San Carlo Lwanga et ses compagnons martyrs
Saint Charles Lwanga et ses compagnons, martyrs
Avec les vingt-deux martyrs de l'Ouganda on revit une page des Actes des Martyrs des premiers siècles. Plusieurs étaient chrétiens depuis peu. Quatre d'entre eux furent baptisés par Charles Lwanga juste avant le supplice. La plupart de ceux qui furent brûlés vifs à Numumgongo (1886) avaient entre seize et vingt-quatre ans. Le plus jeune, Kizito, en avait treize.
Reliquiario di San Carlo Lwanga contenente un frammento osseo
Saint Charles Lwanga
Martyr en Ouganda (+ 1886)
L'Eglise ougandaise était
toute jeune : à peine dix ans depuis que les Pères Blancs avaient évangélisé le
pays, avec l'appui du roi. Mais le roi était mort et son successeur Mwanga
était un homme sans moralité et tyrannique. Il avait renvoyé les missionnaires
de la religion étrangère. Or voici que certains de ses pages refusaient de se
plier à ses désirs contre-nature sous prétexte que leur baptême leur faisait un
devoir de rester purs.
Le roi fit arrêter ceux
de ses pages qui étaient chrétiens, catholiques et protestants mélés dans le
même témoignage : une vingtaine, âgés de 13 à 30 ans, avec leur meneur Charles
Lwanga. Ils furent longuement torturés, mais sans qu'on pût les forcer à renier
leur baptême. Ils furent brûlés vifs, à petit feu, sur une colline afin qu'on
puisse les voir de loin, pour l'exemple. Un an plus tard, le nombre des
baptisés et des catéchumènes avait plus que triplé, signe de la fécondité de
leur martyre.
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/7140/Saint-Charles-Lwanga.html
Uganda
Martyrs Church in Munyonyo, Kampala built on the spot where future Uganda
Martyrs were imprisoned and taken for execution in Namugongo.
Shrine in Munyonyo constructed as thanksgiving for the canonisation of Uganda Martyrs
Saints Martyrs de
l'Ouganda
Charles Lwanga et ses 21
compagnons (+ 1886)
La liste de ces saints
sur le site Afrique Espoir.
Charles Lwanga, mort le 3
Juin 1886
Laïc - Converti par les
Pères Blancs, Charles Lwanga, serviteur du roi Mwanga d’Ouganda, fut baptisé en
novembre 1885 et brûlé vif au mois de juin de l’année suivante, à Namuyongo.
Martyr du Groupe des 22
martyrs de l'Ouganda
Les martyrs (†1885,
†1886, †1887) - les 22 martyrs de l’Ouganda. Martyrs de la persécution du roi
Mwanga de 1885 à 1887 durant laquelle périrent une centaine de jeunes
chrétiens, catholiques et anglicans. A cause de la prière et de la chasteté,
ils périrent dans d’atroces supplices, dont celui du feu.
Marchant à la mort Kizito
(13 ans) demandait à son aîné, Charles Lwanga: «Donne-moi la main: j’aurai
moins peur». Tous les deux ont été proclamés patrons de la jeunesse africaine.
Un autre, arrivant au
lieu du supplice, déclara : «C’est ici que nous verrons Jésus!».
Béatifiés par la brève de
Benoît XV le 6 juin 1920 (en italien), canonisés par Paul VI, le 18 octobre
1964 à Rome.
Album de la canonisation des
22 martyrs de l'Ouganda le 18 octobre 1964 - site des Pères Blancs : http://www.africamission-mafr.org/canonization_martyrs_uganda.htm
Mémoire des saints
Charles Lwanga et ses douze compagnons: les saints Mbaga Tuzindé, Bruno
Serunkerma, Jacques Buzabaliawo, Kizito, Ambroise Kibuka, Mgagga, Gyavira,
Achille Kiwanuka, Adolphe Ludigo Mkasa, Mukasa Kiriwawanvu, Anatole
Kiriggwajjo; Luc Banabakintu, martyrs en Ouganda l’an 1886. Âgés entre quatorze
et trente ans, ils faisaient partie du groupe des pages ou de la garde du roi
Mwanga. Néophytes et fermement attachés à la foi catholique, ils refusèrent de
se soumettre aux désirs impurs du roi et furent soit égorgés par l’épée, soit
jetés au feu sur la colline Nemugongo. Avec eux sont commémorés neuf autres:
les saints Joseph Mukasa Balikuddembe, Denis Sebuggwawo, André Kaggwa, Pontien
Ngondwe, Athanase Bazzekuketta, Gonzague Gonza, Matthias Kalemba, Noé Mawaggali,
Jean-Marie Muzei. qui subirent le martyre dans la même persécution, à des jours
différents, entre 1885 et 1889.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1267/Saints-Martyrs-de-l-Ouganda.html
LES SAINTS MARTYRS de
L'OUGANDA
(1885-1887)
Ces Saints habitaient une
contrée au milieu de l'Afrique, appelée Ouganda. Personne n'y avait jamais
prononcé le nom de Dieu et le démon y régnait par l'esclavage, la sorcellerie
et le cannibalisme. Deux Pères Blancs, le P. Lourdel et le P. Livinhac
débarquèrent un jour chez ces pauvres indigènes. Ils se présentèrent aussitôt
au roi Mutesa qui les accueillit pacifiquement et leur accorda droit de cité.
Les dévoués missionnaires
se faisaient tout à tous en rendant tous les services possibles. Sept mois à
peine après l'ouverture du catéchuménat, ils désignaient quelques sujets dignes
d'être préparés au baptême. Le roi Mutesa s'intéressait à ce que prêchait les
Pères, mais leur prédication alluma bientôt la colère des sorciers jaloux et
des Arabes qui pratiquaient le commerce des Noirs.
Pressentant la
persécution, les Pères Lourdel et Livinhac baptisèrent les indigènes déjà
préparés et se retirèrent au sud du lac Victoria avec quelques jeunes Noirs
qu'ils avaient rachetés. Comme la variole décimait la population de cette
contrée, les missionnaires baptisèrent un grand nombre d'enfants près de
mourir.
Après trois ans d'exil,
le roi Mutesa vint à mourir. Son fils Mwanga, favorable à la nouvelle religion,
rappela les Pères Blancs au pays. Le 12 juillet 1885, la population ougandaise
qui n'avait rien oublié des multiples bienfaits des missionnaires, accueillait
triomphalement les Pères Lourdel et Livinhac. Les Noirs qu'ils avaient baptisés
avant de partir, en avaient baptisé d'autres; l'apostolat s'avérait florissant.
Le ministre du nouveau roi prit ombrage du succès des chrétiens, surtout du
chef des pages, Joseph Mukasa, qui combattait leur immoralité.
Ami et confident du roi,
supérieurement doué, il aurait pu devenir le second personnage du royaume, mais
sa seule ambition était de réaliser en lui et autour de lui, les enseignements
du Christ. Le ministre persuada le jeune roi que les chrétiens voulaient
s'emparer de son trône; les sorciers insistaient pour que les prétendus
conspirateurs soient promptement punis de mort. Mwanga céda à ces fausses
accusations et fit brûler Joseph Mukasa, le 15 novembre 1885.
«Quand j'aurai tué
celui-là, dit le tyran, tous les autres auront peur et abandonneront la
religion des Pères.» Contrairement à ces prévisions, les conversions ne
cessèrent de se multiplier. La nuit qui suivit le martyre de Joseph, douze
catéchumènes sollicitèrent la grâce du baptême. Cent cinq autres catéchumènes
furent baptisés dans la semaine qui suivit la mort de Joseph, parmi lesquels
figuraient onze des futurs martyrs.
Le 25 mai 1886, six mois
après l'odieux meurtre de Joseph, le roi revenant de chasse fit appeler un de
ses pages, nommé Denis, âgé de quatorze ans. En l'interrogeant, Mwanga apprit
qu'il étudiait le catéchisme avec Muwafu, un jeune baptisé. Transporté de rage,
il l'égorgea avec sa lance empoisonnée. Les bourreaux l'achevèrent le lendemain
matin, 26 mai, jour où le despote déclara officiellement la persécution ouverte
contre les chrétiens.
Le même jour, Mwanga fit
mutiler et torturer le jeune Honorat, mit la congue au cou à un néophyte appelé
Jacques qui avait essayé autrefois de le convertir à la religion chrétienne.
Ensuite, il fit assembler tous les pages chrétiens et ordonna qu'on les amena
pour être brûlés vifs sur le bûcher de Namugongo. Jacques périt sur ce bûcher
en compagnie des autres martyrs, le 3 juin 1886, fête de l'Ascension.
«On avait lié ensemble
les jeunes de 18 à 25 ans, écrira le Père Lourdel; les enfants étaient
également liés, et si étroitement serrés les uns près des autres qu'ils ne
pouvaient marcher sans se heurter un peu. Je vis le petit Kizito rire de cette
bousculade comme s'il eût été en train de jouer avec ses compagnons.» Ils sont
en tout quinze catholiques. Trois seront graciés à la dernière minute. On
compte officiellement vingt-deux martyrs catholiques canonisés dont le martyre
s'échelonne de l'année 1885 à 1887.
Le groupe des condamnés
marchait vers le lieu de leur supplice, lorsqu'ils rencontrèrent un Noir nommé
Pontien. «Tu sais prier?» questionna le bourreau; sur la réponse affirmative de
Pontien, le bourreau lui trancha la tête d'un coup de lance. C'était le 26 mai
1886. Le soir venu, on immobilisa les martyrs dans une cangue et on ramena de
force à la maison, le fils du bourreau, au nombre des victimes. Après une
longue marche exténuante, doublée de mauvais traitements, les captifs
arrivèrent, le 27 mai, à Namugongo. Les bourreaux, au nombre d'une centaine,
répartirent les prisonniers entre eux.
Les cruels exécuteurs
travailleront jusqu'au 3 juin afin de rassembler tout le bois nécessaire au
bûcher. Les prisonniers doivent donc attendre six longues journées de
privations et de souffrances, nuits de froid et d'insomnie, mais plus encore
d'ardentes prières, avant que la mort ne vienne couronner leur héroïque combat.
Le martèlement frénétique des tam-tams qui se fit entendre toute la nuit du 2
juin indiqua aux martyrs qui languissaient, garottés dans des huttes, que
l'immense brasier de leur suprême holocauste s'allumerait très bientôt.
Charles Lwanga,
magnifique athlète d'une vigueur peu commune, à qui le roi avait confié un
groupe de pages auxquels il avait enseigné le catéchisme en cachette, fut
séparé de ses compagnons afin d'être brûlé à part, d'une manière
particulièrement atroce. Le bourreau alluma les branchages de manière à ne
brûler d'abord que les pieds de sa victime. «Tu me brûles, dit Charles, mais c'est
comme si tu versais de l'eau pour me laver!» Lorsque les flammes attaquèrent la
région du coeur, avant d'expirer, Charles murmura: «Mon Dieu! mon Dieu!»
Comme le groupe des
martyrs avançait vers le bûcher, un cri de triomphe retentit: Nwaga, le fils du
chef des bourreaux, avait réussi à s'enfuir de la maison pour voler au martyre!
Il bondissait de joie en se retrouvant dans la compagnie de ses amis. On
l'assomma d'abord d'un coup de massue, puis il fut roulé avec les autres dans
des claies de roseaux pour devenir dans un instant la proie des flammes.
Après leur avoir brûlé
les pieds, ils reçurent la promesse d'une prompte délivrance s'ils renonçaient
à la prière. Mais ces héros ne craignaient pas la mort de leur corps et devant
leur refus catégorique d'apostasier, on commença à incendier le bûcher.
Par-dessus le crépitement du brasier et les clameurs des bourreaux
sanguinaires, la prière des saints martyrs s'éleva calme, ardente et sereine:
«Notre Père qui êtes aux cieux...» On sut qu'ils étaient morts lorsqu'ils
cessèrent de prier.
Le dernier des martyrs
s'appelait Jean-Marie. Longtemps obligé de se cacher, las de sa vie vagabonde,
il désirait ardemment mourir pour sa foi. Malgré les conseils de ses amis qui
essayaient de le dissuader de ce projet, Jean-Marie résolut d'aller voir le roi
Mwanga. Nul ne le revit plus jamais, car le 27 janvier 1887, Mwanga le fit
décapiter et jeter dans un étang.
La dévotion populaire aux
martyrs de l'Ouganda prit un essor universel, après que saint Pie X les proclama
Vénérables, le 16 août 1912. Leur béatification eut lieu le 6 juin 1920 et ils
reçurent les honneurs de la canonisation, le 18 octobre 1964.
Tiré de Marteau de Langle
de Cary, 1959, tome II, p. 305-308 -- Vivante Afrique, No 234 - Bimestriel
- Sept - Oct. – 1964
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/les_saints_martyrs_de_l_ouganda.html
Monument at Munyonyo Martyrs Shrine marking the spot from where future martyrs walked for death
Le pays de l’Ouganda se
situe en Afrique du centre-est, au sud du Soudan, à l’est du Zaïre et du
Rwanda, bordé par une grappe de grands lacs, dont l’immense Lac Victoria, qui
touche l’Ouganda, le Kenya, la Tanzanie. Ce beau pays est à peu près grand
comme la moitié de la France, et compte actuellement une trentaine de millions
d’habitants. Pays agricole essentiellement, grâce à un climat tempéré qui ne
connaît pas de températures en-dessous de 13° ni au-dessus de 30°, on y vit
d’élevage et de cultures diverses : banane, patate, manioc, café, thé, canne à
sucre, tabac.
Les premiers
missionnaires y arrivèrent en 1879 et furent très bien reçus. Mais le kabaka
(le roi) en prit ensuite ombrage ; son successeur, Mouanga, rappela les
missionnaires, et soutint ouvertement le travail des missionnaires, nommant aux
charges les meilleurs des néophytes.
Ceux-ci avertirent le roi
qu’une conspiration se tramait contre lui ; il arrêta son katikiro (premier
ministre), qui lui mentit en protestant de sa fidélité ; pardonné, ce dernier
jura la mort des chrétiens et s’ingénia à les faire mépriser du roi comme
dangereux, conspirateurs, etc. La toute première victime fut le conseiller
intime du roi, Joseph Mkasa, qui était aimé de tous. Même le bourreau cherchait
à retarder de l’exécuter, mais il reçut l’ordre du katikiro de le tuer sur place
; il fut ainsi décapité, avec deux ou trois pages de la cour.
Auparavant, Joseph, très
calmement, confia au bourreau cette commission : “Tu diras de ma part à Mouanga
qu’il m’a condamné injustement, mais que je lui pardonne de bon cœur. Tu
ajouteras que je lui conseille fort de se repentir, car, s’il ne se repent, il
aura à plaider avec moi au tribunal de Dieu”.
Quelques mois plus tard,
le roi transperce de sa lance le jeune Denis Sebuggwawo, qui était en train
d’instruire un compagnon. Ce fut le signal de la persécution proprement dite :
désormais devront être massacrés “tous ceux qui prient”. C’était le 25 mai
1886. Un chrétien courut de nuit avertir les missionnaires de ce qui s’était
passé et qui allait se produire, de sorte que l’un d’eux, le père Lourdel, vite
accouru, fut lui-même témoin des faits suivants, à l’intérieur de la résidence
royale.
Charles Lwanga, chef du
groupe des pages, est appelé le premier avec sa bande ; ils reçoivent une pluie
de reproches sur leur religion, puis sont enlacés de grosses cordes, d’un côté
le groupe des jeunes de dix-huit à vingt-cinq ans, de l’autre les enfants.
Charles et Kizito se tiennent par la main, pour s’encourager l’un l’autre à ne
pas faiblir ; Kizito, quatorze ans, demande le baptême depuis longtemps, et le
père Lourdel lui avait enfin promis de le baptiser dans un mois ; en fait, il
sera baptisé en prison, la veille de son martyre. C’est le plus jeune de tous
ces martyrs.
Après les employés de la
cour, on convoque un jeune soldat, Jacques Buzabaliawo. Le roi ironise sur lui
et ajoute : “C’est celui-là qui a voulu autrefois me faire embrasser la
religion ! … Bourreaux, enlevez-le et tuez-le bien vite. C’est par lui que je veux
commencer.” A quoi Jacques répond sans s’émouvoir : “Adieu ! je m’en vais
là-haut, au paradis, prier Dieu pour toi.” Passant devant le père, il lève ses
mains enchaînées vers le ciel, souriant comme s’il allait à une fête.
Inquiet pour la mission,
le père revient sur ses pas ; apercevant une source où se désaltérer, il
s’entend dire : “Le cadavre d’une des victimes de la nuit a été traîné dans
cette eau.” Car des pillards avaient été lancés dans toute la contrée pour
saccager les villages où se trouvaient des chrétiens.
André Kaggwa était un
chef parmi les plus influents et les plus fidèles au roi. C’était l’un des
trois qui l’avaient en effet averti de la conspiration qui le menaçait. Il
devait devenir le général en chef de toute l’armée, car le roi avait en lui une
confiance absolue, le gardant toujours à ses côtés. Le premier ministre le
dénonça bientôt comme le plus dangereux de tous, et, de guerre lasse, le roi
finit par le laisser faire ce qu’il voulait. Immédiatement garrotté, André est
“interrogé” et le premier ministre insiste auprès du bourreau : “Je ne mangerai
pas que tu ne m’aies apporté sa main coupée, comme preuve de sa mort”. Et
André, au bourreau : “Hâte-toi d’accomplir les ordres que tu viens de recevoir…
Tue-moi donc vite, pour t’épargner les reproches du ministre. Tu lui porteras
ma main, puisqu’il ne peut manger avant de l’avoir vue.”
Charles Lwanga fut séparé
des autres, sans doute dans le but de les impressionner davantage. Le bourreau
le fit brûler lentement, en commençant par les pieds et en le méprisant : “Que
Dieu vienne et te retire du brasier !”. Mais Charles lui répondit bravement :
“Pauvre insensé ! Tu ne sais pas ce que tu dis. En ce moment c’est de l’eau que
tu verses sur mon corps, mais pour toi, le Dieu que tu insultes te plongera un
jour dans le véritable feu.” Après quoi, recueilli en prière, il supporta son
long supplice sans proférer aucune plainte.
Il y avait là aussi trois
jeunes pages, qu’on fit assister au supplice des autres, dans l’espoir de les
voir apostasier. Non seulement ils ne cédèrent pas, mais l’un deux protesta de
ne pas être enfermé dans un fagot comme les autres pour être brûlé ; puis quand
on les reconduisit tous trois en prison sans les torturer, ils demandèrent :
“Pourquoi ne pas nous tuer ? Nous sommes chrétiens aussi bien que ceux que vous
venez de brûler ; nous n’avons pas renoncé à notre religion, nous n’y
renoncerons jamais. Inutile de nous remettre à plus tard.” Mais le bourreau fut
sourd à leurs plaintes, sans doute par permission de Dieu, pour que ces
trois-là nous fournissent ensuite les détails du martyre de tous les autres.
Parmi les condamnés se
trouvait le propre fils du bourreau, le jeune catéchumène Mbaga. Son père était
désespéré et cherchait par tous les moyens de le faire changer d’avis, ou de
lui extorquer un mot qu’on aurait pu interpréter comme une apostasie ; inutile.
L’enfant ajoute même : “Père, tu n’es que l’esclave du roi. Il t’a ordonné de
me tuer : si tu ne me tues pas, tu t’attireras des désagréments et je veux te les
épargner. Je connais la cause de ma mort : c’est la religion. Père, tue-moi !”
Alors le père ordonne à un de ses hommes de lui accorder la mort des “amis”, en
lui assénant un fort coup de bâton à la nuque. Puis le corps fut enfermé dans
un fagot de roseaux, au milieu des autres.
On enferma donc chacun
des condamnés dans un fagot, et l’on y mit le feu du côté des pieds, pour faire
durer plus longtemps le supplice, et aussi pour tenter de faire apostasier ces
garçons. En fait, s’ils ouvrent la bouche, c’est pour prier. Une demi-heure
après, les roseaux étaient consumés, laissant à terre une rangée de cadavres à
moitié brûlés et couverts de cendres.
Un autre chrétien qui fut
arrêté, fut le juge de paix Mathias Mulumba ; il avait connu l’Islam puis le
protestantisme ; devenu catholique, c’était un homme très pieux qui vivait
paisiblement avec son épouse et ses enfants. Amené devant le premier ministre,
il répondait calmement aux vilaines questions qu’il lui posait. Furieux, le
ministre crie : “Emmenez-le, tuez-le. Vous lui couperez les pieds et les mains,
et lui enlèverez des lanières de chair sur le dos. Vous les ferez griller sous
ses yeux. Dieu le délivrera !” Mathias, blessé par cette injure faite à Dieu,
répond : “Oui, Dieu me délivrera, mais vous ne verrez pas comment il le fera ;
car il prendra avec lui mon être raisonnable, et ne vous laissera entre les
mains que l’enveloppe mortelle.” Le bourreau accomplit scrupuleusement les
ordres reçus : de sa hache, il coupe les pieds et les mains de Mathias, les fait
griller sous ses yeux ; l’ayant fait coucher face contre terre, il lui fait
enlever des lanières de chair qu’ils grillent ensuite, usant de tout leur art
pour empêcher l’écoulement du sang, et prolonger ainsi l’agonie de leur
victime, qui ne proféra mot. Effectivement, trois jours après, d’autres
esclaves passaient par là et entendirent des gémissements : c’était Mathias qui
demandait un peu d’eau à boire ; mais épouvantés par l’horrible spectacle, ils
s’enfuirent, le laissant consommer atrocement son martyre.
Avec lui fut aussi
conduit au supplice un de ses amis, Luc Banabakintu, qui eut “seulement” la
tête tranchée.
Pendant ces exécutions,
des pillards allèrent s’emparer du peu qu’il y avait à voler chez Mathias et
voulurent ravir son épouse et ses enfants. Il y avait là un serviteur très
fidèle et pieux, Noé Mawaggali. Son chef n’eut pas le courage de le refuser aux
pillards, qui le percèrent de leurs lances.
La sœur de ce dernier
fallit être ravie par le chef des pillards, mais elle leur parla très fermement
: “Vous avez tué mon frère parce qu’il priait ; je prie comme lui, tuez-moi
donc aussi.” Au contraire, ils l’épargnèrent et la conduisirent en cachette
chez les missionnaires, où elle s’occupa maternellement des enfants de Mathias,
dont l’un n’avait que deux ans.
Il y eut aussi
Jean-Marie, surnommé Muzéï, “vieillard”, à cause de la maturité de son
caractère. Baptisé à la Toussaint de 1885, on disait qu’il avait appris tout le
catéchisme en un jour. Il donnait aux pauvres, s’occupait des malades,
rachetait des captifs. Confirmé le 3 juin 1886, il fut noyé dans un étang le 27
janvier 1887.
