Cathédrale de Trévise - Chapelle de
la Vierge - au centre une de l'autel une statue en bois récente du XIXe par
Ferdinand Stuflesser, artiste de Val Gardena, Représentant Marie Auxiliatrice.
Treviso Cathedral - Madanona Chapel -
Wooden statue at the center, recent work (XIXe) by Ferdinand Stuflesser, artist
of Val Gardena, is Mary Help of Christians.
Duomo di Treviso - Capella della Madonna - La statua lignea al centro dell'altare, opera recente (XIXe) di Ferdinand Stuflesser, artista della Val Gardena, rappresenta Maria Ausiliatrice.
Bienheureuse Vierge Marie
Mère de l'Eglise
La Vierge Marie, aide des chrétiens, est vénérée avec une grande dévotion dans le sanctuaire de Sheshan à Shangaï.
En 2008, puis en 2011, le Pape Benoît XVI a souhaité que soit proposée à
l'Église universelle une journée de prière avec les Catholiques chinois. Le 24
mai est le jour consacré à la Bienheureuse Vierge Marie, Auxiliatrice des
Chrétiens.
Prière de Benoît XVI à Notre-Dame de Sheshan, pour la Journée de prière pour
l'Église de Chine le 24 mai de chaque année:
vénérée dans le sanctuaire de Sheshan sous le vocable 'd'Aide des Chrétiens',
toi vers qui toute l'Église qui est en Chine regarde avec une profonde affection,
sur les chemins de la vérité et de l'amour, afin qu'il soit en toute circonstance
au Fils éternel de Dieu de prendre chair dans ton sein virginal
et d'engager ainsi dans l'histoire l’œuvre de la Rédemption,
à laquelle tu as coopéré par la suite avec un dévouement empressé,
acceptant que l'épée de douleur transperce ton âme,
jusqu'à l'heure suprême de la Croix, quand, sur le Calvaire, tu restas
de tous ceux qui accueillent dans la foi ton Fils Jésus
avec une confiance inébranlable, est allée au devant du matin de Pâques,
au milieu des difficultés quotidiennes, continuent à croire, à espérer, à aimer,
le présentant au monde avec les bras grands ouverts en un geste d'amour.
Aide les catholiques à être toujours des témoins crédibles de cet amour,
les maintenant unis au roc qui est Pierre, sur lequel est construite l'Église.
Pour approfondir - Histoire du sanctuaire de Sheshan et prière à Notre-Dame de Sheshan (Missions étrangères de Paris)
L'évangélisation est arrivée à Sheshan, à quelque 35 km de Shanghai, vers 1844. Sheshan doit son nom à un ermite, She, qui aurait vécu sur cette montagne (shan). Les missionnaires y construisirent une maison de cinq chambres, dont l'une était une chapelle...
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/12767/Bienheureuse-Vierge-Marie.html
Prière de toute l'Eglise pour les chrétiens de Chine le 24 mai
Appel du pape à l’audience générale du 21 mai
MAI 21, 2014 00:00ANITA BOURDINPAPES
Le pape François demande que le 24 mai, samedi prochain, toute l’Eglise se mobilise pour prier pour les chrétiens de Chine.
Dans sa Lettre aux catholiques de République populaire de Chine du 27 mai 2007, Benoît XVI avait en effet exprimé le vœu de voir la fête de Marie, Auxiliatrice des chrétiens, devenir une journée de prière pour l’Église en Chine, à l’occasion de la fête de Notre Dame de Sheshan.
« Nous célébrerons le 24 mai la mémoire liturgique de la Bienheureuse Vierge Marie Secours des chrétiens, vénérée avec une grande dévotion au sanctuaire de Sheshan, à Shanghai », a rappelé le pape François en italien à la fin de l’audience de ce 21 mai.
Le pape a appelé à la mobilisation dans la prière : « Je demande à tous les fidèles de prier afin que, sous la protection de notre Mère, Marie Auxiliatrice, les catholiques en Chine continuent de croire, d’espérer et d’aimer, et qu’ils soient, en toutes circonstances, le ferment d’une coexistence harmonieuse au milieu de leurs concitoyens. »
Voici la prière de Benoît XVI à Notre Dame de Sheshan, publiée dans sa Lettre aux catholiques de Chine:
Vierge Très Sainte, Mère du Verbe incarné et notre Mère,
vénérée dans le sanctuaire de Sheshan sous le vocable d’« Auxiliatrice des chrétiens »,
toi vers qui toute l’Église qui est en Chine regarde avec une profonde affection,
nous venons aujourd’hui devant toi pour implorer ta protection.
Tourne ton regard vers le peuple de Dieu et guide-le avec une sollicitude maternelle
sur les chemins de la vérité et de l’amour, afin qu’il soit en toute circonstance
un ferment de cohabitation harmonieuse entre tous les citoyens.
Par ton « oui » docile prononcé à Nazareth, tu as permis
au Fils éternel de Dieu de prendre chair dans ton sein virginal
et d’engager ainsi dans l’histoire l’œuvre de la Rédemption,
à laquelle tu as coopéré par la suite avec un dévouement empressé,
acceptant que l’épée de douleur transperce ton âme,
jusqu’à l’heure suprême de la Croix, quand, sur le Calvaire, tu restas
debout auprès de ton Fils, qui mourait pour que l’homme vive.
Depuis lors, tu es devenue, de manière nouvelle, Mère
de tous ceux qui accueillent dans la foi ton Fils Jésus
et qui acceptent de le suivre en prenant sa Croix sur leurs épaules.
Mère de l’espérance, qui, dans l’obscurité du Samedi Saint,
avec une confiance inébranlable, es allée au devant du matin de Pâques,
donne à tes enfants la capacité de discerner en toute situation,
même la plus sombre, les signes de la présence aimante de Dieu.
Notre-Dame de Sheshan, soutiens l’engagement de tous ceux qui, en Chine,
au milieu des difficultés quotidiennes, continuent à croire, à espérer, à aimer,
afin qu’ils ne craignent jamais de parler de Jésus au monde et du monde à Jésus.
Dans la statue qui domine le sanctuaire, tu élèves ton Fils,
le présentant au monde avec les bras grands ouverts en un geste d’amour.
Aide les catholiques à être toujours des témoins crédibles de cet amour,
en les maintenant unis au roc qui est Pierre, sur lequel est construite l’Église.
Mère de la Chine et de l’Asie, prie pour nous maintenant et toujours. Amen !
MAI 21, 2014 00:00PAPES
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Anita Bourdin View all articles
Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.
Prière de toute l'Eglise pour les chrétiens de
Chine le 24 mai | ZENIT - Français
SOURCE : https://fr.zenit.org/2014/05/21/priere-de-toute-l-eglise-pour-les-chretiens-de-chine-le-24-mai/
NOTRE-DAME AUXILIATRICE
Voici le texte de la
liturgie sur cette fête: «Le secours de la Mère de Dieu s'est souvent fait
sentir au peuple chrétien d'une manière miraculeuse, lorsqu'il s'agit de
repousser les ennemis de la religion. C'est ainsi que l'importante victoire
remportée par les chrétiens sur les Turcs dans le golfe de Lépante est due à
l'intercession de la Bienheureuse Vierge Marie. Pour cette raison, le saint
Pontife Pie V ordonna qu'en reconnaissance, on insérerait dans les litanies de
Lorette l'invocation suivante: Auxilium Christianorum, Secours des Chrétiens.
Mais un des faits les
plus mémorables de la protection de Marie est celui qui se rapporte au
souverain pontife Pie VII. Violemment arraché du siège apostolique de Pierre
par le conseil des impies secondés de la force armée, il fut détenu dans une
étroite prison pendant plus de cinq ans, à Savone, puis à Fontainebleau.
Toujours sous une garde sévère et réduit à l'impuissance de gouverner l'Eglise
de Dieu, il ne pouvait avoir aucune communication avec l'extérieur. Après ce
laps de temps, lorsqu'on y songeait le moins, le pape Pie VII se vit tout à
coup rétabli sur le trône pontifical aux applaudissements universels. C'était
la réponse de Marie Auxiliatrice aux prières du souverain pontife.
Ce prodige se renouvela
l'année suivante. Une nouvelle tempête avait contraint le pape de sortir de
Rome et de se retirer à Gênes, en Ligurie, en compagnie du sacré collège des
cardinaux. L'assistance bien visible de Dieu apaisa encore subitement cet orage
et le Pontife put revenir à Rome au milieu des transports de joie de toute la
chrétienté. Mais Pie VII n'avait pas voulu prendre le chemin du retour vers la
ville éternelle sans réaliser auparavant un pieux désir que sa captivité
l'avait empêché de satisfaire. Docile à seconder les inspirations de la grâce,
le souverain pontife plaça de ses propres mains une couronne d'or sur la tête
de l'insigne image de la Mère de Dieu honorée solennellement à Savone sous le
nom de: Mère de Miséricorde.
Le Vicaire du Christ
attribua cette admirable succession d'événements à la puissante intercession de
la Très Sainte Vierge qu'il avait continuellement invoquée, priant tous les
fidèles de se tourner vers Elle avec une amoureuse confiance. Il institua une
fête solennelle en l'honneur de la Vierge secourable sous le titre de
Notre-Dame Auxiliatrice, qu'il fixa à perpétuité au 24 mai, jour anniversaire
de son heureux retour dans la ville de Rome. Désirant conserver le souvenir
particulier de si grands bienfaits, Pie VII donna un office propre à cette
belle fête.
L'Abbé Jouve, 1886, deux. éd. tome 2, p. 214-215 -- F.E.C. Edition 1932, p. 179-180 -- Les Petits Bollandistes, Paris, éd. 1874, tome 6, p. 148
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/notre-dame_auxiliatrice.html
Basilique Notre-Dame-Auxiliatrice. Turin.
