Sainte Jeanne-Antide
Thouret
Fondatrice des Soeurs de la Charité de Besançon (+ 1826)
La Congrégation des Sœurs de la Charité de Besançon appartient à la tradition
Vincentienne, sa fondatrice a été Fille de la Charité.
Jeanne
Antide Thouret a été béatifiée par le Pape Pie XI le 23 mai 1926 et canonisée
le 14 janvier 1934.
Sainte Jeanne-Antide Thouret (1765-1826) créa en France et en Italie nombre
d'écoles et d'hôpitaux.
Sœurs
de la Charité de Sainte Jeanne-Antide Thouret à Besançon.
À Naples, en 1826, sainte Jeanne-Antide Thouret, vierge. Née dans le diocèse de
Besançon, elle venait d’entrer chez les Filles de la Charité de saint Vincent
de Paul, quand la Révolution française supprima les instituts religieux. Elle
continua cependant à Besançon la vie religieuse avec quelques compagnes qu’elle
appela les Sœurs de la Charité et qu’elle voulut consacrer au soin des enfants
abandonnés, des pauvres et des malades. Elle connut de grandes tribulations et
mourut, exilée, à Naples.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1207/Sainte-Jeanne-Antide-Thouret.html
SAINTE JEANNE-ANTIDE
THOURET
Vierge, fondatrice des
Soeurs de la Charité de Besançon
(1765-1826)
Jeanne-Antide Thouret
naquit le 27 novembre 1765, à Sancey-le-long, en Franche-Comté, au sein d'une
famille très chrétienne composée de neuf enfants; ses parents exerçaient le
métier d'agriculteurs.
Quand Jeanne a quinze
ans, sa mère meurt: Jeanne-Antide sera désormais l'éducatrice de ses frères et soeurs
et la ménagère dévouée qui entretiendra la maison. Bien que la famille vive
dans une réelle pauvreté, la charitable jeune fille trouve le moyen de ne
jamais refuser l'aumône.
Elle a environ dix-sept
ans lorsque son père lui annonce qu'un riche jeune homme l'a demandée en
mariage. Sans hésiter, Jeanne répond à son père qu'elle refuserait la main d'un
roi. Après cinq longues années d'attente, elle réussit enfin à vaincre les
obstacles qui s'opposent à sa vocation religieuse.
Accueillie à la maison mère
des Filles de la Charité le jour de la Toussaint 1787, elle est reçue le
lendemain par la supérieure générale, la vénérable Mère Dubois. Le onzième mois
de son séminaire, elle revêt l'habit des Filles de la Charité et on l'envoie
travailler successivement à l'hôpital de Langres, puis à Paris où elle prodigue
ses soins maternels aux incurables de l'hospice.
La Révolution était déjà
amorcée. Comme la plupart de ses compagnes, tout en restant au service des
malades, Soeur Thouret refuse de reconnaître le clergé schismatique. En
novembre 1793, elle doit quitter Paris pour regagner son pays natal à pied, en
mendiant. Sa charité qui se fait la providence des malades et des pauvres, la
sauve plus d'une fois de la fureur des révolutionnaires. Durant les jours de la
Terreur, sainte Jeanne-Antide Thouret se réfugie en Suisse.
Aussitôt qu'elle peut
rentrer en France, elle ouvre une école à Besançon. Son établissement connait
le succès dès le premier jour. Au cours de la même année elle organise trois
autres écoles dans la même ville. Ouvrière infatigable, elle dirige un
dispensaire et distribue une soupe populaire. Le préfet lui confie bientôt une
maison de détention.
Sainte Jeanne-Antide
Thouret donna à ses collaboratrices les Règles et le nom de: Soeurs de la
Charité de Saint Vincent de Paul. Ce titre devait engendrer tôt ou tard des
confusions et des conflits, aussi les filles de Monsieur Vincent en
réclamèrent-ils un autre. Le cardinal Fesch décida que les nouvelles
religieuses s'appelleraient: Soeurs de la Charité de Besançon. Cette communauté
connut tout de suite une rapide expansion. En 1810, la mère de Napoléon
Bonaparte leur ouvrit le royaume de Naples et Murat leur abandonnait l'énorme
couvent hôpital de Regina Coeli. Mère Thouret alla y installer ses compagnes et
ouvrit cent trente maisons en l'espace de dix ans.
Sans le sceau divin de la
souffrance, il aurait manqué quelque chose à la sainteté de la fondatrice.