Tels sont les plus
marquants des vingt-deux martyrs ougandais, qui furent béatifiés en 1920, et
canonisés en 1964. Ils sont fêtés le 3 juin, jour du martyre de la majeure
partie d’entre eux. Voici maintenant les noms de ces vaillants soldats du
Christ, avec l’indication de leur prénom dans leur langue propre et la date
respective de leur martyre :
Joseph (Yosefu) Mukasa
Balikuddembe, chef des pages, décapité puis brûlé, martyrisé le 15 novembre
1885
Denis Ssebuggwawo Wasswa,
première victime de la grande persécution, martyrisé le 25 mai 1886
André (Anderea) Kaggwa,
page, celui qui devait être le général en chef du roi ; le bourreau lui trancha
le poignet et la tête ; martyrisé le 26 mai 1886
Pontien (Ponsiano)
Ngondwé, page, mis en prison, percé de coups de lance, martyrisé le 26 mai 1886
Gonzague Gonza, page du
roi, percé d’une lance après avoir forcé l’admiration du bourreau lui-même,
martyrisé le 27 mai 1886
Athanase (Antanansio)
Bazzekuketta, page, accablé de coups, martyrisé le 27 mai 1886
Mathias (Matiya) Kalemba
Mulumba Wante, dont on a parlé plus haut, martyrisé le 30 mai 1886
Noé (Nowa) Mawaggali,
martyrisé le 31 mai 1886
Les treize suivants sont
tous martyrisés le 3 juin 1886, tous brûlés vifs :
Charles (Karoli) Lwanga
Bruno Serunkuma, soldat
du roi, roué de coups de bâton
Mugagga Lubowa, qui s’est
offert spontanément aux bourreaux
Jacques (Yakobo)
Buzabaliawo, soldat, qu’on entendit prier pour ses persécuteurs
Kizito, le benjamin de
quatorze ans
Ambroise (Ambrosio)
Kibuka, page
Gyavira Musoke, page,
catéchumène, jeté en prison le jour même où Charles le baptiza
Achille (Achileo)
Kiwanuka, page
Adolphe (Adolofu) Mukasa
Ludigo, page
Mukasa Kiriwawanvu, page
et catéchumène
Anatole (Anatoli)
Kiriggwajjo, page, qui refusa la charge honorifique proposée par le roi
Mbaga Tuzinde, page, fils
du bourreau, baptisé par Charles juste avant d’être enchaîné avec lui, roué de
coups, assommé avant d’être brûlé.
Luc (Lukka) Banabakintu,
décapité puis brûlé
Enfin :
Jean-Marie (Yohana Maria)
Muzeyi, saint homme, longtemps recherché, arrêté, décapité le 27 janvier 1887.
C’est la dernière victime de la persécution.
On aurait pu croire que
le christianisme aurait été ainsi dangereusement menacé d’extinction. Il n’en
fut rien. Trente ans après, l’évêque du lieu pouvait compter sur 88 prêtres, 11
frères coadjuteurs, 38 Religieuses et 1244 (!) catéchistes.
Actuellement, la religion
catholique y est majoritaire à 45 %, suivie de l’anglicanisme (39 %) et de
l’Islam (10%).
Bruno Kiefer
SOURCE : http://alexandrina.balasar.free.fr/martyrs_ouganda.htm
Uganda
Martyrs Catholic Shrine Namugongo. The photo depicts how the martyrs died. The
metallic pillars covering the church depicts the fire woods that were used to
burn the martyrs
Les pages martyrs de
l’Ouganda
Auteur : Daniel-Rops | Ouvrage : Légende dorée de mes filleuls .
— Non, je ne trahirai pas
le serment de mon baptême ! Non, je n’accepterai pas de revenir aux
idoles, aux fétiches ! Non, non… je préfère mourir !
À quel moment de
l’histoire sommes-nous donc ? À Rome, à l’époque des
grandes persécutions, et cette jeune voix qui proclame ainsi sa foi, est-ce
celle d’un frère de sainte Agnès, de sainte Blandine ; celle d’un martyr
du IIIe ou du IVe siècle ? Nullement, nous sommes en plein XIXe siècle. Il
y a environ soixante-cinq ans. Et où donc ? Regardez.
Les jeunes enfants sont
noirs, absolument noirs, oui de jeunes nègres de quatorze ou quinze ans.
Alignés les uns à côté des autres, une quarantaine, ils sont enfermés dans
des cages en bambous ; leur cou est pris dans une fourche et de lourdes
pièces de bois leur emprisonnent un pied et un poignet. Devant eux s’agitent
des sortes de monstres grotesques et horribles en grand nombre ; le visage
enduit d’argile rouge, zébré de traînées de suie, la tête hérissée de plumes,
des peaux de bêtes attachées autour des reins, un collier d’ossements battant
sur la poitrine et des grelots tintant à leurs chevilles, ce sont des
sorciers. Mais leurs gesticulations menaçantes, leurs cris, leurs chants
sauvages, pas plus que les préparatifs du grand bûcher qu’on élève non loin de
là, rien ne peut faire fléchir le courage de ces jeunes héros du Christ.
Ils mourront tous, sans
un moment de faiblesse, sans qu’un seul abandonne la foi et trahisse. Cette
histoire des petits martyrs de l’Ouganda est un des plus beaux chapitres de
toute la grande histoire de l’Église… Écoutez-la !
* * *
L’immense continent noir,
l’Afrique, a été pénétré par le Christianisme surtout depuis un siècle… Et
cette pénétration a été l’œuvre d’hommes admirables, les Missionnaires,
prêtres et moines d’un dévouement sans trêve, d’un courage à toute
épreuve, d’une merveilleuse bonté. Aussi braves quand il s’agit d’aller, en des
pays hostiles, parmi des peuples encore sauvages, pour y semer la bonne
parole du Christ, l’Évangile, que patients et bons organisateurs quand il
s’agit ensuite de vivre au milieu des noirs, pour leur apporter non seulement
l’enseignement chrétien, mais toutes sortes de secours, les missionnaires ont
été, dans toute l’Afrique, de véritables conquérants pacifiques qui, sans
armes, ont gagné à la civilisation des espaces géants. Aujourd’hui, il
n’est contrée si lointaine, si perdue, qui n’ait ses Missionnaires. Au Père,
les indigènes viennent demander tout : un conseil, un médicament, une
protection. Si l’Église a désormais des milliers de fidèles dans le
continent noir, c’est aux Missionnaires que ce grand succès est dû.
Parmi ceux qui ont
participé le mieux à cette grande tâche se trouvent au premier rang les
Pères Blancs. Ils ont été fondés par un homme de génie, le Cardinal Lavigerie,
tout exprès pour vivre la même vie que les indigènes, s’habillant comme eux, parlant
leur langue, aidés aussi par les Sœurs Blanches qui, vivant de la même façon,
s’occupent spécialement des femmes et des enfants. « II y a là-bas
cent millions d’êtres humains qui attendent le Christ ; je veux les donner
à Lui ! » s’était écrié un jour Lavigerie devant le Pape Pie IX. Et,
fidèles à cette promesse, Pères blancs et Sœurs blanches n’ont pas cessé,
depuis lors, de travailler à sa réalisation.
Vers 1880, les Pères
blancs avaient pénétré dans l’Ouganda. Savez-vous où se trouve, sur la carte
d’Afrique, ce pays ? Regardez au sud du Soudan et de l’Éthiopie,
c’est-à-dire à l’est du continent. Là s’étend un immense plateau, grand
à peu près comme la France, que domine la puissante masse du volcan Elgon.
Une magnifique nappe d’eau, le lac Victoria, — si vaste qu’il s’y produit de
petites marées,— en occupe le sud, et c’est de ce lac que sort une des deux
rivières qui, en s’unissant, vont former le Nil. Ce haut plateau, où le climat
est frais, où les pluies sont suffisantes sans être excessives, ne manque pas
de richesses : bananiers, épices, café, maïs, sorgho, bœufs et moutons
y font vivre à l’aise une population qui se développe. Cette
population est formée de nègres ; des nègres intelligents, travailleurs,
qu’on appelle « bantous ».
Comme la presque totalité
des nègres d’Afrique, les bantous de l’Ouganda étaient, il y a
quatre-vingts ans, fétichistes, c’est-à-dire qu’ils adoraient des sortes de
divinités grossières représentées par des pieux sculptés, des idoles
nombreuses, auxquels ils faisaient des sacrifices sanglants. Cependant les
Arabes de la côte exerçaient sur eux une certaine influence et cherchaient
à les gagner à leur religion : l’Islam, la doctrine de Mahomet.
Aussi, pour les missionnaires du Christ, la situation n’était-elle pas commode.
* * *
Et cependant, ils
réussirent d’éclatante façon. Après moins de cinq ans d’évangélisation, dans
maints districts de l’Ouganda des groupes de chrétiens se formèrent,
extrêmement fervents et dévoués. En certaines bourgades, on en comptait deux
cent cinquante et davantage. Leur nombre croissait de mois en mois. Avant même
d’avoir reçu le baptême, les catéchumènes commençaient déjà à faire de la
propagande parmi leurs amis, dans leurs familles, et il n’était guère d’entre
eux qui n’amenât avec lui une nouvelle recrue.
Bientôt même, il
y eut des chrétiens dans l’entourage du roi, parmi les jeunes gens des
meilleures familles qui servaient autour de lui comme autrefois, chez les rois
d’Europe, servaient les pages. Le chef des pages, quelque chose comme le
régisseur du Palais royal, Charles Louanga, étant devenu chrétien, un grand
nombre des pages l’avaient suivi. Et ainsi, à deux pas du roitelet, encore
fétichiste, on célébrait les cérémonies chrétiennes avec foi.
Or ce roi, nommé Mouanga,
était un garçon jeune, violent, qui se laissait aller à de terribles
mouvements de colère et qui, de plus, était fort influençable : ceux qui
avaient sa confiance lui faisaient faire à peu près tout ce qu’ils
voulaient. À cette époque, celui qui avait toute sa confiance était son
premier ministre, lequel haïssait Charles Louanga et les chrétiens. En toute
occasion, il répétait au roitelet que ces missionnaires n’étaient que des
agents chargés par les Blancs de ruiner son autorité, que, s’il les laissait
continuer leur propagande, il verrait bientôt les Anglais, les Français, les
Allemands envahir ses États, venant de toutes les directions. Et les
commerçants arabes auxquels l’Ouganda vendait ses marchandises, répétaient
au triste Mouanga qu’il ferait bien mieux d’embrasser la religion de Mahomet.
Au début, Mouanga hésita.
Un jour, il annonça qu’il allait faire de l’Islam la religion obligatoire de
tous ses sujets ; mais un des Pères Blancs qui vivaient dans le pays se
présenta devant lui avec courage et réclama le droit pour tous de prier Dieu de
la façon qui lui plairait, et il obtint gain de cause. Mouanga n’osait pas
s’attaquer aux Blancs, de peur de provoquer une expédition d’une puissance
européenne. Seulement, il n’en mûrissait pas moins sa colère contre ceux de son
peuple qui avaient accepté le baptême. Un jour cette colère éclata.
* * *
À l’automne de 1885,
dans un accès de fureur, il fit brûler vif un de ses conseillers, Joseph
Moukassa, qui était chrétien. En mourant, le martyr avait prononcé des paroles sublimes,
celles de Jésus sur la croix : « Allez dire à Mouanga que je lui
pardonne de tout mon cœur et que je lui conseille de se repentir. » Ce
supplice, au lieu d’effrayer les chrétiens, n’avait fait qu’exalter leur
courage. La situation était si tendue que les Pères Blancs, avant de donner le
baptême à ceux qui le demandaient, leur disaient très franchement qu’ils
risquaient leur vie, qu’il fallait bien réfléchir avant de recevoir l’Eau
Sainte du sacrement. Mais le nombre des baptisés n’en croissait pas moins,
très vite.
Parmi les pages, c’était
une véritable émulation à qui se montrerait meilleur chrétien ! Sans
cesse des groupes de ces jeunes gens, à qui l’excellent Charles Louanga
avait parlé du Christ et de la vérité chrétienne, arrivaient chez les missionnaires
et demandaient à être baptisés. Le souvenir de leur martyr, de Joseph
Moukassa, les exaltait dans leur détermination. Une fois c’étaient vingt-deux
baptêmes, une autre fois quinze. Tant et si bien que presque tous les pages du
roi furent chrétiens.
Celui-ci, bien entendu,
ne l’ignorait pas. Un jour, comme il passait en revue le bataillon des pages,
le petit despote cria : « Que ceux qui ne prient pas avec les Blancs
sortent des rangs ! » II y en eut trois seulement. Tous les autres
étaient baptisés ou avaient résolu de l’être. Le roi entra dans une de ces
fureurs terribles dont il avait le secret. Il ordonna au premier ministre
d’enfermer tous ces jeunes gens dans un camp, bien gardé par des sentinelles,
en attendant qu’il eût décidé de leur sort. Et il se mit à hurler :
« II faut que je me débarrasse de ces scélérats qui veulent me
détrôner ! Il faut que je les massacre tous ! » Et comme une de ses
sœurs essayait d’implorer leur grâce, il saisit un des jeunes pages dont on lui
avait dit qu’il apprenait le catéchisme et il le tua de sa propre main.
Durant des mois, de longs
et sévères mois, les pages furent maintenus dans le camp de concentration,
à peine nourris, menacés sans cesse. Tous les jours on leur annonçait
qu’ils allaient être torturés, brûlés vifs, déchiquetés, jetés aux fauves.
Aucun ne fléchit. Derrière les grilles de bambous, ils priaient tous ensemble
et leur grand chef, le bon Charles Louanga, baptisait même, dans le camp,
quatre d’entre eux qui n’avaient pas encore reçu l’Eau Sainte avant d’être
arrêtés.
Quand il apprit cette
nouvelle, le roi fut au comble de l’exaspération. Il réunit son conseil et
annonça que les jeunes pages qui persisteraient à être chrétiens
mourraient. Il était si menaçant que les parents mêmes de la plupart des pages
se soumirent, épouvantés, et s’écrièrent : « Roi, tues-les donc, ces
enfants ingrats et rebelles ! Nous t’en donnerons d’autres ! »
« Qu’ils meurent tous ! » cria le roitelet. Et se tournant vers les
petits chrétiens, il ajouta avec un rire sinistre : « Allez manger
votre vache chez votre Père du ciel ! »
Mais, même devant la
menace imminente de la mort, aucun ne trahit. Tous déclarèrent qu’ils
préféraient le supplice au parjure. Il y avait parmi eux le petit Mbaga,
âgé de quatorze ans, le fils du bourreau en chef, à qui son père proposa
de le faire fuir et qui refusa, à qui sa mère demanda, avec des
supplications, de déclarer qu’il ne priait plus avec les Blancs, et qui refusa
encore… Ces enfants héroïques n’étaient-ils pas dignes des martyrs de jadis ?
* * *
Leur mort fut aussi
admirable. On commença par les emmener, à pied, enchaînés, entravés,
à plus de soixante kilomètres de la capitale, en pleine forêt, — sans
doute de peur que le spectacle de toutes ces jeunes victimes exaspérât la
passion du peuple et provoquât une révolte. Ceux qui, le long de cette dure
route, se montrèrent trop faibles, ceux qui tombèrent, ceux dont les chevilles
enflèrent, furent abattus d’un coup de sagaie, sur place. La nuit, on les
attachait encore davantage, on les enfermait dans les cages de bambou. Comme
s’ils avaient eu envie de fuir ! Ils ne faisaient que chanter des
cantiques et trois d’entre eux, qui avaient eu l’occasion de s’enfuir, étaient
revenus rejoindre leurs camarades, volontairement.
Arrivés au lieu du supplice,
en vue du bûcher gigantesque sur lequel ils devaient périr, une fois encore
invités à renier leur foi chrétienne, ils refusèrent, tous, sans aucune
exception. « Qu’on vous rôtisse, criait un des bourreaux, pour voir si
votre Dieu sera assez fort pour venir vous délivrer ! »
Et l’un des jeunes pages,
Bruno, répondait avec calme : « Vous pouvez bien brûler notre corps.
Notre âme, vous ne la brûlerez pas. Elle ira en Paradis. »
Et la funèbre cérémonie
commença. L’un après l’autre, on enfermait les martyrs dans une claie de
roseaux, puis on les portait sur le bûcher, comme de vivants fagots. Quand vint
le tour du petit Mbaga, son père, le chef des bourreaux, n’eut quand même pas
le triste courage de faire brûler son enfant tout vivant : il l’emmena
à l’écart et l’abattit d’un coup de massue. Puis la flamme jaillit et l’on
entendit de grands cris, des chants d’actions de grâces qui se mêlèrent au
tam-tam effréné des sorciers indigènes dansant autour du bûcher : les
petits martyrs de l’Ouganda avaient donné leur vie pour le Christ.
* * *
Ainsi le temps de
l’héroïsme n’est-il pas fini dans l’Église. Ainsi, comme aux jours où, dans les
amphithéâtres de Rome, les martyrs d’autrefois mouraient sous la dent des
bêtes, des enfants ont donné l’exemple.
Des martyrs, d’aussi
admirables figures, on en connaît bien d’autres à notre époque. Il
y en eut en Indochine au siècle passé, où plus de trente missionnaires
moururent dans d’affreux supplices pour avoir voulu porter à l’Asie la
parole de vérité. Il y en eut dans maints pays, le Mexique, par exemple,
où des persécutions éclatèrent, où des prêtres furent pourchassés, où l’Église
dut se cacher comme à l’époque des Catacombes. Il y en
a certainement à cette heure même… Et l’on peut être bien convaincu
que si, un jour, une persécution religieuse éclatait chez nous, — ce qu’à Dieu
ne plaise ! — innombrables seraient ceux qui préféreraient la mort
à la trahison.
Sacrifices héroïques,
indispensables, qui ne cessent de travailler à accroître l’Église et
à préparer les voies de Dieu ! Vous vous souvenez du mot d’un
écrivain chrétien du IVe siècle : « Le sang des martyrs est la
semence des chrétiens ! » Partout où il y a eu des martyrs, il est
bien vrai que le bon grain a germé, que les moissons ont été magnifiques.
Ainsi en a‑t-il été en Afrique Orientale, où les jeunes saints de l’Ouganda
ont, au ciel, imploré le Seigneur pour leurs parents et ont été écoutés. Le
Saint Père les a proclamés Saints et la cathédrale de Roubaga, dans leur
patrie, leur rend un culte. Aujourd’hui, l’Ouganda, sur deux millions
d’habitants, a près de six cent mille baptisés, et un clergé indigène,
prêtres et religieuses, travaille à convertir le reste de leurs frères.
Puissance de l’exemple ! Leçon du sacrifice ! Le sang des pages héroïques,
ici comme partout et toujours, a vraiment ensemencé des chrétiens !
SOURCE : https://www.maintenantunehistoire.fr/les-pages-martyrs-de-louganda/
Saint Kizito baptisé par saint Charles
Lwanga. Cathédrale Sainte-Marie de Kampala.
Stained
glass at Munyonyo Martyrs Shrine Church (Kampala) at place were St. Kizito was
baptised.
Also
known as
Carolus Lwanga
Karoli Lwanga
Profile
Ngabi clan. Servant of King Mwanga
of Uganda. Convert,
joining the Church in
June 1885.
One of the Martyrs
of Uganda who died in
the Mwangan persecutions.
Born
1865 at
Bulimu, Buganda, Uganda
burned
to death on 3 June 1886 at
Namugongo, Uganda
29 February 1920 by Pope Benedict
XV (decree of martyrdom)
6 June 1920 by Pope Benedict
XV
18 October 1964 by Pope Paul
VI at Rome, Italy
African
Catholic Youth Action (proclaimed by Pope Pius XII on 23 June 1950)
Additional
Information
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
audio
video
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
Martirologio Romano, 2005 edition
Readings
It is as if you are
pouring water on me. Please repent and become a Christian like me. – Saint
Charles Lwanga as he was being burned
MLA
Citation
“Saint Charles
Lwanga“. CatholicSaints.Info. 13 April 2024. Web. 2 June 2024. <https://catholicsaints.info/saint-charles-lwanga/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-charles-lwanga/
HOMILY OF HIS HOLINESS
JOHN PAUL II
Kampala (Uganda)
Sunday, 7 February 1993
Baana bange abaagalwa,
Mbalamusizza mwenna.
Mwebale okujja.
Katonda Kitaffe tumugulumize.
(My beloved sons and
daughters,
I greet you all.
Thanks for coming.
Let us praise God our Father).
"The effects of the
light are seen in complete goodness and right living and truth" (Eph.
5: 9).
1. Today is Sunday. Jesus
Christ, the Light of the world (Cf. Jn. 8: 12), is risen from the
dead! At the Shrine of the Holy Martyrs of Uganda, we have gathered to
celebrate Christ the Light of the world.
Christ’s Resurrection
fulfilled the words spoken to the Holy City Jerusalem by the Prophet Isaiah:
"Your light has come, the glory of the Lord is rising on you... above you
the Lord now rises and above you his glory appears" (Is. 60: 1-2).
Isaiah then said: "The
nations come to your light... your sons from far away" (Ibid. 60:
3-4). Yes. From far away the nations have come: from countless lands and
peoples of the earth. For two thousand years. You too have come, people of
Uganda, sons and daughters of Africa. You too have seen the light of Christ’s
Resurrection. The light which produces "complete goodness and right living
and truth".
2. This is the place
where Christ’s light shone on your land with a particular splendour. This was
the place of darkness, Namugongo, where Christ’s light shone bright in the
great fire which consumed Saint Charles Lwanga and his companions. May the
light of that holocaust never cease to shine in Africa!
The heroic sacrifice of
the Martyrs helped to draw Uganda and all of Africa to Christ, the true light
which enlightens all men (Cf. ibid. 1: 9). Men and women of every race,
language, people and nation (Cf. Rev. 5: 9) have answered Christ’s call,
have followed him and have become members of his Church, like the crowds which
come on pilgrimage, year after year, to Namugongo.
Today, the Bishop of
Rome, the Successor of Saint Peter, has also come on pilgrimage to the Shrine
of the Holy Uganda Martyrs. Following in the footsteps of Pope Paul VI, who
raised these sons of your land to the glory of the altars and later was the
first Pope to visit Africa, I too wish to plant a special kiss of peace on this
holy ground.
From this place I am
pleased to greet the President of the Republic of Uganda and the
representatives of the Government who honour us by their presence.
I greet all the members
of the Church in Uganda. I rejoice to greet Archbishop Emmanuel Wamala and
all my Brother Bishops of Uganda, particularly the Bishops of the South: Bishop
Adrian Ddungu of Masaka, Bishop Joseph Willigers of Jinja and Bishop Joseph
Mukwaya of Kiyinda–Mityana. I also welcome all the Cardinals and Bishops who
have come from other countries to take part in this celebration. I greet the priests
and the men and women Religious who have devoted their lives to serving
their brothers and sisters in the faith. Today too my greetings go in a
special way to Uganda’s lay faithful. I embrace you with love in the Lord
Jesus. You are the heirs of the strong and faithful lay leaders with which the
Church in Uganda was blessed from the beginning.
3. "You were
darkness once", Saint Paul told the Ephesians, "but now you are light
in the Lord" (Eph. 5: 8).
How eloquent were the
words of Pope Paul VI in his homily at the canonization of the Uganda Martyrs!
"Who could
foresee", the Pope asked, "that with the great historical figures of
African martyrs and confessors like Cyprian, Felicity and Perpetua and the
outstanding Augustine, we should one day list the beloved names of Charles
Lwanga, Matthias Mulumba Kalemba and their twenty companions?" (Paul
VI, Homily on the occasion of the canonization of the Uganda Martyrs, 18
October 1964).
Truly the Uganda
Martyrs became light in the Lord! Their sacrifice hastened the rebirth of
the Church in Africa. In our own days, all Africa is being called to the
light of Christ! Africa is being called again to discover her true
identity in the light of faith in the Son of God. All that is truly African,
all that is true and good and noble in Africa’s traditions and cultures, is
meant to find its fulfilment in Christ. The Uganda Martyrs show this clearly:
they were the truest of Africans, worthy heirs of the virtues of their
ancestors. In embracing Jesus Christ, they opened the door of faith to their
own people (Cf. Acts. 14: 27), so that the glory of the Lord could shine on
Uganda, on Africa.
