mardi 12 juin 2012

Saint JUAN de SAINT-FACOND, de SAHAGÚN (GONZALEZ de CASTRILLO), prêtre de l'Ordre des Ermite de Saint Augustin et confesseur

San Giovanni da San Facondo

San Juan de Sahagún. Retablo cerámico del siglo XVII, del convento de Santa María del Pópulo de Sevilla, hoy en el Museo de Bellas Artes.


Saint Jean de Saint-Facond

Religieux augustin à Salamanque (+ 1479)

Professeur de droit et de théologie à Salamanque, il exerça une grande influence sur les étudiants de cette ville universitaire. Devenu ermite de Saint-Augustin, il parvint à rétablir la paix dans la cité déchirée par les discordes.

À Salamanque en Espagne, l’an 1479, saint Jean de Saint-Facond (Gonzalez de Castrillo), prêtre de l’Ordre des Ermites de Saint-Augustin. Alors que ses concitoyens se battaient entre factions jusqu’au sang, il parvint, par des colloques privés et par la sainteté de sa vie, à rétablir entre eux la concorde.

Martyrologe romain


SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/7232/Saint-Jean-de-Saint-Facond.html


Saint Jean de Saint-Facond

Saint Jean naquit en 1430, Martin V étant pape, Sigismond empereur et Charles VII roi de France, à Sahagun ou Saint-Facond, en Espagne ; sa naissance fut le fruit des prières de ses pieux et illustres parents, qui l’obtinrent miraculeusement de la très sainte Vierge après de longues années de mariage.

On ne trouve rien d’imparfait dans la vie de cet admirable enfant, qui dès les premières années montre la maturité d’un homme et fait présager toutes les vertus d’un grand Saint. Après de fortes études, Jean, ordonné prêtre, fut nommé chanoine de la cathédrale de Burgos, où son mérite commença à briller d’une manière éclatante.

Il distribuait aux pauvres ses riches revenus, vivait lui-même dans la pauvreté, et consacrait tout son temps à la prière, à l’étude et au soin des malheureux, qu’il faisait souvent asseoir à sa table et servait de ses propres mains. À la mort de ses parents, le pieux chanoine abandonna ses immenses richesses pour en doter ses sœurs et en soulager ses frères, les pauvres ; puis il alla se jeter aux pieds de son évêque et lui demanda en grâce de se démettre de son riche bénéfice pour desservir une pauvre chapellenie. Le pieux pontife, qui l’estimait comme un Saint, n’y consentit qu’avec peine.

Dès lors Jean commence à remplir la mission à laquelle Dieu le destine ; il se fait pauvre, il prêche la paix dans un temps de guerre civile, brave la fureur et les coups des ennemis qui s’entre-tuent, parle des châtiments éternels et fait rentrer en eux-mêmes les plus endurcis.

Dans une maladie douloureuse qui le conduit aux portes du tombeau, il promet, s’il survit à la cruelle opération qu’il doit subir, de se faire religieux, et sa prière est exaucée. La première fois qu’il sort ensuite, un pauvre presque nu lui demande l’aumône ; Jean hésite s’il doit lui donner sa meilleure ou sa moins bonne tunique ; puis, se ravisant : « Quoi ! se dit-il, donner au Seigneur ce que j’ai de moins bon ! » Et il donna la meilleure. La nuit suivante, Jésus lui apparut revêtu de cette tunique et lui dit : « C’est Jean qui m’a revêtu de cet habit. » Douce récompense d’une belle action.

Cependant Jean songe à sa promesse et choisit l’ordre des Ermites de Saint-Augustin. Parmi toutes ses vertus, il convient de remarquer sa dévotion extraordinaire envers la sainte Eucharistie. Il faisait de chacune de ses actions une préparation à la sainte Messe ; il restait en prière devant le saint Sacrement depuis Matines jusqu’au lever du jour ; souvent Jésus-Christ lui apparaissait quand il offrait le saint Sacrifice. Sa hardiesse apostolique fut soutenue par de nombreux miracles.

Il mourut le 11 juin 1479, Sixte IV étant pape, Frédéric III empereur et Louis XI roi de France. Il fut empoisonné par une femme de mauvaise vie à laquelle il avait arraché une victime de ses débauches ; il fut ainsi le martyr de son apostolat.

SOURCE : http://www.cassicia.com/FR/Vie-de-saint-Jean-de-Saint-Facond-fete-le-11-juin-Aimant-par-dessus-tout-la-Messe-les-pauvres-et-la-paix-tranquillite-dans-l-ordre-voulu-par-Dieu-No_479.htm

SAINT JEAN de SAINT-FACOND

Religieux Augustin

(1430-1479)

Saint Jean naquit à Sahagun ou Saint-Facond, en Espagne; sa naissance fut le fruit des prières de ses pieux et illustres parents, qui l'obtinrent miraculeusement de la très Sainte Vierge après de longues années de mariage. On ne trouve rien d'imparfait dans la vie de cet admirable enfant, qui, dès les premières années, montre la maturité d'un homme et fait présager toutes les vertus d'un grand Saint.

Après de fortes études, Jean, ordonné prêtre, fut nommé chanoine de la cathédrale de Burgos, où son mérite commença à briller d'une manière éclatante. Il distribuait aux pauvres ses riches revenus, vivait lui-même dans la pauvreté, et consacrait tout son temps à la prière, à l'étude et au soin des malheureux, qu'il faisait souvent asseoir à sa table et servait de ses propres mains.

A la mort de ses parents, le pieux chanoine abandonna ses immenses richesses pour en doter ses soeurs et en soulager ses frères, les pauvres; puis il alla se jeter aux pieds de son évêque et lui demanda en grâce de se démettre de son riche bénéfice pour desservir une pauvre chapellenie. Le pieux pontife n'y consentit qu'avec peine. Dès lors Jean se fait pauvre, il prêche la paix dans un temps de guerre civile, brave la fureur et les coups des ennemis qui s'entretuent, parle des châtiments éternels et fait rentrer en eux-mêmes les plus endurcis.

Dans une maladie douloureuse qui le conduit aux portes du tombeau, il promet, s'il survit à la cruelle opération qu'il doit subir, de se faire religieux, et sa prière est exaucée. La première fois qu'il sort ensuite, un pauvre presque nu lui demande l'aumône; Jean hésite s'il doit lui donner sa meilleure ou sa moins bonne tunique; puis, se ravisant: "Quoi! se dit-il, donner au Seigneur ce que j'ai de moins bon!" Et il donna la meilleure. La nuit suivante, Jésus lui apparut revêtu de cette tunique et lui dit: "C'est Jean qui M'a revêtu de cet habit." Douce récompense d'une belle action. Cependant Jean songe à sa promesse et choisit l'Ordre des Ermites de Saint-Augustin.

Parmi toutes ses vertus, il convient de remarquer sa dévotion extraordinaire envers la Sainte Eucharistie. Il faisait de chacune de ses actions une préparation à la Sainte Messe; il restait en prière devant le Saint-Sacrement depuis Matines jusqu'au lever du jour; souvent Jésus-Christ lui apparaissait quand il offrait le Saint Sacrifice.

Sa hardiesse apostolique fut soutenue par de nombreux miracles. Il mourut empoisonné par une femme de mauvaise vie, martyr de son apostolat.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_jean_de_saint-facond.html


Jean de Saint-Facond (de Sahagún)

Fête 12 juin

Jean Gonzalez a Sancto Facundo, pour l’appeler par son nom complet, naquit vers 1430 à Sahagún dans le royaume de León. Le nom de Sahagún vient de l’abbaye bénédictine, dont le patron était saint Facond, un martyr espagnol du début du christianisme. C’est dans cette abbaye que Jean, issu d’une famille éminente, reçut sa première formation. Lorsqu’il était jeune et avant de recevoir sa prêtrise, son père lui procura – uniquement pour des raisons économiques – un revenu ecclésiastique lié au travail pastoral. Jean refusa, parce qu’il estimait qu’un tel acte allait à l’encontre des choses de Dieu. Grâce à ses talents, il entra au service de l’évêque éminent de Burgos, Alphonse de Carthage, qui, plus tard, l’ordonna prêtre. Puisque la vie dans la curie épiscopale ne lui donnait aucune satisfaction, il demanda à l’évêque de pouvoir compléter sa formation théologique. Il étudia à l’université de Salamanque en même temps qu’il se consacra à la prédication. Pour tenir la promesse qu’il avait faite lorsqu’il était gravement malade, il entra dans l’Ordre des Augustins en 1463. Par deux fois, il devint prieur au couvent de Salamanque (1471-73 et 1477-79), où il stimula la discipline commune plus par son mode de vie que par sa rigueur. C’était un prédicateur inlassable. Son zèle et son courage réussirent à résoudre quelques vives inimitiés entre des familles nobles. Il mourut en 1479. En 1690, il fut canonisé. Il est le patron de la Ville et du diocèse de Salamanque. Sa dépouille y est conservée dans la nouvelle cathédrale.

SOURCE : http://www.osabel.be/FR/heiligen_l.php?id=2

San Giovanni da San Facondo


St Jean de Saint-Facond, confesseur

Né vers 1430, religieux en 1464 chez les ermites de St-Augustin, déposition à Salamanque le 11 juin 1479.

Canonisé en 1690, Fête en 1729.

Leçons des Matines avant 1960

Quatrième leçon. Jean, issu d’une noble famille de Sahagun (Saint-Facond) en Espagne, fut obtenu de Dieu par les prières et les bonnes œuvres de ses pieux parents, restés longtemps sans enfant. Dès son jeune âge, il donna des signes remarquables de sa future sainteté. On le vit souvent adresser, d’un lieu élevé où il avait pris place, la parole aux autres enfants, pour les exhorter à la vertu et au culte de Dieu, ou pour apaiser leurs querelles. Confié, dans son pays même, aux moines bénédictins de Saint-Facond, il fut initié par eux aux premiers éléments des belles-lettres. Pendant qu’il s’appliquait à ces études, son père lui procura le bénéfice d’une paroisse ; mais le jeune homme ne voulut à aucun prix conserver les avantages de cette charge. Admis parmi les familiers de l’Évêque de Burgos, il devint son intime conseiller à cause de sa remarquable intégrité ; l’Évêque le fit prêtre et chanoine et lui donna de nombreux bénéfices. Mais Jean quitta le palais épiscopal pour servir Dieu plus paisiblement, et, renonçant à tous ses revenus ecclésiastiques, s’attacha à une petite chapelle, où tous les jours il célébrait la messe et parlait souvent des choses de Dieu, à la grande édification de ses auditeurs.

Cinquième leçon. S’étant rendu plus tard à Salamanque pour y étudier, et ayant été reçu au célèbre collège de Saint-Barthélemy, il exerça le ministère sacerdotal de telle sorte que, tout en se livrant à ses chères études, il n’en était pas moins assidu aux pieuses assemblées. Tombé gravement malade, il fit vœu de s’imposer une discipline plus sévère ; et, pour accomplir ce vœu, donna d’abord à un pauvre presque nu le meilleur des deux seuls vêtements qu’il possédait, puis se rendit au monastère de Saint-Augustin, alors très florissant par sa sévère observance. Admis dans ce couvent, il surpassa les plus avancés par son obéissance, son abnégation, ses veilles et ses prières. On lui confia le soin de la cave, et il lui suffit de toucher un petit fût de vin pour en tirer pendant une année entière ce qui était nécessaire à tous les religieux. Au bout d’une année de noviciat, il reprit, sur l’ordre du préfet du couvent, le ministère de la prédication. Salamanque était alors déchirée à ce point par les factions, que toutes les lois divines et humaines y étaient confondues ; des massacres avaient lieu presque à chaque heure, les rues et les places, et même les églises, regorgeaient du sang de personnes de toutes conditions et principalement de la noblesse.

Sixième leçon. Tant par ses prédications que par des entretiens particuliers, Jean parvint à calmer les esprits, et ramena la tranquillité dans la ville. Ayant vivement blessé un haut personnage en lui reprochant sa cruauté envers ses inférieurs, celui-ci envoya pour ce motif deux cavaliers sur son passage pour le mettre à mort. Déjà ils s’approchaient de lui, quand Dieu permit qu’ils fussent saisis de stupeur et immobilisés ainsi que leurs chevaux, jusqu’à ce que, prosternés aux pieds du saint homme, ils eussent demandé grâce pour leur crime. Ce seigneur, frappé lui-même d’une terreur subite, désespérait déjà de survivre ; mais, ayant rappelé Jean et s’étant repenti de ce qu’il avait fait, il fut rendu à la santé. Une autre fois, des factieux qui poursuivaient Jean avec des bâtons eurent les bras paralysés et ne recouvrèrent leurs forces qu’après avoir imploré leur pardon. Pendant sa Messe, Jean voyait notre Seigneur présent, et s’abreuvait des célestes mystères à la source même de la divinité. Souvent il pénétrait les secrets des cœurs, et prédisait l’avenir avec une rare sagacité. La fille de son frère étant morte à l’âge de sept ans, il la ressuscita. Enfin, après avoir prédit le jour de sa mort et avoir reçu avec une grande dévotion les sacrements de l’Église, il rendit le dernier soupir. Après comme avant sa mort, de nombreux miracles firent éclater sa gloire. Ces miracles furent constatés selon les rites de l’Église, et Alexandre VIII l’inscrivit au nombre des Saints.