Profitant de son long séjour en Italie, la Sainte fit approuver son institut
par le Saint-Siège, sous le nom de: Filles de la Charité sous la protection de
Saint Vincent de Paul. Ce changement de nom et les modifications introduites
dans les constitutions en dehors de toute entente avec le nouvel archevêque de
Besançon qui lui était hostile, furent cause d'une scission entre les
communautés de France et celles d'Italie.
En effet, celles de
France entendirent rester fidèles aux premières constitutions et se déclarèrent
autonomes sous la supériorité de l'Ordinaire du lieu. Sainte Jeanne-Antide Thouret
passa deux années dans sa patrie pour tâcher de réunir les deux obédiences de
Besançon et de Naples. Non seulement elle n'y parvint aucunement, mais elle eut
la douleur de rentrer à Naples, après s'être vue refuser l'entrée de la maison
mère de Besançon.
Dieu rappela à Lui Sa digne servante le 24 août 1826. Cent ans après sa mort, on ramenait ses restes d'Italie dans le couvent de Besançon. Ses filles firent acte de solennelle réparation en chantant le Miserere de toute leur âme.
Jeanne-Antide Thouret a
été Béatifiée par le Pape Pie XI le 23 Mai 1926 et Canonisée le 14 Janvier 1934
par le même Pape Pie XI.
Tiré de J.-M. Planchet,
édition 1946, p. 403-404 -- Marteau de Langle de Cary, 1959, tome II, p.
256-258
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/sainte_jeanne-antide_thouret.html
La vie de Jeanne-Antide
Thouret est une aventure, marquée par une passion : le service des pauvres, «
les membres souffrants de Jésus-Christ», et par un événement : la Révolution
française.
Jeanne-Antide Thouret est née à Sancey-le-Long (Doubs). Elle est la
cinquième enfant d’une famille rurale très Chrétienne de Franche-Comté.
A 22 ans, elle entre chez les Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul,
pour servir les pauvres, d’abord à Langres, ensuite à Paris.
En mai 1794, Jeanne-Antide retourne à Sancey, car pendant la Révolution
française, toutes les Filles de la Charité, comme bon nombre de Religieuses,
sont dispersées et doivent retourner chez elles.
Le 15 août 1795, elle part en Suisse, avec les « Solitaires » du Père
Antoine-Sylvestre Receveur, une Communauté obligée, à cause du rejet de la Foi
Chrétienne, de « vagabonder» pendant 12 ans à travers l’Europe.
Elle va parcourir la Suisse et une partie de l’Allemagne.
Le 24 juin 1797, elle quitte cette Communauté et arrive au Landeron, près de
Neuchâtel en Suisse après un périple solitaire de plus de 600 kilomètres.
Là, elle reçoit l’appel de deux Prêtres français qui lui demandent de rentrer
en France, à Besançon, pour s’occuper des enfants non scolarisés et des
malades.
Le 11 avril 1799, elle fonde à Besançon, avec des jeunes femmes, une école
gratuite pour les filles et offre « un bouillon » pour les pauvres.
La population les appelle « les Sœurs du bouillon et des petites
écoles ».
De mai à septembre 1802, Jeanne-Antide rédigera la Règle de vie de sa
Communauté.
Accompagnée de quelques Sœurs attirées par son idéal de vie, elle ouvre de
nouvelles écoles, et des lieux dédiés aux soins des malades, tandis qu’elle
envoie ses Sœurs faire la classe et soigner les pauvres.
Le 23 septembre 1802, on lui demande de prendre également en charge le service
des prisonniers de Bellevaux.
Là, elle s’efforce de mettre à leur service ses talents d’éducatrice, leur donnant de quoi se nourrir, organisant du travail, leur permettant ainsi de recevoir un salaire.
Et, en 1807, à Paris, la Communauté reçoit le nom officiel de « Sœurs de
la Charité de Besançon ».
Le 8 mai 1810 appelée en Savoie, à Thonon, elle s’y rend avec quelques
Sœurs, mais peu de temps après, en novembre 1810, elle reçoit un appel de
Naples où elle se rend avec huit de ses Sœurs.
À Naples, on lui demande d’abord de prendre en charge l’hôpital des Incurables.
Elle ouvre aussi une école, une pharmacie au milieu du Couvent qui lui avait
été octroyé; elle-même et ses Sœurs n’hésitent pas à en sortir pour aller
visiter et soigner pauvres et malades.
Le 23 Juillet 1819, les Constitutions sont approuvées par le Pape Pie VII. Il
donne à la Communauté le nom de « Sœurs de la Charité sous la protection
de Saint Vincent de Paul ».
