Bienheureux Pérégrin ou Pèlerin de Falerone
Quand saint François d'Assise, de retour de Terre
Sainte prêcha sur la place de Bologne, deux étudiants l'entendirent et en
furent bouleversés. L'un d'eux était Pérégrin de Falerone qui se confia à lui :
"Tu mèneras une vie modeste" lui dit saint François. Pérégrin partit
à son tour à Jérusalem puis, revenu en Italie, passera toute sa vie,
humblement, dans un de ces ermitages de la Marche d'Ancône où se déroule la
seconde partie des "Fioretti" de saint François. Il mourut en 1232.
Bienheureux Péregrin de Falerone
Un des premiers disciples de saint François (+ 1232)
ou Pèlerin.
Confesseur.
Quand saint
François d'Assise, de retour de Terre Sainte prêcha sur la place de
Bologne, deux étudiants l'entendirent et en furent bouleversés. L'un d'eux
était Péregrin de Falerone qui se confia à lui : "Tu mèneras une vie
modeste" lui dit saint François. Péregrin partit à son tour à Jérusalem
puis, revenu en Italie, il passera toute sa vie, humblement, dans un de ces
ermitages de la Marche d'Ancône où se déroule la seconde partie des
"Fioretti" de saint François. L'autre étudiant était le bienheureux Rizzier de
Muccia.
À San Severino dans les Marches, vers 1233, le
bienheureux Pérégrin de Falerone, qui fut un des premiers disciples de saint
François, et obtint de faire le pèlerinage de Terre sainte, pleurant de
dévotion à chaque endroit sanctifié par le Sauveur, et s’attirant la vénération
des Sarrasins.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/6343/Bienheureux-Peregrin-de-Falerone.html
Le pèlerinage en Terre Sainte d'un bienheureux
franciscain
Un des premiers disciples du Poverello
Rome, 27 mars 2014 (Zenit.org) Anita
Bourdin
Le martyrologe romain fait mémoire, le 27 mars, d'un
bienheureux disciple de saint François d'Assise, l'un des premiers: Pérégrin -
"Pèlerin" - de Falerone (v. 1200-1233).
Il porte, selon la tradition franciscaine, le nom de
son village natal, Falerone, dans le diocèse italien de Fermo.
Les Fioretti de S. François racontent comment Pérégrin
devint son disciple lors du passage du Poverello à Bologne:
"Comme des flèches lancées par l'archer divin,
les paroles de François transperçaient les âmes, et beaucoup de ceux qui le
l'entendirent renoncèrent à leur vie pécheresse pour embrasser la
pénitence. Parmi eux se trouvaient Pérégrin de Falerone et Rizzier de
Muccia. Ils vinrent confier au saint leur désir d'entrer dans
l'ordre. Éclairé par l'Esprit Saint, François sut dès lors quel genre
d'existence leur conviendrait. "Toi, Pérégrin, tu mèneras une vie modeste.
Toi, Rizzier, tu deviendras ministre de tes frères".
Il avait étudié la philosophie et le droit canon à
Milan, mais renonça à poursuivre ses études et à la fortune familiale pour
suivre saint François. Et, malgré sa préparation théologique, Pérégrin ne
voulut jamais devenir clerc.
Son nom lui indiquait une vocation de pèlerin! Il
partit pour Jérusalem, l'Evangile à la main, sur ses lèvres et dans son cœur.
Il y suscita l'admiration des Sarrasins.
Après ce pèlerinage en Terre-Sainte, il se fixa comme
simple frère à San Severino, dans un des ermitages des Marches italiennes, au
centre de la péninsule, assumant les tâches le splus humbles.
Son culte a été reconnu par le pape Pie VII le 31
juillet 1821.
(27 mars 2014) © Innovative Media Inc.
