mercredi 20 juin 2012

Saint SYLVÈRE (SILVERIUS, SILVERIO), Pape et martyr


Papa Silverio, Calcografia in Giovan Battista Cavalieri  (1525–) Pontificum Romanorum effigies, Roma, Basa Domenico\Zanetti Francesco, 1580. Biblioteca comunale di Trento


Saint Silvère

Pape (58 ème) de 536 à 537 et martyr (+ 537)


Élu peu avant la prise de Rome par l'armée byzantine de Bélisaire, il réussit à empêcher l'effusion de sang. Mais, comme il défend la vraie foi face aux Byzantins qui sont alors monophysites pour la plupart, il est accusé de haute trahison pour avoir refusé de rétablir le patriarche hérétique de Constantinople. L'impératrice Théodora le condamne à l'exil dans un îlot devant Naples*, en Italie méridionale. Pour rétablir la paix, il préfère abdiquer (537), et meurt quelques mois plus tard.

* Un internaute nous signale: "le pape Silvère a été exilé sur la petite île déserte de Palmarola où il mourut de faim (avec Ponza - Ventotène - San Stéfano, l'île de Pamarola fait partie de l'archipel des îles Pontines dans le golfe de Gaëte)"

Dans l’île de Palmaria au large de Gaëte dans le Latium, le trépas de saint Silvère, pape et martyr. N’ayant pas voulu rétablir Anthime, évêque hérétique de Constantinople, que saint Agapit, son prédécesseur, avait déposé, il fut, à l’instigation de l’impératrice Théodora, chassé de son siège et envoyé en exil, d’abord en Asie, puis dans cette île, où il mourut, écrasé par les peines endurées.

Martyrologe romain


SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1357/Saint-Silvere.html

Papa Silverio

Pope Silverius, The Lives and Times of the Popes (1842) by Chevalier Artaud de Montor, New York,The Catholic Publication Society of America, 1911


SAINT SYLVÈRE

Pape et Martyr

(+ 538)

Sylvère succéda au Pape Agapet, l'an 536, à une époque fort difficile, où l'Église était troublée par les intrigues et les hérésies. À voir la manière dont s'était faite l'élection de Sylvère, favorisée, imposée même par Théodat, roi des Goths, on eût pu craindre que le nouvel élu ne répondît pas à la sainteté de la mission; mais il en fut tout autrement.

Dieu fit paraître en ce moment la puissance infinie de Sa grâce et l'attention providentielle qu'Il prête au choix des souverains pasteurs de Son Église; car Sylvère fit éclater tant de vertus, il montra une vigueur si grande pour les intérêts de la religion, que ni l'exil, ni la perte des biens, ni les tourments les plus cruels, ni la mort même, ne furent capables d'abattre son courage et de lui arracher une décision contraire à son devoir.

L'impératrice de Constantinople, Théodora, ayant voulu obtenir de lui le rétablissement, sur le siège patriarcal de cette ville, d'un hérétique déposé par le Pape son prédécesseur, Sylvère lui déclara qu'il ne le pouvait pas. Ce fut contre lui le signal de la persécution; Théodora le fit saisir, dépouiller de ses ornements pontificaux et revêtir d'un habit monastique, et un antipape, nommé Vigile, fut proclamé à sa place.

Sylvère, envoyé en exil à Patare, en Asie, fut sans doute attristé de la grave situation de l'Église; mais, d'autre part, il eut une joie extrême de souffrir pour la défense de la foi, et il semblait personnellement aussi heureux dans les épreuves de l'exil que dans les gloires du pontificat. L'évêque de Patare le reçut d'une manière fort honorable et prit hardiment sa défense à la cour de Constantinople; il menaça le faible empereur Justinien des jugements de Dieu, s'il ne réparait le scandale: "Il y a plusieurs rois dans le monde, lui dit-il, mais il n'y a qu'un Pape dans l'univers." Ces paroles, dans la bouche d'un évêque d'Orient, montrent bien que la suprématie du siège de Rome était reconnue partout.

Justinien, trompé jusqu'alors, se rendit aux observations de l'évêque, et peu après, malgré l'impératrice, Sylvère revint en Italie; mais bientôt de nouvelles intrigues le conduisirent dans l'île déserte de Pontia, où il subit un second exil plus rigoureux que le premier. Au bout d'un an, ce bon Pape mourut de faim et des autres misères de l'exil.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.




SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_sylvere.html

Saint Silvère, pape et martyr

Le pape Silvère, élu en 536, fils du pape Hormisdas, fut accusé de compromission avec les Goths par le général byzantin Bélisaire et déporté dans l’île de Palmaria, au large de Gaète, où il mourut au bout de peu de mois (537/538). Le calendrier de Mantoue et le martyrologe de Vienne en font mémoire au 20 juin. Adon, qui a retenu la même date pour l’inscrire dans sa seconde liste, déclare : confessor moritur. Usuard ne le mentionne pas, mais on le trouve plus tard dans ses Auctaria. Le calendrier de l’Aventin est le premier calendrier romain à mentionner : Silveri, papae et martyris (XIe siècle), en attendant que la fête soit reçue au Latran [1]. Fête au Calendrier Romain au XIIe siècle.

[1] Cf. Pierre Jounel, Le Culte des Saints dans les Basiliques du Latran et du Vatican au douzième siècle, École Française de Rome, Palais Farnèse, 1977.

Leçon des Matines avant 1960

Troisième leçon. Silvère, né en Campanie, fut le successeur d’Agapit dans le pontificat. Sa science et sa sainteté éclatèrent dans la poursuite des hérétiques, et sa force d’âme se déploya dans la manière dont il maintint le jugement d’Agapit. Malgré les instances réitérées de l’impératrice Théodora, il se refusa à rétablir Anthime qu’Agapit avait déposé de l’évêché de Constantinople comme fauteur de l’hérésie eutychienne. Rendue furieuse, Théodora manda à Bélisaire d’envoyer Silvère en exil. L’île de Ponza fut le lieu de son bannissement. On rapporte qu’il écrivit de là, en ces termes, à l’Évêque Amator : « Je n’ai point abandonné, je n’abandonnerai point ma charge, quoique je vive d’un pain de tribulation et d’une eau d’angoisse. » Et c’est là que, miné en peu de temps par les chagrins et les souffrances, il s’endormit dans le Seigneur, le douze des calendes de juillet. Son corps, porté à Rome et déposé dans la basilique Vaticane, a été illustré par de nombreux miracles. Silvère fut trois ans et plus à la tête de l’Église ; il ordonna, au mois de décembre treize prêtres, cinq diacres et sacra dix-neuf Évêques pour divers lieux.

Dom Guéranger, l’Année Liturgique

La succession des Papes est l’un des objets principaux auxquels s’emploie l’Esprit-Saint depuis sa venue dans le monde. Leur légitimité, comme successeurs de Pierre, est en effet intimement liée à la légitimité de l’Église elle-même en qualité d’Épouse du Fils de Dieu ; et c’est pourquoi, chargé de conduire l’Épouse à l’Époux, l’Esprit ne permet pas qu’elle s’égare à la suite des intrus. L’inévitable jeu des passions humaines, intervenant dans l’élection du vicaire de l’Homme-Dieu, peut quelque temps parfois rendre incertaine la transmission du pouvoir spirituel ; mais lorsqu’il est avéré que l’Église, en possession de sa liberté gardée ou reconquise, reconnaît dans un Pape jusque-là douteux le Pontife souverain, cette reconnaissance est la preuve que, de ce moment du moins, l’occupant du Siège apostolique est investi par Dieu même. Cette doctrine, l’Esprit-Saint la confirme en lui donnant, dans le Pontife que nous célébrons aujourd’hui, la consécration du martyre.

Saint Agapit Ier venait de mourir à Constantinople, où Théodat, roi des Goths, avait obtenu qu’il se rendît pour apaiser la colère de Justinien excitée par ses trahisons. A peine la nouvelle de cette mort fut-elle parvenue au prince arien, que, dans la crainte de voir porter au trône pontifical un élu défavorable à ses prétentions, il désigna impérativement comme successeur du Pape défunt le diacre Silvère. Deux mois après, la justice de Dieu frappait le tyran et délivrait l’Église. Nul doute que Rome n’eût alors été dans son droit, en rejetant le chef qu’on avait prétendu lui imposer de vive force : ce n’est point aux princes que le Seigneur a remis l’élection de son vicaire en terre. Mais, étranger aux violences dont sa personne avait été l’occasion, Silvère par ailleurs était digne en tout du pontificat suprême ; le clergé romain, redevenu libre, ne songea point à lui retirer une adhésion jusque-là discutable ; et dès ce moment, chef incontesté de l’Église, le successeur d’Agapit apparut comme le véritable élu du Seigneur. Dans un temps plein d’embûches, il comprit ce qu’exigeait le devoir de sa charge, et préféra un exil qui devait lui coûter la vie à l’abandon du poste où l’avait mis l’Esprit-Saint. L’Église reconnaissante le constate en sa courte Légende. Aussi, lorsque la mort vint frapper le Pontife dans la terre de son bannissement, l’armée des martyrs ouvrit ses rangs pour le recevoir.

Les eaux de la tribulation ont traversé votre âme [2], saint Pontife. Ce ne sont point les césars idolâtres qui furent vos persécuteurs. Ce ne fut pas même, comme pour Jean Ier votre prédécesseur presque immédiat sur le siège pontifical et dans l’arène du martyre, un prince hérétique qui déchargea sur vous sa haine de sectaire. Mais la rancune d’une femme indigne, servie par des trahisons parties du sanctuaire, s’acharna contre vous. Avant même que la mort eût fait en vous son œuvre, il se serait trouvé quelqu’un parmi vos fils pour convoiter le lourd fardeau de votre héritage. Mais quel homme donc eût pu dénouer l’indissoluble lien qui vous attachait à l’Église ? L’usurpateur n’eût été qu’un intrus ; jusqu’à ce que les mérites tout-puissants de votre mort glorieuse eussent obtenu le changement du mercenaire en légitime pasteur, et fait de Vigile lui-même l’héritier de votre courage [3]. Ainsi l’invisible chef de l’Église aurait-il permis, pour la honte de l’enfer, que l’ambition portât ses scandales dans le Saint des Saints même. L’inébranlable foi des peuples, en ce siècle qui fut le vôtre, n’en devait point souffrir ; et la lumière résultant de ces faits lamentables apprendrait mieux aux âges suivants que le caractère personnel d’un pape, et ses fautes mêmes, n’affectent point les célestes prérogatives assurées par Dieu au vicaire de son Christ. Gardez en nous, ô Silvère, le fruit de ces tristes enseignements. Bien pénétré des vrais principes, le peuple chrétien ne verra jamais s’affaiblir en lui le respect dû à Dieu dans ses représentants, quels qu’ils soient ; et le scandale, d’où qu’il vienne, sera impuissant à entamer sa foi.

