Saint
Alexandre de Jérusalem, évêque
Originaire de Cappadoce, il
fut étudiant d’Origène à Alexandrie. Rentré en Cappadoce, il y accueillit saint
Clément d'Alexandrie qui avait été dépossédé de son siège. Après avoir connu la
prison entre 204 et 211, il se rend en Terre Sainte où il fut choisi comme
évêque de Jérusalem. Il y travailla à l’unité de sa communauté, y développa les
sciences sacrées, offrit asile à Origène qu’il ordonna prêtre. Durant la
persécution de Dèce, il fut arrêté et mourut en captivité en 251.
Saint Alexandre de Jérusalem
Évêque (✝ 251)
Evêque de
Jérusalem, il y fonda une précieuse bibliothèque, ouvrit une école de catéchèse
puis, dans sa vieillesse, il confessa le Christ jusqu'au martyre.
Originaire de Cappadoce, il y accueillit saint Clément
d'Alexandrie qui avait été dépossédé de son siège. Puis il
partit pèleriner en Terre Sainte et n'en revint jamais, car il avait été choisi
comme évêque de Jérusalem. Là il eut bien des difficultés pour que les fidèles
judéo-chrétiens acceptent les fidèles d'origine païenne. Il est à l'origine de
la bibliothèque de Jérusalem où il plaça les ouvrages de valeur de son temps,
ouvrages qui pouvaient servir à l'édification intellectuelle et spirituelle de
sa communauté. Il accueillit Origène, l'ordonna prêtre et lui procura un asile
paisible à Césarée où ce grand homme put continuer l'œuvre immense qu'il devait
léguer à la postérité. Durant la persécution de Dèce, il fut mis en prison et y
mourut. Origène écrivait de son bienfaiteur: "Jamais je n'ai rencontré un
évêque aussi doux et d'une telle bonté."
Commémoraison de saint Alexandre, évêque de Jérusalem et martyr, vers 250.
De Cappadoce où il était évêque, il vint à Jérusalem et reçut la charge
pastorale de la Ville sainte. Il y fonda une riche bibliothèque et ouvrit une
école de théologie. Enfin, à la suite des édits de persécution de Dèce, il fut
jeté en prison à Césarée de Palestine. Couronné de cheveux blancs, dans une
vénérable vieillesse, il rendit un glorieux témoignage et mourut dans les
chaînes.
Martyrologe
romain
SAINT
ALEXANDRE, ÉVEQUE DE JÉRUSALEM
(L'an de Jésus Christ
251, sous l'empire de Décius)
fêté le 12 décembre
Nous n'avons point les actes de saint Alexandre, évêque de Jérusalem et martyr;
mais nous avons cru pouvoir y suppléer en quelque sorte par ce recueil de
diverses particularités concernant sa vie et sa mort, que nous avons tirées
d'Eusèbe, et des autres anciens auteurs de l'Histoire ecclésiastique.
On ne sait rien de positif de son pays, ni de la manière qu'il passa les
premières années de sa vie; et les historiens nous le montrent tout d'un coup
dans les fers,combattant pour Jésus Christ, sous le règne et durant la
persécution de Sévère, environ, l'an 204. Au reste, nous aurions assez de
penchant à croire qu'il était pour lors évêque dans la province de Cappadoce,
si ce sentiment pouvait s'accorder avec une lettre qu'il écrivit en ce temps-là
de sa prison au peuple d'Antioche, au sujet de l'ordination d'Asclépiade, dans
laquelle il ne prend pas la qualité d'évêque, mais simplement celle de
serviteur et de prisonnier de Jésus Christ.
