Sainte Bibiane Vierge et martyre (+ 363)
ou Viviane.
Elle passe pour être martyre à l'époque de l'empereur
Julien l'Apostat. Elle fut condamnée à être enfermée dans une maison de
prostitution où elle resta inébranlable dans sa foi et sa virginité. Devant un
tel échec, le préteur la fit attacher à une colonne où elle fut battue à coups
de cordes plombées jusqu'à ce qu'elle en succombe.
A lire aussi: 'Bibiane naquit à Rome. Son père Flavien, préfet de Rome fut jeté en prison
sous Julien l'Apostat. Flavien s'étant déclaré contre ce prince fut marqué au
front d'un fer rouge; il en mourut peu de temps après, en Toscane, où il avait
été exilé. Sa femme Dafrose, et ses
filles Bibiane et Démétrie, restaient
à Rome exposées aux coups du tyran. Il ne les oublia pas, et les enferma dans
leur propre maison pour les y faire mourir de faim'... (Sainte Bibiane, diocèse
de La Rochelle).
À Rome, sainte Bibiane, martyre, dont le nom fut donné
par le pape saint Simplice à
une basilique sur l'Esquilin.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/208/Sainte-Bibiane.html
Sainte Bibiane
Vierge et Martyre
(† 363)
Bibiane naquit à Rome, d'une famille aussi remarquable
par ses vertus chrétiennes que par la noblesse de sa condition. Son père
Flavien, préfet de Rome fut jeté en prison sous Julien l'Apostat. Flavien
s'étant déclaré contre l'infâme politique de ce prince; aussi fut-il marqué au
front d'un fer rouge; il en mourut peu de temps après, en Toscane, où il avait
été exilé.
Sa femme Dafrose, et ses filles Bibiane et Démétrie,
restaient à Rome exposées aux coups du tyran. Il ne les oublia pas, et les
enferma dans leur propre maison pour les y faire mourir de faim; mais, ce
supplice lui paraissant trop lent, il fit trancher la tête à la mère, confisqua
tous les biens de la famille et continua son odieuse persécution contre les
deux vierges chrétiennes. Malgré une très longue privation de toute nourriture,
elles parurent au tribunal plus fortes et plus belles que jamais:
"Craignez, leur dit le juge, une mort honteuse et cruelle. Les biens de ce
monde, répondent-elles, ne peuvent plus avoir pour nous aucun attrait, nous
n'aspirons qu'à posséder Jésus-Christ; plutôt mille morts que la trahison à nos
promesses!"
A ces mots, Démétrie tombe morte aux pieds de sa
soeur, et son âme s'envole dans la céleste patrie. Quant à Bibiane, elle
n'était pas au terme de ses combats. Le juge inique la livra aux mains d'une
femme de mauvaise vie qui essaya de la pervertir; elle employa d'abord les
caresses, les flatteries et les bons traitements et feignit de lui témoigner
une amitié sincère; puis bientôt elle eut recours aux menaces, aux injures et
aux coups. Bibiane résista courageusement à toutes ses tentatives, elle demeura
pure et digne du céleste Époux. La méchante femme dut avouer au juge qu'elle
avait perdu son temps et sa peine. Celui-ci, furieux de son peu de succès,
ordonna de frapper de verges la vierge chrétienne jusqu'à ce qu'elle eût rendu
l'esprit.
Bibiane fut donc attachée à une colonne, et les
bourreaux, avec des fouets armés de pointes de fer, s'acharnèrent sur son corps
innocent jusqu'au moment où elle s'affaissa mourante à leurs pieds. Elle expira
au bout de quelques instants, le 2 décembre 363. Son corps fut jeté à la voirie
pour y être dévoré par les chiens; mais il est écrit que "Dieu veille sur
les restes de Ses Saints." Deux jours après, un prêtre courageux put
s'emparer de cette dépouille vénérable et l'ensevelir à côté de Dafrose, sa
mère, et de Démétrie, sa soeur.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours
de l'année, Tours, Mame, 1950
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/sainte_bibiane.html
Sainte-Bibiane
Fêtée le 2 décembre dans la liturgie Romaine, Bibiane (Viviane ou Vivienne) est
une jeune chrétienne des premiers siècles. Son père (Flavien), sa mère
(Dafrose) et sa soeur (Démétrie) souffrirent le martyre avant elle, sous
l'empereur Julien l'Apostat.
Seul maître de l'Empire à partir de 361, Julien l'Apostat mourut le 26 juin
363, en livrant bataille contre les Perses. Il avait renié son baptême et,
durant son rêgne éphémère, tenté d'anéantir le christianisme en lui substituant
une sorte de paganisme rajeuni auquel il n'est pas sûr qu'il croyait. Il rendit
leur liberté d'action à toutes les sectes chrétiennes, espérant qu'elles
s'entre-détruiraient l'une l'autre, il fit des lois scolaires propres à
provoquer l'apostasie des enfants chrétiens, réserva les emplois, civils et
militaires aux seuls païens, frappa d'ostracisme tous ceux qui passaient pour
professer la religion du Christ. Sans aller jusqu'à porter des édits sanglants
contre eux il les rendit tellement odieux qu'on put souvent, çà et là, les
torturer et mettre à mort impunément.
Il n'est pas impossible que sainte Bibiane ait été une victime de Julien
l'Apostat mais la légende de sa passion accumule des invraisemblances. La
tradition rapporte essentiellement qu'en 363, après divers supplices qui ne
réussirent pas à l'ébranler, elle fut fouettée jusqu'à la mort avec des fouets
garnis de plombs, torture qui l'assimile de plus près au Christ pour lequel
elle luttait. Ce qui est certain, c'est que le culte de Viviane était déjà en
honneur à Rome au Ve siècle.
Selon la légende, Bibiane (ou Vivienne) fut livrée à une appareilleuse chargée
de la débaucher et de la faire apostasier. Comme elle y échouait le préteur
Apronien fit attacher Vivienne à une colonne, et des bourreaux la battirent à
coups de cordes plombées jusqu'à ce qu'elle succombât.
Légende de
Sainte Bibiane, Vierge et Martyre
morte à Rome en l'an 363
Tiré de M. l'abbé Caillot. Vie des Saints. éd. Bordas Frères 1864
Sainte-Bibiane, vierge romaine, appartient à une famille consulaire, fort
ancienne dans Rome et recommandable, surtout par son zèle héroïque pour la
religion chrétienne, puisque le père, la mère et les deux filles, qui
composaient cette illustre famille, ont été martyrs. Bibiane vient au monde
vers le milieu du IVème siècle. Elle était fille de Flavien, officier de la
préfecture. Cet officier eut l'honneur d'être dégradé, privé de tous ses biens,
et de tous ses emplois, marqué au front d'un fer rouge comme un esclave, et
enfin relégué dans un lieu que l'on appelait "l'Aquae Faurinae" aujourd'hui
"Aqua pendente" où il mourut de misère avec la qualité glorieuse de
Confesseur et de Martyre de Jésus-Christ. Son épouse, Sainte-Dafrose, mère de
Bibiane, fut d'abord enfermée dans sa maison avec ses deux filles, où elle eut
beaucoup à souffrir. On l'en tira quelque temps après, par l'ordre du
gouverneur Apronien, et on lui trancha la tête. Apronien, préfet de Rome et
favori de Julien l'Apostat, était aussi méchant que lui. Comme il se rendait à
Rome pour prendre possession de son gouvernement, il perdit un oeil. Il crut
que c'était par quelques maléfices des magiciens, c'est à dire des chrétiens;
car on les appelait ainsi à cause des fréquents miracles qu'ils faisaient. Le
dépit qu'il eut de cet accident lui fit décharger sa fureur sur les chrétiens,
et il commença la persécution par la famille flavienne.