[2] Psalm. LXV, III, 2.

[3] Notre rôle ici n’est point de devancer l’Église dans la défense de quelques-uns de ses Pontifes. Toutefois, l’apologétique a d’autres devoirs ; le nôtre est de rappeler que la mémoire du successeur de saint Silvère a trouvé de savants défenseurs. Vigile n’est point, il est vrai, l’objet d’un culte public, et dès lors l’Église n’a pas à répondre de sa sainteté ; il en est autrement pour Silvère ; mais toute apologie du premier qui ne va pas à diminuer la grandeur morale de ce dernier, garantie par l’Église, est licite et louable.


Bhx Cardinal Schuster, Liber Sacramentorum


Ce généreux champion de la foi, victime de la violence brutale de Bélisaire, mourut brisé par les souffrances dans l’île de Ponza. Il était le fils du pape Hormisdas, dont il composa l’épitaphe. Les anciens auteurs de recueils épigraphiques la copièrent dans la basilique vaticane. La voici :

QVAMVIS • DIGNA • TVIS • NON • SINT • PATER • ISTA • SEPVLCHRIS

NEC • TITVLIS • EGEAT • CLARIFICATA • FIDES

SVME • TAMEN • LAVDES • QVAS • PETRI • CAPTVS • AMORE

EXTREMO • VENIENS • HOSPES • AB • ORBE • LEGAT

SANASTI • PATRIÆ • LACERATVM • SCHISMATE • CORPVS

RESTITVENS • PROPRIIS • MEMBRA • REVVLSA • LOCIS

IMPERIO • DEVICTA • PIO • TIBI • GRÆCIA • CESSIT

AMISSAM • GAVDENS • SE • REPARARE • FIDEM

AFRICA • LÆTATVR • MVLTOS • CAPTIVA • PER • ANNOS

PONTIFICES • PRECIBVS • PROMERVISSE • TUIS

HÆC • EGO • SILVERIVS • QVAMVIS • MIHI • DVRA • NOTAVI

VT • POSSENT • TVMVLIS • FIXA • MANERE • DIV

Bien que ce monument sépulcral soit de beaucoup inférieur à tes mérites,

et que ta foi, maintenant glorifiée dans le ciel, n’ait pas besoin d’inscriptions,

agrée toutefois, ô Père, tes louanges, qui seront lues par le pèlerin

quand, poussé par sa dévotion envers saint Pierre,

il viendra ici du coin le plus reculé du monde.

Tu as guéri les blessures de la patrie déchirée par les schismes,

remettant chaque membre à sa place.

La Grèce accueillit tes ordres pieux,

et, pleine de joie, revint à sa foi première.

L’Afrique se réjouit, car, par tes prières, après de longues années de servage,

elle put avoir à nouveau ses propres évêques.

Moi, Silvère, j’ai voulu noter tout cela à ma confusion,

afin que le souvenir en demeure à perpétuité sur cette tombe.

En mars 537, Bélisaire qui résidait alors sur le collis ortorum in Pincis fit appeler le pape Silvère. Celui-ci, s’étant rendu à son appel, fut dépouillé des insignes de la papauté et abandonné à quelques sous-diacres qui le revêtirent du froc monastique, sous la calomnieuse accusation d’avoir favorisé les Goths contre les Byzantins. Au peuple qui, terrifié par le sort du Pontife, attendait hors de la salle, on annonça froidement que Silvère s’était fait moine.

Le Pape fut d’abord envoyé en exil en Lycie, mais quand il arriva à Patare, l’évêque de cette ville fut si épouvanté du sacrilège commis, qu’il courut immédiatement à Constantinople, chez Justinien, pour lui faire ses remontrances : Iudicium Dei contestatus est de tantæ sedis episcopi expulsione, multos esse dicens in hoc mundo reges, et non esse unum sicut ille papa est, super Ecclesiam mundi totius [4]. Impressionné, l’empereur renvoya Silvère en Italie, mais grâce aux embûches du diacre Vigile, son compétiteur à la papauté, il fut relégué par Bélisaire à Palmaria, dans les îles Ponza, où, au milieu des épreuves, il trouva la mort. Son corps fut enseveli dans l’île même, les Romains n’ayant pu le rapporter à Rome, mais Dieu le glorifia par de nombreux miracles, puisque, comme nous l’atteste le biographe de Silvère dans le Liber Pontificalis : Confessor factus est. Qui et sepultus in eodem loco XII Kal. iul. ibique occurrit multitudo male habentes, et salvantur [5] († 538).

La messe [6] est la messe du Commun Státuit, sauf la première lecture, tirée de l’épître de saint Jude (17-21).

Le cousin du Sauveur, Jude Thaddée, exhorte les chrétiens à demeurer fermes dans la foi de la prédication apostolique, les avertissant que, dans les derniers temps, la fausse gnose chercherait à bouleverser le sens chrétien en faveur d’une tbéo-sophie sensuelle. Elle est si funeste qu’elle attire à ses adeptes ce grave reproche de saint Jude : Segregant semetipsos [7] — c’est le séparatisme de l’hérésie — animales [8], c’est leur état d’âme et leur mentalité — Spiritum non habentes [9] — et voilà les conséquences.

[4] Le jugement de Dieu est pris à témoin par l’expulsion de l’évêque d’un si grand siège : beaucoup se disent rois dans ce monde, mais aucun n’est roi comme ce pape sur l’Eglise du monde entier. Cf. LIBERATUS, Breviar. 22 ; P. L., LXVIII.

[5] Il a confessé la foi. Et il fut enterré en ce lieu-même le 12 des Calendes de juillet et là accourrurent de nombreux malades, qui furent sauvés. Lib. Pontif., éd. Duchesne, I, 293.

[6] Avant 1942.

[7] Ce sont eux qui se séparent eux-mêmes.

[8] Êtres sensuels.

[9] N’ayant pas l’Esprit.

Dom Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique

Je n’ai pas été infidèle à mon devoir et je ne le serai jamais.

1. Saint Silvère. — Jour de mort : 20 juin 538. Tombeau : dans l’île Palmaria (aujourd’hui Palmarola). Image : On le représente en exilé, avec l’habit de pèlerin et tenant un morceau de pain. Vie : Silvère 1er fut pape et martyr (536-538). Comme il se refusait à reconnaître le patriarche monophysite Antinus, nommé par l’impératrice Théodora, celle-ci le fit déposer par son général, Bélisaire, qui résidait à Rome et ordonna de le revêtir de l’habit monacal. Il fut exilé en Asie Mineure. L’empereur Justinien le renvoya dans son pays sur les instances de l’évêque de Patara. Cependant Bélisaire, poussé par les intrigues de l’antipape Vigile, l’exila dans l’île Palmaria. C’est de là qu’il aurait écrit à l’évêque Amator la lettre suivante : « Je me nourris du pain de la tribulation et de l’eau d’angoisse ; mais je n’ai pas été infidèle à mon devoir et je ne le serai jamais ». Il mourut dans cette île, succombant aux privations de l’exil.

2. La messe. (Si diligis). — La messe est du commun des Souverains Pontifes. Les affirmations et les promesses du Christ sont particulièrement émouvantes aujourd’hui, puisqu’elles s’adressent à un pape qui a été persécuté pour avoir voulu maintenir la vraie foi à ce Christ, en qui les monophysites ne prétendaient reconnaître, avec des nuances diverses, qu’une seule nature. L’Offertoire rappelle qu’il a été établi non seulement pour édifier et planter, mais aussi pour arracher et détruire la mauvaise doctrine, ce qu’il fit en refusant de reconnaître un patriarche hérétique.

SOURCE : http://www.introibo.fr/20-06-St-Silvere-pape-et-martyr

Orazio Samacchini, San Giovannino in gloria tra i SS. Caterina d'Alessandria e Papa Silverio, 1570-1575 ca, Collections of Palazzo Ducale, Mantua

Orazio SammachiniSaint Jean-Baptiste jeune en gloire avec sainte Catherine d'Alexandrie et le pape Silvère, v. 1570-75 , palais ducal de Mantoue.



Saint Silvère (536-537)

Italien.

Il fut soumis à beaucoup de difficultés, occasionnées par l’invasion de l’Italie par Bélisaire qui souhaitait la conquérir et l’annexer à l’Empire d’Orient. Il en fut de même avec l’impératrice Théodora qui finit par le déposer.

Il fut fait prisonnier et exilé dans l’île de Ponze, où il fut martyrisé.

SOURCE : http://eglise.de.dieu.free.fr/liste_des_papes_04.htm

Silvère est certes un nom peu connu et pourtant l'existence à la fois originale et dramatique de ce Pape au VIe siècle mérite qu'on s'en souvienne ! Originaire de Frosinone, en Italie, Silvère était le fils du diacre Hormisdas qui devint Pape de 514 à 523. Le "fils du diacre devenu Pape" devint Pape à son tour le 22 avril 536 ! La péninsule était alors en pleine guerre entre les Byzantins et les Ostrogoths, qui se déchiraient pour la possession de l'Italie. Pris dans la mêlée, le Pape Silvère fut accusé faussement de trahison à l'encontre du roi des Goths, chassé de Rome et exilé sur le plateau d'Anatolie en Turquie. Réhabilité grâce à l'empereur Justinien, Silvère put regagner Rome mais fut déposé par ses adversaires irréductibles. Il fut à nouveau déporté, et alla mourir en exil, dans une île déserte, dans le golfe de Gaète en 537, seulement 18 mois après son élection comme Pape.

Un Pape deux fois déposé et qui meurt en exil : le Pape Silvère a bien mérité qu'on rappelle et vénère son nom !

