San Juan de Sahagún. Retablo cerámico del siglo XVII, del convento de Santa María del Pópulo de Sevilla, hoy en el Museo de Bellas Artes.
Saint Jean de
Saint-Facond
Religieux augustin à Salamanque (+ 1479)
Professeur de droit et de théologie à Salamanque, il exerça une grande
influence sur les étudiants de cette ville universitaire. Devenu ermite de
Saint-Augustin, il parvint à rétablir la paix dans la cité déchirée par les
discordes.
À Salamanque en Espagne, l’an 1479, saint Jean de Saint-Facond (Gonzalez de
Castrillo), prêtre de l’Ordre des Ermites de Saint-Augustin. Alors que ses
concitoyens se battaient entre factions jusqu’au sang, il parvint, par des
colloques privés et par la sainteté de sa vie, à rétablir entre eux la
concorde.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/7232/Saint-Jean-de-Saint-Facond.html
Candon Church, Philippines
Candon Church, Philippines
Saint Jean de Saint-Facond
Saint Jean naquit en
1430, Martin V étant pape, Sigismond empereur et Charles VII roi de France, à
Sahagun ou Saint-Facond, en Espagne ; sa naissance fut le fruit des prières de
ses pieux et illustres parents, qui l’obtinrent miraculeusement de la très
sainte Vierge après de longues années de mariage.
On ne trouve rien d’imparfait dans la vie de cet admirable enfant, qui dès les
premières années montre la maturité d’un homme et fait présager toutes les
vertus d’un grand Saint. Après de fortes études, Jean, ordonné prêtre, fut
nommé chanoine de la cathédrale de Burgos, où son mérite commença à briller
d’une manière éclatante.
Il distribuait aux pauvres ses riches revenus, vivait lui-même dans la
pauvreté, et consacrait tout son temps à la prière, à l’étude et au soin des
malheureux, qu’il faisait souvent asseoir à sa table et servait de ses propres
mains. À la mort de ses parents, le pieux chanoine abandonna ses immenses
richesses pour en doter ses sœurs et en soulager ses frères, les pauvres ; puis
il alla se jeter aux pieds de son évêque et lui demanda en grâce de se démettre
de son riche bénéfice pour desservir une pauvre chapellenie. Le pieux pontife,
qui l’estimait comme un Saint, n’y consentit qu’avec peine.
Dès lors Jean commence à remplir la mission à laquelle Dieu le destine ; il se
fait pauvre, il prêche la paix dans un temps de guerre civile, brave la fureur
et les coups des ennemis qui s’entre-tuent, parle des châtiments éternels et
fait rentrer en eux-mêmes les plus endurcis.
Dans une maladie douloureuse qui le conduit aux portes du tombeau, il promet,
s’il survit à la cruelle opération qu’il doit subir, de se faire religieux, et
sa prière est exaucée. La première fois qu’il sort ensuite, un pauvre presque
nu lui demande l’aumône ; Jean hésite s’il doit lui donner sa meilleure ou sa
moins bonne tunique ; puis, se ravisant : « Quoi ! se dit-il, donner au
Seigneur ce que j’ai de moins bon ! » Et il donna la meilleure. La nuit suivante,
Jésus lui apparut revêtu de cette tunique et lui dit : « C’est Jean qui m’a
revêtu de cet habit. » Douce récompense d’une belle action.
Cependant Jean songe à sa promesse et choisit l’ordre des Ermites de
Saint-Augustin. Parmi toutes ses vertus, il convient de remarquer sa dévotion
extraordinaire envers la sainte Eucharistie. Il faisait de chacune de ses
actions une préparation à la sainte Messe ; il restait en prière devant le
saint Sacrement depuis Matines jusqu’au lever du jour ; souvent Jésus-Christ
lui apparaissait quand il offrait le saint Sacrifice. Sa hardiesse apostolique
fut soutenue par de nombreux miracles.
Il mourut le 11 juin 1479, Sixte IV étant pape, Frédéric III empereur et Louis
XI roi de France. Il fut empoisonné par une femme de mauvaise vie à laquelle il
avait arraché une victime de ses débauches ; il fut ainsi le martyr de son
apostolat.
SOURCE : http://www.cassicia.com/FR/Vie-de-saint-Jean-de-Saint-Facond-fete-le-11-juin-Aimant-par-dessus-tout-la-Messe-les-pauvres-et-la-paix-tranquillite-dans-l-ordre-voulu-par-Dieu-No_479.htm
SAINT JEAN de
SAINT-FACOND
Religieux Augustin
(1430-1479)
Saint Jean naquit à
Sahagun ou Saint-Facond, en Espagne; sa naissance fut le fruit des prières de
ses pieux et illustres parents, qui l'obtinrent miraculeusement de la très
Sainte Vierge après de longues années de mariage. On ne trouve rien d'imparfait
dans la vie de cet admirable enfant, qui, dès les premières années, montre la
maturité d'un homme et fait présager toutes les vertus d'un grand Saint.
Après de fortes études,
Jean, ordonné prêtre, fut nommé chanoine de la cathédrale de Burgos, où son
mérite commença à briller d'une manière éclatante. Il distribuait aux pauvres
ses riches revenus, vivait lui-même dans la pauvreté, et consacrait tout son
temps à la prière, à l'étude et au soin des malheureux, qu'il faisait souvent
asseoir à sa table et servait de ses propres mains.
A la mort de ses parents, le pieux chanoine abandonna ses immenses richesses pour en doter ses soeurs et en soulager ses frères, les pauvres; puis il alla se jeter aux pieds de son évêque et lui demanda en grâce de se démettre de son riche bénéfice pour desservir une pauvre chapellenie. Le pieux pontife n'y consentit qu'avec peine. Dès lors Jean se fait pauvre, il prêche la paix dans un temps de guerre civile, brave la fureur et les coups des ennemis qui s'entretuent, parle des châtiments éternels et fait rentrer en eux-mêmes les plus endurcis.
Dans une maladie douloureuse qui le conduit aux portes du tombeau, il promet,
s'il survit à la cruelle opération qu'il doit subir, de se faire religieux, et
sa prière est exaucée. La première fois qu'il sort ensuite, un pauvre presque
nu lui demande l'aumône; Jean hésite s'il doit lui donner sa meilleure ou sa
moins bonne tunique; puis, se ravisant: "Quoi! se dit-il, donner au
Seigneur ce que j'ai de moins bon!" Et il donna la meilleure. La nuit
suivante, Jésus lui apparut revêtu de cette tunique et lui dit: "C'est
Jean qui M'a revêtu de cet habit." Douce récompense d'une belle action.
Cependant Jean songe à sa promesse et choisit l'Ordre des Ermites de
Saint-Augustin.
Parmi toutes ses vertus,
il convient de remarquer sa dévotion extraordinaire envers la Sainte
Eucharistie. Il faisait de chacune de ses actions une préparation à la Sainte
Messe; il restait en prière devant le Saint-Sacrement depuis Matines jusqu'au
lever du jour; souvent Jésus-Christ lui apparaissait quand il offrait le Saint
Sacrifice.
Sa hardiesse apostolique
fut soutenue par de nombreux miracles. Il mourut empoisonné par une femme de
mauvaise vie, martyr de son apostolat.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_jean_de_saint-facond.html
Jean de Saint-Facond (de
Sahagún)
Fête 12 juin
Jean Gonzalez a Sancto Facundo, pour l’appeler par son nom complet, naquit vers 1430 à Sahagún dans le royaume de León. Le nom de Sahagún vient de l’abbaye bénédictine, dont le patron était saint Facond, un martyr espagnol du début du christianisme. C’est dans cette abbaye que Jean, issu d’une famille éminente, reçut sa première formation. Lorsqu’il était jeune et avant de recevoir sa prêtrise, son père lui procura – uniquement pour des raisons économiques – un revenu ecclésiastique lié au travail pastoral. Jean refusa, parce qu’il estimait qu’un tel acte allait à l’encontre des choses de Dieu. Grâce à ses talents, il entra au service de l’évêque éminent de Burgos, Alphonse de Carthage, qui, plus tard, l’ordonna prêtre. Puisque la vie dans la curie épiscopale ne lui donnait aucune satisfaction, il demanda à l’évêque de pouvoir compléter sa formation théologique. Il étudia à l’université de Salamanque en même temps qu’il se consacra à la prédication. Pour tenir la promesse qu’il avait faite lorsqu’il était gravement malade, il entra dans l’Ordre des Augustins en 1463. Par deux fois, il devint prieur au couvent de Salamanque (1471-73 et 1477-79), où il stimula la discipline commune plus par son mode de vie que par sa rigueur. C’était un prédicateur inlassable. Son zèle et son courage réussirent à résoudre quelques vives inimitiés entre des familles nobles. Il mourut en 1479. En 1690, il fut canonisé. Il est le patron de la Ville et du diocèse de Salamanque. Sa dépouille y est conservée dans la nouvelle cathédrale.
SOURCE : http://www.osabel.be/FR/heiligen_l.php?id=2
St Jean de Saint-Facond,
confesseur
Né vers 1430, religieux
en 1464 chez les ermites de St-Augustin, déposition à Salamanque le 11 juin
1479.
Canonisé en 1690, Fête en 1729.
Leçons des Matines avant
1960
Quatrième leçon. Jean,
issu d’une noble famille de Sahagun (Saint-Facond) en Espagne, fut obtenu de
Dieu par les prières et les bonnes œuvres de ses pieux parents, restés
longtemps sans enfant. Dès son jeune âge, il donna des signes remarquables de
sa future sainteté. On le vit souvent adresser, d’un lieu élevé où il avait
pris place, la parole aux autres enfants, pour les exhorter à la vertu et au
culte de Dieu, ou pour apaiser leurs querelles. Confié, dans son pays même, aux
moines bénédictins de Saint-Facond, il fut initié par eux aux premiers éléments
des belles-lettres. Pendant qu’il s’appliquait à ces études, son père lui
procura le bénéfice d’une paroisse ; mais le jeune homme ne voulut à aucun prix
conserver les avantages de cette charge. Admis parmi les familiers de l’Évêque
de Burgos, il devint son intime conseiller à cause de sa remarquable intégrité
; l’Évêque le fit prêtre et chanoine et lui donna de nombreux bénéfices. Mais
Jean quitta le palais épiscopal pour servir Dieu plus paisiblement, et,
renonçant à tous ses revenus ecclésiastiques, s’attacha à une petite chapelle,
où tous les jours il célébrait la messe et parlait souvent des choses de Dieu,
à la grande édification de ses auditeurs.
Cinquième leçon. S’étant
rendu plus tard à Salamanque pour y étudier, et ayant été reçu au célèbre
collège de Saint-Barthélemy, il exerça le ministère sacerdotal de telle sorte
que, tout en se livrant à ses chères études, il n’en était pas moins assidu aux
pieuses assemblées. Tombé gravement malade, il fit vœu de s’imposer une
discipline plus sévère ; et, pour accomplir ce vœu, donna d’abord à un pauvre
presque nu le meilleur des deux seuls vêtements qu’il possédait, puis se rendit
au monastère de Saint-Augustin, alors très florissant par sa sévère observance.
Admis dans ce couvent, il surpassa les plus avancés par son obéissance, son
abnégation, ses veilles et ses prières. On lui confia le soin de la cave, et il
lui suffit de toucher un petit fût de vin pour en tirer pendant une année
entière ce qui était nécessaire à tous les religieux. Au bout d’une année de
noviciat, il reprit, sur l’ordre du préfet du couvent, le ministère de la
prédication. Salamanque était alors déchirée à ce point par les factions, que
toutes les lois divines et humaines y étaient confondues ; des massacres
avaient lieu presque à chaque heure, les rues et les places, et même les
églises, regorgeaient du sang de personnes de toutes conditions et
principalement de la noblesse.
Sixième leçon. Tant par
ses prédications que par des entretiens particuliers, Jean parvint à calmer les
esprits, et ramena la tranquillité dans la ville. Ayant vivement blessé un haut
personnage en lui reprochant sa cruauté envers ses inférieurs, celui-ci envoya
pour ce motif deux cavaliers sur son passage pour le mettre à mort. Déjà ils
s’approchaient de lui, quand Dieu permit qu’ils fussent saisis de stupeur et
immobilisés ainsi que leurs chevaux, jusqu’à ce que, prosternés aux pieds du
saint homme, ils eussent demandé grâce pour leur crime. Ce seigneur, frappé
lui-même d’une terreur subite, désespérait déjà de survivre ; mais, ayant
rappelé Jean et s’étant repenti de ce qu’il avait fait, il fut rendu à la
santé. Une autre fois, des factieux qui poursuivaient Jean avec des bâtons
eurent les bras paralysés et ne recouvrèrent leurs forces qu’après avoir
imploré leur pardon. Pendant sa Messe, Jean voyait notre Seigneur présent, et
s’abreuvait des célestes mystères à la source même de la divinité. Souvent il
pénétrait les secrets des cœurs, et prédisait l’avenir avec une rare sagacité.
