lundi 25 juin 2012

Saint GUILLAUME de VERCEIL (da VERCELLI, di MONTEVERGINE), abbé et fondateur


SAINT GUILLAUME de VERCEIL

Fondateur de la Congrégation des Ermites

(† 1142)

Ancienne et fameuse ville de Lombardie, Verceil servit de berceau à saint Guillaume. Illustres par la noblesse de leur sang, son père et sa mère étaient encore plus respectables par la sainteté de leur vie. Guillaume perdit ses parents dès son enfance et vécut sous la conduite d'un de ses parents qui prit grand soin de son éducation.

A quinze ans, le pieux adolescent résolut de mener une vie pénitente et entreprit le pèlerinage de St-Jacques de Compostelle, en Galice, comme on nommait alors l'Espagne. Il voyageait les pieds nus, revêtu d'un simple habit de pèlerin. Durant ce long voyage, Guillaume souffrit la faim, la soif, avec toutes sortes d'incommodités. Son amour de la mortification lui inspira cependant de faire confectionner deux cercles de fer qu'il appliqua sur sa chair nue.

Dieu révéla au jeune pénitent qu'Il l'appelait à la vie solitaire dans laquelle il pratiquerait la vertu avec plus de perfection. Obéissant à cette céleste inspiration, Guillaume de Verceil quitta son pays afin de trouver moins d'obstacle à son projet. Il se retira au royaume de Naples, sur une montagne déserte où il pratiqua des abstinences et des austérités presque incroyables.

Saint Guillaume ne jouit pas longtemps de cette douce solitude, car une foule de personnes attirées par sa réputation de sainteté et le désir de recevoir ses instructions, se mirent à le visiter fréquemment. Plusieurs prêtres séculiers ravis de ses entretiens spirituels le supplièrent de les admettre au nombre de ses disciples. En l'an 1119, sous le pontificat de Calixte II, saint Guillaume de Verceil commença donc l'établissement de la Congrégation, dite du Mont-Vierge.

Animés par les ardentes exhortations de leur saint fondateur, les nouveaux religieux embrassèrent la pratique de la vertu avec une ferveur indescriptible. Vivant dans une parfaite concorde, ils avançaient à grands pas dans le chemin de la perfection, lorsque le démon excita en eux un esprit de murmure contre saint Guillaume, à cause de l'austérité des Règles qu'il leur prescrivait.

Comme l'esprit de critique et de rébellion animait de plus en plus ses religieux, le Saint jugea que sa présence leur devenait plutôt désavantageuse qu'utile et décida de se retirer. Après avoir quitté le Mont-Vierge, saint Guillaume fonda plusieurs monastères tant d'hommes que de femmes, en divers endroits du royaume de Naples. Ainsi, la sourde persécution fomentée contre le saint fondateur, servit à étendre davantage le nouvel Ordre qu'il avait institué.

Le but de son institut consistait principalement et avant tout, dans l'exercice d'une vie pénitente et mortifiée. C'est pourquoi il interdit à ses enfants spirituels l'usage du vin, de la viande et de toutes sortes de laitage. Il ordonna aussi que ses religieux mangeraient des herbes crues avec un peu de pain pendant trois jours de la semaine.

Roger Ier, roi de Naples, désirait vivement s'entretenir avec saint Guillaume de Verceil; il le fit donc venir à sa cour. Sa conversation tout angélique l'édifia tellement qu'il ordonna de bâtir un couvent de son Ordre à Salerne, juste en face de son palais, afin de pouvoir jouir plus souvent de ses célestes entretiens et de ses sages avis. Saint Guillaume profita de son influence pour porter le roi à la pratique de la vertu et lui rappeler ses importants devoirs. Il exhortait les grands seigneurs de la même façon, tâchant de leur inspirer l'horreur du péché et l'amour de la piété.

Comme la dévotion trouve des ennemis partout, quelques courtisans persuadèrent le roi Roger d'éprouver la vertu du Saint, qui n'était selon eux, que pure hypocrisie. On chargea une courtisane de le solliciter au mal et de le faire tomber dans le péché. Saint Guillaume feignit d'abord d'acquiescer à ses honteuses propositions et la pria de revenir vers le soir. La courtisane se félicitait de sa réussite, mais lorsqu'elle retourna chez le Saint, elle resta fort perplexe en le voyant se coucher sur un lit de charbons ardents tout en l'invitant à faire de même.

Ce prodige bouleversa tellement cette misérable femme, que fondant en larmes, elle demanda pardon au serviteur de Dieu en se prosternant jusqu'à terre. D'infâme pécheresse, elle devint abbesse d'un couvent de religieuses fondée par saint Guillaume, à Venosa. Elle est connue sous le nom de la bienheureuse Agnès de Venosa.