En août 1823 elle repart à Naples, où elle meurt le 24 août 1826.
La Communauté compte maintenant 4000 Sœurs répandues dans les cinq continents, œuvrant dans une grande variété de services envers les pauvres.
La vie de Communauté, l’Eucharistie et le Mystère Pascal sont aujourd’hui
encore, comme ils le furent pour Jeanne-Antide, les éléments clés de leur vie.
Adria,
chiesa di Santa Maria degli Angeli, già della fontana:
interno, l'altare laterale dedicato a Santa Giovanna
Antida Thouret
Jeanne Antide Thouret naît
à Sancey-le-Long au diocèse de Besançon, le 27 novembre 1765. En 1787 elle
entre dans la Compagnie des Filles de la Charité.
En 1793, la Révolution française ayant supprimé les Congrégations religieuses,
les Sœurs sont obligées de se disperser. Jeanne retourne dans sa famille. Là,
elle continue à servir les pauvres et les malades. Suppléant le curé expulsé,
elle maintient vivante la foi dans sa paroisse.
En 1799, ne pouvant rejoindre la Compagnie des Filles de la Charité qui, alors,
n’existe plus, elle fonde, à Besançon, la Congrégation des Sœurs de la Charité
sous le patronage de saint Vincent de Paul.
La Congrégation se développe rapidement et en 1810 essaime en Italie.
L'approbation des Règles par Pie VII, en 1819, est le début d'une longue
période d'épreuves, de contestations qui provoquent la division de l‘Institut.
Jeanne Antide est rejetée par une grande partie de sa Congrégation. Obligée de
quitter Besançon, elle continue cependant à exhorter sa Communauté, à favoriser
le service des pauvres et la communion fraternelle. Elle conserve une grande
sérénité spirituelle et une ferme fidélité au Pape. Elle meurt à Naples le 24
août 1826.
Pie XI la déclare bienheureuse le 23 mai 1926, et la canonise le 14 janvier
1934.
Sa fête se célèbre le 23 mai.
SOURCE : http://famvin.org/wiki-fr/Jeanne_Antide_Thouret
Prière de Sainte
Jeanne-Antide Thouret
Voici la Prière « Prosternée
devant votre divine Majesté » de Sainte Jeanne-Antide Thouret (1765-1826),
Religieuse française, Fondatrice de l'Ordre des Sœurs de la Charité de Besançon
et de Naples.
La Prière de Sainte Jeanne-Antide Thouret « Prosternée devant votre
divine Majesté » :
« Prosternée devant votre divine Majesté, daignez écouter mon humble
prière ; venez à mon aide, mon Dieu ; hâtez-vous de me
secourir ; délivrez-moi de l'oppression de mes ennemis ; n'ayez pas
égard de mes péchés. C'est en vous seul, mon Dieu et mon Seigneur, que j'ai mis
toute ma confiance et ma parfaite espérance ; qui espère en vous ne sera
pas confondu. Ne considérez pas, je vous en prie, mon indignité. Ô Père
Eternel, considérez plutôt, je vous en prie, les mérites infinis, les
souffrances et la mort de Jésus-Christ. C'est au nom et par les mérites de
Jésus-Christ crucifié que je vous en supplie. Vous l'avez promis que tout ce
que l'on vous demanderait en son Saint Nom serait accordé. Ô mon miséricordieux
Jésus, vous avez tout pouvoir sur les cœurs ; vous pouvez les convertir.
Je vous en supplie et je l'espère. Faites-moi connaître vos volontés, vos
desseins, et tout ce que vous voulez que je fasse ; je le ferai, parce que
je crois fermement que je puis tout avec vous et avec votre grâce ; et je
crois aussi que je ne puis rien sans vous, que je ne suis que faiblesse, que
péché et qu'ignorance. Je remets le tout à votre bonté paternelle, à laquelle
je me confie parfaitement et pour toujours. Ainsi soit-il. »
Sainte Jeanne-Antide Thouret (1765-1826)
SOURCE : http://site-catholique.fr/index.php?post/Priere-de-Sainte-Jeanne-Antide-Thouret
Also
known as
Joan Antide Thouret
Jeanne Antide Thouret
Giovanna Antida Thouret
Profile
Daughter of a tanner.
Her mother died when
Jane was 16 years old, leaving the girl to
manage the family and help her father raise
her younger siblings. Joined the Sisters of Charity of Saint Vincent de
Paul in 1787 at Paris, France,
and worked in various hospitals over
the next five years. During the suppression of religious orders in the French
Revolution, she was ordered to return home to a secular life. Jane refused,
and tried to escape the authorities; she was beaten so badly that it took
months to recover.