Après la mort de Sévère, la paix ayant été rendue à l'Église, Alexandre étant
déjà évêque en Cappadoce, mais d'une Église dont on ignore le nom, fit un
voyage à Jérusalem pour y rendre ses voeux au tombeau de notre Seigneur. Il y
arriva dans le temps que Narcisse, évêque de cette ville sainte, et de retour depuis
peu dans son Église après une fort longue absence, la gouvernait à l'âge de
près de cent ans. Ce saint vieillard, croyant n'avoir plus assez de force pour
soutenir lui seul le pesant fardeau de l'épiscopat, jeta les yeux sur
Alexandre, pour s'en décharger sur lui d'une partie. La chose réussit comme il
l'avait projeté. Alexandre fut retenu à Jérusalem, et avec l'applaudissement du
clergé et du peuple placé sur le même trône avec Narcisse par les évêques de la
province. A la vérité, il fut nécessaire que le ciel se déclarât en faveur de
cette élection par des révélations divines, qui portèrent le peuple et le
clergé à la faire, et par divers miracles qui la confirmèrent. Et certainement
une chose aussi extraordinaire que celle-là, et si formellement opposée aux
canons et à l'usage, devait avoir de pareils garants pour n'être pas condamnée
par les autres Églises. Rufin s'étant beaucoup sur ces révélations; car, après
avoir parlé de l'arrivée de saint Alexandre à Jérusalem: il ajoute que le ciel
déclara sa volonté évidemment par des révélations et des signes miraculeux:
non-seulement au bienheureux Narcisse, mais aussi à plusieurs personnes du
peuple; que celui qui parut le plus manifeste et le plus éclatant fut celui-ci.
Le jour qu'Alexandre devait arriver à Jérusalem, plusieurs fidèles étant sortis
hors d'une des portes de la ville pour le recevoir, l'on entendit distinctement
une voix venant du ciel qui proféra ces paroles: "Recevez pour votre
évêque celui que Dieu Lui-même vous a destiné.
Mais ce ne furent pas seulement ces prodiges et ces révélations qui
contribuèrent à élever saint Alexandre sur le trône épiscopal de Jérusalem; la
glorieuse confession qu'il avait faite du nom de Jésus Christ ne fut pas un
motif moins puissant pour y déterminer les évêques et le peuple. Eusèbe a pris
soin de nous marquer ce motif, en même temps qu'il nous marque l'année de cet
événement. Sévère, dit cet historien, ayant tenu l'empire dix-huit ans, le
laissa par sa mort à son fils Antonin, surnommé Caracalla, par la manière
bizarre dont il s'habillait ordinairement.Ce fut pour lors qu'Alexandre, du
nombre de ceux qui avaient généreusement combattu durant la persécution, et qui
par une providence particulière avaient survécu à la cruauté des bourreaux et à
la rigueur des tourments fut élevé à l'épiscopat en considération de cette
généreuse et fidèle persévérance à confesser Jésus Christ, quoique Narcisse qui
en était évêque fût encore en vie.
A la vérité, Alexandre doit plutôt être nommé successeur que coadjuteur de
Narcisse comme Alexandre semble l'insinuer lui-même dans sa lettre au peuple
d'Antinoé. Narcisse, leur dit-il, vous salue, cet illustre vieillard âgé de
cent seize ans, qui avant moi a rempli si dignement le siège de Jérusalem; d'où
l'on pourrait conclure qu'on aurait conservé à Narcisse le nom d'évêque et les
honneurs de l'épiscopat, mais qu'Alexandre en aurait eu l'autorité et la
juridiction: qu'il aurait exercée non pas au nom de l'ancien évêque, mais en
son propre nom et par le droit de son élection et de sa consécration. Après
tout: il faut avouer de bonne foi que presque tous les anciens auteurs ont dit
qu'Alexandre avait été l'adjoint de Narcisse et son collègue dans l'évêché de
Jérusalem.
