St. Francis Caracciolo. Founder Statue by Francesco Laboureur & Innocenzo Fraccaroli, 1834Born - 13 October 1563 at Villa Santa Maria, Italy. Died - 4 June 1608 at Agnone. Canonized - 24 May 1807 by Pius VII. Feast Day - 4 June. Founded - Congregation of Minor Clerks Regular (Caracciolini). Text on Statue :Book - REGULAE / CLERI / CORUM / MINORUM ; Pedestal - S. FRANCISCO CARACCIOLO / FUNDAT(ori) SUO CLER(ici) MINORES / A. D. MDCCCXXXIV
Saint François Caracciolo
Fondateur de la
congrégation des Clercs réguliers (+ 1608)
Ce noble napolitain
devint, sans l'avoir cherché, l'un des fondateurs des Clercs Réguliers Mineurs,
chargés de l'apostolat dans les prisons. Surnommé "le prédicateur de
l'amour divin", il propagea le culte eucharistique, sous la forme de
l'Adoration perpétuelle.
À Agnone dans les
Abruzzes, en 1608, saint François Caracciolo, prêtre, qui, enflammé d’amour
pour Dieu et son prochain, fonda la Congrégation des Clercs Réguliers Mineurs,
voulant qu’ils unissent la vie contemplative à l’exercice du ministère pastoral.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1270/Saint-Francois-Caracciolo.html
Saint François Caracciolo
(1563-1608)
LEÇON DU BRÉVIAIRE ROMAIN
François, nommé d'abord
Ascagne, naquit à Santa Maria de Villa, dans les Abruzzes, de la noble famille
des Caracciolo. Dans son adolescence, il résolut, au cours d'une grave maladie,
de se dévouer tout entier au service de Dieu et du prochain. Venu à Naples et
admis au sacerdoce, il se consacra entièrement à la contemplation et à la
conquête des âmes, s'appliquant tout particulièrement à exhorter les condamnés
à mort. Adjoint par une admirable disposition de Dieu à Jean Augustin Adorno et
à Fabrice Caracciolo, il fonda l'Ordre des Clercs réguliers mineurs, ajoutant
aux trois vœux ordinaires celui de ne point rechercher les dignités. Après la
mort d'Adorno, il gouverna très saintement cet Ordre et le propagea avec le
plus grand zèle à travers l'Espagne et l'Italie. Il brûlait d'un tel amour pour
le mystère de la très sainte Eucharistie, qu'il passait la plus grande partie
de ses nuits à l'adorer, et il voulut que cette pieuse pratique devînt comme la
marque de son Ordre en s'y conservant à perpétuité. Doué du don de prophétiser
et de scruter les cœurs, il fut atteint, dans la quarante-quatrième année de
son âge, d'une fièvre mortelle, dans la ville d'Agnoni en Abruzzes, et
s'endormit dans le Seigneur, le quatre juin seize cent huit. Son saint corps
fut transporté à Naples et déposé dans l'église de son Ordre.
SOURCE : http://www.icrsp.org/Calendriers/Le%20Saint%20du%20Jour/francois_caracciolo.htm
SAINT FRANÇOIS CARACCIOLO
Confesseur
(1563-1608)
François, de la famille
Caracciolo, l'une des plus illustres du royaume de Naples, entra dès son
enfance dans le chemin de la perfection, par l'amour de la pénitence et une
tendre dévotion à la Sainte Vierge. Il récitait chaque jour le petit Office et
le Rosaire et jeûnait tous les samedis en l'honneur de sa bonne Mère.
Cependant, jusqu'à l'âge de vingt-deux ans, il ne songeait point à quitter le
siècle. Il fallut l'horrible maladie de la lèpre pour le détacher du monde et
le décider à se donner à Dieu dans la vie religieuse. La Providence lui fit
rencontrer bientôt deux vertueux prêtres, auxquels il se joignit pour
l'établissement des Clercs réguliers Mineurs.
François, encore tout
jeune, fut bientôt supérieur général de l'Ordre, qui prenait de rapides
accroissements. Il profita de la liberté que lui donnait cette charge pour
augmenter ses exercices de piété et de mortification. Trois fois la semaine il
jeûnait au pain et à l'eau, portait habituellement un rude cilice, prenait
toutes les nuits la discipline, et passait le temps du repos partie au pied du
Très Saint-Sacrement et partie dans l'étude. Quand le sommeil le pressait,
c'était souvent sur le marchepied de l'autel qu'il prenait le peu de repos
qu'il accordait à la nature, et qui ne durait jamais plus de trois ou quatre
heures. Il donnait sept heures chaque jour à la contemplation et à la
méditation de la Passion de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Ami de la pauvreté, si
on lui donnait des vêtements neufs, il les changeait avec les habits les plus
usés des simples frères; il évitait avec soin toutes les marques de distinction
et d'honneur, disant: "Je n'en suis pas digne; la Compagnie ne me supporte
que par charité." Il signait ordinairement ses lettres: François, pécheur.
Le Saint alla lui-même
établir son Ordre à Madrid, en Espagne, où il obtint un succès extraordinaire;
il y fit trois voyages et s'acquit une telle réputation, qu'on ne l'appelait
que le Prédicateur de l'amour divin. A toutes les instances du Pape Paul V, qui
voulait l'élever aux dignités ecclésiastiques, il faisait répondre: "Je
veux faire mon salut dans mon petit coin."
Près de mourir, on
l'entendait crier en se soulevant de son lit: "Seigneur Jésus, que Vous
êtes bon" Seigneur, ne me refusez pas ce précieux sang que Vous avez
répandu pour moi... Ô Paradis! Ô Paradis!..." Après avoir fait ses adieux
à ses frères, tenant le crucifix d'une main et l'image de Marie de l'autre, il
mourut le 4 juin 1608, à l'âge de quarante-quatre ans, en disant: "Allons!
Allons! - Et où? lui répondit-on. - Au Ciel! Au Ciel!"
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_francois_caracciolo.html
Retablo de San Francisco Caracciolo , fundador de la Orden de Clérigos Regulares Menores. Talla, madera policromada, atribuida a Pedro Duque Cornejo (1725-1750), Capilla de San Francisco Caracciolo, Iglesia de Santa Cruz (Sevilla).
Retablo de San Francisco Caracciolo , fundador de la Orden de Clérigos Regulares Menores. Talla, madera policromada, atribuida a Pedro Duque Cornejo (1725-1750), Capilla de San Francisco Caracciolo, Iglesia de Santa Cruz (Sevilla).
Retablo de San Francisco Caracciolo , fundador de la Orden de Clérigos Regulares Menores. Talla, madera policromada, atribuida a Pedro Duque Cornejo (1725-1750), Capilla de San Francisco Caracciolo, Iglesia de Santa Cruz (Sevilla).
St François Carraciolo,
confesseur
Mort en 1608. Fondateur des Clercs réguliers mineurs en 1558. Canonisé en 1807,
fête la même année.
Leçons des Matines avant 1960
Quatrième leçon. François, appelé d’abord Ascanio, naquit à
Santa-Maria-de-Villa dans les Abruzzes, de la noble famille des Caracciolo. Dès
ses premières années, il se fit remarquer par une vive piété. Encore
adolescent, il résolut, pendant une grave maladie, de s’attacher entièrement au
service de Dieu et du prochain. Il partit pour Naples, se prépara au sacerdoce,
et s’étant inscrit dans une pieuse confrérie, se livra à la contemplation et à
l’œuvre du salut des pécheurs ; il se dévouait aussi à exhorter les condamnés à
mort. Il arriva qu’une lettre destinée à un autre lui fut remise par erreur ;
lettre dont les pieux auteurs, Jean Augustin Adorno et Fabrice Caracciolo,
appelaient le destinataire à fonder un nouvel institut religieux. Frappé de ce
fait étrange, et admirant les desseins de la volonté divine, Ascanio se joignit
à eux avec empressement. S’étant retirés dans une solitude des Camaldules, ils
y arrêtèrent les règles du nouvel Ordre ; et venus à Rome, ils en obtinrent la confirmation
du Pape Sixte-Quint, qui voulut qu’on les appelât Clercs réguliers mineurs. Ils
ajoutèrent aux trois vœux ordinaires celui de ne point rechercher les dignités.
Cinquième leçon. Ascanio Caracciolo, en faisant sa profession solennelle, prit
le nom de François, à cause de sa dévotion particulière à saint François
d’Assise. Adorno étant mort deux ans après, François fut mis malgré lui à la
tête de tout l’Ordre ; et dans cette charge, donna de très beaux exemples de
toutes les vertus. Plein de sollicitude pour le développement de son Ordre, il
demandait de tout son cœur à Dieu cette grâce, par des prières, des larmes et
des mortifications continuelles. Dans ce but, il se rendit trois fois en
Espagne vêtu en pèlerin, et mendiant sa nourriture de porte en porte. Il eut à
supporter en chemin les épreuves les plus pénibles, mais ressentit d’une façon
merveilleuse l’appui du Tout-Puissant : grâce à sa prière, le navire qui le
portait fut préservé d’un naufrage imminent. Pour arriver à ses fins dans, ce royaume,
il eut beaucoup à travailler et à souffrir ; mais ayant surmonté l’opposition
de ses ennemis avec une force d’âme singulière, la renommée de sa sainteté et
la munificence des rois catholiques Philippe II et Philippe III, l’aidèrent à
fonder plusieurs maisons de son Ordre ; ce qu’il fit en Italie avec le même
succès.
Sixième leçon. François excella tellement dans l’humilité, qu’arrivé à Rome et
reçu dans un hospice de pauvres, il choisit un lépreux pour compagnon, et
refusa constamment les dignités ecclésiastiques que Paul V lui offrait. Il
conserva toujours intacte sa virginité, et gagna même à Jésus-Christ des femmes
qui avaient eu l’impudence de tendre des pièges à sa chasteté. Brûlant d’un
ardent amour pour le divin mystère de l’Eucharistie, il passait des nuits
presque entières en adoration devant le Saint-Sacrement et voulut que ce pieux
exercice fût perpétuellement pratiqué dans son Ordre, comme en étant la marque
distinctive. Il favorisa de tout son pouvoir le culte de la Vierge Mère de
Dieu. Sa charité envers le prochain était des plus vives. Il eut en partage le
don de prophétie et celui de scruter les cœurs. A l’âge de quarante-quatre ans,
se trouvant un jour en prière dans la sainte maison de Lorette, il eut
connaissance de sa fin prochaine et se dirigea aussitôt vers les Abruzzes ;
arrivé dans le bourg d’Agnoni, il fut pris d’une fièvre mortelle, chez les
disciples de saint Philippe de Néri. Après avoir reçu avec une très grande
dévotion les sacrements de l’Église, il s’endormit paisiblement dans le
Seigneur, la veille des nones de juin de l’an mil six cent huit, en la vigile
de la fête du Corps du Christ. Sa sainte dépouille fut transportée à Naples, et
inhumée avec honneur dans l’église de Sainte-Marie-Majeure, où il avait jeté
les premiers fondements de son Ordre. Plus tard, l’éclat de ses miracles
détermina le souverain Pontife Clément XIV à l’inscrire solennellement au
nombre des Bienheureux. De nouveaux prodiges ayant éclaté, Pie VII le mit au
nombre des Saints en mil huit cent sept.
Dom Guéranger, l’Année Liturgique
Les biens apportés au monde par l’Esprit divin continuent de se révéler dans la
sainte Liturgie. François Caracciolo nous apparaît comme un type nouveau de
cette fécondité sublime que le christianisme a donnée à la terre, et dont
Clotilde et Blandine nous ont fourni des exemples si merveilleux. La foi des
saints est en eux le principe de la fécondité surnaturelle, comme elle le fut
dans le père des croyants ; elle engendre à l’Église des membres isolés ou des
nations entières ; d’elle procèdent également les multiples familles des Ordres
religieux, qui, dans leur fidélité à suivre les voies diverses où les ont mises
leurs fondateurs, sont le principal élément de la parure royale et variée dont
resplendit l’Épouse à la droite de l’Époux. C’est la pensée qu’exprimait le
Souverain Pontife Pie VII, au jour de la canonisation de notre saint, voulant,
disait-il, « redresser ainsi le jugement de ceux qui auraient apprécié la vie
religieuse selon la vaine tromperie des points de vue de ce monde, et non selon
la science de Jésus-Christ » [1].
Le siècle de ruine où la voix du vicaire de l’Homme-Dieu s’adressait à la terre
en cette circonstance solennelle, rappelait, sous des couleurs plus sombres
encore, les temps calamiteux de la prétendue Réforme où François, comme tant
d’autres, avait prouvé par ses œuvres et sa vie l’indéfectible sainteté de
l’Église. « L’Épouse de Jésus-Christ, disait l’auguste Pontife, l’Église est
habituée maintenant à poursuivre la carrière de son pèlerinage, au milieu des
persécutions du monde et des consolations du Seigneur. Par les saints que sa
toute-puissance ne cesse de susciter dans tous les temps. Dieu, comme il l’a
promis, fait d’elle jusqu’à la fin la ville placée sur la montagne, le flambeau
dont l’éclatante lumière frappe tous les yeux qui ne se ferment pas de
parti-pris pour ne point voir. Pendant que ses ennemis s’unissent, formant pour
la détruire de vains complots, pendant qu’ils disent : Quand donc mourra-t-elle
? Quand périra son nom ? Couronnée d’un éclat nouveau par les triomphes récents
des soldats qu’elle envoie aux cieux, elle demeure glorieuse, annonçant pour
toutes les générations à venir la puissance du bras du Seigneur » [2].
