Basilique
Saint-Nicolas, Saint-Nicolas-de-Port, Meurthe-et-Moselle, Lorraine, 16ème
siècle. Vitrail représentant St Claude (Claude de Besançon).
Saint-Nicholas basilica, Saint-Nicolas-de-Port, Meurthe-et-Moselle, Lorraine, France. 16th century stained glass window representing Saint Claudius.
Bleiglasfenster (Baie 22) in der Basilika Saint-Nicolas in Saint-Nicolas-de-Port im Département Meurthe-et-Moselle (Lothringen/Frankreich), von Valentin Bousch (um 1514—1520); Darstellung: Hl. Claudius von Condat
Saint Claude
Évêque du Jura (+ 699)
Évêque de Besançon.
D'abord militaire, il embrassa la vie monastique à Condat dans le Jura avant
d'être élu évêque de Besançon. Mais dès qu'il le put, il résilia cette charge
pour rejoindre la solitude.
Son monastère et le
village voisin prirent son nom et le diocèse s'est placé sous son patronage:
Saint-Claude-39200.
...Claude, abbé de
Saint-Oyend-de-Joux, administre cette abbaye durant près de 50 ans, du milieu
du VIIe siècle (vers 650) jusqu’à la fin du VIIe siècle (vers 695). Il est
revêtu 7 ans de la dignité épiscopale, sans doute d’évêque claustral. De son
administration, nous savons qu’il cherche à subvenir aux besoins croissants de
son abbaye et qu’il contribue à son développement et à son rayonnement.
L’histoire apporte peu de certitude sur la vie et la personne de saint Claude.
La tradition veut qu'il soit né à Salins d'une famille gallo-romaine et qu'il
ait été évêque de Besançon. Cet homme, qui de son vivant mène une vie humble et
rigoureuse, va connaître après sa mort une "renaissance" prestigieuse.
En effet, 500 ans après sa mort, grâce à la conservation intacte de son corps,
de nombreux pèlerins accourent vers l’abbaye où les miracles se multiplient...
(Qui est saint Claude? - Eglise du Jura)
Dans le Jura, vers 703,
saint Claude, qui fut, croit-on, évêque et abbé du monastère de Condat.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1281/Saint-Claude.html
Enluminure tirée Livre d’Heures de Madeleine d’Azay. Décor attribué à l’enlumineur dijonnais Oudot Matuchet. 1508, Bibliothèque municipale de Nancy
SAINT CLAUDE
Archevêque de Besançon
(607-699)
Saint Claude illustra par
ses vertus la partie orientale de la Bourgogne, connue sous le nom de
Franche-Comté. Il naquit à Salins vers 607, d'une illustre famille romaine.
Dès l'âge de sept ans, il
fut confié à des maîtres habiles qui lui enseignèrent en même temps les leçons
de la science humaine, de la foi et de la piété. Il se plaisait beaucoup dans
la lecture des Livres Saints, des Actes des Martyrs, de la Vie des Saints et
des sermons des Pères et des Docteurs de l'Église; aussi, jeune encore,
devint-il fort instruit.
Tous les jours on le
voyait assister à la Messe; il passait à l'église la plus grande partie des
dimanches et des fêtes; il ne se plaisait que dans la compagnie des personnes
sérieuses et édifiantes: c'étaient des indices d'une vocation spéciale.
Pourtant Claude exerça le métier des armes jusqu'à vingt ans, et ce n'est
qu'alors qu'il entra dans la sainte milice.
Il fut le modèle des
chanoines de la cathédrale de Besançon; sa vie était celle d'un austère
religieux. Ce n'était pas encore assez pour sa grande âme; il se retira, douze
ans plus tard, dans un couvent; là, il ne vivait que de racines, reposait sur
un dur grabat, n'aimait que la prière. Cinq ans après, il est abbé de son
monastère.
Ce n'est qu'à l'âge de
soixante-dix-huit ans qu'il est élu, malgré ses larmes, archevêque de Besançon.
Son épiscopat dura sept années, pendant lesquelles il s'acquitta aussi
parfaitement que possible de tous les devoirs d'un pasteur.
Les sermons du saint
vieillard avaient tant de force, qu'ils arrachaient les âmes du vice,
inspiraient la vertu et furent une cause du renouvellement de la foi et des
moeurs dans son diocèse. Il profitait de ses visites pastorales pour exercer
les oeuvres de miséricorde corporelle en même temps que les oeuvres de
miséricorde spirituelle, visitant les malades, assistant les pauvres et ne
refusant à personne un conseil ou une consolation.
Son grand âge le porta à
retourner dans son monastère, à l'âge de quatre-vingt-cinq ans, et il gouverna
ses religieux pendant plusieurs années encore. Après trois jours de maladie, il
réunit ses frères, leur adressa une touchante exhortation, leur donna le baiser
de paix et s'endormit doucement dans le Seigneur, à l'âge d'environ
quatre-vingt-douze ans.
Abbé L. Jaud, Vie des
Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fran/06-07.htm
Saint Claude
Selon une tradition
multiséculaire de la région de Salins, Claude naquit au château de
Bracon près de Salins, d'une famille d'origine romaine du nom de Claudia. Cette
famille avait déjà donné à l'Église un saint évêque du nom de Claude au sixième
siècle, c'est la raison pour laquelle certains biographes l'appellent
"saint Claude le thaumaturge".
En l'année 607, lorsqu'il
naît, son père est gouverneur de la ville. Jusque dans sa septième année, on
eut soin d'élever le futur hiérarque dans la crainte de Dieu et la piété, tout
en lui donnant l'éducation que supposait sa naissance. À l'âge de sept ans, son
âme fut confiée à des précepteurs qui le formèrent dans le domaine de la
connaissance profane autant que dans celui des Lettres sacrées. Son esprit vif,
son intelligence précoce, sa docilité lui firent faire des progrès rapides, «
de sorte qu'après avoir donné les heures nécessaires à l'étude, son plus grand
divertissement était de lire les livres de piété et particulièrement la vie des
saints à laquelle il s'appliquait beaucoup » selon un de ses biographes,
Laurent Surius. Les écrits des pères alimentaient aussi cette jeune âme pleine
de douceur et avide d'écouter la parole de Dieu.
Il allait à l'église tous
les jours et y demeurait longtemps les dimanches et jours de fête, assistant
avec ferveur à tous les offices divins. Ce fut un enfant grave. Il cultivait la
vertu et pour ce faire, fuyait les gens et les lieux qui l'auraient éloigné de
son idéal. Il fréquentait surtout les personnes pieuses dont le commerce était
susceptible de nourrir son âme. Il fut vite admiré et aimé de tous à cause de
la sûreté de son jugement et de sa charité.
Jusqu'à l'âge de vingt
ans, saint Claude porta les armes : il était, en tant que patrice, chargé de
veiller sur les frontières, celles-ci allant alors jusqu'à l'actuel canton du
Valais en Suisse romande.
En 627, il quitta l'armée
au nom de sa foi : il demanda à être reçu en l'état ecclésiastique au chapitre
de la cathédrale de Besançon. Le saint archevêque Donat le reçut parmi ses
chanoines (le terme de chanoines - du grec canôn, règle, désignait en ce
temps-là des prêtres vivant auprès d'un évêque, tout en suivant une règle
religieuse). Saint Donat venait d'écrire une règle pour ses clercs, que nous
possédons d'ailleurs encore, et ceux-ci vivaient sous son obédience comme des
moines auprès de leur higoumène.
Saint Claude, à cause du
zèle qui le dévorait, devint rapidement le modèle des autres clercs et il
étudia avec tant d'assiduité qu'il fut bientôt lui-même chargé d'enseigner dans
l'école ecclésiastique fondée par saint Donat.
Ascète remarquable, il ne
s'accordait qu'un seul repas par jour qu'il prenait généralement vers le soir.
Il jeûnait tous les jours excepté les dimanches et jours de fête et veillait
souvent pour l'étude et la prière. Son sacrifice quotidien était déjà celui
d'un moine accompli lorsque, voulant servir Dieu d'une manière plus totale, il
se tourna vers le monachisme. Après douze années de vie ascétique au chapitre
de Besançon, il se retira donc au monastère de Condat qui était, avec Luxeuil,
très prospère en ce temps-là.
L'higoumène Injuriose,
alors vénérable vieillard, était le chef spirituel de la communauté des moines
de Condat. Il fut si impressionné par les qualités spirituelles de saint
Claude, qu'il lui proposa de prendre sa charge d'higoumène. Le saint s'y refusa
toujours du vivant d'Injuriose, mais à la mort de celui-ci, ses frères moines
le choisirent pour le remplacer à leur tête. C'était en 644, il avait alors
trente-quatre ans !
Clovis II, premier des «
rois fainéants », était en ce temps-là roi de Neustrie et de Bourgogne, il
avait pour épouse sainte Bathilde qui exerçait sur lui une bonne influence et
une attitude droite vis-à-vis de l'Église et de ses institutions monastiques.
Saint Claude alla le voir en 650 pour demander une aide matérielle -
restitution de biens donnés en jouissance à Condat ? Nouvelle dotation ? - et
le monarque le reçut avec bienveillance et lui octroya généreusement l'aide
demandée. Le biographe de saint Claude en parle ainsi : « J'en prends Dieu à
témoin, j'ai vu de mes yeux et j'ai lu dans les archives de ce monastère -
c'est-à-dire de Saint-Oyand - parmi plusieurs manuscrits, l'acte écrit en
différents signes et caractères, portant les sommes citées plus haut, et
commençant ainsi : Clovis, roi des Français (sic), à tous ceux qui liront cet
écrit, salut. Le vénérable Claude est venu nous trouver, etc... »
Ayant obtenu la
nourriture de ses frères, cinquante mesures de froment et d'orge et cinquante
livres de rente, saint Claude put assurer non seulement la subsistance de son
monastère, mais aussi celle des pèlerins et des pauvres de la région. Sous sa
houlette, Saint-Oyand prospéra, les églises furent embellies, ornées de vases
précieux et de reliquaires nouveaux. Il put aussi construire de nouveaux
bâtiments et réparer ceux qui en avaient besoin, mais parallèlement à ce souci
des choses matérielles utiles à l'oeuvre de Dieu, saint Claude eut grand soin
de ceux qui lui furent comptés et fut un père spirituel pour lequel les âmes
étaient plus précieuses que toutes les possessions du monde. Sous son
higouménat, régna une grande discipline à Saint-Oyand : il y établit la règle
de saint Benoît de Nursie, père des moines d'Occident, et selon certains de ses
biographes, on parlait de lui comme d'un nouvel Antoine ou Pacôme le Grand et
l'on comparait ses moines à ceux des déserts d'Égypte ancienne.
