Sainte Agnès de Bohème, vierge
Fille du roi de Bohème, elle
fut élevée par les cisterciennes de Trebniz. Par deux fois, elle refusa les
mariages auxquels on la destinait. Elle avait entendu parler de Claire et de
François d'Assise et elle voulait suivre leur exemple. Refusant un troisième
mariage politique, elle renonça à ses richesses et aux honneurs de son rang.
Avec l'appui du pape Grégoire IX, elle se fit clarisse dans un couvent qu'elle
avait fondé à Prague. Elle fut en relation avec sainte Claire d'Assise qui lui
envoya cinq religieuses. Nous avons encore quatre lettres que lui envoya sainte
Claire et qui reflètent l'affection et la sollicitude de la pauvre dame
d'Assise pour Agnès en même temps qu'elles sont un trésor de la spiritualité
franciscaine. Elle mourut en 1282 dans le couvent dont elle était abbesse.
Sainte Agnès de Bohème
Princesse,
clarisse à Prague (✝ 1282)
Fille du roi de
Bohème, elle fut élevée par les cisterciennes de Trebniz. Par deux fois, elle
refusa les mariages auxquels on la destinait. Elle avait entendu parler de
Claire et de François d'Assise et elle voulait suivre leur exemple. Refusant un
troisième mariage politique, elle reconça à ses richesses et aux honneurs de
son rang. Avec l'appui du pape Grégoire IX, elle se fit clarisse dans un
couvent qu'elle avait fondé à Prague. Elle fut en relation avec sainte Claire
d'Assise qui lui envoya cinq religieuses pour que la vie religieuse de ce
couvent soit selon l'esprit des Pauvres Dames d'Assise. Nous avons encore
quatre lettres que lui envoya sainte
Claire et qui reflètent l'affection
et la sollicitude de la pauvre dame d'Assise pour Agnès en même temps qu'elles
sont un trésor de la spiritualité franciscaine. Le 12 novembre 1989,
canonisation d'Agnès de Bohême et d'Albert Adame Chmielowski dans la Basilique
Vaticane - homélie de Jean-Paul II en italien.
À Prague en Bohême, vers 1282, sainte Agnès, abbesse. Fille du roi Ottokar,
elle repoussa plusieurs propositions de mariage, dont celle de l’empereur
Frédéric II, préférant épouser le Christ Jésus. Elle embrassa la Règle de
sainte Claire dans le monastère du Saint-Sauveur qu’elle avait fait construire,
et où elle voulut observer la pauvreté parfaite, exhortée en cela par sainte
Claire elle-même.
Martyrologe
romain
Agnès de Bohême
(1211-1282)
Agnès, fille du roi de Bohême, de la dynastie des Premysl,
naît en 1211 dans une famille qui compte de nombreux saints. A trois ans elle
est confiée au monastère cistercien de Trebnica près de Breslau où vivait sa
tante sainte Edwige, laquelle lui enseigne les vérités de la foi et les
premières prières. L'exemple de sa tante s'imprime profondément dans le cœur
d'Agnès et l'accompagnera toute sa vie durant. A huit ans elle est envoyée chez
les religieuses prémontrées de Doxane. A neuf ans elle est arrachée à la
tranquillité du couvent et on l'emmène à la cour de Vienne. Elle avait déjà été
fiancée deux fois quand l'Empereur Frédéric II devenu veuf décide de l'épouser.
Il hâte le temps des fiançailles et du mariage. Agnès qui a voué depuis
longtemps sa virginité entre les mains de la Vierge Marie, alerte le Pape
Grégoire IX, lequel fait intervenir son légat, et le projet tourne court.
Ayant entendu parler de Saint François et du nouvel Ordre de
Sainte Claire, elle désire aussi suivre dans une totale pauvreté le Christ
pauvre. Elle se dépouille de ses bijoux et vêtements précieux et en distribue
le prix aux pauvres. Suivant l'exemple de sa cousine, Sainte Élizabeth de
Thuringe, "consolatrice des indigents", elle fonde à Prague un
hôpital et une confraternité annexe pour le soin des malades, les
"Porte-Croix de l'Étoile rouge" (cette congrégation existe toujours).