Le seizième siècle avait entendu à son début le plus effroyable blasphème qu’on
eût proféré contre l’Épouse du Fils de Dieu. Celle qu’on appelait la prostituée
de Babylone prouva sa légitimité, en face de l’hérésie impuissante à faire
germer une vertu dans le monde, par l’admirable efflorescence des Ordres
nouveaux sortis de son sein en quelques années, pour répondre aux exigences de
la situation nouvelle qu’avait créée la révolte de Luther. Le retour des
anciens Ordres à leur première ferveur, l’établissement de la Compagnie de
Jésus, des Théatins, des Barnabites, des Frères de saint Jean de Dieu, de
l’Oratoire de saint Philippe Néri, des Clercs réguliers de saint Jérôme Émilien
et de saint Camille de Lellis, ne suffisent pas au divin Esprit ; comme pour
marquer la surabondance de l’Épouse, il suscite à la fin du même siècle une
autre famille, dont le trait spécial sera l’organisation parmi ses membres de
la mortification et de la prière continues, par l’usage incessant des moyens de
la pénitence chrétienne et l’adoration perpétuelle du Très-Saint-Sacrement.
Sixte-Quint reçoit avec joie ces nouveaux combattants de la grande lutte ; pour
les distinguer des autres Ordres déjà nombreux de clercs joignant aux
obligations de leur saint état la pratique des conseils, et en preuve de son
affection spécialement paternelle, l’illustre Pontife donné au monde par la
famille franciscaine assigne à ces derniers venus le nom de Clercs réguliers
Mineurs. Dans la même pensée de rapprochement avec l’Ordre séraphique, le saint
que nous fêtons aujourd’hui, et qui doit être le premier Général du nouvel
Institut, change le nom d’Ascagne qu’il portait jusque-là en celui de François.
Le ciel, de son côté, sembla vouloir lui-même unir François Caracciolo et le
patriarche d’Assise, en donnant à leurs vies une même durée de quarante-quatre
ans. Comme son glorieux prédécesseur et patron, le fondateur des Clercs
réguliers Mineurs fut de ces hommes dont l’Écriture dit qu’ayant peu vécu ils
ont parcouru une longue carrière [3]. Des prodiges nombreux révélèrent pendant
sa vie les vertus que son humilité eût voulu cacher au monde. A peine son âme
eut-elle quitté la terre et son corps fut-il enseveli, que les foules
accoururent à une tombe qui continuait d’attester chaque jour, par la voix du
miracle, la faveur dont jouissait auprès de Dieu celui dont elle renfermait la
dépouille mortelle.
Mais c’est à la souveraine autorité constituée par Jésus-Christ dans son
Église, qu’il est réservé de prononcer authentiquement sur la sainteté du plus
illustre personnage. Tant que le jugement du Pontife suprême n’a point été
rendu, la piété privée reste libre de témoigner à qui la mérite, dans l’autre
vie, sa gratitude ou sa confiance ; mais toute démonstration qui, de près ou de
loin, ressemblerait aux honneurs d’un culte public, est prohibée par une loi de
l’Église aussi rigoureuse que sage dans ses prescriptions. Des imprudences
contraires à celte loi, formulée dans les célèbres décrets d’Urbain VIII,
attirèrent, vingt ans après la mort de François Caracciolo, les rigueurs de
l’Inquisition sur quelques-uns de ses enfants spirituels, et retardèrent de
près d’un siècle l’introduction de sa cause au tribunal de la Congrégation des
Rites sacrés. Il avait fallu que les témoins des abus qui avaient attiré ces
sévérités disparussent de la scène ; et comme, par suite, les témoins de la vie
de François ayant disparu eux-mêmes, on dut alors s’en rapporter aux
témoignages auriculaires sur le chapitre des vertus héroïques qu’il avait
pratiquées, Rome exigea la preuve, par témoins oculaires, de quatre miracles au
lieu de deux qu’elle réclame autrement pour procéder à la béatification des
serviteurs de Dieu.
Il serait inutile de nous arrêtera montrer que ces précautions et ces délais,
qui prouvent si bien la prudence de l’Église en ces matières, n’aboutissent
qu’à faire ressortir d’autant mieux l’évidente sainteté de François. Lisons
donc maintenant le récit de sa vie. François, appelé d’abord Ascagne, naquit de
la noble famille de Caracciolo à Villa Santa-Maria dans l’Abruzze. Dès ses
premières années il brilla par sa piété ; il était encore dans son adolescence,
lorsque pendant une grave maladie il prit la résolution de s’attacher
entièrement au service de Dieu et du prochain. Il se rendit à Naples, y fut
ordonné prêtre, et ayant donné son nom à une pieuse confrérie, il se livra tout
entier à la contemplation et au salut des pécheurs ; il s’adonnait assidûment à
la fonction d’exhorter les criminels condamnés au dernier supplice. Il arriva
un jour qu’une lettre destinée à un autre lui fut remise par erreur de nom ; on
y invitait le destinataire à prendre part à la fondation d’un nouvel institut
religieux, et l’invitation venait de deux pieux personnages, Jean Augustin
Adorno et Fabrice Caracciolo. Frappé de la nouveauté du fait et admirant les
conseils de la volonté divine, François se joignit à eux avec allégresse. Ils
se retirèrent dans une solitude des Camaldules pour y arrêter les règles du
nouvel Ordre, et se rendirent ensuite à Rome où ils en obtinrent la
confirmation de Sixte-Quint. Celui-ci voulut qu’on les appelât Clercs Réguliers
Mineurs. Ils ajoutèrent aux trois vœux ordinaires celui de ne point rechercher
les dignités.
A la suite de sa profession solennelle, notre saint prit le nom de François à
cause de sa dévotion particulière envers saint François d’Assise. Adorno étant
venu à mourir deux ans après, il fut mis, malgré lui, à la tète de tout
l’Ordre, et, dans cet emploi, il donna les plus beaux exemples de toutes les
vertus. Zélé pour le développement de son institut, il demandait à Dieu cette
grâce par des prières continuelles, des larmes et de nombreuses mortifications.
Il fit trois fois dans ce but le voyage d’Espagne, couvert d’un habit de
pèlerin et mendiant sa nourriture de porte en porte. Il eut dans la route
grandement à souffrir, mais éprouva aussi d’une façon merveilleuse l’appui du
Tout-Puissant. Par le secours de sa prière, il arracha au danger imminent du
naufrage le navire sur lequel il était monté. Pour arriver aux fins qu’il
s’était proposées dans ce royaume, il dut peiner longtemps ; mais la renommée
de sa sainteté et la très large munificence dont il fut favorisé par les rois
Catholiques Philippe II et Philippe III, l’aidèrent à surmonter avec une force
d’âme singulière l’opposition de ses ennemis, et il fonda plusieurs maisons de
son Ordre ; ce qu’il fit également en Italie avec le même succès.
Son humilité était si profonde, que lorsqu’il vint à Rome, il fut reçu dans un
hospice de pauvres où il choisit la compagnie d’un lépreux, et qu’il refusa
constamment les dignités ecclésiastiques que lui offrait Paul V. Il conserva
toujours sans tache sa virginité, et gagna à Jésus-Christ des femmes dont
l’impudence avait osé lui tendre des pièges. Enflammé du plus ardent amour
envers le divin mystère de l’Eucharistie, il passait les nuits presque entières
en adoration devant lui ; et il voulut que ce pieux exercice, qu’il établit
comme devant être pratiqué à jamais dans son Ordre, en fût le lien principal.
Il fut un propagateur zélé de la dévotion envers la très sainte Vierge Mère de
Dieu. Sa charité envers le prochain fut aussi ardente que généreuse. Il fut
doué du don de prophétie et connut le secret des cœurs. Étant âge de
quarante-quatre ans, un jour qu’il priait dans la sainte maison de Lorette, il
eut connaissance que la fin de sa vie approchait. Aussitôt il se dirigea vers
l’Abruzze, et étant arrivé dans la petite ville d’Agnoni, il fut atteint d’une
fièvre mortelle dans la maison de l’Oratoire de saint Philippe Néri. Ayant reçu
les sacrements de l’Église avec la plus tendre dévotion, il s’endormit
paisiblement dans le Seigneur la veille des nones de juin de l’an mil six cent
huit, le jour d’avant la fête du Saint-Sacrement. Son saint corps fut porté à
Naples et enseveli avec honneur dans l’église de Sainte-Marie-Majeure, où il
avait jeté les premiers fondements de son Ordre. L’éclat de ses miracles
détermina le Souverain Pontife Clément XIV à l’inscrire solennellement au
nombre des bienheureux ; et de nouveaux prodiges ayant déclaré de plus en plus
sa sainteté, Pie VII le mit au nombre des Saints l’an mil huit cent sept.
Votre amour pour le divin Sacrement de nos autels fut bien récompensé, ô
François ; vous eûtes la gloire d’être appelé au banquet de l’éternelle patrie
à l’heure même où l’Église de la terre entonnait la louange de l’Hostie sainte,
aux premières Vêpres de la grande fête qu’elle lui consacre chaque année.
Toujours voisine de la solennité du Corps du Seigneur, votre fête à vous-même
continue d’inviter les hommes, comme vous le faisiez durant votre vie, à
scruter dans l’adoration les profondeurs du mystère d’amour. C’est la divine
Sagesse qui dispose mystérieusement l’harmonie du Cycle, en couronnant les
Saints dans les saisons fixées par sa Providence ; vous méritiez le poste
d’honneur qu’elle vous assigne dans le sanctuaire, près de l’Hostie.
Sans cesse, sur la terre, vous vous écriiez au Seigneur avec le Psalmiste : Le
zèle de votre maison m’a dévoré [4]. Ces paroles, qui étaient moins encore les
paroles de David que celles de l’Homme-Dieu dont il était la figure [5],
remplissaient bien réellement votre cœur ; après la mort, on les trouva gravées
dans la chair même de ce cœur inanimé, comme ayant été la règle unique de ses
battements et de vos aspirations. De là ce besoin de la prière continuelle,
avec cette ardeur toujours égale pour la pénitence, dont vous fîtes le trait
particulier de votre famille religieuse, et que vous eussiez voulu faire
partager à tous. Prière et pénitence ; elles seules établissent l’homme dans la
vraie situation qui lui convient devant Dieu. Conservez-en le dépôt précieux dans
vos fils spirituels, ô François ; que par leur zèle à propager l’esprit de leur
père, ils fassent, s’il se peut, de ce dépôt sacré le trésor de la terre
entière.
[1] Homil. in canoniz.
[2] Homil. in canoniz.
[3] Sap. IV, 13.
[4] Psalm. LXVIII, 10.
[5] Johan. II, 17.
Cappella di San Francesco Caracciolo. Braccio crociera destro. San Francesco Caracciolo, opera di Marcello Leopardi.
Bhx Cardinal Schuster, Liber Sacramentorum
Le séraphique fondateur des Clercs Réguliers Mineurs dont se présente
aujourd’hui la mémoire dans le Missel romain, appartient à ce groupe d’âmes
privilégiées que Dieu cueille dans la fleur de la jeunesse avant qu’aucun
souffle du monde ne les flétrisse. Saint François, de la noble famille
napolitaine des Caracciolo, n’atteignit pas en effet quarante-cinq ans, mais sa
vie fut si féconde devant le Seigneur que ses fruits demeurent impérissables
dans l’Église.
Non seulement le Saint édifia Naples et Rome, où il fit l’admiration de la cour
de Paul V par son constant refus des dignités qui lui étaient offertes, mais
jusqu’à l’Espagne lointaine, témoin de sa vie pure et toute ardente de tendre
dévotion. Il mourut le 4 juin 1608 et fut canonisé par Pie VII qui introduisit
sa fête dans le Missel romain. Sa messe se ressent du goût liturgique moderne,
elle manque de variété, mais elle est rédigée avec une certaine onction, qui
caractérise bien le caractère du Saint.
L’antienne pour l’introït est tirée du psaume 21, qui fut récité par le Sauveur
dans sa dernière agonie, et qui, par conséquent, nous décrit les sentiments de
son Cœur très aimant. « Mon cœur est devenu dans ma poitrine comme une cire
molle, parce que le zèle de Votre maison me dévore ». Suit le psaume 72 (le
rédacteur ignorait sans doute la règle liturgique en vertu de laquelle
l’antienne ad introitum doit être tirée du psaume où on l’intercalait à
l’origine). « Qu’il est bon, le Dieu d’Israël, pour ceux qui ont le cœur droit
! »
C’est surtout la collecte qui se ressent du goût d’une époque récente, car,
ayant renoncé à l’antique et lapidaire concinnitas du Sacramentaire, elle est
devenue une sorte de contemplation des actes et les vertus du Saint. «
Seigneur, qui avez orné d’un grand zèle pour la prière et pour la pénitence le
bienheureux François, instituteur d’un ordre nouveau ; accordez à vos
serviteurs de profiter de ses exemples, en sorte que, appliqués sans cesse à
prier et à réduire leur corps en servitude, ils puissent finalement arriver à
la gloire céleste ».
