samedi 23 juin 2012

Bienheureuse CHRISTINA de STOMMELN, pénitente et mystique


Sainte Christine de Stommeln

Mystique allemande (+ 1312)
A 13 ans elle quitta son village pour se rendre à Cologne dans l'espoir d'être admise chez des religieuses. Elle fut acceptée par des béguines. Elle connut alors une vie d'austérité qui la mit à rude épreuve, mais après avoir résisté aux tentations, elle connut vingt-quatre années de paix spirituelle. Ses reliques sont pieusement conservées à Juliers en Rhénanie.

"Quelle providence a mis, un jour de 1267, sur le chemin d'un frère prêcheur suédois, étudiant au Studium Generale de Cologne, intelligence déliée, nature mélancolique, Christine, une jeune paysanne stigmatisée du bourg westphalien de Stommeln? De cette rencontre, que va suivre une nuit de veille "lumineuse comme le jour", écrira Pierre citant le psaume 139, va naître une relation fascinée de vingt-deux ans, ponctuée de seize visites et d'une longue correspondance, qui ne s'achèvera qu'à la mort de Pierre en 1289. C'est donc ce que racontent les manuscrits conservés dans une église de Jülich en Westphalie, copiés en 1340, soumis à un toilettage philologique rigoureux en 1894, traduits pour le première fois en suédois en 1952, objets de la présente édition."

Christina de Stommeln, le mouvement béguinal.

Près de Cologne en Allemagne, l'an 1312, la bienheureuse Christine de Stommeln, vierge, qui communia aux souffrances du Christ et vint merveilleusement à bout de toutes les tentations du monde.
Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/7344/Sainte-Christine-de-Stommeln.html



Christina von Stommeln, Nordportal des Kölner Domes



Bienheureuse CHRISTINE de STOMMELEN

(+ 1312)

Jour et nuit, la bienheureuse Christine elle méditait sur la Passion de Jésus-Christ, y trouvant tantôt d'amères douleurs, tantôt de douces consolations. Longtemps attaquée par le démon et éprouvée par l'étrange tentation du suicide, elle fut enfin délivrée de ces pénibles épreuves, et vécut encore vingt-quatre ans dans une paix parfaite et dans les joies de la contemplation divine. Elle mourut en 1312. Il ne faut pas la confondre avec sainte Christine l'Admirable (fête le 24 juillet), bien qu'on lui donne aussi ce qualificatif.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fran/06-23.htm



Christina de STOMMELN (1242-1312)

Christine naît  à Stommeln (Cologne) en 1242. Le père était un fermier prospère, soucieux que sa fille reçoive une bonne éducation. Bien que Cristina ne sache pas écrire, elle pouvait toujours lire le psaltérion. Dans le bref récit de sa jeunesse, rédigé par son curé, Johannes, sous sa dictée, Christine déclare qu’à l’ âge de neuf ans, la Vierge Marie lui est apparue et lui a appris la séquence du Saint-Esprit. Déjà, en 1247, à l’âge de 5 ans, elle eut une vision de l’enfant Jésus.
À 12 (ou 13) ans, elle échappe à un mariage arrangé par son père et, désireuse de partager une vie plus religieuse, elle entre au béguinage de Cologne. À l’âge de 15 ans, elle reçoit les stigmates aux mains et aux pieds et les marques de la couronne d’épines sur la tête. Le diable la tenta plusieurs fois, jusqu’au seuil du suicide. Christine, par exemple, perdait continuellement le sang de sa bouche et de ses narines, le démon la fouettait avec des fouets épineux, il inondait le lit de puces, la forçait au silence pendant 15 jours et, pendant 14 jours supplémentaires, la privait de sommeil la recouvrant de pustules au moment où elle essayait de s’endormir. Il la battait avec des marteaux chauffés au rouge et l’humiliait en la recouvrant d’excréments matérialisés à partir de rien. Les signes extérieurs de ces expériences ont amené ses sœurs à croire qu’elle était folle et que quelques années plus tard elles l’éloignèrent. Christina dut quitter la communauté, qui la comblait tellement, à cause d’une maladie qui l’avait frappée, mais surtout parce qu’elle était mal comprise par les autres qui n’appreciaient pas son excentricité.
Le 20 décembre 1267, il rencontra un jeune frère dominicain suédois (un frère de Cristina était également entré dans l’ordre). C’était un étudiant de Cologne, Pietro di Dacia († 1289), avec lequel elle entra dans une harmonie spirituelle à prédominance épistolaire qui écrivit lui-même la « Vie » (Vita Christinae Stumbelensis) de la bienheureuse jusqu’en 1286. Pierre, élève d’Albert le Grand, devint plus tard son guide avec un amour spirituel intense que Renan n’hésitera pas à définir « idylle mystique ».
Christina eut des extases et des apparitions et, en 1269, elle reçut les stigmates aux mains et aux pieds, qui devenaient visibles à certaines périodes de l’année. Pendant toute sa vie, elle a été éprouvée par de nombreuses souffrances qu’elle a endurées en cherchant toujours la valeur de la Croix. L’année de la mort de Pietro, les assauts du diable cessèrent et Cristina, toujours vêtue de la robe de béguine, vécut en paix jusqu’en 1312, année de sa mort à Stommeln. Reconnue comme bienheureuse, son culte a été approuvé par Saint Pie X (Giuseppe Melchiorre Sarto, pape de 1903 à 1914). Elle est commémorée le 6 novembre (jour de sa mort) dans le martyrologe romain en Lotharingie. En 1342, ses reliques ont été transférées à Nideggen et à partir de 1568, elles reposent dans l’église de Jülich.