Si saint Claude accepte
l'évêché de Besançon à la suite du décès de saint Gervais, en 685, ce n'est pas
de gaité de coeur et sûrement pas pour abandonner ses moines. Il était resté
higoumène de Saint-Oyand et jamais il ne cessa de diriger son monastère durant
tout le temps de son épiscopat. Après sept années d'épiscopat, quand il vit
avec douleur que les clercs de sa ville se laissaient aller au relâchement et
qu'il n'était plus possible de rétablir l'antique discipline qu'il avait
lui-même connue sous saint Donat, discipline qu'il jugeait indispensable dans
l'Église, il renonça à sa fonction épiscopale et retourna à Saint-Oyand.
Ceci advint en l'an 693,
alors que saint Claude était âgé de 86 ans. Il vécut encore six ans dans son
monastère.
Quelques jours avant sa
mort, il fut légèrement malade.
Trois jours après le
début de cette indisposition, il appela tous ses moines auprès de lui et leur
enseigna une ultime fois l'amour de Dieu, le mépris des choses du monde et leur
demanda de supporter avec résignation son proche trépas. Comme ils pleuraient,
il donna à chacun d'entre eux un saint baiser de paix et lorsqu'ils eurent
quitté sa cellule, il consacra sa nuit à la prière. Le jour venu de son départ,
il se fit emmener à l'église où il communia avec ferveur. Se retrouvant dans sa
cellule, il demanda aux moines présents que son ensevelissement se fît sans
pompe ni éclat. C'était le cinquième jour de sa maladie, à trois heures de
l'après-midi. Assis sur le siège où il lisait et priait habituellement, il
éleva ses mains et son regard vers les cieux et rendit doucement son âme au
Seigneur.
Saint Claude mourut le 6
juin 699, dans la quatrième année du règne de Childebert III.
On mit sur son corps des
parfums précieux et des aromates, mais on ne l'embauma pas, car, ainsi que cela
fut vérifié plusieurs siècles plus tard, il n'y avait aucune trace d'incision
sur son corps.
Sa sépulture fut modeste
et longtemps resta oubliée, mais sa mémoire était déjà vénérée. Dans son
martyrologe écrit vers l'an 850, Raban Maur, archevêque de Mayence (mais aussi
abbé de Fulda) portait : « VII idus junii, depositio beati Claudii, episcopi. »
(Le sept des ides de Juin, déposition du bienheureux Claude, évêque).
Si l'on vénérait sa
mémoire, on ne commença à vénérer le corps de saint Claude qu'à partir de
l'instant où, dans la moitié du XIIe siècle, on s'aperçut que son corps était
demeuré intact. Les miracles ne cessèrent plus à partir de cette époque-là. On
le surnomma alors le thaumaturge et l'on ajouta ce titre à celui de saint qu'on
lui donnait déjà (au IXe siècle, un document atteste que le corps de saint
Claude se trouve à l'abbaye de Saint-Oyand).
En mars, 1794, le corps
de saint Claude a été brûlé selon l'ordre des autorités révolutionnaires.
Sources :
http://racines.simplenet.com/ortho/vies/moines/Textes/claude.htm
Source : http://www.encyclopedie-universelle.com/Saint%20Claude.html
Saint Claude
Saint Claude illustra
par ses vertus la partie orientale de la Bourgogne connue sous le nom de
Franche-Comté. Il naquit à Salins vers l’an 607, Boniface III étant pape,
Phocas empereur d’Orient et Clotaire II roi des Francs, d’une illustre famille
romaine.
Dès l’âge de sept ans, il
fut confié à des maîtres habiles qui lui enseignèrent en même temps les leçons
de la science humaine, de la Foi et de la piété. Il se plaisait beaucoup dans
la lecture des Livres saints, des Actes des Martyrs, de la vie des Saints et
des sermons des Pères et des Docteurs de l’Église ; aussi, jeune encore,
devint-il fort instruit. Tous les jours on le voyait assister à la Messe ; il
passait à l’église la plus grande partie des dimanches et des fêtes ; il ne se
plaisait que dans la compagnie des personnes sérieuses et édifiantes :
c’étaient des indices d’une vocation spéciale. Pourtant saint Claude exerça le
métier des armes jusqu’à vingt ans, et ce n’est qu’alors qu’il entra dans la
sainte milice.
Il fut le modèle des
chanoines de la cathédrale de Besançon ; sa vie était celle d’un austère
religieux. Pourtant ce n’était pas encore assez pour sa grande âme ; il se
retira, douze ans plus tard, dans un couvent ; là, il ne vivait que de racines,
reposait sur un dur grabat, n’aimait que la prière. Cinq ans après, il est abbé
de son monastère. Ce n’est qu’à l’âge de soixante-dix-huit ans qu’il est élu,
malgré ses larmes, archevêque de Besançon. Son épiscopat dura sept années,
pendant lesquelles il s’acquitta aussi parfaitement que possible de tous les
devoirs d’un pasteur. Bien loin de diminuer ses austérités et son assiduité à
la prière, il les augmenta de plus en plus.
Jamais il ne manqua
d’assister aux divins Offices avec ses chanoines. Il écoutait toujours avec une
grande patience et une grande douceur les causes que ses prêtres venaient
plaider devant lui et portait des décisions si équitables, que tout se réglait
à la satisfaction des deux parties. Ses occupations ne purent l’empêcher
d’adresser souvent la parole lui-même à son clergé et à son peuple ; il parlait
de l’abondance du cœur avec une grande facilité et une simplicité toute
paternelle. Les sermons du saint vieillard avaient tant de force, qu’ils
arrachaient les âmes au vice, inspiraient la vertu et furent une cause du
renouvellement de la Foi et des mœurs dans son diocèse.
Il profitait de ses
visites pastorales pour exercer les œuvres de miséricorde corporelle en même
temps que les œuvres de miséricorde spirituelle, visitant les malades,
assistant les pauvres et ne refusant à personne un conseil ou une consolation.
Son grand âge le porta à
retourner dans son monastère, à l’âge de quatre-vingt-cinq ans, et il gouverna
ses religieux pendant plusieurs années encore.
Après trois jours de
maladie, il réunit ses frères, leur adressa une touchante exhortation, leur
donna le baiser de paix et s’endormit doucement dans le Seigneur, à l’âge
d’environ quatre-vingt-douze ans. C’était l’an 699, saint Serge Ier étant pape,
Tibère III empereur d’Orient et Childebert III roi des Francs.
Vitrail
de Gustave-Pierre Dagrand représentant saint Claude, église d'Allassac,
Corrèze, France.
Qui est Saint-Claude ?
Saint Romain, ermite,
vient s’établir au Vème siècle à Condat. Il est rejoint quelques temps après
par son frère saint Lupicin. Peu à peu, sur une butte à la confluence de la
Bienne et du Tacon, une petite communauté monastique se développe et s’organise.Oyend,
4ème abbé, met au point la règle du monastère. Sa sainteté et l’éclat qu’il
donne au monastère lui valent une grande notoriété ; à sa mort, on vénère ses
reliques. La ville de Condat devient Saint-Oyend-de-Joux, c’est-à-dire du Jura,
avant de s’appeler définitivement Saint-Claude.Claude, abbé de
Saint-Oyend-de-Joux, administre cette abbaye durant près de 50 ans, du milieu
du VIIème siècle (vers 650) jusqu’à la fin du VIIème siècle (vers 695). Il est
revêtu 7 ans de la dignité épiscopale, sans doute d’évêque claustral.
De son administration,
nous savons qu’il cherche à subvenir aux besoins croissants de son abbaye et
qu’il contribue à son développement et à son rayonnement. L’histoire apporte
peu de certitude sur la vie et la personne de saint Claude. La tradition veut
qu'il soit né à Salins d'une famille gallo-romaine et qu'il ait été évêque de
Besançon. Cet homme, qui de son vivant mène une vie humble et rigoureuse, va
connaître après sa mort une " renaissance " prestigieuse. En effet,
500 ans après sa mort, grâce à la conservation intacte de son corps, de
nombreux pèlerins accourent vers l’abbaye où les miracles se multiplient. Le
pèlerinage de Saint-Claude bénéficie alors d’une renommée égale à celle de
Lourdes aujourd’hui. On peut citer parmi les pèlerins illustres le roi Louis
XI, sainte Jeanne de Chantal et saint François de Sales. Le corps du saint
thaumaturge est exposé deux fois par jour à la piété des visiteurs qui lui
baisent les mains et les pieds. De nombreux miracles sont consignés dans des
manuscrits et attestés par la présence de témoins, entre autres celui d’un
enfant mort, ramené à la vie. C’est pourquoi, saint Claude est souvent
représenté avec un enfant.
En 1754, plusieurs
docteurs en médecine examinent le corps du saint et certifient son incroyable
conservation. Avec la Révolution française, un délire iconoclaste s’empare des
représentants du peuple. Le corps de saint Claude est brûlé en 1794 ; seul en
réchappe l’avant-bras gauche, authentifié par un des médecins qui avaient examiné
le corps cinquante ans plus tôt. Cet avant-bras est aujourd’hui encore conservé
dans un reliquaire de la cathédrale. Curieux destin que celui de St Claude, qui
de son vivant fait le choix d’une vie humble et retirée du monde, et qui après
sa mort et 5 siècles de silence total, connaît une gloire humaine hors du
commun, entraînant à sa suite, des milliers de croyants.
SOURCE : http://diocese.eglisejura.com/index.php?p=117
Plougastel-Daoulas :
chapelle Saint-Claude, bannière de procession
Saint Claude
SAINT CLAUDE (ST-GLAODA)
Le culte des Saints
est fait d’amour, d’admiration et aussi de gratitude. La tradition et la piété
nous ont légué quelques dizaines de saints intercesseurs. Puisse l’antique
prière des pèlerins de St-Claude jaillir de nos cœurs: « Préservez-nous du
mensonge et de l’erreur. Que nos cœurs soient purs dans cette vie, pour servir
de temple au Seigneur ! » Dans la collection des Petits Saints de
Plouguerneau figure une statuette de St-Claude qui est revêtu de l’habit
épiscopal mais auquel manque sa crosse. Une statue du saint se trouve également
dans la chapelle de Kéroudern, où elle voisine avec celles de St-Jean et de
Ste-Marguerite. Cette chapelle construite vers 1581 existait du temps de Dom
Michel Le Nobletz. Ce dernier est né à Kéroudern et son frère aîné, seigneur
des lieux, se prénommait Claude.
