Saint Servule
Infirme et Mendiant
(† 670)
Saint Servule fut un parfait modèle de soumission à la Volonté divine; il serait difficile d'en présenter un plus consolant aux personnes affligées par la pauvreté, les maladies et les autres misères de la vie. C'est saint Grégoire le Grand qui nous raconte son édifiante histoire:
"Nous avons vu, dit-il, sous le portique qui mène à l'église Saint-Clément, un pauvre homme nommé Servule, que tout le monde à Rome a connu comme nous. Il était privé de tous les biens de ce monde; une longue maladie l'avait réduit à un état pitoyable: depuis sa jeunesse, il était paralysé de tous ses membres. Non seulement il ne pouvait se tenir debout, mais il était incapable de se soulever de son lit; il ne pouvait ni s'asseoir, ni se tourner d'un côté ou d'un autre, ni porter la main à sa bouche. Rien en lui n'était sain que les yeux, les oreilles, la langue, l'estomac et les entrailles.
"Cet infortuné, instruit des mystères de la religion, méditait sans cesse sur les souffrances du Sauveur; aussi ne se plaignait-il jamais. Il était environné des soins de sa mère et de son frère. Ni la mère, ni les enfants n'avaient jamais fait aucune étude; cependant le paralytique s'était fait acheter des livres pieux, en particulier les Psaumes et les saints Évangiles, et il demandait aux religieux qui venaient le visiter sur son grabat de lui en faire des lectures. Il apprit ainsi ces livres par coeur; il passait les jours et une partie des nuits à les chanter, à les réciter, à les méditer, et sans cesse il remerciait le Seigneur de l'avoir pris pour une victime associée aux douleurs et aux souffrances de Jésus-Christ.
"Beaucoup d'aumônes affluaient à la cabane du paralytique, en sorte qu'il se trouvait véritablement riche en sa pauvreté; après avoir prélevé ce qui était nécessaire à sa subsistance et à celle de sa mère, il donnait tout le reste aux indigents, qui se rassemblaient souvent près de lui pour s'édifier de sa parole et de ses vertus. Son lit de douleur était une chaire de prédication d'où il convertissait les âmes. Quand le temps fixé par Dieu pour récompenser sa patience et mettre un terme à sa douloureuse vie fut arrivé, Servule sentit la paralysie attaquer les parties vitales de son corps, et il se prépara à la mort.
"Au dernier moment, il pria les assistants de réciter les psaumes avec lui. Tout à coup il poussa un grand cri: "Ah! n'entendez-vous pas cette mélodie, qui résonne dans le Ciel!" A ce moment son âme s'échappa de son corps, lequel répandit, jusqu'à sa sépulture, une odeur merveilleuse."
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_servule.html
Infirme
et mendiant (✝ 570)
Un internaute nous communique:
Saint Servule fut un parfait modèle de soumission à la Volonté divine; il serait difficile d'en présenter un plus consolant aux personnes affligées par la pauvreté, les maladies et les autres misères de la vie. C'est saint Grégoire le Grand qui nous raconte son édifiante histoire:
"Nous avons vu, dit-il, sous le portique qui mène à l'église Saint-Clément, un pauvre homme nommé Servule, que tout le monde à Rome a connu comme nous. Il était privé de tous les biens de ce monde; une longue maladie l'avait réduit à un état pitoyable: depuis sa jeunesse, il était paralysé de tous ses membres. Non seulement il ne pouvait se tenir debout, mais il était incapable de se soulever de son lit; il ne pouvait ni s'asseoir, ni se tourner d'un côté ou d'un autre, ni porter la main à sa bouche. Rien en lui n'était sain que les yeux, les oreilles, la langue, l'estomac et les entrailles.
"Cet infortuné, instruit des mystères de la religion, méditait sans cesse sur les souffrances du Sauveur; aussi ne se plaignait-il jamais. Il était environné des soins de sa mère et de son frère. Ni la mère, ni les enfants n'avaient jamais fait aucune étude; cependant le paralytique s'était fait acheter des livres pieux, en particulier les Psaumes et les saints Évangiles, et il demandait aux religieux qui venaient le visiter sur son grabat de lui en faire des lectures. Il apprit ainsi ces livres par cœur; il passait les jours et une partie des nuits à les chanter, à les réciter, à les méditer, et sans cesse il remerciait le Seigneur de l'avoir pris pour une victime associée aux douleurs et aux souffrances de Jésus-Christ.