Elle entre dans un monastère de Clarisses qu'elle avait fondé. Pour les aider,
Sainte Claire envoie cinq clarisses italiennes en y joignant une lettre
chaleureuse dans laquelle elle loue Agnès d'avoir préféré les épousailles avec
le Christ à tous les honneurs du monde. "C'est ainsi que naquit entre les
deux femmes l'une des plus belles amitiés qui fût jamais." Et pourtant,
elles n'ont pas eu l'occasion de se rencontrer sur cette terre. Grâce à
l'exemple d'Agnès, d'autres couvents de clarisses se fondent dans son pays
natal. A la suite de Claire, Agnès obtient du Pape pour son monastère le
privilège de la pauvreté, c'est-à-dire la renonciation à toute propriété. Le
monastère de Prague est le seul avec celui d'Assise à suivre la règle écrite
par Claire en 1253 incluant ce privilège. Les autres clarisses adopteront une
règle rédigée après la mort de Claire et permettant la propriété en commun.
Sainte Agnès meurt le 2 mars 1282 après 40 année de vie
religieuse.
Sainte Agnès de Bohême
Clarisse
(1211-1282)
Agnès
de Bohême (en tchèque
Svatá Anežka Česká) naÏt à Prague en 1211 du roi de Bohême
Přemysl Otakar I et
de Constance de Hongrie. Son frère deviendra le roi de Bohême Venceslas Ier.
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À l'âge
de trois ans, elle est confiée, pour son éducation, au monastère cistercien de Třebnice
où vit sa tante sainte Edwige, laquelle lui enseigne les vérités de la foi et
les premières prières. L'exemple de sa tante s'imprime profondément dans le
cœur d'Agnès et l'accompagnera toute sa vie durant.
Fiancée
en 1220 à Henri, le fils de Frédéric II du Saint-Empire, elle va vivre à sa
cour à Vienne. Elle y reste jusqu'en 1225, quand ses fiançailles sont rompues
pour revenir vers Prague. Otakar essaie par la suite de la marier à Henri III
d'Angleterre. Agnès qui a voué depuis longtemps sa virginité entre les mains de
la Vierge Marie, alerte le pape Grégoire IX, lequel fait intervenir son légat,
et le projet tourne court.
Agnès
décide alors de se consacrer totalement dans la vie religieuse. Ayant entendu
parler de saint François et du nouvel Ordre de sainte Claire, elle désire
elle-aussi suivre dans une totale pauvreté le Christ pauvre. Grâce à l'appui du
pape Grégoire IX, elle fonde à Prague un couvent de Clarisses et un hôpital,
avec cinq sœurs envoyées par sainte Claire.
Claire
entretiendra une correspondance suivie avec Agnès. Il reste encore de nos jours
quatre lettres envoyées par sainte Claire qui reflètent l'affection et la
sollicitude de la pauvre dame d'Assise pour Agnès en même temps qu'elles sont
un trésor de la spiritualité franciscaine.
À la
suite de Claire, Agnès obtient du Pape pour son monastère le privilège de la
pauvreté, c'est-à-dire la renonciation à toute propriété. Le monastère de
Prague est le seul avec celui d'Assise à suivre la règle écrite par Claire en
1253 incluant ce privilège.
Sainte
Agnès rejoint son Seigneur en mars 1282.
Elle a été canonisée le 12
novembre 1989, à Rome,
par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005); est la sainte patronne de la Bohême.
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St. Agnes of Bohemia
(Also called Agnes of
Prague). Born at Prague in the year 1200; died probably in 1281. She was the
daughter of Ottocar, King of Bohemia and Constance of Hungary, a relative of St. Elizabeth. At an early age she was sent to the monastery of Treinitz, where at the hands of the Cistercian religious she received the education that became her rank. She was betrothed to Frederick II, Emperor of Germany; but when the time arrived for the
solemnization of the marriage, it was impossible to persuade her to abandon the
resolution she had made of consecrating herself to the service of God in the sanctuary of the cloister. The Emperor Frederick was incensed at the
unsuccessful issue of his matrimonial venture, but, on learning that St. Agnes
had left him to become the spouse of Christ, he is said to have remarked: "If she had
left me for a mortal man, I would have taken vengeance with the sword, but I
cannot take offence because in preference to me she has chosen the King of Heaven." The servant of God entered the Order of St. Clare in the monastery of St. Saviour at Prague, which she herself had erected. She was
elected abbess of the monastery, and became in this office a model of Christian virtue and religious observance for all. God favoured her with the gift of miracles, and she predicted the victory of her brother
Wenceslaus over the Duke of Austria. The exact year of her death is not certain;
1281 is the most probable date. [Note: She was canonized a saint by Pope John Paul II on November 12,
1989. Her feast is kept on the second of March.]
Agnes had no children of her own
but was certainly life-giving for all who knew her.