4. Here at Namugongo, it
is right that we give thanks to God for all those who have worked and prayed
and shed their blood for the rebirth of the Church on this Continent. We give
thanks for all who have carried on the work of the Martyrs by striving to build
a Church that is truly Catholic and truly African.
In the first place, I
wish to acknowledge the outstanding service provided by your catechists.
In recent times some of them, like the martyrs of old, have even been called to
give their lives for Christ. The history of the Church in Uganda clearly shows
that generations of catechists have offered "a singular and absolutely
necessary contribution to the spread of the faith and of the Church"
(Cf. Ad
Gentes, 17) in your country.
How obvious this was even
at the dawn of Christianity in Uganda! Despite the fact that they themselves
had only recently come to know Christ, your Martyrs joyfully shared with others
the good news about the One who is "the way and the truth and the
life" (Jn. 14: 6). They understood that "faith is strengthened when
it is given to others" (John Paul II, Redemptoris
Missio, 2).
Dear Catechists: What you
have freely received, you must freely give! (Cf. Mt. 10: 8) Deepen your
knowledge of the Church’s faith, so that you can share its treasures ever more
fully with others. Always strive to think with the Church. Above all else you
must be devoted to personal prayer. Only if your ministry is nourished by
prayer and sustained by genuine Christian living will it bear lasting fruit.
Your catechesis can never be only instruction about Christ and his Church. It
must also be a school of prayer, where the baptized learn to grow into an ever
deeper and more conscious relationship with God the Father, with Jesus, the
first–born of many brothers and sisters (Cf. Rom. 8: 29), and with the Holy
Spirit, the giver of eternal life.
The effects of Christ’s
light must clearly be seen in the goodness of your lives! You must be
examples of a faith that is rooted in a personal relationship to Jesus, lived
in full communion with the Church. Your faith must be clearly seen in your
obedience to the Gospel, in your lives of charity and service, and in your
missionary zeal towards those who still do not believe or who no longer live
the faith they received at Baptism.
Take to heart Saint
Paul’s lesson: be examples of patience and charity towards all people, mindful
that if you have not love, then you are nothing at all (Cf. 1Cor. 13).
5. "You are
light in the Lord!" How brightly the light of Christ shines in the
lives of the lay men and women committed to the pursuit of holiness in
the quiet and often hidden circumstances of their lives! In particular I wish
to express the Church’s esteem for the women of Uganda. I encourage you:
do not be afraid to let your voices be heard! God has given Ugandan women
important gifts to share for the building of a more human and loving society, a
society which respects the dignity of all people, especially of children and
those most in need. How important is the apostolate of Christian families for
the growth of society and of the Church! Christian married couples: be faithful
to each other! Never forget the sacred calling you have received to pass on the
faith and to train the younger generation to live in a way pleasing to God.
Africa needs the witness of Christian families, families which are schools of
generosity, patience, dialogue and respect for the needs of others!
I am pleased to see here
the representatives of the various Associations and Ecclesial Movements which
play so important a role in the life of your local Churches. Dear friends: your
desire for holiness and authentic Christian living is a great gift of God to
the Church in our time. Be of one mind and heart with the Church’s pastors.
Jesus is calling you to be missionaries of his love, and a leaven of
reconciliation and renewal in the midst of his People. I encourage your efforts
to bring the Good News of Christ to all, particularly to the lukewarm and to
those who are not reached by the Church’s ordinary pastoral care.
6. "Shine out,
for your light has come!" (Is. 60: 1).
Christ’s words are
addressed to you, the lay faithful of Uganda! To each of you Christ says:
"Your light must shine in the sight of men, so that, seeing your good
works, they may give the praise to your Father in heaven" (Mt. 5: 16).
How much the people of
Uganda need the light of the Gospel in order to dispel the darkness still
left by long years of civil unrest, violence and fear. Today, Uganda stands at
the crossroads: her people need the salt of God’s word to bring out the virtues
of honesty, goodness, justice, concern for the dignity of others, which alone
can guarantee the rebuilding of their country on a firm foundation.
Uganda needs to hear the
word of God! How many of your brothers and sisters have still not met
Christ! To all of you I repeat today that challenge which Pope Paul VI left to
you: you must become missionaries to yourselves! Let your enthusiasm for
evangelization be accompanied by an ever more sincere commitment to work for
the unity of all who profess the name of Christ. Relations between Christians
should be marked by harmony and a spirit of mutual respect. Despite divisions,
efforts to promote Christian unity are themselves a powerful sign of the
reconciliation which God wishes to accomplish in our midst (Cf. John Paul II, Redemptoris
Missio, 50).
7. Laity of Uganda! "You
must be the salt of the earth and the light of the world" (Cf. Mt. 5:
13-14). If your works contain the salt of "goodness, right living and
truth", then your lives will truly become light for your neighbours.
Christ calls you to
lead a life pleasing to God. When you were reborn in the waters of Baptism, you
were made a new creation, given a share in his divine life and sent forth to
bear witness to the One who called us out of darkness into his kingdom of light
(Cf. Col. 1: 13).
Saint Paul says it very
clearly: "Have nothing to do with the futile works of
darkness" (Eph. 5: 11). You have renounced Satan and his works. You
have been bought at the price of Christ’s Blood, so you must never deny him by
turning to idols, or by abandoning your Christian way of life for the empty
promises of a culture of death! "You were darkness once, but now you are
light in the Lord" (Ibid. 5: 9). Let the Martyrs be your
inspiration! They did not profess Christ with their lips alone. They
showed their love for God by keeping his commandments (Cf. 1Jn. 5: 3). Christ’s
image shone forth in them with a spiritual power that even now draws people to
him. In their lives and in their deaths, the Martyrs revealed the power of the
Cross, the power of a faith that is stronger than fear, a life that triumphs
over death, a hope that lights up the future, and a love that reconciles the
bitterest of enemies.
8. "The Lord will be
your everlasting light" (Is. 60: 20). I thank God for this opportunity to
celebrate the Holy Eucharist with you at the Shrine of the Holy Martyrs of
Uganda. The Martyrs were called upon, amid this beloved African people, to
"shine in the sight of men" (Mt. 5: 16). In them Christ’s parables of
salt and light have been fulfilled. In their earthly life, the Martyrs
"tried to discover what the Lord wants" (Cf. Eph. 5: 10) and acted in
a way worthy of the calling they had received. As followers of Christ, they
were ready even to give their lives for him.
The Holy Spirit "lit
this light" in Namugongo. Through the ministry of the Church, he also
ensured that the light would not remain hidden, but would "shine for
everyone in the house" (Cf. Mt. 5: 15): in your house, in Uganda and in
all Africa.
Mwebale okumpuliriza. Kristu abeere ekitangaala Mu Africa Yonna.
(Grazie per avermi ascoltato. Possa Cristo essere la luce di tutta l’Africa).
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
PASTORAL VISIT TO BENIN,
UGANDA AND KHARTOUM
JOHN PAUL II
Sunday, 17 February 1993
At the end of this Mass
we turn with love to the Blessed Virgin Mary and prepare to say the Angelus.
From his Cross, Jesus gave Mary to his followers to be their Mother (Cfr. Jn 19,25-27).
From the very beginning of the Church’s presence in this land, Uganda’s
Christians have been sustained in their witness to the Gospel by the prayers of
the Mother of God. The Uganda’s Martyrs gave proof of their profound devotion
to Mary by their daily recitation of the Angelus and the Rosary during the time
of their imprisonment. In union with them and with all the Saints, let us now
entrust to Mary’s maternal protection this beloved country of Uganda and its
people.
Mary, Queen of Peace! To
you we commend the men, women and children of Uganda. Through your prayers, may
the Spirit of God grant lasting peace and prosperity to their nation. May the
light of Christ cast out the spiritual darkness which breeds selfishness,
violence, hatred for others and contempt for their rights. May all hearts be
opened to the power of God’s love. May those divided by ethnic or political
antagonisms learn to work together in order to build a society of justice,
peace and freedom for their children.
Mary, Queen of Martyrs! To
you we commend the Christians of this country. May the noble example of Saints
Charles Lwanga and the Uganda’s Martyrs inspire them to offer their lives as a
sacrifice pleasing to God. May their faith in Christ be seen in the holiness of
their lives and in their charity towards their brothers and sisters. Strengthen
priests and Religious in fidelity and apostolic zeal, and grant that more and
more young people may respond generously to God’s call to serve him in the
Church. By your loving intercession, may Christians be beacons of hope, letting
their light shine before men, a leaven of Gospel values working for the
spiritual and moral renewal of Ugandan society.
Mary, Mother of all who
believe! May all Christ’s followers in this country draw ever closer
together in a spirit of mutual respect and cooperation. May they bear ever more
fraternal witness to the reconciling love of Jesus the Redeemer. Impelled by
the Spirit of love, may they help spread the light of the Gospel to all the
people of Uganda.
Mary, Mother of
Sorrows! Look with mercy on those who suffer. Be close to the victims of
violence and terror, and console those who mourn. May Jesus your Son grant
comfort and peace to all the sick and dying, and may he strengthen those
devoted to their physical and spiritual care.
Mary, Queen of Africa! Lead
all people into the Lord’s Kingdom of holiness, truth and life. You who freely
said "yes" to God and became the Virgin Mother of his only Son,
remain ever close to your children in Uganda. May they be reborn in hope, and
may God’s saving plan be fulfilled in them. Through them, may all Africa come
to know and love the name of Jesus Christ our Saviour.
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/en/angelus/1993/documents/hf_jp-ii_ang_19930207.html
St. Charles Lwanga and
Companions
St. Charles was one of 22 Ugandan martyrs who converted from paganism. Though
he was baptized the night before being put to death, he became a moral leader.
He was the chief of the royal pages and was considered the strongest athlete of
the court. He was also known as “the most handsome man of the Kingdom of the
Uganda.” He instructed his friends in the Catholic Faith and he personally
baptized boy pages. He inspired and encouraged his companions to remain chaste
and faithful. He protected his companions, ages 13-30, from the immoral acts
and ritualistic homosexual demands of the Babandan ruler, Mwanga.
Mwanga was a superstitious pagan king who originally was tolerant of
Catholicism. However, his chief assistant, Katikiro, slowly convinced him that
Christians were a threat to his rule. The premise was if these Christians would
not bow to him, nor make sacrifices to their pagan god, nor pillage, massacre,
nor make war, what would happen if his whole kingdom converted to Catholicism?
When Charles was sentenced to death, he seemed very peaceful, one might even
say, cheerful. He was to be executed by being burnt to death. While the pyre
was being prepared, he asked to be untied so that he could arrange the sticks.
He then lay down upon them. When the executioner said that Charles would be
burned slowly so death, Charles replied by saying that he was very glad to be
dying for the True Faith. He made no cry of pain but just twisted and moaned,
“Kotanda! (O my God!).” He was burned to death by Mwanga’s order on June 3,
1886. Pope Paul VI canonized Charles Lwanga and his companions on June 22,1964.
We celebrate his memorial on June 3rd of the Roman Calendar. Charles is the
Patron of the African Youth of Catholic Action.
SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/saint-charles-lwanga/
LWANGA, CHARLES, ST.
One of the 22 uganda
martyrs; b. Buddu County, Uganda, c. 1860; d. Namugongo, Uganda, June
3, 1886. Lwanga first learned of the Catholic faith from two retainers in the
court of chief Mawulugungu. While a catechumen he entered the royal household
of the Kabaka of Buganda in 1884 as the assistant to Joseph Mukasa, the
majordomo in charge of the young court pages. On the night of Mukasa's martyrdom
by order of the new Kabaka, Mwanga, Lwanga requested and received baptism (Nov.
15, 1885). During the succeeding months, when it was most difficult to
communicate with priests, he protected the pages from Mwanga's perverted
demands. He instructed and encouraged the youths and, at the moment of crisis,
baptized the catechumens. When persecution started anew (May 1886), Lwanga was
arrested with the Christian pages, after making with them a public profession
of faith. During the march to Namugongo he was roughly treated. He was singled
out for a particularly cruel death by slow fire. With 21 others he was
beatified (June 6, 1920) and canonized (Oct. 18, 1964). Pius
XI declared him patron of youth and Catholic Action for most of
tropical Africa (June 22, 1934).
Feast: June 3.
Bibliography: J. P.
THOONEN, Black Martyrs (London 1941). J. F. FAUPEL, African
Holocaust (New
York 1962). Acta Apostolicae Sedis 56 (Rome 1964) 901–912.
[J. F. Faupel]
New Catholic Encyclopedia
SOURCE : https://www.encyclopedia.com/religion/encyclopedias-almanacs-transcripts-and-maps/lwanga-charles-st
Charles Lwanga
Roman Catholic Saint. Also
known as Carl or Karoli Lwanga. He was born possibly in Birinzi Village in
Buddu County, somewhere in Buganda, Uganda, though his parentage is unknown,
and he was of the Ngabi clan of the tribe of Muganda. He was brought up by
Kaddu at an early age, and in August 1878, he was placed in the service of
Mawulugungu, chief of Kirwanyi (who later died in 1882). He became the chief of
the royal pages who lived in the time of King Mutesa I and his son Mwanga II
when Christianity came into Uganda between 1877 and 1879. After Mutesa's death
on October 19, 1884, Mwanga came to power at age 16 and demanded that Christians
renounce their faith on pain of torture or death, and that his pages engage in
pedophilic activities. Many pages, including Lwanga, refused to engage in such
activities and went into hiding with some Christian missionaries, while Mwanga
had many missionaries, including archbishop James Hannington, slaughtered.
Lwanga was baptized by Pere Ludovic Girault and Pere Simeon Lourdel on November
15, 1885, on the same day that Joseph Mukasa Balikuddembe was martyred; and
Lwanga assumed Balikuddembe's duties. Even after the events of the fire of the
royal palace on February 22, 1886, he rebuked Mwanga for such actions but fell
into disfavor. On May 25, Lwanga and his fellow pages were discovered by
Mwanga, arrested and put in jail. The next day, while Denis Ssebuggwawo,
Anderea Kaggwa and Ponsiano Ngondwe were martyred, Lwanga secretly baptized his
four fellow pages: Gyavire, Kizito, Mbaga Tuzinde, and Muggaga. The next
morning, May 27, Lwanga and his 15 fellow Catholic pages were condemned to
death. Three of them (Antanansio Bazzekuketta, Gonzaga Gonza and Nowa
Mawaggali) were martyred both on the way to Namugongo and during their
imprisonment there for a week. Lwanga encouraged the remaining pages to remain
faithful until death. On the day of their execution (that is, June 3, the
Ascension of the Lord), he and the 11 remaining pages were wrapped in reed mats
and laid down on a furnace pyre, joined in by the body of his fellow page
Tuzinde, who had been beaten to death for refusing to renounce Christianity;
and they were burned alive. As Lwanga (who was not yet 26 years old) was being
burned, one executioner, Ssenkoole, urged him to save himself, but Lwanga
replied, "Poor madman, you are burning me, but it's as if you are pouring
water over my body. Please repent and become a Christian like me." His
death, along with 21 other martyrs, resulted in the eventual rebellion against
and exile of Mwanga. In 1920, Lwanga and his 21 other companions were beatified
by Pope Benedict XV, and on October 18, 1964, they were canonized by Pope Paul
VI, and a shrine or basilica church was built in Namugongo in their honor.
Lwanga is the patron saint of African Catholic Youth Action, converts and
torture victims, and his joint feast day with 21 others is June 3.
SOURCE : https://fr.findagrave.com/memorial/29118251/charles-lwanga
Charles Lwanga, a young page in the royal court of Buganda (now part of
Uganda), was burned to death in 1886 at the order of King Mwanga, after
refusing to renounce his faith in Jesus Christ. Lwanga, who was in his mid
twenties, had become the protector and pastor to a group of young men who
worked in the royal court, many of whom had been led to faith and baptized by
him. Mwanga's wrath was fueled by what he perceived to be divided loyalty among
the pages because of their devotion to God and their growing unwillingness,
under Lwanga's guidance, to submit to his homosexual abuse. Mwanga ordered
twenty nine pages, including Lwanga, to parade before him to recant their faith
or die. Three recanted, and the remaining twenty six were sent out to be burnt
alive.
The deaths ignited
astonishing growth in Buganda, so that 25 years after the martyrdoms 40% of the
tribe had been baptized. Bugandan missionaries in turn spread the gospel to the
rest of East Africa and the whole continent.
Background
The African kingdom of
Buganda was "discovered" by British explorer, J. H. Speke in 1862 and
visited by Henry M. Stanley, a British journalist, in 1875. Both Speke and
Stanley wrote books that praised the Baganda for their organizational skills,
massive army and navy, and willingness to modernize. Stanley described a town
of about 40,000 surrounding the king's palace, which was situated atop a
commanding hill. He noted a corps of young pages who served the king while
training to become future chiefs.
Anglican and Roman
Catholic missionaries soon followed, as well as Arab muslims. Mutesa allowed
his people to join any religion, but he remained a traditionalist. By the mid
1880s there had been substantial conversions among the Baganda, especially in
the royal court, where the missionaries had focused their attention for
strategic reasons. When Mutesa died and was succeeded by his son Mwanga,
however, the cost of being a Christian rose dramatically and tragically.
Lwanga's life
Charles Lwanga was born
around 1860 in Ssmgo County and was raised in Buddu in the southwest. At age
18, Lwanga started working for the chief of Kirwanyi and travelled with him to
the capital of Buganda in 1880. Lwanga became interested in the teaching of the
Catholic missionaries and began to attend their instructions. When freed from
service to the chief, Lwanga joined a group of recently baptised Christians in
Bulemezi County.
When Mwanga became king
in 1884, Lwanga entered his royal service. A natural leader, he was immediately
put in charge of the royal pages and quickly won their confidence and
affection, not least because of his skill as a wrestler. Lwanga understood his
job to be to give instruction and guidance to the royal pages and shield them
from the evil influences at court. With his encouragement and under his
mentorship, many pages turned to Christ.
The martyrdoms
King Mwanga was concerned
that the converts had diverted their loyalty to some other authority so that he
could no longer rely on their allegiance at all costs. The ultimate humiliation
for him was that they resisted his homosexual advances - it was unheard of for
mere pages to reject the wishes of a king. Mwanga was thus determined to rid
his kingdom of the new teaching and its followers.
The first three martyrs
were killed at Busega Natete on January 31, 1885. The executions reached their
peak with the death of Lwanga and twenty five other "Ugandan Martyrs"
on June 3, 1886. Lwanga was burned first and burned more slowly to increase the
suffering. Throughout most of it he prayed quietly, and just before the end, he
cried out in a loud voice `Katonda,' - `My God.' By Jan 27, 1887, when the last
death in Mwanga's campaign occurred, a total of at least forty five young
Africans had been killed.
Impact of the martyrs
The martyrdoms drove the
infant East African church underground but not into retreat. There was dramatic
growth in the churches, even during the oppression. More people were baptized
than martyred, and at the very peak of the terror, congregations of fifty and
more attended services [1]. Within two months of Lwanda's death, Anglicans had
baptized two hundred and twenty-seven people, and the Catholics may well have
baptized even more. Baptisms included prominent members of the royal court such
as the admiral of the fleet.
The oppression eased in
1888 when Mwanga was deposed, but the astonishing growth continued. Soon the
missionaries were far outnumbered by local church leaders, and church growth
was led by the Africans. In the 1890s revival swept the Ugandan Protestant
community, which then sent out large numbers of missionary evangelists. Their
work was so successful that Baganda was 40% Christian and the rest of Uganda 7%
Christian by 1911, ready for the even more dramatic East African Revival that
began in 1929.
References
• Aylward Shorter
"Slow death by burning", Quarterly Review of Mission January
2004 [2]
• "The Christian
Martyrs of Uganda", The Buganda Home Page [3]
• John Bauer, 2000
Years of Christianity in Africa (Nairobi: Paulines, 1994) pp. 233-44.
• Ashe, Robert P. Two
kings of Uganda London, 1889
• Ashe, Robert P. Chronicles
of Uganda New York, 1895
• Neil Lettinga,
"19th Century Missions in the African Interior: Buganda" African
Christianity Homepage, [4]
SOURCE : http://www.theopedia.com/Charles_Lwanga
St. Charles Lwanga and
Companions
Feastday: June 3
For those of us who think
that the faith and zeal of
the early Christians died out as the Church grew more safe and powerful through
the centuries, the martyrs of Uganda are a reminder that persecution of
Christians continues in modern times, even to the present day.
The Society of
Missionaries of Africa (known
as the White Fathers) had only been in Uganda for 6 years and yet they had
built up a community of converts whose faith would
outshine their own. The earliest converts were soon instructing and leading new
converts that the White Fathers couldn't
reach. Many of these converts lived and taught at King Mwanga's court.
King Mwanga was a violent
ruler and pedophile who forced himself on the young boys and men who served him
as pages and attendants. The Christians at Mwanga's court who tried to protect
the pages from King Mwanga.
The leader of the small
community of 200 Christians, was the chief steward of Mwanga's court, a
twenty-five-year-old Catholic named Joseph Mkasa
(or Mukasa).
When Mwanga killed a
Protestant missionary and his companions, Joseph Mkasa
confronted Mwanga and condemned his action. Mwanga had always liked Joseph but
when Joseph dared
to demand that Mwanga change his lifestyle, Mwanga forgot their long
friendship. After striking Joseph with
a spear, Mwanga ordered him killed. When the executioners tried to tie Joseph's
hands, he told them, "A Christian who
gives his life for God is
not afraid to die." He forgave Mwanga with all his heart but made one
final plea for his repentance before he was beheaded and then burned on
November 15, 1885.
Charles Lwanga took over
the instruction and leadership of the Christian community
at court -- and the charge of keeping the young boys and men out of Mwanga's
hands. Perhaps Joseph's plea for repentance had had some affect on Mwanga
because the persecution died
down for six months.
Anger and suspicion must
have been simmering in Mwanga, however. In May 1886 he called one of his pages
named Mwafu and asked what the page had been doing that kept him away from
Mwanga. When the page replied that he had been receiving religious instruction
from Denis Sebuggwawo, Mwanga's temper boiled over. He had Denis brought to him
and killed him himself by thrusting a spear through his throat.
He then ordered that the
royal compound be sealed and guarded so that no one could escape and summoned
the country's executioners. Knowing what was coming, Charles Lwanga baptized
four catechumens that night, including a thirteen-year-old named Kizito. The
next morning Mwanga brought his whole court before him and separated the
Christians from the rest by saying, "Those who do not pray stand by me,
those who do pray stand over there." He demanded of the fifteen boys and
young men (all under 25) if they were Christians and intended to remain
Christians. When they answered "Yes" with strength and
courage Mwanga condemned them to death.
He commanded that the
group be taken on a 37 mile trek to the place of execution at Namugongo. The
chief executioner begged one of the boys, his own son, Mabaga, to escape and
hide but Mbaga refused. The cruelly-bound prisoners passed the home of
the White
Fathers on their way to execution. Father Lourdel remembered
thirteen-year-old Kizito laughing and chattering. Lourdel almost fainted at the
courage and joy these condemned converts, his friends, showed on their way to
martyrdom. Three of these faithful were killed on road.
A Christian soldier
named James Buzabaliawo
was brought before the king. When Mwanga ordered him to be killed with the
rest, James said,
"Goodbye, then. I am going to Heaven, and I will pray
to God for
you." When a griefstricken Father Lourdel raised his hand in absolution as James passed, James lifted his
own tied hands and pointed up to show that he knew he was going to heaven and
would meet Father Lourdel there. With a smile he said to Lourdel, "Why are
you so sad? This nothing to the joys you have taught us to look forward
to."
