San Michele Arcangelo (Monte Sant'Angelo)
Sanctuaire de l'archange Saint Michel, Monte Sant'Angelo, Pouilles, Italie. Statue du saint au-dessus de l'entrée principale.
Sanctuary of Saint Michael the Archangel, Monte Sant'Angelo, Apulia, Italy. Statue of the Saint overlooking the main entrance.
San Michele
Arcangelo (Monte Sant'Angelo)
Sanctuaire
de l'archange Saint Michel, Monte Sant'Angelo, Pouilles, Italie. Statue du
saint au-dessus de l'entrée principale.
Sanctuary of Saint Michael the Archangel, Monte Sant'Angelo, Apulia, Italy. Statue of the Saint overlooking the main entrance.
L'APPARITION de SAINT
MICHEL au Mont-Gargan (8 MAI)
(en 492)
Nous trouvons dans les
histoires ecclésiastiques le récit de diverses apparitions de l'Archange saint
Michel, et nous voyons, tant en Orient qu'en Occident, un certain nombre
d'églises consacrées en son honneur.
Si Dieu veut que nous
honorions tous les Anges, à plus forte raison est-ce Sa Volonté que nous
rendions hommage à celui des Esprits célestes qui leva contre Lucifer et les
mauvais Anges l'étendard du combat et de la victoire. Le nom de l'Archange
Michel signifie: Qui est comme Dieu? C'est, en effet, le cri d'indignation par
lequel il rallia autour de lui les Anges fidèles. On représente saint Michel
comme un beau jeune homme, le pied levé sur la tête d'un dragon qu'il
transperce de sa lance.
Parmi les faits
merveilleux qui nous attestent la protection de saint Michel sur l'Église, il
faut mentionner son apparition à Rome, où saint Grégoire le Grand l'aperçut
dans les airs, remettant son glaive dans le fourreau pour marquer la cessation
de la peste et l'apaisement de la colère de Dieu. Mais le 8 mai est destiné à
rappeler une apparition non moins merveilleuse, sur le mont Gargan, dans le
royaume de Naples.
En l'an 492, un homme,
nommé Gargan, faisait paître dans la campagne ses nombreux troupeaux. Un jour,
un taureau s'enfuit dans la montagne, où on le chercha d'abord vainement. On
tira une flèche; mais cette flèche revint blesser celui qui l'avait tirée.
Devant cette merveille, on crut devoir consulter l'évêque voisin. Le prélat
ordonna trois jours de jeûne et de prières. Au bout des trois jours, l'Archange
saint Michel apparut à l'évêque; il lui déclara que cette caverne où le taureau
s'était retiré était sous sa protection, et que Dieu voulait qu'elle fût
consacrée sous son nom et en l'honneur de tous les Anges. Accompagné de son
clergé et de son peuple, le pontife se rend à cette caverne, qu'il trouve déjà
disposée en forme d'église. On y célèbre les divins mystères, et bientôt, dans
ce lieu même, s'élevait un temple magnifique où la Puissance divine a opéré de
grands miracles.
De tout temps la sainte
Église a eu la plus grande vénération pour le glorieux Archange, elle a
favorisé son culte, établi des confréries en son honneur; elle nous le montre
présentant à Dieu les âmes des justes trépassés et nous invite à l'invoquer
pour obtenir, à l'heure de la mort, le dernier triomphe sur les esprits des
ténèbres. Ses apparitions à sainte Jeanne d'Arc sont célèbres. Il est regardé
comme l'un des grands protecteurs de l'Église et de la France.
Abbé L. Jaud, Vie
des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/l_apparition_de_saint_michel_au_mont-gargan.html
Évangéliaire
de Saint-Mihiel : Miracle du mont Gargano, circa 1053, 22.2 x 18.7, Getty
Center
PREMIÈRE APPARITION DE SAINT MICHEL SUR LE MONT GARGAN
8 mai 490, dans les Pouilles en Italie
L’an 490 de l’ère chrétienne, la 17e année du règne de l’empereur Zénon, la 8e
du pape saint Félix III, le 8 mai, eut lieu la mémorable apparition de saint
Michel Archange sur le Mont Gargan. Un riche seigneur de Siponto, possesseur
d’un important troupeau, pieux et charitable envers les pauvres, possédait une
montagne distante de six milles de Siponto (aujourd’hui Manfredonia) sur
laquelle il faisait paître ses bêtes.
Il avait un taureau féroce, énorme, méfiant, qui se sépara du reste du
troupeau. On le chercha quelques jours inutilement; on le trouva enfin dans une
caverne profonde, difficile à atteindre. Ne pouvant l’avoir vivant, il résolut
de le tuer. Tirant son arc, il lâcha une flèche sur le taureau, mais la flèche,
rejaillissant contre celui qui l’avait tirée, le blessa.
Gargan et ses compagnons, étonnés de cet accident et jugeant qu’il y avait là
quelque chose de mystérieux, eurent recours à l’évêque de Siponto, pour
apprendre de lui ce que ce pouvait être.
Déjà informé par la rumeur publique, l’évêque Lorenzo Maloriano, grec
d’origine, citoyen de Constantinople et parent de l’empereur Zénon, eut recours
à Dieu par la prière pour lui demander lumière et connaissance.
Le prélat ordonna un jeûne de trois jours et exhorta les fidèles à prier de
leur côté pour obtenir de Dieu la signification de ce fait étrange. Au bout de
3 jours, saint Michel lui apparut et lui déclara que cette caverne, où le taureau
s’était retiré, était sous sa protection et désormais son domaine, et que Dieu
voulait qu’elle fut consacrée sous son nom, en l’honneur de tous les Anges.
Puis l’Archange disparut.
Grande et indicible fut la joie du saint évêque, qui convoqua aussitôt le
peuple. Il se rendit en procession à la grotte, accompagné du clergé et des
fidèles, pour la reconnaître et la trouver déjà toute disposée en forme
d’église. Taillée dans la pierre, assez profonde, d’accès facile : ce qui
combla le peuple d’admiration et de crainte, surtout lorsque, du fond de la
grotte retentirent les voix angéliques « Ici Dieu est adoré. Ici, le Seigneur
est honoré. Ici le Très-Haut est glorifié. »
L’évêque commença à y célébrer les divins offices. L’événement fut connu de
l’Italie et de toute l’Europe; et la dévotion à saint Michel et aux saints
Anges alla se développant. On y vint aussi de toutes les parties de l’Europe;
des papes, des rois, des empereurs, des chefs d’état, des évêques, des pèlerins
innombrables se firent un honneur et un devoir de visiter et de prier dans la
grotte sacrée.
Les croisés, allant en Terre sainte, s’y arrêtaient et se vouaient à saint
Michel.
Beaucoup de grâces de toutes sortes y furent obtenues; de nombreux miracles y
furent opérés.
Tiré de : Les Grandeurs de Saint Michel Archange, D. Nicola Ricci;
traduction : l’abbé Marcel Bouzon.
San Michele
Arcangelo (Monte Sant'Angelo)
The
Pilgrimage Church San Michele Arcangelo.
Sanctuaire de l'archange Saint Michel, Monte Sant'Angelo, Pouilles, Italie.
JEAN-PAUL II, PÈLERIN SUR LE MONT GARGAN
Le pape Jean Paul II s’est rendu une première fois à Monte sant’Angelo le 2
novembre 1974, quand il était encore cardinal archevêque de Cracovie, et
célébra la messe dans le sanctuaire de saint Michel avec les prêtres polonais
qui l’accompagnaient en pèlerinage. Il y retourna en qualité de Souverain
Pontife le 24 mai 1987 et, à la population de Monte Sant’Angelo il tint le discours
suivant :
« Je suis venu pour vénérer et invoquer l’archange saint Michel, pour qu’il
protège et défende la sainte Église, en un moment où il est difficile de rendre
un authentique témoignage chrétien sans compromis et sans accommodements.
« Cette fréquentation vivante et jamais interrompue de pèlerins, dit à quel
point la figure de l’archange Michel - qui joue toujours un rôle important dans
un grand nombre de pages de l’Ancien et du Nouveau Testament - est perçue et
invoquée par le peuple, et à quel point l’Église a besoin de sa céleste
protection : lui, qui est présenté dans la Bible comme le grand lutteur contre
le dragon, le chef des démons.
« Bien que fragmentaires, les connaissances données par la Révélation sur la
personnalité et le rôle de saint Michel, sont très éloquentes. Il est
l’archange (cf. Jude, 9) qui revendique les droits inaliénables de Dieu. Il est
l’un des princes du ciel (cf. Dt 12,1) d’où viendra le Sauveur. Maintenant le
nouveau peuple de Dieu est l’Église. Voilà la raison pour laquelle Elle le
considère comme protecteur et défenseur dans toutes ses luttes pour la défense
et la diffusion du Règne de Dieu sur la terre. Il est vrai que les « portes de
l’enfer ne l’emporteront pas », selon l’assurance du Seigneur (Mt 16,18), mais
cela ne veut pas dire que nous sommes exempts des épreuves et des batailles
contre les embûches du malin. Dans cette lutte, l’archange Michel est aux côtés
de l’Église pour la défendre contre toutes les iniquités du siècle, pour aider
les chrétiens à résister au démon « qui rôde comme un lion rugissant cherchant
qui dévorer » (1 P 5,8)
« Cette lutte contre le démon, qui marque la figure de l’archange Michel, est
aujourd’hui encore d’actualité, parce que le démon est toujours vivant et
agissant dans le monde. En fait le mal qui s’y trouve, le désordre que l’on
rencontre dans la société, l’incohérence de l’homme, la fracture intérieure
dont il est victime, non seulement sont la conséquence du péché originel, mais
sont aussi l’effet de l’action empoisonnée et ténébreuse de Satan, qui menace
de manière insidieuse l’équilibre moral de l’homme et que saint Paul n’hésite
pas à appeler « le dieu de ce monde » (2 Co 4,4), parce qu’il se manifeste
comme tentateur rusé, qui sait s’insinuer dans le jeu de notre action pour y
introduire des déviations très nocives, conformes quant à l’apparence à nos
aspirations instinctives. C’est pourquoi l’apôtre des Gentils met les chrétiens
en garde contre les embûches du démon et de ses innombrables satellites, quand
il exhorte les habitants d’Éphèse à se revêtir « de l’armure de Dieu afin de
pouvoir résister aux embûches du diable. Car ce n’est pas seulement contre la
chair et le sang que nous avons à lutter, mais contre les Principautés et les
Puissances, contre les esprits mauvais répandus dans les aires. » (Ep 6,11-12)
Beaucoup d’autres Souverains Pontifes sont venus sur le Mont Gargan pour
vénérer l’archange Michel : Gélase I (493), Agapit (536), Léon IX (1049),
Urbain II, Pascal II, Calixte II, Innocent II (1130), Célestin III, Urbain IV,
Grégoire X (1273), saint Pierre Célestin et Benoît IX. (tiré de Le Prince
des Anges : Saint Michel, du Père Gilles Jeanguenin, pages 27-31)
SOURCE : http://www.diosher.org/cathedrale/confrerie-st-michel
Monte Sant'Angelo, Chiesa di Santa Maria Maggiore
Byzantská
freska vyhotovená mezi 13.–14. stoletím vyobrazující archanděla Michaela.
Nachází se v kostele Santa Maria Maggiore v apulijském městě Monte Sant'Angelo.
Archangel
Michael (Monte Sant'Angelo
Santa Maria Maggiore
(Monte Sant'Angelo) ; Byzantine frescos in Italy ; Middle Ages in Italy ; Frescos of Saint Michael in
Italy
Apparition de Saint Michel Archange au Mont Gargan
Anniversaire d'une apparition de l'Archange en 492 sur un éperon du massif du
Gargano (aujourd'hui Monte Sant'Angelo, sur le littoral des Pouilles). Au
printemps de cette année là, à Sipontium, diocèse de l'Italie méridionale, un
jeune taureau s'échappe de son enclos et n'est tardivement retrouvé que sur les
pentes du mont Gargano. Truffé de grottes, ce mont sert de lieu de culte à deux
divinités païennes : Mithra et Apollon, dieux solaires et guerriers. Le
taurillon, immobile, semble agenouillé devant l'entrée d'une caverne. Il refuse
de se laisser bouger pour être ramené au bercail. Après plusieurs heures, gagné
par l'énervement, son propriétaire lui décoche une flèche qui, miraculeusement,
ricoche sur la bête et revient le blesser au bras. Mis au courant, l'évêque du
diocèse, Laurent, décrète trois jours de jeûnes et de prières à l'issue
desquels un magnifique cavalier blanc lui apparaît : "Je suis l'auteur du
prodige de la grotte. Désormais, elle sera mon sanctuaire sur cette terre."
Mais Laurent tarde à valider la nouvelle et des barbares assiègent Sipontium.
Nouveaux jeûnes et nouvelles prières. Saint Michel lui apparaît à nouveau et
lui annonce une victoire éclatante. Le lendemain, un orage très violent
disperse l'ennemi alors que les assiégés tentaient une sortie. Décidé à ne plus
perdre de temps, Laurent envoie au pape, Gélase Ier, une demande d'autorisation
de consacrer la grotte à saint Michel. Las, c'est encore trop long pour la
créature céleste qui apparaît une troisième fois à Laurent pour lui expliquer
qu'il a déjà consacré la grotte lorsqu'il a élu le mont Gargan pour sanctuaire
privilégié. Une basilique souterraine y fût édifiée et de nombreux papes (dont
le Bienheureux Pape Jean Paul II), princes ou saints y feront pèlerinage.
SOURCE : http://www.icrsp.org/Calendriers/Le%20Saint%20du%20Jour/Michel-Archange.htm
San Michele
Arcangelo (Monte Sant'Angelo)
The
Pilgrimage Church San Michele Arcangelo.
Sanctuaire
de l'archange Saint Michel, Monte Sant'Angelo, Pouilles, Italie.
Apparition de saint
Michel Archange au Mont Gargan. 492.
Papes : Saint Félix
III (25 février 492) ; saint Gélase Ier.
Empereur romain d'Orient
: Anastase Ier.
Roi des Francs : Clovis Ier.
" Au dernier jour du monde, lorsque notre divin Ressuscité paraîtra assis sur les nuées du ciel pour juger le genre humain, Michel aura à remplir un ministère formidable, lorsque, avec les autres Anges, il accomplira la séparation des élus et des réprouvés, qui auront repris leurs corps dans la résurrection générale."
Dom Prosper Guéranger. L'année liturgique.
Dieu ayant donné
l'Archange saint Michel à son Eglise pour en être le protecteur, comme il était
autrefois de la Synagogue, a voulu faire paraître en divers temps et en divers
lieux quelque merveille par son intercession et par son ministère, afin que les
fidèles ne pussent douter de sa bienveillance à leur endroit ; qu'ils lui
rendissent leurs respects et qu'ils eussent recours à lui dans leurs besoins.
Nous trouvons dans les histoires ecclésiastiques diverses apparitions de cet
Archange, et nous y remarquons plusieurs églises consacrées en son honneur,
tant en Orient qu'en Occident.
Siméon Métaphraste
rapporte une de ces apparitions faite dès le premier ou le second siècle de
l'Eglise, près de la ville de Chone, en Phrygie, à un homme de Laodicée ; elle
fut la cause de sa conversion et de celle de sa fille, ainsi que de la guérison
de cette même fille qui était muette. Elle fut aussi suivie de la construction
d'untemple en l'honneur de ce glorieux protecteur, tel que la persécution et le
malheur du temps le pouvait permettre.
Florus de Trapani, le
plus ancien des poëtes chrétiens, assure qu'avant son temps saint Michel était
apparu à Rome, et qu'on y faisait une fête solennelle en son honneur ; ce qui
ne peut être que fort ancien. Ses vers sont rapportés par le cardinal Baronius
en ses Commentaires sur le martyrologe romain.
Sozomène et Nicéphore, en leurs histoires, font mention d'une autre apparition
de saint Michel à Constantin le Grand, dans les premières années de son empire
; elle le porta à bâtir, dans Constantinople, une église magnifique qui fut
appelée Sosthène.
Procope témoigne que l'empereur Justinien, qui régnait dans le VIe siècle, fit
dédier six églises en mémoire du même prince du ciel, et qu'il les orna de
riches présents.
La peste désolant Rome en
l'année 590, saint Grégoire Ier le Grand, qui se recueillait peut-être dans la
petite chapelle dédiée à saint Michel que le pape Boniface IV, au VIIe siècle,
avait fait bâtir dans le fort, vit apparaître, au-dessus de celui-ci, saint
Michel qui remettait son épée dans son fourreau, pour marquer que le colère de
Dieu était apaisée par les prières du peuple, et que ce mal allait cesser. En
mémoire de ce miracle, le pape Benoît III (ou IV) fit construire au même lieu
une église de Saint-Michel et fit coiffer le fort d'une statue du prince de la
milice céleste. Le fort, que l'on appelait aussi le môle d'Hadrien, car il
avait été construit par l'empereur Hadrien pour en faire son mausolée, prit
bientôt le nom de château Saint-Ange. Cette église fut bientôt accompagnée
d'une autre du même nom dans le marché appelé de la Pêcherie.
Enfin, nous savons par
une ancienne inscription gravée sur du marbre que l'on voit à Rome que le pape
Léon IV, après avoir remporté une insigne victoire sur les Sarrasins et les
avoir chassés du port de Rome, fit bâtir un nouveau temple au Vatican sous le
nom de ce chef des Armées : ce fut vers l'année 849.
La France n'a pas non plus manqué de témoignages de la protection et de
l'assistance de saint Michel. Nos historiens remarquent que vers l'année 709 il
honora saint Aubert, 10e évêque d'Avranches, d'une apparition très remarquable,
et lui déclara que la volonté de Dieu était qu'il lui fît bâtir une église dans
la mer, sur le haut du rocher appelé La Tombe. Saint Aubert, qui voulait
s'assurer de la vérité de cette vision, n'obéit pas aussitôt ; mais l'Archange lui
apparut deux autres fois, et, à la troisième, il lui pressa le front avec son
doigt et y laissa une forte empreinte, que l'on voit encore à son crâne.
D'ailleurs, l'église Saint-Gervais d'Avranches possède encore le crâne de saint
Aubert. On voit encore sur son crâne l'empreinte du doigt que le bienheureux
messager céleste y laissa.
Ainsi fût-il obligé de se
rendre ; et, ayant fait bâtir l'église à l'endroit qui lui avait été marqué, il
y mit des chanoines réguliers. Elle fut ensuite donnée aux religieux de l'Ordre
de Saint-Benoît. C'est ce que nous appelons le mont Saint-Michel, dont le
pèlerinage fut si célèbre, et que Dieu a rendu illustre par une infinité de
miracles et de secours surnaturels.
Mais la plus insigne et
la plus remarquable apparition de saint Michel est celle que l'Église célèbre
aujourd'hui, et qui se fit au mont Gargan, que l'on nomme aujourd'hui le mont
Saint-Ange, près de la ville de Siponto, nommée aujourd'hui Manfredonia, dans
les Pouilles au royaume de Naples.
Au temps du pape Gélase
Ier, en 492, un homme riche nommé Gargan avait de grands et de beaux troupeaux.
Un de ses taureaux s'éloigna et s'enfuit dans les montagnes. On le chercha
quelques jours inutilement ; mais l'ayant enfin trouvé dans une caverne, on lui
tira une flèche qui, rejaillissant contre celui qui l'avait tiré, le blessa.
Ses compagnons, étonnés de cet accident, et jugeant qui y avait quelque chose
de mystérieux là-dessous, eurent recours à l'évêque de Siponto pour apprendre
de lui ce que cela pouvait être.
Le prélat ordonna un
jeûne de trois jours et exhorta les fidèles à se mettre en prières pour obtenir
du ciel la grâce de découvrir ce que signifiait ce miracle. Au bout de trois
jours, saint Michel lui apparut et lui déclara que cette caverne où le taureau
s'était retiré était sous sa protection et que Dieu voulait qu'elle fût
consacrée sous son nom en l'honneur de tous les anges.
L'évêque, accompagné de tous son clergé et de son peuple, alla reconnaître la
caverne et la trouva déjà toute disposée en forme d'église : on commença d'y
célébrer les divins offices et l'on y bâtit aussi un temple plus magnifique où
la puissance divine a opéré plusieurs grands miracles qui font bien voir la
vérité de la révélation.