La fille de son frère étant morte à l’âge de sept ans, il la ressuscita. Enfin,
après avoir prédit le jour de sa mort et avoir reçu avec une grande dévotion
les sacrements de l’Église, il rendit le dernier soupir. Après comme avant sa
mort, de nombreux miracles firent éclater sa gloire. Ces miracles furent
constatés selon les rites de l’Église, et Alexandre VIII l’inscrivit au nombre
des Saints.
Saint John of
Sahagun Parish Church (Tigbauan), Allera Street, Tigbauan, Iloilo
Saint John of Sahagun Parish Church (Tigbauan), Allera Street, Tigbauan, Iloilo
Dom Guéranger, l’Année
Liturgique
Le règne que les Apôtres
ont pour mission d’établir dans le monde est le règne de la paix. C’était elle
que les cieux promettaient à la terre en la glorieuse nuit qui nous donna
l’Emmanuel ; et dans cette autre nuit qui vit les adieux du Seigneur, au banquet
de la Cène, l’Homme-Dieu fonda le Testament nouveau sur le double legs qu’il
fit à l’Église de son corps sacré et de cette paix que les anges avaient
annoncée [1] : paix que le monde n’avait point connue jusque-là, disait le
Sauveur ; paix toute sienne parce qu’elle procède de lui sans être lui-même,
don substantiel et divin qui n’est autre que l’Esprit-Saint dans sa propre
personne. Les jours de la Pentecôte ont répandu cette paix comme un levain
sacré dans la race humaine. Hommes et peuples ont senti son intime influence.
L’homme, en lutte avec le ciel et divisé contre lui-même, justement puni de son
insoumission à Dieu par le triomphe des sens dans sa chair révoltée, a vu
l’harmonie rentrer dans son être, et Dieu satisfait traiter en fils le rebelle obstiné
des anciens jours. Les fils du Très-Haut formeront dans le monde un peuple
nouveau, le peuple de Dieu, reculant ses confins jusqu’aux extrémités de la
terre. Assis dans la beauté de la paix, selon l’expression du Prophète [2], il
verra venir à lui tous les peuples, et attirera ici-bas les complaisances du
ciel qui doit trouver en lui son image.
Autrefois sans cesse aux
prises en d’atroces combats qui ne trouvaient fin qu’avec l’extermination du
vaincu, les nations baptisées se reconnaîtront pour sœurs dans la filiation du
Père qui est aux cieux. Sujettes fidèles du Roi pacifique, elles laisseront
l’Esprit-Saint adoucir leurs mœurs ; et si la guerre, suite du péché, vient
encore trop souvent rappeler au monde les désastreuses conséquences de la première
chute, l’inévitable fléau connaîtra du moins désormais d’autres lois que la
force. Le droit des gens, droit tout chrétien que n’admit point l’antiquité
païenne, la foi des traités, l’arbitrage du vicaire de l’Homme-Dieu modérateur
suprême de la conscience des rois, éloigneront les occasions de discordes
sanglantes. En certains siècles, la paix de Dieu, la trêve de Dieu, mille
industries de la Mère commune, restreindront les années et les jours où le
glaive qui tue les corps aura licence de sortir du fourreau ; s’il outrepasse
les bornes posées, il sera brisé par la puissance du glaive spirituel, plus
redoutable à tous les points de vue dans ces temps que le fer du guerrier.
Telle apparaîtra la force de l’Évangile, qu’en nos temps mêmes d’universelle
décroissance, le respect de l’ennemi désarmé s’imposera aux plus fougueux
adversaires, et qu’après la bataille vainqueurs et vaincus, se retrouvant
frères, prodigueront les mêmes soins du corps et de l’âme aux blessés des deux
camps : énergie persévérante du ferment surnaturel qui transforme
progressivement l’humanité depuis dix-huit siècles, et agit à la fin sur
ceux-là même qui continuent de nier sa puissance !
Or c’est un serviteur de
cette conduite merveilleuse de la Providence, et l’un des plus glorieux, que
nous fêtons en ce jour. La paix, fille du ciel, mêle ses reflets divins à
l’auréole brillante qui rayonne sur son front. Noble enfant de la catholique
Espagne, il prépara les grandeurs de sa patrie, non moins que ne le firent les
héros des combats où le Maure succombait sans retour. Au moment où s’achevait
la croisade huit fois séculaire qui chassa le Croissant du sol ibérique,
lorsque les multiples royaumes de cette terre magnanime se rassemblaient dans
l’unité d’un seul sceptre, l’humble ermite de Saint-Augustin fondait dans les
cœurs cette unité puissante inaugurant déjà les gloires du XVIe siècle. Quand
il parut, les rivalités qu’un faux point d’honneur excite trop facilement dans
une nation armée, souillaient l’Espagne du sang de ses fils versé par des mains
chrétiennes ; la discorde, abattue par ses mains désarmées, forme le piédestal
où il reçoit maintenant les hommages de l’Église.
Vous méritiez,
bienheureux Saint, d’apparaître au ciel de l’Église en ces semaines qui
relèvent immédiatement de la glorieuse Pentecôte. Longtemps à l’avance, Isaïe,
contemplant le monde au lendemain de l’avènement du Paraclet, décrivait ainsi
le spectacle offert à ses yeux prophétiques : « Qu’ils sont beaux sur les
montagnes les pieds des messagers de la paix, des porteurs du salut disant à
Sion : Ton Dieu va régner [3] ! » C’étaient les Apôtres, prenant pour Dieu
possession du monde, qu’admirait ainsi le Prophète ; mais leur mission, telle
qu’il la définit dans son enthousiasme inspiré, ne fut-elle pas aussi la vôtre ?
Le même Esprit qui les animait dirigea vos voies ; le Roi pacifique vit par
vous son sceptre affermi dans une des plus illustres nations formant son
empire. Au ciel où vous régnez avec lui, la paix qui fut l’objet de vos travaux
est aujourd’hui votre récompense. Vous éprouvez la vérité de cette parole que
le Maître avait dite en pensant à ceux qui vous ressemblent, à tous ceux qui,
apôtres ou non, établissent du moins la paix dans la terre de leurs cœurs : «
Bienheureux les pacifiques ; car ils seront appelés fils de Dieu [4] ! » Vous
êtes entré en possession de l’héritage du Père ; le béatifiant repos de la
Trinité sainte remplit votre âme, et s’épanche d’elle jusqu’à nos froides
régions en ce jour.
Continuez à l’Espagne,
votre patrie, le secours qui lui fut si précieux. Elle n’occupe plus dans la
chrétienté cette place éminente qui fut la sienne après votre mort glorieuse.
Persuadez-la que ce n’est pas en prêtant l’oreille toujours plus aux accents
d’une fausse liberté, qu’elle retrouvera sa grandeur. Ce qui l’a faite dans le
passé puissante et forte, peut toujours attirer sur elle les bénédictions de
Celui par qui règnent les rois [5]. Le dévouement au Christ fut sa gloire,
l’attachement à la vérité son trésor. La vérité révélée met seule les hommes dans
la vraie liberté [6] ; seule encore, elle peut garder indissolublement uni dans
une nation le faisceau des intelligences et des volontés : lien puissant, qui
assure la force d’un pays en dehors de ses frontières, et au dedans la paix.
Apôtre de la paix, rappelez donc à votre peuple, apprenez à tous, que la
fidélité absolue aux enseignements de l’Église est le seul terrain où des
chrétiens puissent chercher et trouver la concorde.
[1] Johan. XIV, 27.
[2] Isai. XXXII, 18.
[3] Isai. LII, 7.
[4] Matth. V, 9.
[5] Prov. VIII, 16.
[6] Johan. VIII, 32.
Bhx Cardinal
Schuster, Liber Sacramentorum
Voici un illustre
représentant de l’un des plus insignes instituts religieux du moyen âge, qui,
sous la règle et le nom du Docteur d’Hippone, ont orné leurs fastes de famille,
au service de l’Église universelle, de la gloire de la sagesse et de la
sainteté. Saint Jean de Saint-Facond est célèbre par ses quotidiennes extases
durant la célébration du divin sacrifice. Dans l’Hostie consacrée il voyait
Jésus-Christ, comme un soleil resplendissant entouré et adoré par les Anges. De
même, dans le mystère du Verbe de Dieu fait chair et immolé pour nous, il était
élevé à l’intelligence de son éternelle génération par le Père, comme à celle
de la procession du Paraclet, qui a à la fois le Père et le Fils pour principe.
Saint Jean de Saint-Facond mourut empoisonné, semble-t-il, le 11 juin 1479, et
fut canonisé par Alexandre VIII en 1690.
La messe (Os iusti) est
du commun, sauf la première collecte : « O Dieu, auteur de la paix et source de
l’amour, vous qui avez revêtu votre confesseur Jean d’un don spécial pour
apaiser les différends, accordez-nous, par ses mérites et par ses prières,
d’être fermes dans votre amour et de ne nous laisser éloigner de vous par
aucune épreuve. Par notre Seigneur ».
C’est le propre des
hommes parfaits dans l’amour d’éprouver en eux-mêmes une paix inaltérable et de
s’en faire les apôtres près d’autrui. C’est d’eux en effet qu’il est dit :
bienheureux les pacifiques, car ils seront appelés fils de Dieu.
Dom Pius Parsch, le Guide
dans l’année liturgique
Bienheureux les
pacifiques.
Saint Jean. Jour de mort
: 11 juin 479. Tombeau : A Salamanque, en Espagne. Image : On le représente en
ermite de Saint Augustin, marchant sur les flots. Vie : Jean était issu d’une
riche famille. Étant tombé dans une grave maladie, il fit vœu, s’il guérissait,
de mener une vie plus austère. Pour exécuter son dessein, il commença par
donner à un pauvre qui allait presque nu le meilleur de ses deux vêtements.
Puis il entra dans l’ordre des Ermites de Saint-Augustin, à Salamanque (1463).
Cet ordre était alors universellement réputé à cause de la sévérité de sa règle
et sa discipline austère. Jean eut souvent la faveur de voir Notre-Seigneur à
la sainte messe. Il puisait la connaissance des plus profonds mystères à la
source même de la divinité. Il lisait dans les cœurs et connaissait l’avenir
d’une manière précise. — Il ressuscita la fille de son frère, âgée de sept ans.
Il mourut probablement empoisonné.
Pratique. — La grâce
principale de notre saint était de réconcilier les adversaires et de rétablir
la paix. Que ce soit notre pratique en ce jour. Avec quelle rapidité se
produisent la division et les conflits entre nous ! Essayons de. participer à
la béatitude promise par le Seigneur : Bienheureux les pacifiques. Songeons que
le salut de paix, la prière de paix et le baiser de paix à la messe ne doivent
pas être des cérémonies vaines. La messe (Os justi) est du commun des Confesseurs).
L’oraison demande à Dieu, l’auteur de la paix et l’ami de la charité, de nous
donner, par l’intercession du saint pacifique, le bienfait de la paix.
SOURCE : http://www.introibo.fr/12-06-St-Jean-de-Saint-Facond#nh1
Monumento
a San Juan de Sahagún, obra de Valeriano Hernández Fraile. 2002
Exterior of the Church of Saint John of Sahagún, Salamanca ; Saint John of Sahagun
Monumento
a San Juan de Sahagún, obra de Valeriano Hernández Fraile. 2002
Exterior
of the Church of Saint John of Sahagún, Salamanca ; Saint John of Sahagun
Also
known as
Giovanni da San Facondo
John of Saint Facundo
John of Saint Fagondez
John Gonzales de
Castrillo
John of Saint Facun
San Fagondez
Profile
Son of John Gonzalez de
Castrillo and Sancia Martinez, the oldest of seven children,
their first after sixteen years of sterility and
frustration; raised in a pious and well-to-do family. Educated by Benedictines at
Fagondez abbey at
Sahagun. Ordained in 1445.
Held several benefices in
the diocese of Burgos, Spain,
his father obtaining
them for him like investments, but John surrendered all but one. Unlike many of
his class who took their vocation as a profession, John felt a true call to
service and a holy life, and he gave most of the proceeds from his benefices to
the poor.
Majordomo in the residence of his bishop.
Studied at
the University of Salamanca,
and then at Burgos.
Following a grave illness and
major surgery,
he became an Augustinian canon at Salamanca,
joining on 18 June 1463,
and making his final profession on 28 August 1464. Novice-master in
the order. Definitor of his province. Prior of
the order in Salamanca in 1471.
Noted for his devotion to
the Blessed
Sacrament; during Mass, he
often saw the Host surrounded by light, sometimes had visions of the bodily
form of Christ at the moment of consecration. His devotion, and his visions,
often led to some very lengthy Masses.
Reported to levitate during
his prayers.