Also condemned were
Andrew Kagwa, a Kigowa chief, who had converted his wife and several others,
and Matthias Murumba (or Kalemba) an assistant judge. The chief counsellor was
so furious with Andrew that he proclaimed he wouldn't eat until he knew Andrew
was dead. When the executioners hesitated Andrew egged them on by saying,
"Don't keep your counsellor hungry -- kill me." When the same
counsellor described what he was going to do with Matthias, he added,
"No doubt his god will rescue
him." "Yes," Matthias replied, "God will rescue
me. But you will not
see how he does it, because he will take
my soul and
leave you only my body." Matthias was cut up on the road and left to die
-- it took him at least three days.
The original caravan
reached Namugongo and the survivors were kept imprisoned for seven days. On
June 3, they were brought out, wrapped in reed mats, and placed on the pyre.
Mbaga was killed first by order of his father, the chief executioner, who had
tried one last time to
change his son's mind. The rest were burned to death. Thirteen Catholics and
eleven Protestants died. They died calling on the name of Jesus and proclaiming,
"You can burn our bodies, but you cannot harm our souls."
When the White Fathers were
expelled from the country, the new Christians carried on their work,
translating and printing the catechism into their natively language and
giving secret instruction
on the faith. Without priests, liturgy, and sacraments their
faith, intelligence, courage, and wisdom kept
the Catholic Church
alive and growing in Uganda. When the White Fathers returned
after King Mwanga's death, they found five hundred Christians and one thousand
catchumens waiting for them. The twenty-two Catholic martyrs
of the Uganda persecution were
canonized.
Prayer:
Martyrs of Uganda, pray
for the faith where
it is danger and for Christians who must suffer because of their faith. Give
them the same courage, zeal, and joy you showed. And help those of us who live
in places where Christianity is
accepted to remain aware of the persecution in
other parts of the world. Amen
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=35
Saint Charles Lwanga and
Companions:
THE HOLY MARTYRS OF
UGANDA
c. 1860-1887
June 3
By 1879 the first
Catholic missions were started in Uganda and other parts of Central Africa.
Under King Mtesa missionaries preached, people studied the faith, and many
believed in Jesus. Unfortunately King Mtesa was succeeded by King Mwanga, who
began persecuting the Christians in Uganda.
Charles Lwanga was a
young man in his late teens, who was a page in the court of King Mwanga. After
Mkasa, the Christian master of the court pages, criticized the king for his
immoral acts [homosexuality among them] and for murdering a group of
missionaries, the king had him beheaded. On the same night Mkasa was Martyred,
Charles, a catechumen, was Baptized. Charles replaced Mkasa as head of the
pages and continued to encourage the young men to refuse to take part in the
pagan customs of the country. Later a young page refused to become involved in
the king's immoral acts and confessed that a page named Denis was instructing
him to be a Christian. This angered the king so much that he sent for Denis and
thrust a spear through his throat. Then Mwanga summoned all the pages and
separated the Christian pages from the rest. He commanded his soldiers to kill
Charles Lwanga and his friends. Most of the pages were under the age of
twenty-five. The youngest was thirteen years old.
In prison Charles
inspired the others to be courageous and faithful. The boys were executed
thirty-seven miles away. Three were killed on the road. Charles was burned
alive. The others met the same fate or were beheaded. They prayed and sang
enthusiastically at their deaths.
After their deaths, many
other Catholics were persecuted and killed. The example of these teenagers and
men inspired other people, and in Africa the faith grew and spread. It has
refused to die.
Twenty-two Ugandan
Martyrs, including Charles and the pages, were canonized.
St. Charles Lwanga and
Companions are the patrons of Catholic action for youth and of those afflicted
with homosexual temptations.
SOURCE : http://www.catholictradition.org/Saints/saints6-3.htm
Charles Lwanga and Companions MM (RM)
(also known as Ugandan Martyrs)
Died at Namugongo, Uganda, 1885-1887; beatified in 1920; canonized by Pope Paul
VI in 1964; feast added to the Roman Calendar in 1969; declared the
protomartyrs of Black Africa. Twenty-two Catholic men, including seventeen
young pages between the ages of 13 and 30, plus some Protestants, were martyred
by King Mwanga of Uganda. Their heroic courage rivalled that of the early
martyrs.
Catholic Christianity began to take root in Uganda after Cardinal Lavigerie's
White Fathers established missions in central Africa in 1879. Progress was made
under the rule of the not unfriendly local chieftain named Mtesa; however, his
successor, Mwanga detested the faith that would accuse him of debauchery.
King Mwanga of Uganda took as chief steward a young Christian named Joseph
Msaka Balikuddembe. Joseph detested the king's debauched ways, especially his
attempts to corrupt other young men of Uganda, whom the steward tried to
protect. Mwanga distrusted foreign visitors, fearing they might report his evil
ways to the British government, which had given him his power.
In October 1885, Mwanga ordered his followers to kill an Anglican missionary,
Bishop James Hannington. The Catholic steward Joseph protested at the murder of
a fellow Christian. The following month, Mwanga had him beheaded. "A
Christian who gives his life for God is not afraid to die," Joseph
proclaimed. "Mwanga has condemned me without cause; but tell him I forgive
him from my heart." To the king's astonishment, the Christians were not
cowed by his sudden outrage.
Six months later Mwanga's savagery was even worse. He discovered that a
14-year-old page, Mwafu, had been receiving instruction in the Catholic faith.
He called for Denis Sebuggwago, who had been teaching the page, and killed him
by thrusting a butcher's cleaver or spear through his throat. That night
Charles Lwanga, the new master of the pages, baptized five of them including
Kizito, who he had repeatedly rescued from Mwanga's pederasty.
The next day the baptisms were discovered. Enraged, Mwanga assembled all the
pages and ordered the Christians to separate themselves from the others.
Fifteen, all under the age of 25, did so at once and were later joined by two
others who were already under arrest and by two soldiers. They were asked if
they wished to remain Christian and each replied, "Until death." The
king then ordered every Protestant and Catholic living in the royal enclosure
to be put to death.
Thirty-two Catholics and Protestants were led 37 miles away to a place called
Namugongo to be burned to death in a literal holocaust. Three were killed on
the way. One of these, a district judge named Matthias Kalemba, declared,
"God will rescue me. But you will not see how he does it, because he will
take my soul and leave you only my body." He was cut into pieces and left
to die slowly by the roadside.
The rest of the martyrs were taken to Namugongo. They were imprisoned there for
seven days while a huge pyre was prepared. At the appointed time on Ascension
Day, they were forced to lie down on reed mats. Wrapped up in the mats and
tightly bound, they were laid side by side. Fuel was poured on them, and they
were set afire. As their executioners sang barbarously, the martyrs died
confidently praying to their Savior.
The persecution spread. A leader among the confessors was Matthias Murumba, who
was killed with revolting cruelty. During the reign of Mwanga about 100
Christians of various denominations were martyred.
Andrew Kagwa (Kaggwa, d. 1886) was a native chief of Kigowa and the royal
bandmaster of King Mwanga. He was baptized in 1881, converted his wife, and
became active in missionary work. He had gathered a large body of catechumens
around him. Condemned to death for the faith, he right arm was severed from his
body before he was beheaded.
Charles Lwanga (d. 1886) was a servant of the king, who was baptized in
November 1885 and martyred the following June. He succeeded Joseph Mkasa as
master of the pages and continued his predecessor's censure of the king's
homosexual practices and corruption of the young pages. This intensified King
Mwanga's hatred of Catholics.
Denis (Dionysius) Sebuggwago (Sebuggwawo) (d. 1885) was a servant of the
King. He killed with a butcher's cleaver by the king himself because he was
taught teaching the catechism. He was the first victim of the persecution.
John Maria Muzeyi (d. 1886) practiced the corporal works of mercy until
his martyrdom.
Joseph Mikasa (Mkasa, Musaka) Balikuddembe (d. 1885), was the Christian
steward in charge of the pages, at the court of King Mwanga of Uganda. He was
beheaded on November 15, when he denounced the king's notorious immoralities
and his murder of Joseph Harrington, a Protestant missionary, and his group.
Kizito (d. 1886), 13-year old boy, who went to his death "laughing
and chattering," was saved from the king's pedophilic tendencies by
Charles Lwanga, who baptized the child.
Mbanga (Mbaga) Tuzinde (d. 1886) was a page to the king and the adopted
son of the chief executioner. He had to resist the pleas of his family up until
the moment of he was thrown on the pyre at Namuyongo. At the last moment his
father killed him with a blow to the neck to prevent him from suffering the
agony of burning.
Matthias Kalemba (d. 1886) was a Membo judge, who was tortured to death.
Matthias Murumba, an Islamic assistant judge who converted, first to
Protestantism, then to the Catholic faith. He was baptized by Fr. Livinhac,
then martyred on Kumpala Hill.
Pontain Ngondwe (d. 1886), a soldier in the Royal Guard (Attwater,
Benedictines, Bentley, Delaney, Farmer, Faupel, Gill, Thoonen, Walsh, White).
Charles Lwanga is the
patron saint of African Catholic Youth Action (White).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0603.shtml
Saint Charles Lwanga
St. Charles and many
other martyrs for the faith died between November 15, 1885 – January 27, 1887
in Namugongo, Uganda. St. Charles and his companions were beatified in 1920 and
canonized by Pope Paul VI in 1964.
In 1879 Catholicism began
spreading in Uganda when the White Fathers, a congregation of priests founded
by Cardinal Lavigerie were peacefully received by King Mutesa of Uganda.
The priests soon began
preparing catechumens for baptism and before long a number of the young pages
in the king’s court had become Catholics.
However, on the death of
Mutesa, his son Mwanga, a corrupt man who ritually engaged in pedophilic
practices with the younger pages, took the throne.
When King Mwanga had a
visiting Anglican Bishop murdered, his chief page, Joseph Mukasa, a Catholic
who went to great length to protect the younger boys from the king’s lust,
denounced the king’s actions and was beheaded on November 15, 1885.
The 25 year old Charles
Lwanga, a man wholly dedicated to the Christian instruction of the younger
boys, became the chief page, and just as forcibly protected them from the kings
advances.
On the night of the
martyrdom of Joseph Mukasa, realizing that their own lives were in danger,
Lwanga and some of the other pages went to the White Fathers to receive
baptism. Another 100 catechumens were baptized in the week following Joseph
Mukasa’s death.
The following May, King
Mwanga learned that one of the boys was learning catechism. He was furious and
ordered all the pages to be questioned to separate the Christians from the
others. The Christians, 15 in all, between the ages of 13 and 25, stepped
forward. The King asked them if they were willing to keep their faith. They
answered in unison, “Until death!”
They were bound together
and taken on a two day walk to Namugongo where they were to be burned at the
stake. On the way, Matthias Kalemba, one of the eldest boys, exclaimed, “God
will rescue me. But you will not see how he does it, because he will take my
soul and leave you only my body.” They executioners cut him to pieces and left
him to die alone on the road.
When they reached the
site where they were to be burned, they were kept tied together for seven days
while the executioners prepared the wood for the fire.
On June 3, 1886, the
Feast of the Ascension, Charles Lwanga was separated from the others and burned
at the stake. The executioners slowly burnt his feet until only the charred
remained. Still alive, they promised him that they would let him go if he
renounced his faith. He refused saying, “You are burning me, but it is as if
you are pouring water over my body.” He then continued to pray silently as they
set him on fire. Just before the flames reached his heart, he looked up and
said in a loud voice, “Katonda! – My God!,” and died.
His companions were all
burned together the same day all the while praying and singing hymns until they
died.
There were 22
protomartyrs in all. The last of the protomartyrs, a young man named John Mary,
was beheaded by King Mwanga on January 27, 1887.
The persecutions spread during
the reign of Mwanga, with 100 Christians, both Catholics and Protestants, being
tortured and killed.
St. Charles Lwanga is the
patron saint of African Catholic Youth Action.
SOURCE : http://www.catholicnewsagency.com/saint.php?n=488
St. Charles Lwanga,
martyred by sexually deviant King
Posted on 3 June 2015 by Fr. John Zuhlsdorf
Today we might
contemplate the various ways in which the State is encroaches in our lives and
tries to force us to do things that are repugnant to nature and to God’s laws.
Today is the
feast day of a saint, who died as a martyrs especially because he resisted
a sodomite king, who was furious that he and many children he would kill
wouldn’t have homosexual sex with him.
St. Charles Lwanga and
many other martyrs died between 1885 and 1887 in Uganda.
They were beatified in 1920 and canonized by Pope Paul VI in 1964.
In 1879 the White Fathers
were working successfully as missionaries in Uganda. They were, at first
well received by King Mutesa.
Then there came
a new pharaoh, as it were.
Mutesa died and his
son, Mwanga, took over. He was a ritual pedophile.
Charles Lwanga, a 25 year
old man who was a catechist, forcefully protected boys in his
charge from the king’s sodomite advances.
The king had murdered an
Anglican Bishop and tried to get his page, who was protected by Joseph Mukasa,
later beheaded for his trouble. On the night of the martyrdom of Joseph
Mukasa, Lwanga and other pages sought out the White Fathers for baptism.
Some 100 catechumens were baptized.
A few months
later, King Mwanga ordered all the pages to be questioned to find out if
they were being catechized. 15 Christians 13 and 25 identified
themselves. When the King asked them if they were willing to keep
their faith, They answered in unison, “Until death!”
They were bound together
and force marched for 2 days to Namugongo where they were to be burned at
the stake. On the way, Matthias Kalemba, one of the eldest boys,
exclaimed, “God will rescue me. But you will not see how he does it, because he
will take my soul and leave you only my body.” He was cut to pieces
and left him by the road.
When they reached
Nanugongo, they were kept tied together for seven days while the executioners
prepared the wood for the fire.
On 3 June 1886 (that year
the Feast of the Ascension… therefore a Thursday), Charles Lwanga was
separated from the others and burned at the stake. The executioners burnt his
feet until only the charred stumps remained. He survived. His
tormentors promised that they would let him go if he renounced his Faith.
Charles refused saying, “You are burning me, but it is as if you are
pouring water over my body.” They set him on fire. As flames
engulfed him he said in a loud voice, “Katonda! – My God!”
His companions were also
burned together the same day. They prayed and sang hymns.
Charles Lwanga and
companions died for their Faith and because they resisted
the intrinsically evil of homosexual sex.
It is probable that the
African members of the Synod of Bishops coming up this October will
be strong defenders of the Church’s teachings and practices against the
bizarre innovations which may be proposed by certain other members.
Charles Lwanga, pray for
us… pray for Ireland… pray for these United States.
SOURCE : https://wdtprs.com/2015/06/st-charles-lwanga-martyred-by-sexually-deviant-king/
ABOUT NAMUGONGO SHRINE
AND PARISH
History Of The Shrine
From far, the eyes cannot
fail to catch the sight of a whitish pinnacle towering the normally blue sky.
As one approaches, one is gripped by that special feel of a godly environment,
with a heroic atmosphere of the Martyrs given by the imposing giant structure
of a shrine. This is Namugongo where now people flock daily in tens and
thousands to honour and pray to God through the intercession of the twenty two
Uganda Martyrs.
This Uganda Martyrs Minor
Basilica/Shrine is a Catholic church dedicated to the Martyrs of Uganda who
shed their blood because of the Christian faith. The Shrine is well known for
its beautiful and unique interior and exterior, but it is specially notable for
its shape and architectural plan: the 22 copper pillars-over 100 feet long that
support the shrine built in form of an African hut and its wooden doors that
depict the history of the Martyrs. The Shrine has a capacity 1000 seats
arranged in a circular form.
The construction of the
Uganda Martyrs' Shrine began in 1967. It was completed and formally opened by
the special Papal envoy, His Eminence Sergio Cardinal Pignedoli on 3rd June
1975. Thanks to the late former Archbishop Emmanuel Cardinal Nsubuga the author
of the project, Dr. Danhinden the Architect and the ROKO Construction for the
wonderful work done. When Pope John Paul II made a pilgrimage to Namugongo on
February 7, 1993, during his six -day visit to Uganda (5th -10th February
1993), he elevated the Shrine to a rank of a minor Basilica.
The place
Lying 15 kilometres east
of Kampala off Jinja Road, Namugongo was formerly a place of execution of all
people who committed grave offences in the kingdom of Buganda. It is here that
14 of the 22 Uganda Martyrs offered their life to Christ (burnt alive), on the
orders of king Mwanga in 1886, having refused to denounce their Christian
faith. Following the holocaust of these Martyrs which reached a climax on 3rd
June, 1886 Namugongo has steadily taken on the image of attraction as a place
of pilgrimage, as God simultaneously has honoured them before Believers.
On 6th June 1920 Pope
Benedict XV beatified the Uganda Martyrs. Pope Paul VI canonized them on
Mission Sunday, 8th October, 1964 in Saint Peter's Basilica, Rome. The same
Pope honoured the Martyrs with a pilgrimage on 31st July to 2nd August 1969 -
the first visit ever by a pope to the African Continent.
In 1935, 49 years after
the holocaust, the Mill Hill Missionaries founded a Catholic Parish at
Namugongo. They dedicated it to Our Lady Queen of the Martyrs.
The big imposing Shrine
dominating Namugongo today stands exactly on the spot where the small original
parish church stood and it is the same spot where Charles Lwanga was burnt
alive.
The Lake
Remembering the work
executed by St. Charles Lwanga when still a page in King Mwanga's palace, when
he spearheaded the excavation of the legendary Kabaka's lake at Mengo, a
Martyrs' lake was excavated at Namugongo. Many pilgrims have often drawn water
from this lake and later given testimonies about this water healing them of
various diseases.
The Pavilion (Island) in
the lake is another unique feature at Namugongo with a clear view that can be
seen from all angles of the over 15 acres Shrine compound. It is inside this
pavilion where the main celebrant sits on big occasions like Martyrs' day, June
3. This grass thatched pavilion, also in circular form like the Shrine is
supported by 4 pillars and can accommodate more than 300 priests and a number
of bishops that turn for the High Mass on Martyrs Day
If you have any comments
about this site, please contact
us Uganda Martyrs Shrine, Namugongo, Kampala Archdiocese, Uganda
SOURCE : https://web.archive.org/web/20140810045807/http://ugandamartyrsshrine.org.ug/details.php?id=1
BRIEF HISTORY
"Here is a number of
men and boys who, within a few years from first hearing the Gospel of Jesus
Christ, have courage to live and die by its paradox: 'Anyone who wants to save
his life will lose it, but anyone who loses his life for my sake, will save
it.'"
Bishop Joseph Willigers, Bishop of Jinja, 15th October, 1984 in the
introduction to African Holocaust, The Story of the Uganda Martyrs by J.F.
Faupel, Third edition, 1984.
There are 24
Catholic Uganda Martyrs. The 22 martyrs were killed between 1885 and 1887
by Kabaka (King) Mwanga of Buganda in the South of Uganda; 13 of the martyrs
were burnt
to death at Namugongo. The twenty-two martyrs were beatified by Pope
Benedict XV on 6th June 1920 and canonized
by Pope Paul VI on 18th October 1964. The other 2 martyrs were speared
to death in Paimol, Gulu in the North of Uganda in October 1918. They were
beatified by Pope John Paul II on 20th October 2002.
There are also Anglican
martyrs that were killed by King Mwanga between 1885 and 1887 together with the
Catholic martyrs. While paying tribute to the 22 Catholic martyrs Pope
Paul IV also paid tribute to the Anglican martyrs in his homily at
the canonisation. "And we do not wish to forget", he said ,"the
others who, belonging to the Anglican confession, met death for the name of
Christ."
All these martyrs are
honoured on 3rd June every year.
The 22 Martyrs, 1885-1887
Many of the martyrs were
pages in the Kabaka's palace while others were working in chiefs' homesteads.
Each family was selecting very hardworking boys, well behaved too, to go and
work for the King. It was also a sign of showing loyalty to the King as it was
prestigious to work for the King.
It is in the King's
palace and chiefs homes, therefore, that the Martyrs began to learn religion
after the coming of the Anglican and catholic Missionaries in 1877 and 1879
respectively. The Christian Missionaries were invited by Kabaka Muteesa I,
Mwanga's father, in his letter dated 14th April 1875 that was published in the
Daily Telegraph of 15th November 1875 in England.
The first martyr to die
was King's major domo and leader of all Christians, Joseph
Mukasa Balikuddembe, on 15th November 1885. He was killed because he had
pleaded to King Mwanga to abandon the vice of homosexuality and not to kill
Bishop Hannington, an Anglican missionary who had entered Buganda from Busoga
(the backdoor of Buganda kingdom).
From that time he became
angry with all Christians as they all refused to give in to his sinful demands
and were persuading all other pages to do the same. On 25th May, 1886, King
Mwanga ordered for a number of Christians to be brought before him and he passed
on them the death penalty. 20 of the 22 martyrs were killed between 26th May
1886 and 3rd June 1886.
Some Martyrs were hacked
to pieces like Andrew
Kaggwa, Pontian
Ngondwe, Matthias
Mulumba and Denis
Ssebuggwawo. Others were speared to death like Gonzaga
Gonza, while others like Charles
Lwanga and 12 others were burnt alive at Namugongo.
An Artist's impression of
the Holocaust at Namugongo, 3rd June 1886
John
Maria Muzeeyi was the last of the 22 martyrs to be killed on
27/01/1887. He was beheaded and his body was thrown into a swamp.
The twenty-two Roman
Catholics martyrs are:
The 2 Martyrs of Paimol,
Gulu, 1918
These two martyrs, Daudi
Okello and Jildo
Irwa, were young catechists from Paimol, Gulu at the beginning of the 20th
century. Having just received Baptism and Confirmation, they realized that to
be a Christian means to share one's faith, even at the cost of life itself,
should this become necessary. So they started at once to work as catechist, and
carried on until they shed their blood.
People who opposed the
new religion took advantage of socio-political unrest to stop the preaching of
the Gospel in Paimol. The two catechists were hounded, threatened, ordered to
give up their activities, and finally speared to death. It was the week end of
18th - 20th October 1918.
Daudi and Jildo were
beatified by Pope John Paul II on 20th October 2002.
If you have any comments
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us Uganda Martyrs Shrine, Namugongo, Kampala Archdiocese, Uganda
SOURCE : https://web.archive.org/web/20170201231304/http://www.ugandamartyrsshrine.org.ug/details.php?id=3
The Uganda Martyrs
Their Countercultural
Witness Still Speaks Today
BY: BOB FRENCH
In his living room wall,
Matthew Segaali has a painting of twenty-two young men and boys in Ugandan
tribal dress. Some of them are standing in front of a backdrop of upraised
spears; the rest, in front of flames as tall as they are.
While it appears that
they are about to be put to death, the expressions on their faces are of peace,
trust, and even joy. One of them is holding a palm branch; others have their hands
folded in prayer; and others are clasping a cross or a rosary.
They are the men and boys
whose martyrdom in 1886 is considered the spark that ignited the flame of
Christianity in modern Africa. Canonized in 1964, the Uganda Martyrs are
revered for their faith, their courage, and their countercultural witness to
Christ.
These saints are highly
honored in the Segaali home. Matthew's son Joseph is named after one of them.
The whole family regularly prays litanies for their intercession in their
native language of Ugandan. Their prayers have been answered so often that
Matthew has lost count. "I would not be who I am without the Uganda
Martyrs," he says proudly.
You may be surprised to
learn that the Segaalis don't actually live in Uganda. As residents of Boston,
Massachusetts, they are among the many African expatriates around the world who
feel a close connection to the martyrs.
Why are these men so
important to the Segaalis and to Africans all over the world? Perhaps because,
as Pope John Paul II pointed out during his visit to their shrine, their
sacrifice was the seed that "helped to draw Uganda and all of Africa to
Christ." Despite the martyrs' youth—most were in their teens and
twenties—they are truly "founding fathers" of the modern African
church, which displays so much vigor today.