Dieu couronna d'un glorieux martyre les travaux qu'Alexandre avait essuyés
durant plusieurs années dans le gouvernement de ses deux Églises; car Philippe
qui fut toujours favorable aux chrétiens après avoir tenu l'empire sept ans,
ayant eu pour successeur Décius, ce nouvel empereur, en haine de Philippe,
excita contre l'Église une nouvelle persécution. Elle enleva d'abord à Rome le
pape saint Fabien, à la place duquel on élut saint Corneille. S'étant ensuite
étendue dans la Palestine, Alexandre fut cité devant le président de la
province. La, ayant remporté une nouvelle gloire pour avoir confessé Jésus
Christ une seconde fois, il fut jeté en prison, quoique ses cheveux blancs et
la pureté de ses moeurs le rendissent vénérable à tout le monde: il y expira,
après avoir persévéré jusqu'à la fin dans le témoignage authentique qu'il
rendit plus d'une fois en plein tribunal à la vérité de la religion chrétienne.
SAINT ALEXANDRE, ÉVEQUE DE
JÉRUSALEM
(L'an de Jésus Christ 251, sous
l'empire de Décius)
fêté le 12 décembre
Nous n'avons point les actes de saint
Alexandre, évêque de Jérusalem et martyr; mais nous avons cru pouvoir y
suppléer en quelque sorte par ce recueil de diverses particularités concernant
sa vie et sa mort, que nous avons tirées d'Eusèbe, et des autres anciens
auteurs de l'Histoire ecclésiastique.
On ne sait rien de positif de son pays, ni de la
manière qu'il passa les premières années de sa vie; et les historiens nous le
montrent tout d'un coup dans les fers,combattant pour Jésus Christ, sous le
règne et durant la persécution de Sévère, environ, l'an 204. Au reste, nous
aurions assez de penchant à croire qu'il était pour lors évêque dans la
province de Cappadoce, si ce sentiment pouvait s'accorder avec une lettre qu'il
écrivit en ce temps-là de sa prison au peuple d'Antioche, au sujet de
l'ordination d'Asclépiade, dans laquelle il ne prend pas la qualité d'évêque,
mais simplement celle de serviteur et de prisonnier de Jésus Christ.
Après la mort de Sévère, la paix ayant été rendue à
l'Église, Alexandre étant déjà évêque en Cappadoce, mais d'une Église dont on
ignore le nom, fit un voyage à Jérusalem pour y rendre ses voeux au tombeau de
notre Seigneur. Il y arriva dans le temps que Narcisse, évêque de cette ville
sainte, et de retour depuis peu dans son Église après une fort longue absence,
la gouvernait à l'âge de près de cent ans. Ce saint vieillard, croyant n'avoir
plus assez de force pour soutenir lui seul le pesant fardeau de l'épiscopat,
jeta les yeux sur Alexandre, pour s'en décharger sur lui d'une partie. La chose
réussit comme il l'avait projeté. Alexandre fut retenu à Jérusalem, et avec
l'applaudissement du clergé et du peuple placé sur le même trône avec Narcisse
par les évêques de la province. À la vérité, il fut nécessaire que le ciel se
déclarât en faveur de cette élection par des révélations divines, qui portèrent
le peuple et le clergé à la faire, et par divers miracles qui la confirmèrent.
Et certainement une chose aussi extraordinaire que celle-là, et si formellement
opposée aux canons et à l'usage, devait avoir de pareils garants pour n'être
pas condamnée par les autres Églises. Rufin s'étant beaucoup sur ces
révélations; car, après avoir parlé de l'arrivée de saint Alexandre à Jérusalem
: il ajoute que le ciel déclara sa volonté évidemment par des révélations et
des signes miraculeux : non-seulement au bienheureux Narcisse, mais aussi à
plusieurs personnes du peuple; que celui qui parut le plus manifeste et le plus
éclatant fut celui-ci. Le jour qu'Alexandre devait arriver à Jérusalem, plusieurs
fidèles étant sortis hors d'une des portes de la ville pour le recevoir, l'on
entendit distinctement une voix venant du ciel qui proféra ces paroles :
"Recevez pour votre évêque celui que Dieu Lui-même vous a destiné.