Saint Claude est né à
Salins, dans le Jura, à l’époque du bon roi Dagobert. La date de sa naissance
varie selon les auteurs mais se situe vraisemblablement aux environs de l’an
600. Les parents de Claude habitaient l’un des six châteaux forts qui gardaient
la ville de Salins. Son père était gouverneur des provinces de Scodingue et de
Fransjurane. C’était un homme d’origine romaine, patient, lettré et loyal qui
n’avait, dit-on, qu’un seul défaut, celui d’être chargé d’embonpoint. Comme son
épouse, il était bon chrétien et tous deux transmirent leur foi à leur fils. Ce
dernier allait prier à l’oratoire chaque fois qu’il le pouvait et il vénérait
particulièrement le grand apôtre St-André, St-Symphorien, martyr d’Autun, et
Ste Clotilde qui avait persuadé Clovis de se convertir au christianisme.
Très jeune, Claude fut
envoyé dans un monastère pour poursuivre sa formation, étudiant en latin les
textes de la Bible, ceux des anciens docteurs de l’Eglise et de certains
écrivains profanes. Sa foi fut fortifiée par l’exemple de la vie pieuse,
charitable et mortifiée des moines. Aussi, à l’approche de ses 20 ans, il
désira devenir prêtre et il partit pour Besançon, siège de l’archevêché. La
cathédrale de la ville était dédiée à St Etienne, premier martyr, et le clergé
assez nombreux était dirigé par l’évêque Donat, premier enfant du duc de
Bourgogne.
Très vite, Claude se fit
remarquer par sa piété et sa modestie et il fut élu rapidement chanoine de la
cathédrale. En l’an 626, l’évêque St -Gervais, qui avait succédé à Mgr Donat,
mourut. Selon la coutume, les chrétiens de Besançon, clergé et fidèles, se
réunirent pour élire un nouvel évêque. Mais ils n’arrivaient à s’entendre et
les discussions se poursuivaient dans le brouhaha et le tumulte quand soudain,
dit-on, ils entendirent une voix céleste « C’est Claude qui doit être
votre évêque ! ». Ils s’inclinèrent tous devant la volonté divine.
En ces temps là, les
devoirs et obligations des évêques étaient très lourds : ils s’occupaient bien
sûr du clergé et des fidèles mais ils jouaient aussi un rôle social
considérable, car ils prenaient en charge les pauvres, les malades, les veuves
et les orphelins de leur diocèse. Claude s’attacha courageusement à sa nouvelle
fonction, visitant sans cesse son diocèse, s’occupant personnellement des
nécessiteux, prêchant la paix et la réconciliation dans les villes et les
villages.
Il exerça ses fonctions
avec piété pendant 7 ans. Un jour il comprit que sa mission était terminée et
il renonça à sa charge pour consacrer désormais tout son temps à la prière et à
la pénitence. Il se retira dans le monastère de Condat, dans le Jura, monastère
devenu le siège d’une école monastique célèbre dans toute la Gaule.
Il demeura à Condat
jusqu’à son dernier jour. Nommé Abbé vers 638, il forma de nombreux disciples
mais s’attacha principalement à secourir les misères des gens d’alentour. Il
mourut, raconte un livre ancien, à près de 90 ans et son corps fut déposé dans
l’église de St Oyend . Plusieurs années après, il fut retrouvé intact et sans
aucun signe de corruption. La dévotion envers le Saint devint de plus en plus
forte et, de tous côtés, pèlerins et malades accoururent pour lui témoigner
leur confiance, souvent récompensée par des miracles. Une ville s’éleva bientôt
autour du monastère, à laquelle on donna le nom du Saint.
Ses reliques circulèrent
dans les régions environnantes et à leur passage se multiplièrent les
conversions et les guérisons. Très vite la réputation du Saint s’étendit à
toute la France. Le roi lui-même, Louis XI, guéri à la suite d’un vœu, visita
le monastère, de même qu’Anne de Bretagne. Elle fit le pèlerinage pour obtenir
de Dieu la naissance d’un enfant qu’elle promit de prénommer Claude.
Vers 1760, le corps du Saint fut transporté dans la cathédrale de la ville et, à cette occasion, il fut examiné par plusieurs médecins et chirurgiens, en présence de l’évêque. Ils constatèrent l’incorruptibilité du corps et conclurent à une intervention surnaturelle et miraculeuse.
Malheureusement, pendant la Révolution, vers 1794, des fanatiques enlevèrent le
corps de sa châsse pour le brûler. Quelques reliques furent sauvées par un cordonnier,
François Jacquet, et sont encore vénérées dans la cathédrale de St-Claude.
Puissions nous toujours,
à l’exemple de Saint Claude, pratiquer la charité dans l’humilité.
Texte de Noël L’Hour
Copyright © Plouguerneau
d’Hier et d’Aujourd’hui 2025
SOURCE : https://plouguerneau.net/saint-claude/
Église
Saint-Alban, Lormes, Nièvre, France. Vitrail représentant Saint Claude.
St. Alban Church, Lormes, Nièvre, France. Stained glass window depicting St. Claude.
Le 6 juin, mémoire
de Saint CLAUDE, Évêque de BESANÇON
Fils du gouverneur de la
ville de Besançon, Saint Claude naquit en 607. Bien qu'ayant nourri sa jeunesse
par la lecture des vies de Saints, il fut cependant assigné au métier des
armes. Vers l'âge de vingt ans, il quitta l'armée terrestre pour rejoindre la
sainte milice du Christ, et fut reçu parmi les Clercs du chapitre de la
cathédrale de Besançon, qui vivaient, tout comme dans un monastère, en suivant
la règle que venait d'écrire leur Evêque, Saint Donat. Par son zèle Saint
Claude devint rapidement le modèle des autres clercs et fut chargé par l'Evêque
d'enseigner dans l'école de la cathédrale. Il ne prenait tous les jours qu'un
seul repas, fort frugal, vers le soir, et veillait souvent toute la nuit pour
étudier et prier.
Au bout de douze années
de vie ascétique au chapitre, il devint moine au Monastère de Condat, alors
appelé Saint-Oyend, jadis fondé par Saint Romain (cf 28 fév.), qui était, avec
Luxeuil, l'un des monastères les plus renommés de ce temps. Ne se nourrissant
que de racines, dormant sur un grabat, "la pâleur de son visage et la
maigreur de son corps lui servaient d'ornements", et il devint là aussi le
modèle des frères dans l'ascèse et le zèle divin. L'higoumène, Injuriose, lui
proposa de prendre sa place, mais le Saint s'y refusa toujours. A la mort
d'Injuriose (644), il dut pourtant se plier à la volonté unanime des frères et
assuma la direction de la communauté. Après une démarche auprès du roi Clovis
II, et grâce à l'appui de Sainte Bathilde son épouse (cf. 30 janv.), il obtint
une dotation, qui permit d'assurer non seulement la subsistance du monastère,
ainsi que celle des pèlerins et des pauvres de la région, mais aussi
l'agrandissement des bâtiments. Saint Claude introduisit l'observation de la
Règle de Saint-Benoît et enseignait régulièrement ses moines dans la pratique
des Saintes vertus, tant par des homélies que par de paternelles remontrances.
A la mort de l'Evêque de
Besançon, Gervais, le peuple et les clercs entrèrent en querelle sur le choix
du successeur. Ils se mirent en prière et une voix se fit entendre du ciel, qui
leur ordonnait de prendre Saint Claude pour pasteur. Quand on lui fit part de
cette nouvelle le Saint refusa, mais il dut finalement obéir une fois de plus à
la volonté de Dieu et du peuple, et fut conduit à Besançon dans une grande
liesse.
Dans la fonction
épiscopale, il continua de se montrer un vrai moine et menait la vie commune
avec ses chanoines. Il s'adonnait avec zèle à toutes les activités requises
d'un Evêque : visitait les infortunés, exhortait régulièrement ses fidèles au
repentir et aux oeuvres de la charité; mais, ne pouvant toutefois oublier la
douceur de la vie au monastère, il ne cessait pas de veiller à la direction des
moines de Saint-Oyend. Après sept années d'Episcopat, comme il constatait que
les Clercs se laissaient aller au relâchement et restaient insensibles à ses
admonestations pour rétablir la discipline instaurée par Saint Donat, il
renonça au trône épiscopal et retourna à son monastère (693). Il y vécut six
ans dans la paix, avant de remettre son âme à Dieu, le 6 juin 699. Au XIIe
siècle on découvrit son corps incorrompu et les miracles commencèrent à abonder
auprès de ses reliques qui devinrent l'objet, pendant des siècles, d'un très
célèbre pèlerinage (1).
1). La plus grande partie
de ces reliques fut détruite de manière sacrilège par les révolutionnaires en
1794.
SOURCE : http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsjuin/juin06.html
VIE DE NOTRE PÈRE PARMI
LES SAINTS
CLAUDE LE THAUMATURGE
HIÉRARQUE DE BESANÇON
ET HIGOUMÈNE DE
SAINT-OYAND
(607-699)
Fêté le 6 juin
Selon une tradition
multiséculaire de la région de Salins, saint Claude naquit au Château de Bracon
près de Salins, d'une famille d'origine romaine du nom de Claudia. Cette
famille avait déjà donné à l'Église un saint évêque du nom de Claude au sixième
siècle, c'est la raison pour laquelle certains biographes appellent le saint
thaumaturge de Besançon saint Claude II. En l'année 607, lorsqu'il naît, son
père est gouverneur de la ville. Jusque dans sa septième année, on eut soin
d'élever le futur hiérarque dans la crainte de Dieu et la piété, tout en lui
donnant l'éducation que supposait sa naissance. À l'age de sept ans, son âme
fut confiée à des précepteurs qui le formèrent dans le domaine de la
connaissance profane autant que dans celui des Lettres Sacrées. Son esprit vif,
son intelligence précoce, sa docilité lui firent faire des progrès rapides, de
sorte “ qu'après avoir donné les heures nécessaires à l'étude, son plus grand
divertissement était de lire les livres de piété et particulièrement la vie des
Saints à laquelle il s'appliquait beaucoup » selon un de ses biographes Laurent
Surius. Les écrits des Pères alimentaient aussi cette jeune âme pleine de
douceur et avide d'écouter la Parole de Dieu. Il allait à l'église tous les
jours et y demeurait longtemps les dimanches et jours de fête, assistant avec
ferveur à tous les offices divins. Ce fut un enfant grave. Il cultivait la
vertu et pour ce faire, fuyait les gens et les lieux qui l'auraient éloigné de
son idéal. Il fréquentait surtout les personnes pieu ses dont le commerce était
susceptible de nourrir son âme. Il fut vite admiré et aimé de tous à cause de
la sûreté de son jugement et de sa charité. Jusques à l'âge de vingt ans, saint
Claude porta les armes: il était en tant que patrice, chargé de veiller sur les
frontières, celles-ci allant alors jusqu'à l'actuel canton du Valais en Suisse
Romande.