Ce précepte évangélique de la prière ininterrompue fut ainsi interprété par les
canonistes du moyen âge : Semper orat, qui statutis horis psaltit [6]. Tout le
peuple, en effet, prenait alors part, nuit et jour, au chant en commun des
heures canoniques dans l’église.
La lecture est tirée du Livre de la Sagesse (IV, 7-14). La vieillesse doit se
mesurer, non aux années, mais à la sagesse de l’âme qui, fuyant constamment le
péché, est passée sans souillure au milieu de la fange du monde. C’est là un
tel prodige de la grâce, que celui qui, docile, y coopère, montre la sagesse
d’un vieillard, et, si jeune qu’il soit, il est déjà chargé de mérites plus que
d’autres à la fin d’une longue vie. C’est pour cela que le Seigneur se plaît
parfois à transplanter de telles fleurs au Paradis, afin que le serpent visqueux
ne rampe pas jusqu’à elles et ne les empoisonne pas de sa bave infernale. —
Celui qui est aimé du Ciel meurt jeune.
Le répons est tiré du psaume 41, comme celui du samedi saint, pour la descente
au baptistère. Cependant le rédacteur moderne a procédé plus librement. « Comme
le cerf aspire à la source de l’eau, ainsi mon âme est altérée de Dieu. Mon âme
a soif du Dieu fort et vivant ».
Cette soif, dont brûle ici le Psalmiste, est causée par l’ardeur de l’amour que
le Saint-Esprit allume dans le cœur des saints : quand ils ont une fois goûté
Dieu, cet amour devient pour eux une passion, un incendie qui les consume. Ils
ont alors du dégoût pour toutes les fausses joies du monde, et ils ne veulent
plus rien, n’entendent plus rien, hormis Dieu.
Le verset alléluiatique est tiré du psaume 72 et reprend à peu près la pensée
exprimée dans le précédent répons-graduel. « Ma chair et mon cœur défaillirent.
Dieu de mon cœur, Dieu, ma part pour toujours ».
Voilà la raison intime de la mort précoce du Saint dont aujourd’hui nous
célébrons la fête. Son corps fut trop faible pour supporter les ardeurs de son
âme qui ressentait une accablante nostalgie de Dieu. Il succomba donc, et son
âme délivrée s’envola vers celui pour qui il vivait.
Si cette fête tombe durant le cycle pascal, au lieu du répons et du verset, on
dit les versets alléluiatiques suivants : Ps. 64 : « Bienheureux celui que vous
choisissez et rapprochez de vos parvis ! ». « Il répandit ses largesses et
donna aux pauvres ; sa bonne œuvre demeurera dans tous les siècles ».
L’élection divine appelant une âme à faire sa demeure dans les parvis de Dieu,
peut désigner la vocation au saint état religieux, qui est la voie la plus
facile, la plus sûre, la plus méritoire, la plus agréable au Seigneur et aux
hommes, pour monter de cella ad cælum [7].
La lecture évangélique est semblable à celle de la fête de saint Raymond le 23
janvier. Il faut se tenir toujours dans l’attente du Seigneur, qui, selon
l’image évangélique, vient la nuit, comme un voleur. De fait, saint François
Caracciolo mourut en voyage à Agnone, dans la maison des Oratoriens dont il
était l’hôte.
L’antienne pour l’offertoire : Iustus, est la même que pour la fête de saint
François de Sales le 29 janvier.
La secrète fait allusion à la tendre dévotion du cher Saint envers la divine
Eucharistie devant laquelle il passait en prières les longues heures de la
nuit. « Faites, ô très clément Jésus, que commémorant aujourd’hui les glorieux
mérites da bienheureux François, nous brûlions comme lui du feu de la charité,
qui nous fasse nous asseoir autour de cette table sacrée avec les dispositions
convenables ».
L’antienne pour la Communion est tirée du psaume 30. « Combien grande,
Seigneur, est l’abondance de votre douceur, que vous avez réservée à ceux qui
vous craignent ! »
Ainsi les saints, attirés par cette suavité, passent de la crainte à l’amour.
Cette douceur, dit le Prophète, est cachée, parce que les joies de l’esprit
sont de telle nature que seul celui qui les éprouve les comprend et les désire.
Voici la prière d’action de grâces, dans laquelle le rédacteur moderne a
inutilement tenté de cacher l’insuffisance de sa pensée dans une phraséologie
emphatique : « Que le souvenir et le fruit du sacrifice sacrosaint offert
aujourd’hui à Votre Majesté pour la fête du bienheureux François, se conservent
toujours pleins de fraîcheur dans notre âme ».
Non seulement l’Esprit Saint veut que nous travaillions, mais il nous dit :
instanter operare quodcumque potest manus tua [8]. Et la raison en est, que
notre vie est fort courte et que notre bagage pour l’éternité doit être très
chargé, en sorte qu’il n’y a pas de temps à perdre. Ce fut sous cette
impression salutaire que certains saints, comme saint Alphonse, firent le vœu
de ne jamais perdre un instant.
[6] Il prie toujours, celui qui psalmodie aux heures établies.
[7] De la cellule au ciel.
[8] Eccle. 9, 10 : Fais promptement tout ce que ta main pourra faire.
Dom Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique
« Dieu de mon cœur, ma part, mon Dieu pour toujours ».
1. Saint François. — Jour de mort : 4 juin 1608. Tombeau : à Naples, dans
l’église Sainte-Marie Majeure. Image : On le représente avec une flèche et un
ostensoir. Vie : Le saint est le fondateur des clercs réguliers mineurs. On
l’appela plus tard « le vénérable père, le prédicateur de l’amour de Dieu ». Il
contribua beaucoup à répandre la dévotion au Saint Sacrement et il introduisit
dans son Institut « l’adoration nocturne ». Il avait une dévotion filiale pour
la Sainte Vierge. Aider le prochain était une de ses plus grandes joies. Le
Seigneur lui avait accordé le don de prophétie et la connaissance des esprits
et des cœurs. Dans la quarante-quatrième année de son âge, au cours d’une
cérémonie dans l’église de Lorette, il connut que sa fin était proche. Il se
rendit immédiatement dans le couvent d’Agona, dans les Abruzzes. Il s’écria en
rentrant : « C’est ici le lieu de mon repos ! » Peu de temps après, il fut
saisi d’une fièvre mortelle. Il reçut les derniers sacrements avec la plus
touchante piété et s’endormit doucement dans le Seigneur, le 4 juin 1608.
Pratique : L’Église loue dans ce saint surtout le zèle de la prière et l’esprit
de pénitence. Elle nous propose aussi l’imitation de ces deux vertus : « Donne
à tes serviteurs de faire de tels progrès dans son imitation qu’ils prient
toujours et réduisent leurs corps en esclavage ». Ce n’est pas une chose facile
que l’Église demande de nous. Mais elle nous donne des secours : l’exemple de
notre saint et la sainte Eucharistie.
2. La messe. (Factum est). — La messe est riche en textes propres qui décrivent
les vertus héroïques du saint, notamment son zèle dans la prière : « Mon cœur
est comme une cire qui se fond au-dedans de moi, parce que le zèle de ta maison
me dévore » (Intr.). « Comme le cerf soupire après les sources d’eau, mon âme a
soif de toi, ô Dieu ». « Qu’il est grand le trésor de ta bonté que tu as caché
pour ceux qui te craignent ! ». La leçon signale sa mort prématurée : « Arrivé
en peu de temps à la perfection, il a fourni une longue carrière, car son âme
était agréable à Dieu. C’est pourquoi le Seigneur s’est hâté de l’enlever du
milieu de l’iniquité ». A l’Évangile, nous le voyons comme le « serviteur
vigilant », les reins ceints de la ceinture de la mortification, et portant à
la main la lampe de l’amour de Dieu.
SOURCE : http://www.introibo.fr/04-06-St-Francois-Carraciolo
Pedro Rodriguez de Miranda (1696–1766),
Profesión de votos de los padres Francisco
Caracciolo y Agustín Adorno ante el vicario general de la diócesis de Nápoles,
1738, 242 x 296, Museo del Prado
Saint François Caracciolo
Né le 13 octobre 1563,
Pie IV étant pape, Ferdinand Ier empereur et Charles IX roi de
France, François, de la famille Caracciolo, l’une des plus illustres du
royaume de Naples, entra dès son enfance dans le chemin de la perfection, par
l’amour de la pénitence et une tendre dévotion à la sainte Vierge. Il récitait
chaque jour le petit Office de la sainte Vierge et le Rosaire et jeûnait tous
les samedis en l’honneur de sa bonne Mère.
Cependant, jusqu’à l’âge
de vingt-deux ans, il ne songeait point à quitter le siècle et prenait beaucoup
de plaisir à l’exercice de la chasse. Il fallut l’horrible maladie de la lèpre
pour le détacher du monde et le décider à se donner à Dieu dans la vie
religieuse.
La Providence lui fit
rencontrer bientôt deux vertueux prêtres, auxquels il se joignit pour
l’établissement des Clercs réguliers Mineurs. Cette institution, après de
nombreuses difficultés, fut approuvée par le pape Sixte-Quint. Saint François,
encore tout jeune, fut bientôt élu supérieur général de l’Ordre, qui prenait de
rapides accroissements.
Il profita de la liberté
que lui donnait cette charge pour augmenter ses exercices de piété et de
mortification. Trois fois la semaine il jeûnait au pain et à l’eau, portait
habituellement un rude cilice, prenait toutes les nuits la discipline, et
passait le temps du repos, partie au pied du très saint Sacrement et partie
dans l’étude. Quand le sommeil le pressait, c’était souvent sur le marchepied
de l’autel qu’il prenait le peu de repos qu’il accordait à la nature, et qui ne
durait jamais plus de trois ou quatre heures. Il donnait sept heures chaque
jour à la contemplation et à la méditation de la Passion de Notre-Seigneur
Jésus-Christ.
Ami de la pauvreté, si on
lui donnait des vêtements neufs, il les changeait avec les habits les plus usés
des simples frères ; il évitait avec soin toutes les marques de distinction et
d’honneur qu’on eût pu lui rendre, disant : « Je n’en suis pas digne ; la
Compagnie ne me supporte que par charité. » Il signait ordinairement ses
lettres : François, pécheur. Le Saint alla lui-même établir son Ordre à Madrid,
en Espagne, où il obtint un succès extraordinaire ; il y fit trois voyages et
s’acquit, au grand désespoir de son humilité, une telle réputation, qu’on ne
l’appelait que le Prédicateur de l’amour divin.
À toutes les obsessions
du pape Paul V, qui voulait l’élever aux dignités ecclésiastiques, il faisait
répondre : « Je veux faire mon salut dans mon petit coin. » Près de mourir, on
l’entendait crier en se soulevant de son lit : « Seigneur Jésus, que Vous êtes
bon ! Seigneur, ne me refusez pas ce précieux Sang que Vous avez répandu pour
moi… Ô paradis ! ô paradis !… »
Après avoir fait ses
adieux à ses frères, tenant le crucifix d’une main et l’image de Marie de
l’autre, il mourut le 4 juin 1608, Paul V étant pape, Rodolphe II empereur et
Henri IV roi de France, à l’âge de quarante-quatre ans, en disant : « Allons !
allons! —Et où ? lui répondit-on. —Au Ciel ! au Ciel ! »
PRATIQUE : Aimez à
prendre sur vos occupations et votre repos, pour trouver plus de temps à passer
devant le saint Sacrement.
Also
known as
Ascanio Pisquizio
Francesco Caracciolo
Profile
Born to the nobility;
related to Saint Thomas
Aquinas and to the princes of Naples.
Enjoyed hunting. Cured of
a leprous-like disease at
age 22, he took the cure as
a miraculous sign
for his life. He sold his goods, gave the money to the poor,
and went to study theology in Naples, Italy in 1585. Ordained in 1587.
Joined the Contraternity of the Bianchi della Giustizia (the White
Robes of Justice) whose ministry was with condemned prisoners.
With John Augustine Adorno, he founded the Congregation of the Minor
Clerks Regular with a ministry to the sick and
to prisoners;
they received approval from Pope Sixtus
V on 1 July 1588, Pope Gregory
XIV on 18
February 1591,
and Pope Clement
VIII on 1 June 1592.
Chosen superior of the Congregation at Naples on 9 March 1593;
he made sure to daily perform the most menial tasks of the house.
Established Congregation houses in Rome, Madrid, Valladolid,
and Alcala.
