mercredi 18 mars 2015

Saint ALEXANDRE de JÉRUSALEM (de CAPPADOCE), évêque et martyr


Saint Alexandre de Jérusalem, évêque

Originaire de Cappadoce, il fut étudiant d’Origène à Alexandrie. Rentré en Cappadoce, il y accueillit saint Clément d'Alexandrie qui avait été dépossédé de son siège. Après avoir connu la prison entre 204 et 211, il se rend en Terre Sainte où il fut choisi comme évêque de Jérusalem. Il y travailla à l’unité de sa communauté, y développa les sciences sacrées, offrit asile à Origène qu’il ordonna prêtre. Durant la persécution de Dèce, il fut arrêté et mourut en captivité en 251.

Saint Alexandre de Jérusalem

Évêque ( 251)

Evêque de Jérusalem, il y fonda une précieuse bibliothèque, ouvrit une école de catéchèse puis, dans sa vieillesse, il confessa le Christ jusqu'au martyre. 

Originaire de Cappadoce, il y accueillit saint Clément d'Alexandrie qui avait été dépossédé de son siège. Puis il partit pèleriner en Terre Sainte et n'en revint jamais, car il avait été choisi comme évêque de Jérusalem. Là il eut bien des difficultés pour que les fidèles judéo-chrétiens acceptent les fidèles d'origine païenne. Il est à l'origine de la bibliothèque de Jérusalem où il plaça les ouvrages de valeur de son temps, ouvrages qui pouvaient servir à l'édification intellectuelle et spirituelle de sa communauté. Il accueillit Origène, l'ordonna prêtre et lui procura un asile paisible à Césarée où ce grand homme put continuer l'œuvre immense qu'il devait léguer à la postérité. Durant la persécution de Dèce, il fut mis en prison et y mourut. Origène écrivait de son bienfaiteur: "Jamais je n'ai rencontré un évêque aussi doux et d'une telle bonté."

Commémoraison de saint Alexandre, évêque de Jérusalem et martyr, vers 250. De Cappadoce où il était évêque, il vint à Jérusalem et reçut la charge pastorale de la Ville sainte. Il y fonda une riche bibliothèque et ouvrit une école de théologie. Enfin, à la suite des édits de persécution de Dèce, il fut jeté en prison à Césarée de Palestine. Couronné de cheveux blancs, dans une vénérable vieillesse, il rendit un glorieux témoignage et mourut dans les chaînes.


Martyrologe romain

SAINT ALEXANDRE, ÉVEQUE DE JÉRUSALEM

(L'an de Jésus Christ 251, sous l'empire de Décius)

fêté le 12 décembre


Nous n'avons point les actes de saint Alexandre, évêque de Jérusalem et martyr; mais nous avons cru pouvoir y suppléer en quelque sorte par ce recueil de diverses particularités concernant sa vie et sa mort, que nous avons tirées d'Eusèbe, et des autres anciens auteurs de l'Histoire ecclésiastique.


On ne sait rien de positif de son pays, ni de la manière qu'il passa les premières années de sa vie; et les historiens nous le montrent tout d'un coup dans les fers,combattant pour Jésus Christ, sous le règne et durant la persécution de Sévère, environ, l'an 204. Au reste, nous aurions assez de penchant à croire qu'il était pour lors évêque dans la province de Cappadoce, si ce sentiment pouvait s'accorder avec une lettre qu'il écrivit en ce temps-là de sa prison au peuple d'Antioche, au sujet de l'ordination d'Asclépiade, dans laquelle il ne prend pas la qualité d'évêque, mais simplement celle de serviteur et de prisonnier de Jésus Christ.