Mais ce ne furent pas seulement ces prodiges et ces
révélations qui contribuèrent à élever saint Alexandre sur le trône épiscopal
de Jérusalem; la glorieuse confession qu'il avait faite du nom de Jésus Christ
ne fut pas un motif moins puissant pour y déterminer les évêques et le peuple.
Eusèbe a pris soin de nous marquer ce motif, en même temps qu'il nous marque
l'année de cet événement. Sévère, dit cet historien, ayant tenu l'empire
dix-huit ans, le laissa par sa mort à son fils Antonin, surnommé Caracalla, par
la manière bizarre dont il s'habillait ordinairement.Ce fut pour lors
qu'Alexandre, du nombre de ceux qui avaient généreusement combattu durant la
persécution, et qui par une providence particulière avaient survécu à la
cruauté des bourreaux et à la rigueur des tourments fut élevé à l'épiscopat en
considération de cette généreuse et fidèle persévérance à confesser Jésus
Christ, quoique Narcisse qui en était évêque fût encore en vie.
A la vérité, Alexandre doit plutôt être nommé
successeur que coadjuteur de Narcisse comme Alexandre semble l'insinuer
lui-même dans sa lettre au peuple d'Antinoé. Narcisse, leur dit-il, vous salue,
cet illustre vieillard âgé de cent seize ans, qui avant moi a rempli si
dignement le siège de Jérusalem; d'où l'on pourrait conclure qu'on aurait
conservé à Narcisse le nom d'évêque et les honneurs de l'épiscopat, mais
qu'Alexandre en aurait eu l'autorité et la juridiction : qu'il aurait exercée
non pas au nom de l'ancien évêque, mais en son propre nom et par le droit de
son élection et de sa consécration. Après tout : il faut avouer de bonne foi
que presque tous les anciens auteurs ont dit qu'Alexandre avait été l'adjoint
de Narcisse et son collègue dans l'évêché de Jérusalem.
Dieu couronna d'un glorieux martyre les travaux
qu'Alexandre avait essuyés durant plusieurs années dans le gouvernement de ses
deux Églises; car Philippe qui fut toujours favorable aux chrétiens après avoir
tenu l'empire sept ans, ayant eu pour successeur Décius, ce nouvel empereur, en
haine de Philippe, excita contre l'Église une nouvelle persécution. Elle enleva
d'abord à Rome le pape saint Fabien, à la place duquel on élut saint Corneille.
S'étant ensuite étendue dans la Palestine, Alexandre fut cité devant le
président de la province. La, ayant remporté une nouvelle gloire pour avoir
confessé Jésus Christ une seconde fois, il fut jeté en prison, quoique ses
cheveux blancs et la pureté de ses moeurs le rendissent vénérable à tout le
monde : il y expira, après avoir persévéré jusqu'à la fin dans le témoignage
authentique qu'il rendit plus d'une fois en plein tribunal à la vérité de la
religion chrétienne.
St. Alexander
St. Alexander, who died in
chains after cruel torments in the persecution of Decius, was first Bishop of Cappadocia, and was afterwards associated
as coadjutor with the Bishop of Jerusalem, who was then 116 years old.
This association came about
as follows: Alexander had been imprisoned for his faith in the time of Alexander Severus and on being released came to Jerusalem, where
he was compelled by the aged bishop to remain, and assist him in the government of
that see. This arrangement, however, was entered into
with the consent of all the bishops of Palestine. It was Alexander who permitted Origen, although only a layman, to speak in the churches. For this concession
he was taken to task, but he defended himself by examples of other permissions
of the same kind given even to Origen himself elsewhere, although then quite young. Butler says that they had studied together on the
great Christian school of Alexandria. Alexander ordained him a priest. Especial praise is given to Alexander for the
library he built at Jerusalem.