On aurait pu croire qu'après la mort de leurs parents, deux jeunes soeurs
Bibiane et Démétrie seraient épargnées. Quelle crainte ou quelle défiance
pouvait inspirer deux jeunes filles? Il n'en fut pas ainsi. Elles avaient
encore des richesses, d'ailleurs elles étaient chrétiennes. C'en fut assez pour
exciter la convoitise et la colère du tyran. Il leur fut signifié qu'elles
eussent à renoncer au christianisme et à adorer les dieux de l'empire; sinon elles
devaient s'attendre à une mort encore plus cruelle que celle de leurs parents.
Mais Dieu inspire à ceux qu'il destine au martyre une force et un courage qui
résistent à toute épreuve. Le préfet trouva donc les deux soeurs inébranlables.
Il les dépouilla d'abord de tous leurs biens, puis il les envoya en prison avec
ordre de les laisser manquer de tout, ne doutant point que cette épreuve de la
misère et de la faim n'ébranlât leur constance et ne les disposât à céder à ses
volontés. Mais Dieu les soutint par sa grâce comme cette horrible tentation de
l'indigence et de la faim. Apronien, voyant que cette tentative avait mal
réussie eut recours à une autre plus dangereuse. Il employa les caresses les
plus flatteuses et les promesses les plus séduisantes.
Ce fut encore en vain. Mais il en vint aux menaces et il se préparait à mettre
les deux soeurs à l'épreuve des tourments, lorsque Démétrie, qui était encore
toute jeune, fut subitement délivrée de ce triste séjour et récompensée
magnifiquement du sacrifice qu'elle avait faite de sa vie. Dieu, peut-être par
compassion pour elle, et pour ménager sa faiblesse, lui épargna les horreurs du
supplice. Elle tomba morte subitement aux pieds de sa soeur Bibiane, dans le
temps qu'elles protestaient, l'une et l'autre, devant le juge, que rien ne
serait jamais capable de les séparer de Jésus-Christ.
De toute sa famille, Bibiane restait seule. Elle vit bien qu'il fallait entrer
on lice, et se préparer au combat. Elle s'y prépara par la prière. Elle eut
d'abord à supporter les assauts d'une femme nommée Rufine, la plus méchante qui
fut jamais et qui avait promis de lui faire changer de religion. Elle employa
tout pour la tenter, tous les artifices de sa malice, jointes à celle du démon
pour lui suggérer: "Bibiane, lui disait-elle, vous êtes jeune, vous êtes
belle. Quoi ! Vous voulez sacrifier tous les avantages du présent pour un
avenir incertain ! Si vous avez un peu de complaisance, tous vos biens vous
sont rendus, les partis les plus brillants se présentent, les plaisirs naissent
sous vos pas. La fortune, qui vous sourit, vous offre toutes ses faveurs. Au
lieu de cela, irez-vous vous exposer à ces tortures horribles que les hommes
les plus vigoureux ne peuvent supporter ?"
Mais toutes ces paroles flatteuses s'arrêtaient à la surface d'une âme trempé
dans toute la vigueur de la foi. Après les caresses artificieuses vinrent les
mauvais traitements. Rufine faisait battre, chaque jour, Bibiane à coup de
fouet, pour la réduire enfin et la vaincre. Mais les coups ne gagnèrent pas
plus que les paroles. Alors Rufine désespérée et à bout de voies, courut chez
le préfet et lui annonça que rien n'avait réussi, et que Bibiane était
indomptable.
Apronien, furieux de se voir vaincu par une jeune fille, ordonna qu'elle serait
liée à une colonne et frappée avec des fouets armés de plomb jusqu'à ce qu'elle
expira. L'ordre fut exécuté avec toute la cruauté imaginable. La chair tombait
en lambeaux sous les coups, des ruisseaux de sang coulaient des plaies qu'on
renouvelait sans cesse. Les bourreaux eux-mêmes avaient horreur de cette
boucherie. La Sainte, immobile, les yeux levés aux ciels, priait et conservait
un visage câline, dont rien ne pouvait troubler l'inaltérable sérénité. Enfin
le corps mis en pièce, épuisé de sang et de force, laissa partir cette âme
pure, qui s'envola vers le céleste époux, pour recevoir la double couronne du
martyre et de la virginité.
Son corps fut jeté à la voirie pour être mangé par les bêtes, mais aucune
d'elles n'en approcha pendant les deux jours qu'il demeura exposé. Un saint
prêtre nommé Jean, l'enleva pendant la nuit, et l'enterra auprès de ceux de sa
mère sainte Dafrose et de sa soeur sainte Démétrie en face du palais de
Ficinius. Ce lieu fut toujours respecté des chrétiens. Depuis ils y bâtirent
une chapelle sous le nom de la sainte. Cette chapelle dura jusqu'à ce que le
pape Simplice la remplaça par une église qu'il éleva en son honneur. Cette
église fut rebâtie et magnifiquement ornée en 1628 par le pape Urbain VIII. Il
y fit la translation des corps des trois saintes qui avaient été trouvés depuis
peu. Leurs précieuses reliques furent placées sous le grand autel, dans un
tombeau de porphyre, et au dessus, la statue de Sainte-Bibiane, en marbre, qui
passe pour un des plus beaux morceaux de sculpture qu'on voit en Italie.
Reliques au Canada
En décembre 1870 une riche Trifluvienne, Mlle Élizabeth Normand, fit don à
l'hôpital Saint Joseph des Trois-Rivières, (Québec) Canada, d'une relique de
Sainte Bibiane qu'elle avait obtenu après plusieurs démarches auprès de
l'Archevêque de Montréal du temps Monseigneur Ignace Bourget, lors de son
retour de Rome. La relique, une partie de l'avant-bras de la jeune vierge
martyre est enfermée dans une reproduction en cire du corps de la sainte.
Prière
Sainte Bibiane
tu as grandi dans une famille chrétienne
toute dévouée au Christ.
Fidèle à cet héritage si précieux
tu as continué à propager la Bonne Nouvelle
au-delà des menaces, jusqu'au don
de ta vie dans le martyre.
À ton exemple, puissions-nous demeurer
enracinés dans le Christ,
et empressés à témoigner de l'évangile.
Par ton intercession
que le Seigneur nous accorde d'accueillir
courageusement les difficultés de la vie.
Que notre foi demeure solide
afin que nous marchions avec persévérance
à la suite du Seigneur ressuscité
jusqu'au jour où Il nous réunira dans
la plénitude de son Amour
pour l'éternité des siècles.
AMEN.
Sainte-Bibiane PRIE POUR NOUS
Vous tous saints et saintes des premiers siècles PRIEZ POUR NOUS
SOURCE : http://www.missa.org/sbib.html
Gian Lorenzo Bernini, Sainte Bibiana, Santa Bibiana, Rome
Sainte Bibiane
Vénérée sur l’Esquilin
depuis le pape Simplice (468-483), restes découverts en 1624. Fête au XIIème
siècle.
Dom Guéranger, l’Année
Liturgique
Au temps de l’Avent,
l’Église célèbre entre autres la mémoire de cinq illustres Vierges. La
première, sainte Bibiane, que nous fêtons aujourd’hui, est romaine ; la
seconde, sainte Barbe, est l’honneur des Églises de l’Orient ; la troisième,
sainte Eulalie de Mérida, est l’une des principales gloires de l’Église
d’Espagne [1] ; la quatrième, sainte Lucie, appartient à l’heureuse Sicile ; la
cinquième enfin, sainte Odile, est réclamée parla France [2]. Ces cinq Vierges
prudentes ont allumé leur lampe et ont veillé, attendant l’arrivée de l’Époux ;
et si grande a été leur constance et leur fidélité, que quatre d’entre elles
ont versé leur sang pour l’amour de Celui qu’elles attendaient. Fortifions-nous
par un si grand exemple ; et puisque, comme parle l’Apôtre, nous n’avons pas
encore résisté jusqu’au sang ; n’allons pas plaindre notre peine et nos
fatigues durant les veilles du Seigneur, que nous poursuivons dans l’espoir de
le voir bientôt.