Maria
Ausiliatrice nella pala d'altare commissionata da don Giovanni Bosco a Tommaso Lorenzone,
1867 circa, Basilique Notre-Dame-Auxiliatrice. Turin. Torino
Le culte de Notre-Dame Auxiliatrice
Le culte rendu à la Sainte Vierge sous le titre de Marie Auxiliatrice, Maria
Auxilium Christianorum, remonte fort loin. Mais ce fut, surtout après la
bataille de Lépante, en 1571, qu'il reçut, en quelque sorte, sa consécration
officielle.
La flotte chrétienne mit en déroute la flotte turque au cri de : Vive Marie, et
le Pape Pie V, qui avait connu, par révélation, cette insigne victoire avant
l'arrivée d'aucun messager, ordonna que dans la litanie Lorétienne serait
désormais inscrite l'invocation : Maria Auxilium Christianorum, ora pro nobis.
Un siècle plus tard, en 1683, deux cent mille Turcs vinrent mettre le siège
devant Vienne. Le prince Charles de Lorraine n'avait que trente mille hommes à
opposer à cette formidable invasion. Ce fut un Pape, Innocent XI, qui sauva
pour ainsi dire la Chrétienté, en ordonnant des prières publiques et en
appelant les princes chrétiens au secours de la ville assiégée.
Un seul d'entre eux répondit à l'appel : Jean Sobieski, de glorieuse mémoire.
Avec une poignée d'hommes il pénétra dans Vienne, devenue un monceau de ruines.
Le 12 septembre, il alla, avec le prince Charles, assister à la sainte Messe,
qu'il voulut servir lui-même, les bras en croix ; puis il s'écria : « Avec la protection
de la Sainte Vierge, marchons avec confiance à nos ennemis, et nous aurons la
victoire. »
En effet, après un court combat, les Turcs se retirèrent en désordre de l'autre
côté du Danube, abandonnant un butin immense. Toute la Chrétienté fut unanime à
attribuer à la protection de la Sainte Vierge une aussi étonnante victoire, qui
délivrait non seulement l'Autriche, mais encore l'Europe, de l'invasion des
Turcs ; et, à cette occasion, fut érigée, à Munich en Bavière, la première
confrérie en l'honneur de Marie Auxiliatrice.
Pie V avait introduit dans les litanies l'invocation de Maria Auxilium
Christianorum ; ce fut Pie VII qui institua sa fête au 24 mai.
Transporté à Fontainebleau par Napoléon Ier, il fit la promesse d'honorer Marie
sous le nom d'Aide des chrétiens, dès qu'il lui serait accordé de reprendre
possession de sa ville papale.
Sa rentrée triomphale à Rome ayant eu lieu le 24 mai 1814, il fixa au 24 mai la
fête de Marie Auxiliatrice.
En 1817, l'église Santa Maria in Monticelli, à Rome, reçut un tableau
représentant la Sainte Vierge sous le nom de Maria Auxilium Christianorum. Des
indulgences nombreuses furent accordées aux associations et confréries qui
s'élevèrent en son honneur. Les fidèles affluèrent et des grâces signalées
furent obtenues.
La ville de Turin n'était pas restée en arrière de cette dévotion. Agrégée une
des premières à la confrérie de Munich, elle n'avait pas tardé d'avoir aussi,
sa confrérie spéciale de Notre-Dame Auxiliatrice, que Pie VI, par rescrit du 9
février 1798, enrichit de précieuses indulgences et faveurs spirituelles.
Cette confrérie avait adopté, pour lieu de ses réunions, l'église
Saint-François de Paule, où le cardinal Maurice, prince de Savoie (mort en
1657), avait fait placer une belle statue de marbre dédiée à Notre-Dame
Auxiliatrice.
Pour étendre cette dévotion à Marie-Auxiliatrice, si populaire à Turin, Don
Bosco résolut d'élever, en son honneur, une belle église au Valdocco.
Ce quartier, centre de plus de trente-cinq mille âmes, était alors fort dépourvu
d'églises. Les petites chapelles de la Providence, et de l'Oratoire de
Saint-François de Sales étaient parfaitement insuffisantes à recevoir les
fidèles les jours de fêtes et même les dimanches.
D'ailleurs, s'il avait pu exister un doute sur l'utilité de cette entreprise,
il aurait été levé par l'auguste Pie IX qui, à peine instruit de ces desseins,
répondit, tout aussitôt, que le titre de Marie Auxiliatrice attirerait
certainement les faveurs de la Reine du Ciel. Il envoya un don de cinq cents francs
pour coopérer à la construction de l'église, et il accompagna cette offrande
d'une bénédiction toute spéciale.
Fort de cette approbation, Don Bosco choisit un terrain convenable, tout à côté
de l'Oratoire.
Puis l'architecte Spezia traça le plan d'une église, en forme de croix latine,
qui devait couvrir une superficie de douze cents mètres carrés.
La pose de la pierre angulaire eut lieu solennellement le 27 avril 1865.
Quand la première main fut mise aux travaux, il n'y avait en caisse que
quarante centimes, les cinq cents francs envoyés par le Saint-Père ayant été
absorbés par le payement du terrain.
On comptait sur diverses promesses faites soit par la municipalité, soit par
des personnes charitables. Mais, sous je ne sais quels prétextes, ces engagements
ne furent pas tenus tout d'abord.
Si l'aide des hommes fit ainsi défaut, ce fut sans doute pour que
l'intervention de la Reine du Ciel se manifestât d'une façon plus éclatante, et
pour qu'il fût clairement démontré qu'elle voulait non seulement un édifice
idéal dans les cœurs, mais encore un édifice réel, où son divin Fils serait
honoré par son intermédiaire.
Sans se laisser arrêter par ces difficultés, Don Bosco mit résolument les
ouvriers à la besogne, et fit creuser les fondations.
Après la première quinzaine de ce travail, il se trouva dû, aux terrassiers,
mille francs. Ces braves gens ne pouvaient attendre plus longtemps leur
salaire, et il fallait absolument payer les journées faites.
Dans cet embarras, Don Bosco pensa à une personne qui avait commencé une
neuvaine quelques jours auparavant et qui avait promis une offrande en cas de
réussite.
C'était une dame qu'il avait eu l'occasion de visiter dans l'exercice de son
saint ministère. Elle était fort gravement malade, retenue dans son lit, depuis
trois mois, par une fièvre continuelle, avec grande toux et épuisement complet.
— Oh ! lui avait-elle dit, pour recouvrer un peu de santé, je serais bien
disposée à dire toutes les prières qu'on m'indiquera, et à faire quelque
offrande. Ce serait une grande faveur pour moi si je pouvais seulement sortir
du lit, et faire quelques pas dans ma chambre.
— Ferez-vous ce que je vous indiquerai ?
— Bien certainement.
— Alors commencez tout de suite une neuvaine à Notre-Dame Auxiliatrice.
— Comment cela ?
— Pendant neuf jours, vous direz, trois fois par jour, le Pater, Ave, Gloria et
Salve Regina.
— Je le ferai. Et quelle œuvre de charité faudra-t-il joindre ?
— Si vous le voulez, et si vous éprouvez quelque amélioration dans votre santé,
vous ferez une offrande pour l'église de Notre-Dame Auxiliatrice qui se
commence au Valdocco.
– Oui, oui, bien volontiers : si dans le cours de cette neuvaine j'obtiens
seulement de pouvoir sortir du lit et faire quelques pas dans ma chambre,
j'enverrai une offrande pour l'église qu'on élève en l'honneur de la Sainte
Vierge Marie.
Cette promesse était la seule ressource sur laquelle pût compter Don Bosco à
l'heure présente.
On était précisément au huitième jour de la neuvaine, et ce ne fut pas sans une
certaine anxiété qu'il alla s'enquérir du résultat. La servante, qui lui ouvrit
la porte, s'écria en le voyant :
— Madame est guérie ; elle est déjà sortie deux fois pour aller à l'église
rendre grâce à Dieu.
En effet, la maîtresse survint toute joyeuse :
— Je suis guérie, mon Père. Je suis déjà allée remercier la sainte Vierge.
Voici l'offrande que j'ai préparée ; c'est la première, mais ce ne sera
certainement pas la dernière.
Et elle remit à Don Bosco un petit paquet.
Quand il fut chez lui, il l'ouvrit et trouva précisément cinquante napoléons
d'or.
On peut dire que les mille francs dont il avait besoin ce jour-là tombèrent
vraiment de la main de la Sainte Vierge.
Quoique Don Bosco eût évité soigneusement de parler de ce fait, il ne tarda pas
à s'ébruiter et à se répandre comme par une étincelle électrique ; et presque
aussitôt il se produisit un concours extraordinaire de personnes faisant des
neuvaines à Notre-Dame Auxiliatrice, et promettant des dons à son église si
elles étaient exaucées.
Qui pourrait raconter les guérisons sans nombre qui eurent lieu, les grâces de
toutes sortes, spirituelles et temporelles qui furent accordées !
Turin, Gênes, Bologne, Naples, Milan, Florence, Rome, puis Palerme, Vienne,
Paris, Londres, Berlin, retentirent des louanges de Notre-Dame Auxiliatrice. On
n'eut jamais recours en vain à son intercession.
Les offrandes arrivèrent en grand nombre, parant à tous les besoins. Au moment
où les travaux étaient poussés avec la plus grande activité, les dons parurent
se ralentir un moment. Mais voici que le choléra survient ; beaucoup de cœurs
sont émus, soit par la crainte du fléau, soit par la reconnaissance d'y avoir
échappé, et les ressources arrivent plus abondantes que jamais.
D'autres eurent l'idée d'intéresser Notre-Dame Auxiliatrice soit à leur
commerce, soit à la prospérité de leurs terres, promettant, en faveur de son
église, la dîme des bénéfices ou des récoltes. Ils n'eurent pas lieu de se
repentir de ce contrat, et le résultat dépassa toutes les espérances.
Le croira-t-on ! L'église de Notre-Dame Auxiliatrice fut érigée presque sans
qu'une quête ait eu lieu ; les ressources arrivèrent toujours d'elles-mêmes et
à point. La dépense totale fut d'un peu plus d'un million ; or, un registre,
parfaitement tenu, prouve que, sur cette somme considérable, huit cent
cinquante mille francs furent l'offrande de personnes qui avaient obtenu des
grâces ou des faveurs signalées, et qui témoignaient ainsi leur reconnaissance.