Après la mort de Sévère, la paix ayant été rendue à l'Église, Alexandre étant déjà évêque en Cappadoce, mais d'une Église dont on ignore le nom, fit un voyage à Jérusalem pour y rendre ses voeux au tombeau de notre Seigneur. Il y arriva dans le temps que Narcisse, évêque de cette ville sainte, et de retour depuis peu dans son Église après une fort longue absence, la gouvernait à l'âge de près de cent ans. Ce saint vieillard, croyant n'avoir plus assez de force pour soutenir lui seul le pesant fardeau de l'épiscopat, jeta les yeux sur Alexandre, pour s'en décharger sur lui d'une partie. La chose réussit comme il l'avait projeté. Alexandre fut retenu à Jérusalem, et avec l'applaudissement du clergé et du peuple placé sur le même trône avec Narcisse par les évêques de la province. A la vérité, il fut nécessaire que le ciel se déclarât en faveur de cette élection par des révélations divines, qui portèrent le peuple et le clergé à la faire, et par divers miracles qui la confirmèrent. Et certainement une chose aussi extraordinaire que celle-là, et si formellement opposée aux canons et à l'usage, devait avoir de pareils garants pour n'être pas condamnée par les autres Églises. Rufin s'étant beaucoup sur ces révélations; car, après avoir parlé de l'arrivée de saint Alexandre à Jérusalem: il ajoute que le ciel déclara sa volonté évidemment par des révélations et des signes miraculeux: non-seulement au bienheureux Narcisse, mais aussi à plusieurs personnes du peuple; que celui qui parut le plus manifeste et le plus éclatant fut celui-ci. Le jour qu'Alexandre devait arriver à Jérusalem, plusieurs fidèles étant sortis hors d'une des portes de la ville pour le recevoir, l'on entendit distinctement une voix venant du ciel qui proféra ces paroles: "Recevez pour votre évêque celui que Dieu Lui-même vous a destiné.


Mais ce ne furent pas seulement ces prodiges et ces révélations qui contribuèrent à élever saint Alexandre sur le trône épiscopal de Jérusalem; la glorieuse confession qu'il avait faite du nom de Jésus Christ ne fut pas un motif moins puissant pour y déterminer les évêques et le peuple. Eusèbe a pris soin de nous marquer ce motif, en même temps qu'il nous marque l'année de cet événement. Sévère, dit cet historien, ayant tenu l'empire dix-huit ans, le laissa par sa mort à son fils Antonin, surnommé Caracalla, par la manière bizarre dont il s'habillait ordinairement.Ce fut pour lors qu'Alexandre, du nombre de ceux qui avaient généreusement combattu durant la persécution, et qui par une providence particulière avaient survécu à la cruauté des bourreaux et à la rigueur des tourments fut élevé à l'épiscopat en considération de cette généreuse et fidèle persévérance à confesser Jésus Christ, quoique Narcisse qui en était évêque fût encore en vie.

A la vérité, Alexandre doit plutôt être nommé successeur que coadjuteur de Narcisse comme Alexandre semble l'insinuer lui-même dans sa lettre au peuple d'Antinoé. Narcisse, leur dit-il, vous salue, cet illustre vieillard âgé de cent seize ans, qui avant moi a rempli si dignement le siège de Jérusalem; d'où l'on pourrait conclure qu'on aurait conservé à Narcisse le nom d'évêque et les honneurs de l'épiscopat, mais qu'Alexandre en aurait eu l'autorité et la juridiction: qu'il aurait exercée non pas au nom de l'ancien évêque, mais en son propre nom et par le droit de son élection et de sa consécration. Après tout: il faut avouer de bonne foi que presque tous les anciens auteurs ont dit qu'Alexandre avait été l'adjoint de Narcisse et son collègue dans l'évêché de Jérusalem.

Dieu couronna d'un glorieux martyre les travaux qu'Alexandre avait essuyés durant plusieurs années dans le gouvernement de ses deux Églises; car Philippe qui fut toujours favorable aux chrétiens après avoir tenu l'empire sept ans, ayant eu pour successeur Décius, ce nouvel empereur, en haine de Philippe, excita contre l'Église une nouvelle persécution. Elle enleva d'abord à Rome le pape saint Fabien, à la place duquel on élut saint Corneille. S'étant ensuite étendue dans la Palestine, Alexandre fut cité devant le président de la province. La, ayant remporté une nouvelle gloire pour avoir confessé Jésus Christ une seconde fois, il fut jeté en prison, quoique ses cheveux blancs et la pureté de ses moeurs le rendissent vénérable à tout le monde: il y expira, après avoir persévéré jusqu'à la fin dans le témoignage authentique qu'il rendit plus d'une fois en plein tribunal à la vérité de la religion chrétienne.