Rédacteur : Frère Bernard Pineau, OP

SOURCE : http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Saints/Silvere-pape

Le Pape saint Agapet étant allé à Constantinople, où il fut reçu de l'empereur Justinien en grande pompe et solennité, après avoir dépêché les affaires qu'il était venu traiter avec l'empereur, et privé Anthime du siège patriarcal de Constantinople, parce qu'il était hérétique eutychéen, il établit à sa place Meunas, homme catholique. Lorsqu'il était prêt de s'en retourner, il plut à Notre- Seigneur de l'appeler à lui, et de lui donner la récompense de ses pieux travaux. Par son décès, on élut à Rome saint Silvère, Pape, natif de la province de Campanie, fils en légitime mariage du Pape Hormisdas, saint personnage.

La sainte Église célèbre la fête de ce Pape, comme celle d'un saint et grand martyr. La cause de son martyre fut que l'empereur Justinien étant alors catholique, et Théodora, sa femme, étant hérétique, elle avait tellement gagné son esprit, qu'il faisait tout ce qu'elle voulait pour lui complaire ; eu même temps elle était artificieuse, qu'elle pouvait tout, et commandait plus absolument que l'empereur même. C'est pourquoi, bien que Justinien fît bannir les hérétiques et publiât plusieurs décrets contre eux, Théodora les cachait, et empêchait l'exécution des lois impériales, les encourageant à se multiplier, pour troubler et se prévaloir contre l'Église de Dieu.

Elle tâcha d'abord de faire en sorte qu'Antbime fût rétabli en son siège (c'était leur chef) et que saint Silvère, par son autorité apostolique, le fit rentrer en l'Église de Constantinople, dont il avait été privé par Agapet son prédécesseur. Théodora était portée à cela par Vigile, diacre de l'Église romaine, qui était alors à Constantinople; ce personnage, brûlant d'ambition et aveuglé de l'envie de commander, offrit à Théodora, que si elle le faisait Pape, il la contenterait, remettrait Anthime dans son siège, et lui serait favorable en tout ce qu'elle désirait.

C'était au temps où ce grand Bélisaire faisait une cruelle guerre en Italie aux Goths, au nom de l'empereur Justinien, et avait avec lui Antonine, sa femme. Cette occasion sembla fort à propos à Théodora, qui pensa que par les armes de Bélisaire elle pourrait commander et défendre tout ce qu'elle voudrait, sans aucune résistance. Elle écrivit à Bélisaire par le même Vigile, qu'il obtint que saint Silvère fit ce dont elle le sollicitait par ses lettres, à savoir de révoquer la sentence d'Agapet contre Anthime, et de le renvoyer en son Église, à la place de Mennas ; ajoutant qu'au cas qu'il ne le voulût faire par prières ni par menaces, il le privât de son Pontificat, et fit Vigile Pape, qui avait tramé cette toile.

Bélisaire proposa à saint Silvère ce que l'impératrice commandait, mais le saint Pape n'en fit point d'état; il répondit courageusement qu'il perdrait plutôt le Pontificat et la vie que d'annuler ce que son prédécesseur Agapet avait saintement ordonné, et que de rétablir un hérétique justement condamné. Bélisaire, voyant que Silvère n'était pas homme à s'épouvanter du bruit ni des menaces, se trouvant d'ailleurs fort empêché aux affaires de la guerre, donna charge à Antonine, sa femme, de mettre à exécution ce que l'impératrice commandait.

Pour y parvenir, on trouva assez de faux témoins, qui contrefirent des lettres écrites aux Goths sous le nom de Silvère, où il leur promettait, que s'ils s'approchaient de Rome, il leur livrerait la ville, et Bélisaire qui y était. Sous ce faux prétexte, la méchanceté étant déjà brassée, Bélisaire et Antonine envoyèrent quérir le Pape comme si c'eût été pour traiter quelque affaire de grande importance. Sitôt qu'il fut entré en leur palais, et Vigile avec lui, ou arrêta toute leur suite au dehors : eux deux seuls étant admis à la chambre. Antonine était couchée dans le lit, et Bélisaire assis près de sou chevet. Cette impudique et folle femme prit la parole, et commença à crier contre le saint Pontife, que c'était un traître qui les voulait vendre et livrer entre les mains de leurs ennemis, sans qu'ils en eussent donné sujet : de manière que de fait et de force ils le dépouillèrent de son habit pontifical, et l'habillant-en moine, l'envoyèrent en exil sous bonne et sûre garde en l'île Poutia. Là, affligé et abattu de douleurs et de calamités, il assembla néanmoins quelques évêques, et ordonna de certaines choses importantes pour la conservation de la foi catholique et la réformation des abus, Il écrivit une lettre à Amator, évêque, qui est rapportée par Gratien et par Anastase le Bibliothécaire, et une autre à Vigile, où, comme vicaire de Jésus-Christ, il l'excommunie, lui et tous ceux qui lui adhéraient et le tenaient pour légitime Pape.

Cela fut cause d'un grand trouble et scandale en la ville de Rome, et en toute l'Église catholique, de voir leur père et leur pasteur indignement traité sous un empereur chrétien, qui se montrait si zélé à la foi catholique, et que Vigile, homme tout à fait incapable, fût entré en sa place par des moyens obliques et sinistres. Néanmoins la raison céda pour lors à la force, et l'innocence fut opprimée par la méchanceté; car le saint Pontife fut si maltraité en cette Ile Pontia par ses ennemis, qu'il en mourut. Dieu, après sa mort, fit plusieurs miracles par son intercession, et l'Église catholique le tient pour martyr, à cause qu'il a enduré pour la justice et la vérité.

Ou dit que saint Silvère mourut en cette façon, mais Libérat, diacre, auteur qui vivait en ce temps-là, écrit qu'il fut banni à Patare en Lycie, et qu'à la supplication de l'évêque de ce pays, Justinien commanda qu'il retournât à Rome, mais que ses ennemis l'arrêtèrent en l'île Palmaria (qui est proche de l'île de Poutia), où ils le maltraitèrent si étrangement qu'ils le firent mourir de faim.

Cependant, par ce qui arriva incontinent après la mort de saint Silvère, Notre-Seigneur nous apprend le rude châtiment que mérite celui qui traite son vicaire sans respect, et met la main sur le Christ du Seigneur. Car depuis la prise de saint Silvère, il sembla que le ciel et la terre eussent conspiré contre l'empire romain. Les Huns, nation fière et barbare, attaquèrent Justinien du côté de l'Orient, et les Perses de l'autre; l'Italie endura une telle famine, que les mères mangèrent leurs propres enfants : les Goths se rendirent maîtres de Rome pour la seconde fois, en punition de ce qui avait été fait contre son évêque et le pasteur universel de l'Église, et Bélisaire, qui auparavant avait été l'un, des plus fameux capitaines du monde, bientôt après ce forfait perdit sa puissance avec la grâce de l'empereur; en sorte qu'étant dépouillé de ses biens, de sa dignité et de sa faveur, et ayant eu, dit-on, les yeux crevés par son commandement, il fut réduit à mendier l'aumône de porte en porte.

Et afin que nous louions davantage Notre-Seigneur de la providence dont il assiste son Église et celui qui y préside, c'est une chose remarquable que Vigile, après la mort de saint Silvère, quitta le Siège apostolique qu'il avait indignement usurpé; ayant été depuis canoniquement élu Pape par tout le clergé de Rome, et bien établi en ce Saint-Siège, il ne voulut pas accomplir ce qu'il avait promis à l'impératrice, ni rendre le patriarcat à Anthime, disant qu'il ne le pouvait faire en bonne conscience, ni absoudre celui que deux de ses prédécesseurs avoient déclaré hérétique, quand on lui devrait faire perdre le Pontificat et la vie. Il excommunia même Théodora, laquelle mourut peu après misérablement. Quant à l'empereur Justinien, après s'être engagé trop avant dans les affaires de l'Église, et y avoir voulu faire des défenses et des commandements, parce qu'il se laissait trop gouverner par sa femme, il tomba dans l'hérésie des monothélites, et obscurcit sa première gloire et sa renommée.

Saint Silvère fut Pape dix-sept mois, comme disent le Bréviaire romain et quelques auteurs en comptant peut-être le temps de son Pontificat jusqu'à ce qu'il fut dépouillé de sa dignité ; mais si l'on compte jusqu'à sa mort, il semble, par une autre épitre que le même Silvère écrivit à Vigile, qu'on peut conjecturer qu'il vécut au moins trois ans, ainsi que le remarque le cardinal Baronius. Il tint une fois les Ordres, qu'il donna à quatorze prêtres, et consacra dix-neuf évêques. L'Église célèbre sa fête le jour de sa mort, qui fut le vingtième jour de juin, l'an de Notre-Seigneur 538 ou 540.

SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/silvere_pape.html

Saint Silvère (Silvarius) naquit à Frosinone vers 480. Son père, Hormisdas, devait entrer en religion quelques années plus tard et devenir le 51e successeur de St Pierre le 20 Juillet 514.

Saint Silvère se destina à la vocation diaconale. Il fut ordonné sous-diacre à Rome, puis, remarqué par le pape St Agapet, il fut appelé au service de l’évêque de Rome.

A la mort de St Agapet, Saint Silvère fut élu 58e Pape le 8 juin 536. Il avait environ 55 ans. Son élection fut largement inspirée, quasiment imposée par Théodat, roi goth de Rome, qui voyait en Silvère un allié fiable et malléable. Il en fut tout autrement… Saint Silvère se révéla un modèle de vertu et un ardent défenseur de la foi, au mépris de ses biens temporels et de sa propre sécurité.

Son règne fut rapidement perturbé par les évolutions politiques de l’Empire. L’empereur Justinien avait chargé le général Bélisaire de reconstituer l’Empire romain, morcelé par les royaumes barbares. L’épopée victorieuse de Bélisaire conduisit les troupes impériales de Constantinople à travers l’Afrique du Nord, rétablissant l’autorité sur Carthage alors aux mains des Vandales, l’Espagne et le sud de la Gaule et l’Italie alors aux mains des Wisigoths.