Planting the Seed. Their
story begins with the Protestant missionaries who began arriving in Buganda
(now Uganda) in 1877. Mutesa—the king, or Kabaka—welcomed them and seemed open
to Christianity, perhaps because it had points of contact with his people's
belief in the afterlife and in a creator god. He even allowed it to be taught
at his court.
When the Catholic White
Fathers (now the Missionaries of Africa) arrived in 1879, Mutesa welcomed them
as well. However, he also flirted with Islam, which Arab traders had introduced
into Buganda decades before, and began favoring now one religious group and
then another, mainly for political gain.
The king's shifting favor
created an uncertain, often dangerous climate for Christians, but White Father
Simeon Lourdel and his companions took advantage of every opportunity Mutesa
gave. They founded missions where they could teach people about the faith, and
about medicine and agriculture as well.
In the Fathers'
Footsteps. Unlike some missionaries of the day, the White Fathers took
their time preparing people for baptism. They wanted their new converts to
understand what it means to enter into new life with Jesus and to follow him.
Many Bugandans were
hungry for their teaching and responded eagerly to this approach. "They
were offered the living word of God, not just the historical facts of
salvation," says Caroli Lwanga Mpoza, a historian from Uganda. "They
grabbed onto it, and it changed them."
The depth of their faith
became obvious during a three-year period when Mutesa's hostility forced the
White Fathers out of the country. The priests returned from exile after
Mutesa's death in 1884 and were pleased to find that their converts had taken
it upon themselves to bring their families and friends to the Lord. Many had
renounced polygamy and slavery and were devoting their energies to serving and
caring for the needy around them.
Hero of the Faith. One
exceptionally active convert was Joseph Mukasa, who served as personal
attendant for both Mutesa and the new king, his son Mwanga. He had brought
Christ to many of the five hundred young men and boys who worked as court
pages, and they relied on his leadership and his clear grasp of the faith.
Mukasa had the king's
respect, too, for he had once killed a poisonous snake with his bare hands as
it was about to strike his master. But King Mwanga was even more unstable than
his father. He was soon affected by the poisonous lies of jealous advisors, who
called Mukasa disloyal for his allegiance to another king, the "God of the
Christians."
Their accusations were
reinforced when Mukasa reprimanded King Mwanga for trying to have the newly
arrived Anglican bishop put to death. Furious that anyone would dare to oppose
him, the Kabaka went ahead with the assassination.
Mukasa could have played
it safe and chosen not to cross the king again. Instead, he enraged Mwanga even
more by repeatedly opposing his attempts to use the younger pages as his sex
partners. Mukasa not only taught the boys to resist but made sure they stayed
out of Mwanga's reach.
The Kabaka finally
decided to make Mukasa an example, ordering him to be burned alive as a
conspirator. But here, too, Mukasa proved the stronger and braver. He assured
his executioner that "a Christian who gives his life for God has no reason
to fear death. . . . Tell Mwanga," he also said, "that he has
condemned me unjustly, but I forgive him with all my heart." The
executioner was so impressed with Mukasa that he beheaded him swiftly before
tying him to the stake and burning his body.
A Terrible Vengeance. Now
on a rampage, King Mwanga threatened to have all his Christian pages killed
unless they renounced their faith. This failed to intimidate them, however, for
Mukasa's example had inspired them. Even the catechumens among them followed
Mukasa's bravery by asking to be baptized before they died.
Among them was Charles
Lwanga, who took over both Mukasa's position as head of the pages and his role
of spiritual leader. Like Mukasa, Lwanga professed loyalty to the king but fell
into disfavor for protecting the boys and holding onto his faith.
King Mwanga's simmering
rage boiled over one evening, when he returned from a hunting trip and learned
that a page named Denis Ssebuggwawo had been teaching the catechism to a younger
boy, Mwanga's favorite. The king gave Denis a brutal beating and handed him to
the executioners, who hacked him to pieces.
The following day, Mwanga
gathered all the pages in front of his residence. "Let all those who do
not pray stay here by my side," he shouted. "Those who pray" he
commanded to stand before a fence on his left. Charles Lwanga led the way,
followed by the other Christian pages, Catholic and Anglican. The youngest,
Kizito, was only fourteen.
The king's vengeance was
terrible: He sentenced the group to be burnt alive at Namugongo, a village
twenty miles away.
No Cause for Sadness. The
prisoners were strikingly peaceful and joyful in the face of this verdict. Fr.
Lourdel, who tried to save them, reported that afterwards, "they were tied
so closely that they could scarcely walk, and I saw little Kizito laughing
merrily at this, as though it were a game." Another page asked the priest,
"Mapera [Father], why be sad? What I suffer now is little compared with
the eternal happiness you have taught me to look forward to!"
The prisoners suffered
greatly during the long march to the execution site, but they prayed aloud and
recited the catechism all along the way. Three of them were speared to death
before reaching the village. The others were led out to a massive funeral pyre.
It was Ascension Thursday morning.
Eyewitnesses said that
the martyrs were lighthearted, cheering and encouraging one another as the
executioners sent up menacing chants. Each of the pages was wrapped in reeds
and placed on the giant bonfire, which soon became an inferno.
"Call on your God,
and see if he can save you," called one executioner. "Poor
madman," replied Lwanga. "You are burning me, but it is as if you are
pouring water over my body."
The other prisoners were
equally calm. From the raging flames, only their prayers and songs could be
heard, growing fainter and fainter. Those who witnessed the fire said they had
never seen men die that way.
But the martyrs at
Namugongo were not Mwanga's only victims. Dozens more Christians were killed in
the surrounding countryside, and some of those who had taught the faith were
singled out for special retribution.
Andrew Kaggwa, a friend
of the king's, was beheaded. Impatient to meet his fate, he said to his
executioner, "Why don't you carry out your orders? I'm afraid delay will
get you into serious trouble." Noe Mawaggali was speared, then attacked by
wild dogs. Matthias Kalemba was dismembered and pieces of his flesh roasted
before his eyes. Before he died, he said, "Surely Katonda [God] will
deliver me, but you will not see how he does it. He will take my soul and leave
you my body."
Against the Grain. The
martyrs of Uganda were young, but they were not seduced by the values of the
royal court. They took a stand for God's law, even when it meant defying the
king himself. Out of allegiance to a higher king and a nobler law, they
rejected the earthly security that could have been theirs had they given in to
the king's lusts.
Their example is
extremely important today, Caroli Mpoza points out. It shows how faith can
become a "rudder" that sustains us in times of trial and temptation.
It also shows how critical it is to instill godliness in our children. If they
learn to honor God and put him first, he says, they too will stand firm against
the seductive values of our culture.
Like the parable of the sower,
the story of the Uganda Martyrs invites us to examine our commitment to the
Lord. Here are young people whose whole life of faith was marked by simple,
luminous, joyful trust in God—even in the face of a gruesome death. They were
"rich soil" indeed—not just for Africa, but for the whole church.
Bob French lives in
Alexandria, Virginia. This story was based mainly on J.F Faupel's African
Holocaust and Caroli Lwanga Mpoza's Heroes of African Origin Are Our
Ancestors in the Faith, as well as personal interviews.
SOURCE : https://wau.org/archives/article/the_uganda_martyrs/
Santi Carlo Lwanga e 12
compagni Martiri
>>>
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† Namugongo, Uganda, 3
giugno 1886
Tra il 1885 e il 1887, in
Uganda i cristiani subirono una violenta persecuzione. Le vittime furono un
centinaio. Tra loro Carlo, domestico del re Muanga dell'antico regno
indipendente del Buganda, bruciato vivo insieme a dodici compagni il 3 giugno
1886. Carlo Lwanga, capo dei paggi reali, era stato battezzato durante
l'evangelizzazione attuata dai Padri Bianchi, fondati dal cardinale Lavigerie.
Inizialmente la loro opera, avviata nel 1879, venne ben accolta dal re Mutesa
così come dal successore Muanga, che però si fece influenzare dal cancelliere
del regno e dal capotribù. Tanto che decise la soppressione fisica dei
cristiani, alcuni dei quali uccise con le proprie mani. Oggi il calendario
ricorda ventidue martiri dell'Uganda, beatificati il 6 giugno 1920 da Benedetto
XV e canonizzati da Paolo VI l'8 ottobre 1964. A loro è stato inoltre dedicato
un grande santuario a Namugongo consacrato da Paolo VI nel 1969. (Avvenire)
Patronato: Uganda
Etimologia: Carlo =
forte, virile, oppure uomo libero, dal tedesco arcaico
Emblema: Palma
Martirologio Romano:
Memoria dei santi Carlo Lwanga e dodici compagni, martiri, che, di età compresa
tra i quattordici e i trent’anni, appartenenti alla regia corte dei giovani
nobili o alla guardia del corpo del re Mwanga, neofiti o fervidi seguaci della
fede cattolica, essendosi rifiutati di accondiscendere alle turpi richieste del
re, sul colle di Namugongo in Uganda furono alcuni trafitti con la spada, altri
arsi vivi nel fuoco.
Fece un certo scalpore, nel 1920, la beatificazione da parte di Papa Benedetto XV di ventidue martiri di origine ugandese, forse perché allora, sicuramente più di ora, la gloria degli altari era legata a determinati canoni di razza, lingua e cultura. In effetti, si trattava dei primi sub-sahariani (dell’”Africa nera”, tanto per intenderci) ad essere riconosciuti martiri e, in quanto tali, venerati dalla Chiesa cattolica.
La loro vicenda terrena si svolge sotto il regno di Mwanga, un giovane re che, pur avendo frequentato la scuola dei missionari (i cosiddetti “Padri Bianchi” del Cardinal Lavigerie) non è riuscito ad imparare né a leggere né a scrivere perché “testardo, indocile e incapace di concentrazione”. Certi suoi atteggiamenti fanno dubitare che sia nel pieno possesso delle sue facoltà mentali ed inoltre, da mercanti bianchi venuti dal nord, ha imparato quanto di peggio questi abitualmente facevano: fumare hascisc, bere alcool in gran quantità e abbandonarsi a pratiche omosessuali. Per queste ultime, si costruisce un fornitissimo harem costituito da paggi, servi e figli dei nobili della sua corte.
Sostenuto all’inizio del suo regno dai cristiani (cattolici e anglicani) che fanno insieme a lui fronte comune contro la tirannia del re musulmano Kalema, ben presto re Mwanga vede nel cristianesimo il maggior pericolo per le tradizioni tribali ed il maggior ostacolo per le sue dissolutezze. A sobillarlo contro i cristiani sono soprattutto gli stregoni e i feticisti, che vedono compromesso il loro ruolo ed il loro potere e così, nel 1885, ha inizio un’accesa persecuzione, la cui prima illustre vittima è il vescovo anglicano Hannington, ma che annovera almeno altri 200 giovani uccisi per la fede.
Il 15 novembre 1885 Mwanga fa decapitare il maestro dei paggi e prefetto della sala reale. La sua colpa maggiore? Essere cattolico e per di più catechista, aver rimproverato al re l’uccisione del vescovo anglicano e aver difeso a più riprese i giovani paggi dalle “avances” sessuali del re. Giuseppe Mkasa Balikuddembè apparteneva al clan Kayozi ed ha appena 25 anni.
Viene sostituito nel prestigioso incarico da Carlo Lwanga, del clan Ngabi, sul quale si concentrano subito le attenzioni morbose del re. Anche Lwanga, però, ha il “difetto” di essere cattolico; per di più, in quel periodo burrascoso in cui i missionari sono messi al bando, assume una funzione di “leader” e sostiene la fede dei neoconvertiti.
Il 25 maggio 1886 viene condannato a morte insieme ad un gruppo di cristiani e quattro catecumeni, che nella notte riesce a battezzare segretamente; il più giovane, Kizito, del clan Mmamba, ha appena 14 anni. Il 26 maggio vemgono uccisi Andrea Kaggwa, capo dei suonatori del re e suo familiare, che si era dimostrato particolarmente generoso e coraggioso durante un’epidemia, e Dionigi Ssebuggwawo.
Si dispone il trasferimento degli altri da Munyonyo, dove c’era il palazzo reale in cui erano stati condannati, a Namugongo, luogo delle esecuzioni capitali: una “via crucis” di 27 miglia, percorsa in otto giorni, tra le pressioni dei parenti che li spingono ad abiurare la fede e le violenze dei soldati. Qualcuno viene ucciso lungo la strada: il 26 maggio viene trafitto da un colpo di lancia Ponziano Ngondwe, del clan Nnyonyi Nnyange, paggio reale, che aveva ricevuto il battesimo mentre già infuriava la persecuzione e per questo era stato immediatamente arrestato; il paggio reale Atanasio Bazzekuketta, del clan Nkima, viene martirizzato il 27 maggio.
Alcune ore dopo cade trafitto dalle lance dei soldati il servo del re Gonzaga Gonga del clan Mpologoma, seguito poco dopo da Mattia Mulumba del clan Lugane, elevato al rango di “giudice”, cinquantenne, da appena tre anni convertito al cattolicesimo.
Il 31 maggio viene inchiodato ad un albero con le lance dei soldati e quindi impiccato Noè Mawaggali, un altro servo del re, del clan Ngabi.
Il 3 giugno, sulla collina di Namugongo, vengono arsi vivi 31 cristiani: oltre ad alcuni anglicani, il gruppo di tredici cattolici che fa capo a Carlo Lwanga, il quale aveva promesso al giovanissimo Kizito: “Io ti prenderò per mano, se dobbiamo morire per Gesù moriremo insieme, mano nella mano”. Il gruppo di questi martiri è costituito inoltre da: Luca Baanabakintu, Gyaviira Musoke e Mbaga Tuzinde, tutti del clan Mmamba; Giacomo Buuzabalyawo, figlio del tessitore reale e appartenente al clan Ngeye; Ambrogio Kibuuka, del clan Lugane e Anatolio Kiriggwajjo, guardiano delle mandrie del re; dal cameriere del re, Mukasa Kiriwawanvu e dal guardiano delle mandrie del re, Adolofo Mukasa Ludico, del clan Ba’Toro; dal sarto reale Mugagga Lubowa, del clan Ngo, da Achilleo Kiwanuka (clan Lugave) e da Bruno Sserunkuuma (clan Ndiga).
Chi assiste all’esecuzione è impressionato dal sentirli pregare fino alla fine, senza un gemito. E’ un martirio che non spegne la fede in Uganda, anzi diventa seme di tantissime conversioni, come profeticamente aveva intuito Bruno Sserunkuuma poco prima di subire il martirio “Una fonte che ha molte sorgenti non si inaridirà mai; quando noi non ci saremo più altri verranno dopo di noi”.
La serie dei martiri cattolici elevati alla gloria degli altari si chiude il 27 gennaio 1887 con l’uccisione del servitore del re, Giovanni Maria Musei, che spontaneamente confessò la sua fede davanti al primo ministro di re Mwanga e per questo motivo venne immediatamente decapitato.
Carlo Lwanga con i suoi 21 giovani compagni è stato canonizzato da Paolo VI nel 1964 e sul luogo del suo martirio oggi è stato edificato un magnifico santuario; a poca distanza, un altro santuario protestante ricorda i cristiani dell’altra confessione, martirizzati insieme a Carlo Lwanga. Da ricordare che insieme ai cristiani furono martirizzati anche alcuni musulmani: gli uni e gli altri avevano riconosciuto e testimoniato con il sangue che “Katonda” (cioè il Dio supremo dei loro antenati) era lo stesso Dio al quale si riferiscono sia la Bibbia che il Corano.
Autore: Gianpiero Pettiti
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/23250
Santi Martiri Ugandesi
Senza
data (celebrazioni singole)
† Uganda, 15 novembre
1885 / 27 gennaio 1887
La Chiesa cattolica venera quali Santi Martiri Ugandesi un gruppo di ventidue servitori, paggi e funzionari del re di Buganda, nell’odierna Uganda, convertiti al cattolicesimo dai missionari d'Africa del cardinale Charles Lavigerie, i cosiddetti “padri bianchi”, che vennero fatti uccidere in quanto cristiani sotto il regno di Mwanga II (1884-1903) tra il 15 novembre 1885 ed il 27 gennaio 1887.
Papa Benedetto XV beatificò questi gloriosi martiri il 6 giugno 1920 ed infine furono canonizzati l’8 ottobre 1964 dal pontefice Paolo VI. Questi, durante il suo viaggio in Africa del 1969, intitolò loro anche il grande santuario di Namugongo, eretto sul luogo del martirio di San Carlo Lwanga, il più celebre del gruppo, e dei suoi compagni.
Questo gruppo costituisce il primo caso di fedeli cattolici dell’Africa
sub-sahariana ad essere proclamati santi. Il Martyrologium Romanum pone le
commemorazioni dei singoli martiri nei rispettivi anniversari di morte: ne
consegue che al 3 giugno ricorre la memoria comune di Carlo Lwanga e 12
compagni, i più celebri tra gli appartenenti al gruppo, inseriti anche nel
calendario liturgico latino.
Nel 1886, nel cuore
dell'Uganda, alle sorgenti del misterioso Nilo, viveva la tribù dei Buganda,
erede della razza Bantù proveniente dall'Etiopia, che si diceva evangelizzata
da san Matteo. Popolo essenzialmente guerriero, si dedicava anche
all'agricoltura e all'allevamento. Le leggende locali parlavano di Kintu,
fondatore del loro impero, messaggero del cielo, uomo bianco che aveva orrore
del sangue e che chiamava tutti suoi figli e sarebbe stato lui a portare in dono
il prezioso frutto della banana... insomma leggende e realtà si intrecciavano,
mantenendo intatti alcuni riti cristiani, come quello di versare sul capo dei
nascituri dell'acqua e credendo che la morte non distruggesse ma piuttosto
"custodisse". Verso il 1852 il re Suma cominciò però a favorire
l'insediamento degli Arabi nelle sue terre e là essi costruirono una moschea e
cominciarono a diffondere l'islamismo, facendo molti proseliti anche a causa
del fatto che l'Islam era favorevole alla poligamia, mentre il cristianesimo
no.
Quando Stanley, nel 1875, scoprì questo popolo così curioso e differente dagli
altri, si affrettò a chiedere dei missionari, pensando che in poco tempo egli
sarebbe riuscito a far comprendere la grandezza della Bibbia. Nel 1877 ne arrivarono
alcuni che erano anche ingegneri ed architetti, desiderosi di mettere a
disposizione non solo il loro zelo apostolico, successivamente coadiuvati da un
missionario che giunse con un Crocifisso in mano e la corona del Rosario al
collo. All'inizio il re provò simpatia per la religione cattolica ma dopo un pò
preferì l'islam. Nonostante tutto, la missione prosperava e vi erano molti
catecumeni, ma il re temendo che l'Inghilterra desiderasse appropriarsi del suo
regno allontanò dalla sua tribù i missionari cristiani. Morto lui, però, il
figlio Mwanga che ne prese il posto, richiamò i Padri ed essi trovarono una
comunità cristiana piuttosto fiorente, con oltre 800 catecumeni. Tuttavia gli
odi interni e le dissolutezze del re, portarono ad un triste epilogo; i grandi
del regno e soprattutto il primo ministro decisero di uccidere il loro capo per
poi eleggere il fratello. Un amico intimo del re, Andrea Kagwa, lo asvvertì,
assicurandogli che poteva contare sull'aiuto di tutti i cristiani della
comunità. Il ministro riuscì a farsi perdonare dal re ma il suo odio contro i
cristiani si inasprì e cominciò a cercare ogni pretesto per rovinarli,
suggerendo al sovrano che se il loro numero fosse aumentato, essi l'avrebbero
senza dubbio scalzato dal trono per eleggere uno di loro. Un giorno del 1885,
poichè il Re soffriva di un male agli occhi, mandò Giuseppe Mukasa, precettore
cristiano che vegliava sui paggi cercando di tenerli lontani dall'atmosfera
pericolosa della corte, a chiedere al vecchio missionario, Padre Lourdel, un
calmante che però gli provocò un grande malessere. Nulla di meglio, per il
primo ministro, per accusare il prete ed i cristiani di aver voluto uccidere il
re. Ciò scatenò nel sovrano un'ingiustificato odio: Giuseppe venne arso vivo
sul rogo, a un paggio che non aveva risposto subito ad una sua chiamata vennero
tagliate le orecchie, poi si incattivì contro gli altri paggi che non volevano
abiurare alla loro fede e soprattutto s'inasprì dopo aver saputo che anche una
delle sue figlie si era convertita al cattolicesimo. Come un pazzo il re
afferrò una lancia avvelenata con cui ferì, condannandoli a morte, alcuni dei
giovani, dando inizio ad uno spaventoso massacro. Visto che la situazione
precipitava, i paggi che erano ancora catecumeni vennero subito battezzati e si
riunirono davanti al re, attendendo che si compisse la loro sorte, mentre tutti
i guerrieri della tribù si erano intanto radunati per dare inizio ai rituali
dell'esecuzione. I condannati furono tutti legati e portati verso il luogo dove
si effettuavano le uccisioni, posto che raggiunsero solo dopo molti giorni di
cammino e di torture, mentre alcuni di essi, stremati, morivano per strada....
La sera del settimo giorno i carnefici si riunirono al suono del tamburi e i
giovinetti vennero condotti al rogo ed arsi lentamente mentre le loro giovani
voci si alzavano oranti al cielo. Solo tre di essi vennero chissà per quale
ragione risparmiati e non si davano pace di ciò, ma la loro salvezza diede modo
al mondo di conoscere l'esempio di fede dei piccoli perseguitati. La missione
cattolica, da quel momento si sviluppò ulteriormente, mentre i persecutori
fecero una tragica fine.
Autore: Patrizia Fontana Roca
Fonte: www.cartantica.it
Ecco i nomi dei martiri ed alcune informazioni su ciascuno:
93397 - Giuseppe
Mkasa Balikuddembé († Nakivubo, 15 novembre 1885), del clan Kayozi, fu la
prima vittima della persecuzione scatenata dal re Mwanga II contro i cristiani,
prefetto della sala del re, protesse i fanciulli di corte dai vizi del re e per
questo motivo venne decapitato all’età di soli venticinque anni;
54690 - Dionigi
Ssebuggwawo († Munyonyo, 25 maggio 1886), del clan Musu;
54830 - Andrea
Kaggwa († Munyonyo, 26 maggio 1886), capo dei suonatori del re e suo
familiare;
54840 - Ponziano
Ngondwe (†Ttaka Jiunge, 26 maggio 1886), del clan Nnyonyi Nnyange, paggio
regale, mentre ormai infuriava la persecuzione ricevette il battesimo e venne
subito incarcerato, condotto al luogo del supplizio venne trafitto da una
lancia;
92074 - Atanasio
Bazzekuketta († Nakivubo, 27 maggio 1886), del clan Nkima, paggio della
casa regale, colpito a morte;
54920 - Gonzaga
Gonza († Lubawo, 27 maggio 1886), del clan Mpologoma, uno dei servi del
re, mentre veniva condotto in catene al rogo cui era stato condannato venne
trafitto dalle lance dei carnefici;
55180 - Mattia
Kalemba detto Mulumba († Kampala, 30 maggio 1886), del clan Lugave;
55460 - Noè
Mawaggali († Mityana, 31 maggio 1886), del clan Ngabi, servo del re, offrì
il petto alle lance dei soldati con le quali venne inchiodato ad un albero e
quindi impiccato;
23250 - Carlo
Lwanga († Namugongo, 3 giugno 1886), del clan Ngabi, poiché si rifiutò di
acconsentire ai turpi voleri del re, venne arso vivo sul colle Namugongo.