Agnes was the daughter of Queen Constance and King
Ottokar I of Bohemia. At the age of three, she was betrothed to the Duke of
Silesia, who died three years later. As she grew up, she decided she wanted to
enter the religious life.
After declining marriages to King Henry VII of
Germany and Henry III of England, Agnes was faced with a proposal from
Frederick II, the Holy Roman Emperor. She appealed to Pope Gregory IX for help.
The pope was persuasive; Frederick magnanimously said that he could not be
offended if Agnes preferred the King of Heaven to him.
After Agnes built a hospital for the poor and a
residence for the friars, she financed the construction of a Poor Clare monastery
in Prague. In 1236, she and seven other noblewomen entered this monastery. St.
Clare sent five sisters from San Damiano to join them, and wrote Agnes four
letters advising her on the beauty of her vocation and her duties as abbess.
Agnes became known for prayer, obedience and
mortification. Papal pressure forced her to accept her election as abbess;
nevertheless, the title she preferred was "senior sister." Her
position did not prevent her from cooking for the other sisters and mending the
clothes of lepers. The sisters found her kind but very strict regarding the
observance of poverty; she declined her royal brother’s offer to set up an
endowment for the monastery.
Devotion to Agnes arose soon after her death on
March 6, 1282. She was canonized in 1989.
Comment:
Agnes spent at least 45 years in a Poor Clare
monastery. Such a life requires a great deal of patience and charity. The
temptation to selfishness certainly didn’t vanish when Agnes walked into the
monastery. It is perhaps easy for us to think that cloistered nuns "have
it made" regarding holiness. Their route is the same as ours: gradual
exchange of our standards (inclination to selfishness) for God’s standard of
generosity.
Quote:
"Have nothing to do with anyone who would stand
in your way and would seek to turn you aside from fulfilling the vows which you
have made to the Most High (Psalm 49:14) and from living in that perfection to
which the Spirit of the Lord has called you" (Clare to Agnes of Bohemia, Letter
II in Murray Bodo, O.F.M., Clare: A Light in the Garden, p. 118).
CANONIZZAZIONE DI AGNESE DI
BOEMIA E DI ALBERTO ADAMO CHMIELOWSKI
OMELIA DI
GIOVANNI PAOLO II
Basilica
Vaticana - Domenica, 12 novembre 1989
1.
“Imparate da me” (Mt 11, 29).
Oggi,
domenica 12 novembre 1989, noi qui riuniti abbiamo ascoltato queste parole di
Gesù nostro maestro e Signore, contenute nel Vangelo di Matteo:
“Imparate
da me, che sono mite e umile di cuore”.
“Imparate
da me . . . il mio giogo infatti è dolce e il mio carico leggero”.
“Prendete
il mio giogo sopra di voi e imparate da me” (Mt 11, 29).
Meditando
su queste parole, la Chiesa guarda oggi verso due persone che, con tutta la
loro vita, hanno accolto questo invito del Maestro divino: la beata Agnese di
Boemia e il beato fratel Albert Chmielowski di Cracovia. Molti secoli li
separano l’una dall’altra: dal XIII al XX secolo. Li unisce però una
particolare affinità spirituale: l’eredità di san Francesco d’Assisi e di santa
Chiara: come pure la vicinanza delle nazioni da cui provengono: la Boemia e la
Polonia.
2. Oggi
li unisce la comune canonizzazione, con la quale la Chiesa iscrive nell’albo
dei suoi santi questa figlia del popolo boemo e questo figlio del popolo
polacco.
E ciò
accade nel mese di novembre, quando nei nostri cuori risuonano ancora con viva
eco le parole dell’Apocalisse di san Giovanni: “Vidi . . . una moltitudine
immensa, che nessuno poteva contare, di ogni nazione, razza, popolo e lingua.
Tutti stavano in piedi davanti al trono . . . e gridavano a gran voce . . .
Amen! Lode, gloria, sapienza, azione di grazia, onore, potenza e forza al
nostro Dio nei secoli dei secoli” (Ap 7, 9-12).