She finally returned on
foot to Sancey-de-Long where she cared for the sick,
and opened a small school for girls.
In the late 1790’s the government repression forced her to flee to Switzerland.
There she teamed up with other exiled religious
and clergy to
minister to the sick.
However, due to anti–Catholic prejudice
in the area, the group was forced to move on to Germany.
Jane later returned to
Landeron, Switzerland where
she met with her order’s Vicar-General of Besançon. He asked her to found
a school and hospital for
her Order, and in 1799 the school opened
in Besançon, France.
The congregation Jane founded to run these institutions was the Institute
of the Daughters of Saint Vincent de Paul. The group soon began to expand, to
operate other schools and hospitals in France, Switzerland,
and Italy,
and moved into prison ministry.
The Institute received papal approval
in 1819.
Born
27
November 1765 at
Sancy-le-Long, diocese of
Besançon, France
24 August 1826 at Naples, Italy of
natural causes
9 July 1922 by Pope Pius
XI (decree of heroic
virtues)
14
January 1934 by Pope Pius
XI
Additional
Information
The
Holiness of the Church in the 19th Century
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
MLA
Citation
“Saint Jane Antide
Thouret“. CatholicSaints.Info. 12 November 2021. Web. 23 August 2022.
<http://catholicsaints.info/saint-jane-antide-thouret/>
SOURCE : http://catholicsaints.info/saint-jane-antide-thouret/
Saint Jane Antide Thouret
Born on November 1765 at Sancy, diocese of Besançon, France. Daughter of a
tanner, her mother died when Jane was 16 years old, leaving the girl to manage
the family and help her father raise her younger siblings.
At the age of 22 and after seeing a vision of hands reaching out to her through
a cloister grille, Jeanne Antide decided to join a community that combined
prayer, community living, and ministry to the poor. They were called the
Daughters of Charity of St. Vincent de Paul.
She worked in various hospitals over the next five years. During the
suppression of religious orders in the French Revolution, she was ordered to
return home to a secular life. Jane refused, and tried to escape the
authorities; she was beaten so badly that it took months to recover. She
finally returned on foot to Sancey where she cared for the sick, and opened a
small school for girls. In the late 1790’s, the government repression forced
her to flee to Switzerland. There she teamed up with other exiled religious and
clergy to minister to the sick. However, due to anti-Catholic prejudice, the
group was forced to move on to Germany.
Jane later returned to Landeron, Switzerland where she met with her order’s
Vicar-General of Besançon. He asked her to found a school and hospital for her
Order, and in 1799 the school opened in Besançon. The congregation Jane founded
to run these institutions was the Institute of the Daughters of Saint Vincent
de Paul. Her people soon began to expand, to operate other schools and
hospitals in France, Switzerland, and Italy, and moved into prison ministry.
The Institute received papal approval in 1819.
She died in 1828 at Naples, Italy of natural causes. She was canonized in 1934
by Pope Pius XI. Her memorial is celebrated on May 23.
Born on November 1765 at Sancy, diocese of Besançon, France. Daughter of a
tanner, her mother died when Jane was 16 years old, leaving the girl to manage
the family and help her father raise her younger siblings.
At the age of 22 and after seeing a vision of hands reaching out to her through
a cloister grille, Jeanne Antide decided to join a community that combined
prayer, community living, and ministry to the poor. They were called the
Daughters of Charity of St. Vincent de Paul.
She worked in various hospitals over the next five years. During the
suppression of religious orders in the French Revolution, she was ordered to
return home to a secular life. Jane refused, and tried to escape the
authorities; she was beaten so badly that it took months to recover. She
finally returned on foot to Sancey where she cared for the sick, and opened a
small school for girls. In the late 1790’s, the government repression forced
her to flee to Switzerland. There she teamed up with other exiled religious and
clergy to minister to the sick. However, due to anti-Catholic prejudice, the
group was forced to move on to Germany.
Jane later returned to Landeron, Switzerland where she met with her order’s
Vicar-General of Besançon. He asked her to found a school and hospital for her
Order, and in 1799 the school opened in Besançon. The congregation Jane founded
to run these institutions was the Institute of the Daughters of Saint Vincent
de Paul. Her people soon began to expand, to operate other schools and
hospitals in France, Switzerland, and Italy, and moved into prison ministry.