Noted for his work for the poor,
and as a miracle worker
and prophet; he was a popular preacher,
and cured by blessing the sick with
the sign
of the cross. Pope Paul V wished
to make him a bishop,
but he repeatedly refused, citing the Congregation‘s vow not to seek any
high position in the Church.
Near the end of his life he resigned his duties and spent his remaining time as
prayerful prior and novice
master at Santa Maria Maggiore.
Born
13
October 1563 at
his family’s castle at Villa Santa Maria, Abruzzi, Italy as Ascanio
Pisquizio
4 June 1608 at Agnone, Italy of
a fever
relics at Naples, Italy and
San Lorenzo in Lucina, Rome, Italy
10
September 1770 by Pope Clement
XIV
Association
of Italian Cooks (given by Pope John
Paul II on 26 March 1996)
Naples, Italy (chosen
in 1838)
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Saints
and Saintly Dominicans, by Blessed Hyacinthe-Marie
Cormier, O.P.
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
video
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
Works
Le sette stazioni sopra
la Passione di N.S. Gesù Christo
Readings
To heaven! – Saint Francis’ dying words
MLA
Citation
“Saint Francis
Caracciolo“. CatholicSaints.Info. 6 April 2024. Web. 11 December 2024.
<https://catholicsaints.info/saint-francis-caracciolo/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-francis-caracciolo/
St. Francis Caracciolo
A patron for Italian
cooks!
Co-Founder of the Adorno
Fathers: (1563-1608)
His life
+ Francis was born in the
Abruzzo region of Italy and was known to have been a gentle child.
+ When he was 22, Francis
became ill with a skin disease that was diagnosed as leprosy and he was
considered beyond treatment. Fearing death, he made a vow that if he regained
his health, he would dedicate his life to the service of God. He was healed a
short time later and he was ordained a priest in 1587.
+ In 1593, he accepted an
invitation from Venerable Augustine Adorno of Genoa to take part in the
establishment of a new religious institute. Providentially, Francis was not the
intended recipient of the letter—it was for Father Fabrizio Caracciolo—but he
believed it was God’s will that he join Adorno. Together the priests drew up
the rule of life for the Congregation of Clerics Regular Minor (the Adorno
Fathers).
+ The Adorno Fathers and
Brothers bring together the active and contemplative lives, with a special
emphasis on Eucharistic Adoration. Francis served as his order’s Superior
General after the death of Father Adorno. He was beloved for his willingness to
serve the community in the humblest tasks and for his care for the poor.
+ Saint Francis
Caracciolo died on June 4, 1608, and was canonized in 1807. He is honored as
one of the patron saints of Naples and of Italian cooks.
Quote
“My most beloved Lord,
how good you are! Blood of Christ shed for me! It is mine, do not deny it to me
because it is mine! O priests, strive to offer Mass everyday, inebriate
yourselves with this blood. O Paradise, O Paradise, Blessed are those who live
in your house, O Lord.” –Saint Francis Caracciolo
To learn more about the
Adorno Fathers, visit: http://adornofathers.org/
Prayer
O God, who didst adorn
blessed Francis, the founder of a new Order, with zeal for prayer and love of
penance, grant that Thy servants may make such progress by imitating him, that
through constancy in prayer and bodily mortification they may deserve to attain
heavenly glory. Through Christ our Lord. Amen.
(from The Roman
Missal [1962 Edition])
~
Saint profiles prepared
by Brother Silas Henderson, S.D.S.
SOURCE : https://aleteia.org/daily-prayer/sunday-june-4
Book of Saints –
Francis Caracciolo
Article
(Saint) (June 4) (17th
century) Saint Francis (Ascanius) of the illustrious Caracciolo family, was
born near Naples A.D. 1563. When at the age of twenty-two thought to be dying of
a terrible skin disease, he vowed, should he recover, to devote his life to God
and his neighbour, in the Ecclesiastical state. Ordained priest, he set about
his work in company with two other devout clerics. After an unsuccessful
attempt to begin it in Spain, he founded his Order (that of the Lesser Regular
Clerks) in Italy, where, favoured by the Holy See, it speedily prospered. Saint
Francis’s own life was one of uninterrupted prayer and penance. He died while
engaged in Mission work in a town of the Abruzzi, A.D. 1608, whence his body
was brought back to Naples, where it is now venerated. He was canonised two
hundred years later by Pope Pius VII. Saint Francis is represented holding in
his hand a Monstrance, the Perpetual Adoration of the Blessed Sacrament being a
special devotion in his Institute.
MLA
Citation
Monks of Ramsgate.
“Francis Caracciolo”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info.
11 August 2018. Web. 11 December 2024.
<https://catholicsaints.info/book-of-saints-francis-caracciolo/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-francis-caracciolo/
New
Catholic Dictionary – Saint Francis Caracciolo
Article
Confessor,
co-founder of the Congregation of the Minor Clerks Regular, born
Abruzzo, Italy, 1563; died Agnone, Italy, 1608.
He went to Naples in 1585 to
study theology, and was ordained in 1587.
He collaborated with John Augustine Adorno in drawing up rules for the Congregation,
which was approved by Pope Sixtus V, 1588.
Chosen general at Naples, 1593,
he established houses in Rome, Madrid, Valladolid, and Alcala. Relics at Naples and
San Lorenzo in Lucina, Rome. Canonized, 1807. Feast,
Roman Calendar, 4
June.
MLA
Citation
“Saint Francis
Caracciolo”. New Catholic Dictionary. CatholicSaints.Info.
11 August 2018. Web. 11 December 2024.
<https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-saint-francis-caracciolo/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-saint-francis-caracciolo/
St. Francis Caracciolo
Co-founder with John
Augustine Adorno of the Congregation of the Minor Clerks Regular; b. in Villa
Santa Maria in the Abrusso (Italy),
13 October, 1563; d. at Agnone, 4 June, 1608. He belonged to
the Pisquizio branch of the Caracciolo and received in baptism the
name of Ascanio. From his infancy he was remarkable for his gentleness and
uprightness. Having been cured of leprosy at
the age of twenty-two he vowed himself to anecclesiastical life,
and distributing his goods to the poor,
went to Naples in
1585 to study theology.
In 1587 he was ordained priest and
joined the confraternity of the Bianchi della
Giustizia (The white robes of Justice), whose object was to assist
condemned criminals to die holy deaths. A letter frorn
Giovanni Agostino Adorno to another Ascanio Caracciolo,
begging him to take part in founding a new religious institute,
having been delivered by mistake to our saint, he saw in this circumstance
an confidence of the Divine Will towards him (1588). He assisted in
drawing up rules for the new congregation, which was approved by Sixtus
V, 1 July, 1588, and confirmed by Gregory
XIV, 18 February 1591, and by Clement
VIII, 1 June, 1592.
The congregation is
both contemplative and active, and to the three usual vows a
fourth is added, namely, that its members must not aspire to ecclesiastical
dignities outside the order nor seek them within it.Adoration of
the Blessed
Sacrament is kept up by rotation, and mortification is
continually practised. The motto of the order "Ad majorem Dei Resurgentis
gloriam" was chosen from the fact
that Francis and Adornomade their profession at Naples on Low
Sunday, 9 April, 1589. In spite of his refusal he was chosen general, 9
March, 1593, in the first house of the congregation in Naples,
called St. Mary Major's or Pietrasanta, given to them by Sixtus
V. He made three journeys into Spain to
establish foundations under the protection of Philip
IIand Philip III. He opened the house of the Holy
Ghost at Madrid on
20 January, 1599, that of Our Lady of
theAnnunciation at Valladolid on 9 September, 1601, and that of
St. Joseph at Alcalá sometime
in 1601, for teaching science.
In Rome he
obtained possession of St. Leonard's church, which he afterwards exchanged
for that of St. Agnes in the Piazza Navona (18
September, 1598), and later he secured for the institute
the churchof San Lorenso in Lucina (11 June, 1606) which
was made over to him by a bull of Pope
Paul V, and which was, however, annulled by the Bull "Susceptum"
of Pope
Pius X (9 November, 1906).
St. Francis
Caracciolo was the author of a valuable work, "Le sette stazioni
sopra la Passione di N.S. Gesù Christo", which was printed in Rome in
1710. He loved the poor.
Like St.
Thomas Aquinas, a relative on his mother's side, his purity was angelic. Pope
Paul V desired to confer an important bishopric on
him, but he steadfastly refused it. His frequent motto was "Zelus domus
tuae comedit me". Invited by the Oratorians atAgnone in
the Abruzzo to convert their house into a college for
his congregation, he fell ill during the negotiations and died there on
the vigil of Corpus
Christi. He was beatified by Pope
Clement XIV on 4 June, 1769, and canonized by Pope
Pius VII on 24 May, 1807. In 1838 he was chosen as patron of
the city of Naples,
where his body lies. At first he was buried in St.
Mary Major's, but his remains were afterwards translated to
the church of Monteverginella, which was given in exchange to
the Minor Clerks
Regular (1823) after their suppression at the time of the French
Revolution. St. Francis is no longer venerated there
with old fervour anddevotion.
Paoli, Francesco. "St. Francis Caracciolo." The Catholic
Encyclopedia. Vol. 6. New York: Robert Appleton
Company, 1909. 2 Apr.
2015 <http://www.newadvent.org/cathen/06218a.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Joseph P. Thomas.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. September 1, 1909. Remy Lafort,
Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2023 by Kevin Knight. Dedicated
to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/06218a.htm
Prayer by St. Francis
Caracciolo, CRM
Merciful God, I firmly
hope that with Your help and the good deeds done with Your grace I will enter
into your eternal glory.
Even if I have committed
many grave sins, even if I have lived a life of freedom and turned away from
You.
Even if I was guilty of
all the sins from the beginning of the world till today, You, God of love and
mercy would forgive me.
I certainly hope with the
help of Your grace to overcome all difficulties of this life to live in the
land of the living forever. Amen.
Reflection:
Hope is a virtue that
sustains all desires, dreams and plans. Ultimately hope will take us into the
future and the kingdom of God, a gift that begins now. There are moments in our
life when Christian hope is tested and we doubt and despair, but God’s grace
which we ask in prayer will sustain and restore our hope.
St. Francis was not only
a man of faith but also hope. There are events in his life that testify to
this. He and Fr. Agostino Adorno were facing many difficulties when working for
the approval of the order by Church authorities. St. Francis was sustained by a
firm hope that the Order would be approved and it was. In all his life, St.
Francis was guided by the hope that God would bless and fulfill his desires and
plans for the Order of Clerics Regular Minor.
SOURCE : http://adornofathers.org/index.php/prayer-for-hope/
Francis Caracciolo (RM)
Born at Villa Santa Maria, Abruzzi, Italy, October 13, 1563; died June 4, 1608;
canonized in 1807.
Francis was baptized Ascanio. His father was related to the Neapolitan princes
of Caracciolo, and his mother was related to Saint Thomas Aquinas. At 22,
Francis developed a skin disease similar to leprosy, and his case was thought
to be hopeless. He vowed that if he recovered, he would devote his life to God
and to serving others. His speedy recovery was thought to be miraculous.
He went to Naples to study for the priesthood and, after his ordination, joined
the confraternity Bianchi della Giustizia, devoted to the care of prisoners and
who prepared them to die a holy death.
In 1588, Fr. John Augustine Adorno, a Genoese, set out to found an association
of priests who would combine the active life of pastoral work and the strictest
possible discipline to encourage contemplative life. A letter inviting the
cooperation of another Ascanio Caracciolo was mistakenly delivered to Francis,
rather than his distant kinsman. Agreeing with Adorno's vision, Francis felt the
God must have misdirected the letter to him. Francis wished to join Adorno,
offered his help, and the two made a 40-day retreat to draw up the rules for
the proposed order.
When they had gathered 12 followers, they went to Rome to obtain approval from
the pope. Sixtus V approved their new order, the Minor Clerks Regular, on June
1, 1588. They did missionary work and cared for the sick and prisoners. The
next year, Caracciolo made his solemn profession and took the name of Francis,
in honor of Saint Francis of Assisi. The company settled in a house in the
suburbs of Naples, and Francis and Adorno travelled to Spain, in keeping with
the pope's wishes that they establish themselves there.
The court of Madrid refused permission for the house, however, and they were
forced to return. They were shipwrecked on the way back, and by the time they
arrived in Naples, their foundation had flourished and was unable to contain
all those who wished to join it. They were invited to take over the monastery
of Santa Maria Maggiore, whose former superior, Fabriccio Caracciolo, had
joined their order.
The Minor Clerks Regular worked mostly as missioners, but some worked in
hospitals and prisons. Hermitages were provided for those who wished solitude.
Perpetual adoration of the Blessed Sacrament is one of the main duty of the
order.
Francis contracted a serious illness; soon after his own recovery, Adorno died
at the age of 40. Against his wishes, Francis was named superior, but he swept
rooms, made beds, and washed up in the kitchen just as the others did. During
his life, he refused several bishoprics because the Minor Clerks Regular took a
fourth vow: Never to seek any office or dignity either within the order or
outside it. Returning to Spain in 1595 and 1598, Francis successfully founded
houses in Madrid, Valladolid, and Alcalá.
