El Greco, San Bernardino de Siena, 1603, 144 x
269, Museo del Prado
Saint Bernardin de Sienne, prêtre
Le franciscain Bernardin de Sienne (1380-1444)
prit en quelque sorte la relève du dominicain Vincent Ferrier comme prédicateur
populaire pour inviter les chrétiens à regarder au-delà d'un monde déchiré. De
Milan à Rome, il parcourait les villes, prêchant l'amour infini de Dieu et
présentant le Nom de Jésus comme la sauvegarde contre tous les maux.
Dario di Giovanni, San Bernardino da Siena, 1470
Saint Bernardin de Sienne
Frère mineur (+ 1444)
Il naît dans une famille noble près de Sienne en Italie. Orphelin, il est élevé par son oncle. Très doué il fait de savantes études. Très pieux, il appartient à une confrérie de prière. Sa charité trouve à s'exprimer pleinement au cours de l'épidémie de peste qui ravage la ville en 1400. Il a 20 ans et tel est son dévouement qu'on lui confie la direction provisoire de l'hôpital. Deux ans plus tard, il entre chez les franciscains, y devient prêtre et son prieur lui donne la charge de la prédication. Ce sera désormais sa vocation principale. Saint Bernardin parcourt toute l'Italie, prêchant sur les places publiques car les églises sont trop petites. Parfois ce sont des milliers de personnes qui s'écrasent pour l'entendre et qui l'entendent parfaitement malgré l'épaisseur de la foule, tant sa voix est forte. Il parle d'une manière concrète, directe, alerte, insistant sur la vie chrétienne et sur la primauté absolue du Christ. Vie mystique, vie morale et vie sociale sont, chez lui, inséparables. Il aura également un rôle important dans la transformation de l'ordre franciscain connue sous le nom de "réforme de l'observance".
Il présentait à tous le monogramme du Christ inscrit dans un disque. Ici, le disque qu'il tient contre sa poitrine porte le mot Caritas (charité). Illustration: église Saint-Eleusippe de Quinçay.
Le culte populaire dont il fut l'objet en Corse est lié à la place prépondérante des franciscains dans l'évangélisation de l'île. Ce prénom, autrefois très répandu et d'où est issu le patronyme des Bernardini, fut illustré par deux franciscains de Calenzana: Bernardin Alberti, vénérable moine mort en 1653 au couvent de Marcasso et un de ses petits parents qui fut maître des novices de S. Léonard de Port-Maurice... Dans nombre de villages on peut voir encore la gravure JHS sur les façades des maisons... (d'après 'Église de Corse en prière')
Voir aussi recherches sur le site du diocèse d'Ajaccio
Par sa parole et son exemple, à travers bourgs et villes d'Italie, il annonça
l'Évangile au peuple, diffusa la dévotion au saint nom de Jésus et poursuivit
inlassablement sa mission de prédicateur avec de grands résultats jusqu'à son
dernier jour à L'Aquila dans les Abruzzes, en 1444.
Martyrologe romain
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_bernardin_de_sienne.html
Peeter Sion (1624–1695). San Bernardino
da Siena, circe 1650, 61 x 78,5
20 mai
Saint Bernardin de Sienne
Bernardin Albizeschi, né le 8 septembre 1380, à Massa
Marittima, dans la Maremme toscane, entra chez les Frères Mineurs (8 septembre
1402) et fit la plus grande partie de son noviciat, près de Sienne, au couvent
de Colombaio. Ordonné prêtre, le 7 septembre 1404, il se consacra à la
prédication où il se révéla un orateur de grand talent et plein d’originalité.
Pendant vingt-cinq ans, il parcourut toute l’Italie et répandit la dévotion au
saint Nom de Jésus dont il fit peindre partout le monogramme I H S (Jésus
Sauveur des hommes). Il mourut à Aquila le 20 mai 1444 et fut canonisé le 24
mai 1450.
Sept paroles seulement nous sont rapportées de la Très
bénie Mère du Christ, comme pour manifester mystiquement qu'elle était pleine
de grâce septiforme.
Avec l'ange, elle n'a pris la parole que deux fois :
- Comment cela se pourra-t-il faire puisque je ne
connai pas d'homme ? (S. Luc I 34)
- Voici la servante du Seigneur, qu'il me soit fait
selon ta parole ! (S. Luc I 38).
Avec Elisabeth deux fois aussi,
d'abord pour la saluer (S. Luc I 40), ensuite pour
louer, lorsqu'elle dit :
- Mon âme magnifie le Seigneur (S. Luc I 46)
Avec son Fils deux fois encore.
La première dans le temple :
- Mon Fils pourquoi nous as-tu fait cela
? (S. Luc II 48).
La seconde, aux noces :
- Ils n'ont pas de vin (S. Jean II 3).
Aux serviteurs une fois seulement :
- Faire tout ce qu'il vous dira (S. Jean II
5).
En tous ces cas, elle a toujours très peu parlé, sauf
lorsqu'elle s'est dilatée dans la louange de Dieu et l'action de grâces, quand
elle a dit :
- Mon âme magnifie le Seigneur et mon esprit exulte
dans le Dieu de mon Salut. Alors ce n'est plus avec un homme qu'elle
s'entretient, mais avec Dieu.
Ces sept paroles sont proférées, selon les sept actes
de l'amour, avec une progression et un ordre admirable. On dirait sept flammes
de la fournaise de son cœur. L'âme aimante, qui les considère et les rumine,
s'écrie avec le prophète : Combien douces à mon palais (c'est-à-dire toute mon
affectivité) sont vos paroles ! Cette douceur que l'âme aimante éprouve en ces
paroles de la Bienheureuse Vierge, est l'ardeur d'un pieux amour qu'elle
éprouve en elle, par expérience. Qu'elle dise donc, l'âme aimante :
- Combien douces à mon palais sont vos
paroles (Psaume CXIX)
Distinguons par ordre ces sept flammes d'amour des
paroles de la Vierge bénie.
- La première est la flamme de l'amour séparant.
- La seconde, de l'amour transformant.
- La troisième, de l'amour communiquant.
- La quatrième, de l'amour jubilant.
- La cinquième, de l'amour savourant.
- La sixième, de l'amour compatissant (...).
- La septième, de l'amour consumant.
La première flamme est celle de l'amour séparant, car
la nature du véritable amour est de s'éloigner de ce qui est contraire à l'aimé
(...). Cet éloignement apparaît dans la première parole de la Vierge (...)
répondant, stupéfaite :
- Comment cela se fera-t-il car je ne connais
point d'homme (S. Luc I 34).
La seconde flamme est celle de l'amour transformant,
dont l'acte est d'unir souverainement l'aimant à l'aimé, et réciproquement.
Bien que cette flamme soit radicalement la première de toutes, elle est néanmoins
la seconde, pour l'accomplissement et l'expérience, car jamais elle n'est
pleinement ressentie, ni possédée en acte, tant que l'on ne s'est d'abord
exercé parfaitement à fuir ou haïr tout ce qui peut contrarier ou entraver la
pleine possession de l'aimé : de sa grâce et de sa complaisance. Voyez comme
cette flamme éclate dans la seconde parole de la Vierge, qui consent à la
Conception du Fils de Dieu. Elle dit à l'ange :
- Voici la servante du Seigneur, qu'il me soit
fait selon ta parole (S. Luc I 38).
Car l'union amoureuse de l'âme avec Dieu lui-même
doit, de la part de l'âme, être totalement humble, soumise et prompte et
servante, c'est-à-dire empressée en tout. C'est pourquoi la Vierge commence par
se montrer telle à Dieu en disant :
- Voici la servante du Seigneur.
car elle doit être pleine à la fois de crainte et de
confiance, désirer avec douceur et instance.
Et cela, ni en deçà, ni au-delà de la mesure à elle
par Dieu fixée. C'est pourquoi elle ajoute : Qu'il me soit fait selon ta
parole.
St Bernardin de Sienne
Sermon sur le nom glorieux de Jésus
Le nom de Jésus est la gloire des prédicateurs, parce
qu’il fait annoncer et entendre sa parole dans une gloire lumineuse. Comment crois-tu
que se soit répandue dans le monde entier une clarté de foi si grande, si
rapide et si fervente, sinon parce qu’on a prêché Jésus ? N‘est-ce pas par
la clarté et la saveur de ce nom que Dieu nous a appelés à son admirable
lumière ? A ceux qui ont été illuminés et qui voient la lumière dans
cette lumière, l’Apôtre peut bien dire : Autrefois, vous n’étiez que
ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes devenus lumière ;
vivez comme des fils de la lumière.
Par conséquent, il faut faire connaître ce nom pour
qu’il brille, et ne pas le passer sous silence. Cependant, il ne doit pas être
proclamé dans la prédication par un cœur impur ou une bouche souillée, mais il
doit être conservé puis proclamé par un vase choisi. C’est pourquoi le
Seigneur dit au sujet de saint Paul : Cet homme est le vase que j’ai
choisi afin qu’il porte mon Nom auprès des nations païennes, auprès des rois,
et des fils d’Israël. Le vase que j’ai choisi, dit-il, est celui où se
montre un liquide très doux et de grand prix, pour qu’on ait envie de le boire
parce qu’il brille et resplendit dans des vases de choix : afin qu’il
porte mon nom, dit le Seigneur.
Lorsqu’on allume un feu pour nettoyer les champs, les
buissons et les épines, sèches et stériles, se mettent à brûler ; lorsque
les ténèbres sont chassées par les rayons du soleil levant, les voleurs, les
vagabonds nocturnes, les cambrioleurs vont se cacher. C’est ainsi que la
prédication de saint Paul, comme un fracas de tonnerre, comme un incendie
violent, comme le soleil à son aurore, faisait disparaître l’incroyance,
dissipait l’erreur, mettait en lumière la vérité, à la manière dont la cire se
liquéfie sous un feu intense.
En effet, il mettait partout le nom de Jésus :
dans ses paroles, ses lettres, ses miracles et ses exemples. Il louait le
nom de Jésus continuellement, il le chantait dans son action de
grâce.
De plus, l’Apôtre portait ce nom auprès des rois, des
nations païennes et des fils d’Israël, comme une lumière dont il illuminait les
nations du monde, et partout il s’écriait : La nuit est bientôt
finie, le jour est tout proche. Rejetons les activités des ténèbres,
revêtons-nous pour le combat de la lumière. Conduisons-nous honnêtement, comme
on fait en plein jour. Il montrait à tous la lampe ardente, posée sur le
lampadaire, annonçant en tout lieu Jésus, le crucifié.
Aussi l’Église, épouse du Christ, toujours appuyée sur
son témoignage, exulte-t-elle en disant avec le Prophète : Mon Dieu,
tu m’ as instruit dès ma jeunesse et je redirai tes merveilles jusqu’à présent,
c’est-à-dire toujours. Le prophète y exhorte aussi en disant : Chantez le
Seigneur en bénissant son nom, de jour en jour proclamez son salut,
c’est-à-dire Jésus le Sauveur.
Saint Bernardin de Sienne
St Bernardin de Sienne, confesseur
Déposition à l’Aquila le 20 mai 1444. Canonisé en 1450 par Nicolas V. Fête inscrite au calendrier par Alexandre VII en 1657, sous le rite semi-double.
Saint Bernardin de Sienne, Sainte Catherine d'Alexandrie et Siant Louis d'Anjou , château de Langeais
Taddeo Crivelli (Italian, died about 1479, active
about 1451 - 1479) 1479 – illuminator (Italian). Saint Bernardino of Siena, about
1469, Tempera colors, gold paint, gold leaf, and ink on parchment, Getty
Center
Dom Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique
SOURCE : http://www.introibo.fr/20-05-St-Bernardin-de-Sienne
Saint Bernardin (1380-1444) est franciscain, prédicateur populaire, et très amoureux de la mère du Seigneur.
On ne peut pas ignorer que certaines affirmations de saint Bernardin de Sienne sur la Vierge sont exagérées, étranges et inacceptables[1] si on ne tient pas compte du contexte de sa doctrine et des circonstances dans lesquelles elles furent prononcées. Saint Bernardin de Sienne était un prédicateur populaire, attentif et sensible à la mentalité et à la religiosité de ses auditeurs. C'est pourquoi ses intempérances de pensée et d'expression abondent dans les sermons en langue vulgaire ; mais dans ses sermons en langue latine, saint Bernardin se révèle plus disposé à l'usage d'un langage plus rigoureux.
De toute façon, pour connaître saint Bernardin, il n'est pas correct de se limiter aux assertions exagérées ou étranges.
Mère incomparable, montée au ciel
« Elle est devenue Notre Dame à l'Assomption, quand elle "fut exaltée au-dessus des chœurs des anges dans les royaumes célestes"[2]; et elle devint "reine des cieux et reine des anges". Mais elle fut déjà admirablement illuminée à l'instant de l'infusion de son âme dans le corps; en mesure plus admirable encore au moment de la conception du Fils de Dieu; et de manière admirable superlativement au moment de son Assomption et de sa glorification. »
De la salutation angélique, sermon 52, a 1, c 1.
Médiatrice des dons de l'Esprit Saint
« A partir du jour où la Vierge Marie conçut le Verbe divin elle acquit comme un droit spécial sur toutes les processions temporelles du Saint-Esprit, c'est-à-dire sur tous les dons que l'Esprit-Saint communique aux hommes, en sorte que depuis lors personne n'a reçu de Dieu aucune grâce, si ce n'est par l'entremise et des mains de Marie, notre bonne et tendre Mère »
De la salutation angélique, sermon 52, a 1, c 1.
« Depuis le moment où elle est devenue la Mère du Fils de Dieu qui est celui qui donne l'Esprit Saint, tous les dons, les vertus et les grâces du même Esprit Saint sont accordés à travers ses mains, elle les donne à qui elle veut, quand elle veut et dans la mesure qu'elle veut. »
De la salutation angélique, sermon 61, a 1, c 8
[1] Hilda Graef considère Bernardin comme un représentant de la mariolâtrie médiévale qui aurait provoqué la réaction protestante.
[2] Antienne pour la fête de l'Assomption.
Saint Bernardin de Sienne.
Cf. Luigi Gambero, Maria nel pensiero dei teologi latini medievali, ed San Paolo, 2000, p.359-368
SOURCE : http://www.mariedenazareth.com/1031.0.html?&L=0
Alonso Cano (1601–1667). San Bernardino de Siena junto a San Juan de Capistrano, circa 1657, 71 x
95, Museo Provincial de Bellas Artes,
Granada
RÉSUMÉ :
En cette époque de l’année où Jésus par Son triomphe a réalisé Son nom de Sauveur, le Cycle liturgique nous fait célébrer la fête de saint Bernardin qui fut embrasé « du très ardent amour de ce divin Nom ».
Issu d’une noble famille de Sienne, Bernardin renonça à tous ses biens. Il garda intacte sa chasteté, malgré les dangers auxquels l’exposait la rare beauté de ses traits. L’Église lui applique ces paroles de nos Saints Livres : « Il a pu violer le Commandement de Dieu, et il ne l’a point violé ». « Ne mettant point son espérance dans l’argent et les trésors » il quitta tout pour suivre le Christ , et entra dans l’Ordre de saint François dont il est l’une des gloires.
Parcourant les villes et les villages, il prêchait partout le Nom de Jésus et opérait de la sorte de nombreux miracles. Saint Pierre Célestin lui apparut pour l’avertir de sa fin prochaine qui survint la veille de l’Ascension, en l’an 1444.
Demandons à Dieu, par l’intercession et les mérites de saint Bernardin, de nous donner un grand amour pour le Nom de Jésus et de répandre par là en nous la flamme de Sa divine Charité.
Le principal caractère de la vie de ce grand saint, c’est son amour extraordinaire pour la très sainte Vierge, dont il fut toujours l’enfant chéri. Né le 8 septembre, jour de la Nativité de Marie, c’était l’an 1380, Clément VII étant pape, Wenceslas empereur et Charles VI roi de France, Bernardin fut privé, tout jeune, de ses nobles et pieux parents ; mais il trouva dans une de ses tantes une véritable mère, qui le conduisit, par ses leçons et ses exemples, dans le chemin de la vertu.
Voyant un jour cette femme refuser de donner à un pauvre, il lui dit : « Pour l’amour de Dieu, donnez à ce pauvre ; autrement je ne prendrai rien aujourd’hui ». Sa pureté était si grande, que le moindre mot inconvenant l’affligeait profondément : « Silence, disaient les étudiants quand ils le voyaient apparaître au milieu de leurs conversations trop libres, silence, voici Bernardin ! »
À dix-sept ans, il entra dans une confrérie de gardes-malades, et soigna pendant quatre ans, dans un hôpital, avec un dévouement et une douceur rares, toutes les infirmités humaines. Se traitant lui-même avec la dernière dureté, il ne songeait qu’aux besoins des autres ; il parut surtout héroïque dans une peste où il s’imposa mille fatigues et brava mille fois la mort.
L’inspiration du Ciel le conduisit alors chez les Franciscains qui le lancèrent bientôt dans la prédication. Grâce à la bonté de sa Mère céleste, sa voix faible et presque éteinte devint inopinément claire et sonore ; Bernardin fut un apôtre aussi brillant par son éloquence que par sa science, et opéra en Italie de merveilleux fruits de salut. Nul ne pouvait résister aux accents de sa parole enflammée.
Faisant un jour l’éloge de la sainte Vierge, il lui appliqua cette parole de l’Apocalypse : « Un grand signe est apparu au Ciel ». Au même instant, une étoile d’une admirable clarté apparut au-dessus de sa tête.
Une autre fois, parlant en italien, il fut parfaitement compris par des auditeurs grecs qui ne connaissaient que leur langue maternelle. Un jour, un pauvre lépreux lui demanda l’aumône ; Bernardin, qui ne portait jamais d’argent, lui donna ses souliers ; mais à peine le malheureux les eut-il chaussés, qu’il se sentit soulagé et vit disparaître peu à peu toute trace de sa terrible maladie.
Bernardin, allant prêcher, devait traverser une rivière et ne pouvait obtenir le passage de la part d’un batelier cupide auquel il n’avait rien à donner. Confiant en Celui pour qui il travaillait, il étendit son manteau sur les eaux, et, montant sur ce frêle esquif, passa la rivière.
C’est à Bernardin de Sienne que remonte la dévotion au saint Nom de Jésus ; il ne pouvait prononcer ce Nom sans éprouver des transports extraordinaires. Peu de saints ont tracé un sillon aussi profond dans l’Église et gagné tant d’âmes à Dieu. Il mourut à soixante-quatre ans, la veille de l’Ascension de l’année 1444, Eugène IV étant pape, Frédéric III empereur et Charles VII roi de France.
SOURCE : http://www.cassicia.com/FR/S-Bernardin-de-Sienne-No_336.htm
SAINT BERNARDIN DE SIENNE, CONFESSEUR.