Could read hearts in confession,
and became a sought-after spiritual director. Great preacher whose
sermons helped change social conditions in Salamanca.
His sermons against
sinful living conditions, and in support of the rights and diginity of workers brought
him the opposition of some local leaders. A duke at
Alba de Tormes hired assassins to stop him, but they recognized John’s
holiness, and would not touch him, confessed to him, and asked forgiveness.
The duke later
fell ill, and was healed by
John’s prayers.
Some local women,
however, were not so concerned; when he preached against
wasting resources on extravagant fashions, some of them threw stones at him in
the street.
Miracles were
attributed to Father John’s
intervention, before and after his death.
One occurred in Salamanca when
a small child fell
into a well. The locals made every effort, but could not effect a rescue. They
sent for Father John
who went to the scene, laid his waistband on stone wall of the well, and prayed that
the waters return the child.
The well water rose to ground level, floating the child to
safety. This incident is depicted in the image of Saint John
on this page.
Born
1419 at
Sahagun (Saint Fagondez), Léon, Spain as John
Gonzales de Castrillo
11 June 1479 at Salamanca, Spain of
natural causes
may have been poisoned by
a woman whose
lover, a nobleman, broke off their relationship after hearing John preach,
and for this reason he is sometimes listed as a martyr
relics in
churches in Spain, Belgium and Peru
15 June 1601 by Pope Clement
VIII
28
September 1651 by Pope Innocent
X
16 October 1690 by Pope Alexander
VIII
holding a chalice and host surrounded
by rays of light
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Roman
Martyrology, 1914 edition
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
Oxford Dictionary of Saints, by David Hugh Farmer
other
sites in english
images
video
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Associazione Storico-Culturale S. Agostino
Dicastero delle Cause dei Santi
nettsteder
i norsk
MLA
Citation
“Saint Juan de
Sahagún“. CatholicSaints.Info. 19 November 2023. Web. 30 September 2025.
<https://catholicsaints.info/saint-john-of-sahagun/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-john-of-sahagun/
Book of Saints
– John of Saint Facundus
Article
(Saint) (June 12) (15th
century) Born at Sahagun (S. Fagoudrz) in Spain, from an early age he had held
several Benefices in the Diocese of Burgos; but the reproaches of his
conscience forced him to resign them all, except one chapel where he daily said
Mass, preached and catechised. He studied Theology at Salamanca, and ultimately
became a Hermit of the Augustinian Order in the same city. His life was marked
by a singular devotion to Holy Mass. Each night after Matins, he remained in
choir till the hour of celebration. The power of his personal holiness, felt in
his preaching, produced a complete reformation in Salamanca. He had a special
gift of reconciling enemies. He sedulously denounced the vice of impurity rife
at the time; and died in defence of the Angelic virtue, being poisoned by a
woman whose companion in sin he had converted. He went to his reward, A.D.
1479.
MLA
Citation
Monks of Ramsgate. “John
of Saint Facundus”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info.
20 June 2017. Web. 30 September 2025.
<https://catholicsaints.info/book-of-saints-john-of-saint-facundus/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-john-of-saint-facundus/
St. John of Sahagun
Feastday: June 12
Birth: 1419
Death: 1479
John Gonzales de
Castrillo was born at Sahagun, Leon Spain.
He was educated by the Benedictine monks of Fagondez monastery there and when
twenty, received a canonry from the bishop of
Burgos, though he already had several benefices. He was ordained in 1445;
concerned about the evil of
pluralism, he resigned all his benefices except that of St. Agatha in
Burgos. He spent the next four years studying at the University of Salamanca and
then began to preach. In the next decade he achieved a great reputation as a
preacher and spiritual director, but after recovering after a serious
operation, became an Augustinian friar in
1463 and was professed the following year. He served as master of novices,
definitor, prior at
Salamanca, experienced visions, was famous for his miracles, and had the gift
of reading men's souls. He denounced evil in
high places and several attempts were made on his life. He died at Sahagun on
June 11, reportedly poisoned by the mistress of a man he
had convinced to leave her. He was canonized in 1690 as St. John of
Sahagun. His feast day is
June 12th.
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=694
New
Catholic Dictionary – Saint John of Sahagun
Article
(San Fagondez) Confessor,
hermit, born Sahagun, Spain, 1419; died Salamanca,
Spain, 1479. Educated at Salamanca and Burgos, he was ordained, 1445, and made
canon in the cathedral at Burgos. Desiring a more thorough knowledge of
theology, he entered the University of Salamanca, where he took his degree in
divinity. Then joining the Order of Hermits of Saint Augustine, 1463, he was
made prior of the community, 1471. He is said to have been poisoned by a woman
whose companion in sin he had converted. Patron of Salamanca. Relics in
Spain, Belgium,
and Peru. Canonized, 1696. Feast,
Roman Calendar, 12
June.
MLA
Citation
“Saint John of
Sahagun”. New Catholic Dictionary. CatholicSaints.Info.
20 June 2017. Web. 30 September 2025.
<https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-saint-john-of-sahagun/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-saint-john-of-sahagun/
John of Sahagun, OSA (RM)
(also known as John of Saint Facundo)
Born at Sahagun, León, Spain, c. 1430 (?); died in Salamanca, June 11, 1479;
beatified in 1601; canonized in 1690.
Saint John was educated by the Benedictines at the great abbey of his native
Sahagun (from Sant'Facun). While he was still a boy, his father, Don Juan
Gonzalez de Castrillo, procured for him a small benefice. The bishop of Burgos
and the abbot of Sahagun gave him four other benefices by the time he was 20,
because his family was influential and these leaders recognized a promise of
greatest in John. Thus, when John was ordained in 1453, he held five benefices
in Burgos at the same time without holding residence in any of them--two acts of
disobedience to Church ordinances. Instead he was majordomo in the household of
the bishop.
Repenting of such pluralism upon the bishop's death, he gave up all but the one
assigned to the chapel of Saint Agnes in Burgos, where he celebrated the
Eucharist daily, catechized the ignorant, and preached. He had converted his
life to one of evangelical poverty. With this benefice John financed his
theological studies at the University of Salamanca. The education he received
there gave him the confidence he need to minister more effectively in the
nearby parish of Saint Sebastian, while holding a chaplaincy in the College of
Saint Bartholomew.
At that time Salamanca was deeply divided and crime-ridden, which gave John
ample opportunity to preach reconciliation and conversion. He followed up his
preaching with individual counselling in the confessional. John had a
remarkable gift for reading souls, which drew still more to his confessional.
He was rigid in refusing or deferring absolution to habitual sinners and ecclesiastics
who did not live in accordance with the spirit of their profession. John's
fervor in offering the Mass edified all who assisted. In fact, it is related
that he was privileged to see the bodily form of Jesus at the moment of
consecration. The grace God poured into his soul during his prayers and
communions overflowed into his preaching--especially against vice in high
places.
After a grave illness in 1463, he requested entry into the Augustinian friary
in the same city and was professed on August 28, 1464. Soon after he undertook
the office of novice-master, while continuing his public preaching. His work
for reconciliation bore fruit: a pact of peace was signed by hostile parties in
1476. About that time he was elected prior by his community.
In 1479, John predicted his own death, which occurred the same year. At Alba de
Tormes his life was threatened by two thugs hired by the duke because of his
public denunciation of oppressive landlords. In John's presence, however, the
would-be assassins were struck with remorse, confessed their errand, and begged
his forgiveness. But John's preaching brought further rancor. It is said that
John's death was hastened by poisoning, brought about by a woman in Salamanca whose
paramour he had reformed.
By his fearless
preaching, John effected profound change in the social life of Salamanca; for
this he won the popular acclamation of apostle of Salamanca. Soon after his
death, miracles and pilgrimages occurred at his tomb. His relics survive in a
feretory in the cathedral of his adopted city of which he is patron. In art, he
is portrayed with a host in his hand in memory of his devotion to the Eucharist
(Attwater, Benedictines, Encyclopedia, Farmer, Walsh).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0612.shtml
St. John of Sahagun
Hermit, b. 1419, at
Sahagún (or San Fagondez) in the Kingdom of Leon,
in Spain;
d. 11 June, 1479, at Salamanca; feast 12 June. In art he is
represented holding a chalice and host surrounded
by rays of light. John, the oldest of seven children, was born of pious and
respected parents, John Gonzalez de
Castrillo and Sancia Martinez. He received his first education from
the Benedictines of
his native place. According to thecustom of the times, his father procured
for him the benefice of
the neighbouring parish Dornillos,
but this caused John many qualms of conscience.
He was later introduced to Alfonso de Cartagena, Bishop of Burgos(1435-1456)
who took a fancy to the bright, high-spirited boy, had him educated at
his own residence, gave him several prebends, ordained him priest in
1445, and made him canon at the cathedral.
Out of conscientious respect for the laws of
the Church, John resigned
all and retained only the chaplaincy of St. Agatha, where he
laboured zealously for
the salvation of souls.
Finding that a more
thorough knowledge of theology would
be beneficial, he obtained permission to enter the University
of Salamanca, made a four years' course, and merited his degree
in divinity. During this time he exercised
the sacred ministry at the chapel of
the College of St. Bartholomew (parish of
St. Sebastian), and held the position for nine years. He was then obliged to
undergo an operation for stone, and during his illness vowed that if
his life were spared, he would become a religious. On his recovery in
1463, he applied for admission to the Order of Hermits
of St. Augustine, at the church of
St. Peter, at Salamanca, and on 28 Aug., 1464, he made his
profession.
He made such progress
in religious perfection that he was soon appointed master
of novices,
and in 1471 priorof
the community. Great was his devotion to the Blessed
Sacrament, and at Mass he frequently saw theSacred
Host resplendent in glory. He was gifted with special power
to penetrate the secrets of conscience,
so that it was not easy to deceive him, and sinners were almost
forced to make good confessions; he obtained wonderful results in
doing away with enmities and feuds. In his sermons he,
like another St.
John the Baptist, fearlessly preached the word of God and
scourged the crimes and vices of the day, though thereby
the rich and noble were offended. He soon made many enemies, who even
hired assassins, but these, awed by the serenity
and angelic sweetness of his countenance, lost courage.
Some women of Salamanca,
embittered by the saint's strong sermon against
extravagance in dress, openly insulted him in the streets and pelted him
with stones until stopped by a patrol of guards. His
scathing words on impurity produced salutary effects in a certain
nobleman who had been living in open concubinage,
but the woman swore vengeance,
and it was popularly believed that she caused the saint's death
by poison (this statement is found only in later biographies). Soon after death
his veneration spread in Spain.
The process of beatification began
in 1525, and in 1601 he was declared Blessed. New miracles were
wrought at his intercession, and on 16 Oct., 1690, Alexander
VIII entered his name in the list of canonized saints.Benedict
XIII fixed his feast for 12 June. His relics are
found in Spain, Belgium,
and Peru.
His life written byJohn of Seville towards the end of
the fifteenth century with additions in 1605 and 1619, is used by the Bollandists in
"Acta SS.", Jun., III, 112.
Sources
BUTLER, Lives of the
Saints, 12 June; STADLER in Heiligenlexicon; BÄUMER in Kirchenlexicon,-s.v.
Johannes a S. Facundo; BIHLMEYER in BUCHBERGER, Kirchliches Handlexicon,
s.v. Johannes a S. Facundo; OSSINGER, Biblioth. Augustin. (Ingolstadt,
1768-76), 477-79; DE CASTRO in Rev. Agustin., XII (1886), 525-30.
Mershman, Francis. "St.
John of Sahagun." The Catholic Encyclopedia. Vol. 8. New
York: Robert Appleton Company, 1910.11 Jun.
2015 <http://www.newadvent.org/cathen/08478a.htm>.
Transcription. This article was transcribed for New Advent by Tom
Burgoyne. In memory of Father Baker, founder of Our Lady of Victory Homes.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. October 1, 1910. Remy Lafort, S.T.D.,
Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2023 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/08478a.htm
June 12
St. John of Sahagun,
Confessor
From his life, contained
in nine letters of blessed John of Seville, written soon after his death,
extant in Acta Sanct. with the notes of F. Papebroke, Junij, t. 2, p. 616. Also
La Vie de S. Jean Gonzalez ou de S. Facond, par P. Nic. Robine, Paris, 1692,
and Nævius, in his Eremus Augustiniana, p. 201.
A.D. 1479.