O vierge très prudente,
Bibiane ! Vous avez traversé sans faiblir la longue veille de cette vie ; et
l’huile ne manquait pas à votre lampe, quand soudain l’Époux est arrivé. Vous
voici maintenant, pour l’éternité, dans le séjour des noces éternelles, où le
Bien-Aimé paît au milieu des lis. Du lieu de votre repos, souvenez-vous de ceux
qui vivent encore dans l’attente de ce même Époux dont les embrassements
éternels vous sont réservés pour les siècles des siècles. Nous attendons la
Naissance du Sauveur du monde, qui doit être la fin du péché et le commencement
de la justice ; nous attendons la venue de ce Sauveur dans nos âmes, afin qu’il
les vivifie et qu’il se les unisse par son amour ; nous attendons enfin le Juge
des vivants et des morts. Vierge très sage, fléchissez, par vos tendres
prières, ce Sauveur, cet Époux, ce Juge ; afin que sa triple visite, opérée
successivement en nous, soit pour nous le principe et la consommation de cette
union divine à laquelle nous devons tous aspirer. Priez aussi, Vierge très
fidèle, pour l’Église de la terre qui vous a enfantée à l’Église du ciel, et
qui garde si religieusement vos précieuses dépouilles Obtenez-lui cette
fidélité parfaite qui la rende toujours digne de Celui qui est son Époux aussi
bien que le vôtre, et qui, l’ayant enrichie de ses dons les plus magnifiques et
fortifiée des promesses les plus inviolables, veut cependant qu’elle demande et
que nous demandions pour elle les grâces qui doivent la conduire au terme
glorieux vers lequel elle aspire.
Considérons aujourd’hui
l’état de la nature dans la saison de l’année où nous sommes arrivés. La terre
s’est dépouillée de sa parure accoutumée, les fleurs ont péri, les fruits ne
pendent plus aux arbres, le feuillage des forêts est dispersé par les vents, la
froidure saisit toute âme vivante ; on dirait que la mort est à la porte. Si du
moins le soleil conservait son éclat, et traçait encore dans les airs sa course
radieuse ! Mais, de jour en jour, il rétrécit sa marche. Après une longue nuit,
les hommes ne l’aperçoivent que pour le voir bientôt retomber au couchant, à
l’heure même où naguère ses feux brillaient encore d’un vif éclat ; et chaque
jour voit s’accélérer la rapide invasion des ténèbres. Le monde est-il destiné
à voir s’éteindre pour jamais son flambeau ? Le genre humain est-il condamné à
finir dans la nuit ? Les païens le craignirent ; et c’est pourquoi, comptant
avec terreur les jours de cette lutte effrayante de la lumière et des ténèbres,
ils consacrèrent au culte du Soleil le vingt-cinquième jour de Décembre, qui
était le solstice d’hiver, jour après lequel cet astre, l’échappant des liens
qui le retenaient, commence à remonter et reprend graduellement cette ligne
triomphante par laquelle naguère il divisait le ciel en deux parts.
Nous chrétiens, illuminés
des splendeurs de la foi, nous ne nous arrêterons point à ces terreurs humaines
: nous cherchons un Soleil auprès duquel le soleil visible n’est que ténèbres.
Avec lui, nous pourrions défier toutes les ombres matérielles ; sans lui, la
lumière que nous croirions avoir ne peut que nous égarer et nous perdre. O Jésus
! lumière véritable qui éclairez tout homme venant en ce monde, vous avez
choisi, pour naître au milieu de nous, l’instant où le soleil visible est près
de s’éteindre, afin de nous faire comprendre, par cette figure si frappante,
l’état où nous étions réduits quand vous vîntes nous sauver en nous éclairant.
« La lumière du jour baissait, dit saint Bernard dans son premier Sermon de
l’Avent ; le Soleil de justice avait presque disparu ; sur la terre, à peine
restait-il une faible lueur et une chaleur mourante. Car la lumière de la
divine connaissance était presque éteinte ; et par l’abondance de l’iniquité,
la ferveur de la charité s’était refroidie. L’Ange n’apparaissait plus ; le
Prophète ne se faisait plus entendre. L’un et l’autre étaient comme découragés
par la dureté et l’obstination des hommes ; mais, dit le Fils de Dieu, c’est
alors que j’ai dit : Me voici. ». Ô Christ ! Ô Soleil de justice ! Donnez-nous
de bien sentir ce qu’est le monde sans vous ; ce que sont nos intelligences
sans votre lumière, nos cœurs sans votre divine chaleur. Ouvrez les yeux de
notre foi ; et pendant que ceux de notre corps seront témoins de la
décroissance journalière de la lumière visible, nous songerons aux ténèbres de
l’âme que vous seul pouvez éclairer. Alors notre cri, du fond de l’abîme,
s’élèvera vers vous qui devez paraître au jour marqué, et dissiper les ombres
les plus épaisses, par votre victorieuse splendeur.
[1] Fête locale, au 10
décembre
[2] Fête locale, au 15
décembre
Chiesa Santa Bibiana, Rome, consacrée à sainte Bibiane. De style baroque, elle se situe dans le quartier de l'Esquilin. La façade de l'église a été conçue et construite par Le Bernin
Chiesa Santa Bibiana, Rome, consacrée à sainte Bibiane, quartier de l'Esquilin.
Bhx Cardinal
Schuster, Liber Sacramentorum
Sainte Bibiane, vierge et
martyre.
Station à sa basilique,
près du Nymphée de Licinius.
la basilique de cette
martyre fut érigée par le pape Simplice (467) près du nymphée de Licinius
Gallien sur l’Esquilin, mais sa fête n’entra dans le calendrier romain que sous
Urbain VIII, à l’époque où l’on découvrit son corps et qu’on en fit la
reconnaissance canonique. Pourtant nous trouvons, dans le haut moyen âge, la
mémoire de cette sainte en grande vénération, et nous savons en outre que Léon
II transféra, du cimetière das extum Philippi à son église, les corps des
martyrs, Simplice, Faustin et Viatrix, dans le but d’augmenter la dévotion
envers ce sanctuaire. Un très ancien monastère de religieuses y était aussi
annexé ; elles y restèrent jusqu’au XVème siècle. La messe est celle du Commun
des Vierges martyres Me exspectavérunt. Le verset pour l’entrée du célébrant
est tiré du psaume 118. Les pécheurs attendirent pour me perdre ; d’abord ils
voulurent perdre mon âme, et ensuite mon corps. Moi cependant je me souvins de
vos préceptes et ne cédai pas. La voie par laquelle ils me conduisirent à la
mort put sembler étroite. Pourtant elle est bordée par vos commandements, et
pour moi elle est devenue une région spacieuse, celle de la glorieuse éternité.
Sainte Bibiane fait
partie du groupe auquel appartiennent les martyrs Jean et Paul, Gallican, etc.
que l’on dit avoir été mis à mort sous Julien l’Apostat quoiqu’on ne puisse
parler de persécution véritable à cette époque sinon en Orient. C’est l’un des
nombreux points obscurs de l’histoire de l’Église, auxquels de nouveaux
documents devront apporter de la lumière. Ce qui demeure toutefois hors de tout
débat, c’est la personnalité de Bibiane, son culte très ancien et l’histoire de
ses reliques, qui semblent avoir eu leur premier tombeau dans l’habitation même
de la martyre, transformée par le pape Simplice en église : Et aliam basilicam
intra urbem, iuxta palatium Licinianum, beatae martyris Bibianae, ubi corpus
eius requiescit.