20 MAI
L'an 1444. — Bernardin était de la famille Albizeschi, une des plus nobles maisons de Sienne. Il donna dès l'enfance tes marques étonnantes de sainteté; car tandis que ses pieux parents s'occupaient avec le plus grand soin de son éducation, il négligeait les jeux de son âge, et mêlait à l'étude des premières notions de la grammaire les oeuvres de piété auxquelles il se livrait de tout son coeur, jeûnant, priant, s'appliquant surtout à honorer la bienheureuse - Vierge Marie, admirable déjà pour la charité dont il était rempli à l'égard des pauvres Ce fut afin de pouvoir mieux se livrer à ces oeuvres saintes que dans la suite il voulut être du nombre des personnes qui, à Sienne, servent Dieu dans l'hôpital de Sainte Marie-de-la-Scala, association qui la vu sortir de son sein bien des hommes d'une éminente sainteté. Bernardin vécut dans cette maison, continuellement occupé à mortifier son i-ceps et à soigner les malades. Une peste cruelle qui survint lui donna occasion de se livrer à l'exercice de sa charité avec une ardeur incroyable. Au milieu de tant de vertus qu'il ne cessait de pratiquer, il s'appliqua de toutes ses forces à conserver la chasteté et à se prémunir contre les occasions périlleuses que pouvait lui susciter souvent son extérieur distingué; et il réussit à ce point que l'homme le plus impudent n'aurait osé proférer devant lui une parole déplacée. Dieu l'éprouva par une cruelle maladie, qu'il supporta avec une patience admirable; et quand il fut guéri, il commençait délibérer pour savoir dans quel institut il embrasserait la vie religieuse. Pour mieux connaître sa vocation, il loua à l'extrémité de la ville une petite cabane, dans laquelle il se cacha, menant la vie la plus dure , priant Dieu sans relâche, afin de savoir quel parti il lui fallait prendre. Dieu lui ayant fait connaître qu'il devait choisir l'ordre de Saint-François, il y entra, et se distingua bientôt par son humilité, sa patience et toutes les vertus d'un vrai religieux. Ce que voyant, le supérieur du couvent, qui déjà depuis longtemps connaissait l'instruction et le talent de Bernardin dans tout ce qui tenait aux lettres sacrées, lui imposa la charge de prédicateur. Bernardin se soumit humblement; et comme il se connaissait peu capable de ce ministère, cause de l'enrouement de sa voix , il pria Dieu qu'il le délivrai de cette sorte d'infirmité; ce qui eut lieu. A l'époque où vivait Bernardin , les crimes et les vices abondaient, et tout était bouleversé en Italie par des fassions sanguinaires, l'ordre religieux aussi bien que les institutions humaines. Le saint parcourt les villes et les bourgades, prêchant, au nom de Jésus-Christ, nom sacré qu'il avait toujours sur les lèvres et dans le coeurur, et il vint à bout par ses discours et ses exemples de réparer presque partout les ruines de la piété et de moeurs. Les villes les plus célèbres le demandèrent au Pape pour évêque; mais il refusa cette charge avec une constance et une humilité qui ne purent être vaincues. Enfin, épuisé par ses immenses travaux, célèbre pour ses miracles et ses écrits si pieux et si savants, l'homme de bien se reposa dans une heureuse fin à Aquilée , après avoir vécu 66 ans. Ses miracles jetèrent tant d'éclat après sa mort que le pape Nicolas V le canonisa, six ans seulement après qu'il eut quitté ce monde.
PRATIQUE. — _Ayons toujours sur les lettres et dons le coeur le nom Sacré de Jésus.
PRIÈRE - Seigneur Jésus , qui avez donné à votre bienheureux confesseur Bernardin un Si grand amour de cotre saint nom, nous conjurons votre bonté, par ses mérites et son intercession, de répudie en nous l'esprit de votre dilection. Ainsi soit-il.
SOURCE : http://jesus-passion.com/saint_bernardin_oe_sienne_FR.htm
St. Bernardine of Siena
Friar Minor, missionary, and reformer, often called the "Apostle of Italy", b. of the noble family of Albizeschi atMassa, a Sienese town of which his father was then governor, 8 September, 1380; d. at Aquila in the Abruzzi, 20 May, 1444. Left an orphan at six Bernardine was brought up with great care by his pious aunts. His youth was blameless and engaging. In 1397 after a course of civil and canon law, he joined the Confraternity of OurLady attached to the great hospital of Santa Maria della Scala. Three years later, when the pestilence revisited Siena, he came forth from the life of seclusion and prayer he had embraced, to minister to the plague-stricken, and, assisted by ten companions, took upon himself for four months entire charge of this hospital. Despite his youth Bernardine proved fully equal to this task, but the heroic and unremitting labour it involved so far shattered his health that he never completely recovered. Having distributed his patrimony in charity,Bernardine received the habit of the Friars Minor at San Francesco in Siena, 8 September, 1402, but soon withdrew to the Observantine convent of Columbaio outside the city. He was professed 8 September, 1403 andordained 8 September, 1404. About 1406 S. Vincent Ferrer, while preaching at Alexandria in Piedmont, foretold that his mantle should descend upon one who was then listening to him, and said that he would return to France and Spain leaving to Bernardine the task of evangelizing the remaining peoples of Italy.
Nearly twelve years passed before this prediction was
fulfilled. During this period, of which we have no
details, Bernardine seems to have lived in retirement
at Capriola. It was in 1417 that his gift of eloquence was made
manifest and his missionary life really began at Milan at
the close of that year. Thenceforth, various cities contended for the honour of
hearing him, and he was often compelled to preach in the market places,
his auditors sometimes numbering thirty
thousand. Bernardine gradually gained an immense influence over the
turbulent, luxurious Italian cities. Pius
II, who as a youth had been
a spellbound auditor of Bernardine, records that the saint was
listened to as another Paul, and Vespasiano da Bisticci, a
well-known Florentinebiographer, says that by his sermons Bernardine "cleansed
all Italy from sins of
every kind in which she abounded". The penitents, we are told, flocked
to confession "like ants", and in several cities
the reformsurged by the saint were
embodied in the laws under
the name of Riformazioni di frate Bernardino. Indeed, the success
which crowned Bernardine's labours
to promote morality and regenerate society,
can scarcely be exaggerated. He preached with apostolic freedom,
openly censuring Visconti, Duke of Milan,
and elsewhere fearlessly rebuking the evil in
high places which undermined the Quattrocento. In each city
he denounced the reigning vice so effectively that bonfires
were kindled and "vanities" were cast upon them by the cartload.Usury was
one of the principal objects of the saint's attacks,
and he did much to prepare the way for the establishment of the beneficial
loan societies,
known as Monti
di Pietà. But Bernardine's watchword, like that of St.
Francis, was "Peace". On foot he traversed the length and breadth
of Italy peacemaking,
and his eloquence was exercised with great effect towards reconciling the
mutual hatred of Guelphs
and Ghibellines. At Crema, as a result of his preaching, the political
exiles were recalled and even reinstated in their confiscated possessions.
Everywhere Bernardine persuaded the cities to take down the arms of
their warring factions from the church and palace walls and to
inscribe there, instead, the initials I. H. S. He thus gave a new impulse and a
tangible form to the devotion to the Holy Name of
Jesus which was ever a favourite topic with him and which he came to
regard as a potent means of rekindling popular fervour. He used to
hold a board in front of him while preaching, with
the sacred monogram painted on
it in the midst of rays and afterwards expose it for veneration. This custom he
appears to have introduced at Volterra in
1424. AtBologna Bernardine induced a card-painter, who had been
ruined by his sermons against gambling,
to make a living by designing these tablets, and such was the desire to possess
them that the man soon realized a small fortune.
In spite of his popularity — perhaps rather on account of it — Bernardine had to suffer both opposition andpersecution. He was accused of heresy, the tablets he had used to promote devotion to the Holy Name being made the basis of a clever attack by the adherents of the Dominican, Manfred of Vercelli, whose falsepreaching about Antichrist Bernardine had combated. The saint was charged with having introduced a profane, new devotion which exposed the people to the danger of idolatry, and he was cited to appear before the pope. This was in 1427. Martin V received Bernardine coldly and forbade him to preach or exhibit his tablets until his conduct had been examined. The saint humbly submitted, his sermons and writings being handed over to a commission and a day set for his trial. The latter took place at St. Peter's in presence of the pope, 8 June, St. John Capistran having charge of the saint's defence. The malice and futility of the charges against Bernardinewere so completely demonstrated that the pope not only justified and commended the saint's teaching, but urged him to preach in Rome. Martin V subsequently approved Bernardine's election as Bishop of Siena. Thesaint, however, declined this honour as well as the Sees of Ferrara and Urbino, offered to him in 1431 and 1435, respectively, saying playfully that all Italy was already his diocese. After the accession of Eugene IVBernardine's enemies renewed their accusations against him, but the pope by a Bull, 7 January 1432, annulled their highhanded, secret proceedings and thus reduced the saint's calumniators to silence, nor does the question seem to have been reopened during the Council of Basle as some have asserted. The vindication ofBernardine's teaching was perpetuated by the feast of the Triumph of the Holy Name, conceded to the Friars Minor in 1530 and extended to the Universal Church in 1722.
In 1433 Bernardine accompanied the Emperor Sigismund to Rome for the latter's coronation. Soon after he withdrew to Capriola to compose a series of sermons. He resumed his missionary labours in 1436, but was forced to abandon them in 1438 on his election as Vicar-General of the Observants throughout Italy.Bernardine had laboured strenuously to spread this branch of the Friars Minor from the outset of his religious life, but it is erroneous to style him its founder since the origin of the Observants may be traced back to the middle of the fourteenth century. Although not the immediate founder of this reform, Bernardine became to the Observants what St. Bernard was to the Cistercians their principal support and indefatigable propagator. Some idea of his zeal may be gathered from the fact that, instead of the one hundred and thirty Friarsconstituting the Observance in Italy at Bernardine's reception into the order, it counted over four thousand before his death. In addition to the number he received into the order, Bernardine himself founded, or reformed, at least three hundred convents of Friars. Not content with extending his religious family at home,Bernardine sent missionaries to different parts of the Orient and it was largely through his efforts that so many ambassadors from different schismatical nations attended the Council of Florence in which we find thesaint addressing the assembled Fathers in Greek. Having in 1442 persuaded the pope to accept his resignation as vicar-general so that he might give himself more undividedly to preaching, Bernardine resumed hismissionary labours. Although a Bull was issued by Eugene IV, 26 May, 1443, charging Bernardine to preach theindulgence for the Crusade against the Turks, there is no record of his having done so. There is, moreover, no good reason to believe that the saint ever preached outside Italy, and the missionary journey to Palestine mentioned by one of his early biographers may perhaps be traced to a confusion of names.
In 1444, notwithstanding his increasing infirmities, Bernardine, desirous that there should be no part of Italy which had not heard his voice, set out to evangelize the Kingdom of Naples. Being too weak to walk, he was compelled to ride an ass. But worn out by his laborious apostolate of forty years the saint was taken down with fever and reached Aquila in a dying state. There lying on the bare ground he passed away on Ascension eve, the 20th of May, just as the Friars in choir were chanting the anthem: Pater manifestavi nomen Tuum hominibus . . . ad Te venio. The magistrates refused to allow Bernardine's body to be removed to Siena, and after a funeral of unprecedented splendour laid it in the church of the Conventuals. Miracles multiplied after the saint's death, and he was canonized by Nicholas V, 24 May, 1450. On 17 May, 1472, Bernardine's body wassolemnly translated to the new church of the Observants at Aquila, especially erected to receive it, and enclosed in a costly shrine presented by Louis XI of France. This church having been completely destroyed by earthquake in 1703, was replaced by another edifice where the precious relics of St. Bernardine are still venerated. His feast is celebrated on 20 May.
St. Bernardine is accounted the foremost Italian missionary of the fifteenth century, the greatest preacher of his day, the Apostle of the Holy Name, and the restorer of the Order of Friars Minor. He remains one of the most popular of Italian saints, more especially in his own Siena. With both painters and sculptors he has ever been a favourite figure. He frequently finds a place in della Robbia groups; perhaps the best series of pictures of his life is that by Pinturicchio at Ara Coeli in Rome, while the carved reliefs on the façade of the Oratory of Perugia, built in 1461 by the magistrates of that faction-rent city in gratitude for Bernardine's efforts for peace among them, are considered one of the loveliest productions of Renaissance art. But the best portrait ofBernardine is to be found in his own sermons and this is especially true of those in the vernacular. That we are able to enter so thoroughly into the spirit of these Prediche volgari is due to the pious industry of one Benedetto, a Sienese fuller, who took down word for word, with a style on wax tablets, a complete course ofBernardine's Lenten sermons delivered in 1427, and afterwards transcribed them on parchment. Benedetto's original manuscript is lost, but several very ancient copies of it are extant. All the forty-five sermons it comprises have been printed (Le Prediche Volgari Di Siena, 1880-88, 3 vols.). These sermons which often lasted three or four hours, throw much light on the fifteenth-century preaching and on the customs and manners of the time. Couched in the simplest and most popular language — for Bernardine everywhere adapted himself to the local dialect and parlance — they abound in illustrations, anecdotes, digressions, and asides. The saint often resorted to mimicry and was much given to making jokes. But his native Sienese gayety and characteristic Franciscan playfulness detracted nothing from the effect of his sermons, and his exhortations to the people to avert God's wrath by penance, are as powerful as his appeals for peace andcharity are pathetic. Very different from these popular Italian sermons taken down della viva voce are the series of Latin sermons written by Bernardine, which are in fact formal dissertations with minute divisions and subdivisions, intended to elucidate his teaching and to serve rather as a guide to himself and others than for practical delivery. Besides these Latin sermons which reveal profound theological knowledge, Bernardine left a number of other writings which enjoy a high reputation — dissertations, essays, and letters on practical,ascetical, and mystical theology, and on religious discipline, including treatises on the Blessed Virgin and St. Joseph, used in the Breviary lessons, and a commentary on the Apocalypse. Bernardine's writings were first collected and published at Lyons in 1501. De la Haye's edition, "Sti. Bernardini Senensis Ordinis SeraphiciMinorum Opera Omnia", issued at Paris and Lyons in 1536, was reprinted there in 1650, and at Venice in 1745. As a result of the petition addressed to the Holy See in 1882 by the General Chapter of the Friars Minor, requesting that St. Bernardine be declared a Doctor of the Church, a careful inquiry was instituted as to theauthenticity of the works attributed to the saint. Some of these are certainly spurious and others are doubtful or interpolated, while not all the saint's genuine works are contained in the editions we possess. A complete and critical edition of St. Bernardine's writings is much needed. An excellent selection from his ascetical works was recently issued by Cardinal Vives (Sti. Bernardini Senensis de Dominicâ Passione, Resurrectione et SS. Nomine Jesu Contemplationes, Rome, 1903).
We are fortunate in possessing several detailed lives of St. Bernardine written by his contemporaries. Three of these are given in full bin the Acta Sanctorum Maji, V, with Comm. Praev. by Henschen. The earliest by Bernabaeus Senensis, an eyewitness of much he records, was compiled in 1445 shortly after the saint's death. The second by the celebrated humanist, Maphaeus Vegius, who knew the saint personally, was printed in 1453. The third by Fra Ludovicus Vincentinus of Aquila was issued after the translation of the saint's body in 1472. A fourth contemporary biography by a Friar Minor, hitherto unedited, has lately been printed both by Father Van Ortroy, S.J., in the Anal. Bolland. (XXV, 1906, pp. 304-389) and by Father Ferdinand M. d'Ardules, O.F.M. (Rome, 1906). The life of St. Bernardine written in Italian by his name Bl. Bernardine of Fossa (d. 1503), and mentioned by Sbaralea and others does not appear to have come down to us. But the latter's "Chronica Fratrum Minorum Observantiae", edited by Lemmens (Rome, 1902), contains several important references. A valuable account of Bernardine's youth is furnished by Leonardus (Benvoglienti) Senensis,Sienese ambassador to the pope. This work which was edited by Father Van Ortroy in Anal. Bolland., XXI (1902), 53-80, was compiled in 1446 at the instance of St. John Capistran. The "Life" of St. Bernardine attributed to St. John himself, and the one transcribed by Surius in his "Vita SS." (1618), V, 267-281, as well as the tributes to Bernardine of Pius II and St. Antoninus and the acts of his canonization are found in vol. I of de la Haye's edition of Bernardine's works.
Sources
Wadding, Annales, XII, ad ann. 1450, n. I and Scriptores (1650),
57-58; Sbaralea, Supplementum (1806), 131-134, 725; Amadio
Luzzo, Vita di S. Bernardino (Venice, 1744; Rome, 1826; Siena, 1854;
Monza, 1873); Berthaumier, Hist. De S. Bernardin (Paris, 1862);
Toussaint, Das Leben des H. Bernardin von Siena (Ratisbon,
1873); Life of St. Bernardine of Siena (London, 1873); Leo de
Clary, Lives of the Saints of the Three Orders of St. Francis (Taunton,
1886), II, 220-275; Leon, Vie de St. Bernardin (Vanves, 1893);
Alessio, Storia di S. Bernardino e del suo tempo (Mondovi, 1899);
Ronzoni, L'Eloquenza di S. Bernardino (Siena, 1899). Undoubtedly the
best modern life of St. Bernardine is that by Paul Thureau-Dangin of the French
Academy: Un prédicateur populaire dans l'Italie de la Renaissance: S.
Bernardin de Sienne (Paris, 1896). This brilliant monograph has been
translated into Italian (1897), German (1904), and English (1906).
Robinson, Paschal. "St. Bernardine of Siena." The Catholic
Encyclopedia. Vol. 2. New York: Robert Appleton Company,1907. 4
Apr. 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/02505b.htm>.
Transcription. This article was transcribed for New Advent by Olivia Olivares. Dedicated to the memory of Joseph Cardinal Bernardin (1928-1996).
Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. 1907.
Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop
of New York.
Copyright © 2020 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/02505b.htm
Also known as
Bernadino
Bernardine
Bernardino
Profile
Franciscan Friar
Minor. Priest. Itinerant preacher. Theological writer.
His preaching skills
were so great, and the conversions so
numerous, that he has become associated with all areas of speaking, advertising, public
relations, etc.
Bernardino’s charismatic preaching filled
the piazze of Italian cities.
Thousands of listeners flocked to hear him and to participate in dramatic
rituals, which included collective weeping, bonfires of vanities, and exorcisms.
He was a renowned peacemaker,
in the Franciscan tradition,
who tried to calm feuding clans and factions in the turbulent political world
of the Renaissance.
His preaching visits
would often culminate in mass reconciliations, as listeners were persuaded to
exchange the bacio di pace, or kiss of peace.
Bernardino was sensitive to the demands of secular
life, and tried to negotiate between Christian ethics
and a conflicting code of honour that stressed retaining face in a public
world. He argued that the catalyst of civil discord in the urban setting was
malicious gossip, which led to insults, and, too often, vendetta by aggressive
males. His surprising allies in his peacekeeping mission
were the women who
comprised the majority of his audience.
Born
1380 at
Massa di Carrara, Italy
1444 at Aquila, Italy of
natural causes
public
relations personnel (proclaimed on 20 May 1960 by Pope John
XXIII)
—
San
Bernardino, California, diocese of
in Italy
short, elderly Franciscan holding
a tablet inscribed IHS
short, elderly Franciscan with
three mitres at
his feet representing the bishoprics he
rejected
sun inscribed IHS
tablet inscribed IHS
Additional Information
A
Garner of Saints, by Allen Banks Hinds, M.A.
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Roman
Martyrology, 1914 edition
Saint
Bernardine of Siena, by Mary Helen Allies
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
Short
Lives of the Saints, by Eleanor Cecilia Donnelly
The
Fairest Flower of Paradise, by Cardinal Alexis-Henri-Marie
Lépicier, O.S.M.
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
Preacher’s Demons: Bernardino of Siena and the Social
Underworld of Early Renaissance Italy, by Franco Mormando
Preaching Peace in Renaissance Italy: Bernardino of Siena and
His Audience, by Cynthia L. Polecritti
other sites in english
Catholic
Online, by Terry Matz
Patron Saints and Their Feast Days, by the Australian Catholic
Truth Society
images
video
e-books
Sermons (pdf)
The
Life of Saint Bernardine of Siena, Minor Observantine, by Father Amadio
Maria da Venezia (pdf)
sitios en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites en français
Abbé Christian-Philippe Chanut
fonti in italiano
Wikipedia: Santi patroni della città di Venezia
Readings
When a fire is lit to clear a field, it burns off all
the dry and useless weeds and thorns. When the sun rises and darkness is
dispelled, robbers, night-prowlers and burglars hide away. So when Paul’s voice
was raised to preach the
Gospel to the nations, like a great clap of thunder in the sky, his preaching
was a blazing fire carrying all before it. It was the sun rising in full glory.