Saint Romuald, fondateur
de l'Ordre des Camaldules, ordonna à l'empereur Othon d'y aller nu-pieds depuis
Rome, pour pénitence de ce qu'il avait fait mourir le sénateur Crescence, ou du
moins de ce qu'il avait consenti à sa mort. C'est une marque de la vénération
que l'on a toujours eue pour ce saint temple et une preuve que c'était un lieu
de dévotion où les pèlerins allaient pour implorer sa miséricorde
8 mai : apparition de
saint Michel archange au mont Gargan (492)
Chef des armées célestes
–
Saint Michel est un ange
du 1er cercle angélique, c’est-à-dire un Séraphin, l’un des « sept
esprits qui se tiennent devant le trône de Dieu » (Apo 1/4 et 4/5).
Le terme d’« archange » utilisé pour le qualifier (comme pour Gabriel
et Raphaël) est un terme générique, indiquant seulement qu’il est un
« chef ». On le qualifie aussi d’« archistratège »
(Jos 5/14).
Séraphim
Les « séraphins aux
six ailes » (Is 6/2-6) sont les « brûlants », ceux qui brûlent
d’amour pour Dieu et qui ont atteint la perfection spirituelle par l’humilité,
l’abnégation de leur volonté propre et de leur intelligence, qui obéissent à
Dieu sans comprendre. Ils se voilent la face, parce qu’ils sont tellement
proches du feu divin qu’ils seraient brûlés, car aucune créature ne peut voir
Dieu face à face. Le nom de Michel signifie « qui est comme Dieu »
[semblable à Dieu] : cela veut dire qu’il est devenu ressemblant à Dieu
par l’humilité.
Chef des armées
angéliques
La tradition de l’Eglise
dit que le Chérubin Satanaël (2ème cercle angélique : celui de la
connaissance et de l’intelligence) n’a pas supporté la kénose de Dieu, son
abaissement volontaire pour s’incarner, et qu’il s’est révolté, entraînant avec
lui un tiers du monde angélique (Apo 12/4). La tradition orientale dit que
saint Michel, au moment de cette révolte, a dit à l’ensemble des anges :
« soyons attentifs » [à nous tenir dans l’obéissance à Dieu]. C’est
pour cela qu’il est considéré par toute la tradition chrétienne comme le chef
des armées angéliques.
L’ange du combat
spirituel
Il est par excellence
l’ange du combat (on le représente toujours avec une épée) et c’est lui qui, à
la fin des temps, livrera le combat final contre Satan et ses anges, le
vaincra et le précipitera dans « l’étang de feu et de souffre »,
l’enfer éternel (Apo 12/7-9 et 20/8-10). C’est lui qui mit fin à la seconde
guerre mondiale, qui s’acheva le 8 mai 1945, le 8 mai étant la plus importante
fête de saint Michel en Occident : il remit son épée au fourreau, signe
de paix. Son nom et sa présence sont toujours le signe d’un combat.
L’ange d’Israël
Dans le livre de Daniel,
il est révélé comme le « chef » d’Israël, c’est-à-dire l’ange
d’Israël, celui qui conduit Israël (Dan 10/13-21 et 12/1). La tradition
chrétienne l’a aussi considéré comme l’ange de l’Eglise, son protecteur.
Ses apparitions
Saint Michel est apparu
plusieurs fois sur la terre depuis 2000 ans, toujours dans des lieux élevés. La
plus célèbre de ses apparitions fut au mont Gargan (au Sud de l’Italie)
le 8 mai 492 : c’est l’origine de la fête du 8 mai. Il est apparu en
France à saint Aubert d’Avranches (3 fois) au tout début du 8ème s. et lui
demanda de construire une église en son honneur sur le mont Tombe [mont
Saint-Michel] ce qu’il fit en 709 (dédicace le 16 octobre). Il est apparu
plusieurs fois en Orient, mais son apparition la plus célèbre est certainement
celle de Colosses, en Phrygie, à une date inconnue, située par la tradition
vers le 2ème s. (fête le 6 septembre). Sa plus grande fête en Orient ne
lui est pas propre : c’est celle du 8 novembre, appelée « Synaxe des
archistratèges et des autres puissances incorporelles » où l’on
nomme en premier saint Michel, saint Gabriel, saint Raphaël et les quatre
autres séraphins (On ne trouve nulle part une explication historique sur
l’origine de cette fête).
Patron de la France
Saint Michel est
également le patron et le protecteur de la France, depuis le 8ème s.
Charlemagne a institué la fête officielle de son Empire le 29 septembre, parce
que c’était la date anniversaire de la dédicace de l’église du mont Gargan et
il fit représenter saint Michel sur ses étendards avec l’inscription :
« Saint Michel, patron et prince de l’Empire des Gaules ». Cela fut
confirmé au 15ème s. , lorsque saint Michel apparut à Jeanne
d’Arc et lui dit : « Je suis Michel, protecteur de la
France ». C’est lui qui, avec sainte Catherine d’Alexandrie et sainte
Marguerite d’Antioche, la conduisit à la victoire, c’est-à-dire à sauver le
Royaume très chrétien de France, que Dieu ne voulait pas voir disparaître. Sainte
Jeanne d’Arc révéla lors de son procès, que « ses voix » lui
parlaient chaque jour, depuis l’âge de13 ans (vers 1425) et jusqu’à la fin
(1431), c’est-à-dire pendant 6 ans, ce qui est unique dans l’histoire de
l’Église. Et c’est le 8 mai 1429 (fête de saint Michel) qu’elle délivra
Orléans, ce qui fut le début de la reconquête de la France.
L’Orthodoxie en Occident
Saint Michel intervint
aussi lorsque Dieu envoya des Orthodoxes russes en Occident à partir
de1920 et qu’il demanda au jeune Eugraph Kovalevsky (le futur évêque Jean de
Saint-Denis) par la bouche de sainte Radegonde de restaurer l’Église orthodoxe
d’Occident. En 1958, alors que la jeune Église française sortait d’un long
isolement et que les premiers contacts avec [le futur] saint Jean de San Francisco
avaient été pris, grâce à un ascète russe du mont Athos, saint Michel se
manifesta à la cathédrale Saint-Irénée : le 13 mai 1958 [date importante
et historique pour la France], la moniale qui vivait dans
l’église constata que l’icône de saint Michel suintait une huile
parfumée. Cette huile miraculeuse coula pendant un an, de mai 1958 à mai 1959.
L’archevêque Jean (Maximovitch), qui avait un commerce facile avec les anges et
les saints, fut très sensible à ce signe céleste et il décida alors de tout
faire pour obtenir le sacre du P. Eugraph (qui aura lieu en 1964). En action de
grâces, le P. Eugraph composa une très belle litanie à saint Michel, qui est un
chef d’œuvre liturgique : comme les anges sont toujours qualifiés de
termes militaires dans la Bible, il utilisa exclusivement ces termes pour
magnifier saint Michel, tout en les associant à des termes spirituels, dans une
très belle antinomie (par exemple : « général de la paix »).
(Rédigé par P. Noël
Tanazacq)
Vitrail
néogothique dans l'église Saint-Martin de Florac: Saint Michel.
Stained
glass windows of Église Saint-Martin de Florac - Archangel Michael
on stained-glass windows
Saint Michel et la France
A chaque nation, comme à chaque individu, Dieu a donné un Ange tutélaire, un
Ange pour la guider, l'éclairer dans sa marche à travers les siècles ; la
soutenir, la protéger dans ses luttes avec les autres peuples, tant qu'elle
reste fidèle à sa mission providentielle. Tel est l'enseignement des Pères de
l'Église et de la sainte Écriture.
Quel est donc l'Ange gardien de la France ? C'est saint Michel, prince des
phalanges célestes et glorieux vainqueur de Lucifer. Comme Dieu avait autrefois
choisi les Hébreux parmi les nations païennes, pour conserver et défendre, sous
l'égide de saint Michel, la gloire de son nom ; ainsi a-t-il élu le peuple
Franc pour être, parmi les nations chrétiennes et sous les auspices du grand
Archange, le bouclier et l'épée de son Église. Cet honneur, ce privilège divin
semble tout d'abord réservé à Constantin, qui tire l'épouse du Christ des
catacombes ; mais ses successeurs ne comprennent pas leur mission ; ils ne
répondent pas à l'appel divin, et ils disparaissent devant les invasions
barbares. Alors saint Michel, apparaissant au mont Gargan, cherche un nouveau
peuple pour défendre l'Église de Dieu que l'arianisme essayait d'étouffer de
toutes parts. Ce nouveau peuple de Dieu est trouvé ; c'est le peuple Franc
violemment implanté sur le sol gaulois, peuple ignorant de la foi chrétienne,
mais de pur de toute hérésie. Son chef, tout païen qu'il est, a même pleuré au
récit de la passion du Sauveur. Pour mieux signaler et cimenter son alliance
avec le peuple Franc, Dieu lui envoi son Archange, l'Ange des combats et des
triomphes. Après la bataille de Tolbiac, où Clovis entrevit saint Michel,
disent certains auteurs, combattant avec lui et lui procurant merveilleusement
la victoire, le roi Franc se fait baptiser à Reims, et son baptême devient
celui de son peuple. A dater de ce jour, la France marche à la tête des nations.
Toujours sûre de son angélique allié, elle porte partout la lumière avec les
libertés sacrées de la foi chrétienne. Partout où elle passe, les chaînes
tombent, la tyrannie disparaît, la barbarie recule épouvantée.
Ainsi se réalisent, avec une étonnante célérité, les paroles du pape Anastase à
Clovis et à sainte Clotilde qui avaient mis la France sous la protection
spéciale du glorieux Prince de la milice céleste. "Daigne le Seigneur,
leur écrivait le pontife, accorder à vous et à votre royaume sa divine
protection ; qu'il ordonne à saint Michel, qui est votre prince et est établi
pour les enfants de votre peuple, de vous garder dans toutes vos voies, et de
vous donner la victoire sur tous vos ennemis. "Avec le secours de
l'Archange saint Michel, la France grandit et prospère ; elle mérite le nom
glorieux de Fille aînée de l'Église. Une des marques éclatantes de la
suzeraineté de saint Michel sur la France, c'est sa prise de possession du sol
de notre pays. Qui ne connaît, au moins de nom, le mont Saint-Michel ? Qui n'a
maintes fois entendu parler de ce rocher de granit qui se dresse entre la
Normandie et la Bretagne, sur le littoral de la Manche ? C'est sur ce rocher
que saint Michel veut un sanctuaire. En 708, il apparaît trois fois à saint
Aubert, évêque d'Avranches, et lui demande une chapelle sur la cime de ce mont,
auquel de fréquents naufrages avaient valu le nom sinistre de Tombe au péril de
la mer.
Aujourd'hui, ce sanctuaire de saint Michel, transformé par le génie des
siècles, par la foi et la renaissance de nos pères, est ce qu'on nomme la
merveille de l'Occident et l'un des plus célèbres pèlerinages. Ainsi le mont
Tombe, jadis abri du démon et collège de druidesses, est devenu le siège
d'honneur et le trône de saint Michel qui, une fois de plus, triomphait de
Satan à la place même où celui-ci avait dominé avant le règne de la croix. C'est
du rocher du mont Saint-Michel qu'a jailli, comme un torrent, cette foi
chevaleresque qui a converti et civilisé l'Europe entière. C'est là que
Charlemagne et saint Louis vinrent tour à tour s'agenouiller ; que les
Normands, avec Rollon, leur chef, furent adoucis et christianisés, et que Charles
VII, remonté sur le trône, se rendit en action de grâces. Plus tard, les sectes
hérétiques ont beau inonder la France d'erreurs et de sang, le mont
Saint-Michel demeure toujours une forteresse inaccessible à leurs atteintes.
Emblème et rempart de la foi, il reste debout au milieu des tempêtes de
l'océan, sans en être ébranlé, parce que l'Archange n'a jamais cessé de le
couvrir de ses ailes et avec lui toute la France. Voilà pourquoi le peuple
Franc, malgré tant d'égarements, reste dans le monde ce qu'il a toujours été,
l'ouvrier des grandes choses de Dieu. Même dans notre siècle, où l'on dirait
parfois qu'elle a échangé l'étendard de l'Archange contre celui de Satan,
n'est-ce pas la France qui, de son sein généreux, a fait sortir et épanouir sur
le globe les œuvres de la Propagation de la Foi et de la Sainte-Enfance, œuvres
magnifiques qui ont donné tant d'accroissement à l'Église, tant d'âmes à Dieu,
surtout dans les pays où Satan règne encore par les ténèbres du paganisme ?
O saint Michel, pitié pour notre chère France ! Daignez l'abriter encore sous
vos ailes, malgré son ingratitude et ses fautes ; daignez la couvrir de votre
bouclier, surtout en ce moment où l'Enfer la dispute au Ciel avec un
acharnement effroyable ! Par votre puissant concours, ô divin Protecteur,
puisse notre patrie échapper aux étreintes de l'impiété et de la démoralisation
qui l'avilissent ; puisse-t-elle redevenir le foyer de la vraie civilisation,
la digne fille aînée de l'Église, le héraut et le champion de Dieu parmi les
nations modernes !
Extrait de "L'Ange Gardien" n°5, Septembre 1895, pp.147-150
Saint Michel terrassant le démon by Francisque Duret
Saint Michel terrassant le démon by Francisque Duret
Saint Michel, gloire de
la France
Saint Michel n'est pas
seulement le protecteur, le gardien de la foi de la France, il est encore le
promoteur de sa gloire, ainsi que l'attestent les grandes pages de notre
histoire nationale. Que l'orgueil apostat de notre temps rejette cette vérité,
qu'il refuse effrontément de voir le doigt de Dieu, le surnaturel, dans la
marche du peuple franc à travers les siècles, il n'effacera point de notre histoire
le souvenir du rôle glorieux de saint Michel. Il faudrait effacer aussi les
fastes de la grandeur de la France, fastes qui prouvent que l'illustre Prince
du ciel, accomplissant sa mission divine, est venu, d'une manière souvent
visible, au secours de notre chère patrie. Dès la formation du peuple franc, à
la fin du V° siècle, Clovis prie le Dieu de Clotilde sur le champ de bataille
de Tolbiac, et aussitôt les Allemands, éblouis par une vision semblable à celle
dont saint Michel avait déjà épouvanté les ennemis de Constantin, prennent la
fuite en désordre. Charles-Martel, Charlemagne, ont senti si merveilleusement
l'assistance de l'invincible Archange, que le premier envoie son épée au mont
Saint-Michel, et le second, au retour de son expédition contre les Saxons, fait
peindre l'image de saint Michel sur les drapeaux, avec cette devise : Voici
Michel qui m'a secouru. Deux fois, au moins, les croisés voient ce glorieux
Archange marcher à l'avant-garde comme leur guide en de lointains pays, et
guerroyer à leur tête pour décider la victoire.
Plus tard, quand la France agonisait sous l'invasion des armées anglaises et
sous les coups des défaillances suprêmes, n'est-ce pas encore saint Michel qui
suscite et dirige Jeanne d'Arc, gloire de la France et libératrice de notre
patrie ? dans des visions merveilleuses, l'Archange conte à l'humble bergère
des montagnes des Vosges la grande pitié qui était au royaume de France ; il
lui donne à profusion lumière te force pour remplir se glorieuse mission ; il
fait d'une enfant de seize ans une sainte héroïne qu'il mène constamment
triomphante à travers les dangers et la mort. A la bataille d'Orléans, que
Jeanne d'Arc gagna le 8 mai, une des fêtes de l'Archange, saint Michel apparut
lui-même visiblement sur le pont, racontent les chroniqueurs de l'époque, au
moment de l'assaut, et en repoussa les Anglais. La protection de saint Michel
fut si manifeste dans la noble mission de la vierge de Domremy que, pour
perpétuer le souvenir des victoires qui rendirent à notre beau pays sa gloire,
son indépendance et sa nationalité, on fit frapper la monnaie à l'effigie de
l'Archange, et louis XI institua l'ordre si célèbre des chevaliers de saint
Michel. Sur les étendards, au-dessous de l'image de saint Michel, on lisait les
deux devises tirées du prophète Daniel : Voilà que Michel, un des premiers
princes, vient à mon secours. – Personne ne vient à mon aide en tout ceci, si
ce n'est Michel, votre prince. Le royaume de France s'appela plus que jamais le
royaume de saint Michel : Regnum Michaelis, et on s'empressa de rétablir
partout les inscriptions que les Anglais avaient fait disparaître : Saint
Michel, prince et patron de la France, priez pour nous !
Si l'on parcourait ainsi, siècle par siècle, les annales de nos délivrances et
de nos plus glorieux combats, nous verrions toujours saint Michel au poste
qu'il a bien voulu prendre avec nous et pour nous. Nous constaterions avec
Louis XIV lui-même, qui ne manquait pas de placer ses glorieuses entreprises
sous la sauvegarde de celui qui est à la fois l'Ange des combats et l'Ange de
la paix, que toute gloire acquise en dehors de son inspiration et de son aide
n'est qu'une gloire éphémère et fatale à la patrie.
La France, hélas ! en a fait la triste expérience au commencement de ce
siècle. Plus récemment encore, il y a vingt-cinq ans à peine, notre patrie
n'a-t-elle pas éprouvé combien il est téméraire de ne compter que sur le nombre
des soldats et le courage humain pour arrêter les invasions et éviter les
malheurs ? Aujourd'hui même, veut-elle comprendre qu'il y a des invasions plus
redoutables que celles des armées ennemies ? que le joug de l'erreur et de
l'irréligion est plus pesant que celui de l'étranger ? Ce joug est cependant
plus dangereux, car on ne tue pas facilement une nation, mais elle se suicide,
lorsque l'impiété y devient à l'ordre du jour. N'est-ce pas l'état de la France
?Puisse-t-elle, après toutes ses infortunes, remonter aux véritables sources de
sa grandeur, et revenant s'agenouiller aux pieds de l'Archange tutélaire dont
elle a top oublié le culte et les bienfaits, retrouver dans les plis du même
drapeau et les élans de sa foi, et le secret de son antique gloire ! Puisse
l'Archange, de son côté, oublier nos ingratitudes et montrer bientôt que ce
n'est pas en vain que les peuples l'honorent !
Extrait de "L'Ange Gardien" n°6, Octobre 1895, pp.183-185
SOURCE : http://defidecatholica.blogspot.ca/2006/05/apparition-de-larchange-saint-michel.html
Apparition de St Michel,
archange
C’est au XIe siècle que
certaines églises de Rome ont commencé à fêter St Michel le 8 mai. Comme le
précise le martyrologe de Saint-Pierre, il s’agit de la fête de saint Michel au
Monte Gargano dans les Pouilles. On célèbre, en effet, ce jour-là l’apparition
dont Saint Michel a honoré le Gargano à la fin du Ve siècle et la dédicace de
la basilique érigée en ce lieu.
AUX PREMIÈRES VÊPRES.
Ant. 1 L’Ange s’arrêta *
près de l’autel du temple, ayant à la main un encensoir d’or, alléluia. Psaume
109
Ant. 2 Tandis que
combattait * l’Archange Michel contre le dragon, on entendit la voix de ceux
qui disaient : Salut à notre Dieu, alléluia.
Ant. 3 Archange Michel, *
je t’ai établi prince sur toutes les âmes qui doivent être reçues, alléluia.
Ant. 4 Anges du Seigneur,
* bénissez le Seigneur à jamais, alléluia.
Ant. 5 Anges. Archanges,
’ Trônes et Dominations, Principautés et Puissances, Vertus des cieux, louez le
Seigneur du haut des cieux, alléluia.
Capitule. Apoc. 1, 1-2.
Dieu a manifesté les choses qui doivent arriver bientôt en envoyant son Ange, à
son serviteur Jean ; lequel a attesté la parole de Dieu et le témoignage de
Jésus-Christ, tout ce qu’il a vu.
Hymnus
Te, splendor et virtus
Patris,
Te vita, Iesu, córdium,
Ab ore qui pendent tuo,
Laudámus inter Angelos.
Tibi mille densa míllium
Ducum coróna mílitat ;
Sed éxplicat victor
Crucem
Míchaël salútis sígnifer.
Dracónis hic dirum caput
In ima pellit tártara,
Ducémque cum rebéllibus
Cælésti ab arce fúlminat.
Contra ducem supérbiæ
Sequámur hunc nos
príncipem,
Ut detur ex Agni throno
Nobis coróna glóriæ.
Hymne
Splendeur et vertu du
Père,
Jésus, la vie des cœurs,
nous vous louons parmi
les Anges,
toujours prêts au moindre
signe à exécuter vos ordres.
C’est pour vous que
milite cette armée
nombreuse de mille
milliers de princes :
Michel, le vainqueur,
arbore la croix, signe du
salut.
C’est lui qui précipite
dans le fond
de l’enfer le cruel
dragon,
lui qui foudroie du haut
de la cité céleste
le chef impie avec ses
anges rebelles.
Marchons à la suite de ce
prince
contre l’orgueilleux
Satan ;
afin que du trône de
l’Agneau
nous soit donnée la
couronne de gloire.