Saint Guillaume de Verceil apprit par révélation qu'il irait bientôt recevoir la récompense de ses travaux. Il en avertit le roi et lui recommanda la pratique des instructions données. Pour mieux se préparer à son prochain départ pour le ciel, il se retira au monastère de Guglieto. Lorsque l'heureux jour arriva, saint Guillaume se fit transporter à l'église, et là, couché sur la terre nue, il exhorta ses religieux à la persévérance et rendit paisiblement son âme à Dieu. Son corps fut inhumé dans l'église où il exhala son dernier soupir. Depuis ce temps, cette église a changé son nom de St-Sauveur, pour celui de St-Guillaume.

Bollandistes, Paris, 1874, tome VII, p. 358-361

SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_guillaume_de_verceil.html


Saint Guillaume de Verceil

Fondateur de la Congrégation des Ermites († 1142)

Ancienne et fameuse ville de Lombardie, Verceil servit de berceau à saint Guillaume. Illustres par la noblesse de leur sang, son père et sa mère étaient encore plus respectables par la sainteté de leur vie. Guillaume perdit ses parents dès son enfance et vécut sous la conduite d’un de ses parents qui prit grand soin de son éducation.

A quinze ans, le pieux adolescent résolut de mener une vie pénitente et entreprit le pèlerinage de St-Jacques de Compostelle, en Galice, comme on nommait alors l’Espagne. Il voyageait les pieds nus, revêtu d’un simple habit de pèlerin. Durant ce long voyage, Guillaume souffrit la faim, la soif, avec toutes sortes d’incommodités. Son amour de la mortification lui inspira cependant de faire confectionner deux cercles de fer qu’il appliqua sur sa chair nue.

Dieu révéla au jeune pénitent qu’Il l’appelait à la vie solitaire dans laquelle il pratiquerait la vertu avec plus de perfection. Obéissant à cette céleste inspiration, Guillaume de Verceil quitta son pays afin de trouver moins d’obstacle à son projet. Il se retira au royaume de Naples, sur une montagne déserte où il pratiqua des abstinences et des austérités presque incroyables.

Saint Guillaume ne jouit pas longtemps de cette douce solitude, car une foule de personnes attirées par sa réputation de sainteté et le désir de recevoir ses instructions, se mirent à le visiter fréquemment. Plusieurs prêtres séculiers ravis de ses entretiens spirituels le supplièrent de les admettre au nombre de ses disciples. En l’an 1119, sous le pontificat de Calixte II, saint Guillaume de Verceil commença donc l’établissement de la Congrégation, dite du Mont-Vierge.

Animés par les ardentes exhortations de leur saint fondateur, les nouveaux religieux embrassèrent la pratique de la vertu avec une ferveur indescriptible. Vivant dans une parfaite concorde, ils avançaient à grands pas dans le chemin de la perfection, lorsque le démon excita en eux un esprit de murmure contre saint Guillaume, à cause de l’austérité des Règles qu’il leur prescrivait.

Comme l’esprit de critique et de rébellion animait de plus en plus ses religieux, le Saint jugea que sa présence leur devenait plutôt désavantageuse qu’utile et décida de se retirer. Après avoir quitté le Mont-Vierge, saint Guillaume fonda plusieurs monastères tant d’hommes que de femmes, en divers endroits du royaume de Naples. Ainsi, la sourde persécution fomentée contre le saint fondateur, servit à étendre davantage le nouvel Ordre qu’il avait institué.

Le but de son institut consistait principalement et avant tout, dans l’exercice d’une vie pénitente et mortifiée. C’est pourquoi il interdit à ses enfants spirituels l’usage du vin, de la viande et de toutes sortes de laitage. Il ordonna aussi que ses religieux mangeraient des herbes crues avec un peu de pain pendant trois jours de la semaine.

Roger Ier, roi de Naples, désirait vivement s’entretenir avec saint Guillaume de Verceil ; il le fit donc venir à sa cour. Sa conversation tout angélique l’édifia tellement qu’il ordonna de bâtir un couvent de son Ordre à Salerne, juste en face de son palais, afin de pouvoir jouir plus souvent de ses célestes entretiens et de ses sages avis. Saint Guillaume profita de son influence pour porter le roi à la pratique de la vertu et lui rappeler ses importants devoirs. Il exhortait les grands seigneurs de la même façon, tâchant de leur inspirer l’horreur du péché et l’amour de la piété.

Comme la dévotion trouve des ennemis partout, quelques courtisans persuadèrent le roi Roger d’éprouver la vertu du Saint, qui n’était selon eux, que pure hypocrisie. On chargea une courtisane de le solliciter au mal et de le faire tomber dans le péché. Saint Guillaume feignit d’abord d’acquiescer à ses honteuses propositions et la pria de revenir vers le soir. La courtisane se félicitait de sa réussite, mais lorsqu’elle retourna chez le Saint, elle resta fort perplexe en le voyant se coucher sur un lit de charbons ardents tout en l’invitant à faire de même.