[Hermit of the Order of
St. Augustine.] ST. JOHN, son of John Gonzalez of Castrillo, was a native of
Sahagun, or St. Fagondez, in the kingdom of Leon in Spain. He went through the
course of his studies in the schools of the Benedictin monks of St. Fagondez,
and no sooner had he received the ecclesiastical tonsure than his father
procured him a small benefice. The bishop of Burgos took him shortly after into
his family and preferred him to a canonry, though the abbot of St. Fagondez had
already put him in possession of three small benefices. The pretence for this
plurality was the incompetency of the livings for the maintenance of the
incumbent. John had lived always blameless in his morals, and his life had an
appearance of virtue above the general bulk of Christians. But the divine grace
opening his eyes, he at length discovered many errors in his conduct, and set
himself seriously to reform them. The first step he took was to extort, by
repeated importunity, leave from the bishop of Burgos to resign his church
livings, reserving only one chapel in which he every day said mass, often
preached, and catechized the ignorant. He lived in the strictest evangelical
poverty and mortification, retired from the world, and began by serious
consideration to take a view of himself, and of the state of his soul. He
learned by experience that pious reading, meditation and prayer afford a purer
joy than all the train of worldly pleasures can give. Having at length procured
his bishop’s consent, he repaired to Salamanca, where he applied himself during
four years to the study of theology. After which term he attended the care of
souls in the parish church of St. Sebastian, and frequently preached with
wonderful zeal and fruit. In the meantime he lived with a virtuous canon, and
inured himself to the practice of great austerities during nine years, till he
was obliged to be cut for the stone. As soon as he had recovered his health
after the operation, he took the religious habit among the hermits of St.
Austin in Salamanca, in 1463. In his novitiate he appeared already a perfect master
in a spiritual life, and made his solemn vows on the 28th of August, in 1464.
He so perfectly attained the spirit of his rule, that no one was more
mortified, more obedient, more humble, or more disengaged from creatures than
he appeared to be in all his actions. Being commanded to employ his talents in
preaching, he delivered from the pulpit the word of God with such energy and
force, as discovered how much his understanding was enlightened, and his heart
filled with the holy maxims of the gospel. By his pathetic sermons and private
exhortations he introduced an entire reformation of manners throughout the
whole city, and extinguished the most inveterate feuds and animosities, which,
especially among the noblemen, produced daily bad effects; for, by the spirit
of meekness with which he was endued, he had a particular talent in reconciling
enemies, and in appeasing dissensions. Those whom he found full of bitterness
against their neighbour he inspired with the love of peace and charity, and
taught them to seek no other revenge than that of forgiving all injuries, and
of overcoming enmity by benefits. 1
Being appointed master of
the novices, he discharged that important office with extraordinary prudence
and sweetness. In 1471 he was chosen prior of his convent, which was a house
famous for the severity of its discipline, and for maintaining the true spirit
of the Order. The saint was sensible that all advice and precepts are
ineffectual when they are not supported by example, and thought it his duty to conduct
his religious in the path of perfect virtue more by example than by authority.
The high opinion which every one had of his sanctity contributed to give the
greatest weight to his words and example. Our saint, by his purity of heart and
eminent spirit of prayer, was prepared to receive of God a singular prudence
and gift of discerning spirits. He was favoured with an extraordinary light in
penetrating the recesses of the hearts of penitents. He heard the confessions
of all who presented themselves; but was severe in deferring absolution to
habitual sinners, and to ecclesiastics who did not live according to the spirit
of their most holy profession. He said mass with a devotion that exceedingly
edified all who were present. Without respect of persons, he reproved vice in
the great ones with a liberty which often drew upon him severe persecutions. A
certain duke, whom he had exasperated by his charitable exhortations to forbear
provoking heaven by the oppression of his vassals, sent two assassins to murder
him; but at the sight of the holy man, the ruffians were struck with remorse,
and casting themselves at his feet, begged pardon for their crime. The duke
falling sick, humbly testified to the saint his sincere repentance, and by his
prayers and blessing recovered his health. St. John being visited with his last
sickness, foretold his death, and happily slept in the Lord on the 11th of
June, 1479. He was glorified by many miracles both before and after his death,
beatified by Pope Clement VIII. in 1601, and canonized by Alexander in 1690.
Benedict XIII. commanded an office in his honour to be inserted in the Roman
Breviary on the 12th of June.
The example of the saints
teaches us that there is nothing to be got for virtue in a life of dissipation.
Worldly conversation, which turns on vanity and trifling amusements, insensibly
takes off the bend of the mind towards virtue, and the constitution of the soul
is hereby impaired no less than that of the body is by means destructive of its
health. In retirement and by frequent serious consideration, the mind acquires
more strength, more extensiveness, and more activity; and is fed with pure
truths, and strongly confirmed in good principles. There is nothing more useful
or necessary to weaken the impression that sensible objects make upon us. Every
good Christian ought from time to time to retire from the world to be alone,
and to have regular hours for pious reading and consideration. “Reflection,”
says St. Bernard, “is the eye of the soul: it lets light and truth into it.”
The divine wisdom says: I will lead her into the wilderness, and I will speak
to her heart. 1
Note 1. Osee ii. 14.
Rev. Alban Butler (1711–73). Volume VI: June. The Lives of the Saints. 1866.
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/6/121.html
Saint John of Sahagún
June 12
John (1430?-1479) was a
peacemaker and worker for justice in society. He defended the rights of
workers. A sincere and humble man, he was a noted preacher, whose devotion to
the Eucharist marked all aspects of his life.
Born in Sahagun, Leon,
Spain around the year 1430, John was raised in a prominent family. While he was
still young, John's father obtained for him a position which would guarantee
him a substantial income.
John refused to accept
this position, because he saw it as contrary to God's way. His family was very
disappointed.
Seeing the good qualities
of his life, Alphonsus of Carthage, the Bishop of Burgos, ordained John a
priest and gave him a position of responsibility in the administration of the
Church.
John did not find this
work fulfilling, however. So he went to live in Salamanca, where he engaged in
study and preaching. While John was ministering at the Church of Saint
Bartholomew, the Duke of Alba complained when he used the pulpit to denounce
not only the sins of common people, but also the sins of the nobility.
“Father, you do not know
how to control your tongue,” the Duke angrily charged.
John responded, “Sir
Duke, tell me why did I walk into that Pulpit: To proclaim the truth to all who
would listen, or to shamefully praise you? A preacher must be prepared in his
soul to speak the truth, both in denouncing and correcting shortcomings and in
praising virtue, to such a point that he is willing in that cause even to face
death.”
Still not satisfied with
his life as a diocesan Priest, he joined the Augustinians in 1463. The Friars
recognized his abilities, and chose him twice to serve as Prior (local
superior) of the Salamanca Monastery. He was a delegate to every Province
Chapter held during his years in the Order.
The people saw him as
wise and prudent. He was able to reconcile feuding families. He championed the
rights of workers. He was a man of prayer, and was particularly devoted to the
Eucharist.
One of his contemporaries
gave this testimony to John's character: “If you ask me about the actions of
Friar John, with regard to the poor and afflicted, exploited widows and
children, the needy and the sick, I would have to say that he was naturally
compelled to help them all in word and in deed. He was particularly interested
in leading all to peace and harmony, and putting an end to hostility. Living in
Salamanca, where the entire city was split into factions, he succeeded in
preventing much bloodshed.”
Due to John's repeated
initiatives for peace, the opposing nobles of Salamanca signed in 1476 a solemn
and perpetual peace treaty.
John drew his courage and
strength especially from the daily celebration of the Eucharist, to which he
was highly devoted.
John died in Salamanca
June 11, 1479. His biographer, Friar John of Seville, believed that he was
poisoned by somebody who did not like the honesty of his preaching. He was
beatified in 1601 and canonized in 1690. His remains are preserved at the
Cathedral of Salamanca.
SOURCE : https://www.midwestaugustinians.org/st-john-of-sahagun
St.
John of Sahagún, Sacristy Cathedral of Burgos
Vestry of the Cathedral of
Burgos ; Saint John of Sahagun
San Giovanni da San
Facondo Gonzalez de Castrillo Sacerdote eremita agostiniano
Festa: 11 giugno
Sahagún, Spagna, 1430 -
Salamanca, Spagna, 11 giugno 1479
Giovanni nacque da una
nobile famiglia di Sahagun, nella regione di Leon, in Spagna, verso il 1430.
Per la sua indole profondamente religiosa, passò al servizio dell’ottimo
vescovo di Burgos, Alfonso di Cartagena, che lo ordinò sacerdote. Insoddisfatto
della vita di curia e neanche allettato dalla promessa di un canonicato, lasciò
Burgos e si trasferì a Salamanca dove si dedicò con impegno allo studio e alla
predicazione. Affascinato dalla fama che godeva la comunità agostiniana di
quella città, entrò nell’Ordine agostiniano il 18 giugno 1463 ed emise la
professione il 28 agosto 1464 con il nome di Giovanni di San Facondo.
Profondamente umile e sincero, si impegnò instancabilmente nella predicazione e
nella promozione della pace e della convivenza sociale, difendendo strenuamente
i diritti dei servi e degli operai. Ebbe una spiccata devozione all’Eucaristia.
Morì a Salamanca l’11 giugno 1479 e i suoi resti mortali si venerano nella
cattedrale di Salamanca.
Martirologio
Romano: A Salamanca in Spagna, san Giovanni da San Facondo González de
Castrillo, sacerdote dell’Ordine degli Eremiti di Sant’Agostino, che attraverso
colloqui privati e con la santità della sua vita riportò la concordia tra i
cittadini divisi in sanguinarie fazioni.
A San Facondo o Sahagun,
nel 1430, la nobile famiglia dei Gonzalez viene allietata dalla nascita di
Giovanni, per cui i suoi genitori avevano tanto pregato, digiunato ed elargito
offerte. Si capisce presto che è un bimbo speciale, che preferisce andare in
chiesa piuttosto che giocare con i suoi compagni e così la sua istruzione viene
affidata ai Benedettini: sotto la loro guida si avvicinerà alla teologia e alla
filosofia.
Amico della povertà
Terminati gli studi, Giovanni potrebbe vivere usufruendo di un beneficio
ecclesiastico della sua famiglia, ma questo non fa per lui. Il padre, allora,
lo presenta al vescovo di Burgos che lo ordina sacerdote. Anche in Curia, però,
non è soddisfatto: troppe ricchezze ancora lo circondano, mentre nel suo cuore
si fa strada il desiderio di abbandonarsi completamente a Gesù, nella
consapevolezza che tutti i piaceri del mondo non sono nulla rispetto al puro
godimento che si prova nell’esercizio della preghiera, della meditazione e
delle virtù predicate dal Vangelo.
L’ingresso tra gli Agostiniani
La vita vera per lui inizia con il ritiro a Salamanca, dove entrerà a far parte
degli Agostiniani che lo accolgono a braccia aperte. Qui intraprende
un’esistenza virtuosa quanto austera, durante la quale interpreta la Regola in
maniera totalizzante. Dona il migliore dei due abiti che possiede a un povero;
cura il refettorio e la cantina che gli sono stati affidati, con una
meticolosità e un amore esemplari; arriva a confessarsi anche tre volte al
giorno tanto è delicata e pura la sua coscienza. A Salamanca la sua fama di
Santo cresce, tanto che sarà eletto Priore del convento ben due volte: nel 1471
e nel 1477, ma mai esigerà dagli altri nulla di cui non abbia dato l’esempio in
prima persona.
Accanto agli altri, vicino a Gesù
Un uomo la cui fede e integrità sono tanto limpide, non può non ricevere doni
speciali dal Signore: inizia, quindi, a riuscire a stare in contemplazione
tutta la notte, in estasi, senza bisogno di dormire, a volte anche rapito, in
aria. Ma è soprattutto durante la celebrazione dell’Eucaristia che Gesù gli
concede la rivelazione del suo volto rifulgente di luce, che Giovanni descrive
come un sole, e che adora sopra ogni altra cosa. Da queste continue
comunicazioni con il Signore, Giovanni riceve anche un eccezionale potere di
persuasione che gli consente di toccare in profondità il cuore degli uomini
nelle sue predicazioni, di far emergere i loro peccati e di convertirli con
amore fraterno.
Pace a Salamanca
Sono anni duri, a Salamanca, quelli in cui vive Giovanni: le strade sono
bagnate dal sangue di una lotta intestina tra fazioni opposte, in cui il Santo
riuscirà con le sue qualità uniche a mettere pace. E proprio da questa città,
in pace con sé stesso e con gli altri, Giovanni torna alla casa del Padre l’11
giugno 1479. Sarà beatificato nel 1601 e canonizzato da Alessandro VIII nel
1690.
(Vatican News)
Questo santo agostiniano è uno dei più zelanti predicatori che abbia mai avuto la Spagna. Nacque a Sahagun o San Facondo, nella diocesi di Leon (Asturie) dalla nobile famiglia dei Gonzàles. La loro unione era stata resa feconda, dopo 16 anni di sterilità, per intercessione di Maria SS., che avevano pregato in un santuario delle vicinanze del paese e in onore della quale avevano fatto elemosine e digiuni. Giovanni fin dall'infanzia si mostrò schivo dei giochi e della compagnia dei coetanei, ma molto propenso a prendere parte alle funzioni in parrocchia. Per questo i genitori lo affidarono all'educazione dei Benedettini, che Alfonso III il Grande, re di Leon, aveva voluto presso la chiesa di San Facondo.