Gloire soit à Dieu le
Père,
qui garde par ses Anges
ceux que son Fils a
rachetés,
et que l’Esprit-Saint a
munis de son onction.
Amen.
V/. L’Ange s’arrêta
devant l’autel du temple, alléluia.
R/. Ayant un encensoir
d’or à la main, alléluia.
Ant.au Magnificat Tandis
que le mystère sacré * était contemplé par Jean, l’Archange Michel sonna de la
trompette : Pardonnez, Seigneur notre Dieu, vous qui ouvrez le livre et brisez
ses sceaux, alléluia.
A MATINES.
Invitatoire. Le Seigneur
est le Roi des Archanges, * Venez, adorons-le, alléluia.
Hymne comme aux 1ères
Vêpres ci-dessus.
Au premier nocturne.
Ant. [1] La mer fut
agitée * et la terre trembla lorsque l’Archange Michel descendit du ciel,
alléluia.
V/. L’Ange s’arrêta
devant l’autel du temple, alléluia.
R/. Ayant, un encensoir
d’or à la main, alléluia.
Du Prophète Daniel.. Cap.
7, 9-11 ; 10, 4-14.
Première leçon. Je
regardais jusqu’à ce que des trônes furent placés, et un vieillard s’assit ;
son vêtement était blanc comme la neige, et les cheveux de sa tête blancs comme
une laine pure ; son trône comme des flammes de feu ; ses roues, un feu
brûlant. Un fleuve de feu et rapide sortait de sa face ; des milliers de
milliers d’Anges le servaient, et dix milliers de centaines de milliers d’Anges
assistaient devant lui ; le jugement se tint, et des livres furent ouverts. Je
regardais à cause de la voix des grandes paroles que cette corne prononçait ;
et je vis que la bête fut tuée et que son corps périt, et qu’il fut livré pour
être brûlé par le feu.
R/. Il se fit un silence
dans le ciel lorsque le dragon combattait contre l’Archange Michel. * La voix
de milliers de milliers d’Anges fut entendue, disant : Salut, honneur et
puissance au Dieu tout-puissant, alléluia. V/. Des milliers de milliers d’Anges
le servaient, et dix milliers de centaines de milliers d’Anges assistaient
devant lui. * La voix.
Deuxième leçon. Le
vingt-quatrième jour du premier mois, j’étais près du grand fleuve qui est le
Tigre. Et je levai mes yeux, et je vis ; et voici un homme vêtu de lin, et ses
reins ceints d’un or très pur ; et son corps était comme une chrysolithe, et sa
face comme l’aspect de la foudre, et ses yeux comme une lampe ardente ; et ses
bras et ses parties basses jusqu’aux pieds, comme une apparence d’airain
étincelant, et la voix de ses paroles, comme la voix d’une multitude. Or, moi
Daniel, je vis seul la vision, et les hommes qui étaient avec moi ne la virent
pas ; mais une terreur extraordinaire se saisit d’eux, et ils s’enfuirent dans
un lieu caché. Mais moi, étant demeuré seul, je vis cette grande vision ; et il
ne resta pas en moi de force ; mais même mon visage fut changé en moi, et je
séchai, et je n’eus aucune force.
R/. L’Ange se tint devant
l’autel du temple, ayant un encensoir d’or à la main ; et une grande quantité
de parfums lui fut donnée : * Et la fumée des parfums monta de la main de
l’Ange, en présence du Seigneur, alléluia. V/. En présence des Anges je vous
chanterai des hymnes ; j’adorerai vers votre saint temple, et je glorifierai
votre nom, Seigneur. * Et la fumée.
Troisième leçon. Et
j’entendis la voix de ses paroles ; et, en l’entendant, j’étais couché tout
consterné sur ma face, et mon visage était collé à la terre. Et voici qu’une
main me toucha, et me dressa sur mes genoux et sur le plat de mes mains. Et la
voix me dit : Daniel, homme de désirs, entends les paroles que je te dis, et
tiens-toi sur tes pieds ; car je suis maintenant envoyé vers toi. Et lorsqu’il
m’eut dit ces paroles, je me tins debout, tremblant. Et il me dit : Ne crains
pas, Daniel, parce que dès le premier jour où tu as appliqué ton cœur à
comprendre, afin de t’affliger en présence de ton Dieu, tes paroles ont été
entendues ; et je suis venu à cause de tes discours. Or le prince du royaume
des Perses m’a résisté durant vingt et un jours : et voilà que Michel, un des
premiers princes, est venu à mon secours, et moi, je suis demeuré là près du
roi des Perses. Mais je suis venu afin de t’apprendre ce qui doit arriver à ton
peuple dans les derniers jours, parce que la vision est encore pour ces jours.
R/. En présence des Anges
je vous chanterai des hymnes ; j’adorerai vers votre saint temple, * Et je
glorifierai votre nom, Seigneur, alléluia. V/. A cause de votre miséricorde et
de votre vérité : parce que vous avez élevé au-dessus de nous la grandeur de
votre nom saint. * Et je glorifierai. Gloire au Père. * Et je glorifierai.
Au deuxième nocturne.
Ant. Archange Michel, *
venez au secours du peuple de Dieu, alléluia.
V/. La fumée des parfums
monta en présence du Seigneur, alléluia.
R/. De la main de l’Ange,
alléluia.
Quatrième leçon.
L’autorité des livres sacrés et ’ancienne tradition des saints prouvent que
l’Archange Michel a souvent apparu aux hommes. Aussi la mémoire de ces
apparitions est-elle solennisée en plusieurs pays. Autrefois la synagogue des
Juifs révérait saint Michel ; de même à présent l’Église de Dieu le vénère
comme son gardien et son protecteur. Une célèbre apparition de l’Archange
Michel eut lieu sous le pontificat de Gélase 1er, en Apulie, sur le sommet du
mont Gargan, au pied duquel est située la ville de Siponte.
R/. Celui-ci est
l’Archange Michel, le prince de la milice des Anges : * Le culte qu’on lui rend
est une source de bienfaits pour les peuples, et sa prière conduit au royaume
des cieux, alléluia. V/. C’est l’Archange Michel, préposé au paradis, celui à
qui rendent honneur les concitoyens des Anges. * Le culte.
Cinquième leçon. Il
arriva que le taureau d’un homme nommé Gargan, s’étant éloigné des troupeaux de
bétail, on le chercha longtemps, et enfin on le trouva arrêté à l’entrée d’une
caverne. Un de ceux qui le poursuivaient ayant tiré une flèche pour le percer,
la flèche se retourna et revint à celui qui l’avait lancée. Cet événement
terrifia tellement ceux qui en furent témoins et ensuite ceux qui l’entendirent
rapporter, que personne n’osait plus approcher de la caverne. Les habitants de
Siponte prirent conseil de l’Évêque qui leur répondit qu’il fallait consulter
Dieu, et prescrivit trois jours de jeûne et de prière.
R/. L’Archange Michel est
venu avec une multitude d’Anges ; c’est à lui que Dieu a confié les âmes des
saints, * Pour qu’il les fasse parvenir aux joies du paradis, alléluia. V/.
Seigneur, envoyez du ciel votre Esprit-Saint, l’esprit de sagesse et
d’intelligence. * Pour qu’il.
Sixième leçon. Quand les
trois jours furent écoulés, l’Archange Michel avertit l’Évêque que le lieu
était sous sa protection, et qu’il avait voulu manifester son désir de voir
rendre en cet endroit un culte à Dieu, en mémoire de lui et de tous les Anges.
C’est pourquoi l’Évêque se dirigea avec son peuple vers la caverne : l’ayant
trouvée disposée en forme d’église, ils commencèrent à y célébrer les divins
Offices et ce lieu devint célèbre par de nombreux miracles. Peu de temps après,
le Pape Boniface dédia à Rome l’église de Saint-Michel, le trois des calendes
d’octobre : jour où l’Église célèbre aussi la mémoire de tous les Anges ; mais
c’est l’apparition de l’Archange Michel qui est l’objet de la fête
d’aujourd’hui.
R/. En ce temps-là
s’élèvera Michel, qui est pour vos fils, * Et viendra un temps, tel qu’il n’y
en a pas eu depuis que les nations ont commencé d’être jusqu’alors, alléluia.
V/. En ce temps-là, sera sauvé quiconque de ton peuple sera trouvé écrit dans
le livre de vie. * Et. Gloire au Père. * Et.
Au troisième nocturne.
Ant. C’est un envoyé,
l’Archange Michel, un messager de Dieu pour les âmes justes, alléluia,
alléluia.
V/. En présence des Anges
je vous chanterai des hymnes, mon Dieu, alléluia.
R/. J’adorerai vers votre
saint temple et je glorifierai votre nom, alléluia.
Lecture du saint Évangile
selon saint Matthieu. Cap. 18, 1-10.
En ce temps-là : les
disciples vinrent un jour poser à Jésus cette question : « Selon vous, qui est
le plus grand dans le royaume des cieux ? ». Et le reste.
Homélie de saint Hilaire,
Évêque.
Septième leçon. Le Seigneur nous enseigne que nous ne
pouvons entrer au royaume des cieux, si nous ne reprenons la nature des
enfants, c’est-à-dire, si nous ne détruisons en nous, par la simplicité de
l’enfance, les vices qui s’attachent a nos corps et à nos âmes. Sous le nom
d’enfants, il nous fait entendre tous ceux qui croient en lui par la foi à sa
parole, Les enfants, en effet, obéissent à leur père, aiment leur mère, ne
savent désirer le mal du prochain, ne se soucient point des richesses ; ils ne
s’enflent point d’orgueil, ils ne haïssent point, ils ne mentent point, ils
croient aux paroles qui leur sont dites, et ce qu’ils entendent, ils le
tiennent pour véritable. Revenons donc à la simplicité des enfants, et dans cet
état, portons en nous l’image de l’humilité du Seigneur.
R/. En présence des Gentils, ne craignez point : mais
en vos cœurs adorez et craignez le Seigneur, * Car son Ange est avec vous,
alléluia. V/. L’Ange se tint devant l’autel du temple, ayant à la main un
encensoir d’or. * Car.
Bened. Que ceux dont nous célébrons la Fête, etc.
Huitième leçon. « Malheur à ce monde à cause des
scandales. » L’humilité de la passion est un scandale pour le monde.
L’ignorance humaine est, en effet, surtout arrêtée en cela qu’elle n’a pas
voulu reconnaître le Seigneur d’éternelle gloire, sous les ignominies de la
croix. Et qu’y a-t-il de plus périlleux pour le monde que de n’avoir pas reçu le
Christ ? Il dit être vraiment nécessaire qu’il survienne des scandales, parce
que pour la réalisation du mystère qui allait nous rendre la vie éternelle,
l’humiliation de la passion devait être complète en lui.
R/. L’Archange Michel est venu au secours du peuple de
Dieu, * Il a couvert de sa protection les âmes justes, alléluia. V/. L’Ange se
tint près de l’autel du temple, ayant à la main un encensoir d’or. * Il. Gloire
au Père. * Il.
Neuvième leçon. « Gardez-vous de mépriser aucun de ces
petits qui croient en moi » Il impose, à ceux-là surtout qui vraiment ont cru
au Seigneur, les liens très étroits de l’amour mutuel. Les Anges des petits
enfants voient Dieu tous les jours ; car le Fils de l’homme est venu sauver ce
qui était perdu. Ainsi le Fils de l’homme sauve ; les Anges voient Dieu ; les
Anges des petits président aux prières des fidèles. Que les Anges président
ainsi, c’est une doctrine absolument certaine. Les Anges offrent donc tous les
jours à Dieu les prières des enfants que le Christ a sauvés et il y a grand
péril à mépriser celui dont les désirs et les demandes sont portés avec tant
d’honneur jusqu’au trône du Dieu éternel et invisible, par le ministère des
Anges qui forment sa cour.
A LAUDES.
Ant. 1 L’Ange s’arrêta * près de l’autel du temple,
ayant à la main un encensoir d’or, alléluia.
Ant. 2 Tandis que combattait * l’Archange Michel
contre le dragon, on entendit la voix de ceux qui disaient : Salut à notre
Dieu, alléluia.
Ant. 3 Archange Michel, * je t’ai établi prince sur
toutes les âmes qui doivent être reçues, alléluia.
Ant. 4 Anges du Seigneur, * bénissez le Seigneur à
jamais, alléluia.
Ant. 5 Anges. Archanges, ’ Trônes et Dominations,
Principautés et Puissances, Vertus des cieux, louez le Seigneur du haut des
cieux, alléluia.
Capitule. Apoc. 1, 1-2. Dieu a manifesté les choses
qui doivent arriver bientôt en envoyant son Ange, à son serviteur Jean ; lequel
a attesté la parole de Dieu et le témoignage de Jésus-Christ, tout ce qu’il a
vu.
Hymnus
Christe, sanctórum decus Angelórum,
Gentis humánæ Sator et Redémptor,
Cælitum nobis tríbuas beátas
Scándere sedes.
Angelus pacis Míchaël in ædes
Cǽlitus nostras véniat, serénæ
Auctor ut pacis lacrimósa in orcum
Bella reléget.
Angelus fortis Gábriel, ut hostes
Pellat antíquos, et amíca cælo,
Quæ triumphátor státuit per orbem,
Templa revísat.
Angelus nostræ médicus salútis,
Adsit e cælo Ráphaël, ut omnes
Sanet ægrótos, dubiósque vitæ
Dírigat actus.
Virgo dux pacis Genitríxque lucis,
Et sacer nobis chorus Angelórum
Semper assístat, simul et micántis
Régia cæli.
Hymne
O Christ la gloire des saints Anges,
Créateur et Rédempteur du genre humain,
accordez-nous de monter un jour à l’heureuse
demeure des habitants du ciel.
Qu’il vienne vers nous, Michel, l’Ange de paix ;
qu’il nous apporte la paix,
et qu’il relègue dans l’enfer la guerre,
source de larmes.
Que Gabriel, l’Ange de la force, repousse
nos anciens ennemis, et qu’il visite les temples
aimés du ciel qui se sont élevés sur la terre,
après la mission triomphante qu’il vint y remplir.
Qu’il nous assiste du haut du ciel, l’Ange Raphaël,
médecin de notre salut, afin qu’il guérisse
tous les malades, et dirige nos pas incertains
vers la vraie vie.
Que la Vierge, reine de paix et mère de la lumière,
que le chœur sacré des Anges
et la cour resplendissante des cieux
nous couvrent toujours de leur protection.
Qu’elle nous accorde ses faveurs,
la Divinité bienheureuse :
Père, Fils et Saint-Esprit,
elle dont le monde entier proclame la gloire.
Amen.
V/. L’Ange s’arrêta devant l’autel du temple,
alléluia.
R/. Ayant un encensoir d’or à la main, alléluia.
Ant. au Bénédictus Il se fit * un silence dans le
ciel, tandis que le dragon combattait, et Michel combattit contre lui et
remporta la victoire, alléluia.
AUX DEUXIÈMES VÊPRES.
Ant. et Capitule des Laudes.
Hymnus
Te, splendor et virtus Patris,
Te vita, Iesu, córdium,
Ab ore qui pendent tuo,
Laudámus inter Angelos.
Tibi mille densa míllium
Ducum coróna mílitat ;
Sed éxplicat victor Crucem
Míchaël salútis sígnifer.
Dracónis hic dirum caput
In ima pellit tártara,
Ducémque cum rebéllibus
Cælésti ab arce fúlminat.
Contra ducem supérbiæ
Sequámur hunc nos príncipem,
Ut detur ex Agni throno
Nobis coróna glóriæ.
Hymne
Splendeur et vertu du Père,
Jésus, la vie des cœurs,
nous vous louons parmi les Anges,
toujours prêts au moindre signe à exécuter vos ordres.
C’est pour vous que milite cette armée
nombreuse de mille milliers de princes :
Michel, le vainqueur,
arbore la croix, signe du salut.
C’est lui qui précipite dans le fond
de l’enfer le cruel dragon,
lui qui foudroie du haut de la cité céleste
le chef impie avec ses anges rebelles.
Marchons à la suite de ce prince
contre l’orgueilleux Satan ;
afin que du trône de l’Agneau
nous soit donnée la couronne de gloire.
Gloire soit à Dieu le Père,
qui garde par ses Anges
ceux que son Fils a rachetés,
et que l’Esprit-Saint a munis de son onction.
Amen.
V/. En présence des Anges je vous chanterai des
hymnes, mon Dieu, alléluia.
R/. J’adorerai vers votre saint temple, et je glorifierai
votre nom, alléluia.
Ant. au Magnificat Prince très glorieux, * Archange
Michel, souvenez-vous de nous : ici et en tous lieux, priez toujours le Fils de
Dieu pour nous, alléluia, alléluia.
Saint
Michel Archange. Mosaïque du XIIe siècle dans la partie byzantine de la
Martorana, également connue comme Santa Maria dell’Amiraglio à Palerme, Sicile.
St
Michael. 12th-century mosaic from the Byzantine part of La Martorana, also
known as Santa Maria dell'Ammiraglio in Palermo, Sicily.
Mosaics of Archangel Michael
- La
Martorana (Palermo) - Mosaics - Archangels Gabriel and Michael - Angels wearing loros
Dom Guéranger, l’Année Liturgique
David avait prédit que l’arrivée de l’Emmanuel en ce monde serait saluée par
les saints Anges, et qu’ils l’adoreraient humblement au moment où il
manifesterait sa présence au milieu des hommes [1]. Nous vîmes
l’accomplissement de cet oracle dans la nuit à jamais heureuse où Marie nous
donna le divin fruit de ses entrailles. Les concerts angéliques retentissaient
avec une mélodie toute céleste qui attira les bergers dans l’étable, et nous
nous mêlâmes à eux pour offrir nos hommages au Dieu enfant. Dans le triomphe de
sa résurrection, l’Emmanuel ne pouvait manquer d’être entouré par ces Esprits
bienheureux qui l’avaient considéré avec une terreur si profonde dans les
humiliations et les douleurs de sa passion. A peine a-t-il franchi la barrière
qui le retenait captif dans le sépulcre, qu’un Ange dont le visage lance des
éclairs, et dont les vêtements sont éblouissants comme la neige, vient
renverser la pierre qui fermait l’entrée du tombeau, et annonce aux saintes
femmes que celui qu’elles cherchent est ressuscité. Lorsqu’elles pénètrent dans
la grotte du sépulcre, deux nouveaux Anges vêtus de blanc se présentent à leurs
regards, et leur confirment la nouvelle.
Rendons nos hommages à ces augustes messagers de notre délivrance, et
contemplons-les avec respect entourant de leurs phalanges le divin roi Jésus,
pendant son séjour ici-bas. Ils adorent cette humanité glorifiée qu’ils verront
bientôt s’élever au plus haut des cieux et prendre place à la droite du Père.
Ils conjouissent à notre bonheur en cette fête de Pâques, par laquelle
l’immortalité nous est rendue en notre Sauveur ressuscité ; et, ainsi que saint
Grégoire nous l’enseignait il y a quelques jours, « cette Pâque devient aussi la
fête des Anges ; car en même temps qu’elle nous rouvre le ciel, elle leur
annonce que les pertes qu’ils ont éprouvées dans leurs rangs vont être
réparées. » Il est donc juste que le Temps pascal consacre une solennité au
culte des Esprits angéliques. Aux approches de l’Annonciation de Marie, nous
avons fêté Gabriel, le céleste para-nymphe ; aujourd’hui c’est l’Archange
Michel, le prince de la milice du ciel, qui va recevoir nos hommages. Il a fixé
lui-même ce jour en apparaissant aux hommes, et leur laissant un gage de sa
présence et de sa protection.
Le nom seul de Michel le désigne à notre admiration : c’est un cri
d’enthousiasme et de fidélité. « Qui est semblable à Dieu ? » ainsi s’appelle
notre sublime Archange. Au fond des enfers, Satan frémit encore à ce nom qui
lui rappelle la noble protestation par laquelle ce radieux Esprit accueillit la
tentative de révolte des anges infidèles. Michel a fait ses preuves dans
l’armée du Seigneur, et pour cette raison la garde et la défense du peuple de
Dieu lui fut confiée, jusqu’au jour où l’héritage de la synagogue répudiée
passa à l’Église chrétienne. Maintenant il est le gardien et le protecteur de
l’Épouse de son Maître, notre mère commune. Son bras veille sur elle ; il la
soutient et la relève dans ses épreuves, et il a la main dans tous ses
triomphes.