Ecco,
“essi sono coloro che sono passati attraverso la grande tribolazione e hanno
lavato le loro vesti rendendole candide col sangue dell’Agnello” (Ap 7,
14).
La verità
della loro vita è stata questa: essi “hanno imparato” da Cristo, il quale è
“mite e umile di cuore”; essi “hanno preso il suo giogo sopra di sé”. Ed ecco,
hanno trovato un ristoro per le loro anime: la santità, e cioè la perfezione
eterna in Dio.
3. La
beata Agnese di Boemia, pur essendo vissuta in un periodo tanto lontano dal
nostro, rimane anche oggi un fulgido esempio di fede cristiana e di carità
eroica, che invita alla riflessione ed alla imitazione.
Ben si
addicono alla sua vita ed alla sua spiritualità le parole della prima lettera
di Pietro: “Siate moderati e sobri, per dedicarvi alla preghiera”. Così
scriveva il capo degli apostoli ai cristiani del suo tempo; e soggiungeva:
“Soprattutto conservate tra voi una grande carità . . . Praticate l’ospitalità
gli uni verso gli altri, senza mormorare” (1 Pt 4, 7-9). Proprio questo
è stato il programma di vita di sant’Agnese: fin dalla più tenera età ella
orientò la propria esistenza alla ricerca dei beni celesti. Rifiutate alcune
proposte di matrimonio, decise di dedicarsi totalmente a Dio, perché nella sua
vita egli venisse glorificato per mezzo di Gesù Cristo (cf. 1 Pt 4, 11).
Essendo
venuta a conoscere dai Frati Minori, allora giunti a Praga, l’esperienza
spirituale di Chiara di Assisi, volle seguirne l’esempio di francescana
povertà: con i propri beni dinastici fondò a Praga l’ospedale di san Francesco
e un monastero per le “Sorelle Povere” o “Damianite”, dove lei stessa fece il
suo ingresso il giorno di Pentecoste del 1234, professando i voti solenni di
castità, povertà e obbedienza.
Sono
rimaste famose le lettere che santa Chiara d’Assisi le indirizzò per esortarla
a proseguire nel cammino intrapreso. Sorse così un’amicizia spirituale, che
durò per quasi vent’anni, senza che le due sante donne si incontrassero mai.
4.
“Praticate l’ospitalità gli uni verso gli altri, senza mormorare” (1 Pt
4, 9). Fu la norma a cui santa Angnese ispirò costantemente la propria azione,
accettando sempre con piena fiducia gli avvenimenti che la Provvidenza
permetteva, nella certezza che tutto passa, ma la Verità rimane in eterno!
È,
questo, l’insegnamento che la nuova santa dona anche a voi, cari suoi
connazionali, e dona a tutti. La storia umana è in continuo movimento; i tempi
cambiano con le varie generazioni e con le scoperte scientifiche; nuove
tecniche ma anche nuovi affanni si affacciano all’orizzonte dell’umanità,
sempre in cammino: ma la verità di Cristo, che illumina e salva, perdura nel
mutare degli eventi. Tutto ciò che avviene sulla terra è voluto o permesso
dall’Altissimo perché gli uomini sentano la sete o la nostalgia della Verità,
tendano ad essa, la ricerchino e la raggiungano!
“Ciascuno
viva secondo la grazia ricevuta, mettendola a servizio degli altri”, così
scriveva ancora san Pietro, e concludeva: “Chi esercita un ufficio, lo compia
con l’energia ricevuta da Dio, perché in tutto venga glorificato Dio per mezzo
di Gesù Cristo” (1 Pt 4, 10-11). Nella sua lunga vita, travagliata anche
da malattie e sofferenze, sant’Agnese ha davvero compiuto con energia il suo
servizio di carità, per amore di Dio, contemplando come in uno specchio Gesù
Cristo, come le aveva suggerito santa Chiara: “In questo specchio rifulgono la
beata povertà, la santa umiltà e l’ineffabile carità” (Lettera IV: “Fonti
Francescane”, ed. 1986, n. 2903).