Insieme a lui morirono sul rogo anche altri dodici giovani compagni, di età
compresa tra i quattordici e i trent’anni, membri della schiera regale dei
giovani nobili o addetti alla sicurezza del sovrano:
-------- Luca Baanabakintu, del clan Mmamba;
-------- Giacomo Buuzabalyawo, del clan Ngeye, figlio del tessitore reale;
-------- Gyaviira, del clan Mmamba;
-------- Ambrogio Kibuuka, del clan Lugave;
-------- Anatolio Kiriggwajjo, nato a Bunyoro, guardiano delle mandrie del
re;
-------- Mukasa Kiriwawanvu, del clan Ndiga, cameriere del re;
-------- Achilleo Kiwanuka, del clan Lugave;
-------- Kizito, nato nel 1872, del clan Mmamba, è il più giovane del
gruppo;
-------- Adolofo Mukasa Ludigo, del clan BaToro, guardiano delle mandrie
del re;
-------- Mugagga, del clan Ngo, sarto reale;
-------- Bruno Sserunkuuma, del clan Ndiga;
-------- Mbaga Tuzinde, del clan Mmamba;
38840 - Giovanni
Maria, detto Muzei († Mengo, 27 gennaio 1887), servitore del re, confessò
spontaneamente la sua fede dinanzi al primo ministro del re Mwenga e perciò
venne decapitato, ultima vittima di questa atroce persecuzione.
Autore: Fabio Arduino
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/93398
Albert Wider, San Carlo Lwanga (al centro) e i suoi 21 compagni, 1962
Saint Charles
Lwanga (in the center) and his 21 followers.
Der
Heilige Karl Lwanga (in der Mitte) und seine 21
Anhänger.
De
Hillige Korl Lwanga (in de Merr) un siene 21 Folgers.
BREVE
IN AFRICAM QUISNAM
IL VESCOVO BENEDETTO,
SERVO DEI SERVI DI DIO.
A PERPETUA MEMORIA
Su chi abbia per primo
introdotto la fede cristiana in Africa si discute ancora oggi; si sa tuttavia
che già dall’età degli Apostoli tale culto vi prosperò vigoroso e fiorente, e
Tertulliano scrive che la vita dei fedeli africani era talmente pura da commuovere
assai l’animo del lettore. Questa regione perciò non è inferiore a nessun’altra
per il numero di uomini venerabili e di martiri. Tra questi Ci piace ricordare
i martiri Scillitani, che versarono il sangue per Cristo a Cartagine, sotto il
proconsolato di Publio Vegellio Saturnino. Dalla raccolta degli Atti
processuali, che fortunatamente ancora esistono, si può giudicare con quale
fermezza e generosa semplicità d’animo essi risposero al proconsole e
professarono la propria fede.
Piace altresì ricordare
le Potamiene, le Perpetue, le Felicite, i Cipriani e i « molti fratelli martiri
» che gli Atti genericamente annoverano; e inoltre gli Uticensi, chiamati anche
con il nome di «Masse Candide », o perché siano stati sepolti nella calce viva,
come riferisce Aurelio Prudenzio nell’Inno XIII, o « a causa del fulgore »,
come sembra credere Agostino. Non molto tempo più tardi, prima gli eretici, poi
i Vandali, infine i maomettani devastarono e travolsero l’Africa cristiana a
tal punto che quella terra, che aveva generato tanti gloriosi combattenti in
Cristo, che si gloriava di più di trecento sedi episcopali e aveva indetto
tanti Concilî per la difesa della fede e della disciplina, quella terra,
estinto in essa ogni sentimento cristiano, si spogliò a poco a poco quasi di
ogni traccia di civiltà e degenerò nella barbarie. In tempi più recenti,
tuttavia, come non mancarono esploratori che, spinti da un ardente desiderio di
conoscenza, osarono inoltrarsi nelle regioni più interne, così i Missionari,
mossi da un desiderio certo non minore, penetrarono in quegli stessi nascosti
paesi, infiammati da quell’ardore che aveva animato gli Apostoli, di null’altro
armati se non della Croce, confidando soltanto in Dio con indomita fede. Tra
questi evangelizzatori occupano un posto di straordinario rilievo quei
Missionari dell’Africa che, chiamati anche « Padri Bianchi », ebbero come
fondatore e ordinatore Carlo Marziale Lavigerie di felice memoria, primo
Arcivescovo della ricostituita Sede di Cartagine e Cardinale di Santa Romana
Chiesa. A costoro toccò la ventura, proprio all’inizio della loro attività
missionaria, essendo stato loro affidato dalla Sede Apostolica il Vicariato del
Nilo Superiore, di entrare nel regno di Uganda, che si trova nell’Africa
Centrale, l’anno 1878. E qui, sette anni dopo, ventidue fedeli negri, la
maggior parte ancor giovani, subirono un così mirabile martirio, che si può ben
dire che essi abbiano non solo emulato gli eroi della primitiva Africa
cristiana, ma abbiano altresì evocato, per quel loro duplice martirio del
pudore e della fede, la soavissima memoria della beata Agnese.
Ma è opportuno esporre il
fatto con ordine, e narrare diffusamente un evento che ha coperto di gloria la
Chiesa di Cristo: una gloria nuova e splendida per la particolarità della
situazione. Dunque, dopo che i Missionari, che abbiamo ricordato, ebbero
fondato la missione di Santa Maria di Rubaga, e poiché Mtesa, re dell’Uganda,
non mostrava alcuna ostilità alla predicazione della fede cristiana, fu dato
impulso ad un tale fervore spirituale che tante centinaia di catecumeni si
affidarono con fede a coloro che, come maestri, potevano avvicinarli alla
parola divina, tanto che tutta quella regione si rallegrava nella speranza di
frutti copiosissimi e nutriva grandi attese sul proprio futuro. Ciò nonostante,
poco dopo, sotto l’influenza dei maomettani, i quali temevano che, se la
religione cristiana avesse preso maggior vigore, ne avrebbe risentito il
commercio degli schiavi che da sempre solevano esercitare liberamente, il re
Mtesa, con graduale cambiamento di atteggiamento e di giudizio, maturò infine
il proposito di opporsi, all’occorrenza anche con la forza, alla propagazione
della fede.
Valutata con prudenza la
nuova situazione, per qualche tempo i Missionari si allontanarono da quel
luogo; ma essendo morto poco dopo il re, il figlio Muanga, col quale essi
intrattenevano rapporti di amicizia e familiarità, appena assunto il potere
fece pressioni su di loro perché tornassero nella capitale. E dopo averli
accolti con cordialità al ritorno, promise pubblicamente (poiché era succeduto
al padre) che, dopo aver pregato il Dio dei cristiani, avrebbe non soltanto
chiamato a sé i migliori tra i sudditi cristiani e attribuito loro le alte
cariche del regno, ma che avrebbe egli stesso sollecitato tutti i pagani del
suo dominio ad abbracciare la religione. Ordinò pure che molti cristiani e
catecumeni lo assistessero nella reggia, e ciò non senza vantaggio per lui
stesso. Infatti, avendo i maggiorenti, ostili al nuovo, ordito una congiura per
uccidere il re, e avendolo scoperto, alcuni dei suoi cortigiani cristiani
avvertirono segretamente Muanga perché stesse in guardia, e aggiunsero che egli
poteva fare pieno assegnamento su tutti i cristiani e sui loro servi, cioé su
duemila uomini in armi. Ma nel contempo il primo ministro del re, che era anche
il capo della congiura, pur avendo ottenuto il perdono per sé e per i propri
compagni da Muanga, concepì tuttavia un odio ancor più forte verso i cristiani;
e come stupirsene, quando venne a sapere che sarebbe stato destituito e che al
suo posto sarebbe stato designato il cristiano Giuseppe Mkasa? Egli cominciò
quindi a cogliere ogni occasione per sussurrare all’orecchio del re che avrebbe
dovuto guardarsi da coloro che professavano la religione cristiana, come
fossero i peggiori nemici: essi gli sarebbero rimasti fedeli finché fossero una
piccola minoranza; ma una volta diventati maggioranza lo avrebbero tolto di
mezzo ed avrebbero elevato alla dignità regia uno di loro. Ma a questo si
aggiunse un altro e maggiore motivo di ostilità che indusse il re Muanga a
perseguitare i cristiani: il fatto che, avendo egli, sotto la nefasta influenza
maomettana, iniziato ad indulgere a vizi contro natura, il che conduce ad ogni
sfrenatezza, non ottenne mai che i giovani cristiani che frequentavano la
reggia compiacessero ai suoi desideri. Così, ciò che doveva costituire motivo
di gloria per la religione si mutò a danno della religione stessa. Iniziarono
così i massacri, e Muanga dichiarò al primo ministro di voler mettere a morte
tutti coloro che pregavano: con questa bellissima circonlocuzione venivano
designati i nostri. Non si sa con certezza quante vittime care a Dio furono
immolate in questa persecuzione; fu splendido sopra tutti, come dicemmo, il
martirio di ventidue negri, che si possono distinguere in due gruppi, in
relazione al tipo di pena capitale subita: gli uni, in numero di tredici,
furono bruciati vivi; gli altri nove vennero uccisi con diversi generi di
supplizio.
Nel primo gruppo sono
compresi giovani quasi tutti cortigiani: Carlo Lwanga, Mbaga Tuzindé, Bruno
Séron Kuma, Giacomo Buzabaliao, Kizito, Ambrogio Kibuka, Mgagga, Gyavira,
Achille Kiwanuka, Adolfo Ludigo Mkasa, Mukasa Kiriwanvu, Anatolio Kiriggwajjo,
Luca Banabakintu.
Carlo Lwanga, nato nella
città di Bulimu e battezzato il 15 novembre 1885, si attirò ammirazione e
benevolenza di tutti per le sue grandi doti spirituali; lo stesso Muanga lo
teneva in grande considerazione per aver saputo portare a termine con la
massima diligenza gl’incarichi a lui affidati. Posto a capo dei giovani del
palazzo regio, rafforzò in loro l’impegno a preservare la propria fede e la
castità, respingendo gli allettamenti dell’empio e impudico re; imprigionato,
incoraggiò apertamente anche i catecumeni a perseverare nell’amore per la
religione, e si recò al luogo del supplizio con mirabile forza d’animo, all’età
di vent’anni.
Mbaga Tuzindé, giovane di
palazzo (figlio di Mkadjanga, il primo e il più crudele dei carnefici) ancora
catecumeno quando si scatenò la persecuzione, fu battezzato da Carlo Lwanga
poco prima di essere con lui mandato a morte. Il padre, cercando di sottrarlo
in ogni modo all’esecuzione, lo supplicò più e più volte affinché abiurasse la
religione cattolica, o almeno si lasciasse nascondere e promettesse di cessare
di pregare. Ma il nobile giovane rispose che conosceva la causa della propria
morte e che l’accettava, ma non voleva che l’ira del re ricadesse sul padre:
pregò di non venir risparmiato. Allora Mkadjanga, mentre il figlio, all’età di
appena sedici anni, stava per essere condotto al rogo, comandò ad uno dei
carnefici ai suoi ordini che lo colpisse al capo con un bastone e che ne
collocasse poi il corpo esanime sul rogo perché venisse bruciato insieme agli
altri.
Bruno Séron Kuma, nato
nel villaggio Mbalé e battezzato il 15 novembre 1885, lasciò la tenda dove
viveva col fratello perché questi seguiva una setta non cattolica. Divenuto
servitore del re Mtesa, quando Muanga successe al padre lasciò il suo incarico
per il servizio militare. Accolto fra i giovani cristiani che facevano servizio
a corte, a ventisei anni sostenne con la parola e con l’esempio i compagni
della gloriosa schiera.
Giacomo Buzabaliao,
cosparso con l’acqua battesimale il 15 novembre 1885, acceso di singolare
ardore religioso, compì ogni sforzo per convincere e spronare altri, fra cui lo
stesso Muanga, non ancora salito al trono paterno, ad abbracciare la fede di
Cristo; e il re stesso rinfacciò tale colpa al fortissimo giovane, quando lo
mandò a morte, all’età di vent’anni.
Kizito, anima innocente,
più giovane degli altri, dato che subì il martirio nel suo tredicesimo anno di
vita, figlio di uno dei più alti dignitari del regno, splendente di purezza e
forza d’animo, poco prima di essere gettato in prigione ricevette il battesimo
da Carlo Lwanga. Il re, spinto dalla sua libidine, cercò invano di attrarre a
sé, con più accanimento che verso gli altri, questo fortissimo giovinetto.
Kizito biasimò così aspramente alcuni cristiani che avevano determinato di
darsi alla fuga, che essi deposto il timore, rimasero presso il re Muanga; e
quando giunse per loro il momento di essere condotti al supplizio, affinché i
compagni non si perdessero d’animo li convinse ad avanzare tutti insieme,
tenendosi per mano.
Ambrogio Kibuka,
anch’egli giovane di palazzo, battezzato il 17 novembre 1885, conservò la
propria ferma e ardente fede fino all’atrocissima morte, che affrontò nel nome
di Cristo all’età di ventidue anni.
Mgagga, giovinetto di
corte, ancora catecumeno, resistette impavido alle oscene lusinghe del re e,
essendosi dichiarato cristiano, fu gettato in carcere con gli altri; prima di
essere imprigionato ricevette il battesimo da Carlo Lwanga, e, non diversamente
dagli altri, andò al martirio con animo tranquillo, all’età di sedici anni.
Gyavira, anch’egli
giovane di palazzo, di bell’aspetto, era prediletto da Muanga, il quale si
adoperò invano per piegarlo a soddisfare la propria libidine. Ancora catocumeno
quando, dopo la professione di fede, fu da Muanga condannato a morte, durante
la notte fu asperso col battesimo da Carlo Lwanga e, a diciassette anni, fu dai
carnefici condotto al luogo del supplizio insieme agli altri.
Achille Kiwanuka, giovane
di corte, nato a Mitiyana, fu battezzato il 17 novembre 1885. Dopo che ebbe
impavidamente professato la propria fede davanti al re, posto in ceppi con i
compagni e gettato in carcere, dichiarò ancora una volta che mai avrebbe abiurato
la religione cattolica e si avviò con coraggio all’ultimo supplizio, nel suo
diciassettesimo anno di età.
Adolfo Ludigo Mkasa,
cortigiano, si mise in luce per la purezza dei costumi e così pure per la
costanza e la sopportazione nelle sventure. Ricevuto il battesimo il 17
novembre 1885, osservò santamente e professò con fermezza insieme agli altri la
fede cattolica, fino alla morte che affrontò in nome di Cristo a venticinque
anni.
Mukasa Kiriwanu, giovane
del palazzo regio, addetto al servizio della tavola, mentre i carnefici stavano
conducendo Carlo Lwanga e i suoi compagni al colle Namugongo, alla domanda se
fosse cristiano disse di sì, e fu condotto con gli altri al supplizio.
Catecumeno, non ancora asperso con l’acqua del battesimo, conseguì gloria
eterna attraverso il battesimo di sangue, all’età di diciotto anni.
Anatolio Kiriggwajjo,
giovane di palazzo, battezzato il 17 novembre 1885, osservò con tanta fermezza
d’animo i precetti della vita cristiana, che respinse senza esitazione una
carica che gli era offerta dal re, ritenendo che essa potesse in qualche modo
pregiudicare il conseguimento della salvezza eterna. Avendo poi professato
apertamente, insieme agli altri, la fede cattolica, affrontò con loro una
comune morte, nel suo sedicesimo anno di vita.
Infine, ricordiamo di
questa schiera Luca Banabakintu, che, nato nel villaggio Ntlomo, era servitore
amatissimo di un patrizio di nome Mukwenda. Il 28 maggio 1882, ricevuti il
battesimo e la confermazione, si accostò per la prima volta alla sacra
celebrazione eucaristica: da quel faustissimo giorno si pose in luce a tutti
come esempio per integrità di costumi e per osservanza dei precetti, e nulla
gli era più caro che parlare di religione con gli amici. Sebbene potesse
facilmente sottrarsi alla morte, preferì, quando fu ricercato per essere
condotto al supplizio, rimanere presso il padrone, dal quale fu consegnato agli
inviati del re. Gettato in carcere, vi dimorò con animo sereno finché, con gli
altri, nel suo trentesimo anno donò la vita nel nome di Cristo.
Tutti costoro che abbiamo
nominato, il 3 giugno 1886, all’alba, sono condotti sul colle Namugongo. Qui
giunti, le mani legate dietro la schiena e i piedi in ceppi, ciascuno di loro è
avvolto in una stuoia di canne intrecciate; viene innalzato un rogo, sul quale
essi vengono collocati come fascine umane. Il fuoco viene accostato ai piedi,
perché quel tenero gregge di vittime sia avvolto più lentamente e più a lungo;
crepita la fiamma, alimentata dai santi corpi; dal rogo di diffondono per l’aria
mormorii di preghiere che aumentano col crescere dei tormenti; i carnefici si
stupiscono che non un lamento, non un gemito si levino dai morenti, dacché a
nulla di simile è loro capitato di assistere.
Così un solo fuoco
consunse insieme quei fortissimi e purissimi eroi, così come una sola patria li
accolse insieme nelle sedi celesti.
Nel secondo gruppo di
martiri negri si annoverano i venerabili servi di Dio Mattia Kalemba Murumba,
Attanasio Badzekuketta, Pontiano Ngondwé, Gonzaga Gonza, Andrea Kagwa, Noe
Mawgalli, Giuseppe Mkasa Balikuddembé, Giovanni Maria Muzéi (Iamari), Dionisio
Sebugwao.
Mattia Kalemba Murumba
aveva cinquant’anni quando ricevette il martirio. Scelto per svolgere la
mansione di giudice, dopo essersi convertito da una setta maomettana e
protestante alla religione cattolica, ricevette il battesimo il 28 maggio 1882;
dopo di che si dimise dall’incarico, temendo di poter recar danno a qualcuno
con le sue sentenze. Dotato di modestia e dolcezza d’animo, era così fervido
nel suo zelo di apostolato religioso che non solo educò i propri figli a vivere
santamente, ma cercò d’insegnare a quanti più poté la dottrina cristiana. Il
primo ministro del re, al cui cospetto fu trascinato, comandò che a quell’uomo
nobilissimo, che aveva impavidamente professato la propria fede, fossero
tagliati le mani e i piedi, e gli fossero strappati frammenti di carne dalla
schiena perché fossero bruciati davanti ai suoi occhi. I carnefici dunque, per
non essere disturbati da testimoni del loro atrocissimo ufficio, conducono su
un colle incolto e deserto questo venerabile servitore di Dio, animoso e sereno
nell’aspetto; eseguono gli ordini alla lettera, perché il glorioso martire
soffra più a lungo, trattengono con tale abilità il sangue che fuoriesce dalle
membra, che tre giorni dopo alcuni servi, giunti sul posto per tagliare legna,
odono la voce di Mattia, debole e sommessa, che chiede un sorso d’acqua; e
avendolo visto così orribilmente mutilato fuggono via atterriti e lo lasciano
là, a imitazione di Cristo morente, privo di ogni conforto.
Atanasio Badzekuketta,
scelto fra i giovani in servizio nel palazzo reale e battezzato il 17 novembre
1885, seguiva con grande devozione i comandamenti di Dio e della Chiesa. Era
così desideroso di cingersi della corona del martirio che supplicò vivamente i
carnefici, i quali lo stavano conducendo con altri al luogo stabilito, di
ucciderlo sul posto. Così quel valoroso giovane fu dilaniato da ripetuti colpi,
il 26 maggio 1886, nel suo diciottesimo anno d’età.
Pontiano Ngondwé, nato
nel villaggio Bulimu e cortigiano del re Mtesa, una volta salito al trono
Muanga entrò nell’esercito, e ancora catecumeno apparve così animato di
cristiana spiritualità da saper vincere in sé, e trasformare, il proprio
carattere aspro e difficile. Quando era iniziata la persecuzione, ricevette il
battesimo il 18 novembre 1885; per questo, poco dopo fu gettato in carcere con
gli altri. Condannato a morte, accadde che il carnefice Mkadjanga, mentre lo
conduceva al colle Namugongo, gli chiedesse ripetutamente durante il cammino se
fosse seguace della religione cristiana; ed egli due volte confermò la sua
fede, e due volte quello lo trafisse con la lancia; e il suo capo, troncato dal
corpo, fu fatto rotolare lungo la via; era il 26 maggio 1886.
Gonzaga Gonza, ragazzo di
corte, battezzato il 17 novembre 1885, assolse con devozione agli obblighi
religiosi e si distinse particolarmente per la virtù della carità. Mentre
procedeva verso il luogo del supplizio, poiché i ceppi, che non avevano potuto
essere sciolti, gli impedivano di camminare speditamente, fu più volte trafitto
dai carnefici con la lancia; fu così martirizzato, nel suo diciottesimo anno di
vita, il 27 maggio 1886.
Andrea Kagwa, nato nel
villaggio Bunyoro e vissuto in grande familiarità con Muanga, sia quando era
principe, sia quando era re, ricevette il 30 aprile 1882 i sacramenti del
battesimo, della confermazione e dell’Eucaristia. Caro a tutti per le grandi
qualità d’animo, non soltanto istruiva nella dottrina cristiana quanti lo
avvicinavano, ma altresì, in occasione di una pestilenza che si era diffusa
nella regione, aiutando tutti si prodigò con singolare carità a favore degli
infermi, ne avvicinò moltissimi a Cristo aspergendoli con l’acqua battesimale,
e dando poi sepoltura ai defunti. Ma il primo ministro del re vedeva assai di
malocchio che i propri figli venissero da lui istruiti nella dottrina
cristiana, e infine, con il consenso del re, comandò che fosse catturato e
ucciso, aggiungendo che non sarebbe andato a cena prima che il carnefice gli
avesse presentato la mano mozzata del morto Andrea. Così il 26 maggio 1886, nel
suo trentesimo anno, il venerabile servo di Dio subì il martirio e raggiunse la
gloria celeste.
Noe Mawgalli, servitore
del nobile Mukwenda nella preparazione delle imbandigioni, risplendette
grandemente di virtù cristiane. Battezzato il 1° novembre 1885, colpito dalla
lancia dei sicari che il re Muanga aveva mandato in giro per distruggere le
case dei Cristiani, morì nel trentesimo anno d’età il 31 maggio 1886.
Giuseppe Mkasa
Balikuddembé, nato nel villaggio Buwama, fu scelto dal re Mtesa, per la sua
provata lealtà, come proprio inserviente personale per il giorno e per la
notte, e come infermiere. Il figlio di lui Muanga, non diversamente dal padre,
riponeva la più totale fiducia in questo venerabile servo di Dio; pertanto non
solo lo pose a capo di tutti i servitori del palazzo reale, ma volle che fosse
lui ad avvertirlo, quando il suo operato prestasse il fianco a critiche. Il 30
aprile 1882, Giuseppe ricevette il battesimo e la confermazione e si accostò
per la prima volta alla santa comunione, alla quale in seguito si accostò di
frequente. Con la propria dolcezza d’animo, con la carità e l’afflato religioso
che mostrava non solo seppe avvicinare a Cristo molti giovani, ma in
particolare fece pressioni, con consigli ed esortazioni, sui ragazzi della
corte reale e sugli altri cortigiani perché non accondiscendessero alla
libidine del re Muanga. Il re, essendo venuto a conoscenza di ciò, cominciò a nutrire
avversione per il venerabile servo di Dio, finché, vinto dalle sollecitazioni
del primo ministro, che provava invidia per Giuseppe, comandò che questi fosse
condannato a morte. Giuseppe, rinforzato dal cibo divino, viene condotto nella
località Mengo, dove, dopo aver dichiarato di voler dare al re sia il perdono,
sia il consiglio di pentirsi, viene dal carnefice decapitato e gettato nel
fuoco, prima vittima della persecuzione, a ventisei anni, il 15 novembre 1885.
