aytona (Spagna). Nel 1828 entrò nel seminario di Lèrida. Completato il triennio di studi filosofici e concluso il primo corso di teologia, nel 1832 passò nell'Ordine dei Carmelitani Scalzi dove l'anno successivo emise i voti. Costretto da circostanze politiche a vivere da exclaustrato, potè ricevere l'Ordinazione Sacerdotale a Barbastro nel 1836. Dopo un lungo periodo di permanenza in Francia (1840 - 1851), ritornò in Spagna e si dedicò al ministero della predicazione e delle missioni popolari, specialmente a Barcellona e nelle Isole Baleari. Fu lì che negli anni 1860 - 1861 si occupò dell'organizzazione di alcuni gruppi femminili dando origine a quelle che oggi si chiamano le Suore Carmelitane Missionarie Teresiane e le Suore Carmelitane Missionarie. Fondò anche una famiglia di Fratelli della Carità, oggi estinta. Morì a Tarragona il 20 marzo 1872.

Martirologio Romano: A Tarragona in Spagna, beato Francesco di Gesù Maria Giuseppe Palau y Quer, sacerdote dell’Ordine dei Carmelitani Scalzi, che durante il suo ministero sostenne atroci vessazioni e, accusato ingiustamente, fu relegato nell’isola di Ibiza, dove morì abbandonato a se stesso.

Prima di andare a morire in croce Gesù predisse agli Apostoli che nel mondo avrebbero avuto tribolazioni e persecuzioni a causa del suo nome (Gv 15,20). Questa profezia si verificò alla lettera nella vita e nell'opera di questo Beato spagnuolo, che visse in un secolo ricco di eminenti personalità sacerdotali e religiose, catalane come lui: S. Antonio Claret y Calarà (11870), fondatore dei Missionari Figli del Cuore Immacolato di Maria; B. Francesco Coll OP. (+1875), fondatore delle Suore Domenicane dell’Annunziata; S. Maria Rosa Molas y Vallvé (+1876), fondatrice delle Suore di Nostra Signora della Consolazione; B. Enrico de Osso y Cervello (+1896), fondatore della Compagnia di S. Teresa di Gesù; S. Teresa Jornet Ibars (+1897), fondatrice delle Piccole Suore degli Anziani abbandonati e pronipote carnale del B. Francesco di Gesù, Maria e Giuseppe; B. Giuseppe Mananet y Vives (+1901), fondatore dei Figli della S. Famiglia e delle Missionarie Figlie della S. Famiglia di Nazareth; B. Emmanuele Domingo y Sol (+1903), fondatore dell'Istituto Secolare dei Sacerdoti Operai Diocesani del S. Cuore.

Il nostro Beato nacque il 29-12-1811 ad Aytona, nella diocesi di Lèrida (Catalogna), settimo dei 9 figli che Giuseppe Palau, modesto contadino ebbe da Antonia Quer, entrambi molto fedeli alla religione e alla monarchia. Al fonte battesimale gli fu imposto il nome di Francesco. Sotto la guida dei genitori egli crebbe pio, amante dello studio e dei poveri. Fu il maestro delle scuole elementari che suggerì loro di fare continuare gli studi al figlio per le spiccate doti intellettuali che in lui aveva scorto. Tuttavia fu la sorella Rosa che lo mise in condizione di frequentare come esterno, a 14 anni, il seminario, dandogli ospitalità a Lérida nella casa di campagna in cui si era stabilita dopo le nozze con il marito. In seguito, non volendo sfruttare la generosità della sorella e desiderando vivere nel seminario come interno per attendere meglio alla propria formazione, il Beato moltiplicò gli sforzi nello studio in modo da essere in grado di concorrere per una borsa di studio e vincerla.

In seminario Francesco rimase soltanto 4 anni, durante i quali si distinse per il profitto, l’obbedienza e lo spirito di penitenza. A 21 anni, al termine del primo anno di teologia, rinunciò alla borsa di studio e si fece carmelitano nonostante l'opposizione dei genitori e dei superiori del seminario, che vedevano in lui un soggetto di grande utilità per la diocesi. Pare che, al termine di una novena fatta in onore di S. Elia, Francesco abbia visto il profeta nel gesto di ricoprirlo con il mantello dei Carmelitani, come segno della volontà di Dio nei suoi riguardi. Quando entrò nel noviziato dell'Ordine a Barcellona con il nome di Fra Francesco di Gesù, Maria e Giuseppe, e vi fece la solenne professione (15-11-1833), era già fermamente deciso a osservarne gli obblighi benché i tempi che correvano fossero molto tristi. In Spagna, difatti, alla morte del re Ferdinando VII (+1833), era scoppiata una guerra civile tra sua figlia Isabella II (+1904), sostenuta dai liberali e lo zio Don Carlos, pretendente al trono in forza della legge salica, sostenuto dai conservatori e dal clero. Sedici anni più tardi confesserà nel suo libro La Vita Solitaria: "Quando feci la mia professione religiosa la rivoluzione teneva già nella sua mano la torcia incendiaria per bruciare tutte le case religiose e il temibile pugnale per assassinare gli individui che si erano rifugiati in esse. Non ignoravo il pericolo opprimente al quale mi esponevo... ciò nonostante mi impegnai con voti solenni in uno stato, le cui regole credevo di poter praticare fino alla morte, indipendentemente da qualsiasi umano avvenimento".

A Barcellona il Beato continuò a studiare teologia benché non sentisse attrattiva per il sacerdozio. Pur di vivere la vita carmelitana sarebbe rimasto volentieri nell'Ordine anche come semplice fratello laico. Il 25-7-1835 il suo convento fu assalito e incendiato dai rivoluzionari liberali. Trovò rifugio con altri confratelli in una casa vicina, ma dopo alcuni giorni fu condotto nella cittadella, spogliato dell'abito religioso e mandato a Lérida munito di un passaporto. L'esclaustrato, che amava di più la vita solitaria che quella attiva, stabilì la sua residenza tra i monti di Vich. Soltanto dopo diversi mesi si ricongiunse ad Aytona con i suoi familiari, dove, più per obbedienza al suo Patrovinale che per intima aspirazione, si preparò al sacerdozio, che ricevette il 2-4-1836 dal vescovo di Barbastro.

Nel paese nativo P. Francesco rimase due anni vivendo in una grotta distante due chilometri dal paese, svolgendo sporadicamente le veci del parroco e rifiutando qualsiasi offerta da parte dei fedeli per le sue prestazioni. In seguito, in considerazione delle necessità delle diocesi della Catalogna, rimaste quasi tutte senza pastori, decise di uscire dal suo isolamento per darsi con ardore alla predicazione, vestito da carmelitano, un po' ovunque, anche nelle caserme dei soldati in armi, tra i quali diffuse l'abitino del Carmine e combattè la bestemmia. Quando però Berga, quartiere generale delle truppe di Don Carlos, cadde nelle mani dei sostenitori di Isabella II, il Beato cercò rifugio a Perpignan (Francia) con suo fratello Giovanni e i resti dell'esercito sconfitto.

Durante il suo esilio P. Francesco occupò il tempo nello scrivere la sua prima opera intitolata La lotta dell'anima con Dio standosene solo in una grotta dei dintorni, accanto a quella del fratello, immerso nella meditazione, nella preghiera e nei digiuni continuati. Verso la fine del 1842 il Beato si trasferì nel comune di Caylus, appartenente alla diocesi di Montauban, ospite del visconte del castello di Mondésir, facente parte della parrocchia di St. -Pierre Livron. Non è improbabile che abbia conosciuto il suo benefattore in Spagna in qualche campo di carlisti. Nell'interno del bosco che attorniava il castello, il Beato visse da eremita per cinque anni in una grotta trasformata in cappella nella quale, con il permesso della curia di Montauban, celebrava la Messa e confessava coloro che accorrevano a lui attratti dalla fama della sua vita penitente. A Mondésir egli divenne l’"oracolo" del paese. Ogni tanto lo percorreva tenendo in mano una croce e predicando a tutti con grande vigore le verità eterne. Dalla sua grotta, però, non sarebbe uscito mai, tanto amava stare solo con Dio. Soleva dire che gli era stata lasciata in eredità dal profeta Elia. L'ordinario del luogo, Mons. Giovanni Doney, il 24-9-1844 gli volle fare visita per dargli a intendere quanto lo stimasse.

A partire dal mese di aprile 1846 il P. Francesco stabilì la sua dimora in un terreno che comperò vicino al santuario di Notre-Dame di Livron, che sorgeva presso la chiesa parrocchiale, con l'evidente intento di fondare un'istituzione stabile di indole eremitico-ascetica con l'aiuto di Teresa Christià, ex-clarissa di Perpignan, che aveva abbandonato il monastero per motivi di salute e che, in seguito ai suggerimenti del P. Palau, aveva deciso di vivere dedita al servizio del Santuario in compagnia di due signorine. Maria Bois e Giovanna Gracias.

Dopo l'acquisto del terreno il Beato volle fare un viaggio in Spagna con l'intento di riunirsi alla sua famiglia. Portò con sé l'ultima sua opera intitolata Quidditas Ecclesiae, in quattro libri, che non riuscì a fare stampare e che in seguito andò perduta. In Francia tornò in compagnia del padre, del cognato e di un nipote, ma il vescovo di Montauban non gli fu più favorevole come prima perché le sue discepole, con il loro genere di vita, suscitarono riserve e critiche da parte tanto delle autorità civili quanto di quelle ecclesiastiche. Il Beato, dal comune di Claylus si trasferì allora in quello di Loze con il fratello Giovanni e si stabilì sopra un terreno vasto e selvaggio che aveva comprato a Cantayrac, evidentemente per conservare la propria libertà d'azione. Mons. Doney, però, continuò ad essergli ostile per l'austerità di vita che conduceva nelle grotte umide e buie, l'abito carmelitano che continuava a portare e, soprattutto, per le numerose persone che accorrevano a prendere parte alle sue Messe con discapito di quelle parrocchiali. Nella regione tutti sapevano che dormiva sulla paglia, che pregava e meditava buona parte della notti inginocchiato per terra, che si nutriva quasi esclusivamente di pane acqua, erbe, patate lesse e qualche frutto della regione e che, all'opposizione del vescovo rispondeva soltanto con la "pazienza e la preghiera". Di tutti era quindi considerato un eremita "straordinario".

P. Francesco un bel giorno decise di trasferirsi a St.-Paul-de-Fenouillet, nella diocesi di Perpignan, dove comperò un campo alberato nell'intento di consolidare il suo piano di vita solitaria per sé e per i gruppi maschili e femminili che si andavano costituendo. Frattanto, poiché Mons. Doney persisteva a negargli la facoltà di celebrare la Messa nella diocesi e la situazione politico-religiosa in Spagna era migliorata, in seguito al concordato stipulato il 16-3-1851 tra il governo e la Santa Sede, il Beato prese la decisione di abbandonare per sempre la Francia. Avrebbe voluto stabilirsi nella sua diocesi di origine, Lérida, ma il vescovo Mons. Cirillo Uriz y Labayru, il quale personalmente era contrario ai "beateri" e ai fratelli esclaustrati, gli fece sapere che la sua presenza in diocesi non era gradita a causa dei vari gruppi di discepole che vi contava e che egli aveva già dissolti il 2-4-1852. Il suo successore, Mons. Mariano Puiglatt, non si dimostrò più tenero nei riguardi del Beato. Difatti, nel 1863 gli proibì di predicare in una chiesa della sua diocesi, il mese di Maggio. Invece di protestare, il perfetto carmelitano gli rispose: "Essendo V. Ecc. mio prelato... può con autorità, libertà e senza raggiri, avvisare, correggere, castigare, tagliare e bruciare, certo che i suoi avvisi, correzioni e castighi saranno ricevuti sempre come pegno del suo amore e della sua sollecitudine pastorale verso questo suo suddito sacerdote".

Respinto dalla sua diocesi, P. Francesco si trasferì a Barcellona dove Mons. Domingo Costa y Borràs, che ben lo conosceva e apprezzava, essendo stato vescovo di Lérida, lo chiamò a lavorare per la ricristianizzazione della sua turbolenta diocesi. Le zone di periferia rigurgitavano infatti, di operai provenienti da varie regioni della Spagna, ed erano privi di una solida e continuata formazione catechetica. Il Beato, oltre a dedicarsi alla predicazione e farsi animatore della costruzione di nuove chiese, fondò una vera e propria scuola di catechismo per adulti con programma, metodo d'insegnamento e statuto propri. La chiamò Scuola delle Virtù e fu frequentata da oltre 2000 adulti. Dopo 3 anni, però, in concomitanza con gli scioperi ad oltranza di molti operai, fu sciolta dalle autorità civili, pressate dai nemici della Chiesa. Il fondatore, nonostante le sue energiche proteste orali e scritte, fu confinato nell'isola Ibiza, nelle Baleari, con il falso pretesto che fomentava idee sovversive.