On peut dire que chaque pierre de l'édifice est un signe de la bonté et de la
puissance de Marie Auxiliatrice.
Et longue serait l'énumération s'il fallait parler de tous les autres dons de
remerciements faits à l'église : calices, ciboires, ostensoirs, lampes,
ornements précieux, autels, chandeliers, statues, tableaux, etc, etc.
Le nouveau temple, commencé en 1865, fut achevé en trois ans, et on put le
consacrer le 9 juin 1868.
Les fêtes qui eurent lieu à cette occasion durèrent huit jours et attirèrent un
concours immense de peuple. L'auguste Pape Pie IX avait bien voulu accorder une
indulgence plénière, applicable aux âmes du Purgatoire, à tous ceux qui,
confessés et communiés, feraient une visite à l'église de Marie Auxiliatrice
dans les premiers huit jours de sa consécration. L'affluence fut telle que,
pendant les cérémonies, on ne pouvait ni entrer ni sortir ; et cependant il n'y
eut ni désordre, ni accident.
Les fêtes se terminèrent le 17 juin, par un service funèbre en faveur de tous
les bienfaiteurs défunts.
Cette église de Notre-Dame Auxiliatrice, Don Bosco l'avait vue en songe, dans
ses plus minutieux détails, bien avant qu'elle existât ; et, lorsqu'on lui
objectait les difficultés que devait présenter une construction aussi
considérable, il se contentait de sourire. La sainte Vierge lui avait inspiré
cette œuvre, elle la voulait, elle lui en avait désigné l'emplacement, et dès
lors Don Bosco savait que tous les obstacles allaient se dissiper, comme un
léger brouillard sous les rayons puissants du soleil. C'est Marie elle-même qui
s'est bâti ce temple.
Ædificavit sibi domum Maria.
VIE DE DON BOSCO par le Docteur Charles d’Espiney
SOURCE : http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/DonBosco/donbosco/215marie.htm
Statue
of Mary Help of Christians in the Saint Francis de Sales Chapel, Don Bosco Technical School,
Sihanoukville, Cambodia.
LE XXIV MAI.
LA FÊTE DE NOTRE-DAME AUXILIATRICE.
Depuis que nous sommes entrés dans les joies pascales, le Cycle n'a cessé, pour
ainsi dire, de nous apporter jour par jour de nouveaux noms à saluer, de
nouvelles gloires à honorer ; et tous ces noms, toutes ces gloires se sont
montrés à nous tout rayonnants des feux du soleil de la Pâque. Cependant aucune
fête consacrée à Marie n'est venue réjouir nos cœurs, en nous retraçant
quelqu'un des mystères ou quelqu'une des grandeurs de cette auguste reine.
Avril voit, il est vrai, la fête des Sept-Douleurs dans les années où la Pâque
descend jusqu'au dix de ce mois et au-dessous ; mais les mois de mai et de juin
s'écoulent sans amener aucune solennité spéciale en l'honneur de la Mère de
Dieu. Il semble que la sainte Eglise veuille honorer dans un respectueux
silence les quarante jours durant lesquels Marie, après tant d'angoisses, se
repose dans la possession de son fils ressuscité. En méditant le mystère pascal
dans le cours de cette mystérieuse période, nous devons donc avoir soin de ne
jamais isoler le fils de la mère et nous demeurerons dans la vérité. Jésus,
durant ces quarante jours, se communique fréquemment à ses disciples, hommes
faibles et pécheurs ; peut-il se séparer un instant de sa mère, à la veille de
la nouvelle et dernière épreuve qu'elle doit subir, lorsque les portes du ciel
s'ouvriront pour recevoir son fils ? Bien souvent Jésus se montre à ses
regards, et la comble de ses caresses filiales ; mais dans les intervalles de
ces visites il ne la quitte pas ; non seulement son souvenir, mais sa présence
reste tout entière dans l'âme de Marie, avec tout le charme d'une intime et
ineffable possession.
Aucune fête n'aurait pu exprimer un tel mystère ; toutefois l'Esprit-Saint, qui
gouverne les sentiments de la sainte Eglise, a fait naître insensiblement dans
les cœurs des fidèles la pensée de décerner des hommages spéciaux à Marie dans
tout le cours du mois de mai, qui s'écoule, presque chaque année, tout entier
au milieu des joies du Temps pascal. Sans doute d'heureuses harmonies ont aidé
la piété à concevoir la gracieuse idée de consacrer mai à Marie; mais si nous
réfléchissons à l'influence céleste et mystérieuse qui conduit tout dans
l'Eglise, nous comprendrons qu'il existe, au fond de cette détermination, une
intention divine d'unir aux allégresses maternelles dont surabonde en ces jours
le cœur immaculé de Marie, la joie qui remplit les cœurs de ses enfants de la
terre, dans le cours de ce mois employé tout entier à célébrer ses grandeurs et
ses miséricordes.
Or voici cependant une fête de Marie en ce jour. Hâtons-nous de dire qu'elle
n'est pas inscrite sur le Cycle universel delà sainte Eglise ; mais ajoutons en
même temps qu'elle est tellement répandue, avec l'agrément du Siège
Apostolique, que cette Année liturgique eût été comme incomplète, si nous n'eussions
pas donné place à cette solennité. Son but est d'honorer la Mère de Dieu sous
le titre de Secours des Chrétiens ; appellation méritée par les innombrables
faveurs que cette toute-puissante Auxiliatrice n'a cessé de répandre sur la
chrétienté. Depuis le jour dont nous devons célébrer bientôt l'anniversaire, et
dans lequel l'Esprit-Saint descendit sur Marie au Cénacle, afin qu'elle
commençât à exercer sur l'Eglise militante son pouvoir de Reine, jusqu'aux
dernières heures de la durée de ce monde, qui pourrait énumérer toutes les
occasions dans lesquelles elle a signalé et signalera son action protectrice
sur l'héritage de son fils ?
Les hérésies se sont levées tour à tour pleines de rage, appuyées sur le bras
des puissants de la terre; il semblait qu'elles allaient dévorer la race des
fidèles; tour à tour elles sont tombées les unes sur les autres, atteintes d'un
coup mortel ; et la sainte Eglise nous révèle que c'est le bras de Marie qui
chaque fois a frappé ce coup '. Si des scandales inouïs, des tyrannies sans
nom, ont semblé entraver un moment la marche de l'Eglise, le bras toujours armé
de l'invincible Reine a dégagé le passage; et l'Epouse du Rédempteur s'est
avancée libre et fière, laissant derrière elle ses entraves brisées et ses
ennemis abattus. C'est en repassant dans son esprit tant de merveilles que le
grand pape saint Pie V, au lendemain de la victoire de Lépante, où notre
auguste triomphatrice venait d'anéantir pour jamais la puissance navale des
Ottomans, jugea que l'heure était venue d'inscrire dans les Litanies de la
sainte Vierge, a la suite des titres pompeux dont l'Eglise la salue, celui de
Secours des Chrétiens, AUXILIUM CHRISTIANORUM.
Il était réservé à notre siècle de voir un Pontife, décoré aussi du nom de Pie,
relever encore ce beau titre, et en faire l'objet d'une fête commémorative de
tous les secours que Marie a daigné apporter à la chrétienté dans tous les
âges. Le jour désigné à cet effet ne pouvait être mieux choisi. Le 24 mai de
Tannée 1814 éclaira dans Rome le plus magnifique triomphe dont les fastes de la
chrétienté aient enregistré le souvenir. Ce fut un grand jour, celui où
Constantin traça les fondements de la basilique vaticane en l'honneur du Prince
des Apôtres, sous les yeux de Silvestre bénissant le César qui abordait au
christianisme; mais ce fait imposant n'était qu'un signe de la dernière et
décisive victoire remportée par l'Eglise sur toute la surface de la terre, dans
la récente persécution de Dioclétien. Ce fut un grand jour, celui où Léon III,
vicaire du Roi des rois, posa sur la tête de Charlemagne la couronne impériale,
et renoua de ses mains apostoliques la chaîne brisée des Césars; mais Léon III
ne faisait que donner une expression solennelle au pouvoir que l'Eglise
exerçait déjà de toutes parts au sein des nations nouvelles, qui recevaient
d'elle l'idée de la souveraineté chrétienne, la consécration de ses droits et
la sanction de ses devoirs. Ce fut un grand jour, celui où Grégoire XI ramena
dans la ville de saint Pierre la majesté papale, après un triste exil de
soixante-dix années à Avignon; mais Grégoire XI ne faisait que remplir un
devoir; et il n'avait tenu qu'à ses prédécesseurs d'accomplir avant lui ce
retour que réclamaient impérieusement les nécessités de la chrétienté.
Le 24 mai 1814 efface par son éclat tous ces jours, si glorieux qu'ils aient
été. Pie VII rentre dans Rome aux acclamations de la ville sainte, dont la
population tout entière, transportée d'enthousiasme, est allée au-devant de
lui, des palmes à la main, et au cri de l'Hosanna. Il sort d'une captivité de
cinq années, durant lesquelles le gouvernement spirituel de la chrétienté a été
totalement suspendu. Les puissances coalisées contre son oppresseur n'ont pas
eu l'honneur de briser ses fers ; celui-là même qui le retenait loin de Rome l'a
déclaré libre d'y retourner dès les derniers mois de l'année précédente; mais
le Pontife a voulu prendre son temps, et ce n'est que le 25 janvier qu'il a
quitté Fontainebleau. Rome, dans laquelle il va rentrer, a été réunie à
l'empire français, il y a cinq ans, par un décret où se lisait le nom de
Charlemagne; elle s'est vue, elle, la ville de saint Pierre, réduite en
chef-lieu de département, administrée par un préfet; et comme pour effacer à
jamais le souvenir de ce que fut la ville des Papes, son nom a été donné en
apanage à l'héritier présomptif de la couronne impériale de France.