Finally, in spite of his
years, he, with several other bishops, was carried off a prisoner to Caesarea, and as the historians say, "the glory of his white hairs and great sanctity formed a double crown for him in
captivity". He suffered many tortures, but survived them all. When the
wild beasts were brought to devour him, some licked his feet, and others their
impress on the sand of the arena. Worn out by his sufferings he died in prison. This was in the year 251. His feast is kept by the Latins on 18 March, by the Greeks, 22 December.
Campbell, Thomas. "St. Alexander." The Catholic Encyclopedia.
Vol. 1. New York: Robert Appleton Company, 1907. 18 Mar. 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/01295b.htm>.
Transcription. This article
was transcribed for New Advent by Joseph P. Thomas.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. March 1, 1907. Remy Lafort, S.T.D.,
Censor. Imprimatur. +John
Cardinal Farley, Archbishop of New York.
March
18
St. Alexander, Bishop of Jerusalem, Martyr
From St. Jerom, Catal. c. 62. Euseb.
Hist. b. 6. c. 8. 10. 14. 20. See Tillemont, t. 3. p. 415. and Le Quien, Oriens
Christ. t. 3. p. 150.
A.D. 251
ST. ALEXANDER studied with Origen in
the great Christian school of Alexandria, under St. Pantenus and his successor,
St. Clement. He was chosen bishop of a certain city in Cappadocia. In the
persecution of Severus, in 204, he made a glorious confession of his faith, and
though he did not then seal it with his blood, he suffered several years’
imprisonment, till the beginning of the reign of Caracalla, in 211, when he
wrote to congratulate the church of Antioch upon the election of St. Asclepias,
a glorious confessor of Christ, to that patriarchate; the news of which, he
says, had softened and made light the irons with which he was loaded. He sent
that letter by the priest St. Clement of Alexandria, a man of great virtue,
whom God had sent into Cappadocia to instruct and govern his people, during his
confinement.
St. Alexander being enlarged soon
after, in 212, was commanded by a revelation from God, to go to Jerusalem to
visit the holy places. 1 The night before his arrival, Saint
Narcissus, bishop of Jerusalem, and some other saints of that church, had a
revelation, in which they heard a distinct voice commanding them to go out of
the city, and take for bishop him whom God sent them. St. Narcissus was then
very old and decrepit: he and his flock seized Alexander, and by the consent of
all the bishops of Palestine, assembled in a council, made him his coadjutor
and joint bishop of Jerusalem. SS. Narcissus and Alexander still governed this
church together, when the latter wrote thus to the Antinoits: “I salute you in
the name of Narcissus, who held here the place of bishop before me, and, being
above one hundred and sixteen years old, is now united with me by prayer. He
conjures you with me to live in inviolable peace and union.” St. Alexander
collected at Jerusalem a great library, consisting of the writings and letters
of eminent men, which subsisted when Eusebius wrote. He excelled all other holy
prelates and apostolic men in mildness and in the sweetness of his discourses,
as Origen testifies. Saint Alexander was seized by the persecutors under
Decius, confessed Christ a second time, and died in chains at Cæsarea, about
the end of the year 251, as Eusebius testifies. He is styled a martyr by St.
Epiphanius, St. Jerom, and the Martyrologies, and honoured in the Roman
Martyrology on the 18th of March; by the Greeks on the 16th of May and the 22nd
of December.
A pastor must first acquire a solid
degree of interior virtue, before he can safely undertake to labour in
procuring the salvation of others, or employ himself in exterior functions of
the ministry. He must have mortified the deeds of the flesh by compunction, and
the habitual practice of self-denial; and the fruits of the spirit must daily
more and more perfectly subdue his passions. These fruits of the spirit are
charity and humility, which stifle all the motions of anger, envy, and pride:
holy joy, which banishes carnal sadness, sloth, and all disrelish in spiritual
exercises; peace which crushes the seeds of discord, and the love and relish of
heavenly things, which extinguish the love of earthly goods and sensual
pleasures. One whose soul is slothful, sensual, and earthly, deserves not to
bear the name of a Christian, much less of a minister of the gospel. There
never was a saint who did not carry his cross, and walk in the steps of Christ
crucified. St. Alexander would have thought a day lost in which he did not add
something to the sacrifice of his penance in order to continue and complete it.