"Beaucoup d'aumônes affluaient à la cabane du paralytique, en sorte qu'il se trouvait véritablement riche en sa pauvreté; après avoir prélevé ce qui était nécessaire à sa subsistance et à celle de sa mère, il donnait tout le reste aux indigents, qui se rassemblaient souvent près de lui pour s'édifier de sa parole et de ses vertus. Son lit de douleur était une chaire de prédication d'où il convertissait les âmes. Quand le temps fixé par Dieu pour récompenser sa patience et mettre un terme à sa douloureuse vie fut arrivé, Servule sentit la paralysie attaquer les parties vitales de son corps, et il se prépara à la mort.
"Au dernier moment, il pria les assistants de réciter les psaumes avec lui. Tout à coup il poussa un grand cri: "Ah! n'entendez-vous pas cette mélodie, qui résonne dans le Ciel!" A ce moment son âme s'échappa de son corps, lequel répandit, jusqu'à sa sépulture, une odeur merveilleuse."
(Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.)
À Rome, commémoraison de saint Servule qui mourut en 590. Dès son plus jeune âge, il demeura paralytique, étendu sous un portique près de l’église de Saint-Clément. Dans la douleur, il s’appliqua à rendre toujours grâce à Dieu, comme l’écrit le pape saint Grégoire le Grand, et tout ce qu’il recevait en aumônes, il le donnait à de plus pauvres que lui.
Mendiant, Paralytique, Saint
† 590
Servulus de Rome
6. siècle
Il vivait à Rome avec sa mère et son frère, qui l’assistaient à tout moment.
On le déposait sous le portique de la basilique Saint-Clément, où il sollicitait la générosité des fidèles. Mais les aumônes qu’il recevait, il les repassait à plus pauvres que lui.
Il ne savait pas lire, mais s’était procuré des manuscrits de la Sainte Écriture, qu’il se faisait lire par les bonnes personnes qui prenaient un peu de temps avec lui. Il finit par connaître très bien l’Ecriture.
L’offrande à Dieu de ses souffrances, était sa prière constante.
Servulus sentit arriver sa dernière heure. Il pria ceux qu’il put de l’aider à se maintenir sur ses jambes pour chanter la bonté divine ; il invita ses assistants à s’associer à son chant.
A un moment donné, il leur imposa le silence : Vous n’entendez pas toutes ces voix qui viennent du ciel ? Evidemment, personne n’entendait, mais Servulus était ravi, et mourut en cet état.
Ces détails nous viennent du pape Grégoire le Grand (v. 3 sept.), dont Servulus était contemporain.
Le Martyrologe Romain mentionne saint Servulus de Rome au 23 décembre.
Saint Servulus of Rome
Saint Servulus
of Rome
St.
Servulus of Rome
Saint Servule
Infirme
et mendiant (✝ 570)
Depuis sa jeunesse
et jusqu'à la fin de sa vie, il demeura couché sous un porche, paralytique et
mendiant, devant l'église Saint-Clément de Rome, tout ce qu’il recevait en
aumônes, il le donnait à de plus pauvres que lui. Saint Grégoire le Grand écrit de lui que des anges
accompagnèrent sa mort d'une harmonie céleste.
Un internaute nous communique:
Saint Servule fut un parfait modèle de soumission à la Volonté divine; il serait difficile d'en présenter un plus consolant aux personnes affligées par la pauvreté, les maladies et les autres misères de la vie. C'est saint Grégoire le Grand qui nous raconte son édifiante histoire:
"Nous avons vu, dit-il, sous le portique qui mène à l'église Saint-Clément, un pauvre homme nommé Servule, que tout le monde à Rome a connu comme nous. Il était privé de tous les biens de ce monde; une longue maladie l'avait réduit à un état pitoyable: depuis sa jeunesse, il était paralysé de tous ses membres. Non seulement il ne pouvait se tenir debout, mais il était incapable de se soulever de son lit; il ne pouvait ni s'asseoir, ni se tourner d'un côté ou d'un autre, ni porter la main à sa bouche. Rien en lui n'était sain que les yeux, les oreilles, la langue, l'estomac et les entrailles.