The Institute received papal approval in 1819.
She died in 1828 at Naples, Italy of natural causes. She was canonized in 1934
by Pope Pius XI. Her memorial is celebrated on May 23.
SOURCE : http://www.secretariadojmv.org/jmv/en/vincentian-family/vincentian-saints/saint-jane-antide-thouret/
Chiesa
di Santa Giovanna Antida Thouret, a Roma, nel quartiere Della Vittoria.
Interno: Altare maggiore
The
Holiness of the Church in the Nineteenth Century – Venerable Jeanne Antida
Thouret
Article
The life of the Sister of
Charity, Venerable Jeanne Antida Thouret, brings us into the midst of the
distressful times of the Revolution. Her parents were plain country-folk of
Sancy-le-Long in Burgundy, where she was born on 27 November 1765. Since her
mother died early, Jeanne had to attend to the housekeeping and to take the
place of a mother to her seven brothers. A servant-girl of the house, who
endeavored to corrupt her, threatened to become a dangerous enemy for Jeanne,
but it proved only an occasion of making her more diligent in her practices of
piety and finally of taking a vow of chastity. When her brothers were in turn
obliged to enter the army, Jeanne never failed to give them salutary warning of
the dangers that threatened them both in body and in soul. It cost her a hard
struggle before she obtained her father’s consent to become a Sister of
Charity. She left home during the night, because otherwise the whole village,
where she was greatly loved and esteemed, would be aroused against her
departure. She hastened to Paris and entered the mother-house of the Vincentian
Sisters.
But she could not long
practise her unselfish vocation here. When the revolutionaries invaded the
hospital to force upon the Sisters the oath of the Constitution, Jeanne was
seriously wounded in trying to escape. Matters soon grew worse and the innocent
Sisters were violently expelled from their convents. Our heroine at last found
safe asylum at Freiburg in Switzerland. After a pilgrimage to Einsiedeln to
pray for enlightenment she accepted a post as teacher in the Swiss village of
Landeron. As soon as things began to change for the better in France she betook
herself to Besan^on in 1799 and gathered together some associates for the
practice of works of charity. They observed the rules of Saint Vincent de Paul.
The new institute soon acquired a high reputation. When Napoleon called a
meeting at Paris for the reorganization of the various houses of the Sisters of
Charity, Mother Thouret, supported by Cardinal Fesch and by Laetitia, the
mother of Napoleon, was successful in having her plans carried out. King
Joachim Murat also desired the Sisters of Charity of Besan&ccedi;on for his
kingdom, so Mother Thouret went to Naples with some Sisters in 1810 to
establish there a home for the Congregation. Soon after she went to Rome and
obtained the Papal approbation of her institute. But at this time the Sisters
at Besançon, instigated by a priest, refused obedience and the bishop, not
desiring the Sisters to become directly subject to Rome, took their part. Thus
Mother Thouret had the grief of seeing her first foundation in France desert
her. But she labored all the more zealously to establish her new work in
Naples. Here she died in the repute of great sanctity on 25 August 1826.
MLA
Citation
Father Constantine Kempf,
SJ. “Venerable Jeanne Antida Thouret”. The
Holiness of the Church in the Nineteenth Century: Saintly Men and Women of Our
Own Times, 1916. CatholicSaints.Info.
16 March 2018. Web. 24 August 2020.
<https://catholicsaints.info/the-holiness-of-the-church-in-the-nineteenth-century-venerable-jeanne-antida-thouret/>
Chiesa di Santa
Giovanna Antida Thouret, a Roma, nel quartiere Della Vittoria
Santa Giovanna Antida
Thouret Vergine
Besancon, Francia, 27
novembre 1765 - 24 agosto 1826
Nasce a Sancey-le-Long in
Francia il 27 novembre del 1765. Di famiglia povera, dedita al lavoro nei
campi, Giovanna a sedici anni rimane orfana della mamma. Fin da giovane la
santa dimostra una forte devozione alla Vergine e, malgrado la contrarietà del padre,
riesce ad entrare nel convento delle Figlie della Carità a Parigi. In seguito
allo scoppio della Rivoluzione francese l'ordine viene sciolto con la forza.