By this he prepared himself to die a victim of fidelity and charity. This is
the continued martyrdom by which every true Christian earnestly labours to
render himself every day more and more pleasing to God, making his body a pure
holocaust to him by mortification, and his soul by the fervour of his charity
and compunction.
Note 1. Eus. b. 6. c. 14. S. Hieron. in Catal.
Rev. Alban
Butler (1711–73). Volume III: March. The Lives of the Saints. 1866.
|
Saint Alexander of
Jerusalem
Also known as
- Alexander of Cappadocia
- 18
March (Roman Church)
- 22
December (Greek Church)
Profile
Studied
in Alexandria,
Egypt.
Fellow student
with Origen.
Bishop
of Cappadocia.
Imprisoned
from 204
to 211
for his faith
during the persecutions of Severus. Pilgrim
to Jerusalem
upon his release. Coadjutor
bishop
of Jerusalem
with Saint
Narcissus
in 212.
Censured for encouraging Origen
to teach
in churches while still a laymen.
Developed a large theological
library.
Imprisoned
again during the persecutions of Decius.
When given a chance to save himself by denouncing Christianity,
he made a public pronouncement of his faith.
He was thrown to wild
animals,
but they refused to attack him. Re-imprisoned,
Alexander died
in chains
from general maltreatment. Martyr.
St Alexander the Archbishop of Jerusalem
Commemorated
on May 16
The Hieromartyr Alexander, Bishop
of Jerusalem, was a disciple of the great teacher and writer of the Church,
Clement of Alexandria. At the beginning of the third century he was chosen
bishop of Flavia, Cappadocia. He was arrested during the reign of the emperor Septimus
Severus (193-211) and spent three years in prison.
After his release from prison he
went to Jerusalem to venerate the holy places, and was told to remain there
through a divine revelation. In 212 he was chosen as coadministrator with the
elderly Patriarch Narcissus, an unusually rare occurrence in the ancient
Church. Following the death of St Narcissus (August 7), St Alexander succeeded
him and governed the Church of Jerusalem for thirty-eight years, working for
the enlightenment of Christians. He also established the first library of
Christian theological works at Jerusalem.
St Alexander was arrested during
the persecution of the Church under the emperor Decius (249-251). The holy
martyr was sent to Cappadocia, where he suffered many tortures. He was
condemned to be eaten by wild beasts, but they did not harm him. St Alexander
was cast into prison, where he surrendered his soul to God in the year 251.
The hieromartyr Alexander is also
commemorated on December 12.
SOURCE : http://oca.org/saints/lives/2015/05/16/101397-st-alexander-the-archbishop-of-jerusalem
Il santo fu un grande ammiratore dell'infaticabile e geniale laboriosità di Origene, e non esitò a sostenerlo durante le continue polemiche con i suoi superiori. Notissime, infatti, sono le iniziative del giovane Origene che, incaricato da Demetrio di Alessandria della direzione di una scuola catechetica, si riservò invece l'insegnamento delle scienze profane, soprattutto della filosofia, alla ricerca d'una più approfondita cultura religiosa. Origene, inoltre, sebbene semplice laico, predicò nelle chiese di Cesarea e di Gerusalemme; fu ordinato presbitero, pur appartenendo alla diocesi di Alessandria, da Alessandro, vescovo di Gerusalemme, e da Teoctisto di Cesarea in Palestina, provocando per sé sentenze sinodali di deposizione e di bando, e per i suoi fautori una serie di complicazioni diplomatiche e religiose.