SOURCE : http://www.zenit.org/fr/articles/le-pelerinage-en-terre-sainte-d-un-bienheureux-franciscain
Franciscain, Saint
? - 1233
27 mars
Pellegrino, de la noble famille des Paleroni, au
diocèse de Fermo (Italie), étudiait la philosophie et le droit canon à
l’université de Bologne lorsqu’en 1220, François d’Assise, revenant d’Orient,
passa dans cette ville. A la suite des prédications faites par ce saint homme,
sur la place publique, Pellegrino avec Rizziero1 ,
vint se présenter pour être admis parmi les pauvres de Jésus-Christ : “Pour
toi, lui dit François en l’accueillant, tu serviras Dieu dans l’humble
condition de frère lai, et tu t’appliqueras surtout à pratiquer l’humilité.”
Pellegrino était déjà très avancé dans la connaissance
des sciences sacrées et profanes ; mais sur la parole de François, il se voua à
la modeste condition qui lui était assignée, assuré d’avance qu’il y trouverait
la sanctification de son âme. Il fut bientôt récompensé de sa fidélité par des
faveurs spirituelles, oraison sublime, cœur embrasé du divin amour. Le désir du
martyre lui fit tourner ses regards vers l’Orient : il obtint de faire le
pèlerinage de la Terre sainte, visita Jérusalem et la Judée, le livre des
Évangiles à la main; chaque endroit sanctifié par la présence du divin
Rédempteur fut arrosé de ses larmes. Les Arabes eux-mêmes se sentaient émus au
spectacle de sa foi vive et de son ardente charité ; au lieu des mauvais
traitements et de la mort qu’il était venu chercher, il ne rencontrait que
respect et vénération.
Il revint donc en Italie, évita tout rapport avec le
monde en demeurant dans les couvents les plus pauvres et les plus retirés. Il
était à même de voir souvent ses parents, mais il n’en voulut point profiter :
il se contentait de rares visites durant lesquelles il ne parlait aux siens que
de Dieu et du salut de leurs âmes. Par cette vie humble et cachée, Pellegrino
s’éleva à une très haute perfection. Au témoignage du bienheureux Bernardo de
Quintavalle, l’un des plus éminents disciples de François d’Assise, Pellegrino
fut un des plus parfaits religieux. Il vivait comme un voyageur et un étranger
sur la terre : ses pensées, ses entretiens, ses affections étaient au ciel.
Pendant sa vie, Pellegrino se rendit célèbre par le
don des miracles. Après sa mort qui eut lieu au couvent de San Severino
(Septempeda) dans les Marches, de nouveaux miracles attirèrent les foules à son
tombeau. Longtemps après sa mort, son corps fut retrouvé sans corruption : il
fut conservé avec honneur dans l’église des conventuels. A la dernière
suppression des ordres religieux, on le transféra dans la chapelle de
Notre-Dame-des-Lumières, en la ville de San Severino.
Pellegrino est principalement invoqué pour guérir les
maux de dents.
Son culte fut approuvé en 1821, et le Martyrologe
Romain le mentionne au 27 mars.
SOURCE : http://saints-et-bienheureux.blogspot.ca/2011_03_01_archive.html
Blessed Pellegrino of
Falerone
Profile
Son of Roger, the wealthy lord of Falerone, Italy. Studied philosophy and canon
law in Bologna, Italy.
He abandoned his university studies to
become one of the first followers of Saint Francis
of Assisi. Pilgrim to
the Holy Lands. Considered himself one of the lowest of servants of
the Order,
he served as a lay
brother in several places.
1233 at
the convent of
San Severino March, Italy of
natural causes
31
July 1821 by Pope Pius
VII (cultus
confirmation)
Additional Information
Roman Martyrology
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
video
sitios en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti in italiano
MLA Citation
“Blessed Pellegrino of Falerone“. CatholicSaints.Info.
