Saint Joseph-Sébastien
Pelczar
Évêque en Pologne,
fondateur (+ 1924)
Prêtre polonais, il fut
successivement recteur de la célèbre Université Jagellon de Cracovie, puis
évêque de Przemysl en 1899. Il fonda la congrégation des Servantes du
Sacré-Cœur qui se consacraient à des œuvres de charité. Il publia de nombreux
ouvrages de théologie spirituelle d'une haute élévation.
La devise de sa vie était: "Tout pour le Très Saint Cœur de Jésus à
travers les mains immaculées de la Très Sainte Vierge Marie".
Joseph Sébastien Pelczar (1842-1924) Évêque de Przemysl - Fondateur de la Congrégation des Servantes du Sacré Cœur de Jésus - canonisé le 18 mai 2003 par Jean-Paul II.
Sur le site du Vatican: bibliographie, portrait, homélie pour la canonisation de quatre bienheureux.
L'évêque Pelczar mourut dans la nuit du 27 au 28 mars 1924. Sa fête liturgique est célébrée le 19 janvier.
À Przemcysl en Pologne, l'an 1924, saint Joseph-Sébastien Pelczar, évêque,
fondateur de la Congrégation des Servantes du Sacré-Cœur de Jésus et excellent
maître de vie spirituelle. (le 28 mars sur le martyrologe romain)
Martyrologe romain
"Le défunt évêque de
Przemysl réunissait en sa personne les plus belles qualités et les plus grands
talents propres à l'épiscopat. Un zèle pastoral inlassable, un esprit
d'initiative énergique dans l'action, la lumière d'une grande science et une sainteté
de vie sans doute plus grande encore, mais, par dessus-tout, il demeure
l'exemple et le modèle d'un travailleur exceptionnel, accomplissant son labeur
avec une ardeur toujours nouvelle"
Antoni Bystrzonowski
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/6373/Saint-Joseph-Sebastien-Pelczar.html
Saint Joseph-Sébastien
Pelczar, évêque
Prêtre polonais, il fut
successivement recteur de la célèbre Université Jagellon de Cracovie, puis
évêque de Przemysl en 1899. Il fonda la congrégation des Servantes du
Sacré-Cœur, qui se consacraient à des œuvres de charité. Il publia de nombreux
ouvrages de théologie spirituelle d'une haute élévation. L’évêque Pelczar
mourut dans la nuit du 27 au 28 mars 1924. Il réunissait en sa personne les
plus belles qualités et les plus grands talents propres à l’épiscopat : un
zèle pastoral inlassable, un esprit d’initiative énergique dans l’action, la
lumière d’une grande science et une sainteté de vie sans doute plus grande
encore, mais, par dessus-tout, il demeure l’exemple et le modèle d’un
travailleur exceptionnel, accomplissant son labeur avec une ardeur toujours
nouvelle.
Joseph
Sébastien Pelczar (1842-1924)
Évêque de Przemysl
Fondateur de la
Congrégation des Servantes du Sacré Cœur de Jésus
Joseph Sébastien Pelczar
naquit le 17 janvier 1842, dans la petite ville de Korczyna, près de Krosno, au
pied des Carpates. Il y passa son enfance, en grandissant dans l’atmosphère de
piété propre à l’ancienne Pologne, entouré de ses parents, Wojciech et Marianna
née Miesowicz. Il débuta sa scolarité à l’école populaire de Korczyna, et après
deux années, remarquant les prédispositions exceptionnelles de l’enfant, ses
parents l’envoyèrent à l’école principale de Rzeszow, puis au collège-lycée de
cette ville.
Tandis qu’il était encore
au collège, Joseph Sébastien décida de se consacrer au service de Dieu. Nous
pouvons lire dans ses mémoires: «Les idéaux terrestres se fanent. Je vois
l’idéal de la vie dans le sacrifice, et l’idéal du sacrifice – dans le sacerdoce».
Après le collège, il fut admis au Petit Séminaire, puis, en 1860, commença des
études de théologie au Grand Séminaire de Przemysl.
Ordonné prêtre le 17
juillet 1864, il travailla pendant un an et demi comme vicaire à Sambor. Envoyé
à Rome pour continuer ses études (1866-1868), il suivit l’enseignement de deux
facultés renommées: le Collegium Romanum (l’actuelle Université Grégorienne) et
l’Institut Saint-Apollinaire (l’actuelle Université du Latran). Il en retira un
savoir approfondi et surtout un amour indéfectible pour l’Eglise et son chef
visible - le Pape. Peu après son retour au pays natal, on lui confia un poste
de professeur au Grand Séminaire de Przemysl, puis durant vingt-deux ans à
l’Université Jagellone à Cracovie. En sa qualité de professeur et de Doyen de
la Faculté de Théologie, il fut unanimement considéré comme un homme cultivé,
un organisateur remarquable, proche de la jeunesse. Pour lui exprimer sa
reconnaissance, l’Université de Cracovie l’éleva à la dignité de Recteur de
l’Almae Matris (1882-1883).
Pour accomplir son idéal
«de prêtre et de Polonais oeuvrant avec piété pour son peuple», l’abbé Pelczar,
outre son activité scientifique, se dépensa sans compter en faveur l’action
sociale et caritative. Il fut membre actif de la Société Saint-Vincent de Paul,
et président de la Société de l’Instruction Populaire. Durant les seize années
où il occupa cette fonction, la Société créa plusieurs centaines de
bibliothèques, dispensa des cours gratuits, diffusa dans le peuple plus de cent
mille livres et ouvrit une école pour jeunes filles au pair. En 1891, l’abbé
Pelczar fonda la Confrérie de Marie Immaculée Reine de Pologne. Il lui assigna
une double tâche, religieuse, mais aussi sociale : apporter aide et
protection aux artisans, aux pauvres, aux orphelins et aux employées de maison
(en particulier aux malades, et aux chômeurs).
Discernant dans les
problèmes de son époque des appels de Dieu, et afin d’y répondre, il fonda en
1894, à Cracovie, la Congrégation des Servantes du Sacré-Cœur de Jésus pour
propager le « Royaume de l’Amour du Sacré-Cœur ». Il voulait que les Sœurs
fussent signe et instrument de cet Amour auprès des jeunes filles, des malades
et de toute personne en détresse morale et matérielle.
En 1899, il fut nommé
évêque auxiliaire puis, un an plus tard, après la mort de l’évêque L. Solecki,
évêque ordinaire du diocèse de Przemysl. Durant les vingt-cinq années de son
épiscopat, il demeura un pasteur ardent, soucieux du bien des âmes qui lui
étaient confiées.
Malgré sa santé précaire,
l’évêque Pelczar se consacra sans relâche à l’activité religieuse et sociale.
Pour encourager les fidèles à réveiller en eux l’esprit de foi, il visitait
souvent les paroisses et veillait particulièrement à élever le niveau moral et
intellectuel du clergé. Il donnait d’ailleurs lui-même l’exemple d’une profonde
piété, qui s’exprimait par sa dévotion personnelle au Sacré-Cœur de Jésus et à
la Mère de Dieu. Adorateur fervent du Saint-Sacrement, il encourageait les
fidèles à participer à l’adoration eucharistique. Pour faciliter leur
participation, il fit ouvrir les églises plus longtemps dans la journée. Grâce
à ses efforts, de nouvelles églises et chapelles furent édifiées, d’autres
furent restaurées. Malgré un contexte politique défavorable, il réunit trois
synodes diocésains, qui donnèrent une assise juridique à ses différentes
initiatives, les rendant solides et durables.
Monseigneur Joseph
Sébastien, sensible aux besoins de ses fidèles, entoura d’une grande
sollicitude les personnes les plus démunies de son diocèse. Parmi ses
nombreuses initiatives, il faut citer des garderies pour les enfants, des
cuisines populaires, des foyers pour les sans-abri, des écoles ménagères pour
les jeunes filles, des études gratuites dans les séminaires pour les garçons
issus de familles pauvres. Il dénonçait le sort malheureux des ouvriers et se
préoccupait des problèmes causés à l’époque par l’émigration et l’alcoolisme.
Dans ses lettres pastorales, publications et discours, il préconisait le respect
scrupuleux des directives du pape Léon XIII, consignées dans ses encycliques
sociales.
Comblé par Dieu de grands
talents, il ne les gaspilla pas, mais les multiplia et les fit croître. On
retiendra, pour preuve de son inlassable activité, son œuvre imposante
d’écrivain, qui comprend des ouvrages théologiques, historiques, des traités de
Droit Canon, des manuels et des livres de prières, ainsi que des lettres
pastorales, des discours et des homélies.
L’évêque Pelczar mourut
dans la nuit du 27 au 28 mars 1924. Le souvenir qu’il nous laisse est celui
d’un homme de Dieu qui, malgré les difficultés de son époque, accomplit la
volonté divine. L’abbé Antoni Bystrzonowski, ancien élève et remplaçant de
l’abbé Pelczar comme professeur à la chaire universitaire, le jour de ses
obsèques déclara à son sujet :
« Le défunt évêque de
Przemysl réunissait en sa personne les plus belles qualités et les plus grands
talents propres à l’épiscopat. Un zèle pastoral inlassable, un esprit
d’initiative énergique dans l’action, la lumière d’une grande science et une
sainteté de vie sans doute plus grande encore, mais, par dessus-tout, il
demeure l’exemple et le modèle d’un travailleur exceptionnel, accomplissant son
labeur avec une ardeur toujours nouvelle ».
Le 2 juin 1991, à
Rzeszow, lors de son quatrième pèlerinage en Pologne, le Pape Jean-Paul II
procéda à la béatification de l’évêque Joseph Sébastien Pelczar.
Les reliques du
bienheureux Joseph Sébastien reposent dans la cathédrale de Przemysl. A
Cracovie, le bienheureux Joseph Sébastien est particulièrement vénéré dans
l’église des Sœurs du Sacré-Cœur de Jésus, dans une chapelle qui lui est
consacrée. Sa fête liturgique est célébrée le 19 janvier.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030518_pelczar_fr.html
Pomnik
Józefa Sebastiana Pelczara w Brzozowie.
Monument
of Józef Sebastian Pelczar in Brzozów
Saint Joseph
Sébastien PELCZAR
Nom: PELCZAR
Prénom: Joseph Sébastien
(Jozef Sebastian)
Pays: Pologne
Naissance:
17.01.1842 à Korczyna (près de Krosno)
Mort: 28.03.1924 à
Przemysl
État: Évêque - Fondateur
Note: Prêtre le
17.07.1864. Fondateur de la Congrégation des Servantes de Sacré-Cœur de Jésus
en 1894. Évêque de Przemysl de 1900 à 1924.
Béatification:
02.06.1991 à Rzeszow (Pologne) par Jean Paul II
Canonisation:
18.05.2003 à Rome par Jean Paul II
Fête: 19 janvier
Réf. dans l’Osservatore
Romano: 1991 n.23 - 2003 n.20 p.2-3 -
n.21 p.2-3
Réf. dans la Documentation
Catholique: 2003 n.13 p.618-621
Notice brève
Joseph Sébastien Pelczar
naît en 1842 près de Krosno en Pologne. Prêtre, puis docteur en théologie et en
droit canon, il enseigne pendant 22 ans à l’Université Jagellone de Cracovie
avant d’être nommé évêque de Przemysl. Sa spiritualité est marquée par l’amour
du Saint-Sacrement, du Sacré-Cœur et de la Vierge Marie. Durant un épiscopat de
25 années, il poursuit l’œuvre charitable qu’il menait déjà comme prêtre, car
il est persuadé que la miséricorde en acte est la plus efficace des
prédications. Il multiplie les œuvres d’entraide et s’intéresse à tous ses
diocésains, spécialement aux plus démunis : malades, orphelins, servantes,
artisans. Il fonde aussi des bibliothèques populaires et écrit
énormément : livres, lettres pastorales etc. On reste stupéfait en voyant
son activité multiforme, menée en dépit de sa faible santé et dans un contexte
politique difficile. On l’a appelé, en raison de son influence : ‘le père
spirituel de la nation polonaise’. Il meurt en 1924. Jean-Paul II l’a canonisé
en 2003 au cours de la vingt-cinquième année de son pontificat.