La collecte est propre et
fut composée à l’époque d’Urbain VIII :
Prière. — « O Dieu,
dispensateur de tous les biens, qui avez uni en votre servante Bibiane, la
fleur de la virginité à la palme du martyre, daignez, par son intercession,
vous unir nos âmes dans la charité, afin que, délivrés de tout péril, nous
puissions obtenir les récompenses éternelles. »
La péricope de la lecture
est tirée de la prière de Jésus, fils de Sirach, dans l’Ecclésiastique (51,
13-17). C’est la même que pour la station (natalis) dans la maison de sainte
Cécile, mais il est douteux que dans l’intention du rédacteur de l’office de
sainte Bibiane au XVIIe siècle, on ait pensé à cette circonstance qui rend si
significatives les paroles du texte sacré : « Vous, ô Seigneur, vous avez
glorifié sur la terre mon habitation, d’où j’ai élevé ma prière tandis que la
mort me serrait de près. » La lecture continue, rendant grâces à Dieu qui a
accueilli le vœu de la martyre, et qui, le jour où semblait devoir seulement
triompher l’orgueil des persécuteurs, a préparé au contraire la victoire de
l’âme fidèle.
Le répons-graduel est
tiré du psaume 45 où est décrite la paix imperturbable de la cité de Dieu, même
quand elle est extérieurement assaillie par les ennemis. Cette cité est
Jérusalem qui toutefois symbolise ici l’Église et l’âme fidèle.
« Le Seigneur, par la
splendeur de son visage, l’aidera et lui donnera l’énergie ; Dieu est au milieu
d’elle, elle ne vacillera pas. Un fleuve et des ruisseaux réjouissent la cité
du Seigneur, le Très-Haut sanctifie sa tente. » La lecture évangélique est
tirée de saint Matthieu (13, 44-52) et, dans le Capitulaire de Würzbourg elle
est déjà assignée aux fêtes de sainte Sabine, des saintes Lucie et Euphémie,
etc. Le ciel est comme un riche trésor caché dans un champ. Celui qui le veut
doit débourser le prix de ce champ, lequel varie pourtant selon l’état de
fortune de chacun. Il suffit que celui qui a peu donne peu ; mais celui qui a
davantage doit donner davantage ; tous doivent donner tout ce qu’ils ont,
puisque seul ce dépouillement intégral peut nous donner droit au trésor
convoité. On doit dire la même chose au sujet de la perle précieuse : celui qui
veut l’acquérir doit l’échanger contre tous ses biens, et il fera une bonne
affaire. Les martyrs ont bien compris le sens de cette leçon évangélique. Ils
se sont donnés tout à Dieu, ils ont tout sacrifié pour Lui, et, en échange, ils
l’ont atteint, Lui, qui surpasse tout bien.
Le verset pour
l’offertoire est emprunté au psaume 44, qui célèbre les noces du divin Époux et
de l’Église : « La grâce est toute répandue sur vos lèvres, c’est pourquoi Dieu
vous a béni pour l’éternité. »
Dans la collecte avant
l’anaphore consécratoire, on prie Dieu d’agréer le sacrifice qui lui est offert
en mémoire de la martyre, par les mérites de laquelle nous implorons aussi le
perpetuum subsidium, c’est-à-dire l’aide de la grâce, qui, dans l’éternité, se
transforme dans la splendeur de la gloire et nous confirme dans le bien.
Le verset pour la
communion du peuple vient du psaume 118 d’où est tiré l’introït : « O Seigneur,
j’ai pratiqué votre loi et j’ai marché selon la justice. Que les impies ne me
calomnient donc pas. J’ai dirigé mes pas conformément à tous vos commandements,
et j’ai haï tous les sentiers de l’iniquité. » La vertu est si belle qu’elle
s’impose aux impies, en sorte que même ceux-ci lui rendent indirectement
hommage quand, en envoyant les martyrs à la mort, le plus souvent ils ne leur
font pas un crime de la seule profession de leur religion, mais, pour
dissimuler leur perversité, ils allèguent contre eux de vains prétextes et des
calomnies. Ainsi firent précisément les Juifs vis-à-vis du Christ Lui-même, car
il fut vraiment condamné à mort à cause de sa divinité, bien que, devant le
tribunal du gouverneur romain, l’accusation ait revêtu le caractère politique
de sédition contre Tibère. La collecte d’action de grâces après la communion
invoque l’intercession de la martyre, pour que rien ne nous sépare jamais du
Christ ni de la communion de son Corps et de son Esprit.
Combien petite nous
apparaît notre vertu quand nous nous-comparons aux martyrs ! Nous ne savons pas
tolérer une peine, nous trouvons mille bons prétextes pour nous dispenser de
l’observance des lois de l’Église, trop lourdes pour notre paresse, alors que
les martyrs, pleins de foi, abandonnèrent leurs aises, leur famille et la vie,
affrontèrent, intrépides, l’effroyable bête féroce de l’idolâtrie romaine et,
heureux, allèrent au Christ, après avoir tout sacrifié pour Lui. C’est donc sur
la tombe des martyrs que nous devons aller retremper notre esprit et nous
fortifier dans la foi.
Santa
Bibiana, interno, Roma
Dom Pius Parsch, le Guide
dans l’année liturgique
Une famille de martyrs.
Sainte Bibiane : Jour de
mort : le 2 décembre 363. Tombeau : à Rome. Sa basilique sur l’Esquilin fut
construite en 467 par le pape Simplicius et restaurée sous Urbain VIII en 1625.
Sous le maître-autel, se trouvent les reliques de toute sa famille. Image :
Dans la basilique romaine se trouve une statue de la sainte (un des
chefs-d’œuvre du Bernin). Les fresques de cette église représentent sa vie et
sa mort. Vie : La sainte appartenait à une famille de martyrs : son père, sa
mère, ses sœurs donnèrent leur sang pour le Christ. Bibiane fut confiée à une
femme de mauvaise vie, Rufine, qui avait mission de la corrompre. Mais la jeune
fille, élevée, dès l’enfance, dans la loi chrétienne, et qui avait gardé
intacte la fleur de son innocence, fut plus forte que cette femme perdue, elle
échappa à tous les pièges et déjoua les artifices du juge. Celui-ci la fit
dépouiller par les licteurs et attacher, les mains liées, à une colonne ; puis
il ordonna de la battre avec des fouets munis de balles de plomb jusqu’à ce qu’elle
rendît l’âme. Son saint corps, jeté aux chiens sur le forum de Taurus, ne subit
aucun outrage, grâce à la protection divine. Sainte Bibiane est la patronne de
Séville (Espagne) et elle est invoquée contre les maux de tête et l’épilepsie.
Pratique : Malgré la
violence et la tentation, la protection de Dieu garda la vierge forte, qui
avait confiance en lui. Elle fut le plus beau fleuron d’une famille de martyrs.
L’Église aujourd’hui encore a besoin de familles dévouées, animées de l’esprit
du-martyre.
La messe (Me
exspectavérunt). — Au Saint Sacrifice, la sainte sert de médiatrice entre le
Christ et nous, elle nous fait entrer dans le Sacrifice du Christ. Avec
Bibiane, nous offrons notre vie et notre mort, à l’Offertoire ; le Christ,
Bibiane et nous, nous mourrons au moment de la consécration ; à la sainte
communion, nous recevons quelque chose de la force de Sainte Bibiane dans la
foi, une participation à sa couronne. — Aidons-nous maintenant du texte
liturgique : nous entendons la martyre prier au milieu de ses souffrances :
“Les pécheurs me tendent des embûches... mais je garde ta loi dans mon cœur”
(Intr.). Dans sa vie, elle a réalisé cette parole (chez Rufine). Ne va-t-elle
pas aussi se réaliser aujourd’hui pour moi ? (Remarquons que plusieurs messes
commencent par “moi”, passent ensuite à “nous” et se terminent, à la Communion
par “toi”. La leçon est l’action de grâces de notre sainte dans ses
souffrances. Le psaume 45 convient aussi très bien à la vie de sainte Bibiane
(Grad.). Dieu n’est pas ébranlé dans son âme. “Le flot impétueux” (du martyre)
“n’est que joie pour cette cité de Dieu, Dieu a sanctifié son tabernacle.”
