Saint Pierre Claver
Jésuite (+ 1654)
Il naît près de Barcelone (*) dans une
famille de paysans espagnols. Doué, il fait des études chez les jésuites avant
d'entrer à 20 ans au noviciat de la Compagnie de Jésus à Tarragone. On l'envoie
au couvent de Majorque où il se lie d'amitié avec le frère saint Alphonse
Rodriguez, le frère portier qui lui parle des Amériques. Alors grandit en lui
le désir de partir en mission dans le Nouveau Monde. Au terme de son voyage, il
parvient en 1610 en Colombie, à Carthagène, où il devient prêtre. Dans ce port
arrivent par centaines les esclaves noirs, entassés dans les cales des navires
des négriers. Leur souffrance et leur déchéance sont indescriptibles. Ils sont
traités comme des animaux. Il les nourrit, les soigne, les habille, les
console, les évangélise. Il se consacre aussi aux condamnés à mort et à tous
les plus misérables, quarante ans de dévouement marqués de nombreuses
conversions; il est devenu par un vœu spécial 'esclave des Nègres pour
toujours'. L'on estime à près de trois cent mille ceux qu'il régénéra de sa
propre main, par le baptême du Christ. Il meurt, épuisé physiquement et
moralement.
Il a été canonisé en 1888.
(*) Un internaute nous signale qu'il est né à Verdú (Comarca d'Urgell, Catalunya)
site des Jésuites - province de France
- vidéo sur la webTV de la CEF
L'Association Pierre Claver regroupe des avocats et juristes bénévoles désireux d'aider les personnes déplacées par force de leur pays d'origine et trouvant refuge en France, et en particulier les demandeurs d'asile au sens du droit français et international.
Mémoire de saint Pierre Claver, prêtre de la Compagnie de Jésus. Pendant plus
de quarante ans jusqu’à sa mort en 1654 à Carthagène en Colombie, il donna tous
ses soins, avec une admirable abnégation et une rare charité, aux noirs réduits
en esclavage et, de sa propre main, il régénéra par le baptême du Christ près
de trois cent mille d’entre eux.
Martyrologe romain
Dès que je ne fais pas ce que fait l’âne, cela ne me
réussit pas. Qu’on dise du mal de lui, qu’on ne lui donne pas à manger, qu’on
le charge au point de tomber à terre, quoiqu’on le maltraite, toujours il se
tait. Il est endurant, étant âne. C’est ainsi que doit être le serviteur de
Dieu: 'J’étais comme une bête devant toi' (Psaume 72).
Paroles de saint Pierre Claver
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/8155/Saint-Pierre-Claver.html
Katholische Kirche St. Maria Magdalena und St. Andreas
des ehemaligen Prämonstratenser-Klosters Knechtsteden in Dormagen im Rhein-Kreis Neuss
(Nordrhein-Westfalen), Bleiglasfenster im Langhaus von 1913, Darstellung: Petrus Claver
Saint Pierre Claver
Apôtre des Noirs
(† 1654)
Saint Pierre Claver était Espagnol; sa naissance fut
le fruit des prières de ses parents. A vingt ans, il entra au noviciat des
Jésuites. Il se lia avec le saint vieillard Alphonse Rodriguez, Jésuite comme
lui, et qui fut canonisé le même jour que lui, le 8 janvier 1888. Alphonse
avait compris, d'après une vision, que Pierre Claver devait être un apôtre de
l'Amérique; il lui en souffla au coeur le désir, et le jeune religieux obtint,
en effet, de ses supérieurs, de s'embarquer pour les missions du nouveau monde.
A son arrivée en Amérique, il baisa la terre qu'il
allait arroser de ses sueurs. Il se dévoua corps et âme au salut des esclaves,
pénétra dans les magasins où on les entassait, les accueillit avec tendresse,
pansa leurs plaies, leur rendit les plus dégoûtants services et s'imposa tous
les sacrifices pour alléger les chaînes de leur captivité. Il en convertit, par
ces moyens héroïques, une multitude incalculable. Quand fut venu le moment de
ses voeux, Pierre Claver obtint d'y ajouter celui de servir les esclaves
jusqu'à sa mort; il signa ainsi sa formule de profession: Pierre, esclave des
nègres pour toujours.
Les milliers d'esclaves de Carthagène étaient tous ses
enfants; il passait ses jours à les édifier, à les confesser, à les soigner. Il
ne vivait que pour eux. Aux hommes qui lui demandaient à se confesser, il
disait: "Vous trouverez des confesseurs dans la ville; moi, je suis le
confesseur des esclaves." Il disait aux dames: "Mon confessionnal est
trop étroit pour vos grandes robes; c'est le confessionnal des pauvres
négresses."
Le soir, épuisé de fatigues, asphyxié par les odeurs
fétides, il ne pouvait plus se soutenir; cependant un morceau de pain et
quelques pommes de terre grillées faisaient son souper; la visite au
Saint-Sacrement, la prière, les disciplines sanglantes, occupaient une grande
partie de ses nuits. Que de pécheurs il a convertis en leur disant, par
exemple: "Dieu compte tes péchés; le premier que tu commettras sera
peut-être le dernier!"