P. Francesco non si perse d'animo, anzi, continuò a dirigere le sue figlie spirituali residenti a Lérida, Aytona e Balaguer, le quali, nonostante l'ordine di chiusura delle loro case, avevano trovato la maniera di continuare di fatto il loro genere di vita. Dall'esilio coatto l’8-5-1854 scrisse ad alcuni suoi amici: "Non vedrò per tutta la vita se non persecuzioni, giacché il mio spirito disprezza il mondo e per conservare il mio benessere non devierò mai dal mio cammino... Io non sogno altro che sofferenze, contraddizioni e lotte, ne desidero per questo altra via che quella della croce". Con la loro collaborazione si preoccupò di mettere in salvo quello che apparteneva alla soppressa Scuola delle Virtù e riuscì a farsi mandare nell'isola l'immagine della SS. Vergine in essa venerata, in onore della quale fece costruire una cappella tuttora meta di pellegrinaggi.

Per due anni P. Francesco visse in una grotta di Es Cubells nella parrocchia di S. Giuseppe, che un signore gli aveva messo a disposizione con un pezzo di terra da cui trarre gli alimenti necessari. In seguito, avendo scoperto nell'isolotto chiamato Vedrà, una grotta ancora più solitaria e inaccessibile, vi si trasferì perché la solitudine costituiva "il suo cielo". Per potersi dedicare a pieno titolo all'attività pastorale in tutte le isole Baleari, egli sollecitò e ottenne, dalla S. Congregazione di Propaganda Fide, il titolo e la facoltà di missionario apostolico benché fosse ritenuto inabile a disimpegnare incarichi stabili di ministero perché, a furia di vivere in grotte buie e umide, era diventato sordo e aveva contratto una malattia cronica. Ciò nonostante, quando lasciava la solitudine per predicare nei paesi di Ibiza, Maiorca e Minorca, le chiese erano insufficienti a contenere la gente che accorreva a udirlo o a prendere parte alle Messe, che celebrava con straordinaria devozione. Con la sua voce possente, la sua statura bassa e tarchiata, agli occhi dei fedeli assumeva l'aspetto di un profeta. Infatti di solito non riusciva a terminare le sue prediche senza che la sua voce non fosse affogata dal loro pianto.

Dopo tre anni di confino il Beato inviò successivamente due suppliche alla regina Isabella II per ottenere che fosse revocata l'ingiusta sentenza di cui era stato vittima. Ottenne fortunatamente la libertà soltanto quando, il 1-5-1860, essa fu concessa ai confinati politici. Nel frattempo a Madrid era stata trattata giudizialmente la sua vicenda ed era stata trovata immune da qualsiasi colpevolezza. A chiarire la sua posizione aveva giovato anche la pubblicazione nella capitale del suo scritto intitolato La Scuola della Virtù Vendicata (1859).

Il P. Francesco invece di ritornare a vivere nelle grotte, si sentì spinto a mettersi al completo servizio della Chiesa, che divenne da quel momento la sua "amata", mediante la predicazione per tutta la Catalogna, gli esorcismi, gli scritti e la fondazione di Associazioni maschili e femminili del Terz'Ordine Carmelitano. Per le sue opere impegnava gli aiuti che riceveva dai benefattori nonché la piccola pensione che il governo concedeva a tutti gli esclaustrati. Grande fu la ripugnanza che provò nel seguire il nuovo genere di vita che Dio esigeva da lui. Lo confidò egli stesso il 27-10-1860 a Giovanna Gracias, sua discepola, nella lettera che le scrisse da Madrid dove stava predicando nella chiesa di S. Isidoro: "Riesce orribile al mio spirito e al mio corpo viaggiare senza punto fisso, abbandonato alle attenzioni degli amici... Tuttavia... quando Dio mi chiama, non c'è niente di quello che mi si pone davanti che non assalti e calpesti per quanto terribile e sgradevole esso sia". Alla stessa persona scrisse nell'agosto del 1861: "La mia unione, le mie nozze spirituali con la Chiesa costituiscono l'oggetto unico e principale che occupa i miei esercizi. Di questo ho piena la testa e il cuore e non so pensare altra cosa e assorbe talmente le mie potenze e i miei sensi, che in cinque giorni sono riuscito a stento a consumare un pane. Ciò nonostante sto bene e non sento il bisogno di mangiare".

E’ in questo contesto di profonda unione mistica con il mistero della Chiesa che il Beato si sentì chiamato a lottare contro i demoni e a fondare gruppi di Terziari e Terziarie Carmelitani, per l'insegnamento religioso all'infanzia e la cura degli infermi a domicilio, viventi insieme di propria volontà in forma privata, senza fisionomia giuridico-canonica e tanto meno civile. Essi non potevano prefiggersi altri fini perché la Chiesa e lo Stato il 25-8-1859 avevano convenuto che in Spagna gli istituti di stampo contemplativo non avessero diritto di cittadinanza. Il P. Francesco l'8-l-1867 fu nominato direttore dei Terziari e delle Terziarie Carmelitani, dal Procuratore Generale e Commissario dei Carmelitani Scalzi, il P. Pasquale di Gesù e Maria. Tale nomina lo mise in grado di conferire una strutturazione formale e giuridica a tutte le comunità esistenti in Spagna. Le costituzioni che redasse per loro furono stampate a Barcellona un mese prima della sua morte.

Dal 1860 al 1872 il Beato fondò 6 comunità di Fratelli, i quali praticamente cessarono di esistere con la guerra civile del 1936, e 6 comunità di Sorelle le quali, dopo la sua morte, diedero origine a due congregazioni riconosciute dalla S. Sede: le Carmelitane Missionarie Teresiane di Tarragona e le Carmelitane Missionarie di Barcellona. Verso la fine del 1864 fino alla morte, il P. Francesco si convinse di essere chiamato da una forza interna irresistibile, sconvolgente, a guarire gli ossessi. Per questa sua vera o presunta missione egli operò e redasse il settimanale El Ermitano per ottenere che fosse rimesso in auge nella Chiesa l'esorcistato, ma fu osteggiato, punito e perfino carcerato. Teatro degli esorcismi da lui praticati, fu la casa di Santa Cruz di Vallcarca, presso Barcellona e, più precisamente, la cappella che vi aveva fatto costruire per la Messa festiva, appartenente alla comunità dei Fratelli, nota poi con il nome di Els Penitens. Quando il Beato iniziò pubblicamente la sua attività di esorcista, il centro di Vallcarca divenne inevitabilmente una specie di ricovero privato per i numerosi malati che, di loro iniziativa, accorrevano a lui per essere curati ed eventualmente anche esorcizzati. Il 13-4-1866 Mons. Pantaleone Montserrat, vescovo di Barcellona, gli proibì di continuare gli esorcismi ed egli ubbidì. Da quel giorno si limitò soltanto a pregare per coloro che continuavano ad accorrere a lui e a consolarli, ma, nello stesso tempo, sentì più forte che mai, in sé, la spinta a fare intervenire nella questione l'autorità suprema della Chiesa.

In Spagna, nel settembre del 1868 si verificarono luttuosi eventi che culminarono nella detronizzazione e nella cacciata della regina Isabella II. In quella circostanza il P. Francesco si radicò ancora di più nella persuasione che era necessario rimettere in auge il ministero permanente dell'esorcismo, per contrastare l'azione del demonio nella società. Si servì per diffondere la sua idea ancora di El Ermitano come pure per elevare, a più riprese, la sua energica protesta contro la giunta provinciale di Barcellona, perché aveva ordinato la chiusura della residenza di Santa Cruz di Vallcarca. Nel frattempo raccolse in quaderni i casi di ossessi che riteneva di avere liberati dal demonio e li fece pervenire a Pio IX. Nella segreteria papale furono letti, ma si pensò che il P. Palau fosse "o un illuso o un malizioso". Nel 1870 si recò personalmente a Roma per presentare ai Padri Conciliari di lingua spagnuola il suo proclama riguardo all’esorcistato, ma non ebbe seguito. Lo stesso S. Antonio M. Claret riteneva che di ossessi nel mondo ce ne fosse uno sparuto numero.

Appena il Beato ottenne dalle autorità la licenza di riaprire il complesso di Santa Cruz di Vallcarca, escogitò il sistema di adattare una parte dell'edificio, diretto da suo fratello Giovanni e dal suo discepolo Gabriele Brunet, a ospedale, ma il 28-10-1870 l'autorità civile, sostenuta dal vicario capitolare di Barcellona, fece arrestare il P. Francesco che fungeva da cappellano e viveva in una grotta sotterranea, i dirigenti e 39 ricoverati. Lo stabilimento era di natura strettamente privata, non in contravvenzione con le leggi dello stato. L'autorità ecclesiastica aveva soltanto autorizzato la celebrazione della Messa nell'attigua cappella, e il P. Francesco non faceva altro che pregare in essa per gli ospitalizzati che si ritenevano posseduti dal demonio, leggere loro brani del Vangelo e aspergerli con l'acqua benedetta. Dopo la liberazione dal carcere egli intentò causa contro i suoi persecutori. Di fronte alle storture, il sangue gli saliva alla testa. Il processo si concluse il 9-10-1871 con sentenza pienamente assolutoria da parte del Tribunale di Prima Istanza, confermata in seguito anche dal Tribunale di Appello quando l'interessato stava ormai per morire.

P. Francesco Palau aveva sortito da natura un fisico molto robusto, ma le lunghe dimore nelle grotte, i digiuni pressoché costanti, le prolungate vigilie, le continue incomprensioni delle autorità civili e religiose glielo avevano a poco a poco fiaccato. L'ultimo e più grave colpo alla sua salute egli lo ricevette nel febbraio del 1872 quando, nell'ospedale di Calasanz, assistette con alcune sue discepole gli appestati. Recatesi successivamente a visitare la casa delle Sorelle di Tarragona contrasse la polmonite, che lo portò alla tomba il 20 marzo dello stesso anno. Fino all'ultimo respiro egli aveva dato segno di grande pietà. Il direttore di El Ermitano scrisse di lui: "Con l'ardire dell'apostolo, la chiaroveggenza del profeta e la fortezza del martire, né il carcere, né l'esilio, né le privazioni... furono sufficienti ad abbatterlo e a farlo retrocedere un solo istante dalla via che aveva imboccato fino dal momento in cui si era consacrato al servizio di Dio". Giovanni Paolo II ne riconobbe l'eroicità delle virtù il 10-11-1986 e lo beatificò il 24-4-1988.

La Chiesa lo ricorda il 20 Marzo, mentre i Carmelitani Scalzi ne fanno memoria il 7 Novembre.

Autore: Guido Pettinati

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/90056

Antigua tumba del beato Francesc Palau i Quer en la capilla de las Carmelitas Misioneras Teresianas de Tarragona


Biografía (1811-1835)

Nace Francisco Palau en Aitona (Lleida), el 29 de diciembre de 1811, en el seno de una humilde familia rural, de recia tradición cristiana. Es bautizado el mismo día de su nacimiento. Fue el séptimo de nueve hermanos. Creció en un clima familiar de “cristianos viejos de limpia sangre” y “adictos siempre a la defensa del altar y del trono”[1]. Estas características, marcarán las tendencias ideológicas de Francisco Palau.

En la primavera de 1810 las tropas francesas habían ocupado Lleida, arrasando con todo como en el resto del principado y la península[2]. Son años duros los de la infancia de Francisco ya que los ejércitos de Napoleón habían dejado a su paso por la región hambre, miseria y caos[3]. La inestabilidad política repercute directamente en el ámbito eclesial y religioso. De esta etapa no se conserva apenas documentación, sólo encontramos algunos datos de su ingreso en la escuela de Aytona para los estudios elementales y su posterior traslado a Lleida para completar los estudios y preparar el ingreso en el Seminario de esta ciudad[4].

Ingresa en el seminario de Lérida en 1828, donde Francisco Palau, joven de 17 años, cursa sus primeros estudios eclesiásticos hasta 1832[5], año en que cambia el rumbo de su vida. Se incorpora al Carmelo Teresiano en el convento de San José de Barcelona[6]. El 15 de noviembre hace la profesión religiosa con la firme convicción de que su entrega a Dios, en la Orden del Carmen, será total y para siempre, independiente de todo humano acontecimiento. Años más tarde escribirá refiriéndose a estos difíciles momentos: “Cuando hice mi profesión religiosa la revolución tenía ya en su mano la tea incendiaria para abrasar todos los establecimientos religiosos y el temible puñal para asesinar a los individuos refugiados en ellos. No ignoraba yo el peligro apremiante a que me exponía, ni las reglas de previsión para sustraerme a él; me comprometí, sin embargo, con votos solemnes a un estado, cuyas reglas creía poder practicar hasta la muerte, independiente de todo humano acontecimiento. Cuando los revolucionarios españoles vinieron puñal en mano para asesinarnos en nuestros mismos conventos, no por eso me asusté; y una vez salvado por la protectora mano de la Providencia me conformé lo mejor que pude con las reglas de mi profesión religiosa”. VS 2, 9-12. En efecto los hechos acaecidos en 1835 venían gestándose desde la invasión napoleónica y la Constitución de 1812. .

 ([1]) Positio, 5.

([2]) Cataluña fue la zona de la península que más tiempo estuvo ocupada por los franceses. El odio popular por la violencia y saqueos de los franceses, por la crisis económica causada por la guerra, por las cargas fiscales impuestas por los invasores, se reflejan en canciones como esta: “Mira, mira, Catalunya, de ganàncias com n’estam: / han parat tots los negocis / y s’és estesa la fam”. Citado por J. FONTANA, La fi de l’Antic Règim i la industrialització (1787-1868), en P. VILAR (Dir.), Història de Catalunya, Barcelona 2003, 155. La mayor parte de las consecuencias negativas caen sobre la Catalunya rural, sobre los campesinos que viven años de sufrimiento y miseria. Cf. o. c., 176; para una exposición detallada de las consecuencias de la guerra de la Independencia, cf. o. c., 145-184.