San Giovanni da San Facondo


Dom Guéranger, l’Année Liturgique

Le règne que les Apôtres ont pour mission d’établir dans le monde est le règne de la paix. C’était elle que les cieux promettaient à la terre en la glorieuse nuit qui nous donna l’Emmanuel ; et dans cette autre nuit qui vit les adieux du Seigneur, au banquet de la Cène, l’Homme-Dieu fonda le Testament nouveau sur le double legs qu’il fit à l’Église de son corps sacré et de cette paix que les anges avaient annoncée [1] : paix que le monde n’avait point connue jusque-là, disait le Sauveur ; paix toute sienne parce qu’elle procède de lui sans être lui-même, don substantiel et divin qui n’est autre que l’Esprit-Saint dans sa propre personne. Les jours de la Pentecôte ont répandu cette paix comme un levain sacré dans la race humaine. Hommes et peuples ont senti son intime influence. L’homme, en lutte avec le ciel et divisé contre lui-même, justement puni de son insoumission à Dieu par le triomphe des sens dans sa chair révoltée, a vu l’harmonie rentrer dans son être, et Dieu satisfait traiter en fils le rebelle obstiné des anciens jours. Les fils du Très-Haut formeront dans le monde un peuple nouveau, le peuple de Dieu, reculant ses confins jusqu’aux extrémités de la terre. Assis dans la beauté de la paix, selon l’expression du Prophète [2], il verra venir à lui tous les peuples, et attirera ici-bas les complaisances du ciel qui doit trouver en lui son image.

Autrefois sans cesse aux prises en d’atroces combats qui ne trouvaient fin qu’avec l’extermination du vaincu, les nations baptisées se reconnaîtront pour sœurs dans la filiation du Père qui est aux cieux. Sujettes fidèles du Roi pacifique, elles laisseront l’Esprit-Saint adoucir leurs mœurs ; et si la guerre, suite du péché, vient encore trop souvent rappeler au monde les désastreuses conséquences de la première chute, l’inévitable fléau connaîtra du moins désormais d’autres lois que la force. Le droit des gens, droit tout chrétien que n’admit point l’antiquité païenne, la foi des traités, l’arbitrage du vicaire de l’Homme-Dieu modérateur suprême de la conscience des rois, éloigneront les occasions de discordes sanglantes. En certains siècles, la paix de Dieu, la trêve de Dieu, mille industries de la Mère commune, restreindront les années et les jours où le glaive qui tue les corps aura licence de sortir du fourreau ; s’il outrepasse les bornes posées, il sera brisé par la puissance du glaive spirituel, plus redoutable à tous les points de vue dans ces temps que le fer du guerrier. Telle apparaîtra la force de l’Évangile, qu’en nos temps mêmes d’universelle décroissance, le respect de l’ennemi désarmé s’imposera aux plus fougueux adversaires, et qu’après la bataille vainqueurs et vaincus, se retrouvant frères, prodigueront les mêmes soins du corps et de l’âme aux blessés des deux camps : énergie persévérante du ferment surnaturel qui transforme progressivement l’humanité depuis dix-huit siècles, et agit à la fin sur ceux-là même qui continuent de nier sa puissance !

Or c’est un serviteur de cette conduite merveilleuse de la Providence, et l’un des plus glorieux, que nous fêtons en ce jour. La paix, fille du ciel, mêle ses reflets divins à l’auréole brillante qui rayonne sur son front. Noble enfant de la catholique Espagne, il prépara les grandeurs de sa patrie, non moins que ne le firent les héros des combats où le Maure succombait sans retour. Au moment où s’achevait la croisade huit fois séculaire qui chassa le Croissant du sol ibérique, lorsque les multiples royaumes de cette terre magnanime se rassemblaient dans l’unité d’un seul sceptre, l’humble ermite de Saint-Augustin fondait dans les cœurs cette unité puissante inaugurant déjà les gloires du XVIe siècle. Quand il parut, les rivalités qu’un faux point d’honneur excite trop facilement dans une nation armée, souillaient l’Espagne du sang de ses fils versé par des mains chrétiennes ; la discorde, abattue par ses mains désarmées, forme le piédestal où il reçoit maintenant les hommages de l’Église.

Vous méritiez, bienheureux Saint, d’apparaître au ciel de l’Église en ces semaines qui relèvent immédiatement de la glorieuse Pentecôte. Longtemps à l’avance, Isaïe, contemplant le monde au lendemain de l’avènement du Paraclet, décrivait ainsi le spectacle offert à ses yeux prophétiques : « Qu’ils sont beaux sur les montagnes les pieds des messagers de la paix, des porteurs du salut disant à Sion : Ton Dieu va régner [3] ! » C’étaient les Apôtres, prenant pour Dieu possession du monde, qu’admirait ainsi le Prophète ; mais leur mission, telle qu’il la définit dans son enthousiasme inspiré, ne fut-elle pas aussi la vôtre ? Le même Esprit qui les animait dirigea vos voies ; le Roi pacifique vit par vous son sceptre affermi dans une des plus illustres nations formant son empire. Au ciel où vous régnez avec lui, la paix qui fut l’objet de vos travaux est aujourd’hui votre récompense. Vous éprouvez la vérité de cette parole que le Maître avait dite en pensant à ceux qui vous ressemblent, à tous ceux qui, apôtres ou non, établissent du moins la paix dans la terre de leurs cœurs : « Bienheureux les pacifiques ; car ils seront appelés fils de Dieu [4] ! » Vous êtes entré en possession de l’héritage du Père ; le béatifiant repos de la Trinité sainte remplit votre âme, et s’épanche d’elle jusqu’à nos froides régions en ce jour.

Continuez à l’Espagne, votre patrie, le secours qui lui fut si précieux. Elle n’occupe plus dans la chrétienté cette place éminente qui fut la sienne après votre mort glorieuse. Persuadez-la que ce n’est pas en prêtant l’oreille toujours plus aux accents d’une fausse liberté, qu’elle retrouvera sa grandeur. Ce qui l’a faite dans le passé puissante et forte, peut toujours attirer sur elle les bénédictions de Celui par qui règnent les rois [5]. Le dévouement au Christ fut sa gloire, l’attachement à la vérité son trésor. La vérité révélée met seule les hommes dans la vraie liberté [6] ; seule encore, elle peut garder indissolublement uni dans une nation le faisceau des intelligences et des volontés : lien puissant, qui assure la force d’un pays en dehors de ses frontières, et au dedans la paix. Apôtre de la paix, rappelez donc à votre peuple, apprenez à tous, que la fidélité absolue aux enseignements de l’Église est le seul terrain où des chrétiens puissent chercher et trouver la concorde.

[1] Johan. XIV, 27.

[2] Isai. XXXII, 18.

[3] Isai. LII, 7.

[4] Matth. V, 9.

[5] Prov. VIII, 16.

[6] Johan. VIII, 32.

Bhx Cardinal Schuster, Liber Sacramentorum

Voici un illustre représentant de l’un des plus insignes instituts religieux du moyen âge, qui, sous la règle et le nom du Docteur d’Hippone, ont orné leurs fastes de famille, au service de l’Église universelle, de la gloire de la sagesse et de la sainteté. Saint Jean de Saint-Facond est célèbre par ses quotidiennes extases durant la célébration du divin sacrifice. Dans l’Hostie consacrée il voyait Jésus-Christ, comme un soleil resplendissant entouré et adoré par les Anges. De même, dans le mystère du Verbe de Dieu fait chair et immolé pour nous, il était élevé à l’intelligence de son éternelle génération par le Père, comme à celle de la procession du Paraclet, qui a à la fois le Père et le Fils pour principe. Saint Jean de Saint-Facond mourut empoisonné, semble-t-il, le 11 juin 1479, et fut canonisé par Alexandre VIII en 1690.

La messe (Os iusti) est du commun, sauf la première collecte : « O Dieu, auteur de la paix et source de l’amour, vous qui avez revêtu votre confesseur Jean d’un don spécial pour apaiser les différends, accordez-nous, par ses mérites et par ses prières, d’être fermes dans votre amour et de ne nous laisser éloigner de vous par aucune épreuve. Par notre Seigneur ».

C’est le propre des hommes parfaits dans l’amour d’éprouver en eux-mêmes une paix inaltérable et de s’en faire les apôtres près d’autrui. C’est d’eux en effet qu’il est dit : bienheureux les pacifiques, car ils seront appelés fils de Dieu.

Dom Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique

Bienheureux les pacifiques.

Saint Jean. Jour de mort : 11 juin 479. Tombeau : A Salamanque, en Espagne. Image : On le représente en ermite de Saint Augustin, marchant sur les flots. Vie : Jean était issu d’une riche famille. Étant tombé dans une grave maladie, il fit vœu, s’il guérissait, de mener une vie plus austère. Pour exécuter son dessein, il commença par donner à un pauvre qui allait presque nu le meilleur de ses deux vêtements. Puis il entra dans l’ordre des Ermites de Saint-Augustin, à Salamanque (1463). Cet ordre était alors universellement réputé à cause de la sévérité de sa règle et sa discipline austère. Jean eut souvent la faveur de voir Notre-Seigneur à la sainte messe. Il puisait la connaissance des plus profonds mystères à la source même de la divinité. Il lisait dans les cœurs et connaissait l’avenir d’une manière précise. — Il ressuscita la fille de son frère, âgée de sept ans. Il mourut probablement empoisonné.

Pratique. — La grâce principale de notre saint était de réconcilier les adversaires et de rétablir la paix. Que ce soit notre pratique en ce jour. Avec quelle rapidité se produisent la division et les conflits entre nous ! Essayons de. participer à la béatitude promise par le Seigneur : Bienheureux les pacifiques. Songeons que le salut de paix, la prière de paix et le baiser de paix à la messe ne doivent pas être des cérémonies vaines. La messe (Os justi) est du commun des Confesseurs). L’oraison demande à Dieu, l’auteur de la paix et l’ami de la charité, de nous donner, par l’intercession du saint pacifique, le bienfait de la paix.

SOURCE : http://www.introibo.fr/12-06-St-Jean-de-Saint-Facond#nh1

San Giovanni da San Facondo

Monumento a San Juan de Sahagún, obra de Valeriano Hernández Fraile. 2002

Exterior of the Church of Saint John of Sahagún, Salamanca ; Saint John of Sahagun

San Giovanni da San Facondo

Monumento a San Juan de Sahagún, obra de Valeriano Hernández Fraile. 2002

Exterior of the Church of Saint John of Sahagún, Salamanca ; Saint John of Sahagun


Saint Juan de Sahagún

Also known as

Giovanni da San Facondo

John of Saint Facundo

John of Saint Fagondez

John Gonzales de Castrillo

John of Saint Facun

San Fagondez

Memorial

11 June

Profile

Son of John Gonzalez de Castrillo and Sancia Martinez, the oldest of seven children, their first after sixteen years of sterility and frustration; raised in a pious and well-to-do family. Educated by Benedictines at Fagondez abbey at Sahagun. Ordained in 1445. Held several benefices in the diocese of BurgosSpain, his father obtaining them for him like investments, but John surrendered all but one. Unlike many of his class who took their vocation as a profession, John felt a true call to service and a holy life, and he gave most of the proceeds from his benefices to the poor. Majordomo in the residence of his bishop.

Studied at the University of Salamanca, and then at Burgos. Following a grave illness and major surgery, he became an Augustinian canon at Salamanca, joining on 18 June 1463, and making his final profession on 28 August 1464Novice-master in the order. Definitor of his province. Prior of the order in Salamanca in 1471.

Noted for his devotion to the Blessed Sacrament; during Mass, he often saw the Host surrounded by light, sometimes had visions of the bodily form of Christ at the moment of consecration. His devotion, and his visions, often led to some very lengthy Masses. Reported to levitate during his prayers. Could read hearts in confession, and became a sought-after spiritual director. Great preacher whose sermons helped change social conditions in Salamanca.