En 627, il quitta l'armée
terrestre pour rejoindre la sainte milice du Christ: il demanda à être reçu en
l'état ecclésiastique au chapitre de la cathédrale de Besançon. Le saint
archevêque Donat le reçut parmi ses chanoines. Ce terme de chanoines—du grec
canon règle—désignait en ce temps-là, des prêtres vivant auprès d'un évêque,
tout en suivant une règle religieuse. Saint Donat venait d'écrire une règle—que
nous possédons encore—pour ses clercs, et ceux-ci vivaient sous son obédience
comme des moines auprès de leur higoumène. Saint Claude, à cause du zèle qui le
dévorait, devint rapidement le modèle des autres clercs et il étudia avec tant
d'assiduité qu'il fut bientôt lui-même chargé d'enseigner dans l'école
ecclésiastique fondée par saint Donat. Ascète remarquable, il ne s'accordait
qu'un seul repas par jour qu'il prenait généralement vers le soir. Il jeûnait
tous les jours excepté les dimanches et jours de fête et veillait souvent pour
l'étude et la prière. Son sacrifice quotidien était déjà celui d'un moine
accompli lorsque voulant servir Dieu d'une manière plus totale, il se tourna
vers le monachisme. Après douze années de vie ascétique au chapitre de Besançon,
il se retira donc au monastère de Condat qui était avec Luxeuil très prospère
en ce temps-là. Ce fut en l'an 639 qu'il se rendit en ce lieu alors appelé
Saint-Oyand en mémoire de l'illustre higoumène du Ve siècle. Saint Claude avait
alors trente-deux ans... Dans ce monastère, aussi bien qu'au chapitre de la
cathédrale de Besançon, il devint vite le modèle de ses frères moines non point
tant à cause de sa haute naissance, mais par la distinction de son austérité,
par son zèle ardent pour la prière et son assiduité à l'étude et~ la lecture
des œuvres saintes. Sobre, il ne se sustentait que de racines, dormait sur un
dur grabat et, nous dit son biographe, la pâleur de son visage et la maigreur
de son corps lui servaient d'ornements. » Fondé en 425 par deux frères, saint
Romain et saint Lupicin, le monastère de Condat était un lieu de pèlerinage
célèbre à cause du tombeau de saint Oyand qu'il abritait. Il devint bientôt
connu sous le nom de ce saint avant de devenir Saint-Oyand-Saint-Claude après
la mort de saint Claude; lorsque fut découvert incorrompu après plusieurs
siècles le corps de ce dernier, et après les milliers de miracles accomplis par
le thaumaturge, ce monastère garda son seul nom.
L'higoumène Injuriose,
alors un vénérable vieillard, était le chef spirituel de la communauté des
moines de Condat. Il fut si impressionné par les qualités spirituelles de saint
Claude, qu'il lui proposa de prendre sa charge d'higoumène. Le saint s'y refusa
toujours du vivant d'Injuriose, mais à la mort de celui-ci, ses frères moines
le choisirent pour le remplacer à leur tête. C'était en 644, il avait alors
trente-quatre ans !Clovis II, premier des " rois fainéants ", était
en ce temps-là roi de Neustrie et de Bourgogne, il avait pour épouse sainte
Bathilde qui exerçait sur lui une bonne influence et une attitude droite
vis-à-vis de l'Église et de ses institutions monastiques. Saint Claude alla le
voir en 650 pour demander une aide matérielle—restitution de biens donnés en
jouissance à Condat ? Nouvelle dotation ?—et le monarque le reçut avec
bienveillance et lui octroya généreusement l'aide demandée. Le biographe de
saint Claude en parle ainsi: « J'en prends Dieu à témoin, j'ai vu de mes yeux
et j'ai lu dans les archives de ce monastère—id est de Saint-Oyand—parmi plusieurs
manuscrits, l'acte écrit en différents signes et caractères, portant les sommes
citées plus haut, et commençant ainsi: Clovis, roi des Français (sic), à tous
ceux qui liront cet écrit, salut. Le vénérable Claude est venu nous trouver,
etc..... Ayant obtenu la nourriture de ses frères, cinquante mesures de froment
et d'orge et cinquante livres de rente, saint Claude put assurer non seulement
la subsistance de son monastère, mais aussi celle des pèlerins et des pauvres
de la région. Sous sa houlette, Saint-Oyand prospéra, les églises furent
embellies, ornées de vases précieux et de reliquaires nouveaux. Il fit aussi
construire de nouveaux bâtiments et réparer ceux qui en avaient besoin, mais
parallèlement à ce souci des choses matérielles utiles à l'œuvre de Dieu, saint
Claude eut grand soin de ceux qui lui furent confiés et fut un père spirituel
pour lequel les âmes étaient plus précieuses que toutes les possessions du
monde. Sous son higouménat, régna une grande discipline à Saint-Oyand: il y
établit la règle de saint Benoît de Nursie, Père des moines d'Occident et selon
certains de ses biographes, on parlait de lui comme d'un nouvel Antoine ou
Pacôme le Grand et l'on comparait ses moines à ceux des déserts d'Égypte
Ancienne.
En un prologue suivi de
soixante-treize courts chapitres, saint Benoît a établi un modèle de vie
monastique qui définit pratiquement tous les aspects de cette vie et tend à
l'organiser afin que les frères qui la suivent puissent accéder à l'unique bien
nécessaire, à savoir l'obéissance à la volonté de Dieu et la marche vers son
Amour ardent et inextinguible. Saint Benoît n'a pas la prétention de tout
régenter car il termine sa règle en proclamant bien haut que « la pratique de
la justice n'est pas toute contenue dans cette règle. » il ne voit en elle
qu'une ébauche qui permet de cheminer vers Dieu, pour se hâter vers la
perfection, il recommande les enseignements des Pères, inséparables de
l'Écriture Sainte, et la règle de « notre père saint Basile le Grand ».
Saint Claude, utilisant
cette règle forma une lignée de moines dont son successeur saint Rustique. Il
laissa à la postérité un recueil de ses homélies dans lequel il avait résumé
ses enseignements. On possédait encore ce livre au XIIe siècle, malheureusement
il fut perdu ensuite. Il dirigea ses moines avec douceur et fermeté, étant
naturellement enclin à la miséricorde. Sa prière était efficace et montait vers
Dieu comme un encens d'agréable odeur: ainsi, il fut l'instrument de miracles
sans que son humilité eût à en souffrir.
Saint Gervais, évêque de
Besançon mourut en 686, et quand il fallut lui trouver un successeur, les
clercs et le peuple étaient d'un avis contraire quant au choix de celui-ci. Un
biographe anonyme mentionne qu'à cette époque, les clercs avaient déjà perdu
quelque chose de leur ardeur primitive; le relâchement commençait à
s'introduire dans les Gaules (...), peut -être ces luttes étaient-elles
excitées par ceux d'entre les clercs qui, inclinant vers le relâchement,
auraient voulu nommer un évêque dont l'indulgence eut autorisé leurs désordres…
Pendant que clercs et
peuple priaient Dieu, un signe leur fut donné, une voix du Ciel se fit entendre
qui leur désignait saint Claude comme digne de succéder à saint Gervais et leur
ordonnait de le prendre pour hiérarque. Le nom de saint Claude fut agréé avec
joie. Le saint se trouvait à ce moment-là à Salins, visitant sa famille, quand
une délégation vint vers lui pour lui annoncer cette élection divine et le
supplier d'accepter cette nouvelle charge. Il en fut consterné et il refusa
d'abord, mais sous la pression des envoyés, de ses proches et à cause de cette
voix du Ciel, il eut crainte d'aller à l'encontre de la volonté de Dieu et il
se résolut à accepter la tâche nouvelle qu'on lui imposait. Il fut conduit à Besançon
où dans une grande liesse, il fut consacré dans sa fonction épiscopale.
Évêque, saint Claude
continua à être moine, il se trouva dans la position où était saint Donat,
célébrant la Divine Liturgie avec ses chanoines, arbitrant les différends de ses
ouailles ou de ses clercs avec douceur et fermeté, mais il ne permit jamais à
sa fonction administrative d'empiéter sur la prière ou sur l'étude des livres
saints. Il visitait les malades, exerçait la charité, prêchait avec joie pour
convertir les cœurs endurcis des pécheurs et remettait de l'ordre dans les
paroisses de son diocèse. Cependant il était resté higoumène de Saint-Oyand et
jamais il ne cessa de diriger son monastère durant tout le temps de son
épiscopat. Son cœur demeurait toujours avec ses moines; aussi, après sept
années d'épiscopat, quand il vit avec douleur que les clercs de sa ville se
laissaient aller au relâchement et qu'il n'était plus possible de rétablir
l'antique discipline qu'il avait lui-même connue sous saint Donat, discipline qu'il
jugeait indispensable dans l'Église, il renonça à sa fonction épiscopale et
retourna à Saint-Oyand.
Ceci advint en l'an 693,
alors que saint Claude était âgé de 86 ans. Il vécut encore six ans dans son
monastère et sa mort fut douce et paisible. Quelques jours avant son départ de
notre monde, il fut légèrement malade. Trois jours après le début de cette
indisposition, il appela tous ses moines auprès de lui et leur enseigna une
ultime fois l'amour de Dieu, le mépris des choses du monde et leur demanda de
supporter avec résignation son proche trépas. Comme ils pleuraient, il donna à
chacun d'entre eux un saint baiser de paix et lorsqu'ils eurent quitté sa
cellule, il consacra sa nuit à la prière. Le jour venu de son départ, il se fit
emmener à l'église où il communia avec ferveur aux Saints Corps et Sang du
Christ. Se retrouvant dans sa cellule, il demanda aux moines présents que son
ensevelissement se fasse sans pompe ni éclat. C'était le cinquième jour de sa
maladie, à trois heures de l'après-midi, assis sur le siège où il lisait et
priait habituellement... Il éleva ses mains et son regard vers les cieux et
rendit doucement son âme au Seigneur.
