Sainte Rita
Rita naît à Cascia en 1381. Malgré son désir d'être
religieuse ses parents la marient à un seigneur brutal. Elle ne s'en montrait
que plus douce et affectueuse. Lorsqu'il est assassiné, après vingt ans de
mariage, et que leur deux fils veulent le venger, elle supplie le Seigneur de
les en empêcher : tous deux tombent malades et meurent. Rita entre alors chez
les Augustines de Cascia. Méditant sans cesse sur la Passion du Christ, elle
reçoit les stigmates de la couronne d'épines. A la suite d'un miracle qu'elle a
accompli, de nombreuses personnes viennent se confier à elle. Elle les reçoit
avec bonté. Elle meurt en 1457, après une longue et pénible maladie. Des
miracles ont lieu à son tombeau. Elle est invoquée dans les cas désespérés.
Nicolas Poussin (1594–1665). La Translation de Saint Rita de Cascia, circa 1630, Dulwich Picture Gallery
Sainte Rita (Marguerite) da Cascia
Veuve, moniale (+ 1456)
Le culte de sainte Rita est mieux attesté que sa vie. On peut cependant en reconstituer les grandes lignes. Née dans un petit village italien, elle fut l'enfant inespérée de la vieillesse. Toute jeune, elle veut se consacrer à Dieu contrairement au projet de ses parents. Elle se laisse marier à Fernandino, un homme violent dont elle a deux fils. Elle est une épouse et une mère sans reproche. Mais les querelles de clans sont féroces dans l'Italie du XVe siècle; Fernandino est assassiné après 18 ans de vie conjugale pendant lesquelles la douceur de Rita a peu à peu converti à la paix et à la charité le mari brutal. C'est un déchirement pour Rita, mais plus encore lorsqu'elle voit que ses deux fils, pour venger leur père, sont prêts à assassiner à leur tour. Rita supplie Dieu de les rappeler à lui plutôt que de les laisser devenir assassins. Dieu exauça sa prière. Demeurée seule, Rita s'emploie à réconcilier les clans ennemis, pardonnant aux assassins, avant d'entrer chez les Augustines de Cascia. Elle y vivra une vie mystique intense et recevra les stigmates de la Passion du Christ. A sa mort, les miracles se multiplient sur son tombeau, faisant naître un culte populaire qui se répand rapidement. Sainte Rita a reçu le titre de "sainte des causes désespérées."
Mémoire de sainte Rita, religieuse. Mariée à un homme violent, elle supporta
avec patience ses rudesses et, à force de douceur et de persuasion, le ramena à
Dieu. Privée de son mari et de ses deux fils, elle entra à Cascia en Ombrie,
dans un monastère de l’Ordre de Saint-Augustin, offrant à tous un exemple de
sublime patience et de douceur. Elle s’endormit dans le Seigneur en 1457.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1200/Sainte-Rita-%28Marguerite%29-da-Cascia.htmlStatue-reliquaire représentant Sainte Rita, collégiale Assomption de Notre-Dame, intérieur, Cuers (Var, France),
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/sainte_rita_de_cassia.html
Illustrazione "Rita da Cascia, in volo verso
l'Assoluto", Giovanni Guida, 2020. Illustration "Rita of Cascia, in
flight towards the Absolute", Giovanni Guida, 2020
Seigneur, ayez pitié de nous. Seigneur, ayez pitié de nous.
O Christ, ayez pitié de nous. O Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous. Seigneur, ayez pitié de nous.
Père du Ciel qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils, Rédempteur du monde qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Saint-Esprit qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Sainte Trinité qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.
Sainte Marie Immaculée Mère de Dieu, priez pour nous.
Sainte Marie, Reine et réconfort des affligés, priez pour nous.
Marie, Reine de tous les saints, priez pour nous.
Marie,protectrice aimante de sainte Rita, priez pour nous.
Sainte Rita, notre avocate toute puissante, priez pour nous.
Sainte Rita don choisi du ciel, priez pour nous.
Sainte Rita prédestinée à 1a gloire, priez pour nous.
Sainte Rita, admirable dès l'enfance, priez pour nous.
Sainte Rita, désireuse de la solitude, priez pour nous.
Sainte Rita, modèle de pureté, priez pour nous.
Sainte Rita, exemple d'amabilité, priez pour nous.
Sainte Rita, miroir d'obéissance, priez pour nous.
Sainte Rita, modèle des épouses et des mères, priez pour nous.
Sainte Rita invincible dans la patience, priez pour nous.
Sainte Rita,admirable d'énergie, priez pour nous.
Sainte Rita, héroïque dans le sacrifice, priez pour nous.
Sainte Rita, généreuse dans le pardon, priez pour nous.
Sainte Rita, martyre de pénitence, priez pour nous.
Sainte Rita, veuve trés sainte, priez pour nous.
Sainte Rita, magnifique pour les pauvres, priez pour nous.
Sainte Rita, prompte à suivre la sainte vocation, priez pour nous.
Sainte Rita, miraculeusement appelée au cloître, priez pour nous.
Sainte Rita, modèle de vie religieuse, priez pour nous.
Sainte Rita, miracle de mortification, priez pour nous.
Sainte Rita, vase de myrrhe odorante, priez pour nous.
Sainte Rita, jardin choisi de toutes les vertus, priez pour nous.
Sainte Rita, pleine d'amour pour le Crucifié, priez pour nous.
Sainte Rita, transpercée par une épine de Jésus, priez pour nous.
Sainte Rita, fille aimante de Marie, priez pour nous.
Sainte Rita, languissante d'amour divin, priez pour nous.
Sainte Rita, reçue avec joie au Ciel, priez pour nous.
Sainte Rita, parée de gloire sublime, priez pour nous.
Sainte Rita, marguerite du Paradis, priez pour nous.
Sainte Rita, gloire de l'Ordre Augustinien, priez pour nous.
Sainte Rita, pierre précieuse de l’Ombrie, priez pour nous.
Sainte Rita, d'une extraordinaire puissance, priez pour nous.
Sainte Rita, astre bienfaisant des égarés, priez pour nous.
Sainte Rita, sûr réconfort des éprouvés, priez pour nous.
Sainte Rita, ancre de salut, priez pour nous.
Sainte Rita, protectrice des malades, priez pour nous.
Sainte Rita, secours dans les dangers, priez pour nous.
Sainte Rita, sainte des impossibles, priez pour nous.
Sainte Rita, avocate des cas désespérés, priez pour nous.
Sainte Rita, secours pour tous, priez pour nous.
Sainte Rita, merveille du monde, priez pour nous.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur
Jésus-Christ, écoutez-nous, Jésus-Christ, écoutez-nous
Jésus-Christ, exaucez-nous, Jésus-Christ, exaucez-nous
Priez pour nous, sainte Rita.
- Afin que nous soyons dignes des promesses du Christ.
SOURCE : http://missel.free.fr/Sanctoral/05/22.php
Cause des Déséspérés.
Veuve puis religieuse
(1381-1447)
©Evangelizo.org
Ernani Costantini (1922–2007). Saint Rita of Cascia Polyptych, 1982, 260 x 220, Santa Rita Church, Venice Mestre
de Sainte Rita de Cascia
des cas impossibles et désespérés
par Mme Mathilde ROSSI
Ci-dessous un extrait pris dans cette longue biographie et concernant son culte :
Retirée du monde comme ses compagnes, elle devait encore s'isoler de celles-ci, à cause de l'horrible plaie qu'elle portait au front, marquée du sceau de son Dieu Crucifié, son unique Amour, son unique espérance.
Nous avons dit plus haut que la dépouille de Rita fut placée dans une bière de cyprès et déposée sous l'autel de l'oratoire du Monastère; cette bière, peu d'années après, brûla, et, s'il faut l'en croire, par une chandelle allumée qui tomba dessus.
Le sarcophage est en bois de peuplier recouvert de noyer. Il fut confectionné par un menuisier de Cascia, Cesco Barbari, dévot de la sainte, et qui par son intercession avait été guéri d'une maladie grave. Les peintures sont attribuées à Antoine de Norcia.
Sur le couvercle, il y a, à nouveau, la figure de Rita, mais non pas en entier, comme dans beaucoup de tombeaux en marbre du temps, et le corps repose sur un coussin d'étoffe fleurie, comme l'on voit parfois pour les funérailles avec, à côté, une longue inscription en vers se rapportant à sa vie, à sa plaie et à sa mort.
Les mains sont jointes et reposent sur son sein, les pieds sont nus et sur le front rayonne la plaie comme une gemme enchâssée.
Dans la bière est peinte une figurine (nue dans le haut) pour exprimer, selon l'iconographie ancienne, l'âme de Rita montant au Ciel sur un voile blanc tenu par deux anges.
L'Évêque de Spoleto, suivant l'usage d'alors, remontant aux temps apostoliques et qui dura plus ou moins jusqu'au Pape Urbain VIII, permit que l'on rendit à Rita un culte public et privé, et la dévotion à la sainte des impossibles ne tarda pas à se répandre et à prendre de grandioses proportions.
Dieu même prit soin de ratifier ce culte par les merveilleux miracles qu'il opéra à l'intercession de la sainte.
Nous en indiquerons quelques-uns.
Nous avons dit plus haut que le corps de Rita ne fut jamais enseveli et que, jusqu'à présent, il n'a pas connu la corruption.
Il faut noter encore qu'il ne s'est pas momifié et qu'il n'a pas noirci comme celui des autres saints, mais il est comme le corps d'une personne venant à peine de mourir. Au contraire, après la mort disparut l'aspect souffrant et cadavérique qu'il avait dans les derniers temps de la maladie.
Mais continuons notre récit, parce que celui qui s'est mis en tête de ne pas croire à ce qui ne lui plaît pas finit par douter même de sa propre existence, et la raison humaine arrive à un point tel qu'elle rejette orgueilleusement la lumière de la révélation Divine.
Les grâces accordées par Dieu par l'intercession de sainte Rita sont innombrables et on peut dire continuelles. Nous en rapporterons une seule, accordée en 1450 et narrée par les Bollandistes.
Un enfant de onze ans était mort à Cascia : il s'appelait Biagio et était fils d'Antoine Massei.
La mère de l'enfant le prit dans ses bras, le porta devant la Bienheureuse Rita, et l'enfant ressuscita.
Ainsi Dieu glorifiait sa fidèle servante.
L'Église, après de minutieuses recherches et l'examen attentif des faits miraculeux, approuva solennellement, selon la règle prescrite par le Pape Urbain VIII, le culte que l'on rendait déjà à la sainte et accorda la messe propre en son honneur.
Sa vie fut narrée, à différentes reprises, par des auteurs italiens, espagnols et belges, et sa dévotion se répandit en très peu de temps dans l'Ancien et le Nouveau Monde.
S.O.S. à Sainte Rita
Pourtant j'ai un grand besoin, un besoin absolu de la grâce que je sollicite.
Alors, chère Sainte Rita, c'est à Vous que j'ai recours… N'êtes-vous pas « La Sainte des cas impossibles, l'Avocate des causes désespérées, le Refuge de la dernière heure » ?
Oh, prenez à cœur ma cause, je Vous en conjure !... Écartez par votre puissante intervention, les obstacles qui m'empêchent de mériter cette faveur : obtenez-moi de la Divine Miséricorde un sincère repentir et le pardon de mes péchés. Et puis, patronnez ma cause comme Vous savez le faire, en l'appuyant sur vos mérites.
Non, Vous ne permettrez pas que je sois la seule créature malheureuse à ne pas avoir été exaucée par Vous. Je ne veux pas, je ne peux pas le croire. Vous m'obtiendrez cette grâce qui me tient tant à cœur en ce moment et qui m'est si nécessaire. Je le crois, je veux le croire avec toute la force de ma foi, tout en me soumettant, cependant, à la Sainte Volonté Divine.