Giovanni Maria Muzéi
(Iamari), nato nel villaggio Minziro, aveva un aspetto di tale gravità che
venne onorato col nome di Muzéi, cioé vecchio; insigne anche per prudenza,
carità, dolcezza d’animo, generosità verso i poveri, sollecitudine verso gli
ammalati, dedicò le proprie sostanze e il proprio impegno a riscattare i
prigionieri, che poi istruiva nella fede cristiana. Si dice che egli avesse in
un solo giorno appreso tutta la dottrina del catecumenato; fu poi battazzato il
1° novembre 1885 e unto del sacro crisma il 3 giugno dell’anno seguente. Dopo
l’esecuzione capitale del suo grande amico Giuseppe Mkasa, pur avendo saputo
che il re intendeva farlo uccidere, non volle nascondersi, né darsi alla fuga;
al contrario, accompagnato da un certo Kulugi, si presentò al re, dal quale
ricevette l’ordine di recarsi, per una causa qualsiasi, dal primo ministro.
Obbedì, sebbene sospettasse l’inganno, poiché riteneva indegno di sé l’esitare
e il temere a motivo della propria fede religiosa. E il primo ministro del re
ordinò che fosse gettato in uno stagno che si trovava in un suo podere, il 27
gennaio 1887.
Dionisio Sebuggwao, nato
nel villaggio Bunono, ragazzo di corte, ricevette il battesimo il 17 novembre
1885 e rifulse per integrità di costumi. Avendogli il re Muanga chiesto se
fosse vero che egli aveva insegnato i rudimenti della fede cristiana a due
cortigiani, egli rispose di sì, e quello lo trapassò con un colpo di lancia, e
comandò che gli fosse tagliato il capo. Così morì Dionisio, martire, all’età di
quindici anni, il 26 maggio 1886.
Chiunque leggerà gli Atti
di tutti questi martiri si stupirà certamente apprendendo con quanta sapienza,
con quanta tranquilla fermezza d’animo e con quale fede essi rispondessero alle
interrogazioni tanto del re quanto del primo ministro e dei carnefici, e capirà
che in essi si è pienamente compiuta la divina promessa di Cristo: «Vi sarà
dato in quell’ora qualcosa da dire ». È chiaro altresì che essi hanno
conseguito il suggello del glorioso martirio di Venerabili Servi di Dio.
Infatti, non solo tutti i persecutori morirono di una morte così miseranda,
come apparisse chiaro che Dio voleva ripagarli con una pena sacrosanta,
mirabilmente conforme alla loro colpa; ma oltre a ciò, subito dopo il supplizio
dei ventidue negri, crebbe, come testimoniano gli stessi indigeni, tale ardente
impulso ad abbracciare la fede cattolica, da attribuire al sangue versato dai
martiri, che sull’onda delle conversioni la religione si è andata ogni giorno
più largamente diffondendo e tuttora si diffonde. Ed è indubbio che a trentaquattro
anni da quegli eventi si contano in quella regione molte centinaia di migliaia
di catecumeni e di battezzati. Sono queste le ragioni per cui sono state
avviate le cause di canonizzazione dei ventidue martiri negri: espletate le
quali secondo la procedura, il Nostro Predecessore Pio X di felice memoria il
14 agosto 1912 sottoscrisse il decreto sull’avviamento della Causa di
beatificazione, ossia della dichiarazione di martirio per i Venerabili Servi di
Dio Carlo Lwanga, Mattia Murumba e dei loro Compagni noti col nome di «Ugandesi
». Dopo ciò, Noi stessi stabilimmo, in data 19 dicembre 1918, che si potesse
legittimamente trattare del martirio e della Causa di martirio, e così pure di
indizi o prove miracolose, nonostante non fossero ancora trascorsi cinquant’anni
dalla strage dei Venerabili Servi di Dio; infine, dopo che nella Congregazione
Generale tenutasi alla Nostra presenza tutti i convenuti, sia i Reverendissimi
Cardinali preposti alla Congregazione dei Santi Riti, sia i Padri Consultori,
espressero ciascuno la propria opinione, Noi, la seconda domenica di Quaresima,
cioè il 29 febbraio dell’anno in corso, abbiamo decretato solennemente
sussistere il martirio e la Causa di martirio dei Venerabili Servi di Dio Carlo
Lwanga, Mattia Murumba e Compagni.
Non rimaneva altro
adempimento se non quello di domandare agli stessi Venerabili Fratelli Nostri e
Padri Consultori se ritenessero di potere con certezza procedere
all’attribuzione del titolo di Beati agli stessi Venerabili Servi di Dio. Ciò
fece il Venerabile Nostro Fratello Cardinale Vincenzo Vannutelli, Vescovo di
Ostia e Palestrina, Decano del Sacro Collegio e Relatore della Causa,
nell’assemblea generale tenutasi alla Nostra presenza il 23 marzo dell’anno in
corso; e tutti, sia i Reverendissimi Cardinali per la difesa dei Riti, sia i
Padri Consultori presenti, risposero che si poteva procedere con sicurezza.
Tuttavia, sul punto di prendere una decisione di tale portata, Noi attendemmo
ancora, invocando con calde preghiere dal Padre il soccorso della sua
illuminazione. Terminato tutto questo, finalmente, l’11 aprile, Domenica in
Albis, convocati i Reverendissimi Cardinali Antonio Vico, Vescovo di Porto e di
Santa Rufina, Prefetto della Congregazione dei Santi Riti, e Vincenzo
Vannutelli, Vescovo di Ostia e di Palestrina, Decano del Sacro Collegio e
Relatore della Causa, nonché Angelo Mariani, Promotore generale della Fede, e
Alessandro Verde, Segretario della Congregazione dei Santi Riti, proclamammo
con solenne decreto potersi procedere senz’altro alla solenne Beatificazione
dei Venerabili Servi di Dio Carlo Lwanga, Mattia Murumba e dei loro Compagni
detti popolarmente «Ugandesi ».
Stando così le cose,
sollecitati dalle preghiere di molti Arcivescovi, Vescovi e religiosi regolari,
come pure di tutta la Congregazione dei Missionari dell’Africa, con la Nostra
Autotità Apostolica, in forza di questa Lettera concediamo che siano chiamati
Beati in futuro i Venerabili Servi di Dio Carlo Lwanga, Mattia Murumba e i loro
venticinque Compagni, Martiri, che abbiamo sopra singolarmente elencati; e che
le loro « lypsane » o reliquie possano essere proposte alla pubblica
venerazione, non tuttavia nel corso di solenni celebrazioni, e che le loro
immagini siano ornate di raggi. Concediamo inoltre, con la stessa Nostra Autorità
Apostolica, che per loro siano recitati ogni anno l’Ufficio e la Messa comune
di tutti i Martiri con le speciali Orazioni da Noi approvate, secondo le
rubriche del Breviario e del Messale Romano. Concediamo che la recita
dell’Ufficio e la celebrazione della Messa avvengano in tutte e in ciascuna
delle sedi di quei Missionari d’Africa che sono chiamati popolarmente « Padri
Bianchi », e in tutte le Prefetture e i Vicariati Apostolici ora affidati, o
che lo saranno in futuro, alla stessa Congregazione, da parte di tutti i
Cristiani che sono tenuti a recitare le Ore canoniche, e, per quanto riguarda
la Messa, da tutti i sacerdoti, sia secolari sia regolari, che si raccolgono
nelle chiese nelle quali si celebra la festa solenne.
Infine concediamo che i
riti solenni di Beatificazione degli stessi Venerabili Servi di Dio possano
essere celebrati, nelle sedi, nelle Prefetture e nei Vicariati sopra detti, in
un giorno da definirsi da parte degli Ordinari, entro l’anno successivo a
quello nel quale gli stessi riti solenni saranno celebrati nella Basilica
Vaticana.
Ciò, nonostante le
Costituzioni e le Ordinazioni Apostoliche, e i decreti promulgati in materia
non di culto e qualsivoglia altra cosa contraria. Vogliamo poi che a questa
Lettera, anche in esemplari a stampa, purché sottoscritti con firma autografa
dal Segretario della Congregazione dei Santi Riti e muniti del sigillo del
Prefetto, anche nel caso di controversie giudiziarie, sia attribuita la stessa
autorità, quale espressione della Nostra volontà.
Dato a Roma, presso San
Pietro, sotto l’anello del Pescatore, il 6 giugno 1920, anno sesto del Nostro
Pontificato.
Dal Vaticano il, 6 giugno
1920.
BENEDICTUS PP. XV
Copyright © Libreria
Editrice Vaticana
VIAGGIO PASTORALE IN
BENIN, UGANDA E KHARTOUM
CELEBRAZIONE NEL
SANTUARIO DEI MARTIRI UGANDESI DI NAMUGONGO
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO
II
Kampala (Uganda) - Domenica, 7 febbraio 1993
Baana bange abaagalwa,
Mbalamusizza mwenna. Mwebale okujja. Katonda Kitaffe tumugulmize.
(Miei amati figli e
figlie, saluto tutti voi. Grazie per essere venuti. Lodiamo Dio nostro Padre.)
1. “Il frutto della luce
consiste in ogni bontà, giustizia e verità” (Ef 5, 9). Oggi è domenica.
Gesù Cristo, la luce del mondo (cf. Gv 8, 12), è risorto dalla morte!
Siamo riuniti nel Santuario dei Santi Martiri dell’Uganda per celebrare Cristo
luce del mondo. Con la Risurrezione di Cristo si realizzano le parole
pronunciate dal Profeta Isaia alla Città Santa di Gerusalemme: “viene la tua
luce, la gloria del Signore brilla sopra di te... su di te risplende il
Signore, la sua gloria appare su di te” (Is 60, 1-2). Isaia disse allora:
“Cammineranno i popoli alla tua luce... I tuoi figli vengono da lontano” (Is 60,
3-4) Sì. I popoli sono venuti da molto lontano: da molti paesi e da diverse
nazioni della terra. Per duemila anni. Anche voi siete venuti, popolo
dell’Uganda, figli e figlie d’Africa. Anche voi avete visto la luce della
Risurrezione di Cristo. La luce che produce “ogni bontà, giustizia e verità”.
2. Questo è il luogo
sulla vostra terra dove la luce di Cristo ha brillato con particolare
splendore. Questo era il luogo dell’oscurità, Namugongo, dove la luce di Cristo
si è rivelata con grande splendore nel vivo fuoco che consumò San Charles
Lwanga e i suoi compagni. Possa la luce di questo sacrificio non smettere mai
di splendere in Africa! Il sacrificio eroico dei martiri ha contribuito a
avvicinare l’Uganda e l’intera Africa a Cristo, la vera luce che illumina tutti
gli uomini (cf. Gv 1, 9). Uomini e donne di ogni tribù, lingua,
popolo e nazione (cf. Ap 5, 9) hanno risposto alla chiamata di
Cristo, lo hanno seguito e sono diventati membri della sua Chiesa, come i tanti
che anno dopo anno vengono in pellegrinaggio a Namugongo. Oggi anche il Vescovo
di Roma, Successore di San Pietro è giunto in pellegrinaggio al santuario dei
Santi Martiri dell’Uganda. Seguendo le orme di Papa Paolo VI che elevò questi
figli della vostra terra alla gloria degli altari e che in seguito fu il primo
Papa a visitare l’Africa, anch’io desidero dare uno speciale bacio di pace a
questo sacro suolo. Da questo luogo sono lieto di salutare il Presidente della
Repubblica dell’Uganda e i rappresentanti del Governo che ci onorano della loro
presenza. Saluto tutti i membri della Chiesa in Uganda. Sono felice di salutare
l’Arcivescovo Emmanuel Wamala e tutti i miei confratelli Vescovi dell’Uganda,
in particolar modo i Vescovi del Sud: il Vescovo Adrian Ddungu di Masaka, il
Vescovo Joseph Willigers di Jinja e il Vescovo Joseph Mukwaya di
Kiyinda-Mityana. Do anche il benvenuto a tutti i Cardinali e Vescovi venuti da
altri paesi per partecipare a questa celebrazione. Saluto i sacerdoti, i
religiosi e le religiose che hanno dedicato la loro vita a servire i loro
fratelli e le loro sorelle nella fede. Oggi inoltre rivolgo i miei particolari
saluti ai laici impegnati dell’Uganda. Vi abbraccio con amore nel Signore Gesù.
Voi siete gli eredi dei grandi e fedeli responsabili laici con cui è stata
benedetta la Chiesa dell’Uganda sin dall’inizio.
3. San Paolo disse agli
Efesini: “Se un tempo eravate tenebra, ora siete luce nel Signore” (Ef 5,
8). Quanto sono state eloquenti le parole di Papa Paolo VI nella sua omelia in
occasione della canonizzazione dei martiri dell’Uganda!
“Chi avrebbe potuto
prevedere che insieme alle grandi figure storiche dei martiri e dei confessori
africani come Cipriano, Felicita e Perpetua e lo straordinario Agostino, un
giorno avremmo citato gli amati nomi di Charles Lwanga, Matthias Mulumba
Kalemba e i loro venti compagni?” chiese il Papa (18 ottobre 1964). In verità i
martiri dell’Uganda sono diventati luce nel Signore! Il loro sacrificio ha
accelerato la rinascita della Chiesa in Africa. Ai nostri giorni, l’intera
Africa è chiamata alla luce di Cristo! L’Africa è chiamata a scoprire la sua
vera identità nella luce della fede nel Figlio di Dio. Tutto ciò che è
realmente africano, tutto ciò che c’è di vero, buono e nobile nelle tradizioni
e nelle culture africane è destinato a compiersi in Cristo. I martiri
dell’Uganda lo dimostrano chiaramente: essi erano i più autentici degli
africani, degni eredi delle virtù dei loro avi. Nell’abbracciare Gesù Cristo
essi aprirono la porta della fede al loro popolo (cf. At 14, 27),
affinché la gloria del Signore potesse risplendere sull’Uganda e sull’Africa.
4. È giusto che qui a
Namugongo rendiamo grazie a Dio per tutti coloro che si sono prodigati e che
hanno pregato e versato il loro sangue per la rinascita della Chiesa in questo
continente. Rendiamo grazie per tutti coloro che hanno proseguito il lavoro dei
martiri impegnandosi a costruire una Chiesa realmente cattolica e realmente
africana. In primo luogo desidero sottolineare l’eccezionale servizio svolto
dai vostri catechisti. Ultimamente alcuni di loro sono stati chiamati, come i
martiri del passato, a dare la loro vita per Cristo. La storia della Chiesa in
Uganda dimostra chiaramente che generazioni di catechisti hanno dato “un
contributo singolare ed insostituibile alla propagazione della fede e della
Chiesa” (cf. Ad
gentes, 17) nel vostro paese.
Come fu evidente questo
anche all’alba della Cristianità in Uganda! Nonostante il fatto che loro stessi
avessero conosciuto Cristo solo da poco tempo, i vostri martiri condivisero
gioiosamente con gli altri la Buona Novella su Colui che è “la via, la verità e
la vita” (Gv 14, 6). Essi capirono che “la fede si rafforza donandola” (Redemptoris
missio, 2). Cari catechisti: ciò che avete liberamente ricevuto dovete
liberamente donare (cf. Mt 10, 8)! Approfondite la vostra conoscenza
della fede della Chiesa affinché possiate condividere ancora più pienamente le
sue ricchezze con gli altri. Cercate sempre di pensare con la Chiesa. Soprattutto
dovete dedicarvi alla preghiera personale. Solo se il vostro ministero è
alimentato dalle preghiera e sostenuto da un’autentica vita cristiana porterà
frutti duraturi. La vostra catechesi non dovrà mai essere solo insegnamento su
Dio e sulla sua Chiesa. Essa deve essere anche scuola di preghiera dove i
battezzati imparano a crescere in un rapporto sempre più profondo e consapevole
con Dio Padre, con Gesù, il primogenito tra molti fratelli e sorelle (cf. Rm 8,
29), e con lo Spirito Santo, che dona vita eterna. Il frutto della luce di
Cristo si deve manifestare chiaramente nella bontà delle vostre vite! Voi
dovete essere l’esempio di una fede profondamente radicata in un rapporto
personale con Gesù, vissuto in piena comunione con la Chiesa. La vostra fede
deve manifestarsi chiaramente nella vostra obbedienza al Vangelo, nella vostra
vita di carità e di servizio verso il prossimo e nel vostro impegno missionario
verso coloro che ancora non credono o che non seguono più la fede ricevuta con
il battesimo. Prendete a cuore la lezione di San Paolo: siate esempio di
pazienza e carità verso tutti sapendo che se non avete amore voi non sarete
nulla (cf. 1 Cor 13).
5. “Voi siete luce nel
Signore!”. Come risplende chiaramente la luce di Cristo nella vita dei laici, uomini
e donne, impegnati a perseguire la santità nelle quiete e spesso umili
circostanze delle loro vite! Vorrei in particolar modo esprimere la stima della
Chiesa per le donne dell’Uganda. Vi esorto: non abbiate paura di far sentire le
vostre voci! Dio ha offerto alle donne ugandesi doni preziosi da condividere
per costruire una società più umana e piena di amore, una società che rispetti
la dignità di tutti, in particolar modo dei bambini e dei bisognosi.
Quanto è importante
l’apostolato delle famiglie cristiane per la crescita della società e della
Chiesa! Coppie cristiane sposate: siate reciprocamente fedeli! Non dimenticate
mai la sacra vocazione che avete ricevuto per tramandare la fede e insegnare
alla generazione più giovane a vivere secondo i comandamenti di Dio. L’Africa
ha bisogno della testimonianza delle famiglie cristiane, famiglie che siano
scuole di generosità, pazienza, dialogo e rispetto per le necessità degli
altri! Sono lieto di vedere qui i rappresentanti delle varie associazioni e dei
movimenti ecclesiali che svolgono un ruolo tanto importante nella vita delle
vostre Chiese locali. Cari amici: il vostro desiderio di santità e di autentica
vita cristiana è un grande dono che Dio fa alla Chiesa in questi tempi. Siate
una mente e un cuore solo con i Pastori della Chiesa. Gesù vi chiama a essere
missionari del suo amore e lievito di riconciliazione e di rinnovamento in
mezzo al suo popolo. Desidero incoraggiare i vostri sforzi per portare la Buona
Novella di Cristo a tutti, in particolar modo agli indifferenti e a coloro che
non sono stati ancora raggiunti dalle normali cure pastorali della Chiesa.
6. “Rivestiti di luce,
perché viene la tua luce” (Is 60, 1). Le parole di Cristo sono rivolte a
voi, laici impegnati dell’Uganda! A ognuno di voi Cristo dice: “Così risplenda
la vostra luce davanti agli uomini, perché vedano le vostre buone opere e
rendano gloria al vostro Padre che è nei cieli” (Mt 5, 16). Quanto ha
bisogno il popolo ugandese della luce del Vangelo per disperdere l’oscurità
lasciata da lunghi anni di tensioni civili, violenza e paura. Oggi l’Uganda si
trova a un crocevia: il suo popolo ha bisogno del sale della parola di Dio per
fare emergere le virtù dell’onestà, della bontà, della giustizia e
dell’interesse per la dignità degli altri, che sole possono garantire la
ricostruzione del suo Paese su un solido fondamento. L’Uganda ha bisogno di
sentire la voce di Dio! Quanti dei vostri fratelli e sorelle non hanno ancora
incontrato Cristo! A tutti voi ripeto oggi la sfida che Papa Paolo VI vi ha
lasciato: voi dovete divenire missionari nel vostro Paese! Fate sì che il
vostro entusiasmo si unisca a un impegno sempre più sincero per lavorare per
l’unità di tutti coloro che professano il nome di Cristo. I rapporti tra
cristiani dovrebbero essere caratterizzati dall’armonia e da uno spirito di
rispetto reciproco. Nonostante le divisioni, gli sforzi per promuovere l’unità
cristiana sono un segno evidente della riconciliazione che Dio desidera
compiere in mezzo a noi (cf. Redemptoris missio, 50).
7. Laici dell’Uganda!
“Voi dovete essere sale della terra e luce del mondo” (cf. Mt 5,
13-14). Se le vostre opere contengono il sale della “bontà, giustizia e
verità”, le vostre vite diventeranno veramente luce per i vostri vicini. Cristo
vi chiama a vivere una vita gradita a Dio. Quando siete rinati nelle acque del
battesimo siete stati nuovamente creati, vi è stato permesso di partecipare
alla sua vita divina e siete stati inviati a portare testimonianza a Colui che
ci ha chiamati dalle tenebre nel suo regno di luce (cf. Col 1, 13).
San Paolo lo dice molto chiaramente: “e non partecipate alle opere infruttuose
delle tenebre” (Ef 5, 11). Voi avete rinunciato a Satana e alle sue opere.
Voi siete stati salvati al prezzo del sangue di Cristo, quindi non dovrete mai
rinnegarlo adorando idoli o abbandonando la vostra vita cristiana per le vuote
promesse di una cultura di morte! “Se un tempo eravate tenebra, ora siete luce
nel Signore” (Ef 5, 9). Fate sì che i martiri siano la vostra ispirazione!
Essi non hanno professato Cristo solo con le loro parole. Essi hanno
manifestato il loro amore per Dio osservando i suoi comandamenti (cf. 1 Gv 5,
3). L’immagine di Cristo si rifletteva in loro con una forza spirituale che
ancora oggi attira le persone verso di lui. Nella loro vita e nella loro morte
i martiri hanno rivelato la forza della croce, la forza di una fede più forte
della paura, una vita che trionfa sulla morte, una speranza che illumina il
futuro, e un amore che riconcilia i più acerrimi nemici.
8. “Il Signore sarà per
te luce eterna” (Is 60, 20). Ringrazio Dio per questa opportunità di
celebrare insieme a voi nel santuario dei Santi martiri dell’Uganda la Santa
Eucaristia. I martiri sono stati chiamati in mezzo a questo amato popolo
africano perché “la loro luce risplenda davanti agli uomini” (cf. Mt 5,
16). In loro si sono compiute le parabole di Cristo del sale e della luce.
Nella loro vita terrena i martiri “hanno cercato di scoprire ciò che vuole il
Signore” (cf. Ef 5, 10) e agito in maniera degna della chiamata che
avevano ricevuto. Come seguaci di Cristo sono stati disposti a dare persino la
loro vita per Lui. Lo Spirito Santo “ha fatto risplendere questa luce” a
Namugongo. Attraverso il ministero della Chiesa egli ha fatto sì che la luce non
rimanesse nascosta ma “splendesse per ognuno nella casa” (cf. Mt 5,
15): nella vostra casa in Uganda e in tutta l’Africa.
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
VIAGGIO PASTORALE IN
BENIN, UGANDA E KHARTOUM
GIOVANNI PAOLO II
ANGELUS
Santuario dei Martiri Ugandesi di Namugongo
Domenica, 7 febbraio 1993
Al termine di questa
Messa ci rivolgiamo con amore alla Santa Vergine Maria e ci prepariamo a
recitare l’Angelus. Dalla croce Gesù affidò Maria ai suoi discepoli affinché
fosse la loro Madre (cf. Gv 19, 25-27). Dall’inizio della presenza
della Chiesa in questo Paese, i cristiani dell’Uganda sono stati sostenuti
nella loro testimonianza del Vangelo dalle preghiere della Madre di Dio. I
martiri dell’Uganda hanno dato prova della loro profonda devozione a Maria
recitando ogni giorno l’Angelus e il Rosario durante la loro prigionia. In
unione con loro e con tutti i Santi affidiamo ora alla protezione materna di
Maria questo amato Paese, l’Uganda, e il suo popolo.