Pierre de Dacie, L‘Amour et la Dilection. La vie de Christine de Stommeln suivie de Lettres de Pierre et de Christine, William Blake et cie, 2005 (Vincent Fournier, postface de Marie-Françoise Notz)

SOURCE : https://beguines.info/?page_id=2146



Bienheureuse Christine de Stommeln

La bienheureuse Christine naquit près de Cologne, à Stommeln, en 1242. A treize ans, elle voulut mener une vie plus religieuse, aussi entra-t-elle au béguinage de Cologne. Les béguines - mouvement apparu dans les pays flamands au XIIème siècle - étaient des femmes qui vivaient de leurs travaux en ville dans de petites maisons et se regroupaient pour une vie communautaire religieuse, faisant les troix voeux habituels de pauvreté, de chasteté, et d' obéissance ; mais ces voeux étaient temporaires et renouvelables. Aussi était-il possible, bien que rare, qu' une béguine après quelques années puisse changer d' état et se marier.

A cause de sa santé fragile, Christine dut quitter la communauté au bout de quelques années. Elle fit connaissance en 1267 à Cologne d' un jeune Dominicain d' origine suédoise, le P. Pierre de Dacie*, qui allait la diriger et entretenir avec elle une longue correspondance.

Christine fut alors favorisée d' extases mystiques et, en 1269, elle reçut les stigmates. Ces stigmates n' étaient apparents qu' à certains moments de l' année elle la firent beaucoup souffrir. Elle s' attachait alors mystiquement à la Croix du Seigneur.

Elle mourut dans une certaine paix, le 6 novembre 1312, à Stommeln où elle était née. Ses reliques furent transférées à Nideggen, puis au XVIème siècle à Jülich.

Saint Pie X confirma le culte rendu à cette grande mystique en 1908. 

* Mort en 1289, il rédigea la vie de la future bienheureuse en 1286.

SOURCE : http://ut-pupillam-oculi.over-blog.com/article-24478091.html



Olaf Höhnen, Statue der Christina von Stommeln



Christine Bruzo, (ou Bruso) naquit en 1242, à Stommelen, près de Cologne.

Après avoir eue en 1247 — à l’âge de 5 ans — une vision de Jésus Enfant, Christine refusa, quelques années plus tard, un mariage arrangé et entra dans un couvent de Béguines ; elle avait alors 13 ans.

Le béguinage — qui avait eu son origine en Belgique, vers 1170 — était un ensemble de maisonnettes où étaient accueillies les béguines, lesquelles faisaient — temporairement — le vœu de pauvreté, de chasteté et d’obéissance. Certaines finissaient par sortir et par se marier. Toutefois, pendant leur séjour, elles menaient une vie bien réglée : prière, visites aux malades et assistance aux personnes âgées, n’ayant pas de famille.

Ces institutions étaient très nombreuses, au XIIIe siècle, non seulement en Belgique, mais aussi aux Pays-Bas, en Allemagne et en France, où on les retrouve assez nombreuses à Reims, par exemple.

A quinze ans elle reçut les stigmates sur les mains, les pieds et les marques — sur le front —, de la couronne d’épines.

Elle fut très souvent tentée et tourmentée par le démon qui lui suggérait le suicide.

C’était, lors de ses attaques violentes et sournoises de Satan, que Christine avait prit l’habitude d’adresser à Jésus cette belle prière :

"Seigneur Jésus, je vous en prie, par votre mort, par vos souffrances et par votre très doux Cœur broyé pour notre amour, si c'est votre bon plaisir que ces malins esprits me donnent la mort, recevez en paix mon cœur troublé et affligé, gardez-le miséricordieusement, dans votre très doux Cœur".