Et, dès à présent, avec tout l'élan de mon cœur reconnaissant, je Vous promets de vivre désormais une vie de vrai chrétien pour mériter toujours votre efficace protection, et de faire connaître à tous que Vous vous montrez et que vous êtes vraiment « La Sainte des cas impossibles, l'Avocate des causes désespérées, le Refuge de la dernière heure » !
Ainsi soit-il !
A l'heure du danger, au moment où mon bonheur et celui de ceux qui me sont chers était menacé, je Vous ai imploré, l'âme affligée et remplie d'appréhension… Je Vous ai suppliée, Vous que tous appellent la Sainte de l'impossible, l'Avocate des cas désespérés, le Refuge de la dernière heure !... Ma confiance en Vous ne fut pas déçue.
Je retourne à vous maintenant, non plus les larmes de la souffrance aux yeux, mais la joie et la sérénité au cœur, Vous offrir ma reconnaissance infinie.
Cette joie, cette sérénité, c'est à Vous que je la dois, chère Sainte, à Vous qui êtes intervenue en ma faveur auprès de Dieu, malgré mon indignité, et m'avez obtenu la grâce que je désirais.
Je voudrais mieux Vous exprimer le profond sentiment de reconnaissance dont mon cœur est rempli, ô Sainte Thaumaturge, ô consolatrice des affligés, mais le trouble même provoqué par le bonheur d'avoir obtenu cette grâce paralyse mes expressions, et je ne sais plus que murmurer : Merci… merci… merci… Sainte Rita !...
Alors, pour Vous démontrer d'une façon plus réelle ma reconnaissance infinie, je Vous promets de diffuser avec un zèle de plus en plus grand la connaissance de votre culte, de Vous faire aimer par ceux qui Vous ignorent encore, et n'ont pas comme moi le bonheur d'avoir expérimenté votre bienfaisance infinie.
Je Vous promets d'aider, autant que mes possibilités me le permettent, à l'entretien de votre culte, et d'assister autant que possible aux offices célébrés en votre honneur.
Pour me rendre toujours plus digne de l'aide du Ciel et de votre sainte protection, je prends la résolution, à partir d'aujourd'hui, d'accomplir avec une plus grande conscience et ferveur mes devoirs chrétiens.
O chère Sainte Rita, je Vous confie le soin de présenter à Dieu ces sincères résolutions, et de le remercier pour moi de la grâce généreusement accordée.
Veuillez enfin ne jamais m'abandonner, et continuez à me garder votre sainte et active protection afin qu'après en avoir profité sur cette terre, je puisse un jour Vous retrouver au Ciel et Vous dire mieux toute ma reconnaissance.
Prions : « O Dieu, qui avez daigné conférer à Sainte Rita une si grande grâce qu'elle ait aimé ses ennemis, et porté dans son cœur et à son front les signes de votre charité et de votre Passion ; accordez-nous, nous vous en prions, par son intercession et ses mérites, d'épargner comme elle nos ennemis et de contempler les douleurs de votre Passion ; en sorte que nous obtenions les récompenses promises aux doux et aux affligés, vous qui vivez et régnez, avec Dieu le Père, dans l'unité du Saint-Esprit, dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il ! »
Source : Mgr Léon Cristiani, Sainte Rita de Cascia, Apostolat de la Presse, Société Saint-Paul, Paris, 1956.
Sainte Rita, peinture murale, chapelle de Pont-du-Fossé, commune de Saint-Jean-Saint-Nicolas (Hautes-Alpes).
Samedi 20 mai 2000
Très chers frères et soeurs,
1. Je suis heureux de vous souhaiter une cordiale bienvenue et de vous
manifester ma joie pour l'événement singulier qui nous a rassemblés ici. Vous
êtes venus nombreux pour accomplir votre pèlerinage à Rome et franchir la Porte
Sainte du grand Jubilé. Je salue le Cardinal Sodano, Secrétaire d'Etat. Je
salue Mgr Riccardo Fontana, Archevêque de Spolète-Norcia, et je le remercie des
paroles et des voeux qu'il m'a adressés en votre nom. Je salue le Cardinal
Opilio Rossi, le Patriarche arménien, tous les évêques ici présents. Je salue
les Pères généraux, les religieuses, les moniales de l'Ordre de Saint-Augustin,
ainsi que les représentants des Autorités de chaque ordre. Votre présence me
remet en mémoire la visite que j'ai eu l'occasion d'effectuer il y a vingt ans
dans la Commune de Cascia, pour rencontrer les populations frappées par le
tremblement de terre en 1979.
Parmi nous se trouve aujourd'hui un pèlerin illustre qui, du ciel, s'unit à
notre prière. Il s'agit de sainte Rita de Cascia, dont la
dépouille mortelle, transportée à Rome par la Police italienne,
accompagne la foule de fidèles qui l'invoquent avec une familiarité affectueuse
et qui lui présentent avec confiance les questions et les angoisses qui pèsent
sur leur coeur.
Aujourd'hui, le sanctuaire de Cascia s'est comme transféré sur la place
Saint-Pierre. Et vous, chers pèlerins, vous êtes venus la vénérer de toutes les
parties du monde. Avec elle, vous désirez renouveler au Pape, comme elle le fit
lorsqu'elle était en vie, les sentiments les plus profonds de fidélité et de
communion.
La dépouille mortelle de sainte Rita, que nous vénérons aujourd'hui, constitue
un témoignage significatif de l'oeuvre que le Seigneur accomplit dans
l'histoire, lorsqu'il trouve des coeurs humbles et disponibles à son amour.
Nous voyons le corps menue d'une femme de petite taille mais grande dans la
sainteté, qui vécut dans l'humilité et qui est à présent célèbre dans le monde
entier pour son existence chrétienne héroïque d'épouse, de mère, de veuve et de
moniale. Profondément enracinée dans l'amour du Christ, Rita trouva dans sa foi
inébranlable la force pour être en chaque circonstance une femme de paix.
Dans son exemple de total abandon à Dieu, dans sa transparente simplicité et
dans son inébranlable adhésion à l'Evangile il nous est possible, à nous aussi,
de trouver les indications opportunes pour être des chrétiens authentiques en
cette aube du troisième millénaire.
2. Mais quel est le message que cette sainte nous transmet? Il s'agit d'un
message qui transparaît de sa vie: l'humilité et l'obéissance ont été la
voie sur laquelle Rita a marché vers une assimilation toujours plus parfaite au
Crucifié. Les stigmates qui brillent sur son front sont la preuve de
l'authenticité de sa maturité chrétienne. Sur la Croix avec Jésus elle a, d'une
certaine façon, obtenu le diplôme de cet amour, qu'elle avait déjà connu et
exprimé de façon héroïque entre les murs de sa maison et en participant à
l'histoire de sa ville.
Suivant la spiritualité de saint Augustin, elle devint une disciple du Crucifié
et "experte pour souffrir", elle apprit à comprendre les peines du
coeur humain. Rita devint ainsi l'avocate des pauvres et de ceux qui n'ont
rien, obtenant pour ceux qui l'ont invoquée dans les situations les plus disparates
d'innombrables grâces de consolation et de réconfort.
Rita de Cascia fut la première femme à être canonisée lors du grand Jubilé du
début du XXème siècle, le 24 mai 1900. En décrétant sa Sainteté, mon
prédécesseur Léon XIII observa qu'elle plut tant au Christ qu'il voulut la
marquer du sceau de sa charité et de sa passion. Un tel privilège lui fut
accordé en raison de son humilité singulière, de son détachement intérieur des
passions terrestres et de l'admirable esprit de pénitence qui accompagnèrent
chaque moment de sa vie (cf. Lett. apos. Umbria gloriosa sanctorum parens,
Acta Leonis XX, pp. 152-53).
3. J'ai plaisir aujourd'hui, cent ans après sa canonisation, à la
reproposer comme signe d'espérance en particulier aux familles. Chères familles
chrétiennes, en imitant son exemple, sachez vous aussi trouver dans l'adhésion
au Christ la force de porter à terme votre mission au service de la
civilisation de l'amour!
Si nous demandons à sainte Rita quel est le secret de cette extraordinaire
oeuvre de renouveau social et spirituel, elle nous répond: la fidélité à
l'amour crucifié. Rita, avec le Christ et comme le Christ, parvient à la Croix
toujours et uniquement par amour. Alors, comme elle, nous tournons notre regard
et notre coeur vers Jésus mort et ressuscité pour notre salut. C'est lui, notre
Rédempteur, qui rend possible, comme il le fit pour cette chère sainte, la
mission d'unité et de fidélité qui est propre à la famille, même dans les
moments de crise et de difficultés. C'est encore lui qui rend concret l'engagement
des chrétiens dans l'édification de la paix, en les aidant à surmonter les
conflits et les tensions, malheureusement si fréquents dans la vie quotidienne.
4. La sainte de Cascia appartient au grand groupe des femmes chrétiennes
qui "ont eu une influence significative sur la vie
de l'Eglise, ainsi que sur celle de la société" (Mulieris
dignitatem, n. 27). Rita a bien interprété le "génie féminin":
elle l'a vécu intensément, tant dans sa maternité physique que spirituelle.
J'ai rappelé, à l'occasion du sixième centenaire de sa naissance, que sa leçon
"se concentre sur ces éléments typiques de spiritualité: l'offre du pardon
et l'acceptation de la souffrance, non pas en raison d'une forme de résignation
passive [...], mais en vertu de cet amour envers le Christ qui, précisément
lors de l'épisode du couronnement, a subi, en même temps que d'autres
humiliations, une atroce parodie de sa royauté" (Insegnamenti, V/1 [1982],
874).
Très chers frères et soeurs, la dévotion à sainte Rita dans le monde est
symbolisée par la rose. Il faut espérer que la vie de tous ses fidèles soit
également comme la rose cueillie dans le jardin de Roccaporena au cours de
l'hiver qui précéda la mort de la sainte. C'est-à-dire qu'il s'agisse d'une vie
soutenue par l'amour passionné pour le Seigneur Jésus; une existence capable de
répondre à la souffrance et aux épines par le pardon et le don total de soi,
pour diffuser partout le bon parfum du Christ (cf. 2 Co 2, 15), à
travers l'annonce cohérente et vécue de l'Evangile. Chers fidèles et pèlerins,
Rita redonne sa rose à chacun de vous: en la recevant spirituellement
engagez-vous à vivre comme les témoins d'une espérance qui ne déçoit pas, et
comme des missionnaires de la vie qui vainc la mort.
5. J'adresse à présent une pensée cordiale aux membres de la Fédération
nationale italienne des Chevaliers du Travail, venus à Rome pour célébrer leur
Jubilé. Je souhaite la bienvenue à chacun. Très chers amis, votre activité est
placée au service de l'élévation économique et sociale des travailleurs. Je
souhaite que, grâce à votre effort, vous puissiez constamment contribuer au
bien commun, à la formation des jeunes qui s'insèrent dans le monde de la
production, à l'élimination progressive des répartitions injustes, à la
résolution du problème inquiétant du chômage.
Face aux changements rapides qui touchent la société moderne, soyez prêts à
affronter les défis actuels de l'économie et de la globalisation, sans jamais
perdre de vue les valeurs fondamentales de la dignité de l'homme, de la
solidarité avec les plus faibles, de l'humanisation du labeur et de la
socialité du travail.
6. Très chers frères et soeurs, j'invoque sur vous la protection de Marie,
en ce mois qui lui est consacré de manière particulière. Que par son
intercession, ainsi que par l'intercession de sainte Rita et saint Benoît, vous
soient accordées toutes les grâces qui vous sont nécessaires ainsi qu'à vos
proches. Je vous assure à cet effet de ma prière, alors que de tout coeur je
vous bénis.