([3]) En el aspecto político, gracias a la lejanía del rey Fernando VII (prisionero en Francia), la burguesía aprovecha el momento de debilidad del Antiguo Régimen para afianzarse en Cádiz con la promulgación de una Constitución el 19 de marzo de 1812. Esta constitución es de carácter claramente liberal y se basaba en un régimen de soberanía nacional con un rey al frente, o sea, era una monarquía constitucional. La iglesia se seguía manteniendo como una fuerza política a tener en cuenta, ya que la religión oficial (y única) era la Católica, Apostólica y Romana. Una consecuencia social es el descenso demográfico ocasionado por la masacre que la guerra deja tras sí. Durante los años de guerra se produce un estancamiento en lo que se refiere al aumento de la población de la península, y todo ello a pesar de que la emigración a las colonias americanas disminuyó, por no decir que cesó. En tercer y último lugar están las consecuencias económicas, que desde el punto de vista actual, podemos denominar como nefastas. Además de la pérdida del monopolio sobre los productos coloniales y de la destrucción de la industria que tanto costó construir el siglo anterior, el Estado se endeuda de tal forma que tiene que pedir créditos. Esto conlleva un ánimo claramente especulativo, en vez de netamente productivo, entre los poseedores de capital, otro factor más para el estancamiento de la industria.

([4]) Cf. ALEJO DE LA V. DEL CARMEN, Vida del Padre Palau, Barcelona 1935, 26-27; GREGORIO DE JESÚS CRUCIFICADO, Brasa entre cenizas, Bilbao 1956, 8-11; E. PACHO, Estudios palautianos, Burgos 1998, 446; Positio, 3-11.

Ingresa en el seminario de Lérida en 1828, donde Francisco Palau, joven de 17 años, cursa sus primeros estudios eclesiásticos hasta 1832[1], año en que cambia el rumbo de su vida. Se incorpora al Carmelo Teresiano en el convento de San José de Barcelona[2]. El 15 de noviembre hace la profesión religiosa con la firme convicción de que su entrega a Dios, en la Orden del Carmen, será total y para siempre, independiente de todo humano acontecimiento. Años más tarde escribirá refiriéndose a estos difíciles momentos: “Cuando hice mi profesión religiosa la revolución tenía ya en su mano la tea incendiaria para abrasar todos los establecimientos religiosos y el temible puñal para asesinar a los individuos refugiados en ellos. No ignoraba yo el peligro apremiante a que me exponía, ni las reglas de previsión para sustraerme a él; me comprometí, sin embargo, con votos solemnes a un estado, cuyas reglas creía poder practicar hasta la muerte, independiente de todo humano acontecimiento. Cuando los revolucionarios españoles vinieron puñal en mano para asesinarnos en nuestros mismos conventos, no por eso me asusté; y una vez salvado por la protectora mano de la Providencia me conformé lo mejor que pude con las reglas de mi profesión religiosa”. VS 2, 9-12. En efecto los hechos acaecidos en 1835 venían gestándose desde la invasión napoleónica y la Constitución de 1812. .

([5]) Cf. ALEJO DE LA V. DEL CARMEN, Vida del Padre Palau, 30-32; GREGORIO DE JESÚS CRUCIFICADO, Brasa entre cenizas, 11-13; E. PACHO, Estudios palautianos, 446-447; Positio, 12-35; R. VIOLA, El Seminario de Lérida, conocido y frecuentado por el P. Palau, Roma 1984.

([6]) En el Libro de Actas de dicho convento se encuentra las fechas que marcan el itinerario de la incipiente vida religiosa de Francisco Palau: la toma de hábito el 14 de noviembre de 1832; la profesión el 15 de noviembre de 1833, junto a otros cuatro novicios; la recepción de las cuatro órdenes menores y el subdiaconado los días 20 y 21 de diciembre de 1833. Cf. G. BELTRÁN LARROYA, Los Carmelitas Descalzos de Barcelona en los días de vida conventual del P. Francisco Palau i Quer (1832-1835), en A. A. V. V., Una figura carismática del siglo XIX, 104; 115-116.

SOURCE : http://misticaeclesial.blogspot.com/p/biografia-del-beato-francisco-palau.html

(1835-1840)

Exclaustrado. Misionero apostólico (1835-1840)

La situación política en España era cada vez más tensa e insostenible. El 6 de junio de 1835 dimite un Martínez de la Rosa cansado y desgastado. En Cataluña la situación de los liberales era tan desesperada que llegan a pensar en pedir ayuda a los franceses para combatir a los carlistas. En Zaragoza el 6 de julio se produce un moviento a favor de de la Constitución de 1812 que acabaría con el asalto de los conventos y la matanza de los frailes. Unos días más tarde el ejemplo es seguido en Reus y Barcelona. Estos sucesos eran previsibles y fueron el resultado del estado de agitación y descontento de las masas populares. Éstas eran las que soportaban el peso de la guerra contra los carlistas y estaban seguros de que gran parte de los frailes daban soporte activo a sus enemigos. Una mala corrida de toros en la plaza de la Barcelonesa fue el detonante para el material explosivo que constituía un sector amplio de las capas populares barcelonesas. Después de matar a golpes al último toro, lo arrastraron Rambla arriba, prendiendo fuego a los conventos que encontraban a su paso, entre ellos el de San José donde era conventual Francisco Palau. Las autoridades contemplaron impasibles las atrocidades de la irritada muchedumbre con la esperanza de que esta explosión de malestar popular fuese útil para acelerar la evolución política en un sentido avanzado. Unos días más tarde, el 5 de agosto, también es incendiada la Fábrica Vapor Bonaplata, la más innovadora, porque los obreros sublevados estaban convencidos que los telares movidos por máquinas disminuían la producción del trabajo manual. Será más adelante cuando los trabajadores se organicen a través de sindicatos[1].

El 25 de julio de 1835 fue invadido e incendiado el convento donde residía Francisco Palau. Arrojado violentamente de él es encarcelado; una vez librado se dirige a su pueblo natal[2]. Allí vive en soledad su diaconado manteniendo contacto con su Superior Provincial carmelita quien le prepara al sacerdocio. Es ordenado sacerdote el 2 de abril de 1836 por el obispo de Barbastro. Comienza a ejercer las funciones de su recién estrenado sacerdocio[3] en un ambiente social, político y religioso totalmente enrarecido[4]. Prueba de ello es que frecuentemente le son retiradas las licencias para realizar su ministerio sacerdotal. Esto dependía de que el Obispo en cuestión fuese más o menos afecto al gobierno[5].

El año 1837 marca el apogeo del Carlismo en Cataluña. La Junta Superior fue trasladada de Perpignan a Berga, ocupando el cargo de vicepresidente el arzobispo de Tarragona, Fernando de Echénove y Zaldívar. Berga quedó transformada en la capital de la zona carlista catalana. Allí fueron a refugiarse todos los perseguidos por el gobierno liberal, entre ellos Francisco Palau. Tenido por fraile peligroso por su influencia en el pueblo, le son retiradas las licencias para confesar y ejercer en general su ministerio[6]. Al año siguiente, el 21 de mayo, le son devueltas las licencias debido a un cambio de gobernador eclesiástico.

Los años 1838-1840 son de intensa actividad como predicador de misiones populares. Estas tenían el objetivo de la reconversión colectiva del pueblo cristiano a la vivencia radical de la fe. A esta labor se consagra Francisco con el entusiasmo acostumbrado. El joven sacerdote que no ha cumplido aún 30 años, recorre los caminos de Cataluña como misionero popular. El celo y la eficacia de su acción pastoral hacen que se le conceda el título de “Misionero apostólico”, primero para la diócesis de Tarragona en enero de 1840; el 3 de febrero se le concede para Lérida, y el 15 del mismo mes para Barcelona, Gerona y Vic[7].

Cuando los carlistas son derrotados en su cuartel general de Berga en julio de 1840, Francisco Palau, dado que realizaba su actividad en territorio carlista, teme ser víctima de represalias por parte de los vencedores y toma la decisión de abandonar temporalmente la Patria[8].

 ([1]) Cf. J. FONTANA, o. c., 253-257; Positio, 40-50.

([2]) “Para vivir en el Carmen sólo necesitaba de una cosa que es la vocación… De ningún modo temía que las revueltas políticas de la sociedad me hubieran podido ser obstáculo para el cumplimiento de mis votos, ni por otra parte podía dudar tampoco de que el estado religioso dejara de ser reconocido por la Iglesia universal y de consiguiente por todos sus miembros. Con estas consideraciones ni un momento vacilé en contraer obligaciones que estaba bien persuadido podría cumplir fielmente hasta la muerte; si por un instante hubiera yo dudado sobre un punto tan esencial para abrazar mi estado, oh, ¡no! ¡ciertamente! no sería ahora yo religioso, pues hubiera seguido otro género de vida; y hasta cuando mis superiores me anunciaron que debía ordenarme, jamás me parece aceptara el sacerdocio si me hubieran asegurado que en caso de verme obligado a salir del convento debería vivir como sacerdote secular, pues a mi parecer nunca sentí esta vocación, y si consentí en ser sacerdote fue bajo la firme persuasión de que esta dignidad en modo alguno no me alejaría de mi profesión religiosa” VS 2, 10-11.

([3]) Cf. ALEJO DE LA V. DEL CARMEN, o. c., 26-27; GREGORIO DE JESÚS CRUCIFICADO, o. c., 8-11; E. PACHO, Estudios, 446; Positio, 3-11.

([4]) La anarquía y el desorden general reinante en España es la razón que da el Papa Gregorio XVI en octubre de 1836, para romper totalmente las relaciones diplomáticas con el gobierno español, que no se reanudaron hasta diez años después con Pío IX. Cf. Cf. R. LEFLON, La Iglesia y la Revolución, en FLICHE-MARTÍN, Historia de la Iglesia, XXIII, Valencia 1975, 576-577.

([5]) Cf. Positio, 75.

([6]) En un comunicado que hace el gobernador civil de la provincia al nuevo obispo se le llama “sujeto altamente desafecto a su Majestad la Reina y causa nacional” y se le acusa de utilizar el confesionario para maquinar “contra el trono legítimo y sus fieles defensores”. A D L, leg. Obispo Alonso nº 2; cf. Positio, 76-78.

([7]) Cf. Positio, 80-81. Por estas fechas, concretamente el 1 de febrero de 1840, el Papa Gregorio XVI pronuncia una alocución consistorial denunciando todos los atentados y persecuciones que está sufriendo la Iglesia en España por parte del gobierno. A su vez el gobierno denuncia el discurso del Papa ante el Tribunal Supremo, confisca los ejemplares de la alocución, persigue a quienes lean el texto y ataca a la Curia. Cf. Cf. R. LEFLON, La Iglesia y la Revolución, en FLICHE-MARTÍN, o. c., 490-492.

([8]) Cf. Positio, 82.

SOURCE : http://misticaeclesial.blogspot.com/p/biografia-1835-1840.html

Francia (1840 - 1851)

Se dirige a Francia el 21 de julio de 1840 comenzando una larga etapa de exiliado que durará once años.

 En su estancia en Francia se pueden distinguir tres periodos:

  a) Residencia en la diócesis de Perpignan (1840-1842)

Ø Residencia en Perpignan

Ø Retiro en la cueva de Galamus (Lesquerde)

b) En la diócesis de Montauban (1842-1851). Domiciliado en Caylus 1843.

Ø Escibe “La Lucha del alma con Dios”.

Ø Retiro en la Grotte de la Saint-Croix (Parroquia de Saint Pierre de Livron)

Ø Apostolado en la diócesis de Cahors. Conoce a Juana Gratias, su estrecha colaboradora en las fundaciones que tendrán lugar más adelante.

 Facetas dominan su vida durante estos años:

Vida contemplativa en la soledad,

dirección espiritual de los grupos de solitarios (hombres y mujeres) que se le unen y

la defensa de la Iglesia a través de sus escritos[1].

Publica en 1843 su primer libro titulado: Lucha del Alma con Dios, destinado a despertar la necesidad y fecundidad de la oración por la Iglesia perseguida.

 En Francia descubre que las desgracias sufridas por la Iglesia en España también amenazan a las otras Iglesias:

 "En esta lucha me limitaba al principio a sostener la causa de mis conciudadanos y de mis cohermanos, pero vomitado por la revolución al otro lado de los Pirineos, y habiéndome apercibido en mi destierro de que esta misma espada, que tan espantosa carnicería hacia en España, amenazaba igualmente a las demás naciones en que se profesaba la religión católica, decidíme desde entonces a fijar mi residencia en los más desiertos, salvajes y solitarios lugares, para contemplar con menos ocasión de distracciones los designios de la divina Providencia sobre la sociedad y sobre la Iglesia"[2].   

c) Viaje a España y breve estancia en Aytona (1846-1847)

Ø Los familiares hacen donación a Juan Palau y los suyos de la cueva que había frecuentado en sus primeros años de exclaustrado.

Ø Es acusado de conspirar contra el orden público

d) Vuelta a Francia. Persecuciones y últimos años en este país

Ø Regreso por Perpignan, Carcassonne, Toulouse y Montauban.