12 September 2021. Web. 6 October 2021.
<https://catholicsaints.info/blessed-pellegrino-of-falerone/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-pellegrino-of-falerone/
Blessed Peregrin of Falerone
(Beata Peregrin de Falerone)
Confessor, First Order
Peregrine of Falerone in the Papal States was a
colleague of Blessed Rizziero of Muccia, and like him the scion of a noble
family. When, after a sermon preached by St Francis at Bolobna, both these
young men asked him for the religious habit, St Francis said to Peregrin:
“You, my son, will serve God in the humble vocation of
a lay brother, and you should apply yourself to practice humility in a special
way.”
For the young nobleman who, until now, had studied
philosophy and jurisprudence with great success, it was a great trial that the
vocation of a lay brother should be assigned to him. But Peregrin gave proof
that he possessed true nobility of soul, and that he valued the lowest place in
Christ’s service higher than all the honors of the world. Joyfully he received
the habit as a lay brother and strove, above all, to lay a firm foundation in
humility. On this secure foundation he then built up all the other virtues in a
high degree. One of the first disciples of St Francis did not hesitate to
assert that Brother Peregrin was one of the most perfect religious in the whole
world.
Moved by his great love for the sufferings of Christ,
Peregrin begged permission to make a pilgrimage to the Holy Land, and his
request was granted. There, with touching piety, he venerated the holy places.
At the sites of Christ’s suffering and on the road on which Our Lord carried
His Cross he shed abundant tears of compassion and of love. Even the infidel
Saracens could not suppress their emotion at the sight of him.
After his return to Italy, Blessed Peregrin of
Falerone led a still more humble life in the seclusion of his vocation. When he
met his distinguished relatives, which happened rarely, he spoke only of such
things as could strengthen them in the service of God. Almighty God imparted to
him the gift of miracles even in this life; and after his death he has
continued to work many miracles at his grave in San Severino until our own day.
Several bishops petitioned Pope Pius VII for the
Church’s approval of the veneration paid to him from time immemorial. This was
granted in the year 1821. It is said that persons call upon Blessed Peregrin of
Falerone with special confidence and blessed results when suffering from
toothache.
The Franciscan Book of Saints, by Fr Habig, OFM
SOURCE : http://www.roman-catholic-saints.com/blessed-peregrin-of-falerone.html
Beato Pellegrino da Falerone Sacerdote
m. San Severino Marche, Macerata, 1233
Martirologio Romano: A San Severino Marche, beato
Pellegrino da Falerone, sacerdote, che fu tra i primi discepoli di san
Francesco e, recatosi pellegrino in Terra Santa, suscitò l’ammirazione degli
stessi Saraceni.
Pellegrino, che veniva da una nobile e ricca famiglia di Falerone (AP) ed aveva studiato filosofia e diritto canonico a Bologna, accettò la profezia di San Francesco come un comando e per tutta la vita volle restare nella modesta condizione di religioso fratello, addetto ai servizi più umili e spesso nascosto nei conventi più poveri e sperduti.
Il Beato Bernardo da Quintavalle lo considerò, fra i primi discepoli di San Francesco, uno dei religiosi più esemplari.
Fra Pellegrino, spinto da sacro fervore, decise di recarsi in Terra Santa, per cercare il martirio per mano degli infedeli, a quel tempo devota aspirazione di molti frati. In realtà, però, trovò rispetto e tolleranza.
Tornato in Italia, Pellegrino da Falerone riprese la
sua vita umile e nascosta, ma per quanto si nascondesse, la fama della sua
santità si diffondeva dappertutto. Negli ultimi anni della sua vita, ancor
giovane, si fermò presso il convento di San Severino Marche (MC) e lì morì nel
1233. Dopo la sua morte avvennero nuovi miracoli che lo resero ancora più amato
e venerato. Pio VII il 31 luglio 1821 ne approvò il culto.
Autore: Elisabetta Nardi
PELLEGRINO da Falerone, beato
di Luca Marcelli - Dizionario Biografico degli
Italiani - Volume 82 (2015)
PELLEGRINO da Falerone, beato. – Nacque
probabilmente sul finire del XII secolo, ma nessun documento permette di
circostanziare anno e luogo di nascita.