© Copyright - Libreria Editrice Vaticana
Les trois miracles qui font de sainte Rita la patronne
des causes désespérées
L’Église fête sainte Rita le 22 mai. Elle est invoquée
dans le monde entier pour voler au secours des causes désespérées. Très connue
aujourd’hui, il a pourtant fallu près de 500 ans et trois miracles pour qu’elle
soit proclamée sainte.
Si Rita, la « sainte des causes désespérées et impossibles » possède une telle épithète, cela est en grande partie dû à la dévotion toute particulière qu’elle a eu toute sa vie auprès des lépreux… sans jamais contracter la maladie. Ainsi, dès sa mort en 1457, de nombreux fidèles l’ont vénérée afin d’obtenir une protection contre la peste. Connue pour avoir gardé l’espérance intacte toute sa vie malgré les nombreux malheurs qui s’abattaient sur elle, comme le décès de son mari, puis de ses deux fils, sainte Rita est rapidement apparue très populaire. Pourtant, elle n’a été béatifiée qu’au XVIIe siècle, puis proclamée sainte en 1900.
Un corps en « odeur de sainteté » et des guérisons
miraculeuses
L’un des signes qui a contribué à sa canonisation est
l’incroyable état de conservation dans lequel se trouve toujours son corps, qui
repose à la basilique Sainte-Rita, à Cascia, dans le centre de l’Italie. C’est
à cet endroit que les parents de la jeune Elizabeth Bergamini emmenèrent leur
fille, atteinte de la maladie de la variole, et qui perdait peu à peu la vue.
Quatre mois plus tard, elle retrouva miraculeusement la vue. À ce deuxième
miracle, s’ajoute la guérison, là aussi miraculeuse, de Cosma Pellegrini, en
1887. Sur le point de mourir d’une maladie incurable, et alors que les médecins
ne pouvaient plus rien faire pour lui, cet homme eut une vision de sainte Rita.
Il retrouva sa force immédiatement.
Processione di Santa Rita da Cascia e i SS. Medici
Cosma e Damiano la I° domenica di ottobre
Processione di Santa Rita da Cascia e i SS. Medici
Cosma e Damiano la I° domenica di ottobre
Prière à sainte Rita de Cascia pour les causes
désespérées
La
rédaction d'Aleteia | 29 juin 2016
« Sous le poids de la douleur, j’ai recours à
vous sainte Rita, si puissante auprès de Dieu, avec la certitude d’être
exaucé. »
Immédiatement après sa mort, sainte Rita de Cascia était déjà vénérée par les fidèles qui demandaient à être protégés contre la peste, probablement parce qu’au cours de sa vie la sainte s’était dédiée au soin des lépreux, sans jamais attraper cette maladie. C’est l’une des raisons, peut-être la principale, qui lui a obtenu l’épithète de « sainte des causes désespérées et impossibles ».
Sous le poids de la douleur, j’ai recours à vous
sainte Rita, si puissante auprès de Dieu, avec la certitude d’être exaucé.
Libérez mon pauvre cœur des angoisses qui l’oppressent et rendez la paix à mon
esprit accablé.
Vous qui avez été établie par Dieu comme l’avocate des
causes désespérées, obtenez-moi la grâce que je demande : [Demander la
grâce que vous désirez].
Si mes péchés constituent un obstacle à
l’accomplissement de mes prières, obtenez-moi de Dieu la grâce du repentir et
le pardon dans le sacrement de la réconciliation.
Ne permettez pas que je répande plus longtemps des
larmes d’amertume.
Ô Seigneur, récompensez mon espoir en Vous et je ferai
partout connaître la grandeur de Votre miséricorde envers les affligés.
Ô Rita, épouse admirable du Crucifié qui vous fit don
d’une des épines de sa couronne, aidez-moi à bien vivre et à bien mourir.
Amen
SOURCE : https://fr.aleteia.org/2016/06/29/priere-a-sainte-rita-de-cascia-pour-les-causes-desesperees/
Santa Rita de Casia / Ste. Ritte de Casia Physical description: 1849, 1 print : lithograph.
Also known as
Margarita of Cascia
Rita La Abogada de Imposibles
Saint of the Impossible
Profile
Daughter of Antonio and Amata Lotti, a couple known as
the Peacemakers of Jesus; they had Rita late in life. From her early
youth, Rita visited the Augustinian nuns at Cascia, Italy,
and showed interest in a religious
life. However, when she was twelve, her parents betrothed her
to Paolo Mancini, an ill-tempered, abusive individual who worked as town
watchman, and who was dragged into the political disputes of the Guelphs
and Ghibellines. Disappointed but obedient, Rita married him
when she was 18, and was the mother of
twin sons. She put up with Paolo’s abuses for eighteen years before he was
ambushed and stabbed to death.
Her sons swore vengeance on the killers of their father,
but through the prayers and
interventions of Rita, they forgave the
offenders.
Upon the deaths of
her sons, Rita again felt the call to religious life. However, some of
the sisters at
the Augustinian monastery were
relatives of her husband’s murderers, and she was denied entry for fear of
causing dissension. Asking for the intervention of Saint John
the Baptist, Saint Augustine
of Hippo, and Saint Nicholas
of Tolentino, she managed to bring the warring factions together,
not completely, but sufficiently that there was peace, and she was admitted to
the monastery of Saint Mary
Magdalen at age 36.
Rita lived 40 years in the convent,
spending her time in prayer and charity,
and working for peace in the region. She was devoted to the Passion,
and in response to a prayer to
suffer as Christ, she received a chronic head wound that appeared to have been
caused by a crown
of thorns, and which bled for 15 years.
Confined to her bed the last four years of her life,
eating little more than the Eucharist, teaching and
directing the younger sisters.
Near the end she had a visitor from her home town who asked if she’d like
anything; Rita’s only request was a rose from
her family’s estate. The visitor went to the home, but it being January, knew
there was no hope of finding a flower;
there, sprouted on an otherwise bare bush, was a single rose blossom.
Among the other areas, Rita is well-known as a patron of desperate,
seemingly impossible causes and situations. This is because she has been
involved in so many stages of life – wife, mother, widow,
and nun,
she buried her family, helped bring peace to her city, saw her dreams denied
and fulfilled – and never lost her faith in God,
or her desire to be with Him.
Born
1386 at
Roccaparena, Umbria, Italy
22
May 1457 at
the Augustinian convent at Cascia, Italy of tuberculosis
1
October 1627 by Pope Urban
VIII
victims
of physical spouse abuse
–
in Brazil
Igbaras,
Iloilo, Philippines
nun holding
a crown
of thorns
nun with
a wound on
her forehead
Additional Information
Little Drops of Water statuettes
Additional Information
Book
of Saints, by Father Lawrence
George Lovasik, S.V.D.
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Great
Wives and Mothers, by Father Hugh
Francis Blunt
Life
of Heroic Humility and Obedience, by Pope John
Paul II
Saint
Rita – Advocate of the Impossible
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
—
Life of Saint Rita of Cascia, O.S.A, by Father Richard
Connolly, O.S.A., D.D.
Life of Sister Saint Rita of Cascia, by Father José
Sicardo
Saint Rita – Wife, Mother, Widow and Religious, by an
unknown Augustinian
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of
Saints
Saint Rita: Saint of the Impossible:
Prayers and Devotions to Saint
The Precious Pearl: The Story of Saint
Rita of Cascia, by Michael Di Gregorio
other sites in english
1001 Patron Saints and Their Feast Days,
Australian Catholic Truth Society
National
Shrine of Saint Rita of Cascia
Saint
Rita of Cascia Parish, Sierra Madre, California
Vultus Christi: Blessing of
Roses
images
video
sitios en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites en français
Abbé Christian-Philippe Chanut
fonti in italiano
Associazione Storico-Culturale S.
Agostino
MLA Citation
“Saint Rita of Cascia“. CatholicSaints.Info. 30
March 2021. Web. 19 June 2021.
<https://catholicsaints.info/saint-rita-of-cascia/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-rita-of-cascia/
Pope John Paul II – A Life of Heroic Humility and Obedience
Dear Brothers and Sisters!
1. I am pleased to offer you a cordial welcome and to express to you my joy at the special event which has brought us together here. You have come in large numbers to make your pilgrimage to Rome and to pass through the Holy Door of the Great Jubilee. I greet Cardinal Sodano, Secretary of State. I greet dear Archbishop Riccardo Fontana of Spoleto–Norcia and thank him for the words and good wishes he addressed to me on your behalf. I greet Cardinal Opilio Rossi, the Armenian Patriarch and all the Bishops present. I greet the Fathers General, the religious and nuns of the Order of Saint Augustine, as well as the authorities of every order and rank. Your presence reminds me of the visit I made 20 years ago to the town of Cascia to visit the people struck by the earthquake of 1979. Saint Rita knew the sufferings of the human heart Among us today is an illustrious pilgrim who joins us from heaven in our prayer. It is Saint Rita of Cascia, whose mortal remains, brought to Rome by the Italian Police, accompany the crowds of those who devotedly call upon her with affectionate familiarity and confidently bring to her the problems and anxieties that weigh upon their hearts. Today it is as if the shrine of Cascia had been moved to Saint Peter’s Square. And you have come to venerate her, dear pilgrims, from every part of the world. Together with her you intend to renew your deepest sentiments of fidelity and communion to the Pope, as she did in her lifetime. The mortal remains of Saint Rita, which we venerate here today, are a significant sign of what the Lord accomplishes in history when he finds humble hearts open to his love. Here we see the frail body of a woman who was small in stature but great in holiness, who lived in humility and is now known throughout the world for her heroic Christian life as a wife, mother, widow and nun. Deeply rooted in the love of Christ, Rita found in her faith unshakeable strength to be a woman of peace in every situation. In her example of total abandonment to God, in her transparent simplicity and in her unflinching fidelity to the Gospel, we too can find sound direction for being authentic Christian witnesses at the dawn of the third millennium.
2. But what is the message that this saint passes on to us? It is a message that flows from her life: humility and obedience were the path that Rita took to be ever more perfectly conformed to the Crucified One. The mark which shines on her forehead is the verification of her Christian maturity. On the Cross with Jesus, she is crowned in a certain way with the love that she knew and heroically expressed within her home and by her participation in the events of her town. Following the spirituality of Saint Augustine, she became a disciple of the Crucified One and an “expert in suffering”; she learned to understand the sorrows of the human heart. Rita thus became the advocate of the poor and the despairing, obtaining countless graces of consolation and comfort for those who called upon her in the most varied situations. Rita of Cascia was the first woman to be canonized in the Great Jubilee at the beginning of the 20th century, 24 May 1900. In decreeing her sainthood, my predecessor Leo XIII observed that she pleased Christ so much that he chose to imprint upon her the seal of his charity and his passion. This privilege was granted to her for her exceptional humility, her interior detachment from earthly desires and the admirable penitential spirit which accompanied her at every moment of her life.