Alors que Saint Silvère reçoit la charge de l’Eglise, Bélisaire se présente devant les murs de la ville de Rome, pour en chasser Théodat, rebelle à l’empereur. Silvère convainc alors les habitants de Rome de ne pas opposer de résistance aux impériaux. Théodat s’enfuit alors à Ravenne, les romains ouvrent les portes de la ville éternelle à Bélisaire qui y pénètre sans combattre.

A Constantinople, l’impératrice Théodora, femme de Justinien, était gagnée à l’hérésie monophysite. Elle voulu profiter que Rome fût à nouveau en son pouvoir pour exiger de St Silvère qu’il rétablisse l’évêque monophysite Anthime, déposé par Agapet. Silvère, conscient qu’il signait son arrêt de mort, refusa d’accéder à la requête de l’impératrice.

Théodora mit alors au point une conjuration pour faire déposer St Silvère. Elle chargea Vigile, un diacre peu scrupuleux, de porter une lettre de dénonciation calomnieuse à Bélisaire afin de faire arrêter Silvère pour trahison. La calomnie ne prit pas, et Silvère, alerté contre les manœuvres de Vigile et de sa puissante instigatrice se réfugia dans la basilique Sainte Sabine.

Vigile eut alors recours à une méthode plus expéditive : par la ruse, il attira Silvère hors de la basilique, se saisit de lui, le dépouilla de ses ornements pontificaux, s’en revêtit et exila Silvère en Lycie.

Dans son exile, Saint Silvère fut recueilli par l’évêque de Patare. Celui-ci, indigné par le récit du pape démis monta à Constantinople, demanda une audience à l’empereur Justinien et plaida la cause de Silvère. « Il y a plusieurs rois dans le monde, mais un seul pape dans l’univers », déclara t’il.

Justinien, convaincu par les arguments de l’évêque de Patare, ordonna que Silvère fût rétabli dans sa papauté. Averti par un courrier de Théodora, Vigile ne laissa pas le temps à Silvère d’atteindre les murs de Rome. Il se saisit de lui à nouveau, et le déporta sur l’île de Ponza ou Palmeria sur la mer Tyrrhénienne, où il mourut de faim et de mauvais traitements le 20 juin 538. Il fut enterré sur cette île, conformément à ses dernières volontés.

Quant à Vigile, reconnu de fait comme le 59e Pape, il prit conscience de ses responsabilités pontificales, et se montra un défenseur ardent de la foi.

Saint Silvère est vénéré comme saint et martyr depuis le XIe siècle. Il est fêté le 20 juin. Il est patron de l’île de Ponza.

SOURCE : http://dugardin.vb.chez-alice.fr/hagio/Stsilveregrand.php

Portrait de saint Silvère, Mosaïque, dans la basilique Saint-Paul-hors-les-murs.

Papa Silverio

Ritratto di it:Papa Silverio nella it:Basilica di San Paolo fuori la Mura, Roma


Pope Saint Silverio

Also known as

Sylvere

Silverius

Memorial

2 December

20 June on some calendars

Profile

Son of Pope Hormisdas, who had entered religious life after raising a family. Sub-deacon when elected pope at the insistence of King Theodaha the Ostrogoth. A humble man caught in the middle of a political ploy by Vigilius and the Empress Theodora to seize the pontificate for the MonophysitesKidnapped, convicted of a trumped-up charge of treason, and exiled to the island of PonzaItaly.

Born

480 at FrosinoneCampania (in modern Italy)

Papal Ascension

8 June 536

Died

starved in November 537

Canonized

Pre-Congregation

Patronage

PonzaItaly

Valprato SoanaItaly

Additional Information

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Catholic Encyclopedia

Lives of the Saints, by Father Alban Butler

New Catholic Dictionary

Pictorial Lives of the Saints

Saints of the Day, by Katherine Rabenstein

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

America Needs Fatima

Catholic Culture

Catholic Online

Regina Magazine

San Silverio Shrine, Dover Plains, New York, USA

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Santi e Beati

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Martirologio Romano2001 edición

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Fête des prénoms

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fonti in italiano

Cathopedia

Martirologio Romano2005 edition

Santi e Beati

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MLA Citation

“Pope Saint Silverio“. CatholicSaints.Info. 6 April 2024. Web. 20 June 2024. <https://catholicsaints.info/pope-saint-silverio/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/pope-saint-silverio/

Pope St. Silverius

(Reigned 536-37).

Dates of birth and death unknown. He was the son of Pope Hormisdas who had been married before becoming one of the higher clergy. Silverius entered the service of the Church and was subdeacon at Rome when Pope Agapetus died at Constantinople, 22 April, 536. The Empress Theodora, who favoured the Monophysitessought to bring about the election as pope of the Roman deacon Vigilius who was then at Constantinople and had given her the desired guarantees as to the Monophysites. However, Theodatus, King of the Ostrogoths, who wished to prevent the election of a pope connected with Constantinople, forestalled her, and by his influence the subdeacon Silverius was chosen. The election of a subdeacon as Bishop of Rome was unusual. Consequently, it is easy to understand that, as the author of the first part of the life of Silverius in the "Liber pontificalis" (ed. Duchesne, I, 210) relates, a strong opposition to it appeared among the clergy. This, however, was suppressed by Theodatus so that, finally, after Silverius had been consecrated bishop (probably on 8 June, 536) all the Roman presbyters gave their consent in writing to his elevation. The assertion made by the author just mentioned that Silverius secured the intervention of Theodatus by payment of money is unwarranted, and is to be explained by the writer's hostile opinion of the pope and the Goths. The author of the second part of the life in the "Liber pontificalis" is favourably inclined to Silverius. The pontificate of this pope belongs to an unsettled, disorderly period and he himself fell a victim to the intrigues of the ByzantineCourt.

After Silverius had become pope the Empress Theodora sought to win him for the Monophysites. She desired especially to have him enter into communion with the Monophysite Patriarch of Constantinople, Anthimus, who had been excommunicated and deposed by Agapetus, and with Severus of Antioch. However, the popecommitted himself to nothing and Theodora now resolved to overthrow him and to gain the papal see forVigilius. Troublous times befell Rome during the struggle that broke out in Italy between the Ostrogoths and the Byzantines after the death of Amalasuntha, daughter of Theodoric the Great. The Ostrogothic king,Vitiges, who ascended the throne in August, 536, besieged the city. The churches over the catacombs outside of the city were devastated, the graves of the martyrs in the catacombs themselves were broken open anddesecrated. In December, 536, the Byzantine general Belisarius garrisoned Rome and was received by thepope in a friendly and courteous manner. Theodora sought to use Belisarius for the carrying out of her plan todepose Silverius and to put in his place the Roman deacon Vigilius, formerly apocrisary at Constantinople, who had now gone to Italy. Antonina, wife of Belisarius, influenced her husband to act as Theodora desired. By means of a forged letter the pope was accused of a treasonable agreement with the Gothic king who was besieging Rome. It was asserted that Silverius had offered the king to leave one of the city gates secretly open so as to permit the Goths to enter. Silverius was consequently arrested in March, 537, roughly stripped of his episcopal dress, given the clothing of a monk and carried off to exile in the East. Vigilius wasconsecrated Bishop of Rome in his stead.

Silverius was taken to Lycia where he was went to reside at Patara. The Bishop of Patara very soon discovered that the exiled pope was innocent. He journeyed to Constantinople and was able to lay before the Emperor Justinian such proofs of the innocence of the exile that the emperor wrote to Belisarius commanding a new investigation of the matter. Should it turn out that the letter concerning the alleged plot in favour of theGoths was forged, Silverius should be placed once more in possession of the papal see. At the same time the emperor allowed Silverius to return to Italy, and the latter soon entered the country, apparently at Naples. However, Vigilius arranged to take charge of his unlawfully deposed predecessor. He evidently acted in agreement with the Empress Theodora and was aided by Antonina, the wife of Belisarius. Silverius was taken to the Island of Palmaria in the Tyrrhenian Sea and kept their in close confinement. Here he died in consequence of the privations and harsh treatment he endured. The year of his death is unknown, but he probably did not live long after reaching Palmaria. He was buried on the island, according to the testimony of the "Liber pontificalis" on 20 June; his remains were never taken from Palmaria. According to the same witnesshe was invoked after death by the believers who visited his grave. In later times he was venerated as a saint. The earliest proof of this is given by a list of saints of the eleventh century (Mélanges d'archéologie et d'histoire, 1893, 169). The "Martyrologium" of Peter de Natalibus of the fourteenth century also contains hisfeast, which is recorded in the present Roman Martyrology on 20 June.

[Editor's note: According to the Liber Pontificalis, Pope St. Silverius was exiled not to Palmaria, but rather to the Island of Palmarola, a much smaller and more desolate island near Ponza, Italy, in the Bay of Naples.]

Sources

Liber pontificalis, ed. DUCHESNE, I, 290-95; LIBERATUS, Breviarium causae Nestorianorum et Eutychianorum, XXII, in P.L., LXVIII, 1039 sq.; PROCOPIUS, De bello gothico, I, xxv; Acta SS., June, IV, 13- 18; JAFFÉ, Regesta pont. rom., I, 2nd ed., 115 sq.; LANGEN, Gesch. der römischen Kirche, II, 341 sqq.; GRISAR, Gesch. Roms u. der Päpste, I, 502-04, and passim; HEFELE, Konziliengesch., II, 2nd ed., 571.

Kirsch, Johann Peter. "Pope St. Silverius." The Catholic Encyclopedia. Vol. 13. New York: Robert Appleton Company, 1912.11 Apr. 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/13793a.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Robert B. Olson. Offered to Almighty God for Patrick Keane.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. February 1, 1912. Remy Lafort, D.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2020 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/13793a.htm

Papa Silverio


Silverius, Pope M (RM)

Born in Frosinone, Campania, Italy; died December 2, c. 537. Saint Silverius's story clearly illustrates the harm that can be done to the Church by those who seek to exploit it for their own selfish purposes or political advancement. The subdeacon Saint Silverius was son of Pope Saint Hormisdas, who had been married before his consecration and whose Formulation of Hormisdas helped to end the Monophysite schism of Acacius. In the rivalry between the Ostrogoths and the Byzantine Empire, the papacy was an important factor in the balance of power. Because Agapitus had died in Constantinople, the Ostrogoth King Theodehad of Italy knew that the emperor would name his candidate for the see without delay. To circumvent the imposition of the emperor's candidate, Theodehad named Silverius pope in April 356. Soon after Theodehad compelled the Roman clergy to elect (or acquiesce to) Silverius to succeed Pope Saint Agapitus. Thus, he was ordained bishop of Rome on June 1 or 8, 536.