Ce prodige bouleversa tellement cette misérable femme, que fondant en larmes, elle demanda pardon au serviteur de Dieu en se prosternant jusqu’à terre. D’infâme pécheresse, elle devint abbesse d’un couvent de religieuses fondée par saint Guillaume, à Venosa. Elle est connue sous le nom de la bienheureuse Agnès de Venosa.

Saint Guillaume de Verceil apprit par révélation qu’il irait bientôt recevoir la récompense de ses travaux. Il en avertit le roi et lui recommanda la pratique des instructions données. Pour mieux se préparer à son prochain départ pour le ciel, il se retira au monastère de Guglieto. Lorsque l’heureux jour arriva, saint Guillaume se fit transporter à l’église, et là, couché sur la terre nue, il exhorta ses religieux à la persévérance et rendit paisiblement son âme à Dieu. Son corps fut inhumé dans l’église où il exhala son dernier soupir. Depuis ce temps, cette église a changé son nom de St-Sauveur, pour celui de St-Guillaume.


 
Saint Guillaume, né de parents nobles, à Verceil dans l’Insubrie (en Lombardie), avait à peine atteint sa quatorzième année, que, brûlant d’une admirable ardeur de piété, il se rendit en pèlerinage au célèbre sanctuaire de Saint Jacques-de-Compostelle. Il accomplit ce voyage vêtu d’une seule tunique, nu-pieds et le corps entouré d’une double ceinture de fer ; il supporta la plus grande rigueur du froid et de la chaleur, de la faim et de la soif, et courut de grands dangers pour sa vie.

De retour en Italie, il médite un nouveau pèlerinage au tombeau du Sauveur. Mais, au milieu de ses préparatifs, de grands et nombreux embarras l’arrêtent : c’était la volonté divine qui réservait l’âme pieuse de ce jeune homme à de plus hautes et de plus saintes destinées. Saint Guillaume demeura deux ans sur le mont Solicule, se livrant assidûment à la prière, aux veilles, aux jeûnes : là, avec l’aide de Dieu, il rendit la lumière à un aveugle. La renommée de ce miracle s’étant répandue, saint Guillaume ne put demeurer caché ; aussi songe-t-il de nouveau à Jérusalem et se hâte-t-il de se mettre en chemin.

« Mais sur un avertissement de Dieu qui lui apparaît, il renonça à son projet, devant être beaucoup plus utile et plus précieux aux Italiens qu’aux autres nations. C’est alors qu’il érige, dans un lieu inaccessible, avec une promptitude merveilleuse, un monastère sur le sommet du mont Virgiliano, qui depuis ce temps s’appela Monte Vergine. Il s’adjoint des associés savants et religieux et leur fixe une règle de vie, souverainement conforme aux préceptes et aux conseils évangéliques, tantôt leur donnant des lois prises en grande partie dans l’institut de saint Benoît, tantôt les formant par ses paroles et les exemples de sa sainteté.

« Ayant ensuite élevé d’autres monastères, saint Guillaume attira par la renommée universelle de ses vertus, par le parfum de sa sainteté, par le bruit de ses miracles, de nombreux disciples venus de tous côtés. Plusieurs muets recouvrèrent la parole, des sourds l’ouïe, des épuisés la vigueur, des incurables la santé. Saint Guillaume changea l’eau en vin et accomplit beaucoup d’autres miracles parmi lesquels on ne saurait passer sous silence celui-ci : Une misérable femme ayant été envoyée pour le tenter, il se roula par terre sur des charbons ardents et n’en éprouva aucun mal. Le roi de Naples, Roger Ier, apprit ce fait et en conçut une profonde vénération pour l’homme de Dieu.

« Enfin, après avoir annoncé le jour de sa mort au roi et à plusieurs autres personnes, il s’endormit dans le Seigneur, ayant acquis une célébrité par ses vertus et par ses miracles, l’an du salut 1142. » (Légende du Bréviaire romain) Innocent II était pape, Conrad III empereur et Louis VII roi de France.



Saint Guillaume de Verceil

Abbé de Montevergine (Campanie)

Fête le 25 juin

Verceil, Piémont, 1085 – † San Salvatore del Goleto, Campanie, 25 juin 1142

Autre graphie : Guillaume de Verceil ou de Montevergine

Autre mention : 25 avril

Il vécut en ermite sur le Monte Virgiliano (auj. Montevergine), entre Nola et Bénévent. La route du sanctuaire de Montevergine se détache à quatre kilomètres d’Avellino sur la route de Naples et s’élève sur les flancs du Montevergine (1 493 mètres). L’abbaye fut fondée en 1114 par Guglielmo da Vercelli. Des disciples vinrent, il els rassembla en une communauté, et il éleva une église dédiée à la Vierge – d’où le nom actuel de Monte Vergine. Il mourut à San Salvatore del Goleto (Guglietto), en Campanie, dans un autre monastère qu’il avait fondé. Montevergine est le pèlerinage le plus célèbre de la Campanie.



