Saints Marc et
Marcellianus
Personnages qui
apparaissent dans la légende de Saint Sébastien (+ v. 286)
Frères jumeaux d'une célèbre famille romaine convertis dans leur jeunesse. Quand Dioclétien devint empereur en 284, les persécutions augmentèrent et les frères furent jetés en prison pour être décapités. Leurs parents et leur famille les supplièrent d'adorer les dieux mais saint Sébastien, un officier de l'empereur, les encourageait dans leur foi.
Les familles, les amis et le juge furent convertis par leur courage et les
saints remis en liberté. Trahis, il furent repris et re-emprisonnés, cloués à
deux piliers, au bout d'un jour et d'une nuit, ils furent transpercés par des
lances. Leur tombe fut trouvée en 1782 à Rome avec celle de leur père saint
Tranquillin, dans l'église de saints Côme et
Damien, près de la tombe du pape martyr Felix II.
Ils sont spécialement honorés en Espagne où la ville de Badajoz échappa à la
destruction par leur intercession.
À Rome, au cimetière de Balbine, sur la voie Ardéatine, vers 304, les saints
Marc et Marcellien, martyrs sous la persécution de Dioclétien: une même passion
fit d'eux des frères.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1343/Saints-Marc-et-Marcellianus.html
SAINT MARC et SAINT
MARCELLIEN
Martyrs
(286)
Marc et Marcellien
étaient frères et issus d'une des premières familles de Rome. Ils furent
convertis à la foi dès leur jeunesse. Arrêtés sous l'empereur Dioclétien, on
les jeta dans une prison; après quelques interrogatoires qui démontrèrent leur
fermeté dans la foi, Chromace, préfet de la ville, les condamna à avoir la tête
tranchée, après un délai de trente jours. Les deux frères furent alors
transportés dans la maison de Nicostrate, greffier du préfet et leur gardien.
Tranquillin, leur père,
Marcie, leur mère, leurs femmes et leurs jeunes enfants vinrent tour à tour se
jeter à leurs pieds, les arroser de larmes, et leur adresser les paroles les
plus capables de toucher leur coeur. Les généreux martyrs, attendris par ce
spectacle si touchant, commençaient à joindre leurs larmes à celles de leurs
parents, de leurs femmes et de leurs enfants, et il y avait à craindre que
l'amour ne fît faillir ceux que les supplices avaient trouvés invincibles.
Saint Sébastien,
capitaine de la première compagnie des gardes de l'empereur, toujours vigilant
à soutenir le courage des martyrs, ne craignit pas de s'exposer lui-même à la
mort en rappelant aux deux frères les saints enseignements de la foi, les
espérances immortelles de l'autre vie, les châtiments des apostats. Ses paroles
ranimèrent la générosité des deux martyrs; elle opérèrent même un changement
dans le coeur de tous ceux qui étaient présents.
Sébastien ayant rendu à
Zoé, femme du greffier Nicostrate, l'usage de la parole, qu'elle avait perdu
depuis six ans, ce changement devint une complète conversion. Zoé, Nicostrate,
Tranquillin, Marcie, les épouses et les enfants des deux martyrs, bientôt le
préfet Chromace lui-même, reçurent le saint baptême et versèrent leur sang pour
la foi.
Quant à Marc et
Marcellien, ils comparurent devant un nouveau juge, qui, après avoir employé
inutilement toutes les flatteries et toutes les menaces pour les ébranler, les
fit clouer à un poteau, où ils demeurèrent vingt-quatre heures, louant et
bénissant Dieu. Après un jour et une nuit, encore pleins de vie et témoignant
toujours la même joie et le même courage, ils furent percés à coups de lance.
Abbé L. Jaud, Vie
des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_marc_et_saint_marcellien.html
Giovanni
Baleison, Saint Policarpo baptizing Marco and Marcellino, 1450, Fresco, Cappella
San Sebastiano, Celle Macra, Cuneo, Italy. Notes: This is the centre of three
frescos chronicling the life of Saint Sebastian. See also the uninterpreted
left panel and the right
panel showing Saint Sebastian before the Emperor. - The Iconography of
Saint Sebastian : https://www.alessandro-giua.it/SEBASTIAN/
; Scenes
from the life of Saint Sebastian in Celle Macra ; Saints Mark and Marcellian
Saints Marc et Marcellien, martyrs
Déposition des Martyrs vers 304 ; culte attesté au Vème siècle.
Les sacramentaires grégorien et gélasien, ainsi que l’évangéliaire de 645, attestent le culte au 7e siècle des martyrs Marc et Marcellien, dont les Itinéraires indiquent les tombes sur la via Ardeatina. Depuis lors leur natale a toujours été célébré à Rome [1].
Leçon des Matines avant 1960
Neuvième leçon. Les deux
frères Marc et Marcellien étaient romains. Ils furent emprisonnés à cause de la
foi chrétienne par le préfet Fabien, qui les fit ensuite attacher à un poteau,
les pieds fixés par des clous. Le juge dit alors aux Martyrs : « Malheureux,
revenez à la raison, et arrachez-vous vous-mêmes à ces tourments. » Mais eux
lui répondirent : « Jamais nous n’avons goûté d’aussi grandes délices que
celles que nous éprouvons à souffrir de bon cœur pour Jésus-Christ ; c’est
maintenant que nous sommes fixés dans son amour, et plaise au ciel de nous
laisser ici souffrir, tant que nous resterons vêtus de ce corps corruptible. »
Ils passèrent un jour et une nuit dans les tourments, chantant les louanges de
Dieu ; enfin ils arrivèrent à la gloire du martyre, après avoir été percés de
flèches. Leurs corps furent ensevelis sur la voie Ardéatine.