Infidelity was consumed by it, false beliefs fled away, and the truth appeared
like a great candle lighting the whole world with its brilliant flame.
By word of mouth, by letters, by miracles,
and by the example of his own life, Saint Paul bore the name of Jesus wherever
he went. He praised the name of Jesus “at all times,” but never more than when
“bearing witness to his faith.”
Moreover, the Apostle did
indeed carry this name “before the Gentiles and kings and the sons of Israel”
as a light to enlighten all nations. And this was his cry wherever he
journeyed: “The night is passing away, the day is at hand. Let us then cast off
the works of darkness and put on the armor of light; let us conduct ourselves
honorably as in the day.” Paul himself showed forth the burning and
shining-light set upon a candlestick, everywhere proclaiming “Jesus, and him
crucified.”
And so the Church, the bride of Christ strengthened by
his testimony, rejoices with the psalmist, singing: “O God from my youth you
have taught me, and I still proclaim your wondrous deeds.” The psalmist exhorts
her to do this, as he says: “Sing to the Lord, and bless his name, proclaim his
salvation day after day.” And this salvation is Jesus, her savior.
– from a sermon by Saint Bernadine
of Siena
MLA Citation
“Saint Bernadine of Siena“. CatholicSaints.Info.
16 April 2021. Web. 20 May 2021. <https://catholicsaints.info/saint-bernadine-of-siena/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-bernadine-of-siena/
In the year 1400, a young man came to the door of the largest hospital in Siena. A plague was raging through the city so horrible that as many as twenty people died each day just in the hospital alone. And many of the people who died were those who were needed to tend the ill. It was a desperate situation — more and more people were falling ill and fewer and fewer people were there to help them.
The twenty-year-old man who stood there had not come because he was ill but because he wanted to help. And he brought not new patients but young men like himself willing to tend the dying. For four months Bernardine and his companions worked day and night not only to comfort the patients but to organize and clean the hospital. Only at the end of the plague did Bernardine himself fall ill — of exhaustion.
But that was Bernardine’s way — whatever he did, he put his whole self into it. Immediately after he recovered he was back caring for the sick — but this time, he was responsible not for a whole hospital but one person — an invalid aunt. Yet for fourteen months she got his full attention. Throughout his life, he put as much energy into caring for one person as for hundreds, as much commitment into converting one citizen as to preaching to a whole city.
After his aunt died, Bernardine started to think about where his life should be going. The son of a noble family, he had been orphaned at seven and raised by an aunt. We are told as a young person that he hated indecent talk so much that he would blush when he heard it. Even his schoolmates hesitated to make him so uncomfortable but apparently one adult citizen thought it would be a great joke to needle Bernardine. In a public marketplace he stopped Bernardine and started to talk to him in a shameful way. But if he had thought to get away with his cruel trick, he was surprised when Bernardine slapped him in the face. The man slunk away, shamed in front of the very crowd he’d been trying to impress.
Bernardine, who had come to Siena to study, threw himself into prayer and fasting to discover what God wanted him to do. One might have expected him to continue his work with the sick but in 1403 he joined the Franciscans and in 1404 he was ordained a priest.
The Franciscans were known as missionary preachers, but Bernardine did very little preaching with because of a voice that was weak and hoarse. For twelve years he remained in the background, his energies going to prayer or to his own spiritual conversion and preparation.
At the end of that time, he went to Milan on a mission. When he got up to preach his voice was strong and commanding and his words so convincing that the crowd would not let him leave unless he promised to come back.
Thus began the missionary life of the one whom Pope Pius II called a second Paul. As usual, Bernardine through his whole self, body and soul, into his new career. He crisscrossed Italy on foot, preaching for hours at a time, several times a day. We are told he preached on punishment for sin as well as reward for virtue but focusing in the end on the mercy of Jesus and the love of Mary. His special devotion was to the Holy Name of Jesus.
Some who were jealous denounced him to the pope by saying he preached superstition. Silenced for a short while, Bernardine was soon cleared and back to preaching.
Bernardine refused several cities that wanted him as bishop but he was unable to avoid being named vicar general of his order. All his energy during that period went to renewing the original spirit of the order.
Soon, however, Bernardine heard the call to go back to preaching which consumed his last days. As a matter of fact, even when it was clear he was dying, he preached fifty consecutive days. He died in 1444 when he was almost 64 years old.
SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/saint-bernardine-of-siena/
Bernardino of Siena, OFM Priest (RM)
Born in Massa Marittima (near Siena), Tuscany, Italy, on September 8, 1380; died in Aquila, Italy, May 20, 1444; canonized in 1450 by Pope Nicholas V.
"Jesus, crucified for me, with the nails of Your love fasten my whole self to You."--Berardino of Siena.
Son of the governor of Massa Marittima (near Siena), Bernardino degli Albizzeschi was placed in the care of an aunt when he was seven after the death of his parents in 1386. She provided him with his religious education. At 17, he joined a confraternity of Our Lady.
When the plague came to Siena in 1400, Bernardino offered to take charge of the hospital, recalling the gentleness and virtue his pious aunt had taught him. He also gathered round him twelve young friends who were willing to risk their lives to share this duty. For the four months of the pestilence, they worked tirelessly. Bernardino also organized an effective service of welfare and relief. Although several of his companions died, he did not contract the disease (one source said he did and came close to death).
He then cared for his blind, bedridden 90-year-old aunt, Bartholomea. After her death, he set himself to prayer and fasting to learn God's will for his future. While praying before his crucifix, he was impressed and reproached, like Saint Francis, by the suffering of Our Lord, who seemed to step down from the Cross and appear before him in His nakedness and sorrow. He could not resist the pleading in his Savior's eyes and surrendered all he had.
He took the habit on September 8, 1402, entered the Franciscan monastery of strict observance at Colombaio outside Siena in 1403. He was ordained on September 8, 1404--the Feast of the Birth of Our Lady and his birthday as well. Later he moved to Fiesole near Florence.
Over the next 12 years he preached only occasionally, preferring to live as a solitary. He went to Milan and on September 8, 1417, he preached his first sermon as a missioner. Despite being a stranger to the city, his eloquence and fiery sermons soon attracted huge congregations. The people made him promise to return the following year before they allowed him to leave to preach in Lombardy. He covered nearly all of Italy, usually on foot, preaching for two and three hours at a time, and often giving several speeches in a day-- generally at a pulpit in the open air because the crowds were so huge.
He attacked usury relentlessly, and denounced the party strife of the Italian cities as a fundamental evil of the age and place. On the other hand, he did not rise above such contemporary characteristics as hostility toward Jews and belief in widespread witchcraft.
He would castigate vice and then hold up a placard with the sign of the name of Jesus, "IHS," written on it, urging the congregation to turn to the one symbolized by those letters. People became so enthused that they even had IHS painted on houses. Throughout Italy people spoke of the wonderful benefits of his preaching. Once a man whose livelihood came from making playing cards complained that Bernardino had so successfully fought against gambling that the trade was ruined. Bernardino gave him a new, even more profitable trade, printing cards with the sign IHS.
Some of his preaching was criticized by the University of Bologna, but this controversy, which troubled him for eight years, ended in his favor. His detractors accused him of encouraging superstitious practices. They said that he carried on his person a piece of paper on which the Name of Jesus was written, that when he pleaded with sinners he showed it to them and it gave out rays of light, and denounced him to Pope Martin V. He was cleared of the charges after an examination of his doctrine and conduct. It may well be that the light symbolized that which flowed from his devoted spirit and the grace and passion of his eager witness.
Pope Martin V offered him the bishopric in Siena in 1427, but he declined, as he later declined the bishoprics of Ferrara and Urbino. In 1430, the "Apostle of the Holy Name" became vicar general of the Friars of the Strict Observance. He reformed the rule to involve the friars more as preachers and teachers and many convents passed easily from the Conventual to the Observant rule. In fact, the number of friars under the rule grew from 300 to over 4,000. The original Observants had shunned scholarship (as riches), but Bernardino insisted upon instruction in theology and canon law as part of the regular curriculum.
From 1430, he wrote theological works in both Latin and Italian. These covered the principal doctrinal and moral elements of Christianity, as well as treatises on the Blessed Mother. He established theological schools at Perugia and Monteripido.
In 1442, he obtained permission from the pope to resign his office, although Bernardino assisted at the Council of Florence. His health was failing, but Bernardino was insistent upon a final missionary journey. He began it at Massa Marittima in 1444 where he preached on fifty consecutive days. Although dying, he continued his apostolic travels, setting out for Naples and preaching as he went. He got as far as Aquila in the Abruzzi, where he died.
His tomb at Aquila was said to be the site of miracles. He was the most prominent missioner of the 15th century, and he was canonized within six years of his death.
It has been said that the 'People's Preacher' inaugurated in Italy 'one of those rare periods in history when the rule of Jesus made visible progress in society.' He was called the "People's Preacher" because his sermons were filled with lively and realistic depictions of everything from a bachelor's household to women's fashions (Attwater, Benedictines, Bentley, Delaney, Farmer, Gill, Origo, White).
Bernardino is represented in art as an old, toothless Franciscan holding up a sign bearing the legend "IHS," from which rays shine forth. Medieval and Renaissance painters depicted him as small and emaciated, with deep burning eyes. He may also be seen (1) preaching before the Palazzo Communale in Siena with IHS held before him; (2) with a banner bearing IHS and a star over his head; (3) with three mounds surmounted by a banner with a cross (possibly these mounds may really represent the three miters he refused-- Siena, Urbino, and Ferrara); with a trumpet as a sign of his power as a preacher, or (5) in a painting by El Greco, bearded and habited, or four mitres at his feet, IHS on his staff (Farmer, Gill, Roeder, White).
Vincenzo Civerchio (1470–1544). Saint
Bernardin de Sienne et saint Louis de Toulouse
Bernardino of Siena and Louis of Toulouse, Xve siècle, 114 x 42, Museum of Fine Arts of Rennes
A Garner of Saints – Saint
Bernardino of Siena
Article
Of the noble family of the Albizeschi, born at Massa,
in the jurisdiction of Siena, on 8th September 1380. His parents dying in his
early childhood he was brought up by an aunt, who encouraged all his acts of
piety. At the age of seventeen he entered the brotherhood of the Virgin at
Siena, whose purpose was to tend the sick at the hospital of La Scala. Here he
practised the most severe austerities, and during an outbreak of the plague
exhibited the greatest devotion. In 1404 he assumed the Franciscan habit. His
austerities were now redoubled, and though his relations taxed him with
dishonouring his family by his abject life, he bore their reproaches with
patience. One day as he was prostrate before the crucifix he thought he heard
it address him, saying, “My son, if you wish to imitate me, fix yourself naked
to your cross and follow me, and doubtless you will find me.” The friars sent him
to preach, and he did so in all parts of Italy with the greatest success, going
about carrying a tablet with I.H.S. inscribed on it. At Milan the duke sought
to tempt him with a present of 100 ducats. The saint twice refused the offer,
but at length took the money to the debtors’ prison and distributed it among
the prisoners. He died at Aquila in the year 1444. When his body was laid in
the church previous to burial, a boy of nine, who was lame, went to pray at the
bier and was immediately made whole, and a lame man who did the same was also
cured, so that when the report got abroad the blind and lame and halt flocked
to the place and were healed. 20th
May.
Attributes
Franciscan habit, and holds a tablet or disc with
I.H.S. inscribed upon it; occasionally he carries a little green hill composed
of three mounds and surmounted by a cross or standard.
MLA Citation
Allen Banks Hinds, M.A. “Saint Bernardino of Siena”. A Garner of Saints, 1900. CatholicSaints.Info.
17 April 2017. Web. 20 May 2021.
<https://catholicsaints.info/a-garner-of-saints-saint-bernardino-of-siena/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/a-garner-of-saints-saint-bernardino-of-siena/
Il mausoleo di San Bernardino,
che si trova all'interno dell'omonima basilica
dell'Aquila, dove è tumulato il corpo del santo.
Pictorial Lives of the Saints –
Saint Bernardine of Siena
Article
In 1408, Saint Vincent Ferrer once suddenly
interrupted his sermon to declare that there was among his hearers a young
Franciscan who would be one day a greater preacher than himself, and would be
set before him in honor by the Church. This unknown friar was Bernardine. Of
noble birth, he had spent his youth in works of mercy, and had then entered
religion. Owing to a defective utterance, his success as a preacher at first
seemed doubtful, but, by the prayers of Our Lady, this obstacle was
miraculously removed, and Bernardine began an apostolate which lasted
thirty-eight years. By his burning words and by the power of the Holy Name of
Jesus, which he displayed on a tablet at the end of his sermons, he obtained
miraculous conversions, and reformed the greater part of Italy. But his success
had to be exalted by the Cross. The Saint was denounced as a heretic and his
devotion as idolatrous. After many trials he lived to see his innocence proved,
and a lasting memorial of his work established in the Church. The Feast of the
Holy Name commemorates at once his sufferings and his triumph. He died on
Ascension-eve, 1444, while his brethren were chanting the antiphon, “Father, I
have manifested Thy Name to men.” Saint Bernardine, when a youth, undertook the
charge of a holy old woman, a relation of his, who had been left destitute. She
was blind and bed-ridden, and during her long illness could only utter the Holy
Name. The Saint watched over her till she died, and thus learned the devotion
of his life.
Reflection – Let us learn from the life of Saint
Bernardine the power of the Holy Name in life and death.
MLA Citation
John Dawson Gilmary Shea. “Saint Bernardine of
Siena”. Pictorial Lives of the Saints, 1889. CatholicSaints.Info.
29 March 2014. Web. 20 May 2021.
<https://catholicsaints.info/pictorial-lives-of-the-saints-saint-bernardine-of-siena/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/pictorial-lives-of-the-saints-saint-bernardine-of-siena/
Sano di Pietro, Miracle de Donna Perna guérie par saint Bernardin. XVe siècle
May 20
St. Bernardin of Sienna, Confessor
ST. BERNARDIN, a true disciple of St. Francis, and an admirable preacher of the word of God, inflamed with the most ardent love of our divine Redeemer, was made by God an instrument to kindle the same holy fire in innumerable souls, and to inspire them with his spirit of humility and meekness. He was born at Massa in 1380, of the noble family of Albizeschi, in the republic of Sienna. He lost his mother when he was but three years old, and his father, who was chief magistrate of Massa, before he was seven. The care of his education devolved on a virtuous aunt called Diana, who infused into his tender soul ardent sentiments of piety towards God, and a tender devotion to his blessed mother. This aunt always loved him as if he had been her own son; and indeed his towardly disposition won him exceedingly the affections of all who ever had the care of him. He was modest, humble, and devout; and took great delight in prayer, visiting churches, serving at mass, and hearing sermons, which he would repeat again to his companions with an admirable memory, and gracefulness of action. In that tender age he had a great compassion for the poor. One day it happened that his aunt sent away a poor person from the door without an alms, because there was but one loaf in the house for the dinner of the family. Bernardin was much troubled to see the beggar go away unrelieved, and said to his aunt, “For God’s sake, let us give something to this poor man; otherwise I will neither dine nor sup this day. I had rather the poor should have a dinner than myself.” This wonderfully comforted his good aunt, who never ceased to incite him to all virtues, and, according to his strength, to accustom himself by degrees to fasting. Young as he was, he fasted every Saturday in honour of the Blessed Virgin; which pious custom he always continued. At eleven years of age he was called to Sienna by his uncles, and put to school under the ablest masters, who all admired the quickness of his parts, and the solidity of his judgment; but much more his docility, modesty, and virtue. If he chanced to hear any word the least unbecoming, he, by blushing, testified what confusion it gave him, and how much it wounded his very heart; and though he was otherwise most condescending, civil, and respectful to all, he could never bear with patience any indecent discourse. For a single word of that kind he so severely reprimanded a man of quality, that it was to him a warning during the remainder of his life to govern his tongue; and many years after, hearing Bernardin preach, he was so moved, that he seemed to be drowned in tears. The modesty of the virtuous youth was a check to the most impudent, and kept them in awe in his presence: in whatever company, if the conversation was too free, it was dropped when he appeared, and the very loosest rakes would say, “Hush! here comes Bernardin:” as the presence of Cato among the Romans restrained the lewd libertinism of a festival. 1 Nor did the saint behave on these occasions in such a manner as might render virtue the subject of ridicule, but with a surprising dignity. Nevertheless, an impure monster had once the insolence to make an attempt upon his virginal purity, and to solicit him to sin. But the saint, not content to testify his scorn and indignation, excited the whole troop of his little innocent play-fellows against the lewd villain, who pelted him with clods and stones, and made him ashamed any more to show his face. Bernardin was exceedingly comely and beautiful; but his known virtue secured him from any further assaults; and he never ceased to beg of God the grace of purity, particularly through the intercession of the Blessed Virgin Mary. When he had completed the course of his philosophy, he applied himself to the study of civil and canon law, and afterwards to that of the holy scriptures with such ardour, that he could never from that time relish any other study.
At seventeen years of age he enrolled himself in the confraternity of our Lady in the hospital of Scala to serve the sick. Here he began with new vigour to tame his flesh by severe fasts, watchings, hair-shirts, disciplines, and other austerities; but he applied himself more to the interior mortification of his will, which rendered him always most mild, sweet, patient, and affable to every one. He had served this hospital four years, when, in 1400, a dreadful pestilence which had already made great havoc in several other parts of Italy, and was increased by the concourse of pilgrims to the jubilee, reached Sienna; insomuch, that twelve, eighteen, or twenty persons died every day in this hospital, and among others were carried off almost all the priests, apothecaries, and servants who belonged to the place. Bernardin, therefore, persuaded twelve young men to bear him company in the service of the hospital, beseeching heaven for their speedy recompense; and they all strove which should come up the nearest to Bernardin in cheerfulness, humility, and assiduity in performing the most abject offices, and in exerting themselves in the service of the sick. The saint was intrusted in a manner with the whole care of the hospital, which, in the space of four months, he put into excellent order. It is hardly credible how many lives he saved, or with what charity and pains he night and day attended the patients, and furnished them with every comfort and succour which it was in his power to afford them. God preserved him from the contagion during these four months, at the end of which the pestilence ceased. He then returned home, but sick of a fever which he had contracted by his fatigues, which obliged him to keep his bed four months; during which time he edified the city, no less by his resignation and patience, than he had done by his charity. He was scarcely well recovered when he returned to the like works of charity, and with incredible patience attended a dying aunt, for fourteen months, named Bartholomæa, a woman of great piety, who was blind and bed-ridden. When God had called her to himself, Bernardin retired to a house at some distance from the city, making the walls of his garden the bounds of his inclosure. Here, in solitude, fasting, and prayer, he endeavoured to learn the will of God in the choice of a state of life. After some time he took the habit of the Order of St. Francis, among the fathers of the Strict Observance at Colombiere, a solitary convent a few miles from Sienna; and after the year of his novitiate, made his profession on the 8th of September, 1404. Having been born on the feast of the Nativity of the Blessed Virgin, out of devotion to her, he chose the same day for the principal actions of his life: on it he took the religious habit, made his vows, said his first mass, and preached his first sermon. His fervour increased daily; and whilst some sought interpretations to mollify the severity of the rule, he was always studying to add to it greater austerities and heroic practices of virtue, the more perfectly to crucify in himself the old man. He was pleased with insults and humiliations, and whatever could be agreeable to the most ardent spirit of humility and self-denial. When he went through the streets in a threadbare short habit, the boys sometimes cast stones at him, with injurious language; in which contempt the saint found a singular joy and satisfaction. He showed the same sentiments when a near kinsman with bitter invectives reproached him, as disgracing his friends by the mean and contemptible manner of life he had embraced. These and all other virtues he learned in the living book of Christ crucified, which he studied night and day, often prostrate before a crucifix, from which he seemed one day to hear our Lord speak thus to him: “My son, behold me hanging upon a cross: if thou lovest me, or art desirous to imitate me, be thou also fastened naked to thy cross, and follow me; thus thou wilt assuredly find me.” In the same school he learned an insatiable zeal for the salvation of souls, redeemed by the blood of Christ. Having in retirement prepared himself for the office of preaching, his superiors ordered him to employ his talent that way for the benefit of others. He laboured under a natural impediment from weakness and hoarseness of voice; the removal of which obstacle he obtained by addressing himself to his glorious patroness, the mother of God. For fourteen years his labours were confined to his own country; but when the reputation of his virtue was spread abroad, he shone as a bright light to the whole church.