Sainte Bibiane a trouvé le “trésor” sans prix, la “perle précieuse”, le royaume
de Dieu, et pour le conquérir elle a donné tout bien terrestre, toute richesse,
sa vie même (Ev.). Est-ce que je me sens capable de faire mon Offrande avec
elle ?
Leçons des Matines (avant
1960)
Quatrième leçon. Bibiane,
vierge romaine, illustre par sa naissance, a été plus illustre encore par la
foi chrétienne. Son père se nommait Flavien et avait été préfet ; sous Julien
l’Apostat, tyran très impie, il se vit marquer de la flétrissure des esclaves
et déporter aux Eaux Taurines, où il mourut martyr. Sa mère Dafrosa, qu’on
avait d’abord enfermée dans sa maison avec ses filles, pour qu’elles y
succombassent à la faim, fut bientôt reléguée hors de Rome et décapitée.
Bibiane et sa sœur Démétria ayant été dépouillées de tous leurs biens après la
mort de leurs pieux parents, Apronianus, préteur de la ville, homme avide
d’argent, persécuta les deux sœurs ; mais celles-ci, entièrement destituées de
tout secours humain, furent merveilleusement nourries par le Dieu qui donne à
manger à ceux qui ont faim, et le persécuteur ne fut pas peu étonné, en les
retrouvant plus fortes et plus florissantes de santé qu’auparavant.
Cinquième leçon.
Apronianus voulut néanmoins les persuader d’honorer les dieux des Gentils,
promettant de leur faire obtenir, avec les richesses qu’elles avaient perdues,
la faveur impériale et d’illustres alliances. Il les menaçait, si elles
agissaient autrement, de la prison, des fouets et de la hache. Mais, ni les
flatteries ni les menaces ne les détournèrent de la vraie foi, et, prêtes à
mourir plutôt que de se souiller par les superstitions païennes, elles
repoussèrent constamment avec indignation les offres impies du préteur. C’est
pourquoi Démétria, frappée soudain d’un coup mortel, sous les yeux de Bibiane,
s’endormit dans le Seigneur ; Bibiane fut livrée à une femme très rusée nommée
Rufine, qui s’efforça de la séduire. Mais la Sainte, qui avait appris dès
l’enfance à garder la foi chrétienne et à conserver sans tache la fleur de la
virginité, s’élevant au-dessus d’elle-même, triompha des embûches de cette
femme et déjoua la perfidie du préteur.
Sixième leçon. Ainsi
Rufine ne parvint à la détourner de sa sainte résolution, ni par des paroles
artificieuses ni par les coups dont elle l’accablait tous les jours. Frustré
dans son attente, et enflammé de colère par l’inutilité de ses efforts, le préteur
ordonna aux licteurs d’ôter à Bibiane ses vêtements, de l’attacher, les mains
liées à une colonne, et de la frapper ainsi à coups de fouets garnis de plomb,
jusqu’à ce qu’elle rendît l’esprit. Son saint corps, jeté aux chiens, resta par
terre durant deux jours sur la place du Taureau ; mais, divinement préservé, il
demeura intact. Un prêtre, nommé Jean, l’ensevelit ensuite pendant la nuit, à
côté du tombeau de sa sœur et de sa mère, près du palais de Licinius, où l’on
voit encore à présent une église dédiée à Dieu sous le nom de sainte Bibiane.
Les corps des saintes Bibiane, Démétria et Dafrosa y ayant été retrouvés,
Urbain VIII restaura cette église, et plaça les saints corps sous le grand
autel.
SOURCE : http://www.introibo.fr/02-12-Ste-Bibiane-Viviane-vierge
G.B.
Mercati d’après P. da Cortona.Saint Bibiana, gravure
Also
known as
Viviana
Vivian
Vibiana
Profile
Her parents, Saint Flavian
of Acquapendente and Dafrosa
of Acquapendente, were martyred in
the persecutions of Julian the
Apostate, and Vivian and her sister Demetria were
turned over to a woman named
Rufina who tried to force them into prostitution. Upon her continued refusal to
co-operate, Vivian was imprisoned in
a mad house, then flogged to
death.
A church was built over
her grave, in the garden of
which grew an herb that cured headache and epilepsy.
This and her time spent with the mentally
ill led to her areas of patronage.
Born
in 4th century in Rome, Italy
her body was left to
the dogs,
but none would touch her, and she was buried two
days later in the Pretestato Catacombs, Rome, Italy
relics enshrined in
the Church of Our
Lady of Sorrows, Los
Angeles, California from 1855 until
the building burned in
August 1865
relics enshrined in
the Cathedral of Our Lady of the Angels, Los
Angeles, California
Los
Angeles, California, archdiocese of
green branch covered
with twigs and foliage
Additional
Information
Book of
Saints, by the Monks of
Ramsgate
Book of
Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Lives
of the Saints, by Father Francis
Xavier Weninger
Saints
and Festivals of the Christian Church
Saints
and Their Symbols, by E A Greene
Short
Lives of the Saints, by Eleanor Cecilia Donnelly
The
Litugical Year, by Father Prosper
Gueranger
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
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A Grave: Cathedral of Our Lady of the Angels, Los Angeles, California
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A Grave: Our Lady of Sorrows, Los Angeles, California
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Martirologio Romano, 2001 edición
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en français
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
nettsteder
i norsk
MLA
Citation
“Saint Bibiana“. CatholicSaints.Info.
22 June 2022. Web. 2 December 2023.
<https://catholicsaints.info/saint-bibiana/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-bibiana/
Gisant
de Sainte-Viviane. Église Saint-Sulpice de Fougères, Ille-et-Vilaine.
St. Bibiana
In the year 363, Julian the Apostate made Apronianus Governor of Rome. St.
Bibiana suffered in the persecution started by him. She was the daughter of
Christians, Flavian, a Roman knight, and Dafrosa, his wife. Flavian was
tortured and sent into exile, where he died of his wounds. Dafrosa was
beheaded, and their two daughters, Bibiana and Demetria, were stripped of their
possessions and left to suffer poverty. However, they remained in their house,
spending their time in fasting and prayer.
Apronianus, seeing that hunger and want had no effect upon them, summoned them.
Demetria, after confessing her Faith, fell dead at the feet of the tyrant. St.
Bibiana was reserved for greater sufferings. She was placed in the hands of a
wicked woman called Rufina, who in vain endeavored to seduce her. She used
blows as well as persuasion, but the Christian virgin remained faithful.
Enraged at the constancy of this saintly virgin, Apronianus ordered her to be
tied to a pillar and beaten with scourges, laden with lead plummets, until she
expired. The saint endured the torments with joy, and died under the blows
inflicted by the hands of the executioner.
Afterwards, Bibiana’s body was left out in the open for wild beasts to devour,
however, after two days, a holy priest named John came at night and buried her
body near the palace of Licinius. Later a chapel was erected over her tomb. In
465, Pope Simplicius built a church there called Olympina, named after a pious
lady who helped pay for the building of the church. In 1628, Pope Urban VIII
had the church rebuilt since it was in very poor condition. He then had the
relics of Bibiana, her sister and her parents brought and placed in the church.
These relics had been discovered in the place that was sometimes called St.
Bibiana’s cemetery.
SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/saint-bibiana/
Roma,
Chiesa di Santa Bibiana, esterno, lapide
St. Bibiana
The earliest mention in
an authentic historical authority
of St. Bibiana (Vibiana), a Roman female martyr,
occurs in the "Liber
Pontificalis" where in the biography of Pope
Simplicius (468-483) it is stated that this pope "consecrated a basilica of
the holy martyr Bibiana,
which contained her body, near the 'palatium Licinianum'" (ed. Duchesne,
I, 249). This basilica still exists. In the fifth century, therefore,
the bodily remains of St. Bibiana rested within the city walls. We have no
further historical particulars concerning the martyr or
the circumstances of her death; neither do we know why
she was buried in
the city itself. In later times a legend sprang up concerning her,
connected with the Acts of the martyrdom of Sts.