3. Today, 100 years after her canonization, I am pleased to offer her again as a sign of hope, especially to families. Dear Christian families, by imitating her example, may you also know how to find in your fidelity to Christ the strength to fulfil your mission of service to the civilization of love! If we ask Saint Rita for the secret to this extraordinary work of social and spiritual renewal, she replies: fidelity to the Love that was crucified. Rita, with Christ and like Christ, goes to the Cross always and only through love. Like her, then, let us turn our eyes and hearts to Jesus, who died on the Cross and rose for our salvation. It is he, our Redeemer, who makes the family’s mission of unity and fidelity possible, as he did for this beloved saint, even in moments of crisis and difficulty. And it is he who gives concrete form to the Christian commitment to building peace by helping them to overcome the conflicts and tensions which unfortunately are so frequent in daily life. Live as witnesses to a hope that never disappoints
4. The saint of Cascia belongs to the great host of Christian women who “have had a signifiant impact on the life of the Church as well as of society”. Rita well interpreted the “feminine genius” by living it intensely in both physical and spiritual motherhood. On the sixth centenary of her birth I recalled that her lesson “is concentrated on these typical elements of spirituality: the offer of forgiveness and the acceptance of suffering, not through a form of passive resignation … but through the strength of that love for Christ who, precisely in the episode of his being crowned, suffered, along with other humiliations, an atrocious parody of his kingship”. Dear brothers and sisters, the worldwide devotion to St Rita is symbolized by the rose. It is to be hoped that the life of everyone devoted to her will be like the rose picked in the garden of Roccaporena the winter before the saint’s death. That is, let it be a life sustained by passionate love for the Lord Jesus; a life capable of responding to suffering and to thorns with forgiveness and the total gift of self, in order to spread everywhere the good odour of Christ (cf. 2 Cor 2:15) through a consistently lived proclamation of the Gospel. Dear devoted pilgrims, Rita offers her rose to each of you: in receiving it spiritually strive to live as witnesses to a hope that never disappoints and as missionaries of a life that conquers death.
5. I now extend my cordial greeting to the members of the Italian National Federation of the Knights of Labour, who have come to Rome to celebrate their Jubilee. I welcome you all. Dear friends, your activity seeks to improve the economic and social standing of workers. I hope that through your efforts you can always contribute to the common good, to the formation of young people who will have a place in the world of production, to the gradual elimination of unjust inequalities and to the solution of the worrying problem of unemployment. As you face the rapid changes affecting modern society, be ready to meet the current challenges of economics and globalization, without ever losing sight of the fundamental values of human dignity, solidarity with the weakest, the humanization of labour and the social nature of work.
6. Dear brothers and sisters, I invoke Mary’s protection on you in this month which is particularly dedicated to her. Through her intercession and through the intercession of Saint Rita and Saint Benedict, may you and your loved ones be granted all the graces you need. I assure you of my prayer for this, as I cordially bless you all.
– Address on the 100th anniversary of the canonization of Saint Rita of Cascia, by Pope John Paul II, 20 May 2000.
SOURCE : https://catholicsaints.info/pope-john-paul-ii-a-life-of-heroic-humility-and-obedience/
Crocifisso dinanzi al quale, secondo una tradizione, santa Rita si ritrovò stimmatizzata
St. Rita of Cascia
Born at Rocca Porena in the Diocese
of Spoleto, 1386; died at the Augustinian convent of
Cascia, 1456.Feast,
22 May. Represented as holding roses, or roses and figs, and sometimes with
a wound in
her forehead.
According to the "Life" (Acta SS., May, V, 224) written at the time of her beatification by the Augustinian, Jacob Carelicci, from two older biographies, she was the daughter of parents advanced in years and distinguished for charity which merited them the surname of "Peacemakers of Jesus Christ". Rita's great desire was to become a nun, but, in obedience to the will of her parents, she, at the age of twelve,married a man extremely cruel and ill-tempered. For eighteen years she was a model wife and mother. When her husband was murdered she tried in vain to dissuade her twin sons from attempting to take revenge; she appealed to Heaven to prevent such a crime on their part, and they were taken away by death, reconciled to God. She applied for admission to the Augustinian convent at Cascia, but, being awidow, was refused. By continued entreaties, and, as is related, by Divine intervention, she gained admission, received the habit of the order and in due time her profession. As a religious she was an example for all, excelled in mortifications, and was widely known for the efficacy of her prayers.
Urban
VIII, in 1637, permitted her Mass and Office.
On account of the many miracles reported
to have been wrought at her intercession she
received in Spain the
title of La Santa de los impossibiles. She wassolemnly canonized 24
May, 1900.
Mershman, Francis. "St. Rita of Cascia." The Catholic
Encyclopedia. Vol. 13. New York: Robert Appleton
Company, 1912.20 May
2015 <http://www.newadvent.org/cathen/13064a.htm>.
Transcription. This article was transcribed for New Advent by Rita Soffing. In memory of Jennie Russello.
Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. February
1, 1912. Remy Lafort, D.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal
Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2020 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/13064a.htm
Simulacro di S. Rita da Cascia venerato in Avellino
Saint Rita of Cascia: Advocate of the impossible
Her birth
Saint Rita of Cascia is universally called the ‘Saint of the Impossible’, because her intercession has been found effectual with God in most desperate and hopeless cases. Born in Rocca Porena in the diocese of Spoleto, Italy, about the year 1381, Rita came to her parents, already advanced in age, as the answer to many years of prayer. The piety and charity of her father and mother were so well known that they were called the ‘peace-makers’ of their little village.
On the day after Rita’s baptism, as she lay in her cradle, a swarm of pure white bees alighted on her face and went in and out of her slightly opened mouth, as if to take honey from her lips. Doubtless this was to typify the sweetness of word and manner which later was to win for God so many souls, and the comfort she was to diffuse throughout the world.
Example for virgins
Rita’s parents gave her a good home training. At an early age she felt drawn to God, and spent many hours in the parish church. She did not care for the pastimes and sports of youth, and was free from vanity and love of fine clothes. Rita’s obedience to her parents was remarkable. At a tender age Rita began to perform bodily penances, particularly fasting. She gave alms to the poor, for whom she always showed most loving compassion. When only ten years old, she felt drawn to retirement and to a cloistered life, but love for her aged parents prevented her from making known her desires.
With her parents’ permission Rita fitted up a small oratory where she prayed and meditated. In this solitude her love for Jesus Crucified and her compassion for his bitter sufferings daily became more ardent. But after a year her duty of assisting her parents forced her from her loved solitude.
The desire to join a community of Augustinian nuns at Cascia was daily growing in Rita’s mind. But, pious though they were, her parents were deeply grieved at the thought of this separation. Tearful pleadings and the weight of their parental authority prevailed; they even induced her to marry. Hitherto Rita had been a model of virginal purity, filial love, reverence and obedience. She had now to follow another path, to become a bright example of virtue to all who lived in the married state.
Model for mothers
The young man selected as Rita’s husband was passionate and quick-tempered, one well suited to try the patience and virtue of a saint. Just a few days after their marriage, he began to ill-treat her. It was only her love for the Crucified One that enabled her to bear this heavy cross. Sweetness of temper was the weapon she used to combat her husband’s cruelty. After many years, her virtue and long-suffering at length won her husband’s heart and brought unity and love into their home.
Gradually, to her great anxiety, Rita noticed that her two sons had inherited their father’s quarrelsome disposition. She spared neither vigilance, words, nor punishments to curb their self-willed dispositions. She performed penances for their welfare, and was unwearying in acts of charity towards her neighbour.
Pattern for widows
After eighteen years of married life, Rita’s husband was barbarously slain a short distance from their home. Grief filled Rita’s heart, particularly because of the uncertainty of his readiness to meet his Judge. But soon her trust in divine providence triumphed, and she bowed in resignation to God’s design. She generously pardoned the murderers of her husband and sought pardon for them from divine mercy.
To her consternation Rita discovered that her two sons, though young in years, were plotting vengeance against those who had murdered their father. In spite of all her advice and solicitude, the sorrowing mother could not touch her children’s vengeful hearts. In her grief, she turned to God and besought him either to change her children’s hearts or to take them from this world before they could accomplish the vengeance they were plotting.
Rita’s prayer was answered. Within a year both sons died, and, though touched by natural sorrow, she thanked God for taking them away from the dangers of sin and the risk of eternal damnation.
Rita’s life as a widow was short. During that time she spent herself in works of charity for her neighbour, in penances and in fasting. She lived in retirement and wore coarse mourning garments. Her former burning desire to enter the cloister now grew more vehement. She sought admission among the Augustinian nuns of Cascia, but was several times rejected. It was not their custom to receive widows.
Miraculous entry into the convent
One night, Saint John the Baptist, to whom Rita had been devoted from childhood, Saint Augustine and Saint Nicholas of Tolentino appeared to Rita. They conducted her to the convent of Cascia. Bolted gates and doors opened at their touch, and they left Rita in the chapel of the Augustinian nuns. What was the surprise of the Sisters the next morning on finding the oft-repulsed widow within their enclosure! Her miraculous entry being too evident to doubt God’s designs in her regard, they now accepted her unanimously.
The perfect religious
In her religious life, Rita excelled in the perfect observance of her Rule and the holy vows, in charity for God and her sisters, in profound humility and sacrificial labour. Love of our suffering Saviour urged Rita to perform heroic penances. She possessed the spirit of prayer and contemplation in a high degree. In her cell she devised a little mountain with a cross to remind her of our Saviour’s torments in his Passion. With tearful compassion she followed our Lord, in spirit, to Calvary and to death.
Miraculous wound
In 1443, when Rita attained her sixty-second year, God placed his seal upon her merits by a singular privilege. Once when the holy nun heard a sermon on the sufferings of our divine Saviour, compassion so filled her that she went to her cell to weep bitterly before the crucifix. She besought her Beloved, crowned with thorns, to let her share his torture. Thereupon one of the thorns from the crucifix detached itself and penetrated the left side of Rita’s forehead. She swooned from pain. This wound festered and emitted a foul odour, making it necessary for Rita to live apart from the community. It was humiliating but she bore it with joy until death and was happy in her solitude. When Rita wished to go to Rome to gain the jubilee indulgence, the wound healed almost instantly, and after her return reopened, proving its miraculous origin.
During the last five years of her life the saint was bedridden most of the time. Once an acquaintance asked if she wished anything. ‘Yes’, Rita answered, ‘go to the garden of my house, at Rocca Porena; pluck a rose there and bring it to me’. It was in the month of January during the rigours of winter. Amazed, the woman went and to her utter astonishment, found a full-blown red rose amidst the frozen bushes. She hastened to bring it to Rita, who joyfully took it as coming from the hands of her divine Spouse.
Another time Rita bade a woman bring her two figs from the same garden. Actually finding two ripe figs on a leafless tree, the woman plucked them with awe and pleasure and carried them to the sick nun. The religious and the people of the vicinity, on hearing of this second wonder praised God and conceived a great veneration for the dying saint.
Three days before Rita’s death, Our Lord, accompanied by the Blessed Virgin, appeared to her and promised her the joys of heaven. Rita died May 22, 1457, aged seventy-six years, forty-four of which had been spent in the religious life.
Miracles after death
Crowds hastened to venerate Rita’s body before its burial. The noxious wound in the forehead now shone like a brilliant jewel and exhaled a heavenly fragrance. A close relative of Rita’s confidently leaned over the holy body and at once recovered the use of her arms which had been paralysed for many years! Many other astounding miracles were wrought before the remains were entombed. Rita was solemnly beatified on July 16, 1628.
In late years devotion to Saint Rita has increased, and she has won for herself the title: Saint of the Impossible. Many instances are related of how the saint rendered aid in the last adversities. Conversions of hardened sinners and of those who had led dissolute lives are no less numerous than cures of bodily ills.
Canonisation of Saint Rita
The universal devotion to Saint Rita and the many wonders wrought through her intercession enkindled in the hearts of the thousands of devotees of the humble Augustinian nun the ardent desire to see her elevated to the honours of the altar. Great was their joy when on May 24, 1990 the Decree of Canonisation was published. Her feast is celebrated on May 22.
In conclusion, we quote these memorable words from the Decree: ‘St Rita of Cascia as maiden, wife, mother and nun was so pleasing and so beloved by Jesus Christ that he deigned to signalise her not only with the seal of his love, but especially with the seal of his Passion. Saint Rita merited this great privilege on account of her singular humility, her complete detachment and her admirable penance. However, the virtues which made Saint Rita particularly pleasing to God were her love for her neighbour and her devotion to Jesus Crucified.’