Saint Guillaume, abbé

Mort en 1142, père d’une congrégation bénédictine qui se rattacha en 1879 à celle de Subiaco. Culte reconnu et fête instituée en 1785.

Leçons des Matines avant 1960

Quatrième leçon. Né de parents nobles, à Verceil, en Piémont, Guillaume avait à peine achevé sa quatorzième année, qu’embrasé des ardeurs d’une admirable piété il entreprit de se rendre en pèlerinage à Compostelle, au célèbre sanctuaire de saint Jacques. Il fit ce voyage, vêtu d’une seule tunique, ceint d’un double cercle de fer et nu-pieds ; il y souffrit du froid et de la chaleur, de la faim et de la soif et l’accomplit au péril même de sa vie. De retour en Italie, Guillaume médita un nouveau pèlerinage au saint sépulcre du Seigneur ; mais divers obstacles très sérieux s’opposèrent à son projet, la divine Providence entravant les desseins du jeune homme, pour tourner vers des œuvres plus élevées et plus parfaites ses religieux penchants. C’est alors qu’il passa deux ans au mont Solicchio, priant assidûment, prolongeant ses veilles, couchant sur la dure, et multipliant ses jeûnes ; ayant, par le secours divin, rendu la vue à un aveugle, le bruit du miracle se répandit, aussi Guillaume, qui ne pouvait plus rester caché, songea de nouveau à se rendre à Jérusalem, et, plein de joie, se mit en route.

Cinquième leçon. Mais Dieu, qui voulait de lui une vie plus utile et plus profitable pour l’Italie et d’autres contrées, lui apparut et l’avertit de renoncer à sa résolution. Gagnant donc le mont Virgilien, appelé depuis mont de la Vierge, il bâtit avec une rapidité étonnante un monastère au sommet, en dépit des difficultés que présente ce lieu inaccessible. Des compagnons laïques et religieux s’adjoignirent à lui, et Guillaume les forma à un genre de vie parfaitement en rapport avec les préceptes et les conseils de l’Évangile, tant par des lois déterminées, qu’il tira en grande partie de celles instituées par saint Benoît, que par sa parole et les exemples de sa très sainte vie.

Sixième leçon. D’autres monastères s’élevèrent dans la suite, et de jour en jour la sainteté de Guillaume brillant davantage, de tous côtés l’on vint à lui, attiré par le parfum de cette sainteté et par la renommée de ses miracles. Car, à son intercession, la parole était rendue aux muets, l’ouïe aux sourds, la vigueur aux membres desséchés, la santé à tous ceux qu’affligeaient les plus diverses et les plus irrémédiables maladies. Il changea l’eau en vin, et accomplit une multitude d’autres merveilles, entre lesquelles on ne peut taire le trait suivant : une femme perdue ayant été envoyée pour tenter sa chasteté, il se roula, sans éprouver aucun mal, sur des charbons ardents répandus sur le sol. Roger roi de Naples, ayant eu connaissance de ce fait, conçut dès lors une vénération profonde pour l’homme de Dieu. Après avoir annoncé le moment de sa mort, au roi et à d’autres personnes, Guillaume, illustre par ses vertus et ses miracles, s’endormit dans le Seigneur, l’an du salut mil cent quarante-deux.


Miniature de Saint Guillaume, 
extraite de la "Vita S. Gulielmi", 
Loreto - Bibliothèque abbatiale


Dom Guéranger, l’Année Liturgique

L’Octave de saint Jean verra les martyrs apparaître nombreux au Cycle sacré. Jean et Paul, Irénée [1], les deux princes des Apôtres eux-mêmes, viendront confirmer dans leur sang le témoignage de celui qui manifesta l’arrivée sur terre du Dieu longtemps attendu. Où trouver des noms plus, illustres, aux divers points de vue des grandeurs humaines, de la science sacrée, de la sainte hiérarchie ? Mais ce n’est pas seulement dans la gloire incomparable du martyre, que l’Emmanuel fait éclater la puissance de sa grâce et la force victorieuse des exemples laissés par son Précurseur au monde. Voici que s’offre tout d’abord à nos hommages, un de ces innombrables athlètes de la pénitence qui suivirent Jean au désert ; fuyant comme lui, dès le plus jeune âge, une société où leur âme pressent qu’elle ne trouverait que froissements et périls, consacrant leur vie au triomphe complet du Christ en eux sur la triple concupiscence, ils rendent témoignage au Seigneur par des œuvres que la terre ignore, mais qui réjouissent les anges et font trembler l’enfer. Guillaume fut un des chefs de cette milice sainte. L’Ordre du Mont-Vierge, qui lui doit l’existence, a bien mérité de l’institut monastique et de l’Église, en ces régions de l’Italie méridionale où Dieu voulut, à diverses reprises, opposer comme une digue à l’entraînement des sens le spectacle des plus austères vertus.