Alla loro scuola Giovanni studiò con frutto la filosofia e la teologia. Al termine del corso egli fu costretto dal padre, benché ancora giovane, ad accettare il beneficio di Dormilo su cui aveva un diritto di patronato. Siccome però non poteva soddisfarne gli obblighi, dopo un po' di tempo il Santo lo scongiurò, per delicatezza di coscienza, a esonerarlo. A ventun anni il padre lo presentò al vescovo di Burgos, Alfonso di Cartagena, che lo fece canonico della cattedrale e gli conferì altri benefìci. Giovanni si mostrò allora tanto generoso verso i poveri che fu accusato di dissipare i beni di cui aveva l'amministrazione. La calunnia servì soltanto ad aumentare la stima che il vescovo aveva concepito del suo canonico. Lo volle ordinare sacerdote nonostante le esitazioni e gli scrupoli di lui.
Benché non amasse la corte del vescovo a causa del frastuono che vi regnava, Giovanni se ne compiaceva perché gli sembrava di trovare Dio nella sottomissione al capo della diocesi. Rimase presso di lui 6 anni, poi la morte dei genitori lo distaccò del tutto dalle comodità della vita e dallo spirito mondano. Chiese quindi al vescovo il permesso di ritirarsi a Salamanca.
Il Santo dapprima fu ricevuto (1450) nel collegio di San Bartolomeo, che era il seminario di tutta la Spagna. Dopo 4 anni di studio insegnò all'università e si diede al ministero sacro nella parrocchia di San Sebastiano con grande successo e consolanti frutti spirituali. Dimorava presso un canonico molto virtuoso che gli permetteva di darsi a grandi austerità. Dopo nove anni di fatiche e di macerazioni, Dio permise che fosse tormentato da dolorosissimi calcoli renali. Egli consentì a lasciarsi operare e fece voto di farsi religioso se ne fosse uscito sano e salvo. Appena fu in condizione di camminare per la città, gli si presentò un mendico a chiedergli l'elemosina. Di due abiti che aveva, Giovanni gli regalò il migliore. Nella notte fu favorito da Dio di una visione che gli riempì l'anima di un indicibile gaudio.
Il giorno dopo il Santo andò a bussare alla porta del convento degli Agostiniani. Essi lo ricevettero a braccia aperte (1463) perché era da tutti conosciuto per la scienza, l'eloquenza e soprattutto la santità. Durante il noviziato fece rapidi progressi nell'ubbidienza e nell'umiltà, e Dio gli concesse il dono dei miracoli. Essendogli stata affidata la cura del refettorio e della cantina, per sovvenire ai bisogni della numerosa comunità, moltiplicò con un semplice segno di croce, per diversi mesi, il vino di una botticella che non sarebbe potuto bastare più di una settimana.
Poco dopo la professione religiosa (1464) Giovanni fu eletto maestro dei novizi e quindi Definitore della Provincia, carica questa che gli fu rinnovata per sette volte di seguito, fino alla morte. Nessuno era più esemplare di lui nell'osservanza della Regola, nessuno era più diligente di lui nel farla osservare. Considerava difatti la più piccola infrazione ad essa come un'apostasia. Un giorno gli capitò di rimanere involontariamente in un luogo più di quanto il Priore gli aveva concesso. Giovanni ne provò una così grande afflizione che, in penitenza, ottenne di restarsene per due giorni chiuso in una stanza senza cibo e senza bevande.
Il santo fu pure nominato Priore del convento di Salamanca a due riprese, nel 1471 e nel 1477. Egli non comandò mai nulla di cui non avesse dato prima l'esempio. Nelle riprensioni usava una severità mista a tanta dolcezza che nessuno dei sudditi osava fargli resistenza. Possedeva l'arte del governo sia perché era molto sapiente e sia perché era profondamente umile. Si considerava il più miserabile di tutti gli uomini e riconosceva che le grazie straordinarie con cui Dio lo favoriva erano altrettanti rimedi accordati alla sua debolezza. Era così delicato di coscienza che sentiva il bisogno di confessarsi fino a tre volte il giorno non tollerando la più piccola infrazione alla virtù della giustizia. Il Priore gliene fece le rimostranze perché gli pareva che affaticasse inutilmente i confessori e desse cattivo esempio ai confratelli inducendoli a credere che commettesse numerose e gravi colpe. Dio concesse al suo servo un grado molto elevato di contemplazione, che gli faceva trascorrere intere notti nella dolcezza dell'estasi e talora rapito per aria. Dopo mattutino egli non tornava più a letto, ma si preparava alla Messa. Mentre la celebrava Gesù Cristo gli appariva di frequente più splendente del sole e gli concedeva, in familiari colloqui, sublimi conoscenze riguardo alla grandezza del divino sacrificio. Nel celebrarlo Giovanni impiegava d'ordinario due ore. Il Priore gli ordinò un giorno di essere più breve per evitare le lamentele dei fedeli. Il santo si sforzò di ubbidire, ma non gli riuscì. Per convincere il superiore della necessità di ridonargli la sua libertà fu costretto a manifestargli che, dopo la consacrazione, il Signore gli appariva sotto forma corporale e gloriosa. S.Tommaso da Villanova (+1555), vescovo di Valenza, dei carismi del suo confratello, S. Giovanni da San Facondo, faceva oggetto di predicazione, dopo la morte di lui, a edificazione del popolo cristiano.
Dalle comunicazioni con il Signore, derivava al santo una straordinaria forza di persuasione nella predicazione. Egli riprendeva il vizio ovunque lo scovava, senza guardare in faccia ad amici o a persone costituite in dignità. Non gli mancarono affronti e minacce di morte da parte di signori che si sentivano presi di mira per le loro usure e i loro vizi, o di signore che si sentivano biasimate per il lusso sfrenato e le quotidiane dissolutezze, ma Dio lo liberò dalle loro insidie finché la sua missione non fu terminata. Per ordine dei superiori Giovanni riprese l'opera pacificatrice che aveva già svolto nella città prima che si facesse religioso. In quel tempo Salamanca era perturbata da due fazioni opposte. Non passava giorno senza che scorresse sangue per le vie e che si facessero vendette persino davanti all'altare. Il santo moltiplicò la predicazione, le preghiere e le penitenze per riportare la pace tra i contendenti, ma inutilmente.
Alcuni sediziosi avevano avuto l'ardire di comparire armati nella chiesa in cui predicava la pace, pronti a suscitarvi risse. Un giorno, divorato dallo zelo per la casa di Dio, illuminato dallo Spirito Santo, con voce possente e profetica ammonì che chi avesse avuto l'ardire di mettere mano alla spada per eccitare il tumulto sarebbe morto all'istante. Uno dei più ostinati, sprezzante delle sue minacce, volle estrarre la spada dal fodero, ma il presuntuoso cadde a terra fulminato tra lo spavento generale. Quel pubblico castigo sortì l'effetto desiderato. A Salamanca, dopo anni di guerre, che tre re di Spagna avevano inutilmente cercato di fare cessare, fu ristabilita la pace. A ragione i cittadini scolpiranno sul sepolcro del santo dopo la sua morte: "Hic jacet per quem Salmantica non jacet".
Il santo di Dio continuò a predicare contro i disordini che potevano provocare altre turbolenze: le ingiustizie sociali, il concubinato e il meretricio. Per ricondurre i peccatori sul retto sentiero non temette di andarli a scovare nei postriboli e ricordare loro la necessità di praticare la castità per salvarsi. Di questa angelica virtù il santo ne fu per così dire il martire. A Salamanca un signore viveva in modo scandaloso con una donna dissoluta. Soltanto Giovanni osò minacciare loro i divini castighi. L'uomo, tocco dalla grazia, si convertì; la donna, vistasi abbandonata, concepì un odio mortale contro lo scomodo predicatore e pare che sia riuscita a fare mescolare del veleno nel vino che gli sarebbe servito per la celebrazione della Messa.
Giovanni, che leggeva nei cuori e aveva il dono della profezia, un giorno annunciò pubblicamente che avrebbe cessato di vivere entro l'anno. Morì difatti a Salamanca l'11-6-1479 dopo avere sofferto con pazienza grandi dolori, e avere esclamato con fiducia: "Nelle tue mani, o Signore, raccomando il mio spirito". Fu seppellito nella chiesa del convento.
Giovanni da San Facondo fu canonizzato da Alessandro VIII il 16-10-1690. Innocenzo X ne aveva confermato il culto il 28-9-1651. E' raffigurato nell'atto di sorreggere il calice con la particela, a ricordo della sua straordinaria devozione verso l'Eucaristia, ed è invocato contro i calcoli renali dai quali egli stesso era stato guarito.
Autore: Guido Pettinati
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/90159
Giovanni da San Facondo
(1430-1479)
Beatificazione:
- 15 giugno 1601
- Papa Clemente
VIII
Canonizzazione:
- 16 ottobre 1690
- Papa Alessandro
VIII
- Basilica Vaticana
Memoria Liturgica:
- 11 giugno
Sacerdote dell’Ordine
degli Eremiti di Sant’Agostino, che attraverso colloqui privati e con la
santità della sua vita riportò la concordia tra i cittadini divisi in
sanguinarie fazioni
Amico della povertà
A San Facondo o Sahagun,
nel 1430, la nobile famiglia dei Gonzalez viene allietata dalla nascita di
Giovanni (Juan González del Castrillo), per cui i suoi genitori avevano tanto
pregato, digiunato ed elargito offerte.
Si capisce presto che è
un bimbo speciale, che preferisce andare in chiesa piuttosto che giocare con i
suoi compagni e così la sua istruzione viene affidata ai Benedettini: sotto la
loro guida si avvicinerà alla teologia e alla filosofia.
Terminati gli studi,
Giovanni potrebbe vivere usufruendo di un beneficio ecclesiastico della sua
famiglia, ma questo non fa per lui. Il padre, allora, lo presenta al vescovo di
Burgos che lo ordina sacerdote. Anche in Curia, però, non è soddisfatto: troppe
ricchezze ancora lo circondano, mentre nel suo cuore si fa strada il desiderio
di abbandonarsi completamente a Gesù, nella consapevolezza che tutti i piaceri
del mondo non sono nulla rispetto al puro godimento che si prova nell’esercizio
della preghiera, della meditazione e delle virtù predicate dal Vangelo.
La vita vera per lui
inizia con il ritiro a Salamanca, dove entrerà a far parte degli Agostiniani
che lo accolgono a braccia aperte. Qui intraprende un’esistenza virtuosa quanto
austera, durante la quale interpreta la Regola in maniera totalizzante. Dona il
migliore dei due abiti che possiede a un povero; cura il refettorio e la
cantina che gli sono stati affidati, con una meticolosità e un amore esemplari;
arriva a confessarsi anche tre volte al giorno tanto è delicata e pura la sua
coscienza.
A Salamanca la sua fama
di Santo cresce, tanto che sarà eletto Priore del convento ben due volte: nel
1471 e nel 1477, ma mai esigerà dagli altri nulla di cui non abbia dato
l’esempio in prima persona.
Un uomo la cui fede e
integrità sono tanto limpide, non può non ricevere doni speciali dal Signore:
inizia, quindi, a riuscire a stare in contemplazione tutta la notte, in estasi,
senza bisogno di dormire, a volte anche rapito, in aria. Ma è soprattutto
durante la celebrazione dell’Eucaristia che Gesù gli concede la rivelazione del
suo volto rifulgente di luce, che Giovanni descrive come un sole, e che adora
sopra ogni altra cosa.
Da queste continue
comunicazioni con il Signore, Giovanni riceve anche un eccezionale potere di
persuasione che gli consente di toccare in profondità il cuore degli uomini
nelle sue predicazioni, di far emergere i loro peccati e di convertirli con
amore fraterno.
Sono anni duri, a
Salamanca, quelli in cui vive Giovanni: le strade sono bagnate dal sangue di
una lotta intestina tra fazioni opposte, in cui il Santo riuscirà con le sue
qualità uniche a mettere pace. E proprio da questa città, in pace con sé stesso
e con gli altri, Giovanni torna alla casa del Padre l’11 giugno 1479.
Sarà beatificato nel 1601
e canonizzato da Alessandro VIII nel 1690.
Di seguito una preghiera con cui si è soliti rivolgersi a questo Santo:
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/giovanni-da-san-facondo.html
San Juan de Sahagun Parish, S. Osmeña Street, Toledo City, Cebu, Philippines
Inside
San Juan de Sahagun Parish, S. Osmeña Street, Toledo City, Cebu, Philippines
San GIOVANNI DA SAHAGUN
c. 1430-1479
"Padre, non hai
saputo porre alcun freno alla tua lingua! Signor duca, per quale scopo salgo
sul pulpito? Per annunciare la verità agli ascoltatori o per accarezzarli
vergognosamente con adulazioni?" Questo concitato dialogo avveniva tra
l'indignato Duca d'Alba, che aveva assistito alla funzione religiosa, e il
frate agostiniano P. Giovanni da Sahagun, che aveva tenuto il sermone. Quel
giorno P. Giovanni aveva approfittato della presenza in chiesa di tanti nobili
della città e delle autorità civili, per smascherare il mal governo della cosa
pubblica e le ingiustizie perpetrate dai potenti a danno delle categorie
deboli. Giovanni era nato a Sahaglin, in provincia di Leòn in Spagna, verso il
1430.