Mais n’allons pas croire que le saint Archange chargé des intérêts les plus
vastes et les plus élevés pour la conservation de l’œuvre du Christ, en soit
tellement surchargé qu’il n’ait pas une oreille ouverte à la prière de chacun
des membres de la sainte Église. Dieu lui a donné un cœur compatissant envers
nous ; et pas une seule de nos âmes n’échappe à son action. II tient le glaive
pour la défense de l’Épouse du Christ ; il s’oppose au dragon, toujours prêt à s’élancer
contre la Femme et son fruit [2] ; mais en même temps il daigne être attentif
lorsque chacun de nous, après avoir confessé ses péchés au Dieu tout-puissant,
à la bienheureuse Vierge Marie, les avoue aussi à lui, Michel archange, et lui
demande la faveur de son intercession auprès de Dieu.
Son œil veille par toute la terre au lit des mourants ; car sa charge spéciale
est de recueillir les âmes élues au sortir de leurs corps. Avec une tendre
sollicitude et une majesté incomparable, il les présente à la lumière éternelle
et les introduit dans le séjour de la gloire. C’est la sainte Église elle-même
qui, dans les textes de la Liturgie, nous instruit sur ces prérogatives du
grand Archange. Elle nous enseigne qu’il a été préposé au Paradis, et que Dieu lui
a confié les âmes saintes pour les conduire à la région du bonheur sans fin.
Au dernier jour du monde, lorsque notre divin Ressuscité paraîtra assis sur les
nuées du ciel pour juger le genre humain, Michel aura à remplir un ministère
formidable, lorsque, avec les autres Anges, il accomplira la séparation des
élus et des réprouvés, qui auront repris leurs corps dans la résurrection
générale. Au moyen âge, nos pères aimaient à représenter l’action du saint
Archange dans ce moment terrible. Ils le figuraient au pied du trône du
souverain juge, tenant une balance dans laquelle il pèse les âmes avec leurs
œuvres.
Le culte d’un si puissant ministre de Dieu, d’un si bienveillant protecteur des
hommes, devait se répandre dans la chrétienté, surtout après la défaite des
faux dieux, lorsqu’il n’y eut plus à craindre que les hommes fussent tentés de
lui décerner les honneurs divins. Constantin lui éleva près de sa nouvelle
capitale un sanctuaire célèbre qui porta le nom Michaélion ; et à l’époque où
Constantinople tomba au pouvoir des Turcs, on n’y comptait pas moins de quinze
églises consacrées sous le nom de saint Michel, soit dans l’enceinte de la
ville, soit dans les faubourgs. Dans le reste de la chrétienté cette dévotion
ne s’étendit que par degrés ; et ce fut par des manifestations du saint
Archange que les fidèles furent doucement avertis de recourir à lui. Ces
manifestations étaient locales, vulgaires en apparence ; mais Dieu, qui fait
sortir les grands effets des petites causes, s’en servit pour éveiller peu à
peu chez les chrétiens le sentiment de la confiance envers leur céleste
protecteur. Les Grecs célèbrent l’apparition qui eut lieu en Phrygie, à Chône,
nom qui a remplacé celui de Colosses. Il existait dans cette ville une église
en l’honneur de saint Michel, et elle était fréquentée par un saint personnage
nommé Archippe, que les païens poursuivaient avec fureur. Afin de se défaire de
lui, ils lâchèrent l’écluse d’un cours d’eau qui vint s’unir au Lycus, et
menaça de renverser l’église Saint-Michel, où Archippe était en prières. Tout à
coup le saint Archange apparut tenant en main une verge ; à son aspect
l’inondation recula, et les eaux, grossies par l’affluent que la malice des
païens avait déchaîné, allèrent se perdre dans le gouffre où le Lycus s’enfonce
et disparaît près de Colosses. La date de ce prodige n’est pas certaine ; on
sait seulement qu’il eut lieu à une époque où les païens étaient encore assez
nombreux à Colosses pour inquiéter les chrétiens.
Une autre apparition fut destinée à accroître la dévotion à saint Michel chez
les peuples de l’Italie, et eut lieu sur le mont Gargan, en Apulie ; c’est
celle que nous fêtons aujourd’hui. Une troisième se passa en France, sur les
côtes de Normandie, au mont Tombes, nous la célébrerons au 16 octobre.
La fête d’aujourd’hui n’est pas la plus solennelle des deux que l’Église
consacre chaque année à saint Michel ; celle du 29 septembre est d’un degré
supérieur, mais elle est moins personnelle au saint Archange. On y honore en
même temps tous les chœurs de la hiérarchie angélique.
Le livre des Séquences de l’abbaye de Saint-Gall nous fournira celle qui suit ;
elle est de la composition du célèbre moine Notker, au IXe siècle.
SÉQUENCE.
Pour célébrer tes louanges, ô Roi du ciel, unis en chœur, nous voulons
joindre à nos chants les concerts d’une brillante harmonie.
C’est en ce jour que se renouvelle la fête glorieuse de Michel ; et cette
solennité remplit d’allégresse la création tout entière.
En créant les Esprits bienheureux, tu les as partagés en neuf chœurs ; et à ta
volonté tu fais de ces êtres enflammés autant d’Anges appelés à exécuter tes
ordres.
Ils sont ton œuvré première ; nous sommes la dernière, créés cependant à ton
image.
Elle nous révèle la pensée divine, cette triple division d’Esprits célestes,
fondée sur les offices auxquels ils sont destinés.
D’abord l’armée des Anges, la phalange des Archanges, le chœur des Principautés
;
Au-dessus les Vertus célestes, que surpassent les Puissances,
Les Dominations, les Chérubins, les Trônes spirituels de la Divinité, enfin les
Séraphins à la chevelure de feu.
O Michel, prince du ciel ; Gabriel, messager du Verbe ; Raphaël, le soutien de
notre vie, transportez-nous parmi les habitants du Paradis.
Les commandements que donne le Père, qui viennent de sa divine Sagesse égale à
lui, et de l’Esprit qui est une même substance, vous les accomplissez, vous
tous qui par milliers de milliers êtes les serviteurs de Dieu.
C’est dans vos rangs innombrables que le Roi, qui engendre le Verbe, place et
fait participer à vos honneurs la centième brebis qu’il a recouvrée, la dixième
drachme dont il est rentré en possession.
Vous dans les cieux, nous sur la terre, élus de la divine bonté, nous faisons
entendre de concert nos chants harmonieux sur les lyres et les harpes.
Daigne le Seigneur, après les vaillants combats que Michel doit soutenir
encore, agréer notre encens sur l’autel d’or ;
Lorsque, réunis tous dans une gloire égale, nous chanterons Alléluia !
Que vous êtes beau, Archange Michel, sous votre armure céleste, rendant gloire
au Seigneur dont vous avez terrassé l’ennemi ! Votre regard humble et ardent se
dirige vers le trône de Jéhovah, dont vous avez soutenu les droits, et qui vous
a donné la victoire. Votre cri sublime ; « Qui est semblable à Dieu ? » a
électrisé les légions fidèles, et il est devenu votre nom et votre couronne.
Dans l’éternité, il nous rappellera sans fin votre fidélité et votre triomphe
sur le dragon. En attendant, nous reposons sous votre garde ; nous sommes vos
heureux clients.
Ange gardien de la sainte Église, le moment est venu de déployer toute la
vigueur de votre bras. Satan menace dans sa fureur la noble Épouse de votre
Maître ; faites briller les éclairs de votre glaive, et fondez sur cet
implacable ennemi et sur ses affreuses cohortes. Le royaume du Christ est
ébranlé jusque dans ses fondements, Rome a vu détrôner dans ses murs le Vicaire
de Dieu. Le règne de l’homme de péché est-il donc à la veille de se déclarer,
et approchons-nous de ce dernier jour où vous devez remplir aux pieds du Juge
souverain, sur les débris enflammés de ce monde coupable, le redoutable
ministère de séparer pour jamais les boucs des brebis ? Mais si la terre doit
vivre encore, si les destinées de l’Église ne sont pas accomplies, n’est-il pas
temps, ô puissant Archange, que vous fassiez sentir au dragon infernal qu’on
n’outrage pas impunément sur la terre celui qui l’a créée, celui qui l’a
rachetée, et qui s’appelle le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs ? Le
torrent de l’erreur et du mal ne cesse d’entraîner vers l’abîme la génération
séduite ; sauvez-la, glorieux Archange, en dissipant les noirs complots dont
elle est victime.
Vous êtes, ô Michel, le protecteur de nos âmes au moment de leur passage du
temps à l’éternité. Durant notre vie, votre œil nous suit, votre oreille nous
écoute. Tout éblouis que nous sommes de vos splendeurs, nous vous aimons, ô
Prince immortel, et nous vivons heureux et confiants à l’ombre de vos ailes. Le
jour viendra bientôt où, en présence de nos restes inanimés, la sainte Église,
notre mère, demandera pour nous au Seigneur que nous soyons arrachés à la
gueule du Hon infernal, et que vos mains puissantes nous reçoivent et nous
présentent à la lumière éternelle. En attendant ce moment solennel, veillez sur
vos clients, ô Archange ! Le dragon nous menace ; nous entendons les
sifflements de sa rage, il voudrait nous dévorer. O Michel ! apprenez-nous à
répéter après vous : « Qui est semblable à Dieu ? » L’honneur de Dieu, le
sentiment de ses droits, l’obligation de Lui rester fidèles, de le servir, de
le confesser en tous temps et en tous lieux : c’est le bouclier de notre
faiblesse, c’est l’armure sous laquelle nous vaincrons comme vous avez vaincu.
Mais il nous faut quelque chose de ce mâle courage que vous empruntiez à l’amour
dont vous étiez rempli. Faites-nous donc aimer notre commun Seigneur, ô
Archange ! Car c’est alors que nous serons invincibles comme vous. Le dragon ne
sait pas résister à la créature qui est éprise de l’amour du grand Dieu ; il
fuit honteusement devant elle.
Le Seigneur vous avait créé, ô Michel, et vous avez aimé en lui votre Créateur
; il ne nous a pas seulement créés, il nous a rachetés, et rachetés dans son
sang : quel doit donc être pour lui notre amour ? Fortifiez cet amour dans nos
cœurs ; et puisque nous combattons dans votre milice, dirigez-nous,
échauffez-nous, soutenez-nous de votre regard, et parez les coups de notre
ennemi. Vous serez présent, nous l’espérons, à notre heure dernière, ô
porte-étendard du salut ! En retour de notre tendre dévotion envers vous,
daignez faire la garde auprès de notre couche, la couvrir de votre bouclier. Si
le dragon voit étinceler votre glaive, il n’osera approcher de nous. Assortir
de son corps, puisse notre âme éperdue s’élancer dans vos bras ! Ne l’abandonnez
pas, saint Archange, quand elle se pressera contre vous ; portez-la au pied du
tribunal de Dieu, couvrez-la de vos ailes, rassurez ses terreurs, et daigne le
Seigneur votre maître vous donner ordre de la transporter promptement dans la
région des joies éternelles !
[1] Psalm. XCVI, 8 ; Hebr. I, 6.
[2] Apoc. XII, 13.
Bhx Cardinal Schuster, Liber Sacramentorum
Cette fête rappelle la dédicace d’un des plus célèbres sanctuaires lombards,
celui du saint Archange sur le mont Gargan, aux environs de Siponto, et dont
les origines remontent à la première moitié du VIe siècle. Rome qui, dès le
temps de saint Léon le Grand, célébrait le natalis de la basilique de
l’Archange au VIe mille de la voie Salaria le 29 ou le 30 septembre, s’abstint
pendant plusieurs siècles de célébrer aussi celle du sanctuaire de Siponto
parce que cela ne la concernait pas.
Cependant vers le XIe siècle, la basilique de la voie Salaria étant déjà tombée
en complet oubli, les deux anniversaires furent attribués au mont Gargan ; la
fête du 8 mai fut donc considérée comme l’anniversaire de l’apparition de saint
Michel sur cette montagne, et celle du 29 septembre fut celle de la dédicace de
l’oratoire primitif érigé par l’évêque de Siponto dans la grotte où l’Archange
était apparu.
Dans la Sabine, sur le mont Tancia, se trouvait une autre grotte, ancien temple
païen qui, vers le VIIe siècle, fut dédiée à saint Michel par les Lombards, et
obtint elle aussi une grande célébrité. Son histoire se déroule parallèlement à
celle du Gargan, sauf que le sanctuaire sabin serait plus ancien, puisque,
comme le veut une antique narration de Farfa, le pape saint Sylvestre lui-même
l’aurait consacré. Sa dédicace se fêtait également le 8 mai, et cela a sans
doute contribué à répandre la fête de ce jour dans la Sabine, le pays de Rieti
et le Duché romain, c’est-à-dire partout où l’abbaye de Farfa, à laquelle les
ducs lombards de Spolète donnèrent ce sanctuaire, étendit son influence.
La messe est la même que le 29 septembre. L’antienne d’introït provient du psaume
102 : « O vous, ses Anges, bénissez le Seigneur ; vous, Puissants, qui exécutez
ce qu’il dit et obéissez à sa voix. » Telle est bien la caractéristique des
saints Anges : l’adoration, l’obéissance, le service de Dieu.
La collecte, dans le texte latin original, vaut tout un traité : « O Dieu qui,
avec une merveilleuse harmonie, avez attribué à la créature angélique et à la
créature humaine leurs fonctions respectives ; faites que ceux qui, au ciel,
sont vos ministres et vous assistent continuellement, protègent aussi notre vie
sur la terre. ». Cette prière concerne tous les anges en général, parce que la
fête de ce jour n’est pas seulement celle de saint Michel, mais de toutes les
milices angéliques.
La lecture est tirée de l’Apocalypse (I, 1-5) où, aux bénédictions de grâce et
de paix de l’auguste Trinité, sont aussi associées celles des sept esprits
mystérieux qui entourent son trône. Certains exégètes ont reconnu des anges en
ces esprits de Dieu (où d’autres ont vu l’expression de sa puissance et de sa
bonté) et c’est la raison du choix de cette péricope pour la messe de ce jour.
Les anges, en vertu de leur soumission au Verbe de Dieu, sont ses ministres
dans l’exécution du plan magnifique de la prédestination des autres créatures à
la gloire éternelle.
Le double verset alléluiatique ne semble pas tiré des Écritures. « Alléluia. O
Michel, saint Archange, défendez-nous dans la bataille, afin que nous ne
succombions pas lors du terrible jugement. Alléluia. » — La bataille à laquelle
il est fait allusion ici est celle qui fut décrite par Daniel (XII, i sq.) et
par saint Jean dans l’Apocalypse (XII, 7-9). Elle commença dans le ciel au
début du temps, et se poursuit maintenant sur la terre, où tout ce que les
hommes font de bien et de mal représente comme autant d’épisodes particuliers
de cet immense drame d’amour infini d’un côté, et d’inexplicable malice de
l’autre. « Alléluia. La mer s’agita et la terre trembla, quand l’archange
Michel descendit du ciel. Alléluia. »
La lecture évangélique est tirée de saint Matthieu (XVIII, 1-10). Après nous
avoir enseigné à sacrifier tout ce que nous avons de plus cher, quand il s’agit
de sauver notre âme, Jésus pour effrayer de plus en plus ceux qui ne craignent
pas de mettre obstacle, par leurs mauvais exemples, au salut du prochain, les
menace de la colère des saints Anges, gardiens des âmes.
L’antienne de l’offertoire est tirée de l’Apocalypse (VII, 3-4) mais, pour
goûter toute son exquise beauté, il faut l’entendre, revêtue, par l’artiste
grégorien de l’Antiphonarium, d’une suave mélodie qui pénètre l’âme et l’élève
à des pensées célestes. « L’ange se tint à côté de l’autel du temple, avec un
encensoir d’or en main. Et on lui donna une grande quantité d’encens, et le
parfum de l’encens, par la main de l’ange, monta en présence de Dieu. »
L’encens symbolise ici notre prière, qui est offerte à Dieu par le ministère
des saints Anges, comme il est dit au livre de Tobie (XII, 12).
La présence des saints Anges dans le temple et à l’heure de la prière doit nous
inspirer un profond respect pour la majesté de Dieu et pour la sainteté des
esprits bienheureux ; aussi le Psalmiste disait-il : In conspectu angelorum
psallam tibi. Ce respect doit toutefois être uni à un sentiment de grande
confiance, car durant l’oraison, alors que sur notre tête s’ouvre le ciel et
que le Paraclet résidant en nous ouvre nos lèvres pour la prière, les saints
Anges se placent à nos côtés pour aider notre insuffisance, pour transporter au
ciel nos vœux, et nous rapporter ensuite la grâce de la part de Dieu. Ascendit
oratio — dit saint Augustin — et descendit Dei miseratio. C’est pourquoi
l’Église, au moment le plus solennel du divin Sacrifice, invoque l’aide des
anges, afin qu’ils présentent eux-mêmes en notre nom l’offrande sur l’autel
céleste, et nous rapportent en retour la plénitude des bénédictions.
La secrète est la suivante : « Nous vous offrons humblement, Seigneur, ces dons
; afin que, par l’intercession des saints Anges, vous les accueilliez
favorablement et les rendiez profitables à notre salut éternel. » : Les bonnes
dispositions de l’âme en vue d’une fructueuse participation aux Sacrements sont
une des choses les plus importantes dans la vie spirituelle, et que nous devons
par conséquent implorer assidûment. La parole attribuée à saint Augustin :
Timeo Iesum transeuntem, fait allusion à ces grâces nombreuses qui nous sont
offertes par le Seigneur, mais qui, trop souvent, restent stériles, faute de
bonnes dispositions de notre part.
Le Sacramentaire Grégorien nous donne pour ce jour une préface propre qui n’a
pas pénétré dans nos Missels : ... aeterne Deus : Sancti Michaelis Archangeli
merita praedicantes ; quamvis enim nobis sit omnis angelica veneranda
sublimitas, quae in maiestatis tuae consistit conspectu, illa tamen est
propensius honoranda, quae in eius ordinis dignitate coelestis militiae meruit
principatum. Per Christum etc.
L’antienne pour la Communion est tirée du Cantique de Daniel (III, 58) : « Tous
les anges de Dieu, bénissez le Seigneur ; chantez-lui un hymne et glorifiez-le
dans tous les siècles. » L’hymne éternel que chantent les anges dans le ciel,
c’est leur sainteté même, par laquelle ils adorent l’immense et substantielle
sainteté de Dieu : Sanctus, Sanctus, Sanctus. De même, quand, dans le Pater
nous disons sanctificetur nomen tuum, nous demandons la sanctification
extrinsèque de Dieu, au moyen de notre justification.
La collecte d’action de grâces est celle-ci : « Nous confiant dans
l’intercession de votre bienheureux archange Michel, nous vous demandons,
Seigneur, que notre cœur puisse obtenir la grâce du Sacrement auquel nous avons
corporellement participé. ».
Dans les Sacramentaires, on assigne aussi à ce jour une oratio super popolum.
En voici le texte : Adesto plebi tuae, misericors Deus ; et ut gratiae tuae
beneficia potiora percipiat, beati Michaelis Archangeli fac supplicem
deprecationibus sublevari.
Quis ut Deus ? Ces mots sont un programme d’humilité ; celle-ci consiste
essentiellement en effet à reconnaître les droits infinis de Dieu sur nous, et
l’obligation où nous sommes, nous, créatures inutiles, de lui consacrer nos
personnes et ce qui nous appartient. L’humilité est ainsi justice et vérité.
L’importance des fonctions de saint Michel envers l’Église est justifiée
spécialement par la sainte Écriture, où, dans la lutte contre le démon, en tous
temps, dans la Synagogue comme dans l’Église, il est toujours représenté comme
l’invincible champion de Dieu. Selon ce qu’écrivait saint Paul aux
Thessaloniciens, le mystère d’iniquité qui se manifestera impudemment dans les
derniers temps du monde ayant déjà commencé son œuvre de perversion, trouve
maintenant un obstacle qui l’empêche de déployer toute sa puissance malfaisante
; et cela, jusqu’au jour de la lutte finale permise par Dieu à l’antéchrist.
Comme l’expliquent de nombreux exégètes, cet obstacle est saint Michel. La
dévotion envers l’archange vainqueur de Satan offre quelque chose de plus que
la dévotion aux autres saints. Ceux-ci peuvent intercéder pour nous près de
Dieu et remplir le rôle d’avocat, tandis que saint Michel est constitué par
Dieu même protecteur et défenseur de l’Église. C’est pourquoi il appartient non
pas simplement à l’hagiographie, mais à la théologie christologique elle-même,
et après les fonctions du Père putatif de Jésus, il n’en est pas sur la terre
de plus importantes ni de plus sublimes que celles qui sont confiées à saint
Michel.
Guido Reni (1575–1642), Archangel Michael defeats Satan, circa 1630, oil on silk, 293 x 202, Santa Maria della Concezione dei Cappuccini, Via Vittorio Veneto, 27, just north of the Piazza Barberini, Rome
Dom Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique
Saint Michel archange, défendez-nous dans le combat, afin que nous ne périssions pas dans le redoutable jugement.