Notice développée
Józef Sebastian (Joseph
Sébastien) PELCZAR naît en 1842 en Pologne dans la petite ville de Korczyna
près de Krosno. Sa famille est très chrétienne. A l’école primaire, l’enfant
manifeste des capacités extraordinaires. C’est pourquoi on lui fait continuer
sa scolarité dans une ville voisine, mais il comprend la vanité des succès
humains et décide de se consacrer au service de Dieu. Il entre au petit
séminaire puis, en 1860, au Grand Séminaire de Przemysl. Il est ordonné prêtre
en 1864. Il est d’abord vicaire en paroisse un an et demi, puis il se rend à
Rome où il étudie dans deux Universités (1866-1868). Au terme de ce séjour, il
obtient deux doctorats : Théologie et Droit Canon. A Rome, il approfondit
également son amour pour l’Église et pour son chef visible, le pape. Peu après
son retour en Pologne, il est nommé professeur au Grand Séminaire de Przemysl,
puis, pendant vingt deux ans, il enseigne à l’Université Jagellone de Cracovie.
Très cultivé, organisateur remarquable, il est, également, proche des jeunes.
Outre son travail scientifique, il se livre sans compter à une activité sociale
et caritative. En tant que Président de la ‘Société de l’Instruction populaire’
– fonction qu’il occupe pendant seize années – il crée plusieurs centaines de
bibliothèques populaires, dispense des cours gratuits, diffuse dans le peuple
plus de cent mille livres et ouvre une école pour employées de maison. En 1894,
il fonde à Cracovie les ‘Servantes du Sacré-Cœur de Jésus’ pour ‘propager le
Royaume de l’Amour du Sacré-Cœur’. Il veut que les sœurs de cette Congrégation
soient signe et instrument de cet Amour auprès des jeunes filles, des malades
et de toute personne en détresse morale et matérielle.
En 1899, il est nommé
évêque de Przemysl, d’abord comme auxiliaire, et bientôt comme titulaire. Sa
spiritualité est marquée par l’amour du Saint-Sacrement, du Sacré-Cœur et de la
Vierge Marie. D’où sa devise : « Tout pour le Très Saint Cœur de
Jésus à travers les mains de la Très sainte Vierge ». Il dit à propos du
Saint–Sacrement: « Chaque homme doit être saisi par l’émerveillement
à la pensée que le Seigneur Jésus, devant aller au Père sur un trône de gloire,
reste sur la terre avec les hommes. Son amour a inventé ce miracle des
miracles, en instituant le Très Saint Sacrement ». Cet amour du tabernacle
le conduit à l’amour de la Vierge Marie, tabernacle vivant du Verbe incarné. Il
écrit à la Congrégation des sœurs qu’il a fondée : « Parmi les désirs
du Sacré-Cœur, l’un des plus ardents est celui que sa Très Sainte Mère soit
vénérée et aimée de tous, tout d’abord parce que le Seigneur lui-même l’aime de
façon ineffable, et ensuite parce qu’il la fit devenir la mère de tous les
hommes, afin que, par sa douceur, elle attire à elle-même ceux qui fuient la
Sainte Croix et qu’elle les conduise au Cœur Divin ».
Monseigneur Joseph
Sébastien veille à la formation doctrinale et spirituelle de ses prêtres. Il
prêche aussi l’appel universel à la sainteté. Il déclare. « Aucun état, ni
aucun âge ne constituent un obstacle à une vie parfaite. Dieu, en effet, ne
considère pas les choses extérieures mais l’âme, et il exige seulement ce que
nous pouvons donner ». Malgré sa santé précaire, il a une grande activité
caritative : garderies pour enfants, cuisines populaires, foyers pour
sans-abri, écoles ménagères pour jeunes filles, études gratuites pour
séminaristes pauvres. Il préconise le respect scrupuleux des directives
sociales du pape Léon XIII. D’autre part, malgré les difficultés politiques du
moment, il réunit trois synodes. De ce travailleur exceptionnel, citons encore
l’œuvre imposante d’écrivain : ouvrages théologiques et historiques,
traités de Droit canon, manuels et livres de prières, ainsi que lettres
pastorales discours et homélies.
Il meurt à quatre vingt
deux ans, au terme de vingt cinq années d’épiscopat. Jean-Paul II l’a canonisé
en 2003 avec une autre Polonaise (Ursula
Ledochowska 2 )
et deux italiennes. Vingt mille pèlerins polonais, entre autres, affluent vers
Rome en ce jour qui coïncide avec l’anniversaire du pape (18 mai, 83 ans) en la
vingt cinquième année de son Pontificat.
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0181.htm
Pomnik Józefa Sebastiana Pelczara w Brzozowie.
Monument of Józef Sebastian Pelczar in Brzozów
Monument of Józef Sebastian Pelczar in Brzozów
CHAPELLE PAPALE POUR LA
CANONISATION DE QUATRE BIENHEUREUX
HOMÉLIE DU PAPE JEAN-PAUL
II
V Dimanche de Pâques, 18
mai 2003
1. "Celui qui
demeure en moi, et moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruit" (Jn 15,
5; cf. Chant à l'Evangile). Les paroles adressées par Jésus aux Apôtres au
terme de la dernière Cène, constituent une invitation touchante également pour
nous, ses disciples du troisième millénaire. Seul celui qui reste intimement
uni à Lui - greffé sur Lui comme le sarment sur la vigne - reçoit la lymphe
vitale de sa grâce. Seul celui qui vit en communion avec Dieu produit des fruits
abondants de justice et de sainteté.
Les témoins de cette
vérité évangélique fondamentale sont les saints, que j'ai la joie de canoniser
en ce cinquième dimanche de Pâques. Deux d'entre eux proviennent de
Pologne: Józef
Sebastian Pelczar, Evêque de Przemysl, fondateur de la Congrégation des
Servantes du Sacré-Coeur de Jésus; Urszula
Ledóchowska, vierge, fondatrice des Soeurs Ursulines du Sacré-Coeur de
Jésus agonisant. Les deux autres saintes sont italiennes: Maria
De Mattias, vierge, fondatrice de la Congrégation des Soeurs adoratrices du
Sang du Christ; Virginia
Centurione Bracelli, laïque, fondatrice des Soeurs de Notre-Dame du Refuge
sur le Mont Calvaire et des Soeurs Filles de Notre-Dame au Mont Calvaire.
2. "La
perfection est comme cette ville de l'Apocalypse (Ap 21), dont les douze
portes s'ouvrent vers toutes les parties du monde, comme signe que les hommes
de chaque nation, de chaque état et de chaque âge peuvent les franchir. (...).
Aucun état, ni aucun âge ne constituent un obstacle à une vie parfaite. Dieu,
en effet, ne considère pas les choses extérieures (...), mais l'âme (...), et
il exige seulement ce que nous pouvons donner". C'est à travers ces
paroles que notre nouveau saint, Józef Sebastian Pelczar exprimait sa foi dans
l'appel universel à la sainteté. Il vécut de cette conviction comme prêtre,
comme professeur et comme évêque. Il tendait lui-même à la sainteté et il y
conduisait les autres. Il fut zélé en toute chose, mais il le fit de façon à ce
que, dans son service, le Christ soit le Maître.
La devise de sa vie
était: "Tout pour le Très Saint Coeur de Jésus à travers les mains
immaculées de la Très Sainte Vierge Marie". Ce fut celui-ci qui forma sa
figure spirituelle, dont la caractéristique fut de confier au Christ, par
l'intermédiaire de Marie, sa personne, sa vie et son ministère.
Il considérait notamment
son don au Christ comme une réponse à son amour, contenu et révélé dans le
sacrement de l'Eucharistie. Il disait: "Chaque homme doit être saisi
par l'émerveillement à la pensée que le Seigneur Jésus, devant aller au Père
sur un trône de gloire, resta sur la terre avec les hommes. Son amour a inventé
ce miracle des miracles, en instituant le Très Saint Sacrement". Il
éveillait sans cesse en lui et chez les autres cet émerveillement de la foi. Ce
fut celui-ci qui le conduisit également à Marie. En tant qu'expert en
théologie, il ne pouvait manquer de voir en Marie celle qui "dans le
mystère de l'Incarnation anticipait également la foi eucharistique de
l'Eglise"; celle qui en portant dans son sein le Verbe, qui se fit chair,
fut en un certain sens le "tabernacle" - le premier "tabernacle"
de l'histoire (cf. Ecclesia
de Eucharistia, n. 55). Il s'adressait donc à Elle avec une dévotion
filiale et avec l'amour qu'il avait reçu de la maison paternelle, et il
encourageait les autres à cet amour. Il écrivait à la Congrégation des
Servantes du Sacré-Coeur de Jésus, qu'il avait fondée: "Parmi les
désirs du Sacré-Coeur de Jésus, l'un des plus ardents est celui que sa Très
Sainte Mère soit vénérée et aimée de tous, tout d'abord parce que le Seigneur
lui-même l'aime de façon ineffable, et ensuite parce qu'il la fit devenir la
mère de tous les hommes, afin que, par sa douceur, elle attire à elle-même ceux
qui fuient la Sainte Croix et qu'elle les conduise au Coeur Divin".
En élevant à la gloire
des autels Józef
Sebastian Pelczar, je demande que par son intercession la splendeur de sa
sainteté représente pour les Servantes du Sacré-Coeur de Jésus, pour l'Eglise
de Przemysl et pour tous les croyants de Pologne et du monde un encouragement à
un tel amour pour le Christ et pour sa Mère.
3. Au cours de toute
sa vie, sainte Urszula
Ledóchowska garda, avec fidélité et amour, le regard fixé sur le
visage du Christ, son Epoux. Elle s'unissait de façon particulière au Christ
agonisant sur la Croix. Cette union la comblait d'un zèle extraordinaire dans
l'oeuvre d'annoncer, à travers les paroles et les oeuvres, la Bonne Nouvelle de
l'amour de Dieu. Elle l'apportait avant tout aux enfants et aux jeunes, mais
également à tous ceux qui se trouvaient dans le besoin, aux pauvres, aux
laissés-pour-compte, aux personnes seules. Elle s'adressait à tous avec le
langage de l'amour concrétisé dans les oeuvres. Portant le message
de l'amour de Dieu, elle traversa la Russie, les Pays scandinaves, la France et
l'Italie. En son temps, elle fut une apôtre de la nouvelle évangélisation,
donnant la preuve à travers sa vie et son activité d'une constante
actualité, créativité et efficacité de l'amour évangélique.
Elle aussi puisait à
l'amour pour l'Eucharistie l'inspiration et la force pour la grande
oeuvre de l'apostolat. Elle écrivait: "Je dois aimer mon prochain
comme Jésus m'a aimée. Prenez et mangez... Mangez mes forces, elles sont à
votre disposition (...). Prenez et mangez mes capacités, mon talent (...), mon
coeur, afin qu'avec son amour, il réchauffe et illumine votre vie (...). Prenez
et mangez mon temps, qu'il soit à votre disposition. (...) je suis vôtre comme
Jésus-Hostie est à moi". Dans ces paroles, n'entend-on pas retentir l'écho
du don avec lequel le Christ, au Cénacle, s'offrit lui-même aux disciples de
chaque époque?
En fondant la
Congrégation des Soeurs Ursulines du Sacré-Coeur de Jésus agonisant, elle lui
transmit cet esprit. "Le Très Saint Sacrement - écrivit-elle - est le
soleil de notre vie, notre trésor, notre bonheur, notre tout sur la terre.