His sermons against sinful living conditions, and in support of the rights and diginity of workers brought him the opposition of some local leaders. A duke at Alba de Tormes hired assassins to stop him, but they recognized John’s holiness, and would not touch him, confessed to him, and asked forgiveness. The duke later fell ill, and was healed by John’s prayers. Some local women, however, were not so concerned; when he preached against wasting resources on extravagant fashions, some of them threw stones at him in the street.

Miracles were attributed to Father John’s intervention, before and after his death. One occurred in Salamanca when a small child fell into a well. The locals made every effort, but could not effect a rescue. They sent for Father John who went to the scene, laid his waistband on stone wall of the well, and prayed that the waters return the child. The well water rose to ground level, floating the child to safety. This incident is depicted in the image of Saint John on this page.

Born

1419 at Sahagun (Saint Fagondez), Léon, Spain as John Gonzales de Castrillo

Died

11 June 1479 at SalamancaSpain of natural causes

may have been poisoned by a woman whose lover, a nobleman, broke off their relationship after hearing John preach, and for this reason he is sometimes listed as a martyr

relics in churches in SpainBelgium and Peru

Beatified

15 June 1601 by Pope Clement VIII

28 September 1651 by Pope Innocent X

Canonized

16 October 1690 by Pope Alexander VIII

Patronage

SalamancaSpain, city of

SalamancaSpaindiocese of

Representation

holding a chalice and host surrounded by rays of light

Additional Information

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Catholic Encyclopedia

Lives of the Saints, by Father Alban Butler

New Catholic Dictionary

Pictorial Lives of the Saints

Roman Martyrology1914 edition

Saints of the Day, by Katherine Rabenstein

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

Oxford Dictionary of Saints, by David Hugh Farmer

other sites in english

Catholic Culture

Catholic Online

Midwest Augustinians

Wikipedia

images

Wikimedia Commons

video

YouTube PlayList

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Associazione Storico-Culturale S. Agostino

Cathopedia

Dicastero delle Cause dei Santi

Santi e Beati

nettsteder i norsk

Den katolske kirke

MLA Citation

“Saint Juan de Sahagún“. CatholicSaints.Info. 19 November 2023. Web. 30 September 2025. <https://catholicsaints.info/saint-john-of-sahagun/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-john-of-sahagun/


Book of Saints – John of Saint Facundus

Article

(Saint) (June 12) (15th century) Born at Sahagun (S. Fagoudrz) in Spain, from an early age he had held several Benefices in the Diocese of Burgos; but the reproaches of his conscience forced him to resign them all, except one chapel where he daily said Mass, preached and catechised. He studied Theology at Salamanca, and ultimately became a Hermit of the Augustinian Order in the same city. His life was marked by a singular devotion to Holy Mass. Each night after Matins, he remained in choir till the hour of celebration. The power of his personal holiness, felt in his preaching, produced a complete reformation in Salamanca. He had a special gift of reconciling enemies. He sedulously denounced the vice of impurity rife at the time; and died in defence of the Angelic virtue, being poisoned by a woman whose companion in sin he had converted. He went to his reward, A.D. 1479.

MLA Citation

Monks of Ramsgate. “John of Saint Facundus”. Book of Saints1921. CatholicSaints.Info. 20 June 2017. Web. 30 September 2025. <https://catholicsaints.info/book-of-saints-john-of-saint-facundus/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-john-of-saint-facundus/





St. John of Sahagun

Feastday: June 12

Birth: 1419

Death: 1479

John Gonzales de Castrillo was born at Sahagun, Leon Spain. He was educated by the Benedictine monks of Fagondez monastery there and when twenty, received a canonry from the bishop of Burgos, though he already had several benefices. He was ordained in 1445; concerned about the evil of pluralism, he resigned all his benefices except that of St. Agatha in Burgos. He spent the next four years studying at the University of Salamanca and then began to preach. In the next decade he achieved a great reputation as a preacher and spiritual director, but after recovering after a serious operation, became an Augustinian friar in 1463 and was professed the following year. He served as master of novices, definitor, prior at Salamanca, experienced visions, was famous for his miracles, and had the gift of reading men's souls. He denounced evil in high places and several attempts were made on his life. He died at Sahagun on June 11, reportedly poisoned by the mistress of a man he had convinced to leave her. He was canonized in 1690 as St. John of Sahagun. His feast day is June 12th.

SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=694


New Catholic Dictionary – Saint John of Sahagun

Article

(San Fagondez) Confessor, hermit, born Sahagun, Spain, 1419; died Salamanca, Spain, 1479. Educated at Salamanca and Burgos, he was ordained, 1445, and made canon in the cathedral at Burgos. Desiring a more thorough knowledge of theology, he entered the University of Salamanca, where he took his degree in divinity. Then joining the Order of Hermits of Saint Augustine, 1463, he was made prior of the community, 1471. He is said to have been poisoned by a woman whose companion in sin he had converted. Patron of Salamanca. Relics in Spain, Belgium, and Peru. Canonized1696Feast, Roman Calendar, 12 June.

MLA Citation

“Saint John of Sahagun”. New Catholic Dictionary. CatholicSaints.Info. 20 June 2017. Web. 30 September 2025. <https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-saint-john-of-sahagun/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-saint-john-of-sahagun/






John of Sahagun, OSA (RM)

(also known as John of Saint Facundo)

Born at Sahagun, León, Spain, c. 1430 (?); died in Salamanca, June 11, 1479; beatified in 1601; canonized in 1690.

Saint John was educated by the Benedictines at the great abbey of his native Sahagun (from Sant'Facun). While he was still a boy, his father, Don Juan Gonzalez de Castrillo, procured for him a small benefice. The bishop of Burgos and the abbot of Sahagun gave him four other benefices by the time he was 20, because his family was influential and these leaders recognized a promise of greatest in John. Thus, when John was ordained in 1453, he held five benefices in Burgos at the same time without holding residence in any of them--two acts of disobedience to Church ordinances. Instead he was majordomo in the household of the bishop.

Repenting of such pluralism upon the bishop's death, he gave up all but the one assigned to the chapel of Saint Agnes in Burgos, where he celebrated the Eucharist daily, catechized the ignorant, and preached. He had converted his life to one of evangelical poverty. With this benefice John financed his theological studies at the University of Salamanca. The education he received there gave him the confidence he need to minister more effectively in the nearby parish of Saint Sebastian, while holding a chaplaincy in the College of Saint Bartholomew.

At that time Salamanca was deeply divided and crime-ridden, which gave John ample opportunity to preach reconciliation and conversion. He followed up his preaching with individual counselling in the confessional. John had a remarkable gift for reading souls, which drew still more to his confessional. He was rigid in refusing or deferring absolution to habitual sinners and ecclesiastics who did not live in accordance with the spirit of their profession. John's fervor in offering the Mass edified all who assisted. In fact, it is related that he was privileged to see the bodily form of Jesus at the moment of consecration. The grace God poured into his soul during his prayers and communions overflowed into his preaching--especially against vice in high places.

After a grave illness in 1463, he requested entry into the Augustinian friary in the same city and was professed on August 28, 1464. Soon after he undertook the office of novice-master, while continuing his public preaching. His work for reconciliation bore fruit: a pact of peace was signed by hostile parties in 1476. About that time he was elected prior by his community.

In 1479, John predicted his own death, which occurred the same year. At Alba de Tormes his life was threatened by two thugs hired by the duke because of his public denunciation of oppressive landlords. In John's presence, however, the would-be assassins were struck with remorse, confessed their errand, and begged his forgiveness. But John's preaching brought further rancor. It is said that John's death was hastened by poisoning, brought about by a woman in Salamanca whose paramour he had reformed.

By his fearless preaching, John effected profound change in the social life of Salamanca; for this he won the popular acclamation of apostle of Salamanca. Soon after his death, miracles and pilgrimages occurred at his tomb. His relics survive in a feretory in the cathedral of his adopted city of which he is patron. In art, he is portrayed with a host in his hand in memory of his devotion to the Eucharist (Attwater, Benedictines, Encyclopedia, Farmer, Walsh). 

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0612.shtml

St. John of Sahagun

Hermit, b. 1419, at Sahagún (or San Fagondez) in the Kingdom of Leon, in Spain; d. 11 June, 1479, at Salamanca; feast 12 June. In art he is represented holding a chalice and host surrounded by rays of light. John, the oldest of seven children, was born of pious and respected parents, John Gonzalez de Castrillo and Sancia Martinez. He received his first education from the Benedictines of his native place. According to thecustom of the times, his father procured for him the benefice of the neighbouring parish Dornillos, but this caused John many qualms of conscience. He was later introduced to Alfonso de Cartagena, Bishop of Burgos(1435-1456) who took a fancy to the bright, high-spirited boy, had him educated at his own residence, gave him several prebendsordained him priest in 1445, and made him canon at the cathedral. Out of conscientious respect for the laws of the Church, John resigned all and retained only the chaplaincy of St. Agatha, where he laboured zealously for the salvation of souls.

Finding that a more thorough knowledge of theology would be beneficial, he obtained permission to enter the University of Salamanca, made a four years' course, and merited his degree in divinity. During this time he exercised the sacred ministry at the chapel of the College of St. Bartholomew (parish of St. Sebastian), and held the position for nine years. He was then obliged to undergo an operation for stone, and during his illness vowed that if his life were spared, he would become a religious. On his recovery in 1463, he applied for admission to the Order of Hermits of St. Augustine, at the church of St. Peter, at Salamanca, and on 28 Aug., 1464, he made his profession.

He made such progress in religious perfection that he was soon appointed master of novices, and in 1471 priorof the community. Great was his devotion to the Blessed Sacrament, and at Mass he frequently saw theSacred Host resplendent in glory. He was gifted with special power to penetrate the secrets of conscience, so that it was not easy to deceive him, and sinners were almost forced to make good confessions; he obtained wonderful results in doing away with enmities and feuds. In his sermons he, like another St. John the Baptist, fearlessly preached the word of God and scourged the crimes and vices of the day, though thereby the rich and noble were offended. He soon made many enemies, who even hired assassins, but these, awed by the serenity and angelic sweetness of his countenance, lost courage. Some women of Salamanca, embittered by the saint's strong sermon against extravagance in dress, openly insulted him in the streets and pelted him with stones until stopped by a patrol of guards. His scathing words on impurity produced salutary effects in a certain nobleman who had been living in open concubinage, but the woman swore vengeance, and it was popularly believed that she caused the saint's death by poison (this statement is found only in later biographies). Soon after death his veneration spread in Spain.

The process of beatification began in 1525, and in 1601 he was declared Blessed. New miracles were wrought at his intercession, and on 16 Oct., 1690, Alexander VIII entered his name in the list of canonized saints.Benedict XIII fixed his feast for 12 June. His relics are found in SpainBelgium, and Peru. His life written byJohn of Seville towards the end of the fifteenth century with additions in 1605 and 1619, is used by the Bollandists in "Acta SS.", Jun., III, 112.

Sources

BUTLER, Lives of the Saints, 12 June; STADLER in Heiligenlexicon; BÄUMER in Kirchenlexicon,-s.v. Johannes a S. Facundo; BIHLMEYER in BUCHBERGER, Kirchliches Handlexicon, s.v. Johannes a S. Facundo; OSSINGER, Biblioth. Augustin. (Ingolstadt, 1768-76), 477-79; DE CASTRO in Rev. Agustin., XII (1886), 525-30.

Mershman, Francis. "St. John of Sahagun." The Catholic Encyclopedia. Vol. 8. New York: Robert Appleton Company, 1910.11 Jun. 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/08478a.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Tom Burgoyne. In memory of Father Baker, founder of Our Lady of Victory Homes.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. October 1, 1910. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2023 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/08478a.htm

June 12

St. John of Sahagun, Confessor

From his life, contained in nine letters of blessed John of Seville, written soon after his death, extant in Acta Sanct. with the notes of F. Papebroke, Junij, t. 2, p. 616. Also La Vie de S. Jean Gonzalez ou de S. Facond, par P. Nic. Robine, Paris, 1692, and Nævius, in his Eremus Augustiniana, p. 201.

A.D. 1479.

