lundi 21 mai 2012

Saint HOSPICE, reclus et confesseur


SAINT HOSPICE

Reclus, en Provence

(+ 581)

Saint Hospice, personnage de grand mérite, illustre par ses miracles, vivait au VIe siècle. Il se renferma dans une vieille tour abandonnée, près de Villefranche, à une lieue de Nice, en Provence, pour y pratiquer les exercices de la pénitence loin des vains bruits du monde.


Vêtu d’un rude cilice, il portait sur sa chair nue, de grosses chaînes de fer, un peu de pain et des dattes faisaient sa nourriture, mais, en Carême, il ne prenait que des herbes ou des racines.

Hospice, personnage de grand mérite, illustre par ses miracles, vivait au VIe siècle. Il se renferma dans une vieille tour abandonnée, près de Villefranche, à une lieue de Nice, en Provence, pour y pratiquer les exercices de la pénitence loin des vains bruits du monde. Vêtu d’un rude cilice, il portait sur sa chair nue, de grosses chaînes de fer, un peu de pain et des dattes faisaient sa nourriture, mais, en Carême, il ne prenait que des herbes ou des racines.

Dieu le favorisa du don des miracles et du don de prophétie. Il prédit l’invasion des Lombards dans le midi de la France, et en effet, quelques années plus tard, ces hordes barbares vinrent ravager nos provinces et mettre tout à feu et à sang. Les farouches soldats rencontrèrent le saint reclus dans sa masure déserte, et, à la vue de ses chaînes, le prirent pour un malfaiteur.

Le saint leur avoua qu’il était très criminel et indigne de vivre. Alors l’un d’eux leva le bras pour lui fendre la tête de son sabre ; mais son bras, paralysé tout à coup par une force invisible, laissa tomber l’arme à terre. À cette vue, les barbares terrifiés se jettent aux pieds du solitaire et le prient de secourir leur camarade. Hospice, par le signe de la croix, rendit la vigueur à son bras. Le soldat objet de ce châtiment et de ce miracle fut tellement touché, qu’il demeura près du Saint, résolu d’être son disciple et de marcher sur ses traces.

Quant aux autres soldats lombards, ils furent pour la plupart châtiés du Ciel, pour n’avoir pas écouté les paroles de paix que le Saint leur avait adressées ; quelques-uns même furent possédés du démon.

Hospice rendit l’ouïe et la parole à un sourd-muet qu’un diacre d’Angers conduisait à Rome, au tombeau des Apôtres et des martyrs, pour implorer leur secours. Émerveillé du prodige, le diacre s’écria : « Pourquoi donc aller à Rome ? Nous avons trouvé ici la vertu de Pierre, de Paul, de Laurent, des Apôtres et des martyrs ». Mais le saint homme lui répondit : « Ne parlez pas ainsi ; ce n’est pas moi qui ai guéri ce malade, c’est Dieu qui a réparé Son ouvrage et qui a rendu à cet homme les sens dont Il l’avait privé ».

C’est ainsi qu’ennemi de la vaine gloire, il rapportait tout à Dieu. On le vit ensuite rendre la vue à un aveugle de naissance, délivrer une jeune fille possédée du démon et chasser trois démons du corps d’une femme qu’on lui avait présentée.

Enfin Hospice ressentit les approches de la mort, et annonça que dans trois jours il quitterait la terre pour le Ciel. Un homme étant venu le voir malade pour s’édifier, lui manifesta son étonnement de le voir ainsi chargé de chaînes et couvert de plaies, et lui demanda comment il avait pu tant souffrir : « Celui pour qui j’ai souffert m’a fortifié et soutenu ; je touche à mon repos et à ma récompense ». Il mourut couché sur un banc et les mains levées au Ciel, le 21 mai 581, Pélage II étant pape, Chilpéric Ier roi de Neustrie, Childebert II roi d’Austrasie et Gontran roi de Bourgogne.

SOURCE : http://www.cassicia.com/FR/Vie-de-saint-Hospice-reclus-pres-de-Nice-fete-le-21-mai-laissant-son-nom-a-la-pointe-et-au-Golfe-de-S-Jean-Cap-Ferrat-No_853.htm


Saint Hospice face aux Lombards.
Bois polychrome du XVIe.
Chapelle des Pénitents rouges : confrérie de la Très-Sainte-Trinité et du-Saint-Suaire). Nice.

St. Hospitius 

(Sospis)

Recluse, b. according to tradition in Egypt, towards the beginning of the sixth century; d. at San-Sospis, nearVillefranche, in the Department of Alpes-Maritimes, France, on 21 May, 581. The saint, who is popularly known as Saint Sospis, is said to have been a monk in his native land. Coming to Gaul, he became a recluse, and retired to a dilapidated tower, situated on the peninsula of Cap Ferrat (or San-Sospis), a few miles east of Nice. The people of the environs frequently consulted him; he forewarned them on one occasion, about the year 575, of an impending incursion of the Lombards. Hospitius was seized by these raiders, but his life was spared. He worked amiracle in favour of one of the warriors, who became converted, embraced the religious life, and was knownpersonally to St. Gregory of Tours. It was from him that Gregory, to whom we are indebted for the meagre details of the saint's life, learnt the austerities and numerous miracles of the recluse. Hospitius foretold his death and was buried by his friend, Austadius, Bishop of Cimiez. He is still venerated in the Diocese of Nice. Thecathedral church possesses a small bone of his hand; other relics are at Villefranche, La Turbie, and San-Sospis.
Sources

Acta SS., May, V (1685), 40-1; SURIUS, Vitae Sanctorum, V (Cologne, 1618), 282; RAVESC, Cenni storici sulla penisola e santuario di sant' Ospizio, con alcuni tratti di sua vita (Nice, 1848); ST. GREGORY OF TOURS, In gloria confessorum, c. xcvii; IDEM, Historia Francorum, VI, vi, in Mon. Germ. Hist.: SS. Merov., I, 249-53 and 809; GUERIN, Les petits bollandistes, VI (Paris, 1880), 81-84.

(About this page APA citation. MacErlean, A. (1910). St. Hospitius. In The Catholic Encyclopedia. New York: Robert Appleton Company. Retrieved May 21, 2012 from New Advent: http://www.newadvent.org/cathen/07489a.htm

 MLA citation. MacErlean, Andrew. "St. Hospitius." The Catholic Encyclopedia. Vol. 7. New York: Robert Appleton Company, 1910. 21 May 2012 . Transcription. This article was transcribed for New Advent by Herman F. Holbrook. O St Hospitius, and all ye holy Anchorites & Hermits, pray for us. Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. June 1, 1910. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York. Contact information. The editor of New Advent is Kevin Knight. My email address is feedback732 at newadvent.org. (To help fight spam, this address might change occasionally.) Regrettably, I can't reply to every letter, but I greatly appreciate your feedback — especially notifications about typographical errors and inappropriate ads.

SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/07489a.htm