Personnellement et par ses disciples, Guillaume eut pour mission d’infuser au royaume de Sicile, qui se fondait alors, l’élément de la sainteté que tout peuple chrétien réclame à sa base. Au Midi comme au Nord de l’Europe, la race normande venait d’être providentiellement appelée à promouvoir le règne de Jésus-Christ. C’était le moment où Byzance, impuissante à protéger ses dernières possessions d’Occident contre l’invasion sarrasine, n’en prétendait pas moins garder les églises de ces contrées dans les liens du schisme, où l’avait récemment engagée l’intrigante ambition de Michel Cérulaire. Le Croissant s’était vu contraint de reculer devant les fils de Tancrède de Hauteville ; et la perfidie grecque fut déjouée à son tour parla rude simplicité de ces hommes, qui apprirent vite à n’opposer d’autre argument que celui de leur épée aux fourberies byzantines. La papauté, un instant hésitante, comprit bientôt également de quel secours lui seraient les nouveaux venus, dans les querelles féodales qui s’agitaient depuis deux siècles autour d’elle, et préparaient la longue lutte du sacerdoce et de l’empire.

C’était l’Esprit-Saint qui, comme toujours depuis les temps de la Pentecôte, dirigeait ici les événements au plus grand bien de l’Église. Il inspirait aux Normands d’établir leurs conquêtes sur la fermeté de la Pierre apostolique, en se reconnaissant les feudataires du Saint-Siège. Mais en même temps, pour récompenser la fidélité de ce début, pour les rendre aussi plus dignes de la mission qui eût continué de faire leur honneur et leur force, s’ils eussent continué de la comprendre, il leur donnait des saints. Roger Ier avait vu saint Bruno intercéder pour son peuple dans les solitudes de Calabre, et le sauver miraculeusement lui-même des embûches dressées par la trahison ; Roger II eut pour le ramener dans les sentiers de la justice, dont il s’écartait trop souvent, l’exemple et les exhortations du fondateur du Mont-Vierge.

A la suite de Jean vous comprîtes les attraits du désert, ô Guillaume, et Dieu voulut montrer par vous l’utilité que renferment ces existences qui, dans leur fuite du monde, semblent se désintéresser des affaires humaines. Le détachement complet des sens, dégageant l’âme, la rapproche du souverain Être ; la solitude, éteignant les bruits de la terre, permet d’entendre la voix du Créateur. L’homme alors, éclairé par l’Auteur même du monde sur les grands intérêts mis en jeu dans son œuvre, devient en ses mains un instrument aussi puissant que docile pour la poursuite de ces intérêts, qui ne sont autres que ceux de la créature elle-même et des nations. Ainsi devîntes-vous, illustre Saint, le boulevard d’un grand peuple qui trouva dans votre parole la règle du droit, dans vos exemples le stimulant des vertus les plus hautes, dans la surabondance de votre pénitence une compensation devant Dieu aux écarts de ses princes. Pour ce peuple nouveau, en qui le succès de ses armes excitait la violence et la fougue de toutes les passions, les miracles sans nombre qui accompagnaient vos exhortations avaient, eux aussi, leur éloquence : témoin ce loup qui, après avoir dévoré l’âne du monastère, fut condamné à le remplacer dans son humble service ; témoin la malheureuse qui, au jour où sur un lit de charbons ardents vous parûtes inaccessible à l’action de la flamme, renonça à sa vie criminelle et fut conduite par vous jusqu’à la sainteté.

Bien des révolutions sont venues depuis lors montrer en cette contrée, dans laquelle vous aviez souffert et prié, l’instabilité des royaumes et des dynasties qui ne cherchent pas avant tout le royaume de Dieu et sa justice. Malgré l’oubli où trop souvent, depuis que vous avez quitté la terre, ont été mis vos enseignements et vos exemples, protégez le pays où Dieu vous accorda des grâces si grandes, et qu’il daigna confier à votre intercession puissante. La foi reste vive en ces peuples : conservez-la, malgré les efforts de l’ennemi contre elle en nos jours ; faites-lui produire ses fruits dans le champ des vertus. A travers bien des épreuves, votre descendance monastique a pu, jusqu’en notre siècle de persécution, se propager et servir l’Église : obtenez qu’avec toutes les autres familles religieuses, elle se montre jusqu’au bout plus forte que la tempête. Notre-Dame, dont vous avez bien mérité, se tient prête à seconder vos efforts : du sanctuaire dont le nom a prévalu sur les souvenirs du poète qui, sans le savoir, avait chanté ses grandeurs [2], puisse-t-elle sourire toujours aux foules qui chaque année gravissent la sainte montagne, célébrant le triomphe de sa virginité ; puisse-t-elle, à nous qui ne pouvons que de cœur accomplir le sacré pèlerinage, tenir compte du désir et de l’hommage que nous lui présentons par vos mains !