Quel jour que le 24 mai qui éclaira le retour triomphal du Pontife en qualité
de Pasteur et de Souverain dans les murs de cette cité sacrée, d'où il avait
été arraché la nuit par des soldats ! Sur sa route à petites journées, Pie VII
a rencontré les armées, et l'Europe s'est inclinée devant son droit. Ce droit
surpasse en ancienneté comme en dignité celui de tous les rois; et tous, sans
distinction d'hérétiques, de schismatiques ou de catholiques, se feront un
devoir de le reconnaître solennellement.
Mais tout ceci ne nous révèle pas encore en son entier l'étendue du prodige
qu'a daigné opérer la toute-puissante Auxiliatrice. Pour le saisir tel qu'il
est, il importe de se rappeler que ce miracle ne s'accomplit pas au siècle de
saint Silvestre et de Constantin, ni au siècle de saint Léon III et de
Charlemagne, ni au siècle où la grande prophétesse Catherine de Sienne intimait
les ordres du ciel aux populations de l'Italie et aux Papes d'Avignon. Le
siècle témoin de cette merveille est le XIX° ; et il la voit s'effectuer dans
les années où il subit encore le joug flétrissant du voltairianisme, où vivent
encore de toutes parts les auteurs et les complices des crimes et des impiétés
qui furent comme le couronnement du XVIII° siècle. Tout était contre un
résultat aussi plein et aussi inattendu ; la conscience catholique était loin
d'être éveillée alors comme elle l'est aujourd'hui ; l'action céleste avait à
se manifester directement, et c'est afin de révéler à la chrétienté qu'il en a
été ainsi, que Rome a érigé en trophée à Marie, Secours des Chrétiens, la
journée du 24 mai de chaque année.
Cherchons maintenant à saisir l'intention divine dans la double restauration
que le Christ opère aujourd'hui par la main de son auguste mère. Pie VII avait
été enlevé de Rome et détrôné; il est rétabli dans Rome comme Pape et comme
souverain temporel. Aux jours des fêtes de la Chaire de saint Pierre à Rome et
à Antioche, nous avons établi la doctrine de l'Eglise qui nous enseigne que la
succession aux droits conférés par le Christ à saint Pierre est attachée à la
qualité d'Evêque de Rome. Il suit de là que la résidence dans la ville de Rome
est à la fois le droit et le devoir du successeur de Pierre, sauf le cas où il
jugerait, dans sa sagesse, devoir s'en éloigner pour un temps. Celui-là donc
qui, par les moyens de la force matérielle, retient hors de Rome le Souverain
Pontife, ou l'empêche d'y résider, agit contre la volonté divine; car le pasteur
doit habiter au milieu de son troupeau ; et le Christ ayant préposé l'Eglise
Romaine à toutes les Eglises du monde, elles ont droit à trouver dans Rome,
prédestinée à un tel honneur par tout son passé, celui qui est en même temps le
docteur infaillible delà foi et la source de tout pouvoir spirituel. Le premier
bienfait dont nous sommes redevables à Marie en ce jour est donc d'avoir
restitué l'Epoux à l'Epouse, et rétabli dans ses conditions normales le
gouvernement suprême de la sainte Eglise.
Le second bienfait est d'avoir remis le Pontife en possession de la puissance
temporelle, qui est la plus sûre garantie de son indépendance dans l'exercice
de son pouvoir spirituel. De tristes faits inscrits dans l'histoire ont révélé
plus d'une fois les dangers d'un état de choses qui mettrait le Pape sous la
dépendance d'un prince; et l'expérience du passé démontre que la ville de Rome,
si elle n'est pas placée sous le domaine de la papauté, pourrait encourir, aux
yeux de la chrétienté, le reproche de n'avoir pas toujours su veiller à la
liberté ou à la dignité de l'Eglise dans l'élection du Pontife suprême. La
sagesse divine a pourvu au besoin de l'immense troupeau du Christ, en préparant
de bonne heure les bases du domaine temporel de la papauté sur Rome et son territoire,
avant même que l'épée des Francs intervînt pour venger, pour constituer et
agrandir ce précieux domaine qui est un bien de la chrétienté. Quiconque ose
l'envahir porte la plus sensible atteinte à la liberté de l'Eglise tout entière
; et nous entendions, il y a un mois, le grand docteur saint Anselme nous
enseigner que « Dieu n'aime rien tant en ce monde que la liberté de son Eglise.
» Aussi l'a-t-il vengée toujours.
La souveraineté pontificale sur Rome et sur le territoire affecté à l'Eglise puise
donc sa raison d'être dans les nécessités de l'ordre surnaturel. Il s'ensuit
que cette souveraineté dépasse en dignité toutes les autres, et qu'étant vouée
au service de Dieu sur la terre, elle doit être rangée parmi les choses
sacrées. Quiconque ose l'envahir n'est plus seulement spoliateur, mais
sacrilège ; et les anathèmes de l'Eglise tombent sur lui de tout leur poids.
L'histoire est là tout entière pour nous redire combien a été lamentable le
sort de tous les princes qui, ayant bravé l'anathème, ont négligé de donner
satisfaction à l'Eglise, et osé affronter la justice de celui qui a conféré à
Pierre le pouvoir de lier et de délier.
Enfin, la souveraineté étant le fondement de toutes les sociétés humaines, et
sa conservation sur la terre important au plus haut point au maintien de
l'ordre et de la justice, elle doit être sauvegardée avant tout en celui qui en
est la plus haute expression ici-bas ; c'est-à-dire dans le Pontife romain,
dont les droits temporels sont les plus anciens que l'on puisse constater
aujourd'hui, et chez qui le suprême pouvoir spirituel relève encore la dignité
royale. Quiconque attaque ou renverse la souveraineté temporelle du Pape,
attaque et renverse donc toutes les souverainetés ; car il n'en est pas une
autre qui puisse soutenir le parallèle avec celle-ci, pas une qui puisse
prétendre à être épargnée, si celle-ci succombe.
Gloire soit donc à Marie en ce vingt-quatrième jour de mai, consacré à
reconnaître le double bienfait qu'elle a signalé, en déployant la puissance de
son bras pour opérer d'un même coup le salut de l'Eglise et celui de la société
! Unissons-nous aux vives acclamations des Romains, fidèles alors, et faisant
retentir dans un même enthousiasme l’Alleluia de la Pâque et l’Hosanna au
Vicaire de Dieu, au Père de la Patrie. Le souvenir de saint Pierre délivré de
sa prison et rendu à la liberté, planait sur cette foule passionnée d'amour
pour un Pontife que tant d'épreuves avaient rendu plus auguste encore. Le char
s'avançait par la voie Flaminienne ; il fut dételé et traîné par les citoyens
ivres de joie jusqu'à la Basilique vaticane, où le Pontife avait hâte
d'épancher ses actions de grâces sur le tombeau du Prince des Apôtres.
Mais ne terminons pas cette journée sans avoir célébré la miséricordieuse
intervention de notre puissante Auxiliatrice. Si elle se montre quelquefois
terrible dans la protection qu'elle répand sur son peuple, son cœur de mère ne
saurait se défendre de la pitié pour les vaincus; à eux aussi, quand ils sont
abattus, elle sait se montrer secourable. Témoin le grand guerrier dont elle
triompha le vingt-quatre mai, et que sa bonté entreprit ensuite de réduire, en
le ramenant à la foi de ses pères. Du sein d'une île perdue dans l'immensité de
l'Océan, Pie VII vit un jour arriver un message. Le prince détrôné sur lequel
il avait répandu l'huile sainte à Notre-Dame, et qui depuis avait eu le malheur
d'attirer sur lui ces foudres spirituelles dont Dieu même gouverne l'emploi,
demandait au Pontife, au seul roi de Rome, la faveur de ne pas vivre privé plus
longtemps des augustes Mystères dont le sacerdoce catholique est le ministre
accrédité par le ciel. Marie avait en vue une seconde victoire.
Pie VII, dont le prince ne prononçait le nom qu'avec attendrissement dans les
jours de son exil, qu'il appelait « un agneau (Las Cases, Mémorial de
Sainte-Hélène), » Pie VII qui avait, aux yeux de toute l'Europe, ouvert un
asile dans Rome aux membres de cette famille descendue de tant de trônes à la
fois, se hâte de remplir le vœu de son ancien adversaire; et bientôt le
Sacrifice qui réconcilie le ciel et la terre est offert en présence du vaincu,
dans cette île anglaise et protestante. Marie avançait dans sa conquête.
Mais la divine justice, avant de pardonner, voulait que l'expiation fut
complète et solennelle. Celui qui, en relevant les autels de la France, fut
l'instrument du salut de tant de millions d'âmes, ne devait pas périr ; mais il
avait osé tenir captif au château de Fontainebleau le Pontife suprême, et ce
fut en ce même château de Fontainebleau, et non ailleurs, qu'il lui fallut
signer l'acte de son abdication. Il avait retenu cinq années dans les fers le
Vicaire de Dieu ; cinq années de captivité, de souffrances et d'humiliations,
lui furent infligées. La loi du talion accomplie, le ciel laissa à Marie le
soin d'achever son triomphe. Réconcilié avec l'Eglise sa mère, muni des divins
Sacrements qui purifient toute âme et la préparent pour l'éternité, Napoléon
rendit la sienne à Dieu le cinq mai, dans le mois consacré à Marie,dans le mois
qui contient le noble anniversaire que nous fêtons aujourd'hui. Et si l'on ose
pénétrer la pensée de Dieu dans le choix du jour marqué éternellement pour ce
grand trépas, ce jour n'est-il pas celui où nous avons célébré la fête de saint
Pie V, le jour où Rome offrait ses vœux au septième Pie, au Pie réconciliateur,
dont le nom qui devait reparaître encore en nos temps avec tant de gloire,
signifie la tendre compassion et la miséricorde ?