Les signes extérieurs de telles manifestations inquiétèrent fortement les béguines qui finirent par l’éloigner de leur maison.

Le 20 décembre 1267 elle fit la connaissance d’un jeune dominicain, Pierre de Dacia († 1289) — disciple d’Albert le Grand — lequel devint bientôt son guide spirituel, et avec lequel elle maintint une relation épistolaire régulière. Ce même dominicain écrivit une « Vie » de la bienheureuse qui s’arrête à 1286.

L’année de la mort de Pierre — 1289 —, les assauts du démon cessèrent et Christine vécut en paix jusqu’en 1312, tout en gardant toujours l’habit des béguines.

La grande mystique eut des extases et des apparitions et, depuis 1269 ses stigmates étaient visibles à certaines périodes de l’année.

Éprouvée par une vie de grandes souffrances, toujours supportées généreusement, les yeux fixés le Cœur aimant de Jésus et sur la Croix rédemptrice, elle rendit son âme à Dieu le 6 novembre 1312, à Stommelen, là où elle était née.

En 1342 — trente années après sa mort —, ses reliques furent transportées à Nideggen et, depuis 1568, celles-ci reposent dans l’église de Jülich.

Son culte fut approuvé par le pape Pie X, le 22 août 1908 et sa fête fixée au 6 novembre.

Alphonse Rocha

SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/christine_de_stommelen.htm


Schrein der Christina von Stommeln 

in der Propsteikirche St. Mariä Himmelfahrt, Jülich



Sainte Christine de Stommeln

mystique allemande (✝ 1312)

A 13 ans elle quitta son village pour se rendre à Cologne dans l'espoir d'être admise chez des religieuses. Elle fut acceptée par des béguines. Elle connut alors une vie d'austérité qui la mit à rude épreuve, mais après avoir résisté aux tentations, elle connut vingt-quatre années de paix spirituelle. Ses reliques sont pieusement conservées à Juliers en Rhénanie.

A lire: La vie de Christine de Stommeln, suivi de Lettres de Pierre et de Christine - Pierre de Dacie : http://www.editions-william-blake-and-co.com/spip.php?article284103139



Bse Christina von Stommeln
Mystique allemande († 1312)

Christina, fille du riche paysan Heinrich Bruzo, naît en 1242 à Stommeln (Cologne).
Elle reçut du Ciel des faveurs insignes (apparitions de Jésus-Christ à 5 et 6 ans, de Marie à 7 ans, mariage mystique à 11 ans, stigmates à 15 ans).

En 1255, à 13 ans, elle entre chez les Béguines de Cologne. Le Béguinage, originaire de Belgique, était un ensemble de maisonnettes où étaient accueillies les béguines, qui faisaient des vœux temporaires de pauvreté, chasteté et obéissance.
Certaines finissaient par sortir et par se marier. Pendant leur séjour, elles menaient une vie bien réglée : prière, visites aux malades et assistance aux personnes âgées sans famille. Ces institutions étaient très nombreuses, au XIIIe siècle, en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne et en France.

Elle fut très souvent tourmentée par le démon qui lui suggérait le suicide. Lors de ces attaques, elle avait l’habitude de prier ainsi :
« Seigneur Jésus, je vous en prie, par votre mort, par vos souffrances et par votre très doux Cœur broyé pour notre amour, si c'est votre bon plaisir que ces malins esprits me donnent la mort, recevez en paix mon cœur troublé et affligé, gardez-le miséricordieusement, dans votre très doux Cœur ».

Les signes extérieurs de telles manifestations inquiétèrent fortement les béguines qui finirent par la chasser en 1259.
Elle vécut désormais chez ses parents, près du curé et des béguines locales, toujours torturée et tentée de visions et attaques diaboliques, et d’autre part bénie de consolations et apparitions Célestes.
Sa stigmatisation est attestée avec certitude ; depuis 1269 ses stigmates étaient visibles à certaines périodes de l’année.

Son directeur spirituel, le Dominicain suédois (disciple d’Albert le Grand) Pierre de Dacie, qu’elle rencontra en 1267, écrivit sa biographie, qui contient aussi une volumineuse correspondance.
Il resta en lien avec elle même après 1272, quand il commença son activité en Suède. Après une grave hémorragie en 1288, on ne constata plus d’expériences surnaturelles.
L’année de la mort de Pierre (1289), les assauts du démon cessèrent, et tout en gardant toujours l’habit des béguines, Christine vécut en paix jusqu’à sa mort, le 6 Novembre 1312, après une vie de grandes souffrances, toujours supportées généreusement, les yeux fixés sur le Cœur aimant de Jésus et sur la Croix rédemptrice.