La più antica fonte narrativa relativa al personaggio
– gli Actus beati Francisci et sociorum eius, compilati fra terzo e quarto
decennio del XIV secolo – lo annovera come rampollo della domus
Falleronis e, con Rizzerio da Muccia, lo ricorda fra gli studenti
universitari di nobile ascendenza, giunti a Bologna dalla Marca di Ancona (Actus,
1995, pp. 2154 s.). Pellegrino sarebbe insomma appartenuto alla famiglia che ha
il suo capostipite in Ruggero, morto prima del 1193 e detto Falerone dal castrum in
cui questo ramo della progenie del comes Gibertus si era insediato
(Pacini, 2005, pp. 155-158).
Nonostante lo scarto temporale, il profilo tracciato
negli Actus è da ritenersi attendibile dacché nella loro accidentata
e stratificata compilazione ebbe notevole parte frate Ugolino Boniscambi
de Monte S. Marie (Montegiorgio, provincia di Fermo), conterraneo di
Pellegrino e singolarmente legato alla famiglia comitale dalla quale lo stesso
discenderebbe. Infatti nel testamento del 1342, dettato dal chierico Corrado
dei signori da Falerone e giuntoci nella trascrizione di Stefano Rinaldi,
Ugolino figura come fiduciario di un legato pio e consigliere degli esecutori
testamentari (Accrocca, 2013, p. 543). Gli Actus costituiscono dunque
l’archetipo di tutta la tradizione agiografica relativa a Pellegrino che si
limita a ripeterne i connotati essenziali senza aggiungere alcun dettaglio
divergente o significativo quanto alla sua biografia (Pagnani, 1968, coll. 463
s.).
Sostanzialmente coeva alla testimonianza degli Actus è
la menzione di Pellegrino nel Provinciale di Paolino da Venezia; ne
danno poi notizia il De conformitate, la Franceschina e i Catalogi sanctorum
– rispettivamente datati 1419 e 1385-93 – traditi nei codici 23.I.60 della
Biblioteca dei minori conventuali di Friburgo e Canon. misc. 525 della Bodleian
Library di Oxford. Nelle fonti citate Pellegrino non viene associato
all’insediamento minoritico di San Severino Marche che ne custodiva le spoglie
bensì alla località di Falerone, forse a riprova di una memoria svanita con il
mutamento di sede dei minori della cittadina settempedana. Il Provinciale e
il Catalogus Friburgensis tralasciano i nobili natali di Pellegrino
e, coerentemente, non associano alla provenienza da Falerone un riferimento
dinastico, ma richiamano l’attenzione sul locus dei minori ivi
presente. Le epifanie post mortem della sua virtus taumaturgica
vengono omesse oppure riportate in maniera generica, avulse da qualsiasi
localizzazione (Provinciale, 1892, p. 65; Delorme, 1911, p. 550; Paciocco,
1990, p. 151; Bartolomeo da Pisa, 1906, pp. 283 s. e p. 514; Oddi, 1932, pp. 79
s.).
Pellegrino studiò a Bologna il diritto canonico, che
si era trasformato – in epoca ormai postgrazianea – in ius decretalium; è
per questo che gli Actus e il De conformitate lo
definiscono «in decretalibus eruditus» ovvero formatosi su quel diritto
scaturito dall’autorità pontificia ed espresso nelle decretali. Gli
stessi Actus ricordano la presenza di Pellegrino in una piazza
cittadina mentre assiste alla predicazione di Francesco d’Assisi. Impossibile
tuttavia avanzare con certezza una datazione del fatto, tenendo conto della
reiterata presenza del santo nella città felsinea.
Celebre è in tal senso l’episodio della predica tenuta
dall’assisiate il giorno dell’Assunta del 1222 nella piazza davanti al palazzo
pubblico e documentata da Tommaso da Spalato, al tempo studente a Bologna
(Tommaso da Spalato, 1898, p. 580).