Ø Acogida hostil a su llegada a Caylus.

Ø Es expulsado del departamento de Caylus. Desde diciembre de 1847 reside en las soledades agrestes de Cantayrac, municipio de Loze, en una cabaña construida por él mismo. El Obispo Doney continua su persecución, incluso después de volver a España.

Ø En 1848 se adoptaba en Francia la República como forma de gobierno

Ø Adquiere unos terrenos en Saint Paul de Fenouillet, cerca de Perpignan.

Ø Situación difícil de sus dirigidos. Supresión del grupo femenino por parte del Prelado.

Ø Apoyo de la población de Loze.

Ø Escribe la Vida Solitaria en Cantayrac (1849)
Tras la firma del Concordato España-Santa Sede en 1851 regresa a España. La vida claustral, a la que sueña reincorporarse, está totalmente suprimida. Se pone a disposición del Obispo de Barcelona, José Domingo Costa y Borrás, quien le acoge y le nombra director espiritual del Seminario[3].

([1]) Cf. ALEJO DE LA V. DEL CARMEN, o. c., 81-130; GREGORIO DE JESÚS CRUCIFICADO, o. c., 8-11; E. PACHO, o. c., 446; Positio, 3-11.

([2]) Vida Solitaria 5, 20.

([3]) Cf. Positio, 184-186.

SOURCE : http://misticaeclesial.blogspot.com/p/exiliado-en-francia-1840-1851.html

En Ibiza (1854-60)

Francisco Palau llega a Ibiza el 9 de abril de 1854 calumniado, perseguido y vigilado como persona insidiosa y perturbadora del orden público[1]. 

Aunque le duele y protesta por la injusticia de que es objeto, no llegan a dominarle ni el   abatimiento ni el desaliento.   Prueba de esto es el fino humor con que aalude a la rápida detención de que fue objeto sin juicio previo ni  oportunidad para  defenderse.

Escribe a D. Agustín Mañá: “No tuvimos tiempo para despedirnos…llegado a la casa del gobernador fui arrestado allí hasta la hora de partir. El Sr. Serra, comisario, me acompañó al barco... Me hubiera pasado sin tales honores…” [2]

Sabe que su situación es la consecuencia lógica de su opción radical por vivir y predicar el evangelio. Así se lo expresa a Pablo Bagué y Gabriel Brunet desde su destierro en Ibiza, los primeros días de mayo de 1854: “Yo no veré en toda la vida sino persecuciones, pues mi espíritu escupe el mundo y para conservar mis comodidades yo no torceré nunca el camino. Si me quedo aquí en Europa los malos cristianos no me dejarán quieto ni en el desierto, ni en la ciudad; ni yo podré aguantar a ellos ni ellos me tolerarán a mí”[3]

Lejos de desanimarse busca la forma de servir a la Iglesia en las nuevas circunstancias que le toca vivir[4]. En la isla alterna la vida solitaria y la predicación popular por dicho lugar. Recompone una vez más la trama de su hilo vocacional: de la soledad contemplativa al servicio apostólico y viceversa. En el fondo, las coordenadas naturales de su vocación carmelitana. 

Poco a poco va a tener lugar un proceso de transformación religiosa en la Isla. Tiene como centro de irradiación a María, la Virgen carmelitana y Señora de las Virtudes, en la que Francisco ha descubierto el verdadero rostro de su amada la Iglesia. 

También se ocupará de la reorganización de los ermitaños de San Honorato de Randa en 1860. En todos esos lugares experimentará las vicisitudes de la Iglesia inmerso en su intenso ministerio sacerdotal que luego llevará a las Islas de Mallorca y Menorca.

Permaneció en Ibiza hasta que, en 1860, logró la libertad gracias a una amnistía general.

([1]) Es lo que se deduce de los documentos relativos al cierre de la Escuela por orden de las autoridades civiles y los informes cruzados entre la autoridad militar de Cataluña a las autoridades de Mallorca e Ibiza sobre el destierro de Francisco Palau. Cf. Positio, 234-236.

([2]) Carta 95.

([3]) Carta 83.

([4]) Con el destierro en Ibiza toda la obra emprendida hasta entonces se viene abajo. La “Escuela de la Virtud” indignamente clausurada; los grupos de dirigidas de Lérida y Aytona dispersados; las fincas compradas en las estribaciones del Tibidabo, en vistas a futuras fundaciones, casi hipotecadas. El primer año de confinamiento centra su atención en estos problemas y en todo lo relacionado con la “Escuela de la Virtud”. Escribe una defensa de ésta que más tarde se imprimirá con el título: La Escuela de la Virtud Vindicada.

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Actual tumba del beato Francesc Palau i Quer en la capilla de las Carmelitas Misioneras de Tarragona


1860

Místico de la Iglesia

Siempre en búsqueda, los últimos años de su vida, su servicio incondicional a la Iglesia se ve gratificado con la experiencia mística de ésta. Las experiencias eclesiales largos años remansadas afloran a su conciencia iluminándola en lo más profundo. Durante un ciclo de predicación en Ciudadela (Menorca), en noviembre de 1860, se le manifiesta la consoladora realidad del misterio de la Iglesia: “Dios y los prójimos”[1]. Ve cómo su vocación está inserta en esa realidad, que se ofrece como ideal, como objeto supremo y definitivo de su amor[2].

A la Iglesia entrega con decisión inquebrantable los años que le restan de vida, con una intensa actividad apostólica que abraza campos tan variados como Director espiritual, escritor, publicista, misionero agregado a la Congregación de Propaganda Fide (hoy Congregación para la Evangelización de los pueblos), director de una escuela de catequesis para adultos, fundador, creador y director de un periódico-semanario, exorcista…

Figura polifacética que se condensa en una frase suya que es el motor de toda su vida: "Vivo y viviré por la Iglesia, vivo y moriré por ella"[3]. Efectivamente todo lo vivió como ofrenda de amor a su Amada, la Iglesia; en un primer período de su vida, como respuesta en favor de la "causa de la Iglesia", posteriormente, fruto de su experiencia mística, como consagración a la Iglesia, contemplada como "persona", "Dios y los prójimos" en unidad.

En esta experiencia eclesial, María es considerada y descrita "la figura más perfecta y acabada de la Iglesia, virgen y madre", "espejo donde descubrirla", "reina que envía a anunciar la belleza de la Iglesia".

([1]) Es la expresión que utilizará generalmente para definir a la Iglesia en sí misma y como objeto de amor de todo cristiano. Cf. MR 48, 241, 273, 320-321, 331, 341, 395, 401, 400, 463, 499, 500. Sólo en una ocasión sustituye el determinante “los” por el posesivo “tus” al referirse a prójimos (cf. 498: “Yo soy Dios y tus prójimos”) En la siguiente cita se puede apreciar la hondura de esta expresión para definir a la Iglesia: “Siendo Dios y los prójimos, esto es, la Iglesia santa, la imagen viva y acabada de Dios trino y uno y el objeto esencial y accidental, o primario y secundario del amor del hombre viador, la presencia de la cosa amada por fe en él produce el amor perfecto entre los dos amantes; y los dos son el espejo donde mira Dios Trino y Uno su imagen y se complace en ella” MR 510.

([2]) Cf. Carta 54 (a Juana Gratias, 27/10/1860); Carta 57 (a Gabriel Brunet, 19/11/1860); MR 12-19; Positio, 385-386. En todos estos lugares deja constancia de la luz extraordinaria recibida en la Iglesia catedral de Ciudadela. El conocimiento singular que tiene de la Iglesia hace que su vida experimente un giro total. Se lanza con seguridad a la misión a la que se siente llamado: en primer lugar una vida apostólica de predicación itinerante de un extremo a otro de España; en cuanto a su vivencia personal la fundamenta en la pobreza como desprendimiento de todas las cosas temporales y aceptación de todas las incomodidades y sacrificios que lleva consigo el evangelizar; junto a esto vivir en la montaña dedicado a la oración cuando no tiene que emplearse en la predicación, como vivencia del desierto carmelitano. Ésta es la vida de penitencia a la que se siente llamado. Por último recoger en los desiertos a los que quieran unírsele.

([3]) MR 62.

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Fundador (1848-1872)

Su experiencia eclesial como misterio de comunión constituye el fundamento de la espiritualidad de Francisco Palau y de su carisma de fundador. Se sintió llamado por Santa Teresa de Jesús para fundar una nueva familia religiosa vinculada al Carmelo Teresiano: Orden Tercera de Hermanos y Hermanas de la Virgen del Carmen y Santa Teresa de Jesús, (los Hermanos en 1860, hoy desaparecidos, y las Hermanas en 1861, hoy Carmelitas Misioneras y Carmelitas Misioneras Teresianas).

A su lado, a pesar de sus diferentes puntos de vista en cuanto al enfoque que debía darse a la nueva fundación, siempre estuvo Juana Gratias, la primera Carmelita Misionera, hija espiritual, confidente y fiel colaboradora de Francisco Palau. En ella el Padre Palau fue revelando la gracia carismática que Dios le había otorgado. Juana es un mujer ejemplar para todas la Carmelitas Misioneras. Supo de Cruz, pero también de una fortaleza inmensa para cumplir con valentía y fidelidad la voluntad de Dios. Desde aquí nuestro homenaje y admiración.

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Última etapa

Sin duda su fuerte naturaleza y su complexión física hicieron posible la vida ascética que llevó. No obstante las privaciones voluntarias unas veces y obligadas otras, fueron haciendo mella en su cuerpo robusto. A partir de su confinamiento en Ibiza, su salud se va resquebrajando, lo muestran la documentación que tenemos y su propia correspondencia. Va detectando achaques y trastornos físicos y molestias con relativa frecuencia. A partir de 1866 en la época de las grandes campañas misionales, su salud se resiente, reaparece la enfermedad y la fatiga se apodera del misionero pero a pesar de todo en los últimos años respondió con fuerza y entusiasmo en su empeño en la lucha contra el mal, a la predicación y en la obra fundacional. Los últimos años de su vida los paso en continuos viajes. Sus cartas son cortas normativas: si contienen noticias responden a la organización de las casas y cambios de los distintos miembros. El mismo se reconoce cansado. A los 56 años tocaba el extremo de sus fuerzas:

“Yo soy ya de la edad de 56 años y mi vida ha sido una cadena de penas, en mi juventudhe entregado el cuerpo a horribles privaciones y mis carnes molidas con las penalidades de mi Misión, ya no tienen el vigor de un joven. Si me cuidó tendréis Padre unos años más: el amor a vosotroses el que arranca de mi alma un grito al cielo un poco más de vida para dejaros en orden”(Cta117,4).

La correspondencia revela una gran actividad a la vez de cuando en cuando habla de una enfermedad que no especifica nunca pero que le va minando (Cf. Cta 127). En plena tarea fundacional, los viajes se multiplican. La fiebre reaparece, no es difícil entrever el sacrificio que para él suponía. En tal situación viajar en ferrocarriles y tartanas o a pie, como en algunos pueblos entre LLeida y Aragón. Desde finales del 70 y a lo largo del 71 se resintió mucho. Tal vez no fueron ajenos a esta crisis los meses de encarcelamiento en Barcelona en pleno foco de infección y los sufrimientos ocasionados por tan prolongada causa de los tribunales a causa de la misión del exorcistado. 

En los tres años últimos de su vida las visitas del P. Palau a su pueblo natal, Aitona, fueron frecuentes. Lo hizo para visitar a su familia y atender a la villa que sufría una gran pobreza.

Es en una de estas estancias en Aitona F. Palau tiene noticia de la epidemia de tifus que desde diciembre de 1871 asolaba el pueblo de Calasanz (Huesca). Solicitada la ayuda de las Hermanas al Hospital de Estadilla, se trasladaron con Juana Gratias allí. Hacia el 20 de febrero de 1872 llegaban a la villa. Es esta urgencia la que a primeros de marzo de 1872, le hace desplazarse hasta Calasanz (Huesca). La fidelidad a su opción de servir a la Iglesia en los más postergados y desposeídos de la sociedad de su tiempo le lleva a atender a los contagiados por la peste. Lo hace junto a quienes han hecho camino de vida con él.

Enfermedad y muerte

Cumplida su misión en Calasanz el P volvió a Barcelona y tras breve estancia en la ciudad condal el 10 de marzo, viajó en dirección a Tarragona en donde había establecido la última de sus fundaciones. El mismo día de su llegada se vio aquejado por una enfermedad que degeneró en pulmonía, fue agravándose y murió el 20 de marzo de 1872 acompañado por sus hijas y dos sacerdotes exclaustrados, invocando la presencia de su “Amada la Iglesia”. Se le escapó un lamento: El Señor me ha cambiado mi suerte, había anhelado vivamente el martirio, se había ofrecido a Dios como víctima, como inmolación por los pecados y las persecuciones contra la iglesia. Pero Dios le había preparado una muerte natural pero después de una vida gastada y entregada, poco a poco, en el servicio de su Amada la Iglesia. Caminos de fe, rutas de la providencia que marca el camino y nos ayudan a llegar al momento final.