SAINT ALEXANDRE, ÉVEQUE DE JÉRUSALEM

(L'an de Jésus Christ 251, sous l'empire de Décius)

fêté le 12 décembre

 Nous n'avons point les actes de saint Alexandre, évêque de Jérusalem et martyr; mais nous avons cru pouvoir y suppléer en quelque sorte par ce recueil de diverses particularités concernant sa vie et sa mort, que nous avons tirées d'Eusèbe, et des autres anciens auteurs de l'Histoire ecclésiastique.

On ne sait rien de positif de son pays, ni de la manière qu'il passa les premières années de sa vie; et les historiens nous le montrent tout d'un coup dans les fers,combattant pour Jésus Christ, sous le règne et durant la persécution de Sévère, environ, l'an 204. Au reste, nous aurions assez de penchant à croire qu'il était pour lors évêque dans la province de Cappadoce, si ce sentiment pouvait s'accorder avec une lettre qu'il écrivit en ce temps-là de sa prison au peuple d'Antioche, au sujet de l'ordination d'Asclépiade, dans laquelle il ne prend pas la qualité d'évêque, mais simplement celle de serviteur et de prisonnier de Jésus Christ.

Après la mort de Sévère, la paix ayant été rendue à l'Église, Alexandre étant déjà évêque en Cappadoce, mais d'une Église dont on ignore le nom, fit un voyage à Jérusalem pour y rendre ses voeux au tombeau de notre Seigneur. Il y arriva dans le temps que Narcisse, évêque de cette ville sainte, et de retour depuis peu dans son Église après une fort longue absence, la gouvernait à l'âge de près de cent ans. Ce saint vieillard, croyant n'avoir plus assez de force pour soutenir lui seul le pesant fardeau de l'épiscopat, jeta les yeux sur Alexandre, pour s'en décharger sur lui d'une partie. La chose réussit comme il l'avait projeté. Alexandre fut retenu à Jérusalem, et avec l'applaudissement du clergé et du peuple placé sur le même trône avec Narcisse par les évêques de la province. À la vérité, il fut nécessaire que le ciel se déclarât en faveur de cette élection par des révélations divines, qui portèrent le peuple et le clergé à la faire, et par divers miracles qui la confirmèrent. Et certainement une chose aussi extraordinaire que celle-là, et si formellement opposée aux canons et à l'usage, devait avoir de pareils garants pour n'être pas condamnée par les autres Églises. Rufin s'étant beaucoup sur ces révélations; car, après avoir parlé de l'arrivée de saint Alexandre à Jérusalem : il ajoute que le ciel déclara sa volonté évidemment par des révélations et des signes miraculeux : non-seulement au bienheureux Narcisse, mais aussi à plusieurs personnes du peuple; que celui qui parut le plus manifeste et le plus éclatant fut celui-ci. Le jour qu'Alexandre devait arriver à Jérusalem, plusieurs fidèles étant sortis hors d'une des portes de la ville pour le recevoir, l'on entendit distinctement une voix venant du ciel qui proféra ces paroles : "Recevez pour votre évêque celui que Dieu Lui-même vous a destiné.

Mais ce ne furent pas seulement ces prodiges et ces révélations qui contribuèrent à élever saint Alexandre sur le trône épiscopal de Jérusalem; la glorieuse confession qu'il avait faite du nom de Jésus Christ ne fut pas un motif moins puissant pour y déterminer les évêques et le peuple. Eusèbe a pris soin de nous marquer ce motif, en même temps qu'il nous marque l'année de cet événement. Sévère, dit cet historien, ayant tenu l'empire dix-huit ans, le laissa par sa mort à son fils Antonin, surnommé Caracalla, par la manière bizarre dont il s'habillait ordinairement.Ce fut pour lors qu'Alexandre, du nombre de ceux qui avaient généreusement combattu durant la persécution, et qui par une providence particulière avaient survécu à la cruauté des bourreaux et à la rigueur des tourments fut élevé à l'épiscopat en considération de cette généreuse et fidèle persévérance à confesser Jésus Christ, quoique Narcisse qui en était évêque fût encore en vie.