After seven years as superior, he obtained permission from the pope to resign
and became prior of Santa Maria Maggiore and master of the novices. In 1607, he
gave up his administrative duties for a time of contemplation to prepare for
death. He lived in a recess beneath the staircase of a Neapolitan house, where
he was often found in ecstasy.
Meanwhile, Saint Philip
Neri offered the Minor Clerks Regular a house at Agnone in the Abruzzi, and
Francis was asked to help with the new establishment. He travelled there but he
soon developed a fever, which rapidly worsened. While feverish, he dictated a
letter in which he exhorted his brethren to remain faithful to the rule. He
fell into meditation. An hour before sunset, he cried out, "To
heaven!" A moment later, he died. Miracles, ecstasies, and prophecies have
been attributed to him (Attwater, Benedictines, Bentley, Encyclopedia, Walsh,
White).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0604.shtml
The statue of St. Francis Caracciolo in the namesake church, Villa Santa Maria,
province of Chieti, Abruzzo
La
statua di San Francesco Caracciolo nell'omonima chiesa, Villa Santa Maria,
provincia di Chieti, Abruzzo
ST FRANCIS CARACCIOLO,
CONFESSOR—1563 (?)-1608
Feast: June 4
St. Francis Caracciolo as
a boy was one of those children whom the world "sets down as
unnatural." No doubt we ourselves also had we seen the little Ascanio, by
which name he was baptized, eschewing games and "the things of a
child," to make constant visits to the Blessed Sacrament and give food and
other reliefs to the poor, would have thought it all very "odd," did
we not reflect that the "supernatural" does strange things at times
and manifests itself in old and young alike, regardless of what people may say
or even do! Ascanius, or as we must call him by his name in religion, Francis,
Caracciolo, was born at Villa Santa Maria in that quarter of Italy known as the
Abruzzi, the very name of which always recalls mental pictures of wild and
lonely scenery and picturesque groups of Salvator Rosa-esque brigands! The
family of the Saint was noble, being a junior branch of the ancient house.
While still a youth, he was attacked by one of the several skin complaints
collectively described as "leprosy" in those days, but which in the
case of the subject of this memoir was made the means of still further
withdrawing him from things of earth and towards those of Heaven. He was cured
in consequence, it is said, of a vow to devote his life to the service of God,
and with this end in view he went, at the age of about twenty-two, to study for
the priesthood at Naples. In the intervals of reading, he busied himself with
works of devotion and charity, making long visits to the Blessed Sacrament, and
consoling the inmates of hospitals and prisons. He had a special liking for
neglected churches, seeking to make up by his attendance and prayers for the
absence of worshippers in these uncared-for sanctuaries. After his Ordination
in 1587, he joined a pious confraternity, known as the "The White Robes of
Justice." This Society, like that of the better-known Misericorde,
attended condemned criminals and prepared them to die well. All this time,
Francis seems to have had in mind the founding of a new religious Order, and next
year the matter came to a head. It happened that the same idea had also
occurred to another devout man, Giovanni Agostino Adorno, who unburdened his
mind on the subject in a letter addressed to another member of the Caracciolo
family, named Fabricius Ascanio. The letter was delivered by a very natural
error to our Saint, who saw in the occurrence a clear indication of the divine
will. Joining in at once with John Adorno and Fabricius Caracciolo, our Saint
and they retired for a while to the desert of Camaldoli, where the holy trio
drew up the Rule of what was to be the Minor Clerks Regular. Francis then went
to Rome to obtain the approval of the Pope for the new Foundation. Sixtus V was
at that time in the midst of his strenuous pontificate, clearing the Papal States
of the swarms of brigands which had long made that part of Italy one of the
most insecure places in Europe, and in beautifying Rome with those stately
public buildings which still reflect the glory of the Sistine rule. The Holy
Father with quite unwonted alacrity approved the Congregation on 1st July of
the same year (1588).
The new Congregation of
the Minor Clerks Regular thus established was one of considerable severity. The
Clerks bound themselves to distribute various practices of penance among themselves
daily, so that while one fasted, another took the discipline, a third wore the
hair-shirt and so on. The rest not so engaged were meanwhile watching in turn
before the Blessed Sacrament. In addition to the three usual vows, a fourth was
added-not to aspire after dignities (de non ambiendis dignitatibus).
At his solemn profession
at Naples, 9th April, 1589, Fr. Caracciolo took the name of Francis, from his
great devotion to the holy Founder of the Seraphic Order. Fr. Adorno dying two
years later, Fr. Francis, entirely against his own wish, was chosen Superior of
the Congregation. He showed himself a model in all that related to the Rule,
but quite surpassed all his brethren in the matter of prayer and austerity. He
meditated several hours daily on the sufferings of Our Lord, and spent most of
the night before the Blessed Sacrament. This he did, among other reasons, to
make up as far as he could for the coldness and ingratitude of men, and often,
too, the culpable negligence of indifferent ecclesiastics which so frequently
caused the churches to be practically abandoned day after day. When kneeling
before the altar, the face of Fr. Francis appeared to be lighted up with
celestial glory, while he ejaculated from time to time a favourite sentence
from the Scripture: "the zeal of Thy house hath eaten me up!" (Ps.
lxviii. 10.)
The first house of the
Clerks was one at Naples, known as St. Mary Major's, which had been made over
to them by Sixtus V, but the expansion of the Congregation soon made it
imperative to found others elsewhere. Spain early extended its welcome to the
newest arrivals in the monastic field, and St. Francis undertook no fewer than
three journeys to that most Catholic country under the special protection first
of Philip II and afterwards of his son, Philip III. On one of these voyages,
the ship that bore the holy Founder and his fortunes was nearly wrecked, but
the vessel was saved by the prayer of our Saint. Of course, there was the
opposition of the good to be met and overcome, but the spiritual methods and
perseverance of Francis were rewarded by the establishment of three
branches-the House of the Holy Ghost at Madrid (20th January, 1599), that of
Our Lady of the Annunciation at Valla, closed (9th September, 1601), and St.
Joseph at Alcala (1601). This last was opened in the University for the purpose
of study and the requirements of the usual academic courses, and many of the
aspirants to the Order in Spain spent some years there as part of their
preparation for Holy Orders. Before this the Clerks obtained in Rome the Church
of St. Leonard afterwards exchanged for that of St. Agnes in the Piazza Navona,
the famous Church built on the traditional site of the martyrdom of St. Agnes.
It was entirely rebuilt in 1642, at the expense of the Pamfili family, and
among the many monuments of artistic or historic interest is the tomb of the
Princess Mary Talbot Doria-Pamfili, who died 1857. She was the beautiful
daughter of the Sixteenth Earl of Shrewsbury, and one of the Maids of Honour to
Queen Victoria at her Coronation in 1838.
In spite of the general
knowledge as to the "fourth vow" of the Congregation against
accepting or even seeking ecclesiastical honours, many desired to see the
Founder exalted to what they considered a wider field of usefulness, and Pope
Paul V, who greatly admired the heroic virtues and practical wisdom of Francis,
wished to make him a bishop, but desisted at the earnest entreaty of the Saint.
Besides his work for the Congregation, Francis unceasingly interested himself in
the salvation of souls generally. He was much sought after as a confessor while
his exhortations brought to repentance numerous public sinners, and he
fortified the wavering and the despondent by personal encouragement and the
recommendation of the two great Catholic devotions, those to the Blessed
Sacrament and to Our Lady. He had the gift of discerning hearts and of
prophecy, and his own approaching death was made known to him one day, when,
according to custom, he was praying before the altar of the Church of St.
Lauretana. He was at that time in negotiation with the Oratorian Fathers with
reference to taking over their house at Agnone in the Abruzzi for the use of
his Congregation, and he lost no time in going to that place. Arrived there, he
was shortly after seized with fever, and having received all the last rites, he
died surrounded by the Oratorian Community of the place on the Vigil of Corpus
Christi, 4th June, 1608. His body was removed to the Church of St. Mary Major,
Naples, where it remained till it was transferred to the Church of
Montivergonella which had been made over to the Clerks Regular, 1893,
apparently in exchange for the other seized during the occupation of Naples by
the French Revolutionary Army.
The Saint was proclaimed
patron of the City of Naples in 1838, but the devotion to him which was once so
marked a feature of the spiritual life of the place is said now to be much less
in evidence. In addition to the Rule which he drew up in conjunction with his
two holy coadjutors, St. Francis Caracciolo also left a devotional treatise on
the Passion, this work, apart from the inherent value of the subject, is
precious as containing the holy reflections and aspirations of one of the
outstanding notabilities of the Church in the last period of the
Counter-Reformation—the lover of souls—who did so much to heal by his zeal and
piety the wounds which heresy and iniquity had inflicted upon the Mystical Body
of the Lord.
(Taken from Vol. V of
"The Lives or the Fathers, Martyrs and Other Principal Saints" by the
Rev. Alban Butler, (c) Copyright 1954, Virtue and Company, Limited, London.)
Provided Courtesy of:
Eternal Word Television Network, 5817 Old Leeds Road, Irondale, AL 35210
SOURCE : http://www.ewtn.com/library/MARY/FRANCARA.HTM
St. Francis Caracciolo's statue at Monteverginella, Naples, over his remains.
Medium XVIIth cent.
Saints and
Saintly Dominicans – 5 June
Saint Francis
Caracciolo, Confessor
Almighty God, willing to
detach Saint Francis from all created things, permitted him to be attacked at
the age of twenty-two by a horrible leprosy. Enlightened by this means as to
the vanity of this world, of youth and beauty, he resolved to seek the world
which passes not away, the youth which the elect enjoy eternally and the beauty
of the soul, all of which are begun by grace on earth, and consummated by glory
in Heaven. Having regained his health, Saint Francis gave away all his goods to
the poor and consecrated himself without reserve to the service of his
neighbor, especially to the assistance of those condemned to death. He often
repeated those words of the Psalms: “The zeal of thine house hath eaten me.” He
is venerated by the Church as the founder of the Clerks Regular Minor, who add
to the three vows of religion that of never seeking ecclesiastical dignities.
Saint Louis Bertrand highly esteemed this institute, and one day, seeing Saint
Francis passing with his fellow worker, Venerable Adorus, he kissed their feet,
saying that they deserved it, as they were the Fathers of a holy Institute.
Saint Francis encouraged among his religious and the faithful who frequented
their churches, the perpetual adoration of the Blessed Sacrament. He himself
passed whole nights at the foot of the tabernacle, and for this reason he is
often represented kneeling before the monstrance. (1608)
Prayer
O my God, sin has made me
even more horrible than a leper, grant that nothing may remain in me of this
disease.
Practice
Regard every trial which
you meet in the path of life as a call from God to greater perfection.
– taken from the
book Saints
and Saintly Dominicans, by Blessed Hyacinthe-Marie
Cormier, O.P.
SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-and-saintly-dominicans-5-june/
ST. FRANCIS CARACCIOLO
“Zeal for Thy house has
consumed me !”
Born in Villa Santa
Maria, Italy on October 13, 1563, Francis Caracciolo was given the name Ascanio
at his baptism. His mother was a relative of St. Thomas Aquinas. He lived a
virtuous life as a youth and seemed inclined towards a religious vocation. When
he was 22 he contracted a form of leprosy which he begged God to cure him of.
He promised to follow what seemed clear to him as his calling to the priesthood
immediately upon being cured.
He was cured instantly upon
making the promise, and left immediately for Naples to study for the
priesthood. On his ordination he joined the confraternity of The White Robes of
Justice, who were devoted to helping condemned criminals to die a holy death,
reconciled with God.
Five years after he went
to Naples, a letter was delivered to him which was in fact addressed to another
Ascanio Caracciolo, a distant relative. The letter was an appeal from Father
Giovanni Agostino Adorno, of Genoa, to this other Ascanio to join him in founding
a religious order. Reading the lettter he realized that the vision of Fr.
Adorno was in total compliance with his own ideas for a religious institute and
he interpreted this as a sign of God’s plan.
He responded to the
letter and the two men spent a few weeks together in retreat to draw up the
institutions and rule. The congregation was approved by Pope Sixtus V on July
1, 1588.
The congregation lives
both and active and contemplaive life, perpetual adoration of the Blessed
Sacrament being one of the pillars of their life. They work with the sick,
poor, prisoners and as missionaries. In addition to the vows of chastity,
poverty and obedience, they have a fourth which forbids them to seek or accept
ecclesiastical honors.
Upon making his
profession, Caracciolo took the name Francis in honor of the saint of Assissi.
He was noted for his ardent devotion to the Blessed Sacrament, often being
found in ecstasy, and frequently repeating the words of the Psalm, “Zeal for
Thy house has consumed me.” He died of a severe fever on the eve of Corpus
Christi in Agnone, on June 4 in 1608, with his oft-repeated words on his lips.
Those same words were found burned into the flesh of his heart when his body
was opened after his death.
He was canonized by Pope
Pius VII on May 24, 1807.
