mercredi 12 décembre 2012

NOTRE-DAME DE GUADALUPE, Patronne de l'Amérique latine



Notre-Dame de Guadalupe

Patronne de l'Amérique Latine

(1531)

Un samedi, 9 décembre 1531, un pieux Indien du nom de Juan Diego se rendait de son village à Mexico pour y satisfaire sa dévotion. Comme il passait au pied du Tepeyac, la plus haute des collines qui entourent la ville, il entendit tout à coup une musique céleste descendre jusqu'à lui.

Irrésistiblement attiré vers le sommet de la colline, il en fait l'ascension et dans une lumière resplendissante bordée d'un iris aux plus vives couleurs, il aperçoit une Dame incomparablement belle, souriante et radieuse de bonté:

«Juan, Mon fils bien-aimé, dit l'Apparition, où vas-tu?

— Madame, je vais à Mexico entendre la messe en l'honneur de la Vierge.

— Ta dévotion M'est agréable, reprit l'Inconnue; Je suis cette Vierge, Mère de Dieu. Je désire que l'on Me bâtisse ici un temple magnifique d'où Je répandrai Mes faveurs et ferai voir Ma compassion envers tous ceux qui M'invoqueront avec confiance. Va trouver l'évêque de Mexico pour l'instruire de Ma volonté.»

Juan Diego se hâte de transmettre le message, mais le prélat le prend pour un illuminé et le congédie. Diego retourne au Tepeyac, y retrouve la Très Sainte Vierge qui le renvoie une seconde fois auprès de l'évêque. Cette fois, on lui ménage meilleur accueil, mais l'ecclésiastique exige quelque témoignage certain de la volonté du ciel.

Le dix décembre, Juan Diego revoit la Vierge qui promet le signe demandé pour le lendemain, mais Diego passe toute cette journée là auprès de son oncle gravement malade. Le douze décembre, pressé de trouver un prêtre à Mexico pour administrer les derniers sacrements au moribond, Diego passe rapidement devant la colline, mais au détour de la route, il se trouve subitement en présence de l'Apparition. «Ton oncle est guéri, dit la Très Sainte Vierge, va au haut de la colline cueillir des roses que tu donneras à l'évêque de Mexico.»

Ce n'était point la saison des fleurs et jamais la roche nue du Tepeyac n'avait produit de roses. L'humble paysan obéit néanmoins sans hésiter et trouva un merveilleux parterre de roses fraîches au sommet du monticule. Il en cueillit une brassée, et les tenant cachées sous son manteau, il s'achemina vers l'évêché. Lorsque Juan Diego fut introduit devant le prélat, deux miracles au lieu d'un frappèrent les yeux de l'évêque stupéfait: la gerbe de roses vermeilles et l'image de l'Apparition peinte à l'insu de Diego sur l'envers de son paletot. Aussitôt que leurs yeux rencontrèrent l'image bénie de la Sainte Vierge, tous les témoins du prodige tombèrent à genoux, muets de joie, sans pouvoir faire autre chose que d'admirer la beauté surhumaine de leur Mère du ciel. Se relevant, l'évêque enlève le manteau des épaules du pieux Mexicain et l'expose dans sa chapelle en attendant d'élever un sanctuaire qui puisse renfermer cette relique sacrée. Tous les habitants la ville se rassemblèrent à l'évêché pour honorer l'image miraculeuse que Marie Elle-même venait de léguer si gracieusement à Ses enfants de la terre.

Le jour suivant, treize décembre, l'évêque de Mexico se rendit sur la colline de l'Apparition suivi d'un grand concours de peuple. Il voulait voir l'endroit exact où la Très Sainte Vierge S'était montrée à Son fils privilégié, Juan Diego. Ce dernier ne crut pas pouvoir le déterminer avec précision. Marie vint le tirer d'embarras par un nouveau miracle: une source jaillit soudainement, désignant le lieu précis de l'Apparition. Depuis, cette source n'a cessé de couler et d'opérer des guérisons miraculeuses.

La Reine du Ciel Se montra une cinquième fois à Son humble serviteur et lui révéla le titre sous lequel Elle désirait être invoquée. «On M'appellera, dit-Elle: Notre-Dame de Guadalupe». Ce mot venu d'Espagne, mais d'origine arabe, signifie: Fleuve de Lumière. Conformément à la demande de la Mère de Dieu, on éleva une grandiose basilique sur la colline du Tepeyac où l'on vénéra la sainte image de Marie imprimée dans le manteau du voyant. Tout au cours des âges, d'innombrables et éclatants miracles témoignèrent de l'inépuisable bonté de Notre-Dame de Guadalupe.

Résumé O.D.M.


Escultura de la Virgen de Guadalupe en piedra cantera originaria de Querétaro, México. Piedra cantera tallada, calada y pulida.

Notre Dame de Guadalupe

'Je suis venu ici pour déposer aux pieds de la Vierge métisse du Tepeyac, Etoile du Nouveau Monde, l'Exhortation apostolique Ecclesia in America, qui rassemble les contributions et les suggestions pastorales de ce Synode, confiant à la Mère et Reine de ce continent, l'avenir de son évangélisation' (homélie du pape Jean-Paul II, le 23 janvier 1999, Basilique Notre-Dame de Guadalupe)
'J'ai déposé les fruits du premier Synode américain aux pieds de la Sainte Vierge Marie de Guadalupe, sous la protection maternelle de laquelle s'est développée l'évangélisation du Nouveau Continent. Elle est à juste titre invoquée aujourd'hui comme l'étoile de sa nouvelle évangélisation. C'est pourquoi j'ai établi que la fête ou la solennité liturgique qui lui est consacrée, le 12 décembre, soit proclamée comme fête sur tout le Continent américain.' (Jean-Paul II après son voyage au Mexique, le 10 février 1999)

Message du pape François pour la fête de Notre Dame de Guadalupe du 12 décembre 2013, la patronne de l'Amérique: Lorsque la Vierge est apparue à saint Juan Diego, a-t-il dit en espagnol, 'son visage était celui d'une métisse et ses vêtements couverts de motifs indigènes. Comme Jésus, Marie se fait proche de ses enfants, qu'elle accompagne en mère sur le chemin de la vie'...

Elle apparut à saint Juan Diego le 9 et le 12 décembre 1531.

Mémoire de Notre-Dame de Guadalupe au Mexique, dont une foule immense implore le secours maternel sur la colline Tepeyac près de Mexico, et qu'elle salue avec confiance comme une étoile pour l'évangélisation des familles, des peuples et comme l'assistance des indigènes et des pauvres.

Martyrologe romain

Je demande à Notre-Dame de Guadalupe d'éclairer les peuples du Nouveau Monde tout au long du troisième millénaire

Jean-Paul II

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10072/Notre-Dame-de-Guadalupe.html

 Capilla de Nuestra Señora del Carmen (Playa del Carmen, QR) 


Le 9 décembre 1531, sur une colline de Tepeyac (Nord de Mexico), une jeune dame « éblouissante de lumière » apparaît à un Amérindien Juan Diego Cuauhtlatoatzin, baptisé depuis peu. La Vierge Marie le charge de demander à l'évêque de faire construire une église sur le lieu même de l'apparition. Le prélat demandera au jeune homme d'obtenir de la Vierge Marie un signe. Celle-ci ne tarde pas à le lui accorder. Le 12 décembre, se montrant pour la quatrième et dernière fois à Juan Diego, Marie l'envoie cueillir des fleurs au sommet de la colline. Et voilà l'homme redescendant remplie des plus belles fleurs qu'il ait jamais vues en plein hiver ! Sous l'injonction de la Vierge, il retourne alors chez l'évêque, et ouvre son manteau devant les personnes réunies autour du prélat. Quelle stupeur pour tous de voir à cet instant s'imprimer miraculeusement sur la tilma une image représentant la Vierge, revêtue d'un manteau couvert d'or. Après 475 ans, la tilma est parfaitement conservée, alors que ce vêtement de pauvre fait en fibres de cactus aurait dû se détériorer en 20 ans.