Dopo essere stato
studente nella scuola superiore di San Bartolomeo, diventò monaco agostiniano
nel convento che questo ordine aveva nella città di Salamanca.
Uno zio gli aveva trovato
una sistemazione presso la curia vescovile di Burgos, procurandogli anche un
beneficio ecclesiastico. Poi divenne sacerdote. Ma a 33 anni Giovanni andò in
crisi: non poteva vivere della vigna del Signore senza lavorarvi. Cosi, alla
morte del vescovo, cambiò vita: entrò tra gli agostiniani, dedicandosi quindi
ad un instancabile apostolato: nella predicazione al popolo, nella promozione della
pace e della convivenza sociale. "Se mi chiedesse dell'atteggiamento di
Giovanni - testimonia un suo contemporaneo - nei riguardi dei miserabili e
degli afflitti, delle vedove e dei fanciulli sfruttati, dei bisognosi e degli
ammalati, dovrei rispondere che da uno slancio naturale era abitualmente spinto
ad aiutare tutti sia con buone parole sia anche con elemosine a questo scopo.
Era anche preoccupato di portare tutti alla pace e alla concordia, dopo aver
spente le inimicizie e le discordie. Quando era a Salamanca, essendo tutta la
città divisa in fazioni a causa delle discordie civili, riuscì ad evitare molte
stragi".
Fu per i suoi ripetuti tentativi di pacificazione che nel 1476 i nobili di Salamanca sottoscrissero un solenne patto di perpetua concordia. La forza e il coraggio per agire P. Giovanni li prendeva dall'Eucarestia, che egli celebrava con straordinaria devozione. Morì nel 1479. Il processo di canonizzazione si concluse con la beatificazione, nel 1601, e con la canonizzazione, avvenuta nel 1690. Le reliquie del santo si conservano nella cattedrale nuova di Salamanca, città piena di luoghi i cui nomi ricordano i portenti operati dal Santo in vita o in morte.
A Salamanca si celebra
una festa in suo onore e attualmente è il patrono delle città di Sahagun e
Salamanca. La sua festa si celebra il 12 giugno. A Salamanca si ricordano due
suoi miracoli famosi: la storia narra che un bambino cadde in un pozzo e questo
pozzo era molto profondo, ma Juan lanciò la sua cintura giù per il pozzo e
questa arrivò fino a dove si trovava il bambino che riuscì a prenderla. Il
Santo fece salire il livello dell'acqua fino a che il bambino non riuscì a
raggiungere la superficie. L'altro miracolo racconta che un giovane toro era
riuscito a scappare dal recinto e che girava per le strade di Salamanca
seminando terrore. Juan si mise davanti al toro e gli intimò: "fermati,
schiocco", e questo si fermò. La strada dove avvenne questo fatto ora
porta il nome di Tentenecio.
Inoltre si dice che riuscì a far riappacificare due famiglie di Salamanca che combattevano fra loro per quaranta anni, con molti morti da entrambe le parti. Da ultimo si racconta che con le sue preghiere liberò la città dalla peste e dal tifo. Per quattro giorni la città durante i suoi festeggiamenti si riempie si giochi e spettacoli.
HERRERA C., 57-78; Acta
SS. Junii II, Venezia 1742, 616-63;
CAMARA T., OSA., Vida de
S. Juan de S., patrono de Salamanca, Salamanca 1891;
VELA, VII, 7-24;
CAMBLOR L., OSA., San
Juan de S. Su prodigiosa vida y extraordinarios milagros, El Escorial 1962;
FERNANDEZ CATON J. M.; G.
di S. Facondo, santo, in BS. VI, Roma 1965 (rist. 1988), c. 899-900;
CUENCA J. M., OSA., Ecos
de un centenario. San Juan de S. Apostol de la paz (1479-1979), in Archivo
Agustiniano 63 (1979) 315-319;
ID., La Hacienda para la
canonizacion de san Juan de S., ib. 69 (1985) 167-244;
GARCIA ABAD A., San Juan
de S., fenomeno social del siglo XV; Leòn 1994;
LUNA PABLO, OSA., San
Juan de S. Angel de paz, Madrid 1998.
SOURCE : https://www.cassiciaco.it/navigazione/monachesimo/agiografia/santi/sahagun.html
Den hellige Johannes av
Sahagún (~1430-1479)
Minnedag:
12. juni
Den hellige Johannes
González de Castrillo (sp: Juan) ble født rundt 1430 i San Fagún (nå Sahagún)
nord for Valladolid i kongeriket Léon i Spania. Byen var oppkalt etter det
store benediktinerklosteret San Fagondez, som hadde sitt navn etter den
hellige Facundus,
en tidlig spansk martyr. Johannes var den eldste av syv barn av fromme og
respekterte foreldre, Juan González de Castrillo og Sancha Martinez, og han ble
født først etter 16 års ekteskap. Han fikk sin første utdannelse hos
benediktinerne i klosteret San Fagondez i hjembyen og deretter i Salamanca og
Bourges. Han ble presteviet i 1445, angivelig som 15-åring, men dette virker
ikke særlig sannsynlig – kanskje er fødselsåret 1419 som kildene Attwater/Cumming og Catholic
Encyclopedia opererer med, mer trolig. Andre skriver at han ble presteviet
først i 1453.
Siden hans familie var
velstående og innflytelsesrik, sørget faren for at fikk et lite embete, nemlig
nabosognet Dornillos. Abbeden av klosteret ga ham tre andre embeter med
relativt små inntekter. Han ble senere presentert for Alfonso de Cartagena,
biskop av Burgos (1435-56), som ble begeistret for den intelligente gutten. Han
lot ham bo i sitt eget palass, hvor han også ga ham utdannelse. Johannes var
bare tyve år da biskopen ga ham et femte embete, nemlig som kannik i sin
katedral og majordomus i biskopens husholdning.
Å inneha flere
embeter, pluralisme, var vanlig på den tiden, selv om det var forbudt
etter kirkeretten, og unnskyldningen var gjerne at klerikale inntekter var små.
Men Johannes hadde en usedvanlig våken samvittighet, så da biskopen døde, frasa
han seg alle sine embeter unntatt kapellet for St. Agnes i Burgos. Der feiret
han messe daglig, underviste folket og førte et liv preget av ekstrem askese og
fattigdom.
Men så måtte han i 1463
gjennomgå en operasjon for gallestein, en operasjon som på den tiden var
ekstrem smertefull og ofte dødelig. Han avla løfte om at hvis han overlevde,
skulle han slutte seg til en orden. Straks han hadde kommet seg så pass etter
operasjonen at han kunne gå, gikk han til den lokale kommuniteten av
augustinereremitter (Ordo Fratrum Eremitarum Sancti Augustini – OESA,
siden 1969: Ordo Sancti Augustini – OSA) i Salamanca og ba om å bli
opptatt. Han ble opptatt den 18. juni 1463 og han avla løftene den 28. august
1464. Han hadde allerede absorbert regelens ånd og var høyt aktet for sin
klokskap og sin evne til å forsone grupper som var fiendtlige til hverandre.
Han skal også ha utført
mirakler mens han levde, angivelig til og med oppvakt døde. Et slikt mirakel
skjedde i Salamanca da et lite barn falt i en brønn. Innbyggerne prøvde alle
muligheter, men de klarte ikke å redde barnet. De sendte da bud på Johannes som
kom til stedet, la taubeltet sitt på brønnens steinvegg og ba om at vannet ga
barnet tilbake. Da steg vannet i brønnen opp til bakkenivå med barnet trygt
flytende oppå.
Johannes var en mann av
stor spiritualitet. Han brukte så lang tid på å lese messen at hans superior
forbød ham å feire den inntil han motstrebende avslørte dybden i sin tilbedelse
og de visjonene han fikk mens han celebrerte. Han så ofte hostien omgitt av
lys, og under konsekrasjonen hadde han det privilegium å se Jesu kropp for seg
i en visjon. Da superioren fikk innsikt i disse fenomenene, ble forbudet straks
opphevet. Han ble novisemester, definitor og to ganger prior for
augustinerklosteret i Salamanca (1471-73 og 1477-79).
Han lærte de stridende
adelsmennene i Salamanca som var hans skriftebarn, å tilgi overlast, virkelig
eller innbilt, og å leve i fred med hverandre, og en fredspakt ble underskrevet
i 1476. Han behandlet alle likt uansett rang, og selv om han hørte skriftemål
av alle som kom til ham, var han streng når det gjaldt å nekte eller utsette
absolusjon til dem som ikke virkelig angret sine synder, som vanesyndere og
kirkefolk som ikke levde i overensstemmelse med ånden i deres løfter.
Ved sine fryktløse
prekener sørget han for en stor forandring i det sosiale livet i Salamanca, som
på den tiden hadde et desperat behov for en apostel. Men hans våkne
samvittighet brakte ham uunngåelig i konflikt med mennesker som motsatte seg
hans fordømmelse av deres levesett. I 1479 forutsa han sin egen død, som
inntraff senere på året. Da han i Alba de Tormes prekte mot rike jordeiere som
undertrykte sine fattige leilendinger, sendte hertugen av Alba to leiemordere
for å drepe ham. Men ansikt til ansikt med offeret ble morderne slått av anger
og tilsto for ham og ba om hans tilgivelse. Etter det skal hertugen ha blitt
alvorlig syk, og han ble helbredet av Johannes' bønner. Ved en annen anledning
førte hans prekener mot prostitusjon at han ble steinet av en gruppe rasende
kvinner, og han ble bare reddet av at et kompani bueskyttere dukket opp på
arenaen.
En fremtredende mann i
Salamanca hadde et åpenlyst forhold til en elskerinne som forårsaket en
offentlig skandale. Johannes overtalte ham til å gjøre en slutt på forholdet,
omvendte ham og vant ham tilbake til Kirken. Men kvinnen sverget på at hun
skulle ta hevn. Det ble senere påstått at hun forårsaket hans død ved å
forgifte ham, men hans nøysomme spisevaner tatt i betraktning, virker dette
usannsynlig. Den samtidige biografien som ble skrevet av Johannes av Sevilla i
1498, med tillegg i 1605 og 1619, og basert på informasjon fra Johannes av
Sahagúns bror og andre som kjente ham, nevner ingenting om denne påstanden.
Han fremstilles i
augustinereremittenes svarte ordensdrakt, oftest holder han en kalk som det
svever en hostie over, eller den er omgitt av en glorie eller lysstråler. Hans
relikvier er bevart i et helgenskrin i katedralen av Salamanca, en by han er
skytshelgen for. Relikvier finnes også i Belgia og Peru.
Kilder:
Attwater/John, Attwater/Cumming, Butler (VI), Benedictines, Bunson,
Schauber/Schindler, Index99, KIR, CE, CSO, Patron Saints SQPN, Bautz,
Heiligenlexikon, santiebeati.it, magnificat.qc.ca, catholicexchange.com,
daughtersofstpaul.com, osa-west.org, midwestaugustinians.org - Kompilasjon
og oversettelse: p. Per Einar Odden -
Sist oppdatert: 2004-05-20 09:35
SOURCE : https://www.katolsk.no/biografier/historisk/jstfacun
Chapel
of San Juan de Sahagún, Burgos Cathedral, Spain
Chapel
of San Juan de Sahagún, Burgos Cathedral, Spain
Juan de Sahagún
Juan de Sahagún, San. Apóstol
de Salamanca. Sahagún (León), 1429-1431 – Salamanca, 11.VI.1479. Agustino
(OSA), taumaturgo, predicador general, santo.
Agustino, na (Orden de
San Agustín, OSA)Definidor provincialPredicador generalPrior, raReligioso,
saSacerdote o presbíteroSanto, taTaumaturgo
Biografía
Fue hijo de Juan González
de Castrillo y de Sancha Martínez, hidalgos; natural de la villa leonesa de
Sahagún, solar de la famosa abadía benedictina construida sobre el sepulcro de
los hermanos mártires del siglo iii Facundo y Primitivo.
Nació probablemente entre
los años 1429 y 1431 colmando el deseo de descendencia de sus padres, que
fueron a pedirlo a Nuestra Señora de la Puente, en su ermita románica junto al
río Valderaduey, en el camino de Francia; posteriormente vendrían otros seis
hijos, entre ellos, Hernando, que sería benedictino y arzobispo de Granada
antes de la conquista.