In vain doth the minister of God confide in the weak resources of mere human eloquence and pomp of words, by which he rather debases the dignity and majesty of the sacred oracles: whilst he pleases the ear and gains the applause of his audience, he leaves their hearts dry. The great apostle of Andalusia, the venerable holy John D’Avila, being desired to lay down some rules for the art of preaching, answered, he knew no other art than the most ardent love of God and zeal for his honour. He used to say to young clergymen, that one word spoken by a man of prayer would do more good and have a more powerful influence than all the most eloquent discourses; for it is only the language of the heart that speaks to the heart; and a life of mortification and prayer not only draws down the dew of the divine benediction upon the labours of the preacher, but it replenishes his soul with a sincere spirit of humility, compunction, and all virtues, and with an experimental knowledge and feeling sense of the great truths which he delivers. Zealous ministers who are filled with the Spirit of God, are a great blessing to the people among whom they labour; and this reflection unfolds the secret how saints possess so extraordinary a grace of converting souls to God. This was the excellent talent of Bernardin. They who heard him preach felt their souls to melt in sentiments of compunction, divine love, humility, and the contempt of the world, and returned home new men, striking their breasts, and bathed in tears. The word of God was in his mouth as a fire, and as a hammer breaking the hardest rocks. Another eminent preacher of his Order being asked the reason why his sermons did not produce equal fruit with those of Bernardin, answered, “Brother Bernardin is a fiery glowing coal. What is only warm hath not the power of kindling a fire in others like the burning coal.” The saint himself being consulted what was the way to preach with profit, gave this rule: “In all your actions seek in the first place the kingdom of God and his glory; direct all you do purely to his honour; persevere in brotherly charity, and practise first all that you desire to teach others. By this means the Holy Ghost will be your master, and will give you such wisdom and such a tongue that no adversary will be able to stand against you.” This he faithfully practised, and from his assiduous communication with God he imbibed that eminent spirit of virtue which gave him the most powerful ascendant over the hearts of men. Among the great truths of religion, he principally laboured to inculcate a sincere contempt of the vanity of the world, and an ardent love of our blessed Redeemer. He wished he could cry out with a trumpet which could be heard over the whole earth, that he might sound aloud in the ears of all men that great oracle of the Holy Ghost: O ye sons of men, how long will you be dull of heart? Why do you love vanity, and seek after lying? 2 O children, how long will you love childishness? 3 And he never ceased with the thunder of his voice to raise men from grovelling always on this earth, to the important consideration of the things which belong to their eternal welfare, and to the love of Jesus Christ. So much was he affected with the mysteries of the incarnation and sufferings of the Son of God, that he could never pronounce his sacred name without appearing in transports of love and adoration. Often at the end of his sermon he showed to the people the sacred name of Jesus curiously cut on a board with gold letters, inviting them to adore Christ with him on their knees, reciting a pious doxology. This was misconstrued by some, who also cavilled at certain expressions which he had used. Upon their complaints, Pope Martin V. summoned him to appear, and commanded him silence for a while. The humble saint meekly acquiesced without making any reply. But his holiness, after a full examination of his doctrine and conduct, dismissed him with his benediction, high commendations, and ample leave to preach everywhere. The same pope pressed him to accept the bishopric of Sienna in 1427; but he declined that dignity, alleging for his excuse, that if he were confined to one church he could no longer employ himself in the service of so many souls. In 1431 he no less resolutely refused that of Ferrara, which Eugenius III. earnestly desired to confer upon him, and again that of Urbino, in 1435. When the saint preached first at Milan, the haughty duke Philip Mary Visconti 4 took offence at certain things which he had said in his sermons, and threatened him with death if he should presume to speak any more on such subjects; but the saint declared, that no greater happiness could befal him than to die for the truth. The duke, to try him, sent him a present of one hundred ducats of gold in a golden bowl. The saint excused himself from receiving the money to two different messengers; but being compelled by a third to accept it, he took the messenger with him to the prisons, and laid it all out in his presence in releasing debtors. This disinterestedness turned the duke’s aversion into the greatest veneration for the saint ever after.
St. Bernardin preached several times through the greater part of Italy; some say also in Spain; but this seems uncertain. Nothing was more spoken of over all Italy than the wonderful fruit of his sermons, miraculous conversions, restitution of ill-gotten goods, reparations of injuries, and heroic examples of virtue. The factions of the Guelfs and Ghibellins then horribly divided many cities of Italy, and gave frequent employment to the saint. Hearing once of a great dissension at Perugia, he hastened thither from the marquisate of Ancona, and entering the city thus addressed the inhabitants: “God, who is highly offended at this division among you, hath sent me, as his angel, to proclaim peace to men of good will upon earth.” After preaching four sermons to persuade them to a mutual forgiveness of all injuries, and a general amnesty, at the end of the last he bade all those who forgave each other and desired to live in peace, to pass to the right hand. All present did so except one young nobleman, who staid on the left, muttering something between his teeth. The saint, after a severe reproach, foretold him his sudden death, which happened soon after, and without the benefit of the sacraments. In 1433 he accompanied the emperor Sigismund to his coronation at Rome; after which he retired for a short time to Sienna, where he put the finishing hand to his works. 5
Amidst the greatest applause and honours, the most sincere humility always appeared in his words and actions; and he ever studied to conceal the talents with which God had enriched him. How great his esteem of humility was he testified when a brother of his Order asked him the means by which he might speedily arrive at perfection. The saint, instead of giving him any answer by words, threw himself at his feet; showing at the same time his own great affection to humility, and also that this virtue raises the soul to divine love and every grace. God, however, was pleased to honour his servant before men. Besides several predictions and miraculous cures of many lepers and other sick persons, the saint is recorded to have raised four dead persons to life. He was appointed vicar-general of his Order of the Strict Observance in Italy, in 1438, in which he settled a rigorous reformation; but, after five years, obtained a discharge from his office; and in his old age continued the function of preaching through Romania, Ferrara, and Lombardy. He returned to Sienna in 1444, preached a most pathetic farewell sermon at Massa on concord and unity, and being taken ill of a malignant fever on the road, still preached as usual till he arrived at Aquila in Abruzzo. There, being confined to his bed, he prepared himself for his passage out of this life by the rites of the church. When he was speechless he made a sign to be taken off his bed and laid upon the floor; where, lifting up his eyes to heaven, he surrendered his pure soul into the hands of his Creator on the 20th of May, 1444, after a life of sixty-three years, eight months, and thirteen days. His tomb was rendered illustrious by many miracles, and he was canonized by Nicholas V. in 1450. His body is kept in a crystal shrine, enclosed in one of silver, in the church of his Order at Aquila.
Note 1. Martial, epigr. [back]
Note 4. In him was extinct the family of Visconti, descended by a younger branch from one of the Lombard kings. They were first viscounts or deputy-governors, and afterwards dukes of Milan; which sovereignty, upon the death of Philip Mary Visconti, in 1447, devolved upon Francis Sforza, his general, to whom he had given his natural daughter in marriage. Whence ensued the bloody wars between the Emperors, French, and Milanese. [back]
Note 5. They were printed at Paris, in 1636, in 5 tomes, fol. They treat chiefly on prayer, divine love, the life of Christ, and the last things. P. John de la Haye has published a new complete edition of this saint’s works, printed at Venice, in 1745, in 5 vols. fol. [back]
Rev. Alban Butler (1711–73). Volume V: May. The Lives of the Saints. 1866
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/5/201.html
Sano di Pietro (1405–1481). St Bernardino of Siena preaching in the Campo, 1445, Museo dell'Opera Metropolitana del Duomo, Duomo of Siena
Mother of Divine Grace – Mary Full
of Grace
“A great sign appeared in heaven: a woman clothed with
the sun, and the moon under her feet, and on her head a crown of twelve
stars.” – Apocalypse 12:1
Of all the gifts which may enrich an intelligent
being, none is greater, more precious or more desirable than grace. This divine
gift we owe to the merits of our Saviour, a gift which makes man the friend of
God, brother of Jesus Christ, and heir to the Kingdom of Heaven. It makes us in
some sort sharers in the Godhead, according to the words of Saint Peter: “By whom
He hath given us most great and precious promises: that by these you may be
made partakers of the divine nature.”
As Mary was destined to become Mother of the Author of
grace, she must needs have been herself enriched with this gift, in a degree
superior to that of all other creatures. For this reason, at the moment of her
conception, she was exempted from every stain of sin, and was endowed with an
abundance of grace, above that which any of the saints ever possessed. And this
grace went on always increasing to such a degree, that when Mary left this
world, her grace surpassed that of all the saints put together. Thus, the words
of Holy Scripture are particularly applicable to her: “The path of the just, as
a shining light, goeth forward and increaseth even to perfect day.”
O Mary, what can I say of the beauties of thy soul
enriched with the ineffable gift of grace? Thou art in truth an object of
infinite complacency to God, who sees in thee the purest reflection of the
perfections of Jesus Christ!
* * *
In calling Mary “Mother of divine grace” we do not
mean to say that she of herself bestows upon men this priceless gift. To impart
grace is proper to God alone, who is the King of glory, immortal and invisible.
To Him only belongs by right of dominion this supernatural good: none but He is
its primary dispenser.
However, the distribution of the treasure of grace is
regulated by wise and provident laws. Just as the princes of the earth have
ministers to distribute their largess, so also the King of Heaven has willed
that His riches should be distributed by the sage bounty of her who, by
privilege, has received the plenitude thereof. She intercedes as a Daughter,
she commands as a Mother; and at her voice the gifts of Heaven are lavished
upon men. It is not therefore for herself only that Mary is full of grace, she
is so, on our account as well; and this is the precise meaning of the glorious
title with which the voice of the Christian people at large loves to call her:
“Mother of divine grace.”
* * *
Mother of divine grace! Could the piety of the
faithful have chosen for our heavenly Queen a more glorious title?
Is it not by the aid of Mary that the princes of the
earth, whilst holding firm the reins of government, know how to procure for
their subjects peace and prosperity? “By Me kings reign.” Is it not by her
favor that wise lawgivers make truth and justice to prevail in their states?
“By me lawgivers decree just things.” In fine, is it not by and through Mary
that sinners obtain their return to grace, and the just their final
perseverance?
Yes! all the benefits of conversion, of sanctification
and of salvation which God has granted or shall ever grant to men, from the
first grace of repentance given to Adam after his fall, down to that grace of
final perseverance which shall secure the heavenly kingdom to the last of God’s
elect, must come from Jesus Christ by the mediation of Mary.
Indeed, how eloquent are those countless ex-votos,
which in the sanctuaries of Mary testify to the gratitude of the faithful toward
this Divine Mother, for the graces they have received by her intercession! Ah,
let those fly to Mary with all confidence who feel the need of the succors of
grace: this Mother so full of mercy will never abandon them.
Example – Saint Bernardine
of Siena
How much our
blessed Lady loves to share with her devout clients, the graces with which it
has pleased Our Lord to endow her is shown in the life of Saint Bernardine of
Siena. From
his earliest youth this Apostle of the Holy Name of Jesus began to show
especial devotion to the glorious Queen of Heaven. Every Saturday he fasted in
her honor, and showed her every sign of affection and veneration. This benign
Mother, on the other hand, did not let herself be outdone in generosity and was
pleased to adorn the soul of her faithful’ servant with the choicest graces, in
preparation for the mission to which Bernardine had been predestined by God.
His devotion to our blessed Lady increased in him with
his years. It is stated that every day he used to go to a gate of the city of
Siena called the Porta Camollia and there prostrate himself before a fresco of
the Madonna. This he did without any regard for the opinions of other people,
giving free scope to his affection and calling Our Lady his delight and own
beloved. His confidence in the patronage of the Mother of grace was not
frustrated, since he thus escaped the dangers of this corrupt world. He had
long wished to enter the Order of the Friars Minor and at last this privilege
was granted him.
Having been bidden by his Superiors to preach in the
different cities of Italy and to call people back to the practices of a
Christian life, he obtained, owing to the intercession of our blessed Lady, the
marvelous cure of a long-standing defect in his voice, which had been the
result of an illness from which he had much to suffer. The cities whither he
was sent to preach were full of evil-living and bloodshed; but the Blessed
Virgin, under whose patronage he placed the issue of his apostolic labors,
helped him visibly. Words cannot express how many sinners were converted and how
many souls were sanctified by him. At his preaching, the erring were recalled,
scandals ceased, and feuds were ended; and these apostolic journeys of his
could indeed be called triumphs of grace over sin. In the end, worn out by
fatigue and penance, he died a happy death on the twentieth of May, 1445,
receiving from our blessed Lord the eternal recompense he had merited
especially by his filial devotion to our blessed Lady.
Prayer
O Mary, who for our sakes didst conceive Jesus, the
Author and Dispenser of grace, and who wast enriched above all creatures with
this precious gift, turn upon us, we beseech thee, thy glance of maternal love.
Obtain for us from the infinite bounty of thy Son, a large share of this
celestial treasure, in order that we may be always pleasing to God, and may
reign with Him for all eternity. Amen.
– text taken from the book The Fairest Flower of Paradise: Considerations on the Litany
of the Blessed Virgin, Enriched with Examples Drawn from the Lives of
the Saints,
by Cardinal Alexis-Henri-Marie
Lépicier, O.S.M., 1922;
it has the Imprimatur of Cardinal Patrick
Joseph Hayes, Archdiocese of New
York, New
York, 30
June 1922
SOURCE : https://catholicsaints.info/mother-of-divine-grace-mary-full-of-grace/
Pinturicchio (1454–1513). Gloria di san Bernardino da Siena (vers 1500). Roma, basilica di Santa Maria in Aracoeli.
Origini e formazione
San Bernardino nacque l’8 settembre 1380 a Massa Marittima (Grosseto) da Albertollo degli Albizzeschi e da Raniera degli Avveduti; il padre nobile senese era governatore della città fortificata posta sulle colline della Maremma.
A sei anni divenne orfano dei genitori, per cui crebbe allevato da parenti, prima dalla zia materna che lo tenne con sé fino agli undici anni, poi a Siena a casa dello zio paterno, ma fino all’età adulta furono soprattutto le donne della famiglia ad educarlo, come la cugina Tobia terziaria francescana e la zia Bartolomea terziaria domenicana.
Ricevette un’ottima educazione cristiana ma senza bigottismo, crebbe sano, con un carattere schietto e deciso, amante della libertà ma altrettanto conscio della propria responsabilità.
Studiò grammatica, retorica e lettura di Dante, dal 1396 al 1399 si applicò allo studio della Giurisprudenza nella Università di Siena, dove conseguì il dottorato in filosofia e diritto; non era propenso alla vita religiosa, tanto che alle letture bibliche preferiva la poesia profana.
Verso i 18 anni, pur seguitando a vivere come i coetanei, entrò nella Confraternita dei Disciplinati di Santa Maria della Scala, una compagnia di giovani flagellanti, che teneva riunioni a mezzanotte nei sotterranei del grande ospedale posto di fronte al celebre Duomo di Siena.
Aveva 20 anni quando Siena nel 1400 fu colpita dalla peste; e anche molti medici e infermieri dell’Ospedale di Santa Maria della Scala, morirono contagiati, per cui il priore chiese pubblicamente aiuto.
Bernardino insieme ai compagni della Confraternita si offrì volontario, la sua opera nell’assistenza agli appestati durò per quattro mesi, fino all’inizio dell’inverno, quando la pestilenza cominciò a scemare.
Trascorsero poi altri quattro mesi, tra la vita e la morte, essendosi anch’egli contagiato; guarito assisté poi per un anno la zia Bartolomea diventata cieca e sorda.
La scelta Francescana
In quel periodo cominciò a pensare seriamente di scegliere per la sua vita un Ordine religioso, colpito anche dall’ispirata parola di s. Vincenzo Ferrer, domenicano, incontrato ad Alessandria.
Alla fine scelse di entrare nell’Ordine Francescano e liberatosi di quanto possedeva, l’8 settembre 1402 entrò come novizio nel Convento di San Francesco a Siena; per completare il noviziato, fu mandato sulle pendici meridionali del Monte Amiata, al convento sopra Seggiano, un villaggio di poche capanne intorno ad una chiesetta, detto il Colombaio.
Il convento apparteneva alla Regola dell’Osservanza, sorta in seno al francescanesimo 33 anni prima, osservando appunto assoluta povertà e austerità, prescritte dal fondatore san Francesco; e con la loro moderazione, che li distingueva dagli Spirituali più combattivi nei decenni precedenti, gli Osservanti si opponevano al rilassamento dei Conventuali, con discrezione e senza eccessi.
Frate Bernardino visse al Colombaio per tre anni, facendo la professione religiosa nel 1403 e diventando sacerdote nel 1404, celebrò la prima Messa e tenne la prima predica nella vicina Seggiano e come gli altri frati del piccolo convento, prese a girare scalzo per la questua nei dintorni. Nel 1405 fu nominato predicatore dal Vicario dell’Ordine e tornò a Siena.
La sua formazione, studi, prime predicazioni
Dopo un po’, da Siena andò con qualche compagno nel piccolo romitorio di Sant’Onofrio sul colle della Capriola di fronte alla città; da tempo questo conventino era abitato da frati dell’Osservanza, qui fra’ Bernardino volle costruire un nuovo convento più grande, esso apparteneva all’Ospedale della Scala ed egli riuscì ad ottenerlo in dono, ma giacché i Frati Minori non potevano accettare donazioni, si impegnò a versare in cambio una libbra di cera all’anno.
Aveva circa 25 anni e restò alla Capriola per 12 anni, dedicandosi allo studio dei grandi dottori e teologi specie francescani; raccogliendo e studiando materiale ascetico, mistico e teologico.
In quel periodo, fu a contatto col mondo contadino ed artigiano delle cittadine dei dintorni, imparando a predicare per farsi comprendere da loro, con espressioni, immagini vivaci e aneddoti che colpissero l’attenzione di quella gente semplice, a cui affibbiava soprannomi nelle loro attività e stile popolano di vivere, per farli divertire; così la massaia disordinata era “madama Arrufola” e la giovane che ‘balestrava’ con occhiate languide i giovani dalla sua finestra, era “monna Finestraiola”.
Per una malattia alle corde vocali che per qualche anno lo colpì, rendendo la sua voce molto fioca, Bernardino da Siena, stava per chiedere di essere esonerato dalla predicazione. Ma inaspettatamente un giorno la voce ritornò non soltanto limpida, ma anche musicale e penetrante, ricca di modulazioni.
Sul colle della Capriola tornava spesso dopo i suoi lunghi viaggi di predicatore, per ritrovare li spirito di meditazione e per scrivere i “Sermoni latini”; formò molti discepoli fra i quali san Giacomo della Marca, san Giovanni da Capestrano, i beati Matteo da Agrigento, Michele Cercano, Bernardino da Feltre e Bernardino da l’Aquila.