Saint Claude naquit au
Ciel à quatre-vingt-treize ans, le 6 juin 699, dans la quatrième année du règne
de Childebert III. On mit sur son corps des parfums précieux et des aromates,
mais on ne l'embauma pas car ainsi que cela fut vérifié plusieurs siècles plus
tard, il n'y avait aucune trace d'incision sur son corps.
Sa sépulture fut modeste
et longtemps resta oubliée, mais sa mémoire était déjà vénérée. Dans son
martyrologe écrit vers l'an 860, Raban Maur, archevêque de Mayence portait à la
date du 7 juin: « VII idus junu, depositio beati Claudii, episcopi. » (Le sept
des ides de juin, déposition du bienheureux Claude, évêque). Si l'on vénérait
sa mémoire, on ne commença à vénérer le corps de saint Claude qu'à partir de
l'instant où dans la moitié du douzième siècle, on s'aperçut que son corps
était incorrompu. Les miracles ne cessèrent plus à partir de cette époque-là.
On le surnomma alors le thaumaturge et l'on ajouta ce titre à celui de saint
qu'on lui donnait déjà (au neuvième siècle un document atteste que le corps de
saint Claude se trouve à l'abbaye de Saint-Oyand).
Claude de la Roue dans un
livre en latin écrit à la gloire de son saint patron, publié à Lyon en 1531 et
comprenant cent soixante-dix-sept chapitres, écrivit que saint Claude: « était
le consolateur des affligés, le libérateur des captifs, la résurrection des
morts, la lumière des aveugles, l'ouie des sourds, la parole des muets, le
salut des naufragés, le secours des religieux, la santé des malades, la force
des faibles, le refuge de tous ceux qui avaient confiance en sa charité.
Comme dans les Actes des
Apôtres, les linges qui avaient touché au saint apôtre Paul ou bien l'ombre de
saint Pierre guérissaient, comme les os du prophète de Dieu Elisée
ressuscitèrent par leur contact un cadavre entré en contact avec eux et par
leur entremise avec la grâce de Dieu, le corps de saint Claude accomplit des
miracles innombrables. Jusques au XVIIe siècle, on possédait encore au
monastère de Saint~Oyand plusieurs volumes manuscrits dans lesquels étaient
inscrits les actes de miséricorde de Dieu accordés par l'intercession de son
saint thaumaturge Claude.
Les listes de miracles
que nous possédons encore n'ont pas d'autre source. Parlant de son saint
patron, Claude de la Roue n'exagère en rien les miracles que celui-ci
accomplit, que l'on en juge plutôt par les exemples qui vont suivre et qui vont
au-delà de l'époque où il écrivait.
Vers l’an 1172, un jeune
homme fut étouffé par la foule qui se pressait pour vénérer le corps du saint.
Pierre, archevêque de Tarentaise qui était présent, prit le corps sans vie et
le porta près de celui de saint Claude et il demanda à saint Claude
d'intercéder pour lui. Le jeune homme se leva d'entre les morts ! Un prêtre de
Genève recouvra la vue, plusieurs enfants furent rendus à la vie, ce qui
explique que souvent dans l'iconographie, le saint thaumaturge est représenté avec
un enfant à ses pieds. À Lons-le Saunier, une femme paralytique, dans l'église
Saint-Désiré, lors d'un voyage des reliques vers Arbois recouvra, elle, l'usage
de ses membres. À Poligny, un aveugle et plusieurs malades furent guéris en
l'église Saint-Hippolyte. Dans l'église Saint-Just à Arbois une femme
tétraplégique amenée près du corps du hiérarque thaumaturge se leva pour
remercier Dieu de l'avoir guérie; un homme à la main desséchée, se prosterna
devant les reliques et sa main retrouva un aspect normal. Un aveugle vit. Un
épileptique du nom d'André est rétabli dans sa santé. Un berger de
Baume-les-Dames recouvre la vue après avoir demandé l'intercession du saint.
Des enfants noyés sont ramenés à la vie… Bien d'autres miracles manifestent la
grâce de Dieu par « Monsieur saint Claude l'ami de Dieu »; dans les archives de
la préfecture du Jura, un antiphonaire manuscrit de 1234, établit une liste
complète de ces interventions de Dieu par le truchement de saint Claude. Les
siècles qui suivirent furent témoins d'autres miracles encore.
En 1455 Jean de la Vigne
et Renaud de Trayes, vinrent en pèlerinage auprès des reliques de saint Claude
pour le remercier de son intercession: deux ans plus tôt, prisonniers de
pirates, ils se jetèrent à l'eau en demandant sa protection au saint
thaumaturge et ils arrivèrent en sécurité au port de Savone (Ligurie).
La même année, Nicod
Girod de Thonon et Pierre Destoy de Morges (canton de Vaud—Suisse) étaient sur
le Lac Léman lorsqu'une tempête se leva. Le bateau fut envahi par les eaux. Ils
se recommandèrent tous deux à la protection de la Très Sainte Mère de Dieu et
de saint Claude. Deux passagers étaient déjà passés par-dessus bord. Redoublant
leur demande d'intercession, ils virent la Mère de Dieu et saint Claude qui remettaient
à flot leur bateau et ils furent sauvés et purent aborder sains et saufs le
port de Saint-Sulpice (Suisse). Venus à Saint-Claude, ils voulurent que leur
récit soit consigné dans un acte public.
En 1527, pendant la
guerre d'Italie entre Charles-Quint et François Ier, Louis d'Arestel, noble
bourguignon qui se battait avec les Milanais fut atteint par une lance à
l'épaule gauche et reçut deux blessures sérieuses au ventre. Piétiné par les
soldats des deux camps qui le comptaient pour mort, il se mit à prier saint
Claude. Lorsque les combats prirent fin, il se releva sain et sauf ! Il en
témoigna lui-même devant l'autel des reliques de saint Claudc.
Il n'est pas possible de
faire une liste complète de tous ces miracles tant ils furent nombreux. En 1671,
dans la nuit du 9 décembre, des réformés Genevois avancèrent vers le monastère
de Saint-Claude avec l'intention bien arrêtée de brûler le corps du thaumaturge
et de voler la châsse précieuse qui le contenait. Arrivant en vue du saint
lieu, ils entendirent les cloches sonner et battre les tambours comme le
voulait l'usage pendant le temps de l'Avent lorsque les offices allaient être
célébrés. Croyant leurs plans déjoués et craignant d'être battus, ils
s'enfuirent aussitôt.
En 1639, les troupes du
Suédois Neymar, composées de Suédois et d'Allemands réformés, s'emparèrent de
l'abbaye. Entrés dans l'église où reposait le corps du saint thaumaturge, ils
voulurent forcer la grille de fer qui protégeait le chœur où se trouvait le
riche reliquaire du saint. ils s'enfuirent soudain et racontèrent plus tard
qu'une terrible et grande frayeur les avaient alors saisis et qu'ils n'avaient
plus pu s'approcher de la châsse du saint. Il fallut alors murer le corps du
hiérarque dans une muraille et lorsqu'on le retira (vraisemblablement en 1642
ou 1643) malgré l'humidité, le corps était intact. Une jeune fille paralytique
qui le vénéra fut une des premières miraculées de cette vénération des reliques
du saint. Le corps du thaumaturge exposait ses pieds nus trois fois par jour à
la vénération des pèlerins et malgré cela, malgré l'exposition à l'air, il
restait incorrompu.
En 1769, le Prince de
Crony vint vénérer le corps du saint thaumaturge et un témoin oculaire nous
rapporte les faits suivants: "Hier 14 septembre, on ouvrit toute la châsse
pour faire voir le corps de saint Claude à monsieur le Prince. Je le vis à
cette occasion. Il est toujours dans la même situation, la bouche ouverte; on y
voit la langue, un peu de rougeur au palais, encore du brillant dans les yeux, quelques
cheveux et la barbe; les deux mains sont sur l'estomac sans y être appuyées;
tout son corps couché sur la longueur, et la tête un peu élevée sur un coussin,
toujours palpable, sauf que la chair n'est pas bien blanche. On croit que c'est
le souffle des personnes qui vont baiser les pieds qui occasionne cette
couleur; le visage est plus blanc que le reste du corps " (manuscrit de
Duvernoy).
Le corps de saint Claude,
conservé par la grâce de Dieu pendant douze siècles attira la fureur imbécile
et impie des révolutionnaires de 1794. Séide zélé des idées nouvelles, Simon
Lejeune, député de l'Indre à la Convention, était un homme cruel, borné et sans
scrupules. À Lons-le Saunier, il avait fait brûler les reliques de saint Désiré
dans une cheminée pour se réchauffer les pieds !
Envoyé dans le Jura il
déclara que « les peuples ne voulaient plus reconnaître d'autre Dieu que celui
de la nature, d'autre religion que celle de la patrie, d'autre culte que celui
de la liberté ,- (cité par La Vedette, journal de Besançon, An II, séance du 28
Ventose à la société populaire). Il ne pouvait supporter qu'il reste encore des
"hochets de la superstition". Un soir, à minuit, après ripailles, il
se fit donner les clés de la cathédrale et il y envoya chercher le saint corps
du thaumaturge que les siècles avaient épargné. Des brutes épaisses le mirent
en morceaux pour le porter au séminaire des Carmes où logeait Simon Lejeune.
Pendant ce transport sacrilège, l'os de l'avant-bras du saint tomba à terre et
un artisan du nom de Jaquet le conserva pendant toute la période
révolutionnaire. Une femme, Marie-Anne Maillat, découvrit à terre l'index du
saint qu'elle remit plus tard à l'évêché de Saint-Claude.
Cette même nuit—le 19
juin 1794—les restes insignes de saint Claude furent brûlés. Les cendres furent
jetées dans un endroit de la Bienne appelé Coinchette. Des fragments du crâne
demeuraient qui furent sauvés par un certain Jean-Marie Félix Prost, qui les
donna ensuite à Clairvaux.
Se glorifiant de ce
sacrilège devant la société populaire de Besançon, le commissaire de la
République Morel, s'étonna de ce que « le grand saint Claude, qui toute sa vie
avait fait des miracles, qui avait préservé du feu et des épidémies une grande
partie de l'Europe, n'avait pu se garantir du brûlement (sic) que le
représentant Lejeune lui avait fait subir ». (La Vedette, Journal de Besançon,
tome V, p. 168). En 1799, un incendie ravagea la ville de Saint-Claude, «
l'incendie ayant commencé, on ne sait comment, en plein midi, le ciel était
serein et l'air calme, les habitants frappés d'un tel aveuglement et d'une
stupeur si extraordinaire, que, malgré la présence des secours et l'heure
favorable, loin d'employer les moyens d'éteindre le feu, chacun s'occupa de
démeubler sa maison, la laissant dévorer par les flammes, de sorte qu'après un
court espace de temps le sol que couvrait une ville riche et florissante
n'offrait plus à la vue qu'un tas de décombres enflammés et de cendres
fumantes. Le feu épargna une seule maison, celle d'un homme pieux du nom de
Calais, dont l'épouse avait reçu le chapelet de saint Claude, que les impies
lui avaient donné à l'instant où ils brûlaient la relique. » (Godescard Vie des
Saints, 6 juin, Besançon 1836).