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-rita-of-cascia-advocate-of-the-impossible/
Imagen de Santa Rita de Cascia, en la Parroquia del
mismo nombre en Ciudad de Panamá
Imatge de Santa Rita de Cascia, a la Parròquia de el
mateix nom a Ciutat de Panamà
St. Rita of Cascia, Saint of the Impossible, led a life of many trials. Yet, during that life she also achieved many significant triumphs. She is also known as the ‘Peacemaker of Jesus’ for her many good deeds. She was the only child born to Antonio and Amata Lotti in a tiny hamlet near Cascia, Italy. St. Rita Miracles began the day she was baptized when bees swarmed around her cradle. They peacefully flew in and out of her mouth and all around her without harming her or anyone in her family.
By the age of twelve she wished to enter a convent but her parents felt she would be better protected if she married. They arranged a marriage for her to Paelo Mancini, a town watchman. The marriage was blessed with twin sons. Unfortunately, Paelo was an immoral, quick tempered man and Rita suffered his abuse for eighteen years before he was ambushed and stabbed to death. Their teenage sons wished to seek revenge against their father’s death. Through her prayers and interventions her sons did not act upon their revenge. Both sons died of illness within a year.
Left alone, St. Rita de Cascia sought the religious life but the Augustinian nuns in the monastery of Saint Mary Magadalen refused to let her enter the convent. Because some of their members belonged to the rival family responsible for Paelo’s murder, they feared for the peace of the convent.
Most stories of St. Rita agree she was transported to the convent by night through the intervention of her patron saints, St. John the Baptist, St. Augustine of Hippo and St Nicholas of Tolentino. When the nuns found her inside the convent walls the next morning they accepted her.
Another story of Saint Rita is that she confronted those responsible for her husband’s death and implored them to turn to lives of peace. It is said, in the end, the two rivaling families even signed a document declaring their war against each other was over.
Rita of Cascia the widowed mother who suffered great physical abuse at the hands of her husband and mental anguish at the revengeful seekings of her sons, became Sister Rita at the age of thirty-six.
St. Rita lived forty years as a practicing nun of poverty and doing works of mercy, charity and peace. When she entered the convent she was given one habit. She wore that habit one habit the remainder of her life and was buried in it.
One day, as Saint Rita was kneeling in prayer before a replica of the Crucified Christ. She implored, “Oh my Jesus, let me share in Thy suffering at least by one of Thy thorns.” A single thorn from the crown surrounding Jesus’ head speared directly into Sister Rita’s forehead. This wound bled until the end of her life.
The final four years of her life Saint Rita de Cascia was confined to bed as an invalid totally dependant upon the charity of her sisters. She ate little more than the Eucharist and she taught the younger sisters. In her final days, she had one request, that a cousin would bring to her a single rose from her family’s estate. It was the middle of January and the cousin thought this to be impossible. But when the cousin went to Rita’s former home she found a single rose in blossom on an otherwise bare bush in the family garden.
Saint Rita met her Divine Savior on May 22, 1457. She was Beatified by Pope Urban VIII in 1627 and Canonized by Pope Leo IV on May 22, 1900.
Because of her many trials and sacrifices throughout her life Rita the Saint is known as Rita Patron Saint of Impossible Causes and desperate situations. She’s often entreated by those suffering the afflictions of abuse, sickness, desperate causes, difficult marriages, widows and wounded people, also those suffering from sterility and infertility.
There are many stories about her acts of charity and obedience. One Saint Rita Story is that the Convent Mother, wishing to test the obedience of Rita, instructed her to water a dead and withered plant from the convent garden every day for a year. Sister Rita obediently did as she was instructed, every day. At the end of a year, to the great astonishment of her superiors, that dead plant brought forth leaves and flowers and became the most beautiful of all the grape vines in the garden. Today, 500 hundred years later, that same vine remains bountiful and beautiful. Its leaves are dried and powdered and sent all over the world to people who are suffering. Many cures have been reported by the grape leaves. Its fruit is sent to the Pope and to other Dignitaries.
The year 1450 was declared a jubilee year by Pope Nicholas V. When St. Rita asked to accompany the other nuns to Rome so she might gain the indulgences of the jubilee, her superiors told her they would permit her to go when the wound on her head healed. It is said, Saint Rita asked Jesus to heal the wound on her head so she might go to Rome with her sisters. God heard her prayer. Her forehead was healed and she was granted permission to accompany her sisters to Rome. When she returned, the moment she set foot in the chapel at Cascia the wound reappeared and remained until her death.
SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/saint-rita-of-cascia/
Rita (Margarita) of Cascia, OSA Widow (RM)
Born in Roccaporena in the Apennines near Spoleto, Italy, in 1381; died at Cascia, Umbria, Italy, May 22, 1457; canonized in 1900. Rita was born to elderly parents and showed an early vocation for religious life. She wanted to enter an Augustinian convent, but she gave into her parents' wishes and married at the age of 12.
Her husband was a cruel and brutal man, well known in the neighborhood
In 1441, she heard a sermon by Saint James della Marca on the Crown of Thorns. Soon afterward, as she prayed, she became conscious of pain, as if a thorn had become embedded in her forehead. The location developed into an open wound, and it became so unattractive that she was separated from her sisters. The wound healed enough for her to attend a pilgrimage to Rome in 1450, but it reappeared after her return and remained with her until her death of tuberculosis, necessitating that she live in seclusion.
Several miracles were attributed to her after her death. In fact, her body is said to have remained incorrupt until recent times. The earliest biography of Saint Rita was not written until nearly 150 years after her death; thus, it should be recognized that the details of her story are not well attested (Attwater, Benedictines, Delaney, White).
In art, Saint Rita is depicted as an Augustinian nun praying before a crucifix, a thorn from the crown wounds her brow. She may also be shown receiving a crown of roses from the Virgin and a crown of thorns from the saints (Roeder). Rita's emblem in art is roses, which are blessed on her feast day (White).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0522.shtml
Quindi una santa che ha avuto un cammino ufficiale per la sua canonizzazione molto lento (si pensi che sant’Antonio di Padova fu proclamato santo un anno dopo la morte), ma nonostante ciò s. Rita è stata ed è una delle più venerate ed invocate figure della santità cattolica, per i prodigi operati e per la sua umanissima vicenda terrena.
Rita ha il titolo di “santa dei casi impossibili”, cioè di quei casi clinici o di vita, per cui non ci sono più speranze e che con la sua intercessione, tante volte miracolosamente si sono risolti.
Nacque intorno al 1381 a Roccaporena, un villaggio montano a 710 metri s. m. nel Comune di Cascia, in provincia di Perugia; i suoi genitori Antonio Lottius e Amata Ferri erano già in età matura quando si sposarono e solo dopo dodici anni di vane attese, nacque Rita, accolta come un dono della Provvidenza.
La vita di Rita fu intessuta di fatti prodigiosi, che la tradizione, più che le poche notizie certe che possediamo, ci hanno tramandato; ma come in tutte le leggende c’è alla base senz’altro un fondo di verità.
Si racconta quindi che la madre molto devota, ebbe la visione di un angelo che le annunciava la tardiva gravidanza, che avrebbero ricevuto una figlia e che avrebbero dovuto chiamarla Rita; in ciò c’è una similitudine con s. Giovanni Battista, anch’egli nato da genitori anziani e con il nome suggerito da una visione.
Poiché a Roccaporena mancava una chiesa con fonte battesimale, la piccola Rita venne battezzata nella chiesa di S. Maria della Plebe a Cascia e alla sua infanzia è legato un fatto prodigioso; dopo qualche mese, i genitori, presero a portare la neonata con loro durante il lavoro nei campi, riponendola in un cestello di vimini poco distante.
E un giorno mentre la piccola riposava all’ombra di un albero, mentre i genitori stavano un po’ più lontani, uno sciame di api le circondò la testa senza pungerla, anzi alcune di esse entrarono nella boccuccia aperta depositandovi del miele. Nel frattempo un contadino che si era ferito con la falce ad una mano, lasciò il lavoro per correre a Cascia per farsi medicare; passando davanti al cestello e visto la scena, prese a cacciare via le api e qui avvenne la seconda fase del prodigio, man mano che scuoteva le braccia per farle andare via, la ferita si rimarginò completamente. L’uomo gridò al miracolo e con lui tutti gli abitanti di Roccaporena, che seppero del prodigio.
Rita crebbe nell’ubbidienza ai genitori, i quali a loro volta inculcarono nella figlia tanto attesa, i più vivi sentimenti religiosi; visse un’infanzia e un’adolescenza nel tranquillo borgo di Roccaporena, dove la sua famiglia aveva una posizione comunque benestante e con un certo prestigio legale, perché a quanto sembra ai membri della casata Lottius, veniva attribuita la carica di ‘pacieri’ nelle controversie civili e penali del borgo.
Già dai primi anni dell’adolescenza Rita manifestò apertamente la sua vocazione ad una vita religiosa, infatti ogni volta che le era possibile, si ritirava nel piccolo oratorio, fatto costruire in casa con il consenso dei genitori, oppure correva al monastero di Santa Maria Maddalena nella vicina Cascia, dove forse era suora una sua parente.
Frequentava anche la chiesa di s. Agostino, scegliendo come suoi protettori i santi che lì si veneravano, oltre s. Agostino, s. Giovanni Battista e Nicola da Tolentino, canonizzato poi nel 1446. Aveva tredici anni quando i genitori, forse obbligati a farlo, la promisero in matrimonio a Fernando Mancini, un giovane del borgo, conosciuto per il suo carattere forte, impetuoso, perfino secondo alcuni studiosi, brutale e violento.
Rita non ne fu entusiasta, perché altre erano le sue aspirazioni, ma in quell’epoca il matrimonio non era tanto stabilito dalla scelta dei fidanzati, quando dagli interessi delle famiglie, pertanto ella dovette cedere alle insistenze dei genitori e andò sposa a quel giovane ufficiale che comandava la guarnigione di Collegiacone, del quale “fu vittima e moglie”, come fu poi detto.
Da lui sopportò con pazienza ogni maltrattamento, senza mai lamentarsi, chiedendogli con ubbidienza perfino il permesso di andare in chiesa. Con la nascita di due gemelli e la sua perseveranza di rispondere con la dolcezza alla violenza, riuscì a trasformare con il tempo il carattere del marito e renderlo più docile; fu un cambiamento che fece gioire tutta Roccaporena, che per anni ne aveva dovuto subire le angherie.
I figli Giangiacomo Antonio e Paolo Maria, crebbero educati da Rita Lottius secondo i principi che le erano stati inculcati dai suoi genitori, ma essi purtroppo assimilarono anche gli ideali e regole della comunità casciana, che fra l’altro riteneva legittima la vendetta.
E venne dopo qualche anno, in un periodo non precisato, che a Rita morirono i due anziani genitori e poi il marito fu ucciso in un’imboscata una sera mentre tornava a casa da Cascia; fu opera senz’altro di qualcuno che non gli aveva perdonato le precedenti violenze subite.
Ai figli ormai quindicenni, cercò di nascondere la morte violenta del padre, ma da quel drammatico giorno, visse con il timore della perdita anche dei figli, perché aveva saputo che gli uccisori del marito erano decisi ad eliminare gli appartenenti al cognome Mancini; nello stesso tempo i suoi cognati erano decisi a vendicare l’uccisione di Fernando Mancini e quindi anche i figli sarebbero stati coinvolti nella faida di vendette che ne sarebbe seguita.
Narra la leggenda che Rita per sottrarli a questa sorte, abbia pregato Cristo di non permettere che le anime dei suoi figli si perdessero, ma piuttosto di toglierli dal mondo, “Io te li dono. Fa' di loro secondo la tua volontà”. Comunque un anno dopo i due fratelli si ammalarono e morirono, fra il dolore cocente della madre.