(...) Aimez Jésus dans le tabernacle! Que votre coeur y demeure pour toujours,
même si matériellement vous êtes au travail. C'est là qu'est Jésus, que nous
devons aimer ardemment, de tout notre coeur. Et si nous ne savons pas l'aimer,
nous désirons au moins l'aimer - l'aimer toujours davantage".
A la lumière de cet amour
eucharistique, sainte Urszula savait percevoir en chaque circonstance un signe
des temps, pour servir Dieu et ses frères. Elle savait que pour celui qui
croit, chaque événement, même le plus petit, devient une occasion pour réaliser
les desseins de Dieu. Ce qui était ordinaire, elle le faisait devenir
extraordinaire; ce qui était quotidien, elle le transformait pour qu'il
devienne éternel; ce qui était banal, elle le rendait saint.
Si sainte Urszula devient
aujourd'hui un exemple de sainteté pour tous les croyants, c'est afin que son
charisme puisse être accueilli par celui qui, au nom de l'amour du Christ et de
l'Eglise, désire témoigner de façon efficace de l'Evangile dans le monde d'aujourd'hui.
Nous pouvons tous apprendre d'elle comment édifier, avec le Christ, un monde
plus humain - un monde dans lequel seront réalisées toujours plus pleinement
les valeurs comme la justice, la liberté, la solidarité et la paix. Elle peut
nous apprendre comment mettre en pratique chaque jour le commandement
"nouveau" de l'amour.
4. "Or voici
son commandement: croire... et nous aimer les uns les autres"
(1 Jn 3, 23). L'Apôtre Jean nous exhorte à accueillir l'amour sans
limites de Dieu, qui a donné son Fils unique pour le salut du monde (cf. Jn 3,
16). Cet amour s'est exprimé de façon sublime lorsque le Christ a versé son
Sang comme "prix infini du rachat" pour l'humanité tout entière.
Maria De Mattias fut intérieurement conquise par le mystère de la Croix, qui
plaça l'Institut des Soeurs adoratrices du Sang du Christ "sous l'étendard
du Divin Sang". L'amour pour Jésus crucifié se traduisit chez elle en
passion pour les âmes et en un humble dévouement pour ses frères, le "cher
prochain", comme elle aimait répéter. "Encourageons-nous -
exhortait-elle - à souffrir volontiers par amour pour Jésus, qui avec tant
d'amour a donné son sang pour nous. Prodiguons-nous pour gagner des âmes au
ciel".
Tel est le message que
sainte Maria
De Mattias confie à ses fils et à ses filles spirituelles
aujourd'hui, en nous exhortant tous à suivre jusqu'au sacrifice de la vie
l'Agneau immolé pour nous.
5. C'est le même
amour qui soutint Virginia Centurione Bracelli. Suivant l'exhortation de
l'Apôtre Jean, elle voulut aimer non seulement "avec les mots", ou
"avec la bouche", mais "en actes et en vérité" (cf. 1 Jn 3,
18). Mettant de côté ses nobles origines, elle se consacra à l'assistance des
derniers avec un zèle apostolique extraordinaire. L'efficacité de son apostolat
naissait d'une adhésion inconditionnée à la volonté divine, qui se nourrissait
de contemplation incessante et d'écoute obéissante de la parole du Seigneur.
Aimant le Christ, et
prête pour Lui à se donner à ses frères, sainte Virginia
Centurione Bracelli laisse à l'Eglise le témoignage d'une sainteté
simple et féconde. Son exemple de fidélité évangélique courageuse continue à
exercer une profonde fascination également sur les personnes de notre époque.
Elle avait l'habitude de dire: lorsqu'on a Dieu seul pour objectif,
"toutes les oppositions s'applanissent, toutes les difficultés se
surmontent" (Positio, n. 86).
6. "Demeurez en
moi!". Au Cénacle, Jésus a répété plusieurs fois cette
invitation, que saint Józef Sebastian Pelczar, sainte
Urszula Ledóchowska, sainte Maria De Mattias et sainte Virginia Centurione
Bracelli ont accueillie avec une confiance et une disponibilité totales. C'est
une invitation pressante et pleine d'amour adressée à tous les
croyants. "Si vous demeurez en moi - assure le Seigneur - et que mes
paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et vous l'aurez"
(Jn 15, 7).
Puisse chacun de nous
faire l'expérience dans sa propre existence de l'efficacité de cette promesse
de Jésus.
Que nous assiste Marie,
Reine des saints et modèle de parfaite communion avec son divin Fils. Qu'elle
nous enseigne à rester "greffés" sur Jésus, comme des sarments à la
vigne, et à ne jamais nous séparer de son amour. En effet, nous ne pouvons rien
sans Lui, car notre vie est le Christ vivant et présent dans l'Eglise et dans
le monde. Aujourd'hui et à jamais.
Amen. Loué soit
Jésus-Christ!
© Copyright 2003 -
Libreria Editrice Vaticana
Tablica w hołdzie św. Józefowi Sebastianowi Pelczarowi w budynku siedziby starostwa powiatowego Krośnie
Saint Joseph Sebastian
Pelczar
Also
known as
Jozef Sebastian Pelczar
19
January on some calendars
Profile
Raised in a pious
family. Studied in
Rzeszów, and entered the seminary at
Przemysl in 1860. Ordained on 17
July 1864. Parish priest at
Sambor.
Transferred to Rome in 1866,
he studied at the Collegium Romanum (Gregorian University) and
the Institute of Saint Apollinaris (Lateran University). Doctor
of theology and
a canon
lawyer. Professor at
the seminary at
Przemysl from 1869 to 1877,
and at the University of Krakow from 1877 to 1899,
he was known as a great educator who
was always available to students. Dean of
the Theology Department. Rector of
the University of Krakow from 1882 to 1883.
All the while he
was teaching Joseph
was still involved at the parish level.
He worked with the Saint Vincent
de Paul Society and was president of the Society for the Education of
the People for 16 years. He started hundreds of libraries,
delivered free lectures, published over
a thousand books, wrote several
books of history, theology and canon
law himself, and started a school for servants.
He founded the Fraternity of Our Lady, Queen of the Polish Crown in 1891;
the Fraternity cared for the poor, orphans, apprentices, servants,
the sick and
unemployed. With Blessed Klara
Szczesna, he co-founded the Sister Servants of the Most Sacred Heart
of Jesus on 15
April 1894 in Krakow to
work with the sick and
young women,
and to spread devotion to the Sacred
Heart of Jesus.
Bishop of
Przemysl in 1900 until
his death in 1924.
He made frequent visits to the parishes, supported the religious orders,
conducted three synods, and worked for the education and
religious formation of his priests.
He encouraged devotion to the Blessed Sacrament, Eucharistic devotions,
the Sacred
Heart of Jesus, and the Virgin
Mary. He built and restored churches, built nurseries, kitchens, homeless shelters, schools for
the poor,
and gave tuition assistance to poor seminarians.
He worked for the implentation of the social doctrine described in the writings
of Pope Leo
XIII. He left behind a large body of work including books, pastoral
letters, sermons, addresses, prayers and other writings.
Born
17
January 1842 at
Korczyn bei Krosno, Poland
28
March 1924 at
Przemysl, Poland
18
February 1989 by Pope John
Paul II (decree of heroic
virtues)
2 June 1991 by Pope John
Paul II at Rzeszów, Poland
18 May 2003 by Pope John
Paul II at the Vatican Basilica
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Information
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Martirologio Romano, 2001 edición
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Readings
Earthly ideals are fading
away. I see the ideal of life in sacrifice, and the ideal of sacrifice in priesthood. – Saint Joseph
as a young man
The late Bishop of
Przemysl personified the most beautiful qualities and talents of the
episcopate. Witness his tireless pastoral zeal, his spirit of initiative combined
with energy manifested in action; witness the splendor of his scholarship, or,
even more noteworthy, the sanctity of his virtues; witness above all the
shining example of his exceptional work combined with a truly youthful
enthusiasm. – Father Antoni
Bystrzonowski, Saint Joseph’s
student and successor
MLA
Citation
“Saint Joseph Sebastian
Pelczar“. CatholicSaints.Info. 30 January 2019. Web. 26 March 2022.
<http://catholicsaints.info/saint-joseph-sebastian-pelczar/>
SOURCE : http://catholicsaints.info/saint-joseph-sebastian-pelczar/
św.
Józef Sebastian Pelczar - witraż w kościele Imienia Maryi w Bączalu Dolnym
(diecezja rzeszowska)
JOSEPH SEBASTIAN PELCZAR
(1842-1924)
Bishop of Przemysl
Founder of the Sister Servants of the Most Sacred Heart of Jesus
Joseph Sebastian Pelczar
was born on January 17, 1842, in the small town of Korczyna in southwestern
Poland. There he spent his childhood, raised in an atmosphere of traditional
Polish piety. Recognizing his exceptional talents, his parents sent him to the
district town of Rzeszow to continue his schooling after he had completed two
years of elementary education at the local primary school in Korczyna.
Even when he was still a
young student, Joseph Sebastian decided to devote himself to the service of
God. In his diary he wrote: “Earthly ideals are fading away. I see the
ideal of life in sacrifice, and the ideal of sacrifice in priesthood.” After
completing the sixth grade at the Rzeszow Academy, he entered the
Minor Seminary. Later in 1860, he began theological studies at the Major
Seminary of Przemysl.
Ordained a priest
on July 17, 1864, Joseph Sebastian was sent to Sambor, to a parish in the
Diocese of Przemysl, where he worked for a year and a half as a curate.
He was sent to Rome in 1866 and spent two years there,
studying at Collegium Romanum, presently known as the Gregorian
University, and the Institute of St. Apollinaris, now known as the Lateran
University. His studies in Rome not only broadened his knowledge, but also
filled his heart with a deep, abiding love for the Church and her visible head,
the Roman Pontiff. Having earned doctorates in theology and canon law,
he returned to Poland and, after a short period of service as curate
in Wojutycze and Sambor, he became a professor of the Major Seminary of
Przemysl (1869-1877). Later, he was appointed as professor of the
Jagellonian University in Krakow (1877-99).
As a professor and as the
Dean of the Theological Department, he gained the reputation as a wise and
scholarly man, a competent organizer and a friend to young people. As a sign of
their high esteem for him, the academic community entrusted him with the
honorable responsibility of Rector of the University (1882-83), Krakow’s Alma
Mater.
Striving to live up to
his ideal of “a Polish priest dedicated to the people,” Father Pelczar did not
confine himself only to academic work. He generously involved himself in other
social and charitable activities such as the St. Vincent de Paul Society and
the Society for the Education of the People. In the latter of the two, he
served as President for 16 years. During that time, he erected hundreds of
libraries, delivered numerous free lectures, published and distributed more
than a thousand books, and opened a school for servants. In 1891, Father Pelczar
established the Fraternity of Our Lady, Queen of the Polish Crown. Besides its
religious commitment, the Fraternity was founded to care for the poor, the
orphans, apprentices and servants, especially those who were sick and
unemployed.
Joseph Sebastian recognized
that the problems existing in his times were actually opportunities to see the
will of God. In 1894, he founded the Congregation of the Sister Servants of the
Most Sacred Heart of Jesus in Krakow, with the aim of spreading the Kingdom of
the love of the Heart of Jesus. He wanted the Sisters to be signs and
instruments of this love for girls, for the sick and all people in need.
Five years later, in 1899
he was named Auxiliary Bishop of the Diocese of Przemysl. Upon the death of
Bishop L. Solecki in 1900, he was appointed the local Ordinary of the Diocese
of Przemysl. During the twenty-five years of his episcopate, he was widely
regarded as a good pastor, devoted to the people entrusted to him.
In spite of his poor
health, Bishop Pelczar worked tirelessly in the religious and social needs of
his Diocese. In order to encourage the faithful of his diocese to grow in the
spirit of faith, he made regular pastoral visits to the parishes and devoted
special attention to raise the moral and intellectual awareness of the clergy.