[1] Cf. Pierre Jounel, Le
Culte des Saints dans les Basiliques du Latran et du Vatican au douzième
siècle, École Française de Rome, Palais Farnèse, 1977.
Dom Guéranger, l’Année
Liturgique
Nous connaissons déjà les
athlètes généreux dont la victoire excite aujourd’hui l’allégresse de l’Église.
Dans le récit qu’elle consacre le 20 janvier à son grand martyr et défenseur
saint Sébastien, Marc et Marcellien apparaissent comme la plus illustre
conquête du vaillant chef des cohortes prétoriennes. D’autres héros, gagnés au
Christ par son zèle intrépide, remplissent de leurs noms les fastes sacrés du
Martyrologe ; mais c’est à l’occasion des deux chevaliers romains dont ce jour
rappelle le triomphe, que Sébastien, préparant par l’apostolat son propre
martyre, engendra au Seigneur tant de valeureux chrétiens qui forment autour de
lui une phalange glorieuse.
La captivité, les tourments
pour la foi, la condamnation à mort, n’avaient point ébranlé le courage des
deux frères. Une épreuve plus terrible leur était réservée, dans le spectacle
de la désolation où cette sentence plongea tous ceux qu’ils aimaient sur la
terre ; leur famille, qui n’était point chrétienne, n’avait pas assez de larmes
pour déplorer un tel sort. Le père, la mère, chargés d’années, les femmes des
confesseurs amenant avec elles leurs petits enfants, reprochaient aux soldats
du Christ l’abandon où leur mort allait les réduire tous. Sébastien, qui
profitait des libertés que lui donnait son titre pour fortifier les chrétiens
dans les prisons, était présent à la scène ; son noble cœur comprit l’affreux
combat livré dans ces âmes que rien de personnel n’avait pu émouvoir. Allant
lui-même au-devant de la mort en se révélant chrétien dans une telle
circonstance, il raffermit les martyrs. Dieu donna en outre une efficacité si
grande à ses paroles, qu’elles convertirent tous les païens présents. Marc et
Marcellien eurent la joie de voir ceux dont les plaintes déchirantes avaient
tout à l’heure un si douloureux retentissement dans leurs âmes, applaudir
maintenant à leur constance et demander le baptême. Aussi montrèrent-ils un
bonheur sans mélange dans le redoutable supplice qui ouvrit devant eux le ciel,
et que raconte leur courte Légende.
L’Esprit-Saint vous
remplissait de sa force, glorieux martyrs ; et l’amour qu’il versait dans vos
cœurs changeait en délices des tourments qui effraient notre faible courage.
Mais combien peu, en effet, devaient compter pour vous les souffrances de ce
corps périssable, après avoir triomphé des tortures de l’âme ! La désolation de
ceux que vous aimiez plus que la vie, et qu’il vous fallait laisser dans un
désespoir en apparence sans issue, fut bien le point culminant de votre
martyre. Celui-là seul ne le comprendrait pas, qui mériterait le reproche fait
par saint Paul aux païens de son temps d’être sans affection [2] : or, quand le
monde présentera de nouveau cette note odieuse, ce sera le signe des derniers
jours, dit encore l’Apôtre [3]. Et pourtant l’amour humain le plus pur doit
céder à celui de Dieu : « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi, dit
le Seigneur, n’est pas digne de moi ; et celui qui aime son fils ou sa fille
plus que moi, n’est pas digne de moi » [4]. Vous le comprîtes, ô saints martyrs
; vos proches, qui cherchaient à vous séparer du Seigneur, n’allaient plus être
que des ennemis à vos yeux [5]. Et au même moment, le Seigneur, qu’on ne
dépasse point en générosité, vous rendait ces êtres si chers, en les prenant,
par un miracle de sa grâce, avec vous et comme vous pour lui-même. Ainsi
complétez-vous les enseignements qui nous furent donnés dans ces derniers jours
par sainte Julitte et saint Cyr, par saint Vite et ses glorieux compagnons.
Faites, ô vainqueurs de si rudes combats, que le courage et l’amour croissent
en nous dans la même mesure que la lumière et la connaissance de nos devoirs
envers Dieu.
[2] Rom. I, 31.
[3] II Tim. III, 1-3.
[4] Matth. X, 37.
[5] Ibid. 36.
Bhx Cardinal
Schuster, Liber Sacramentorum
Station dans le cimetière
de Callixte.