[Hermit of the Order of St. Augustine.] ST. JOHN, son of John Gonzalez of Castrillo, was a native of Sahagun, or St. Fagondez, in the kingdom of Leon in Spain. He went through the course of his studies in the schools of the Benedictin monks of St. Fagondez, and no sooner had he received the ecclesiastical tonsure than his father procured him a small benefice. The bishop of Burgos took him shortly after into his family and preferred him to a canonry, though the abbot of St. Fagondez had already put him in possession of three small benefices. The pretence for this plurality was the incompetency of the livings for the maintenance of the incumbent. John had lived always blameless in his morals, and his life had an appearance of virtue above the general bulk of Christians. But the divine grace opening his eyes, he at length discovered many errors in his conduct, and set himself seriously to reform them. The first step he took was to extort, by repeated importunity, leave from the bishop of Burgos to resign his church livings, reserving only one chapel in which he every day said mass, often preached, and catechized the ignorant. He lived in the strictest evangelical poverty and mortification, retired from the world, and began by serious consideration to take a view of himself, and of the state of his soul. He learned by experience that pious reading, meditation and prayer afford a purer joy than all the train of worldly pleasures can give. Having at length procured his bishop’s consent, he repaired to Salamanca, where he applied himself during four years to the study of theology. After which term he attended the care of souls in the parish church of St. Sebastian, and frequently preached with wonderful zeal and fruit. In the meantime he lived with a virtuous canon, and inured himself to the practice of great austerities during nine years, till he was obliged to be cut for the stone. As soon as he had recovered his health after the operation, he took the religious habit among the hermits of St. Austin in Salamanca, in 1463. In his novitiate he appeared already a perfect master in a spiritual life, and made his solemn vows on the 28th of August, in 1464. He so perfectly attained the spirit of his rule, that no one was more mortified, more obedient, more humble, or more disengaged from creatures than he appeared to be in all his actions. Being commanded to employ his talents in preaching, he delivered from the pulpit the word of God with such energy and force, as discovered how much his understanding was enlightened, and his heart filled with the holy maxims of the gospel. By his pathetic sermons and private exhortations he introduced an entire reformation of manners throughout the whole city, and extinguished the most inveterate feuds and animosities, which, especially among the noblemen, produced daily bad effects; for, by the spirit of meekness with which he was endued, he had a particular talent in reconciling enemies, and in appeasing dissensions. Those whom he found full of bitterness against their neighbour he inspired with the love of peace and charity, and taught them to seek no other revenge than that of forgiving all injuries, and of overcoming enmity by benefits. 1

Being appointed master of the novices, he discharged that important office with extraordinary prudence and sweetness. In 1471 he was chosen prior of his convent, which was a house famous for the severity of its discipline, and for maintaining the true spirit of the Order. The saint was sensible that all advice and precepts are ineffectual when they are not supported by example, and thought it his duty to conduct his religious in the path of perfect virtue more by example than by authority. The high opinion which every one had of his sanctity contributed to give the greatest weight to his words and example. Our saint, by his purity of heart and eminent spirit of prayer, was prepared to receive of God a singular prudence and gift of discerning spirits. He was favoured with an extraordinary light in penetrating the recesses of the hearts of penitents. He heard the confessions of all who presented themselves; but was severe in deferring absolution to habitual sinners, and to ecclesiastics who did not live according to the spirit of their most holy profession. He said mass with a devotion that exceedingly edified all who were present. Without respect of persons, he reproved vice in the great ones with a liberty which often drew upon him severe persecutions. A certain duke, whom he had exasperated by his charitable exhortations to forbear provoking heaven by the oppression of his vassals, sent two assassins to murder him; but at the sight of the holy man, the ruffians were struck with remorse, and casting themselves at his feet, begged pardon for their crime. The duke falling sick, humbly testified to the saint his sincere repentance, and by his prayers and blessing recovered his health. St. John being visited with his last sickness, foretold his death, and happily slept in the Lord on the 11th of June, 1479. He was glorified by many miracles both before and after his death, beatified by Pope Clement VIII. in 1601, and canonized by Alexander in 1690. Benedict XIII. commanded an office in his honour to be inserted in the Roman Breviary on the 12th of June.

The example of the saints teaches us that there is nothing to be got for virtue in a life of dissipation. Worldly conversation, which turns on vanity and trifling amusements, insensibly takes off the bend of the mind towards virtue, and the constitution of the soul is hereby impaired no less than that of the body is by means destructive of its health. In retirement and by frequent serious consideration, the mind acquires more strength, more extensiveness, and more activity; and is fed with pure truths, and strongly confirmed in good principles. There is nothing more useful or necessary to weaken the impression that sensible objects make upon us. Every good Christian ought from time to time to retire from the world to be alone, and to have regular hours for pious reading and consideration. “Reflection,” says St. Bernard, “is the eye of the soul: it lets light and truth into it.” The divine wisdom says: I will lead her into the wilderness, and I will speak to her heart. 1

Note 1. Osee ii. 14.

Rev. Alban Butler (1711–73). Volume VI: June. The Lives of the Saints. 1866.

SOURCE : http://www.bartleby.com/210/6/121.html

Saint John of Sahagún

June 12

John (1430?-1479) was a peacemaker and worker for justice in society. He defended the rights of workers. A sincere and humble man, he was a noted preacher, whose devotion to the Eucharist marked all aspects of his life.

Born in Sahagun, Leon, Spain around the year 1430, John was raised in a prominent family. While he was still young, John's father obtained for him a position which would guarantee him a substantial income.

John refused to accept this position, because he saw it as contrary to God's way. His family was very disappointed.

Seeing the good qualities of his life, Alphonsus of Carthage, the Bishop of Burgos, ordained John a priest and gave him a position of responsibility in the administration of the Church.

John did not find this work fulfilling, however. So he went to live in Salamanca, where he engaged in study and preaching. While John was ministering at the Church of Saint Bartholomew, the Duke of Alba complained when he used the pulpit to denounce not only the sins of common people, but also the sins of the nobility.

“Father, you do not know how to control your tongue,” the Duke angrily charged.

John responded, “Sir Duke, tell me why did I walk into that Pulpit: To proclaim the truth to all who would listen, or to shamefully praise you? A preacher must be prepared in his soul to speak the truth, both in denouncing and correcting shortcomings and in praising virtue, to such a point that he is willing in that cause even to face death.”

Still not satisfied with his life as a diocesan Priest, he joined the Augustinians in 1463. The Friars recognized his abilities, and chose him twice to serve as Prior (local superior) of the Salamanca Monastery. He was a delegate to every Province Chapter held during his years in the Order.

The people saw him as wise and prudent. He was able to reconcile feuding families. He championed the rights of workers. He was a man of prayer, and was particularly devoted to the Eucharist.

One of his contemporaries gave this testimony to John's character: “If you ask me about the actions of Friar John, with regard to the poor and afflicted, exploited widows and children, the needy and the sick, I would have to say that he was naturally compelled to help them all in word and in deed. He was particularly interested in leading all to peace and harmony, and putting an end to hostility. Living in Salamanca, where the entire city was split into factions, he succeeded in preventing much bloodshed.”

Due to John's repeated initiatives for peace, the opposing nobles of Salamanca signed in 1476 a solemn and perpetual peace treaty.

John drew his courage and strength especially from the daily celebration of the Eucharist, to which he was highly devoted.

John died in Salamanca June 11, 1479. His biographer, Friar John of Seville, believed that he was poisoned by somebody who did not like the honesty of his preaching. He was beatified in 1601 and canonized in 1690. His remains are preserved at the Cathedral of Salamanca.

SOURCE : https://www.midwestaugustinians.org/st-john-of-sahagun

San Giovanni da San Facondo

St. John of Sahagún, Sacristy Cathedral of Burgos

Vestry of the Cathedral of Burgos ; Saint John of Sahagun


San Giovanni da San Facondo Gonzalez de Castrillo Sacerdote eremita agostiniano

Festa: 11 giugno

Sahagún, Spagna, 1430 - Salamanca, Spagna, 11 giugno 1479

Giovanni nacque da una nobile famiglia di Sahagun, nella regione di Leon, in Spagna, verso il 1430. Per la sua indole profondamente religiosa, passò al servizio dell’ottimo vescovo di Burgos, Alfonso di Cartagena, che lo ordinò sacerdote. Insoddisfatto della vita di curia e neanche allettato dalla promessa di un canonicato, lasciò Burgos e si trasferì a Salamanca dove si dedicò con impegno allo studio e alla predicazione. Affascinato dalla fama che godeva la comunità agostiniana di quella città, entrò nell’Ordine agostiniano il 18 giugno 1463 ed emise la professione il 28 agosto 1464 con il nome di Giovanni di San Facondo. Profondamente umile e sincero, si impegnò instancabilmente nella predicazione e nella promozione della pace e della convivenza sociale, difendendo strenuamente i diritti dei servi e degli operai. Ebbe una spiccata devozione all’Eucaristia. Morì a Salamanca l’11 giugno 1479 e i suoi resti mortali si venerano nella cattedrale di Salamanca.

Martirologio Romano: A Salamanca in Spagna, san Giovanni da San Facondo González de Castrillo, sacerdote dell’Ordine degli Eremiti di Sant’Agostino, che attraverso colloqui privati e con la santità della sua vita riportò la concordia tra i cittadini divisi in sanguinarie fazioni.

A San Facondo o Sahagun, nel 1430, la nobile famiglia dei Gonzalez viene allietata dalla nascita di Giovanni, per cui i suoi genitori avevano tanto pregato, digiunato ed elargito offerte. Si capisce presto che è un bimbo speciale, che preferisce andare in chiesa piuttosto che giocare con i suoi compagni e così la sua istruzione viene affidata ai Benedettini: sotto la loro guida si avvicinerà alla teologia e alla filosofia.

Amico della povertà

Terminati gli studi, Giovanni potrebbe vivere usufruendo di un beneficio ecclesiastico della sua famiglia, ma questo non fa per lui. Il padre, allora, lo presenta al vescovo di Burgos che lo ordina sacerdote. Anche in Curia, però, non è soddisfatto: troppe ricchezze ancora lo circondano, mentre nel suo cuore si fa strada il desiderio di abbandonarsi completamente a Gesù, nella consapevolezza che tutti i piaceri del mondo non sono nulla rispetto al puro godimento che si prova nell’esercizio della preghiera, della meditazione e delle virtù predicate dal Vangelo.

L’ingresso tra gli Agostiniani

La vita vera per lui inizia con il ritiro a Salamanca, dove entrerà a far parte degli Agostiniani che lo accolgono a braccia aperte. Qui intraprende un’esistenza virtuosa quanto austera, durante la quale interpreta la Regola in maniera totalizzante. Dona il migliore dei due abiti che possiede a un povero; cura il refettorio e la cantina che gli sono stati affidati, con una meticolosità e un amore esemplari; arriva a confessarsi anche tre volte al giorno tanto è delicata e pura la sua coscienza. A Salamanca la sua fama di Santo cresce, tanto che sarà eletto Priore del convento ben due volte: nel 1471 e nel 1477, ma mai esigerà dagli altri nulla di cui non abbia dato l’esempio in prima persona.

Accanto agli altri, vicino a Gesù

Un uomo la cui fede e integrità sono tanto limpide, non può non ricevere doni speciali dal Signore: inizia, quindi, a riuscire a stare in contemplazione tutta la notte, in estasi, senza bisogno di dormire, a volte anche rapito, in aria. Ma è soprattutto durante la celebrazione dell’Eucaristia che Gesù gli concede la rivelazione del suo volto rifulgente di luce, che Giovanni descrive come un sole, e che adora sopra ogni altra cosa. Da queste continue comunicazioni con il Signore, Giovanni riceve anche un eccezionale potere di persuasione che gli consente di toccare in profondità il cuore degli uomini nelle sue predicazioni, di far emergere i loro peccati e di convertirli con amore fraterno.

Pace a Salamanca

Sono anni duri, a Salamanca, quelli in cui vive Giovanni: le strade sono bagnate dal sangue di una lotta intestina tra fazioni opposte, in cui il Santo riuscirà con le sue qualità uniche a mettere pace. E proprio da questa città, in pace con sé stesso e con gli altri, Giovanni torna alla casa del Padre l’11 giugno 1479. Sarà beatificato nel 1601 e canonizzato da Alessandro VIII nel 1690.

(Vatican News)

Questo santo agostiniano è uno dei più zelanti predicatori che abbia mai avuto la Spagna. Nacque a Sahagun o San Facondo, nella diocesi di Leon (Asturie) dalla nobile famiglia dei Gonzàles. La loro unione era stata resa feconda, dopo 16 anni di sterilità, per intercessione di Maria SS., che avevano pregato in un santuario delle vicinanze del paese e in onore della quale avevano fatto elemosine e digiuni. Giovanni fin dall'infanzia si mostrò schivo dei giochi e della compagnia dei coetanei, ma molto propenso a prendere parte alle funzioni in parrocchia. Per questo i genitori lo affidarono all'educazione dei Benedettini, che Alfonso III il Grande, re di Leon, aveva voluto presso la chiesa di San Facondo.