Maria, Regina della pace!
A te raccomandiamo gli
uomini, le donne e i bambini dell’Uganda. Possa lo Spirito Santo attraverso le
tue preghiere garantire loro una pace duratura e prosperità alla loro nazione.
Possa la luce di Cristo disperdere l’oscurità spirituale che porta l’egoismo,
la violenza, l’odio per gli altri e il disprezzo per i loro diritti. Possano
tutti i cuori essere aperti alla forza dell’amore di Dio. Possano coloro che
sono divisi da antagonismi etnici o politici imparare a collaborare per
costruire per i loro figli una società dove regnino la giustizia, la pace e la
libertà.
Maria, Regina dei
martiri!
A te raccomandiamo i
cristiani di questo Paese. Possa il nobile esempio di San Charles Lwanga e dei
Martiri dell’Uganda ispirarli a offrire le loro vite con un sacrificio gradito
a Dio. Possa la loro fede in Cristo essere riconosciuta nella santità della
loro vita e nella carità verso i loro fratelli e sorelle. Rafforza la fedeltà e
l’impegno apostolico dei sacerdoti e dei religiosi e fa sì che sempre più
giovani rispondano generosamente alla chiamata di Dio per servirlo nella
Chiesa. Possano i cristiani, attraverso la tua amorevole intercessione, essere
fari di speranza, lasciando risplendere la loro luce dinanzi agli uomini,
lievito dei valori del Vangelo che operano per il rinnovamento spirituale e
morale della società ugandese.
Maria, Madre di tutti i
credenti!
Possano tutti i seguaci
di Cristo in questo Paese unirsi sempre più in uno spirito di rispetto
reciproco e di collaborazione. Possano portare una testimonianza sempre più
fraterna dell’amore riconciliante di Gesù il Redentore. Che essi possano,
spinti dallo Spirito di amore diffondere la luce del Vangelo fra tutto il
popolo dell’Uganda.
Maria, Madre dei dolori!
Guarda con pietà coloro
che soffrono. Sii vicina alle vittime della violenza e del terrore e consola
coloro che sono in lutto. Possa Gesù, tuo Figlio dare conforto e pace a tutti i
malati e ai moribondi e possa dare forza a coloro che si dedicano alla loro
cura fisica e spirituale.
Maria, Regina d’Africa!
Conduci tutti nel regno
di santità, verità e vita del Signore. Tu che hai liberamente detto “sì” a Dio
e sei diventata la Vergine Madre del suo unico Figlio rimani sempre vicino ai
tuoi figli in Uganda. Possano essi rinascere nella speranza e possa il piano di
salvezza di Dio compiersi in loro. Possa l’intera Africa conoscere e amare
attraverso di loro il nome di Gesù Cristo nostro Salvatore.
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la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/angelus/1993/documents/hf_jp-ii_ang_19930207.html
Carlo Lwanga, Mattia
Maulumba Kalemba e 20 compagni
(† 1885 - 1887)
BEATIFICAZIONE:
- 06 giugno 1920
- Papa Benedetto XV
CANONIZZAZIONE:
- 18 ottobre 1964
- Papa Paolo VI
- Basilica Vaticana
RICORRENZA:
- 3 giugno
Vatican News nell'anniversario
Re Mwanga, sobillato
dagli stregoni locali che vedono il loro potere compromesso dalla forza del
Vangelo, il sovrano dà inizio a una vera e propria persecuzione contro i
cristiani, soprattutto perché non cedono al suo volere dissoluto. Carlo Lwanga
viene condannato a morte, insieme ad altri. Il giorno seguente, cominciano le
prime esecuzioni Il 3 giugno Carlo Lwanga e i suoi compagni, insieme ad alcuni
fedeli anglicani, vengono arsi vivi. Pregano fino alla fine, senza emettere un
gemito, dando una prova luminosa di fede feconda. Uno tra loro, Bruno
Ssrerunkuma, dirà, prima di spirare: “Una fonte che ha molte sorgenti non si
inaridirà mai. E quando noi non ci saremo più, altri verranno dopo di noi
“Io ti prenderò per mano.
Se dobbiamo morire per Gesù, moriremo insieme, mano nella mano”
Nel 1875 arrivarono in
Uganda i primi missionari, all'inizio il re provò simpatia per la religione
cattolica ma dopo un pò preferì l'islam. Nonostante tutto, la missione
prosperava e vi erano molti catecumeni, ma il re temendo che l'Inghilterra
desiderasse appropriarsi del suo regno allontanò dalla sua tribù i missionari
cristiani. Morto lui, però, il figlio Mwanga che ne prese il posto, richiamò i
Padri ed essi trovarono una comunità cristiana piuttosto fiorente, con oltre
800 catecumeni.
Inoltre, dopo averli
accolti con cordialità al ritorno, promise pubblicamente (poiché era succeduto
al padre) che, dopo aver pregato il Dio dei cristiani, avrebbe non soltanto
chiamato a sé i migliori tra i sudditi cristiani e attribuito loro le alte
cariche del regno, ma che avrebbe egli stesso sollecitato tutti i pagani del
suo dominio ad abbracciare la religione. Ordinò pure che molti cristiani e
catecumeni lo assistessero nella reggia, e ciò non senza vantaggio per lui
stesso.
Infatti, avendo i
maggiorenti, ostili al nuovo, ordito una congiura per uccidere il re, e
avendolo scoperto, alcuni dei suoi cortigiani cristiani avvertirono
segretamente Muanga perché stesse in guardia, e aggiunsero che egli poteva fare
pieno assegnamento su tutti i cristiani e sui loro servi, cioé su duemila
uomini in armi.
Ma nel contempo il primo
ministro del re, che era anche il capo della congiura, pur avendo ottenuto il
perdono per sé e per i propri compagni da Muanga, concepì tuttavia un odio
ancor più forte verso i cristiani; e come stupirsene, quando venne a sapere che
sarebbe stato destituito e che al suo posto sarebbe stato designato il
cristiano Giuseppe Mkasa? Egli cominciò quindi a cogliere ogni occasione per
sussurrare all’orecchio del re che avrebbe dovuto guardarsi da coloro che
professavano la religione cristiana, come fossero i peggiori nemici: essi gli
sarebbero rimasti fedeli finché fossero una piccola minoranza; ma una volta
diventati maggioranza lo avrebbero tolto di mezzo ed avrebbero elevato alla
dignità regia uno di loro. Ma a questo si aggiunse un altro e maggiore motivo
di ostilità che indusse il re Muanga a perseguitare i cristiani.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/martiri-dell-uganda.html
I MARTIRI
Sono stati i primi
africani sub-sahariani ad essere venerati come santi dalla Chiesa cattolica.
Essi si possono distinguere in due gruppi, in relazione al tipo di pena
capitale subita: tredici furono bruciati vivi e gli altri nove vennero uccisi
con diversi generi di supplizio.
Nel primo gruppo sono
compresi giovani quasi tutti cortigiani: Carlo Lwanga, Mbaga Tuzindé, Bruno
Séron Kuma, Giacomo Buzabaliao, Kizito, Ambrogio Kibuka, Mgagga, Gyavira,
Achille Kiwanuka, Adolfo Ludigo Mkasa, Mukasa Kiriwanvu, Anatolio Kiriggwajjo,
Luca Banabakintu.
Carlo Lwanga, nato nella
città di Bulimu e battezzato il 15 novembre 1885, si attirò ammirazione e
benevolenza di tutti per le sue grandi doti spirituali; lo stesso Muanga lo
teneva in grande considerazione per aver saputo portare a termine con la
massima diligenza gl’incarichi a lui affidati. Posto a capo dei giovani del
palazzo regio, rafforzò in loro l’impegno a preservare la propria fede e la
castità, respingendo gli allettamenti dell’empio e impudico re; imprigionato,
incoraggiò apertamente anche i catecumeni a perseverare nell’amore per la
religione, e si recò al luogo del supplizio con mirabile forza d’animo, all’età
di vent’anni.
Mbaga Tuzindé, giovane di
palazzo (figlio di Mkadjanga, il primo e il più crudele dei carnefici) ancora
catecumeno quando si scatenò la persecuzione, fu battezzato da Carlo Lwanga
poco prima di essere con lui mandato a morte. Il padre, cercando di sottrarlo
in ogni modo all’esecuzione, lo supplicò più e più volte affinché abiurasse la religione
cattolica, o almeno si lasciasse nascondere e promettesse di cessare di
pregare. Ma il nobile giovane rispose che conosceva la causa della propria
morte e che l’accettava, ma non voleva che l’ira del re ricadesse sul padre:
pregò di non venir risparmiato. Allora Mkadjanga, mentre il figlio, all’età di
appena sedici anni, stava per essere condotto al rogo, comandò ad uno dei
carnefici ai suoi ordini che lo colpisse al capo con un bastone e che ne
collocasse poi il corpo esanime sul rogo perché venisse bruciato insieme agli
altri.
Bruno Séron Kuma, nato
nel villaggio Mbalé e battezzato il 15 novembre 1885, lasciò la tenda dove
viveva col fratello perché questi seguiva una setta non cattolica. Divenuto
servitore del re Mtesa, quando Muanga successe al padre lasciò il suo incarico
per il servizio militare. Accolto fra i giovani cristiani che facevano servizio
a corte, a ventisei anni sostenne con la parola e con l’esempio i compagni
della gloriosa schiera.
Giacomo Buzabaliao,
cosparso con l’acqua battesimale il 15 novembre 1885, acceso di singolare
ardore religioso, compì ogni sforzo per convincere e spronare altri, fra cui lo
stesso Muanga, non ancora salito al trono paterno, ad abbracciare la fede di
Cristo; e il re stesso rinfacciò tale colpa al fortissimo giovane, quando lo
mandò a morte, all’età di vent’anni.
Kizito, anima innocente,
più giovane degli altri, dato che subì il martirio nel suo tredicesimo anno di
vita, figlio di uno dei più alti dignitari del regno, splendente di purezza e
forza d’animo, poco prima di essere gettato in prigione ricevette il battesimo
da Carlo Lwanga. Il re, spinto dalla sua libidine, cercò invano di attrarre a
sé, con più accanimento che verso gli altri, questo fortissimo giovinetto.
Kizito biasimò così aspramente alcuni cristiani che avevano determinato di
darsi alla fuga, che essi deposto il timore, rimasero presso il re Muanga; e
quando giunse per loro il momento di essere condotti al supplizio, affinché i
compagni non si perdessero d’animo li convinse ad avanzare tutti insieme,
tenendosi per mano.
Ambrogio Kibuka,
anch’egli giovane di palazzo, battezzato il 17 novembre 1885, conservò la
propria ferma e ardente fede fino all’atrocissima morte, che affrontò nel nome
di Cristo all’età di ventidue anni.
Mgagga, giovinetto di
corte, ancora catecumeno, resistette impavido alle oscene lusinghe del re e,
essendosi dichiarato cristiano, fu gettato in carcere con gli altri; prima di
essere imprigionato ricevette il battesimo da Carlo Lwanga, e, non diversamente
dagli altri, andò al martirio con animo tranquillo, all’età di sedici anni.
Gyavira, anch’egli
giovane di palazzo, di bell’aspetto, era prediletto da Muanga, il quale si
adoperò invano per piegarlo a soddisfare la propria libidine. Ancora catecumeno
quando, dopo la professione di fede, fu da Muanga condannato a morte, durante
la notte fu asperso col battesimo da Carlo Lwanga e, a diciassette anni, fu dai
carnefici condotto al luogo del supplizio insieme agli altri.
Achille Kiwanuka, giovane
di corte, nato a Mitiyana, fu battezzato il 17 novembre 1885. Dopo che ebbe
impavidamente professato la propria fede davanti al re, posto in ceppi con i
compagni e gettato in carcere, dichiarò ancora una volta che mai avrebbe
abiurato la religione cattolica e si avviò con coraggio all’ultimo supplizio,
nel suo diciassettesimo anno di età.
Adolfo Ludigo Mkasa,
cortigiano, si mise in luce per la purezza dei costumi e così pure per la
costanza e la sopportazione nelle sventure. Ricevuto il battesimo il 17
novembre 1885, osservò santamente e professò con fermezza insieme agli altri la
fede cattolica, fino alla morte che affrontò in nome di Cristo a venticinque
anni.
Mukasa Kiriwanu, giovane
del palazzo regio, addetto al servizio della tavola, mentre i carnefici stavano
conducendo Carlo Lwanga e i suoi compagni al colle Namugongo, alla domanda se
fosse cristiano disse di sì, e fu condotto con gli altri al supplizio.
Catecumeno, non ancora asperso con l’acqua del battesimo, conseguì gloria
eterna attraverso il battesimo di sangue, all’età di diciotto anni.
Anatolio Kiriggwajjo,
giovane di palazzo, battezzato il 17 novembre 1885, osservò con tanta fermezza
d’animo i precetti della vita cristiana, che respinse senza esitazione una
carica che gli era offerta dal re, ritenendo che essa potesse in qualche modo
pregiudicare il conseguimento della salvezza eterna. Avendo poi professato
apertamente, insieme agli altri, la fede cattolica, affrontò con loro una
comune morte, nel suo sedicesimo anno di vita.
Infine, ricordiamo di
questa schiera Luca Banabakintu, che, nato nel villaggio Ntlomo, era
servitore amatissimo di un patrizio di nome Mukwenda. Il 28 maggio 1882,
ricevuti il battesimo e la confermazione, si accostò per la prima volta alla
sacra celebrazione eucaristica: da quel faustissimo giorno si pose in luce a
tutti come esempio per integrità di costumi e per osservanza dei precetti, e
nulla gli era più caro che parlare di religione con gli amici. Sebbene potesse
facilmente sottrarsi alla morte, preferì, quando fu ricercato per essere
condotto al supplizio, rimanere presso il padrone, dal quale fu consegnato agli
inviati del re. Gettato in carcere, vi dimorò con animo sereno finché, con gli
altri, nel suo trentesimo anno donò la vita nel nome di Cristo.
Tutti costoro che abbiamo
nominato, il 3 giugno 1886, all’alba, sono condotti sul colle Namugongo. Qui
giunti, le mani legate dietro la schiena e i piedi in ceppi, ciascuno di loro è
avvolto in una stuoia di canne intrecciate; viene innalzato un rogo, sul quale
essi vengono collocati come fascine umane. Il fuoco viene accostato ai piedi,
perché quel tenero gregge di vittime sia avvolto più lentamente e più a lungo;
crepita la fiamma, alimentata dai santi corpi; dal rogo di diffondono per
l’aria mormorii di preghiere che aumentano col crescere dei tormenti; i
carnefici si stupiscono che non un lamento, non un gemito si levino dai
morenti, dacché a nulla di simile è loro capitato di assistere.
Nel secondo gruppo di
martiri si annoverano i venerabili servi di Dio Mattia Kalemba Murumba,
Attanasio Badzekuketta, Pontiano Ngondwé, Gonzaga Gonza, Andrea Kagwa, Noe
Mawgalli, Giuseppe Mkasa Balikuddembé, Giovanni Maria Muzéi (Iamari), Dionisio
Sebugwao.
Mattia Kalemba Murumba aveva
cinquant’anni quando ricevette il martirio. Scelto per svolgere la mansione di
giudice, dopo essersi convertito da una setta maomettana e protestante alla
religione cattolica, ricevette il battesimo il 28 maggio 1882; dopo di che si
dimise dall’incarico, temendo di poter recar danno a qualcuno con le sue
sentenze. Dotato di modestia e dolcezza d’animo, era così fervido nel suo zelo
di apostolato religioso che non solo educò i propri figli a vivere santamente,
ma cercò d’insegnare a quanti più poté la dottrina cristiana. Il primo ministro
del re, al cui cospetto fu trascinato, comandò che a quell’uomo nobilissimo,
che aveva impavidamente professato la propria fede, fossero tagliati le mani e
i piedi, e gli fossero strappati frammenti di carne dalla schiena perché
fossero bruciati davanti ai suoi occhi. I carnefici dunque, per non essere disturbati
da testimoni del loro atrocissimo ufficio, conducono su un colle incolto e
deserto questo venerabile servitore di Dio, animoso e sereno nell’aspetto;
eseguono gli ordini alla lettera, perché il glorioso martire soffra più a
lungo, trattengono con tale abilità il sangue che fuoriesce dalle membra, che
tre giorni dopo alcuni servi, giunti sul posto per tagliare legna, odono la
voce di Mattia, debole e sommessa, che chiede un sorso d’acqua; e avendolo
visto così orribilmente mutilato fuggono via atterriti e lo lasciano là, a
imitazione di Cristo morente, privo di ogni conforto.
Atanasio Badzekuketta,
scelto fra i giovani in servizio nel palazzo reale e battezzato il 17 novembre
1885, seguiva con grande devozione i comandamenti di Dio e della Chiesa. Era così
desideroso di cingersi della corona del martirio che supplicò vivamente i
carnefici, i quali lo stavano conducendo con altri al luogo stabilito, di
ucciderlo sul posto. Così quel valoroso giovane fu dilaniato da ripetuti colpi,
il 26 maggio 1886, nel suo diciottesimo anno d’età.
Pontiano Ngondwé, nato
nel villaggio Bulimu e cortigiano del re Mtesa, una volta salito al trono
Muanga entrò nell’esercito, e ancora catecumeno apparve così animato di
cristiana spiritualità da saper vincere in sé, e trasformare, il proprio
carattere aspro e difficile. Quando era iniziata la persecuzione, ricevette il
battesimo il 18 novembre 1885; per questo, poco dopo fu gettato in carcere con
gli altri. Condannato a morte, accadde che il carnefice Mkadjanga, mentre lo
conduceva al colle Namugongo, gli chiedesse ripetutamente durante il cammino se
fosse seguace della religione cristiana; ed egli due volte confermò la sua
fede, e due volte quello lo trafisse con la lancia; e il suo capo, troncato dal
corpo, fu fatto rotolare lungo la via; era il 26 maggio 1886.
Gonzaga Gonza, ragazzo di
corte, battezzato il 17 novembre 1885, assolse con devozione agli obblighi
religiosi e si distinse particolarmente per la virtù della carità. Mentre
procedeva verso il luogo del supplizio, poiché i ceppi, che non avevano potuto
essere sciolti, gli impedivano di camminare speditamente, fu più volte trafitto
dai carnefici con la lancia; fu così martirizzato, nel suo diciottesimo anno di
vita, il 27 maggio 1886.
Andrea Kagwa, nato nel
villaggio Bunyoro e vissuto in grande familiarità con Muanga, sia quando era
principe, sia quando era re, ricevette il 30 aprile 1882 i sacramenti del
battesimo, della confermazione e dell’Eucaristia. Caro a tutti per le grandi
qualità d’animo, non soltanto istruiva nella dottrina cristiana quanti lo
avvicinavano, ma altresì, in occasione di una pestilenza che si era diffusa
nella regione, aiutando tutti si prodigò con singolare carità a favore degli
infermi, ne avvicinò moltissimi a Cristo aspergendoli con l’acqua battesimale,
e dando poi sepoltura ai defunti. Ma il primo ministro del re vedeva assai di
malocchio che i propri figli venissero da lui istruiti nella dottrina
cristiana, e infine, con il consenso del re, comandò che fosse catturato e
ucciso, aggiungendo che non sarebbe andato a cena prima che il carnefice gli
avesse presentato la mano mozzata del morto Andrea. Così il 26 maggio 1886, nel
suo trentesimo anno, il venerabile servo di Dio subì il martirio e raggiunse la
gloria celeste.
Noe Mawgalli, servitore
del nobile Mukwenda nella preparazione delle imbandigioni, risplendette
grandemente di virtù cristiane. Battezzato il 1° novembre 1885, colpito dalla
lancia dei sicari che il re Muanga aveva mandato in giro per distruggere le
case dei Cristiani, morì nel trentesimo anno d’età il 31 maggio 1886.
Giuseppe Mkasa
Balikuddembé, nato nel villaggio Buwama, fu scelto dal re Mtesa, per la sua
provata lealtà, come proprio inserviente personale per il giorno e per la
notte, e come infermiere. Il figlio di lui Muanga, non diversamente dal padre,
riponeva la più totale fiducia in questo venerabile servo di Dio; pertanto non
solo lo pose a capo di tutti i servitori del palazzo reale, ma volle che fosse
lui ad avvertirlo, quando il suo operato prestasse il fianco a critiche. Il 30
aprile 1882, Giuseppe ricevette il battesimo e la confermazione e si accostò
per la prima volta alla santa comunione, alla quale in seguito si accostò di
frequente. Con la propria dolcezza d’animo, con la carità e l’afflato religioso
che mostrava non solo seppe avvicinare a Cristo molti giovani, ma in
particolare fece pressioni, con consigli ed esortazioni, sui ragazzi della
corte reale e sugli altri cortigiani perché non accondiscendessero alla
libidine del re Muanga. Il re, essendo venuto a conoscenza di ciò, cominciò a
nutrire avversione per il venerabile servo di Dio, finché, vinto dalle
sollecitazioni del primo ministro, che provava invidia per Giuseppe, comandò
che questi fosse condannato a morte. Giuseppe, rinforzato dal cibo divino,
viene condotto nella località Mengo, dove, dopo aver dichiarato di voler dare
al re sia il perdono, sia il consiglio di pentirsi, viene dal carnefice
decapitato e gettato nel fuoco, prima vittima della persecuzione, a ventisei
anni, il 15 novembre 1885.
Giovanni Maria Muzéi (Iamari),
nato nel villaggio Minziro, aveva un aspetto di tale gravità che venne onorato
col nome di Muzéi, cioé vecchio; insigne anche per prudenza, carità, dolcezza
d’animo, generosità verso i poveri, sollecitudine verso gli ammalati, dedicò le
proprie sostanze e il proprio impegno a riscattare i prigionieri, che poi
istruiva nella fede cristiana. Si dice che egli avesse in un solo giorno
appreso tutta la dottrina del catecumenato; fu poi battezzato il 1° novembre
1885 e unto del sacro crisma il 3 giugno dell’anno seguente. Dopo l’esecuzione
capitale del suo grande amico Giuseppe Mkasa, pur avendo saputo che il re
intendeva farlo uccidere, non volle nascondersi, né darsi alla fuga; al
contrario, accompagnato da un certo Kulugi, si presentò al re, dal quale
ricevette l’ordine di recarsi, per una causa qualsiasi, dal primo ministro.
Obbedì, sebbene sospettasse l’inganno, poiché riteneva indegno di sé l’esitare
e il temere a motivo della propria fede religiosa. E il primo ministro del re
ordinò che fosse gettato in uno stagno che si trovava in un suo podere, il 27
gennaio 1887.
Dionisio Sebuggwao, nato
nel villaggio Bunono, ragazzo di corte, ricevette il battesimo il 17 novembre
1885 e rifulse per integrità di costumi. Avendogli il re Muanga chiesto se
fosse vero che egli aveva insegnato i rudimenti della fede cristiana a due
cortigiani, egli rispose di sì, e quello lo trapassò con un colpo di lancia, e
comandò che gli fosse tagliato il capo. Così morì Dionisio, martire, all’età di
quindici anni, il 26 maggio 1886.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/martiri-dell-uganda.html
Voir aussi : http://www.maintenantunehistoire.fr/les-pages-martyrs-de-louganda/
http://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=35
http://www.ewtn.com/saintsholy/saints/C/stcharleslwanga_josephmkasa.asp
https://web.archive.org/web/20161230115517/http://www.ugandamartyrsshrine.org.ug/index.php?ID=101