A questo punto inserisco una riflessione personale, sono del Sud Italia e in alcune regioni, esistono realtà di malavita organizzata, ma in alcuni paesi anche faide familiari, proprio come al tempo di s. Rita, che periodicamente lasciano sul terreno morti di ambo le parti. Solo che oggi abbiamo sempre più spesso donne che nell’attività malavitosa, si sostituiscono agli uomini uccisi, imprigionati o fuggitivi; oppure ad istigare altri familiari o componenti delle bande a vendicarsi, quindi abbiamo donne di mafia, di camorra, di ‘ndrangheta, di faide familiari, ecc.
Al contrario di santa Rita che pur di spezzare l’incipiente faida creatasi, chiese a Dio di riprendersi i figli, purché non si macchiassero a loro volta della vendetta e dell’omicidio.
Santa Rita è un modello di donna adatto per i tempi duri. I suoi furono giorni di un secolo tragico per le lotte fratricide, le pestilenze, le carestie, con gli eserciti di ventura che invadevano di continuo l’Italia e anche se nella bella Valnerina questi eserciti non passarono, nondimeno la fame era presente.
Poi la violenza delle faide locali aggredì l’esistenza di Rita Lottius, distruggendo quello che si era costruito; ma lei non si abbatté, non passò il resto dei suoi giorni a piangere, ma ebbe il coraggio di lottare, per fermare la vendetta e scegliere la pace. Venne circondata subito di una buona fama, la gente di Roccaporena la cercava come popolare giudice di pace, in quel covo di vipere che erano i Comuni medioevali. Esempio fulgido di un ruolo determinante ed attivo della donna, nel campo sociale, della pace, della giustizia.
Ormai libera da vincoli familiari, si rivolse alle Suore Agostiniane del monastero di S. Maria Maddalena di Cascia per essere accolta fra loro; ma fu respinta per tre volte, nonostante le sue suppliche. I motivi non sono chiari, ma sembra che le Suore temessero di essere coinvolte nella faida tra famiglie del luogo e solo dopo una riappacificazione, avvenuta pubblicamente fra i fratelli del marito ed i suoi uccisori, essa venne accettata nel monastero.
Secondo la tradizione, l'ingresso avvenne per un fatto miracoloso: si narra che una notte, Rita, come al solito, si era recata a pregare sullo "Scoglio" (specie di sperone di montagna che s'innalza per un centinaio di metri al di sopra del villaggio di Roccaporena) e che qui ebbe la visione dei suoi tre santi protettori sopra citati, i quali la trasportarono a Cascia, introducendola nel monastero; era l'anno 1407. Quando le suore la videro in orazione nel loro coro, nonostante tutte le porte chiuse, convinte dal prodigio e dal suo sorriso, l’accolsero fra loro.
Quando avvenne ciò Rita era intorno ai trent’anni e benché fosse illetterata, fu ammessa fra le monache coriste, cioè quelle suore che sapendo leggere potevano recitare l’Ufficio divino, ma evidentemente per Rita fu fatta un’eccezione, sostituendo l’ufficio divino con altre orazioni.
La nuova suora s’inserì nella comunità conducendo una vita di esemplare santità, praticando carità e pietà e tante penitenze, che in breve suscitò l’ammirazione delle consorelle. Devotissima alla Passione di Cristo, desiderò di condividerne i dolori e questo costituì il tema principale delle sue meditazioni e preghiere.
Gesù l’esaudì e un giorno nel 1432, mentre era in contemplazione davanti al Crocifisso, sentì una spina della corona del Cristo conficcarsi nella fronte, producendole una profonda piaga, che poi divenne purulenta e putrescente, costringendola ad una continua segregazione.
La ferita scomparve soltanto in occasione di un suo pellegrinaggio a Roma, fatto per perorare la causa di canonizzazione di s. Nicola da Tolentino, sospesa dal secolo precedente; ciò le permise di circolare fra la gente.
Si era talmente immedesimata nella Croce, che visse nella sofferenza gli ultimi quindici anni, logorata dalle fatiche, dalle sofferenze, ma anche dai digiuni e dall’uso dei flagelli, che erano tanti e di varie specie; negli ultimi quattro anni si cibava così poco, che forse la Comunione eucaristica era il suo unico sostentamento e fu costretta a restare coricata sul suo giaciglio.
E in questa fase finale della sua vita avvenne un altro prodigio: essendo immobile a letto, ricevé la visita di una parente la quale, nel congedarsi, le chiese se desiderava qualcosa della sua casa di Roccaporena; Rita rispose che le sarebbe piaciuto avere una rosa dall'orto; la parente obiettò che si era in pieno inverno e quindi ciò non era possibile. Ma Rita insistè. Tornata a Roccaporena, la parente si recò nell'orticello e, in mezzo ad un rosaio, vide una bella rosa sbocciata. Stupita, la colse e la portò da Rita a Cascia la quale, ringraziando, la consegnò alle meravigliate consorelle.
Così la santa vedova, madre, suora, divenne la santa della ‘Spina’ e la santa della ‘Rosa’; nel giorno della sua festa questi fiori vengono benedetti e distribuiti ai fedeli.
Il 22 maggio 1447 (o 1457, come viene spesso ritenuto) Rita si spense, mentre le campane da sole suonavano a festa, annunciando la sua ‘nascita’ al cielo. Si narra che il giorno dei funerali, quando ormai si era sparsa la voce dei miracoli attorno al suo corpo, comparvero delle api nere, che si annidarono nelle mura del convento e ancora oggi sono lì: sono api che non hanno un alveare, non fanno miele e da cinque secoli si riproducono fra quelle mura.
Per singolare privilegio il suo corpo non fu mai sepolto, in qualche modo trattato secondo le tecniche di allora, fu deposto in una cassa di cipresso, poi andata persa in un successivo incendio, mentre il corpo miracolosamente ne uscì indenne e riposto in un artistico sarcofago ligneo, opera di Cesco Barbari, un falegname di Cascia, devoto risanato per intercessione della santa.
Sul sarcofago sono vari dipinti di Antonio da Norcia (1457), sul coperchio è dipinta la santa in abito agostiniano, stesa nel sonno della morte su un drappo stellato; il sarcofago è oggi conservato nella nuova basilica costruita nel 1937-1947; anche il corpo riposa incorrotto in un’urna trasparente, esposto alla venerazione degli innumerevoli fedeli, nella cappella della santa nella Basilica-Santuario di santa Rita a Cascia.
Accanto al cuscino è dipinta una lunga iscrizione metrica che accenna alla vita della “Gemma dell’Umbria”, al suo amore per la Croce e agli altri episodi della sua vita di monaca santa; l’epitaffio è in antico umbro ed è di grande interesse quindi per conoscere il profilo spirituale di santa Rita.
Bisogna dire che il corpo rimasto prodigiosamente incorrotto e a differenza di quello di altri santi, non si è incartapecorito, appare come una persona morta da poco e non presenta sulla fronte la famosa piaga della spina, che si rimarginò inspiegabilmente dopo la morte.
Tutto ciò è documentato dalle relazioni mediche effettuate durante il processo per la beatificazione, avvenuta nel 1627 con papa Urbano VIII; il culto proseguì ininterrotto per la santa chiamata “la Rosa di Roccaporena”; il 24 maggio 1900 papa Leone XIII la canonizzò solennemente.
Al suo nome vennero intitolate tante iniziative assistenziali, monasteri, chiese in tutto il mondo; è sorta anche una pia unione denominata “Opera di santa Rita” preposta al culto della santa, alla sua conoscenza, ai continui pellegrinaggi e fra le tante sue realizzazioni effettuate, la cappella della sua casa, la cappella del “Sacro Scoglio” dove pregava, il santuario di Roccaporena, l’Orfanotrofio, la Casa del Pellegrino.
Il cuore del culto comunque resta il Santuario ed il monastero di Cascia, che con Assisi, Norcia, Cortona, costituiscono le culle della grande santità umbra.
Autore: Antonio Borrelli
- M.
Elisabetta Patrizi, La presenza viva di Santa Rita,
Tau Editrice, 2016 - 624 pagine
- Gianfranco
Casagrande, Piccola vita di santa Rita da Cascia,
Shalom, 2016 - 64 pagine
- Capizzi
Giusi, La storia di Santa Rita da Cascia,
Il Sicomoro, 2015 - pagine
- Lucetta
Scaraffia, La santa degli impossibili,
Vita e Pensiero, 2015 - 184 pagine
- Siccardi
Cristina, Santa Rita da Cascia e il suo tempo,
San Paolo Edizioni, 2014 - 222 pagine
- Lucetta
Scaraffia, La santa degli impossibili,
Vita e Pensiero, 2014 - 184 pagine
- Giovetti
Paola, Santa Rita da Cascia, San
Paolo Edizioni, 2013 - 104 pagine
- Cristina
Siccardi, Rita da Cascia, La Fontana
di Siloe, 2013 - 144 pagine
- Marta
Ferraro, Adriano Nobrega, Gemellaggio, Edizioni
Segno, 2013 - pagine
- Polia
Mario, Chiappini Massimo, Santa Rita da Cascia. La vita e i
luoghi, San Paolo Edizioni, 2010 - 304 pagine
- Bergadano
Elena, Rita da Cascia, San Paolo
Edizioni, 2009 - 140 pagine
- Cristina
Tessaro, Santa Rita da Cascia,
Paoline Edizioni, 2009 - 176 pagine
- Piccolomini Remo, Santa
Rita. Monaca agostiniana, Shalom, 2009 - pagine
- Sala
Stefano R., Santa Rita da Cascia, San
Paolo Edizioni, 2004 - 48 pagine
- Piccolomini
Remo, Monopoli Natalino, Santa Rita da Cascia. Il respiro del
perdono, Città Nuova, 2004 - 140 pagine
Estátua de Santa Rita de Cássia - O maior monumento católico do mundo - Santa Cruz (RN) - panoramio
Sabato, 20 maggio 2000
Carissimi Fratelli e Sorelle!
1. Sono lieto di porgervi un cordiale benvenuto e di
manifestarvi la mia gioia per il singolare evento che ci ha qui raccolti. Siete
giunti numerosi per compiere il vostro pellegrinaggio a Roma e varcare la Porta
Santa del Grande Giubileo. Saluto il caro Monsignor Riccardo Fontana,
Arcivescovo di Spoleto-Norcia, e lo ringrazio per le parole ed i voti augurali
che a vostro nome mi ha rivolto. Saluto i Padri Generali, i Religiosi e le
Monache dell'Ordine di sant'Agostino, come pure le Autorità presenti di ogni
ordine e grado. Questa vostra presenza mi richiama alla memoria la sosta che ho
avuto modo di compiere vent'anni fa nel Comune di Cascia, per visitare le
popolazioni colpite dal sisma del 1979.
Tra di noi oggi vi è una pellegrina illustre che, dal
cielo, si unisce alla nostra preghiera. E' santa Rita da Cascia, le cui spoglie
mortali, trasportate a Roma dalla Polizia Italiana, accompagnano le schiere dei
devoti che l'invocano con affettuosa familiarità ed a lei manifestano con
fiducia i problemi e le angosce che pesano sul loro cuore.
Il santuario di Cascia oggi si è come trasferito in
Piazza san Pietro. E a venerarla siete venuti voi, cari pellegrini, da ogni
parte del mondo. Insieme con lei, voi intendete rinnovare al Vicario di Cristo,
come ella fece, quand'era in vita, i sentimenti più profondi di fedeltà e di
comunione.
I resti mortali di santa Rita, che quest'oggi qui
veneriamo, costituiscono una testimonianza significativa dell'opera che il
Signore compie nella storia, quando trova cuori umili e disponibili al suo
amore. Noi vediamo il corpo esile di una donna piccola di statura ma grande
nella santità, che visse nell'umiltà ed ora è nota nel mondo intero per la sua
eroica esistenza cristiana di sposa, di madre, di vedova e di monaca. Radicata
profondamente nell'amore di Cristo, Rita trovò nella sua fede incrollabile la
forza per essere in ogni circostanza donna di pace.