VOYAGE DU PAPE AU MEXIQUE

MESSE POUR LA CONCLUSION DE L'ASSEMBLÉE SPÉCIALE POUR L'AMÉRIQUE

HOMÉLIE DU PAPE JEAN PAUL II

Samedi 23 janvier 1999,

Basilique Notre-Dame de Guadalupe


Bien-aimés frères dans l'épiscopat et dans le sacerdoce,

Chers frères et sœurs dans le Seigneur,

1. «Mais quand vint la plénitude du temps, Dieu envoya son Fils né d'une femme...» (Ga 4, 4). Qu'est-ce que la plénitude du temps? Dans la perspective de l'histoire humaine, la plénitude du temps est une date concrète. Il s'agit de la nuit où le Fils de Dieu vint au monde à Bethléem, selon ce qu'avaient annoncé les prophètes, comme nous l'avons entendu dans la première lecture: «C'est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe: Voici, la jeune femme est enceinte, elle va enfanter un fils et elle lui donnera le nom d'Emmanuel» (Is 7, 14). Ces paroles, prononcées de nombreux siècles auparavant, se sont accomplies au cours de la nuit où vint au monde le Fils conçu par l'œuvre de l'Esprit Saint dans le sein de la Vierge Marie.

La naissance du Christ fut précédée par l'annonce de l'archange Gabriel. Ensuite, Marie se rendit chez sa cousine Elisabeth pour se mettre à son service. L'Evangile de Luc nous l'a rappelé, en nous rapportant le salut insolite et prophétique d'Elisabeth, ainsi que la très belle réponse de Marie: «Mon âme exalte le Seigneur, et mon esprit tressaille de joie en Dieu mon Sauveur» (1, 46-47). Voici les événements auxquels la liturgie d'aujourd'hui fait référence.

2. La lecture de la Lettre aux Galates nous révèle, quant à elle, la dimension divine de cette plénitude du temps. Les paroles de l'Apôtre Paul résument toute la théologie de la naissance de Jésus, qui éclaire dans le même temps la signification de cette plénitude. Il s'agit de quelque chose d'extraordinaire: Dieu est entré dans l'histoire de l'homme. Dieu, qui est en lui-même le mystère insondable de la vie, Dieu, qui est Père et qui se reflète depuis l'éternité dans le Fils, consubstantiel à Lui et à travers lequel toutes les choses furent faites (cf. Jn 1, 1-3), Dieu, qui est unité du Père et du Fils dans ce flux d'amour éternel qui est l'Esprit Saint.

Malgré la pauvreté de nos paroles pour exprimer le mystère ineffable de la Trinité, la vérité est que l'homme, à partir de sa condition terrestre, a été appelé à participer à cette vie divine. Le Fils de Dieu naquit de la Vierge Marie pour nous accorder la filiation divine. Le Père a communiqué à nos cœurs l'Esprit du Fils, grâce auquel nous pouvons dire: «Abba, Père» (cf. Ga 4, 4). Telle est donc la plénitude du temps, qui satisfait chaque aspiration de l'histoire et de l'humanité: la révélation du mystère de Dieu, offert à l'être humain à travers le don de l'adoption divine.

3. La plénitude du temps, à laquelle l'Apôtre fait référence, se situe en relation avec l'histoire humaine. D'une certaine façon, en se faisant homme, Dieu est entré dans notre temps et il a transformé notre histoire en histoire du salut. Une histoire qui comprend tous les événements du monde et de l'humanité, de la création jusqu'à son terme, mais qui se déroule à travers des moments et des dates importantes. L'une d'elle est l'An 2000 de la naissance de Jésus, désormais proche, l'année du grand Jubilé, auquel l'Eglise s'est préparée également à travers la célébration des Synodes extraordinaires consacrés à chaque continent, comme ce fut le cas de celui qui s'est déroulé à la fin de 1997 au Vatican.

4. Aujourd'hui, dans cette Basilique de Guadalupe, cœur marial de l'Amérique, nous rendons grâce à Dieu pour l'Assemblée spéciale pour l'Amérique du Synode des Evêques - un authentique cénacle de communion ecclésiale et d'affection collégiale entre les pasteurs du Nord, du Centre et du Sud du continent - vécue avec l'Evêque de Rome comme une expérience fraternelle de rencontre avec le Seigneur ressuscité, un chemin pour la conversion, la communion et la solidarité en Amérique.

A présent, un an après cette Assemblée synodale, et en concomitance avec le centenaire du Concile plénier de l'Amérique latine, qui eut lieu à Rome, je suis venu ici pour déposer aux pieds de la Vierge métisse du Tepeyac, Etoile du Nouveau Monde, l'Exhortation apostolique Ecclesia in America, qui rassemble les contributions et les suggestions pastorales de ce Synode, confiant à la Mère et Reine de ce conti- nent, l'avenir de son évangélisation.

5. Je désire exprimer ma gratitude à ceux qui, grâce à leur travail et leur prière, ont fait en sorte que cette Assemblée synodale reflète la vitalité de la foi catholique en Amérique. Je remercie également cet archidiocèse primatial de Mexico et son Archevêque, le Cardinal Norberto Rivera Carrera, pour son accueil cordial et sa généreuse disponibilité. Je salue avec affection le groupe important de cardinaux et d'évêques qui sont venus de tous les lieux du con- tinent et les très nombreux prêtres et séminaristes ici présents, qui comblent de joie et d'espérance le cœur du Pape. Mon salut s'étend au-delà des murs de cette basilique pour embrasser ceux qui, de l'extérieur, suivent la célébration, ainsi que tous les hommes et toutes les femmes de diverses cultures, ethnies et nations qui constituent la riche et multiforme réalité américaine.

[en portugais]

6. «Bienheureuse celle qui a cru en l'accomplissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur» (Lc 1, 45). Ces paroles qu'Elisabeth adresse à Marie, qui porte le Christ en son sein, peuvent s'appliquer également à l'Eglise qui est sur ce continent. Bienheureuse es-tu, Eglise qui est en Amérique, toi qui en accueillant la Bonne Nouvelle de l'Evangile, a fait naître de nombreux peuples à la foi! Bienheureuse car tu crois, bienheureuse car tu espères, bienheureuse car tu aimes, car la promesse du Seigneur s'accomplira! Les efforts missionnaires héroïques et l'admirable œuvre d'évangélisation de ces cinq derniers siècles n'ont pas été vains. Aujourd'hui, nous pouvons dire que, grâce à eux, l'Eglise en Amérique est l'Eglise de l'espérance. Il suffit de constater la force de ses nombreux jeunes, la valeur exceptionnelle que l'on accorde à la famille, la floraison de vocations au sacerdoce et à la vie consacrée et, surtout, la profonde religiosité de ses peuples. N'oublions pas qu'au cours du prochain millénaire, désormais imminent, l'Amérique sera le continent possédant le plus grand nombre de catholiques.

[en français]

7. Toutefois, comme les Pères synodaux l'ont souligné, si l'Eglise en Amérique connaît bien des motifs de se réjouir, elle est aussi confrontée à de graves difficultés et à d'importants défis. Devons-nous pour autant nous décourager? En aucune manière: «Jésus-Christ est le Seigneur!» (Ph 2, 11). Il a vaincu le monde et il a envoyé son esprit Saint pour faire toutes choses nouvelles. Serait-il trop ambitieux d'espérer que, après cette Assemblée synodale - le premier Synode américain de l'histoire - se développe sur ce continent majoritairement chrétien une manière plus évangélique de vivre et de partager? Il existe bien des domaines dans lequels les communautés chrétiennes, du Nord, du Centre et du Sud de l'Amérique peuvent manifester leurs liens fraternels, exercer une solidarité réelle et collaborer à des projets pastoraux communs, chacun apportant les richesses spirituelles et matérielles dont elle dispose.

[en anglais]

8. L'Apôtre Paul nous enseigne que dans la plénitude du temps, Dieu envoya son Fils, né d'une femme, pour nous racheter du péché et faire de nous ses fils et ses filles. En conséquence, nous ne sommes plus des serviteurs, mais des fils et des héritiers de Dieu (cf. Ga 4, 4-7). L'Eglise doit donc proclamer l'Evangile de la vie et dénoncer avec une force prophétique la culture de la mort. Puisse le continent de l'Es- pérance être également le continent de la Vie! Tel est notre appel: une vie digne pour tous! Pour ceux qui ont été conçus dans le sein de leur mère, pour les enfants des rues, pour les peuples autochtones et pour les afro-américains, pour les immigrés et les réfugiés, pour les jeunes privés de toute opportunité, pour les personnes âgées, pour ceux qui sont victimes de toute sorte de pauvreté ou d'exclusion.