SOURCE : http://www.catholicnewsagency.com/saint.php?n=489
St. Francis Caracciolo
Francis founded the Order
of Minor Clerks Regular with St. John Augustine Adorno. The congregation's
apostolate was preaching missions and performing diverse works of charity. In
the course of time he became known as "Venerable Father, the Preacher of
the Love of God," a title merited for promoting devotion to the Blessed
Sacrament and introducing nocturnal adoration in his community. He had a
childlike love for the Blessed Virgin; his greatest joy was to be of service to
his neighbor. God endowed him with the gift of prophecy and the discernment of
spirits.
At the age of forty-four,
while praying one day in the church at Loretto, he recognized that his end was
near. Immediately he went to the monastery of Agnona in the Abruzzi, and
exclaimed as he entered, "This is my final resting place." Shortly
after, he was stricken with fever, received the last sacraments with deepest
fervor, and quietly fell asleep in the Lord.
The Church selects our
saint's zeal for prayer and his spirit of penance for emphasis in today's
Collect, and proposes these two virtues for imitation. "In imitating him
grant that we may make such progress that we may pray without ceasing and
constantly have our bodies under subjection." This is not an easy task;
the liturgy, therefore, provides the needed assistance, the example of St.
Francis, and the holy Eucharist.
Excerpted from The
Church's Year of Grace, Pius Parsch
SOURCE : https://www.catholicculture.org/culture/liturgicalyear/calendar/day.cfm?date=2013-06-04
Facciata del museo di san Francesco di Villa Santa Maria (CH)
Pictorial
Lives of the Saints – Saint Francis Caracciolo
Article
Francis was born in the
kingdom of Naples, of the princely family of Caracciolo. In childhood he
shunned all amusements, recited the Rosary regularly, and loved to visit the
Blessed Sacrament and to distribute his food to the poor. An attack of leprosy taught
him the vileness of the human body and the vanity of the world. Almost
miraculously cured, he renounced his home to study for the priesthood at
Naples, where he spent his leisure hours in the prisons or visiting the Blessed
Sacrament in unfrequented churches. God called him, when only twenty-five, to
found an Order of Clerks Regular, whose rule was that each day one father
fasted on bread and water, another took the discipline, a third wore a
hair-shirt, while they always watched by turns in perpetual adoration before
the Blessed Sacrament. They took the usual vows, adding a fourth—not to desire
dignities. To establish his Order, Francis undertook many journeys through
Italy and Spain, on foot and without money, content with the shelter and crusts
given him in charity. Being elected general, he redoubled his austerities, and
devoted seven hours daily to meditation on the Passion, besides passing most of
the night praying before the Blessed Sacrament. Francis was commonly called the
Preacher of Divine Love. But it was before the Blessed Sacrament that his
ardent devotion was most clearly perceptible. In presence of his Divine Lord,
his face usually emitted brilliant rays of light; and he often bathed the
ground with his tears when he prayed, according to his custom, prostrate on his
face before the tabernacle, and constantly repeating, as one devoured by
internal fire, “The zeal of Thy house hath eaten me up.” He died of fever, aged
forty-four, on the eve of Corpus Christi, 1608, saying, “Let us go, let us go
to heaven!” When his body was opened after death, his heart was found as it
were burnt up, and these words imprinted around it: “Zelus domus Tuae comedit
me” — “The zeal of Thy house hath eaten me up”.
Reflection – It is for
men, and not for angels, that our Blessed Lord resides upon the altar. Yet
angels throng our churches to worship Him while men desert Him. Learn from
Saint Francis to avoid such ingratitude, and to spend, as he did, every
possible moment before the Most Holy Sacrament.
MLA
Citation
John Dawson Gilmary Shea.
“Saint Francis Caracciolo”. Pictorial Lives of the
Saints, 1889. CatholicSaints.Info.
12 April 2017. Web. 11 December 2024.
<https://catholicsaints.info/pictorial-lives-of-the-saints-saint-francis-caracciolo/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/pictorial-lives-of-the-saints-saint-francis-caracciolo/
Statua
di san Francesco a Villa Santa Maria presso la casa natale, di
fianco all'omonima chiesa a Villa Santa Maria, provincia di Chieti,
Abruzzo
San Francesco Caracciolo Sacerdote
Villa S. Maria, Chieti,
13 ottobre 1563 - Agnone, Isernia, 4 giugno 1608
Si chiamava Ascanio
Caracciolo e aveva il recapito presso la Congregazione dei Bianchi della
Giustizia, che si dedicava all'assistenza dei condannati a morte, dove operava
anche un altro sacerdote suo omonimo. Un giorno giunse una lettera, scritta dal
genovese Agostino Adorno e da Fabrizio Caracciolo, abate di Santa Maria
Maggiore di Napoli. I due si rivolgevano ad Ascanio Caracciolo - ma a
quale dei due? - per chiedergli di collaborare alla fondazione di un nuovo
Ordine, quello dei Chierici Regolari Minori. Il postino recapitò la lettera al
giovane sacerdote, nato il 13 ottobre 1563 a Villa Santa Maria di Chieti e
trasferitosi a Napoli a ventidue anni di età per completarvi gli studi
teologici. All'eremo di Camaldoli scrisse la Regola, approvata poi nel 1588.
L'anno dopo Ascanio emetteva i voti religiosi assumendo il nome di Francesco.
Nel 1593 la piccola Congregazione tenne il primo capitolo generale e Francesco
dovette accettare per obbedienza la carica di preposito generale. Intanto la
congregazione approdava a Roma, alla chiesa di Sant'Agnese in piazza Navona.
Francesco morì il 4 giugno 1608.
Patronato: Napoli
Etimologia: Francesco
= libero, dall'antico tedesco
Martirologio
Romano: Ad Agnone in Molise, san Francesco Caracciolo, sacerdote, che,
mosso da mirabile carità verso Dio e il prossimo, fondò la Congregazione dei
Chierici regolari Minori.
“Sangue preziosissimo del mio Gesù, tu sei mio, e per te e con te soltanto spero di salvarmi. O sacerdoti, sforzatevi di celebrare la Messa ogni giorno e di inebriarvi con questo sangue!”.
Non è un caso se Francesco Caracciolo viene chiamato “il Santo
dell’Eucaristia”: un amore, il suo, per Gesù pane di vita, che nasce molto
presto, come la vocazione, quando vive ancora con la sua nobile e ricca
famiglia a Villa Santa Maria, presso Chieti. Non minore è l’amore che prova per
la Madonna, onorata indossando fin da bambino l’abitino del Carmine e poi
recitando il rosario e digiunando ogni sabato.
Una malattia “illuminante”
A 22 anni viene colpito da un a brutta forma di elefantiasi che lo deturpa in
tutto il corpo. Così fa voto di rinunciare per sempre alle ricchezze terrene in
cambio della guarigione. Viene ascoltato. Due anni dopo è ordinato sacerdote e
si fa notare per alcune presunte guarigioni tra i malati degli ospedali in cui
esercita il suo ministero, come pure nelle carceri. Tra gli ultimi. Sempre.
Chiede, perciò, di far parte della Compagnia dei Bianchi che a Napoli presta
servizio tra condannati a morte e galeotti presso l’ospizio degli Incurabili.
Siamo nel 1588.
Fondatore… per sbaglio
Un giorno gli arriva una lettera da un nobile genovese, don Agostino Adorno, e
dall’abate di Santa Maria Maggiore a Napoli, Fabrizio Caracciolo. In realtà è
indirizzata a un religioso omonimo che fa parte della sua stessa congregazione,
ma viene recapitata a lui, che la accoglie come un segno della Provvidenza.
Sarà per merito di questo disguido che assieme ai due personaggi succitati
Ascanio si riunisce presso i Camaldolesi e scrive la costituzione di un nuovo
istituto del quale è cofondatore. È proprio lui a proporre di aggiungere ai tre
voti di povertà, castità e obbedienza, un quarto voto che impegna a rifiutare
qualsiasi carica ecclesiastica. Quando il nuovo istituto viene riconosciuto,
Ascanio cambia il suo nome in Francesco.
Il difficile rapporto con la Spagna
Nel 1589 Francesco va in Spagna con Adorno, che lì vuole espandere il nuovo
istituto. Il viaggio, però, risulta fallimentare: dopo un anno tornano a casa,
Francesco è malato, Adorno muore. Nel 1591 Francesco viene eletto preposto
generale perpetuo, carica che deve accettare per ottemperare al voto di
obbedienza, ma non cambia il suo modo di vivere la penitenza, il digiuno e
neppure l’abitudine a svolgere i lavori più umili. Torna in Spagna tre anni
dopo, ma a Madrid re Filippo II lo minaccia di fargli chiudere l’Ospedale degli
Italiani dove si occupa della cura e dell’assistenza agli infermi. Solo nel
1601, eletto maestro dei novizi, riuscirà a fondare una casa a Valladolid,
dimostrando una grande capacità di discernimento tra i giovani, predicendo ad
alcuni la vocazione alla vita religiosa, ad altri addirittura l’apostasia. Nel
1607 finalmente è dispensato da ogni ufficio e a dedicarsi solo alla preghiera.
“Cacciatore di anime”, “padre dei poveri”, ma anche “l’uomo di bronzo”
Questi i tre soprannomi con i quali Francesco era conosciuto, che rispecchiano
perfettamente i tre volti del suo ministero. Non smette mai di visitare i
malati e di assistere i moribondi: in ospedale si dedica con buona lena ai
lavori più umili come rassettare i letti, pulire le stanze, rattoppare le vesti
degli infermi. È sempre pronto anche alla raccolta delle elemosine per
provvedere all’educazione delle fanciulle, porta tutto quello che ha ai poveri,
togliendosi letteralmente il pane di bocca, spesso digiunando, e donando le
vesti che tutti i confratelli scartano. Inoltre è infaticabile nell’ascoltare
le confessioni, nell’insegnare il catechismo ai fanciulli, nell’organizzare le
opere di carità e nel predicare verità eterne ai fedeli.
L’amore per Gesù Eucaristia
Se per gli altri vuole il meglio, per se stesso invece non vuole nulla:
Francesco sceglie sempre le stanze più anguste, dorme e mangia pochissimo,
inoltre fa opere di penitenza, arrivando a indossare addirittura il cilicio
nelle feste e nei lunghi viaggi a piedi. Ma soprattutto promuove il culto
dell’Eucaristia, stabilendo che gli allievi dell’Ordine si avvicendino
nell’Adorazione del Santissimo Sacramento. Non si stanca mai di esortare anche gli
altri sacerdoti a questa pratica, esponendo il Santissimo ogni prima domenica
del mese. Andato in pellegrinaggio alla Santa Casa di Loreto, qui nasce al
cielo il 4 giugno 1608 dopo aver invocato i Santi Michele, Giuseppe e Francesco
d’Assisi. Viene canonizzato da Pio VII nel 1807.
(Vatican News)
St.
Francis Caracciolo with the Saint Sacrament, painting, anonymous, ca. beginnig
of 17th cent.
Questo santo nacque il 13-10-1563 a Villa Santa Maria (Chieti), dalla nobile e ricca famiglia dei Caracciolo, celebre nella storia per i cardinali e i vescovi dati alla Chiesa, per i guerrieri e i governatori forniti alla patria. Fin dall'infanzia, Ascanio si sentì attratto verso l'Eucaristia e nutrì una tenera devozione alla Madonna che onorava portando l'abitino del Carmine, recitando il rosario e l'ufficio, digiunando rigorosamente ogni sabato, anche tra gli esercizi cavallereschi. Da giovane esercitò una grande carità verso i poveri per i quali chiedeva soccorsi al padre o si privava della migliore parte dei suoi alimenti.
A 22 anni fu colpito da una gravissima elefantiasi che lo deturpò in tutto il corpo. Alla considerazione della vanità dei beni terreni, egli propose di lasciare il mondo se avesse recuperato la salute. Il suo voto fu esaudito. Dopo aver distribuito ai poveri quanto era di suo uso, si recò a cavallo a Napoli, per lo studio della teologia. Nei tempi liberi, vestito dell'abito ecclesiastico, visitava le chiese meno frequentate, per darsi più facilmente all'orazione. Fu ordinato sacerdote a 24 anni. Benché così giovane, il santo esercitò subito il sacro ministero tra i reclusi nelle prigioni e i malati negli ospedali. Nei processi si legge che ne sanò molti facendo un semplice segno di croce sulla loro fronte. Se qualcuno ardiva ringraziarlo, esclamava: "Fratello, datene grazia a Dio e non a me, che sono il più tristo e malvagio peccatore che si trovi".
Quando scriveva qualche lettera, si firmava abitualmente: Francesco peccatore. A Napoli, nell'ospizio degl'Incurabili, sorgeva la Compagnia dei Bianchi per l'assistenza ai condannati a morte e ai galeotti. Il Caracciolo chiese di farne parte (1588). Verso quel tempo un nobile genovese, Don Agostino Adorno, e Don Fabrizio Caracciolo, abate di Santa Maria Maggiore di Napoli, lo scelsero come compagno per la fondazione dell'Ordine dei Chierici Regolari Minori. Ai i soliti tre voti, ne aggiunsero un quarto, di non ricevere cioè dignità ecclesiastiche. Il loro scopo era di erigere collegi per l'educazione della gioventù, ed eremitaggi per i membri che avessero preferito condurre vita contemplativa. Per redigere le costituzioni, si ritirarono 40 giorni presso i Camaldolesi di Napoli. Mentre a Roma essi ne attendevano l'approvazione da parte del papa Sisto V, il Santo andava pellegrinando da una basilica all'altra, mendicando alle porte dei conventi e dormendo con un lebbroso nella portineria dei Cappuccini.