En la mencionada abadía benedictina de los Domnos santos había erigidos unos Estudios Generales donde se impartían las enseñanzas del Trivium medieval de las escuelas monásticas y otras materias; en aquel recinto académico fue donde, como hijo primogénito, Juan hizo los primeros estudios y fue moldeando su voluntad al tiempo que adquiría otras cualidades; descubrió su vocación al estado clerical y continuó los estudios de Teología con agrado de su padre, que le consiguió el beneficio eclesiástico con cura de almas, en Cordonillos, pero sirviéndole un capellán y al que renunció por escrúpulos.
Dados los recursos
ajustados de una familia tan amplia y las cualidades del joven Juan, por
mediación de su tío Juan Alfonso, hermano de su padre y amigo personal del
arzobispo, le buscaron colocación en Burgos y entró como camarero del prelado,
el insigne Alonso de Cartagena, en cuyo palacio encontró un ambiente propicio
para el cultivo de las letras humanas y divinas, terminando sus estudios
eclesiásticos. Una vez ordenado sacerdote, el obispo le dotó con las rentas de
unos beneficios eclesiásticos —añadidas a otras que le concedió el abad del
monasterio de Sahagún— y premió las actitudes que había desarrollado siendo
familiar suyo con una canonjía en la santa iglesia catedral, no
experimentándose otro cambio en el joven clérigo que el de servir a su vocación
en la cura de almas a él encomendadas por medio de la predicación, en la que ya
comenzaba a dar muestras de excelente cultivador, y el deseo de seguir cerca de
los libros que desarrollaban la mente y le acercaban a Dios.
Aunque eclesiásticamente
tenía una buena posición, no era lo que buscaba; renunció a todos los cargos y
prebendas y se retiró a una capellanía en la iglesia burgalesa de santa Gadea
(Ágata), de tantas resonancias cidianas y nobiliarias. En esta época fue cuando
compró la Suma bartolina (mayo de 1456) en los frailes de San Pablo
de Burgos, en donde luego pondría unas notas que es el único escrito suyo que
ha llegado a la actualidad. Pocos meses después del cambio dado a su vida,
murió el arzobispo Alonso de Cartagena, que había sido padre y maestro para Juan,
y se sintió más libre para trasladarse a Salamanca; quiso continuar los
estudios en la Universidad y esperaba poder mantenerse sirviendo en alguna
iglesia.
La Salamanca del siglo XV
era ciudad de estudios, cuya Universidad se asentaba sobre los colegios
mayores; era ciudad levítica vertebrada por multitud de conventos de todas las
órdenes religiosas; era ciudad fuerte, amurallada y torreada por las mansiones
de importantes familias nobiliarias. A ella debió de llegar el clérigo burgalés
en 1457, año probable de su matriculación en la Universidad. En la parroquia de
San Sebastián, en cuya colación estaba ubicado el colegio mayor de San
Bartolomé, celebró este centro la fiesta del titular del templo el año 1458, de
la que el colegio era patrono, encargándose de la oración sagrada el presbítero
estudiante Juan de Sahagún, al que ya debían conocer bien para ofrecerle tan
destacado cometido; se sabe por las crónicas que el rector, consejeros y
colegiales, salieron conmovidos del sermón escuchado hasta el punto de
ofrecerles pocos días después el puesto de capellán —eran dos las capellanías
colegiales— en el mayor de San Bartolomé, que había sido fundado hacía casi
medio siglo por Diego de Anaya Maldonado, arzobispo de Sevilla, según el modelo
del Real Colegio de España o de San Clemente de los Españoles en Bolonia
(Italia), fundado por el cardenal Gil de Albornoz.
Allí nuevamente encontró
los dos espacios donde fortalecía su existencia: capilla y biblioteca; además
de las tareas colegiales y académicas, Juan también se sentía obligado como
sacerdote a no desentenderse de otros problemas. Su palabra era buscada para
pedir un consejo, para escucharle en una predicación, para administrar los
sacramentos. Un problema urbano grave que dividía y hacía sangrar a la ciudad,
era la división y el enfrentamiento entre algunas familias importantes, hasta
hacer de esos bandos y sus luchas una triste realidad cotidiana. En medio de
ellos, Juan no cejó de trabajar y clamar por la deposición de las hostilidades,
el olvido del uso de las armas, abogando por el fin de la lucha. Sus oraciones
y sus penitencias, sus palabras y su entrega hicieron posible que llegase la
paz y surgiese la reconciliación.
El rígido horario y la
disciplina constitucional del colegio mayor se hicieron incompatibles con su
intensa actitud apostólica, por lo que tuvo que renunciar a su plaza de
capellán, pero no se le cerraron las puertas; se fue a vivir a casa de Pedro
Sánchez, canónigo de la catedral y muy querido por los salmantinos, y el
Concejo se encargó de atender a su manutención nombrándole predicador de la
ciudad, cargo que él procuró desempeñar con doctrina, con ejemplo y con el
desvelo de estar siempre dispuesto.
Durante años, padeció el
mal de piedra, que a veces le tenía postrado sufriendo agudos dolores; se fue
agravando hasta llegar el momento crítico de peligrar su vida. La solución de
una intervención, entonces, era arriesgada y peligrosa; los médicos Medina y
Recio el viejo se la proponían como alternativa al desenlace final que se
aproximaba. Era un hombre de fe que afrontó los asuntos vitales de forma
especial; se encomendó a Dios y le hizo voto de que si sanaba buscaría la forma
de servirle dentro de la vida religiosa. Tras sufrir el tormento de una cirugía
bastante elemental, se restableció de la intervención y recuperó la salud como
don que Dios le hacía; también por aquellos días tuvo una experiencia religiosa
íntima e intensa de la que nunca quiso hablar detalladamente, entre Dios y su
alma, y decidió cumplir la promesa hecha ingresando en el convento de San
Agustín de aquella ciudad, adscrito ya a la observancia de Castilla, casa
señera en ciencia y virtud, que tradicionalmente sería conocida como el
convento de los santos y los sabios.
El día 18 de junio de
1563 tomó el hábito y realizó la profesión el 28 de agosto del año siguiente.
Llamó la atención la entrega de fray Juan para hacer bien todo lo que tenía que
hacer, y hacerlo con alegría; no hubo radicalismo y posturas extremas, que
siempre fue la tentación que sufrían las personas maduras y de la vida clerical
que llegaban al claustro. Tuvo puntual cumplimiento de sus obligaciones
personales y comunitarias, que no pocas veces ahí es donde radica la virtud.
Dos veces sería elegido prior de la comunidad salmantina (1471 y 1477) y definidor
provincial (1471).
Salamanca quedó
consternada con la muerte alevosa de los hermanos nobles Enríquez Monroy (Pedro
y Luis) a mano de los Manzano y sus criados, también nobles, por 1464 o 1465;
asombró la frialdad con que su madre viuda recibió la noticia, los cuerpos sin
vida de sus jóvenes hijos y el castigo de confiscación de los bienes de los
asesinos ordenado por Enrique IV. Estando aún casi calientes los cadáveres,
traspasó la frontera portuguesa con un grupo de veinte criados hasta dar con el
lugar donde se habían ocultado los culpables y aplicarles la justicia de la
sangre.
Se sobrecogió la ciudad
entera cuando supo que María de Monroy había regresado con la cabeza de los
Manzano (Gómez y Alonso), y como trofeo de venganza las había colocado sobre la
tumba de sus hijos; desde entonces, la conocieron como “doña María, la Brava”.
De nuevo comenzó la lucha entre familias y clanes, más dura que antes, hasta
dividir a la ciudad —Cabildos, Universidad, parroquias— en dos bandos
irreconciliables.
Las autoridades
recurrieron al agustino fray Juan de Sahagún para que buscase una solución;
hizo falta oración y actuación. Habló, predicó e ideó fórmulas de aproximación
entre unos y otros aprovechando que le buscaban todos; triunfaron las palabras
y el esfuerzo del religioso, logrando el perdón de todos y el compromiso de
renunciar a la venganza y a la violencia.
La reconciliación se
cimentó sobre una concordia pactada y ratificada públicamente por
representantes de los bandos (Maldonado, Acebedo, Nieto, Anaya, Arias,
Enríquez...), y el padre Juan fue reconocido como ángel de la paz; en el
ejercicio de su vida apostólica también tuvo que sortear la violencia sobre su
persona y sus actuaciones, por ejemplo con los caciques de Ledesma y con el
mismo duque de Alba.
Que en su vida y por mano
de fray Juan de Sahagún obró Dios acciones especiales es algo que el pueblo
salmantino conoció y dejó abundantes muestras como testimonio, en relatos,
inscripciones, bajorrelieves, etc., que poco después de su muerte pasaron a formar
parte de las informaciones de muchos testigos que depusieron su testimonio en
los procesos de beatificación y canonización. En los anales de la historia de
Salamanca se recuerda el portento obrado por el santo en el “pozo amarillo”,
donde, tras haber caído un niño pequeño a lo profundo de un pozo, pudo
rescatarlo haciendo crecer las aguas hasta el brocal y devolverlo con vida a su
angustiada madre; cerca de la catedral vieja, la calle de Tente Necio también
evoca el hecho de que, habiéndose escapado por aquel barrio un toro bravo,
atemorizó al vecindario hasta que intervino fray Juan y lo tornó manso con
aquella expresión —“tente, necio”—, devolviendo la tranquilidad a las gentes de
aquellas calles; y en los procesos se encuentran otras muchas actuaciones
taumatúrgicas hechas por medio de su intervención.
Pocos días después de
finalizar su segundo priorato cayó inesperadamente enfermo, corriendo la voz
que había sido por haber ingerido alguna cosa emponzoñada; los trabajos
sufridos habían agotado el organismo y su vida mortal terminó el 11 de junio de
1479. Las muestras de duelo de la ciudad entera demostraron lo que había sido
fray Juan de Sahagún para Salamanca. Inicialmente se enterró bajo el coro de la
iglesia conventual de San Agustín de aquella ciudad; su sepulcro se convirtió
en lugar de peregrinación, donde acudía la gente en busca de ayuda e
intercesión, y consta que muchas veces fueron escuchados. En 1578 se
depositaron los restos en una nueva y bella capilla; sobre la urna sepulcral
que contenían las veneradas reliquias se colocó un lacónico epitafio que
resumía su entrega a Salamanca y que se mantuvo mucho tiempo: “Hic jacet per
quam Salmantica non jacet” (“Aquí yace por quien Salamanca no yace”).
Los avatares de la vida
del convento —incendios de 1589 y 1744— no perjudicaron las reliquias porque
los agustinos las salvaron como un preciado tesoro, y los sucesos históricos
vividos en la ciudad en las diferentes exclaustraciones, en 1821 y 1835,
afectaron a su destino. El 1 de septiembre de 1835 las veneradas reliquias se
trasladaron a la capilla mayor de la catedral nueva, donde reposan en la urna
de plata que había donado la ciudad, sobre peana de plata costeada por el
convento agustiniano, que ambas piezas se hicieron con motivo de su canonización;
la de san Juan de Sahagún figura en el lado derecho, o del Evangelio, y en el
lado izquierdo o de la Epístola, en otra urna igual, reposan las reliquias de
su hermano santo Tomás de Villanueva, también prior del convento agustiniano
algunos decenios después.
Fue beatificado por
Clemente VIII, el 19 de junio de 1601, y canonizado por Alejandro VIII el 16 de
octubre de 1690, aunque, por muerte del Papa, la bula fue publicada por su
sucesor Inocencio XII el 15 de julio de 1691.
La ciudad de Salamanca lo
celebró con unas solemnes fiestas barrocas como tantas se organizaron en la
España del Seiscientos de las que se imprimieron extensas crónicas de los
actos; los concejos de Salamanca y de su villa natal de Sahagún proclamaron a
san Juan patrón, y el claustro de la Universidad, de la que había sido alumno,
estableció como día de fiesta académica en todas sus escuelas el día 12 de
junio, en que se conmemoraba su festividad litúrgica. Posteriormente también la
diócesis de Salamanca, la provincia agustiniana de España y las viceprovincias
de Brasil y Argentina lo proclamaron patrón.
Obras
“Notas marginales sobre
pasajes de la Biblia puestas en la Suma Bartolina (de Bartolomé de
Pisa)”, en T. de Herrera, Historia del Convento de San Agustín de
Salamanca, Madrid, 1652, págs. 74-78, y en T. de Cámara, Vida de San
Juan de Sahún del Orden de San Agustín Patrono de Salamanca, Salamanca,
Calatrava, 1891, págs. 357-366
Confesiones (desapar.).