Apparition de Saint Michel. — Parmi tous les anges, c’est, sans aucun doute,
saint Michel le plus vénéré. Son culte remonte jusqu’à l’antiquité chrétienne.
Il est considéré comme le patron de l’Église catholique, le guide des âmes des
défunts au paradis (cf. l’Offertoire de la messe des morts). Sa fête est,
depuis toujours, célébrée le 29 septembre. Au sixième siècle, on ajouta la fête
de l’apparition de saint Michel au Mont Gargan. Cette fête s’étendit bientôt à
l’Église universelle. Ce qu’on célèbre, à proprement parler, aujourd’hui, c’est
la dédicace de l’Église du Mont Gargan. Parmi les autres apparitions de
l’archange, la plus connue est l’apparition à saint Grégoire le Grand. Saint
Michel apparut sur le château Saint-Ange (qui porte justement ce nom à cause de
l’apparition). Le pape avait organisé, en 590, une grande procession pour
demander à Dieu la cessation de la peste. L’ange, pour signifier que la peste
était finie, rentra son épée au fourreau. Signalons aussi l’apparition de saint
Michel au Mont-Tombe, qui devint le Mont Saint-Michel.
La messe. — L’Église ne se borne pas, aujourd’hui, à célébrer saint Michel ;
elle songe aussi à tous les anges, surtout à ceux qui sont destinés à la
protection des hommes (cf. l’oraison). La leçon est tirée du commencement de
l’Apocalypse. Sans doute, dans ce passage, il est deux fois question des anges,
mais la liturgie a en vue toute l’Apocalypse (le commencement est pour le tout,
c’est là un principe favori de la liturgie). L’Apocalypse est vraiment un livre
des anges. Aucun autre livre de la Sainte Écriture ne parle autant des anges.
La pensée principale de la leçon est donc celle-ci : Les anges s’occupent avec
zèle de l’achèvement de l’œuvre rédemptrice et ils combattent contre les
Esprits infernaux. Michel est à leur tête. L’Évangile, aussi, nous permet de
mieux comprendre les textes liturgiques. Cette péricope n’a été choisie que
pour la dernière phrase. Les anges des petits (et de tous les enfants de Dieu)
sont leurs avocats et leurs défenseurs devant le trône du Très-Haut. D’un seul
mot l’Évangile exprime l’importance des anges pour notre salut. Ce seul mot
paraît encore plus énergique si l’on songe à tout ce qui est dit de la
tentation. L’antienne de l’Offertoire est très significative. On chante les anges
qui encensent l’autel (aux messes solennelles, l’autel est encensé).
SOURCE : http://www.introibo.fr/08-05-Apparition-de-st-Michel
Michael
the Archangel. A XIII th-century Byzantine icon from the Monastery of St.
Catherine, Sinai.
Icons of Michael as heaven
guardian ; Icons from
Saint Catherine Monastery, Mount Sinai ; 13th-century icons of
Byzantine Empire
8 May –
Apparition of Saint Michael and Protector of Cornwall
Profile
Archangel.
Leader of the army of God during
the Lucifer uprising. Devotion is common to Muslims, Christians and
Jews, and there are writings about
him in all three cultures. Considered the guardian angel of
Israel, and the guardian and protector of the Church. In the Book of Daniel
(12:1), Michael is described as rising up to defend the Church against the
Anti-Christ.
The feast of
the Apparition of Saint Michael commemorates appearance of the archangel to
a man named Gargan in 492 on
Mount Gargano near Manfredonia in southern Italy.
Gargan and others were pasturing cattle on
the mountain; a bull wandered off and hid in a cave. An arrow was
shot into the cave, but it came flying back out and wounded the archer.
The cowherds went to their bishop who
ordered three days of fasting and prayer to
seek an explanation for the mystery. At the end of the three days Michael
appeared to the bishop and
requested a church built in the honour of the Holy Angels in the cave. If you
find medals or holy cards with ‘relics‘ of
Michael, they are probably rock chips from the cave, or pieces of cloth that
have touched it.
Born
wasn’t
hasn’t
Name
Meaning
Who is like God? (the
battle cry of the army of heaven)
cutlers,
knife grinders, knife sharpers
emergency
medical technicians, EMTs, paramedics
hatmakers,
hatters, cap makers
mariners,
sailors, watermen, boatmen
radiologists (proclaimed
on 15
January 1941 by Pope Pius XII)
radiotherapists (proclaimed
on 15
January 1941 by Pope Pius XII)
—
Vatican
City (given in 2013)
Worshipful
Company of Plumbers
Albenga-Imperia, Italy, diocese of
(given by Pope Pius XII on 8 July 1949)
Alghero-Bosa, Italy, diocese of
Altamura–Gravina–Acquaviva
delle Fonti, Italy, diocese of
Caltanissetta, Italy, diocese of
Carcassonne
et Narbonne, France, diocese of
Chieti-Vasto, Italy, archdiocese of
Coimbatore, India, diocese of
Cuneo-Fossano, Italy, diocese of
Iligan, Philippines, diocese of
Keta-Akatsi,
Ghana, diocese of
Limoeiro
do Norte, Brazil, diocese of
Manfredonia-Vieste-San
Giovanni Rotondo, Italy, archdiocese of
Mobile, Alabama, archdiocese of
Nocera
Inferiore-Sarno, Italy, diocese of
Pensacola-Tallahassee, Florida, diocese of
Rouyn-Noranda, Québec, diocese of
San
Angelo, Texas, diocese of
San
Miguel, Argentina, diocese of
Seattle, Washington, archdiocese of
Sherbrooke, Canada, archdiocese of
Springfield, Massachusetts, diocese of
Sucre, Bolivia, archdiocese of
Toronto,
Ontario, archdiocese of
in Belgium
in Brazil
in England
in France
in Germany
in Italy
Castrovalva,
Anversa degli Abruzzi
Domanins, San
Giorgio della Richinvelda
Zugliano,
Pozzuolo del Friuli
in Luxembourg
in Malta
in Mexico
in the Philippines
Basey,
Samar
San
Miguel, Iloilo
in Puerto
Rico
in Switzerland
in Ukraine
in Venezuela
Congregation
of Saint Michael the Archangel
Guild
of Tanners and Weavers of Barcelona, Spain
Sisters
of Reparation to the Most Sacred Heart of Jesus
balance (helping
to judge at the Last Judgment)
banner (as
the leader of the army of God)
dragon (representing
the defeated devil)
scales (helping
to judge at the Last Judgment)
Storefront
Additional
Information
A
Garner of Saints, by Allen Banks Hinds, M.A.
Act
of Consecration to Michael the Archangel
Angelic
Crown in Honor of Saint Michael the Archangel
Angels
in Art, by Clara Erskine Clement
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Butler’s
Lives of the Saints: Dedication of Saint Michael’s Church
Butler’s
Lives of the Saints: Apparition of Saint Michael the Archangel
Legend
of Saint Michael and the Hermit, from Catholic World
Light
From the Altar, edited by Father James
J McGovern
Litany
to Michael the Archangel
Lives
of the Saints, by Father Francis
Xavier Weninger
Meditations
on the Gospels for Every Day in the Year, by Father Pierre
Médaille
‘Neath
Saint Michael’s Shield, by the Benedictine Convent of
Perpetual Adoration
New
Catholic Dictionary: Michaelmas Day
New
Catholic Dictionary: Saint Michael
Pictorial
Lives of the Saints: Saint Michael, Archangel
Pictorial
Lives of the Saints: Apparition of Saint Michael the Archangel
Prayer
to Michael the Archangel
Roman
Martyrology, 1914 edition
Saint
Michael, Defender in the Day of Battle, by Michael Derrick
Saint
Michael, Protector of the Church, by Bishop John
Edward Cuthbert Hedley
Saints
and Saintly Dominicans, by Blessed Hyacinthe-Marie
Cormier, O.P.
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
Short
Lives of the Saints, by Eleanor Cecilia Donnelly
Short
Lives of the Saints, by Eleanor Cecilia Donnelly
Three
Archangels and the Guardian Angels in Art, by Eliza
Allen Starr
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1001 Patron Saints and Their Feast Days, Australian
Catholic Truth Society
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
Oxford Dictionary of Saints, by David Hugh Farmer
Saints
and Their Attributes, by Helen Roeder
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Billy Ryan: Inside the Cave-Shrine Where Saint Michael the
Archangel Appeared
Catholic
Exchange: Prayer to Michael the Archangel
Catholic Exchange: Intercession of Michael in Christian
History
Catholic Herald: Five Shrines to Michael
Christian
Biographies, by James E Kiefer
Liturgical
Year, by Dom Gueranger
New Liturgical Movement: On the Apparition of Michael
New Liturgical Movement: Saint Michael in the Apocrypha
New Liturgical Movement: Michaelmas Treats
TFP Student Action: What is the Sword of Saint Michael?
Wikipedia:
Michael the Archangel
Wikipedia: Saint Michael
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Michaelmas Day
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Prayer to Saint Michael
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Martirologio Romano, 2001 edición
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Abbé
Christian-Philippe Chanut
fonti
in italiano
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Arcangelo Michele
Wikipedia: Santi patroni della città di Venezia
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Readings
You should be aware that
the word “angel”
denotes a function rather than a nature. Those holy spirits of heaven have
indeed always been spirits. They can only be called angels when
they deliver some message. Moreover, those who deliver messages of lesser
importance are called angels; and
those who proclaim messages of supreme importance are called archangels.
Whenever some act of
wondrous power must be performed, Michael is sent, so that his action and his
name may make it clear that no one can do what God does
by his superior power. – from a homily by Pope Saint Gregory
the Great
MLA
Citation
“Michael the
Archangel“. CatholicSaints.Info. 8 May 2024. Web. 24 September 2025.
<https://catholicsaints.info/michael-the-archangel/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/michael-the-archangel/
Bronzino (1503–1572), Ceiling of the Chapel of Eleonora of Toledo, circa 1540, fresco, 370 x 480, Palazzo Vecchio, Florence
The Apparition of St.
Michael the Archangel (RM)
Today's feast
commemorates the appearance of the archangel Michael (meaning "Who is like
God?) on Mount Gargano near Manfredonia in southern Italy in the 6th century. In
this apparition to the bishop of Siponto, the archangel requested that a church
be built in his honor at the site. When the emperor Otho III reneged on his
word not to kill the rebellious Roman senator Creseentius, he was overcome with
remorse. Saint Romuald assigned him the penance of a barefoot pilgrimage to
Saint Michael's on Mount Gargano (Benedictines, Husenbeth).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0508.shtml
Archangel Michael himself
consecrated this shrine in Italy
Agnieszka Bugała - published
on 09/29/21
St. Francis of Assisi was
one of the pilgrims here.
The holy grotto on Italy's
Gargano peninsula attracts thousands of pilgrims. Visitors must ascend a rather
steep slope into the town. After passing through narrow streets, they reach the
place that one of the archangels has visited personally.
Gargano. An extraordinary
mountain dedicated to St. Michael the Archangel, on a peninsula of land
surrounded by the Adriatic sea.
An illuminated white
statue of Archangel Michael depicts him trampling Satan with his left foot. In
his right hand he raises a sword, and with the smallest finger of his left
hand, with a single link of chain, he completely controls the movements of the
king of hell and does not allow him to move his head.
He "who stands
always before God" has Satan in his little finger!
On September 29, 492,
Bishop Lawrence celebrated the first Mass in the grotto on Gargano. On that
day, the basilica was given the title of Celestial Basilica. At the time it was
simply a cave, untouched by human hands, with no building on the surface.
It's said that Michael
told the good bishop:
Such a generous promise
from one of God's closest servants brought pilgrims from far and wide.
The first visitors
encountered a difficult and dangerous path. The cave was located deep in the
rock, and the entrance was overgrown. One had to climb over rocky protrusions,
and in the depths of the cave, keep close to the left wall and place one's feet
carefully, as the right side dropped nearly six meters (20 feet).
It wasn't until the 19th
century that buildings were constructed in the massive rock above the cave, and
a staircase was added, which today we can safely descend to the interior of the
mountain.
Among the many who
visited Michael's shrine over the years was St. Francis of Assisi.
When St. Francis arrived
on Gargano in 1221, there were no buildings and no alabaster statue of Michael.
Entering the grotto required stamina and courage. According to tradition, the
Poor Man of Assisi climbed a dangerous section of rocky steps, but … he did not
enter the grotto itself. The chronicles say that he did not feel worthy to
stand in the place where the messenger from heaven had stood. And as proof that
he had undertaken and completed the pilgrimage, at the entrance to the holy
grotto, on the outer rock, he carved the sign of the Greek letter tau - T. This
Old Testament sign of the cross was Francis' favorite signature.
St. Francis made the
pilgrimage during Lent, shortly after the Fifth Crusade - which he joined to
meet the Sultan - had failed. Above all, according to Francis, the failure was
a moral one.
Read more:St.
Francis and the Sultan: An encounter of peace between Christians and Muslims
Francis, "a crusader
without arms," made the pilgrimage to Gargano to stand before the
archangel who wars against Satan, not man, under the slogan, "Who like
God?!"
Upon his return to
Assisi, Francis advised his brothers to fast and pray for forty days between
the Ascension of Mary and the feast of St. Michael the Archangel, from August
15 to September 29. Why? Because he saw a close connection between Mary, Queen
of Angels, and the Heavenly Warrior.
"Everyone, in honor
of such a glorious Prince, should offer to God some special gift. For Blessed
Michael should be venerated more solemnly, since his task is to present souls
to God," he explained.
During one of these
fasts, on September 14, 1224, Christ appeared to him on Mount La Verna and
bestowed upon him the grace of the stigmata. Tradition has also handed down a
tale in which the archangel Michael was present when Francis received Christ's
Wounds.
Read more:St.
Francis might have been the first to receive the stigmata
The Archangel Michael,
whose cult was already very much alive in Italy at the time of Francis, was
viewed through the lens of Mary.
It was from her that
Francis sought rescue in the most difficult cases, it was to her that he asked
for help in his struggle with Satan. In Michael, for whom Mary was Queen, he
saw a knight serving the same cause - the fight against sin and evil, not
against mere mortals.
To use contemporary
language, St. Francis was a great fan of the Archangel Michael. He trusted him
so much that in the original rule of the order, he wrote that "every
superior of the order should meet with his brothers every year on the feast of
St. Michael the Archangel wherever he wishes, to discuss the things of
God."
He considered the moment
of passage of the soul, at the time of the death of the human body, to be the
most important moment of life, determining eternity. In the presence of
Michael, he saw the path to arrive safely to the arms of the Father.
Read more:What
happened when I took my kids to the Shrine of St. Michael the Archangel
Another apparition of St.
Michael, from the 1600s, is linked to the shrine. This time, Michael was
entreated for help because a pandemic was decimating the population of the
area. Michael urged the bishop to bless the stones of the cave and distribute
them. This was done and the plague faded away.
Since that time, stones
from the cave have been kept as reminders of the angel's intercession.
Read more:During
a deadly plague, Pope Gregory had this consoling vision of St. Michael the
Archangel
SOURCE : https://aleteia.org/2021/09/29/archangel-michael-himself-consecrated-this-shrine-in-italy/
The Apparition of St.
Michael the Archangel
ALMIGHTY God displayeth
the riches of his goodness, power, and glory in the production of his
creatures; and in them he manifesteth his own perfections. The whole world is
as it were one great temple, where the divine presence shines, as it did in the
Jewish at the time of its dedication, in visible glory. We owe to him a tribute
of praise and thanksgiving for all his works, but more particularly for the
noble and pure intelligences on whom he has stamped his own spiritual image in
a more perfect manner. He hath enriched them with the treasures of his grace,
and of spotless sanctity, and hath made them the immortal and blessed
inhabitants of his heavenly kingdom. They are, by the perfection of their
nature, superior to man, 1 who
seems to hold the lowest rank in the scale of rational beings, and to be the
link between the spiritual and the material world; he being, by his body,
allied to matter, and by his soul to the celestial intelligences. He is
therefore in natural perfections essentially inferior and subordinate to those
pure spirits; nevertheless, in grace he may surpass them; and the Church
assures us, that the Blessed Virgin transcends their highest Orders. Upon their
creation, God placed them in a state of meriting; and, whilst Lucifer and his
adherents fell by pride, and were changed into devils, the good spirits
persevering in justice, were confirmed in grace, and crowned with glory.
It is manifest from the
holy scriptures, that God is pleased to make frequent use of the ministry of
the heavenly spirits in the dispensations of his providence in this world, and
especially towards man. Hence the name of angel (which is not properly a
denomination of nature, but office) has been appropriated to them, especially
to a certain order among them. The fathers from the sacred oracles distinguish
nine orders of these holy spirits, namely: the seraphim, cherubim, and thrones;
dominations, principalities and powers; virtues, archangels and angels. 2 Though
many think that the apostle hath not enumerated all the ranks of those noble
beings. 3 St.
Gregory the Great, 4 and
the ancient author of the book on the celestial hierarchy, commonly ascribed to
St. Dionysius the Areopagite, divide these nine orders into three hierarchies,
and each of these again into three ranks. Each order amongst them hath its
characteristical perfections and functions, by which the spirits which compose
it, in a particular manner, set forth and glorify some attribute of the Deity:
one, his supreme dominion and power, another his strength; the cherubim his
omniscience or boundless knowledge, the seraphim his infinite love. Archangels
are those spirits whom God makes his ambassadors in the execution of his
greatest designs. The angels he employs in his ordinary dispensations to men.
Their numbers are exceeding great, they being represented in scripture by
thousands of thousands, and ten thousand times ten thousand: and it is written
in the book of Job, 5 “Is
there any numbering of his soldiers?” These numberless armies of glorious
spirits are the bright ornaments of the heavenly Jerusalem. They are called by
St. Clement of Alexandria, 6 “The
first-begotten of God.” And by St. Sophronius, 7 “The
living images and representatives of God.” As a skilful architect, he
polishes more those stones which he destines to a more noble rank, and to more
excellent purposes.
The angels are all pure
spirits; 8 that
is, they are uncompounded immaterial substances, or subsisting simple beings,
which have no parts, as bodies and matter have. In them nothing is to be found
of colour, shape, extension, or any other qualities of matter. They are, by a
property of their nature, immortal, as every spirit is. For a simple entity, or
what has no parts, can only perish by annihilation, which is a supernatural act
of divine omnipotence, no less than creation. On the contrary, a body being
compounded of parts, in naturally mortal; being obnoxious to continual
vicissitudes, and liable to perish by a separation or dissolution of its parts.
Hence the bodies of the elect, after the general resurrection will be immortal
only by a gift of grace. As in their nature, so in its properties and
appendices do the angels surpass inferior creatures. Their subtilty, quickness
of penetration, extensive knowledge and science in natural things, are
undoubtedly perfect in proportion to the excellency of their beings, inasmuch
as they are pure intelligences. It is no less certain that they enjoy the
faculty of communicating to each other their thoughts and conceptions, which
St. Paul calls the tongues of angels. Their discourse can only be intellectual,
as Theodoret observes, 9 but
must on that account be the more perfect. The prophets frequently express it as
a peculiar and distinguishing property of God alone, that he is the searcher of
hearts; so that his all-seeing eye always penetrates into their most hidden
recesses, and no creature can conceal anything from him before whom all things
are light. In what manner the angels communicate their thoughts or understand
those of others, we are not able clearly to determine. St. Thomas and divines
usually teach, with St. Gregory, 10 that
God speaks to his angels by interiorly discovering to them his will, and by
inspiring them with a sweet inclination to execute all his orders; and that
these pure spirits speak to one another by the interior desire or will of
communicating their thoughts and sentiments. By whatever means the angels
understand the language of their fellow spirits, by the like they may hear the
desires of a human soul, such at least as are addressed to them, or which it
concerns them to know. Our guardian angels may in an instant convey or intimate
our concerns to spirits that are remote; and God also can immediately reveal
our thoughts, when he pleases, to them. That they know our concerns, and by
charity interest themselves in them, is certain, or there could not be “joy
in heaven, and before the angels of God over one sinner doing penance.” 11 Even
devils can suggest to our minds evil thoughts, paint in the imagination
dangerous objects, frequently see the consent of the human heart, and accuse
men at the divine tribunal. That spirits have a natural power of exerting their
agency on bodies, is proved from several instances in holy writ, not only of
good angels, but also of devils, when God doth not restrain their natural
strength. Evil spirits slew the seven first incontinent husbands of Sarah,
hurled the swine into the lake, and carried Christ in the air Angels have the
power of moving or conveying themselves from place to place; in which they are
swift even as our thought: and such is their activity, that it is not easy for
us to conceive it. If light comes from the sun to our eye in seven minutes, it
must travel 200,000 miles in a second. Yet this is corporeal motion, which
essentially requires succession of time. But the motion of a spirit, from the
highest heaven to the lowest point in the universe is instantaneous. 12
This is an imperfect
abstract of what divines deliver from the oracles of holy writ, concerning the
nature and properties of the good spirits. But unspeakably more transcendent
and more admirable are the noble spiritual endowments of grace, and the riches
of immortal glory with which they are adorned. They are the spotless ministers
who approach nearest to the throne of God: and, in the contemplation of his
infinite beauty, and incomprehensible perfections, drink plentifully of the
fountain of his holy joy and love; pouring forth with all their strength,
without intermission, to eternity, a perfect spiritual homage of profound
adoration and praise, to the glory of his holy name. Though in this imperfect
state of human nature we can have but very weak notions of the transcendent
powers and faculties of superior spiritual beings, revelation has, in part,
supplied the defect, and drawn aside the veil, letting us into some knowledge
of this immaterial world of spirits. The holy scripture accordingly admonishes
us to watch and stand upon our guard against the malice and snares of the wicked
apostate spirits, who, by their, evil suggestions, endeavour to seduce and draw
us into sin. It also assures us, that the good angels are often employed by God
in ministering to us, and that they frequently lend us their friendly succours.