Above all, he himself exemplified a life of deep piety that was expressed in
his devotion to the Most Sacred Heart of Jesus and the Virgin Mary. He was an
ardent adorer of the Most Blessed Sacrament and used to encourage members of his
diocese to take part in Eucharistic devotions. Through his efforts, the number
of churches and chapels increased, and many churches were restored. Despite the
unfavorable political circumstances of the times, he conducted three diocesan
synods. Always responsive to the needs of the faithful in his diocese, Blessed
Joseph Sebastian took special care of the poorest. Nurseries, soup kitchens,
homeless shelters, schools for poor country girls, tuition assistance for the
education of poor seminarians were but a few of his works. He sympathized with
workers who were unjustly treated, and with those who were forced to emigrate
because of the difficult economical situation. He emphasized the
necessity of implementing the social doctrine of the Church as expressed in the
social documents of Leo XIII.
Extraordinarily gifted by
God, Blessed Joseph Sebastian developed and increased the talents given to him.
Among his gifts was a rich literary heritage. He authored numerous theological,
historical, and canonical books, pastoral letters, sermons, addresses, as well
as prayer books and textbooks.
Having fulfilled God’s
will, despite many obstacles, Bishop Pelczar died in the odor of sanctity on
the night of March 28, 1924. During his funeral service, Father Antoni Bystrzonowski,
his student and successor in the Department of Theology, said this of him: “The
late Bishop of Przemysl personified the most beautiful qualities and talents of
the episcopate. Witness his tireless pastoral zeal, his spirit of initiative
combined with energy manifested in action; witness the splendor of his
scholarship, or, even more noteworthy, the sanctity of his virtues; witness
above all the shining example of his exceptional work combined with a truly
youthful enthusiasm.”
On the 2nd of June,
1991, in Rzeszow, Poland, John Paul II, elevated him to the glory of the
beatified. The relics of Blessed Joseph Sebastian Pelczar rest in the Cathedral
Church in Przemysl. His feast day is observed on January 19th .
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030518_pelczar_en.html
Kościół
pw. św. biskupa Józefa Sebastiana Pelczara w Korczynie.
St.
J. S. Pelczar Bishop Church in Korczyna, Poland.
Kościół
pw. św. biskupa Józefa Sebastiana Pelczara w Korczynie.
St.
J. S. Pelczar Bishop Church in Korczyna, Poland.
CANONIZATION OF FOUR NEW
SAINTS
HOMILY OF JOHN PAUL II
Fifth Sunday of Easter, 18 May 2003
1. "He who abides in
me, and I in him, he it is that bears much fruit" (Jn 15: 5;
cf. Gospel Acclamation). The words Jesus addressed to the Apostles at the
end of the Last Supper are also a moving invitation to us, his disciples in the
third millennium. Only those who are intimately united to him - grafted to him
like the branch of the vine - receive the vital nourishment of his grace. Only
those who live in communion with God produce abundant fruits of justice and
holiness.
Witnesses of this
fundamental Gospel truth are the Saints whom I have the joy of canonizing on
this Fifth Sunday of Easter. Two of them come from Poland: Joseph
Sebastian Pelczar, Bishop of Przemysl, Founder of the Congregation of the
Sisters Servants of the Most Sacred Heart of Jesus; Ursula
Ledóchowska, virgin, Foundress of the Ursuline Sisters of the Sacred Heart
of Jesus in Agony. The other two Saints are Italian: Maria
De Mattias, virgin, Foundress of the Congregation of the Sisters Adorers of
the Blood of Christ; Virginia
Centurione Bracelli, a lay woman, Foundress of the Sisters of Our Lady of
Refuge on Mount Calvary and of the Daughters of Our Lady on Mount Calvary.
2. "Perfection is
like that city in the Apocalypse (Apoc 21) with 12 gates that open toward every
part of the world, as a sign that the men of every nation, every State and
every age may pass through them.... No condition, no age is an obstacle to a
perfect life. Indeed, God is not concerned with external things... but the
soul... and demands no more than what we are able to give". With these
words, our new Saint, Joseph Sebastian Pelczar, expressed his faith in the
universal call to holiness. He lived out this conviction as priest, teacher and
Bishop. He himself strove for holiness and he led others towards it. He was
zealous in all things, but in such a way that in his service Christ himself was
the Master.
His motto in life was:
"All for the Most Sacred Heart of Jesus through the immaculate hands of
the Most Blessed Virgin Mary". This motto shaped his spiritual life, which
consisted in the entrustment of himself, his life and his ministry to Christ
through Mary.
His gift to Christ was
intended above all as a response to His love, contained and revealed in the
sacrament of the Eucharist. He would say: "Every person must be struck
with amazement at the thought that the Lord Jesus, destined to go to the Father
on a throne of glory, lived on earth with men. It was His love that invented
this miracle of miracles, instituting the Most Holy Sacrament". He
ceaselessly inspired in himself and in others this wonderment of faith. It was
this that led him also to Mary. As an expert theologian, he could not but see
in Mary the One who "in the mystery of the Incarnation also anticipated
the Eucharistic faith of the Church"; the One who, bearing in her womb the
Word who became flesh, was in a certain sense the "tabernacle" - the
first "tabernacle" in history (cf. Ecclesia
de Eucharistia, n. 55).
Therefore, he turned to
her with filial devotion, the love he had learned in his family, and he
encouraged this love in others. He wrote to the Congregation of the Sisters
Servants of the Most Sacred Heart of Jesus, which he founded: "One of the
most ardent desires of the Sacred Heart of Jesus is that his Most Holy Mother
be venerated and loved by all: firstly, because the Lord himself has
ineffable love for her, and then because he made her the mother of all men, so
that with her sweetness she might attract to herself even those who flee the Holy
Cross, and bring them to the Divine Heart".
In raising Joseph
Sebastian Pelczar to the glory of the altars, I ask that through his
intercession, the splendour of his holiness may be an encouragement for the
Sisters Servants of the Most Sacred Heart of Jesus, for the Church of Przemysl
and for all believers in Poland and throughout the world, to nurture this love
for Christ and for his Mother.
3. Throughout her life,
St Ursula
Ledóchowska fixed her gaze on the face of Christ, her Bridegroom, with
fidelity and with love. In a particular way, she united herself to Christ in
agony on the Cross. This union filled her with an extraordinary zeal in the
work of proclaiming in words and in deeds the Good News of God's love. She
brought it first of all to children and young people, but also to all who were
in need: the poor, the abandoned, the lonely. She addressed to all the language
of love, borne out by her work. With the message of God's love she crossed
Russia, the Scandinavian countries, France and Italy. In her day she was an
apostle of the new evangelization, demonstrating a constant timeliness,
creativity and the effectiveness of Gospel love by her life and action.
Through love for the
Eucharist she also drew the inspiration and strength for the great work of her
apostolate. She wrote: "I must love my neighbour as Jesus loved me.
Take and eat.... Eat my strength, I am available for you.... Take and eat my
abilities, my talents... my heart, so that with his love he may warm and
brighten your life.... Take and eat my time, may it be at your disposal.... I
am yours, as Jesus the Host is mine". Do not these words echo the gift
with which Christ, in the Upper Room, offered himself to his disciples of all
times?
In founding the
Congregation of the Ursuline Sisters of the Sacred Heart of Jesus in Agony, she
passed on to it this spirit. "The Most Blessed Sacrament", she wrote,
"is the sun of our life, our treasure, our happiness, our all on the
earth.... Love Jesus in the tabernacle! Always leave your heart there, even if
you are busy at work. It is there that Jesus dwells, whom we must love ardently
with all our heart. And if we cannot love him, let us at least seek to love him
- to love him more and more".
In the light of this
Eucharistic love, St Ursula could glimpse a sign of the times in every
circumstance, in order to serve God and her brothers and sisters. She knew that
for believers, every event, even the least important, becomes an opportunity to
carry out God's plans. What was ordinary, she made extraordinary; what was part
of daily life, she transformed so that it became eternal; what was banal, she
made holy.
If today St Ursula has
become an example of holiness for all believers, it is because her charism can
be grasped by those who, in the name of the love of Christ and of the Church,
want to witness effectively to the Gospel in today's world. We can all learn
from her how to build with Christ an ever more human world - a world in which
values such as justice, freedom, solidarity and peace will be more and more
fully achieved. From her we can learn how to put into practice every day the
"new" commandment of love.
4. "This is his
commandment, that we should believe... and love one another" (I Jn 3:
23). The Apostle John exhorts us to accept the boundless love of God, who for
the salvation of the world gave his Only-begotten Son (cf. Jn 3: 16).
Christ expressed this love in a sublime manner when he poured out his Blood as
"an infinite price of redemption" for all humanity. Maria
De Mattias was won over in the depths of her spirit by the mystery of
the Cross and founded the Institute of the Sisters Adorers of the Blood of
Christ "under the emblem of the Divine Blood". Love for Jesus
crucified was expressed in her in passion for souls and in humble devotion to
her brothers and sisters, her "beloved neighbour", as she liked to
say. "Let us encourage one another", she urged, "to suffer
willingly out of love of Jesus who with such great love shed his blood for us.
Let us work hard to win souls for heaven".
St Maria De Mattias
entrusts this message to her spiritual sons and daughters today, spurring all
to follow the Lamb who gave himself in sacrifice for us, even to the point of
giving up their life.
5. This same love
sustained Virginia
Centurione Bracelli. In response to the exhortation of the Apostle
John, she wanted to love not only "with words", "or with
her lips", but "with deeds and in truth" (cf. I Jn 3:
18). Disregarding her noble origins, she devoted herself to assisting the
lowliest with extraordinary apostolic zeal. The effectiveness of her apostolate
stemmed from her unconditional adherence to God's will, which was nourished by
ceaseless contemplation of, and obedient listening to, the word of the Lord.
In love with Christ and
for his sake ready to give herself for her brothers and sisters, St Virginia
Centurione Bracelli leaves the Church the witness of a simple and active saint.
Her example of courageous fidelity to the Gospel also continues to exert a
powerful influence on people in our time. She used to say: when God is one's
only goal, "all disagreements are smoothed out, all difficulties overcome"
(Positio, n. 86).
6. "Abide in
me!". In the Upper Room, Jesus repeated several times this invitation
which St Joseph Sebastian Pelczar, St Ursula Ledóchowska, St Maria De Mattias
and St Virginia Centurione Bracelli accepted with total trust and willingness.
It is a pressing and loving invitation that is addressed to all
believers. "If you abide in me", the Lord assures us, "and
my words abide in you, ask whatever you will, and it shall be done for you"
(Jn 15: 7).
May each one of us
experience in our own life the efficacy of Jesus' assurance!
May Mary, Queen of the
Saints and a model of perfect communion with her divine Son, help us. May she
teach us how to continue "to abide" in Jesus, united to him as
branches to the vine, and never to cut ourselves off from his love. Indeed,
without him we can do nothing, for our life is Christ, alive and present in the
Church and in the world. Today and forever. Praised be Jesus Christ!
© Copyright 2003 -
Libreria Editrice Vaticana
GIUSEPPE SEBASTIANO
PELCZAR (1842-1924)
vescovo di Przemyśl
fondatore della Congregazione delle Ancelle del Sacro Cuore di Gesù
Giuseppe Sebastiano
Pelczar nacque il 17 gennaio 1842 a Korczyna, un piccolo paese ai piedi dei
monti Carpazi, presso Krosno. Passò l’infanzia nel paese natio, crescendo in
un’atmosfera permeata dall’antica religiosità polacca che regnava nella casa
dei suoi genitori, Adalberto e Marianna Mięsowicz. Questi accortisi presto dell’intelligenza
eccezionale del loro figlio, dopo due anni trascorsi nella scuola di Korczyna,
lo inviarono a proseguire gli studi in quella di Rzeszów e in seguito al
ginnasio.