La tombe de ces deux
martyrs, dont il est parlé dans les Actes de saint Sébastien, se trouvait dans
le cimetière de Callixte ; elle nous est constamment indiquée par les
itinéraires des pèlerins, non loin de celle du pape Marc, et à une petite
distance des martyrs Nérée et Achillée : Et ibi in altera ecclesia invenies
duos diaconos et martyres Marcum et Marcellianum fratres germanos, cuius corpus
quiescit sursum sub magno altare. Deinde descendis per gradus ad sanctos
martyres Nereum et Achilleum [6]. Les archéologues ne sont pas d’accord pour
l’identification de ce tombeau sub magno altare, qui doit toutefois, selon
toute probabilité, être celui qu’on retrouva, il y a quelques années, dans la
basilique sub divo, attribuée par De Rossi à sainte Sotère. D’accord avec les
itinéraires, le messager de Théodelinde recueillit l’huile des tombes de nos
martyrs dans cette partie du cimetière de Callixte qui regarde non la voie
Appienne, mais la voie Ardéatine, et il les énumère dans l’ordre suivant :
† SCA • PETRONILLA • SCS
• NEREVS • SCS • ACHILLEVS
SCS • DAMASVS • S •
MARCELLINVS
SCS • MARCVS †
Au IXe siècle, les corps
de Marc et de Marcellien furent transférés dans la basilique des martyrs
Anargyres sur la voie Sacrée. C’est là, en effet, que, sous Grégoire XIII, ils
furent retrouvés à l’intérieur de l’antique heroon de Romulus Augustule, dans
une sorte de confession encore visible, ornée de peintures représentant la
sainte Vierge et les deux martyrs.
L’inscription de l’évêque
Léon d’Ostie qui, en 1112, consacra à nouveau l’autel du titre de Saint-Laurent
in Lucina, mentionne aussi les reliques des saints Marc et Marcellien déposées
en ce saint lieu.
L’introït est semblable à
celui du 15 février, pour les martyrs de Brescia, Faustin et Jovite. La première
collecte (sauf les deux noms des saints) est identique à celle de saint
Valentin le 14 du même mois. La première lecture (Rom., V, 1-5) est la même que
pour la messe du samedi des Quatre-Temps de la Pentecôte ; elle est suivie du
même répons-graduel que pour les martyrs Maris, Marthe, etc. le 19 janvier. Le
verset alléluiatique, rendant hommage à la tradition qui veut que les deux
martyrs de ce jour aient été unis entre eux par les liens de la fraternité, est
le suivant : « C’est bien la vraie fraternité, qui ne fut jamais troublée par
aucun différend. Bien plus : ayant répandu ensemble leur sang, ils s’envolèrent
ensemble vers le Seigneur ».
Le Saint-Esprit rend tous
les chrétiens frères de Jésus-Christ et frères entre eux. Combien toutefois est
plus douce et plus glorieuse encore cette fraternité quand la grâce renforce
les propres liens du sang, en sorte qu’un même amour du Christ, une vie
identique, une mort semblable, consacrent cette double fraternité, sanguine,
mente, fide.
La lecture évangélique,
dans la liste de Würzbourg, est la même que celle de la messe vigiliale des
Apôtres (Ioan., XV, 12-16). Dans le Missel actuel, elle est tirée de saint Luc
(XI, 47-51). Aux juifs, constructeurs de tombeaux splendides en l’honneur des
Prophètes, mais descendants des traîtres qui les avaient mis à mort, et qui se
préparaient eux-mêmes à consommer l’horrible déicide, Jésus reprochera leur
solidarité avec leurs pères : ceux-ci avaient massacré les envoyés de Dieu, et
eux, leurs fils, prenaient soin de leurs tombeaux. Le Rédempteur veut dire ici
que toutes les démonstrations extérieures de religion sont inutiles quand le
cœur est incliné et résolu au mal. Ce n’est pas seulement le signe extérieur,
mais l’esprit qui l’informe, qui le rend agréable ou non à Celui qui scrute
l’intime du cœur.
L’antienne pour
l’offrande des oblations est commune à la fête des martyrs Maris, Marthe, etc.
le 19 janvier. Le persécuteur avait tendu un piège à l’âme fidèle, le Christ
l’a brisé, et l’âme du martyr, libre comme un petit oiseau, a pris son vol vers
le ciel.
La collecte est la
suivante : « Sanctifiez, Seigneur, notre oblation, et que l’intercession de vos
martyrs Marc et Marcellien nous la rende profitable ; en sorte que, par ses
mérites, vous nous regardiez sans colère ».
La pensée est claire tout
en étant subtile. Les fruits du Sacrifice eucharistique, toujours actif et
efficace par soi, sont pour chacun plus ou moins abondants, selon les
dispositions avec lesquelles on y participe. On implore donc l’intercession des
martyrs, afin que, par l’œuvre de la divine grâce, notre préparation à la
Communion soit telle qu’elle contribue à nous purifier de toute souillure.
Dans les anciens
Sacramentaires, c’est la prière suivante qui est indiquée : Suscipe, Domine,
munera tuorum populorum votiva ; et sanctorum Marci et Marcelliani tibi
precibus esse grata concede, pro quorum solemnitatibus offeruntur [7].
L’antienne durant la
Communion est la même que le 12 mai. Autrefois elle était tirée, conformément à
la règle, de l’Évangile de saint Jean lu précédemment : Ego vos elegi de mundo,
ut eatis et fructum afferatis et fructus vester maneat ! Ps. Nisi quia Dominus
etc.
La prière d’action de
grâces est la suivante : « Rassasiés, Seigneur, par votre don salutaire, nous
vous demandons, par l’intercession de vos martyrs Marc et Marcellien, que,
comme en ce moment nous goûtons sa douceur, nous obtenions aussi avec abondance
son fruit de renouvellement intérieur ». Dans les Sacramentaires, nous trouvons
la collecte suivante : Ad complendum. Intercessione beatorum martyrum tuorum
Marci et Marcelliani, quæsumus, Domine, ut mysticis nos dapibus foveas ac
reformes [8].