"Cet infortuné, instruit des mystères de la religion, méditait sans cesse sur les souffrances du Sauveur; aussi ne se plaignait-il jamais. Il était environné des soins de sa mère et de son frère. Ni la mère, ni les enfants n'avaient jamais fait aucune étude; cependant le paralytique s'était fait acheter des livres pieux, en particulier les Psaumes et les saints Évangiles, et il demandait aux religieux qui venaient le visiter sur son grabat de lui en faire des lectures. Il apprit ainsi ces livres par cœur; il passait les jours et une partie des nuits à les chanter, à les réciter, à les méditer, et sans cesse il remerciait le Seigneur de l'avoir pris pour une victime associée aux douleurs et aux souffrances de Jésus-Christ.
"Beaucoup d'aumônes affluaient à la cabane du paralytique, en sorte qu'il se trouvait véritablement riche en sa pauvreté; après avoir prélevé ce qui était nécessaire à sa subsistance et à celle de sa mère, il donnait tout le reste aux indigents, qui se rassemblaient souvent près de lui pour s'édifier de sa parole et de ses vertus. Son lit de douleur était une chaire de prédication d'où il convertissait les âmes. Quand le temps fixé par Dieu pour récompenser sa patience et mettre un terme à sa douloureuse vie fut arrivé, Servule sentit la paralysie attaquer les parties vitales de son corps, et il se prépara à la mort.
"Au dernier moment, il pria les assistants de réciter les psaumes avec lui. Tout à coup il poussa un grand cri: "Ah! n'entendez-vous pas cette mélodie, qui résonne dans le Ciel!" A ce moment son âme s'échappa de son corps, lequel répandit, jusqu'à sa sépulture, une odeur merveilleuse."
(Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.)
À Rome, commémoraison de saint Servule qui mourut en 590. Dès son plus jeune âge, il demeura paralytique, étendu sous un portique près de l’église de Saint-Clément. Dans la douleur, il s’appliqua à rendre toujours grâce à Dieu, comme l’écrit le pape saint Grégoire le Grand, et tout ce qu’il recevait en aumônes, il le donnait à de plus pauvres que lui.
Martyrologe
romain
SERVULUS DE ROME
Mendiant, Paralytique, Saint
† 590
Servulus était un mendiant, paralysé
dès son enfance. Il ne pouvait rester assis ni debout, ni porter la main à sa
bouche, ni enfin se tourner dans son lit. Il était assisté par sa mère et son
frère, qui le portaient tous lesjours dans le portique de l'église de
Saint-Clément à Rome. Quoiqu'il n'eût pour vivre que les aumônes qu'il recevait
des passants, il épargnait encore de quoi fournir aux besoins de plusieurs
pauvres. Ses souffrances et ses humiliations devinrent pour lui une source de
mérites, par le saint usage qu'il en fit.
On l'admirait comme un modèle de
patience, de résignation et de douceur. Il priait quelques personnes de lui
lire les livres saints, et il les écoutait avec tant d'attention, qu'il parvint
à les apprendre par cœur. Son temps était consacré à chanter les louanges du
Seigneur, et ses peines, loin de le distraire, ne faisaient qu'exciter sa
ferveur. Servulus sentant, que son mal gagnait les parties vitales, ne put
douter qu'il n'approchât de sa fin. Dans ses derniers moments, il conjura les
pauvres et les pèlerins qu'il était dans l'usage d'assister, de prier et de
réciter des psaumes autour de lui, et il joignit sa voix mourante à celle des
autres.