John and Paul and has no historical claim to belief.
According to this legend, Bibiana was the daughter of a
former prefect, Flavianus, who was banished by Julian
the Apostate. Dafrosa, the wife of Flavianus, and his two daughters, Demetria and
Bibiana, were also persecuted by Julian. Dafrosa and Demetria died
a natural death and were buried by Bibiana in their own
house; but Bibiana was tortured and died as a result of her sufferings. Two
days after her death a priest named John buried Bibiana
near her mother and sister in her home, the house being later turned into
a church. It is evident that the legend seeks to explain in this
way the origin of the church and the presence in it of the bodies of
the above mentioned confessors.
The account contained in the martyrologies of
the ninth century is drawn from the legend.
Kirsch, Johann Peter. "St. Bibiana." The Catholic
Encyclopedia. Vol. 2. New York: Robert Appleton
Company, 1907. 2 Dec.
2015 <http://www.newadvent.org/cathen/02542b.htm>.
Transcription. This article was transcribed for New Advent by Christine J.
Murray.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. 1907. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John
M. Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2020 by Kevin
Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/02542b.htm
Roma, Chiesa di Santa Bibiana, esterno, lapide
Weninger’s
Lives of the Saints – Saint Bibiana, Virgin and Marty
Article
In the fourth century,
there lived at Rome a virgin celebrated among the Christians for her beauty and
her modesty, named Bibiana. Flavian, her father, was, in the reign of the
godless Emperor Julian, dispossessed of all his honors and banished from his country
on account of his faith. He ended his life in misery, a true martyr for
Christ’s sake. Dafrosa, her mother, was for the same reason, after her
husband’s banishment, locked up in her own house, that she might starve.
Bibiana and Demetria, the two daughters, shared their mother’s imprisonment But
as neither the mother nor her daughters became emaciated by the hunger they,
suffered, and, on the contrary, appeared more vigorous than before, and could
not be frightened into denying Christ, the mother, by the order of the governor
Apronianus, was banished from the country and then beheaded. Bibiana and
Demetria were, at the same time, deprived of all their possessions, in the hope
that poverty would cause them to abandon their faith. But the Christian heroines
regarded it as little as those to whom Saint Paul writes: “You have received
the loss of your possessions joyfully, because you know that you have to expect
greater goods in heaven.” They said cheerfully: “It is better to lose the
temporal goods, which we cannot possess long, than the eternal.” The Governor,
after a time, called both of them, and promised that all that had been taken
from them would be restored, if they would only worship the gods; but if they
refused, he threatened them with imprisonment, a cruel martyrdom and the most
painful death. The Christian virgins were as unmoved by the flatteries and
promises of the tyrant, as by his menaces. “We worship the true God,” said
Bibiana, “and are ready to die rather than to stain our souls by sacrificing to
the gods.” Demetria spoke in the same manner, but hardly had the words left her
lips, when she sank down and expired. Bibiana was given into the charge of a
wicked and cunning woman, named Rufina, who was to cause her to aban- don her
faith; for, the heathens knew, by experience, that none more easily denied
Christ than those who had lost their purity. Rufina, the wicked woman, left
nothing untried. She represented the pleasures of the world to Bibiana in such
a manner, that she thought the virgin would surely drink the poison thus put to
her lips; but all her wiles were of no effect. Although the maiden was kept
like a prisoner by Rufina and could not escape, yet she remained unharmed by
the fire of temptation. Calling ceaselessly to God for aid and strength, she
was so graciously sustained, that she not only manifested not the least
pleasure at Rufina’s wicked behavior, but was more and more strengthened in
virtue. Rufina, enraged at this, maltreated the innocent virgin by beating her
most violently. All that her rage suggested was employed to gain her end; but
the virgin, upheld by the Almighty, remained true to her resolution, rather to
lose her life by the most cruel martyrdom, than to stain her purity.
When, at length, Rufina
saw to her great chagrin that her endeavors were entirely useless, she informed
the tyrant Apronianus of her failure, and persuaded him immediately to sentence
Bibiana to death. The tyrant, without delay, ordered her to be tied to a
column, and beaten to death. The order was executed, and’ Bibiana repeatedly
declared that she regarded it as a high honor to be thought worthy to die for
Christ’s sake. With her eyes raised to heaven, she stood motionless during her
martyrdom, until her whole body was one mass of bloody wounds, and she gave her
unspotted soul to the keeping of her heavenly Bridegroom. According to the
tyrant’s command, her holy body was left on the public road, to serve as a prey
to the dogs; but it remained untouched, until a pious priest carried it
secretly away, and buried it beside the grave of her mother and sister. At
present there stands a beautiful church on the spot, built in honor of the holy
martyr, and in commemoration of the sufferings and death of her mother and
sister.
Practical Considerations
The danger in which Saint
Bibiana found herself, was great beyond expression, and the more so, because it
lasted for a long time. Yet the chaste virgin committed no sin, because she was
in danger without her consent, and could not save herself by flight. She did
all in her power to guard herself against sinning, and God gave her His
especial aid. It must ever afford great consolation to those who against their
will, are exposed to great danger, and who are unable to escape, that God will
surely assist them, when, like Saint Bibiana, they do all in their power to
help themselves. Such help, however, cannot reasonably be expected by those who
imprudently cast themselves into danger of sin, or who voluntarily remain in
it. ” Divine assistance will surely be given us, if we do not neglect to do all
that is in our power,” says Saint James of Nisibis. Many persons, however, will
not do this, but clearly show that it is not their earnest wish to avoid sin,
since they do not employ the necessary means. And for the same reason, they are
in danger of going to eternal ruin. Why? Take the following words well to
heart. To gain heaven, nothing is so necessary as a truly sorrowful confession.
It is, however, necessary for such a confession, that, be- sides contrition, we
make the ear- nest resolution not only to avoid sin, but also every opportunity
that may lead to it. When this resolution does not exist, confession is invalid
and sacrilegious. We obtain by it not only no pardon for our sins, but we
commit another and a great sin. If we go to holy communion after such a
confession, we become again guilty of a great sin, and by continuing thus to
confess and partake of holy communion, perhaps for months or years, we
desecrate the holy Sacraments, and cast ourselves still deeper into hell. Oh!
that all whom it concerns may take this terrible but true article of faith to
heart, especially those who do not endeavor to free their houses from all
occasions to sin; who keep up a sinful friendship; who do not shun the house
where they have so often offended the Lord; as also those who voluntarily
remain in a place where they are almost daily in imminent danger of sin. Such
people perhaps go frequently to confession and not seldom to holy communion,
but unworthily; because they have not made, in their confession, the earnest
resolution to shun the occasion of sin. Their repentance is not true, but
useless and hypocritical. “To avoid all occasion of sin, is the sign of true
repentance,” writes Saint Bernard. And Saint Isidore says: ” It belongs to true
repentance, to avoid all opportunity to sin.” Again he says: “He that does not
shun all opportunity of evil, does not entirely free himself from sin.”
MLA
Citation
Father Francis Xavier
Weninger, DD, SJ. “Saint Bibiana, Virgin and Marty”. Lives
of the Saints, 1876. CatholicSaints.Info.
2 June 2018. Web. 2 December 2020.
<https://catholicsaints.info/weningers-lives-of-the-saints-saint-bibiana-virgin-and-marty/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/weningers-lives-of-the-saints-saint-bibiana-virgin-and-marty/
Saints
and Festivals of the Christian Church – Saint Bibiana
Article
In the passion of Saint
Bibiana, to whom a church in Rome, behind the Trophies of Marius, is
dedicated. Her legend says:
In the time of Julian the
Apostate there dwelt in Rome a Christian family consisting of Flavian, his wife
Dalfrosa and his two daughters, Bibiana and Demetria. All these died for their
faith. Flavian was exiled and died of starvation; Dalfrosa was beheaded; the
sisters imprisoned (A.D. 362) and scourged, Demetria dying at once under the
torture. Bibiana glorified God by longer suffering’s. Apronius, the prefect of
the city, astonished by her beauty, conceived a guilty passion for her and
placed her under the care of one of his creatures named Rufina, who was
gradually to bend her to his will. But Bibiana repelled his proposals with
horror and her firmness excited him to such fury that he commanded her to be
bound to a column, and scourged to compliance.