Chers frères et sœurs, l'heure est venue de bannir pour toujours du continent toute atteinte à la vie. Jamais plus de violence, de terrorisme et de trafic de drogue! Jamais plus de torture ou d'autres formes d'abus! Il faut mettre fin au recours inutile à la peine de mort! Jamais plus d'exploitation des faibles, de discrimination raciale ou de ghettos de pauvreté! Jamais plus! ce sont des maux intolérables qui élèvent leur cri vers le ciel et qui invitent les chrétiens à un style de vie différent, à un engagement social plus en harmonie avec leur foi. Nous devons réveiller la conscience des hommes et des femmes grâce à l'Evangile, dans le but de souligner leur vocation sublime de fils de Dieu. Cela les encouragera à édifier une Amérique meilleure. Il est urgent de susciter un nouveau printemps de sainteté sur le continent afin que l'action et la contemplation aillent de pair.

[en espagnol]

9.’Je désire confier et offrir l'avenir du continent à la Très Sainte Vierge Marie, Mère du Christ et de l'Eglise. Je suis donc heureux d'annoncer que j'ai établi que, le 12 décembre, la Vierge de Guadalupe serait célébrée dans toute l'Amérique comme une fête liturgique. Ô Mère! Tu connais les voies que suivirent les premiers évangélisateurs du Nouveau Monde, des îles Guanahani et La Española aux forêts d'Amazonie et aux cimes des Andes, parvenant jusqu'à la Terre de Feu dans le sud et aux grands lacs et aux montagnes du nord. Accompagne l'Eglise qui accomplit son œuvre dans les nations américaines, afin qu'elle évangélise toujours et qu'elle renouvelle son esprit missionnaire. Encourage tous ceux qui consacrent leur vie à la cause de Jésus et à la diffusion de son Royaume.

Ô douce Dame du Tepeyac, Mère de Guadalupe! Nous te présentons cette foule innombrable de fidèles qui prient Dieu en Amérique. Toi, qui es entrée dans leur cœur, visite et réconforte les foyers domestiques, les paroisses et les diocèses de tout le continent. Fais en sorte que les familles chrétiennes éduquent de façon exemplaire leurs enfants dans la foi de l'Eglise et dans l'amour de l'Evangile, afin qu'ils deviennent une source de vocations apostoliques. Tourne aujourd'hui ton regard vers les jeunes et encourage-les à marcher avec Jésus-Christ.

Ô Dame et Mère de l'Amérique! Confirme la foi de nos frères et sœurs laïcs, afin que dans tous les domaines de la vie sociale, professionnelle, culturelle et politique, ils agissent en conformité avec la vérité et la loi nouvelle que Jésus a apportée à l'humanité. Fais preuve de bienveillance face à l'angoisse de ceux qui souffrent de la faim, de la solitude, de l'exclusion ou de l'ignorance. Fais-nous reconnaître en eux tes fils bien-aimés et donne-nous l'élan de la charité pour les soutenir dans leurs besoins. Sainte Vierge de Guadalupe, Reine de la Paix! Protège les nations et les peuples du continent. Fais en sorte que tous, dirigeants et citoyens, apprennent à vivre dans la liberté authentique en agissant selon les exigences de la justice et le respect des droits humains, afin que la paix soit définitivement établie. A toi, Vierge de Guadalupe, Mère de Jésus et notre Mère, nous offrons toute l'affection, l'honneur, la gloire et la louange constantes de tes fils et de tes filles d'Amérique!

A l'issue de la Messe, le Saint-Père ajoutait les paroles suivantes:

Merci pour ce cadeau splendide qui m'accompagnera. J'ai eu la joie de célébrer encore une fois la messe dans cette basilique tant aimée par tous les Mexicains, par tous les Américains fils de la paix. Je vous remercie pour les prières que vous élevez chaque jour pour moi et pour mon ministère pétrinien. Et je sais que vous continuerez toujours à le faire. Merci.



" Demain, c’est la fête de Notre Dame de GuadalupePatronne des Amériques. Je tiens à saluer tous mes frères et sœurs de ce continent, et je le fais en pensant à la Vierge de Tepeyac.

Quand Notre Dame est apparue à saint Juan Diego, son visage était celui d’une femme de sang-mêlé, une métisse, et ses vêtements portaient les symboles de la culture autochtone. Comme Jésus, Marie est proche de tous ses fils et de ses filles ; comme une mère attentive, elle les accompagne sur leur chemin, durant leur vie. Elle partage les joies et les espoirs, les tristesses et les difficultés du Peuple de Dieu, composé d’hommes et de femmes de toutes races et de toutes nations.
Lorsque l’image de la Vierge est apparue sur la tilma de Juan Diego, c’était la prophétie d’une étreinte : l’étreinte de Marie [qui embrasse] tous les peuples des vastes étendues d’Amérique – les peuples qui vivaient déjà là, et ceux qui étaient encore à venir. L’étreinte de Marie a montré ce que l’Amérique – du Nord et du Sud – est appelée à être : une terre où les différents peuples s’unissent ; une terre prête à respecter la vie humaine à toutes ses étapes, du sein de la mère à la vieillesse ; une terre qui accueille les immigrés, les pauvres et les marginaux, à toutes les époques. Une terre de générosité.
C’est le message de Notre Dame de Guadalupeet c’est aussi mon message, le message de l’Eglise. Je demande à tous les peuples des Amériques d’ouvrir largement leurs bras, comme la Vierge, avec amour et tendresse.
Je prie pour vous tous, chers frères et sœurs, et je vous demande de prier pour moi !
Que la joie de l’Evangile demeure toujours dans vos cœurs.
Que le Seigneur vous bénisse, et que la Vierge soit toujours à vos côtés. "
Zenit

Luis de Mena, Casta Painting of the Virgin of Guadalupe, 1750, Museo de America, Madrid

Our Lady of Guadalupe


Also known as

  • Holy Mary of Guadalupe
  • Virgin of Guadalupe
  • Maria de Guadalupe

Memorial

Profile

Guadalupe is, strictly speaking, the name of a picture, but the name was extended to the church containing the picture and to the town that grew up around the church. It makes the shrine, it occasions the devotion, it illustrates Our Lady. It is taken as representing the Immaculate Conception, being the lone figure of a woman with the sun, moon, and star accompaniments of the great apocalyptic sign with a supporting angel under the crescent. The word is Spanish Arabic, but in Mexico it may represent certain Aztec sounds.

Its tradition is long-standing and constant, and in sources both oral and written, Indian and Spanish, the account is unwavering. The Blessed Virgin appeared on Saturday 9 December 1531 to a 55 year old neophyte named Juan Diego, who was hurrying down Tepeyac hill to hear Mass in Mexico City. She sent him to Bishop Zumárraga to have a temple built where she stood. She was at the same place that evening and Sunday evening to get the bishop‘s answer. The bishop did not immediately believed the messenger, had him cross-examined and watched, and he finally told him to ask the lady who said she was the mother of the true God for a sign. The neophyte agreed readily to ask for sign desired, and the bishop released him.

Juan was occupied all Monday with Bernardino, an uncle, who was dying of fever. Indian medicine had failed, and Bernardino seemed at death‘s door. At daybreak on Tuesday 12 December 1531Juan ran to nearby the Saint James convent for a priest. To avoid the apparition and the untimely message to the bishop, he slipped round where the well chapel now stands. But the Blessed Virgin crossed down to meet him and said, “What road is this thou takest son?” A tender dialogue ensued. She reassured Juan about his uncle, to whom she also briefly appeared and instantly cured. Calling herself Holy Mary of Guadalupe she told Juan to return to the bishop. He asked Mary for the sign he required. She told him to go to the rocks and gather roses. Juan knew it was neither the time nor the place for roses, but he went and found them. Gathering many into the lap of his tilma, a long cloak or wrapper used by Mexican Indians, he came back. The Holy Mother rearranged the roses, and told him to keep them untouched and unseen until he reached the bishop. When he met with Zumárraga, Juan offered the sign to the bishop. As he unfolded his cloak the roses, fresh and wet with dew, fell out. Juan was startled to see the bishop and his attendants kneeling before him. The life size figure of the Virgin Mother, just as Juan had described her, was glowing on the tilma. The picture was venerated, guarded in the bishop‘s chapel, and soon after carried in procession to the preliminary shrine.