Le toit seul de la
cathédrale Saint-Pierre fut touché. Après la période révolutionnaire, la
vénération des reliques de saint Claude reprit.
Saint Hiérarque et
Thaumaturge Claude Prie Dieu Pour Nous!
Tropaire de saint Claude,
ton 1
Hiérarque du Ciel et ange
sur la terre* Tu devins thaumaturge ô notre père saint Claude* Par le jeûne,
les veilles et la prière* Tu as obtenu la grace de guérir les corps et les
âmes* De ceux qui avec foi ont recours à ton inter cession* Gloire à Celui qui
t'a donné la puissance* Gloire à Celui qui t'a couronné* Gloire à Celui qui par
toi accorde à tous la guérison.
Kondakion de saint
Claude, ton 8
A toi le pasteur et le
médecin des âmes et des corps* D'une multitude de croyants de tous les
siècles*Nous offrons des hymnes de louange et de reconnaissance*Car empli de la
grâce du Saint Esprit et du zèle de la foi*Tu protèges par ta sainte prière
tous ceux qui s'écrient vers toi* Réjouis-toi saint Claude grand thaumaturge.
Claude Lopez-Ginisty
(Cette vie fut publiée
dans les années huitante dans la revue LE MESSAGER de l'Association
Chrétienne des Etudiants Russes)
Livres consultés:
Anonyme du XVIe siècle:
Saint Clavde Archevesque de Befançon 6 juin. Petits Bollandistes,
Tome sixième, page 474. Butler, Vie des Saints, Tome 5, page 23.
La meilleure vie de saint
Claude reste celle publiée anonymement au XIXe siècle à Besançon dans le volume
II des Vie des Saints de Franche-Comté, consacré aux saints évêques.
SOURCE : http://orthodoxologie.blogspot.ca/2008/10/saint-claude-de-besanon-vie.html
Also
known as
Claudius the Thaumaturge
Claudius the Miracle
Worker
Claudius of Condat
Claudius of Condatus
Claude…
Claudio…
Profile
Priest. Monk. Abbot of
Condat, Jura; his house later
became known as Saint-Claude. Bishop of Besançon, France in 685.
He resigned his see in 692 to
return to life as a cloistered monk at
Saint Oyand-de-Joux Abbey.
Known for his love as literature.
Born
in Franche-Comté, France
c.699
in France
in Italy
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Roman
Martyrology, 1914 edition
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
Saints
and Their Attributes, by Helen Roeder
other
sites in english
images
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
Plouguerneau
d’Hier et d’Aujourd’hui
fonti
in italiano
Parrocchia Castiglione Torinese
MLA
Citation
“Saint Claudius of
Besançon“. CatholicSaints.Info. 5 May 2024. Web. 29 September 2025.
<https://catholicsaints.info/saint-claudius-of-besancon/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-claudius-of-besancon/
Église
Saint-Martin de Saussey, Manche, France
19th-century
panel of the east window, depicting the foundation of the abbey of Saint
Claude. (See Martine Callias Bey and Véronique David, Les vitraux de
Basse-Normandie, pp. 166–168.)
Book of Saints
– Claudius of Besancon
Book of Saints – Claudius
of Besancon
Article
CLAUDIUS (CLAUDE) of
BESANCON (June 6) (Saint) Bishop (6th century) Born at Salins, A.D. 484, and at
the age of twenty made a Canon of Besancon. In A.D. 516 he was chosen to fill
that See, which he governed with zeal and success for some seven years. He then
retired to the monastery of Saint Eugendus (St. Oyend), or Condat, in the Jura
Mountains, and there he showed himself a model of Evangelical perfection. He
died about A.D. 582. His body was discovered in the year 1243 to be still
incorrupt. There is some controversy as to the year of his birth, but there is
no doubt that he survived to an extreme old age.
MLA
Citation
Monks of Ramsgate.
“Claudius of Besancon”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info. 8
October 2012.
Web. 29 September 2025.
<http://catholicsaints.info/book-of-saints-claudius-of-besancon/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-claudius-of-besancon/
St. Claud
Feastday: June 6
St. Claud is said to have
been born in Franche-Comte', of a senatorial family, and after his ordination
he became one of the clergy of Besancon. According to the generally accepted
tradition, he retired twelve years later to the monastery of Condate, or, as it
is now called, Saint-Claude, in the Jura mountains, where he lived a most holy
and austere life. Raised to the position of Abbot, he introduced or enforced
the Rule
of St. Benedict and restored the monastic buildings. In 685 he was
chosen Bishop of
Besancon. He was, by all accounts, already an old man and
most unwilling to accept the dignity. Nevertheless, he ruled the diocese wisely
and well for seven years. He then resigned and went back to Condate, the
direction of which he had retained during his episcopate. He died in 699, at a
very advanced age. Another tradition represents St. Claud as
having remained a secular priest until
his elevation to the episcopate, and only to have retired to the monastery
after vacating his office. The cultus of St. Claud became
widespread in the twelfth century when his body was discovered to be incorrupt.
His burial place was for centuries a favorite place of pilgrimage at
which miraculous cures
took place. His feast day is
June 6th.
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=608
Kirche Saint-Bonnet in Bourges im Département Cher (Region Centre-Val de Loire/Frankreich), Bleiglasfenster (baie 02), von 1544, mit der Signatur von Jean Lescuyer; Darstellung: Leben des heiligen Claudius von Condat
June 6
St. Claude, Archbishop of Besançon, Confessor
[Patron of the Diocess of
St. Claude.] THE PROVINCE of eastern Burgundy, now called Franche Compté,
received great lustre from this glorious saint. He was born at Salins about the
year 603, and was both the model and the oracle of the clergy of Besançon,
when, upon the death of Archbishop Gervaise, about the year 683, he was chosen
to be his successor. Fearing the obligations of that charge, he fled and hid
himself, but was discovered and compelled to take it upon him. During seven
years he acquitted himself of the pastoral functions with the zeal and
vigilance of an apostle; but finding then an opportunity of resigning his see,
which out of humility and love of solitude he had always sought, he retired to
the great monastery of St. Oyend or Ouyan on Mount Jura, and there took the
monastic habit in 690. Violence was used to oblige him soon after to accept the
abbatial dignity. Such was the sanctity of his life, and his zeal in conducting
his monks in the paths of evangelical perfection, that he deserved to be
compared to the Antonies and Pacomiuses, and his monastery to those of ancient
Egypt. Manual labour, silence, prayer, reading of pious books, especially the
Holy Bible, fasting, watching, humility, obedience, poverty, mortification, and
the close union of their hearts with God, made up the whole occupation of these
fervent servants of God, and were the rich patrimony which St. Claude left to
his disciples. He died in 703, according to F. Chifflet; but, according to
Mabillon and the authors of the new Gallia Christiana, in 696. His body was
buried in the abbatial church of St. Oyend or Condate, and discovered there in
1243, and put into a silver shrine. It was found and is still preserved without
the least blemish of corruption. The bowels are entire in the body, and the
joints flexible. The feet are exposed bare three times every day to be kissed
by pilgrims, for his shrine has been for many ages one of the most famous
pilgrimages in France. The monastery and town changed their former names of
Condate and St. Oyend for that of St. Claude. This great abbey of Benedictins
not reformed, was secularized and converted into a collegiate of canons, in
1723, and into a cathedral in 1743, a rich bishopric being erected in it. The
town of St. Claude is seven leagues from Geneva. The festival of this saint is
kept on the 6th of June. His life, written only in the twelfth century, is
given by Henschenius with notes. See F. Chifflet, in his Illustrationes
Claudianæ. Mabillon, Act. Ben. Dunod, Hist. de l’Eglise de Besançon, p. 65,
&c.
Rev. Alban Butler (1711–73). Volume VI: June. The Lives of the Saints. 1866.
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/6/064.html
Statue
de Saint Claude de la Chiesa
dei Santi
Claudio e Andrea dei Borgognoni
Santi
Claudio e Andrea dei Borgognoni
St. CLAUDE (SANCTI
CLAUDII).
The Diocese of
Saint-Claude comprised in the eighteenth century only twenty-six parishes,
subject previously to the Abbey of Saint-Claude,
and some parishes detached
from the Dioceses of Besançon and Lyons.
By the Concordat of 1802, the territory of this diocese was
included in that of Besançon.
Later the Concordat of 1817 re-erected the Diocese of
Saint-Claude giving it as territory the Department of Jura, and making it
suffragan to Lyons. The Abbey of Saint-Claude,
the cradle of the diocese,
was one of the most distinguished in the Christian
world. Between 425 and 430 the hermits of Saints
Romanus and Saint Lupic withdrew into the desert Condat,
where Saint-Claude now stands, and there founded the monastery of
Condat: other monks were;
attracted to them, the land was cleared, and three new monasteries were
founded: those of Lauconne, on the site of the present village of Saint
Lupicin; La Balme, where Yole, the sister of
Sts. Romanus and Lupicinus, assembled her nuns;
and Romainmoutier, in the present Canton of Vaud. After the death of St.
Romeanus (d. about 460), St. Lupicinus (d. about 480), St. Mimausus,
St. Oyent (d. about 510), St Antidiolus, St. Olympus, St.
Sapiens, St. Thalasius, St. Dagamond, St. Auderic, and St. Injuriosus
were abbots of
Condat, which was distinguished also by the virtues of the holy monks,
St. Sabinian, St.
Palladius, and St.
Valentine (fifth century), St.
Justus, St. Hymetierus, and St. Point (sixth century). The rule
which was followed at the beginning in the monastery of
Condat was drawn up between 510 and 515 and adopted by the
great monastery of Agaune;
later the rule
of St. Benedict was introduced at Condat. Flourishing schools arose
at once around Condat and from them came St.
Romanus, Archbishop of Reims,
and St. Viventiolus, Archbishop of Lyons.
In the early years of the sixth century the peasants who gathered around
the monastery of
Condat created the town which was to be known later by the
name of Saint-Claude.