The Byzantines naturally supposed that Silverius was a puppet of the Goths; an opinion that was reinforced when he denied Empress Theodora's request to acknowledge the Monophysites Anthimus as patriarch of Constantinople and Severus as patriarch of Antioch. Thus, he exposed himself to the bitter enmity of Theodora, who was a domineering woman and did not hesitate to act without the knowledge of Emperor Justinian. Indeed, the consequences were so predictable that Silverius is said to have remarked that by signing the letter of refusal to the request of the empress, he was also signing his on death warrant. He was right; Theodora was a woman who would tolerate no opposition.

A few months later, in an attempt to save Rome from the destruction the Ostrogoth General Vitiges visited upon the suburbs, Silverius and the senate opened Rome's gates to the lesser evil, Belisaurus, the commander of the Byzantine armies in Italy. A forged letter accusing Silverius of being responsible for Vitiges' devastation proved unsuccessful in implicating Silverius. Nevertheless, like Justinian, Belisaurus had an intriguing wife, Antonina, and it was largely at her prompting that he deposed Silverius on the false accusation of conspiring with the Goths and the next day replaced him with Theodora's protege, Deacon Vigilius.

Silverius was kidnapped and taken to Patara in Lycia, Asia Minor. All this was done without the knowledge of Emperor Justinian. When he received a message from the bishop of Patara telling him what had happened, he immediately gave orders that Silverius be reinstated in the Holy See and an investigation instituted. Shortly after his return to Italy, he was captured by Vigilius's supporters and imprisoned on Palmarola in the Tyrrhenian Sea near Naples. Antonina, eager to ingratiate Theodora, prevailed on her husband to let them deal with Silverius as they chose. He did not survive long in prison. Either left to die of starvation or was murdered by Antonina's hired assassin, Silverius died a martyr's death after less than two years in office.

It is uncertain how Vigilius's appointment to the papal see was regularized. Nevertheless, Silverius was vindicated in one way-- after his death Pope Vigilius ceased to support Theodora and held firm in defense of orthodoxy (Benedictines, Delaney, Encyclopedia, Walsh, White).

Pope Saint Silverius is generally portrayed as a pilgrim pope with a small piece of bread on a plate. He might also be shown with a paten or while armed men approach as he sits by a table on which is a scroll, Justentor pane tribulationi et aqua angustie (Roeder). He may be depicted holding a church (White).

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0620.shtml

ST. SILVERIUS, POPE AND MARTYR.

FEAST DAY: JUNE 20TH

SILVERIUS was son of Pope Hermisdas, who had been married before he entered the ministry. Upon the death of St. Agapetas, after a vacancy of forty-seven days, Silverius, then subdeacon, was chosen Pope, and ordained on the, 8th of June, 536. Theodora, the empress of Justinian, resolved to promote the sect of the Acephali. She endeavored to win Silverius over to her interest, and wrote to him, ordering that he should acknowledge Anthimus lawful bishop, or repair in person to Constantinople and re-examine his cause on the spot. Without the least hesitation or delay, Silverius returned her a short answer, by which he peremptorily gave her to understand that he neither could nor would obey her unjust demands and betray the cause of the Catholic faith. The empress, finding that she could expect nothing from him, resolved to have him deposed. Vigilius, archdeacon of the Roman Church, a man of address, was then at Constantinople. To him the empress made her application, and finding him taken by the bait of ambition, promised to make him Pope, and to bestow on him seven hundred pieces of gold, provided he would engage himself to condemn the Council of Chalcedon and receive to communion the three deposed Eutychian patriarchs, Anthimus of Constantinople, Severus of Antioch, and Theodosius of Alexandria. The unhappy Vigilius having assented to these conditions, the empress sent him to Rome, charged with a letter to the general Belisarius, commanding him to drive out Silverius and to contrive the election of Vigilius to the pontificate. Vigilius urged the general to execute the project. The more easily to carry out this project, the Pope was accused of corresponding with the enemy, and a letter was produced, which was pretended to have been written by him to the king of the Goths, inviting him into the city, and promising to open the gates to him. Silverius was banished to Patara, in Lycia. The bishop of that city received the illustrious exile with all possible marks of honor and respect; and thinking himself bound to undertake his defence, repaired to Constantinople, and spoke boldly to the emperor, terrifying him with the threats of the divine judgments for the expulsion of a bishop of so great a see, telling him, "There are many kings in the world, but there is only one Pope over the Church of the whole world." It must be observed that these were the words of an Oriental bishop, and a clear confession of the supremacy of the Roman See. Justinian appeared startled at the atrocity of the proceedings, and gave orders that Silverius should be sent back to Rome, but the enemies of the Pope contrived to prevent it, and he was intercepted on his road toward Rome and carried to a desert island, where he died on the 20th of June, 538.

INTERCESSORY PRAYER: Ask Saint Silverius to intercede for your needs today.

JUNE XX.

ST. SILVERIUS, POPE, M.

[From Liberates in Breviar. c. 22, Conc. t. v. p. 775 ; Marcellinus in Chron. ad ann. 536; Anastasius in Pontif. Conc. t. v. ; Papebroke, t. iv. Junij, p. 13; and Muratori's Annals of Italy.]

BUTLER'S LIVES OF THE SAINTS

A.D. 538.

SILVERIUS was son of Pope Hormisdas, who had been engaged in wedlock before he entered the ministry. Upon the death of St. Agapetus, after a vacancy of forty-seven days, Silverius being then sub deacon, was chosen pope, and ordained on the 8th of June, 536, Theodatus, the Goth, being King of Italy. Theodoric had bequeathed that kingdom to his grandson, Athalaric, under the tuition of his mother, Amalasunta, a most wise and learned princess. Athalaric died in 534, after a reign of eight years, when Amalasunta called Theodatus, a nephew of her father, Theodoric, by a sister, to the throne; but the ungrateful king, jealous of his power, caused her to be confined in an island in the lake of Bolsena, and there strangled in a bath, before the end of the same year, 534. The, shocking barbarity of this action encouraged the Emperor Justinian to attempt the reduction of Italy. Belisarius, his general, had been successful in all his wars against rebels at home, the Persians in the East, and Gelimer the Vandal, in Africa, whom he had brought prisoner to Constantinople in 534; by which victory he extinguished the puissant kingdom of the Vandals, and reunited Africa to the empire, after it had been separated above one hundred years. By the emperor's order in 535, being then consul, he marched with his victorious army against Italy. He that year made himself master of Sicily, and passing thence into Italy in 536, took Naples. Upon which the Goths deposed Theodatus, and raised Vitiges, an experienced officer, to the throne. The senate and people of Rome, at the persuasion of Pope Silverius, opened the city to the imperialists, who entered by the Asinarian gate, whilst the Gothic garrison retired by the Flaminian towards Ravenna, where Vitiges had shut himself up.

Theodora, the empress, a violent and crafty woman, seeing Justinian now master of Rome, resolved to make use of that opportunity to promote the sect of the Acephali, or most rigid Eutychian, who rejected the Council of Chalcedon ; and also the Henoticon of Zeno, which Petrus Mongus, the Eutychian Patriarch of Alexandria, had received, endeavouring in some degree to qualify that heresy. Anthimus, Patriarch of Constantinople, was violently suspected of abetting the Acephali, and by the credit of the empress had been translated, against the canons, from the see of Trapezus, or Trebisond, to that of the imperial city. When Pope Agapetus came to Constantinople, in 536, he refused to communicate with Anthimus, because he could never be brought to own in plain terms two natures in Christ ; whereupon he was banished by Justinian; and St. Mennas, an orthodox holy man, was ordained Bishop of Constantinople by Pope Agapetus himself, who, by a circular letter notified, that "the heretical bishop had been deposed by the apostolic authority, with the concurrence and aid of the most religious emperor." This affair gave the empress great uneasiness, and she never ceased studying some method of recalling Anthimus, till the taking of Rome offered her a favourable opportunity of attempting to execute her design. Silverius being then in her power, she endeavoured to win him over to her interest, and wrote to him, requiring that he would acknowledge Anthimus lawful bishop, or repair in person to Constantinople, and re-examine his cause on the spot. The good pope was sensible how dangerous a thing it was to oppose the favourite project of an empress of her violent temper; and said with a sigh, in reading her letter, that this affair would in the end cost him his life. However he, without the least hesitation or delay, returned her a short answer, by which he peremptorily gave her to understand that she must not flatter herself he either could or would come into her unjust measures, and betray the cause of the Catholic faith. The empress saw from the firmness of his answer, that she could never expect from him any thing favourable to her impious designs, and from that moment resolved to compass his deposition. Vigilius, arch-deacon of the Roman church, a man of address, was then at Constantinople, whither he had attended the late Pope Agapetus. To him the empress made her application, and finding him taken by the bait of ambition, promised to make him pope, and to bestow on him seven hundred pieces of gold, provided he would engage himself to condemn the Council of Chalcedon, and receive to communion the three deposed Eutychian patriarchs, Anthimus of Constantinople, Severus of Antioch, and Theodosius of Alexandria. The unhappy Vigilius, having assented to these conditions, the empress sent him to Rome, charged with a letter to Belisarius, commanding him to drive out Silverius, and to contrive the election of Vigilius to the pontificate. Belisarius was at first unwilling to have any hand in so unjust a proceeding; but after showing some reluctancy, he had the weakness to say, " The empress commands ; I must therefore obey. He who seeks the ruin of Silverius shall answer for it at the last day —not I."¹ Vigilius urged the general, on one side, to execute the project, and his wife Antonina on the other : she being the greatest confident of the empress, and having no less an ascendant over her husband than Theodora had over Justinian.

(1) Anastas. in Pontif.