I cannot, however, allow
myself to describe the brutal manner in which the command was executed as it is
too horrible for repetition, beyond saying she died, but retained her virtue.
The column to which Saint
Bibiana was bound still stands in the old church between the Santa Croce and
Porto Maggiore in Rome.
MLA
Citation
H Pomeroy Brewster.
“Saint Bibiana”. Saints and Festivals of the
Christian Church, 1902. CatholicSaints.Info.
24 February 2019. Web. 2 December 2020.
<https://catholicsaints.info/saints-and-festivals-of-the-christian-church-saint-bibiana/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-and-festivals-of-the-christian-church-saint-bibiana/
Cathedral of St. Vibiana, with Baroque Revival style facade —
on Main Street at Second Street, in Downtown Los Angeles, California.
c.1888 image: HABS—Historic
American Buildings Survey in Los Angeles, California
December 2
St. Bibiana, Virgin and
Martyr
Abridged from her Acts,
which are disfigured by interpolations. See Anast. in Simplicio, et Baron.
Annot. in Martyr. Rom. Bosius et Aringhi, Roma Subterr. l. 3, c. 37.
A.D. 363
WE are informed by Ammianus Marcellinus, a pagan historian of that age, and an
officer in the court of Julian the Apostate, that this emperor made Apronianus
governor of Rome in the year 363, who, while he was on the way to that city,
had the misfortune to lose an eye. This accident he superstitiously imputed to
the power of magic, through the malice of some who excelled in that art; and,
in this foolish persuasion, to gratify his spleen and superstition, he resolved
to punish and exterminate the magicians; in which accusation, Christians were
involved above all others, on account of many wonderful miracles which were
wrought in the primitive ages. Under this magistrate, St. Bibiana received the
crown of martyrdom. This holy virgin was a native of Rome, and daughter to
Flavian, a Roman knight, and his wife Dafrosa, who were both zealous
Christians. Flavian was apprehended, deprived of a considerable post which he
had held in the city, burned in the face with a hot iron, and banished to
Acquapendente, then called Aquæ Taurinæ, where he died of his wounds a few days
after. Dafrosa, by an order of Apronianus, who had thus treated her husband for
his constancy in his faith, was, on the same account, confined to her house for
some time; and, at length, carried out of the gates of the city, and beheaded.
Bibiana and her sister Demetria, after the death of their holy parents, were
stripped of all they had in the world, and suffered much from poverty for five
months, but spent that time in their own house in fasting and prayer,
Apronianus had flattered himself that hunger and want would bring them to a
compliance; but seeing himself mistaken, summoned them to appear before him.
Demetria, having made a generous confession of her faith, fell down and expired
at the foot of the tribunal, in the presence of the judge. Apronianus gave
orders that Bibiana should be put into the hands of a wicked woman named
Rufina, who was extremely artful, and undertook to bring her to another way of
thinking. That agent of hell employed all the allurements she could invent:
which were afterwards succeeded by blows; but Bibiana, making prayer her
shield, remained invincible. Apronianus, enraged at the courage and
perseverance of a tender virgin, at length passed sentence of death upon her,
and ordered her to be tied to a pillar, and whipped with scourges loaded with
leaden plummets till she expired. The saint underwent this punishment
cheerfully, and died in the hands of the executioners. Her body was left in the
open air, that it might be a prey to beasts; but, having lain exposed two days,
was buried in the night, near the palace of Licinius, by a holy priest called
John. Peace being soon after restored to the church, a chapel was erected over
her tomb; and a hundred years after, in 465, Pope Simplicius built there a fair
church, as Anastasius mentions in his life. This church was called Olympina,
from a pious lady of that name, who defrayed the expenses. It was repaired by
Honorius III. but being fallen to decay was afterwards united to St. Mary
Major, till it was sumptuously rebuilt by Urban VIII. in 1628, who placed in it
the relics of SS. Bibiana, Demetria, and Dafrosa, which were discovered in that
place which has been sometimes called St. Bibian’s cemetery.
The only affair which a Christian has in this world, and in which consists all
his happiness and joy, is to seek God, to attain to the perfect possession of
his grace and love, and in all things most perfectly to do his will. By this
disposition of heart he is raised above all created things, and united to the
eternal and unchangeable object of his felicity. He receives the good things of
this world with gratitude to the Giver, but always with indifference; leaves
them with joy, if God requires that sacrifice at his hands; and, in his
abundance, fears not so much the flight of what he possesses as the infection
of his own heart, or lest his affections be entangled by them. Such attachments
are secretly and imperceptibly contracted, yet are ties by which the soul is
held captive, and enslaved to the world. Only assiduous prayer and meditation
on heavenly things, habitual self-denial, humble distrust and watchfulness, and
abundant almsdeeds proportioned to a person’s circumstances, can preserve a
soul from this dangerous snare amidst worldly affluence. To these means is that
powerful grace annexed. This disengagement of the heart, how sincere soever,
usually acquires a great increase and perfection by the actual sacrifice of
earthly goods, made with heroic sentiments of faith and divine love, when God
calls for it. Such an offering is richly compensated by the most abundant
spiritual graces and comforts at present, and an immense weight of eternal
glory in the next life.
Rev. Alban Butler (1711–73). Volume XII: December. The
Lives of the Saints. 1866
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/12/021.html
Stefano Maria Legnani (1660–1715). Martyre
de Sainte Bibiana, vers 1690
Santa Bibiana (Viviana) Martire
sec. IV
Non abbiamo notizie
precise riguardo la vita di questa santa, alla quale papa Simplicio, nel V
secolo, dedicò una chiesa sull'Esquilino. Eppure il culto di Bibiana è stato
assai vivace, forse anche grazie al suo nome, che ha la stessa origine del nome
di Viviana: un nome, nell'etimologia popolare, legato al verbo «vivere», e
quindi sinonimo di vitalità, vivacità, e augurio di spirituale sopravvivenza.
Secondo la «Passio Bibianae», questa santa sarebbe una delle vittime della
persecuzione anticristiana dell'imperatore Giuliano l'Apostata (361 - 363), un
devoto pagano che ostacolò la fede cristiana nonostante la libertà di culto
proclamata grazie a Costantino nel 313. Secondo questa Passio, priva di valore
storico, il governatore Apronio avrebbe mandato a morte i coniugi Fausto e
Dafrosa, per impadronirsi dei loro beni. Poi volle costringere all'apostasia le
loro figlie: Demetria e Bibiana. La prima sarebbe morta sotto tortura, mentre
Bibiana, salda nella propria fede, dopo aver subito ogni tipo di angheria fu legata
alla colonna e flagellata a morte. La chiesa sull'Esquilino sorgerebbe sulla
tomba della martire. (Avvenire)
Etimologia: Bibiana
(forse) variante di Viviana = che ha vita, che è vitale, dal latino
Emblema: Palma
Martirologio Romano: A
Roma, santa Viviana, martire, sotto il cui nome il papa san Simplicio intitolò
una basilica sul colle Esquilino.
Papa Simplicio, nel V secolo, le dedicò la chiesa sull'Esquilino.
Il culto di questa Santa è stato assai vivace, forse anche grazie al suo bel nome, più diffuso di quanto non si pensi. Bibiana ha infatti la stessa origine del nome di Viviana, e perciò la Santa di oggi può essere presa come Patrona anche dalle donne che ripetono il nome di Viviana: un nome, nella etimologia popolare, legato al verbo " vivere ", e quindi sinonimo dì vitalità, vivacità, e augurio di spirituale sopravvivenza.