The Life of St. Claudius, Abbot of
Condat, has been the subject of much controversy. Dom Benott says that he lived
in the seventh century; that he had been Bishop of Besançon before
being abbot,
that he was fifty-five years an abbot,
and died in 694. He left Condat in a very flourishing state to
his successors, among whom were a certain number of saints: St.
Rusticus, St. Aufredus, St. Hipplytus (d. after 776), St Vulfredus, St.
Bertrand, St. Ribert, all belonging to the eighth century. Carloman, uncle
of Charlemagne,
went to Condat to become a religious; St Martin, a monk of
Condat was martyred by
the Saracens probably
in the time of Charlemagne.
this Emperor was a benefactor of the Abbey of Condat; but the two
diplomas of Charlemagne,
formerly in possession of the monks of Saint-Claude,
and now preserved in the Jura archives, dealing with the temporal
interests of the abbey,
have been found by M. Poupardin to be forgeries, fabricated without doubt in
the eleventh century. A monk of
Condat, Venerable Manon, after having enriched the abbey library with
precious manuscripts was,
about 874, appointed by Charles the Bald, head of the Palace school where
he had among his pupils, St. Radbod, Bishop of Utrecht.
Two abbots of
Condat, St. Remy (d. 875) and St. Aurelian (d. 895), filled
the archiepiscopal See of Lyons.
In the eleventh century the renown of Abbey of Condat was increased by St.
Stephen of Beze (d. 1116) by St.
Simon of Crepy (b. about 1048), a descendant of Charlemagne;
this saint was brought up by Mathilda, wife of William the
Conqueror, was made Count of Valois and Vexin, fought
against Philip I, King of France,
and then became a monk of
Condat. He afterwards founded the monastery of
Monthe, went to the court of William the Conqueror to bring about
reconciliation with his son, Robert, and died in 1080.
The body of St. Claudius, which had been concealed at the time of
the Saracen invasions,
was discovered in 1160, visited in 1172 by St. Peter of Tarentaise,
and solemnly carried all through Burgundy before
being brought back to Condat. The abbey and
the town, theretofore known as Oyent, were thenceforeward called by the
name of Saint-Claude.
Among those who made a pilgrimage to
Saint-Claude were Philip the bold, Duke of burgundy,
in 1369, 1376, and 1382, Philip the Good in 1422, 1442, and
1443, Charles the Rash in 1461, Louis XI in 1456 and
1482, blessed Amadeus IX, Duke of Savoy,
in 1471. In 1500 Anne of Brittany, wife of Louis XII, went there in
thanksgiving for the birth of her daughter Claudia. The territory of Saint-Claude forme
a veritable state; it was a member of the Holy Empire, but it was not
a fief, and was independent of the Countship of Burgundy.
In 1291, Rudolph of Hapsburg named the dauphin, Humbert de Viennois,
his vicar, and entrusted him with the defense of the monastery of Saint-Claude.
In the course of time,
the Abbey of Saint-Claude became
a kind of Chapter, to enter which it was necessary to
give proof of
four degrees of nobility The system of "commendam" proved injurious
to the religious life
of the abbey.
Among the commendatory abbots of Saint-Claude were
Pierre de la Baume (1510-44) during whose
administration Geneva fell away from the faith;
Don Juan of Austria, natural son
of Philip IV (1645-79), and Cardinal d'Estrées (1681-1714).
The Abbey of Saint-Claude and
the lands depending on it became French territory in 1674, on the
conquest of La Franche-Comté. At that the inhabitants of La Franche-Comté took
him as their second regional patron, and associated him everywhere
with St. Andrew, the first patron of the Burgundians. Benedict
XIII prepared and Benedict
XIV published a Bull on
22 January, 1742, decreeing the secularization of the abbey and
the erection of the episcopal See of Saint-Claude.
The bishop,
who bore the title of count, inherited all the seignorial rights of
the abbot.
Moreover the bishop and
the canons continued to hold the dependents of the old abbey as
subject to the mortmain,
which meant that these men were incapable of disposing of their property.
The lawyer, Christian, in 1770, waged a very vigorous campaign in favour
of six communes that protested against the mortmain,
and disputed the claims of the canons of Saint-Claude to
the property rights of
their lands. Voltaire intervened to help the communes. The Parliament of Besançon,
in 1775, confirmed the rights of
the Chapter; but the agitation excited by the philosophers apropos
of those subject to the mortmain of Saint-Claude,
was one of the signs of the approaching French
Revolution. In March, 1794, the body of St. Claudius was burnt by
order of the revolutionary authorities.
Dole, where Frederick
Barbarossa constructed in the twelfth century an immense castle in
which he sojourned from time to time, but which has now disappeared, and
where Philip the Good, Duke of Burgundy,
established in 1422 a parliament and a university —
transferred in 1691 to Besançon by Louis
XIV — deserves mention in religious
history. The Jesuits opened
at Dole, in the sixteenth century, a celebrated establishment known as the
Collège de l'Arc, the most important in France after
the Collège de la Flèche. Anne de Sainctonge (1567-1621) founded there an
important branch of the Ursulines,
which left its mark in the history of primary education in France.
The celebrated chemist, Pasteur (1822-95),
was a native of Dole. Among the saints connected
with the history of the diocese are: St.
Anatolius, Bishop of Adana,
in Cilicia, who died a hermit near Salins in
the diocese (fifth century); St. Lautenus (477-547), founder of
the monastery bearing
his name; St. Bernond, who established the Benedictine abbey of Gigny and
rebuilt in 926 the Benedictine abbey of Baume-les-Moines (ninth-tenth
century); St.
Colette of Corbie (1381-1447), foundress of the Poor
Clare convent at Poligny in
which town her relics are
preserved; her friend Blessed Louise of Savoy (1462-1503),
niece of Louis XI, King of France,
and daughter of Blessed Amadeus IX of Savoy,
wife of Hugue de Chalon, Lord of Nozeroy, then a Poor
Clare in the monastery of Orbe founded
by St.
Colette; her relics were
transferred to Nozeroy, and afterwards to Turin;
Blessed John of Ghent, surnamed the hermit of Saint-Claude,
celebrated in the fifteenth century for his prophecies in 1421 and
1422 to Charles VII and Henry V, King of England,
relative to the deliverance of France and
the birth of a dauphin; St.
Francis de Sales; Ste Jane de Chantal, whose important
interview at Saint-Claude in 1604 determined the foundation of
the Visitation order; Venerable Frances Monet,
in religion Françoise de Saint-Joseph (1589-1669); Carmelite nun at Avignon and miracle worker,
born at Bonas in the diocese; Blessed Pierre François Néron, martyr,
a native of the diocese (nineteenth
century).
The principal pilgrimages in
the Diocese of Saint-Claude are: the Church of St-Pierre at Baume-les-Moines,
where numerous relics are
preserved; Notre-Dame-de-Mont-Roland, end of the eleventh century;
Notre-Dame-Miraculeuse, at Bletterans, 1490; Notre-Dame-de-la-Balme at Epy,
sixteenth century; Notre-Dame-Libératrice, at Salins, 1639;
Notre-Dame-de-Mièges, 1699; Notre-Dame-de-l'Ermitage, at Arbois,
seventeenth century; Notre-Dame-du-Chêne, at Cousance, 1774. Before the application
of the Law of 1901 against the congregations there were in
the Diocese of Saint-Claude, Jesuits,
and various teaching orders of brothers; the Trappists still
remain there. Among the congregations of nuns which
were first founded in the diocese are:
the Soeurs du Saint-Esprit, teachers and hospitallers, with their
mother-house at Poligny, and the Sisters of the Third
Order of St. Francis of the Immaculate Conception,
teachers and hospitallers, with their mother-house
at Lons-le-Saunier. At the close of the nineteenth century
the religious congregations directed in the diocese 39
day nurseries, 2 asylums for invalids, 6 boys' orphanages,
1 home for the poor,
1 asylum for Magdalenes,
14 hospitals or hospices,
3 dispensaries, 23 houses of nuns devoted
to nursing the sick in their own homes, 1 house of retreat,
2 hospices for incurables, and 1, asylum for
the insane. At the end of the Concordat period (1905)
the Diocese of Saint-Claude contained 261,288 inhabitants, 34 parishes,
356 sucursal parishes,
24 vicariates, towards the support of which the State contributed.
Sources
Gallia christiana (nova,
1728), IV, 241-254; BENOÎT Hist. de l'abbye et de la terre de S. Claude,
(Montreuil-sur-mer, 1890); POUPARDIN, Étude sur les deux diplômes de
Charlemagne pour l'abbaye de S. Claude in Moyen-âge (1903); LARBEY DE
BILLY, Hist. de l'Université du comté de Bougogne, (Bresançon, 1814);
BEAUNE AND D'ARBAUMONT, Les universités de Franche-Comté, (Dijon, 1870);
PUFFENEY, Hist. de Dole, (Besançon, 1882); PIDOUX, Hist. de la
confrérie de Saint Yves des avocats, de la Sainte Hostie miraculeuse et de la
confrérie du Saint Sacrement de Dole, (1902).
Pierre-Louis-Théophile-Georges
Goyau, «Saint-Claude », Catholic Encyclopedia (1913), Volume 13
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Jeffrey L. Anderson.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. February 1, 1912. Remy Lafort, D.D.,
Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2023 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/13341a.htm
Statue
de saint claude. Collégiale de Dole.Jura.
Pictorial
Lives of the Saints – Saint Claude, Archbishop
Article
The province of Eastern
Burgundy received great lustre from this glorious Saint. He was born at Salins,
about the year 603, and was both the model and the oracle of the clergy of
Besancon, when, upon the death of Archbishop Gervaise, about the year 683, he
was chosen to be his sucessor, ill served to be compared to the Antonines and
Pacomiuses, and his monastery to those of ancient Egypt. Manual labor, silence,
prayer, reading of pious books, especially the Holy Bible, fasting, watching,
humility, obedience, poverty, mortification, and the close union of their
hearts with God, made up the whole occupation of these fervent servants of God,
and were the rich patrimony which Saint Claude left to his disciples. He died
in 703.
MLA
Citation
John Dawson Gilmary Shea.
“”. Pictorial Lives of the Saints, 1889. CatholicSaints.Info.
26 June 2018. Web. 29 September 2025.
<https://catholicsaints.info/pictorial-lives-of-the-saints-saint-claude-archbishop/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/pictorial-lives-of-the-saints-saint-claude-archbishop/
Église
Saint-Martin de Saussey, Manche, France
English: 16th-century
panel depicting Saint Claude in the left lancet of the
east-most south window. (See Martine Callias Bey and Véronique David, Les
vitraux de Basse-Normandie, pp. 166–168.)