The more easily to make this project to bear, the enemies of the good pope had recourse to a new stratagem, and impeached him for high treason. Vitiges, the Goth, returned from Ravenna in 537, with an army of one hundred and fifty thousand men, and invested the city of Rome. The siege lasted a year and nine days, during which both Goths and Romans performed prodigies of valour ; but the latter defeated all the attempts and stratagems of the barbarians, and in the end obliged them to retire. The pope was accused of corresponding during the siege with the enemy ; and a letter was produced which was pretended to have been written by him to the King of the Goths, inviting him into the city, and promising to open the gates to him. Belisarius saw evidently this to be a barefaced calumny, and discovered the persons who had forged the said letter, namely Marcus, a lawyer, and Julianus, a soldier of the guards, who had both been suborned by the pope's enemies. The general, therefore, dropped this charge of treason, but entreated the pope to comply with the will of the empress, assuring him he had no other means of avoiding the loss of his see, and the utmost calamities. Silverius always declared that he could never condemn the Council of Chalcedon, nor receive the Acephali to his communion. Upon leaving the general's house, he fled for sanctuary to the basilic of the martyr St. Sabina ; but a few days after, by an artful stratagem of Belisarius, was drawn thence, and summoned to repair to the Pincian palace, where the general resided during the siege. He was admitted alone, and his clergy, whom he left at the door, saw him no more. Antonina received him sitting upon her bed, whilst Belisarius was seated at her feet; she loaded him with reproaches, and immediately a subdeacon tore the pall off his shoulders. He was then carried into another room, stripped of all his pontifical ornaments, and clothed with the habit of a monk. After this it was proclaimed that the pope was deposed, and become a monk. Belisarius, the next day, caused Vigilius to be chosen pope, and he was ordained on the 22nd of November, 537. In the mean time, Silverius was conducted into banishment to Patara, in Lycia. The bishop of that city received the illustrious exile with all possible marks of honour and respect; and thinking himself bound to undertake his defence, soon after the pope's arrival repaired to Constantinople, and having obtained a private audience, spoke boldly to the emperor, terrifying him with the threats of the divine judgments for the expulsion of the bishop of so great a see, telling him, "There are many kings in the world ; but there is only one pope over the church of the whole world." It must be observed that these were the words of an oriental bishop, and a clear confession of the supremacy of the Roman see. Justinian, who had not been sufficiently apprized of the matter, appeared startled at the atrocity of the proceedings, and gave orders that Silverius should be sent back to Rome, and in case he was not convicted of the treasonable intelligence with the Goths, that he should be restored to his see; but, if found guilty, should be removed to some other see. Belisarius and Vigilius were uneasy at this news; and foreseeing that if the order of the emperor was carried into execution, the consequence would necessarily be the restoration of Silverius to his dignity, they contrived to prevent it, and the pope was intercepted in his road towards Rome. His enemies saw themselves again masters of his person; and Antonina resolving at any rate to gratify the empress, prevailed with Belisarius to deliver up the pope to Vigilius, with full power to secure him as he should think fit. The ambitious rival put him into the hands of two of his officers, called the defenders of the church who conveyed him into the little inhospitable island of Palmaria, now called Palmeruelo, over against Terracina, and near two other abandoned desert islands, the one called Pontia, now Ponza ; and the other Pandataria, now Vento Tiene. In this place Silverius died in a short time of hard usage--Liberatus, from hear-say, tells us of hunger; but Procopius, a living witness, says he was murdered, at the instigation of Antonina, by one Eugenia, a woman devoted to their service. The death of Pope Silverius happened on the 20th of June, 538. Vigilius was an ambitious intruder, and a schismatic so long as St. Silverius lived; but after his death became lawful pope by the ratification or consent of the Roman church, and from that time renounced the errors and commerce of the heretics. He afterwards suffered much for his steadfast adherence to the truth; and though he entered as a mercenary and a wolf, he became the support of the orthodox faith. The providence of God in the protection of his church never appears more visible than when he suffers tyrants or scandals seemingly almost to overwhelm it. Then does he most miraculously interpose in its defence, to show that nothing can make void his promises. Neither scandals nor persecutions can make his word fail, or overcome the church which he planted at so dear a rate. He will never suffer the devil to wrest out of his hands the inheritance which his Father gave him, and that kingdom which it cost him his most precious blood to establish, that his Father might always have true adorers on earth, by whom his name shall be for ever glorified. In the tenth century, by the power and intrigues of Marozia, wife to Guy, Marquis of Tuscany, and her mother and sister, both called Theodora, three women of scandalous lives, several unworthy popes were intruded into the apostolic chair, and ignorance and scandals gained ground in some parts. Yet at that very time many churches were blessed with pastors of eminent sanctity, and many saints preached penance with wonderful success; nor did any considerable heresy arise in all that century. Pride, indeed, and a conceit of learning, are the usual source of that mischief. But this constant conservation of the church can only be ascribed to the singular protection of God, who watches over his church, that it never fail.

SOURCE : http://jesus-passion.com/saint_silverius_pope_and_martyr.htm

Papa Silverio


San Silverio Papa e martire

2 dicembre

Frosinone ? - † Palmarola (Ponza), 2 dicembre 537

(Papa dal 01/06/536 al 11/11/537)

Originario di Frosinone, si trovò ad affrontare i torbidi inzi della guerra greco-gotica, che si sarebbe protratta per 18 anni. Fatto prigioniero, fu relegato nell'isola di Ponza, dove morì.

Etimologia: Silverio = abitatore delle selve, uomo dei boschi, selvaggio, dal latino

Martirologio Romano: Nell’isola di Palmarola in Liguria, transito di san Silverio, papa e martire, che, non avendo voluto ristabilire Antimo, vescovo eretico di Costantinopoli deposto dal suo predecessore sant’Agapíto, fu per ordine dell’imperatrice Teodora privato della sua sede e mandato in esilio, dove morì dopo molte tribolazioni.

Oriundo di Frosinone, figlio del papa s. Ormisda, salì al soglio pontificio nel giugno 536, ma non fu l’immediato successore del padre, infatti dopo la morte di s. Ormisda avvenuta nel 523, vi furono come pontefici s. Giovanni I, s. Felice III, Bonifacio II, l’antipapa Dioscoro, Giovanni II, s. Agapito I, tutti governarono in media 2-3 anni ciascuno. 

Alla morte di s. Agapito I avvenuta a Costantinopoli il 22 aprile 536, Silverio fu eletto papa, pur essendo suddiacono, per imposizione del re ostrogoto Teodato (534-36); il quale era memore dei buoni rapporti ed intese, intercorsi tra il padre Ormisda e il re Teodorico. 

Però buona parte del clero si oppose a questa elezione, accettandola alla fine dopo l’avvenuta consacrazione. Il suo pontificato fu breve e molto travagliato; venne coinvolto suo malgrado, nelle lotte politiche e religiose che in quegli anni turbarono l’Italia e la Chiesa, infatti era in corso la guerra tra i Bizantini e gli Ostrogoti per il possesso della penisola; inoltre in Oriente continuavano ad esistere gruppi di monofisiti ostinati, appoggiati dall’imperatrice Teodora. 

Si ricorda che il monofisismo, era una dottrina teologica che negava la natura umana di Cristo, affermandone l’unica natura divina; l’eresia, sviluppatosi nel V-VI secolo, fu condannata dal Concilio di Calcedonia nel 451 e determinò il distacco delle Chiese Copta, Armena e Giacobita di Siria. 

Qualche mese dopo la sua elezione, il re Teodato suo protettore, fu deposto ed ucciso dai Goti; a dicembre 536 giunse alle porte di Roma, il generale Belisario con le sue milizie e Silverio insieme al Senato, si adoperò perché la città fosse occupata senza combattimenti. 

Tre mesi dopo, nel febbraio 537 fu la volta del nuovo re degli Ostrogoti, Vitige a cingere d’assedio Roma con il suo esercito, con vari attacchi per ritornarne in possesso, distruggendo i dintorni compreso i cimiteri cristiani e le chiese. 

E fu durante l’assedio degli Ostrogoti che cominciò la tragedia di Silverio; era giunto da Costantinopoli il diacono Vigilio con lettere dell’imperatrice Teodora per Belisario, perché favorisse l’elezione di Vigilio alla cattedra di s. Pietro. Il diacono era già stato designato dal papa Bonifacio II (530-532) a suo successore, incontrando però l’opposizione del clero a questa novità, cioè la designazione invece che un’elezione, quindi non aveva potuto entrare in carica; alla morte di s. Agapito I, egli fu di nuovo designato dall’impero bizantino alla carica di pontefice, ma trovando già eletto Silverio, per la seconda volta egli veniva escluso. 

Belisario cercò di non creare drammi e supponendo che all’imperatrice, stesse più a cuore la sorte dei monofisiti, che si pensa, Vigilio le avesse promesso un annullamento delle decisioni del Concilio di Calcedonia, chiese a Silverio di accordare egli stesso ciò che stava a cuore a Teodora, ma il papa si rifiutò di accondiscendere. 

Durante l’assedio degli Ostrogoti, che durò quasi un anno, fu messa in circolazione una presunta lettera di Silverio al re Vitige, nella quale prometteva di aprirgli la porta Asinara presso il Laterano, per consegnargli Roma; Belisario convocò il papa al suo quartiere generale contestandogli l’accusa che Silverio facilmente smontò, anzi per evitare ulteriori sospetti, lasciò il palazzo del Laterano spostandosi presso la Basilica di S. Sabina. 

Ma il 18-19 marzo ci fu un furioso attacco dei Goti e Silverio fu di nuovo chiamato da Belisario, che spalleggiato da sua moglie Antonina e da Vigilio, mosse altre accuse a Silverio, quindi fu spogliato degli abiti pontificali e vestito di un abito monastico; ai chierici che l’accompagnavano restati in altra stanza, fu detto che non era più papa e si era fatto monaco. 

Al suo posto subentrava Vigilio (537-555), mentre Silverio fu deportato a Patara nella Licia; il vescovo di Patara si recò a Costantinopoli a protestare presso l’imperatore Giustiniano, dicendo che nel mondo vi erano molti re ed un solo papa e questi era stato scacciato dalla sua sede. 

Giustiniano, vincendo le resistenze di Teodora, rimandò a Roma Silverio, con l’ordine che si riesaminassero le presunte lettere e l’intera questione e se fosse risultato innocente, reintegrato come papa; Vigilio impaurito dall’inaspettato ritorno, convinse Belisario di deportarlo nell’isola Palmarola (Ponza); qui papa Silverio, per porre fine allo scisma che si era creato, abdicò l’11 novembre 537 e consunto dagli stenti e dalla fame, morì martire il 2 dicembre successivo. 