The coarsely woven material of the tilme which bears the picture is as thin and open as poor sacking. It is made of vegetable fibre, probably maguey. It consists of two strips, about seventy inches long by eighteen wide, held together by weak stitching. The seam is visible up the middle of the figure, turning aside from the face. Painters have not understood the laying on of the colours. They have deposed that the “canvas” was not only unfit but unprepared, and they have marvelled at apparent oil, water, tempera, etc. colouring in the same figure. They are left in equal admiration by the flower-like tints and the abundant gold. They and other artists find the proportions perfect for a maiden of fifteen. The figure and the attitude are of one advancing. There is flight and rest in the eager supporting angel. The chief colours are deep gold in the rays and stars, blue-green in the mantle, and rose in the flowered tunic.

Sworn evidence was given at various commissions of inquiry corroborating the traditional account of the miraculous origin and influence of the picture. Some wills connected with Juan Diego and his contemporaries were accepted as documentary evidence. Vouchers were given for the existence of Bishop Zumárraga’s letter to his Franciscan brothers in Spain concerning the apparitions. His successor, Montufar, instituted a canonical inquiry, in 1556, on a sermon in which the pastors and people were abused for crowding to the new shrine. In 1568 the renowned historian Bernal Díaz, a companion of Cortez, refers incidentally to Guadalupe and its daily miracles. The lay viceroy, Enríquez, while not opposing the devotion, wrote in 1575 to Philip II asking him to prevent the third archbishop from erecting a parish or monastery at the shrine. Inaugural pilgrimages were usually made to it by viceroys and other chief magistrates. Processes, national and ecclesiastical, were laboriously formulated and attested for presentation at RomeItaly in 166316661723, and 1750.

The clergy, secular and regular, has been remarkably faithful to the devotion towards Our Lady of Guadalupe, the bishops especially fostering it, even to the extent of making a protestation of faith in the miracle a matter of occasional obligation. Pope Benedict XIV decreed that Our Lady of Guadalupe should be the national patron of Mexico, and made 12 December a holiday of obligation with an octave, and ordered a special Mass and Office. Pope Leo XIII approved a complete historical second Nocturne, ordered the picture to be crowned in his name, and composed a poetical inscription for it. Pope Pius X permitted Mexican priests to say the Mass of Holy Mary of Guadalupe on the twelfth day of every month, and granted indulgences which may be gained in any part of the world for prayer before a copy of the picture.

The place, called Guadalupe Hidalgo since 1822, is three miles northeast of Mexico City. Pilgrimages have been made to this shrine almost without interruption since 15311532. A shrine at the foot of Tepeyac Hill served for ninety years, and still forms part of the parochial sacristy. In 1622 a rich shrine was erected, and in 1709 a newer, even richer one. There are also a parish church, a convent and church for Capuchin nuns, a well chapel, and a hill chapel all constructed in the 18th century. About 1750 the shrine got the title of collegiate, a canonry and choir service being established. It was aggregated to Saint John Lateran in 1754. In 1904 it was created a basilica, with the presiding ecclesiastic being called abbot. The shrine has been renovated in Byzantine style which presents an illustration of Guadalupan history.

Patronage

Storefront

Additional Information

Readings

O God, Father of mercies, who placed your people under the singular protection of your Son’s most holy Mother, grant that all who invoke the Blessed Virgin of Guadalupe, may seek with ever more lively faith the progress of peoples in the ways of justice and of peace. Through our Lord Jesus Christ, your Son, who lives and reigns with you in the unity of the Holy Spirit, one God, for ever and ever. – collect prayer of the Feast of Our Lady of Guardalupe

MLA Citation

  • “Our Lady of Guadalupe“. CatholicSaints.Info. 19 August 2020. Web. 8 December 2020. <https://catholicsaints.info/our-lady-of-guadalupe/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/our-lady-of-guadalupe/


Feast of Our Lady of Guadalupe

The feast in honor of Our Lady of Guadalupe goes back to the sixteenth century. Chronicles of that period tell us the story. A poor Indian named Cuauhtlatohuac was baptized and given the name Juan Diego. He was a 57-year-old widower and lived in a small village near Mexico City. On Saturday morning, December 9, 1531, he was on his way to a nearby barrio to attend Mass in honor of Our Lady.

He was walking by a hill called Tepeyac when he heard beautiful music like the warbling of birds. A radiant cloud appeared and within it a young Native American maiden dressed like an Aztec princess. The lady spoke to him in his own language and sent him to the Bishop of Mexico, a Franciscan named Juan de Zumarraga. The Bishop was to build a chapel in the place where the lady appeared.

Eventually the bishop told Juan Diego to have the lady give him a sign. About this same time Juan Diego’s uncle became seriously ill. This led poor Diego to try to avoid the lady. The lady found Diego, nevertheless, assured him that his uncle would recover and provided roses for Juan to carry to the bishop in his cape or tilma.

When Juan Diego opened his tilma in the bishop’s presence, the roses fell to the ground and the bishop sank to his knees. On Juan Diego’s tilma appeared an image of Mary exactly as she had appeared at the hill of Tepeyac. It was December 12, 1531.

The coarsely woven material of the tilma which bears the picture is as thin and open as poor sacking. It is made of vegetable fiber, probably maguey. It consists of two strips, about seventy inches long by eighteen wide, held together by weak stitching. The seam is visible up the middle of the figure, turning aside from the face. Painters have not understood the laying on of the colors. They have deposed that the “canvas” was not only unfit but unprepared, and they have marveled at apparent oil, water, tempera, etc. colouring in the same figure. They are left in equal admiration by the flower-like tints and the abundant gold. They and other artists find the proportions perfect for a maiden of fifteen. The figure and the attitude are of one advancing. There is flight and rest in the eager supporting angel. The chief colours are deep gold in the rays and stars, blue-green in the mantle, and rose in the flowered tunic.

Our Lady of Guadalupe is the patron of Mexico and the Americas in whole.


Altar del Gran Capitán, Hospital de San Juan de Dios


APOSTOLIC JOURNEY TO AMERICA

HOMILY OF JOHN PAUL II

Basilica of Our Lady of Guadalupe, Mexico City

Saturday, 23 January 1999

   

Beloved Brothers in the Episcopate and the Priesthood,


Dear Brothers and Sisters in the Lord,

1. "When the time had fully come, God sent forth his Son, born of woman ... " (Gal 4:4). What is the fullness of time? From the standpoint of human history, the fullness of time is a concrete fact. It is the night when the Son of God came into the world in Bethlehem, as foretold by the prophets and as we have heard in the first reading: "The Lord himself will give you a sign. Behold, a young woman shall conceive and bear a son, and you shall call his name Emmanuel" (Is 7:14). These words, spoken many centuries ago, were fulfilled on the night when the Son conceived by the Holy Spirit in the womb of the Virgin Mary entered the world.

Christ's birth was preceded by the message of the angel Gabriel. Afterwards, Mary went to the home of her cousin Elizabeth to be of service to her. We were reminded of this by the Gospel of Luke, which puts before us Elizabeth's unusual, prophetic greeting and Mary's splendid response: "My soul magnifies the Lord, and my spirit rejoices in God my Saviour" (1:46-47). These are the events referred to in today's liturgy.

2. The reading from the Letter to the Galatians, for its part, reveals to us the divine dimension of this fullness of time. The words of the Apostle Paul sum up the whole theology of Jesus' birth, at the same time explaining the meaning of this fullness. It is something extraordinary: God has entered human history. God, who in himself is the unfathomable mystery of life; God, who is Father and is himself reflected from all eternity in the Son, consubstantial with him and through whom all things were made (cf. Jn 1:1, 3); God, who is the unity of the Father and the Son in the flow of eternal love which is the Holy Spirit.