Alla loro scuola Giovanni studiò con frutto la filosofia e la teologia. Al termine del corso egli fu costretto dal padre, benché ancora giovane, ad accettare il beneficio di Dormilo su cui aveva un diritto di patronato. Siccome però non poteva soddisfarne gli obblighi, dopo un po' di tempo il Santo lo scongiurò, per delicatezza di coscienza, a esonerarlo. A ventun anni il padre lo presentò al vescovo di Burgos, Alfonso di Cartagena, che lo fece canonico della cattedrale e gli conferì altri benefìci. Giovanni si mostrò allora tanto generoso verso i poveri che fu accusato di dissipare i beni di cui aveva l'amministrazione. La calunnia servì soltanto ad aumentare la stima che il vescovo aveva concepito del suo canonico. Lo volle ordinare sacerdote nonostante le esitazioni e gli scrupoli di lui.

Benché non amasse la corte del vescovo a causa del frastuono che vi regnava, Giovanni se ne compiaceva perché gli sembrava di trovare Dio nella sottomissione al capo della diocesi. Rimase presso di lui 6 anni, poi la morte dei genitori lo distaccò del tutto dalle comodità della vita e dallo spirito mondano. Chiese quindi al vescovo il permesso di ritirarsi a Salamanca.

Il Santo dapprima fu ricevuto (1450) nel collegio di San Bartolomeo, che era il seminario di tutta la Spagna. Dopo 4 anni di studio insegnò all'università e si diede al ministero sacro nella parrocchia di San Sebastiano con grande successo e consolanti frutti spirituali. Dimorava presso un canonico molto virtuoso che gli permetteva di darsi a grandi austerità. Dopo nove anni di fatiche e di macerazioni, Dio permise che fosse tormentato da dolorosissimi calcoli renali. Egli consentì a lasciarsi operare e fece voto di farsi religioso se ne fosse uscito sano e salvo. Appena fu in condizione di camminare per la città, gli si presentò un mendico a chiedergli l'elemosina. Di due abiti che aveva, Giovanni gli regalò il migliore. Nella notte fu favorito da Dio di una visione che gli riempì l'anima di un indicibile gaudio.

Il giorno dopo il Santo andò a bussare alla porta del convento degli Agostiniani. Essi lo ricevettero a braccia aperte (1463) perché era da tutti conosciuto per la scienza, l'eloquenza e soprattutto la santità. Durante il noviziato fece rapidi progressi nell'ubbidienza e nell'umiltà, e Dio gli concesse il dono dei miracoli. Essendogli stata affidata la cura del refettorio e della cantina, per sovvenire ai bisogni della numerosa comunità, moltiplicò con un semplice segno di croce, per diversi mesi, il vino di una botticella che non sarebbe potuto bastare più di una settimana.

Poco dopo la professione religiosa (1464) Giovanni fu eletto maestro dei novizi e quindi Definitore della Provincia, carica questa che gli fu rinnovata per sette volte di seguito, fino alla morte. Nessuno era più esemplare di lui nell'osservanza della Regola, nessuno era più diligente di lui nel farla osservare. Considerava difatti la più piccola infrazione ad essa come un'apostasia. Un giorno gli capitò di rimanere involontariamente in un luogo più di quanto il Priore gli aveva concesso. Giovanni ne provò una così grande afflizione che, in penitenza, ottenne di restarsene per due giorni chiuso in una stanza senza cibo e senza bevande.

Il santo fu pure nominato Priore del convento di Salamanca a due riprese, nel 1471 e nel 1477. Egli non comandò mai nulla di cui non avesse dato prima l'esempio. Nelle riprensioni usava una severità mista a tanta dolcezza che nessuno dei sudditi osava fargli resistenza. Possedeva l'arte del governo sia perché era molto sapiente e sia perché era profondamente umile. Si considerava il più miserabile di tutti gli uomini e riconosceva che le grazie straordinarie con cui Dio lo favoriva erano altrettanti rimedi accordati alla sua debolezza. Era così delicato di coscienza che sentiva il bisogno di confessarsi fino a tre volte il giorno non tollerando la più piccola infrazione alla virtù della giustizia. Il Priore gliene fece le rimostranze perché gli pareva che affaticasse inutilmente i confessori e desse cattivo esempio ai confratelli inducendoli a credere che commettesse numerose e gravi colpe. Dio concesse al suo servo un grado molto elevato di contemplazione, che gli faceva trascorrere intere notti nella dolcezza dell'estasi e talora rapito per aria. Dopo mattutino egli non tornava più a letto, ma si preparava alla Messa. Mentre la celebrava Gesù Cristo gli appariva di frequente più splendente del sole e gli concedeva, in familiari colloqui, sublimi conoscenze riguardo alla grandezza del divino sacrificio. Nel celebrarlo Giovanni impiegava d'ordinario due ore. Il Priore gli ordinò un giorno di essere più breve per evitare le lamentele dei fedeli. Il santo si sforzò di ubbidire, ma non gli riuscì. Per convincere il superiore della necessità di ridonargli la sua libertà fu costretto a manifestargli che, dopo la consacrazione, il Signore gli appariva sotto forma corporale e gloriosa. S.Tommaso da Villanova (+1555), vescovo di Valenza, dei carismi del suo confratello, S. Giovanni da San Facondo, faceva oggetto di predicazione, dopo la morte di lui, a edificazione del popolo cristiano.

Dalle comunicazioni con il Signore, derivava al santo una straordinaria forza di persuasione nella predicazione. Egli riprendeva il vizio ovunque lo scovava, senza guardare in faccia ad amici o a persone costituite in dignità. Non gli mancarono affronti e minacce di morte da parte di signori che si sentivano presi di mira per le loro usure e i loro vizi, o di signore che si sentivano biasimate per il lusso sfrenato e le quotidiane dissolutezze, ma Dio lo liberò dalle loro insidie finché la sua missione non fu terminata. Per ordine dei superiori Giovanni riprese l'opera pacificatrice che aveva già svolto nella città prima che si facesse religioso. In quel tempo Salamanca era perturbata da due fazioni opposte. Non passava giorno senza che scorresse sangue per le vie e che si facessero vendette persino davanti all'altare. Il santo moltiplicò la predicazione, le preghiere e le penitenze per riportare la pace tra i contendenti, ma inutilmente.

Alcuni sediziosi avevano avuto l'ardire di comparire armati nella chiesa in cui predicava la pace, pronti a suscitarvi risse. Un giorno, divorato dallo zelo per la casa di Dio, illuminato dallo Spirito Santo, con voce possente e profetica ammonì che chi avesse avuto l'ardire di mettere mano alla spada per eccitare il tumulto sarebbe morto all'istante. Uno dei più ostinati, sprezzante delle sue minacce, volle estrarre la spada dal fodero, ma il presuntuoso cadde a terra fulminato tra lo spavento generale. Quel pubblico castigo sortì l'effetto desiderato. A Salamanca, dopo anni di guerre, che tre re di Spagna avevano inutilmente cercato di fare cessare, fu ristabilita la pace. A ragione i cittadini scolpiranno sul sepolcro del santo dopo la sua morte: "Hic jacet per quem Salmantica non jacet".

Il santo di Dio continuò a predicare contro i disordini che potevano provocare altre turbolenze: le ingiustizie sociali, il concubinato e il meretricio. Per ricondurre i peccatori sul retto sentiero non temette di andarli a scovare nei postriboli e ricordare loro la necessità di praticare la castità per salvarsi. Di questa angelica virtù il santo ne fu per così dire il martire. A Salamanca un signore viveva in modo scandaloso con una donna dissoluta. Soltanto Giovanni osò minacciare loro i divini castighi. L'uomo, tocco dalla grazia, si convertì; la donna, vistasi abbandonata, concepì un odio mortale contro lo scomodo predicatore e pare che sia riuscita a fare mescolare del veleno nel vino che gli sarebbe servito per la celebrazione della Messa.

Giovanni, che leggeva nei cuori e aveva il dono della profezia, un giorno annunciò pubblicamente che avrebbe cessato di vivere entro l'anno. Morì difatti a Salamanca l'11-6-1479 dopo avere sofferto con pazienza grandi dolori, e avere esclamato con fiducia: "Nelle tue mani, o Signore, raccomando il mio spirito". Fu seppellito nella chiesa del convento.

Giovanni da San Facondo fu canonizzato da Alessandro VIII il 16-10-1690. Innocenzo X ne aveva confermato il culto il 28-9-1651. E' raffigurato nell'atto di sorreggere il calice con la particela, a ricordo della sua straordinaria devozione verso l'Eucaristia, ed è invocato contro i calcoli renali dai quali egli stesso era stato guarito.

Autore: Guido Pettinati

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/90159

Giovanni da San Facondo

(1430-1479)

Beatificazione:

- 15 giugno 1601

- Papa  Clemente VIII

 Celebrazione

Canonizzazione:
- 16 ottobre 1690

- Papa  Alessandro VIII

- Basilica Vaticana

 Celebrazione

Memoria Liturgica:
- 11 giugno

Sacerdote dell’Ordine degli Eremiti di Sant’Agostino, che attraverso colloqui privati e con la santità della sua vita riportò la concordia tra i cittadini divisi in sanguinarie fazioni

Amico della povertà

A San Facondo o Sahagun, nel 1430, la nobile famiglia dei Gonzalez viene allietata dalla nascita di Giovanni (Juan González del Castrillo), per cui i suoi genitori avevano tanto pregato, digiunato ed elargito offerte.

Si capisce presto che è un bimbo speciale, che preferisce andare in chiesa piuttosto che giocare con i suoi compagni e così la sua istruzione viene affidata ai Benedettini: sotto la loro guida si avvicinerà alla teologia e alla filosofia.

Terminati gli studi, Giovanni potrebbe vivere usufruendo di un beneficio ecclesiastico della sua famiglia, ma questo non fa per lui. Il padre, allora, lo presenta al vescovo di Burgos che lo ordina sacerdote. Anche in Curia, però, non è soddisfatto: troppe ricchezze ancora lo circondano, mentre nel suo cuore si fa strada il desiderio di abbandonarsi completamente a Gesù, nella consapevolezza che tutti i piaceri del mondo non sono nulla rispetto al puro godimento che si prova nell’esercizio della preghiera, della meditazione e delle virtù predicate dal Vangelo.

La vita vera per lui inizia con il ritiro a Salamanca, dove entrerà a far parte degli Agostiniani che lo accolgono a braccia aperte. Qui intraprende un’esistenza virtuosa quanto austera, durante la quale interpreta la Regola in maniera totalizzante. Dona il migliore dei due abiti che possiede a un povero; cura il refettorio e la cantina che gli sono stati affidati, con una meticolosità e un amore esemplari; arriva a confessarsi anche tre volte al giorno tanto è delicata e pura la sua coscienza.

A Salamanca la sua fama di Santo cresce, tanto che sarà eletto Priore del convento ben due volte: nel 1471 e nel 1477, ma mai esigerà dagli altri nulla di cui non abbia dato l’esempio in prima persona.

Un uomo la cui fede e integrità sono tanto limpide, non può non ricevere doni speciali dal Signore: inizia, quindi, a riuscire a stare in contemplazione tutta la notte, in estasi, senza bisogno di dormire, a volte anche rapito, in aria. Ma è soprattutto durante la celebrazione dell’Eucaristia che Gesù gli concede la rivelazione del suo volto rifulgente di luce, che Giovanni descrive come un sole, e che adora sopra ogni altra cosa.

Da queste continue comunicazioni con il Signore, Giovanni riceve anche un eccezionale potere di persuasione che gli consente di toccare in profondità il cuore degli uomini nelle sue predicazioni, di far emergere i loro peccati e di convertirli con amore fraterno.

Sono anni duri, a Salamanca, quelli in cui vive Giovanni: le strade sono bagnate dal sangue di una lotta intestina tra fazioni opposte, in cui il Santo riuscirà con le sue qualità uniche a mettere pace. E proprio da questa città, in pace con sé stesso e con gli altri, Giovanni torna alla casa del Padre l’11 giugno 1479.

Sarà beatificato nel 1601 e canonizzato da Alessandro VIII nel 1690.

Di seguito una preghiera con cui si è soliti rivolgersi a questo Santo:

“O Dio, autore della pace e amico della carità,
che ornasti il Beato Giovanni Confessore Tuo col dono mirabile di pacificare i nemici,
concedi, per i suoi meriti e la sua intercessione,
che, confermati nel Tuo amore,
non siamo da Te separati da alcuna tentazione”.