Il grande predicatore popolare
Nel 1417 padre Bernardino da Siena fu nominato Vicario della provincia di Toscana e si trasferì a Fiesole, dando un forte impulso alla riforma in atto nell’Ordine Francescano.
Contemporaneamente iniziò la sua straordinaria predicazione per le città italiane, dove si verificava un grande afflusso di fedeli che faceva riempire le piazze; tutta la cittadinanza partecipava con le autorità in testa, e i fedeli affluivano anche dai paesi vicini per ascoltarlo.
Dal 1417 iniziò a Genova la sua prodigiosa predicazione apostolica, allargandola dopo i primi strepitosi successi, a tutta l’Italia del Nord e del Centro.
A Milano espose per la prima volta alla venerazione dei fedeli, la tavoletta con il trigramma; da Venezia a Belluno, a Ferrara, girando sempre a piedi, e per tutta la sua Toscana, dove ritornava spesso, predicò incessantemente; nel 1427 tenne nella sua Siena un ciclo di sermoni che ci sono pervenuti grazie alla fedele trascrizione di un ascoltatore, che li annotava a modo suo con velocità, senza perdere nemmeno una parola.
Da queste trascrizioni, si conosce il motivo dello straordinario successo che otteneva Bernardino; sceglieva argomenti che potevano interessare i fedeli di una città ed evitava le formulazioni astruse o troppo elaborate, tipiche dei predicatori scolastici dell’epoca. Per lui il “dire chiaro e breve” non andava disgiunto dal “dire bello”, e per farsi comprendere usava racconti, parabole, aneddoti; canzonando superstizioni, mode, vizi.
Sapeva comprendere le debolezze umane, ma era intransigente con gli usurai, considerati da lui le creature più abbiette della terra. Le conversioni spesso clamorose, le riconciliazioni ai Sacramenti di peccatori incalliti, erano così numerosi, che spesso i sacerdoti erano insufficienti per le confessioni e per distribuire l’Eucaristia.
Quando le leggi che reggevano un Comune, una Signoria, una Repubblica, erano ingiuste e osservarle significava continuare l’ingiustizia, Bernardino da Siena, in questi casi dichiarava sciolti dal giuramento i pubblici ufficiali e invitava la città a darsi nuove leggi ispirate al vangelo; e le città facevano a gara per ascoltarlo e ne accettavano le direttive.
Il trigramma del Nome di Gesù
Affinché la sua predicazione non fosse dimenticata facilmente, Bernardino con profondo intuito psicologico, la riassumeva nella devozione al Nome di Gesù e per questo inventò un simbolo dai colori vivaci che veniva posto in tutti i locali pubblici e privati, sostituendo blasoni e stemmi delle famiglie e delle varie corporazioni spesso in lotta tra loro.
Il trigramma del nome di Gesù, divenne un emblema celebre e diffuso in ogni luogo, sulla facciata del Palazzo Pubblico di Siena campeggia enorme e solenne, opera dell’orafo senese Tuccio di Sano e di suo figlio Pietro, ma lo si ritrova in ogni posto dove Bernardino e i suoi discepoli abbiano predicato o soggiornato.
Qualche volta il trigramma figurava sugli stendardi che precedevano Bernardino, quando arrivava in una nuova città per predicare e sulle tavolette di legno che il santo francescano poggiava sull’altare, dove celebrava la Messa prima dell’attesa omelia, e con la tavoletta al termine benediceva i fedeli.
Il trigramma fu disegnato da Bernardino stesso, per questo è considerato patrono dei pubblicitari; il simbolo consiste in un sole raggiante in campo azzurro, sopra vi sono le lettere IHS che sono le prime tre del nome Gesù in greco (ma si sono date anche altre spiegazioni, come l’abbreviazione di “In Hoc Signo (vinces)”, il motto costantiniano, oppure di “Iesus Hominum Salvator”.
Ad ogni elemento del simbolo, Bernardino applicò un significato; il sole centrale è chiara allusione a Cristo che dà la vita come fa il sole, e suggerisce l’idea dell’irradiarsi della Carità.
Il calore del sole è diffuso dai raggi, ed ecco allora i dodici raggi serpeggianti cioè i dodici Apostoli e poi da otto raggi diretti che rappresentano le beatitudini; la fascia che circonda il sole rappresenta la felicità dei beati che non ha termine, il celeste dello sfondo è simbolo della fede; l’oro dell’amore.
Bernardino allungò anche l’asta sinistra dell’H, tagliandola in alto per farne una croce, in alcuni casi la croce è poggiata sulla linea mediana dell’H.
Il significato mistico dei raggi serpeggianti era espresso in una litania: 1° rifugio dei penitenti; 2° vessillo dei combattenti; 3° rimedio degli infermi; 4° conforto dei sofferenti; 5° onore dei credenti; 6° gioia dei predicanti; 7° merito degli operanti; 8° aiuto dei deficienti; 9° sospiro dei meditanti; 10° suffragio degli oranti; 11° gusto dei contemplanti; 12° gloria dei trionfanti.
Tutto il simbolo è circondato da una cerchia esterna con le parole in latino tratte dalla Lettera ai Filippesi di San Paolo: “Nel nome di Gesù ogni ginocchio si pieghi, sia degli esseri celesti, che dei terrestri e degli inferi”.
Il trigramma bernardiniano ebbe un gran successo, diffondendosi in tutta Europa, anche s. Giovanna d’Arco volle ricamarlo sul suo stendardo e più tardi fu adottato anche dai Gesuiti.
Diceva s. Bernardino: “Questa è mia intenzione, di rinnovare e chiarificare il nome di Gesù, come fu nella primitiva Chiesa”, spiegando che, mentre la croce evocava la Passione di Cristo, il suo nome rammentava ogni aspetto della sua vita, la povertà del presepio, la modesta bottega di falegname, la penitenza nel deserto, i miracoli della carità divina, la sofferenza sul Calvario, il trionfo della Resurrezione e dell’Ascensione.
In effetti ribadiva la devozione già presente in san Paolo e durante il Medioevo in alcuni Dottori della Chiesa e in s. Francesco d’Assisi, inoltre tale devozione era praticata in tutto il Senese, pochi decenni prima dai Gesuati, congregazione religiosa fondata nel 1360 dal senese beato Giovanni Colombini, dedita all’assistenza degli infermi e così detti per il loro ripetere frequente del nome di Gesù.
Quindi la novità di s. Bernardino fu di offrire come oggetto di devozione le iniziali del nome di Gesù, attorniato da efficaci simbolismi, secondo il gusto dell’epoca, amante di stemmi, armi, simboli.
L’uso del trigramma, comunque gli procurò accuse di eresie e idolatria, specie dagli Agostiniani e Domenicani, e Bernardino da Siena subì ben tre processi, nel 1426, 1431, e 1438, dove il francescano poté dimostrare la sua limpida ortodossia, venendo ogni volta assolto con il favore speciale di papa Eugenio IV, che lo definì “il più illustre predicatore e il più irreprensibile maestro, fra tutti quelli che al presente evangelizzano i popoli in Italia e fuori”.
Riformatore dell’Ordine Francescano
Bernardino, che fin dal 1421 era Vicario dei Frati Osservanti di Toscana e Umbria, nel 1438 venne nominato dal Ministro Generale dell’Ordine Francescano, Vicario Generale di tutti i conventi dell’Osservanza in Italia.
Nella sua opera di riforma, portò il numero dei conventi da 20 a 200; proibì ai frati analfabeti o poco istruiti, di confessare e assolvere i penitenti; istituì nel convento di Monteripido presso Perugia, corsi di teologia scolastica e di diritto canonico; s’impegnò a fare rinascere lo spirito della Regola di s. Francesco, adattandola alle esigenze dei nuovi tempi.
Rifiutò per tre volte di essere vescovo di diocesi, che gli furono offerte.
Gli ultimi anni, la morte
Nel 1442, sentendosi oltremodo stanco, soffriva di renella, infiammazione ai reni, emorroidi e dissenteria, rassegnò le sue dimissioni dalla carica, che aveva accettato per spirito di servizio verso l’Ordine.
Nel fisico sembrava più vecchio dei suoi 62 anni, aveva perso tutti i denti, tranne uno e quindi le gote gli si erano incavate, ma quell’aspetto emaciato l’aveva già a 46 anni, quando posò per un quadro dal vivo, oggi conservato alla Pinacoteca di Siena.
Libero da responsabilità riprese a predicare, nonostante il cattivo stato di salute; i senesi gli chiesero di recarsi a Milano per rinsaldare l’alleanza con il duca Filippo Maria Visconti contro i fiorentini; da lì proseguì poi per il Veneto, predicando a Vicenza, Verona, Padova, Venezia, scendendo poi a Bologna e Firenze, nella natia Massa Marittima predicò nel 1444 per 40 giorni.
Ritornato a Siena si trattenne per poco tempo, perché voleva ancora compiere una missione di predicazione nel Regno di Napoli, dove non si era mai recato, con l’intenzione di predicare anche lungo il percorso; accompagnato da alcuni frati senesi, toccò il Trasimeno, Perugia, Assisi, Foligno, Spoleto, Rieti, ma già in prossimità de L’Aquila, il suo fisico cedette allo sforzo e il 20 maggio 1444 fu portato in lettiga al convento di San Francesco, dentro la città, dove morì quel giorno stesso a 64 anni, posto sulla nuda terra come s. Francesco, dietro sua richiesta.
Dopo morto, il suo corpo esposto alla venerazione degli aquilani, grondò di sangue prodigiosamente e a tale fenomeno i rissosi abitanti in lotta fra loro, ritrovarono la via della pace.
I frati che l’accompagnavano, volevano riportare la salma a Siena, ma gli aquilani, accorsi in massa lo impedirono, concedendo solo gli indumenti indossati dal frate.
Nelle città dov’era vissuto, furono costruiti celebri oratori, chiese, mausolei, come quello di S. Bernardino nella omonima chiesa dell’Aquila, dove riposa.
Sei anni dopo la morte, il 24 maggio 1450, festa di Pentecoste, papa Niccolò V lo proclamò santo nella Basilica di S. Pietro a Roma. San Bernardino è compatrono di Siena, della nativa Massa Marittima, di Perugia e dell’Aquila.
Una città in California porta il suo nome. È invocato contro le emorragie, la raucedine, le malattie polmonari. La sua festa si celebra il 20 maggio.
Autore: Antonio Borrelli
SAN BERNARDINO DA SIENA
Questo illustre e degno discepolo di S. Francesco
d’Assisi nacque nel 1380 a Massa Marittima, dalla nobile famiglia senese degli
Albizzeschi. Rimasto orfano dei genitori in giovane età fu allevato a
Siena. Entrò a far parte dei Frati Minori, venne ordinato sacerdote e
percorse tutta l’Italia esercitando la predicazione con gran frutto delle
anime. Propagò la devozione al santissimo nome di Gesù, in seno all’Ordine
divenne uno dei principali propugnatori della riforma dei francescani
osservanti e scrisse pure dei trattati teologici. Il Signore lo chiamava alla
pace dei beati pieno di meriti nel 1444 a l’Aquila e fu canonizzato nel 1450.
San Bernardino è il patrono dei pubblicitari italiani.
Dai "Discorsi" di san Bernardino da Siena,
sacerdote.
Il nome di Gesù è la luce dei predicatori, perché
illumini di splendore l'annunzio e l'ascolto della sue parole. Donde credi si
sia diffuse in tutto il mondo una luce di fede così grande, repentina e
ardente, se non perché fu predicato Gesù? Non ci ha Dio "chiamati alla sue
ammirabile luce" (1 Pt 2, 9) con la luce e il sapore di questo nome? Ha
ragione l'Apostolo di dire a coloro che sono stati illuminati e in questa luce
vedono la luce: "Se un tempo eravate tenebra, ore siete luce nel Signore:
comportatevi perciò come figli della luce" (Ef 5, 8). Perciò si deve
annunziare questo nome perché risplenda, non tenerlo nascosto. E tuttavia nella
predicazione non lo si deve proclamare con un cuore vile o con una bocca
profanata, ma lo si deve custodire e diffondere come da un vaso prezioso. Per
questo il Signore dice dell'Apostolo: Egli è per me un vaso eletto per portare
il mio nome davanti ai popoli, ai re e ai figli di Israele (cfr. At 9,15). Un
vaso eletto, dice dove si espone un dolcissimo liquore da vendere, perché
rosseggiando e splendendo in vasi preziosi, inviti a bere; per portare,
soggiunge, il mio nome. Infatti,come per ripulire i campi si distruggono con il
fuoco le spine e i rovi secchi e inutili e come al sorgere del sole, mentre le
tenebre vengono respinte, i ladri e i nottambuli e gli scassinatori si
dileguano: così quando la bocca di Paolo predicava ai popoli, come per il
fragore di un gran tuono, o per l'avvampare irruente di un incendio o per il
sorgere luminoso del sole, l'infedeltà era distrutta, la falsità periva, la
verità splendeva, come cera liquefatta dalle fiamme di un fuoco veemente.
L'Apostolo portava dovunque il nome di Gesù con le parole, con le lettere, con
i miracoli e con gli esempi. Infatti lodava sempre il nome di Gesù e gli cantava
inni con riconoscenza (cfr. Sir 51, 12; Ef 5, 19-20). E di più, san Paolo
presentava questo nome, come una luce, "davanti ai re, ai popoli e ai
figli di Israele" (At 9,15) e illuminava le nazioni e proclamava dovunque:
"La notte è avanzata, il giorno è vicino. Gettiamo via perciò le opere
delle tenebre e indossiamo le armi della luce. Comportiamoci onestamente come
in pieno giorno" (Rm 13,12). E mostrava a tutti la lampada ardente e
splendente sul candelabro, annunziando in ogni luogo "Gesù, e questo crocifisso"
(1 Cor 2, 2). Perciò la Chiesa, sposa di Cristo, sempre appoggiata alla sue
testimonianza, giubila con il Profeta, dicendo: "Tu mi hai istruito, o
Dio, fin dalla giovinezza, e ancora oggi proclamo i tuoi prodigi" (Sal
70,17), cioè sempre. E anche il profeta esorta a questo, dicendo: "Cantate
al Signore, benedite il suo nome, annunziate di giorno in giorno la sua
salvezza" (Sal 95,2) cioè Gesù salvatore. (Disc. 49 sul Nome di Gesù)
Testo e immagine tratti dal sito https://liturgia.silvestrini.org/
a cura dei Monaci Benedettini Silvestrini del Monastero
San Vincenzo M.
SOURCE : http://www.enrosadira.it/santi/b/bernardino.htm
Andrea Mantegna, Sant'Antonio da Padova e san
Bernardino reggono il monogramma di Cristo.
1452, tympanum, Basilica of Saint Anthony of
Padua
BERNARDINO da Siena, santo
di Raoul Manselli - Dizionario Biografico degli
Italiani - Volume 9 (1967)
BERNARDINO da Siena, santo. - Nacque l'8
sett. 1380 a Massa Marittima da Tollo di Dino di Bando, della nobile famiglia
senese degli Albizzeschi (sui quali cfr. A. Liberati, Genealogia della
famiglia Albizzeschi, in Bollett. senese di storia patria, n.s., VII
[1936], pp. 183-200), e da Nera di Bindo, della famiglia, anch'essa nobile,
degli Avveduti di Massa Marittima (su di lei e sul suo matrimonio con Tollo,
cfr. E. Bulletti, I genitori di s. Bernardino da Siena, in Studi
francescani, s. 3, XXI [1949], pp. 131-133).
B. perse assai presto i genitori, che morirono, il
padre a trentanove anni, e la madre a ventidue. Rimasto solo a sei anni venne
accolto nella casa della zia Diana, sempre a Massa Marittima, dalla quale venne
allevato con ogni affetto.
Queste indicazioni, che risultano dalle sicure
testimonianze degli atti del processo di canonizzazione (Piana), permettono di
eliminare tutta una serie di false notizie, da varie origini e per vari motivi
incrostatesi intorno alla biografia bernardiniana. Così è leggenda la notizia,
originata dal desiderio di render più prodigiosa la nascita del santo, secondo
cui i genitori avrebbero atteso anni un figlio, venuto poi, e maschio, per le
loro fervide preghiere; è falsa l'indicazione, che è pur data dalla Vita
anonyma I della sua nascita a Siena; inesatte sono infine le varie date
per la morte di Tollo e di Nera, come la circostanza, riferita da s. Antonino
di Firenze nel suo Chronicon, che la madre sarebbe morta nel darlo alla
luce.
Con la zia rimase fino al 1391, cominciando la sua
istruzione a Massa, donde passò a Siena, accolto nella casa di suo zio
Cristoforo degli Albizzeschi, che, senza figli, lo allevò come fosse suo,
mandandolo per due anni alla scuola di Maestro Martino di Ferro, notaio di
Casole, e poi a quella dei maestri Onofrio di Loro e Giovanni di Spoleto, ove
apprese le arti dei trivio; frequentò poi l'università seguendo corsi di
diritto canonico per tre anni; ma non conseguì nessun dottorato, come ci
assicura una precisa testimonianza di Giovanni da Capestrano.
In questi anni, in cui fu confortato anche
dall'affetto di una vecchia zia, Bartolomea del Tuliardo, ricordata teneramente
poi nelle sue prediche, si ritira, per attendere meglio agli studi, in una casa
presso Porta a Tufi.
Alcuni indizi già consentono di cogliere il lievitare
della vocazione religiosa di B.: anche a non volere dare gran peso alle
testimonianze del processo di canonizzazione che, concordi, ci parlano d'un
ragazzo e poi d'un giovane da tutti ammirato e rispettato per decoro e serietà
di vita, è però senza dubbio significativo il fatto che egli si iscrivesse alla
Compagnia dei battuti della B. Vergine presso l'ospedale della Madonna della
Scala in Siena, di cui risulta consigliere per i mesi di dicembre 1400 e gennaio-febbraio
1401, e che, nella pestilenza del 1400, con altri dodici compagni, curasse per
quattro mesi gli infermi, nonostante l'infuriare dell'epidemia.
Sempre sulla base delle testimonianze del processo di
canonìzzazione si deve respingere la tradizione secondo la quale egli avrebbe
fatto voto di servire per sei mesi gli ammalati dell'ospedale della Scala, se
fosse uscito vivo dalla pestilenza. è opportuno, per attestare il coraggio di
B., riportare quanto disse in proposito Bartolomeo dei Benvoglienti:
"Interrogatus si aliqui supervivunt qui eum viderunt in dicto hospitali
servientem, dixit quod, ut credit, adhuc, vivunt 500 vivi, qui eum viderunt in
dicto exercitio" (Piana).
Tra il 1400 e il 1402 va collocato anche l'esperimento
di vita eremitica, che ricordò poi, proprio in una sua predica senese, in
termini tra l'ironico ed il grottesco, ma che, pur nell'improvvisazione dettata
dall'entusiasmo giovanile, denota la conclusione della sua crisi spirituale,
maturata anche per la morte della zia Bartolomea.
A ventidue anni, l'8 sett. 1402, entrò nell'Ordine dei
frati minori, ricevendo l'abito da fra' Giovanni Ristori che lo conosceva e lo
apprezzava da tempo. è poi caratteristico delle intenzioni di B., che, sia pure
per consiglio dello stesso fra' Giovanni, poco dopo aderisse all'Osservanza:
non essendovene però in Siena nessun convento, si trasferi al monastero del
Colombaio sull'Amiata, praticando una vita di durissimo ascetismo.