Despite the poverty of our words for expressing the ineffable mystery of the Trinity, the truth is that man, in his temporal condition, has been called to share in this divine life. The Son of God was born of the Virgin Mary to obtain this divine adoption for us. The Father has poured out in our hearts the Spirit of his Son, through whom we can say "Abba, Father!" (cf. Gal 4:4). Here, then, is the fullness of time which fulfils all the yearnings of history and of humanity: the revelation of God's mystery, given to human beings through the gift of divine adoption.

3. The fullness of time to which the Apostle refers is related to human history. By becoming man, God in a certain way has entered our time and has transformed our history into the history of salvation. A history that includes all the vicissitudes of the world and of mankind, from creation to their conclusion, but advances through important moments and dates. One of them is the 2,000th year, now close at hand, since the birth of Jesus, the year of the Great Jubilee, for which the Church has also been preparing by holding Extraordinary Synods dedicated to each continent, such as the one held in the Vatican at the end of 1997.

4. Today in this Basilica of Guadalupe, the Marian heart of America, we thank God for the Special Assembly for America of the Synod of Bishops - a true Upper Room of ecclesial communion and collegial affection among all the Pastors from the north, centre and south of the continent - shared with the Bishop of Rome as a fraternal experience of encounter with the risen Lord, the way to conversion, communion and solidarity in America.

Now, one year after the celebration of that Synod Assembly, and in conjunction with the centenary of the Plenary Council of Latin America held in Rome, I have come here to place at the feet of the mestiza Virgin of Tepeyac, Star of the New World, the Apostolic Exhortation Ecclesia in America, which incorporates the contributions and pastoral suggestions of that Synod, entrusting to the Mother and Queen of this continent the future of its evangelization.

5. I wish to express my gratitude to those whose work and prayer enabled that Synod Assembly to reflect the vitality of the Catholic faith in America. I also thank this Primatial Archdiocese of Mexico City and its Archbishop, Cardinal Norberto Rivera Carrera, for their cordial welcome and generous cooperation. I affectionately greet the large group of Cardinals and Bishops who have come from every part of the continent and the great many priests and seminarians present here, who fill the Pope's heart with joy and hope. My greeting also extends beyond the walls of this basilica to embrace those who are following the celebration from outside, as well as to all the men and women of various cultures, ethnic groups and nations which form the rich and multifaceted reality of America.

6. "Blessed is she who believed that there would be a fulfilment of what was spoken to her from the Lord" (Lk 1:45). Elizabeth's words to Mary, who is carrying Christ in her womb, can also be applied to the Church on this continent. Blessed are you, Church in America, for you have welcomed the Good News of the Gospel and given birth in faith to numerous peoples! Blessed are you for believing, blessed are you for hoping, blessed are you for loving, because the Lord's promise will be fulfilled! The heroic missionary efforts and the wonderful evangelization of these five centuries were not in vain. Today we can say that, as a result, the Church in America is the Church of Hope. We need only look at the vigour of her many young people, the exceptional value put on the family, the blossoming of vocations to the priesthood and the consecrated life and, above all, the deep piety of her peoples. Let us not forget that in the next millennium, now close at hand, America will be the continent with the largest number of Catholics.

7. However, as the Synod Fathers stressed, if the Church in America has many reasons to rejoice, she also faces serious problems and important challenges. Should we be discouraged by all that? Not at all: "Jesus Christ is Lord!" (Phil 2:11). He has conquered the world and sent his Holy Spirit to make all things new. Would it be too ambitious to hope that after this Synod Assembly - the first American Synod in history - a more evangelical way of living and sharing would grow on this continent where Christians are the majority? There are many areas where the Christian communities of North, Central and South America can demonstrate their fraternal ties, practise real solidarity and collaborate on joint pastoral projects, with each one contributing the spiritual and material wealth at its disposal.

8. The Apostle Paul teaches us that in the fullness of time God sent his Son, born of a woman, to redeem us from sin and to make us his sons and daughters. Accordingly, we are no longer servants but children and heirs of God (cf. Gal 4:4-7). Therefore, the Church must proclaim the Gospel of life and speak out with prophetic force against the culture of death. May the Continent of Hope also be the Continent of Life! This is our cry: life with dignity for all! For all who have been conceived in their mother's womb, for street children, for Guadalupe! To you we present this countless multitude of the faithful praying to God in America. You who have penetrated their hearts, visit and comfort the homes, parishes and Dioceses of the whole continent. Grant that Christian families may exemplarily raise their children in the Church's faith and in love of the Gospel, so that they will be the seed of apostolic vocations. Turn your gaze today upon young people and encourage them to walk with Jesus Christ. O Lady and Mother of America! Strengthen the will be celebrated throughout America with the liturgical rank of feast.

O Mother! You know the paths followed by the first evangelizers of the New World, from Guanahani Island and Hispaniola to the Amazon forests and the Andean peaks, reaching to Tierra del Fuego in the south and to the Great Lakes and mountains of the north. Accompany the Church which is working in the nations of America, so that she may always preach the Gospel and renew her missionary spirit. Encourage all who devote their lives to the cause of Jesus and the spread of his kingdom. O gentle Lady of Tepeyac, Mother of indigenous peoples and Afro-Americans, for immigrants and refugees, for the young deprived of opportunity, for the old, for those who suffer any kind of poverty or marginalization.

Dear brothers and sisters, the time has come to banish once and for all from the continent every attack against life. No more violence, terrorism and drug-trafficking! No more torture or other forms of abuse! There must be an end to the unnecessary recourse to the death penalty! No more exploitation of the weak, racial discrimination or ghettoes of poverty! Never again! These are intolerable evils which cry out to heaven and call Christians to a different way of living, to a social commitment more in keeping with their faith. We must rouse the consciences of men and women with the Gospel, in order to highlight their sublime vocation as children of God. This will inspire them to build a better America. As a matter of urgency, we must stir up a new springtime of holiness on the continent so that action and contemplation will go hand in hand.

9. I wish to entrust and offer the future of the continent to Blessed Mary, Mother of Christ and of the Church. For this reason, I have the joy now of announcing that I have declared that on 12 December Our Lady of Guadalupe faith of our brothers and sisters, so that in all areas of social, professional, cultural and political life they may act in accord with the truth and the new law which Jesus brought to humanity. Look with mercy on the distress of those suffering from hunger, loneliness, rejection or ignorance. Make us recognize them as your favourite children and give us the fervent charity to help them in their needs.

Holy Virgin of Guadalupe, Queen of Peace! Save the nations and peoples of this continent. Teach everyone, political leaders and citizens, to live in true freedom and to act according to the requirements of justice and respect for human rights, so that peace may thus be established once and for all.

To you, O Lady of Guadalupe, Mother of Jesus and our Mother, belong all the love, honour, glory and endless praise of your American sons and daughters!

At the end of Mass the Holy Father said in Spanish:

Thank you for this splendid gift which I will take with me. I had the joy once again of celebrating in this basilica which is loved so much by all Mexicans, all Americans, children of peace. I thank you for the prayers you offer each day for me and for my Petrine ministry. I know that you will always continue to do so. Thank you.

© Copyright - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://www.vatican.va/content/john-paul-ii/en/homilies/1999/documents/hf_jp-ii_hom_19990123_mexico-guadalupe.html




On December 9, Our Lady appeared to a poor Indian named Cuauhtlatohuac, who was baptized and given the name Juan Diego.

The lady spoke to him in his own language and sent him to the bishop of Mexico, a Franciscan named Juan de Zumarraga. The bishop was to build a chapel in the place where the lady appeared.

Eventually the bishop told Juan Diego to have the lady give him a sign. About this same time Juan Diego’s uncle became seriously ill. This led poor Diego to try to avoid the lady. The lady found Diego, nevertheless, assured him that his uncle would recover and provided roses for Juan to carry to the bishop in his cape or tilma.

When Juan Diego opened his tilma in the bishop’s presence, the roses fell to the ground and the bishop sank to his knees. On Juan Diego’s tilma appeared an image of Mary exactly as she had appeared at the hill of Tepeyac. It was December 12, 1531.

Our lady of Guadalupe is the patron of Mexico and the Americas in whole.