« Dieu est pie et
miséricordieux, pius et misericors, » dit la Sagesse dans le livre de
l'Ecclésiastique (1). Marie aussi est pie et miséricordieuse ; et c'est pour
cela que nous la saluons aujourd'hui de ce beau titre d'Auxiliatrice. Qu'il
s'agisse du salut de l'Eglise entière, qu'il s'agisse du salut d'une âme en
particulier, Marie est et demeure à jamais le Secours des chrétiens. Dieu l'a
voulu ainsi, et nous entrons dans ses intentions, lorsque nous professons une
confiance sans bornes dans le bras d'une si puissante reine et dans le cœur
d'une si tendre mère.
Lisons maintenant le récit de la sainte Liturgie sur le grand événement qui
signala en ce jour la protection de Marie sur la chrétienté.
Le secours de la Mère de Dieu s'est souvent fait sentir au peuple chrétien
d'une manière miraculeuse, lorsqu'il s'est agi de repousser les ennemis de la
religion. C'est pour cette raison que le très saint pontife Pie V. après
l'insigne victoire remportée par les chrétiens sur les Turcs, dans le golfe de
Lépante, par l'intercession de la bienheureuse Vierge, ordonna que parmi les
titres d'honneur qui sont attribués à la reine des cieux dans les Litanies de
Lorette, on insérerait désormais celui de Secours des Chrétiens. Mais un des
faits les plus mémorables et les plus dignes d'être comptés parmi les traits
miraculeux de cette protection, est celui qui se rapporte au souverain pontife
Pie VII, qui ayant été enlevé du Siège apostolique de Pierre par le conseil des
impies secondes de la force armée,et, chose inouïe dans les annales qui
relatent les persécutions de l'Eglise! ayant été détenu sous la garde la plus
sévère, principalement à Savone, durant plus de cinq ans, le gouvernement de
l'Eglise de Dieu lui étant rendu impossible par toute espèce d'entraves, lut
tout à coup et contre l'attente universelle rétabli sur le trône pontifical,
aux applaudissements et par le concours du monde entier.
Ce qui arriva encore
une seconde fois, lorsqu'une nouvelle tempête l'ayant contraint de sortir de
Rome, et de se retirer en Ligurie avec le sacré Collège des cardinaux, un
nouveau bienfait de Dieu apaisa l'orage qui menaçait l'Eglise des plus grands
malheurs, et permit au Pontife de rentrer à Rome, au milieu des transports de
joie de la chrétienté tout entière. Mais auparavant le Pontife avait voulu
accomplir un désir qu'il avait conçu, et que sa captivité l'avait seule empêche
d'effectuer. Ce fut de placer solennellement et de ses propres mains une
couronne d'or sur l'insigne image de la Vierge Mère de Dieu, honorée à Savone
sous le titre de Mère de la Miséricorde. Le même pontife Pie VII ayant la
conscience intime de tous ces faits;, et rapportant avec raison leur admirable
vicissitude à l'intercession de la très sainte Mère de Dieu, dont il avait
demandé le secours avec instance, en même temps qu'il le faisait implorer par
tous les fidèles, institua en l'honneur de la Vierge .Mère une fête solennelle
qui doit être célébrée à perpétuité le vingt-quatre de mai, anniversaire de son
heureux retour à Rome; et il approuva un Office propre pour cette fête, afin
que le souvenir et l'action de grâces pour un tel bienfait demeurassent à
jamais présents à la pensée des fidèles.
Les deux belles Hymnes qui suivent complètent la solennité de ce jour, et sont
une noble expression delà reconnaissance de l'Eglise envers sa libératrice.
Ire HYMNE.
Le peuple du Christ étant près de succomber sous les armes ensanglantées de son
cruel ennemi, souvent on a vu la Vierge pleine de bonté descendre du ciel
devenu propice, et venir au secours.
Les antiques monuments élevés par nos pères, les temples décorés de dépouilles
opimes, attestent cette protection; et chaque année des l'êtes publiques
viennent rappeler par leurs pompes le souvenir des bienfaits reçus.
Une nouvelle faveur réclame aujourd'hui nos actions de grâces envers Marie : un
nouveau concert de joie doit s'unir aux applaudissements dont retentissent et
Rome et l'univers entier.
O jour fortuné, jour à jamais célèbre dans nos fastes, qui vit le siège de
Pierre recevoir de nouveau le docteur de la foi, après cinq années d'un
lamentable exil!
Vierges modestes, enfants innocents, prêtres transportés de joie, peuple ravi
s'enthousiasme, unissez-vous pour célébrer à l'envi les bienfaits de la Reine
du ciel.
Mère bénie de Jésus, Vierge des vierges, mettez le comble à vos faveurs ; soyez
propice au saint Pasteur, aidez-le à conduire le troupeau dans les pâturages du
salut.
Trinité digne de toutes nos louanges, accordez-nous de vous honorer durant les
années éternelles ; agréez aujourd'hui la foi de nos cœurs, avec les cantiques
que nos voix font monter vers vous.
Amen.
IIe HYMNE.
Nous vous appelons la Mère de notre Rédempteur et Maître, ô Vierge belle entre
toutes ! mais vous êtes aussi la gloire des chrétiens et leur Secours dans
l'infortune.
Que les portes de l'enfer se déchaînent, que l'antique ennemi frémisse, qu'il
suscite des colères contre le peuple que Dieu s'est consacré;
Ses fureurs et sa rage ne sauraient nuire aux âmes pures qui implorent la
Vierge; car elle les couvre et les fortifie de son secours céleste.
Lorsqu'une telle protectrice daigne se déclarer pour nous, aussitôt s'arrête la
fureur des guerres, et l'on voit succomber et fuir les bataillons ennemis qui
s'avançaient avec fureur.
De même que s'élève sur la sainte montagne de Sion la citadelle construite avec
solidité, la tour de David protégée par mille boucliers, et défendue par une
vaillante garnison;
Ainsi la Vierge, que la main du Seigneur lui-même a comblée des dons célestes,
écarte de son bras invincible les coups que le démon dirige contre ceux qui la
servent avec ferveur.
Trinité digne de toutes nos louanges, accordez-nous de vous honorer durant les
années éternelles ; agréez aujourd'hui la foi de nos cœurs, avec les cantiques
que nos voix font monter vers vous.
Amen.
« J'ai levé mes yeux vers les montagnes d'où vient le Secours, et le Secours
que j'attends vient du Seigneur, qui a fait le ciel et la terre (Psalm. CXX.).
» C'est ainsi que priait Israël. L'Eglise chrétienne répète la même prière;
mais pour elle le secours est plus voisin et plus prompt. Les vœux du Psalmiste
ont été remplis; les cieux se sont abaissés, et le divin Secours est maintenant
tout près de nous. Jésus, Fils de Dieu et fils de Marie, est ce Secours, et il
accomplit à tout instant cette promesse qu'il nous avait faite par son Prophète
: « Au jour de ton salut, je suis devenu ton Auxiliaire (Isai. XLIX. 8). » Mais
ce Roi des rois a voulu nous donner une Reine, et cette Reine est Marie sa
mère. Dans son amour, il a fait dresser pour elle un trône à sa droite, comme
fit Salomon pour sa mère Bethsabée (III Reg. II, 19), et il a voulu que du haut
de ce trône Marie fût aussi le Secours des chrétiens. C'est la sainte Eglise
qui nous l'enseigne, en inscrivant ce beau titre sur la Litanie ; c'est Rome
même qui nous convie à nous unir à elle aujourd'hui, afin de rendre gloire à la
céleste Auxiliatrice pour l'un de ses plus signalés bienfaits.
Nous venons donc mêler aux allégresses pascales, ô notre Reine, les joies
qu'inspire à tout enfant de l'Eglise le souvenir de votre intervention en
faveur de la chrétienté, en ce jour mémorable où Rome revit son Pasteur et son
Roi. Recevez nos hommages, ô vous qui avez remporté la victoire. Ce mois tout
entier retentit de vos louanges ; mais elles montent vers vous plus joyeuses en
ce jour. Daignez donc abaisser vos regards sur Rome et sur son Pontife. De
nouveaux périls se sont élevés; la pierre posée par Jésus est redevenue un
signe de contradiction, et les vagues mugissantes de l'impiété la couvrent de
leur écume. Nous savons, ô Marie, que cette pierre ne peut être déracinée, et
que la sainte Eglise pose sur elle en sûreté ; mais nous savons aussi que les
destinées de cette Eglise ne sont pas éternelles ici-bas. Un jour elle doit
être enlevée dans les cieux, et ce jour sera le dernier que verra ce monde
coupable. Jusqu'à ce moment terrible, n'êtes-vous pas, ô Marie, notre
toute-puissante Auxiliatrice ? Oh ! Daignez étendre ce bras auquel rien ne
résiste. Souvenez-vous de cette Rome à qui votre culte fut si cher, où tant de
nobles sanctuaires proclament la gloire de votre nom. L'heure dernière de ce monde
n'a pas encore sonné; venez en aide à la plus sainte des causes ; ne permettez
pas que la ville sainte soit foulée plus longtemps sous les pieds des impies ;
conservez-lui son Pontife, et rendez l'indépendance qui lui est nécessaire à
celui en qui nous vénérons le Vicaire du Roi des rois.
Mais Rome n'est pas le seul point de la terre qui appelle votre puissant
secours, ô Marie ! De toutes parts la Vigne de votre fils est exposée aux
ravages du sanglier '. Le mal est partout, l'erreur est partout, la séduction
est partout ; il n'est aucune contrée où l'Eglise ne soit dans la souffrance,
où sa liberté ne soit violée ou menacée. Les sociétés, entraînées loin de la
tradition chrétienne dans leurs lois et dans leurs mœurs, sont frappées
d'impuissance et sans cesse au moment de rouler dans l'abîme. Secourez le monde
dans un aussi grand péril, ô notre Auxiliatrice ! Vous en avez la force et le
pouvoir ; ne laissez pas périr la race que Jésus a rachetée, et qu'il vous a
léguée du haut de sa croix.