Mentre era studente
ginnasiale, Giuseppe Sebastiano prese la decisione di dedicarsi al servizio di
Dio, poiché come possiamo leggere nel suo diario, “gli ideali terreni
impallidiscono, l’ideale della vita lo vedo nel sacrificio e l’ideale del
sacrificio lo vedo nel sacerdozio”. Completato il sesto anno di scuola
entrò nel Seminario Minore e, nel 1860, iniziò gli studi teologici presso il
Seminario Maggiore di Przemyśl.
Il 17 luglio del 1864
venne ordinato sacerdote, e per un anno e mezzo fu vicario della parrocchia di
Sambor. Negli anni 1866-1868 proseguì gli studi a Roma contemporaneamente nel
Collegium Romanum (oggi Università Gregoriana) e nell’Istituto di
Sant’Apollinare (oggi Università Lateranense), dove, oltre ad acquisire una
profonda cultura, sviluppò un grande e mai sopito amore per la Chiesa e per il
suo capo visibile, il Papa. Subito dopo il ritorno in patria, fu docente nel
Seminario di Przemyśl e in seguito, per 22 anni, professore dell’Università
Jaghellonica di Cracovia. Come professore e preside della Facoltà di Teologia
si guadagnò la fama di uomo illuminato, di ottimo insegnante, di organizzatore
e amico dei giovani. Un segno di riconoscimento da parte della comunità
accademica fu indubbiamente la sua nomina a rettore della Almae
Matris di Cracovia (1882-1883).
Desiderando realizzare
l’ideale di “sacerdote – Polacco che pone generosamente la sua vita al
servizio del prossimo“, ideale che si era prefissato sin dai primi anni, Don
Pelczar non si limitò soltanto a svolgere un lavoro scientifico, ma si dedicò
con passione anche ad attività sociali e caritative. Diventò membro attivo
della Società di San Vincenzo de’ Paoli e della Società dell’Educazione
Popolare della quale fu preside sedici anni. In quel periodo, la Società
dell’Educazione Popolare fondò centinaia di biblioteche, organizzò molti corsi
gratuiti e distribuì tra la gente più di centomila libri, come pure aprì una
scuola per le persone di servizio. Nel 1891, per iniziativa di Don Pelczar,
venne fondata la Confraternita della Santissima Maria Vergine Regina della
Polonia, che, oltre agli scopi religiosi, svolgeva funzioni sociali, come
l’aiuto agli artigiani, ai poveri, agli orfani e ai servi malati, e
specialmente a quelli disoccupati.
Sotto la spinta dei gravi
problemi sociali del tempo, sicuro di interpretare la volontà di Dio, nel 1894
fondò a Cracovia la Congregazione delle Ancelle del Sacro Cuore di Gesù,
ponendo come suo carisma la diffusione del Regno dell’amore del Cuore di Gesù.
Era suo desiderio che le suore della nuova Congregazione diventassero segno e
strumento di tale amore verso le ragazze bisognose, i malati e quanti avessero
bisogno di aiuto.
Nel 1899 venne nominato
vescovo ausiliare di Przemyśl e un anno dopo, in seguito alla morte di Mons.
Luca Solecki, Ordinario di quella Diocesi della quale per venticinque anni ne
fu un pastore zelante, promuovendo il bene delle anime a lui affidate.
Nonostante le condizioni
di salute non buone, il vescovo Pelczar si dedicò con impegno instancabile ad
attività religiose e sociali. Per ravvivare nei fedeli lo spirito della fede
visitava spesso le parrocchie, si prodigava per accrescere il livello morale e
intellettuale del clero dando egli stesso l’esempio di una profonda pietà che
si esprimeva nel culto del Sacratissimo Cuore di Gesù e della Madonna. Essendo
un ardente adoratore del Santissimo Sacramento, invitava i fedeli a partecipare
assiduamente alle funzioni eucaristiche. Grazie ai suoi sforzi, durante il suo
episcopato crebbe il numero di nuove chiese, di cappelle e vennero restaurate
molte delle chiese più vetuste. Malgrado una situazione politica sfavorevole, presiedette
tre sinodi diocesani ponendo le basi giuridiche per diverse nuove iniziative e
rendendole in tal modo più stabili e durature.
Il vescovo Giuseppe
Sebastiano Pelczar si immedesimò nei bisogni dei suoi fedeli ed ebbe molta cura
degli abitanti più poveri della sua diocesi. I giardini d’infanzia, le mense
per i poveri, i ricoveri per i senza tetto, le scuole d’avviamento
professionale per le ragazze, l’insegnamento gratuito nei Seminari per i
ragazzi poveri: sono soltanto alcune delle opere nate grazie alle sue
iniziative. In particolare, ebbe molto a cuore la condizione degli operai, i
problemi dell’emigrazione, molto attuali in quel periodo, e quelli
dell’alcoolismo. Nelle lettere pastorali, negli articoli pubblicati ed in altri
numerosi interventi, indicava sempre la necessità di attenersi fedelmente
all’insegnamento sociale del Papa Leone XIII.
Dotato da Dio di
singolari doti non soffocava le sue capacità ma le moltiplicava e le faceva
fruttare. Fu un lavoratore instancabile. Ne dà prova, tra l’altro, la sua
ricchissima eredità letteraria di cui fanno parte numerose opere teologiche,
storiche e di diritto canonico, nonché manuali, libri di preghiere, lettere
pastorali, discorsi e omelie.
Il vescovo Giuseppe
Sebastiano Pelczar morì la notte tra il 27 e il 28 marzo del 1924 lasciando il
ricordo di un uomo di Dio, che nonostante i tempi difficili in cui ebbe a
vivere ed operare, faceva sempre la volontà del suo Signore. Don Antonio
Bystrzonowski, suo alunno e successore sulla cattedra universitaria, nel giorno
dei funerali disse: “Il defunto vescovo di Przemyśl ha unito nella sua persona
gli attributi e i talenti più belli e cioè uno zelo pastorale indistruttibile,
lo spirito di iniziativa, il dinamismo d’azione, il lume di una grande scienza
e una santità di virtù ancora più grande. E’ stato esempio luminoso di
eccezionale laboriosità e di entusiasmo sempre giovanile”.
Il 2 giugno del 1991,
durante il quarto pellegrinaggio in patria, il Santo Padre Giovanni Paolo II ha
proclamato beato il vescovo Giuseppe Sebastiano Pelczar. Oltre che nella
cattedrale di Przemyśl dare si trovano le sue reliquie, egli è particolarmente
venerato nella chiesa della Congregazione delle Ancelle del Sacro Cuore di
Gesù, a Cracovia. La memoria liturgica del Beato cade il 19 gennaio.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030518_pelczar_it.html
San Giuseppe
Sebastiano Pelczar Vescovo
Korczyna, Polonia, 17
gennaio 1842 - Przemysl, Polonia, 28 marzo 1924
Giuseppe Sebastiano
Pelczar fu allo stesso tempo uomo di alta cultura e vescovo attento ai bisogni
del popolo polacco. Era nato nel 1842 in un paesino ai piedi dei Carpazi,
Korczyna. Fu ordinato sacerdote a Przemysl, diocesi di cui sarebbe divenuto
vescovo nel 1900. Studiò a Roma tra 1866 e 1868 e, tornato in patria, fu
professore per 22 anni al seminario di Przemysl, docente universitario a
Cracovia e rettore. Si impegnò nella Società di san Vincenzo de'Paoli e nella
Società dell'educazione popolare, che diffondeva decine di migliaia libri tra
le persone e istituiva biblioteche a centinaia. Nel 1891 fondò la Confraternita
della Santissima Vergine Regina della Polonia. Infine, nel 1894 diede vita alla
congregazione delle Ancelle del Sacro Cuore di Gesù. Nominato vescovo,
nonostante la salute malferma, si prodigò nelle opere sociali, sulla spinta del
magistero di Leone XIII: asili, mense e ricoveri per poveri e senza tetto,
avviamento professionale delle ragazze, insegnamento gratuito per i ragazzi
meno abbienti. Morì nel 1924.
Martirologio
Romano: A Przemyśl in Polonia, san Giuseppe Sebastiano Pelczar, vescovo,
fondatore della Congregazione delle Ancelle del Sacro Cuore di Gesù e insigne
maestro di vita spirituale.
Giuseppe Sebastiano
Pelczar nacque il 17 gennaio 1842 a Korczyna, un piccolo paese ai piedi dei
monti Carpazi, presso Krosno. Passò l’infanzia nel paese natio, crescendo in
un’atmosfera permeata dall’antica religiosità polacca che regnava nella casa
dei suoi genitori, Adalberto e Marianna Mięsowicz. Questi accortisi presto
dell’intelligenza eccezionale del loro figlio, dopo due anni trascorsi nella
scuola di Korczyna, lo inviarono a proseguire gli studi in quella di Rzeszów e
in seguito al ginnasio.
Mentre era studente
ginnasiale, Giuseppe Sebastiano prese la decisione di dedicarsi al servizio di
Dio, poiché come possiamo leggere nel suo diario, “gli ideali terreni
impallidiscono, l’ideale della vita lo vedo nel sacrificio e l’ideale del
sacrificio lo vedo nel sacerdozio”. Completato il sesto anno di scuola entrò
nel Seminario Minore e, nel 1860, iniziò gli studi teologici presso il
Seminario Maggiore di Przemyśl.
Il 17 luglio del 1864
venne ordinato sacerdote, e per un anno e mezzo fu vicario della parrocchia di
Sambor. Negli anni 1866-1868 proseguì gli studi a Roma contemporaneamente nel
Collegium Romanum (oggi Università Gregoriana) e nell’Istituto di
Sant’Apollinare (oggi Università Lateranense), dove, oltre ad acquisire una
profonda cultura, sviluppò un grande e mai sopito amore per la Chiesa e per il
suo capo visibile, il Papa. Subito dopo il ritorno in patria, fu docente nel
Seminario di Przemyśl e in seguito, per 22 anni, professore dell’Università
Jaghellonica di Cracovia. Come professore e preside della Facoltà di Teologia
si guadagnò la fama di uomo illuminato, di ottimo insegnante, di organizzatore
e amico dei giovani. Un segno di riconoscimento da parte della comunità
accademica fu indubbiamente la sua nomina a rettore della Almae Matris di
Cracovia (1882-1883).
Desiderando realizzare
l’ideale di “sacerdote – Polacco che pone generosamente la sua vita al servizio
del prossimo“, ideale che si era prefissato sin dai primi anni, Don Pelczar non
si limitò soltanto a svolgere un lavoro scientifico, ma si dedicò con passione
anche ad attività sociali e caritative. Diventò membro attivo della Società di
San Vincenzo de’Paoli e della Società dell’Educazione Popolare della quale fu
preside sedici anni. In quel periodo, la Società dell’Educazione Popolare fondò
centinaia di biblioteche, organizzò molti corsi gratuiti e distribuì tra la
gente più di centomila libri, come pure aprì una scuola per le persone di
servizio. Nel 1891, per iniziativa di Don Pelczar, venne fondata la
Confraternita della Santissima Maria Vergine Regina della Polonia, che, oltre
agli scopi religiosi, svolgeva funzioni sociali, come l’aiuto agli artigiani,
ai poveri, agli orfani e ai servi malati, e specialmente a quelli disoccupati.
Sotto la spinta dei gravi
problemi sociali del tempo, sicuro di interpretare la volontà di Dio, nel 1894
fondò a Cracovia la Congregazione delle Ancelle del Sacro Cuore di Gesù,
ponendo come suo carisma la diffusione del Regno dell’ amore del Cuore di Gesù.
Era suo desiderio che le suore della nuova Congregazione diventassero segno e
strumento di tale amore verso le ragazze bisognose, i malati e quanti avessero
bisogno di aiuto.
Nel 1899 venne nominato
vescovo ausiliare di Przemyśl e un anno dopo, in seguito alla morte di Mons.
Luca Solecki, Ordinario di quella Diocesi della quale per venticinque anni ne
fu un pastore zelante, promuovendo il bene delle anime a lui affidate.