Statue de Saint Juan Diego Cuauhtlatoatzin, 
église San Juan Bautista, Coyoacán, México DF
St. Juan Diego

St. Juan Diego was born in 1474 in the calpulli or ward of Tlayacac in Cuauhtitlan, which was established in 1168 by Nahua tribesmen and conquered by the Aztec lord Axayacatl in 1467; and was located 20 kilometers (14 miles) north of Tenochtitlan (Mexico City).

On December 9, 1531, St. Juan Diego rose before dawn to walk fifteen miles to daily Mass in what is now Mexico City. Juan lived a simple life as a weaver, farmer, and laborer. That morning, as Juan passed Tepeyac Hill, he heard music and saw a glowing cloud encircled by a rainbow. A woman’s voice called him to the top of the hill. There he saw a beautiful young woman dressed like an Aztec princess. She said she was the Virgin Mary and asked Juan to tell the bishop to build a church on that site. She said, “I vividly desire that a church be built on this site, so that in it I can be present and give my love, compassion, help, and defense, for I am your most devoted mother . . . to hear your laments and to remedy all your miseries, pains, and sufferings.”

The bishop was kind but skeptical. He asked Juan to bring proof of the Lady’s identity. Before Juan could go back to the Lady, he found out his uncle was dying. Hurrying to get a priest, Juan missed his meeting with the Lady. The Lady, however, met him on his path and told him that his uncle had been cured.

She then told Juan to climb to the top of the hill where they first met. Juan was shocked to find flowers growing in the frozen soil. He gathered them in his cloak and took them at once to the bishop.
Juan told the bishop what had happened and opened his cloak. The flowers that fell to the ground were Castilian roses (which were not grown in Mexico). But the bishop’s eyes were on the glowing image of the Lady imprinted inside Juan’s cloak.

Soon after, a church was built on the site where our Lady appeared, and thousands converted to Christianity. Our Lady of Guadalupe was declared the patroness of the Americas. He died on May 30, 1548, at the age of 74.

Juan Diego deeply loved the Holy Eucharist, and by special permission of the Bishop he received Holy Communion three times a week, a highly unusual occurrence in those times.

Pope John Paul II praised Juan Diego for his simple faith nourished by catechesis and pictured him (who said to the Blessed Virgin Mary: “I am a nobody, I am a small rope, a tiny ladder, the tail end, a leaf”) as a model of humility for all of us.


Pope Francis Sends Message To The Americas On The Feast Of Our Lady Of Guadalupe
Pope Francis has sent a Message to the Americas to mark the Dec. 12th Feast of Our Lady of Guadalupe, who is venerated as Patroness of the American continent. The Holy Father delivered the Message during the course of his weekly General Audience on Wednesday, the eve of the feast.
Pope Francis’ Messaege To The Americas for the Feast of Our Lady of Guadalupe [Official Vatican Text]
“Tomorrow is the feast of Our Lady of Guadalupe, the Patroness of the Americas. I would like to greet all my brothers and sisters on that continent, and I do so thinking of the Virgin of Tepeyac. When Our Lady appeared to Saint Juan Diego, her face was that of a woman of mixed blood, a mestiza, and her garments bore many symbols of the native culture. Like Jesus, Mary is close to all her sons and daughters; as a concerned mother, she accompanies them on their way through life. She shares all the joys and hopes, the sorrows and troubles of God’s People, which is made up of men and women of every race and nation.”
“When the image of the Virgin appeared on the tilma of Juan Diego, it was the prophecy of an embrace: Mary’s embrace of all the peoples of the vast expanses of America – the peoples who already lived there, and those who were yet to come. Mary’s embrace showed what America – North and South – is called to be: a land where different peoples come together; a land prepared to accept human life at every stage, from the mother’s womb to old age; a land which welcomes immigrants, and the poor and the marginalized, in every age. A land of generosity. That is the message of Our Lady of Guadalupe, and it is also my message, the message of the Church. I ask all the people of the Americas to open wide their arms, like the Virgin, with love and tenderness.”

SOURCE : http://www.ucatholic.com/news/pope-francis-sends-message-to-the-americas-on-the-feast-of-our-lady-of-guadalupe/


Beata Maria Vergine di Guadalupe


 - Memoria Facoltativa

L'apparizione, il 9 dicembre 1531, della "Morenita" all'indio Juan Diego, a Guadalupe, in Messico, è un evento che ha lasciato un solco profondo nella religiosità e nella cultura messicana. L'evento guadalupano fu un caso di “inculturazione” miracolosa: meditare su questo evento significa oggi porsi alla scuola di Maria, maestra di umanita’ e di fede, annunciatrice e serva della Parola, che deve risplendere in tutto il suo fulgore, come l'immagine misteriosa sulla tilma del veggente messicano, che la Chiesa ha di recente proclamato santo.

Martirologio Romano: Beata Maria Vergine di Guadalupe in Messico, il cui materno aiuto il popolo dei fedeli implora umilmente numeroso sul colle Tepeyac vicino a Città del Messico, dove ella apparve, salutandola con fiducia come stella dell’evangelizzazione dei popoli e sostegno degli indigeni e dei poveri.

Con gli oltre venti milioni di pellegrini che lo visitano ogni anno, il santuario di Nostra Signora di Guadalupe, in Messico, e’ il più frequentato e amato di tutto il Centro e Sud America. Sono pellegrini di ogni razza e d'ogni condizione - uomini, donne, bambini, giovani e anziani - che vi giungono dalle zone limitrofe alla capitale o dai centri più lontani, a piedi o in bicicletta, dopo ore o, più spesso, giorni di cammino e di preghiera. 

L’apparizione, nel XVI secolo, della “Virgen Morena” all’indio Juan Diego e’ un evento che ha lasciato un solco profondo nella religiosità e nella cultura messicana. La basilica ove attualmente si conserva l'immagine miracolosa e’ stata inaugurata nel 1976. Tre anni dopo e’ stata visitata dal papa Giovanni Paolo II, che dal balcone della facciata su cui sono scritte in caratteri d'oro le parole della Madonna a Juan Diego: “No estoy yo aqui que soy tu Madre?”, ha salutato le molte migliaia di messicani confluiti al Tepeyac; nello stesso luogo, nel 1990, ha proclamato beato il veggente Juan Diego, che e’ stato infine dichiarato santo nel 2002. 

Che cosa era accaduto in quel lontano secolo XVI in Messico? Con lo sbarco degli spagnoli nelle terre del continente latino-americano aveva avuto inizio la lunga agonia di un popolo che aveva raggiunto un altissimo grado di progresso sociale e religioso. Il 13 agosto 1521 aveva segnato il tramonto di questa civiltà, quando Tenochtitlan, la superba capitale del mondo atzeco, fu saccheggiata e distrutta. L’immane tragedia che ha accompagnato la conquista del Messico da parte degli spagnoli, sancisce per un verso la completa caduta del regno degli aztechi e per l’altro l’affacciarsi di una nuova cultura e civiltà originata dalla mescolanza tra vincitori e vinti. E’ in questo contesto che, dieci anni dopo, va collocata l’apparizione della Madonna a un povero indio di nome Juan Diego, nei pressi di Città del Messico. La mattina del 9 dicembre 1531, mentre sta attraversando la collina del Tepeyac per raggiungere la citta’, l’indio e’ attratto da un canto armonioso di uccelli e dalla visione dolcissima di una Donna che lo chiama per nome con tenerezza. La Signora gli dice di essere "la Perfetta Sempre Vergine Maria, la Madre del verissimo ed unico Dio" e gli ordina di recarsi dal vescovo a riferirgli che desidera le si eriga un tempio ai piedi del colle. Juan Diego corre subito dal vescovo, ma non viene creduto. 