A la vérité, Alexandre doit plutôt être nommé successeur que coadjuteur de Narcisse comme Alexandre semble l'insinuer lui-même dans sa lettre au peuple d'Antinoé. Narcisse, leur dit-il, vous salue, cet illustre vieillard âgé de cent seize ans, qui avant moi a rempli si dignement le siège de Jérusalem; d'où l'on pourrait conclure qu'on aurait conservé à Narcisse le nom d'évêque et les honneurs de l'épiscopat, mais qu'Alexandre en aurait eu l'autorité et la juridiction : qu'il aurait exercée non pas au nom de l'ancien évêque, mais en son propre nom et par le droit de son élection et de sa consécration. Après tout : il faut avouer de bonne foi que presque tous les anciens auteurs ont dit qu'Alexandre avait été l'adjoint de Narcisse et son collègue dans l'évêché de Jérusalem.

Dieu couronna d'un glorieux martyre les travaux qu'Alexandre avait essuyés durant plusieurs années dans le gouvernement de ses deux Églises; car Philippe qui fut toujours favorable aux chrétiens après avoir tenu l'empire sept ans, ayant eu pour successeur Décius, ce nouvel empereur, en haine de Philippe, excita contre l'Église une nouvelle persécution. Elle enleva d'abord à Rome le pape saint Fabien, à la place duquel on élut saint Corneille. S'étant ensuite étendue dans la Palestine, Alexandre fut cité devant le président de la province. La, ayant remporté une nouvelle gloire pour avoir confessé Jésus Christ une seconde fois, il fut jeté en prison, quoique ses cheveux blancs et la pureté de ses moeurs le rendissent vénérable à tout le monde : il y expira, après avoir persévéré jusqu'à la fin dans le témoignage authentique qu'il rendit plus d'une fois en plein tribunal à la vérité de la religion chrétienne.

St. Alexander
St. Alexander, who died in chains after cruel torments in the persecution of Decius, was first Bishop of Cappadocia, and was afterwards associated as coadjutor with the Bishop of Jerusalem, who was then 116 years old.

This association came about as follows: Alexander had been imprisoned for his faith in the time of Alexander Severus and on being released came to Jerusalem, where he was compelled by the aged bishop to remain, and assist him in the government of that see. This arrangement, however, was entered into with the consent of all the bishops of Palestine. It was Alexander who permitted Origen, although only a layman, to speak in the churches. For this concession he was taken to task, but he defended himself by examples of other permissions of the same kind given even to Origen himself elsewhere, although then quite young. Butler says that they had studied together on the great Christian school of Alexandria. Alexander ordained him a priest. Especial praise is given to Alexander for the library he built at Jerusalem.

Finally, in spite of his years, he, with several other bishops, was carried off a prisoner to Caesarea, and as the historians say, "the glory of his white hairs and great sanctity formed a double crown for him in captivity". He suffered many tortures, but survived them all. When the wild beasts were brought to devour him, some licked his feet, and others their impress on the sand of the arena. Worn out by his sufferings he died in prison. This was in the year 251. His feast is kept by the Latins on 18 March, by the Greeks, 22 December.

Campbell, Thomas. "St. Alexander." The Catholic Encyclopedia. Vol. 1. New York: Robert Appleton Company, 1907. 18 Mar. 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/01295b.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Joseph P. Thomas.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. March 1, 1907. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.

March 18

St. Alexander, Bishop of Jerusalem, Martyr

From St. Jerom, Catal. c. 62. Euseb. Hist. b. 6. c. 8. 10. 14. 20. See Tillemont, t. 3. p. 415. and Le Quien, Oriens Christ. t. 3. p. 150.

A.D. 251

ST. ALEXANDER studied with Origen in the great Christian school of Alexandria, under St. Pantenus and his successor, St. Clement. He was chosen bishop of a certain city in Cappadocia. In the persecution of Severus, in 204, he made a glorious confession of his faith, and though he did not then seal it with his blood, he suffered several years’ imprisonment, till the beginning of the reign of Caracalla, in 211, when he wrote to congratulate the church of Antioch upon the election of St. Asclepias, a glorious confessor of Christ, to that patriarchate; the news of which, he says, had softened and made light the irons with which he was loaded. He sent that letter by the priest St. Clement of Alexandria, a man of great virtue, whom God had sent into Cappadocia to instruct and govern his people, during his confinement.