Secondo un modello ricorrente nel primo reclutamento
minoritico, la conversione e l’ingresso nella religio di Pellegrino
avvennero grazie alla ricezione dei consigli dell’assisiate e in sua presenza.
È in questa cornice che viene giustificata negli Actus la scelta di
Pellegrino della condizione laicale quale realizzazione della via
humilitatis suggeritagli da Francesco (Dolso, 2001, pp. 143 e 182).
Taciuto nei Fioretti, ma ricordato negli Actus,
è il viaggio che Pellegrino avrebbe compiuto a Gerusalemme, ragionevolmente
prima della cessione della stessa da parte del sultano al-Kamil a Federico II
nel febbraio del 1229. Il passaggio alla città santa è descritto più secondo i
termini di un pellegrinaggio – Vangeli alla mano – ai loca sacratissima
Salvatoris che non come un’esperienza riconducibile alla prassi
missionaria del minoritismo primitivo, già disciplinata dalla Regula non
bullata e riformulata nella Regula del 1223.
In mancanza di fonti biografiche documentarie il nome
stesso di Pellegrino assume, infatti, valenza agiografica come pretesto o
emblema di un’itineranza non solo spirituale. Lungo questa direttrice vanno
interpretati il desiderio del martirio con il viaggio in Terrasanta e la
connotazione di peregrinus mundi, il cittadino del regno celeste che
preferisce la precarietà della vita «in pauperibus et derelectis tuguriolis»
alla visita ai nobili consanguinei (Wadding, 1931, pp. 371 s.). La
frequentazione di romitori, i nobili natali e la comune esperienza del
pellegrinaggio stabiliscono una contiguità tra le vicende di Pellegrino e
quelle di Bernardo di Quintavalle di cui alcune delle fonti agiografiche
trecentesche si servono – anche per la proposta di un orientamento identitario
all’Ordine minoritico – facendo avvalorare la figura del frate marchigiano da
parole attribuite al socius. Incerto è l’anno della morte di Pellegrino
che, in assenza di attestazioni documentarie e fonti coeve, l’erudizione non
soltanto francescana fa risalire ai primi anni Trenta del XIII secolo
dividendosi poi, riguardo giorno e mese, fra il 5 settembre (Arturo da
Monastero, 1653, p. 432), il 16 settembre (Mazzara, 1679, p. 459) e il 27 marzo
(Bibliotheca hagiografica latina, 1900-1901, p. 963).
Ugualmente sfuggenti le vicende della salma. È
verosimile che abbia trovato originariamente sepoltura nel primo luogo dei
frati minori a San Severino (forse un romitorio sul monte San Vicino) e che in
epoca non precisabile sia poi stata traslata nell’insediamento presso la
preesistente chiesa di S. Caterina, nella parte della città detta il Castello.
Solo più tardi – stando al testamento di Rinaldo di Salimbene, almeno dopo il
1286 – la chiesa avrebbe assunto il titolo di S. Francesco (Paciaroni, 2009,
pp. 542-555).
Il culto di Pellegrino si rintraccia dalla metà del XV
secolo. Il primo impulso alla devozione deve datarsi al maggio 1465 quando i
frati conventuali di stanza nell’allora convento di S. Francesco, si rivolsero
al Comune di San Severino perché finanziasse la realizzazione di una cassa «in
qua poni possit corpus beati Peregrini consocii beati Francisci denuo
repertum». L’urna realizzata da Antonello Indivini, padre di Domenico (v. la
voce in questo Dizionario), ne avrebbe contenuto le spoglie fino al 1585,
quando vennero di nuovo traslate nella disposizione descritta da Orazio Civalli
nel 1594 (Riformanze consiliari [1463-1466], foll. 783r-785; Sacra
Rituum, 1821, fol. 35; Civalli, 1795, p. 47). La tradizione popolare che
riconosce una virtus taumaturgica al dente del frate, posto su di un
reliquiario ad asticella trafugato nel 1986, è invece attestata già nel 1586 da
Pietro Ridolfi da Tossignano (Paciaroni, 1983, pp. 71-73).