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/giovanni-da-san-facondo.html

San Giovanni da San Facondo

San Juan de Sahagun Parish, S. Osmeña Street, Toledo City, Cebu, Philippines

San Giovanni da San Facondo

Inside San Juan de Sahagun Parish, S. Osmeña Street, Toledo City, Cebu, Philippines


San GIOVANNI DA SAHAGUN

c. 1430-1479

"Padre, non hai saputo porre alcun freno alla tua lingua! Signor duca, per quale scopo salgo sul pulpito? Per annunciare la verità agli ascoltatori o per accarezzarli vergognosamente con adulazioni?" Questo concitato dialogo avveniva tra l'indignato Duca d'Alba, che aveva assistito alla funzione religiosa, e il frate agostiniano P. Giovanni da Sahagun, che aveva tenuto il sermone. Quel giorno P. Giovanni aveva approfittato della presenza in chiesa di tanti nobili della città e delle autorità civili, per smascherare il mal governo della cosa pubblica e le ingiustizie perpetrate dai potenti a danno delle categorie deboli. Giovanni era nato a Sahaglin, in provincia di Leòn in Spagna, verso il 1430.

Dopo essere stato studente nella scuola superiore di San Bartolomeo, diventò monaco agostiniano nel convento che questo ordine aveva nella città di Salamanca.

Uno zio gli aveva trovato una sistemazione presso la curia vescovile di Burgos, procurandogli anche un beneficio ecclesiastico. Poi divenne sacerdote. Ma a 33 anni Giovanni andò in crisi: non poteva vivere della vigna del Signore senza lavorarvi. Cosi, alla morte del vescovo, cambiò vita: entrò tra gli agostiniani, dedicandosi quindi ad un instancabile apostolato: nella predicazione al popolo, nella promozione della pace e della convivenza sociale. "Se mi chiedesse dell'atteggiamento di Giovanni - testimonia un suo contemporaneo - nei riguardi dei miserabili e degli afflitti, delle vedove e dei fanciulli sfruttati, dei bisognosi e degli ammalati, dovrei rispondere che da uno slancio naturale era abitualmente spinto ad aiutare tutti sia con buone parole sia anche con elemosine a questo scopo. Era anche preoccupato di portare tutti alla pace e alla concordia, dopo aver spente le inimicizie e le discordie. Quando era a Salamanca, essendo tutta la città divisa in fazioni a causa delle discordie civili, riuscì ad evitare molte stragi".

Fu per i suoi ripetuti tentativi di pacificazione che nel 1476 i nobili di Salamanca sottoscrissero un solenne patto di perpetua concordia. La forza e il coraggio per agire P. Giovanni li prendeva dall'Eucarestia, che egli celebrava con straordinaria devozione. Morì nel 1479. Il processo di canonizzazione si concluse con la beatificazione, nel 1601, e con la canonizzazione, avvenuta nel 1690. Le reliquie del santo si conservano nella cattedrale nuova di Salamanca, città piena di luoghi i cui nomi ricordano i portenti operati dal Santo in vita o in morte.

A Salamanca si celebra una festa in suo onore e attualmente è il patrono delle città di Sahagun e Salamanca. La sua festa si celebra il 12 giugno. A Salamanca si ricordano due suoi miracoli famosi: la storia narra che un bambino cadde in un pozzo e questo pozzo era molto profondo, ma Juan lanciò la sua cintura giù per il pozzo e questa arrivò fino a dove si trovava il bambino che riuscì a prenderla. Il Santo fece salire il livello dell'acqua fino a che il bambino non riuscì a raggiungere la superficie. L'altro miracolo racconta che un giovane toro era riuscito a scappare dal recinto e che girava per le strade di Salamanca seminando terrore. Juan si mise davanti al toro e gli intimò: "fermati, schiocco", e questo si fermò. La strada dove avvenne questo fatto ora porta il nome di Tentenecio.

Inoltre si dice che riuscì a far riappacificare due famiglie di Salamanca che combattevano fra loro per quaranta anni, con molti morti da entrambe le parti. Da ultimo si racconta che con le sue preghiere liberò la città dalla peste e dal tifo. Per quattro giorni la città durante i suoi festeggiamenti si riempie si giochi e spettacoli.

HERRERA C., 57-78; Acta SS. Junii II, Venezia 1742, 616-63;

CAMARA T., OSA., Vida de S. Juan de S., patrono de Salamanca, Salamanca 1891;

VELA, VII, 7-24;

CAMBLOR L., OSA., San Juan de S. Su prodigiosa vida y extraordinarios milagros, El Escorial 1962;

FERNANDEZ CATON J. M.; G. di S. Facondo, santo, in BS. VI, Roma 1965 (rist. 1988), c. 899-900;

CUENCA J. M., OSA., Ecos de un centenario. San Juan de S. Apostol de la paz (1479-1979), in Archivo Agustiniano 63 (1979) 315-319;

ID., La Hacienda para la canonizacion de san Juan de S., ib. 69 (1985) 167-244;

GARCIA ABAD A., San Juan de S., fenomeno social del siglo XV; Leòn 1994;

LUNA PABLO, OSA., San Juan de S. Angel de paz, Madrid 1998.

SOURCE : https://www.cassiciaco.it/navigazione/monachesimo/agiografia/santi/sahagun.html

San Giovanni da San Facondo

Statue of Johannes à San Facundo, Graafseweg 274, Nijmegen, the Netherlands

San Giovanni da San Facondo

Statue of Johannes à San Facundo, Graafseweg 274, Nijmegen, the Netherlands


Den hellige Johannes av Sahagún (~1430-1479)

Minnedag:

12. juni

Den hellige Johannes González de Castrillo (sp: Juan) ble født rundt 1430 i San Fagún (nå Sahagún) nord for Valladolid i kongeriket Léon i Spania. Byen var oppkalt etter det store benediktinerklosteret San Fagondez, som hadde sitt navn etter den hellige Facundus, en tidlig spansk martyr. Johannes var den eldste av syv barn av fromme og respekterte foreldre, Juan González de Castrillo og Sancha Martinez, og han ble født først etter 16 års ekteskap. Han fikk sin første utdannelse hos benediktinerne i klosteret San Fagondez i hjembyen og deretter i Salamanca og Bourges. Han ble presteviet i 1445, angivelig som 15-åring, men dette virker ikke særlig sannsynlig – kanskje er fødselsåret 1419 som kildene Attwater/Cumming og Catholic Encyclopedia opererer med, mer trolig. Andre skriver at han ble presteviet først i 1453.

Siden hans familie var velstående og innflytelsesrik, sørget faren for at fikk et lite embete, nemlig nabosognet Dornillos. Abbeden av klosteret ga ham tre andre embeter med relativt små inntekter. Han ble senere presentert for Alfonso de Cartagena, biskop av Burgos (1435-56), som ble begeistret for den intelligente gutten. Han lot ham bo i sitt eget palass, hvor han også ga ham utdannelse. Johannes var bare tyve år da biskopen ga ham et femte embete, nemlig som kannik i sin katedral og majordomus i biskopens husholdning.

Å inneha flere embeter, pluralisme, var vanlig på den tiden, selv om det var forbudt etter kirkeretten, og unnskyldningen var gjerne at klerikale inntekter var små. Men Johannes hadde en usedvanlig våken samvittighet, så da biskopen døde, frasa han seg alle sine embeter unntatt kapellet for St. Agnes i Burgos. Der feiret han messe daglig, underviste folket og førte et liv preget av ekstrem askese og fattigdom.

Men så måtte han i 1463 gjennomgå en operasjon for gallestein, en operasjon som på den tiden var ekstrem smertefull og ofte dødelig. Han avla løfte om at hvis han overlevde, skulle han slutte seg til en orden. Straks han hadde kommet seg så pass etter operasjonen at han kunne gå, gikk han til den lokale kommuniteten av augustinereremitter (Ordo Fratrum Eremitarum Sancti Augustini – OESA, siden 1969: Ordo Sancti Augustini – OSA) i Salamanca og ba om å bli opptatt. Han ble opptatt den 18. juni 1463 og han avla løftene den 28. august 1464. Han hadde allerede absorbert regelens ånd og var høyt aktet for sin klokskap og sin evne til å forsone grupper som var fiendtlige til hverandre.

Han skal også ha utført mirakler mens han levde, angivelig til og med oppvakt døde. Et slikt mirakel skjedde i Salamanca da et lite barn falt i en brønn. Innbyggerne prøvde alle muligheter, men de klarte ikke å redde barnet. De sendte da bud på Johannes som kom til stedet, la taubeltet sitt på brønnens steinvegg og ba om at vannet ga barnet tilbake. Da steg vannet i brønnen opp til bakkenivå med barnet trygt flytende oppå.

Johannes var en mann av stor spiritualitet. Han brukte så lang tid på å lese messen at hans superior forbød ham å feire den inntil han motstrebende avslørte dybden i sin tilbedelse og de visjonene han fikk mens han celebrerte. Han så ofte hostien omgitt av lys, og under konsekrasjonen hadde han det privilegium å se Jesu kropp for seg i en visjon. Da superioren fikk innsikt i disse fenomenene, ble forbudet straks opphevet. Han ble novisemester, definitor og to ganger prior for augustinerklosteret i Salamanca (1471-73 og 1477-79).

Han lærte de stridende adelsmennene i Salamanca som var hans skriftebarn, å tilgi overlast, virkelig eller innbilt, og å leve i fred med hverandre, og en fredspakt ble underskrevet i 1476. Han behandlet alle likt uansett rang, og selv om han hørte skriftemål av alle som kom til ham, var han streng når det gjaldt å nekte eller utsette absolusjon til dem som ikke virkelig angret sine synder, som vanesyndere og kirkefolk som ikke levde i overensstemmelse med ånden i deres løfter.

Ved sine fryktløse prekener sørget han for en stor forandring i det sosiale livet i Salamanca, som på den tiden hadde et desperat behov for en apostel. Men hans våkne samvittighet brakte ham uunngåelig i konflikt med mennesker som motsatte seg hans fordømmelse av deres levesett. I 1479 forutsa han sin egen død, som inntraff senere på året. Da han i Alba de Tormes prekte mot rike jordeiere som undertrykte sine fattige leilendinger, sendte hertugen av Alba to leiemordere for å drepe ham. Men ansikt til ansikt med offeret ble morderne slått av anger og tilsto for ham og ba om hans tilgivelse. Etter det skal hertugen ha blitt alvorlig syk, og han ble helbredet av Johannes' bønner. Ved en annen anledning førte hans prekener mot prostitusjon at han ble steinet av en gruppe rasende kvinner, og han ble bare reddet av at et kompani bueskyttere dukket opp på arenaen.

En fremtredende mann i Salamanca hadde et åpenlyst forhold til en elskerinne som forårsaket en offentlig skandale. Johannes overtalte ham til å gjøre en slutt på forholdet, omvendte ham og vant ham tilbake til Kirken. Men kvinnen sverget på at hun skulle ta hevn. Det ble senere påstått at hun forårsaket hans død ved å forgifte ham, men hans nøysomme spisevaner tatt i betraktning, virker dette usannsynlig. Den samtidige biografien som ble skrevet av Johannes av Sevilla i 1498, med tillegg i 1605 og 1619, og basert på informasjon fra Johannes av Sahagúns bror og andre som kjente ham, nevner ingenting om denne påstanden.

Han fremstilles i augustinereremittenes svarte ordensdrakt, oftest holder han en kalk som det svever en hostie over, eller den er omgitt av en glorie eller lysstråler. Hans relikvier er bevart i et helgenskrin i katedralen av Salamanca, en by han er skytshelgen for. Relikvier finnes også i Belgia og Peru.

Kilder: Attwater/John, Attwater/Cumming, Butler (VI), Benedictines, Bunson, Schauber/Schindler, Index99, KIR, CE, CSO, Patron Saints SQPN, Bautz, Heiligenlexikon, santiebeati.it, magnificat.qc.ca, catholicexchange.com, daughtersofstpaul.com, osa-west.org, midwestaugustinians.org - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden - Sist oppdatert: 2004-05-20 09:35

SOURCE : https://www.katolsk.no/biografier/historisk/jstfacun

San Giovanni da San Facondo

Chapel of San Juan de Sahagún, Burgos Cathedral, Spain

San Giovanni da San Facondo

Chapel of San Juan de Sahagún, Burgos Cathedral, Spain


Juan de Sahagún

Juan de Sahagún, San. Apóstol de Salamanca. Sahagún (León), 1429-1431 – Salamanca, 11.VI.1479. Agustino (OSA), taumaturgo, predicador general, santo.

Agustino, na (Orden de San Agustín, OSA)Definidor provincialPredicador generalPrior, raReligioso, saSacerdote o presbíteroSanto, taTaumaturgo

Biografía

Fue hijo de Juan González de Castrillo y de Sancha Martínez, hidalgos; natural de la villa leonesa de Sahagún, solar de la famosa abadía benedictina construida sobre el sepulcro de los hermanos mártires del siglo iii Facundo y Primitivo.