Pendant la psalmodie, il s'écria tout à
coup : « Faites silence, n'entendez-vous pas cette douce mélodie qui
résonne dans les cieux ? » A peine eut-il achevé ces paroles, qu'il
expira. On met sa mort vers l'an 590. Saint Grégoire-le-Grand, qui donna son
histoire dans un de ses sermons, observe que toute sa conduite est la
condamnation de ceux qui, jouissant d'une bonne santé et d'une fortune
considérable, ne font point de bonnes œuvres, et ne peuvent supporter avec
patience la croix la plus légère.
SOURCE : Alban
Butler : Vie des Pères, Martyrs et autres principaux Saints… – Traduction :
Jean-François Godes-card.
Servulus de Rome
6. siècle
Servulus («le petit esclave») était paralytique,
probablement de naissance.
Il vivait à Rome avec sa mère et son frère, qui l’assistaient à tout moment.
On le déposait sous le portique de la basilique Saint-Clément, où il sollicitait la générosité des fidèles. Mais les aumônes qu’il recevait, il les repassait à plus pauvres que lui.
Il ne savait pas lire, mais s’était procuré des manuscrits de la Sainte Écriture, qu’il se faisait lire par les bonnes personnes qui prenaient un peu de temps avec lui. Il finit par connaître très bien l’Ecriture.
L’offrande à Dieu de ses souffrances, était sa prière constante.
Servulus sentit arriver sa dernière heure. Il pria ceux qu’il put de l’aider à se maintenir sur ses jambes pour chanter la bonté divine ; il invita ses assistants à s’associer à son chant.
A un moment donné, il leur imposa le silence : Vous n’entendez pas toutes ces voix qui viennent du ciel ? Evidemment, personne n’entendait, mais Servulus était ravi, et mourut en cet état.
Ces détails nous viennent du pape Grégoire le Grand (v. 3 sept.), dont Servulus était contemporain.
Le Martyrologe Romain mentionne saint Servulus de Rome au 23 décembre.
December 23
St. Servulus, Confessor
From St. Gregory, Hom. 25,
in Evangel. and Dial. l. 4, c. 14
A.D. 590.
IN this saint was exemplified what our divine
Redeemer has taught us of Lazarus, the poor man full of sores, who lay before
the gate of the rich man’s house. Servulus was a beggar, and had been afflicted
with the palsy from his infancy; so that he was never able to stand, sit
upright, lift his hand to his mouth, or turn himself from one side to another.
His mother and brother carried him into the porch of St. Clement’s church at Rome,
where he lived on the alms of those that passed by. Whatever he could spare
from his own subsistence he distributed among other needy persons. The
sufferings and humiliation of his condition were a means of which he made the
most excellent use for the sanctification of his own soul, by the constant
exercise of humility patience, meekness, resignation, and penance. He used to
entreat devout persons to read the holy scriptures, and he heard them with such
attention, as to learn them by heart. His time he consecrated by assiduously
singing hymns of praise and thanksgiving to God, and his continual pains were
so far from dejecting or distracting him, that they proved a most pressing
motive for raising his mind to God with greater ardour. After several years thus
spent, his distemper having seized his vitals, he perceived his end to draw
near. In his last moments he desired the poor and pilgrims, who had often
shared in his charity, to sing sacred hymns and psalms by him. Whilst he joined
his voice with theirs, he on a sudden cried out: “Silence; do you not hear the
sweet melody and praises which resound in the heavens!” Soon after he had
spoken those words he expired, and his soul was carried by angels into
everlasting bliss, about the year 590. The body of St. Servulus was buried in
St. Clement’s church, and honoured with miracles, according to the Roman
Martyrology.
St. Gregory the Great concludes the account he
gives of him in a sermon to his people, by observing that the whole behaviour
of this poor sick beggar loudly condemns those who, when blessed with good
health and a plentiful fortune, neither do good works, nor suffer the least
cross with tolerable patience.
Rev. Alban Butler (1711–73). Volume
XII: December. The Lives of the Saints. 1866.
Saint Servulus of Rome
Invalid and Beggar
(† 670)
Saint
Servulus was a perfect model of submission to the divine Will; it would be
difficult to offer a more consoling example to persons afflicted by poverty,
illnesses and the other miseries of life. It is Saint Gregory the Great who
narrates for us his edifying story:
We have seen
under the portico of the Church of Saint Clement, a poor man named Servulus,
who is known to all the people of Rome as to Us. He was deprived of all the
goods of this world; a long illness had reduced him to a pitiful state. From
his youth he was paralyzed in all his members. Not only could he not stand up,
but he was unable to rise from his bed; he could neither sit down nor turn
himself from one side to the other, nor bring his hand to his mouth. Nothing in
him was sound except his eyes, ears, tongue, stomach and entrails.
This
unfortunate man, who had learned the mysteries of religion, meditated
unceasingly on the sufferings of the Saviour, and never did he complain. He was
surrounded by the loving care of his mother and brother. Neither the mother nor
the children had ever studied, yet the paralytic had pious books bought for
himself, in particular the Psalms and the Holy Gospels, and he would ask the
religious who came to visit him on his cot to read from them to him. In this
way he learned these books by heart; he spent days and part of the nights in
singing or reciting them, and meditating them, and he constantly thanked the
Lord for having taken him to be a victim associated with the pains and
sufferings of Jesus Christ.
Many alms
came to the little house of the paralytic, to such an extent that he became
rich in his poverty. After having taken from these what was necessary for his
subsistence and that of his mother, he gave the rest to the indigent, who often
assembled around him to be edified by his words and his virtues. His bed of
pain was a pulpit of preaching, from which he converted souls.
When the
time came which was decreed by God to reward his patience and put an end to his
painful life, Servulus felt the paralysis spreading to the vital parts of his
body, and he prepared for death. At the final moment, he asked those in
attendance to recite Psalms with him. Suddenly he cried out:Ah! Don't you
hear that melody resounding in heaven?' At
that moment his soul escaped from his body, which until his burial gave forth a
marvelous fragrance.
Vie des Saints pour tous les jours de l'année, by Abbé L. Jaud (Mame: Tours,
1950).
Saint Servulus
of Rome
Also
known as
- Servolo
il paralitico
- Servolo
the Paralysed
Profile
Afflicted from birth
with a severe palsy that prevented him from ever standing or even sitting
unaided. His family carried him to the door of Saint Clement’s church in Rome, Italy so he could beg for alms. He kept enough for the
most meagre existence, giving the rest to beggars he consideredpoorer than himself, and buying Scriptural works that he would beg people to
read to him. Saint Gregory the Great wrote about
him.
Born
- 6th century in Rome, Italy
St.
Servulus of Rome
(Feast Day ~ December 23)
At this time of year, the world is
obsessed with gifts – gift-giving, gift-receiving, and especially
gift-purchasing. Surrounded by the commercial frenzy, it is often difficult for
Christians to remain focused on proper gift-giving – on the spirit of charity
and generosity and on preparing to receive again in our hearts the most
important gift of all, the Christ child, the Savior.
To help us in our efforts, the
Church offers the saints, who will both intercede for us and also serve as
examples of true generosity.
We learn from our patron, St.
Gregory the Great, about a saint of his day, Servulus of Rome. Servulus was a
most pitiable man. He suffered from a paralysis that prevented him from
standing, sitting, feeding himself or turning himself over. His family was too
poor to afford his care, so each day, his mother and brother carried him to the
door of St. Clement’s Church in Rome, where he lay so that passersby who took
pity on him could place coins on his pallet. Servulus endured this life of
begging with patience and humility. He never considered himself so poor that he
couldn’t share the offerings given to him with others who were hungry or in
need.
Servulus kept his good spirit by
asking those who came to pray in the church to read passages of Scripture
(which he memorized) to him, and he endured his physical pain by singing hymns
of praise and thanksgiving to God.
On December 23, 590, as he felt
himself nearing death, Servulus called for others to join him in praying,
singing and reciting the Psalms. Soon he declared that he could hear the angels
singing, and he breathed his last. This poor man, who had generously shared the
little that he had with others, was buried in St. Clement’s Church and his relics
brought about many miracles.
Whatever our station in life, may
we, like St. Servulus, offer what gifts we have to others in the name of Christ
who gave his life for us.
Voir aussi :
http://www.christianiconography.info/servulus.html