[1] Avant la réforme de Jean XXIII qui rétablit les droits pléniers de la vigile des Sts Pierre et Paul le 28 juin, St Irénée était fêté le 28 ; depuis 1960, sa fête a été transférée au 3 juillet.

[2] VIRG. Egl. IV.


Bhx Cardinal Schuster, Liber Sacramentorum

La fête du fondateur des Ermites de Monte Vergine fut introduite dans le calendrier de l’Église universelle par Léon XIII. Cette Congrégation monastique était autrefois très répandue dans l’Italie méridionale, mais, comme elle était sur le point de disparaître, elle se fondit, durant la seconde partie du XIXe siècle, avec celle des Bénédictins de Subiaco.

Saint Guillaume se distingua par une vie très austère et par une douceur remarquable envers autrui. Son corps repose maintenant sur la cime du mont Partenio, dans la basilique mariale élevée par lui, et où, chaque année, accourent pour vénérer la Vierge des milliers de pèlerins.

La messe est du Commun des Abbés, sauf l’oraison suivante : « Seigneur qui nous avez donné dans vos saints un modèle et un secours, afin que même notre insuffisance puisse affronter l’âpre sentier du salut ; faites que, vénérant les mérites du bienheureux abbé Guillaume, nous méritions son patronage en suivant ses traces ».

Les contemporains narrent un grand nombre de prodiges accomplis par saint Guillaume durant sa vie et après sa mort. Sa statue orne maintenant une des niches de la basilique vaticane consacrées aux fondateurs d’Ordres ou de familles religieuses.


Dom Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique

Mortification et solitude.

Saint Guillaume. — Jour de mort : 25 juin 1142. Tombeau : Dans l’église de la Sainte-Vierge élevée par lui sur le Monte Vergine. Image : Sa statue se trouve à Saint-Pierre de Rome parmi celles des fondateurs d’Ordres. Vie : Le saint Abbé Guillaume était originaire de Verceil. A l’âge de quatorze ans, il entreprend, vêtu d’un misérable habit de pénitence, un pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle. Après son retour, il se retire sur une montagne déserte où il se soumet à une sévère pénitence. Il fonde un couvent sur le Mont Virgile qu’on appela désormais le Monte Vergine. Il fut ainsi le fondateur des Ermites bénédictins. Il fit de nombreux miracles. Devant une femme impudique qui voulait le tenter, il se roula, sans être atteint, dans un feu de charbon. Depuis ce temps, le roi de Naples, Roger II, eut pour lui la plus grande vénération.

Pratique. — Le pèlerinage liturgique aux tombeaux des saints fut ce qui détermina l’évolution religieuse du saint. Ne pourrions-nous pas, maintenant que nous sommes en été, faire de ces pèlerinages aux tombeaux des saints ? Connaissons-nous, même, les reliques de notre paroisse ? Enfin est-ce que chaque voyage à l’Église n’est pas un pèlerinage à un tombeau de saints ? — La messe (Os justi) est du Commun des Abbés.

SOURCE : http://www.introibo.fr/25-06-St-Guillaume-abbe#nh2

William of Vercelli

(Or WILLIAM OF MONTE VERGINE.)

The founder of the Hermits of Monte Vergine, or Williamites, born 1085; died 25 June, 1142. He was the son of noble parents, both of whom died when he was still a child, and his education was entrusted to one of hiskinsmen. At the age of fifteen he made up his mind to renounce the world and lead a life of penance. With this end in view, he went on a pilgrimage to St. James of Compostella, and, not content with the ordinary hardships of such a pilgrimage, he encircled his body with iron bands to increase his suffering. After this journey he started on a pilgrimage to the Holy Land, but it was revealed to him that he would be of greater service to God if he remained in Italy. He built himself a hut on Monte Vergine, wishing to become a hermitand live in solitude, but it was not long before many people flocked to him to put themselves under his guidance, being attracted by the sanctity of his life and the many miracles which he performed. Soon amonastery was built, and by 1119 the Congregation of Monte Vergine was founded. St. William lived at Monte Vergine until the brethren began to murmur against him, saying that the life was too austere, that he gave too much in alms, and so on. He therefore decided to leave Monte Vergine and thus take away from the monksthe cause of their grievances. Roger I of Naples took him under his patronage, and the saint founded manymonasteries, both of men and of women, in that kingdom. So edified was the king with the saint's sanctity oflife and the wisdom of his counsels that, in order to have him always near him, he built a monastery opposite his palace at Salerno. Knowing by special revelation that his end was at hand, William retired to hismonastery of Gugieto, where he died, and was buried in the church.

Sources

Acta SS., V June, 112; VI June, 259; RENDA, Vita. . .S. Gulielmi (Naples, 1591).