Della produzione letteraria di Alessandro, che pure dovette essere vasta a causa delle discussioni teologiche che agitavano in quel tempo le diocesi di Oriente, restano solo gli estratti di quattro lettere, tramandati da Eusebio e da san Gerolamo.
Durante la persecuzione di Decio Alessandro soffrì con eroica pazienza carcere e torture, e morì nel 250 nella prigione di Cesarea in Palestina.
Alessandro è commemorato nel Martirologio romano il 30 gennaio e il 18 marzo; nei sinassari greci il 16 maggio, nel calendario palestino-georgiano il 21 aprile altrove, infine, il 12 dicembre.
Autore: Thomas Spidlik
Sant' Alessandro di Gerusalemme
(di Cappadocia) Vescovo e
martire
m. 250 circa
Etimologia: Alessandro = protettore di uomini, dal
greco
Martirologio
Romano: Commemorazione di
sant’Alessandro, vescovo e martire, che, venuto a Gerusalemme dalla Cappadocia,
accettò la cura pastorale della Città Santa, dove fondò una preziosa biblioteca
e istituì una scuola; più tardi, giunto ormai in avanzata età dopo una vita longeva,
condotto a Cesarea durante la persecuzione dell’imperatore Decio, subì il
martirio per la sua fede in Cristo.
I dati biografici che lo
riguardano sono scarsi, ma abbastanza sicuri. Di famiglia pagana, Alessandro
ebbe un'accurata formazione culturale. Si convertì al cristianesimo dopo essere
passato attraverso l'esperienza dei vari movimenti religiosi e filosofici del
tempo. Fu nelle scuole di vari maestri, finché venne ad Alessandria, dove
fioriva il Didaskaleion, diretto dal siculo Panteno e poi (dal 200) da Clemente
Alessandrino. Scoppiata la persecuzione sotto Settimio Severo, nel 202-203, Alessandro
fu imprigionato fino al 211. Immediatamente
dopo fu nominato vescovo di una imprecisata città della Cappadocia, dove,
sfuggendo la stessa persecuzione, fu suo ospite Clemente, a cui infatti
Alessandro consegnò una lettera per la comunità di Antiochia. Nel 212
Alessandro fu coadiutore e successore di Narcisso, vescovo di Gerusalemme. Qui
Alessandro, con l'intento di riprendere la tradizione del Didaskaleion, fondò
una biblioteca, preziosa per Eusebio, ed una scuola.
Il santo fu un grande ammiratore dell'infaticabile e geniale laboriosità di Origene, e non esitò a sostenerlo durante le continue polemiche con i suoi superiori. Notissime, infatti, sono le iniziative del giovane Origene che, incaricato da Demetrio di Alessandria della direzione di una scuola catechetica, si riservò invece l'insegnamento delle scienze profane, soprattutto della filosofia, alla ricerca d'una più approfondita cultura religiosa. Origene, inoltre, sebbene semplice laico, predicò nelle chiese di Cesarea e di Gerusalemme; fu ordinato presbitero, pur appartenendo alla diocesi di Alessandria, da Alessandro, vescovo di Gerusalemme, e da Teoctisto di Cesarea in Palestina, provocando per sé sentenze sinodali di deposizione e di bando, e per i suoi fautori una serie di complicazioni diplomatiche e religiose.
Della produzione letteraria di Alessandro, che pure dovette essere vasta a causa delle discussioni teologiche che agitavano in quel tempo le diocesi di Oriente, restano solo gli estratti di quattro lettere, tramandati da Eusebio e da san Gerolamo.
Durante la persecuzione di Decio Alessandro soffrì con eroica pazienza carcere e torture, e morì nel 250 nella prigione di Cesarea in Palestina.
Alessandro è commemorato nel Martirologio romano il 30 gennaio e il 18 marzo; nei sinassari greci il 16 maggio, nel calendario palestino-georgiano il 21 aprile altrove, infine, il 12 dicembre.
Autore: Thomas Spidlik