O Marie, Secours des Chrétiens, vous êtes l'espoir de nos âmes ; et nos âmes
sont menacées par le même ennemi qui s'attaque aux sociétés humaines. Dans sa
rage infernale, il poursuit l'image de votre divin fils dans l'homme et dans
l'humanité. Venez au secours de vos enfants. Arrachez-les à la dent meurtrière
du serpent. Le monstre connaît votre puissance ; il sait que vous pouvez sauver
sa victime tant qu'elle n'est pas sortie encore des conditions du temps, et que
l'éternité ne s'est pas encore ouverte pour elle. Vous avez, ô Marie, remporté
d'éclatants triomphes pour le salut de vos enfants ; ne vous lassez pas, nous
vous en supplions, d'être secourable pour les pauvres pécheurs. C'est vous
surtout, et les faits le prouvent, que Jésus avait en vue lorsque, voulant remplir
de convives la salle du festin éternel, il dit aux ministres de son amour: «
Forcez-les d'entrer (Luc. XIV, 23). »
Nos voix suppliantes montent vers vous, ô notre Auxiliatrice, car nos besoins
nous pressent; mais nous n'avons garde d'oublier les devoirs particuliers qui
vous sont dus en ces jours où la sainte Eglise honore vos ineffables relations
avec votre fils ressuscité. Avec quelles délices elle s'identifie aux
transports de bonheur qui ont tout à coup remplacé dans votre âme les angoisses
du Calvaire et du sépulcre ! C'est à la mère consolée en son fils, triomphante
en son fils, que nous offrons, avec les fleurs du printemps, l'hommage annuel
de nos louanges dans tout le cours du mois dont les grâces et la splendeur
offrent tant d'harmonies avec votre immortelle beauté. En retour, conservez à
nos âmes l'éclat qu'elles ont puisé dans la Pâque au contact de votre divin
ressuscité, et daignez nous préparer vous-même à recevoir dignement les dons de
l’Esprit-Saint qui viendra bientôt, resplendissant des feux de la Pentecôte,
sceller par sa descente en nous l'œuvre de la régénération pascale.
Dom Guéranger. L'ANNÉE LITURGIQUE
SOURCE :
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/gueranger/anneliturgique/paques/paques03/propresaints/024.htm
María
Auxiliadora Cádiz
Also
known as
Auxilium Christianorum
Profile
The feast of Our
Lady, Help of Christians, was instituted by Pope Pius
VII. By order of Napoleon, the Pope was arrested on 5 July 1808,
and imprisoned at Savona, Italy and
Fontainebleau, France.
In January 1814,
after the Battle of Leipzig, he was brought back to Savona and
set free on 17
March, the eve of the feast of Our
Lady of Mercy, the patroness of Savona.
The journey to Rome was
a veritable triumphal march with the pontiff,
attributing the victory of the Church after
so much agony and distress, to the Blessed
Virgin. He visited many of her sanctuaries
on the way, crowning her images,
and entered Rome on 24 May 1814 to
enthusiastic crowds. To commemorate his own sufferings and those of the Church during
his exile he
extended the feast of
the Seven Dolours of Mary to the universal Church on 18
September 1814.
When Napoleon left Elba
and returned to Paris,
Murat was about to march through the Papal
States from Naples. Pius
VII fled to Savona on 22
March 1815,
where he crowned the image of Our Lady of Mercy on 10 May 1815.
Following the Congress of Vienna and Battle of Waterloo, he
returned to Rome on 7 July 1815.
To give thanks to God and Our Lady,
he instituted the feast of Our
Lady, Help of Christians for the Papal
States on 15
September 1815;
it was celebrated on 24 May,
the anniversary of his first return. The dioceses in
the Tuscany region
adopted it on 12
February 1816,
and it spread over nearly the entire Latin
Church.
They hymns of the Office
were composed by Brandimarte. It is the patronal feast of
Australasia, a double of the first class with an octave, and is celebrated with
great splendour in the churches of the Fathers of the Foreign Missions of
Paris. It has attained special celebrity since Saint John
Bosco dedicated the mother church of his congregation at Turin to Our
Lady, Help of Christians. The Salesian Fathers have carried the
devotion to their numerous establishments, and prayers for her intervention
are credited with the miraculous cure of Blessed Artemide
Zatti.
Australia (proclaimed
on 17 July 1916 by Pope Benedict
XV)
Austrialian
military chaplains
Diocese of Shrewsbury, England
Diocese of Townsville, Australia
Military
Ordinariate of Australia
Additional
Information
CatholicSaints.Info:
Blessed Virgin Mary
Saints
and Saintly Dominicans, by Blessed Hyacinthe-Marie
Cormier, O.P.
Short
Lives of the Saints, by Eleanor Cecilia Donnelly
Veneration
of the Blessed Virgin Mary, by Father B
Rohner, O.S.B.
books
Oxford Dictionary of Saints, by David Hugh Farmer
other
sites in english
1001 Patron Saints and Their Feast Days, Australian
Catholic Truth Society
images
videos
ebooks
Mary,
Help of Christians, and the Fourteen Saints Invoked as Holy Helpers
webseiten
auf deutsch
fonti
in italiano
MLA
Citation
“Our Lady, Help of
Christians“. CatholicSaints.Info. 14 January 2024. Web. 23 May 2024.
<https://catholicsaints.info/our-lady-help-of-christians/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/our-lady-help-of-christians/
La basilica di Santa Maria Ausiliatrice, Roma, situato nel quartiere Tuscolano,
Feast of Our Lady, Help
of Christians
The invocation Auxilium
Christianorum (Help of Christians) originated
in the sixteenth century. In 1576 Bernardino Cirillo, archpriest of
Loreto, published at Macerreta two litanies of the Bl.
Virgin, which, he contended, were used at Loreto: One a form which is entirely
different from our present text, and another form ("Aliae litaniae
B.M.V.") identical with the litany of Loreto,
approved by Clement
VIII in 1601, and now used throughout the entire Church. This second
form contains the invocation Auxilium Christianorum. Possibly the
warriors, who returning from Lepanto (7 Oct.,
1571) visited the sanctuary of Loreto, saluted the Holy Virgin there for the
first time with this new title; it is more probable, however, that it is only a
variation of the older invocation Advocata Christianorum, found in a litany of 1524.
Torsellini (1597) and the Roman Breviary (24
May, Appendix) say that Pius V inserted the
invocation in the litany
of Loreto after the battle of Lepanto; but the form of
the litany in
which it is first found was unknown at Rome at the time
of Pius V (see LITANY OF LORETO;
Schuetz, "Gesch. des Rosenkranzgebets", Paderborn, 1909, 243
sq.).
The feast of Our Lady,
Help of Christians,
was instituted by Pius
VII. By order of Napoleon, Pius VII was
arrested, 5 July, 1808, and detained a prisoner for three
years at Savona,
and then at Fontainebleau. In January, 1814, after the battle of Leipzig, he
was brought back to Savona and set free, 17 March, on the eve of the feast of
Our Lady of Mercy, the Patroness of Savona. The journey
to Rome was
a veritable triumphal march. The pontiff, attributing the victory of the Church after so
much agony and distress to the Blessed Virgin, visited
many of her sanctuaries on the way and crowned her images
(e.g. the "Madonna del Monte" at Cesena, "della
Misericordia" at Treja, "della Colonne" and "della
Tempestà" at Tolentino).
The people crowded the streets to catch a glimpse of the venerable pontiff who
had so bravely withstood
the threats of Napoleon.
He entered Rome,
24 May, 1814, and was enthusiastically welcomed (McCaffrey, "History of
the Catholic Church in the Nineteenth Cent.", 1909, I, 52). To commemorate
his own sufferings and those of the Church during his
exile he extended the feast of the Seven Dolours of Mary (third Sunday in
September) to the universal Church, 18 Sept., 1814. When Napoleon left Elba and returned
to Paris, Murat
was about to march through the Papal States from Naples; Pius VII fled to
Savona (22 March, 1815), where he crowned the image
of Our Lady of Mercy, 10 May, 1815.
After the Congress of Vienna and the battle of Waterloo he returned to Rome, 7 July, 1815. To give thanks to God and Our Lady he (15 Sept., 1815) instituted for the Papal States the feast of Our Lady, Help of Christians, to be celebrated, 24 May, the anniversary of his first return. The Dioceses of Tuscany adopted it, 12 Feb., 1816; it has spread nearly over the entire Latin Church, but is not contained in the universal calendar. The hymns of the Office were composed by Brandimarte (Chevalier, "Repert. Hymnolog.", II, 495). This feast is the patronal feast of Australasia, a double of the first class with an octave (Ordo Australasiae, 1888), and in accordance with a vow (1891) is celebrated with great splendour in the churches of the Fathers of the Foreign Missions of Paris. It has attained special celebrity since St. Don Bosco, founder of the Salesian Congregation, 9 June, 1868, dedicated to Our Lady, Help of Christians, the mother church of his congregation at Turin. The Salesian Fathers have carried the devotion to their numerous establishments.
Sources
HOLWECK, Fasti Mariani (Freiburg, 1892); GUERANGER, Liturgical
year, 24 May.
Holweck,
Frederick. "Feast of Our Lady, Help of Christians." The
Catholic Encyclopedia. Vol. 11. New York: Robert Appleton
Company, 1911. 28 May
2020 <http://www.newadvent.org/cathen/11360c.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Michael T. Barrett. Dedicated to
Our Lady, Help of Christians.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. February 1, 1911. Remy Lafort, S.T.D.,
Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2023 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/11360c.htm
Shrine
of Our Lady Help of Christians, Miguel Hidalgo, Federal District, Mexico
The Feast of Mary Help of Christians
Today, May 24, is the feast of Mary Help of Christians.
The tradition of this devotion dates back to 1571, when Mary Help of Christians
saved the whole of Christendom when Catholics throughout Europe prayed the
Rosary. The great battle of Lepanto occurred on October 7th 1571. For this
reason this date has been chosen as the feast of the Holy Rosary. In 1573, Pope
Pius V instituted this feast in thanksgiving for the decisive victory of
Christianity over Islamism.