Brookfield, Paul. "William of Vercelli." The Catholic Encyclopedia. Vol. 15. New York: Robert Appleton Company, 1912. 25 Jun. 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/15639b.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Michael T. Barrett. Dedicated to the memory of William of Vercelli.


Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. October 1, 1912. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.


William was born in 11th-century Italy to a noble family. He was orphaned as an infant and raised by relatives. At the young age of 14, he made a pilgrimage to Santiago de Compostela in Spain, and decided to devote his life to God as a hermit.

He returned to Italy and lived as a hermit for two years at Monte Solicoli, where he was credited with healing a blind man. At Monte Vergiliano, his reputation for holiness attracted many disciples, and in 1119, he established a monastery with a Rule based on the Benedictines.

Five other houses were formed during his lifetime, but only the original survives today. He died June 25, 1142 of natural causes.



Saint Guillaume en oraison.
 Manuscrit napolitain du XVe.

St. William of Vercelli

Saint William of Monte Vergine, born in Vercelli, a city of Lombardy, lost his father and mother in his infancy and was brought up by a relative in great sentiments of piety. At fifteen years of age, having an earnest desire to lead a penitential life, he left his native region and made a long and austere pilgrimage to the shrine of the Virgin founded by Saint James at Saragossa. He would have made the pilgrimage to Jerusalem, but God made known to him that he was calling him to a solitary life, and he retired into the kingdom of Naples. There he chose for his abode an uninhabited mountain, and lived in perpetual contemplation and the exercises of rigorous penitential austerities.

After a miracle of healing wrought by his prayers, he was discovered and his contemplation interrupted, so he decided to move to another mountain, where he built a very beautiful church in honor of Our Lady. With several former secular priests who joined him there, in 1119 he began the establishment of the Congregation of Monte Vergine, or Mount of the Virgin. This site is between Nola and Benevento in the same kingdom of Naples. These sons of Our Lady lived in great austerity. Seeing the progress in holiness of the good religious being formed there, the devil sowed division and criticism; but God drew good from the evil when Saint William went elsewhere and founded several more monasteries, both for men and women, in various places in the kingdom of Naples. He assisted the king of Naples, who greatly venerated him, to practice all the Christian virtues of a worthy sovereign, and the king in gratitude had a house of the Order built at Salerno opposite his palace, to have him near him more often.

When Saint William died on the 25th of June, 1142, he had not yet written a Rule for his religious; his second successor, Robert, fearing the dissolution of a community without constitutions, placed them under that of Saint Benedict, and is regarded as the first abbot of the Benedictine Congregation of Monte-Vergine. A portrait of the Virgin venerated there has been an unfailing source of holy compunction; pilgrims continue to visit it.

SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/saint-william-of-vercelli-2/

William of Vercelli (Monte Vergine), Abbot (RM)

Born at Vercelli, Italy, 1085; died at Guglietto (near Nusco), Italy, June 25, 1142; feast day formerly celebrated on April 25.


Saint William was born to noble parents. He was orphaned while still an infant and was raised by relatives. When he was 14, William made a pilgrimage to Santiago de Compostella, Spain. William was at Melfi in 1106 and then spent two years as a hermit on Monte Solicoli, where he imposed rigorous penances on himself.

Thereafter he decided to go on a pilgrimage to the Holy Land. His friend, Saint John of Matera tried to dissuade him but William insisted on going. After abandoning a pilgrimage to Jerusalem when attacked by robbers, he became a hermit on Monte Virgiliano (Vergine) between Nola and Benevento and attracted so many disciples that he organized them into a community that by 1119 became known as the Hermits of Monte Vergine (in honor of the Blessed Virgin), and he built a monastery. Under his Rule, based on that of Saint Benedict, the monks led a life of extreme austerity, with special emphasis on fasting and manual labor.

When objections arose against the strictness of his rule based on that of Saint Benedict, he and his friend Saint John of Matera with five followers founded a community on Monte Laceno in Apulia, one of the most inhospitable places in the region. The soil was so poor that almost nothing could grow in it and in winter the weather was so bitter that the monks, who were living in wooden huts, could barely survive. William was urged to move to a more sheltered location, but refused. When fire destroyed their hermitages, William moved to Monte Cognato in the Basilicata. Again he left and founded monasteries at Conza, Guglietto, and Salerno opposite the palace where he became advisor to King Roger I of Naples. He died at Guglietto, while visiting the nuns of San Salvatore. Though his other foundations have disappeared, his monastery at Monte Vergine still exists (Benedictines, Delaney, Encyclopedia).