Nel suo esempio di totale abbandono a Dio, nella sua
trasparente semplicità e nella sua granitica adesione al Vangelo è possibile
anche a noi trovare le indicazioni opportune per essere cristiani autentici in
quest'alba del terzo millennio.
2. Ma qual è il messaggio che questa Santa ci
trasmette? E' un messaggio che emerge dalla sua vita: umiltà ed obbedienza sono
state la via sulla quale Rita ha camminato verso un'assimilazione sempre più
perfetta al Crocifisso. La stigmata che brilla sulla sua fronte è
l'autenticazione della sua maturità cristiana. Sulla Croce con Gesù, ella si è
in certo modo laureata in quell'amore, che aveva già conosciuto ed espresso in
modo eroico tra le mura di casa e nella partecipazione alle vicende della sua
città.
Seguendo la spiritualità di sant'Agostino, si fece
discepola del Crocifisso ed "esperta nel soffrire", imparò a capire
le pene del cuore umano. Rita diventò così avvocata dei poveri e dei disperati,
ottenendo per chi l'ha invocata nelle più diverse situazioni innumerevoli
grazie di consolazione e di conforto.
Rita da Cascia fu la prima donna ad essere canonizzata
nel Grande Giubileo dell'inizio del secolo ventesimo, il 24 maggio 1900. Nel
decretarne la santità, il mio Predecessore Leone XIII osservò che ella piacque
a Cristo, tanto che la volle insignire con il sigillo della sua carità e della
sua passione. Un simile privilegio le fu accordato per la sua umiltà singolare,
per l'interiore distacco dalle brame terrene e per l'ammirabile spirito
penitenziale che accompagnarono ogni momento della sua vita (cfr Lett.
ap. Umbria gloriosa sanctorum parens, Acta Leonis XX, pp.
152-153).
3. Mi piace quest'oggi, a cent'anni dalla sua
canonizzazione, riproporla come segno di speranza specialmente alle famiglie.
Care famiglie cristiane, imitando il suo esempio, sappiate anche voi trovare
nell'adesione a Cristo la forza per portare a compimento la vostra missione al servizio
della civiltà dell'amore!
Se chiediamo a santa Rita quale sia il segreto per
questa straordinaria opera di rinnovamento sociale e spirituale, essa ci
risponde: la fedeltà all'Amore crocifisso. Rita con Cristo e come Cristo giunge
alla Croce sempre e solo per amore. Come lei, allora, volgiamo lo sguardo e il
cuore a Gesù morto sulla croce e risorto per la nostra salvezza. E' lui, il
nostro Redentore, che rende possibile, come fece per questa cara Santa, la
missione di unità e di fedeltà che è propria della famiglia, anche nei momenti
di crisi e di difficoltà. E' ancora lui che rende concreto l'impegno dei
cristiani nel costruire la pace, aiutandoli a superare i conflitti e le
tensioni, purtroppo così frequenti nella vita quotidiana.
4. La Santa di Cascia appartiene alla grande schiera
delle donne cristiane che "hanno avuto significativa incidenza sulla vita
della Chiesa, come anche su quella della società" (Lett. ap. Mulieris
dignitatem, 27). Rita ha bene interpretato il "genio femminile": l'ha
vissuto intensamente sia nella maternità fisica che in quella spirituale.
Ricordavo, nel sesto centenario della sua nascita, che
la sua lezione "si concentra su questi elementi tipici di spiritualità:
l'offerta del perdono e l'accettazione della sofferenza, non già per una forma
di passiva rassegnazione […], ma per la forza di quell'amore verso Cristo che
proprio nell'episodio della coronazione ha subìto, con le altre umiliazioni,
un'atroce parodia della sua regalità" (Insegnamenti V/1 [1982], 874).
Carissimi Fratelli e Sorelle, nel mondo la devozione a
santa Rita è simboleggiata dalla rosa. E' da sperare che anche la vita di tutti
i suoi devoti sia come la rosa raccolta nel giardino di Roccaporena
nell'inverno che precedette la morte della Santa. Sia, cioè, una vita sostenuta
dall'amore appassionato per il Signore Gesù; un'esistenza capace di rispondere
alla sofferenza e alle spine con il perdono e il dono totale di sé, per
diffondere ovunque il buon profumo di Cristo (cfr 2 Cor 2, 15),
mediante l'annuncio coerente e vissuto del Vangelo. A ciascuno di voi, cari
devoti e pellegrini, Rita riconsegna la sua rosa: ricevendola spiritualmente,
impegnatevi a vivere come testimoni di una speranza che non delude, e
missionari della vita che vince la morte.
5. Rivolgo ora il mio pensiero cordiale ai soci della
Federazione Nazionale Italiana dei Cavalieri del Lavoro, giunti a Roma per
celebrare il loro Giubileo. A tutti do il mio benvenuto. Carissimi, la vostra
attività è al servizio dell'elevazione economica e sociale dei lavoratori. Vi
auguro che, grazie al vostro sforzo, possiate costantemente contribuire al bene
comune, alla formazione dei giovani che si inseriscono nel mondo della
produzione, alla progressiva eliminazione delle ingiuste sperequazioni, alla
soluzione del preoccupante problema della disoccupazione.
Dinanzi ai rapidi cambiamenti, che investono la
società moderna, siate pronti ad affrontare le sfide attuali dell'economia e
della globalizzazione, senza perdere mai di vista i fondamentali valori della
dignità dell'uomo, della solidarietà con i più deboli, della umanizzazione
della fatica e della socialità del lavoro.
6. Carissimi Fratelli e Sorelle, invoco su di voi la protezione di Maria, in questo mese a Lei particolarmente dedicato. Per sua intercessione, per intercessione anche di santa Rita e san Benedetto siano concesse tutte le grazie necessarie a voi e ai vostri cari. Vi assicuro per questo la mia preghiera, mentre di cuore tutti vi benedico.
© Copyright 2000 - Libreria Editrice Vaticana
Pedro Antonio Fresquís (1749–1831). Saint Rita of Cascia (Santa Rita de Cascia), 24,8 x 16.5, Barnes Foundation ,BF1013 -
RITA da Cascia, santa
di Lucetta Scaraffia - Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 87 (2016)
RITA da Cascia, santa. – Non esistono prove
documentarie per stabilire la data di nascita di Rita, da collocare comunque
con ogni probabilità negli ultimi decenni del XIV secolo dal momento che la
morte va fissata intorno alla metà del secolo successivo. Nemmeno si hanno
notizie attendibili sulla sua famiglia, di cui si sa solo che era originaria di
Roccaporena, un villaggio appartenente al Comune di Cascia.
L’attribuzione tradizionale dell’anno 1381 come anno
di nascita si può spiegare con un evento importante nella storia della città.
In quell’anno, infatti, una pace aveva messo fine alle lotte che avevano visto
contrapporsi il Comune guelfo e i castelli ghibellini del territorio. A questa
pacificazione contribuì probabilmente un certo Paolo Lotii, nome che la
tradizione attribuiva al marito di Rita, caduto ucciso in queste lotte. La vita
di Rita viene dunque ricostruita in uno stretto intreccio con questo clima
politico, in modo da suggerire un importante ruolo di pacificazione svolto già
in vita per chi era destinato a divenire dopo la morte simbolo di pacificazione
del territorio casciano.
Con l’ingresso nel convento di S. Maria Maddalena Rita
si inserì nella vita cittadina, diventando così segno di unificazione anche fra
centro e periferia: composizione simbolica che nasconde tuttavia non poche
difficoltà, come adombra la tradizione agiografica. Nella carenza di fonti
documentarie, alcune scritte e alcune immagini che si trovano sul sarcofago di
Rita (composto di due casse) consentono di intravedere tematiche importanti
della relazione tra Rita e la sua città, e della vita della Chiesa del tempo.
Una delle casse infatti è istoriata da immagini della morte di Cristo, di s. Maria
Maddalena e dell’anima di Rita accolta in cielo. Accanto al suo volto sono
scritti alcuni versi, in dialetto casciano quattrocentesco, che sintetizzano la
sua vita riferendosi a una ‘passione feroce’ e a un lungo pentimento, culminato
nella stigmata sulla fronte sopportata per quindici anni. Sulla cassa sono
dipinte anche sei tavolette con il monogramma JHS che si ricollegano alla
devozione al nome di Gesù diffusa qualche anno prima dal francescano Bernardino
da Siena. Dal momento che questa devozione aveva suscitato a Cascia aspre
dispute fra agostiniani e francescani, la presenza di questo simbolo sulla
tomba di Rita poteva essere considerata un’ulteriore prova della sua funzione
di pacificatrice.
Sulla data di morte non si sa nulla di certo, ma
quella proposta dalle fonti agiografiche è significativa, perché il 1447 è
l’anno della canonizzazione di Nicola da Tolentino, agostiniano; dunque sembra
un modo per legarla all’Ordine al quale si diceva fosse appartenuta. La data
sul sarcofago dipinto che ha conservato per secoli la sua spoglia è di dieci
anni posteriore, ma probabilmente corrisponde al momento della traslazione
solenne che segna l’inizio del culto ufficiale.
In effetti fu proprio nel 1457 che il notaio Domenico
Angeli cominciò a tenere in un codex miraculorum il registro dei
prodigi attribuiti a Rita. Il fatto che fosse stato scelto un notaio per la
trascrizione dei miracoli fa pensare a una volontà di istituzionalizzare il
culto, ma la prima iscrizione nel calendario delle feste comunali si ebbe circa
un secolo più tardi, nel 1545. Tuttavia, già nel 1527 il monastero che
conservava le sue spoglie aggiunse alla dedicazione a Maddalena quella alla
beata Rita. Negli stessi anni appare l’immagine di Rita – riconoscibile dalla
puntura sanguinante sulla fronte – nella pala d’altare della cappella di S.
Maria della Libera, insieme alla Madonna e a due santi locali, Simone Fidati e
Ugolino.
A partire dalla metà del Cinquecento la festa di Rita
si inserisce ufficialmente nel calendario di Cascia in una data significativa:
il 22 maggio, ovvero nello stesso periodo del ciclo di feste più importanti,
che segnava per Cascia l’inizio dell’anno civile e agricolo. Un assorbimento
nel ciclo festivo della Pentecoste, a cui si aggiunse la consegna a Rita dei
palii dei vincitori della gara degli armati, la consacrò definitivamente come
patrona locale. Le feste e le gare di maggio costituiscono senza dubbio una
cristianizzazione delle feste primaverili della fecondità, e Rita venne così a
sostituire le pagane regine del maggio. Le celebrazioni prevedevano
probabilmente anche rappresentazioni della sua vita, che hanno lasciato traccia
nel racconto biografico. A Cascia, la devozione a Rita venne sostenuta in modo
preponderante dalle istituzioni laiche, almeno fino alla metà del XVI secolo.
In quel periodo emerse invece il ruolo dell’Ordine agostiniano, che con
l’appoggio al culto di Rita riuscì definitivamente a imporre la sua egemonia
sulla città. Tuttavia, l’appartenenza del convento di Rita, e quindi della
santa, all’Ordine agostiniano è controversa: il vestito con il quale è dipinta
sul sarcofago rimanda, più in generale, a una vita di penitente, come del resto
già rivelava il nome originario del convento, intitolato a S. Maria Maddalena.
Ed è probabile che questo, di dipendenza vescovile, sia stato integrato
dall’Ordine solo molto più tardi, forse proprio con il fine di controllare il
culto di Rita.