Giovanna trova rifugio a Besançon, dove successivamente fonda la Congregazione
delle suore della Carità. La sua opera si allarga arrivando fino a Napoli,
città in cui Giovanna assume la direzione di un grande ospedale. In Francia
invece è ostacolata dall'arcivescovo di Besançon che si rifiuta di approvare
l'ordine da lei fondato, nonostante il riconoscimento pontificio. Giovanna non
si abbatte e continua nella suo impegno di carità, formazione e lavoro
apostolico. Colpita da emorragia cerebrale, muore la sera del 24 agosto del
1826. È proclamata Santa da Pio XI nel 1934. (Avvenire)
Etimologia: Giovanna = il Signore è benefico, dono del Signore,
dall'ebraico
Emblema: Giglio
Martirologio Romano: A Napoli, santa Giovanna Antida Thouret, vergine, che
proseguì la vita religiosa, interrotta durante la rivoluzione francese, insieme
ad alcune compagne, che a Besançon aggregò a sé nella nuova Congregazione delle
Suore della Carità per dedicarsi alla formazione cristiana e civile dei giovani
e alla carità verso i bambini abbandonati, i poveri e i malati, finendo poi i
suoi giorni stremata da grandi tribolazioni.
Nacque presso Besanzone in Francia il 27 novembre del 1765. Di povera famiglia era dedita alla vita faticosa dei campi. La piccola Giovanna, debole e tutt’altro che bella, sembrava destinata a una breve vita piena di sofferenze. Era di animo delicatissimo, di singolare gentilezza, sempre improntata a una dolce melanconia.
A 16 anni rimase orfana della mamma, e fu tanto il suo dolore che sembrava doverla seguire nella tomba. Ma la sua tenera devozione alla Madonna la consolò e salvò. La fanciullezza e la giovinezza di Giovanna furono impiegate assiduamente nelle cure domestiche e nei lavori di campagna. Dopo la morte della mamma ne aveva prese le veci. Nonostante la sua giovane età e la debolezza di salute ogni forza le veniva dalla preghiera e dai Sacramenti.
Sentendosi chiamata allo stato religioso, dopo ripetute preghiere e lacrime per vincere l’opposizione del padre, che tanto l’amava, potè entrare nel convento delle Figlie della Carità (Vincenzine) in Parigi. Aveva 22 anni.
In breve si ammalò, e temendo di essere rimandata a casa, pregò tanto la Madonna che ottenne sicura guarigione. Fatta novizia non cessarono per lei le lusinghe di persone del mondo per ritrarla dalla via intrapresa, ma Giovanna resistette.
Allo scoppio della rivoluzione francese, la povera suora, a 28 anni, si trovò ricacciata nel mondo e lontana dalla casa paterna. Si pose in cammino e dopo lungo viaggio giunse presso i parenti dove sfidando i pericoli della rivoluzione si diede alla cura di ragazzine e di infermi. Seguì l’abate Receveur a Friburgo e poi in Germania, ma dopo pochi mesi ritornava in Svizzera in abito di povera donna.
Nel 1797 si portò a Besanzone dove aprì una scuola per le giovani, senza mai lasciare la cura degli infermi. Ma i rivoluzionari che l’avevano minacciata la morte, la relegarono per un anno presso una povera donna. Nel 1799 rientrò in Besanzone, aprì un’altra scuola con farmacia, che formò il primo nucleo delle suore della Carità. Ben presto le compagne e discepole di Giovanna Antida aumentarono e la nuova congregazione si estese in Francia, Svizzera, Savoia e a Napoli.
Ma una dolorosa prova venne ad amareggiare la fondatrice. Le comunità di Besanzone e limitrofe non volendo accettare la disposizione pontificia che stabiliva ogni comunità sotto la giurisdizione del vescovo del proprio territorio, rifiutarono di accogliere la loro Madre e Fondatrice recatasi là per pacificarle. Ella si trattenne per due anni a Parigi poi ritornò, ma di nuovo fu rigettata. Addolorata solo per l’ostinata opposizione al decreto del Santo Padre, si ritirò umilmente in disparte lasciando che in tutto si compisse la volontà di Dio.
A Napoli passò l’ultima parte della sua vita esplicando una grande attività a incremento della sua congregazione.
Il 24 agosto 1826 spirava col sorriso sulle labbra, benedicendo le figlie che la circondavano. Fu canonizzata da Pio XI nel 1934.
Viene commemorata nel Martyrologium Romanum al 24 agosto mentre la sua Congregazione la celebra il 23 maggio.
Autore: Antonio Galuzzi
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/33000
Voir aussi : http://www.viereligieuse.fr/spip.php?page=fiche&id_donnee=33
http://sjcluny.org/web_fr/5_son_histoire.htm
http://vincentian.oblates.com.au/Vinspiration/St_Jeanne_Antide_Thouret.pdf