Iniziato verso il 1368 per opera di Paolo Trinci da
Foligno, il movimento dell'Osservanza, senza dichiarazioni ed affermazioni di
principio, si proponeva nell'ambito del franceicanesimo, tutto conventuale dopo
la condanna degli spirituali e la ribellione dei fraticelli, di osservare la
regola francescana in tutto il suo rigore, specialmente per quello che
riguardava la povertà, interpretando nella maniera più stretta le varie norme
pontificie in proposito e mostrando, in più, una decisa propensione alla vita
eremitica. Il resto dell'Ordine vide, almeno all'inizio, con una qualche benevolenza
il formarsi di questa corrente al suo interno, che rientrava, del resto, sia
pure come eccezione, nello spirito originario di s. Francesco. In particolare
il convento del Colombaio, il terzo istituto in Toscana dell'Osservanza, fu
destinato oltre che ai frati più devoti anche alla preparazione di novizi.
In quel monastero, l'8 sett. 1403, B. faceva la sua
professione religiosa, e l'annosuccessivo nello stesso giorno celebrava la sua
prima messa. Restò poi nel monastero fino al 1405, approfondendo gli studi
teologici e preparandosi all'attività pastorale ed alla predicazione. Anche se
prima dell'ingresso nell'Ordine B. aveva avuto uno spirito fervidamente pio, la
sua base culturale, che comprendeva larghi studi di diritto canonico, erastata,
in sostanza, quella di un laico. Al Colombaio invece il santo dovette iniziare
quella organica preparazione ad un'approfondita e consapevole vita francescana
che è la premessa di tutta la sua attività di predicatore e di uomo di Chiesa.
Non possiamo, ovviamente, pensare come conclusa in
questi pochissimi tutta la vastissima esperienza di cultura di B. che va, come
si ricava dalle sue opere, dai Padri della Chiesa, come s. Agostino e s.
Gregorio Magno, fino a scrittori ecclesiastici del suo secolo, come Mattia di Svezia;
ma certamente negli anni di vita al Colombaio egli dovette iniziare quella
sistematica lettura dei più grandi maestri francescani, di cui ci resta precisa
ed eloquente testimonianza nelle ampie scelte di passi, su cui ha attirato anni
fa l'attenzione degli studiosi il p. Dionisio Pacetti. Non meraviglia, nel
quadro della storia del francescanesimo alla fine del Trecento, ed in
particolare, della spiritualità dell'Osservanza, l'attenzione che già da allora
B. rivolgeva alle opere di scrittori e pensatori che, almeno ufficialmente,
erano al bando o malvisti, come lacopone da Todi, Ubertino da Casale e,
specialmente, Pietro di Giovanni Olivi. Di quest'ultimo in particolare, come
dovremo precisare più oltre, B. ebbe una conoscenza vasta e profonda, quale può
acquistarsi in anni ed anni di studio, pur con un'attenzione rivolta più agli
aspetti teologici, ascetici e mistici del maestro provenzale che non a quelli
escatologici e profetici. In questa attenzione devota agli scrittori della
parte "spirituale" B. si uniformava ai maestri dell'Osservanza ed
alla consuetudine di S. Croce di Firenze, che dell'Olivi conservò a lungo il
ricordo in devota fedeltà, come B. ben sapeva, essendosi rivolto più volte alla
biblioteca di quel convento, per studiarvi o riceverne in prestito delle opere.
è certo segno di molta fiducia e stima dei superiori
il fatto che intorno al 1405, a venticinque anni, B. abbia iniziato la sua
predicazione parlando la prima volta a Seggiano, presso il suo convento, e poi
all'Alberino, nelle immediate vicinanze di Siena, una località particolarmente
significativa per i francescani del luogo, prendendo il nome appunto da un
leccio, piantatovi, secondo la tradizione, dallo stesso s. Francesco. Un'altra
predica, sempre nello stesso anno, sarebbe stata tenuta addirittura a Venezia,
se non si tratta solo d'un falso ricordo di Simone Petrangeli di Benassai
testimone al processo di canonizzazione.
La sua predicazione sembra infatti, agli inizi,
limitata al territorio senese e piuttosto saltuaria: tenne infatti una terza
predica a Siena il 12 giugno 1406, facendo il panegirico di s. Onofrio.
Sembra perciò improbabile l'incontro tra B. e s.
Vincenzo Ferrer, che si sarebbe avuto ad Alessandria nel 1407: non ne parla mai
lo stesso B. né vi alludono i testimoni del processo di canonizzazione né i
biografi. Il primo a parlarne è, nel 1455, p. Ranzano, un domenicano, che ha
voluto con tutta probabilità sottolineare, con l'omaggio di B., l'importanza e,
forse, la preminenza dell'altro grande predicatore, domenicano. Ancor più
improbabile è poi che l'incontro sia avvenuto prima dell'ingresso di B. in
religione (cfr. in proposito V. Facchinetti, S. Bernardino da Siena
mistico sole…, pp. 52 ss.).
Indicazione non meno significativa della fiducia dei
superiori è il permesso accordatogli appunto in questi anni, fra il 1404 ed il
1406, di costruire ed abitare con pochi confratelli un "pauperculum
nidulum", il convento di Capriola, posto tra l'Amiata e Siena, dono dei
rettori dell'ospedale di Siena dietro consegna d'un cero pesante una libra ogni
anno, e di cui fu guardiano.
Dopo una permanenza, di cui non sappiamo la durata, al
convento del Bosco di Mugello, nei pressi di Firenze, predicava, intorno al
1408, a Ferrara, ove i temi della sua eloquenza, come si ricava da un accenno
dello stesso B., già dovettero accentrarsi su quei problemi concreti di morale
sociale, che saranno caratteristici degli anni successivi.
Seguì un periodo di predicazione a Pavia, dove
assistette nel 1410 al saccheggio della città da parte di Facino Cane,
prodigandosi poi per alleviarne le peggiori crudeltà e violenze. A Siena, nel
1411, s'ammalò di peste, affrontando il terribile morbo con serena e tranquilla
fermezza e con chiara coscienza della purezza della sua vita, come afferma,
senza incertezze, una tradizione che risale concordemente alla stessa cugina
Tobia, che amorevolmente e coraggiosamente lo curò in quella terribile
circostanza.
Trascorse allora tre anni d'intenso raccoglimento,
interrotto da un periodo, non lungo, di predicazione a Padova (1413), ove, del
resto, secondo la testimonianza, non benevola, dell'agostiniano Andrea Biglia,
non avrebbe ottenuto alcun successo; in realtà, però, proprio in quegli anni si
andava affermando la fama di B. in seno all'Ordine, se nel 1415, alla Verna, tagliò
la tunica di novizio ad un frate - sarà il fedele e devoto Giacomo della Marca
che ricorda in una predica l'episodio con intensa commozione - accogliendolo
poi nell'Ordine il 25 luglio alla Porziuncola.
A tale data, come sembra appunto indicare questo
episodio, egli era già "vichario in Toscana de' poveri frati di santo
Francesco", era cioè già a capo della Osservanza in quella regione
(Pacetti, Cronologia, in S. Bernardino. Saggi e ricerche…,
p. 449 e n. 2).
Le circostanze nelle quali agisce pongono già in luce
l'atteggiamento che egli manterrà durante tutta la sua vita nei riguardi della
più grande, potente e ricca parte dell'Ordine, quella conventuale,
caratterizzato da un'obbedienza a tutta prova ai superiori e da una
disposizione conciliante anche nelle situazioni più complicate e difficili.
Questo non significa, evidentemente, rinuncia alla
diffusione del proprio ideale di vita religiosa: proprio in questi anni una
serie di adesioni all'Osservanza di significato inequivocabile, da parte di
religiosi già maturi, come Alberto di Sarteano, o di giovani di grande
speranza, come appunto Giacomo della Marca o, poco più tardi, Giovanni da
Capestrano, sono indice d'una vitalità nell'Osservanza, di cui gran merito va
ascritto all'opera di Bernardino. D'altra parte, indizio anch'esso non dubbio
della stima da parte conventuale, è la nomina. a "discreto", cioè
consigliere, del convento di Siena. Di questa situazione che, a chi ricordi le
dispute di qualche decennio prima in seno all'Ordine francescano, può sembrare
paradossale, va trovata la spiegazione nella personalità stessa di B., ad un
tempo ferma sulle realtà di fatto e sulle norme di vita, ma conciliante sul
piano disciplinare, ispirata ad una carità davvero profonda verso tutti gli
altri frati ed in special modo i conventuali, coi quali, di proposito, come
abbiam già detto, evitò ogni polemica, rinunciando ad ogni rimprovero per chi
non accettasse la forma di vita osservante, accettando con sincera umiltà una
disciplina, che non poté non essergli, a volte, difficile, se non penosa. Fu
però proprio quest'apertura fraterna, questa lealtà umile, questa esemplarità
priva d'ogni ostentazione ad assicurare sempre più vasti consensi
all'Osservanza.
In questi anni si precisa, anche, in maniera
definitiva, la fama di predicatore di Bernardino. Nel 1416 predicò a Padova,
per la seconda volta, e poi a Mantova, sempre senza particolare successo, se
dobbiamo credere al già ricordato Andrea Biglia. Dopo un periodo di permanenza
a Fiesole, tornò in Lombardia, predicò a Ferrara durante la peste del 1417,
passando quindi a Genova per le prediche dell'Avvento nella chiesa di S.
Francesco. E dovette raccogliere larghi consensi se vi tornò l'anno successivo
per la Quaresima.
È questo l'inizio di una serie ininterrotta di
prediche che lo portano dalla Liguria, in Piemonte, in Lombardia: fu, tra
l'altro a Mantova nel maggio 1418 per il capitolo generale dei frati e poi a
Milano, ove iniziò la sua consuetudine della predicazione quotidiana; nel 1419
si spingeva anche fino a Como ed al Canton Ticino; nel novembre di quell'anno
era a Treviglio.
Senza poter ormai più seguire B. nei suoi spostamenti,
diremo che per anni restò nell'Italia settentrionale: a Milano riusciva a far
breccia nel cuore di Filippo Maria Visconti che donava a lui, per l'Osservanza,
la cappella ducale di S. Giacomo a Pavia (16 maggio 1421) e la chiesa di S.
Angelo a Milano (18 luglio dello stesso anno), è il riconoscimento pieno del
suo successo come predicatore e come frate dell'Osservanza.
A questo periodo va riferita la riconciliazione fra le
"parti" in Crema, di cui egli parla nella predica XII, nella piazza
del Campo di Siena e che indica uno dei terni più costanti e sentiti della
predicazione di Bernardino.
Egli ha ormai raggiunta la piena maturità della tecnica
oratoria ed esprime senz'altro i motivi più caratteristici della sua
predicazione, ispirata ad una precisa ed organica concretezza.
Di questo periodo non ci son giunte, purtroppo,
prediche "riportate", trascritte cioè dagli appunti presi dalla viva
voce dell'oratore con un sistema assai vicino all'odierna stenografia. Pure le
notizie che troviamo nelle biografie e gli accenni che B. stesso fa nelle varie
prediche giunte fino a noi ci consentono di indicare alcuni dati tecnici che
rimarranno d'ora in poi immutati.
Quanto alla linea di sviluppo della predica, dopo
l'enunciazione del tema indicato dal passo biblico scelto per l'occasione, lo
svolgimento è estremamente semplice, secondo la consuetudine francescana, e
ricco sempre di riferimenti alla realtà concreta della vita, colta nella sua
immediatezza, ma con accorta prudenza, come ci informa proprio la predica già
citata, in cui B. osserva a proposito dei temi che riguardano la vita politica:
"E predicando io di questa materia pure cupertamente (imperò che questa è
materia di non parlare troppo alla scuperta), pure io predicando, parlavo in
genere e non in particularità e non tacevo nulla che fusse da dire". Anche
nelle prediche, dunque, B. osserva quella contemperanza di accortezza e lealtà
in fraterna, amorevole comprensione che abbiamo già colta nella sua attività di
frate.
La convergenza, ormai, di predicatore e, insieme, di
superiore nell'Ordine caratterizzerà tutta la sua vita: così, di nuovo, come
sembra, vicario dell'Osservanza per l'Umbria e la Toscana, si tratterrà però in
Lombardia per portare la sua parola a Brescia nel 1421 e poi, nel 1422, a
Venezia in primavera, a Bergamo in giugno ove fonda il convento e la chiesa di
S. Maria delle Grazie, e poi nell'inverno a Verona, passando poi, per la Quaresima,
a Padova, ove restò fino al 19 apr. 1423, e recandosi infine a Vicenza ove
predicò fino al luglio. In un lungo giro di missione nel Veneto, parlò, tra
l'altro a Belluno, anche qui riuscendo ad ottenere una pacificazione generale.
Passato, alla fine del 1423, in Emilia, predicò a
Bologna, ove, come sembra, per meschine invidie suscitate dal successo sempre
più travolgente della sua oratoria, cominciarono le accuse di eresia, causate
in special modo dalla devozione al nome di Gesù, diffusa appunto fervidamente
da Bernardino.
Questa devozione, che si esprimeva sensibilmente nel
noto trigramma "IHS" circondato dai raggi del sole, risale certo a
uno dei nuclei più originali ed antichi della formazione spirituale del santo.
Essa dipende infatti, essenzialmente, dai maestri francescani di mistica quali
Gilberto di Tournai ed Ubertino da Casale, il cui Arbor vitae crucifixae
Iesu ha su di lui profondamente influito. è certo, inoltre, che già nel
1417 a Ferrara B. parlò del nome di Gesù: attribuisce anzi proprio al suo
miracoloso intervento la cessazione della peste.
Gli avversari di B., però, malignamente, cercarono di
prospettare questa devozione come eretica, giungendo fino ad accusarlo presso
il papa, come si dirà.
Negli anni 1424-25 fu in Toscana, a Firenze, ove parlò
in S. Croce, a Prato, a Lucca, a Volterra ed a Siena, predicandovi tra l'aprile
ed il giugno del 1425; Si recò poi ad Assisi, a Todi (febbraio 1426), a Viterbo
(Quaresima dello stesso anno). Al 1426 e non all'anno successivo va, come
sembra, riferita l'accusa d'eresia, sempre per il nome di Gesù, per cui fu
convocato a Roma da papa Martino V.
Il processo contro B., al quale non erano estranei né
motivi personali né contrasti di prestigio fra gli Ordini religiosi, era
l'inevitabile conclusione dì una serie di accuse, che, prima sussurrate,
avevano preso sempre più piede, finché misero capo ad alcuni opuscoli polemici:
tra questi il più noto è il Liber de institutis, discipulis et
doctrina fratris Bernardini Ordinis Minorum, scritto da Andrea Biglia, già
ricordato più volte (cfr. B. de Gaiffier, Le mémoire d'André Biglia sur la
predication de s. Bernardin de Sienne, in Analecta Bollandiana, LIII
[1935], pp. 314-358), al quale si affiancarono altri due non meno aggressìvi e
virulenti (cfr. E. Longpré, S. Bernardin de Sienne et le Nom de Yesus,
in Arch. francisc. histor., XXVIII[1935], pp. 443-476; XXIX
[1936], pp. 142-168, 443-477; XXX [1937], pp. 170-192). Agli avversari di B.
s'aggiunse poi anche il noto fra' Manfredi da Vercelli, di cui il santo aveva
condannato la predicazione esagitatamente escatologica.
Questi opuscoli e le dicerie più o meno deformate, a
cui s'accompagnarono in varie località, come a Bologna, dei disordini popolari
per mettere al bando il trigramma bernardiniano, vennero coordinati in una
serie di precise imputaziani di eresia. B., che, senza esitare, si diresse a
Roma per affrontarvi il processo, non nascose la sua preoccupazione,
provvedendo insieme a stendere un memoriale di difesa, in cui non solo ribatté
le accuse rivoltegli, ma colse anche l'occasione per precisare il valore e il significato
del trigramma e per ricordare che esso non aveva alcun valore in sé e per sé -
cadevano così tutte le varie dicerie sorte da questo o quell'elemento presente
o non sul trigramma stesso, come ad esempio la croce, - ma aveva solo
importanza per quel che voleva far ricordare ed avere presente (Bulletti, Vita
inedita…, in Acta Sanctorum).
B., che poteva contare nella Curia su potenti appoggi,
fu assolto ed ebbe, anzi, l'autorizzazione di usare il trigramma e di
riprendere la sua predicazione.
Assolto dall'accusa d'eresia, sulla scia
dell'entusiasmo che anche a Roma suscitò il fascino della sua parola e della
sua personalità, B. venne dal papa il 4 luglio 1427 nominato vescovo di Siena,
ma rifiutò decisamente. Era allora ad Urbino, donde si recò a Siena, ove dal 15
agosto tenne le ben note prediche in piazza del Campo fra le sue più vive,
fresche ed ispirate, giunte sino a noi grazie al sacrificio, all'impegno ed
alla diligenza di Benedetto di maestro Bartolomeo, cimatore di panni, che per
quarantacinque giorni le "riportò" tutte.
Da Siena, nell'ottobre, si recò nelle Marche, ove
predicò spostandosi di luogo in luogo - si trattenne di certo a Cagli - fin
verso Quaresima, quando si recò ad Arezzo, ove fece distruggere la Fonte
tecta perché sede di superstiziose cerimonie, di magia e di stregoneria.
Su invito del duca Filippo Maria Visconti, si recò a
Milano, nell'aprile del 1428; nel febbraio dell'anno seguente era a Venezia,
ove fu colpito da una grave malattia: segno della premura e dell'affetto con
cui i suoi concittadini lo seguivano èla lettera che i Priori di Siena, ìn
questa occasione, gli scrissero invitandolo a tornare in patria a riposarsi.
B., in realtà, era in questi mesi preoccupato oltre
che dalla consueta opera di predicazione, da una crisi nell'Ordine, che egli
aveva paventata e che ora s'andava facendo inevitabile.
Proprio per l'opera del santo, s'era andata assai
diffondendo in tutta Italia l'Osservanza, che, da movimento quasi eremitico e
limitato a pochi frati silenziosi, era divenuto un robusto rampollo sul vecchio
tronco "conventuale". Il motivo più grave e più fondato di contrasto
nasceva dal fatto che i superiori di più alto grado nell'Ordine erano in realtà
sempre e solo dei "conventuali", mentre ormai da più parti si poneva
l'esigenza che una qualche autonomia venisse concessa all'Osservanza. B.,
proprio per l'impegno totale che richiedeva la predicazione, aveva affidato il
difficile compito di mantenere ì rapporti fra i due gruppi all'abile, energico
e devoto Giovanni da Capestrano. Questi, aderendo all'immutato desiderio
d'unità del santo, era riuscito a mantenere sempre rapporti assai buoni con i
conventuali. Intervenne, invece, deciso ad eliminare la distinzione fra
osservanti e conventuali, lo stesso papa Martino V. Nel capitolo generale,
riunito dal pontefice ad Assisi nel giugno 1430, vennero infatti predisposte
delle costituzioni, dette poi "martiniane", che, pur nella ricerca di
un equilibrio fra i due gruppi, finivano, in realtà, con l'imporre a tutti i
frati molte delle norme di vita praticate dai soli osservanti.
B., che aveva accolto con giubilo le nuove
costituzioni - né meno entusiasta era sembrato il ministro generale, Guglielmo
da Casale -, dovette ben presto accorgersi che era impossibile mantenere
un'unità che si dimostrava più conseguenza di una imposizione, sia pure
autorevolissima, che non di una libera scelta.