Testimonio de vida

La vida y muerte del P. Francisco Palau dejó una honda huella, no sólo en las Hermanas y Hermanos por él fundados, sino en todas las personas que tuvieron la suerte de haberle conocido. De entre los numerosos testimonios que disponemos, presentamos como ejemplo algunos fragmentos del que apareció en El Ermitaño unos días después de su muerte. El redactor después de hacerse eco de los sentimientos de dolor experimentados por los suscriptores por su pérdida, se explaya en la descripción de los valores humanos y espirituales del P.Palau, fundador y director de este periódico:

“¿Quién era el P .Palau? ¿Cuál ha sido la santa misión que ha venido desempeñando tan heroicamente hasta los últimos instantes de su vida? Era un sabio y virtuoso sacerdote que consagró su preciosa existencia al bien de sus semejantes, “pasó haciendo el bien”. Creemos que esto es el mejor elogio, que sin exageración alguna podemos hacer de nuestro queridísimo Director… No hay ninguna duda que puede darse al P. Palau el nombre de Apóstol: la gloria de Dios, la salvación de las almas fue lo que lo guió constantemente en todos los actos de su vida; nada de lucro, nada de ambición, todo lo hacía para e1 bien de sus semejantes. De balde había recibido los dones que distribuía entre los desgraciados y los daba de balde, cumpliendo así fielmente el precepto de su Divino Maestro, “gratis lo habéis recibido, dadlo gratis”. ¿No podemos considerar también, amados lectores, al P Palau como Profeta?

Sin recordar el distinguido talento y fina táctica con que había desempeñado varios cargos y de grande interés y muy delicados, y la suma amabilidad y sencillez con que trataba a todos. Estaba dotado de una gran firmeza y constancia en todos los dogmas y verdades de nuestra religión católica… cómo un verdadero Apóstol de Jesucristo Siempre había mostrado grande celo por la predicación y en el confesionario, y siempre incansable en trabajar en la viña del Señor por bien de todos.

Todos sois testigos y tenéis una prueba clara y evidente del celo y energía con que ha trabajado el P. Palau… Y al mismo tiempo todos le habréis observado la grande resignación, paciencia y edificación con que ha sufrido y sobrellevado todas las persecuciones e infamias de que ha sido víctima durante estos tres o más años y esto porque trabajaba por la gloria de Dios y para la exaltación de la fe católica, porque se había constituido en un acérrimo defensor d la Santa Iglesia de Dios… Él ha muerto trabajando y peleando por la fe” (Ermitaño, Barcelona 28 de Marzo de 1872, 1-2).

Esto es sólo una parte, pero muy significativa, de los valores evangélicos que vivió con transparencia Francisco Palau y captaron sus contemporáneos: Una hombre, un religioso, un sacerdote apóstol y profeta, entregado apasionadamente sin cálculos ni reservas, viviendo la gratuidad, entregado a la Iglesia, como la única forma de existencia.

Beatificado

La impronta dejada por F. Palau fue expandiéndose. La fama de santidad que le acompañó ya en vida fue creciendo hasta ser ratificada oficialmente por la Iglesia. Con su beatificación el 24 de abril de 1988 por Juan Pablo II, su figura de talla excepcional como místico y misionero, es propuesta como modelo para el creyente de hoy. Su legado más que por conceptos e ideas llega a nosotros a través de su vida. Más que sus planteamientos eclesiológicos es su experiencia de la Iglesia como una persona viva –Dios y los prójimos-la que nos ofrece una propuesta válida para acercarnos al misterio eclesial hoy.

SOURCE : http://misticaeclesial.blogspot.com/p/ultima-etapa.html


Escultures i monuments al camí de Sant Miquel, Montserrat. Francesc Palau i Quer: Visc i viuré per l'església. Visc i moriré per ella.


FRANCISCO PALAU, MÍSTICO Y POETA

En la actualidad ninguna persona que ha penetrado en la espiritualidad de Francisco Palau duda que sea un místico y un místico de la Iglesia[1], sin embargo aún nadie le ha reconocido públicamente su faceta poética de la que hace gala frecuentemente, especialmente en Mis Relaciones. De todas formas, justo es reconocer que Palau sólo luce su vena más poética en los momentos cumbres de su experiencia eclesial mística. En estos momentos es cuando la fuerza del amor que lo transfigura interiormente alcanza y contagia su pluma; ésta corre ágil para cantar a la amada, vestir la montaña con trajes de fiesta[2], poner a dialogar los montes[3], o sentirse besado por la naturaleza[4]. A lo largo de todo el escrito de Mis Relaciones, encontramos los elementos constituyentes que los autores que se han interesado por el fenómeno místico, aducen para reconocer este lenguaje[5]:

1º. Es un lenguaje fruto de una experiencia. El místico no habla simplemente de Dios, sino del Dios que se le ha dado en el presente como experiencia. De ahí que sea un lenguaje fundamentalmente descriptivo y textos impregnados de tinte psicológico y afectivo. Es el caso palautiano, en primer lugar no habla de la Iglesia, habla con la Iglesia, se relaciona con ella, por lo tanto lo que vuelca en su escrito es la experiencia directa de su amor y unión con ella, sus páginas de síntesis doctrinal son más fruto de su experiencia mística que una construcción conceptual.

2º. El motivo: el amor nupcial a lo divino. Esta característica fundamental, clásica y católica, de la relación entre el alma y Dios es una realidad palpable en la vida y escritos de Francisco Palau que comienza ya a dibujarse en el título de su diario íntimo: Mis Relaciones con la Hija de Dios.

En primer lugar, desde los comienzos del escrito deja claro que el amor del que trata va más allá de lo puramente humano. Le interesa explicitarlo cuando escribe:

«Lo significado por estos nombres: amores, amante, amado, matrimonio, desposorios, esposo, esposa, paternidad, maternidad, familia, filiación, parece que no tienen objeto ni realidad fuera de lo material y carnal. Si así fuera, si los referidos nombres fueran sinónimos, ¡qué fuera yo desgraciado!, yo que desde niño me siento poseído y dominado por una pasión que se llama amor…»[6].

En segundo lugar ese amor sobrenatural, en el momento que escribe su diario no es cualquier tipo de relación, sino específicamente se trata de una relación de pareja. Sus palabras no dejan duda al respecto. Se dirige así a la Iglesia:

«Yo soy tu esposo y tú eres mi Esposa. Estas son las relaciones que van directamente a llenar el corazón, porque unen en esta vida con la perfección que permite la condición de mortal a los dos amantes»[7].

Toda la obra es un diálogo amoroso entre el Beato Palau y la Iglesia como la amada. Diálogo que como comprobaremos a lo largo de este estudio abarca todo su ser y su obrar.

3º. La Paradoja o «transgresividad» del lenguaje místico. Se debe a la necesidad del místico de romper con las ideas recibidas y propagadas como expresión de la naturaleza de Dios[8]. La palabra-paradoja en Palau, como en todo místico, a menudo produce un choque, pero, cuando nos detenemos en ellas, resulta una fuente de extraña belleza poética y de profundidad teológica: la Esposa es dulce paloma así como valiente guerrera, sierva lo mismo que madre y reina, sombra y claridad[9], a la vez pastora y cordero.

4º. La Evocación. Un ejemplo lo tenemos en los nombres que da a la Iglesia: Amada mía, Paloma, Reina, Mujer perfecta, Mujer sombreada, etc. que nos trae continuamente ecos del Cantar de los Cantares.

5º. Se emplea profusión de superlativos y exclamaciones, que confiere a muchos escritos místicos el estilo hiperbólico y exagerado que se le atribuye[10]:

«La miré y la conocí; la miré con atención, y vi en ella la figura de una virgen la más bella y amable que crió la mano del Omnipotente».

– Sombra, dime tu nombre.

– Mi nombre es María.

– ¡Dulce nombre, qué recuerdos! ¿Y toda mi vida he de mirar y ver sombras?[11]

Y esta otra:

«Eres tú, ¡oh Iglesia santa, mi cosa amada! ¡Eres tú el objeto único de mis amores!¡Ah! puesto que tantos años hacía que yo penaba por ti, ¿por qué te cubrías y escondías a mi vista? ¡Oh, qué dicha la mía! Te he ya encontrado»[12].

6º. El empleo de símbolos.

Sabemos que uno de los recursos imprescindibles del místico ante la inefabilidad de su experiencia y la necesidad de comunicarla es el de los símbolos. Maestros cercanos, conocidos que se desenvuelven con maestría en este terreno son Santa Teresa y San Juan de la Cruz.

Pero también Jesús, para comunicar su experiencia del Padre, del Reino y en general de las realidades sobrenaturales, acudió a este recurso literario.

Gran parte del atractivo de los símbolos consiste en que a través de diferentes imágenes insinúa algo sobre la huella y las consecuencias de esa “conmoción divina” que padece aquel que ha sido tocado y alcanzado por la Presencia. La presencia de la Iglesia toca y conmueve a Francisco Palau de tal manera en su espíritu que le faltan palabras para expresarse y tiene que acudir, como lo hicieran tantos místicos, a los símbolos. Éstos en forma de abigarrado bosque a veces suponen un obstáculo para el lector; de aquí la importancia de conocerlos y familiarizarse con ellos para desentrañar su mensaje.

[1] Cf. Eulogio Pacho, Estudios Palautianos, Monte Carmelo, Burgos 1998.

[2] «Las altas y sublimes crestas de la montaña estaban vestidas como en un día grande de gloria pues habían de presenciar y ser testigos de nuestro contrato». MR753

[3] «Y los montes guardaban un profundo silencio. Y uno que se elevaba sobre los demás tomó la palabra y dijo: – Hombre mortal, tu Amada es una belleza indescriptible». MR 757

[4] «La naturaleza me daba su ósculo de paz y anunciaba aquella gran calma que no se halla sino en el seno de los montes solitarios». MR 954

[5] Poesía no siempre se refiere a un escrito versificado, sino que puede tratarse también de prosa poética.

[6] MR719

[7] MR972

[8] Cf. Martín Velasco, El fenómeno místico, Trotta, Madrid 1999, 51.

[9] «La tarde del 28 era bella como la primavera, el cielo estaba sereno, y el sol era muy brillante como en un día de verano. Una sombra se le puso delante y le convirtió en tinieblas, porque la sombra tenía figura, y era la figura de mi Amada, cuya luz y claridad convierte en noche el día más sereno MR 973.
[10] Cf. Martín Velasco, o.c., Trotta, Madrid 1999, 51-55.

[11] MR742.

[12]MR722.

SOURCE : http://misticaeclesial.blogspot.com/2009/04/francisco-palau-mistico-y-poeta.html

Büste des Geistlichen Francisco Palau y Quer auf einem Gedenkstein neben der Kirche "Església Nuestra Sra. Del Carmen" in Es Cubells, Ibiza, Spanien


Den salige Frans Palau y Quer (1811-1872)

Minnedag: 7. november

Den salige Frans Palau y Quer (sp: Francisco; kat: Francesc) ble født den 29. desember 1811 i Aitona i bispedømmet og provinsen Lleida (sp: Lérida) i regionen Catalonia i Spania. Han var den syvende av ni barn av José Francisco Palau Miarnau og María Antonia Quer Esteve, som var bønder i beskjedne økonomiske kår. Han ble døpt samme dag i henhold til familietradisjonen og landets skikk. Familien var tro mot religionen og monarkiet. Det året han ble født, var et år med hungersnød, og livet ble enda hardere på grunn av at den franske invasjonen hadde nådd landsbyen Aitona. Familien arbeidet på gården og etter dagens arbeid pleide de å samles for å be rosenkransen. De var aktivt involvert i menighetens liv. Hans far og alle hans søsken, inkludert ham selv, var medlemmer av koret og mottok sakramentene ofte.

Frans ble fermet (konfirmert) da han var seks år gammel i 1817, og samme år begynte han på landsbyskolen. Han var en flink elev, og læreren foreslo for foreldrene at gutten måtte fortsette studiene, men familien hadde ikke råd til å finansiere noe slikt. Men i 1825 flyttet den fjortenårige Frans til sin søster Rosa i Lleida. Hun kjente til brorens ønske om å studere og hadde overtalt faren til å la gutten flytte til henne, tilsynelatende for å arbeide på hennes manns eiendom, men med hemmelig intensjon om å studere på seminaret i byen. Han mottok sin første kommunion, og han deltok først i undervisningen på seminaret som dagelev. I oktober 1828 trådte han inn i bispedømmets seminar i Lleida, hvor han studerte i fire år. I disse årene fikk han et stipend Porcionista, som betyr at han var fulltidsstudent med gratis kost og losji.

Men da Frans var 21 år gammel i 1832, fikk han ordenskall etter å ha fullført tre år med filosofiske studier og et første kurs i teologi. Det synes som om han på slutten av en novene til ære for den hellige Elias, så profeten gjøre en dekkende gest med sin karmelittiske kappe, noe som han tok som et tegn på Guds vilje i forhold til ham. Derfor frasa han seg formelt stipendet for å tre inn som postulant hos de reformerte eller uskodde karmelittene (Ordo Fratrum Discalceatorum Beatae Virginis de Monte Carmelo – OCD) i Lleida (sp: Lérida), til tross for motstand fra foreldrene og hans foresatte på seminaret, som mente at han ville bli av stor nytte for bispedømmet.

Han begynte den 23. oktober 1832 som novise i ordenens novisiat for Catalonia i huset San José i Barcelona. Den 14. november mottok han ordensdrakten og tok ordensnavnet «Frans av Jesus, Maria og Josef» (Francisco de Jesús, María y José). Etter avslutningen av novisiatet avla han sine høytidelige løfter den 15. november 1833, samme år som kong Ferdinand VII (1813-33) døde.