Bibliografía
J. de Sevilla, Vida
del Santo Fray Juan de Sahagún, Salamanca, 1496 [traducida al latín
(Bolandistas) y al alemán (A. Witte, 1691)]
A. de Orozco, Crónica
de N. P. San Agustín, Sevilla, 1551 (nueva ed. de M. González, Madrid
2001, págs. XLIII, LVIII, LXXXIV, 33, 194-199 y 445-446)
F. Ruiz de Vergara, “Del
Bienaventurado San Juan de Sahún”, en Historia del Colegio Viejo de San
Bartolomé, Salamanca, 1555
J. Román, Chronica
de la Orden de los Ermitaños del Glorioso Padre Sancto Augustín, II
Centuria, Salamanca, 1569
A. de Orozco, Libro
de la Vida del Bienaventurado San Juan de Sahagún, Valladolid, 1570
J. Román, “Vida de San
Juan de Sahagún”, en Primera Parte de la historia de la orden de los
frayles hermitaños de sant Agustín, Alcalá, 1572
J. de Marietta, Historia
de los santos de España, Cuenca, 1595
Cardenal Antoniani, Super
vita, sanctitate et miraculis Beati Joannis a Sancto Facundo, Romae, 1600
Clemente VIII, “Breve de
beatificación de Juan de Sahagún, 1601”, en Vida, de T. Cámara (OC),
págs. 241-244
J. Cañete Cabeza de
Vaca, El iris de paz de Salamanca, San Juan de Sahagún (Coloquio historial
y alegórico en un acto) (Biblioteca Nacional, Madrid, ms. 17400, siglo
XVIII)
J. de Armendáriz, Patrón
Salmantino, Salamanca, 1603 (Barcelona, 1622, Roma, 1611 y 1645)
A. Antolínez, Vida
de San Juan de Sahagún, Salamanca, 1605
G. González Dávila, Vida
del gloriosísimo patrón de esta ciudad de Salamanca, San Juan de Sahagún de la
orden de San Agustín, Salamanca, 1606
P. de Mariz, História
do bem-aventurado Sâo Joâo de Sahagum, Patrâo Salmantino, Lisboa, 1609
G. Maigrett, La vie
du bienheureux de Sahagoune de l’ordre des ermites du P. S. Augustin, Tournay,
1610
A. Osorio, Historia
de la vida y milagros del Padre San Juan de Santo Facundo, Barcelona 1614
P. Frasinelli, Historia
della vita e miracoli del beato Giovanni di San Facondo, dell’Ordine di S.
Agostino, Bologna 1615 (texto de A. Antolínez)
A. Antolínez, Milagro
que hizo Dios nuestro Señor [...] por intercesión del bienaventurado sam Juan
de Sahún [...], Salamanca, 1622
N. Baxi, Vita B.
Joannis Sahaguntini, ex Ordine FF. Erm. S. Augustini, Antuerpiae, 1625
A. de la Calancha, Crónica
Moralizada del Orden de San Agustín en el Perú, Barcelona, 1638 y 1639
(Lima, 1657; ed. de M. Merino, Madrid, 1972, 2 vols.; ed. de I. Prado Pastor,
Lima, 1974-1981, 6 vols.)
T. de Herrera, Alphabetum
augustinianum, t. I, Matriti, 1644, págs. 387-388 (nueva ed., Roma, 1990)
G. Monti, Ristretto
delle vite degli huomini e delle ilustri en santitá [...] dell’Ordine
Agostiniano, Bologna, 1647
S. Portillo, Crónica
Espiritual Agustiniana, Madrid, 1651 y 1732
T. de Herrera, Historia
del Convento de San Agustín de Salamanca, Madrid, 1652, págs. 42, 56-78 y
151
B. de Torres, Crónicas
Agustinianas del Perú, Lima, 1653 (ed. de M. Merino, Madrid, 1972, 2
vols.; ed. de I. Prado Pastor, Lima, 1974, 3 vols.)
C. Antoniani, Relatio
Rec. mem. Cardinalis Antoniani super vita, sanctitate et miraculis Beati
Joannis a Sancto Facundo Religiosi ordinis S. Augustini, Romae, 1657
Congregatione Sacrorum Rituum,
Sive eminentisimo ac Rmo. D. Card. Aragonio. Salamtina, canonizationis Beati
Joannis a Sancto Facundo ordinis Sancti Agustini. Positio super dubio: An
constet de virtutibus Theologalibus, Fide, Spe, Charitate. In casu et ad effectum
de quo agitur, Romae, 1665
S. Castelblanco, Virtudes
y Milagros en vida y muerte del Beato Padre Fray Juan de Sahún [...], Madrid,
1669
O. Quaranta, Vita
del Beato Giovanni di San Facondo, dell’Ordine de Santo Agostino, Roma,
1673
G. Ortiz Gallardo, Exposición
panegírica [...] con que solemnizó la canonización de S. Juan de Sahagún, Salamanca,
1679
L. Torelli, Secoli
agostiniani, t. II, Bologna, 1682
Anónimo, Compendium
vitae [...] B. Joannis a S. Facundo, Romae, 1690
J. I. de la Cruz,
“Sonetos y Endechas. Al retarde San Juan de Sahagún”, en Obras, México,
1690
G. A. Valauri, Vita
de San Giovanni da San Facundo, Roma, 1690
Inocencio XII (a la
muerte de Alejandro VIII), “Bula de canonización de San Juan de Sahagún, 1691”,
en T. Cámara, Vida de San Juan de Sahún [...], op. cit., págs.
385-400
G. Stefano, Il
cristiano político [...] di San Giovanni da San Facondo, agostiniano, Alessandria,
1691
A. de Witte, Leven
vanden H. Joannes a S. Facundo, Antwerpen, 1691
E. Wolfgangus, Vita
Sancti Joannis a Facundo, München, 1691
N. Robine, La vie de
St. Jean Gonçalez de Sahagún, ou de saint Facond, religieux de l’Ordre de Saint
Augustin, Paris, 1692
A. de Benavente, Vida
de San Juan de Sahagún, Manila, 1698 (en lengua pampanga)
P. Manso, Sermón en
las solemnes fiestas que el Colegio viejo y mayor de S. Bartolomé de la
Universidad de Salamanca hizo en la renovación de su antigua Capilla erigida a
su insigne colegial el glorioso S. Juan de Sahagún [...], Salamanca, 1709
S. Portillo y Aguilar, Crónica
Espiritual Agustiniana, t. II, Madrid, 1732
A. Hormosender, Himmlische
Eremiten-Schaar [...] des H. Vatters Augustini, Wien, 1733
G. Henschenio, Acta
Sanctorum Junii, Venetiis, 1742, págs. 616-663 (Bolandistas)
M. Vidal, Agustinos
de Salamanca. Historia del observantísimo convento S. Agustín N. P. de
Salamanca, t. I, Salamanca, 1751, págs. 53-67
M. Vidal, M. Varona y J.
A. Álvarez de Ribera, “Fiestas celebradas en Salamanca en 1691, con motivo de
la canonización de san Juan de Sahagún”, en Agustinos de Salamanca, op.
cit., t. II, págs. 160-172
R. Escalona, Historia
del Real Monasterio de Sahagún, Madrid, 1712
J. F. Ossinger, Bibliographia
Augustiniana, Ingolstadii, 1768
B. Dorado, Compendio
Histórico de la Ciudad de Salamanca, Salamanca, 1776
J. Interián de Ayala,
“Iconografía de San Juan de Sahagún”, en El pintor cristiano
erudito, Madrid, 1782, 2 vols.
M. F. J. S. (monje
benedictino de Sahagún), Vida del bienaventurado San Juan de Sahagún,
llamado Apóstol de Salamanca, reducida a compendio con una breve relación de
sus milagros, León, 1857 y 1902
J. Croisett, Año
Cristiano, t. III, Madrid, 1876, págs. 995-1015
P. Guerin, Saint
Jean de Saint-Facond, Paris, 1885
A. García-Maceira,
“Leyendas Salmantinas: Fray Juan de Sahagún”, y E. O rdóñez y Álvarez de
Castro, “Las Reliquias de San Juan de Sahagún”, en Revista Agustiniana
(RA) [=La Ciudad de Dios], 12 (1886), págs. 244-248 y págs. 525-530,
respect.
M. Villar y Macías, Historia
de Salamanca, Salamanca, 1887
T. Cámara y Castro, Vida
de San Juan de Sahún [...], op. cit. (ed. 1996)
E. der Obren, Leben
des heilegen Johannes von Sahagún, Würzburg, 1892
A. Huarte y Echenique,
“La Universidad de Salamanca y San Juan de Sahagún”, en Archivo
Agustiniano (AA), 5 (1916), págs. 17-24 y 437-439
W. Fernández Luna, Monografía
Histórica de Sahagún y breve noticia de sus hijos ilustres, León, 1920
G. de Santiago Vela,
“Escritura por la que Fr. Luis López de Solís, obispo de Quito, electo de
Chapas, se compromete a entregar 2900 ducados de los 7000 que ofreció para la
canonización de San Juan de Sahagún”, en AA, 14 (1920), págs. 244-246
“Voto de la ciudad de
Salamanca para celebrar la fiesta de San Juan de Sahagún”, en AA, 16
(1921), págs. 241-243
“Cartas sobre la
canonización de San Juan de Sahagún”, en AA, 20 (1923), págs. 355-356
Ensayo de una Biblioteca
Ibero-Americana de la Orden de San Agustín, t. VII, El Escorial, 1925,
págs. 7-24
P. M. Bordoy-Torrents,
“Estudio sobre las notas bíblicas de San Juan de Sahagún”, en AA, 43
(1935), págs. 26-34
J. Pérez de Urbel, “San
Juan de Sahagún”, en Toma y Lee (Santiago de Chile), 17 (1940), págs.
49-52
M. López, Tres
insignes y muy heroicos religiosos. San Juan de Sahún, V. Padre Diego Ortiz
Ruiz, protomártir del Perú, y Agustín de Coruña, Lima, 1949
L. Camblor, San Juan
de Sahagún. Su prodigiosa vida y extraordinarios milagros, El Escorial,
1962 (ed. Palencia, 1997)
G. Díaz, “Sahagún, Juan
de, OSA”, en Q. Aldea Vaquero, T. Marín Martínez y J. Vives Gatell
(dirs.), Diccionario de Historia Eclesiástica de España, t. IV,
Madrid, Consejo Superior de Investigaciones Científicas, Instituto Enrique
Flórez, 1975, pág. 2135
F. López, Vida y
milagros de San Juan de Sahagún, patrono principal de Salamanca, Salamanca,
Librería Cervantes, 1979
J. M. Cuenca Coloma, Sahagún,
Monasterio y Villa. ‘La gloria más excelsa de la villa’, Valladolid,
Estudio Agustiniano, 1985
“La Hacienda para la
canonización de san Juan de Sahagún”, en AA, 69 (1985), págs. 167-244
J. M. Bengoa, Nuestros
santos Agustinos. Juan de Sahagún, sembrador de paz, Marcilla, 1991
G. Martínez, “Obra Pía de
la canonización de san Juan de Sahagún y beatificación del Padre Fray Alonso de
Orozco”, en RA, 32 (1991), págs. 1199-1259
U. Chevalier, “Jean de
Sahagún”, en F. W. Bautz (ed.), Biographisch-bibliographisches
Kirchenlexikon. III: Jedin, H. bis Kleinschmidt, B., Herzberg, 1992
A. García Abad, San
Juan de Sahún: fenómeno social del siglo XV, León, Lancia, 1994
M. Sánchez, Apuntes
para una historia de la iglesia parroquial de San Juan de Sahún de Salamanca:
primer centenario (1895- 1995), Salamanca, Obispado, 1995
Anónimo, Novena en
honor de San Juan de Sahagún, Salamanca, 1997
P. Luna, San Juan de
Sahagún, ángel de la paz, Madrid, Revista Agustiniana, 1998
[especialmente, “Iconografía de San Juan de Sahagún”, págs. 85-90]
R. Lazcano, “San Juan de
Sahagún”, en C. Leonardi, A Riccardi y G. Z arri (dirs.), Diccionario de
los Santos, t. I, Madrid, 2000, págs. 1347-1349
J. L. Repetto Beyes, “San
Juan de Sahagún”, en J. A. Martínez Puche (dir.), Nuevo Año
Cristiano, t. VI, Madrid, Edibesa, 2001, págs. 283- 288
P. Bellini, “San Juan de
Sahagún”, en F. Rojo (dir.), La seducción de Dios, Roma, 2001, págs.
125-127
F. Baños Vallejo, Las
vidas de santos en la literatura medieval española, Madrid, 2003, págs.
99-102
J. Álvarez Maestro, “San
Juan de Sahagún”, en Los Santos de cada día: año cristiano
agustiniano, Madrid, Revista Agustiniana, 2004, págs. 228-229
V. Capánaga, “San Juan de
Sahagún”, en Año Cristiano (Madrid), t. VI (2004), págs. 270-277
Autor/es
Francisco Javier Campos y
Fernández de Sevilla, OSA
SOURCE : https://historia-hispanica.rah.es/biografias/24848-san-juan-de-sahagun