Selon les Actes de saint
Sébastien qui, d’ailleurs, ne sont pas primitifs, Marc et Marcellien, après
avoir courageusement affirmé la foi chrétienne au milieu des tourments, vaincus
par les larmes de leurs parents venus les visiter dans leur prison, étaient
prêts à apostasier. Comme l’a si bien fait observer saint Philippe Néri au
sujet de ces martyrs, combien dangereux est pour les âmes religieuses l’amour
désordonné de la famille !
Qu’on se souvienne du mal
causé à l’Église par ces affections déréglées pour les parents, chez plusieurs
Pontifes de la Renaissance, chez des prêtres, des religieux. En général, cet
attachement désordonné pour la famille est un écueil plus périlleux qu’on ne le
croit, et des âmes sages et pieuses par ailleurs vont s’y heurter. Ce n’est pas
ainsi que Jésus en a disposé, car il a dit, spécialement pour les personnes qui
lui sont consacrées : si quis... non odit patrem suum et matrem... non potest
meus esse discipulus [9].
[6] Et là, dans une
seconde église, tu trouveras deux diacres et martyrs, Marc et Marcellien,
frères germains, dont le corps repose sous l’autel majeur. Ensuite, tu descends
par les escaliers jusqu’aux saints martyrs Néree et Achillée.
[7] Recevez, Seigneur,
les offrandes votives de vos peuples ; et faites qu’elles vous soient agréables
par les prières des saints Marc et Marcellien, en la solennité desquels elles
sont offertes
[8] Par l’intercession de
vos bienheureux Martyrs Marc et Marcellien, nous vous prions, Seigneur, de nous
protéger et de nous changer par ce repas mystique.
[9] Luc., XIV, 26 : Si
quelqu’un… ne hait pas son père et sa mère… il ne peut être mon disciple.
Dom Pius Parsch, le Guide
dans l’année liturgique
Saint Marc et saint
Marcellien. — Tombeau : Primitivement, dans la crypte de Saint-Callixte. Au IXe
siècle, les reliques furent transférées dans l’église de Saint-Cosme et
Saint-Damien. Vie : D’après les actes (légendaires), les saints étaient deux
frères, nés à Rome. Ils furent diacres Tous les deux furent arrêtés à cause de
leur foi et cloués par les pieds à un poteau. Le juge leur dit : « Changez de
sentiments, malheureux, et délivrez-vous vous-mêmes de vos tortures ».Ils lui
répondirent : « Nous n’avons jamais, dans un banquet, éprouvé une joie
comparable à celle que nous éprouvons maintenant que nous pouvons souffrir pour
le Christ ; c’est maintenant que nous commençons à être enracinés dans son
amour. Qu’il nous laisse souffrir tous ces tourments aussi longtemps que nous
serons revêtus de cette enveloppe périssable ». Ils chantaient nuit et jour des
cantiques sacrés au milieu de leurs tortures. Ils furent enfin transpercés par
des flèches.
SOURCE : http://www.introibo.fr/18-06-Sts-Marc-et-Marcellien
S. Marc et S. Marcellien,
martyrs
18 juin
Frères par le sang, saint Marc et saint Marcellien le furent surtout parce qu’ils répandirent généreusement pour la cause du Christ, ce sang qu’ils tenaient d’une commune origine. Persécutés pour leur Foi comme l’avaient été les Prophètes et les Apôtres, on les arrêta sous l’empereur Dioclétien et on les cloua par les pieds à un poteau auquel il demeurèrent suspendus. L’Esprit-Saint, qui remplissait leur cœur du saint amour de Dieu et de l’espérance de la récompense céleste, les soutint au milieu de leurs tribulations. « Jamais, s’écrièrent-ils, nous n’avons goûté d’aussi grandes délices que celles que nous éprouvons à souffrir pour Jésus-Christ ». Après un jour et une nuit de souffrances, ils furent percés de coups de flèches, en l’an 286, et leurs âmes, « délivrées comme le passereau du filet des chasseurs », entrèrent à tout jamais « dans le royaume qui leur avait été préparé dès l’origine du monde ».
En ce jour anniversaire de la naissance au Ciel de ces deux saints Martyrs, demandons à Dieu par leur intercession d’être délivrés de tous les maux qui nous menacent.
Saint Marc et saint
Marcellien étaient frères et issus d’une des premières familles de Rome. Ils
furent convertis à la Foi dès leur jeunesse.
Arrêtés
sous l’empereur Dioclétien, on les jeta dans une prison ; après quelques
interrogatoires qui démontrèrent leur fermeté dans la Foi, Chromace, préfet de
la ville, les condamna à avoir la tête tranchée. Ceux qui les aimaient selon la
chair ne désespéraient pas de faire révoquer leur sentence ; ils obtinrent
un délai de trente jours, se flattant de les déterminer enfin à sacrifier aux
dieux. Les deux frères furent alors transportés dans la maison de Nicostrate,
greffier du préfet et leur gardien.
Tranquillin,
leur père, Marcie, leur mère, leurs femmes et leurs jeunes enfants vinrent tour
à tour se jeter à leurs pieds, les arroser de larmes, et leur adresser les
paroles les plus affectueuses et les plus capables de toucher leur cœur. Malgré
leur constance, les généreux Martyrs ne purent s’empêcher d’être attendris par
ce spectacle si touchant ; ils commençaient à joindre leurs larmes à
celles de leurs parents, de leurs femmes et de leurs enfants ; ils ne
répondaient plus avec la même fermeté ; la nature semblait prendre
l’avantage sur la grâce, et il y avait à craindre que l’amour ne fît faiblir
ceux que les supplices avaient trouvés invincibles.