Il passaggio del culto da locale a universale grazie
al riconoscimento ufficiale della Chiesa romana venne favorito da un
avvicinamento fra Cascia e la capitale dello Stato pontificio, di cui la
cittadina ormai faceva parte. Questo si verificò soprattutto durante il
pontificato di Urbano VIII (1623-44), grazie alla presenza, accanto al
pontefice, del cardinale Fausto Poli, nativo di Usigni, uno dei castelli del
contado di Cascia.
Poli, nato da famiglia modesta, era diventato
segretario del cardinale Maffeo Barberini quando era vescovo di Spoleto e lo
seguì a Roma dopo l’elezione a pontefice, diventando a sua volta cardinale.
Poli imitò la politica nepotista dei Barberini, aiutando i conterranei
trasferitisi a Roma e appoggiando in modo decisivo il culto di Rita, sia con la
promozione del processo di beatificazione, nel 1626, sia con l’abbellimento
della chiesa del convento di Cascia. Fece anche trasformare la casa di Rita a
Roccaporena in cappella, promuovendo così per primo il culto nel castello
natale.
Il processo era stato preparato – come sempre in
questi casi – dalla pubblicazione di una biografia. Quella di Rita fu scritta
da Agostino Cavallucci, agostiniano di Foligno, che aveva cercato di farla
rientrare nel modello di santità controriformistico.
Secondo il frate, Rita nasce da genitori anziani,
preannunciata da un angelo che ne indica il nome; da piccola, in culla, riceve
conferma del suo destino di santità da un prodigio: api bianche escono ed
entrano dalla sua bocca. Segue una adolescenza devota e virtuosa, in cui matura
il desiderio di entrare in convento. I genitori però la obbligano a un
matrimonio non voluto con un uomo feroce, che durerà ben diciotto anni, durante
i quali convertirà il marito e partorirà due figli. L’uomo però viene ucciso e,
nonostante Rita perdoni gli assassini, i figli meditano la vendetta. Rita
allora prega Dio di farli morire piuttosto che permettere questo peccato, e
così avviene. Libera così dai legami familiari, Rita chiede di entrare in
convento a Cascia ma riceve un triplice rifiuto. Riesce nel suo intento solo
attraverso l’intervento di tre santi protettori, che la portano in volo dallo Scoglio
di Roccaporena fin dentro il convento. Preso il velo, Rita si distingue per la
perfezione della vita monastica, che viene premiata da un segno divino: durante
la predicazione di s. Giacomo della Marca un venerdì santo viene punta in
fronte da una spina del crocefisso. La ferita si infetta e la costringe a
vivere chiusa in una cella, con la breve eccezione di un pellegrinaggio a Roma:
per consentire a Rita di effettuarlo, la ferita si cicatrizza miracolosamente,
per poi riaprirsi al ritorno. Una lunga malattia, destinata a portarla alla
morte, la costringe a letto, dove riceve in visita una parente da Roccaporena,
che le chiede se vuole qualcosa dal villaggio natio. Benché sia inverno, Rita
chiede prima una rosa, poi un fico dal suo orto e, prodigiosamente, la parente
li trova e li porta al convento; poco dopo sopravviene la morte, annunciata
dalle campane, che suonano da sole.
La protezione del cardinale Poli e l’appoggio della
potente famiglia Barberini – in particolare il nipote del papa, cardinale Antonio,
al quale è dedicata una sintesi della biografia di Cavallucci edita dalle
religiose – consentirono di arrivare alla beatificazione dopo un processo
svoltosi a Cascia e che prevedeva anche l’esumazione della salma. I miracoli
raccolti erano molti e costituivano il corpus principale anche delle
tradizioni orali legate a Rita. Le feste per la beatificazione, nel 1628,
furono due: la prima a Roma, presso la chiesa di S. Agostino, sotto la
protezione del cardinale Barberini, la seconda a Cascia, il 22 maggio, a spese
del Comune. Nel corso del Seicento vennero stampate ben ventisei biografie di
Rita, a cui bisogna aggiungere quella di Nicola Simonetti, agostiniano di
Cascia, rimasta manoscritta perché non ottenne l’imprimatur. Mentre tutte le
altre opere riproducono fedelmente la narrazione di Cavallucci, Simonetti aveva
cercato di documentarsi leggendo gli atti del processo e raccogliendo le
tradizioni orali anche a Roccaporena. Aveva privilegiato così l’aspetto
prodigioso della vita di Rita, trascurando quello conventuale. Il moltiplicarsi
delle biografie rivela l’ampliamento del bacino dei devoti, che si allarga
dall’Italia centrale fino ad arrivare a Milano e a Napoli, ma anche a Madrid e
addirittura nel nuovo mondo, a Lima. Autori di questa diffusione furono i
religiosi agostiniani, che la portarono anche in Portogallo e in America
Meridionale.
Durante il Settecento la sua fortuna sembrò
appannarsi, ma la Restaurazione offrì al culto di Rita una ripresa, favorita da
una nuova biografia, pubblicata dall’agostiniano Lorenzo Tardi nel 1805.
Il religioso riscrisse la storia con molta oculatezza:
la sua narrazione è agile e convincente, rafforzata da un apparato di note che
sembrano dare verosimiglianza ‘scientifica’ a fatti prodigiosi. Ma,
soprattutto, dal testo originario furono eliminate le parti didattiche
destinate alle religiose, mentre venne ampliata la parte relativa alla vita
matrimoniale: il marito era dipinto sempre più malvagio, mentre Rita diventò la
donna che lo converte con la sua pazienza e sopportazione.
In questa innovazione sta una delle ragioni principali
del successo di Rita nell’Ottocento e nel Novecento. Rita divenne infatti un
modello per le mogli e le madri rimaste credenti fedeli mentre i mariti
cominciavano ad allontanarsi dalla Chiesa. La biografia leggendaria di Rita,
che offriva un modello di comportamento di fronte ai conflitti fra i coniugi e
a quelli fra madre e figli, si presentava quindi come particolarmente indicata
a sostituire, specialmente presso il pubblico femminile, devozioni tradizionali
ormai entrate in crisi irreversibile.
Il processo di canonizzazione di Rita venne quindi
riaperto nel 1887 dal cardinale Gaetano Aloisi Masella, uno dei più attivi
collaboratori di Leone XIII, e si concluse con il riconoscimento della validità
dei processi precedenti. Per la cerimonia della canonizzazione fu scelto il
giubileo del 1900, carico di simboli, e a Rita venne affiancato il francese
Jean-Baptiste de la Salle, religioso vissuto nella seconda metà del Seicento,
promotore di scuole cristiane per i ragazzi poveri.
Nella diffusione della devozione a Rita svolse un
ruolo centrale la narrazione agiografica, soprattutto nei suoi aspetti
prodigiosi, che spiegano la sua eccezionale e duratura fama presso i fedeli.
L’episodio del volo dalla Rocca è quello più simile alle strutture narrative
favolistiche. Il volo era una delle manifestazioni più ambigue dei poteri
miracolosi e una delle più difficili da giudicare: negli stessi anni in cui
scriveva Cavallucci, infatti, l’Inquisizione processava come streghe le
mistiche che confessavano di avere volato con il corpo e non solo in spirito.
Solo l’agostiniano Tardi parlò apertamente di volo in tempi meno pericolosi, ma
sicuramente questo prodigio costituiva il cuore della tradizione orale su Rita.
Accanto ai due modelli di comportamento – della religiosa e della moglie e
madre – legati a precisi contesti storici e morali, nell’episodio del volo
traspare l’intreccio più antico dell’acquisizione di poteri magici attraverso
una iniziazione di tipo sciamanico. Proprio per questo la percezione dei fedeli
coglie da sempre in Rita uno dei più riusciti simboli di protezione sacra
offerti dal santorale cristiano. I due aspetti del culto – quello del doppio
modello femminile proposto dall’autorità ecclesiastica e quello della potenza
miracolosa – si riproducono nel paesaggio del luogo dove la santa è vissuta: al
santuario a lei dedicato, dove è conservato il suo corpo mummificato, situato
nel centro antico di Cascia accanto al convento dove ha vissuto, si contrappone
la rocca del villaggio natale, Roccaporena. Qui un paesaggio scosceso, roccioso
e selvaggio, circonda una cappella dove secondo la tradizione su una pietra
sarebbero ancora visibili le orme di Rita lasciate prima di spiccare il volo.
La potenza miracolosa della santa si rivela e si
diffonde senza più ostacoli dopo la canonizzazione.
A lei vengono dedicate molte delle chiese costruite
nei quartieri operai delle città industriali, e Rita nella modernità diventa la
santa delle donne cittadine. Le aiuta a trovare casa, a guarire, a salvare i
figli dalla droga, ad affrontare tutte le difficoltà della vita moderna. Anche
fuori d’Italia: a Parigi una chiesa a lei dedicata si trova a Pigalle, il
quartiere della vita notturna, dove diventa la protettrice delle prostitute. Ma
nel Novecento Rita incontra anche altri ammiratori, raffinati esponenti
dell’arte contemporanea.
Proprio lei, che nei secoli non poteva vantare neppure
un ritratto a opera di un artista di qualche valore, lei che viveva solo nelle
immaginette della devozione popolare, è stata innanzi tutto l’ispiratrice di
uno degli artisti d’avanguardia più significativi e innovativi: Yves Klein. Il
pittore francese, originario di Nizza, conobbe la santa attraverso la zia.
Affascinato dalla sua potenza miracolosa, e dal suo volo magico – Klein stesso
era ossessionato dal volo e dal colore del cielo – l’artista si recò ben due
volte a Cascia, e dedicò alla santa tutta la sua opera. Nel convento sono
conservati una sua tela blu e un suo ex voto, una scatola in plexiglass
che contiene pigmenti rosa, blu e polvere d’oro, nonché una lunga dedica
manoscritta che si conclude con queste parole: «Santa Rita da Cascia, Santa dei
casi impossibili e disperati, grazie di tutto l’aiuto così grande, decisivo e
meraviglioso che mi hai dato sinora. Infinitamente grazie. Anche se non ne sono
personalmente degno, aiutami ancora e sempre nella mia arte e proteggi tutto
ciò che ho creato affinché, nonostante me, sia tutto sempre di Grande
Bellezza».
Negli stessi anni Sessanta uno scrittore e pittore
come Dino Buzzati ha dedicato a s. Rita, e in particolare ai suoi miracoli, una
serie di tavole in bianco e nero, poi riprodotte nel libro I miracoli di
Val Morel (1971). Anche in questa opera, dietro la parvenza modesta di
religione popolare, assistiamo a un incontro perturbante con il sacro. A Rita è
stato infine dedicato dalla televisione italiana un modesto telefilm
agiografico (2004), dove la santa appariva come una moglie molto innamorata del
marito e dedita a un’opera di pacificazione nella sua città.
Fonti e Bibl.: A. Cavallucci, Vita della Beata R.
da Cascia, Siena 1610; L. Tardi, Vita della Beata R. da Cascia, Roma 1805;
D. Trapp, Documentazione ritiana antica, I-IV, Cascia, 1968-1970, con le
fonti per la storia della santa in riproduzione anastatica.
A. Morini, La questione cronologica di Santa R., Roma 1947; L. Scaraffia, La santa degli impossibili. R. da Cascia tra devozione e arte contemporanea, Milano 2015.
SOURCE : http://www.treccani.it/enciclopedia/rita-da-cascia-santa_(Dizionario-Biografico)
Voir aussi : http://gloria.tv/?media=389110
https://www.eglisesduconfluent.fr/Pages/Pe-Rita.php
https://catholicsaints.info/life-of-saint-rita-of-cascia-by-father-richard-connolly/
https://catholicsaints.info/catholic-truth-society-saint-rita-wife-mother-widow-and-religious/
http://www.catholicculture.org/culture/library/view.cfm?recnum=6115
http://www.catholicculture.org/culture/library/view.cfm?recnum=2818