Near the end of the 17th century, Emperor Leopold I of Austria took refuge in
the Shrine of Mary Help of Christians at Pasau, when 200,000 Ottoman Turks
besieged the capital city of Vienna, but a great victory occurred thanks to
Mary Help of Christians: on September 8th, Feast of Our Lady's Birthday, plans
were drawn for the battle. On September 12, Feast of the Holy Name of Mary,
Vienna was finally freed through the intercession of Mary Help of Christians.
All Europe had joined with the Emperor crying out "Mary, Help!" and
praying the Holy Rosary.
In 1809, Napoleon's men entered the Vatican, arrested Pius VII and brought him
in chains to Grenoble, and eventually Fontainbleau. His imprisonment lasted
five years. The Holy Father vowed to God that, if he were restored to the Roman
See, he would institute a special feast in honor of Mary. Military reverses
forced Napoleon to release the Pope, and on May 24th 1814, Pius VII
returned in triumph to Rome. Twelve months later, the Pope decreed that the
feast of Mary Help of Christians, be kept on the 24th of May.
St. John Bosco (1815 - 1888) was a dynamic priest who founded the Salesian
Order in the XIX century in Italy. His many prophetic dreams, beginning at age
nine, guided his ministry and gave insights on future events.
On May 14, 1862, Don Bosco dreamed about the battles the Church would face in
the latter days. In his dream, the Pope of those days anchors the 'ship' of the
Church between two pillars, one with a statue of Mary (Auxilium Christianorum
or 'Help of Christians') and the other with a large Eucharistic Host
St. John Bosco wrote about his congregation, the Salesians: "The
principal objective is to promote veneration of the Blessed Sacrament and
devotion to Mary Help of Christians. This title seems to please the august
Queen of Heaven very much."
The Salesian Sisters of St John Bosco or Daughters of Mary Help of Christians,
are the sister order of the Salesians of Don Bosco.
St. John Bosco, himself, on June 9 1868, dedicated to Our Lady Help of
Christians, the mother church of his congregation at Turin (Italy). The
Salesian Fathers and their Sisters have carried the devotion to their numerous
establishments.
Prayer to Mary, Help of Christians
Most Holy Virgin Mary, Help of Christians, how sweet it is to come to
your feet imploring your perpetual help. If earthly mothers cease not to
remember their children, how can you, the most loving of all mothers forget me?
Grant then to me, I implore you, your perpetual help in all my necessities, in
every sorrow, and especially in all my temptations. I ask for your unceasing
help for all who are now suffering. Help the weak, cure the sick, convert
sinners. Grant through your intercessions many vocations to the religious life.
Obtain for us, O Mary, Help of Christians, that having invoked you on earth we
may love and eternally thank you in heaven.
~Saint John Bosco, modern Apostle of young people (1815-1888)
SOURCE : https://catholicfire.blogspot.com/2016/05/the-feast-of-mary-help-of-christians.html
Relieve de María Auxiliadora. Colegio María Auxiliadora. Calle San Vicente. Sevilla, Andalucía, España
Saints and
Saintly Dominicans – 24 May
Pope Pius
VII, so greatly tried by the violence and frauds of the Revolution,
instituted this feast in gratitude for the loving protection of Mary accorded
to the Holy See, to the Church and to all Christian people. When troubles
increase, our confidence must increase also. Let us then redouble our
confidence in Mary in these last days through which we are passing, and let us
address to her this petition of a contemporary author: “O Mary, help of
Christians, thou art the hope of our souls. These souls are threatened by the
same enemy who attacks human society. In his infernal rage, he pursues the
image of thy Divine Son, in man and in humanity. Come to the help of thy
children, snatch them from the murderous jaws of the serpent.” Countless
sanctuaries have been erected to Mary both in ancient and modern times under a
title similar to that of our Lady Help of Christians, for example, our Lady of
Good Succor, our Lady of Hope, our Lady of Protection, our Lady of Good Counsel
etc. There are also pious institutes dedicated to our Lady Help of Christians.
Prayer
“O Mary obtain for me
that I may arrive at the goal of salvation and eternal gladness.” – Saint Thomas
Aquinas
Practice
Recite the litany of the
Blessed Virgin for those who have lost their faith, and say with great fervor:
“Refuge of sinners, Consoler of the afflicted, help of Christians, pray for
us.”
– taken from the
book Saints
and Saintly Dominicans, by Blessed Hyacinthe-Marie
Cormier, O.P.
SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-and-saintly-dominicans-24-may/
Santuario di Maria Ausiliatrice a Torino. Sulla cupola si nota una statua dedicata a Maria Ausiliatrice.
The
Festival of Mary, Help of Christians, by Father B Rohner, OSB
It was Pope Pius V who,
after the Christian victory over the Turks at Lepauto, added to the many fond
titles of the Blessed Virgin that of “Help of Christians,” and ordered the same
to be inserted in the litany of Loretto. The festival, however, of “Help of
Christians” is of very recent date. In order to understand the origin of this
feast it is necessary to relate a brief chapter of very modern Church history,
namely, the history of a great sufferer and of a great tyrant-of Pius VII, and
Napoleon I.
When General Bonaparte
secured his position of power in France, he affected the greatest respect for
the Catholic Church. With a view of furthering his own ambitious projects he
repealed such of the revolutionary measures as militated against religion,
repaired the churches and reopened them for divine service, and, in accord with
the Sovereign Pontiff, provided the desolated flocks of God’s people with good
and zealous priests and bishops. On being proclaimed emperor in 1804, Napoleon
wished to be crowned by the Pope. Pius VII consented, though with reluctance,
to the emperor’s desires and, with much inconvenience travelled, in the winter
season, across the Alps from Rome to Paris. By this act of condescension he
hoped to so conciliate the emperor as to prevent any future assaults upon the
rights of the Church. But he met with disappointment. According as the power
and influence of Napoleon in- creased, the more did he seek to tyrannize over the
Church. He was foolish and wicked enough to expect that the Pope would declare
null and void the lawful marriage between the emperor’s brother and his lawful
wife, and that the Pontiff would make war wantonly on Napoleon’s supposed
enemies. Because Pius would not comply with these requirements Napoleon
declared the states of the Church discontinued as a sovereign State. The Pope
issued a solemn decree of excommunication against the emperor. On the night
between the 4th and 5th of July a body of French soldiers invaded the Vatican
palace and, pushing their way into the very sleeping apartments of the Pope,
took him prisoner and, in company with his favorite friend, Cardinal Pacca,
hurried him into a closed carriage and took him out of Rome. Nor was the Sovereign
Pontiff permitted to stay anywhere within the boundaries of his own territory.
After having been brought to France, he was taken back to Savona, a small town
near Genoa, where Napoleon kept him a prisoner during three long and painful
years. Although, at first, the saintly prisoner was treated with comparative
mildness, as time wore on his grievances were multiplied and aggravated. All
his faithful friends were forbidden to see him. No bishop was permitted to
speak to him, every letter to him was intercepted and read, even his breviary
was taken from him, out of his very hands. Meanwhile he was in constant receipt
of information from all quarters, that his cardinals had been abused, arrested
and banished, as well as many bishops. Pius VII felt that his situation was
indeed a lonely one. Yet he always relied on assistance from Heaven. He himself
prayed, and he instructed others to pray, to the Blessed Virgin for deliverance
of the Church. Meanwhile Napoleon was adding victory to victory and triumph to triumph.
His power was daily increasing, his empire was spreading on all sides, and
when, just at this time, a son was born to him, he named him the king of Rome.
He laughed at the bulls of the Pope, saying, with a sneer, “Excommunication
will not cause the arms to drop from my soldiers’ hands.” But yet, in 1812, in
the unfortunate expedition to Moscow, the arms did really fall from the frozen
hands of the French soldiers. But the adverse fortunes of Napoleon brought no
relief to the imprisoned Head of the Church who, that same year, received
orders to repair to Paris, and without any sign of his Papal office. Again the
Pope was compelled to make another fatiguing journey, in a closed and strictly
guarded carriage. Although all along the road he was so feeble and sick that he
received the Sacrament of Extreme Unction in preparation for his expected
death, he was not permitted to rest for a single night. His food was given to
him in his carriage, in which, also, he was compelled to pass the nights. At
length, in an almost dying condition, he reached Fontainebleau. Here he
encountered new injuries and insults, and hardships of mind and body. Not only
was he kept aloof from every wise and conscientious counsellor, but he was
besieged by crowds of unworthy sons of the Church, the minions of Napoleon, who
sought to break down the Pope’s constancy and to persuade him to yield to the
iniquitous demands of his enemy. Napoleon himself came, at first with smiles
and fair words, and afterwards with threats and insults. At one time the Holy
Father, completely broken down with suffering, showed a momentary weakness. At
once, however, he recalled his words publicly, undismayed by the storming rage
of his tyrannical oppressor. At length Providence interfered. In October 1813, Napoleon
lost the battle at Leipsic, and in January of the following year he set the
Pope free, and a few months later he signed, at that same palace of
Fontainebleau. his own abdication of power, almost on the very day that saw
Pius VII triumphantly enter his own city of Rome, the 24th of May. The Pope
might well shed tears of joy, and of gratitude to God, when he saw once more
the door of his own home, from the portals of which he had given his last
blessing to his subjects as he was being torn away from their midst by his
ruthless captors.
Yet the Pope’s trials
were not at an end. He was once more to be an exile. Napoleon having escaped
from his prison on the isle of Elba, came again to France to try his fortune
and succeeded again in making himself emperor of the French. His friend and
relative, General Murat, again seized the kingdom of Naples and dispatched
troops to assault the city of Rome. Pius VII was compelled to leave the city
and to betake himself to Genoa, where the king of Sardinia received him with
profuse hospitality and unbounded respect and reverence. This time the
afflicted Pontiff foretold that his exile would be of short duration. Sure
enough, in a little over three months Napoleon’s power was overthrown and
Murat’s projects were brought to grief. Before setting out on his return to
Rome the Pope, on the 10th of May, 1815, with much pomp and piety, and in
presence of the royal family, and of great multitudes of the faithful laity,
solemnly crowned the miraculous image of the Mother of God in Savona, where he
had passed the days of this his latest exile. On the 7th of June he once more
returned to Rome in triumph. Thus Pius VII again assumed his seat in the chair
of Peter, while Napoleon, his persecutor, was a prisoner on the distant and lonely
island of Saint Helena. All things considered, this turn of events approached
very nearly to a miracle, if it were not really one. In order, therefore, to
make known to whom he was indebted, next to God, for this happy state of
affairs, he ordered, on the 16th of September, 1816, that every year, on the
24th of May, the festival of “Mary, help of Christians” should be kept a day of
devotion throughout the Church, in commemoration of his happy restoration to
the rights and dignities of the pontificate and of his release from the hands
of his enemies.