Ciò fu particolarmente chiaro alla morte di Martino V:
il nuovo papa Eugenio IV emanava la bolla, Ad statum (23 ag. 1432),
che autorizzava di nuovo l'Ordine a possedere. Di rimando gli osservanti
italiani ripristinarono allora i loro vicari provinciali, riconfermando però la
loro obbedienza ai più alti superiori dell'Ordine. In tutte queste vicende B.
fu costante elemento di equilibrio, eliminando sempre ogni asprezza di
contrasti, ma anche difendendo l'autonomia dell'Osservanza: in particolare, a
proposito degli osservanti "ultramontani", egli, diversamente da
Giovanni da' Capestrano, appoggiò la loro aspirazione ad una completa
autonomia, con acuto senso delle situazioni locali e dei rapporti fra
osservanti e conventuali, diversi evidentemente da regione a regione.
L'elezione di Eugenio IV provocò ancora un altro
tentativo di colpire - e questa volta in segreto e alle spalle - il santo e la
sua predicazione con l'accusa d'eresia.
La decisione di Martino V, infatti, favorevole a B.,
non aveva disarmato i suoi avversari, che avevano continuato le loro polemiche:
venne perciò predisposto in silenzio un processo, con l'appoggio del
provveditore della Fede, il domenicano Michele da Praga. Questi, il 21 nov.
1431, citò il santo a comparire dinanzi al cardinale domenicano Giovanni da
Casanova, per ascoltare la sua condanna.
B., allora a Siena, dopo un periodo di predicazione
nelle Marche ed in Romagna, fu difeso dallo stesso Eugenio IV, che annullò
tutto il procedimento a suo carico e la citazione relativa con la bolla Sedes
Apostolica del 7 genn. 1432. Reazione del papa a quella manovra è anche
l'invito ad occupare la sede vescovile di Ferrara, che ancora una volta, coerentemente
ai suoi principi e al suo ideale, B. categoricamente rifiutò.
Queste vicende, insieme col desiderio di evitare
contrasti e dissidi intorno alla sua persona e alla sua predicazione, lo
indussero a ritirarsi nel suo convento della Capriola: dedicò il suo tempo ad
ampliare e approfondire la sua cultura e insieme a preparare i suoi grandi
quaresimali De christiana religione e De evangelio aeterno sive
de caritate.
Questo periodo di raccoglimento però venne, di nuovo,
interrotto dai suoi avversari, che lo accusarono di eresia, questa volta,
presso Sigismondo da Lussemburgo, che, già incoronato re d'Italia a Milano
attendeva a Siena la conclusione delle trattative per l'incoronazione
imperiale.
La mossa non era casuale né male impostata: Sigismondo
infatti, in quanto re di Boemia, era profondamente sensibile al problema
dell'eresia dal tempo del concilio di Costanza, quando aveva fatto arrestare e
condannare Hus e, poi, per la lotta contro gli ussiti. Dopo una serie di
difficoltà, sulla cui natura non siamo esattamente informati - un teste al
processo di canonizzazione afferma che "de… accusatione multa passus
est", senza meglio specificare - B. riuscì a convincere anche Sigismondo
della sua innocenza. Ne venne tra i due una vera e propria amicizia tanto che
il santo fu poi, nella primavera del 1433, condotto a Roma, per assistere
all'incoronazione (31 maggio).
Da Roma riprese la sua predicazione nelle Marche, ove
si trattenne fino alla Quaresima del 1434, che predicò a Siena, come le altre
volte, nella chiesa di S. Francesco.
Da Matelica, il 12 sett. 1433, indirizzava a Caterina
Colonna, contessa di Montefeltro e Urbino, una lettera che ha molta importanza
perché, essendo sicuramente autografa, e espressione precisa del suo animo.
Testimonia, prima di tutto, la partecipazione di B. non solo alla vita delle
folle che lo ascoltavano, ma anche a quella dei grandi, che tenevano a
informarlo delle proprie vicende, come fu pure il caso, già ricordato, di
Filippo Maria Visconti.
Anche più interessante è però la coscienza che B. vi
mostra della sua predicazione come d'un dovere imprescindibile verso le folle
assetate della parola di Dio e insieme d'un beneficio tale che va equamente
distribuito. Lontano da ogni ambiziosa sopravvalutazione di se stesso, egli si
sente solo spinto da "quella caritade dell'altre anime affamate che lo fa
cotidianamente peregrinare et affatigare".
Val poi la pena di ricordare, infine, la
riaffermazione del suo ideale di povertà quando avverte la gentildonna di aver
accettato quel che gli aveva inviato "non per usare, perché son cose oltre
a mia povertà e necessità"; e precisa: "ma faremne, per l'anima
vostra, carità a qualche povero bisognoso; o faremne altro, secondo che Dio
s'ispirarà" (cfr. per questa lettera specialmente D. Pacetti, Tre lettere
inedite di s. Bernardino, in Boll. di studi bernardiniani,
III[1931] pp. 219-238).
Nel maggio 1434 partecipa al capitolo generale
dell'Ordine, dove la decisione del ministro generale di confermare a B. le
facoltà già precedentemente concessegli attesta la permanenza dei buoni
rapporti fra osservanti e conventuali.
Né veniva meno la protezione e l'appoggio di Eugenio
IV, che non solo lo aiutava favorendo l'espansione del movimento osservante, ma
tornava ad offrirgli la dignità vescovile - si trattava questa volta della
diocesi d'Urbino -; ma ancora una volta B. rifiutò (1435).
Negli anni successivi continuò la sua opera di
predicatore in Lombardia ed in Liguria, anche se non siamo esattamente e
minutamente informati sulle località ove si trovò a passare; e se dobbiamo
notare un qualche rallentamento nella sua attività, essa va spiegata sia con
l'esigenza mai spenta di approfondire la sua preparazione culturale sia con le
sue condizioni di salute, che, contro ogni sua intenzione, l'obbligavano a
riguardarsi.
I testimoni del processo di canonizzazione insistono
concordi sul fatto della salute cagionevole di B., obbligato durante l'ultima
parte della sua vita (taluni precisano, quindici anni) a combattere con malanni
d'ogni genere che anche quando non ne arrestavano l'attività, gliela rendevano
assai difficile, spesso anzi tormentosa; furono specialmente molesti i disturbi
intestinali e renali, che per anni e anni non gli diedero tregua.
Non cessò l'opera denigratoria dei suoi avversari, che
non essendo riusciti ad avere l'appoggio del papa, pensarono di giovarsi ai
loro fini del concilio di Basilea, allora in pieno svolgimento; si parlò di B.
e del suo trigramma il 15 marzo 1438: la discussione finì per concludersi in un
nulla di fatto, anche per l'appoggio che a B. sembrava potesse venire da
Filippo Maria Visconti.
Tutte queste manovre che con l'accusa d'eresia
miravano in realtà a bloccare l'attività di predicazione dei santo non ne
intaccarono mamente il prestigio né nell'Ordine, né presso il pontefice: il 22
luglio 1438, infatti, veniva nominato dal ministro generale, Guglielmo da
Casale, suo vicario e commissario per tutta l'Osservanza in Italia; tale nomina
veniva poi confermata dallo stesso pontefice con la bolla Fratrum Ordinis.
Ma poiché tale bolla sembrava, in realtà, sancire un'autonomia dell'Ordine, B.,
sempre coerente al suo ideale d'unità dell'Ordine, di fronte alle proteste del
ministro generale, rinunciò di fatto a servirsene.
Fra i suoi frati, però, numerosi, benvoluti, ricchi di
prestigio, la posizione conciliante di B. venne male interpretata come troppo
remissiva: fu questa l'opinione persino d'un discepolo affezionato e devoto
quale Alberto di Sarteano. Né i conventuali cercavano di rendere più facile la
vita degli osservanti, ai quali anzi non mancavano di sollevare difficoltà e di
creare ostacoli.
Ritornava cosi una situazione, per molti aspetti
simile a quella che aveva opposto, nel primi decenni del Trecento, gli
spirituali alla comunità. E dovette frenare B. proprio il ricordo di quelle
dolorose esperienze, di cui egli evita di far parola: gli erano certamente ben
note, per la sua approfondita conoscenza e di Pietro di Giovanni Olivi e del
suo discepolo e continuatore Ubertino da Casale, il cui Arbor vitae
crucifixae Iesu aveva potuto ben fornirgli informazioni storiche e notizie
su quelle ormai lontane vicende; un'eco, del resto, si poteva cogliere, ai
tempi del santo, nella predicazione e nell'attività frazionata, ridotta, ma pur
sempre vivace, dei fraticellì. Inoltre, la misera decadenza di questi ultimi,
proprio per il loro distacco dall'Ordine e dalla Chiesa, dovette sembrare a B.
un significativo esempio contro ogni posizione estremistica, tendenzialmente
pericolosa.
Lo confortava e lo sosteneva tuttavia validamente
Eugenio IV che, il 10 nov. 1440, gli chiese che mantenesse ancora la difficile
carica di vicario dell'Osservanza, giovandosi dell'aiuto di un collaboratore,
che fu poi Giovanni da Capestrano.
In realtà B. sentiva pesante la sua carica, anche, e,
forse, soprattutto perché le numerose incombenze ch'essa comportava gli
sottraevano del tempo che egli voleva dedicare a quello che sentiva, come
abbiamo già detto, il suo dovere più alto, quello della prefficazione alle
folle.
Aveva però potuto predicare nell'agosto del 1438
all'Aquila, nel settembre a Perugia, nella Quaresima del 1439, forse, a Siena;
l'anno dopo,forse a Roma, ove avrebbe tenuto un panegirico di s. Francesca
Romana, se è vera l'indicazione che ci viene da una tardiva biografia della
santa.
In questi mesi, come ci mostra una letterina
indirizzata il 27 sett. 1440 al guardiano di S. Croce di Firenze, fra' Giacomo
Biade, con la quale chiedeva la Lectura sus. Matteo dell'Olivi, B.,
ormai già avanti negli anni, continuava lo studio degli autori suoi prediletti,
con una coerente continuità di interessi culturali.
A questi suoi studi dall'agosto 1441 fa seguire un
periodo di predicazione parlando ad Assisi e Perugia e recandosi poi a Firenze
per interporre i suoi buoni uffici per il conflitto sorto tra Siena ed Eugenio
IV, in seguito ad un'incursione d'armati pontifici in territorio senese.
Ripresa la predicazione, nella primavera del 1442 è
nel Bresciano, ove, come sembra, predicò la Quaresima; era però stanco e
amareggiato per cui presentò al papa Eugenio IV le sue dimissioni da vicario
generale dell'Osservanza: al suo posto venne poi eletto Alberto da Sarteano che
lo volle almeno suo commissario alla Capriola, ove il santo s'era ritirato. Ma
qui, il 20 agosto, lo aveva colpito un acerbo dolore, la morte del suo
compagno, confidente e segretario, fra' Vincenzo.
L'amicizia di fra' Vincenzo - che risulta uomo di rare
qualità intellettuali e umane - è uno dei tratti più simpatici della
personalità di B.: gli era stato accanto nelle complesse e spesso difficili
vicende della sua vita, aveva esercitato il compito, spesso ingrato, di
consigliere e giudice nella sua eloquenza, lo aveva aiutato nella preparazione
e composizione delle sue opere. Il santo gli dedicò perciò, nel quaresimale De
beatitudinibus evangelicis, alcune delle sue pagine più belle per traboccante e
fresca varietà di sentimenti, per forza espressiva.
Chiamato da più parti come predicatore, B. decise di
recarsi a Milano ove era carissimo a Filippo Maria Visconti, probabilmente
anche per svolgervi una missione diplomatica per conto di Siena, interessata
all'amicizia del duca. Predicando nella città lombarda nell'inverno 1442-43,
non mancò più volte di aiutare Siena con negoziati ed informazioni: fedele però
al suo proposito di non fermarsi in un luogo oltre il tempo necessario e
previsto, passò a Pavia, poi a Ferrara, predicando in seguito a Padova per la
Quaresima e trattenendovisi fino al capitolo generale dell'Ordine che si tenne,
come di solito, a Pentecoste.
Doveva allora fare una dolorosa esperienza; bisognava
provvedere, tra l'altro, alla elezione del ministro generale. Toccò allora
proprio a B. di opporsi energicamente a una manovra dei suoi confratelli
osservanti, che, grazie anche all'appoggio di Eugenio IV, miravano a eleggere,
come capo di tutto l'Ordine, l'osservante Alberto di Sarteano. Per le reazioni
inevitabili dei conventuali era facile prevedere una frattura insanabile tra le
due parti, con danni per tutti. Il santo rifiutò il suo appoggio a quello che
sembrava - ed era - un vero e proprio colpo di mano e fu allora duramente
rimbeccato dagli altri osservanti, che non riuscivano a comprendere
l'opportunità d'una decisione tale da sembrare tradimento del proprio ideale.
B. ne soffrì amaramente; non gli erano venuti tuttavia meno l'affetto
rispettoso e l'amicizia sincera dello stesso pontefice, che, nell'imminenza del
pericolo turco - Maometto il conquistatore fra dieci anni spezzerà la
resistenza di Costantinopoli -, lo incaricò di predicare la Crociata,
consegnandogli perciò un'apposita bolla.
Lasciata l'Italia settentrionale, sempre predicando di
città in città - fu, tra l'altro, a Verona - tenne la Quaresima del 1444 a
Massa Marittima, ritornando poi per un breve soggiorno alla prediletta
Capriola.
Di lì, partendo per il suo ultimo giro di predicazione
alla fine d'aprile, passò attraverso l'Umbria, ma giungendo negli Abruzzi fu
costretto ad arrestarsi all'Aquila, ove morì il 20 maggio 1444, nel convento di
s. Francesco.
Un anno dopo si iniziava il processo di
canonizzazione; sei anni dopo, il 24 maggio del 1450, B. veniva solennemente
proclamato santo dal papa Niccolò V.
Tutte le vicende della vita di B. mostrano
all'evidenza il fascino e l'ascendente che egli esercitò sui suoi
contemporanei: il successo che accompagnò la sua predicazione, e la fama che ne
seguì, ne sono solo gli aspetti esteriori.
Se, tuttavia, presi dal fascino della sua parola, che
nelle riportazioni senesi delle prediche dei 1427 ci giunge con un'immediatezza
vivacissima - il riportatore ci ha molto, scrupolosamente indicato le
esclamazioni, le interruzioni e le osservazioni del santo -, noi pensassimo ad
un'eloquenza istintiva, dimenticheremmo tutto il lungo e faticoso lavorio di
preparazione, che è spesso di una accuratezza e di uno scrupolo eccezionale,
come hanno mostrato i lavori del p. D. Pacetti sui codici autografi di B. e
l'accurata indicazione delle fonti di cui è corredata l'edizione critica delle
opere di Bernardino.
Da questa ricerca delle fonti può venire una qualche
impressione di minore originalità - ad esempio, nella dottrina dell'usura B. è
assai vicino all'Olivi -, ma acquista, in realtà, una ben accresciuta e
approfondita importanza per la sua predicazione e, in genere, per tutta l'opera
anche di scrittore.
Ricordando queste fonti dovremo di necessità
prescindere da quelle che costituivano il comune bagaglio d'un religioso di
elevata cultura, nel suo tempo. B. aveva infatti una preparazione giuridica
completa, frutto dei suoi studi universitari, una buona conoscenza dei Padri,
che, in molta parte, gli viene anche dai teologi che egli ha studiato e dei
quali ricorda soprattutto Alessandro di Hales, s. Bonaventura e s. Tommaso.
Sono invece caratteristici d'una scelta deliberata del
santo alcuni autori tutti francescani, ai quali si ispira in alcune delle sue
posizioni e atteggiamenti più personali. Oltre ad Ugo Panciera e a Davide di
Augsburg, vanno qui ricordati specialmente Pietro di Giovanni Olivi e Ubertino
da Casale. Attraverso questi due autori giungeva a B. il meglio della
filosofia, della teologia e della spiritualità francescana. L'Olivi, infatti,
era discepolo devoto e intelligente seguace di s. Bonaventura, resosi inoltre
attento, attraverso non facili vicende di vita, alle esigenze spirituali dei
fedeli, anche più umili, mentre Ubertino, col suo Arbor Vitae - ampio
alveo nel quale erano confluite con le idee dell'Olivi, una gran quantità di
operette francescane, tranquillamente inglobate, dal Sacrum
Commercium a Ugo di Digne, a s. Bonaventura - era una vera miniera di
motivi e di idee.
èvero che questi autori, e specialmente l'Olivi, erano
esponenti di quel gruppo "spirituale" su cui s'era abbattuta,
durissima, la condanna di Giovanni XXII, ma proprio l'utilizzazione che B. ne
fa ci permette di determinare alcuni significativi aspetti della sua
personalità.
Convinto, come egli era, che il francescanesimo
"spirituale" era il più autenticamente vicino a s. Francesco stesso,
B. ne eliminò ogni accento gioachimitico e, in genere, escatologico: è
opportuno qui, anzi, ricordare come egli combattesse decisamente fra' Manfredi
da Vercelli, che predicava l'imminente venuta dell'Anticristo, provocando
disordini sociali (cfr. specialmente E. Delaruelle, L'Antéchrist chez s. Vincent
Ferrier, s. Bernardin de Sienne et autour do Yeanne d'Arc, in L'attesa
dell'età nuova nella spiritualità della fine del Medio Evo, Todi 1962, pp.
37-64, specialmente alle pp. 46 ss., con ulteriori rinvii bibliografici). In
tal modo egli poneva, da un lato, in rilievo soprattutto l'esigenza d'amore e
di carità, che escludeva quindi ogni accento polemico verso i confratelli,
anche se di vita meno rigorosa e severa; sentiva vivo, dall'altro, il bisogno
di rivolgersi non ai dotti e ai sapienti, ma al popolo, agli umili, troppo
spesso dimenticati dalle alte gerarchie e trascurati da coloro stessi che ne
avevano cura.
Ne deriva che, pur mostrando preferenza verso Pietro
di Giovanni Olivi e Ubertino da Casale, B. è perfettamente libero, nei loro
riguardi, da ogni supina ed incontrollata accettazione delle loro idee e
manifesta così quella qualità davvero straordinaria di equilibrio, di
moderazione, di buon senso, nel valore più elevato del termine, che è una delle
caratteristiche fondamentali della sua personalità.
èquesto equilibrio una delle qualità vive specialmente
nelle sue prediche "riportate" in italiano, alle quali si rivolge
ora, specialmente, la nostra attenzione, tenendo presenti quelle della piazza
del Campo del 1427, che più ci mettono in grado di valutare la qualità
dell'oratorìa "parlata" colta nella sua più vivace immediatezza.
Sono decisamente esclusi i grandi problemi teorici,
dai quali rifuggiva del resto lo stesso santo. Non parla né di riforma della
Chiesa, né dell'Impero o degli imperatori, ma di problemi di vita morale
concreta: la detrazione e la maldicenza, gli odi politici, l'amore del
prossimo, l'amore coniugale e l'etica della famiglia, i doveri dei mercanti,
l'elemosina, la sodomia, grave piaga morale dell'epoca.
Anche là dove egli tocca questioni specificamente
religiose, evita complicate discussioni teologiche, tenendo il discorso
aderente allo spirito degli ascoltatori e al loro livello culturale: una
predica riguarda perciò Maria e la sua Assunzione, un'altra la Provvidenza
divina, un'altra ancora i tre giudizi - due riguardano s. Francesco., che,
nella prima, viene visto come l'angelo "ascendens ab ortu solis" e,
nella seconda, è unito a Gesù Cristo per amore.
In queste prediche la linea di sviluppo è coerente
alle regole della oratoria del tempo, intese però con molta libertà ed
equilibrio, e l'espressione semplice e piana. Ricca e vivace
l'esemplificazione, ricavata spesso dalle esperienze stesse di vita del santo
(famosissimo il racconto fra il grottesco e l'ironico del suo tentativo di vita
eremitica, d'efficacia rara) o da fatti correnti sulla bocca del popolo (come,
nella prima predica su s. Francesco, il ricordo della visione di Pietro
Pettinaio).