Il suo corpo, contrariamente a quelli di altri papi morti in esilio, non fu trasferito a Roma, rimanendo nell’isola; il suo sepolcro divenne centro di guarigioni e miracoli e quindi meta di pellegrinaggi. 

Notizie del culto tributatogli a Roma sono documentate solo qualche secolo più tardi a partire dall’XI. I due santi pontefici, Ormisda e Silverio, padre e figlio nella vita, sono i patroni della città di Frosinone, di cui erano nativi.

La memoria liturgica per la Chiesa universale è stata fissata al 2 dicembre, mentre nell'isola di Ponza, di cui è patrono, viene festeggiato il 20 giugno.

Autore: Antonio Borrelli

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/58500

Festa di Papa Silverio a Ponza del 20 giugno 2008.


 SILVERIO papa, santo

Enciclopedia Italiana (1936)

Mario NICCOLI

Figlio di papa Ormisda, succedette a papa Agapito morto a Costantinopoli (534) dove si era recato, in compagnia del diacono Vigilio, per chiedere a Giustiniano, da parte del re dei Goti Teodato, il richiamo di Belisario. Quando la notizia della morte di Agapito giunse a Roma, Teodato fece eleggere al pontificato S., allora suddiacono, vincendo con la sua autorità (non è escluso che violasse norme canoniche) l'ostilità pressoché generale del clero contro S., scelto da Teodato probabilmente con l'intento di farsene uno strumento contro Bisanzio. Ma intanto a Costantinopoli l'ambizioso Vigilio (v.), che del resto era stato designato al papato da papa Bonifacio, abilmente manovrando presso Teodora, aveva ottenuto da questa il suo appoggio per la successione di Agapito e quando, giunto a Roma, trovò che S. era già stato consacrato (il 22 [?] giugno 536) si mise alla testa della latente opposizione contro Silverio. Questi, il 10 dicembre 536, aveva aperto le porte di Roma a Belisario mentre il suo protettore Teodato era ucciso nei pressi di Ravenna. L'incertezza, la partigianeria delle fonti, non consentono di precisare chiaramente il seguito degli avvenimenti. Certo è che S., accusato di essersi messo in rapporto con i Goti che assediavano Roma, fu deposto (21 marzo 537) ed esiliato a Patara in Licia, mentre Vigilio era eletto e consacrato suo successore (22 e 29 marzo). Ma la causa di questo fatto va ricercata esclusivamente nelle ambiziose macchinazioni di Vigilio, che avrebbe sfruttato un'incauta condotta politica di S., oppure nella faccenda interferì anche un contrasto religioso nel quale Vigilio sarebbe stato strumento compiacente della volontà dell'imperatrice Teodora? Le opinioni degli storici dipendono dal giudizio che essi dànno di fonti le quali spesso riflettono lo sdegno col quale sarà accolta la politica religiosa di Vigilio e la sua condanna dei Tre Capitoli. S., giunto a Patara, poté convincere facilmente della sua innocenza quel vescovo il quale, recatosi a Costantinopoli, ottenne da Giustiniano che S. fosse ricondotto a Roma e il suo processo rivisto. Ma Belisario, certo istigato da Vigilio, fece relegare S. a Ponza, dove l'infelice papa, strettamente custodito da incaricati di Vigilio, morì di stenti (secondo alcune fonti; altre sembrano insinuare che S. sia stato ucciso) il 2 dicembre 537 dopo avere, sembra, volontariamente rinunciato alla sua dignità l'11 novembre 537. S. fu probabilmente vittima di basse ambizioni e della lotta fra Goti e Bizantini.

Bibl.: P. Hildebrand, Die Absetzung des Papstes Silverius (537), in Hist. Jahrbuch, XLII (1922), pp. 213-49; O. Bertolini, La fine del pontificato di papa Silverio, in Arch. Soc. romana di storia patria, XLVII (1924), pp. 325-43; L. Duchesne, L'Église au VIme siècle, Parigi 1925, pp. 149-155.

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SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/santo-silverio-papa_(Enciclopedia-Italiana)/

 SILVERIO, papa

Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 92 (2018)

Andrea Antonio Verardi

SILVERIO, papa. – Forse appartenente alla famiglia dei Cecilii, nacque a Fondi, nel basso Lazio, probabilmente entro la fine del secolo V, da Ormisda, vescovo di Roma dal 514 al 526 (Le Liber pontificalis, a cura di L. Duchesne, I, 1886, pp. 290-295; Liberatus archidiaconus Carthaginensis, Breviarium causae Nestorianorum et Eutychianorum, in Acta Conciliorum Oecumenicorum, II, 5, a cura di E. Schwartz, Berlin-Leipzig 1936, XXII, pp. 98-141).

Alla morte del padre compose il suo epitaffio (Inscriptiones Christianae urbis Romae septimo saeculo antiquiores, a cura di G.B. de Rossi, 1857-1888, II, n. 15, p. 130; Inscriptiones latinae Christianae veteres, a cura di E. Diehl, 1961, I, n. 984, p. 184), nel quale riassunse le tappe più importanti del pontificato di Ormisda. Le fonti archeologiche menzionano un parente prossimo di Ormisda, Geronzio (m. 565), collaboratore di questi e primicerius dei notai (Inscriptiones Christianae..., cit., I, n. 1098, p. 501; Inscriptiones latinae..., cit., n. 1312, pp. 252 s.). Sebbene non sia possibile valutare con certezza i legami di parentela, è interessante notare che tre esponenti di una famiglia non originaria dell’Urbe ricoprirono ruoli importanti nella gerarchia ecclesiastica.

Silverio fu suddiacono prima dell’elevazione a pontefice, avvenuta l’8 giugno 536 quale successore di Agapito, morto a Costantinopoli: così riferisce Liberato di Cartagine (Brevarium..., cit., XXII), secondo il quale l’elezione fu dovuta genericamente alla volontà dei Romani, mentre la prima parte della biografia del Liber pontificalis riporta che l’elezione fu dovuta alla violenza gota.

A Constantinopoli invece – non è possibile determinare a quanto tempo di distanza rispetto a quanto accaduto a Roma – l’imperatrice Teodora aveva trovato nel diacono Vigilio, apocrisario presso la sede imperiale, un candidato più attento alle richieste greche in materia di fede (in particolare riguardo alla riabilitazione del patriarca monofisita Antimo, a lei vicino).

Secondo il Liber sarebbe stato Teodato re dei Goti, corrotto da un’ingente somma di denaro – non è possibile capire se elargita dal futuro pontefice o da altri – a far eleggere Silverio contro il volere del clero, minacciando di morte coloro che si opponevano alla sua elezione. Il clero però non si sarebbe piegato subito al volere goto, e si sarebbe rifiutato di firmare i decreti di elezione. Solo l’amore per la Chiesa, e il desiderio di preservare l’unità, portarono alla definitiva accettazione dell’elezione.

Secondo Liberato di Cartagine (Breviarium..., cit., XXII) l’unità era messa a repentaglio dall’intervento dell’imperatrice Teodora, che, come accennato, alla morte di Agapito aveva promesso di favorire l’elezione del diacono Vigilio, purché, oltre a corrispondere un’ingente somma e a riabilitare Antimo, smentisse quanto poco prima (2-4 giugno 536) aveva sancito un concilio presieduto dal patriarca filocalcedoniano Mena.

In ogni caso è difficile una ricostruzione cronologicamente e tematicamente coerente, date la forte dimensione ideologica delle fonti a nostra disposizione e l’asserita simultaneità degli eventi tra Costantinopoli e Roma. A ciò si aggiunge anche il fatto che la stessa biografia contenuta nel Liber pontificalis è chiaramente stata scritta da due scrittori o in due momenti differenti. La prima parte, infatti, è decisamente ostile a Silverio, mentre la seconda ne tratteggia un quadro quasi agiografico.

Qualche mese dopo l’elezione di Silverio Teodato fu deposto e i Goti trovarono una nuova coesione sotto la guida di Vitige, che si recò a Roma e tenne un’allocuzione al popolo, al senato e al clero cittadino per fidelizzare a sé i Romani e ottenere l’appoggio papale contro la riconquista bizantina, lasciando poi una guarnigione di 1000 uomini (La guerra gotica..., a cura di D. Comparetti, II, 1895-1898, l. I, 11, p. 89). Ma di lì a poco, nei primi giorni di dicembre dello stesso anno, le truppe imperiali, guidate da Belisario, assediarono Roma e fu proprio l’intervento di Silverio a favorire la resa della città (timorosa di subire lo stesso trattamento riservato dal comandante bizantino ai napoletani) e l’apertura delle porte cittadine ai Bizantini il 9 dello stesso mese (ibid.). Dopo pochi mesi, tuttavia, i Goti entrarono nuovamente in città con il consenso della popolazione (27 febbraio 537); in questa occasione Silverio fu accusato di aver loro aperto le porte.

Le accuse di tradimento, mossegli dai Bizantini, segnarono l’inizio della fine del pontificato di Silverio: infatti, dopo queste e dopo ripetute convocazioni da parte delle autorità, fu costretto all’esilio.