– text taken from Veneration of the Blessed Virgin Mary, Her Feasts, Prayers,
Religious Orders, and Sodalities, by Father B Rohner, OSB, adapted
by Father Richard Brennan, LLD, published in 1898 by Benziger Brothers; it has
the Imprimatur of Archbishop Michael Augustine, Archdiocese of New York, New
York, 22 June 1898
SOURCE : https://catholicsaints.info/the-festival-of-mary-help-of-christians-by-father-b-rohner-osb/
Firenze,
chiesa della Sacra Famiglia
Beata Vergine Maria
Ausiliatrice
Maria è la « Madre della
Chiesa » ; Ausiliatrice del popolo cristiano nella sua continua lotta per la
diffusione del Regno di Dio. « Auxilium Christianorum «, « Aiuto dei Cristiani
», è il bel titolo che è stato dato alla Virgine Maria in ogni tempo e cosi
viene invocata anche nelle litanie a lei dedicate dette anche Lauretane perché
recitate inizialmente a Loreto.
“Auxilium Christianorum”; ‘Aiuto dei Cristiani’, è il bel titolo che è stato dato alla Vergine Maria in ogni tempo e così viene invocata anche nelle litanie a Lei dedicate dette anche Lauretane perché recitate inizialmente a Loreto.
Sulle virtù, la vita, la predestinazione, la maternità, la mediazione, l’intercessione, la verginità, l’immacolato concepimento, i dolori sofferti, l’assunzione di Maria, sono stati scritti migliaia di volumi, tenuti vari Concili, proclamati dogmi di fede, al punto che è sorta un’autentica scienza teologica: la Mariologia.
E sempre è stata ribadita la presenza mediatrice e soccorritrice della Madonna per chi la invoca, a lei fummo affidati come figli da Gesù sulla Croce e a noi umanità è stata indicata come madre, nella persona di Giovanni apostolo, anch’egli ai piedi della Croce.
Ma la grande occasione dell’utilizzo ufficiale del titolo “Auxilium Christianorum” si ebbe con l’invocazione del grande papa mariano e domenicano san Pio V (1566-1572), che le affidò le armate ed i destini dell’Occidente e della Cristianità, minacciati da secoli dai turchi arrivati fino a Vienna, e che nella grande battaglia navale di Lepanto (1571) affrontarono e vinsero la flotta musulmana.
Il papa istituì per questa gloriosa e definitiva vittoria, la festa del S. Rosario, ma la riconoscente invocazione alla celeste Protettrice come “Auxilium Christianorum”, non sembra doversi attribuire direttamente al papa, come venne poi detto, ma ai reduci vittoriosi che ritornando dalla battaglia, passarono per Loreto a ringraziare la Madonna; lo stendardo della flotta invece, fu inviato nella chiesa dedicata a Maria a Gaeta dove è ancora conservato.
Il grido di gioia del popolo cristiano si perpetuò in questa invocazione; il Senato veneziano fece scrivere sotto il grande quadro commemorativo della battaglia di Lepanto, nel Palazzo Ducale: “Né potenza, né armi, né condottieri ci hanno condotto alla vittoria, ma Maria del Rosario” e così a fianco agli antichi titoli di ‘Consolatrix afflictorum’ (Consolatrice degli afflitti) e ‘Refugium peccatorum’ (Rifugio dei peccatori), si aggiunse per il popolo e per la Chiesa ‘Auxilium Christianorum (Aiuto dei cristiani).
Il culto pur continuando nei secoli successivi, ebbe degli alti e bassi, finché nell’Ottocento due grandi figure della santità cattolica, per strade diverse, ravvivarono la devozione per la Madonna del Rosario con il beato Bartolo Longo a Pompei e per la Madonna Ausiliatrice con s. Giovanni Bosco a Torino.
Il grande educatore ed innovatore torinese, pose la sua opera di sacerdote e fondatore sin dall’inizio, sotto la protezione e l’aiuto di Maria Ausiliatrice, a cui si rivolgeva per ogni necessità, specie quando le cose andavano per le lunghe e s’ingarbugliavano; a Lei diceva: "E allora incominciamo a fare qualcosa?". S. Giovanni Bosco, nato il 16 agosto 1815 presso Castelnuovo d’Asti e ordinato sacerdote nel 1841, fu il più grande devoto e propagatore del culto a Maria Ausiliatrice, la cui festa era stata istituita sotto questo titolo e posta al 24 maggio, qualche decennio prima, dal papa Pio VII il 24 maggio 1815, in ringraziamento a Maria per la sua liberazione dalla ormai quinquennale prigionia napoleonica.
Il grande sacerdote, apostolo della gioventù, fece erigere in soli tre anni nel 1868, la basilica di Maria Ausiliatrice nella cittadella salesiana di Valdocco - Torino; sotto la Sua materna protezione pose gli Istituti religiosi da lui fondati e ormai sparsi in tutto il mondo: la Congregazione di S. Francesco di Sales, sacerdoti chiamati normalmente ‘Salesiani di don Bosco’; le ‘Figlie di Maria Ausiliatrice’ suore fondate con la collaborazione di s. Maria Domenica Mazzarello e per ultimi i ‘Cooperatori Salesiani’ per laici e sacerdoti che intendono vivere lo spirito di ‘Don Bosco’, come è generalmente chiamato.
Le Congregazioni sono così numerose, che si vede con gratitudine la benevola protezione di Maria Ausiliatrice nella diffusione di tante opere assistenziali ed a favore della gioventù.
Ormai la Madonna Ausiliatrice è divenuta la ‘Madonna di Don Bosco’ essa è inscindibile dalla grande Famiglia Salesiana, che ha dato alla Chiesa una schiera di santi, beati, venerabili e servi di Dio; tutti figli che si sono affidati all’aiuto della più dolce e potente delle madri.
Interi Continenti e Nazioni hanno Maria Ausiliatrice come celeste Patrona: l’Australia cattolica dal 1844, la Cina dal 1924, l’Argentina dal 1949, la Polonia fin dai primi decenni del 1800, diffusissima e antica è la devozione nei Paesi dell’Est Europeo.
Nella bella basilica torinese a Lei intitolata, dove il suo devoto figlio s. Giovanni Bosco e altre figure sante salesiane sono tumulate, vi è il bellissimo e maestoso quadro, fatto eseguire dallo stesso fondatore, che rappresenta la Madonna Ausiliatrice che con lo scettro del comando e con il Bambino in braccio, è circondata dagli Apostoli ed Evangelisti ed è sospesa su una nuvola, sullo sfondo a terra, il Santuario e l’Oratorio come appariva nel 1868, anno dell’esecuzione dell’opera del pittore Tommaso Lorenzone.
Il significato dell’intero quadro è chiarissimo; come Maria era presente insieme agli apostoli a Gerusalemme durante la Pentecoste, quindi all’inizio dell’attività della Chiesa, così ancora Lei sta a protezione e guida della Chiesa nei secoli, gli apostoli rappresentano il papa ed i vescovi.
Autore: Antonio Borrelli
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/54650
Maria
Auxilium Christianorum, ora pro nobis, circa 1920
Maria - von der
immerwährenden Hilfe - Auxilium
Gedenktag katholisch: 24. Mai
Hochfest in Australien, in der Stadt Ciudadela, im Bistum Menorca, im Bistum Toruń / Thorn und bei den Salesianern Don Boscos
Fest im Redemptoristenorden und bei den Sanitätern im spanischen
Militärerzbistum
gebotener Gedenktag in Polen, in Neuseeland, im Bistum Córdoba, bei den
Monfortanern, bei den Marianern von der Unbefleckten Empfängnis, bei den
Missionaren vom kostbaren Blut
nicht gebotener Gedenktag im Bistum Asidonia-Jerez de la Frontera, im Erzbistum
Sevilla, im übrigen Bistum Menorca und bei den Barnabiten
im Orden der Augustiner-Eremiten: 13. Mai
an einigen Orten: 27. Juni
in Innsbruck: Gnadenbild Mariahilf: Samstag vor dem ersten Sonntag im Juli
Das Fest Maria -
Hilfe der Christen - Auxilium ist lateinisch
für Hilfe - das Schutzmantelfest, wurde von Papst Pius VII.
eingeführt, als er nach dem Sieg über Napoleon am 24. Mai 1814 nach Rom zurückkehren
konnte. 1844 wurde sie zur Patronin von Australien ernannt.
Patronin von
Australien; des Bistums Toruń / Thorn
Der Dom
St. Jakob in Innsbruck ist montags bis samstags von 10.15 bis 18.30
Uhr und sonntags von 12.30 Uhr bis 18.30 Uhr zur Besichtigung geöffnet, von Mai
bis Ende Oktober jeweils bis 19.30 Uhr. Der Eintritt ist frei, die Erlaubnis
zum Fotografieren kostet 1 €. (2017)
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Maria - „Auxilium” - „von der immerwährenden Hilfe”
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Autor: Joachim
Schäfer - zuletzt aktualisiert am 06.01.2019
Quellen:
korrekt zitieren: Joachim Schäfer: Artikel Maria - „Auxilium” - „von der immerwährenden Hilfe”, aus dem Ökumenischen Heiligenlexikon - https://www.heiligenlexikon.de/BiographienM/Maria_Auxilium.html, abgerufen am 23. 5. 2024
Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet das Ökumenische Heiligenlexikon in
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Internet über https://d-nb.info/1175439177 und https://d-nb.info/969828497 abrufbar.
SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienM/Maria_Auxilium.html