In assenza di notizie storiche, sul conto di Santa Bibiana, o Viviana, è stata tessuta una fantasiosa e complessa leggenda, che deve essere piaciuta moltissimo ai fedeli, contribuendo così alla popolarità della San-ta.
Secondo tale leggenda, Bibiana sarebbe stata vittima della tardiva persecuzione di Giuliano, l'Imperatore apostata, che rinnegò cioè la propria fede, E poiché l'Imperatore risiedeva in Oriente sarebbe stato il Governatore di Roma, Aproniano, a infierire non soltanto contro Bibiana, ma contro la famiglia cristiana della Santa: il padre Flaviano, la madre Defrosa e la sorella Demetra.
Ma come mai il Governatore di Roma avrebbe nutrito tanto odio verso i battezzati? La leggenda lo spiega dicendo che Aproniano aveva perduto un occhio, e attribuiva la sua infermità, non ad un incidente, ma alle arti maligne dei cristiani.
A buon conto, esiliato Flaviano e fatta morire in carcere Dafrosa, l'orbo persecutore poté impadronirsi dei beni della famiglia. Per completar la sua opera, non gli mancava che costringere all'apostasia le due giovani figlie, e ciò sembrava assai facile, data appunto la loro età.
Demetra infatti, minacciata di orribili tormenti, morì in carcere, sopraffatta dall'ansia. Restò Bibiana, e contro di lei furono inutili tutte le minacce del dolore fisico.
Il Governatore allora mutò strategia. Pensó di piegare la volontà della fanciulla, corrompendola con le seduzioni del piacere e gli allettamenti del vizio. Per far ciò consegnò Bibiana a una turpe mezzana, esperta di intrighi amorosi.
Naturalmente Bibiana non venne meno ai doveri della virtù, e Aproniano, deluso
nelle sue speranze, non seppe far di meglio che fiagellarla ferocemente, tanto
da condurla alla morte, quattro giorni dopo.
Leggenda, abbiamo detto: pura leggenda, che nessun indizio rende né plausibile
né probabile. Immaginata per conferire titoli di gloria, insieme con la palma
del martirio, all'ignota benefattrice cristiana, titolare della chiesa
sull'Esquilino.
Fonte Archivio Parrochia
SOURCE : http://www.santiebeati.it/Detailed/80100.html
Roman
Catholic Cathedral of Our Lady of the Angels, Los Angeles, California an
inscription mentioning Saint Bibiana
Roman
Catholic Cathedral of Our Lady of the Angels, Los Angeles, California
Relic remains of Saint Vibiana
Den hellige Bibiana av
Roma (~352-363)
Minnedag: 2.
desember
Skytshelgen mot epilepsi,
alkoholisme, hodepine, krampe og ulykker; mot bakrus og tømmermenn
Den hellige Bibiana
(Viviana) ble ifølge overleveringen født rundt 352 i Roma. Hun skal ha vært
datter av den hellige Flavian, en
keiserlig embetsmann i Roma, og hans hellige hustru Dafrosa. Hennes
søster var den hellige Demetria, og de
led alle fire martyrdøden under keiser Julian den Frafalne (Apostaten)
(361-63).
Etter mange år med fred
brøt det ut nye kristenforfølgelser under keiser Julian den Frafalne. Mange
kristne falt fra, men Flavians store villa i Roma ble tilfluktssted for mange
forfulgte, som her fikk beskyttelse og pleie. Men en dag ble Flavian arrestert
av stattholder Apronian etter ordre fra keiseren, og han ble brennmerket i
pannen som slave og forvist til den lille landsbyen Aquapendente helt nord i
Lazio på grensen til Toscana. Der døde han rundt år 362.
Like etter ble også
Dafrosa trukket for retten. Etter forhøret ble hun stengt inne i huset sammen
med de to døtrene for at de skulle sulte helt til de gikk med på å ofre til
gudene. Men deres liv ble reddet på underfullt vis. Stattholderen lot nok en
gang Dafrosa føre for seg, og da han så at hun var like ubøyelig, lot han henne
halshogge.
Bibiana og Demetria ble
fratatt alt familien eide, og de ble forsøkt presset til å oppgi kristentroen.
Da det ikke lyktes, ble de arrestert. De ble truet med tortur, og da falt
Demetria død om etter alle forutgående lidelser. Bibiana ble plaget videre og
satt fem måneder i fengslet. En hedensk kvinne ved navn Rufina tok henne inn i
huset, instruert av guvernøren til å få henne til å avsverge sin kristne tro.
Men ingenting kunne rokke Bibianas overbevisning.
Hun ble da sperret inne
blant epileptikere og gale, men til stattholder Apronians forbløffelse gjorde
de syke henne ikke noe. Som en særlig straff lot henne binde til en søyle og
pisket henne så lenge med en pisk med blykuler at hun til slutt var døende. En
av bødlene støtte da en dolk i brystet hennes og gjorde slutt på pinslene.
Liket ble kastet til hundene, men de rørte det ikke. En prest gravla følgende
natt hennes lik ved siden av moren og søsteren.
Over Bibianas grav ved Via Giovanni Giolitti på Esquilin-høyden i Roma ble det bygd et kapell. Utgravninger i 1961 viste at den første kirken godt kunne ha blitt påbegynt allerede i Bibianas dødsår 363, som de eldste overleveringene forteller, for grunnmurene stammet fra 300-tallet. Det første vi hører om henne fra en autentisk historisk autoritet er i Liber Pontificalis, som slår fast at den senere pave Simplicius (468-483) i år 467 bygde basilikaen Santa Bibiana over hennes grav nær Palatium Licinianum og at hennes legeme ble oppbevart der. Under den hellige pave Leo III (795-816) ble et kloster bygd inntil kirken.Denne biografien er imidlertid fra 500-tallet, og den er ikke historisk bevist. Det kan imidlertid regnes som sikkert at Bibiana var en ekte kristen martyr under keiser Julian den Frafalne, og det gjelder sannsynligvis også Flavian, som i legenden er gjort til hennes far, men historien om hennes mor og søsteren Demetria er trolig ren fiksjon.
Sitt nåværende utseende
fikk kirken i 1625, da Bernini gjennomførte en restaurering etter oppdrag av
pave Urban VIII (1623-44). Han laget også en statue av den hellige som står på
høyalteret sammen med en alabasturne med hennes relikvier – også et verk av
Bernini. På veggene i høyskipet har Pietro da Cortona og Agostino Ciampelli
fremstilt historien til den hellige jomfru og martyr Bibiana. Ved inngangen
befinner det seg en liten antikk søyle, som Bibiana skal ha blitt pisket til
døde ved. Kirken står i dag inneklemt i mindre vakre omgivelser like ved sentralbanestasjonen
Stazione Termini. Pave Eugenius IV (1431-47) erklærte den 2. februar 1439
kirken som datterkirke av Santa Maria Maggiore.
Bibiana fremstilles
oftest lent til en søyle, med martyrpalme i hånden og dolk i brystet. I hagen
til hennes kirke vokste det en urt som kunne helbrede epilepsi og hodepine –
samt døyve virkningene av overdreven alkoholbruk. Derfor påkalles hun mot
bakrus og tømmermenn. Hun blir også anropt mot epilepsi, alkoholisme, hodepine,
krampe og ulykker.
På midten av 800-tallet
var hennes minnedag 2. desember i den hellige Ado av Viennes
martyrologium, og derfra kom den også inn i andre martyrologier. Pave Urban
VIII fastsatte hennes minnedag til 2. desember. Kulten var svært utbredt i
Italia, Tyskland og Spania, men siden 1969 er den begrenset til hennes basilika
i Roma.
Kilder:
Attwater/John, Bentley, Hallam, Benedictines, Delaney, Bunson, Engelhart,
Schauber/Schindler, Melchers, CE, CSO, Patron Saints SQPN, Infocatho, Bautz,
Heiligenlexikon, santiebeati.it - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden