dimanche 16 décembre 2012

Bienheureuse MARIE des ANGES (MARIA degli ANGELI, MARIANNA FONTANELLA), vierge moniale du Carmel





Bienheureuse Marie des Anges

Carmélite (+ 1717)

Cette Piémontaise, dont un parent lointain n'était autre que saint Louis de Gonzague, n'eut de cesse que de devenir carmélite. Ce ne fut pas chose facile, mais elle y fut soutenue par son père spirituel, un carme déchaux. Sa famille puis la maladie rendaient les choses pratiquement impossibles. A 15 ans, sa ténacité eut raison de tous les obstacles. Dans la vie conventuelle, elle connut bien des tourments. Elle les offrait pour les hommes, ses frères, et par ses lettres et ses conseils, elle en aida beaucoup efficacement.
À Turin dans le Piémont, en 1717, la bienheureuse Marie des Anges (Marie-Anne Fontanella), vierge moniale du Carmel, remarquable par ses pénitences volontaires et sa vertu d'obéissance.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/9670/Bienheureuse-Marie-des-Anges.html

Bienheureuse Marie des Anges

Vierge moniale du Carmel

Marie des Anges (Marianna) Fontanella, née à Turin, le 07 janvier 1661 et cousine de St Louis de Gonzague, fut, par son enfance si pure et si vertueuse, la digne émule de l'héroïque patron de la jeunesse.

A quatre ans, elle gémissait de ne pouvoir communier ; à six ans, elle voulait s'enfuir en la solitude pour vivre dans la pénitence jusqu'à sa mort. Elle tomba gravement malade de chagrin, à la suite des obstacles qui s'opposèrent à ses desseins, et guérit soudain après avoir reçu la douce apparition de Marie tenant Jésus dans ses bras.

Après sa Première Communion, vers l'âge de onze ans et demi, son confesseur l'autorisa à communier trois fois par semaine.

Elle vécut quelques temps dans le monde comme une vraie carmélite, et entra à quinze ans, le 19 novembre 1676, au Carmel de Turin, où rien ne l'étonna dans la vie austère qu'on y mène. Dieu la purifia par de longues maladies, par des peines de conscience, par la permission qu'il donna au démon de la tenter quelques fois même visiblement. Elle sortit de l'épreuve comme l'or de la fournaise et Dieu la gratifia dès lors des faveurs les plus extraordinaires : don d'oraison, don de prophétie, don de pénétrer les cœurs, don d'extase, don de miracles. Elle était apôtre dans le cloître et pensait à tous les besoins divers des âmes rachetées par le sang du Sauveur.

Sa charité était sans bornes. On raconte qu'ayant fait demander sans succès à son souverain la grâce d'un soldat condamné à mort pour crime de désertion, elle se jeta aux pieds d'une image de Jésus agonisant et s'écria : « O mon doux Sauveur, si je m'étais adressée à Vous, Vous n'auriez pas manqué d'exaucer ma prière ! » A peine achevait-elle ses mots qu'on vint lui annoncer que sa prière avait été écoutée et que le condamné serait rendu à la liberté. Elle s'employait très efficacement pour la délivrance des âmes du purgatoire.

Elle mourut le 16 décembre 1717.

Maria degli Angeli a été béatifiée le 25 avril 1865 par le Pp Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878).

SOURCE  :

http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20101216&id=411&fd=0

Bienheureuse Marie des Anges

Carmélite

(1661-1717)

La bienheureuse Marie des Anges, née à Turin, et cousine de saint Louis de Gonzague, fut, par son enfance si pure et si vertueuse, la digne émule de l'héroïque patron de la jeunesse. A quatre ans, elle gémissait de ne pouvoir communier; à six ans, elle voulait s'enfuir en la solitude pour vivre dans la pénitence jusqu'à sa mort. Elle tomba gravement malade de chagrin, à la suite des obstacles qui s'opposèrent à ses desseins, et guérit soudain après avoir reçu la douce apparition de Marie tenant Jésus dans Ses bras. Après sa Première Communion, vers l'âge de onze ans et demi, son confesseur l'autorisa à communier trois fois par semaine.

Elle vécut quelques temps dans le monde comme une vraie Carmélite, et entra à quinze ans au Carmel de Turin, où rien ne l'étonna dans la vie austère qu'on y mène. Dieu la purifia par de longues maladies, par des peines de conscience, par la permission qu'il donna au démon de la tenter d'une manière effrayante, quelques fois même visiblement. Elle sortit de l'épreuve comme l'or de la fournaise et Dieu la gratifia dès lors des faveurs les plus extraordinaires, don d'oraison, don de prophétie, don de pénétrer les coeurs, don d'extase, don de miracles. Elle était apôtre dans le cloître et pensait à tous les besoins divers des âmes rachetées par le sang du Sauveur.

Sa charité était sans bornes. On raconte qu'ayant fait demander sans succès à son souverain la grâce d'un soldat condamné à mort pour crime de désertion, elle se jeta aux pieds d'une image de Jésus agonisant et s'écria: "O mon doux Sauveur, si je m'étais adressée à Vous, Vous n'auriez pas manqué d'exaucer ma prière!" A peine achevait-elle ses mots qu'on vint lui annoncer que sa prière avait été écoutée et que le condamné serait rendu à la liberté. Elle s'employait très efficacement pour la délivrance des âmes du Purgatoire.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/bienheureuse_marie_des_anges.html


Blessed Mary Fontanella

Also known as

Mary of the Angels

Maria degli Angeli

Maria Fontanella of the Angels

Memorial

16 December

Profile

Born to the nobility, one of eleven children Count Fontenella of SantenaItaly. At age twelve she joined the Cistercians at SaluzzoItaly. Unfortunately, Mary’s father died soon after, and Mary had to return home to help with the family. Four years later, over the protests of her family, she joined the Carmelites in TurinItalyVisionary and mystic, she was the victim of numerous demonic attacks. Novice mistress in 1691 at age 33. Prioress in 1694. Founded a Carmelite monastery at MoncalieriItaly. Noted for her strong devotion to Saint Joseph.

Born

7 January 1661 at Balderino, Italy

Died

16 December 1717 at TurinItaly of natural causes

Beatified

14 May 1865 by Pope Pius IX

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-mary-fontanella/

Beata Maria degli Angeli (Marianna Fontanella) Vergine carmelitana

16 dicembre

Torino, 7 gennaio 1661 - 16 dicembre 1717

La beata Maria degli Angeli, al secolo Marianna Fontanella, è stata la prima carmelitana italiana a salire all'onore degli altari: a proclamarla beata fu Pio IX nel 1865. Nata il 7 gennaio 1661 da una famiglia nobile piemontese, superata l'opposizione dei genitori, entrò poco più che quindicenne nel Carmelo di Santa Cristina a Torino. Distintasi subito per la sua piena maturità umana e spirituale, divenne presto maestra delle novizie. A soli 33 anni fu eletta priora. Sostegno per chiunque avesse bisogno di un aiuto nella vista spirituale, la sua fama varcò presto le mura del convento: dalla stessa casa reale spesso giungevano in visita le principesse. Volle con forza l'apertura di un nuovo Carmelo a Moncalieri, per accogliere le giovani che non potevano essere accolte a Torino per mancanza di posti: la struttura poté essere aperta nel 1703. Morì il 16 dicembre 1717. «La bontà del Signore - si legge nei suoi scritti - è maggiore di quanti mali e peccati possiamo commettere, e prima ci stanchiamo noi di offenderlo che egli di perdonarci». (Avvenire)

Martirologio Romano: A Torino, beata Maria degli Angeli (Marianna) Fontanella, vergine dell’Ordine dei Carmelitani, insigne per le sue volontarie penitenze e per la virtù dell’obbedienza. 

Nel 1638, è giunto al trono di Torino Carlo Emanuele II, il quale migliora l’amministrazione e riforma in senso più moderno gli ordinamenti militari. Ma il Piemonte rimane sotto la tutela francese, che rallenta ogni iniziativa politica. La città di Torino però è ricca di una grande fede saldamente radicata nelle famiglie, nelle parrocchie, nei monasteri. Anzi è il tempo in cui nascono nuove fondazioni di case religiose.

Sulle orme di San Luigi

In questo clima, il 7 gennaio 1661, ultima di 11 figli del conte Giovanni Fontanella di Baldissero e di Maria Tana di Santena, nasce Marianna. Piccolissima, viene a conoscere che la sua mamma è della medesima famiglia, originaria di Chieri – da cui un secolo prima, era nata Marta Tana, la madre esemplare di San Luigi Gonzaga (1568-1591), il principe mantovano che per seguire Gesù, vergine, obbediente e povero, tra i Gesuiti, aveva rinunciato alla sua cospicua eredità e ai titoli nobiliari. Luigi, vero angelo in carne, aveva immolato la sua vita a 23 anni, a servizio tra gli appestati di Roma ed era già stato proclamato santo.

Marianna cresce tenendo davanti agli occhi e al cuore Luigi Gonzaga come modello e intercessore. Lo imita nella fede, nella carità nella libata purezza, nella dedizione a Gesù. La sua formazione di ragazza è intensamente cristiana, arricchita da una tenerissima devozione alla Madonna e a San Giuseppe.

Nel medesimo tempo, ella sa che cosa si vive e si soffre a Torino e nei rapporti tra gli Stati d’Europa, spesso in guerra tra loro per motivi dinastici e di supremazia militare ed economica. Per tutta la vita, il suo sguardo sarà continuamente rivolto a Dio, come all’Unico, e alla storia del suo tempo, su cui sa di poter essere influente almeno con la forza della preghiera e dell’offerta – ciò che non è poco.

A 14 anni, è orfana di padre, però sta maturando la chiamata da Dio, il progetto di consacrarsi a Lui nel Carmelo, affascinata dall’ideale di Santa Teresa d’Avila e di San Giovanni della Croce. Proprio i Savoia, il 30 aprile 1639, hanno fondato a Torino il monastero delle Carmelitane di Santa Cristina, che l’attira fortemente.

Con notevole fermezza, Maria entra in questo monastero. Il 19 novembre 1675, veste l’abito religioso e diventa suor Maria degli Angeli.

Nell’anno di noviziato, si infervora nella sua nuova vita e si innamora tutta di Gesù e il 26 dicembre 1676, nel tempo natalizio, assai caro alla Tradizione carmelitana, emette la professione.

Carmelitana alla ribalta

Ha solo 15 anni, ma per un dono singolare di Dio, già cammina velocemente verso la vetta della santità. Su questa via, suor Maria presto s’incontra con la sofferenza: ella accetta tutte le prove con fiducia e serenità, con eroismo, lasciandosi affinare nell’anima e nella vita, puntando decisa alla mistica trasfigurazione in Gesù. La sua vita di preghiera e di unione con Lui, spesso trabocca nelle consorelle e su tutti coloro che spesso vengono alla grata del monastero in cerca della sua preghiera e del suo consiglio.

Suor Maria è assai addentro alla realtà di Dio e pure conosce l’umanità e la storia del suo tempo. Gode giovanissima, di fama di santità. La stimano a fondo le consorelle che si fidano di lei come di un angelo inviato da Dio. La stimano i concittadini, la città di Torino.

Nel 1694, è eletta priora: ha solo 33 anni: per eleggerla, si è dovuta chiedere la dispensa apostolica, ma viene confermata in tale carica altre tre volte, segno della sua autorevolezza. Non potendo più essere eletta, sarà maestra delle novizie e le sorelle “più piccole” troveranno davvero in lei una madre e una guida verso la santità.

Quando Vittorio Amedeo II, uscito di minorità, assume il governo nel 1684, la pressione della Francia è forte più che mai: re Luigi XVI, padrone di Pinerolo e di Casale, pensa di far leva sul Piemonte per accrescere l’egemonia della Francia sull’Italia. Quando le pretese francesi si fanno intollerabili, Vittorio Amedeo risponde dichiarando guerra: la sorte delle armi gli è avversa, ma egli guadagna prestigio con l’accortezza politica.

Intanto al Carmelo di Santa Cristina, Madre Maria degli Angeli prega e ottiene dal Signore la fine della guerra e la liberazione di Torino. Il re di Francia lascia libero il Piemonte. Maria ascrive la vittoria all’intercessione di San Giuseppe e fa proclamare lo sposo di Maria, patrono della città.

I piccoli e i grandi di Torino crescono nell’ammirazione e nella stima per la santa monaca, in primo luogo gli stessi Reali di Savoia, che diventano suoi confidenti. Ma i suoi prediletti sono gli umili e i poveri. È nota a tutti per il suo amore alla patria, alla Chiesa e al Papa, al sacerdozio cattolico, amore vissuto con la preghiera continua a la silenziosa immolazione, in unione con il Crocifisso.

Donna di singolari favori

Nel 1702, Madre Maria degli Angeli diventa fondatrice, aprendo a Moncalieri, un altro Carmelo, dedicato a San Giuseppe. È una vera figlia di Santa Teresa d’Avila, di cui zela l’osservanza piena della Santa Regola e dei consigli, impegnandosi a rassomigliarle nell’offerta della sua vita per la Chiesa e per la conversione del mondo a Gesù.

Presto, benché assetata di preghiera e di nascondimento, si trova a essere di nuovo alla ribalta sul piano internazionale, come diremo oggi. Nel 1706, Torino è di nuovo assediata dai francesi per quattro mesi. Se Pietro Micca si sacrifica per impedire ai francesi l’ingresso nella città, Maria degli Angeli si rivolge alla Madonna per ottenere la protezione di Torino: il 7 settembre 1706, le forze unite del principe Eugenio di Savoia riportano, com’ella ha predetto, una decisiva vittoria e la fuga dei francesi.

È molto lieta, Maria, quando per ringraziare della vittoria, sul colle di Superga, viene innalzato alla Madonna il Santuario che le era stato promesso con voto nell’ora del pericolo. Ella da sempre, ha una tenerissima devozione alla Madonna, invocata sotto i titoli più belli a Torino, primo fra tutti quello di Consolatrice. La onora con il Rosario, la imita nelle virtù più alte, soprattutto nello zelo apostolico per la salvezza delle anime.

Per questo, ella offre a Dio le sofferenze che non le mancano mai, segno, secondo la dottrina cattolica, vissuta con particolare ardore da Santa Teresa, della predizione di Dio che così associa i suoi amici al Figlio suo Crocifisso.

Quando le è richiesto, Maria, arricchita di singolari doni di Dio, illumina i fratelli con le lettere di incoraggiamento e di consiglio, come vera maestra: in questi scritti risplende lo stile autobiografico, la sua vita angelica, la sua dottrina.

In questo periodo, nel pieno della sua maturità umana e spirituale, il Signore la favorisce di grazie mistiche straordinarie, cui ella corrisponde con una generosità senza riserve, facendosi davvero “tutta a tutti”, con umiltà, dedizione, spirito di servizio, attenzione delicata ai bisogni delle sorelle, sollecitudine amorosa per la loro crescita spirituale, fedeltà piena al carisma dell’Ordine, con una particolare predilezione per la Santa Madre Teresa, per la quale nutre una singolare devozione e dalla quale è ricambiata con eccezionali favori.

«Non esca dalla città!»

Ma la sua santità brillò soprattutto nell’amore ardente per le anime. Alimentato dall’esperienza forte della preghiera, sostenuto dalla penitenza generosa e da una carità ardente, il suo zelo si concretizzò “in opere ed opere” a favore di chiunque avesse avuto bisogno del suo aiuto o della sua preghiera. La fama della sua santità varcò presto le soglie della clausura, soprattutto per le frequenti visite al monastero da parte delle principesse reali e del loro seguito.

Persone di ogni ceto e categoria ricorrevano a lei per consiglio o per interporre la sua intercessione presso il Signore. Tra questi si distinguevano Madama Reale, la Duchessa e lo stesso Vittorio Amedeo II. Desiderosa di sfuggire a tale notorietà e spinta dal desiderio di fondare un nuovo Carmelo che potesse accogliere le giovani che non potevano essere ricevute a Santa Cristina per mancanza di posti, avviò allo scopo trattative con i Superiori e con la Corte.

Superate innumerevoli difficoltà, il 16 settembre 1703 ebbe la gioia di vedere inaugurato il Carmelo di Moncalieri, senza però potervisi trasferire per l’opposizione dei Savoia che avevano esercitato forti pressioni sui Superiori per impedire che la Madre si allontanasse da Torino. Di qui continuò a provvedere le monache di Moncalieri del necessario, occupandosi della loro formazione spirituale e vigilando con cuore di madre sul buon andamento della comunità.

Il 16 dicembre 1717, a soli 56 anni, va incontro a Dio. Appena cinque anni dopo, si inizia la causa di beatificazione. Il 5 maggio 1778, Papa Pio VI, ne proclama le virtù eroiche. Pio IX, il 25 aprile 1865, la iscrive tra i beati del cielo.

San Giovanni Bosco, nel 1866, ne scrive la biografia che diffonde tra le sue “Letture Cattoliche” proponendola come modello di santità e di amore cristiano alla patria. La sua festa si celebra il 16 dicembre, chiedendo per noi a Dio per la sua intercessione: “Fa’ che viviamo con purità evangelica per averti sempre ospite in noi, tempio della tua gloria”.

Dal suo monastero, come ognuno di noi del resto lo può essere con la preghiera, era stata una meravigliosa protagonista di storia: di storia cristiana.

Autore: Paolo Risso

La Beata Maria degli Angeli, autentica figlia di s. Teresa e la prima carmelitana italiana beatificata, svolse un ruolo singolare nella società del suo tempo e diede inizio a quella lunga schiera di Santi che sono la gloria più fulgida di Torino, sua città natale.

Maria Anna Fontanella - questo è il suo nome da secolare - nacque il 7 gennaio 1661 in una famiglia nobile, numerosa e benestante. Natura vivacissima e volitiva, dimostrò subito una forte propensione per la preghiera, ma anche una precoce femminilità e un forte senso dell’onore.

Combattuta tra il desiderio di Dio e le vanità mondane, soffriva un profondo disagio interiore, finché non si arrese completamente ai richiami dello Spirito, scegliendo per sempre il “suo” Crocifisso, l’interlocutore preferito dei suoi appassionati colloqui interiori.

Dopo una breve esperienza di educanda presso le Monache Cistercensi di Saluzzo, si dedicò con maggiore impegno alla vita di pietà e intensificò il suo rapporto con Dio nell’orazione, che la attirava in modo irresistibile. Ma dovette lottare ancora duramente con se stessa per sfuggire alle lusinghe della vanità e al falso scintillio del mondo vuoto e frivolo che la circondava e dal quale veniva un po’ condizionata sia volontà della mamma, sia per la sua naturale inclinazione verso il bello, l’eleganza e soprattutto la danza, una vera passione. Ma - come lei stessa dichiara - alla fine “voltai le spalle al mondo e ai suoi detti” e non tornò più indietro dalle sue risoluzioni. Il Signore non si lasciava vincere “in cortesia, facendomi molte grazie e favori”, e le fece sentire forte e chiaro il richiamo alla vita religiosa. Per l’incontro fortuito con un carmelitano scalzo durante una ostensione della Sindone a Torino, optò decisamente per il Carmelo. 

Superata l’opposizione della famiglia, poco più che quindicenne, il 19 novembre 1676 entrò nel Carmelo di S. Cristina a Torino.

Dotata di una forte personalità, di temperamento equilibrato e riflessivo, di spiccate doti di intelligenza, ma soprattutto per la sua eccezionale statura spirituale, ancora giovanissima fu incaricata della formazione delle novizie, dopo aver attraversato un durissimo periodo di prove interiori, di cui esiste una narrazione particolareggiata nella corrispondenza col suo direttore spirituale, il padre Lorenzo Maria di S. Michele, e in una relazione scritta per ordine dei Superiori.

Nel 1694, a soli trentatré anni, con dispensa della S. Sede, fu eletta priora.

È il periodo della sua piena maturità umana e spirituale: il Signore la favorisce di grazie mistiche straordinarie, cui ella corrisponde con una generosità senza riserve, facendosi davvero “tutta a tutti”, con umiltà, dedizione, spirito di servizio, attenzione delicata ai bisogni delle sorelle, sollecitudine amorosa per la loro crescita spirituale, fedeltà piena al carisma dell’Ordine, con una particolare predilezione per la S. Madre Teresa, per la quale nutre una singolare devozione e dalla quale è ricambiata con eccezionali favori. 