Di ritorno a Napoli essi ottennero l'uso dell'Oratorio dei Bianchi nel quale fecero la professione religiosa il 9-4-1589. Per la grande devozione che il Caracciolo nutriva verso il Poverello d'Assisi, cambiò il nome di battesimo con quello di Francesco. Ben presto numerosi sacerdoti abbracciarono quel loro genere di vita che comportava la recita dei divino ufficio in comune e l'adorazione perpetua a turno del SS. Sacramento. La loro prima sede a Napoli fu la chiesa parrocchiale della Misericordia.
L'Adorno, che aveva importanti affari da regolare in Spagna, dov'era già stato come ambasciatore straordinario della sua Repubblica, volle condurre Francesco con sé (1589) nell'intento di stabilirvi l'Ordine. Il loro soggiorno a Madrid non approdò a nulla. Ritornati un anno dopo in patria, Francesco si ammalò gravemente, e l'Adorno morì (1591) dopo aver trasferito l'Ordine alla chiesa di Santa Maria Maggiore in Napoli e averlo fatto confermare da Gregorio XIV. Il Caracciolo ne fu eletto Preposito Generale perpetuo, ma egli, nella sua umiltà, non accettò la carica che per tre anni. Ricusando tutti gli onori inerenti ad essa, continuò a questuare per soccorrere i poveri, a portare le vesti lise rifiutate dagli altri religiosi, a servire gl'infermi, a rassettare i letti, a pulire la chiesa, a scopare la casa, a scegliere per sé le stanze più disadorne e scomode. Quando si recava nelle città in cui non c'erano i suoi religiosi, ai ricchi palazzi di ammiratori e congiunti preferiva le portinerie dei conventi o le corsie degli ospedali nei quali si prestava a lavare panni e a rattoppare vesti.
Nel 1594, il Santo ripartì per Madrid dove, nell'attesa di aprire una casa, albergò nell'ospedale degli Italiani e si mise al servizio degl'infermi. Poco mancò che rapporti di malevoli al re Filippo II ne provocassero la chiusura, ma Dio era con lui. In un viaggio che fece dall'Escoriale a Madrid, il Santo cadde sfinito ai margini della strada per l'eccessivo dolore ad una gamba. All'improvviso gli si presentò un giovane che si offerse ad accompagnarlo con il suo cavallo fino al di lui Istituto. Smontato di sella, Francesco si voltò per ringraziare il generoso benefattore, ma cavallo e cavaliere erano già scomparsi. Quando ritornò in Italia (19-6-1596), a Roma i suoi religiosi avevano ottenuto la Chiesa di S. Leonardo che, due anni dopo, cambiarono con S. Agnese a piazza Navona. Andò a visitare la nuova sede e, nel ritornare a Napoli, passò per il suo paese natale. I concittadini gli manifestarono la loro ammirazione inginocchiandosi al suo passaggio e baciandogli le mani. Confuso per quei segni di stima, egli prese un crocifisso, s'inginocchiò sulla pubblica piazza e confessò i cattivi esempi che aveva dato in gioventù.
Nel capitolo del 1597 S. Francesco fu ancora rieletto Priore generale . Convinto di essere un servo inutile, per ubbidienza accettò di rimanere in carica ancora un anno, poi fu eletto Proposito di Santa Maria Maggiore in Napoli e Maestro dei Novizi. Dotato del dono di profezia e del discernimento degli spiriti, più volte a giovani secolari predisse la vocazione allo stato religioso, ad altri l'apostasia. Grazie ad un Breve di Clemente VIII, Filippo II era diventato più favorevole a Chierici Minori e suo figlio, Filippo III, che gli era succeduto, era pronto non solo a ricevere Francesco, ma ad offrirgli dignità ecclesiastiche. Il santo partì dunque ancora una volta per la Spagna con 4 confratelli. Nel 1601 fondò una casa a Valladolid e un collegio di studi presso l'Università di Alcalà. Poi fu eletto maestro dei novizi a Madrid, e nel 1604 fu mandato in Italia in qualità di Visitatore delegato.
L'anno seguente accettò, per ubbidienza, l'ufficio di Vicario generale in Italia e di Proposito della Casa di Santa Maria Maggiore in Napoli; nel 1606 ottenne da Paolo V, che avrebbe voluto farlo vescovo, la chiesa di San Lorenzo in Lucina in Roma dove stabilì opere di zelo e compì segnalati prodigi; nel 1607, ottenuta l'esenzione da ogni carica, si diede ad una vita di maggior austerità. Nella bolla di canonizzazione è detto che niente a Francesco fu più dolce che il parlare di Dio, niente fu più abituale che l'esortare all'amore di lui, motivo per cui veniva chiamato il promotore e il predicatore del divino amore. In lui, il fuoco della divina carità era talmente grande che gli traspariva anche dal volto. Fu solito protrarre l'adorazione del SS. Sacramento per intere notti, durante le quali s'infiammava e versava abbondanti lacrime.
Per promuovere il culto dell'Eucaristia, stabilì che gli alunni del suo Ordine ogni giorno, a turno, s'avvicendassero nell'adorare il SS. Sacramentato. Questo pio esercizio volle che fosse il loro principale distintivo. Non si stancava mai di esortare i sacerdoti a celebrare ogni giorno la Messa e i fedeli a comunicarsi frequentemente, di promuovere l'esposizione del SS. Sacramento in forma di Quarantore a ogni prima domenica del mese. Per questa sua pietà eucaristica i vescovi dell'Abruzzo lo dessero a protettore del movimento eucaristico della loro regione.
La veemenza degli affetti e le abbondanti lacrime versate impedivano al santo di proseguire la celebrazione della Messa. Tornando in sacrestia domandava umilmente perdono dello scandalo che credeva avere dato con quelle interruzioni. I fedeli, invece, ne rimanevano edificati. Un giorno, mentre celebrava in Alcalà con il suo solito fervore, accese in una sua penitente il desiderio di comunicarsi con un fragmento dell'ostia da lui consacrata. Iddio si compiacque di esaudirla palesemente con grande meravigliata dei circostanti.
Il grande amore che il Caracciolo nutriva per il Signore si riversava sul prossimo. Era tanta la sua sollecitudine per la conversione dei peccatori, delle meretrici e dei condannati a morte che lo chiamavano "il cacciatore delle anime". Era talmente sollecito a visitare gl'infermi, ad assistere i moribondi, a raccogliere elemosine per provvedere all'educazione o al matrimonio delle fanciulle che lo chiamavano "il padre dei poveri". Era talmente infaticabile nell'ascoltare le confessioni, nel fare la dottrina ai fanciulli, nel predicare le verità eterne ai fedeli, nell'organizzare Pie Congregazioni che lo chiamavano "l'uomo di bronzo".
Pur essendo di costituzione infermiccia, viaggiava sempre a piedi, viveva di elemosine e non si riparava dalle intemperie anche se gli causavano catarri eccessivamente penosi. Nel camminare teneva sempre gli occhi fissi a terra. Non fu mai visto alzarli per guardare le donne, fossero pure parenti. Di notte si disciplinava con corde tramezzate di spille e rosette di ferro fino a tramortirne. Prendeva tre o quattro ore di sonno, vestito, sopra nude assi o un ruvido saccone dopo aver a lungo meditato sulla passione di Gesù e pregato con le braccia distese a forma di croce. Il santo indossava ogni venerdì e le vigilie delle feste principali, un cilicio a forma di giubbone, tessuto di peli irsuti, con il quale fece pure lunghi viaggi fino a sanguinarne. Ai fianchi portava cinte di setola e catenelle, quando l'ubbidienza glielo permetteva. Dopo la morte gli fu trovata sul petto una piastra di ferro, forata e internata talmente nelle carni che non si vedeva quasi più. Frugalissimo nel vitto, soleva lasciare a mensa le pietanze che più gli piacevano. Digiunava a pane e acqua tre giorni la settimana, le vigilie e dal primo al quattordici agosto in onore dell'Assunta.
Nel 1608, Francesco si recò con il fratello teatino, P. Antonio, ad Agnone (Campobasso), chiamatovi dai Padri Filippini, desiderosi di unirsi all'Ordine da lui fondato. Giunto da Loreto alle porte della cittadina, esclamò d'improvviso: "Ecco il luogo del mio riposo". Fu assalito tosto da così violenta febbre che fu costretto a mettersi a letto. Riuscì ancora a ricevere il Viatico in ginocchio, ma poco dopo cadde in agonia. Le sue ultime parole furono: "Andiamo, andiamo!". Gli fu chiesto dove voleva andare. Con voce forte egli rispose: "Al cielo, al cielo".
Morì il 4-6-1608 dopo aver invocato in modo speciale San Michele, San Giuseppe e San Francesco d'Assisi. Le espressioni che maggiormente risuonarono sul suo labbro furono: "Sangue preziosissimo del mio Gesù, tu sei mio, e per te e con te soltanto spero di salvarmi. O sacerdoti, sforzatevi di celebrare la Messa ogni giorno e di inebriarvi di questo sangue!". Tre giorni dopo la morte fu fatta l'autopsia del suo corpo. Attorno al cuore di lui furono trovate impresse le parole: "Lo zelo della tua casa mi ha consumato!".
Il Caracciolo fu beatificato da Clemente XIV il 4-6-1769 e canonizzato da Pio VII il 24-5-1807. Le sue reliquie furono traslate a Napoli e collocate nella chiesa detta di Monteverginella.
Autore: Guido Pettinati
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/55750
The
interior of the church of St. Francis Caracciolo, Villa Santa Maria, province
of Chieti, Abruzzo
L'interno
della chiesa di San Francesco Caracciolo, Villa Santa Maria, provincia di
Chieti, Abruzzo
Francesco Caracciolo
(1563-1608)
Beatificazione:
- 10 settembre 1770
- Papa Clemente XIV
Canonizzazione:
- 24 maggio 1807
- Papa Pio VII
- Basilica Vaticana
Ricorrenza:
- 4 giugno
Sacerdote, che, mosso da
mirabile carità verso Dio e il prossimo, fondò la Congregazione dei Chierici
regolari Minori. Non è un caso se Francesco Caracciolo viene chiamato “il
Santo dell’Eucaristia”.
“Sangue preziosissimo del
mio Gesù, tu sei mio, e per te e con te soltanto spero di salvarmi. O
sacerdoti, sforzatevi di celebrare la Messa ogni giorno e di inebriarvi con
questo sangue!”
Nacque il 13 ottobre 1563
a Villa Santa Maria (Chieti), dalla nobile e ricca famiglia dei Caracciolo.
Il suo amore per Gesù
pane di vita, che nasce molto presto, come la vocazione, quando vive ancora con
la sua nobile e ricca famiglia a Villa Santa Maria. Non minore è l’amore che
prova per la Madonna, onorata indossando fin da bambino l’abitino del Carmine e
poi recitando il rosario e digiunando ogni sabato.
A 22 anni viene colpito
da un a brutta forma di elefantiasi che lo deturpa in tutto il corpo. Così fa
voto di rinunciare per sempre alle ricchezze terrene in cambio della
guarigione. Viene ascoltato.
Due anni dopo è ordinato
sacerdote e si fa notare per alcune presunte guarigioni tra i malati degli
ospedali in cui esercita il suo ministero, come pure nelle carceri. Tra gli
ultimi. Sempre. Chiede, perciò, di far parte della Compagnia dei Bianchi che a
Napoli presta servizio tra condannati a morte e galeotti presso l’ospizio degli
Incurabili. Siamo nel 1588.
Un giorno gli arriva una
lettera da un nobile genovese, don Agostino Adorno, e dall’abate di Santa Maria
Maggiore a Napoli, Fabrizio Caracciolo. In realtà è indirizzata a un religioso
omonimo che fa parte della sua stessa congregazione, ma viene recapitata a lui,
che la accoglie come un segno della Provvidenza. Sarà per merito di questo
disguido che assieme ai due personaggi succitati Ascanio si riunisce presso i
Camaldolesi e scrive la costituzione di un nuovo istituto del quale è
cofondatore.
È proprio lui a proporre
di aggiungere ai tre voti di povertà, castità e obbedienza, un quarto voto che
impegna a rifiutare qualsiasi carica ecclesiastica. Quando il nuovo istituto
viene riconosciuto, Ascanio cambia il suo nome in Francesco.
Nel 1589 Francesco va in
Spagna con Adorno, che lì vuole espandere il nuovo istituto. Il viaggio, però,
risulta fallimentare: dopo un anno tornano a casa, Francesco è malato, Adorno
muore. Nel 1591 Francesco viene eletto preposto generale perpetuo, carica che
deve accettare per ottemperare al voto di obbedienza, ma non cambia il suo modo
di vivere la penitenza, il digiuno e neppure l’abitudine a svolgere i lavori
più umili.