Anche in occasione di questi eventi, parzialità e impostazione ideologica delle fonti ostacolano seriamente la ricostruzione dei fatti. Per quanto riguarda le accuse, da alcune indicazioni presenti nel Liber pontifcalis sembra che Silverio sia stato vittima di una sorta di congiura ordita tra Roma e Costantinopoli e orchestrata dall’imperatrice Teodora e dalla moglie di Belisario, Antonina, alla quale non sarebbe stato estraneo nemmeno il diacono Vigilio, che insieme all’imperatrice, con la collaborazione del prudente Belisario, avrebbe voluto sostituire Silverio. Questa dimensione è resa ancora più chiara dal fatto che il Liber citi le accuse solo dopo il rifiuto del papa a cedere alle richieste dell’imperatrice, che gli chiedeva di ritrattare le disposizioni del suo predecessore. L’autore della seconda parte della biografia, infatti, parla esplicitamente di ‘pretesti’ che Belisario avrebbe dovuto trovare per deporre il presule e sostituirlo con Vigilio. Di fronte ai tentennamenti del generale, i Bizantini avrebbero fatto circolare la notizia calunniosa di un tradimento del pontefice, in modo tale da spingere Belisario ad agire contro di lui. È interessante come la fonte romana ci tenga a salvaguardare la posizione di Belisario che, rispetto a queste vicende, viene rappresentato sempre timoroso dell’azione condotta contro il pontefice. Liberato (Breviarium..., XXII) attribuisce la prima convocazione alla congiunta volontà di Vigilio e dell’imperatrice, che desideravano sostituire al più presto il pontefice. Volontà che sarebbe stata comunicata al generale dal diacono romano a Ravenna, subito dopo l’elezione di Silverio. Egli inoltre indica i nomi di coloro che avevano redatto le false lettere dirette da Silverio ai Goti, cioè il grammatico Marco e il pretoriano Giuliano. La questione è trattata in maniera più sbrigativa, ma uniforme nella sostanza dei fatti, da parte di Procopio, il quale ci dice che Silverio fu esiliato poiché accusato di complottare contro i Greci.

Per quanto riguarda le successive tappe dell’iter ‘ispettivo’ al quale Silverio fu sottoposto, vale a dire le convocazioni presso il palazzo Pinciano e il successivo esilio, la differenza tra le fonti si ripresenta anche riguardo al numero di convocazioni di Silverio nel palazzo di Belisario, sia sulle destinazioni dell’esilio, così come sulle circostanze della sua morte.

Per Procopio (La guerra gotica..., cit., l. I, 25, p. 189) Belisario avrebbe inviato il papa in esilio in Grecia perché considerato un traditore – evento questo che sembra trovare riscontro nella narrazione di Liberato. Negli Anedocta invece egli sostiene che il pontefice fu ucciso da un servitore della moglie di Belisario, di nome Eugenes. Per il Liber pontificalis il papa era stato convocato due volte: una prima per essere convinto ad accettare le condizioni dell’imperatrice, e una seconda per essere giudicato riguardo all’accusa di tradimento. In questo secondo incontro, avvenuto alla presenza di Belisario, di sua moglie e del diacono Vigilio, Silverio fu privato del pallium e spogliato degli abiti papali a opera del suddiacono Giovanni della prima regione (quella dell’Aventino) e rivestito con l’abito monastico, per essere poi imprigionato. A questo punto il diacono della sesta regione (la zona vaticana) comunicò al clero che il papa era stato deposto, creando scompiglio. Liberato (Breviarium..., cit., XXII) riferisce invece di tre convocazioni, collocando le false accuse già nel primo incontro tra Belissario e il papa, durante il quale, come per il Liber pontificalis, il generale e la moglie avrebbero tentato di convincere il presule a cedere alle pressioni greche. In questa occasione, Silverio avrebbe cambiato la propria sede dal Laterano, troppo vicino alle mura cittadine, in favore della più protetta basilica di S. Sabina, sull’Aventino. Nel secondo incontro presso il palazzo Pinciano, Silverio provò a convincere il generale della propria innocenza prestando giuramento, cosa che gli permise di ritornare incolume alla propria basilica. Infine, in occasione della terza convocazione il pontefice fu preso prigioniero e inviato in esilio presso Patara in Licia. Durante l’esilio in Asia Minore Silverio avrebbe incontrato il vescovo locale che, indignato per la sorte del pontefice, chiese spiegazioni di quanto avvenuto a Giustiniano. L’imperatore sostenne di essere ignaro della vicenda e, malgrado le proteste dell’apocrisario Pelagio, vicino all’imperatrice, dispose che il papa facesse ritorno a Roma e istituì un’inchiesta per accertare la veridicità delle accuse. Se le lettere si fossero rivelate false, Silverio sarebbe stato reintegrato nella sua sede; mentre nel caso contrario sarebbe stato inviato come vescovo in una qualsivoglia altra sede.

Non è dato sapere quale fu l’esito dell’inchiesta, ma il pontefice fece ritorno a Roma. Vigilio, atterrito per il rientro del suo avversario, chiese a Belisario di affidarglielo.

A questo punto Vigilio aveva campo libero per poter essere eletto, non prima però di aver esiliato il suo predecessore a Palmarola, una delle isole pontine, o a Ponza, dove, sotto la sua tutela – l’autore della biografia del Liber pontificalis è ironico – morì d’inedia, il 20 giugno 537. Qui la sua tomba divenne ben presto oggetto di venerazione per le sue virtù miracolose.

Le difficoltà di giungere a una ricostruzione coerente e unitaria della biografia di Silverio testimoniano chiaramente la complessità del periodo nel quale egli si trovò a esercitare il suo ruolo episcopale, cioè gli anni iniziali della guerra greco-gotica. Membro di una famiglia che aveva costruito parte della propria fortuna sociale ricoprendo ruoli di alto rilievo nella gerarchia ecclesiastica, Silverio si trovò a essere il presule di una città ormai privata della propria indipendenza, schiacciata tra il potere goto e quello bizantino. Ciò emerge con evidenza dal diverso tenore delle notizie che lo riguardano, fortemente segnate dal clima dell’epoca. Sebbene, infatti, tutte concordino su alcuni punti fondamentali del suo pontificato (accuse di tradimento avanzate dai Bizantini ed esilio), ognuna presenta una lettura orientata e funzionale della sua vicenda storica.

Fonti e Bibl.: Inscriptiones Christianae urbis Romae septimo saeculo antiquiores, a cura di G.B. de Rossi, Romae 1857-1888, I, n. 1098, p. 501 (epitaffio di Gerontius), II, n. 15, p. 130; Le Liber pontificalis, a cura di L. Duchesne, I, Paris 1886, pp. CCXXXI-CCXXXII (doppia redazione della notizia di Silverio), pp. 290-293 (vita di Silverio), pp. 297-302 (vita di Vigilio); Victor Tonnennensis episcopus, Chronica. A. CCCCXLIV-DLXVII, in MGH, Auctores antiquissimi, XI, 2, Chronica minora, a cura di Th. Mommsen, Berolini 1894, pp. 184-206; La guerra gotica di Procopio di Cesarea, a cura di D. Comparetti, II, Roma 1895-1898, l. I, 11, p. 89, 25, p. 189; Liberatus archidiaconus Carthaginensis, Breviarium causae Nestorianorum et Eutychianorum, 22, in Acta Conciliorum Oecumenicorum, II, 5, a cura di E. Schwartz, Berlin-Leipzig 1936, pp. 98-141; Procopius, Historia Arcana 27, 24, a cura di H.B. Dewing, London-Cambridge 1960, p. 324; Inscriptiones latinae Christianae veteres, a cura di E. Diehl, I, Berolini 1961, n. 984, p. 184, n. 1312, pp. 252 s.

L. Duchesne, Vigile et Pélage. Étude sur l’histoire de l’Église romaine au milieu du VIe siècle, in Revue des questions historiques, XXXVI (1884), pp. 369-440; Id., Les papes du VIe siècle et le second concile de Constantinople. Réponse de M. l’abbé Duchesne, ibid., XXXVII (1885), pp. 579-593; F. Savio, Il papa Vigilio. Studio critico-storico, Roma 1904, pp. 553-564; H. Hildebrand, Die Absetzung des Papstes Silverius (537), in Historisches Jahrbuch, XLII (1922), pp. 213-242; O. Bertolini, La fine del pontificato di papa S. in uno studio recente, in Archivio della Società romana di storia patria, XLVII (1924), pp. 325-343; L. Duchesne, L’Église au VIe siècle, Paris 1925, pp. 150-156; P. Batiffol, L’empereur Justinien et le siège apostolique, in Recherches de science religieuse, XVI (1926), pp. 193-264; E. Caspar, Geschichte des Papsttums, II, Tübingen 1933, pp. 231, 769; W. Pewesin, Imperium, Ecclesia universalis, Rom. Der Kampf der Afrikanischen Kirche um die Mitte des 6. Jahrhunderts, in Forschungen zur Kirchen- und Geistesgeschichte, XI (1937), pp. 160 ss.; L. Magi, La sede romana nella corrispondenza degli imperatori e patriarchi bizantini (VI-VII secolo), Rome-Louvain 1972, pp. 161-174; A. Cameron, Procopius and the sixth century, London-New York 1985, pp. 49-66; R. Markus, La politica ecclesiastica di Giustiniano e la Chiesa d’Occidente, in Il mondo del diritto nell’epoca giustinianea: caratteri e problematiche, a cura di G.G. Archi, Ravenna 1985, pp. 113-124; C. Sotinel, Autorité pontificale et pouvoir impérial sous le règne de Justinien: le pape Vigile, in Mélanges de l’Ecole française de Rome. Antiquité, CIV (1992), pp. 439-463; Id., Les Églises et la reconquista byzantine, in Histoire du Christianisme, III, a cura di L. Pietri, Paris 1998, pp. 723-726; Id., Silverio, santo, in Enciclopedia dei papi, Roma 2000, pp. 508-511; J.A. Evans, The empress Theodora, Austin 2002, pp. 51, 77, 90-92; F. Alto Bauer, Das Bild des Stadt Rom in Frühmittelalter, Wiesbaden 2004, p. 29; J. Hillner, Monastic imprisonment in Justinian’s novels, in Journal of early christian studies, XV (2007), pp. 205-237; C. Sotinel, Mémoire perdue ou mémoire manipulée: le Liber pontificalis et la controverse des Trois Chapitres, in L’usage du passé entre antiquité tardive et haut Moyen Âge: hommage à Brigitte Beaujard, a cura di C. Sotinel - M. Sartre - B. Beaujard, Rennes 2008, pp. 65-74; G. Heydemann, The Ostrogothic Kingdom: ideologies and transition, in A companion to Ostrogothic Italy, a cura di J.J. Arnold - M.S. Bjornlie - K. Sessa, Leiden-Boston 2016, p. 38; P. Maraval, Giustiniano. Il sogno di un impero cristiano universale, Palermo 2017, pp. 246-249; M. Vitiello, Teodato. La caduta del Regno ostrogoto d’Italia, Palermo 2017, ad indicem.

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SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/papa-silverio_(Dizionario-Biografico)/

Voir aussi http://compilhistoire.pagesperso-orange.fr/Silvere.html