St. Alexander being enlarged soon after, in 212, was commanded by a revelation from God, to go to Jerusalem to visit the holy places. 1 The night before his arrival, Saint Narcissus, bishop of Jerusalem, and some other saints of that church, had a revelation, in which they heard a distinct voice commanding them to go out of the city, and take for bishop him whom God sent them. St. Narcissus was then very old and decrepit: he and his flock seized Alexander, and by the consent of all the bishops of Palestine, assembled in a council, made him his coadjutor and joint bishop of Jerusalem. SS. Narcissus and Alexander still governed this church together, when the latter wrote thus to the Antinoits: “I salute you in the name of Narcissus, who held here the place of bishop before me, and, being above one hundred and sixteen years old, is now united with me by prayer. He conjures you with me to live in inviolable peace and union.” St. Alexander collected at Jerusalem a great library, consisting of the writings and letters of eminent men, which subsisted when Eusebius wrote. He excelled all other holy prelates and apostolic men in mildness and in the sweetness of his discourses, as Origen testifies. Saint Alexander was seized by the persecutors under Decius, confessed Christ a second time, and died in chains at Cæsarea, about the end of the year 251, as Eusebius testifies. He is styled a martyr by St. Epiphanius, St. Jerom, and the Martyrologies, and honoured in the Roman Martyrology on the 18th of March; by the Greeks on the 16th of May and the 22nd of December.

A pastor must first acquire a solid degree of interior virtue, before he can safely undertake to labour in procuring the salvation of others, or employ himself in exterior functions of the ministry. He must have mortified the deeds of the flesh by compunction, and the habitual practice of self-denial; and the fruits of the spirit must daily more and more perfectly subdue his passions. These fruits of the spirit are charity and humility, which stifle all the motions of anger, envy, and pride: holy joy, which banishes carnal sadness, sloth, and all disrelish in spiritual exercises; peace which crushes the seeds of discord, and the love and relish of heavenly things, which extinguish the love of earthly goods and sensual pleasures. One whose soul is slothful, sensual, and earthly, deserves not to bear the name of a Christian, much less of a minister of the gospel. There never was a saint who did not carry his cross, and walk in the steps of Christ crucified. St. Alexander would have thought a day lost in which he did not add something to the sacrifice of his penance in order to continue and complete it. By this he prepared himself to die a victim of fidelity and charity. This is the continued martyrdom by which every true Christian earnestly labours to render himself every day more and more pleasing to God, making his body a pure holocaust to him by mortification, and his soul by the fervour of his charity and compunction.

Note 1. Eus. b. 6. c. 14. S. Hieron. in Catal. 

Rev. Alban Butler (1711–73).  Volume III: March. The Lives of the Saints.  1866.

Saint Alexander of Jerusalem

Also known as
Profile

Studied in Alexandria, Egypt. Fellow student with Origen. Bishop of Cappadocia. Imprisoned from 204 to 211 for his faith during the persecutions of Severus. Pilgrim to Jerusalem upon his release. Coadjutor bishop of Jerusalem with Saint Narcissus in 212. Censured for encouraging Origen to teach in churches while still a laymen. Developed a large theological library. Imprisoned again during the persecutions of Decius. When given a chance to save himself by denouncing Christianity, he made a public pronouncement of his faith. He was thrown to wild animals, but they refused to attack him. Re-imprisoned, Alexander died in chains from general maltreatment. Martyr.

St Alexander the Archbishop of Jerusalem

Commemorated on May 16

The Hieromartyr Alexander, Bishop of Jerusalem, was a disciple of the great teacher and writer of the Church, Clement of Alexandria. At the beginning of the third century he was chosen bishop of Flavia, Cappadocia. He was arrested during the reign of the emperor Septimus Severus (193-211) and spent three years in prison.