It further informs us, that when the material curtain of our body, which at
present hides from our eyes the invisible spiritual world, shall be rent
asunder, immediately a sudden torrent of light will break in upon us, and we
shall see ourselves in the midst of those bright legions. The wicked indeed
shall find themselves in darkness, under the arrest and tyranny of the accursed
spirits, which were here their tempters, and will be hereafter their
tormentors, and their companions in unquenchable flames. But a guard of holy
angels will conduct the soul of every just man, like Lazarus, to the abodes of
light, and it shall be associated to the millions of millions of happy spirits,
being itself a kindred spirit.
Among the holy
archangels, three are particularly distinguished in holy writ: SS. Michael,
Gabriel, and Raphael. 13 St.
Michael, whom the church honours this day, was the prince of the faithful
angels who opposed Lucifer and his associates in their revolt against God.
Michael, in Hebrew, signifies, Who is like God? This was, as it were,
his motto, when by humility he repressed the pride of that apostate angel, 14 and
set up the standard against him. He continues to protect the saints from his
assaults. When the body of Moses was ordered to be secretly buried, lest it
should prove an occasion of idolatry or superstition to the Jews, who had been
accustomed to see the superstitious practices of the Egyptians towards their
dead princes and friends, the devil attempted to prevent the execution of the
divine order, that he might insult the body, or make it an object of the
people’s sin. But St. Michael checked his insolence, not commanding him in his own
name, but with humility, intimating to him the command of God to desist. 15 As
the devil is the sworn enemy of God’s holy church, St. Michael is its special
protector against his assaults and stratagems: in this quality he was the
defender of the Jewish synagogue, as is gathered from Daniel, 16 and
Zachary; 17 and
it appears from the most ancient books of the Rabbins, that he was always
acknowledged such by the Hebrews; who even think he was the angel that
conducted them into the promised land, and was the instrument or minister of
God in giving them the law, and in other signal favours. This holy archangel
has ever been honoured in the Christian Church, under the same title as her
guardian under God, and as the protector of the faithful; for God is pleased to
employ the zeal and charity of the good angels and their leader against the
malice of the devil. To thank his adorable goodness for this benefit of his
merciful providence, is this festival instituted by the church in honour of the
good angels: in which devotion she has been encouraged by several apparitions
of this glorious archangel. Among others it is recorded, that St. Michael, in a
vision, admonished the bishop of Siponto to build a church in his honour on
Mount Gargano, now called Monte-de-Sant-Angelo, in the Capitanate, near
Manfredonia, in the kingdom of Naples. This history is confirmed by Sigebert in
his chronicle, and by the ancient tradition of the churches of that country, 18 and
is approved authentic by the judicious critic Mabillon, who visited those
places, and examined the records and monuments. 19 This
church was erected in the fifth century, and is a place of great devotion. When
the Emperor Otho III. had, contrary to his word, put to death, for rebellion,
Crescentius, a Roman senator; being touched with remorse, he cast himself at
the feet of St. Romuald, who, in satisfaction for his crime, enjoined him to
walk barefoot, on a penitential pilgrimage, to St. Michael’s on Mount Gargano:
which penance he performed in 1002, as St. Peter Damian relates. In France,
Aubert, bishop of Avranches, moved, it is said, by certain visions, built, in
708, a church in honour of St. Michael, on a barren rock which hangs over the
sea, between Normandy and Brittany. In the tenth age, this collegiate church
was changed into a great Benedictin abbey. In imitation of this was the famous
church of St. Michael refounded in Cornwall, in the reign of William the
Conqueror, by William earl of Moreton, on a mountain which the tide
encompasses. It is said by Borlace, the learned and accurate antiquarian of
Cornwall, that this church of St. Michael was first built in the fifth century.
The Greeks mention, in their Menæa, a famous apparition of St. Michael at
Chone, the ancient Colossæ in Phrygia. Many apparitions of good angels in
favour of men are recorded, both in the Old and New Testament. It is mentioned
in particular of this special guardian and protector of the church, that, in
the persecution of Antichrist, he will powerfully stand up in her
defence: At that time shall Michael rise up, the great prince, who
standeth for the children of thy people. 20 He
is not only the protector of the church, but of every faithful soul. He
defeated the devil by humility; we are enlisted in the same warfare. His arms
were humility and ardent love of God; the same must be our weapons. We ought to
regard this archangel as our leader under God: and, courageously resisting the
devil in all his assaults, to cry out: Who can be compared to God? On the good
angels, see more, September 29, and October 2.
Note 1. Hebr. ii.
7. Ps. viii.
6. [back]
Note 2. Ephes. i.
21. Col. i.
16. [back]
Note 3. St. Hier. in
Ephes. i. St. Chrysostom, Hom. 3, in Ephes. and Hom. 4, de
Incompreh. &c. [back]
Note 4. Hom. 34, in
Evang. [back]
Note 5. Job xxv.
3. [back]
Note 6. Strom. l.
6. [back]
Note 7. Or. de
Angel, excel. [back]
Note 8. Ps. ciii. 4.
Heb. i. 14. Ephes. vi. 12. Vide Patres apud Petav. l. de Angelis. St. Ignat.
ep. ad Trallian, &c. [back]
Note 9. Theodoret.
in 1 Cor. xiii. 1. [back]
Note 10. Moral. l.
2, c. 15. [back]
Note 11. Luke xv.
7, 10. [back]
Note 12. S. Aug.
Serm. 277, ol. 102, de div. t. 5, p. 1118. [back]
Note 13. Gabriel,
which in Hebrew signifies the strength of God, was his ambassador in
the greatest of all mysteries, the Incarnation of his Son. He was also the
messenger of God, to deliver his most solemn promise of the same mystery to the
prophet Daniel. Raphael signifies the healing of God. This archangel
conducted young Toby to Rages, cured his father’s blindness, chased away the
devil Asmodæus, and bound him: that is, took away his power of hurting: for
this, as St. Austin observes, (S. Aug. l. 20, de civ. c. 7, 8,) is what in the
scriptures is called binding wicked spirits. (Matt. xii.
29; Mark iii.
27; 2 Pet. ii.
4; Apoc. xx. 2.) [back]
Note 14. Apoc. xii.
7. [back]
Note 15. Jude
ix. [back]
Note 16. Ch.
xii. [back]
Note 17. Ch.
1. [back]
Note 18. Baronius
shows many circumstances of this vision, related by some moderns to be
apocryphal. On this and other apparitions of St. Michael, see Charles
Stengelius, the German monk’s treatise, printed in 1629, under the following
title: S. Michaelis principatus, apparitiones, templa, cultus et miracula ex
sacris litteris, SS. PP. et historiis ecclesiasticis eruta. Or rather, Selecta
quædam de S. Michaele Archangelo, ejus apparitionibus, festis et cultu,
imprimis in Monte Gargano, illucque factis peregrinationibus, a D.
Francisco-Dominico Hæberlin, Academiæ Juliæ Carolinæ
vicerectore. Helmstadii. An. 1759, in 8vo. [back]
Note 19. Acta Sanct.
Ord. S. Bened. sæc. 3, par. 1, p. 85, not. 4. [back]
Rev. Alban
Butler (1711–73). Volume V: May. The Lives of the Saints. 1866.
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/5/081.html
Ikone des Hl. Michael, Inschrift: "Robert und Balduin haben dieses Werk dem Hl. Michael aus Liebe zu Gott fertigen lassen"; Cava delle Pietre, 11. Jh., vergoldetes Kupfer, Monte Sant'Angelo, Santuario di San Michele Arcangelo, Musei Tecum - Museo Devozionale; Ausstellung "Die Normannen", Reiss-Engelhorn-Museen Mannheim
Pictorial
Lives of the Saints – The Apparition of Saint Michael the Archangel
Article
It is manifested, from
the holy Scriptures, that God is pleased to make frequent use of the ministry
of the heavenly spirits in the dispensations of His providence in this world,
and especially towards man. Hence the name of Angel (which is not properly a
denomination of nature, but office) has been appropriated to them. The angels
are all pure spirits; they are, by a property of their nature, immortal, as
every spirit is. They have the power of moving or conveying themselves from
place to place, and such is their activity that it is not easy for us to
conceive it. Among the holy archangels, there are particularly distinguished in
holy writ Saints Michael, Gabriel, and Raphael. Saint Michael, whom the Church
honors this day, was the prince of the faithful angels who opposed Lucifer and
his associates in their revolt against God. As the devil is the sworn enemy of
God’s holy Church, Saint Michael is its special protector against his assaults
and stratagems. This holy archangel has ever been honored in the Christian
Church, as her guardian under God, and as the protector of the faithful; for
God is pleased to employ the zeal and charity of the good angels and their
leader against the malice of the devil. To thank His adorable goodness for this
benefit of His merciful providence, is this festival instituted by the Church
in honor of the good angels: in which devotion she has been encouraged by several
apparitions of this glorious archangel. Among others, it is recorded that Saint
Michael, in a vision, admonished the Bishop of Siponto to build a church in his
honor on Mount Gargano, near Manfredonia, in the kingdom of Naples. When the
Emperor Otho III. had, contrary to his word, put to death, for rebellion,
Crescentius, a Roman senator, being touched with remorse, he cast himself at
the feet of Saint Romuakl, who, in satisfaction for his crime, enjoined him to
walk barefoot, on a penitential pilgrimage, to Saint Michael’s on Mount
Gargano: which penance he performed in 1002. It is mentioned in particular of
this special guardian and protector of the Church that, in the persecution of
Antichrist, he will powerMay fully stand up in her defence: ” At that time
shall Michael rise up, the great prince, who standeth for the children of thy
people.”
Reflection – Saint
Michael is not only the protector of the Church, but of every faithful soul. He
defeated the devil by humility; we are enlisted in the same warfare. His arms
were humility and ardent love of God; the same must be our weapons. We ought to
regard this archangel as our leader under God: and, courageously resisting the
devil in all his assaults, to cry out, Who can be compared to God?
MLA
Citation
John Dawson Gilmary Shea.
“The Apparition of Saint Michael the Archangel”. Pictorial
Lives of the Saints, 1889. CatholicSaints.Info.
29 March 2014. Web. 25 September 2025.
<https://catholicsaints.info/pictorial-lives-of-the-saints-the-apparition-of-saint-michael-the-archangel/>
Apparition
of Saint Michael the Archangel at Monte Gargano, Italy (492)
The Shrine of Monte
Gargano
By
The history of the oldest
shrine of the West dedicated to St. Michael is filled with marvels and mystery.
From this site, devotion to the combative Archangel spread throughout the whole
Church. Today, is it nothing more than a quaint throwback to the distant past?
Located at an elevation
of eight hundred metres, upon an imposing promontory that juts into the
Adriatic Ocean, the Shrine of St. Michael the Archangel of Monte Gargano calls
attention for is unique architecture and its geographic position.
It is composed of a
cluster of small buildings charmingly grouped on the mountain crest. At the
centre is the small grotto where the Guardian of the Church appeared in the
early Middle Ages.
Since that remote time,
the place became a focal point of devotion to the Holy Archangel for the entire
Church. Across the ages, millions of pilgrims, including many Popes, kings and
Saints, have visited the famous shrine. Its history, however, is lost in the
mists of time.
The arrow turns against
the archer
Ancient chronicles relate
that in the year 490 a nobleman from Siponto, which today is part of the
Italian commune of Manfredonia, was searching the vicinity for one of his bulls
that had wandered away from the herd. After combing the area for several hours
and overcome by exhaustion, he was on the point of returning home when he
finally spied the animal.
It was at the entrance of
a rocky cave of difficult access at the highest part of the hill overlooking
the city. It soon became apparent that its rescue would be almost impossible.
In a gesture of exasperation, the nobleman shot an arrow meaning to kill the
animal, but to the surprise of those who witnessed the scene, the arrow turned
back to its point of departure, wounding the archer instead.
When they learned of the
occurrence, the locals of Siponto asked their Bishop, St. Laurence Maioranus,
to interpret the mysterious episode to them. In reply, the pious prelate
decreed a three-day fast, during which everyone was to ask God to reveal to
them His sublime designs concerning the incident.
The answer to these
prayers and sacrifices was not long in coming. At sunrise on the fourth day,
May 8, 490, while St. Laurence was at prayer in the Church of St. Mary Major,
the old cathedral of Siponto, the glorious Prince of the Heavenly Militia
appeared to him and said: “You have done well in seeking to discover the
mystery of God which is hidden from men, the reason for which I struck them
with my lance. Be it known, however, that this is my express will. I am Michael
the Archangel and I am always in the presence of God. I come to dwell in this
place, to watch over it, and to prove by means of a sign that I am its sentry
and guardian.” 1
The
angelic spirit also promised that he would grant any favour requested of him in
prayer at that site, and he asked that the grotto be dedicated to Christian
worship. And, as proof of his power, he miraculously cured the nobleman who had
been pierced by the arrow. Even the marks of the wounds disappeared.
St.
Michael obtains victory
News
of the occurrence spread across Europe and over the Mediterranean, reaching
Constantinople. Meanwhile, the faithful in Siponto adopted the custom of
climbing Monte Gargano to request the intercession of the Holy Archangel, who
obtained favours for them in great abundance.
He
worked one of his greatest wonders two years after the first apparition. When
the city found itself besieged by a powerful barbarian army, St. Laurence
climbed to the celestial grotto to implore victory from the Archangel, and
counselled the people to request a three-day truce, during which they were to
fast and pray in honour of the God of hosts.
The
invaders accepted the armistice, and after the stipulated time had elapsed, St.
Michael appeared once again to the prelate as he prayed in the cathedral of
Siponto. It was early morning of September 29, 492. He came to announce victory
to them and to warn them not to attack the invaders until after four o’clock
that day.
The
holy Bishop summoned the people and conveyed the instructions received from
Heaven. Flooded with joy, the defenders of the city spent the following hours
in prayer, and at the moment determined by the Archangel, they went to meet
their adversaries. According to one chronicler, the invaders banked on their
pride, while the people of Siponto confided in the angelic promise. 2
When the battle began, a thick cloud
covered Monte Gargano. The earth began to shake, the ocean roared and frothed,
and a fearsome storm broke out. Lightning bolts struck the barbarians, but
spared the people of Siponto. Terrorized, the enemy horde took to flight.
In thanksgiving, the Bishop led the people
in procession to the Archangel’s grotto, in front of which they found footsteps
similar to those of a man, stamped in the rock. They immediately attributed
them to St. Michael. The people dared not enter the cave, but venerated those
imprints left by the angelic spirit as an unmistakable sign of his presence and
protection.
“I myself consecrated this place”
On the eighth day of the month of May, in
493, Bishop Laurence returned to the grotto to commemorate the third
anniversary of the first apparition. He was eager to transform that solitary
place into a true sanctuary where God would be praised and where the Holy Mass
would be celebrated regularly, but he was unsure of how best to proceed with
the project.
To resolve the dilemma, he decided to
present the problem to Pope St. Gelasius, recently ascended to the Papal
Throne. The Pontiff received the Bishop’s messengers benevolently, but instead
of furnishing a solution to the question, he urged him to discover the will of
the Archangel with these words: “If it were for us to determine the day of the
dedication of the church chosen by St. Michael, we would make it the day of the
victory over the barbarians, but since it befits the Holy Prince to define it,
we await his oracle.” 3
In
this same missive, the Pontiff asked St. Laurence to proclaim a three-day fast
in Siponto, in which seven virtuous prelates of neighbouring dioceses should
participate, and he proceeded to name them. The Holy Father also promised to
unite himself, in Rome, to the prayers being offered.
The
prayers of a saintly Pope, united to those of such virtuous prelates could not
fail to be attended. On September 26 of 493, the solemn triduum prescribed by
St. Gelasisus began. And, on the night of the 29th, St. Laurence received the
third oracle of the Archangel, who appeared to him saying: “It shall not be for
you to dedicate this basilica that I erected, but for me, who laid its
foundations. As its walls are raised up, the sins of the men who visit it will
diminish, for in the bosom of this most special house, the works of evil vanish.
Enter it, and pray assiduously within it, aided by me, its patron. And when
Masses are celebrated, let the people receive Communion according to custom. I
shall personally take it upon myself to sanctify this place.4
At dawn the next day, prelates and
faithful went to the grotto. The signs promised by the Archangel began along
the way, during which the sun beat down strongly. Suddenly four giant eagles
joined the entourage. Two provided shade for the Bishops and the people and the
other two produced a refreshing breeze with their wings.
Upon arriving at the grotto, they saw an
effigy of St. Michael imprinted on the wall, and, when they stepped inside they
found an altar carved in the rock and adorned with a crystal cross – a symbol
of the promised consecration.
Centuries of devotion to St. Michael
When Pope Gelasius learned from St.
Laurence of the wondrous happenings of that day, he established for all time
that September 29 would be dedicated to St. Michael in the Universal Church.
Later, St. Gabriel and St. Raphael would also be commemorated on this date,
giving rise to the current liturgical memorial of the three Archangels.
Over subsequent centuries, the history of
the shrine accompanied the vicissitudes of the era, marked by the
Byzantine-Lombard clashes. In the eleventh century, the old church was built,
whose ruins exist to this day.
Among the Popes and medieval Saints who
visited the sanctuary are St. Bernard, St. William of Vercelli, St. Thomas
Aquinas, St. Catherine of Siena and St. Francis of Assisi. The latter, feeling
unworthy to enter the grotto, stopped in prayer at the entrance of the cave,
kissed the ground and carved the tau cross on one of its stones.
In 1656, there would be yet a fourth
apparition, during the terrible epidemic that swept through Italy, carrying off
many victims. On this occasion, Dom Giovanni Alfonso Puccinelli, Archbishop of
Manfredonia determined that prayers and fasts should be carried out, to beseech
the aid of the heavenly protector, and he left a written supplication in the
hands of the statue of St. Michael. While he prayed, the Archangel manifested
himself and ordered him to bless fragments of stone from the grotto, upon which
he should carve his name and the Sign of the Cross. All those who used them
would be cured of the plague. This, is in fact what happened.
United to St. Michael we shall be
victorious
Today, the shrine of Monte Gargano
continues to be a busy centre of pilgrimage, enhanced by its proximity to San
Giovanni Rotondo. However, the modern mentality seems to have relegated its
venerable history and the devotion to the Archangel practised there to a quint
throwback to a remote past, of little relevance to the present.
Nothing could be more erroneous. Today the
Church is engaged in a fierce spiritual battle, in which the devil is carrying
off an increasing number of souls. St. Michael has a most important role in
this fight. Being not only the shield of the Church, but also its sword, the
Prince of the Lord’s armies is called not only to protect us against the wiles
of the enemy but also to inflict one its bitterest downfalls.
We ought, therefore, to grow in devotion
to this heavenly Archangel, certain that if we are united to such an
undefeatable general we will become invincible and strong as was the heavenly
militia, making this decisive and triumphant cry echo through the entire empire
of satan: “Quis ut Deus!” ◊
A curious coincidence?
The Sanctuary of Mount Gargano is part of
a series of seven sites connected with the Guardian of the Church which, though
separated by great distances, are aligned on the map. They thus form what has
been called the Sacred Line of St. Michael the Archangel.
At the northwest end of this straight line
is an uninhabited island of Ireland, where the Prince of the Heavenly Militia
appeared to St. Patrick. There, at the end of the sixth century, was built the
Skellig Michael Monastery, one of the oldest and most remote in the Christian
world. Continuing south, we come upon Cornwall, England, with the island of St.