Kongen hadde ingen mannlig arving, så det brøt ut en dynastisk krig mellom hans bror Karl og kongens enke, Maria Kristina, som fungerte som regent for datteren Isabella II (1833-68; d. 1904). De stridende parter ble støttet av de to politiske partiene som kjempet om makten: de anti-religiøse og anti-klerikale liberale, som støttet regenten Maria Kristina, mens de mer tradisjonelle elementene støttet Karl. Selv om de liberale seiret på lang sikt, delte de seg i to fraksjoner, liberale og moderate, som skiftet på å ha regjeringsmakten. Det var imidlertid lite forskjell på deres holdning til Kirken, som ble tvunget til å oppgi sine eiendommer for å finansiere de dynastiske og koloniale krigene. Ordenshusene ble plyndret, og ved en anledning i 1834 ble en kommunitet av brødre i Madrid massakrert.

Frans var klar over situasjonen med den begynnende religiøse forfølgelsen, men han var modig og tvilte aldri på sitt valg. Han fortsatte sine studier i teologi i huset San José i Barcelona på vanlig måte, selv om han ikke følte noen tiltrekning til prestedømmet. I februar 1834 ble han diakonviet, selv om han ville ha vært fornøyd med å leve sitt karmelittiske liv som en enkel legbror. Men den 25. juli 1835 kom det til et folkelig opprør i Barcelona, og vandalene satte fyr på klostre i byen. Karmelittenes hus San José Convent var et av dem som ble brent ned. Frans hjalp de gamle brødrene med å komme seg trygt ut av det brennende huset. Kommuniteten ble stengt etter brannen, og den ble ikke gjenetablert så lenge han levde.

Han fant tilflukt hos noen andre medbrødre i et nærliggende hus, men etter noen dager ble han ført til byens festning, avkledd sin ordensdrakt og sendt til Lleida utstyrt med et pass. Den nå eksklaustrerte munken, som elsket eneboerlivet høyere enn det aktive, bosatte seg i fjellene i Vic. Først etter flere måneder ble han gjenforent med familien i Aitona, hvor han mer av lydighet til sin provinsial enn av en dyp lengsel, forberedte seg til prestevielsen, som han mottok den 2. april 1836 i Barbastro i fylket Somontano i provinsen Huesca i regionen Aragón i Spania av byens biskop.

Frans fortsatte sitt asketiske liv i hjembyen, hvor han i to år vekslet mellom ensomhet og apostolisk tjeneste, og han bodde i en hule som lå to kilometer fra landsbyen. Han var sporadisk stedfortreder for sognepresten, men han avslo ethvert tilbud om ytelser fra de troende. Men i betraktning av behovene i bispedømmene i Catalonia, som nesten alle forble uten sogneprester, bestemte han seg for å komme ut av isolasjon for med iver å gi seg hen til å preke, ikledd sin karmelittdrakt. Den 9. november 1838 ga biskopen av Orihuela ham tillatelse til å preke og høre skriftemål i to år i bispedømmet Tortosa, og derfor flyttet han dit. Den 19. januar 1840 ble han utnevnt til apostolisk misjonær for bispedømmet Tarragona, og etter noen måneder også for andre bispedømmer i Catalonia og Aragón. Han forkynte overalt, selv for soldatene i brakkene, og iblant ikledde han seg ordensdrakt og kjempet mot blasfemi. Han ble fengslet av liberale sympatisører i borgen Monjuich, men ble sluppet fri.

Men da Berga, hovedkvarteret til troppene som støttet Karl (Don Carlos), den 6. juli 1840 falt i hendene på tilhengere av Isabel II, ble Frans tvunget i eksil ettersom myndighetene så med mistenksomhet på alle prester og klerikere, selv om han aldri egentlig blandet seg inn i politikk. P. Palau var nødt til å komme seg over Pyreneene og krysset den franske grensen den 21. juli 1840. Det franske politiet sendte ham til Perpignan sammen med broren Juan Palau og restene av den beseiret hæren.

Hans eksil skulle i Frankrike vare i elleve år, fra 1840 til april 1851. I Perpignan delte han tiden mellom apostolisk aktivitet og perioder med intens avsondrethet. I begynnelsen av sitt eksil benyttet p. Frans tiden til å skrive sin første bok med tittelen «Sjelens kamp med Gud» (Lucha del Alma con Dios). Han bodde alene i en hule i området, ved siden av hulen til sin bror, i meditasjon, bønn og permanent faste.

Mot slutten av 1842 forlot Frans Perpignan og flyttet til kommunen Caylus i bispedømmet Montauban, hvor han bodde hos visegreven på slottet Mondésir, en del av sognet Saint-Pierre i Livron. Det er ikke usannsynlig at han var kjent for sine velgjørere i enkelte grupper av karlister i Spania. Midt i skogen som omga slottet, levde Frans i fem år som eremitt i en hule der som han gjorde om til et kapell. Med tillatelse fra kurien i Montauban feiret han messe og hørte skriftemål fra dem som strømmet til ham, tiltrukket av ryktet om hans botsliv. I Mondésir ble han områdets «orakel». Hver gang han gikk ut, holdt han et kors i hånden og forkynte de evige sannheter med stor kraft til alle. Men inn i hulen sin ville han imidlertid ikke slippe noen, for han elsket å være alene med Gud. Han pleide å si at han levde i ensomhet som en arv fra profeten Elias. Stedets ordinarius, biskop Jean Doney, besøkte ham den 24. september 1844 for å la ham forstå hvor høyt han satte ham.

I midten av april 1846 slo p. Frans seg ned på et lite stykke land han kjøpte nær helligdommen for Notre-Dame de Livron, som sto ved siden av sognekirken, med åpenbar intensjon om å grunnlegge en stabil institusjon av eremitt-asketisk natur med hjelp av Teresa Christià , en tidligere klarisse fra Perpignan, som hadde forlatt klosteret av helsemessige årsaker og som etter forslag fra p. Palau hadde bestemt seg for å vie seg til tjeneste i helligdommen sammen med to andre ugifte kvinner, Marie Bois og Jeanne Gracias. P. Frans ble deres åndelig veileder.

Etter å ha kjøpt denne tomten ønsket p. Frans å ta en tur til Spania med den hensikt å gjense sin familien. Han hadde med seg sitt siste verk med tittelen Quidditas Ecclesiae i fire bind, som han ikke klarte å få trykt og som senere gikk tapt. Han returnerte til Frankrike i mars/april 1847 sammen med sin far, svoger og en nevø, men biskopen av Montauban var ikke like vennlig stemt som før, fordi Frans’ disipler med deres levemåte vakte mye reserverthet og kritikk fra både de sivile og de kirkelige myndighetene.

Fra kommunen Caylus flyttet Frans deretter til kommunen Loze sammen med sin bror Juan og bosatte seg på et stort og vilt stykke land han hadde kjøpt i Cantayrac, åpenbart for å bevare sin handlefrihet. Biskop Doney fortsatte imidlertid å være fiendtlig innstilt til det nøysomme livet han levde i de fuktige og mørke hulene, til karmelittdrakten som han fortsatte å bære, og spesielt til de mange som kom for å ta delta i hans messe i stedet for den i sognekirken. I regionen visste alle at han sov på halm, ba og mediterte det meste av natten knelende på bakken, levde nesten utelukkende på brød, vann, urter, kokte poteter og litt frukt fra området. Til biskopens motstand svarte han bare med «tålmodighet og bønn». Av alle var han ansett for å være en «ekstraordinær» eremitt.

P. Frans bestemte seg en vakker dag for å flytte til Saint-Paul-de-Fenouillet i bispedømmet Perpignan, hvor han kjøpte et stykke land med trær for å konsolidere sin plan om et ensomt liv for seg selv og for de mannlige og kvinnelige grupper som han hadde dannet. Men biskop Doney fortsatte å nekte ham rett til å feire messe i bispedømmet. For å forsvare seg skrev han bøkene La Vida Solitaria («Eneboerlivet») and El solitario de Cantayrac («Eneboeren i Cantayrac»).

I mellomtiden var den politiske og religiøse situasjonen i Spania forbedret etter at den spanske regjeringen undertegnet et nytt konkordat med Den hellige stol den 16. mars 1851. Da tok Frans beslutningen om å forlate Frankrike for alltid, og han vendte tilbake til Spania den 13. april 1851. Han ønsket å slå seg ned i sitt hjembispedømme Lleida, men biskop Pere Cirilo Uriz i Labaury (1850-61), som personlig var motstander av skinnhellige og av eksklaustrerte brødre, lot ham få vite at hans nærvær i bispedømmet ikke var velkomment på grunn av de ulike grupper av disipler som han hadde, og at han allerede hadde oppløst dem den 2. april 1852. Hans etterfølger, biskop Marià Puigllat i Amigó (1861-70), skulle vise seg å være like lite vennlig i forhold til Frans, og faktisk forbød han ham i mai 1863 å preke i en kirke i hans bispedømme. I stedet for å protestere, svarte den perfekte karmelitten: «Ved å være Deres Eksellense min biskop (...) kan han med autoritet, frihet og uten bedrag, advare, korrigere, straffe, kutte og brenne, og han kan være sikker på at hans advarsler, rettelser og straff alltid skal bli mottatt som et tegn på hans kjærlighet og hans pastorale omsorg for denne presten, hans undersått».

Da p. Frans dermed var avskjediget fra sitt bispedømme, flyttet han til Barcelona, hvor biskop Josep Domingo Costa i Borràs, som kjente og likte ham godt etter å ha vært biskop i Lleida (1848-50), kalte ham til å jobbe for gjenkristningen av dette turbulente bispedømmet. Sonen i periferien var faktisk overfylt av arbeidere fra ulike regioner i Spania som var uten en solid og varig kateketisk formasjon. P. Frans gjenopptok sin apostoliske aktivitet og ble åndelig veileder for de lokale seminaristene i Barcelona. I tillegg til å vie seg til forkynnelse og å være den som satte i gang bygging av nye kirker, grunnla p. Frans i sognekirken San Agustín i Barcelona «Dydenes skole» (Escuela de la virtud), som ble en modell for katekeseundervisning med sin ukentlige søndagsskole for voksne, basert på dydene fra Catecismo de las Virtudes («Dydenes katekisme») og med et program på 52 påstander om de daværende ideologiske bevegelsene. Undervisningen ble fulgt av mer enn 2000 voksne.

De liberale makthaverne protesterte mot skolen, og etter tre års drift (1851-54) ble den urettmessig anklaget for å være involvert i streikene som ble arrangert av fagforeningene. Som en konsekvens ble den brutalt forfulgt og til slutt i 1854 stengt av de sivile myndighetene, presset av Kirkens fiender.

Til tross for sine voldsomme protester både muntlig og skriftlig ble p. Frans som skolens grunnlegger forvist i indre eksil i seks år (1854-60) til Ibiza i øygruppen Balearene, under det falske påskudd at han hadde undergravende ideer. P. Frans mistet ikke motet, men fortsatte å lede sine åndelige døtre som bodde i Lleida, Aitona og Balaguer, og som til tross for ordren om nedleggelse av deres hus, faktisk hadde funnet en måte å fortsette sin type liv.

I to år levde p. Frans i en hule i Es Cubells i sognet San José, som en adelsmann hadde stilt til hans disposisjon sammen med et stykke land for å dyrke de nødvendige matvarer. Senere oppdaget han den lille folketomme klippeøya El Vedra nær Ibiza, med en hule enda mer ensom og utilgjengelig, så han flyttet dit fordi ensomheten utgjorde «hans himmel». P. Frans bodde i grotten der når han hadde behov for ensomhet, og der ba han og søkte Guds vilje. Han etablerte en eneboercelle i Es Cubells, hvor han satte opp en statue av «Vår Frue av Dydene» (Nuestra Señora de las Virtudes), den første Maria-helligdommen på øya, og han fremmet andakten for Jomfru Maria blant innbyggerne på Ibiza.

For å kunne vie seg fullt ut til pastoralt arbeid i hele øygruppen Balearene, søkte han og fikk fra kongregasjonen Propaganda Fide i Roma tittelen og myndigheten til en apostolisk misjonær. Men han ble ansett som uegnet til å utøve en stabil tjeneste, ettersom han ved å leve i mørke og fuktige huler hadde blitt døv og hadde pådratt seg en kronisk sykdom. Likevel, når han forlot ensomheten for å forkynne på øyene Ibiza, Mallorca og Menorca, var kirkene for små til å romme alle de menneskene som strømmet til for å høre ham eller delta i messene, som han feiret med ekstraordinær hengivenhet. Med sin kraftfulle stemme, sin kortvokste og tette skikkelse, hadde han i de troendes øyne utseendet til en profet. Faktisk kunne han vanligvis ikke fullføre sine prekener ettersom hans stemme ble druknet av deres gråt.

Etter tre års eksil sendte p. Frans to begjæringer til dronning Isabella II for å få opphevet den urettferdige dommen som han var blitt offer for. Han var så heldig å få sin frihet tilbake den 1. mai 1860, da det ble gitt amnesti til politiske fanger. I mellomtiden hadde hans sak blitt behandlet av en domstol i Madrid, og han var blitt funnet fri for skyld. For å avklare sin stilling hadde han også dratt nytte av publikasjonen i hovedstaden av sitt skrift med tittelen La Escuela de la Virtud vindicada («Dydens skole hevnet») (Madrid 1859).