After his release from prison he went to Jerusalem to venerate the holy places, and was told to remain there through a divine revelation. In 212 he was chosen as coadministrator with the elderly Patriarch Narcissus, an unusually rare occurrence in the ancient Church. Following the death of St Narcissus (August 7), St Alexander succeeded him and governed the Church of Jerusalem for thirty-eight years, working for the enlightenment of Christians. He also established the first library of Christian theological works at Jerusalem.

St Alexander was arrested during the persecution of the Church under the emperor Decius (249-251). The holy martyr was sent to Cappadocia, where he suffered many tortures. He was condemned to be eaten by wild beasts, but they did not harm him. St Alexander was cast into prison, where he surrendered his soul to God in the year 251.

The hieromartyr Alexander is also commemorated on December 12.

SOURCE : http://oca.org/saints/lives/2015/05/16/101397-st-alexander-the-archbishop-of-jerusalem

Sant' Alessandro di Gerusalemme (di Cappadocia) Vescovo e martire


m. 250 circa

Etimologia: Alessandro = protettore di uomini, dal greco

Martirologio Romano: Commemorazione di sant’Alessandro, vescovo e martire, che, venuto a Gerusalemme dalla Cappadocia, accettò la cura pastorale della Città Santa, dove fondò una preziosa biblioteca e istituì una scuola; più tardi, giunto ormai in avanzata età dopo una vita longeva, condotto a Cesarea durante la persecuzione dell’imperatore Decio, subì il martirio per la sua fede in Cristo. 

I dati biografici che lo riguardano sono scarsi, ma abbastanza sicuri. Di famiglia pagana, Alessandro ebbe un'accurata formazione culturale. Si convertì al cristianesimo dopo essere passato attraverso l'esperienza dei vari movimenti religiosi e filosofici del tempo. Fu nelle scuole di vari maestri, finché venne ad Alessandria, dove fioriva il Didaskaleion, diretto dal siculo Panteno e poi (dal 200) da Clemente Alessandrino. Scoppiata la persecuzione sotto Settimio Severo, nel 202-203, Alessandro fu imprigionato fino al 211. Immediatamente dopo fu nominato vescovo di una imprecisata città della Cappadocia, dove, sfuggendo la stessa persecuzione, fu suo ospite Clemente, a cui infatti Alessandro consegnò una lettera per la comunità di Antiochia. Nel 212 Alessandro fu coadiutore e successore di Narcisso, vescovo di Gerusalemme. Qui Alessandro, con l'intento di riprendere la tradizione del Didaskaleion, fondò una biblioteca, preziosa per Eusebio, ed una scuola.

Il santo fu un grande ammiratore dell'infaticabile e geniale laboriosità di Origene, e non esitò a sostenerlo durante le continue polemiche con i suoi superiori. Notissime, infatti, sono le iniziative del giovane Origene che, incaricato da Demetrio di Alessandria della direzione di una scuola catechetica, si riservò invece l'insegnamento delle scienze profane, soprattutto della filosofia, alla ricerca d'una più approfondita cultura religiosa. Origene, inoltre, sebbene semplice laico, predicò nelle chiese di Cesarea e di Gerusalemme; fu ordinato presbitero, pur appartenendo alla diocesi di Alessandria, da Alessandro, vescovo di Gerusalemme, e da Teoctisto di Cesarea in Palestina, provocando per sé sentenze sinodali di deposizione e di bando, e per i suoi fautori una serie di complicazioni diplomatiche e religiose.

Della produzione letteraria di Alessandro, che pure dovette essere vasta a causa delle discussioni teologiche che agitavano in quel tempo le diocesi di Oriente, restano solo gli estratti di quattro lettere, tramandati da Eusebio e da san Gerolamo.

Durante la persecuzione di Decio Alessandro soffrì con eroica pazienza carcere e torture, e morì nel 250 nella prigione di Cesarea in Palestina.

Alessandro è commemorato nel Martirologio romano il 30 gennaio e il 18 marzo; nei sinassari greci il 16 maggio, nel calendario palestino-georgiano il 21 aprile altrove, infine, il 12 dicembre.

Autore: 
Thomas Spidlik