Michael’s Mount on which, according to an ancient tradition, the Archangel
appeared to a group of fishermen in the fifth century.
Crossing the English Channel, we arrive at
the famous Mont Saint-Michel Abbey, site of the apparition to the Bishop of
Avranches, St. Aubert. From there we advance to a large rock dominating
Piedmont, on the other side of the Alps, on which stands the Sacra di San
Michele, an ancient monastery dedicated to the Guardian of the Church. And
still within Italian territory, but on the shores of the Adriatic Sea, lies the
Sanctuary of Mount Gargano.
On the Greek island of Symi, off the coast
of Turkey, is the Orthodox Monastery of Panormitis, built over an ancient
mid-fifth-century Christian church dedicated to St. Michael. And at the
southeast end of this straight line rises Mount Carmel, abode of the prophet
Elijah and also in some way related to the Archangel.
It is noteworthy that the two most
important structures in this series – Mont Saint-Michel and Monte Gargano – are
located on the seafront, exactly the same distance from the Sacra di San
Michele, situated in the heart of Europe.
One might wonder whether this line of
shrines is just a curious coincidence. Or does it, as more imaginative spirits
claim, correspond to the terrible sword with which the Archangel struck down
Lucifer during the prælio magno in Heaven? It is impossible for us to
penetrate so hidden a mystery. But God does nothing by chance; big or small,
everything for Him has its meaning. We will know it someday.
Notas
1 LUCERA,
Giuseppe Marinelli di. Ragguaglio del venerabile ed insigne Santuario dello
Arcangelo S. Michele nel Monte Gargano. Napoli: Tipografia di Gennaro
Fabricatore, 1858, p.8.
2 Cf.
Idem, p.17.
3 Idem,
p.24.
4 Idem,
p.25-26.
SOURCE : https://catholicmagazine.news/the-shrine-of-monte-gargano/
San Michele
Arcangelo (Monte Sant'Angelo)
The Saint Michael Archangel grotto in 1965.
Photo Paolo Monti
The Relics of Monte
Sant'Angelo
St. Michael's Abbey is
home to several stones from a grotto on Mount Gargano where St. Michael once
appeared.
In the year 492, St.
Michael appeared on Mount Gargano and said to the local bishop, ”I am the
Archangel Michael and I am always in the presence of God. The cave is sacred to
me. In this opening in the rock, the sins of men can be forgiven. What will be
asked here in prayer will be granted. Go therefore to the mountain and dedicate
the cave to Christian worship.”
The bishop delayed in
following St. Michael’s command. When he finally arrived to dedicate the grotto
as a place of worship, St. Michael appeared again and said, “It is no longer
your task to consecrate the Basilica I built. I who founded it, I myself
consecrated it.”
Since that time, the
grotto has affectionately been called the “Celestial Basilica” as it is the
only Christian church not consecrated by human hands. In 1656, during a time of
terrible pestilence in Italy, in answer to the prayers of the local bishop, St.
Michael appeared and instructed him to bless the stones of the grotto, adding,
“Anyone who devotedly keeps these stones with him will be immune to the
plague.”
The Archangel’s promise
was fulfilled and it was at this time that the Sanctuary of St. Michael at
Mount Gargano distributed stones more widely than before. These are popular
relics/sacramentals that are used to invoke the powerful intercession of St.
Michael to protect God’s people from the spiritual snares of the Devil, as well
as from physical harm. St. Padre Pio loved this sanctuary and often directed
his penitents to go there and seek St. Michael’s intercession in their battle
against sin.
Because the distribution
of these stones is strictly regulated, generally only tiny particles are made
available to the faithful. Larger stones (up to 2 or 3 inches in diameter) are
extremely rare, but sometimes made available to bishops and abbots. St.
Michael’s Abbey has three such stones, one procured by an Italian bishop on
December 3, 1853. The other two were recently gifted to the abbey by Dr. Arturo
Jimenez-Vera, who was a spiritual son of Padre Pio. While at San Giovanni
Rotondo, Arturo arranged for a pilgrim to have an informal audience with Padre
Pio, which led to a conversion that culminated with a visit to Mt. Gargano.
Arturo developed a long-term relationship with the Basilica-Sanctuary of St.
Michael the Archangel and The Brotherhood of St. Michael the Archangel, from
whom he received a number of stones.
It is these white stones
from the sacred grotto of Mt. Gargano which will be used to impart the blessing
in the church on the feast
of St. Michael the Archangel.
SOURCE : https://theabbotscircle.com/post/the-relics-of-monte-santangelo
Saint of the Day – 8 May
– Apparition of Michael the Archangel at Monte Gargano, Italy (492)
Posted on May
8, 2018
It is evident from Holy
Scripture that God is pleased to make frequent use of the ministry of the
heavenly spirits in the dispensations of His providence in this world.
The Angels are all pure spirits; by a property of their nature they
are immortal, as is every spirit. They have the power of moving or conveying
themselves at will from place to place and such is their activity that it is
not easy for us to conceive of it. Among the holy Archangels,
Saints Michael, Gabriel and Raphael are particularly distinguished in the
Scriptures. Saint Michael, whose name means Who is like unto
God?, is the prince of the faithful Angels who opposed Lucifer and his
followers in their revolt against God. Since the devil is the sworn
enemy of God’s holy Church, Saint Michael isgiven to it by God as its special
protector against the demon’s assaults and stratagems.
Various apparitions of
this powerful Angel have proved the protection of Saint Michael over the
Church. We may mention his apparition in Rome, where Saint Gregory
the Great saw him in the air sheathing his sword, to signal the cessation of a
pestilence and the appeasement of God’s wrath. Another apparition
to Saint Ausbert, bishop of Avranches in France, led to the construction of
Mont-Saint-Michel in the sea, a famous pilgrimage site. 8 May,
however, is destined to recall another no less marvellous apparition, occurring
near Monte Gargano in the Kingdom of Naples.
In the year 492 a man
named Elvio Emanuele Gargan was pasturing his large herds in the countryside.
One day a bull fled to the mountain, where at first it could not be
found. When its refuge in a cave was discovered, an arrow was shot
into the cave but the arrow returned to wound the one who had sent it.
Faced with so mysterious an occurrence, the persons concerned decided to
consult the Bishop of the region, St Lorenzo Maiorano (Died 545), his feast day
being 7 February. He ordered three days of fasting and prayers.
After three days, the Archangel Saint Michael appeared to the Bishop and
declared that the cavern, where the bull had taken refuge, was under his
protection and that God wanted it to be Consecrated under his name and in
honour of all the Holy Angels.
Accompanied by his clergy
and people, Bishop Lorenzo went to that cavern, which he found already disposed
in the form of a Church. The divine mysteries were celebrated there
and there arose in this same place a magnificent temple where the divine Power
has wrought great miracles. To thank God’s adorable goodness for
the protection of the holy Archangel, the effect of His merciful Providence,
this feast day was instituted by the Church in his honour.
It is said of this
special guardian and protector of the Church that, during the final persecution
of Antichrist, he will powerfully defend it: At that time shall
Michael rise up, the great prince who protects the children of thy
people. (Dan. 12:1) Compare this text with Chapter 10 of
the Apocalypse of Saint John.
Author: AnaStpaul
Passionate Catholic.
Being a Catholic is a way of life - a love affair "Religion must be like
the air we breathe..."- St John Bosco Prayer is what the world needs
combined with the example of our lives which testify to the Light of Christ.
This site, which is now using the Traditional Calendar, will mainly concentrate
on Daily Prayers, Novenas and the Memorials and Feast Days of our friends in
Heaven, the Saints who went before us and the great blessings the Church
provides in our Catholic Monthly Devotions. This Site is placed under the
Patronage of my many favourite Saints and especially, St Paul. "For the
Saints are sent to us by God as so many sermons. We do not use them, it is they
who move us and lead us, to where we had not expected to go.” Charles Cardinal
Journet (1891-1975) This site adheres to the pre-Vatican II Catholic Church and
all her teachings. . PLEASE ADVISE ME OF ANY GLARING TYPOS etc - In June 2021 I
lost 100% sight in my left eye and sometimes miss errors. Thank you and I pray
all those who visit here will be abundantly blessed. Pax et bonum! View All Posts
Fêted of the Apparition
of Saint Michael the Archangel on Gargano
FOGGIA – Many devout
followers of Archangel Michael are in celebration this week. On May 8
(yesterday), the town of Monte Sant’Angelo, in Foggia, Puglia, celebrates a
mass, annually, in honor of Archangel Michael’s Apparition on Mount Gargano,
centuries ago.
In fact, as a result for
centuries May became the month celebrating The Archangel Michael, until May 8
became dedicated to Mother Mary (Mother’s Day, now the first Sunday of May) and
the celebration of Archangel Michael was reallocated to September 29.
The town of Monte
Sant’Angelo, then and now home to the shrine where the first appearance took
place, is located in the Parco Nazionale del Gargano. UNESCO declared this
Sanctuary a world protected site in 2011. Last year, 2024, the town of Monte
Sant’Angelo was designated the ‘Cultural Capital’ of Puglia.
This location is the
first, and oldest, shrine dedicated to the Archangel Michael in Western Europe
since the start of Christianity.
Here, in 492, Archangel
Micheal first appeared to the bishop of Sipontium of Gargano. A lone bull
wandered into a cave while out at pasture. When his shepherd spotted him in the
cave, out of anger he poisoned an arrow and launched it toward the bull.
Miraculously, the arrow was returned to its owner. The ox was unharmed.
Shocked, the shepherd
went to the local bishop for an explanation. The bishop recommended three days
of prayer in the interim. On the third day, Archangel Michael appeared to the
bishop advising him that the cave is ‘sacred and protected by him’. Commissioned
to consecrate an altar in the location, the bishop took too long, and Archangel
Michael consecrated one himself. In doing so, it became, and is still
considered, a Celestial Basilica – one “not consecrated by human hands’’.
The Christian era
documents three more appearances by the Archangel Michael at the cave,
currently within the boundaries of the town of Monte Sant’Angelo. The second of
these occurred in 663 (always on May 8) when he protected the land, then ruled
by Longobards and its habitants, from Byzantine invaders.
One thousand years later,
he made a third appearance in 1656. On this occasion, it was in response to an
invocation by the Archbishop of Manfredonia, who visited the Shrine appealing
to him for protection of the inhabitants against the ravages of the plague. In
a ‘solution’ harkening the salvation of the Jews as the ‘angel of death’ flew
over Egypt, the Archbishop directed all citizens to take a stone engraved with
the initials M.A. – as per the Archangel’s instruction. Those who did, would be
spared, and were.
The original shrine and
cave are still intact. Architecturally, the site is a composition of chapel,
church, basilica, and bell tower all built to commemorate and protect the
original Shrine. The altar in the cave is host to daily mass, which is also
streamed live for those interested.
Records suggest that even
St. Francis of Assisi may have visited the shrine (then simply the cave), but
he did not deem himself worthy enough to enter. Saint Padre Pio, a Franciscan,
not only prayed here, but invited many who sought his help to come here to
pray. Many Popes have also visited this site.
The Gargano area of
Puglia is renowned for its inspiring natural beauty and architecture. Nearby
sites to Monte Sant’Angelo, for those on a pilgrim tour, include the sanctuary
of Saint Pio of Pietralcina.
Buon Onomastico (alas,
yesterday) to all those who bear the name or variation of the name Michael.
And best wishes to the
new Pope.
Visit the website,
here: https://lacittadeiduesitiunesco.it/en/home-2/
In the pics, the
sanctuary dedicated to Saint Michael the Archangel (https://www.santuariosanmichele.it)
SOURCE : https://www.corriere.ca/feted-of-the-apparition-of-saint-michael-the-archangel-on-gargano/
San Michele Arcangelo
Festa: 29 settembre - Festa
>>> Visualizza la
Scheda del Gruppo cui appartiene
Nel Nuovo Testamento il
termine "arcangelo" è attribuito a Michele. Solo in seguito venne
esteso a Gabriele e Raffaele, gli unici tre arcangeli riconosciuti dalla
Chiesa, il cui nome è documentato nella Bibbia. San Michele, "chi come
Dio?", è capo supremo dell'esercito celeste, degli angeli fedeli a Dio.
Antico patrono della Sinagoga oggi è patrono della Chiesa Universale, che lo ha
considerato sempre di aiuto nella lotta contro le forze del male.
Patronato: Chiesa
Cattolica, Polizia, Radiologi, Droghieri
Etimologia: Michele
= chi come Dio?, dall'ebraico
Martirologio
Romano: Festa dei santi Michele, Gabriele e Raffaele, arcangeli. Nel
giorno della dedicazione della basilica intitolata a San Michele anticamente
edificata a Roma al sesto miglio della via Salaria, si celebrano insieme i tre
arcangeli, di cui la Sacra Scrittura rivela le particolari missioni: giorno e
notte essi servono Dio e, contemplando il suo volto, lo glorificano
incessantemente.
Il nome dell’arcangelo
Michele, che significa “chi è come Dio ?”, è citato cinque volte nella Sacra
Scrittura; tre volte nel libro di Daniele, una volta nel libro di Giuda e
nell'Apocalisse di s. Giovanni Evangelista e in tutte le cinque volte egli è
considerato “capo supremo dell’esercito celeste”, cioè degli angeli in guerra
contro il male, che nell’Apocalisse è rappresentato da un dragone con i suoi
angeli; esso sconfitto nella lotta, fu scacciato dai cieli e precipitato sulla
terra.
In altre scritture, il dragone è un angelo che aveva voluto farsi grande quanto Dio e che Dio fece scacciare, facendolo precipitare dall’alto verso il basso, insieme ai suoi angeli che lo seguivano.
Michele è stato sempre rappresentato e venerato come l’angelo-guerriero di Dio, rivestito di armatura dorata in perenne lotta contro il Demonio, che continua nel mondo a spargere il male e la ribellione contro Dio.
Egli è considerato allo stesso modo nella Chiesa di Cristo, che gli ha sempre riservato fin dai tempi antichissimi, un culto e devozione particolare, considerandolo sempre presente nella lotta che si combatte e si combatterà fino alla fine del mondo, contro le forze del male che operano nel genere umano.
Dante nella sua ‘Divina Commedia’ pone il demonio (l’angelo Lucifero) in fondo all’inferno, conficcato a testa in giù al centro della terra, che si era ritirata al suo cadere, provocando il grande cratere dell’inferno dantesco. Dopo l’affermazione del cristianesimo, il culto per san Michele, che già nel mondo pagano equivaleva ad una divinità, ebbe in Oriente una diffusione enorme, ne sono testimonianza le innumerevoli chiese, santuari, monasteri a lui dedicati; nel secolo IX solo a Costantinopoli, capitale del mondo bizantino, si contavano ben 15 fra santuari e monasteri; più altri 15 nei sobborghi.
Tutto l’Oriente era costellato da famosi santuari, a cui si recavano migliaia di pellegrini da ogni regione del vasto impero bizantino e come vi erano tanti luoghi di culto, così anche la sua celebrazione avveniva in tanti giorni diversi del calendario.
Perfino il grande fiume Nilo fu posto sotto la sua protezione, si pensi che la chiesa funeraria del Cremlino a Mosca in Russia, è dedicata a S. Michele. Per dirla in breve non c’è Stato orientale e nord africano, che non possegga oggetti, stele, documenti, edifici sacri, che testimoniano la grande venerazione per il santo condottiero degli angeli, che specie nei primi secoli della Chiesa, gli venne tributata.
In Occidente si hanno testimonianze di un culto, con le numerosissime chiese intitolate a volte a S. Angelo, a volte a S. Michele, come pure località e monti vennero chiamati Monte Sant’Angelo o Monte San Michele, come il celebre santuario e monastero in Normandia in Francia, il cui culto fu portato forse dai Celti sulla costa della Normandia; certo è che esso si diffuse rapidamente nel mondo Longobardo, nello Stato Carolingio e nell’Impero Romano.
In Italia sano tanti i posti dove sorgevano cappelle, oratori, grotte, chiese, colline e monti tutti intitolati all’arcangelo Michele, non si può accennarli tutti, ci fermiamo solo a due: Tancia e il Gargano.
Sul Monte Tancia, nella Sabina, vi era una grotta già usata per un culto pagano, che verso il VII secolo, fu dedicata dai Longobardi a S. Michele; in breve fu costruito un santuario che raggiunse gran fama, parallela a quella del Monte Gargano, che comunque era più antico.
La celebrazione religiosa era all’8 maggio, data praticata poi nella Sabina, nel Reatino, nel Ducato Romano e ovunque fosse estesa l’influenza della badia benedettina di Farfa, a cui i Longobardi di Spoleto, avevano donato quel santuario.
Ma il più celebre santuario italiano dedicato a S. Michele, è quello in Puglia sul Monte Gargano; esso ha una storia che inizia nel 490, quando era papa Gelasio I; la leggenda racconta che casualmente un certo Elvio Emanuele, signore del Monte Gargano (Foggia) aveva smarrito il più bel toro della sua mandria, ritrovandolo dentro una caverna inaccessibile.
Visto l’impossibilità di recuperarlo, decise di ucciderlo con una freccia del suo arco; ma la freccia inspiegabilmente invece di colpire il toro, girò su sé stessa colpendo il tiratore ad un occhio. Meravigliato e ferito, il signorotto si recò dal suo vescovo s. Lorenzo Maiorano, vescovo di Siponto (odierna Manfredonia) e raccontò il fatto prodigioso.
Il presule indisse tre giorni di preghiere e di penitenza; dopodiché s. Michele apparve all’ingresso della grotta e rivelò al vescovo: “Io sono l’arcangelo Michele e sto sempre alla presenza di Dio. La caverna è a me sacra, è una mia scelta, io stesso ne sono vigile custode. Là dove si spalanca la roccia, possono essere perdonati i peccati degli uomini…Quel che sarà chiesto nella preghiera, sarà esaudito. Quindi dedica la grotta al culto cristiano”.
Ma il santo vescovo non diede seguito alla richiesta dell’arcangelo, perché sul monte persisteva il culto pagano; due anni dopo, nel 492 Siponto era assediata dalle orde del re barbaro Odoacre (434-493); ormai allo stremo, il vescovo e il popolo si riunirono in preghiera, durante una tregua, e qui riapparve l’arcangelo al vescovo s. Lorenzo, promettendo loro la vittoria, infatti durante la battaglia si alzò una tempesta di sabbia e grandine che si rovesciò sui barbari invasori, che spaventati fuggirono.
Tutta la città con il vescovo, salì sul monte in processione di ringraziamento; ma ancora una volta il vescovo non volle entrare nella grotta. Per questa sua esitazione che non si spiegava, s. Lorenzo Maiorano si recò a Roma dal papa Gelasio I (490-496), il quale gli ordinò di entrare nella grotta insieme ai vescovi della Puglia, dopo un digiuno di penitenza.
Recatosi i tre vescovi alla grotta per la dedicazione, riapparve loro per la terza volta l’arcangelo, annunziando che la cerimonia non era più necessaria, perché la consacrazione era già avvenuta con la sua presenza. La leggenda racconta che quando i vescovi entrarono nella grotta, trovarono un altare coperto da un panno rosso con sopra una croce di cristallo e impressa su un masso l’impronta di un piede infantile, che la tradizione popolare attribuisce a s. Michele.
Il vescovo san Lorenzo fece costruire all’ingresso della grotta, una chiesa dedicata a s. Michele e inaugurata il 29 settembre 493; la Sacra Grotta è invece rimasta sempre come un luogo di culto mai consacrato da vescovi e nei secoli divenne celebre con il titolo di “Celeste Basilica”.
Attorno alla chiesa e alla grotta è cresciuta nel tempo la cittadina di Monte Sant’Angelo nel Gargano. I Longobardi che avevano fondato nel secolo VI il Ducato di Benevento, vinsero i feroci nemici delle coste italiane, i saraceni, proprio nei pressi di Siponto, l’8 maggio 663, avendo attribuito la vittoria alla protezione celeste di s. Michele, essi presero a diffondere come prima accennato, il culto per l’arcangelo in tutta Italia, erigendogli chiese, effigiandolo su stendardi e monete e instaurando la festa dell’8 maggio dappertutto.
Intanto la Sacra Grotta diventò per tutti i secoli successivi, una delle mete più frequentate dai pellegrini cristiani, diventando insieme a Gerusalemme, Roma, Loreto e S. Giacomo di Compostella, i poli sacri dall’Alto Medioevo in poi.
Sul Gargano giunsero in pellegrinaggio papi, sovrani, futuri santi. Sul portale dell’atrio superiore della basilica, che non è possibile descrivere qui, vi è un’iscrizione latina che ammonisce: “che questo è un luogo impressionante. Qui è la casa di Dio e la porta del Cielo”.