Né il santo rifugge, dove occorra, dal trattare temi
anche scabrosi per una malintesa opportunità di non suscitare scandalo fra gli
ascoltatori che - si ricordi - erano uomini e donne, e d'ogni età. Si pensi, ad
esempio, alle prediche relative alla vita matrimoniale, ove momenti e fatti
delle relazionì fra i coniugi sono esaminati con acume e, insieme, con rigore,
alla luce della morale cristiana.
Su queste prediche, in realtà, si basa ogni giudizio
sull'oratoria di s. Bernardino, proprio perché son quasi le uniche ove il suo
parlare possa essere esaminato da un punto di vista estetico.
Sono state, infatti, più volte poste in rilievo le
qualità del suo discorso: la freschezza della parlata, che dal volgare senese
trae una forza viva di espressione, affascinò i contemporanei, ma ancor oggi
conserva un'attrattiva alla quale è difficile resistere.
A questa s'affianca una capacità di rappresentazione
che prendeva e teneva avvinti, coi numerosi esempi, l'attenzione degli
ascoltatori. La stessa discussione dei vari problemi riusciva così a
conservare, dal principio alla fine, una capacità di persuasione, una forza
d'attrazione che fa di molte prediche di B. capolavori del genere.
Il modo di porgere, infine, non era mai astratto e
dimentico della presenza degli uditori: esso si traduceva quasi sempre, al di
là di ogni esteriorità formale, in un dialogo continuo, seppure sottinteso, con
la folla; diventava poi, spesso, esplicito, là dove circostanze improvvise lo
rendevano necessario. Di ciò danno testimonianza precisa alcune interruzioni o
apostrofi rivolte ora ad alcune donne, che chiacchieravano imperterrite durante
la predica o agli ascoltatori (specialmente a donne) che non eran stati
generosi, come il santo avrebbe voluto, nel portare indumenti per i carcerati e
infine ai ricchi, che non avevano tutta la necessaria misericordia.
Nei momenti più felici di questo discorso-dialogo, il
domandare ed il rispondere hanno, nel loro svolgersi, una verità, una
penetrazione intuitiva nel pensiero degli altri, da raggiungere una forza di
rappresentazione, che doveva trascinare - se si pensa anche al fascino indubbio
della personalità stessa di B. - e avvincere gli ascoltatori.
Del tutto diverso è il discorso che bisogna fare a
proposito delle prediche scritte in latino perché, ovviamente, danno piuttosto
lo schema, sia pure amplissimo, della predica, che non l'andamento reale.
è stato anche posto a confronto dagli studiosi il
testo di qualche predica latina con l'effettiva predica tenuta poi al popolo,
quale ci è giunta ad opera di "riportatori" (come appunto quelle di
Siena): si è visto così che il rapporto è senza dubbio assai stretto. Quel che,
però, nelle prediche latine è connessione di idee e ragionamento, diventa, nel
discorso parlato, vibrante di vita. Ciò premesso bisognerà però dire che le
prediche latine hanno in ogni caso un'altissima importanza, sia perché ci
consentono di farci un'idea dell'oratoria di B., sia, e ancor più, perché con
la loro voluta sistematicità e organicità, ci consentono di approfondire e di
cogliere, assai bene, gli aspetti dottrinali di Bernardino.
Ne viene, prima di tutto, confermata l'intenzione del
santo, di evitare in pubblico ogni discussione teologicamente ardua o difficile
e di dedicare, invece, tutta la sua attenzione ai problemi di natura teologica,
morale o pastorale, che avessero stretto legame e riferimento alla vita del popolo.
Anche gli stessi spunti teologici, che per la loro ricchezza e varietà hanno
consentito di tracciare un quadro della sua dottrina, vengono sempre piegati e
rivolti a scopi d'istruzione o di ammonimento spirituale, come è stato
egregiamente indicato da C. Piana (San Bernardino da Siena teologo, in S. Bernardino
da Siena, pp.139-201).
Ed è anche giusto precisare che proprio nella
devozione al nome di Gesù B., riprendendo con sviluppi personali la tradizione
francescana, volle col suo famoso trigramma, non fomentare un culto
superstizioso, come fu affermato da avversari mossi dall'invidia del suo
successo, ma piuttosto riportare Cristo al centro della vita e della devozione
cristiana, ricordandone la sua Redenzione. Viene in tal modo riaffermata - è bene
sottolinearlo - l'importanza dei Cristo non nella teologia del tempo, ma nella
pietà popolare, troppo spesso deviata in mille direzioni, confinanti, queste
davvero, con la superstizione.
Con l'importanza del Cristo è strettamente legata la
devozione a Maria (in ciò riprendeva, in parte, uno dei maestri francescani più
vicini al suo cuore, Pietro di Giovanni Olivi) e a s. Giuseppe.
Pure, come già si è osservato, l'importanza maggiore
delle idee di B. si riscontra nel campo economico-sociale. Fedele alle linee
maestre della morale cattolica. B. dispiega tuttavia una tale conoscenza del,
proprio tempo nei suoi più vari e molteplici aspetti, da illuminare davvero
ogni problema alla luce dell'etica cristiana. Senza poterli discutere tutti nei
loro particolari accemeremo ad alcuni dei più importanti.
Studiosi ed economisti hanno mostrato l'importanza del
santo per la sua penetrazione della realtà economica, vista sempre nella sua
concretezza. è vero che egli, mantiene fermi alcuni concetti basilari della
morale della Chiesa in materia di usura, ma si apre anche ad alcune
considerazioni che, come è stato opportunamente ricordato (Capitani), sono
considerevolmente mature: così proprio B. coglie acutamente la caratteristica
dei capitale - la parola compare alla lettera nel testo - come "moneta
destinata ad attività commerciale", avanzandosi e giustificandosi così le
due altre idee del "lucrum cessans" e del "damnum
emergens", da cui si deduce una qualche possibilità di lucro dall'impiego
del danaro.
Non meno interessante nel suo Tractatus de
contractibus et usuris, che occupa ben quattordici prediche del suo
quaresimale De evangelio aeterno (Opera omnia, IV, pp. 117-416), è
anche la parte riguardante la soccida degli animali. Ovunque e sempre, al di là
di osservazioni spesso acute, B. cerca di cogliere la vivente realtà morale
dell'uomo, per sospingerlo verso una più alta e cristiana concezione della
vita, anche economica.
Vivacità e freschezza d'espressione, vigoria e
coerenza di pensiero, vasta preparazione culturale fanno di B. una personalità
d'altissimo rilievo nel suo tempo.
Nonostante l'amicizia viva di umanisti come Maffeo
Vegio e l'ammirazione di Vespasiano da Bisticci, che gli dedicò una delle sue
biografie, B. fu assai tiepido nei riguardi della cultura classica: nei due
grandi quaresimali De christiana religione e De evangelio
aeterno si fanno solo poche citazioni dalle Epistolae e dall'Arspoetica di
Orazio e poche di più da Virgilio.
Colto solo nel suo aspetto esteriore, B. può esser
certo collocato accanto ai grandi predicatori della fine del sec. XIV, come un
s. Vincenzo Ferrer, ma da loro invece finisce col distaccarsi nettamente se noi
guardiamo al contenuto delle sue prediche e al tono fondamentale della sua
predicazione.
Lasciati da parte, come già s'è detto, i grandi
problemi teologici ed ecclesiologici, come anche i terrori di un'impostazione
apocalittica, egli s'accostò all'anima popolare, per viverne e comprenderne i
problemi, per illuminarli e ravvivarli alla luce della tradizione più puramente
evangelica, che finiva, per lui, col coincidere praticamente con la tradizione
più viva del francescanesimo. Di questo egli riportò fra la folla quei valori
che erano stati, per parte del sec. XIV, offuscati, come la povertà totale,
l'umiltà, l'adesione a Gesù, posto al centro della vita cristiana (e null'altro
in realtà voleva essere il trigramma); il successo ch'egli ottenne, come le
opposizioni che incontrò - a non tener conto, ovviamente, delle meschine
invidie personali - sono appunto la misura e indicano proprio la possibilità e,
insomma, i limiti di una presa sulla folla, mentre nuove forze si affermavano e
nuovi ideali venivano maturando.
In questo ambito B. è, dunque, ben più d'un
affascinante predicatore, in quanto tentò, dopo s. Francesco, ancora una volta
d'avvicinarsi alle masse popolari, per riconquistarne la fiducia e ricondurle
al cristianesimo. Rappresenta perciò l'espressione più valida di quei
rinnovamento cristiano, nel Quattrocento, che sviluppatosi, in molta parte, al
di fuori della gerarchia, fu da questa ricuperato in gran parte solo dalla
Controriforma.
Opere: Per le opere, rinunciando a indicare i numerosi
incunaboli, per cui si veda il Gesamtkatalog der Wiegendrucke, III,
Leipzig 1928, coll. 644-654,ci limitiamo a indicare le edizioni che
contengono le opere complete, dando indicazioni delle singole opere solo a
proposito dell'edizione critica; daremo poi un'indicazione di quelle italiane
edite e, infine, accenneremo alle più importanti inedite.
La prima edizione è S. Bernardini Senensis…
opera quae extant omnia in quatuor tomos distincta a F. Petro Rodulphio
Episcopo Senogalliae restituta et apostillys illustrata, voll. 4,Venetiis
1591.Seguirono poi S. Bernardini Senensis operaomnia… opera et
labore… Ioannis de La Haye…, voll. 4, Parisiis 1635; S. Bernardini
Senensis… opera omnia… editio novissima…, 5 tomi in 2 voll., Lugduni 1650; S. Bernardini
Senensis opera omnia editio novissima Lugdunensi postrema emendatior et
nitidior, 5 tomi in 4 voll., Venetiis 1745.
Dopo un lunghissimo lavoro preparatorio, precisato
nelle sue particolari indicazioni bibliografiche e compendiato nei suoi
risultati da D. Pacetti, De Sancti Bernardini Senensis operibus. Ratio
criticae editionis, ad Claras Aquas-Florentiae 1947, è uscita la splendida
edizione critica, che per ora dà solo le opere già note, ma con un apparato
critico e bibliografico di eccezionale valore.
I primi due volumi di S. Bernardini Senensis
opera omnia… studio et cura patrum Collegi s. Bonaventurae, ad Claras
Aquas-Florentiae 1950, comprendono il Quadragesimale de christiana
religione, composto tra il 1430 e il 1436, in sessantasei sermoni; i tre
successivi, editi nello stesso luogo nel 1956,contengono il Quadragesimale
de evangelio aeterno, composto tra il 1430 e il 1444 in
sessantacinque sermoni; il sesto, pubblicato nel 1959,contiene i trattati De
vita christiana (prima dei 1430, in tre sermoni); De B. Virgine (tra
il 1430 ed il 1440, in undici sermoni di cui uno, il IV, è tratto dal
quaresimale De evangelio aeterno e due, il VII e l'VIII, da
quello De christiana religione); De Spiritu Sancto et de
inspirationibus (tra il 1441 ed il 1443, in sei sermoni) e l'ultimo, De
beatitudinibus evangelicis (tra il 1441 e il 1443, in nove sermoni). Il
settimo volume, edito ancora nello stesso luogo e nello stesso anno, contiene i
sermoni De tempore (tra il 1440 ed il 1444 in diciotto sermoni) e
quelli De diversis (in varie epoche: undici sermoni). L'ottavo,
pubblicato ancora ad Claras Aquas-Florentiae nel 1963, comprende i Sermones
imperfecti, le ventuno lettere, parte in latino e parte in italiano e infine l'Itinerarium
anni, una specie d'indice dei sermoni predicabili nel corso dell'anno con le
fonti relative. Il nono e ultimo volume (Quaracchi 1965) contiene le Postillae
in Epistolas et Evangelia e i Selecta ex autographo budapestinensi.
A queste opere criticamente edite, che danno quelle
certe di B., bisogna aggiungere un buon numero di altri sermoni, che non
sembrano essere quelli già noti e che sono per ora perduti e i due opuscoli
scritti contro il domenicano Manfredi da Vercelli.
Senza tener conto delle opere spurie, per le quali si
rinvia appunto all'opera già citata di D. Pacetti, De Sancti Bernardini
Senensis operibus…, pp.102-114, basterà qui ricordare che la critica discute
sull'autenticità di un certo numero di operette scritte in latino, tra cui ci
limitiamo a citare una specie di somma di confessione Confessio et
pulchritudo, pubblicata in tutte le antiche edizioni, la Defensio sui
ipsius facta coram Martino V, edita da E. Bulletti, in Vita inedita di S. Bernardino
col testo dell'autodifesa dall'accusa di eresia per la causa dei nome di Gesù,
in Boll. di studi bernardiniani, III(1937), pp. 179-186, un Tractatus
de preceptis regulae fratrum minorum, pubblicato nelle antiche edizioni delle
opere di Parigi, di Lione e di Venezia.
Accanto a queste opere latine sono di fondamentale
importanza quelle in volgare, per le quali, non disponendo ancora di una
edizione critica, siamo costretti a rinviare a quelle attualmente reperibili.
Due operette, che vogliono aiutare a ben
confessarsi, il Trattato della confessione "Renovamini" e La
divota confessione volgare o "Specchio di
confessione" sono state edite, insieme con un Trattato
dell'amore di Dio, a cura di D. Pacetti, in S. Bernardino da Siena, Opere
volgari, Firenze 1938, pp. 47-316.
Più notevoli le reportationes delle prediche
in volgare. Spicca fra tutte il quaresimale raccolto da Benedetto di maestro
Bartolomeo, pubblicato in Le prediche volgari di S. Bernardino da
Siena dette nella Piazza del Compo l'anno MCCCXXVII [sic] ora
primamente edite da L. Banchi, 3 voll., Siena 1880-1888, ripresa in S.
Bernardino da Siena, Le prediche volgari, a cura di P. Bargellini, Milano
1936; accanto vanno collocati i quaresimalì del 1424 e del 1425 raccolti da un
anonimo e pubblicati in S. Bernardino da Siena, Le prediche volgari…, a
cura di C. Cannarozzi: Quaresimale del 1424, 2 voll., Pistoia
1934; Quaresimale dei 1425, 3 voll., Firenze 1940. Per le altre opere
volgari, inedite, si veda lo studio citato di D. Pacetti.
Fonti e Bibl.: Le biografie relative a B. sono
raccolte in Acta Sanct. Maii, V, Antwerpiae 1685, pp. 257-318, a cui
bisogna aggiungere quella di Leonardo Benvoglienti in Analecta Bollandiana,
XXI (1902), pp. 52-80, e quelle di Giovanni da Capestrano e di un anonimo,
edita da Lorenzo Surio, entrambe pubblicate nella citata edizione veneziana del
1745 delle opere di B., I, alle pp. XVII-XXXIII e XXXIV-XLIII. Su di loro si
vedano le indicazioni di D. Pacetti, in De Sancti Bernardini Senensis…, pp.
210-216, con ulteriore bibliografia. Ma i dati più sicuri e più importanti
sulla biografia di B. ci vengono dai sicuri atti dei processi di
canonizzazione, che sono stati pubblicati nelle loro parti essenziali, con
importanti note, da C. Piana, I processi di canonizzazione su la vita di S. Bernardino
da Siena, in Arch. franc. histor., XLIV (1951), pp. 87-160 e
383-435.
C'è appena bisogno di avvertire che numerose e
importanti indicazioni autobiografiche si trovano nelle opere, stesse di B.,
che sono state precedentemente segnalate.
Vari documenti che illustrano e precisano dati e fatti
biografici tra il 1430 ed il 1445 sono poi stati editi da B. Bughetti, Documenta
inedita de s. Bernardino senensis, O.F.M. (1430-1445), in Arch. franc. histor.,
XXIX(1936), pp. 478-500.
La bibliografia su B. è immensa; si possono trovare
indicate le opere e gli articoli più importanti in V. Facchinetti, S. Bernardino
da Siena, in Aevum, IV(1931), pp. 319-381, a cui bisogna affiancare M.
Bertagna, Rassegna bibliografica, in Boll. di studi bernard.,
X(1944-50), pp. 175-204.
Numerosissime le biografie, tra le quali, escluse
quelle scritte a scopo d'edificazione, ricordiamo: P. Thureau-Dangin, Un
prédicateur populaire dans l'Italie de la Renaissance, saint Bernardin de
Sienne, 1380-1444, Paris 1896; A. Ferrea Howel, S. Bernardino of
Siena, London 1913; V. Facchinetti, S. Bernardino mistico solo del
sec. XV, Milano 1933; P. Bargellini, San Bernardino da Siena, Brescia
s. a. Una visione complessiva del pensiero di B. è in M. Sticco, Il
pensiero di S. Bernardino da Siena, Milano 1924, mentre la sua import.
nello sfondo della predic. quattrocentesca è stata studiata da K. Hefele, Der
hl. Bernardin von Siena und die franziskanische Wanderpredigt in Italien
während des XV. Jahrhunderts, Freiburg i. B. 1912, e da A. Galletti, L'eloquenza (Dalle
origini al XVI secolo), Milano s. a. (ma 1938), pp. 199-233 e 613-675
(note). B. di fronte ai problemi dell'Ordine è stato studiato specialmente
da H. Holzapfel, Manuale historiae Ordinis fratrum minorum, Freiburg i. B.
1909, pp. 106-111. Ma tutti questi lavori sono stati utilizzati, discussi
e spesso superati dal fondamentale volume S. Bernardino da Siena. Saggi
e ricerche pubblicati nel quinto centenario della morte (1444-1944),
Milano 1945, ove quasi tutti i più valenti studiosi di B. hanno esaminato un
aspetto della sua vita o della sua cultura; aggiungeremo perciò solo alcuni
lavori successivi, che aggiornano o completano il volume indicato, al quale
rinviamo anche per i molti saggi particolari, che lì son citati, relativi agli
spostamenti, incessanti e spesso mal noti, del santo come a punti particolari
della sua dottrina.
Per le opere e la cultura di B. rinviamo al
fondamentale volume citato di D. Pacetti, De sancti Bernardini Senensis
operibus…, che va completato con un articolo dello stesso Pacetti, Le
postille autografe sopra l'Apocalisse di S. Bernardino da Siena
recentemente scoperte nella Biblioteca Nazionale di Napoli, in Arch. frane. histor.,
LVI(1963), pp. 40-70, relativo appunto ad un lavoro inedito del santo, e con un
altro, dello stesso autore, che completa il quadro della cultura bernardiniana.
L'"Expositio super Apocalypsim" di Mattia di Svezia, precipua
fonte dottrinale di s. Bernardino da Siena, in Arch. franc. histor.,
LIV (1961), pp. 273-302. Per l'importanza di B. nella considerazione della vita
economica, oltre al lavoro di A. E. Trutenberger, San Bernardino da Siena. Considerazioni
sullo sviluppo dell'etica economica cristiana nel primo Rinascimento, Bern
1951, non sempre sicuro nell'interpretazione del pensiero del santo, si vedano
specialmente J. T. Noonan, The Scolastic Analysis of Usury, Cambridge
Mass., pp. 71-77 e 126-128 (tenendo conto delle importanti osservazioni,
specialmente valide proprio per B., di O. Capitani, nella sua recensione
in Bull. dell'Ist. stor. ital. per il Medio Evo e
Archivio Muratoriano, 70 [1958], pp. 546, 557, 561 s.) e Un traité de
morale économique au XIVe siècle. Le Tractatus de usuris de maître
Alexandre d'Alexandrie, a cura di A.-M. Hamelin, Louvain -
Montréal-Canada-Lille 1962, pp. 6, 30, 43, 48 s., 60, 85, 93 s., 98, 101, 104,
113.
SOURCE : http://www.treccani.it/enciclopedia/bernardino-da-siena-santo_(Dizionario-Biografico)