Saint
Sébastien, capitaine de la première compagnie des gardes de l’empereur,
toujours vigilant à soutenir le courage des Martyrs, ne craignit pas de
s’exposer lui-même à la mort en rappelant aux deux frères les saints
enseignements de la Foi, les espérances immortelles de l’autre vie, les
châtiments des apostats.
Ses
paroles ranimèrent la générosité des Martyrs ; elles opérèrent même un
changement dans le cœur de tous ceux qui étaient présents. Saint
Sébastien ayant rendu à Zoé, femme du greffier Nicostrate, l’usage de
la parole, qu’elle avait perdu depuis six ans, ce changement devint une
complète conversion. Les paroles de saint Marc et de saint Marcellien, ajoutées
à celles de saint
Sébastien, furent une lumière pour toute l’assemblée ; Zoé,
Nicostrate, Tranquillin, Marcie, les épouses et les enfants des deux Martyrs,
bientôt le préfet Chromace lui-même, reçurent le saint Baptême et versèrent
leur sang pour la Foi.
Quant
à saint Marc et à saint Marcellien, ils comparurent bientôt devant un nouveau
juge, qui employa toutes les flatteries et toutes les menaces pour les
ébranler ; mais tout fut inutile ; invincibles dans la confession de
leur Foi, ils furent cloués à un poteau, où ils demeurèrent vingt-quatre
heures, louant et bénissant Dieu. Après un jour et une nuit, comme ils étaient
encore pleins de vie et qu’ils témoignaient toujours la même joie et le même
courage, on les perça à coups de lance. C’était le 18 juin de l’an 286, saint Caïus étant
Pape et Dioclétien empereur.
72.
St. Mark. The 140 Saints of the Colonnade. St. Mark – Martyr. Died - c. third
century. Statue created - c.1702-1703. 13 January 1702, Gallesini undertook to
execute the statue, which was finished 26 February 1703. Sculptor - Francesco
Gallesini. He received a down payment of 10 scudi in 1702, the balance of 70
scudi in 1703. The only known sculpture by Gallesini. Height - 3.1 m. (10ft
4in) travertine
The statue appears mediocre, but it's difficult to judge because of the poor
state of preservation. Sts Mark and Marcellian were martyrs of the persecution
of Diocletian, c. 304, who were buried in the catacombs of Balbina on the Via
Ardeatina. The Roman Martyrology 2004 mentions the legend that they were
twin brothers, by stating "their shared passion made them brothers". SOURCE :
https://stpetersbasilica.info/Exterior/Colonnades/Saints/St%20Mark-72/StMark.htm
Also
known as
Marcus
Profile
Son of Saint Tranquillinus
of Rome who raised him a pagan before his
own conversion.
Twin brother of Saint Marcellian. Convert to Christianity.
May have been a deacon. Imprisoned for
his faith during
the persecutions of
Maximian Herculeus. Visited in prison by Saint Sebastian who
encouraged him not to give in. Martyr.
nailed to a post
and pierced
with a lance in 286
buried near
the Catacomb of Saint Domitilla
grave re-discovered
in 1902
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban Butler
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
MLA
Citation
“Saint Mark“. CatholicSaints.Info.
18 June 2024. Web. 1 October 2025. <https://catholicsaints.info/saint-mark/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-mark/
Saint
Sebastian, with Saints Mark and Marcellian, manuscript circa XIVth century.
Bibliothèque nationale de France.
Santi
Marco e Marcelliano (a destra) con San
Sebastiano. Da un manoscritto medievale francese (XIV
secolo, Parigi, Biblioteca nazionale di Francia).
Manuscrit
medieval francès que representa a Marc i Marcel·lià amb Sebastià, conservat a
la Biblioteca Nacional de França.
Wat.
Marko na Marseliani (kulia) pamoja na Mt. Sebastiano. Mchoro wa karne XIV, Paris, Bibliothèque
nationale de France.
Also
known as
Marcellianus
confined to local
calendars since 1969
29 July on
some calendars
Profile
Son of Saint Tranquillinus
of Rome who raised him a pagan before
his own conversion.
Twin brother of Saint Mark. Convert to Christianity.
May have been a deacon. Imprisoned for
his faith during
the persecutions of
Maximian Herculeus. Visited in prison by Saint Sebastian who
encouraged him not to give in. Martyr.
nailed to a post
and pierced
with a lance in 286
buried near
the Catacomb of Saint Domitilla
grave re-discovered
in 1902
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
MLA
Citation
“Saint Marcellian“. CatholicSaints.Info.
18 June 2024. Web. 1 October 2025.
<https://catholicsaints.info/saint-marcellian/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-marcellian/
Book of Saints
– Mark and Marcellianus
Article
(Saints) Martyrs (June
18) (3rd
century) Twin-brothers, Romans, who had been secretly Christians for many
years before being denounced as such to the authorities. They were at length
arrested, but at the instance of their wives and relatives the execution was
delayed till all manner of persuasions had been vainly employed to induce them
to deny Christ. They bravely underwent the most appalling tortures before being
beheaded (A.D. 286). As in many other cases, their heroism led to the
conversion of numbers of Pagans, witnesses of their constancy in the Faith.