Nació probablemente entre los años 1429 y 1431 colmando el deseo de descendencia de sus padres, que fueron a pedirlo a Nuestra Señora de la Puente, en su ermita románica junto al río Valderaduey, en el camino de Francia; posteriormente vendrían otros seis hijos, entre ellos, Hernando, que sería benedictino y arzobispo de Granada antes de la conquista.

En la mencionada abadía benedictina de los Domnos santos había erigidos unos Estudios Generales donde se impartían las enseñanzas del Trivium medieval de las escuelas monásticas y otras materias; en aquel recinto académico fue donde, como hijo primogénito, Juan hizo los primeros estudios y fue moldeando su voluntad al tiempo que adquiría otras cualidades; descubrió su vocación al estado clerical y continuó los estudios de Teología con agrado de su padre, que le consiguió el beneficio eclesiástico con cura de almas, en Cordonillos, pero sirviéndole un capellán y al que renunció por escrúpulos. 

Dados los recursos ajustados de una familia tan amplia y las cualidades del joven Juan, por mediación de su tío Juan Alfonso, hermano de su padre y amigo personal del arzobispo, le buscaron colocación en Burgos y entró como camarero del prelado, el insigne Alonso de Cartagena, en cuyo palacio encontró un ambiente propicio para el cultivo de las letras humanas y divinas, terminando sus estudios eclesiásticos. Una vez ordenado sacerdote, el obispo le dotó con las rentas de unos beneficios eclesiásticos —añadidas a otras que le concedió el abad del monasterio de Sahagún— y premió las actitudes que había desarrollado siendo familiar suyo con una canonjía en la santa iglesia catedral, no experimentándose otro cambio en el joven clérigo que el de servir a su vocación en la cura de almas a él encomendadas por medio de la predicación, en la que ya comenzaba a dar muestras de excelente cultivador, y el deseo de seguir cerca de los libros que desarrollaban la mente y le acercaban a Dios.

Aunque eclesiásticamente tenía una buena posición, no era lo que buscaba; renunció a todos los cargos y prebendas y se retiró a una capellanía en la iglesia burgalesa de santa Gadea (Ágata), de tantas resonancias cidianas y nobiliarias. En esta época fue cuando compró la Suma bartolina (mayo de 1456) en los frailes de San Pablo de Burgos, en donde luego pondría unas notas que es el único escrito suyo que ha llegado a la actualidad. Pocos meses después del cambio dado a su vida, murió el arzobispo Alonso de Cartagena, que había sido padre y maestro para Juan, y se sintió más libre para trasladarse a Salamanca; quiso continuar los estudios en la Universidad y esperaba poder mantenerse sirviendo en alguna iglesia.

La Salamanca del siglo XV era ciudad de estudios, cuya Universidad se asentaba sobre los colegios mayores; era ciudad levítica vertebrada por multitud de conventos de todas las órdenes religiosas; era ciudad fuerte, amurallada y torreada por las mansiones de importantes familias nobiliarias. A ella debió de llegar el clérigo burgalés en 1457, año probable de su matriculación en la Universidad. En la parroquia de San Sebastián, en cuya colación estaba ubicado el colegio mayor de San Bartolomé, celebró este centro la fiesta del titular del templo el año 1458, de la que el colegio era patrono, encargándose de la oración sagrada el presbítero estudiante Juan de Sahagún, al que ya debían conocer bien para ofrecerle tan destacado cometido; se sabe por las crónicas que el rector, consejeros y colegiales, salieron conmovidos del sermón escuchado hasta el punto de ofrecerles pocos días después el puesto de capellán —eran dos las capellanías colegiales— en el mayor de San Bartolomé, que había sido fundado hacía casi medio siglo por Diego de Anaya Maldonado, arzobispo de Sevilla, según el modelo del Real Colegio de España o de San Clemente de los Españoles en Bolonia (Italia), fundado por el cardenal Gil de Albornoz.

Allí nuevamente encontró los dos espacios donde fortalecía su existencia: capilla y biblioteca; además de las tareas colegiales y académicas, Juan también se sentía obligado como sacerdote a no desentenderse de otros problemas. Su palabra era buscada para pedir un consejo, para escucharle en una predicación, para administrar los sacramentos. Un problema urbano grave que dividía y hacía sangrar a la ciudad, era la división y el enfrentamiento entre algunas familias importantes, hasta hacer de esos bandos y sus luchas una triste realidad cotidiana. En medio de ellos, Juan no cejó de trabajar y clamar por la deposición de las hostilidades, el olvido del uso de las armas, abogando por el fin de la lucha. Sus oraciones y sus penitencias, sus palabras y su entrega hicieron posible que llegase la paz y surgiese la reconciliación.

El rígido horario y la disciplina constitucional del colegio mayor se hicieron incompatibles con su intensa actitud apostólica, por lo que tuvo que renunciar a su plaza de capellán, pero no se le cerraron las puertas; se fue a vivir a casa de Pedro Sánchez, canónigo de la catedral y muy querido por los salmantinos, y el Concejo se encargó de atender a su manutención nombrándole predicador de la ciudad, cargo que él procuró desempeñar con doctrina, con ejemplo y con el desvelo de estar siempre dispuesto.

Durante años, padeció el mal de piedra, que a veces le tenía postrado sufriendo agudos dolores; se fue agravando hasta llegar el momento crítico de peligrar su vida. La solución de una intervención, entonces, era arriesgada y peligrosa; los médicos Medina y Recio el viejo se la proponían como alternativa al desenlace final que se aproximaba. Era un hombre de fe que afrontó los asuntos vitales de forma especial; se encomendó a Dios y le hizo voto de que si sanaba buscaría la forma de servirle dentro de la vida religiosa. Tras sufrir el tormento de una cirugía bastante elemental, se restableció de la intervención y recuperó la salud como don que Dios le hacía; también por aquellos días tuvo una experiencia religiosa íntima e intensa de la que nunca quiso hablar detalladamente, entre Dios y su alma, y decidió cumplir la promesa hecha ingresando en el convento de San Agustín de aquella ciudad, adscrito ya a la observancia de Castilla, casa señera en ciencia y virtud, que tradicionalmente sería conocida como el convento de los santos y los sabios.

El día 18 de junio de 1563 tomó el hábito y realizó la profesión el 28 de agosto del año siguiente. Llamó la atención la entrega de fray Juan para hacer bien todo lo que tenía que hacer, y hacerlo con alegría; no hubo radicalismo y posturas extremas, que siempre fue la tentación que sufrían las personas maduras y de la vida clerical que llegaban al claustro. Tuvo puntual cumplimiento de sus obligaciones personales y comunitarias, que no pocas veces ahí es donde radica la virtud. Dos veces sería elegido prior de la comunidad salmantina (1471 y 1477) y definidor provincial (1471).

Salamanca quedó consternada con la muerte alevosa de los hermanos nobles Enríquez Monroy (Pedro y Luis) a mano de los Manzano y sus criados, también nobles, por 1464 o 1465; asombró la frialdad con que su madre viuda recibió la noticia, los cuerpos sin vida de sus jóvenes hijos y el castigo de confiscación de los bienes de los asesinos ordenado por Enrique IV. Estando aún casi calientes los cadáveres, traspasó la frontera portuguesa con un grupo de veinte criados hasta dar con el lugar donde se habían ocultado los culpables y aplicarles la justicia de la sangre.

Se sobrecogió la ciudad entera cuando supo que María de Monroy había regresado con la cabeza de los Manzano (Gómez y Alonso), y como trofeo de venganza las había colocado sobre la tumba de sus hijos; desde entonces, la conocieron como “doña María, la Brava”. De nuevo comenzó la lucha entre familias y clanes, más dura que antes, hasta dividir a la ciudad —Cabildos, Universidad, parroquias— en dos bandos irreconciliables.

Las autoridades recurrieron al agustino fray Juan de Sahagún para que buscase una solución; hizo falta oración y actuación. Habló, predicó e ideó fórmulas de aproximación entre unos y otros aprovechando que le buscaban todos; triunfaron las palabras y el esfuerzo del religioso, logrando el perdón de todos y el compromiso de renunciar a la venganza y a la violencia.

La reconciliación se cimentó sobre una concordia pactada y ratificada públicamente por representantes de los bandos (Maldonado, Acebedo, Nieto, Anaya, Arias, Enríquez...), y el padre Juan fue reconocido como ángel de la paz; en el ejercicio de su vida apostólica también tuvo que sortear la violencia sobre su persona y sus actuaciones, por ejemplo con los caciques de Ledesma y con el mismo duque de Alba.

Que en su vida y por mano de fray Juan de Sahagún obró Dios acciones especiales es algo que el pueblo salmantino conoció y dejó abundantes muestras como testimonio, en relatos, inscripciones, bajorrelieves, etc., que poco después de su muerte pasaron a formar parte de las informaciones de muchos testigos que depusieron su testimonio en los procesos de beatificación y canonización. En los anales de la historia de Salamanca se recuerda el portento obrado por el santo en el “pozo amarillo”, donde, tras haber caído un niño pequeño a lo profundo de un pozo, pudo rescatarlo haciendo crecer las aguas hasta el brocal y devolverlo con vida a su angustiada madre; cerca de la catedral vieja, la calle de Tente Necio también evoca el hecho de que, habiéndose escapado por aquel barrio un toro bravo, atemorizó al vecindario hasta que intervino fray Juan y lo tornó manso con aquella expresión —“tente, necio”—, devolviendo la tranquilidad a las gentes de aquellas calles; y en los procesos se encuentran otras muchas actuaciones taumatúrgicas hechas por medio de su intervención.

Pocos días después de finalizar su segundo priorato cayó inesperadamente enfermo, corriendo la voz que había sido por haber ingerido alguna cosa emponzoñada; los trabajos sufridos habían agotado el organismo y su vida mortal terminó el 11 de junio de 1479. Las muestras de duelo de la ciudad entera demostraron lo que había sido fray Juan de Sahagún para Salamanca. Inicialmente se enterró bajo el coro de la iglesia conventual de San Agustín de aquella ciudad; su sepulcro se convirtió en lugar de peregrinación, donde acudía la gente en busca de ayuda e intercesión, y consta que muchas veces fueron escuchados. En 1578 se depositaron los restos en una nueva y bella capilla; sobre la urna sepulcral que contenían las veneradas reliquias se colocó un lacónico epitafio que resumía su entrega a Salamanca y que se mantuvo mucho tiempo: “Hic jacet per quam Salmantica non jacet” (“Aquí yace por quien Salamanca no yace”).

Los avatares de la vida del convento —incendios de 1589 y 1744— no perjudicaron las reliquias porque los agustinos las salvaron como un preciado tesoro, y los sucesos históricos vividos en la ciudad en las diferentes exclaustraciones, en 1821 y 1835, afectaron a su destino. El 1 de septiembre de 1835 las veneradas reliquias se trasladaron a la capilla mayor de la catedral nueva, donde reposan en la urna de plata que había donado la ciudad, sobre peana de plata costeada por el convento agustiniano, que ambas piezas se hicieron con motivo de su canonización; la de san Juan de Sahagún figura en el lado derecho, o del Evangelio, y en el lado izquierdo o de la Epístola, en otra urna igual, reposan las reliquias de su hermano santo Tomás de Villanueva, también prior del convento agustiniano algunos decenios después.

Fue beatificado por Clemente VIII, el 19 de junio de 1601, y canonizado por Alejandro VIII el 16 de octubre de 1690, aunque, por muerte del Papa, la bula fue publicada por su sucesor Inocencio XII el 15 de julio de 1691.

La ciudad de Salamanca lo celebró con unas solemnes fiestas barrocas como tantas se organizaron en la España del Seiscientos de las que se imprimieron extensas crónicas de los actos; los concejos de Salamanca y de su villa natal de Sahagún proclamaron a san Juan patrón, y el claustro de la Universidad, de la que había sido alumno, estableció como día de fiesta académica en todas sus escuelas el día 12 de junio, en que se conmemoraba su festividad litúrgica. Posteriormente también la diócesis de Salamanca, la provincia agustiniana de España y las viceprovincias de Brasil y Argentina lo proclamaron patrón.

Obras

“Notas marginales sobre pasajes de la Biblia puestas en la Suma Bartolina (de Bartolomé de Pisa)”, en T. de Herrera, Historia del Convento de San Agustín de Salamanca, Madrid, 1652, págs. 74-78, y en T. de Cámara, Vida de San Juan de Sahún del Orden de San Agustín Patrono de Salamanca, Salamanca, Calatrava, 1891, págs. 357-366

Confesiones (desapar.).