Tornando a casa la sera, incontra nuovamente sul Tepeyac la Vergine Maria, a cui riferisce il suo insuccesso e chiede di essere esonerato dal compito affidatogli, dichiarandosene indegno. La Vergine gli ordina di tornare il giorno seguente dal vescovo, che, dopo avergli rivolto molte domande sul luogo e sulle circostanze dell’apparizione, gli chiede un segno. La Vergine promette di darglielo l’indomani. Ma il giorno seguente Juan Diego non puo’ tornare: un suo zio, Juan Bernardino, è gravemente ammalato e lui viene inviato di buon mattino a Tlatelolco a cercare un sacerdote che confessi il moribondo; giunto in vista del Tepeyac decide percio’ di cambiare strada per evitare l’incontro con la Signora. Ma la Signora è la’, davanti a lui, e gli domanda il perche’ di tanta fretta. Juan Diego si prostra ai suoi piedi e le chiede perdono per non poter compiere l’incarico affidatogli presso il vescovo, a causa della malattia mortale dello zio. La Signora lo rassicura, suo zio e’ gia’ guarito, e lo invita a salire sulla sommita’ del colle per cogliervi i fiori. Juan Diego sale e con grande meraviglia trova sulla cima del colle dei bellissimi "fiori di Castiglia": è il 12 dicembre, il solstizio d’inverno secondo il calendario giuliano allora vigente, e né la stagione nè il luogo, una desolata pietraia, sono adatti alla crescita di fiori del genere. Juan Diego ne raccoglie un mazzo che porta alla Vergine, la quale pero’ gli ordina di presentarli al vescovo come prova della verita’ delle apparizioni. Juan Diego ubbidisce e giunto al cospetto del presule, apre il suo mantello e all’istante sulla tilma si imprime e rende manifesta alla vista di tutti l’immagine della S. Vergine. Di fronte a tale prodigio, il vescovo cade in ginocchio, e con lui tutti i presenti. La mattina dopo Juan Diego accompagna il presule al Tepeyac per indicargli il luogo in cui la Madonna ha chiesto le sia innalzato un tempio. Nel frattempo l’immagine, collocata nella cattedrale, diventa presto oggetto di una devozione popolare che si è conservata ininterrotta fino ai nostri giorni. La Dolce Signora che si manifesto’ sul Tepeyac non vi apparve come una straniera. Ella infatti si presenta come una meticcia o morenita, indossa una tunica con dei fiocchi neri all’altezza del ventre, che nella cultura india denotavano le donne incinte. E’ una Madonna dal volto nobile, di colore bruno, mani giunte, vestito roseo, bordato di fiori. Un manto azzurro mare, trapuntato di stelle dorate, copre il suo capo e le scende fino ai piedi, che poggiano sulla luna. Alle sue spalle il sole risplende sul fondo con i suoi cento raggi. L'attenzione si concentra tutta sulla straordinaria e bellissima icona guadalupana, rimasta inspiegabilmente intatta nonostante il trascorrere dei secoli: questa immagine, che non e’ una pittura, nè un disegno, nè e’ fatta da mani umane, suscita la devozione dei fedeli di ogni parte del mondo e pone non pochi interrogativi alla scienza, un po’ come succede ormai da anni col mistero della Sacra Sindone. 

La scoperta piu’ sconvolgente al riguardo e’ quella fatta, con l’ausilio di sofisticate apparecchiature elettroniche, da una commissione di scienziati, che ha evidenziato la presenza di un gruppo di 13 persone riflesse nelle pupille della S. Vergine: sarebbero lo stesso Juan Diego, con il vescovo e altri ignoti personaggi, presenti quel giorno al prodigioso evento in casa del presule. Un vero rompicapo per gli studiosi, un fenomeno scientificamente inspiegabile, che rivela l’origine miracolosa dell’immagine e comunica al mondo intero un grande messaggio di speranza. Nostra Signora di Guadalupe, che appare a Juan Diego in piedi, vestita di sole, non solo gli annuncia che e’ nostra madre spirituale, ma lo invita – come invita ciascuno di noi - ad aprire il proprio cuore all'opera di Cristo che ci ama e ci salva. Meditare oggi sull'evento guadalupano, un caso di “inculturazione” miracolosa, significa porsi alla scuola di Maria, maestra di umanita’ e di fede, annunciatrice e serva della Parola, che deve risplendere in tutto il suo fulgore, come l'immagine misteriosa sulla tilma del veggente messicano, che la Chiesa ha recentemente proclamato santo.

Autore: 
Maria Di Lorenzo


Josefus De Ribera Argomanis (siglo XVIII) Verdadero retrato de Santa María Virgen de Guadalupe, Patrona principal de Nueva España jurada en México, 1778. Óleo sobre tela. Museo de la Basílica de Guadalupe.


VIAGGIO APOSTOLICO A CITTÀ DEL MESSICO
E A SAINT LOUIS (22-28 GENNAIO 1999)

CONCELEBRAZIONE EUCARISTICA E
PROMULGAZIONE DELL'ESORTAZIONE APOSTOLICA
POST-SINODALE «ECCLESIA IN AMERICA»

OMELIA DI GIOVANNI PAOLO II

Basilica di Nuestra Señora de Guadalupe (Città del Messico)
 Sabato, 23 gennaio 1999

   

Amati Fratelli nell'Episcopato e nel Sacerdozio,

Cari fratelli e care sorelle nel Signore;

1. «Quando venne la pienezza del tempo, Dio mandò il suo Figlio, nato da donna . . .» (Gal 4, 4). Cosa è la pienezza del tempo? Dalla prospettiva della storia umana, la pienezza del tempo è una data concreta. È la notte in cui il Figlio di Dio venne al mondo a Betlemme, secondo quanto annunciato dai profeti, come abbiamo ascoltato nella prima lettura: «il Signore stesso vi darà un segno. Ecco: la vergine concepirà e partorirà un figlio, che chiamerà Emmanuele» (Is 7, 14). Queste parole pronunciate molti secoli prima, si sono compiute nella notte in cui venne al mondo il Figlio concepito ad opera dello Spirito Santo nel seno della Vergine Maria.

La nascita di Cristo fu preceduta dall'annuncio dell'arcangelo Gabriele. Poi Maria si recò a casa di sua cugina Elisabetta per mettersi al suo servizio. Ce lo ha ricordato il Vangelo di Luca, ponendo dinanzi ai nostri occhi l'insolito e profetico saluto di Elisabetta e la splendida risposta di Maria: «L'anima mia magnifica il Signore e il mio spirito esulta in Dio, mio salvatore» (1, 46-47). Questi sono gli eventi a cui fa riferimento la liturgia odierna.

2. La lettura della Lettera ai Galati, da parte sua, ci rivela la dimensione divina di questa pienezza del tempo. Le parole dell'apostolo Paolo riassumono tutta la teologia della nascita di Gesù, con la quale al contempo si chiarisce il significato di tale pienezza. Si tratta di qualcosa di straordinario: Dio è entrato nella storia dell'uomo. Dio, che è in se stesso il mistero insondabile della vita, Dio, che è Padre e si riflette dall'eternità nel Figlio, consustanziale a Lui e per mezzo del quale furono fatte tutte le cose (cfr Gv 1, 1-3), Dio, che è unità del Padre e del Figlio in quel flusso di amore eterno che è lo Spirito Santo.

Nonostante la povertà delle nostre parole per esprimere il mistero inenarrabile della Trinità, la verità è che l'uomo, a partire dalla sua condizione terrena, è stato chiamato a partecipare a questa vita divina. Il Figlio di Dio nacque dalla Vergine Maria per concederci la filiazione divina. Il Padre ha infuso nei nostri cuori lo Spirito del Figlio, grazie al quale possiamo dire: «Abbá, Padre» (cfr Gal 4, 4). È questa, dunque, la pienezza del tempo, che soddisfa qualsiasi aspirazione della storia e dell'umanità: la rivelazione del mistero di Dio, offerto all'essere umano mediante il dono dell'adozione divina.

3. La pienezza del tempo a cui fa riferimento l'Apostolo è relazionata alla storia umana. In un certo senso, facendosi uomo, Dio è entrato nel nostro tempo e ha trasformato la nostra storia in storia della salvezza. Una storia che abbraccia tutte le vicissitudini del mondo e dell'umanità, dalla creazione fino al suo termine, ma che si svolge attraverso momenti e date importanti. Una di esse è l'ormai vicino anno 2000 dalla nascita di Gesù, l'anno del Grande Giubileo, al quale la Chiesa si è preparata anche con la celebrazione dei Sinodi straordinari dedicati a ogni Continente, come è avvenuto con quello celebrato alla fine del 1997 in Vaticano.