MLA
Citation
Monks of Ramsgate. “Mark
and Marcellianus”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info.
24 November 2014. Web. 2 October 2025. <https://catholicsaints.info/book-of-saints-mark-and-marcellianus/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-mark-and-marcellianus/
St. Mark & Marcellian
Feastday: June 18
Death: 286
Roman martyrs, twin
brothers and deacons. From a distinguished family, they lived in Rome with
their wives and children. Arrested, the brothers refused to sacrifice to
the Roman gods and were arrested. They converted their guards and escaped but
were soon recaptured. Both died in Rome. Their basilica in
the catacombs of St. Balbina was
discovered in 1902. Their cult was confined to local calendars in 1969.
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=4704
Sts. Mark & Marcellianus
Saint Marcus and Saint Marcellianus were twin brothers of an illustrious family
in Rome, who had been converted to the Faith in their youth and were honorably
married.
When Diocletian ascended
the imperial throne in 284, the pagans raised persecutions; the brothers were
then thrown into prison and condemned to be beheaded. Their friends obtained a
delay of the execution for thirty days, that they might prevail on them to
worship the false gods. Tranquillinus and Martia, their afflicted pagan
parents, accompanied by their sons’ wives and their little babes, endeavored to
move them by the most tender entreaties and tears. But Saint Sebastian, an
officer of the emperor’s household, arriving in Rome soon after their
confinement, daily visited and encouraged them.
The issue of the
conferences was the happy conversion of the father, mother, and wives, also of
Nicostratus, the public stenographer, and soon afterwards of Chromatius, the
judge, who set the Saints at liberty and abdicating the magistracy, retired
into the country. Marcus and Marcellianus were concealed by a Christian officer
of the imperial household, in his apartments in the palace, but they were
betrayed by an apostate and reimprisoned. Fabian, a judge who had succeeded Chromatius,
condemned them to be bound to two pillars, their feet nailed to them. In this
posture they remained a day and a night, and on the following day were stabbed
with lances. Their martyrdom occurred in the year 286. Their tomb and that of
their father, Saint Tranquillinus, was found in Rome, in 1782, in the church of
Saint Cosmas and Saint Damian, adjoining that of the martyred pope, Saint Felix
II. They are honored particularly in Spain, where the city of Badajoz escaped
destruction by their intercession.
—Excerpted from Little Pictorial Lives of the Saints, a compilation based
on Butler’s Lives of the Saints, and other sources by John Gilmary Shea
(Benziger Brothers: New York, 1894).
Highlights and Things to
Do:
View the painting by
Paolo Veronese of Saints Mark and Marcellian Being Led to Martyrdom.
Read more about Mark and
Marcellian:
CatholicSaints.info:
Marcellian
Find out more about
the Catacombs and Basilica where Mark and Marcellian were
laid.
See the statue of St.
Mark on St. Peter's Basilica Colonnade.
SOURCE : https://www.catholicculture.org/culture/liturgicalyear/calendar/day.cfm?date=2014-06-18
Mark and Marcellian MM (RM)
Died c. 287; second feast
on July 29. These twins were both married deacons in Rome, who suffered
martyrdom under Maximianus Herculeus. After they were condemned and thrown into
prison, their powerful friends convinced the judge to delay their execution for
thirty days, so that they might try to dissuade the twins their present course.
They were released into the custody of Nicostratus, the public register. Their
pagan parents, Tranquillinus and Martia, their wives, and their children all
tried to entreat them to renounce their faith. Meanwhile, Saint Sebastian,
visited the twins daily to encourage them to persevere. With Sebastian's help,
their parents, wives, the wife of the judge Nicostratus, and Chromatius, were
all converted. Chromatius set his prisoners free, resigned his position, and
retired to the country. Castulus, a Christian officer, hid them in his
apartments in the palace, but they were betrayed by an apostate, Torquatus, and
again taken into custody. Chromatius's successor, Fabian, condemned them to be
bound to two pillars with their feet nailed to them. They hanged there for a
full day until they were pierced with lances. They were buried in the Arenarium
two miles from Rome between the Appian and Ardeatine roads. Their basilica in
the catacombs of Saint Balbina was rediscovered in 1902 (Benedictines,
Encyclopedia, Husenbeth).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0618.shtml#mark
Nicolò Semitecolo, Two Christians before
the Judges. One of seven decorating panels at the reliquiary on the St
Sebastian Altar, 1367, tempera on wood, 65 x 72, Padua Cathedral, Padua, Veneto, Italy. - The
Iconography of Saint Sebastian : https://www.alessandro-giua.it/SEBASTIAN/
Sts. Mark and Marcellian
Martyred at Rome under Diocletian towards the end of the third century, most likely in 286. These martyrs, who were brothers, are mentioned in most of the ancient martyrologies on 18 June, and their martyrdom is known to us from the Acts of St. Sebastian, which, though in great part legendary, are nevertheless very ancient. Cast into prison for being Christians, they were visited by their father and mother, Tranquillinus and Martia, who, being still idolaters, implored them to return to the worship of the false gods to save their lives. But Sebastian, whose approaching martyrdom was to render him illustrious, having penetrated into their prisonat the same time, exhorted them so earnestly not to abandon the Christian Faith, that he not only rendered their fidelity immovable, but also converted their parents and several of their friends who were present. The judge, before whom they were at length brought, not being able to induce them to apostatize, condemned them to death. They were buried in the Via Ardeatina, near the cemetery of Domitilla. Their bodies were translated at a later date (which is not quite certain, but probably in the ninth century) to the church of Sts. Cosmas and Damian, where they were rediscovered in 1583 in the reign of Gregory XIII. They still rest there in a tomb, near which may be seen an ancient painting wherein the two martyrs are represented with a third person who seems be the Blessed Virgin.