Nonostante le condizioni
di salute non buone, il vescovo Pelczar si dedicò con impegno instancabile ad
attività religiose e sociali. Per ravvivare nei fedeli lo spirito della fede
visitava spesso le parrocchie, si prodigava per accrescere il livello morale e
intellettuale del clero dando egli stesso l’esempio di una profonda pietà che
si esprimeva nel culto del Sacratissimo Cuore di Gesù e della Madonna. Essendo
un ardente adoratore del Santissimo Sacramento, invitava i fedeli a partecipare
assiduamente alle funzioni eucaristiche. Grazie ai suoi sforzi, durante il suo
episcopato crebbe il numero di nuove chiese, di cappelle e vennero restaurate
molte delle chiese più vetuste. Malgrado una situazione politica sfavorevole,
presiedette tre sinodi diocesani ponendo le basi giuridiche per diverse nuove
iniziative e rendendole in tal modo più stabili e durature.
Il vescovo Giuseppe
Sebastiano Pelczar si immedesimò nei bisogni dei suoi fedeli ed ebbe molta cura
degli abitanti più poveri della sua diocesi. I giardini d’infanzia, le mense
per i poveri, i ricoveri per i senza tetto, le scuole d’avviamento
professionale per le ragazze, l’insegnamento gratuito nei Seminari per i
ragazzi poveri: sono soltanto alcune delle opere nate grazie alle sue
iniziative. In particolare, ebbe molto a cuore la condizione degli operai, i
problemi dell’emigrazione, molto attuali in quel periodo, e quelli
dell’alcoolismo. Nelle lettere pastorali, negli articoli pubblicati ed in altri
numerosi interventi, indicava sempre la necessità di attenersi fedelmente
all’insegnamento sociale del Papa Leone XIII.
Dotato da Dio di
singolari doti non soffocava le sue capacità ma le moltiplicava e le faceva
fruttare. Fu un lavoratore instancabile. Ne dà prova, tra l’altro, la sua
ricchissima eredità letteraria di cui fanno parte numerose opere teologiche,
storiche e di diritto canonico, nonché manuali, libri di preghiere, lettere
pastorali, discorsi e omelie.
Il vescovo Giuseppe
Sebastiano Pelczar morì la notte tra il 27 e il 28 marzo del 1924 lasciando il
ricordo di un uomo di Dio, che nonostante i tempi difficili in cui ebbe a
vivere ed operare, faceva sempre la volontà del suo Signore. Don Antonio
Bystrzonowski, suo alunno e successore sulla cattedra universitaria, nel giorno
dei funerali disse: “Il defunto vescovo di Przemyśl ha unito nella sua persona
gli attributi e i talenti più belli e cioè uno zelo pastorale indistruttibile,
lo spirito di iniziativa, il dinamismo d’azione, il lume di una grande scienza
e una santità di virtù ancora più grande. E’ stato esempio luminoso di eccezionale
laboriosità e di entusiasmo sempre giovanile”.
Il 2 giugno del 1991,
durante il quarto pellegrinaggio in patria, il Santo Padre Giovanni Paolo II ha
proclamato beato il vescovo Giuseppe Sebastiano Pelczar e 18 maggio 2003
in Vaticano è stato canonizato. Oltre che nella cattedrale di Przemyśl dove si
trovano le sue reliquie, egli è particolarmente venerato nella chiesa della
Congregazione delle Ancelle del Sacro Cuore di Gesù, a Cracovia. La memoria
liturgica del Santo cade il 19 gennaio.
Fonte : Ancelle del
Sacro Cuore di Gesù
SOURCE : http://santiebeati.it/dettaglio/91593
CAPPELLA PAPALE PER LA
CANONIZZAZIONE DI QUATTRO BEATI
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO
II
V Domenica di Pasqua, 18
maggio 2003
1. "Chi rimane in me
e io in lui, fa molto frutto" (Gv 15,5; cfr Canto al Vangelo). Le
parole rivolte da Gesù agli Apostoli, al termine dell'Ultima Cena,
costituiscono un toccante invito anche per noi, suoi discepoli del terzo
millennio. Solo chi Gli rimane intimamente unito - innestato a Lui come il
tralcio alla vite - riceve la linfa vitale della sua grazia. Solo chi vive in
comunione con Dio produce frutti abbondanti di giustizia e di santità.
Testimoni di questa
fondamentale verità evangelica sono i Santi che ho la gioia di canonizzare in
questa quinta domenica di Pasqua. Due di essi provengono dalla Polonia: Józef
Sebastian Pelczar, Vescovo, fondatore della Congregazione delle Ancelle del
Sacro Cuore di Gesù; Urszula
Ledóchowska, vergine, fondatrice delle Suore Orsoline del Sacro Cuore di
Gesù Agonizzante. Le altre due Sante sono italiane: Maria
De Mattias, vergine, fondatrice della Congregazione delle Suore Adoratrici
del Sangue di Cristo; Virginia
Centurione Bracelli, laica, fondatrice delle Suore di Nostra Signora del
Rifugio in Monte Calvario e delle Suore Figlie di Nostra Signora al Monte Calvario.
2. "Doskonałość jest
jak owe miasto Objawienia (Ap 21), mające dwanaście bram, wychodzących na
wszystkie strony świata, na znak, że ludzie wszelkiego narodu, stanu i wieku
wejść przez nie mogą. (...) Żaden stan lub wiek nie jest przeszkodą do życia
doskonałego. Bóg bowiem nie ma względu na rzeczy zewnętrzne (...), ale na duszę
(...), a żąda tylko tyle, ile dać możemy". Tymi słowami nasz nowy
święty Józef
Sebastian Pelczar wyrażał swoją wiarę w powszechne powołanie do
świętości. Tym przekonaniem żył jako kapłan, profesor i biskup. Sam do
świętości dążył i innych do niej prowadził. Dokładał wszelkiej gorliwości, ale
tak to czynił, aby w jego posłudze sam Chrystus był Nauczycielem i Mistrzem.
Dewizą jego życia było
zawołanie: "Wszystko dla Najświętszego Serca Jezusowego przez Niepokalane
Ręce Najświętszej Maryi Panny". To ono kształtowało jego duchową sylwetkę,
której charakterystycznym rysem jest zawierzenie siebie, całego swego życia i
posługi, Chrystusowi przez Maryję.
Swoje oddanie Chrystusowi
pojmował nade wszystko jako odpowiedź na Jego miłość, jaką zawarł i objawił w
sakramencie Eucharystii. "Zdumienie – mówił - musi ogarnąć każdego, gdy
pomyśli, że Pan Jezus, mając odejść do Ojca na tron chwały, został z ludźmi na
ziemi. Miłość Jego wynalazła ten cud cudów, (...) ustanawiając Najświętszy
Sakrament". To zdumienie wiary nieustannie budził w sobie i w innych. Ono
prowadziło go też ku Maryi. Jako biegły teolog nie mógł nie widzieć w Maryi
Tej, która "w tajemnicy Wcielenia antycypowała także wiarę eucharystyczną
Kościoła"; Tej, która nosząc w łonie Słowo, które stało się ciałem, w
pewnym sensie była "tabernakulum" - pierwszym "tabernakulum"
w historii (por. Ecclesia
de Eucharistia, 55). Zwracał się więc do Niej z dziecięcym oddaniem i z tą
miłością, którą wyniósł z domu rodzinnego, i innych do tej miłości zachęcał. Do
założonego przez siebie Zgromadzenia Służebnic Najświętszego Serca Jezusowego
pisał: "Pośród pragnień Serca Jezusowego jednym z najgorętszych jest to,
by Najświętsza Jego Rodzicielka była czczona od wszystkich i miłowana, raz
dlatego, że Ją Pan sam niewypowiedzianie miłuje, a po wtóre, że Ją uczynił
Matką wszystkich ludzi, żeby Ona swą słodkością pociągała do siebie nawet tych,
którzy uciekają od świętego Krzyża i wiodła ich do Serca Boskiego".
Wynosząc do chwały
ołtarzy Józefa Sebastiana, modlę się za jego wstawiennictwem, aby blask jego
świętości był dla sióstr sercanek, Kościoła w Przemyślu i dla wszystkich
wierzących w Polsce i na świecie zachętą do takiego umiłowania Chrystusa i Jego
Matki.
["La perfezione è come
quella città dell’Apocalisse (Ap 21), con dodici porte che si aprono verso
tutte le parti del mondo, come segno che gli uomini di ogni nazione, di ogni
stato e di ogni età possono attraversarle. (...) Nessuno stato o nessuna età
sono ostacolo ad una vita perfetta. Dio infatti non considera le cose esterne
(...), ma l’anima (...), ed esige soltanto tanto quanto possiamo dare".
Con queste parole, il nostro nuovo santo Giuseppe
Sebastiano Pelczar esprimeva la propria fede nella chiamata universale
alla santità. Di questa convinzione visse come sacerdote, come professore , e
come vescovo. Tendeva alla santità egli stesso e ad essa conduceva gli altri.
Fu zelante in ogni cosa, ma lo fece in modo che nel suo servizio Cristo stesso
fosse il Maestro.
Il motto della sua vita
era: "Tutto per il Sacratissimo Cuore di Gesù per le mani immacolate della
Santissima Vergine Maria". Fu esso a formare la sua figura spirituale, la
cui caratteristica fu l’affidare a Cristo per mezzo di Maria se stesso, la
propria vita, il proprio ministero.
Intendeva il suo dono a
Cristo soprattutto come risposta al suo amore, racchiuso e rivelato nel
sacramento dell’Eucaristia. Diceva: "Ogni uomo deve essere preso dallo
stupore al pensiero che il Signore Gesù, dovendo andare al Padre su un trono di
gloria, rimase sulla terra con gli uomini. Il suo amore ha inventato questo
miracolo dei miracoli, istituendo il Santissimo Sacramento". Incessantemente
destava in sé e negli altri questo stupore della fede. Fu esso a condurlo anche
a Maria. Come esperto teologo, non poteva fare a meno di vedere in Maria colei
che "nel mistero dell’Incarnazione anticipava anche la fede eucaristica
della Chiesa"; colei che portando nel grembo il Verbo, che si fece carne,
fu in un certo senso il "tabernacolo" - il primo
"tabernacolo" nella storia (cfr. Ecclesia
de Eucharistia, 55). Si rivolgeva dunque a Lei con filiale dedizione e con
quell’amore che aveva portato dalla casa paterna, ed incoraggiava gli altri a
tale amore. Scriveva alla Congregazione delle Ancelle del Sacro Cuore di Gesù,
da lui fondata: "Tra i desideri del Sacro Cuore di Gesù uno dei più
ardenti è quello che la sua Santissima Madre sia venerata ed amata da tutti,
primo, perché il Signore stesso l’ama in modo ineffabile, e poi perché la fece
madre di tutti gli uomini, affinché, con la sua dolcezza attirasse a sé persino
coloro che fuggono dalla santa Croce e li conducesse al Cuore Divino".
Elevando alla gloria
degli altari Giuseppe
Sebastiano Pelczar, chiedo che per sua intercessione lo splendore della sua
santità sia per le Ancelle del Sacro Cuore di Gesù, per la Chiesa di Przemyśl e
per tutti i credenti in Polonia e nel mondo un incoraggiamento a questo amore
verso Cristo e verso la sua Madre.]
3. Święta Urszula
Ledóchowska przez całe swe życie wiernie i z miłością wpatrywała się w
oblicze Chrystusa, swego Oblubieńca. W sposób szczególny jednoczyła się z
Chrystusem konającym na Krzyżu. To zjednoczenie napełniało ją niezwykłą
gorliwością w dziele głoszenia słowem i czynem Dobrej Nowiny o miłości Boga.
Niosła ją przede wszystkim dzieciom i młodzieży, ale też osobom znajdującym się
w potrzebie, ubogim, opuszczonym, samotnym. Do nich wszystkich mówiła językiem
miłości popartej czynem. Z przesłaniem Bożej miłości przemierzyła Rosję, kraje
skandynawskie, Francję i Włochy. Była w swoich czasach apostołką nowej
ewangelizacji, dając swym życiem i działaniem dowód, że miłość ewangeliczna
jest zawsze aktualna, twórcza i skuteczna.