Ma la sua santità brillò soprattutto nell’amore ardente per le anime. Alimentato dall’esperienza forte della preghiera, sostenuto dalla penitenza generosa e da una carità ardente, il suo zelo si concretizzò “in opere ed opere” a favore di chiunque avesse avuto bisogno del suo aiuto o della sua preghiera. La fama della sua santità varcò presto le soglie della clausura, soprattutto per le frequenti visite al monastero da parte delle principesse reali e del loro seguito. Persone di ogni ceto e categoria ricorrevano a lei per consiglio o per interporre la sua intercessione presso il Signore. Tra questi si distinguevano Madama Reale, la Duchessa e lo stesso Vittorio Amedeo II. Desiderosa di sfuggire a tale notorietà e spinta dal desiderio di fondare un nuovo carmelo che potesse accogliere le giovani che non potevano essere ricevute a S. Cristina per mancanza di posti, avviò allo scopo trattative con i Superiori e con la Corte. 

Superate innumerevoli difficoltà, il 16 settembre 1703 ebbe la gioia di vedere inaugurato il Carmelo di Moncalieri, senza però potervisi trasferire per l’opposizione dei Savoia che avevano esercitato forti pressioni sui Superiori per impedire che la Madre si allontanasse da Torino. Di qui continuò a provvedere le monache di Moncalieri del necessario, occupandosi della loro formazione spirituale e vigilando con cuore di madre sul buon andamento della comunità. Questo fino alla morte, avvenuta a Torino il 16 dicembre 1717. Fu beatificata da Pio IX il 25 aprile 1865.

Le sue spoglie si venerano nella chiesa delle carmelitane scalze a Moncalieri (Torino).

DAGLI SCRITTI 

“Quante volte sono stata ladra, Dio mio, del tempo che mi avete lasciato per amarvi, e io l’ ho speso per offendervi, ma col cuore del buon ladrone dirò: Signore, ricordati di me quando sarai nel tuo Regno ! “

“Siamo nelle sue mani, siamo nelle braccia della sua Misericordia, che vi è da temere ? ”

“La voce di Dio è delicata e non si può udire ove vi sono grandi e molti rumori, e perciò procurate di tenere il cuore libero da ogni cosa affinché possa godere del Signore ”

“L’anima nello stato dell’ aridità è senza dolcezze di Dio, ma non senza Dio … Dio le è vicino, Dio è nel suo cuore, sebbene paia che dorma come dormiva appunto Cristo, ben nostro, sulla barchetta con i suoi Apostoli ”

“Quando commettete qualche infedeltà, non vi angustiate, ma con umiltà e confidenza ricorrete subito al Signore: non fuggite dall’Offeso, ma abbracciatelo come amante e domandate perdono “

“La bontà del Signore è maggiore di quanti mali e peccati possiamo commettere, e prima ci stanchiamo noi di offenderlo, che egli di perdonarci”

PREGHIERA A S. GIUSEPPE

Composta dalla B. Maria degli Angeli

Gesù, Maria, Giuseppe,
beatissima trinità terrena,
io vi venero e adoro col più profondo affetto.
Quando sarà che l’anima mia
Viva tutta di Gesù,
tutta per Gesù,
tutta con Gesù !
Voi, o Maria, vera madre di Gesù,
Voi, o Giuseppe, prediletto padre di Gesù,
ottenetemi che io,
non abbia cuore che per Gesù.
Vivere senza Gesù
Mi sia più duro che il morire.
Morire con Gesù
Mi sia più dolce di ogni vita.
Santissimo mio padre Giuseppe,
vero sposo di Maria, degno padre di Gesù,
ottenetemi che io viva sempre
come vera serva di Gesù, vera figlia di Maria.
Nelle mani vostre
Raccomando il povero mio spirito
E la desolata anima mia,
affinché nell’ora che uscirà da questo corpo,
la riceviate nelle vostre santissime braccia
e la riponiate eternamente
in quelle di Gesù e di Maria. Amen.

Autore: Suore Carmelitane di Moncalieri

Note: Per approfondire: www.carmelitanemoncalieri.org

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/91864

Voir aussi http://assum.over-blog.org/article-bienheureuse-marie-des-anges-41250935.html

http://carmelnet.org/biographies/MaryAngels.pdf