I stedet for å vende tilbake til å leve i huler, følte p. Frans seg nå tvunget til å vie seg helt til tjeneste for Kirken, som fra det øyeblikket ble hans «elskede», gjennom å forkynne i hele Catalonia, gjennom eksorsisme, skrifter og grunnleggelse av mannlige og kvinnelige foreninger av karmelittenes tredjeorden. For sitt arbeid fikk han donasjoner av velgjørere samt en liten pensjon som regjeringen ga til alle eksklaustrerte. Stor var den motviljen han følte over å møtte følge det nye slags liv som Gud krevde av ham.

Det er i denne sammenhengen av en dyp mystisk forening med Kirkens mysterium at Frans følte seg kalt til å kjempe mot de onde ånder og til å danne grupper av mannlige og kvinnelige karmelitt-tertiarer for trosopplæring for barn og omsorg for de syke i hjemmene. De skulle leve sammen av egen fri vilje i en privat form, uten legale og kanoniske regler. De kunne ikke ta sikte på andre mål ettersom Kirken og staten i Spania den 25. august 1859 hadde avtalt at institutter med kontemplativt preg ikke var berettiget til statsborgerskap.

Frans Palau var omgitt av kolleger og disipler som delte hans idealer og hans syn på et kontemplativt botsliv, både i Frankrike (Caylus-Livron, 1840-51) og i Barcelona (Vallcarca-Els Penitents, 1851-54), men frem til 1860 mislykte han i å organisere noen kommuniteter med særlig stabilitet. I november 1860 fikk han i oppdrag av biskopen av Mallorca å lede og omorganisere eremittklosteret San Honorato de Randa i Puig de Randa på Mallorca, hvis eremittliv historisk var knyttet til den salige Raimund Lull av Palma (ca 1233-1316). I sitt arbeid som leder og restauratør (1860-61) satte Frans Palau et klart karmelittisk stempel på eremittlivet i denne gamle institusjonen.

I 1860 grunnla han også sin karmelittiske familie og konsoliderte den året etter. Grunnleggeren så for seg og grunnla en religiøs familie består av to avdelinger, en for menn og en for kvinner, grunnlagt henholdsvis i Cubells på Ibiza og i Santa Cruz de Vallcarca i provinsen Barcelona. Søsterkongregasjonen grunnla han i 1861 etter en mystisk opplevelse i katedralen i Ciudadela på Menorca. På grunn av de historiske omstendighetene ble medlemmene juridisk organisert som regelbundne tertiarer i den uskodde karmelittordenen.

Mens San Honorato opprettholdt sin tradisjon med et eremittisk liv, åpnet de to andre seg for et aktivt apostolat, spesielt de i Vallcarca. Denne orienteringen ble pålagt av grunnleggerens vilje i senere kommuniteter. Den første var bare en forlengelse av San Honorato langs den apostoliske linjen. På anmodning fra sognepresten i San Magín i Palma de Mallorca aksepterte Frans Palau å etablere en kommunitet viet til undervisning i en liten skole i forstaden Santa Catalina i Mallorcas hovedstad. Den åpnet den 10. juli 1865 og eksisterte frem til 1923, da den gikk over til de uskodde karmelittene.

Samme oppdrag hadde de to andre mannlige kommunitetene som ble etablert mens grunnleggeren levde. I 1868 etablerte han et annet kollegium med undervisning i Vendrell i provinsen Tarragona, og i 1871 et annet i sin fødeby, Aitona i provinsen Lleida. Ved hans død var det seks hus eller kommuniteter som betraktet ham som deres far og grunnlegger. I dem arbeidet rundt tyve medlemmer, som fulgte den veiledningen de hadde mottatt muntlig fra p. Frans Palau, samt de konstitusjonene han ga dem noen måneder før sin død i 1872.

Både på Balearene og på fastlandet holdt Frans folkemisjoner, og overalt hvor han dro, fremmet han kjærligheten for Vår Frue, den perfekte modell for den hellige Kirke. Det mest fremtredende trekket ved hans spiritualitet var hans kjærlighet til Kirken. Han etterlot seg flere verker, hvorav noen er pastorale og pedagogiske av natur, mens noen er selvbiografiske og spirituelle. På Ibiza begynte han å skrive boken Mis Relaciones Con la Iglesia («Mine forbindelser til Kirken»), en slags selvbiografisk dagbok, delvis skrevet i den idylliske avsondretheten på El Vedra. Der beskrev han sin erfaring av Kirken forstått som Gud og vår neste. Frem til 1865 ledet Frans både de kvinnelige og mannlige tertiarene samt eremittene i San Honorato.

Frans Palaus liv ble fullstendig først da han forsto Kirkens skjønnhet. Det som hadde vært en forvirret svingning fra ensomhet til tjeneste og tilbake til ensomhet igjen, ble forståelig for ham da han innså at den virkelige Kirken er forsamlingen av mennesker i hele Kristus, Gud og nesten sammen er hans «elskede», et mystisk legeme, men også en mystisk person som han kunne forholde seg til. Ingen steder i den kristne historien har vi noen andre med denne kirkesentrerte mystisismen. Han så Kirkens personlighet som mystisk og kirkens levende realitet som et bunnløst mysterium. Et av aspektene ved dette mysteriet er foreningen av hennes synlige strukturer med den høyeste realitet av kjærlighet mellom mennesker og deres kjærlighet til Kristus i Den Hellige Ånd, som gir henne liv og samler henne inn i enhet. Han lærer at Kristus og menneskeheten ikke kan skilles fra hverandre og han ser Kirken som Den hele Kristus, den mystiske Kristus.

Denne intense erfaringen av Kirkens mysterium kom Andre Vatikankonsils visjon i forkjøpet. Hans andre originale intuisjon for det åndelige liv, og senere i overensstemmelse med Vatikan II, er det å tenke på den hellige Maria uavhengig av Kirkens rammeverk, ville forvrenge hennes person og hennes misjon. Maria er den perfekte modell på Kirkens hellighet og renhet og det speilet som alle Kirkens perfeksjoner reflekteres i.

Frans verdsatte nå fortsatt ensomheten for sjansen til å forene seg med Kirkens mystiske realitet, mens han valgte handling for å kunne tjene Kirken med alle midler som sto til hans disposisjon – prekener, katekese, eksorsisme og pennen som forfatter og journalist. Han sa «Jeg lever og vil leve for Kirken, jeg lever og vil dø for henne».

Frans ble den 8. januar 1867 godkjent som grunnlegger og utnevnt til leder for tertiarene og karmelitt-tertiarene i Spania av generalprukorator og kommissær for de uskodde karmelittene, p. Pascal av Jesus og Maria. Denne utnevnelsen gjorde ham i stand til å gi en formell struktur og rettslig status for alle de eksisterende kommunitetene i Spania. De konstitusjonene som han skrev for dem, ble trykt i Barcelona en måned før han døde. I 1868 startet han i Barcelona den ukentlige utgivelsen av El Ermitano («Eremitten»).

P. Frans hjalp de syke og han praktiserte eksorsisme. For fra slutten av 1864 og helt til sin død ble p. Frans overbevist om at han var kalt av en uimotståelig og oppskakende indre kraft for å helbrede de besatte. Han skapte til og med et prosjekt for en religiøs orden som utelukkende skulle vie seg til eksorsisme. For denne sin virkelige eller antatte misjon skrev han ukentlig i El Ermitano å få eksorsismen tilbake på moten i Kirken, men han møtte motstand, ble straffet og til slutt fengslet.

Han praktiserte sine eksorsismer i huset til Santa Cruz i Vallcarca nær Barcelona, nærmere bestemt det kapellet som han bygde for festmesser og som tilhørte det fellesskapet av brødre som da var kjent under navnet Els Penitens. Da han begynte sin virksomhet som eksorsist offentlig, ble senteret i Vallcarca uunngåelig et slags privat tilfluktssted for mange pasienter som på eget initiativ kom til ham for behandling og muligens eksorsisme. Den 13. april 1866 forbød biskop Pantaleón Montserrat Navarro av Barcelona (1863-70) ham å fortsette med eksorsismer, og han adlød. Fra den dagen ba han bare for dem og trøstet dem som fortsatte å strømme til ham, men på samme tid følte han sterkere enn noen gang trangen til å intervenere i saken til øverste myndighet i Kirken.

I Spania skjedde det i september 1868 tragiske hendelser som kulminerte med at dronning Isabella II ble styrtet og utvist. Ved den anledningen ble p. Frans enda mer rotfestet i den tro at det var nødvendig å gjeninnsette den permanente tjenesten eksorsisme, for å motvirke djevelens virkning i samfunnet. Han begynte å spre sin idé igjen gjennom El Ermitano samt ved flere anledninger å heve sin energiske protest mot den provinsielle regjeringen i Barcelona, fordi de hadde beordret nedleggelsen av residensen til Santa Cruz i Vallcarca.

I mellomtiden plukket noen opp tilfeller av besatte som hevdet å blitt frigjort fra demoner og fikk dem sendt til den salige pave Pius IX (1846-78). Brevet ble lest i det pavelige sekretariatet, men de antok at p. Palau var «en drømmer eller en ondsinnet». I 1870 dro han personlig til Roma og Første Vatikankonsil for å presentere for de spanskspråklige konsilfedrene sin erklæring om eksorsistembetet, men den ble ikke fulgt. Den hellige Antonius Maria Claret mente at det var et lite antall galninger i verden.

Så snart p. Frans hadde fått tillatelse fra myndighetene til å gjenåpne komplekset Santa Cruz i Vallcarca, utviklet han et prosjekt for å tilpasse en del av bygningen til et sykehus, ledet av hans bror Juan og av hans disippel Gabriel Brunet, men den 28. oktober 1870 fikk de sivile myndighetene med støtte fra kapitularvikaren av Barcelona, arrestert p. Frans, som fungerte som kapellan og levde i en underjordisk hule, lederne og 39 pasienter. Anlegget var av en strengt privat karakter og ikke i strid med statens lover. De kirkelige autoritetene hadde bare gitt fullmakt til feiring av messen i det tilstøtende kapellet, og P. Frans gjorde ikke annet enn å be for de innlagte som trodde at de var besatt av djevelen, lese avsnitt fra evangeliet og stenke dem med vievann. Etter løslatelsen fra fengselet gikk han til sak mot sine forfølgere. Rettssaken endte den 9. oktober 1871 med full frifinnelse av ham i førsteinstansretten, noe som ble stadfestet av appellretten mens p. Frans var i ferd med å dø.

P. Frans Palau hadde opprinnelig hatt en meget sterk fysikk, men de lange oppholdene i huler med nesten konstant faste, lange våkenetter og hyppige misforståelser fra de sivile og religiøse myndigheter hadde gradvis svekket ham. Mens han var oppslukt av sitt apostoliske arbeid og sin grunnleggervirksomhet, fikk han i februar 1872 det siste og mest alvorlige slag mot sin helse, da han på sykehuset i Calasanz nær Peralta de la Sal i Aragón hjalp noen av sine disipler med pleie av ofre for pesten.

Han dro deretter for å besøke huset til søstrene i Tarragona, hvor han ankom den 10. mars 1872. Men han hadde pådratt seg lungebetennelse og døde den 20. mars 1872 i Tarragona, seksti år gammel og omgitt av sine søstre.

Hans relikvier ble i 1947 overført fra kirkegården til hans kongregasjons kirke. Den 10. november 1986 ble hans «heroiske dyder» anerkjent og han fikk tittelen Venerabilis («Ærverdig»). Den 8. februar 1988 undertegnet den salige pave Johannes Paul II (1978-2005) dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som godkjente et mirakel på hans forbønn.

Dette mirakelet skjedde i 1955 i Bogotá i Colombia og besto av en mirakuløs helbredelse av den 47-årige Leoncio Godoy Méndez, en lokomotivfører i landets nasjonale jernbaneselskap. Han ble utsatt for en svært alvorlig jernbaneulykke og ble overført til Clínica Bogotá i Bogotá, hvor Misjonskarmelittsøstrene har sitt apostolat. Leoncio hadde blant annet gjennomgått to store og alvorlige kranieoperasjoner, og under den andre av disse svevde han mellom liv og død. Etter operasjonen stilte kirurgen, dr. Mario Camacho Pinto, en illevarslende diagnose: «Det er ikke mer vi kan gjøre. Bare et mirakel kan redde pasienten, ellers vil han dø». Dette ble kommunisert til familien og til klinikken.

Pasientens slektninger og venner samt misjonssøstrene intensiverte sine bønner til p. Frans Palau og tryglet om en mirakuløs helbredelse av den syke. Og Leoncio ble faktisk helbredet på mirakuløst vis av et «stort post-traumatisk subduralt hematom [blødning mellom hjernehinnene], lokalisert i den venstre frontale isselappen i den intrakraniale regionen [inne i skallen], komplisert av en massiv, ukontrollert blødning, ubetvingelig og i en tilstand av dyp koma». Helbredelsen var øyeblikkelig og total. Undersøkelsen av denne helbredelsen skjedde i 1960 ved den erkebiskoppelige kurie i Bogotá, og i 1980-81 ble verifikasjonsprosessen avsluttet. Begge prosessenes autentisitet ble anerkjent av Helligkåringskongregasjonen i Roma. Den 17. februar 1984 godkjente kongregasjonen validiteten av prosessen for den mirakuløse helbredelsen i Bogotá.