Son culte fut approuvé le 22 Août 1908 par Saint Pie X (Giuseppe Melchiorre Sarto, 1903-1914) et sa Fête fixée au 6 Novembre.
Au 16è siècle, ses restes furent transférés à Jülich (Cologne). L’église fut détruite par les bombardements en 1944 mais le reliquaire est resté intact.

SOURCE : http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/novembre/bienheureuse-christine-de-stommeln-mystique-allemande-1312-fete-le-06-novembre.html



Christus überreicht Christina einen Ring. Die gestickten Figuren auf den Seidenhandschuhen aus dem Schrein der seligen Christina von Stommeln sind die ältesten Darstellungen von Christina (Museum Zitadelle Jülich). 

Museum Zitadelle Jülich 2012. Photographie : Bernhard Dautzenberg, Jülich



Blessed Christine of Stommeln

Born at Stommeln near Cologne, in 1242; died 6 November, 1312.


Stommeln, called in the fourteenth century Stumbeln, is situated about nine miles northwest of Cologne and about six miles west of the Rhine. Christine's father was a well-to-do peasant named Heinrich Bruso; the name of her mother was Hilla. When five years old Christine had visions of the Christ Child to whom she was mysticallymarried in her tenth year. When eleven years old she learned to read the Psalter, but could not write. When twelve her parents wished to give her in marriage, but she went to the convent of the Beguines at Cologne, where she led a life of severe penance, spent much time in prayer, and often fell into convulsions. In her fifteenth year she received the stigmata on her hands and feet and the marks of the Crown of Thorns on the head. She suffered many assaults of the devil, had many trials of her faith and was tempted to suicide. TheBeguines thought her crazy and treated her with contempt, so she went back home. As early as 1267 the parishpriest, Johannes, took Christine into his house, where she made the acquaintance of Peter of Dacia, a Dominican from Gotland who was at Cologne as a pupil of St. Albert the Great. A mystical bond of devotion, the object of which was God, was formed between the two. Peter visited Christine in 1270 on his way back from Paris to Gotland, and again in 1279; in his account of her he mentions altogether fifteen visits. Christine's brother followed Peter to Gotland and entered the Dominican Order. Peter became lector and in 1283 was prior in Gotland, where he died in 1288. In the same year the torments which Christine suffered through the devilceased, and she lived a peaceful life, wearing always the dress of the Beguines, until her death. Her body was first buried in the churchyard at Stommeln and then in the church itself; in 1342 her remains were carried to Niedeggen in the Eifel; a couple of centuries later, 22 June, 1569, they were transferred to Jülich, where a monument to her still exists. At Jülich are also to be seen the notes made by Peter of Dacia and the collection of her letters which the Bollandists have published under the date of 22 June (IV, 271-430). It is difficult to decidejust how much literal truth exists in Christine's visions and apparitions from Purgatory. But even Renan did notdoubt the purity of her life (Hist. litt. de la France, XXVII, 1-26). The veneration of the Church has not been granted to Christine; however, the anniversary of her death, 6 November, is observed in Jülich.

Meier, Gabriel. "Blessed Christine of Stommeln." The Catholic Encyclopedia. Vol. 3. New York: Robert Appleton Company,1908. 13 Mar. 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/03724a.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Christine J. Murray.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. November 1, 1908. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/03724a.htm

Blessed Christina of Stommeln


Also known as
  • Christina Bruzo
  • Christina Bruso
  • Kristina Bruso
  • Kristina Bruzo
Profile

Born to wealthy farmers Heinrich and Hilla Bruso. Though she learned to read, Christina could not write. At the age of five she received a vision of Jesus, and at age ten believed that she became a bride of Christ. When she was 12, the girl‘s parents arranged a marriage for her, but she ran off to become a Beguine nun in CologneGermany; her extravagant piety caused the nuns to question her sanity, and Christina went home where she taken in by the parish priest, Johannes. Throughout her life she and people near her would be tormented by what were considered demonic attacks – she was thrown around the room, her feet stabbed by invisible forces, and similar physical attacks. She received the stigmata in 1268, and it would return each Easter thereafter. In 1288 the mystical experiences ended and Christina spent the rest of her life living as a cloistered Beguine nun. The Swedish Dominican monk, Peter of Dacia, was a long-time correspondent and recorded many of the incidents involving her.