Bibliografía

J. de Sevilla, Vida del Santo Fray Juan de Sahagún, Salamanca, 1496 [traducida al latín (Bolandistas) y al alemán (A. Witte, 1691)]

A. de Orozco, Crónica de N. P. San Agustín, Sevilla, 1551 (nueva ed. de M. González, Madrid 2001, págs. XLIII, LVIII, LXXXIV, 33, 194-199 y 445-446)

F. Ruiz de Vergara, “Del Bienaventurado San Juan de Sahún”, en Historia del Colegio Viejo de San Bartolomé, Salamanca, 1555

J. Román, Chronica de la Orden de los Ermitaños del Glorioso Padre Sancto Augustín, II Centuria, Salamanca, 1569

A. de Orozco, Libro de la Vida del Bienaventurado San Juan de Sahagún, Valladolid, 1570

J. Román, “Vida de San Juan de Sahagún”, en Primera Parte de la historia de la orden de los frayles hermitaños de sant Agustín, Alcalá, 1572

J. de Marietta, Historia de los santos de España, Cuenca, 1595

Cardenal Antoniani, Super vita, sanctitate et miraculis Beati Joannis a Sancto Facundo, Romae, 1600

Clemente VIII, “Breve de beatificación de Juan de Sahagún, 1601”, en Vida, de T. Cámara (OC), págs. 241-244

J. Cañete Cabeza de Vaca, El iris de paz de Salamanca, San Juan de Sahagún (Coloquio historial y alegórico en un acto) (Biblioteca Nacional, Madrid, ms. 17400, siglo XVIII)

J. de Armendáriz, Patrón Salmantino, Salamanca, 1603 (Barcelona, 1622, Roma, 1611 y 1645)

A. Antolínez, Vida de San Juan de Sahagún, Salamanca, 1605

G. González Dávila, Vida del gloriosísimo patrón de esta ciudad de Salamanca, San Juan de Sahagún de la orden de San Agustín, Salamanca, 1606

P. de Mariz, História do bem-aventurado Sâo Joâo de Sahagum, Patrâo Salmantino, Lisboa, 1609

G. Maigrett, La vie du bienheureux de Sahagoune de l’ordre des ermites du P. S. Augustin, Tournay, 1610

A. Osorio, Historia de la vida y milagros del Padre San Juan de Santo Facundo, Barcelona 1614

P. Frasinelli, Historia della vita e miracoli del beato Giovanni di San Facondo, dell’Ordine di S. Agostino, Bologna 1615 (texto de A. Antolínez)

A. Antolínez, Milagro que hizo Dios nuestro Señor [...] por intercesión del bienaventurado sam Juan de Sahún [...], Salamanca, 1622

N. Baxi, Vita B. Joannis Sahaguntini, ex Ordine FF. Erm. S. Augustini, Antuerpiae, 1625

A. de la Calancha, Crónica Moralizada del Orden de San Agustín en el Perú, Barcelona, 1638 y 1639 (Lima, 1657; ed. de M. Merino, Madrid, 1972, 2 vols.; ed. de I. Prado Pastor, Lima, 1974-1981, 6 vols.)

T. de Herrera, Alphabetum augustinianum, t. I, Matriti, 1644, págs. 387-388 (nueva ed., Roma, 1990)

G. Monti, Ristretto delle vite degli huomini e delle ilustri en santitá [...] dell’Ordine Agostiniano, Bologna, 1647

S. Portillo, Crónica Espiritual Agustiniana, Madrid, 1651 y 1732

T. de Herrera, Historia del Convento de San Agustín de Salamanca, Madrid, 1652, págs. 42, 56-78 y 151

B. de Torres, Crónicas Agustinianas del Perú, Lima, 1653 (ed. de M. Merino, Madrid, 1972, 2 vols.; ed. de I. Prado Pastor, Lima, 1974, 3 vols.)

C. Antoniani, Relatio Rec. mem. Cardinalis Antoniani super vita, sanctitate et miraculis Beati Joannis a Sancto Facundo Religiosi ordinis S. Augustini, Romae, 1657

Congregatione Sacrorum Rituum, Sive eminentisimo ac Rmo. D. Card. Aragonio. Salamtina, canonizationis Beati Joannis a Sancto Facundo ordinis Sancti Agustini. Positio super dubio: An constet de virtutibus Theologalibus, Fide, Spe, Charitate. In casu et ad effectum de quo agitur, Romae, 1665

S. Castelblanco, Virtudes y Milagros en vida y muerte del Beato Padre Fray Juan de Sahún [...], Madrid, 1669

O. Quaranta, Vita del Beato Giovanni di San Facondo, dell’Ordine de Santo Agostino, Roma, 1673

G. Ortiz Gallardo, Exposición panegírica [...] con que solemnizó la canonización de S. Juan de Sahagún, Salamanca, 1679

L. Torelli, Secoli agostiniani, t. II, Bologna, 1682

Anónimo, Compendium vitae [...] B. Joannis a S. Facundo, Romae, 1690

J. I. de la Cruz, “Sonetos y Endechas. Al retarde San Juan de Sahagún”, en Obras, México, 1690

G. A. Valauri, Vita de San Giovanni da San Facundo, Roma, 1690

Inocencio XII (a la muerte de Alejandro VIII), “Bula de canonización de San Juan de Sahagún, 1691”, en T. Cámara, Vida de San Juan de Sahún [...], op. cit., págs. 385-400

G. Stefano, Il cristiano político [...] di San Giovanni da San Facondo, agostiniano, Alessandria, 1691

A. de Witte, Leven vanden H. Joannes a S. Facundo, Antwerpen, 1691

E. Wolfgangus, Vita Sancti Joannis a Facundo, München, 1691

N. Robine, La vie de St. Jean Gonçalez de Sahagún, ou de saint Facond, religieux de l’Ordre de Saint Augustin, Paris, 1692

A. de Benavente, Vida de San Juan de Sahagún, Manila, 1698 (en lengua pampanga)

P. Manso, Sermón en las solemnes fiestas que el Colegio viejo y mayor de S. Bartolomé de la Universidad de Salamanca hizo en la renovación de su antigua Capilla erigida a su insigne colegial el glorioso S. Juan de Sahagún [...], Salamanca, 1709

S. Portillo y Aguilar, Crónica Espiritual Agustiniana, t. II, Madrid, 1732

A. Hormosender, Himmlische Eremiten-Schaar [...] des H. Vatters Augustini, Wien, 1733

G. Henschenio, Acta Sanctorum Junii, Venetiis, 1742, págs. 616-663 (Bolandistas)

M. Vidal, Agustinos de Salamanca. Historia del observantísimo convento S. Agustín N. P. de Salamanca, t. I, Salamanca, 1751, págs. 53-67

M. Vidal, M. Varona y J. A. Álvarez de Ribera, “Fiestas celebradas en Salamanca en 1691, con motivo de la canonización de san Juan de Sahagún”, en Agustinos de Salamanca, op. cit., t. II, págs. 160-172

R. Escalona, Historia del Real Monasterio de Sahagún, Madrid, 1712

J. F. Ossinger, Bibliographia Augustiniana, Ingolstadii, 1768

B. Dorado, Compendio Histórico de la Ciudad de Salamanca, Salamanca, 1776

J. Interián de Ayala, “Iconografía de San Juan de Sahagún”, en El pintor cristiano erudito, Madrid, 1782, 2 vols.

M. F. J. S. (monje benedictino de Sahagún), Vida del bienaventurado San Juan de Sahagún, llamado Apóstol de Salamanca, reducida a compendio con una breve relación de sus milagros, León, 1857 y 1902

J. Croisett, Año Cristiano, t. III, Madrid, 1876, págs. 995-1015

P. Guerin, Saint Jean de Saint-Facond, Paris, 1885

A. García-Maceira, “Leyendas Salmantinas: Fray Juan de Sahagún”, y E. O rdóñez y Álvarez de Castro, “Las Reliquias de San Juan de Sahagún”, en Revista Agustiniana (RA) [=La Ciudad de Dios], 12 (1886), págs. 244-248 y págs. 525-530, respect.

M. Villar y Macías, Historia de Salamanca, Salamanca, 1887

T. Cámara y Castro, Vida de San Juan de Sahún [...], op. cit. (ed. 1996)

E. der Obren, Leben des heilegen Johannes von Sahagún, Würzburg, 1892

A. Huarte y Echenique, “La Universidad de Salamanca y San Juan de Sahagún”, en Archivo Agustiniano (AA), 5 (1916), págs. 17-24 y 437-439

W. Fernández Luna, Monografía Histórica de Sahagún y breve noticia de sus hijos ilustres, León, 1920

G. de Santiago Vela, “Escritura por la que Fr. Luis López de Solís, obispo de Quito, electo de Chapas, se compromete a entregar 2900 ducados de los 7000 que ofreció para la canonización de San Juan de Sahagún”, en AA, 14 (1920), págs. 244-246

“Voto de la ciudad de Salamanca para celebrar la fiesta de San Juan de Sahagún”, en AA, 16 (1921), págs. 241-243

“Cartas sobre la canonización de San Juan de Sahagún”, en AA, 20 (1923), págs. 355-356

Ensayo de una Biblioteca Ibero-Americana de la Orden de San Agustín, t. VII, El Escorial, 1925, págs. 7-24

P. M. Bordoy-Torrents, “Estudio sobre las notas bíblicas de San Juan de Sahagún”, en AA, 43 (1935), págs. 26-34

J. Pérez de Urbel, “San Juan de Sahagún”, en Toma y Lee (Santiago de Chile), 17 (1940), págs. 49-52

M. López, Tres insignes y muy heroicos religiosos. San Juan de Sahún, V. Padre Diego Ortiz Ruiz, protomártir del Perú, y Agustín de Coruña, Lima, 1949

L. Camblor, San Juan de Sahagún. Su prodigiosa vida y extraordinarios milagros, El Escorial, 1962 (ed. Palencia, 1997)

G. Díaz, “Sahagún, Juan de, OSA”, en Q. Aldea Vaquero, T. Marín Martínez y J. Vives Gatell (dirs.), Diccionario de Historia Eclesiástica de España, t. IV, Madrid, Consejo Superior de Investigaciones Científicas, Instituto Enrique Flórez, 1975, pág. 2135

F. López, Vida y milagros de San Juan de Sahagún, patrono principal de Salamanca, Salamanca, Librería Cervantes, 1979

J. M. Cuenca Coloma, Sahagún, Monasterio y Villa. ‘La gloria más excelsa de la villa’, Valladolid, Estudio Agustiniano, 1985

“La Hacienda para la canonización de san Juan de Sahagún”, en AA, 69 (1985), págs. 167-244

J. M. Bengoa, Nuestros santos Agustinos. Juan de Sahagún, sembrador de paz, Marcilla, 1991

G. Martínez, “Obra Pía de la canonización de san Juan de Sahagún y beatificación del Padre Fray Alonso de Orozco”, en RA, 32 (1991), págs. 1199-1259

U. Chevalier, “Jean de Sahagún”, en F. W. Bautz (ed.), Biographisch-bibliographisches Kirchenlexikon. III: Jedin, H. bis Kleinschmidt, B., Herzberg, 1992

A. García Abad, San Juan de Sahún: fenómeno social del siglo XV, León, Lancia, 1994

M. Sánchez, Apuntes para una historia de la iglesia parroquial de San Juan de Sahún de Salamanca: primer centenario (1895- 1995), Salamanca, Obispado, 1995

Anónimo, Novena en honor de San Juan de Sahagún, Salamanca, 1997

P. Luna, San Juan de Sahagún, ángel de la paz, Madrid, Revista Agustiniana, 1998 [especialmente, “Iconografía de San Juan de Sahagún”, págs. 85-90]

R. Lazcano, “San Juan de Sahagún”, en C. Leonardi, A Riccardi y G. Z arri (dirs.), Diccionario de los Santos, t. I, Madrid, 2000, págs. 1347-1349

J. L. Repetto Beyes, “San Juan de Sahagún”, en J. A. Martínez Puche (dir.), Nuevo Año Cristiano, t. VI, Madrid, Edibesa, 2001, págs. 283- 288

P. Bellini, “San Juan de Sahagún”, en F. Rojo (dir.), La seducción de Dios, Roma, 2001, págs. 125-127

F. Baños Vallejo, Las vidas de santos en la literatura medieval española, Madrid, 2003, págs. 99-102

J. Álvarez Maestro, “San Juan de Sahagún”, en Los Santos de cada día: año cristiano agustiniano, Madrid, Revista Agustiniana, 2004, págs. 228-229

V. Capánaga, “San Juan de Sahagún”, en Año Cristiano (Madrid), t. VI (2004), págs. 270-277

Autor/es

Francisco Javier Campos y Fernández de Sevilla, OSA

SOURCE : https://historia-hispanica.rah.es/biografias/24848-san-juan-de-sahagun