Frans Palau y Quer ble saligkåret av paven den 24. april 1988 på Petersplassen i Vatikanet sammen med tre andre, de salige Peter Bonilli (1841-1935), Kasper Stanggassinger CSsR (1871-99) og Savina Petrilli SdP (1851-1923). Hans minnedag er 7. november, spesielt blant karmelittene, men dødsdagen 20. mars nevnes også. Hans idealer lever videre i kongregasjonene han grunnla. I kunsten fremstilles han i en brun prestetunika (brunt er fargen som brukes av karmelittene) og en kremfarget kappe.

Mens grunnleggeren levde, forble hans karmelittiske familie forent i én kongregasjon eller institutt, etter hans død ble den kvinnelige grenen delt i to, som tilsvarer de nåværende «Misjonskarmelittsøstrene» (Las Carmelitas Misioneras – CM) (Barcelona-grenen), og «Misjonskarmelittsøstrene av St. Teresa» (Las Carmelitas Misioneras Teresianas – CMST) (Tarragona-grenen). I 1862 ble Misjonskarmelittsøstrenes andre hus åpnet i Barcelona, og det er nå kongregasjonen CMs moderhus. Denne pavelige kongregasjonen ble godkjent i 1907 og driver misjonsarbeid i Spania, Frankrike, England, Italia, Polen, Portugal og USA og store deler av Latin-Amerika, Afrika og Asia. Deres apostolat er innen utdannelse, helsevesen, katekese og omsorg for de fattige og trengende.

I den mannlige delen var det også en geografisk og kronologisk splittelse nesten parallelt med den hos søstrene. Etter Palaus død ble den eksklaustrerte karmelitten Juan Nogués utnevnt hans etterfølger som kongregasjonenes leder (1872-79). Han møtte motstand i enkelte kommuniteter som den i Santa Cruz de Vallcarca, Serós og Mallorca, men han klarte å holde sammen og utvikle den «palautianske» familien av brødre. I hans tid ble det åpnet hus Serós i Lleida (1872), Altafulla i Tarragona (1873), Constantí i Tarragona (1875) og Alaró på Mallorca (1875) ved helligdommen for La Virgen del Refugio, som ble bygd i 1879.

Da p. Nogués døde den 28. mars 1879, utnevnte erkebiskopen av Tarragona sekularpresten Joaquín Blanch til ny leder. Men han klarte ikke å vinne brødrenes sympati, og fra 1879 var de delt inn i to separate kongregasjoner.

Den ene var de uskodde tertiarkarmelittbrødrene (Hermanos Carmelitas Descalzos Terciarios) (1879-1923), som besto av husene som var etablert på Mallorca. De ville ikke ha noe med den nye lederen å gjøre og ba om en annen. Biskopen i bispedømmet utnevnte da den eksklaustrerte kapusineren Ignacio Vich. Den nye autonome kongregasjonen ble i årenes løp redusert til ett eneste hus, Santa Catalina i Palma de Mallorca. Når det gjaldt eremittene i San Honorato de Randa, hadde de alltid opprettholdt en viss uavhengighet, men de ble overtatt av grunnleggerens bror, Juan Palau. Da han døde i 1880, ble karmelittenes nærvær gradvis svekket etter vedtak av biskopene av Mallorca, som til slutt gjorde om senteret til et retretthus. Senere ble de vuggen for kongregasjonen Misjonærene av de hellige hjerter (Los Misioneros de los Sagrados Corazones – MSSCC).

Kollegiet Santa Catalina fikk på sin side en meget bemerkelsesverdig utvikling, spesielt siden 1882, da det åpnet en ny bygning i Calle Murillo y Antich. Til tross for sin sterke aktivitet innen utdanning og pastoralt arbeid, i nært samarbeid med sognet San Magín, følte kommuniteten alltid tilknytning til det eremittiske liv som opprinnelig kom fra San Honorato. Da bindingen mellom de to husene ble brutt, grunnla den eremittiske strømningen et hus i nærheten av landsbyen Esporlas. Der bestemte de seg for et eremittisk liv med navnet Monte Carmelo (Karmelberget), gården het Son Ferrá og var en gave fra fru Margarita Roselló. Til de to eremittbrødrene som bodde der permanent, sluttet det i løpet av sommeren andre ledsagere seg til dem som kom fra Palma for å tilbringe noen uker med hvile og retrett.

Den lille kongregasjonen ble redusert til disse to kommunitetene, som ikke spredte seg ut over bispedømmet. Medlemmene var klar over sine begrensninger i fremtiden, så de initierte en tilnærming til de uskodde karmelittene (OCD). De første skrittene i den retningen ble tatt i 1910, men de førte ikke frem før den 24. november 1923, da kongregasjonen ble innlemmet i de uskodde karmelittenes provins Catalonia. Da lukket historien seg for denne grenen av den palautianske familien.

Da husene på Mallorca brøt ut av kongregasjonen i 1879, var kommunitetene som forble værende under p. Joaquín Blanchs ledelse, Es Cubells, Vendrell, Altafulla, Constantí, Aitona i Lleida og Alaró på Mallorca. Es Cubells levde et ganske sløvt liv begrenset til tilstedeværelsen av én bror som hadde ansvaret for Maria-eremitthelligdommen, som var et pilegrimsmål for øyboerne. Det besto frem til 1936.

I de andre husene var det et intenst arbeid med undervisning, og de var alle skoler eller høyskoler. I tillegg til de seks fra 1879 ble et nytt hus åpnet i Tarragona i 1881. Mens det apostoliske og pastorale arbeidet blomstret og ble utvidet i Tarragona og Vendrell, forfalt Altafulla og Constantí og ble stengt mellom 1879 og 1890. Det ble åpnet en grunnleggelse i Cambrils i provinsen Tarragona i 1895, men den varte ikke lenge.

Ramón Guillamet y Coma ble utnevnt til leder av erkebiskopen av Tarragona i 1892, og han bidro sterkt til kongregasjonens konsolidering og utvikling. Ham kan vi også takke for den første biografien om grunnleggeren (Tarragona, 1909). Han begynte sin periode som leder med publiseringen av de nye konstitusjonene (Tarragona, 1892), og der nevnes for første gang instituttets offisielle tittel, «Tertiarkarmelittbrødre for undervisning» (Hermanos Carmelitas Terciarios de la Enseñanza – CTE) (1879-1936). Etter bestemmelsene i dem ble br. José Muntasell y Sala (1846-1910) utnevnt til første generalsuperior. Han hadde kjent grunnleggeren og hadde arbeidet tett med de tidligere lederne. Blant hans prestasjoner vil den pavelige godkjennelsen av instituttet den 17. mars 1902 bli husket. Han hadde sitt verv til sin død i 1910.

I Tarragona lå instituttets generalkurie og novisiatet. I samme hus ble generalkapitlene holdt, det siste fant sted den 2. november 1930 med syv brødre til stede. Der ble general Cosme de Ocerín y Gorostiaga, som var født i Bilbao og etterfulgte br. José Muntasell y Sala i 1910, gjenvalgt. Det var ingen begrensninger på gjenvalg.

Tertiarkarmelittbrødrene ble hardt rammet under Den spanske borgerkrig. De to kommunitetene som eksisterte ved utbruddet av borgerkrigen den 18. juli 1936, led under den religiøse forfølgelsen som ble sluppet løs i den «røde» sonen. De tre medlemmene av kommuniteten i Vendrell ble drept i de første dagene av august. Det var br. Manuel Almanzor Escudero (superior) (1877-1936), br. David Masdeu Poblet (1878-1936) og br. Joaquin Ramí Goatas (1899-1936). Deres saligkåringssak behandles blant martyrene i gruppen fra Panadés.

Av de seks som var bosatt i Tarragona, ble fem arrestert og fengslet på fengselsskipet «Río Segre», og fire av dem ble drept i november samme år, de salige Julius Alameda Camarero (sp: Julio) (1911-36), Ludvig Domingo Oliva (kat: Lluís; sp: Luis) (1892-1936), Isidor Tarsá Giribets (kat: Isidre; sp: Isidro) (1866-1936) og Bonaventura Toldrà Rodon (sp: Buenaventura) (1896-1936). Deres saligkåringsprosess ble åpnet blant martyrgruppen fra erkebispedømmet Tarragona, og de blir saligkåret den 13. oktober 2013 i Tarragona. Generalbroder Cosme Ocerín y Gorostiaga ble hjulpet av en vennlig familie, men døde av lungebetennelse på sykehuset i Tarragona den 5. oktober 1936.

Den eneste som overlevde tragedien, var br. Francisco Navarro Bonilla, som hadde avlagt sine løfter i kommuniteten i Tarragona den 1. november 1935. Han ble fengslet sammen med de andre på fengselsskipet «Río Segre». Han ble løslatt etter inngripen av don José Martínez og hans hustru, som tok imot ham i sitt hus, selv om han var skadet. Deretter ble han innlagt på sykehuset San Pablo y Santa Tecla og ble der til slutten av krigen. De påfølgende årene arbeidet han utrettelig for å berge og gjenopprette kongregasjonens eiendom, spesielt i Vendrell og Es Cubells. Men all hans innsats viste seg forgjeves overfor holdningen til de respektive bispedømmekuriene, som var likegyldige til utryddelsen av Tertiarkarmelittbrødrene, som fulgte i 1947. Br. Francisco ble en uskodd karmelittbror i Barcelona og avla løftene den 8. februar 1954. Han døde i det samme klosteret den 26. januar 1959, 67 år gammel. Dermed forsvant den siste åndelige sønn i den mannlige delen av Frans Palaus familie.

Mange håper på og ber for Frans Palau y Quers snarlige helligkåring. For ved hans saligkåring i 1988 skjedde det en mirakuløs helbredelse av fru Josefa Pardines Cordate, angivelig på den nye saliges forbønn. Denne helbredelsen har senere blitt grundig undersøkt. Hun var nokså tilfeldig blitt med en pilegrimsgruppe fra Barcelona på en valfart til Roma til saligkåringen av Frans Palau. Under saligkåringen på Petersplassen opplevde hun en øyeblikkelig helbredelse av sin hånd. Hun led av Stenosing tenosynovitis (triggerfinger), en smertefull nevrologisk lidelse, i langfingerens fleksorsene på høyre hånd. Denne tilstanden hadde hun lidd av i rundt tre år, og etter at medisinsk behandling ikke hadde ført til noen fordring, hadde legen anbefalt operasjon. Men etter saligkåringen var Josefa Pardines finger helt normal, og lidelsen kom ikke tilbake.

Frans Palau levde i et århundre rikt på eminente katalanske personligheter i presteskapet og det religiøse liv, som den hellige Antonius Maria Claret y Clarà (1807-70), grunnlegger av misjonskongregasjonen «Sønner av Marias uplettede Hjerte» (Cordis Mariae Filii – CMF), kalt Claretinere eller Claretfedrene, den salige Frans Coll Guitart OP (1812-75), grunnlegger av «Dominikanerinnene av Bebudelsen» (Religiosas Dominicas de la Anunciata – DA), den hellige Maria Rosa Molas y Vallvé (1815-1876), grunnlegger av kongregasjonen «Tjenerinner av Vår Frue av Trøsten» (Hermanas de Nuestra Señora de la Consolación – NSC), den salige Henrik de Ossó y Cervelló (1840-96), grunnlegger av «Søstre av den hellige Teresas selskap» (Compañía de Santa Teresa – STJ), den hellige Teresa Jornet y Ibars (1843-1897), grunnlegger kongregasjonen « Små søstre for forlatte gamle menn» (Hermanitas de los Ancianos Desamparados – HAD) (Congregatio Parvarum Sororum Senium Derelictorum) og kjødelig grandniese av Frans Palau, den salige Josef Manyanet y Vivès (1833-1901), grunnlegger av kongregasjonen Hijos de la Sagrada Familia eller «Den hellige Families sønner» (Filii Sacra Familiae Iesu, Mariae et Ioseph – SF) og «Misjonsdøtrene av Den hellige Familie av Nasaret» (Misioneras Hijas de la Sagrada Familia de Nazaret – MN), den salige Manuel Domingo y Sol (1836-1909), grunnlegger av et institutt eller brorskap (sodalium) av sekularprester kalt Hermandad de Sacerdotes operarios Diocesanos del Sagrado Corazón de Jesús, «Prestebrorskapet av bispedømmearbeidere av Jesu hellige Hjerte» (Sodalium Sacerdotum operariorum dioecesanorum Sacro Corde Iesu – OD).

Kilder: Attwater/Cumming, Butler (III), Day, Holböck (3), Resch (B2), Index99, CSO, Patron Saints SQPN, Infocatho, santiebeati.it, en.wikipedia.org, carmelnet.org, carmelite.org.uk, ourgardenofcarmel.org, carmelitasmisioneras.org, bicentenaryfpq.blogspot.com - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden

SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/fquer

Voir aussi : https://aparicaodelasalette.blogspot.com/p/blessed-palau.html

http://www.editionsducarmel.fr/librairie-chretienne,le-bienheureux-francois-palau-y-quer-carmel-n-146,carmel,nos-revues,3,1,9,807.html