Born

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-christina-of-stommeln/


Blessed Christina Bruzo (Bruso) V (AC)
(also known as Christina of Stommeln)

Born at Stommeln (near Cologne), Germany, in 1242; died 1312; cultus confirmed in 1908.

Christina Bruzo (Bruso), like her namesake in Belgium, could be styled 'the Astonishing,' since her life is a continuous record of most extraordinary phenomenon which indeed would tax our credulity, but they were recorded by a contemporary Dominican, her parish priest.

In 1268, Christina received stigmatic wounds in her hands, feet, on her forehead and in her side, which bled every Easter. She unsuccessfully tried to keep them secret. She was harassed by terrifying demons: Others saw her hurled against a wall by an unseen power and, according to one report 'spattered and polluted with deluges of indescribable filth.'

She experienced religious raptures and divine ecstasies on Whitsunday 1268, after communion. Christina is said to have viewed the Eucharist as a perpetual commemoration of her marriage to Christ. Her preserved skull shows markings and indentations supposedly corresponding to a crown of thorns (Benedictines, Harrison).

SOURCE : https://web.archive.org/web/20190818163857/http://www.saintpatrickdc.org/ss/1106.shtml




Sarcofago della beata Cristina a Jülich


Grabmal der Christina von Stommeln mit Sarkophag und Reliquienschrein. 

Kupferstich nach einer Zeichnung von Peter Steinfünder aus dem Jahr 1692. 

Der schmiedeeiserne Aufbau wurde 1783 durch einen Gewölbeeinbruch in der Jülicher Propsteikirche zerstört




Beata Cristina di Stommeln Mistica


Stommeln (Colonia), 1242 - † 6 novembre 1312

Dopo aver avuto nel 1247 - a 5 anni - una visione di Gesù Bambino, la beata Cristina di Stommeln, vicino a Colonia, sfuggì dodicenne a un matrimonio combinato ed entrò in un convento di Beghine. Quindicenne ricevette le stimmate a mani e piedi e i segni della corona di spine sul capo. Fu tentata più volte dal demonio, fin sull'orlo del suicidio. I segni esteriori di tali esperienze fecero credere alle Beghine che fosse pazza, perciò la allontanarono. Ebbe poi come guida spirituale Pietro di Dacia, un Domenicano allievo di Alberto Magno (anche un fratello di Cristina entrò nell'ordine). Nell'anno della morte di Pietro gli assalti del demonio cessarono e Cristina visse in pace fino al 1312, sempre indossando l'abito delle Beghine. (Avvenire)

Martirologio Romano: Vicino a Colonia in Lotaringia, nell’odierna Germania, beata Cristina di Stommeln, vergine, che, in piena comunione con la passione di Cristo, vinse mirabilmente ogni tentazione del mondo.

La beata Cristina nacque nel 1242 a Stommeln (Colonia), a tredici anni volendo partecipare ad una vita più religiosa, entrò nel beghinaggio di Colonia.

Il beghinaggio era una Comunità di beghine o l’insieme degli edifici (piccole casette) dove alloggiavano le beghine; l’Istituto beghinale ebbe origine intorno al 1170 in Belgio, le aderenti fanno voto di povertà, castità e obbedienza, ma solo temporaneamente, alcune di esse lasciano la comunità per sposarsi; trascorrono il tempo in preghiera, visitando i malati e facendo lavori di cucito e ricamo.
Numerosissimi nel XIII secolo nei Paesi Bassi e in Germania, esistono tuttora in Belgio e Olanda. Ma Cristina, qualche anno dopo dovette lasciare la comunità, che tanto la soddisfaceva, per una malattia che l’aveva colpita.

Il 20 dicembre 1267 conobbe un giovane frate domenicano svedese, studente a Colonia, Pietro di Dacia († 1289) con il quale entrò in sintonia spirituale con una prevalenza epistolare; lo stesso domenicano scrisse la ‘Vita’ della beata fino al 1286.

La grande mistica ebbe estasi ed apparizioni e nel 1269 ricevé le stimmate, che divenivano visibili in certi periodi dell’anno, sulle mani e sui piedi; provata per tutta la vita da molte sofferenze, sopportate guardando sempre al valore della Croce, poté godere di relativa tranquillità dal 1289 alla morte, avvenuta il 6 novembre 1312, a Stommeln, dove era nata.

Nel 1342 le sue reliquie furono trasferite a Nideggen; dal 1568 riposano nella chiesa di Jülich. Il suo culto fu approvato da papa s. Pio X, il 22 agosto 1908, la sua festa si celebra il 6 novembre.

Autore: 
Antonio Borrelli

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/91331