4. Oggi in questa Basilica di Guadalupe, cuore mariano d'America, rendiamo grazie a Dio per l'Assemblea speciale per l'America del Sinodo dei Vescovi - autentico cenacolo di comunione ecclesiale e di affetto collegiale fra i Pastori del Nord, del Centro e del Sud del Continente - vissuta con il Vescovo di Roma come esperienza fraterna d'incontro con il Signore risorto, cammino per la conversione, la comunione e la solidarietà in America.

Ora, un anno dopo la celebrazione di quella Assemblea sinodale, e in coincidenza con il centenario del Concilio Plenario dell'America Latina che ebbe luogo a Roma, sono venuto qui per porre ai piedi della Vergine meticcia del Tepeyac, Stella del Nuovo Mondo, l'Esortazione Apostolica Ecclesia in America, che raccoglie i contributi e i suggerimenti pastorali di quel Sinodo, affidando alla Madre e Regina di questo Continente il futuro della sua evangelizzazione.

5. Desidero esprimere la mia gratitudine a quanti, con il loro lavoro e la loro preghiera, hanno fatto sì che quella Assemblea sinodale riflettesse la vitalità della fede cattolica in America. Parimenti, ringrazio questa Arcidiocesi Primaziale del Messico e il suo Arcivescovo, il Cardinale Norberto Rivera Carrera, per la sua cordiale accoglienza e la sua generosa disponibilità. Saluto con affetto il nutrito gruppo di Cardinali e Vescovi che sono venuti da tutte le parti del Continente e i numerosissimi sacerdoti e seminaristi qui presenti, che colmano di gioia e di speranza il cuore del Papa. Il mio saluto va al di là delle mura di questa Basilica per abbracciare quanti, dall'esterno, seguono la celebrazione, così come tutti gli uomini e le donne di diverse culture, etnie e nazioni che integrano la ricca e multiforme realtà americana.

(In portoghese)

6. «Beata colei che ha creduto nell'adempimento delle parole del Signore» (Lc 1, 45). Queste parole che Elisabetta rivolge a Maria, che porta Cristo nel suo grembo, si possono applicare anche alla Chiesa in questo Continente. Beata sei tu, Chiesa in America, che, accogliendo la Buona Novella del Vangelo, generasti numerosi popoli alla fede! Beata perché credi, beata perché speri, beata perché ami, poiché la promessa del Signore si compirà! Gli eroici sforzi missionari e l'ammirevole impresa evangelizzatrice di questi cinque secoli non sono stati vani. Oggi possiamo dire che, grazie ad essi, la Chiesa in America è la Chiesa della Speranza. Basta vedere il vigore dei suoi numerosi giovani, l'eccezionale valore che si dà alla famiglia, la fioritura di vocazioni al sacerdozio e alla vita consacrata e, soprattutto, la profonda religiosità dei suoi popoli. Non dimentichiamo che nel prossimo millennio, ormai imminente, l'America sarà il continente con il maggior numero di cattolici.

(In francese)

7. Tuttavia, come i Padri sinodali hanno sottolineato, se la Chiesa in America ha molti motivi per rallegrarsi, essa deve anche far fronte a serie difficoltà e a importanti sfide. Dovremmo quindi perderci d'animo? In nessun caso, poiché «Gesù Cristo è il Signore!» (Fil 2, 11). Egli ha vinto il mondo e ha inviato il suo Spirito Santo per rendere nuove tutte le cose. Sarebbe troppo ambizioso sperare che, dopo questa Assemblea sinodale - il primo Sinodo americano della storia - si sviluppasse in questo continente a maggioranza cristiana un modo più evangelico di vivere e di condividere? Esistono molti ambiti in cui le comunità cristiane del Nord, del Centro e del Sud dell'America possono manifestare i loro vincoli fraterni, esercitare una solidarietà reale e collaborare a progetti pastorali comuni, ognuna apportando le ricchezze spirituali e materiali di cui dispone.

(In inglese)

8. L'Apostolo Paolo ci insegna che nella pienezza del tempo Dio mandò suo Figlio, nato da donna, a redimerci dal peccato e fare di noi suoi figli e sue figlie. Di conseguenza, non siamo più servi ma figli ed eredi di Dio (cfr Gal 4, 4-7). La Chiesa deve pertanto proclamare il Vangelo della vita e denunciare con forza profetica la cultura della morte. Possa il Continente della Speranza essere anche il Continente della Vita! È questo il nostro grido: una vita degna per tutti! Per coloro che sono stati concepiti nel grembo della propria madre, per i bambini di strada, per i popoli indigeni e per gli afro-americani, per gli immigrati e i rifugiati, per i giovani privati di qualsiasi opportunità, per gli anziani, per quanti sperimentano ogni sorta di povertà o di emarginazione.

Cari fratelli e care sorelle, è giunta l'ora di bandire una volta per tutte dal Continente qualsiasi attacco alla vita. Mai più violenza, terrorismo e narcotraffico! Mai più tortura o altre forme di abuso! Bisogna porre fine all'inutile ricorso alla pena di morte! Mai più sfruttamento dei deboli, discriminazione razziale o ghetti di povertà! Mai più! Questi sono mali intollerabili che gridano al cielo e invitano i cristiani a un diverso stile di vita, a un impegno sociale più in sintonia con la loro fede. Dobbiamo risvegliare le coscienze degli uomini e delle donne con il Vangelo, al fine di dare risalto alla loro sublime vocazione di figli di Dio. Ciò li ispirerà a edificare un'America migliore. È urgente suscitare una nuova primavera di santità nel continente cosicché l'azione e la contemplazione procedano di pari passo.

(In spagnolo)

9. Desidero affidare e offrire il futuro del Continente a Maria Santissima, Madre di Cristo e della Chiesa. Sono quindi lieto di annunciare che ho stabilito che il giorno 12 dicembre in tutta l'America si celebri la Vergine Maria di Guadalupe con il rango liturgico di festa.

O Madre! Tu conosci le vie che seguirono i primi evangelizzatori del Nuovo Mondo, dalle isole Guanahani e La Española alle foreste dell'Amazzonia e alle vette andine, giungendo fino alla terra del Fuoco nel Sud e ai grandi laghi e alle montagne del Nord. Accompagna la Chiesa che svolge la sua opera nelle nazioni americane affinché sia sempre evangelizzatrice e rinnovi il suo spirito missionario. Incoraggia tutti coloro che dedicano la propria vita alla causa di Gesù e alla diffusione del suo Regno.

O dolce Signora del Tepeyac, Madre di Guadalupe! Ti presentiamo questa moltitudine incalcolabile di fedeli che pregano Dio in America. Tu che sei entrata nel loro cuore, visita e conforta i focolari domestici, le parrocchie e le Diocesi di tutto il Continente. Fa' sì che le famiglie cristiane educhino in modo esemplare i propri figli nella fede della Chiesa e nell'amore del Vangelo, affinché siano un vivaio di vocazioni apostoliche. Volgi oggi il tuo sguardo verso i giovani e incoraggiali a camminare con Gesù Cristo.

O Signora e Madre d'America! Conferma la fede dei nostri fratelli e sorelle laici, affinché in tutti i campi della vita sociale, professionale, culturale e politica agiscano conformemente alla verità e alla legge nuova che Gesù ha portato all'umanità. Guarda propizia all'angustia di quanti soffrono per la fame, la solitudine, l'emarginazione o l'ignoranza. Facci riconoscere in essi i tuoi figli prediletti e infondici l'impeto della carità per aiutarli nei loro bisogni.

Vergine Santa di Guadalupe, Regina della Pace! Salva le nazioni e i popoli del Continente. Fa' sì che tutti, governanti e cittadini, imparino a vivere nell'autentica libertà agendo secondo le esigenze della giustizia e il rispetto dei diritti umani, affinché la pace si consolidi definitivamente.

A te, Signora di Guadalupe, Madre di Gesù e Madre nostra, tutto l'affetto, l'onore, la gloria e la lode costante dei tuoi figli e delle tue figlie d'America!

© Copyright - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/homilies/1999/documents/hf_jp-ii_hom_19990123_mexico-guadalupe.html


Voir aussi :
http://www.virgendeguadalupe.org.mx/apariciones/Nican%20Mopohua/Nican%20Mopohua%20frances.htm