I ona czerpała
natchnienie i siły do wielkiego dzieła apostolstwa z umiłowania Eucharystii.
Pisała: "Mam miłować bliźnich jak Jezus mnie umiłował. Bierzcie i jedzcie
me siły, bo one są do waszej dyspozycji (...). Bierzcie i jedzcie moje
zdolności, moją umiejętność (...), me serce - niech swą miłością rozgrzewa i
rozjaśnia życie wasze (...). Bierzcie i jedzcie mój czas - niech on będzie do
waszej dyspozycji. Jam wasza, jak Jezus jest mój". Czy w tych słowach nie
brzmi echo oddania, z jakim Chrystus w Wieczerniku ofiarował samego siebie
Uczniom wszystkich czasów?
Zakładając Zgromadzenie
Sióstr Urszulanek Serca Jezusa Konającego przekazała mu tego ducha.
"Przenajświętszy Sakrament - pisała - to słońce życia naszego, to nasz
skarb, nasze szczęście, nasze wszystko na ziemi. (...) Kochajcie Jezusa w
tabernakulum! Tam niech serce wasze czuwa, choć ciało przy pracy, przy zajęciu.
Tam Jezus, a Jezusa trzeba nam kochać tak gorąco, tak serdecznie. Jeśli nie
umiemy kochać, to przynajmniej pragnijmy kochać - kochać coraz więcej".
W świetle tej
eucharystycznej miłości święta Urszula w każdej okoliczności umiała dostrzec
znak czasu, aby służyć Bogu i braciom. Ona wiedziała, że dla człowieka
wierzącego każde, nawet najmniejsze wydarzenie staje się okazją do realizowania
planów Bożych. To, co zwyczajne czyniła nadzwyczajnym; codzienne zamieniała w
ponadczasowe; to, co przyziemne czyniła świętym.
Jeżeli dziś święta
Urszula staje się przykładem świętości dla wszystkich wierzących, to dlatego,
że jej charyzmat może być podjęty przez każdego, kto w imię miłości Chrystusa i
Kościoła chce skutecznie dawać świadectwo Ewangelii we współczesnym świecie.
Wszyscy możemy uczyć się od niej, jak z Chrystusem budować świat bardziej
ludzki - świat, w którym coraz pełniej będą realizowane takie wartości, jak:
sprawiedliwość, wolność, solidarność, pokój. Od niej możemy uczyć się jak na co
dzień realizować „nowe" przykazanie miłości.
[Sant’Orsola
Ledóchowska, per tutta la sua vita, con fedeltà e con amore, fissava con lo
sguardo il volto di Cristo, suo Sposo. In modo particolare si univa a Cristo
agonizzante sulla Croce. Tale unione la colmava di uno straordinario zelo
nell’opera dell’annunciare, con parole ed opere, la Buona Novella dell’amore di
Dio. La portava prima di tutto ai bambini e ai giovani, ma anche a tutti coloro
che si trovavano nel bisogno, ai poveri, agli abbandonati, ai soli. A tutti si
rivolgeva con il linguaggio dell’amore provato con le opere. Con il messaggio
dell’amore di Dio attraversò la Russia, i Paesi scandinavi, la Francia e
l’Italia. Ai suoi tempi fu un’apostola della nuova evangelizzazione, dando con
la sua vita e con la sua attività la prova di una costante attualità,
creatività ed efficacia dell’amore evangelico.
Anche lei attingeva
dall’amore per l’Eucaristia l’ispirazione e la forza per la grande opera
dell’apostolato. Scriveva: "Devo amare il prossimo come Gesù ha amato me.
Prendete e mangiate... Mangiate le mie forze, sono a vostra disposizione (...).
Prendete e mangiate le mie capacità, il mio talento (...), il mio cuore,
affinché con il suo amore esso riscaldi e illumini la vostra vita (...).
Prendete e mangiate il mio tempo, sia a vostra disposizione. (...) sono vostra
come Gesù-Ostia è mio". Non risuona in queste parole l’eco di un dono con
il quale Cristo, nel Cenacolo, offrì se stesso ai Discepoli di ogni tempo?
Fondando la Congregazione
delle Suore Orsoline del Sacro Cuore di Gesù Agonizzante, trasmise ad essa
questo spirito. "Il Santissimo Sacramento - scrisse - è il sole della
nostra vita, il nostro tesoro, la nostra felicità, il nostro tutto sulla terra.
(...) Amate Gesù nel tabernacolo! Là rimanga sempre il vostro cuore anche se
materialmente siete al lavoro. Là è Gesù, che dobbiamo amare ardentemente, con
tutto il cuore. E se non sappiamo amarlo, desideriamo almeno di amarlo - di
amarlo sempre più".
Alla luce di quest’amore
eucaristico Sant’Orsola sapeva scorgere in ogni circostanza un segno del tempo,
per servire Dio e i fratelli. Sapeva, che per chi crede, ogni evento, persino
il più piccolo diventa un’occasione per realizzare i piani di Dio. Quello che
era ordinario, lo faceva diventare straordinario; ciò che era quotidiano lo
mutava perché diventasse perenne; ciò che era banale lei lo rendeva santo.
Se oggi Sant’Orsola
diventa esempio di santità per tutti i credenti, è perché il suo carisma possa
essere accolto da chi nel nome dell’amore di Cristo e della Chiesa voglia in
modo efficace testimoniare il Vangelo nel mondo di oggi. Tutti possiamo
imparare da lei come edificare con Cristo un mondo più umano - un mondo in cui
verranno realizzati sempre più pienamente valori come la giustizia, la libertà,
la solidarietà, la pace. Da lei possiamo imparare come mettere in pratica ogni
giorno il comandamento "nuovo" dell’amore.]
4. "Questo è il suo
comandamento: che crediamo... e ci amiamo gli uni gli altri" (1 Gv 3,23).
L'apostolo Giovanni esorta ad accogliere l'amore sconfinato di Dio, che per la
salvezza del mondo ha dato il suo Figlio unigenito (cfr Gv 3,16).
Questo amore si è espresso in modo sublime quando è espresso in modo sublime
quando Cristo ha versato il suo Sangue quale "prezzo infinito del
riscatto" per l'intera umanità. Dal mistero della Croce fu interiormente
conquistata Maria
De Mattias, che pose l'Istituto delle Suore Adoratrici del Sangue di Cristo
"sotto lo stendardo del Divin Sangue". L'amore per Gesù crocifisso si
tradusse in lei in passione per le anime e in un'umile dedizione ai fratelli,
al "caro prossimo", come amava ripetere. "Animiamoci – esortava
- a patire volentieri per amore di Gesù che con tanto amore ha dato il sangue
per noi. Fatichiamo per guadagnare anime al cielo".
Questo messaggio Santa
Maria De Mattias affida ai suoi figli e alle sue figlie spirituali quest'oggi,
spronando tutti a seguire fino al sacrificio della vita l'Agnello immolato per
noi.
5. Lo stesso amore
sostenne Virginia
Centurione Bracelli. Seguendo l'esortazione dell'apostolo Giovanni, volle
amare non soltanto "a parole", o "con la lingua", ma "coi
fatti e nella verità" (cfr 1 Gv 3,18). Mettendo da parte le sue
nobili origini, si dedicò all'assistenza degli ultimi con straordinario zelo
apostolico. L'efficacia del suo apostolato scaturiva da una adesione
incondizionata alla volontà divina, che si alimentava di incessante
contemplazione e di ascolto obbediente della parola del Signore.
Innamorata di Cristo, e
per Lui pronta a donare se stessa ai fratelli, santa Virginia Centurione
Bracelli lascia alla Chiesa la testimonianza di una santità semplice e feconda.
Il suo esempio di coraggiosa fedeltà evangelica continua ad esercitare un forte
fascino anche sulle persone del nostro tempo. Soleva dire: quando si ha come
fine Dio soltanto, "tutte le opposizioni si spianano, tutte le difficoltà
si vincono" (Positio, 86).
6. "Rimanete in me!".
Nel Cenacolo Gesù ha più volte ripetuto questo invito, che san Józef
Sebastian Pelczar, santa Urszula
Ledóchowska, santa Maria
De Mattias e santa Virginia
Centurione Bracelli hanno accolto con totale fiducia e disponibilità.
E' un invito pressante e amorevole rivolto a tutti i credenti. "Se
rimarrete in me - assicura il Signore - e le mie parole rimangono in
voi, chiedete quel che volete e vi sarà dato" (Gv 15,7).
Possa ciascuno di noi
sperimentare nella propria esistenza l'efficacia di questa assicurazione di
Gesù.
Ci sia di aiuto Maria,
Regina dei Santi e modello di perfetta comunione con il suo divin Figlio. Ci
insegni a restare "innestati" a Gesù, come tralci alla vite, e a non
separarci mai dal suo amore. Nulla, infatti, possiamo senza di Lui, perché la
nostra vita è Cristo vivo e presente nella Chiesa e nel mondo. Oggi e sempre.
Amen.
Sia lodato Gesù Cristo!
© Copyright 2003 -
Libreria Editrice Vaticana
Kapliczka
św. biskupa J. S. Pelczara w Korczynie
JOSÉ SEBASTIÁN PELCZAR
(1842-1924)
obispo de Przemyśl
fundador de la Congregación de las Siervas del Sagrado Corazón de Jesús
José Sebastián Pelczar
nació el 17 de enero del 1842 en la pequeña ciudad de Korczyna, cerca de Krosno
al pie de los montes Cárpatos. Pasó la niñez en su ciudad natal, creciendo en
una atmósfera de fe profunda que sus padres Adalberto Pelczar y Marianna
Mięsowicz le inculcaron. Estos, viendo que su hijo tenía aptitudes
extraordinarias para el estudio, al terminar los dos años de escuela popular en
Korczyna, lo enviaron a Rzeszów para continuar sus estudios.
Ya de estudiante tomó la
decisión de entregar su vida al servicio de Dios, como lo expresa en su diario:
“Los ideales de la tierra palidecen, el ideal de la vida lo veo en el
sacrificio y el ideal del sacrificio en el sacerdocio”. Al terminar el sexto
curso, entró al Seminario Menor y en el año 1860 empezó los estudios de
teología en el Seminario Mayor de Przemyśl.
Después de la ordenación
sacerdotal (17 de julio de 1864), trabajó en la parroquia de Sambor durante año
y medio y luego fue enviado a Roma (1866-1868) donde estudió a la vez en dos universidades,
Collegium Romanum (hoy Universidad Gregoriana) y en el Instituto de san
Apolinar (hoy Universidad Lateranense), donde profundizó sus conocimientos y
fortaleció su gran amor a la Iglesia y a su cabeza visible, el Papa. Después,
al regresar a su patria, trabajó como profesor en el seminario de Przemysl, y
luego durante 22 años en la Universidad Jagelónica de Cracovia. Como profesor y
decano de la Facultad de Teología, gozaba de estima y grande fama como hombre
culto, buen organizador y amigo de los jóvenes. Como reconocimiento a sus
valores, le confiaron la dignidad de Rector del Almae Matris de
Cracovia (1882-1883).
Deseando realizar el
ideal de “sacerdote y Polaco, que trabaja con devoción por su pueblo”, el
sacerdote Pelczar no limitaba su actividad al campo de la ciencia, sino también
al trabajo social y caritativo. Fue miembro activo de la Asociación de san
Vicente de Paúl y de la Asociación de la Educación Popular. Durante los 16 años
que fue presidente de la Asociación de la Educación popular, fundó numerosas
salas de lectura y bibliotecas. Esta Asociación promovió numerosas charlas
gratis, editó y distribuyó entre el pueblo más de cien mil libros y abrió una
escuela para las empleadas del servicio doméstico. En 1891, por iniciativa
suya, se creó “La Fraternidad de la Inmaculada Virgen María, Reina de Polonia”,
que además de los fines religiosos tenía una dimensión social: se ocupaba de la
protección de los artesanos, de los pobres, de los huérfanos y empleadas del
servicio doméstico (de las empleadas enfermas y las que no tenían trabajo).