Il 28 luglio 1821 Pio VII riconobbe il culto ab
immemorabili di Pellegrino. Dal 1865 i suoi resti sono conservati presso
il santuario della Madonna dei Lumi di San Severino a seguito della demolizione
della chiesa di S. Francesco.
Fonti e Bibl.: San Severino Marche, Archivio storico
comunale, Riformanze consiliari [1463-1466], vol. 28, fol. 783r-785;
G. Ranaldi, Santi settempedani..., VI; San Severino Marche, Biblioteca comunale
F. Antolisei, ms. 154; Arturo da Monastero, Martyrologium
franciscanum, Parisiis 1653, p. 432; B. Mazzara, Leggendario francescano,
Venetia 1679, pp. 459 s.; O. Civalli, Visita triennale, in G.
Colucci, Antichità picene, XXV, Fermo 1795, p. 47; Sacra Rituum
Congregatione [...] adprobationis cultus et concessionis officii et
missae de communi confessorum in honorem beati Peregrini de Falerone..., Roma
1821; Provinciale Ordinis fratrum Minorum vetustissimum, a cura di C.
Eubel, Ad Claras Aquas 1892, p. 65; Tommaso da Spalato, Historia
Pontificum Salonitanorum et Spalatinorum, a cura di L. De Heinemann,
in MGH, Scriptores, XXIX, Hannoverae 1898, p. 580; Catalogus
sanctorum fratrum minorum, a cura di L. Lemmens, Roma 1903, p. 19; Bartolomeo
da Pisa, De conformitate beati Francisci ad vitam Domini Jesu, I, Ad
Claras Aquas 1906, pp. 283 s., 514; F. Delorme, Catalogus friburgensis
sanctorum fratrum Minorum, in Archivum Franciscanum Historicum, IV (1911),
pp. 544-558; L. Wadding, Annales Minorum, I, Ad Claras Aquas 1931, pp. 371
s.; G. Oddi, La Franceschina, a cura di N. Cavanna, I, Firenze 1932, pp.
79 s.; Actus beati Francisci et sociorum eius, in Fontes franciscani,
a cura di E. Menestò et al., Assisi 1995, pp. 2154 s.; Bibliotheca Hagiographica
Latina, Bruxellis 1900-1901, p. 963; G. Pagnani, Pellegrino da Falerone,
beato, in Bibliotheca sanctorum, X, Roma 1968, coll. 463 s.; P. Bonvicini,
Il beato P. da Falerone, Falerone 1975; R. Paciaroni, Il beato P. da
Falerone e il suo dente miracoloso, in Piceno, VII (1983), 2, pp. 71-76;
R. Paciocco, Da Francesco ai Catalogi sanctorum: livelli istituzionali e
immagini agiografiche nell’ordine francescano (secc. XIII-XIV), Assisi
1990, p. 151; M.T. Dolso, Et sint minores: modelli di vocazione e
reclutamento dei frati Minori nel primo secolo francescano, Milano 2001, pp.
143-146 e 181-184; D. Pacini, Mogliano e i da Mogliano nella storia: dalle
origini al sec. XVI, Fermo 2005, pp. 155-158; R. Paciaroni, I primi
insediamenti francescani nel territorio di Sanseverino Marche, in Gli
Ordini mendicanti (secc. XIII-XVI). Atti del XLIII Convegno di studi
maceratesi..., 2007, Macerata 2009, pp. 537-559; F. Accrocca, Un santo di
carta: le fonti biografiche di Francesco d’Assisi, Milano 2013, pp. 541-545.
SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/pellegrino-da-falerone-beato_(Dizionario-Biografico)