Torna in Spagna tre anni
dopo, ma a Madrid re Filippo II lo minaccia di fargli chiudere l’Ospedale degli
Italiani dove si occupa della cura e dell’assistenza agli infermi. Solo nel
1601, eletto maestro dei novizi, riuscirà a fondare una casa a Valladolid,
dimostrando una grande capacità di discernimento tra i giovani, predicendo ad
alcuni la vocazione alla vita religiosa, ad altri addirittura l’apostasia. Nel
1607 finalmente è dispensato da ogni ufficio e a dedicarsi solo alla preghiera.
“Cacciatore di anime”,
“padre dei poveri”, ma anche “l’uomo di bronzo”: questi i tre soprannomi con i
quali Francesco era conosciuto, che rispecchiano perfettamente i tre volti del
suo ministero. Non smette mai di visitare i malati e di assistere i moribondi:
in ospedale si dedica con buona lena ai lavori più umili come rassettare i
letti, pulire le stanze, rattoppare le vesti degli infermi.
È sempre pronto anche
alla raccolta delle elemosine per provvedere all’educazione delle fanciulle,
porta tutto quello che ha ai poveri, togliendosi letteralmente il pane di
bocca, spesso digiunando, e donando le vesti che tutti i confratelli scartano.
Inoltre è infaticabile nell’ascoltare le confessioni, nell’insegnare il
catechismo ai fanciulli, nell’organizzare le opere di carità e nel predicare
verità eterne ai fedeli.
Se per gli altri vuole il
meglio, per se stesso invece non vuole nulla: Francesco sceglie sempre le
stanze più anguste, dorme e mangia pochissimo, inoltre fa opere di penitenza,
arrivando a indossare addirittura il cilicio nelle feste e nei lunghi viaggi a
piedi. Ma soprattutto promuove il culto dell’Eucaristia, stabilendo che gli
allievi dell’Ordine si avvicendino nell’Adorazione del Santissimo Sacramento.
Non si stanca mai di
esortare anche gli altri sacerdoti a questa pratica, esponendo il Santissimo
ogni prima domenica del mese. Andato in pellegrinaggio alla Santa Casa di
Loreto, qui nasce al cielo il 4 giugno 1608 dopo aver invocato i Santi Michele,
Giuseppe e Francesco d’Assisi.
Viene canonizzato da Pio
VII nel 1807.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/francesco-caracciolo.html
Emblema
dei Chierici Regolari Minori
Emblem or seal of Minor Regular Clerics or Adorno Fathers, from a printer mark of ca. 1650
FRANCESCO Caracciolo,
santo
di Flavia De Luca
Dizionario Biografico
degli Italiani - Volume 49 (1997)
Nacque a Villa Santa
Maria (Chieti) il 13 ott. 1563, secondogenito di Ferrante dei Caracciolo
Pisquizi, duca di Celanza e signore di Villa Santa Maria e Montelopiano, e da
Isabella Barattucci, originaria di Teano. Al battesimo gli fu imposto il nome
Ascanio.
Incentrate tutte sul
momento del riconoscimento della vocazione e della rinuncia alla vita secolare,
le agiografie di F. danno scarse notizie sulla sua adolescenza, trascorsa in
prevalenza fra Napoli e i feudi paterni, dove ricevette un'educazione basata
sugli esercizi militari e cavallereschi.
La scelta di abbandonare
la vita secolare per dedicarsi interamente alla religione, attribuita da tali
fonti a un voto formulato durante una grave malattia nella primavera del 1585,
va più concretamente inserita nella strategia familiare volta a preservare
l'unità del feudo e del titolo. Dei quattro figli di Ferrante e Isabella
Caracciolo, infatti, solo il primogenito maschio, Giulio (morto nel 1596) fu
destinato al matrimonio; Fulvia fu monaca nel convento del Preziosissimo Sangue
a Napoli; l'ultimogenito, Antonio, autore di una vita di Paolo IV e di libretti
di carattere religioso, entrò a far parte, nel 1586, della Congregazione dei
teatini.
Trasferitosi a Napoli
insieme col fratello Antonio dopo la morte del padre (1585), F. entrò presto a
far parte della Compagnia dei bianchi della giustizia, che si occupava
dell'assistenza dei condannati a morte, dove conobbe il nobile genovese G.A.
Adorno e Fabrizio Caracciolo, abate della chiesa di Marsico Vetere. Sotto la
guida di B. Pignatelli, chierico regolare teatino e poi vescovo dell'Aquila,
l'Adorno e il Caracciolo stavano mettendo le basi di una nuova Congregazione
religiosa in cui fondere le esigenze della vita contemplativa e di quella
attiva.
Dopo un breve ritiro
nell'eremo dei Camaldoli, poco distante da Napoli, durante il quale vennero
definiti i caratteri della Congregazione, sottoposti poi alla revisione del
Pignatelli e del gesuita M. D'Andria, F. e l'Adorno presero la via di Roma nel
1588 per ottenere da Sisto V l'approvazione dell'Ordine.
Il pontefice istituì una
commissione cardinalizia, composta da G.B. Castagna, S. Lancellotti, B.
Giustiniani e G. Santoro, incaricandola dell'esame della nuova regola.
L'iniziale opposizione dei cardinali, motivata dalla necessità di limitare il
proliferare di Ordini religiosi, fu superata grazie all'intervento del cardinal
nipote A. Peretti.
Con il breve Sacrae
Religionis del 1° luglio 1588 Sisto V riconobbe la Congregazione dei
chierici regolari minori (poi detti anche, da F., caracciolini). La professione
di fede dell'Adorno e di F., che prese il nome di Francesco con esplicito
riferimento al modello di Francesco d'Assisi, ebbe però luogo solo il 9 apr.
1589 nell'oratorio dei Bianchi della giustizia di fronte a F. Torcelli, vicario
dell'arcivescovo di Napoli A. Di Capua, allora nunzio in Polonia.
Ancora aperta era infatti
la controversia relativa alla chiesa di S. Maria Maggiore di Napoli, ambita
come sede della Congregazione, che i chierici regolari minori riuscirono ad
ottenere solo dopo lunghe trattative col Di Capua.
Pochi giorni dopo la
professione di fede, il 17 apr. 1589, su invito dello stesso pontefice, F. e
l'Adorno intrapresero un viaggio in Spagna con l'intento di diffondervi la
Congregazione. Giunti a Madrid nel maggio, essi soggiornarono per circa un anno
nel convento dei carmelitani scalzi, ma un decreto del Consiglio reale, che
proibiva la fondazione di nuovi ordini religiosi, impedì di portare a
compimento il progetto. Dopo una breve sosta a Valencia fecero ritorno a Napoli
(giugno 1590), dove F., che cominciò ad occuparsi della formazione dei novizi,
fu ordinato sacerdote. Diffusasi la notizia, dopo la morte di Sisto V, di una
possibile soppressione dell'Ordine, l'Adorno si recò a Roma, dove ottenne due
brevi di conferma da Gregorio XIV (Ut ea e Romanus pontifex) e
l'aiuto di Filippo Neri per istituire la Congregazione anche a Roma.
Posizione di maggior
rilievo all'interno del nuovo Ordine assunse F. alla morte dell'Adorno (29
sett. 1591), che lo aveva designato come successore. Dopo la conferma
dell'Ordine e l'inclusione del quarto voto (non ambire dignità ecclesiastiche)
nella professione di fede, stabilita da una bolla di Clemente VIII (Sacrae
Religionis del 1° giugno 1592), F. fu eletto generale nel primo capitolo,
svoltosi a Napoli nel marzo del 1593. Durante tale capitolo, al quale
parteciparono, oltre a F., B. García, A. Franco, A. Albertini, A. Manco, G.
Imparato e Fabrizio Caracciolo, si stabilì che la carica di generale avesse una
durata di tre anni, anziché ad vitam, come indicato nella bolla sistina del
1588.
Il progetto, mai
abbandonato, di impiantare la Congregazione in Spagna veniva intanto ripreso
con l'aiuto del marchese di Morcone, G.F. Da Ponte, reggente del Consiglio
d'Italia, il cui figlio Lorenzo era novizio nel nuovo Ordine.
Partito da Napoli
nell'aprile del 1594 insieme con G. Imparato e con L. Da Ponte, F. incontrò a
Madrid le stesse ostilità nei confronti della Congregazione che si erano già
manifestate durante il suo primo soggiorno. Le ripetute ingiunzioni di
abbandonare la Spagna rivolte a F. e ai suoi compagni non furono però mai messe
in atto, grazie anche agli interventi presso Filippo II del nunzio C. Caetani.
Lasciando l'Imparato a Madrid F. fece infine ritorno in Italia quando la
mediazione di Clemente VIII, con un breve inviato a Filippo II, rese possibile
l'inizio ufficiale dell'attività dei chierici regolari minori in Spagna.
Rientrato a Napoli alla
fine del 1596 dopo un breve soggiorno in Abruzzo, nei feudi paterni e presso il
Pignatelli, allora vescovo dell'Aquila, F. vi giunse in tempo per il secondo
capitolo generale dell'Ordine, che era stato rimandato al marzo del 1597.
Confermato generale per tre anni ma intenzionato a rifiutare, fu spinto ad
accettare l'incarico ancora per un solo anno dall'intervento del cardinal
Peretti. Allo scadere del mandato, sostituito nella carica da A. Albertini, fu
per un anno maestro dei novizi a Napoli e, nel 1599, intraprese, per la terza e
ultima volta, il viaggio in Spagna. Con il favore di Filippo III, sollecitato
anche dal nuovo nunzio cardinal D. Ginnasio, F. poté viaggiare per il paese,
fondando collegi ad Alcalá e Salamanca. Fu di ritorno nel 1604 e, con
l'intervento del cardinal Peretti, ottenne per il suo Ordine la chiesa romana
di S. Lorenzo in Lucina. Maggiori furono le difficoltà incontrate all'interno
dell'Ordine, i cui nuovi membri non accettavano alcuni privilegi, legati in
particolare alla partecipazione e al ruolo nei capitoli generali, dei
"primi padri".
F. assunse una posizione
di rigida difesa della consuetudine, confermata anche nelle costituzioni
stampate nel 1605, da lui redatte con l'aiuto del fratello teatino Antonio. La
polemica continuò accesa e F. venne accusato di aver modificato le costituzioni
senza preventiva approvazione degli altri padri.
Il settimo capitolo
generale, celebratosi a Roma dal 15 dic. 1607 all'11 genn. 1608, vide F. in una
posizione difficile e marginale. La revisione della costituzione fu affidata a
P. Masio; il ruolo di F., quale cofondatore dell'Ordine, venne messo in
discussione e riconosciuto solo dopo l'intervento della Congregazione dei
regolari, alla quale egli aveva inviato un memoriale. Chiesta e ottenuta la
dispensa da qualsiasi carica all'interno della Congregazione partì da Roma nel
1608, insieme col fratello Antonio, per un pellegrinaggio a Loreto e una visita
ai padri dell'oratorio dell'Annunciazione di Agnone, presso Isernia: qui, dopo
una breve malattia, morì il 4 giugno 1608.
Il corpo di F. fu
trasportato a Napoli dopo pochi giorni e sepolto nella fossa comune dei
chierici regolari minori, nella chiesa di S. Maria Maggiore. Il suo culto
cominciò ben presto a diffondersi a Napoli e in Abruzzo, provocando
l'intervento moderatore delle autorità ecclesiastiche, che imposero un
intervallo di cinquant'anni prima dell'inizio della causa di beatificazione. Il
processo, iniziato nel 1695, incontrò numerose difficoltà soprattutto per il
riconoscimento dei miracoli. Beatificato da Clemente XIV, proclamato santo da
Pio VII il 24 maggio 1807, F. fu dichiarato compatrono di Napoli nel 1840.
Fonti e Bibl.: I.
Vives, Della vita del ven. servo di Dio padre F. C., Napoli 1684; C.
Piselli, Compendio della vita, virtù e doni di s. F. C., Napoli 1705;
Id., Notizia historica della religione dei pp. chierici regolari minori,
Roma 1710; G. Marangoni, Vita del ven. padre Giovanni Agostino Adorno,
Genova 1753, passim; A. Cencelli, Compendio storico della vita di s.
F. C.…, Roma 1805; A. Ferrante, Vita di s. F. C., Monza 1871; G.
Rossi, Il precursore dell'adorazione perpetua. S. F. C.…, Roma 1926; M.
Caracciolo del Leone, La gente e la famiglia di s. F. C., Città del
Vaticano 1943; J. Olarra Garmedia - M.L. Larramendi, Indices de la
correspondencia entre la nunciatura en España y la S. Sede, durante el reinado
de Felipe II, Madrid 1949; L. Affoni, I chierici regolari minori nella
Chiesa, Roma 1988; N. Capetola, S. Francis C., Charleston, SC, 1992; Bibliotheca
sanctorum, V, coll. 1197-1201.
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