E così
Agnese di Boemia, che oggi abbiamo la gioia di invocare “Santa”, pur vissuta in
secoli tanto lontani da noi, ha avuto un notevole ruolo nello sviluppo civile e
culturale della sua Nazione e resta nostra contemporanea per la sua fede
cristiana e per la sua carità: è esempio di coraggio ed è aiuto spirituale per
le giovani che generosamente si consacrano alla vita religiosa; e ideale di
santità per tutti coloro che seguono Cristo; è stimolo alla carità, esercitata
con totale dedizione verso tutti, superando ogni barriera di razza, di popolo e
di mentalità; e celeste protettrice del nostro faticoso cammino quotidiano. A
lei possiamo dunque rivolgerci con grande fiducia e speranza.
5. Ed
ecco fratel Alberto: è un personaggio che ha lasciato un’orma profonda nella
storia di Cracovia e del popolo polacco, come nella storia della salvezza.
Bisogna “dare l’anima”): sembra questo il filo conduttore della vita di Adam
Chmielowski, fin dai suoi giovani anni. Come studente diciassettenne della
scuola di agricoltura partecipò alla lotta insurrezionale per la libertà della
sua Patria dal giogo straniero – e in essa riportò la mutilazione di una gamba.
Cercò il significato della sua vocazione attraverso l’attività artistica,
lasciando opere che ancora oggi impressionano per una loro particolare capacità
espressiva.
Mentre si
dedicava sempre più intensamente alla pittura, Cristo gli fece sentire la
chiamata per un’altra vocazione e lo invitò a cercare sempre più oltre: “Impara
da me . . . che sono mite e umile di cuore . . . Impara”.
Adam Chmielowski fu discepolo pronto a ogni chiamata del suo maestro e
Signore.
6. Di questa chiamata decisiva, che tracciò la sua strada verso la
santità in Cristo, parla il testo della prima lettura della liturgia della
odierna canonizzazione, tratto dal profeta Isaia: “. . . sciogliere le catene
inique, togliere i legami del giogo, rimandare liberi gli oppressi e spezzare
ogni giogo” (Is 58, 6). È questa la teologia della liberazione
messianica, che contiene quella che oggi siamo abituati a definire “opzione per
i poveri”: “dividere il pane con l’affamato, introdurre in casa i miseri, i
senza tetto, vestire chi è nudo, senza distogliere gli occhi dalla tua gente” (Is
58, 7).
Proprio così fece fratel Alberto. In questo instancabile, eroico servizio a favore
dei diseredati egli trovò finalmente il suo cammino. Trovò Cristo. Prese su di
sé il suo giogo e il suo carico; e non fu soltanto “uno che fa la carità”, ma
divenne fratello di coloro che egli serviva. Il loro fratello. Il “fratello
grigio”, come era chiamato.
Altri lo
seguirono: i “Fratelli grigi” e le “Sorelle grigie”, per i quali oggi è una
grande festa comune. Ecco, infatti: si sono compiute le ulteriori parole della
profezia di Isaia: “Davanti a te camminerà la tua giustizia, la gloria del
Signore ti seguirà. Allora lo invocherai e il Signore ti risponderà: implorerai
aiuto ed egli dirà: Eccomi!” (Is 58, 8-9).
7.
“Eccomi”.
Nel
Vangelo che abbiamo ora ascoltato Cristo dice: “Tutto mi è stato dato dal Padre
mio; nessuno conosce il Figlio se non il Padre, e nessuno conosce il Padre se
non il Figlio” (Mt 11, 27).
“Eccomi”:
soltanto il Figlio! e “colui al quale il Figlio lo voglia rivelare” (Mt
11, 27).
E a chi
il Figlio rivela? A chi si rivela il Padre nel Figlio?
“Ti
benedico, o Padre . . . perché hai tenuto nascoste queste cose ai sapienti e
agli intelligenti e le hai rivelati ai piccoli. Sì, o Padre, perché così è
piaciuto a te” (Mt 11, 25-26).
Ti
benedico, o Padre, perché / hai rivelato il mistero del tuo amore / a suor
Agnese di Boemia e a fratel Alberto di Cracovia / “Perché così è piaciuto a
te”. / Per questo ti rendiamo grazie.
Ti benediciamo, o Padre, insieme con il Figlio e con lo Spirito Santo.
Benediciamo te, che sei l’amore.
© Copyright 1989 - Libreria Editrice Vaticana
Voir aussi : http://www.radio.cz/fr/rubrique/faits/800-ans-depuis-la-naissance-de-sainte-agnes-de-boheme