Clugnet, Léon. "Sts. Mark and Marcellian." The
Catholic Encyclopedia. Vol. 9. New York: Robert Appleton
Company, 1910. <http://www.newadvent.org/cathen/09682a.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Ernie Stefanik.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. October 1, 1910. Remy Lafort,
Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2023 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/09682a.htm
SS.
Marcus and Marcellianus, Martyrs
From
the acts of St. Sebastian. See Tillemont, t. 4. Baronius ad an. 286, n. 23.
A.D.
286.
MARCUS and
MARCELLIANUS were twin brothers of an illustrious family in Rome, had been
converted to the faith in their youth, and were honourably married. Dioclesian
ascended the imperial throne in 284; soon after which the heathens raised
tumultuary persecutions, though this emperor had not yet published any new
edicts against the church. These martyrs were thrown into prison, and condemned
by Chromatius, lieutenant of the prefect of Rome, to be beheaded. Their friends
obtained a respite of the execution for thirty days, that they might prevail
with them to comply with the judge, and they were removed into the house of
Nicostratus the public register. Tranquillinus and Martia, their afflicted
heathen parents, in company with their sons’ own wives and their little babes
at their breasts, endeavoured to move them by the most tender entreaties and
tears. St. Sebastian, an officer of the emperor’s household, coming to Rome
soon after their commitment, daily visited and encouraged him. The issue of the
conferences was the happy conversion of the father, mother, and wives, also of
Nicostratus, and soon after of Chromatius, who set the saints at liberty, and
abdicating the magistracy retired into the country. Marcus and Marcellianus
were hid by Castulus, a Christian officer of the household, in his apartments
in the palace; but they were betrayed by an apostate named Torquatus, and
retaken. Fabrian who had succeeded Chromatius, condemned them to be bound to
two pillars with their feet nailed to the same. In this posture they remained a
day and a night, and on the following day were stabbed with lances, and buried
in the Arenarium, since called their cemetery, two miles out of Rome, between
the Appian and Ardeatine roads. All the ancient Martyrologies mark their
festival on the 18th of June.
Virtue
is often false, and in it the true metal is not to be distinguished from dross
until persecution has applied the touchstone, and proved the temper. We know
not what we are till we have been tried. It costs nothing to say we love God
above all things, and to show the courage of martyrs at a distance from the
danger; but that love is sincere which has stood the proof. “Persecution shows
who is a hireling, and who a true pastor,” says St. Bernard. 1
Note
1. St. Bern. l. de Convers. ad Clericos. c.
22. [back]
Rev. Alban Butler
(1711–73). Volume VI: June. The Lives of the Saints. 1866.
Pictorial
Lives of the Saints – Saints Marcus and Marcellianus, Martyrs
Article
Marcus and Marcellianus
were twin brothers of an illustrious family in Rome, who had been converted to
the faith in their youth and were honorably married. Diocletian ascending the
imperial throne in 284, the heathens raised persecutions. These martyrs were
thrown into prison, and condemned to be beheaded. Their friends obtained a
respite of the execution for thirty days., that they might prevail on them to
worship the false gods. Tranquillinus and Martia, their afflicted heathen
parents, in company with their sons’ own wives and their little babes,
endeavored to move them by the most tender entreaties and tears. Saint
Sebastian, an officer of the emperor’s household, coming to Rome soon after
their commitment, daily visited and encouraged them. The issue of the
conferences was the happy conversion of the father, mother, and wives, also of
Nicostratus, the public register, and soon after of Chromatius, the judge, who
set the Saints at liberty, and, abdicating the magistracy, retired into the
country. Marcus and Marcellianus were hid, by a Christian officer of the
household, in his apartments in the palace; but they were betrayed by an
apostate, and retaken. Fabian, who had succeeded Chromatius, condemned them to
be bound to two pillars, with their feet nailed to the same. In this posture
they remained a day and a night, and on the following day were stabbed with
lances.
Reflection – We know not
what we are till we have been tried. It costs nothing to say we love God above
all things, and to show the courage of martyrs at a distance from the danger;
but that love is sincere which has stood the proof. ” Persecution shows who is
a hireling, and who a true pastor,” says Saint Bernard.
MLA
Citation
John Dawson Gilmary Shea.
“Saints Marcus and Marcellianus, Martyrs”. Pictorial
Lives of the Saints, 1889. CatholicSaints.Info.
25 May 2014. Web. 2 October 2025. <https://catholicsaints.info/pictorial-lives-of-the-saints-saints-marcus-and-marcellianus-martyrs/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/pictorial-lives-of-the-saints-saints-marcus-and-marcellianus-martyrs/
Paolo Veronese (1528–1588), Saints Mark
and Marcellinus being led to Martyrdom, circa 1565, oil
on canvas, 355 x 540, Chiesa di San Sebastiano, Dorsoduro sestiere, Venice.
Santi Marco e
Marcelliano Martiri di Roma
Festa: 18 giugno
† 304 circa
Forse fratelli di carne,
ma certamente fratelli nel martirio, Marco e Marcelliano vengono arrestati nel
304 dal prefetto Cromazio, che concede loro un mese per rinnegare la loro fede.