Saint William is depicted in art as an abbot near a wolf wearing a saddle. He may also be portrayed as he saddles the wolf that killed his ass, as a pilgrim, or with Christ appearing to him (Roeder). He is venerated at Benevento, Giuleto (near Nusco), Nola, and Vercelli (Roeder).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0625.shtml

San Guglielmo di Montevergine (da Vercelli) Abate


Vercelli, 1085 - Goleto, Nusco, 24 giugno 1142

Guglielmo di Montevergine era nato a Vercelli nel 1085 da nobile famiglia. Divenuto monaco, decise di recarsi in Palestina. Lungo il cammino si fermò in Irpinia dove fondò la Congregazione Benedettina di Montevergine, con caratteristiche cenobitiche. Sentendo il bisogno di solitudine, nominò il suo successore nella Congregazione, che abbandonò per poi fondare altri monasteri, fra cui quello di San Salvatore, diviso in due parti destinate rispettivamente ai religiosi e alle religiose. La sua opera infaticabile lo portò ancora più lontano verso Rocca San Felice, Foggia e Troia. L'ideale di vita ascetica da lui proposto, sostanzialmente legato alla Regola benedettina, faceva parte del movimento spirituale che cercava una Regola più pura e dava maggior spazio alla preghiera e alla contemplazione. Morì a Goleto, in Irpinia, il 24 giugno 1142. (Avvenire)

Patronato: Irpinia

Etimologia: Guglielmo = la volontà lo protegge, dal tedesco

Emblema: Bastone pastorale, lupo

Martirologio Romano: A Goleto presso Nusco in Campania, san Guglielmo, abate, che, pellegrino dalla città di Vercelli, fattosi povero per amore di Cristo, fondò su invito di san Giovanni da Matera il monastero di Montevergine, in cui accolse con sé dei compagni che istruì nella sua profonda dottrina spirituale, e aprì molti altri monasteri sia di monaci sia di monache nelle regioni dell’Italia meridionale.

La sua statua in San Pietro a Roma ha un lupo accovacciato ai piedi, in ricordo di un prodigio che gli attribuisce la tradizione. Quando viveva da eremita sui monti, l’asino che era il suo prezioso mezzo di trasporto fu sbranato da un lupo, che poi Guglielmo prodigiosamente trasformò in mansueto animale da soma. Di Guglielmo non conosciamo i genitori, probabilmente nobili. Lo incontriamo quindicenne, già vestito da monaco e in viaggio come pellegrino. Cammina per mesi e per anni. Va a San Giacomo di Compostella, poi a Roma, poi si avvia verso la Puglia: vuole imbarcarsi per la Terrasanta. Ma lo dissuadono dapprima un futuro santo, Giovanni da Matera, da lui incontrato a Ginosa (Taranto); e poi alcuni rapinatori presso Oria (Brindisi) che lo picchiano selvaggiamente perché delusi dalle sue tasche vuote. "Non è lì che ti vuole il Signore", gli ha detto Giovanni. E lui, dopo indecisioni e prove, va infine a stabilirsi sui 1.500 metri di Montevergine, nel gruppo appenninico del Partenio, presso Avellino. Terra ancora di orsi e di lupi, dove vive da solo per un anno. 

Poi arrivano altri uomini (e alcuni sacerdoti) attratti dalla vita eremitica, che intorno a lui formano una comunità. Ma poi salgono anche i pellegrini, i “fedeli”, a cui bisogna predicare e amministrare i sacramenti, nella chiesetta consacrata nel 1124. Guglielmo ha adottato la Regola benedettina con marcata accentuazione eremitica, ma quest’affluenza di gente rende necessaria anche un’attività pastorale, una “cura d’anime”. 

Nel 1128 egli affida la comunità al futuro beato Alberto e va a stabilirsi in Lucania sul monte Cognato, dove presto nasce un monastero; e quando è ben stabilito, ecco che Guglielmo riparte fermandosi a Goleto, ancora nell’Avellinese. Qui per un anno gli serve da cella il cavo di un gigantesco albero, e qui ancora nasce un monastero. “Doppio”, anzi; ossia con una comunità maschile e una femminile, ognuna con propria sede e propria chiesa.

Il Meridione d’Italia “adotta” affettuosamente questo piemontese. Altri monasteri egli fa nascere in Irpinia e in Puglia: "moltissimi", dice la sua prima biografia del XII secolo. Così si forma quella che sarà chiamata Congregazione Benedettina di Montevergine, e che avrà vita plurisecolare. Nel 1879 si fonderà poi con la Congregazione Cassinese.

Guglielmo muore nel monastero del Goleto, e nelle sue comunità s’incomincia subito a venerarlo come santo. Alcuni vescovi autorizzano anche il culto pubblico, che sarà poi esteso a tutta la Chiesa nel 1785. Il suo corpo verrà traslato nel 1807 dal Goleto a Montevergine, dove si trova tuttora. E lo stesso monastero, per tutta la durata della seconda guerra mondiale, sarà il rifugio segreto e sicuro della Santa Sindone di Torino.

Autore: Domenico Agasso