Viendo en los problemas
de su tiempo, un signo de la voluntad de Dios , fundó en el año 1894, en
Cracovia, la Congregación de las Siervas del Sagrado Corazón de Jesús, siendo
su fin la proclamación del Reino del Amor del Sagrado Corazón de Jesús. Fue su
deseo que las Hermanas fueran signo e instrumento de este amor para con las
jóvenes, enfermos y todos los que necesitasen cualquier tipo de ayuda.
En el año 1899 fue
nombrado Obispo auxiliar y un año mas tarde, después de la muerte del Monseñor
Ł. Solecki, fue Obispo de la diócesis de Przemyśl. Durante los 25 años de su
ministerio episcopal, se dio a conocer como un valiente pastor, celoso por el
bien de las almas a él confiadas.
A pesar de su debilitada
salud, Mons. Pelczar seguía desempeñando actividades religiosas y sociales.
Para animar a los fieles a mantener y renovar la fe, visitaba frecuentemente
las parroquias, se preocupaba además por la dimensión moral e intelectual del
clero, dando a la vez ejemplo de una profunda piedad que se expresaba en la
devoción al Sagrado Corazón de Jesús y a la Madre de Dios. Tenía gran devoción
al Santísimo Sacramento e invitaba a los fieles a participar en las
celebraciones eucarísticas. Gracias a sus diligencias, aumentó el número de
nuevas iglesias y capillas, también fueron restaurados muchos templos. No
obstante las difíciles circunstancias políticas, realizó tres sínodos
diocesanos, organizando en unas normas legislativas diferentes iniciativas,
dándoles mayor apoyo y asegurando su estabilidad.
El obispo José Sebastián
conocía las necesidades de sus fieles y rodeaba de cuidados a los más pobres de
su diócesis. Las guarderías para los niños, los comedores populares para los
pobres, los refugios para los que no tenían casa, la preparación en las labores
domésticas para las jóvenes, las becas para los seminaristas sin recursos
económicos, son algunas de las obras existentes debidas a su iniciativa. Se
compadecía de las injusticias sufridas por los trabajadores, y se dedicó con
empeño por solucionar algunos problemas de su tiempo como la emigración y el
alcoholismo. En sus cartas pastorales, en los artículos publicados y en otros
escritos subrayaba la necesidad de respetar estrictamente la enseñanza social
del Papa León XIII.
Dotado copiosamente por
Dios, no desperdiciaba los talentos recibidos sino que los desarrollaba y
multiplicaba. Una de las pruebas de su increíble laboriosidad son sus numerosos
escritos que contienen obras teológicas, históricas, libros sobre la ley canónica,
manuales, devocionarios, cartas pastorales, charlas y homilías.
Monseñor Pelczar murió la
noche del 27 al 28 de marzo de 1924. Quedó en la memoria de la gente como
hombre de Dios que, a pesar de los tiempos difíciles que le tocó vivir, cumplió
siempre su voluntad. El profesor, P. Antonio Bystrzonowski, discípulo y sucesor
del prof. Pelczar en la cátedra universitaria, el día de su entierro dijo: “El
difunto Obispo de Przemyśl unía en sí las más bellas cualidades y talentos: un
celo apostólico y un espíritu de iniciativa llevado a la práctica con energía.
La luz de una gran sabiduría, tal vez más grande por sus virtudes. Monseñor,
brillaba como modelo y ejemplo de un trabajo extraordinario unido a un
entusiasmo juvenil”.
El 2 de junio del 1991,
durante su IV peregrinación a Polonia, el Santo Padre, Juan Pablo II beatificó
al Mons. José Sebastián Pelczar en Rzeszów. Las Reliquias del Beato se
encuentran en la catedral de Przemyśl. En Cracovia el beato José Sebastián es
venerado, de modo especial, en la iglesia de las Siervas del Sagrado Corazón de
Jesús, donde se encuentra la capilla a él dedicada. Su memoria se celebra el 19
de enero.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030518_pelczar_sp.html
Kapliczka
św. biskupa J. S. Pelczara w Korczynie
Józef Sebastian Pelczar wayside shrine in Korczyna, Poland.
JÓZEF SEBASTIAN PELCZAR
(1842-1924)
biskup przemyski
założyciel Zgromadzenia Służebnic Najświętszego Serca Jezusowego
Józef Sebastian Pelczar
urodził się 17 stycznia 1842 roku w podkarpackim miasteczku Korczyna koło
Krosna. Dzieciństwo spędził w rodzinnej miejscowości, wzrastając w atmosferze
staropolskiej pobożności, którą odznaczali się jego rodzice Wojciech i Marianna
z domu Mięsowicz. Rodzice, widząc nieprzeciętne zdolności syna, po dwóch latach
nauki w korczyńskiej szkole ludowej posłali go do Rzeszowa, do szkoły głównej,
a następnie do gimnazjum.
Już jako gimnazjalista
Józef Sebastian podjął decyzję oddania się na służbę Bogu, czemu dał wyraz w
swoim pamiętniku: “Ideały ziemskie blednieją, ideał życia widzę w poświęceniu
się, a ideał poświęcenia – w kapłaństwie”. Po ukończeniu szóstej klasy wstąpił
do niższego seminarium, zaś w roku 1860 rozpoczął studia teologiczne w Wyższym
Seminarium Duchownym w Przemyślu.
Po przyjęciu święceń
kapłańskich (17 lipca 1864 r.) przez półtora roku pracował jako wikariusz w
Samborze. Skierowany do Rzymu (1866-1868), studiował jednocześnie na dwóch
rzymskich uczelniach: Collegium Romanum (dziś Uniwersytet Gregoriański) i w
Instytucie św. Apolinarego (dziś Uniwersytet Laterański), skąd oprócz
pogłębionej wiedzy wyniósł wielką, nigdy nie słabnącą miłość do Kościoła i jego
widzialnej głowy – Papieża. Wkrótce po powrocie do kraju podjął obowiązki
wykładowcy w seminarium przemyskim, a następnie przez 22 lata pracował na
Uniwersytecie Jagiellońskim. Jako profesor i dziekan Wydziału Teologicznego
zyskał sobie sławę człowieka światłego, znakomitego organizatora i przyjaciela
młodzieży. Wyrazem uznania ze strony społeczności akademickiej było powierzenie
mu godności rektora krakowskiej Almae Matris (1882/1883).
Pragnąc realizować
wytknięty sobie ideał “kapłana-Polaka, pracującego zbożnie dla ludu”, ks.
Pelczar nie ograniczał się jedynie do pracy naukowej, ale ofiarnie oddawał się
działalności społecznej i charytatywnej. Był aktywnym członkiem Towarzystwa św.
Wincentego à Paulo i Towarzystwa Oświaty Ludowej. Pełnił przez szesnaście lat
obowiązki prezesa Towarzystwa Oświaty Ludowej, które w tym czasie założyło
kilkaset czytelni i wypożyczalni książek, przeprowadziło wiele bezpłatnych
wykładów, wydało i rozprowadziło wsród ludu przeszło sto tysięcy książek oraz
otworzyło szkołę dla służących. W 1891 roku ks. Pelczar poddał myśl utworzenia
Bractwa NMP Królowej Korony Polskiej, które oprócz celów religijnych spełniało
zadania społeczne, takie jak opieka nad rzemieślnikami, biednymi, sierotami i
sługami (zwłaszcza chorymi i pozbawionymi pracy).
Widząc w problemach,
jakie niosły współczesne mu czasy, znaki woli Bożej, założył w 1894 r. w
Krakowie Zgromadzenie Służebnic Najświętszego Serca Jezusowego, stawiając mu za
cel szerzenie Królestwa miłości Serca Jezusowego. Pragnął, by siostry były
znakiem i narzędziem tej miłości wobec dziewcząt, chorych i wszystkich ludzi
potrzebujących pomocy.
W 1899 r. został
mianowany biskupem pomocniczym, a w rok później, po śmierci bp. Ł. Soleckiego,
ordynariuszem diecezji przemyskiej. Przez dwadzieścia pięć lat swej posługi biskupiej
dał się poznać jako gorliwy pasterz, zatroskany o dobro powierzonych mu dusz.
Pomimo słabego stanu
zdrowia bp Pelczar niestrudzenie angażował się w prace religijno-społeczne.
W celu zachęcenia wiernych do ożywienia w sobie ducha wiary przeprowadzał
częste wizytacje parafii, dbał o wysoki poziom moralny i umysłowy
duchowieństwa, a zarazem sam dawał przykład głębokiej pobożności, wyrażającej
się w nabożeństwie do Serca Jezusowego i Matki Bożej. Był gorącym czcicielem
Najświętszego Sakramentu i zachęcał wiernych do udziału w nabożeństwach
eucharystycznych.. Dzięki jego staraniom wzrosła liczba nowych kościołów i
kaplic, a wiele świątyń zostało odnowionych. Pomimo niesprzyjających
okolicznosci politycznych przeprowadził trzy synody diecezjalne, ujmując w
normy prawne różnorodne inicjatywy, dając im przez to lepsze oparcie i
zapewniając trwałość.
Biskup Józef Sebastian
wnikał w potrzeby swoich wiernych i otaczał wielką troską najuboższych
mieszkańców swej diecezji. Ochronki dla dzieci, kuchnie dla ubogich, schroniska
dla bezdomnych, szkoły gospodarcze dla dziewcząt, bezpłatna nauka w seminarium
duchownym dla chłopców z ubogich rodzin – to niektóre z dzieł, które powstały z
jego inicjatywy. Ubolewał nad krzywdą robotników, dużo troski poświęcił
aktualnemu wówczas problemowi emigracji i alkoholizmu. W listach pasterskich,
artykułach publicystycznych i licznych innych wystąpieniach wskazywał na
potrzebę ścisłego respektowania nauki społecznej papieża Leona XIII.
Hojnie obdarzony przez
Boga, nie marnował otrzymanych talentów, ale pomnażał je i rozwijał. Jednym z
wielu dowodów jego ogromnej pracowitości jest bogata spuścizna pisarska, w
skład której wchodzą dzieła teologiczne, historyczne, z dziedziny prawa
kanonicznego, podręczniki, modlitewniki, listy pasterskie, mowy i kazania.
Bp Pelczar zmarł w nocy z
27 na 28 marca 1924 r. Zostawił po sobie pamięć człowieka Bożego, który pomimo
niełatwych czasów, w jakich żył, pełnił wolę Bożą. Ks. Antoni Bystrzonowski,
uczeń i następca ks. Pelczara na katedrze uniwersyteckiej, w dniu pogrzebu
powiedział o nim: “Łączył zmarły biskup przemyski w swojej osobie
najpiękniejsze tego episkopatu przymioty i talenta. A więc niestrudzoną
gorliwość pasterską, ducha inicjatywy z energią w działaniu złączoną, światłość
wielkiej nauki i bodaj czy nie większą jeszcze świętość cnoty – nade wszystko
zaś świecił wzorem i przykładem wyjątkowej pracy i iście młodzieńczym w niej
zapałem”.
Dnia 2 czerwca 1991 r.,
podczas IV pielgrzymki do Polski, Ojciec św. Jan Paweł II dokonał w Rzeszowie
beatyfikacji bpa Józefa Sebastiana Pelczara. Relikwie błogosławionego znajdują
się w katedrze w Przemyślu. W Krakowie czczony jest w sposób szczególny w
kościele Służebnic Najświętszego Serca Jezusowego. Wspomnienie liturgiczne
Błogosławionego Józefa Sebastiana jest obchodzone 19 stycznia.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030518_pelczar_pl.html