Il santuario e la Sacra Grotta sono pieni di opere d’arte, di devozione e di voto, che testimoniano lo scorrere millenario dei pellegrini e su tutto campeggia nell’oscurità la statua in marmo bianco di S. Michele, opera del Sansovino, datata 1507.
L’arcangelo è comparso lungo i secoli altre volte, sia pure non come sul Gargano, che rimane il centro del suo culto, ed il popolo cristiano lo celebra ovunque con sagre, fiere, processioni, pellegrinaggi e non c’è Paese europeo che non abbia un’abbazia, chiesa, cattedrale, ecc. che lo ricordi alla venerazione dei fedeli.
Apparendo ad una devota portoghese Antonia de Astonac, l’arcangelo promise la sua continua assistenza, sia in vita che in purgatorio e inoltre l’accompagnamento alla S. Comunione da parte di un angelo di ciascuno dei nove cori celesti, se avessero recitato prima della Messa la corona angelica che gli rivelò.
I cori sono: Serafini, Cherubini, Troni, Dominazioni, Potestà, Virtù, Principati, Arcangeli ed Angeli. La sua festa liturgica principale in Occidente è iscritta nel Martirologio Romano al 29 settembre e nella riforma del calendario liturgico del 1970, è accomunato agli altri due arcangeli più conosciuti, Gabriele e Raffaele nello stesso giorno, mentre l’altro arcangelo a volte nominato nei testi apocrifi, Uriele, non gode di un culto proprio.
Per la sua caratteristica di “guerriero celeste” s. Michele è patrono degli spadaccini, dei maestri d’armi; poi dei doratori, dei commercianti, di tutti i mestieri che usano la bilancia, i farmacisti, pasticcieri, droghieri, merciai; fabbricanti di tinozze, inoltre è patrono dei radiologi e della Polizia.
È patrono principale delle città italiane di Cuneo, Caltanissetta, Monte Sant’Angelo, Sant’Angelo dei Lombardi, compatrono di Caserta.
Difensore della Chiesa, la sua statua compare sulla sommità di Castel S. Angelo a Roma, che come è noto era diventata una fortezza in difesa del Pontefice; protettore del popolo cristiano, così come un tempo lo era dei pellegrini medievali, che lo invocavano nei santuari ed oratori a lui dedicati, disseminati lungo le strade che conducevano alle mete dei pellegrinaggi, per avere protezione contro le malattie, lo scoraggiamento e le imboscate dei banditi.
Per quanto riguarda la sua raffigurazione nell’arte in generale, è delle più vaste; ogni scuola pittorica in Oriente e in Occidente, lo ha quasi sempre raffigurato armato in atto di combattere il demonio.
Sul Monte Athos nel convento di Dionisio del 1547, i tre principale arcangeli sono così raffigurati, Raffaele in abito ecclesiastico, Michele da guerriero e Gabriele in pacifica posa e rappresentano i poteri religioso, militare e civile.
Autore: Antonio Borrelli
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/21600
Sanctuaire
de l'archange Saint Michel, Monte Sant'Angelo, Pouilles, Italie. Statue du
saint au-dessus de l'entrée principale.
Sanctuary
of Saint Michael the Archangel, Monte Sant'Angelo, Apulia, Italy. Statue of the
Saint overlooking the main entrance.
Sanctuaire
de l'archange Saint Michel, Monte Sant'Angelo, Pouilles, Italie. Statue du
saint au-dessus de l'entrée principale.
Sanctuary of Saint Michael the Archangel, Monte Sant'Angelo, Apulia, Italy. Statue of the Saint overlooking the main entrance.
San Michele Arcangelo (Monte Sant'Angelo)
San Michele Arcangelo (Monte Sant'Angelo)
Il monte italiano in cui
San Michele Arcangelo è apparso quattro volte
Maria Paola Daud - pubblicato
il 12/10/22
La grotta sacra non è
stata consacrata da mano umana, e per questo ha ricevuto il titolo di “Celeste
Basilica”
Su un monte della
provincia italiana di Foggia, l'arcangelo Michele è apparso non una,
ma ben quattro volte dal 490 al 1656. La sua prima apparizione è stata a un
ricco signore del Gargano di nome Elvio Emanuele. L'uomo, che cercava
il suo toro più bello, lo trovò in una caverna inaccessibile. Vedendo che era
impossibile farlo uscire, tirò fuori arco e frecce per ucciderlo. Quando lanciò
la freccia, però, inspiegabilmente questa invertì la direzione, ferendolo.
"La caverna è sacra
per me"
Meravigliato di fronte al
fatto inspiegabile, corse a raccontarlo al vescovo di Siponto Lorenzo
Maiorani. Dopo averlo ascoltato, il presule convocò tre giorni di preghiera e
penitenza, alla fine dei quali San Michele Arcangelo gli apparve in sogno
dicendo: “Io sono l'Arcangelo Michele, e sono sempre alla presenza di Dio. La
caverna è sacra per me, è una mia scelta, io stesso ne sono l'Angelo Custode.
Lì dove si apre la roccia possono essere perdonati i peccati degli uomini. Ciò
che si chiederà qui in preghiera verrà ascoltato. Andate allora al monte e
dedicate la grotta al culto cristiano”.
La seconda apparizione
Due anni dopo ebbe luogo
una seconda apparizione. Nel 492 Siponto venne assediata dai barbari. Il
vescovo locale ottenne dal nemico una tregua di tre giorni durante i quali si
riunì in preghiera con la gente. L'Arcangelo riapparve promettendo la vittoria.
Incoraggiati dal messaggio, gli assediati abbandonarono la città e avviarono una
furiosa battaglia accompagnata da una tempesta di sabbia e grandine che cadde
sugli invasori, che fuggirono spaventati. In segno di riconoscenza, tutta la
popolazione di Siponto salì al monte in processione.
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a San Michele: 9 potenti preghiere per chiedere il suo aiuto
La terza apparizione
Nella terza apparizione,
dell'anno 493, il vescovo Maiorano per ordine dell'Arcangelo e in segno di
riconoscenza andò alla grotta per consacrarla insieme ai vescovi della Puglia
dopo un digiuno di penitenza. Giunto sul luogo, l'Arcangelo apparve per la
terza volta al santo vescovo, annunciando che la cerimonia di consacrazione non
sarebbe stata necessaria, visto che egli stesso aveva già consacrato la grotta.
In questo modo la sacra grotta resta tuttora un luogo di culto non consacrato
da mano umana, e ha ricevuto il titolo di “Celeste Basilica”.
La quarta apparizione
Nel 1656 ebbe luogo la
quarta apparizione dell'Arcangelo San Michele all'arcivescovo Alfonso
Puccinelli, per liberare tutto il territorio sipontino da una temibile peste
che lo affliggeva.
A partire da
quell'episodio la città si ampliò e divenne uno dei luogo più importanti del
Gargano. Milioni di pellegrini e personaggi illustri l'hanno visitato: Papi,
re, capi di Stato e tanti santi – Sant'Anselmo, San Bernardo di Chiaravalle,
San Guglielmo da Vercelli, Sant'Alfonso Maria de' Liguori, Santa Brigida di
Svezia, San Francesco d'Assisi (che sentendosi indegno di entrare nella grotta
si fermò a pregare sulla soglia) e ovviamente Padre Pio, che viveva molto
vicino, a San Giovanni Rotondo. San Pio diceva sempre ai suoi devoti che prima
di andare da lui dovevano passare dall'Arcangelo San Michele.
Dal 1997 viene concesso
il “Perdono Angelico” a tutti coloro che visitano la Celeste Basilica, si
confessano e ricevono la Santa Comunione; si ottiene l'indulgenza plenaria
recitando il Padre Nostro e il Credo e pregando per il Papa.
Fonte: santuariosanmichele.it
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la tua famiglia a San Michele con questa preghiera
Monte Sant'Angelo nel
Gargano in Puglia
La prima apparizione
Secondo la tradizione,
l’Arcangelo apparve una prima volta nel 490, durante il pontificato di Felice
III.
A un certo Elvio
Emanuele, ricco pastore e signore del monte Garganico, era fuggito un toro
dalla mandria. Dopo giorni e giorni di ricerche, l’aveva finalmente trovato,
inginocchiato all’interno di una spelonca quasi inaccessibile. Poiché l’animale
non si lasciava catturare, il mandriano aveva scoccato una freccia, che
inspiegabilmente aveva invertito la sua traiettoria andando a ferire l’arciere.
L’uomo rimase assai turbato e si preoccupò di raccontare subito l’accaduto al
vescovo della vicina Siponto, Lorenzo Maiorano, che decretò ai fedeli tre
giorni di penitenza.
Al terzo giorno, era l’8
maggio, il santo vescovo ebbe l’apparizione dell’Arcangelo, il quale gli disse:
«Io sono l’Arcangelo Michele e sto sempre alla presenza di Dio. La caverna è a
me sacra, è una mia scelta; io stesso ne sono il vigile custode… là dove si
spalanca la roccia possono essere perdonati i peccati degli uomini… Quel che
sarà qui chiesto nella preghiera sarà esaudito. Va’ perciò sulla montagna e
dedica la grotta al culto cristiano».
La seconda apparizione
Un po’ dubbioso
dell’apparizione e della parole udite, San Lorenzo Maiorano indugiò a seguire
l’ordine dell’Arcangelo in quanto sulla montagna si praticava ancora il rito
pagano.
Due anni dopo, nel 492,
la città di Siponto fu assediata dagli Eruli guidati da Odoacre: la città era
prostrata e ormai costretta alla resa. Il vescovo Lorenzo Maiorano mandò i suoi
ambasciatori da Odoacre che concesse tre giorni di tregua; giorni che la
popolazione sipontina impiegò in preghiere e suppliche a San Michele.
L’arcangelo apparve in
tutto il suo splendore, facendo così la sua seconda apparizione e venne in
soccorso a Siponto, promettendo il suo aiuto qualora la città non si fosse
arresa, suggerendo il contrattacco che avvenne, per volere dello stesso san
Michele, nella mattinata del 19 settembre e che contribuì alla vittoria,
scatenando una terribile tempesta di grandine e sabbia tale da mettere in fuga
l’esercito barbarico.
Siponto era salva. Allora
il santo vescovo, in segno di ringraziamento, salì in processione con il suo
popolo alla spelonca dell’Arcangelo, ma non osò mettervi piede.
La terza apparizione
Nel 493, per festeggiare
la ricorrenza della prima apparizione, il vescovo Maiorano salì alla grotta con
tutti i fedeli. Giunto sul luogo, il corteo si fermò e, probabilmente per
reverenziale timore, nessuno entrò e si preferì sostare in preghiera davanti
all’ingresso della spelonca. Tutti insieme, vescovo e fedeli, tornarono a
Siponto dove il vescovo decise di consultare l’allora papa Gelasio I, per avere
il permesso di consacrare la grotta.
San Michele, dimostrò di
aver gradito il gesto, apparendo alla fine del terzo giorno al vescovo Lorenza
al quale si rivolse spiegando l’inutilità della consacrazione della spelonca,
in quanto egli stesso l’aveva già consacrata ed eletta come propria dimora.
Era il 29 settembre.
Vescovo e fedeli avrebbero potuto accedere serenamente nella grotta per
pregarvi e celebrare una messa. Il giorno successivo il vescovo riferì ai sette
vescovi riuniti e al popolo l’apparizione e le parole di san Michele. Si formò
nuovamente un corteo diretto alla vetta del monte. A quel punto, san Michele,
essendo la giornata particolarmente assolata e calda, per alleviare il disagio
dei pellegrini e dei sette vescovi in età avanzata, mandò quattro aquile con
una apertura alare smisurata: due di esse per ombreggiare i fedeli; le altre
due che muovevano le penne a guisa di ventagli, in modo tale da creare frescura
al corteo che finalmente entrò nella grotta, dove trovò prima un masso con
un’impronta di san Michele e poi un altare coperto da un drappo rosso, sormontato
da una croce di cristallo.
Qui fu celebrata la prima messa da Lorenzo Maiorano e dagli altri sette vescovi, partecipe il popolo dei fedeli. Sulla grotta venne edificata, in seguito, una basilica che rappresentò il trionfo del cristianesimo sulle ultime resistenza del culto pagano.
Lorenzo Maiorano, cugino dell’imperatore bizantino Zenone I, è stato qui
chiamato “santo vescovo” in rispetto della tradizione; infatti nell’attuale
città di Manfredonia, il vescovo viene ricordato il 7 febbraio con una processione.
Nonostante ciò egli non risulta registrato nel Martirologio ufficiale della
Chiesa.
La quarta apparizione
La quarta apparizione si
ricorda in concomitanza con l’epidemia di peste nel 1656; un’epidemia che
imperversò per tutte le terre dell’Italia meridionale. Un certo Federico
Spagnoletta, un ragazzo montanaro di diciotto anni, dopo essere stato a
contatto con persone appestate, contrasse la malattia trasmettendola anche ai
famigliari. A conoscenza di ciò, Federico sentì il bisogno di recarsi nella chiesa
di San Michele per implorare l’aiuto dell’Arcangelo. Subito si sentì meglio e
guarì, insieme ai suoi cari, applicando sui bubboni pezzi di pietra cavata
dalla sacra grotta.
Quando si manifestarono
nel territorio i prima casi di peste, l’arcivescovo di Manfredonia, Giovanni
Alfonso Puccinelli, si trovava a Vico Garganico per il suo solito giro nella
diocesi, e volle subito ritornare a Monte Sant’Angelo per chieder aiuto a San
Michele. Durante la notte gli apparve in visione l’Arcangelo, il quale gli rivelò
che i pezzi di pietra della sacra grotta, appoggiati sui bubboni avevano il
potere miracoloso di guarire e debellare la peste.
La notizia del miracolo
subito di diffuse, tanto che gli abitanti di Apricena, per garantirsi la
protezione dell’Arcangelo, si fecero dichiarare garganici per sentenza del
Tribunale; nello stesso giorno della sentenza i malati di peste furono guariti
e la peste cessò.
Dopo questo avvenimento, arrivarono molte richieste per ottenere la pietra
sacra e di guarigione all’Arcangelo, sia dalle terre d’Italia sia dalle terre
del Regno. Queste richieste sono conservate nell’archivio di san Michele. In
ricordo di questi avvenimenti miracolosi, il prelato fece erigere una colonna
sormontata da una statua dell’Arcangelo protettore contro la peste, proprio di
fronte al palazzo vescovile.
Intorno al luogo delle
apparizioni si insediarono progressivamente nuovi abitanti provenienti
soprattutto dalla vicina Siponto. Furono in prevalenza contadini e pastori a
spostarsi per primi; in seguito all’aumento dei pellegrinaggi, si insediarono
anche artigiani e piccoli commercianti. La campagna, piuttosto scoscesa,
costrinse i primi agricoltori della zona a realizzare dei terrazzamenti.
SOURCE : https://web.archive.org/web/20130804172841/http://www.montesantangelo.com/le-apparizioni/
San Michele Arcangelo (Monte Sant'Angelo)
Apparizione di San
Michele Arcangelo sul Gargano
FOGGIA – Molti devoti
seguaci dell’Arcangelo Michele sono in festa questa settimana. L’8 maggio (ieri),
la città di Monte Sant’Angelo, in provincia di Foggia, in Puglia, celebra ogni
anno una messa in onore dell’apparizione dell’Arcangelo Michele sul Monte
Gargano, avvenuta secoli fa.
Di conseguenza, per
secoli maggio è diventato il mese dedicato alle celebrazioni dell’Arcangelo
Michele, finché l’8 maggio non è stato dedicato alla Madonna (Festa della
Mamma, ora la prima domenica di maggio) e la celebrazione dell’Arcangelo
Michele è stata spostata al 29 settembre.
La città di Monte
Sant’Angelo, allora come oggi sede del santuario in cui ebbe luogo la prima
apparizione, si trova nel Parco Nazionale del Gargano. L’UNESCO ha dichiarato
questo Santuario sito protetto mondiale nel 2011. L’anno scorso, nel 2024, la
città di Monte Sant’Angelo è stata designata “Capitale Culturale” della Puglia.
Questo luogo è il primo e
più antico santuario dedicato all’Arcangelo Michele nell’Europa occidentale fin
dagli albori del Cristianesimo.
Qui, nel 492, l’Arcangelo
Michele apparve per la prima volta al vescovo di Siponzio del Gargano. Un toro
solitario si era intrufolato in una grotta mentre era al pascolo. Quando il suo
pastore lo vide nella grotta, infuriato, avvelenò una freccia e la scagliò
contro il toro. Miracolosamente, la freccia fu restituita al proprietario. Il
bue rimase illeso.
Scioccato, il pastore si
recò dal vescovo locale per chiedere spiegazioni. Il vescovo gli raccomandò tre
giorni di preghiera nel frattempo. Il terzo giorno, l’Arcangelo Michele apparve
al vescovo, avvertendolo che la grotta era “sacra e protetta da lui”.
Incaricato di consacrare un altare in quel luogo, il vescovo impiegò troppo
tempo e l’Arcangelo Michele ne consacrò uno lui stesso. Così facendo, divenne,
ed è tuttora considerata, una Basilica Celeste, ovvero “non consacrata da mani
umane”.
L’era cristiana documenta
altre tre apparizioni dell’Arcangelo Michele presso la grotta, attualmente
entro i confini del comune di Monte Sant’Angelo. La seconda avvenne nel 663
(sempre l’8 maggio), quando egli protesse il territorio, allora governato dai Longobardi
e dai suoi abitanti, dagli invasori bizantini.
Mille anni dopo, fece una
terza apparizione nel 1656. In questa occasione, fu in risposta a
un’invocazione dell’Arcivescovo di Manfredonia, che visitò il Santuario
implorandolo di proteggere gli abitanti dalle devastazioni della peste. In una
“soluzione” che annunciava la salvezza degli ebrei mentre l'”angelo della
morte” volava sull’Egitto, l’Arcivescovo ordinò a tutti i cittadini di prendere
una pietra con incise le iniziali M.A., secondo le istruzioni dell’Arcangelo.
Chi lo avesse fatto sarebbe stato risparmiato, e così fu.
Il santuario e la grotta
originali sono ancora intatti. Dal punto di vista architettonico, il sito è un
insieme di cappella, chiesa, basilica e campanile, tutti costruiti per commemorare
e proteggere il Santuario originale. L’altare nella grotta ospita la messa
quotidiana, trasmessa anche in streaming per gli interessati.
I documenti suggeriscono
che persino San Francesco d’Assisi potrebbe aver visitato il santuario
(all’epoca semplicemente la grotta), ma non si riteneva abbastanza degno di
entrarvi. San Padre Pio, francescano, non solo pregò qui, ma invitò molti che
cercavano il suo aiuto a venire qui a pregare. Anche molti Papi hanno visitato
questo sito.
Il Gargano, in Puglia, è
rinomato per la sua suggestiva bellezza naturale e architettonica. I siti
vicini a Monte Sant’Angelo, per chi è in pellegrinaggio, includono il santuario
di San Pio da Pietrelcina.
Buon Onomastico (ahimè,
era ieri) a tutti coloro che portano il nome o una variante del nome Michele.
E auguri al nuovo Papa.
Visitate il sito,
qui: https://lacittadeiduesitiunesco.it/
SOURCE : https://www.corriere.ca/apparizione-di-san-michele-arcangelo-sul-gargano/
Linea
Sacra di San Michele Arcangelo
Basilica Santuario San
Michele arcangelo : https://www.santuariosanmichele.it/home/?lang=en
L’affascinante storia
della Linea di San Michele : https://www.sanfrancescopatronoditalia.it/notizie/fede/l-affascinante-storia-della-linea-di-san-michele-44244
Première apparition de
Saint Michel sur le Mont Gargan 8 mai 490, dans les Pouilles en Italie : https://www.bcstm.org/wp-content/uploads/2024/01/PREMIERE-APPARITION-DE-SAINT-MICHEL-SUR-LE-MONT-GARGAN.pdf
Sanctuaire MONT SAINT
ANGE – Italie : https://www.etoilenotredame.org/sanctuaires/54-mont-saint-ange-italie
Mémoire des apparitions
de Saint Michel au Mont Gargan : https://monsieurboudon.blogspot.com/2012/05/memoire-des-apparitions-de-s-michel-au.html
Beneath Saint
Michael’s Shield, by the Benedictine Convent of Perpetual Adoration of
Clyde, Missouri. The edition used was printed in 1954. : https://catholicsaints.info/beneath-saint-michaels-shield/
The
relic stone of St Michael the Archangel : http://stmichaelthearchangel.info/relic-stone-of-st-michael-the-archangel.shtml
The Sanctuary of Saint Michael the Archangel shrine on Mount Gargano, Italy : https://www.youtube.com/watch?v=h0r2V2t7SH8