The Oracle & Model of
the Clergy'—St Claudius of Besançon
Today, 6 June on the
Church’s calendar, we celebrate the memory of St Claudius of Besançon (c.
607-696 or 699), also sometimes known as St Claudius the Thaumaturge.
Unfortunately, the only sources I have on St Claudius are online, which means
that ordinarily I wouldn’t bother blogging about him, but I feel obliged since
I found this icon. Here is William Smith’s brief article on St Claudius in in
his and Henry Wace’s A Dictionary of Christian Biography, Literature, Sects and
Doctrines, Vol. I: A-D (London: John Murray, 1877), p. 552 (found on Google
Books):
Claudius (10), St., II.,
29th bishop of Besançon [Vesuntium], successor (according to the lists) of St
Gervasius. On this saint the inventors of legends have compiled a vast farrago
of improbabilities. It does not, however, seem unlikely that he sprang from a
noble house, which afterwards produced the Salinensian princes; that from his
earliest years he was enrolled amongst the clergy of Besançon; that after a
novitiate in the abbey of Mount Jura [Condat] he was elected to succeed abbat
Injuriosus in the year 641 or 642, under the pontificate of Pope John IV; that
on the death of Gervase he was elected by the clergy of Besançon to be their
archbishop; that after seven years he abdicated and returned to rule the abbey
of Mount Jura; and that he died in AD 696 or 699.
St Claudius, in his
lifetime the oracle and model of the clergy of Besançon, became after his death
one of the most popular saints of France. In the 9th century Rabanus Maurus
mentions him in his Martyrologium as an intercessor. The abbey of St Oyend in
Mount Jura received his name, and became one of the most frequented points for
pilgrimages. A town sprang up round it, as at Einsiedeln, which was only
destroyed in 1799. His day is June 6. (Gallia Christ. xv. p. 17; Migne, Encycl.
Theolog. xl.; Patrol. Lat. cx. p. 1149; Rabani Mauri, Martyrolog.)
According to the recent
wholesale revision of Butler’s Lives of Saints (also on Google Books!), ‘Some
of the people of the area were convinced that demons lived in the dark valleys
of the Jura Mountains, and Claud was often invoked for his protection’
(Kathleen Jones, Butler’s Lives of the Saints, New Full Edition: June
[Collegeville, MN: Liturgical, 1997], p. 54). This article also points out the
long-standing confusion between our St Claudius, and another bishop of Besançon
named Claudius who lived a century earlier and attended the council of Epaonum
in 517. According to this site, the later St Claudius (whom we are celebrating
today) was born 'in the castle of Bracon, near Salins, from the Gallo-Roman
family of Claudia', and served as a border guard before laying down his arms
for the life of a canon (hence the sword and helmet at his feet in the icon).
What Smith calls ‘the
abbey of Mount Jura’ is the Condat Monastery, the lives of the founders of
which are told in the anonymous Lives of the Jura Fathers (see The Lives of the
Jura Fathers, trans. Tim Vivian, Kim Vivian, and Jeffrey Burton Russell
[Kalamazoo, MI: Cistercian, 1999]). The ‘town [that] sprang up round it’ was
originally named ‘St-Oyend’ for St Eugendus of Condat, but came to be called
St-Claude due to the latter’s great popularity. Smith neglects to mention the
specific fate of St Claudius’s relics, which were preserved incorrupt for at least
four or five hundred years, but then burned by the barbaric revolutionaries in
1794. According to a 1976 account by an anonymous pilgrim printed in
‘Introduction to Orthodox Gaul’ by Fr Seraphim (Rose) (in Vita Patrum: The Life
of the Fathers, by St Gregory of Tours, trans. Hieromonk Seraphim [Rose] &
Paul Bartlett [Platina, CA: St Herman of Alaska Brotherhood, 1988], p. 147),
the cathedral of St-Claude contains a chapel dedicated to the Saint, where
there is preserved a finger of his left hand. According to this site:
In the cathedral, the St
Claude chapel keeps a shrine with the wax replica of the body of the saint; the
treasure of the cathedral includes the authentic forearm of the saint, that
escaped desecration in 1794, whereas his left little finger is kept in a
separate reliquary. When the revolutionaries burned the body of the saint, his
forearm and little finger were stolen and hidden by François Joseph Jacquet,
whose house was the only one to escape the 1799 blaze [mentioned by Smith].
The same article
mentions, incidentally, that as a canon in Besançon, St Claudius ‘became a
famous professor and ascete’, and that as abbot of Condat, he ‘imposed the
Benedictine rule and was compared to the Egyptian monks Antoine and Pacôme the
Great’.
SOURCE : http://logismoitouaaron.blogspot.ca/2009/06/oracle-model-of-clergyst-claudius-of.html
Saint Claude ; Santi Fabiano e
Sebastiano (Voragno, Ceres) ; Voragno, Ceres, Metropolitan City of Turin, Piedmont,
Italy
San Claudio di
Condat Abate-vescovo
m. 703 circa
Martirologio
Romano: Sul massiccio del Giura, san Claudio, che si ritiene sia stato
vescovo e abate del monastero di Condat.
È uno dei santi più illustri della Francia, ma la sua storia è molto incerta e confusa. Secondo una tarda tradizione accolta nelle due Vitae del sec. XIII, Claudio, nato a Salins, dopo essere stato canonico della cattedrale di Besangon, nel 626 fu eletto arcivescovo di questa città. Ma, sette anni dopo, rinunziò alla sede e si ritirò nel monastero di Saint-Oyend (Condat) dove, morto l'abate Ingiurioso, fu nominato a succedergli. Governò il monastero per cinquantacinque anni e morì, in fama di grande santità, il 6 giug. 696.
Una testimonianza più antica delle Vitae è la lista degli abati di Condat (od. Saint-Claude), compilata forse nel sec. IX e pervenutaci in due redazioni, l'una in prosa e l'altra in versi, che colloca Claudio al dodicesimo posto. La prima lo qualifica ar-chiepiscopus et abbas, l'altra, invece, non parla della sua dignità episcopale (cf. J. Mabillon, Anna-les Ordinis S. Benedirti, I, Lucca 1739, p. 624).Nei cataloghi episcopali di Besancon è menzionato soltanto un vescovo di nome Claudio che, per il posto che occupa, cioè il ventiduesimo, sembrerebbe da identificare con l'abate di Condat. Il Duchesne, però, vi vede giustamente il vescovo Claudio che, nel sec. VI, firmò i concili di Epaone e di Cione e lo colloca al quarto posto nella sua lista, senza però pronunziarsi intorno alla sua santità (cf. Duchesne, Fastes, III2, p. 212). È sorto dunque il problema se il Claudio vescovo di Besancon del sec. VI e Claudio, vescovo e abate di Condat del sec. VII, siano da identificarsi in una sola persona, oppure no.
Nel 1960 è stata pubblicata un'opera di vari autori, intitolata Saint-Claude, Vie et Présence, che riesamina a fondo il problema. Nel secondo capitolo, il p. de Vregille utilizza innanzitutto la Vita del santo, specialmente la Vita Lunga, che apparterrebbe alla prima parte del sec. XIII, anteriore alla Vita Breve. Appoggiando la sua ricerca su una analisi del catalogo episcopale di Besancon, egli dà una nuova cronologia della vita di Claudio, distinto dal vescovo del sec. VI; nega, inoltre, l'episcopato a Besancon e l'origine da Salins, che forse potrebbe riferirsi al vescovo del sec. VI. Il dotto studioso così espone le sue conclusioni : « Claudio, abate di Saint-Oyend-de-Joux, amministrò questa badia per cinquantacinque anni, dalla metà del sec. VII all'inizio dell'VIII. Si possono ritenere come inizio del suo abbaziato le date estreme del 648-57, e per suo termine quelle del 703-13; esse hanno più probabilità della vecchia cronologia. Fu rivestito per sette anni della dignità episcopale, senza dubbio a titolo di vescovo claustrale. Della sua amministrazione, non conosciamo che un solo atto certo : è un accordo concluso a Sion col vescovo Vulfìno, intorno alle decime di Pouilly nel 698-99. Ottenne assai verisimilmente dal re Clodoveo II la conferma di una dotazione annua già concessa da Chilperico a s. Lupicino. Forse fu anche in relazione col papa Giovanni V o Giovanni VI. Uno dei suoi successori lo ricorda in un atto dell'809. Sermoni a lui attribuiti erano letti nel sec. XIII. La notizia relativa a lui del catalogo abbaziale dovette essere la seguente: Claudius episcopus VII et abbas LX. Essa si ispira probabilmente al suo epitafio collocato nell'antica chiesa del sec. VI edificata sulla tomba di s. Oyend; è là che riposavano tutti i santi abati dei secc. VI e VII » (R. P. de Vregille. Saint-Claude, pp. 67-68).
Tra il 1160 e il 1213 avvenne l'inventio corporis; Claudio fu portato in pellegrinaggio per tutta la Franca Contea ed ebbe inizio così una diffusissima devozione popolare al santo. L'abbazia di Condat e la città che nacque intorno ad essa, eretta in diocesi di Saint-Claude nel 1742, presero il suo nome. Nella Savoia più di ottanta chiese e cappelle furono dedicate a lui prima della Rivoluzione. Al suo sepolcro fu un succedersi ininterrotto di pellegrinaggi; si avvicendavano moltitudini anonime e personaggi illustri, attratti dalla fama di numerosi miracoli. Tra i pellegrini illustri vi furono Luigi XI, Anna, di Bretagna, Filippo l'Ardito, Carlo il Temerario, s. Francesco di Sales, s. Giovanna di Chantal e, nel 1810, il conte Giovanni Maria Mastai-Ferretti, il futuro papa Pio IX.
Claudio fu iscritto nei libri liturgici e alcune confraternite lo elessero a loro patrono; a Roma verso il 1650 il canonico Enrico Othenin fondò la confraternita di S. Claudio e edificò la chiesa di S. Claudio dei Borgognoni, che Innocenzo XI eresse nel 1677 a loro chiesa nazionale. I commercianti di giocattoli fecero di Claudio il loro patrono, ma se ne ignora la ragione. Le reliquie furono bruciate nel 1794 durante la Rivoluzione francese. Attualmente si celebra la sua festa il 6 giug. nelle diocesi di Saint-Claude, di cui è patrono principale, di Besancon e di Lione. Nel Martirologio Romano è ricordato alla stessa data un Claudio, vescovo di Besancon, in cui. probabilmente, si confonde il ricordo del vescovo del sec. VI e dell'abate di Condat.
Autore: Claude Boillon