Rifiutatisi, vengono martirizzati e poi sepolti nel cimitero di Balbina sulla
via Ardeatina.
Martirologio
Romano: A Roma nel cimitero di Balbina sulla via Ardeatina, santi Marco e
Marcelliano, martiri durante la persecuzione dell’imperatore Diocleziano, resi
fratelli dal medesimo martirio.
Il Martirologio Geronimiano li commemora il 18 giugno come sepolti nel cimitero di Balbina sulla via Ardeatina. L’indicazione cronologica è confermata dal Sacramentario Gelasiano del secolo VIII, dal Gregoriano e dai martirologi storici fino al Romano (il Sinassario Costantinopolitano, invece, li ricorda insieme con altri martiri il 18 dicembre), mentre l’indicazione topografica, sebbene accettata anche dall'Indice dei cimiteri (secolo VI circa), non è sicura. Infatti gli Itinerari del secolo VII riferiscono che i loro sepolcri erano venerati sotto l’altare di una chiesa che sorgeva accanto a quella in cui era sepolto il papa Damaso e alquanto distante da quella in cui giaceva il papa Marco. Ora, dal Liber Pontificalis sappiamo che la basilica del papa Marco stava proprio nel cimitero di Balbina, e per conseguenza quella di Damaso insieme con quella dei nostri martiri doveva trovami in un altro nucleo cimiteriale. È dunque esatta l’opinione del De Rossi, il quale riteneva che l’indicazione in Balbina del Geronimiano e dell’Indice sia errata e perciò proponeva di cambiare le note di quest’ultima fonte collocando la basilica del papa Marco nel cimitero di Balbina e quella dei nostri santi nel cimitero di Basileo, peraltro sconosciuto e fino ad oggi non identificato.
Notizie sicure sui due martiri non esistono; nella leggendaria passio Sebastiani si narra che erano fratelli, figli di un certo Tranquillino. Arrestati dal prefetto Cromazio, furono affidati al primigenio Nicostrato con una dilazione di trenta giorni, perché riflettessero sulla loro sorte. Preghiere di parenti e amici però non valsero a farli recedere dal loro proposito, anche perché erano confortati dalle parole di san Sebastiano. Durante l'attesa del martirio furono ordinati diaconi dal papa Gaio e con lui servivano i cristiani ed operavano miracoli. Traditi da un certo Torquato, il preside Fabiano li sottopose a crudeli torture e infine li fece trafiggere con lance. I loro corpi furono sepolti "in via Appia, miliario secundo ab Urbe, in loco qui vocatur ad arenas, quia cryptae arenarum illic erant".
Sulla sorte delle loro reliquie si hanno notizie discordanti: secondo una tradizione sarebbero state portate nella basilica dei santi Cosma e Damiano a Roma, secondo un'altra sarebbero state trasferite nella chiesa di san Medardo a Soissons.
Autore: Agostino Amore
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/58060
18 giugno
SANTI MARCO E MARCELLIANO
martiri
Marco e Marcelliano, santi, martiri di Roma, le reliquie, unitamente a quelle di Tranquillino, loro presunto padre, e di Felice e di Vittore, sono custodite all’altare in fondo alla cripta dei Ss. Cosma e Damiano in Via Sacra. La Passio Sebastiani ci tramanda che Marco e Marcelliano erano fratelli e pochi giorni prima della loro ascesa in Cielo furono ordinati diaconi da papa Caio. Furono sepolti vicino a papa Damaso nel cimitero di Basileo, luogo ancora oggi non identificato. Nel 1583 i resti furono ritrovati sepolti nell’angolo sinistro della chiesa dei Ss. Cosma e Damiano. Per custodirne i corpi fu consacrato un altare dal futuro pontefice Leone XI, altare al quale Gregorio XIII concesse l’Indulgenza Plenaria. Il 10 dicembre del 1949 venne eseguita la ricognizione delle reliquie; in questa occasione si prese atto che parte di esse erano state donate alla chiesa di Forme (Aquila), dove i santi sono venerati come Patroni. Loro resti sono anche dentro l’urna di porfido dell’altare maggiore di S. Nicola in Carcere. Parte di un braccio di Marcelliano è conservato in un reliquiario d’argento del XIII secolo nella chiesa di S. Maria in Campitelli. Secondo una tradizione si vorrebbero loro reliquie anche nella chiesa di S. Medardo a Soissons.
M.R.: 18 giugno - A Roma, sulla via Ardeatina, il natale dei santi Martiri
Marco e Marcelliano fratelli, i quali nella persecuzione di Diocleziano, dal
Giudice Fabiano presi e legati ad un tronco, furono trafitti nei piedi con
acuti chiodi, e perchè non cessavano di lodare Cristo, furono trapassati con
lance nei fianchi, e colla gloria del martirio passarono al regno celeste.
[ Tratto dall'opera «Reliquie Insigni e
"Corpi Santi" a Roma» di Giovanni Sicari ]
SOURCE : http://www.enrosadira.it/santi/m/marco-marcelliano.htm
Житија Светих за децембар.
18. ДЕЦЕМБАР. ЖИТИЈЕ И. СТРАДАЊЕ СВЕТОГ МУЧЕНИКА СЕВАСТИЈАНА, и других с њим :
https://svetosavlje.org/zitija-svetih-13/19/