Pierre Claver multipliait les miracles avec ses actes
sublimes de charité. En quarante-quatre ans d'apostolat, il avait baptisé plus
de trois cent mille nègres. – Le Pape Léon XIII l'a déclaré Patron des
missions, en 1896.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours
de l'année, Tours, Mame, 1950
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_pierre_claver.html
Неизвестный автор. Портрет Петра Клавера (XVII-XVIII
век)
Saint Pierre Claver, jésuite catalan du XVIIème,
envoyé en mission au Nouveau Monde, exerça son ministère auprès des esclaves
noirs qui débarquaient par centaines au port de Carthagène (Colombie). C’est en
ce lieu qu’il entendit l’appel du Christ pour se faire « l’esclave auprès des
Nègres pour toujours ».
Dans une lettre du 31 mai 1627, adressée à son
supérieur, transparaît en effet la flamme vivante de sa foi qui le pousse à se
faire proche des esclaves de la même manière que le Christ s’est abaissé, ne
retenant pas le rang qui l’égalait à Dieu, pour servir et sauver l’humanité.
« Hier, 30 mai 1627, jour de la Sainte Trinité ,
débarquèrent d’un énorme navire un très grand nombre de Noirs enlevés des bords
de l’Afrique. Nous sommes accourus portant dans deux corbeilles des oranges,
des citrons, des gâteaux et je ne sais quoi d’autre encore. Nous sommes entrés
dans leurs cases. Nous avions l’impression de pénétrer dans une nouvelle Guinée
! Il nous fallut faire notre chemin à travers les groupes pour arriver
jusqu’aux malades. Le nombre de ceux-ci était considérable ; ils étaient
étendus sur un sol humide et boueux, bien qu’on eût pensé, pour limiter
l’humidité, à dresser un remblai en y mêlant des morceaux de tuiles et de
briques ; tel était le lit sur lequel ils gisaient, lit d’autant plus incommode
qu’ils étaient nus, sans la protection d’aucun vêtement.
Aussi, après avoir enlevé notre manteau, avons-nous
pris tout ce qu’il fallait pour assembler des planches ; nous en avons
recouvert un endroit où nous avons ensuite transporté les malades en passant à
travers la foule. Puis nous les avons répartis en deux groupes : mon compagnon
s’occupa de l’un d’eux avec l’aide d’un interprète, et moi-même du second. Il y
avait là deux Noirs, plus morts que vivants et déjà froids, dont il était
difficile de trouver le pouls. Nous avons mis des braises sur des tuiles et
avons placé celles-ci au centre, près des moribonds ; puis nous avons jeté sur
ce feu des parfums contenus dans deux bourses que nous avons entièrement
vidées. Après quoi, avec nos manteaux (ils n’avaient en effet rien de ce genre
et c’est en vain que nous en avions demandé à leurs maîtres), nous leur avons
donné la possibilité de se réchauffer : ils parurent, grâce à cela, retrouver
chaleur et respiration ; il fallait voir avec quelle joie dans les yeux ils
nous regardaient ! C’est ainsi que nous nous sommes adressés à eux, non par des
paroles, mais avec nos mains et notre aide ; et comme ils étaient persuadés
qu’on les avait amenés ici pour les manger, tout autre discours aurait été
complètement inutile. Nous nous sommes assis ou mis à genoux auprès d’eux, nous
avons lavé avec du vin leur figure et leur corps, faisant tout pour les égayer
et leur montrant tout ce qui peut mettre en joie le coeur des malades »
A. Valtierra, s.j., San Pedro Claver , 1964,
pp. 140-141
SOURCE : http://www.jesuites.com/2011/09/cergy-communaute-saint-pierre-claver/
Imagen de san Pedro Claver en la iglesia parroquial
San Nicolás, en Estrasburgo (Francia)
Saint Pierre Claver
Fête le 9 septembre, Pierre Claver naquit à
Verdu, en Espagne, en 1580. Il étudia les lettres et les arts à l’université de
Barcelone à partir de 1596 et entra dans la Compagnie en 1602. Spécialement
encouragé par saint Alphonse Rodriguez, portier du collège de la Compagnie à
Majorque, il répondit à la vocation missionnaire qu’il entendit alors.
Né en 1580, saint Pierre Claver n’a été canonisé qu’en
1888 par le pape Léon XIII. Le pontife lui vouait une grande dévotion. Il ira
jusqu’à dire qu’après la vie du Christ, aucune vie ne lui avait davantage
“remué l’âme” que celle du grand apôtre saint Pierre Claver. Il l’a alors
déclaré “patron universel des missions auprès des Noirs”. C’est notamment pour
cette raison que 300 jeunes afro-américains interpréteront une chorégraphie
lorsque le pape François se rendra sur la tombe du saint.
Pierre Claver se rend en 1610 à Carthagène des Indes
où il est ordonné prêtre en 1616 et se fait “esclave des Africains, pour
toujours”. Dans ce port arrivent en effet des esclaves par centaines que Pierre
Claver nourrit, soigne et évangélise. Il aurait baptisé, dit-on, quelque
300.000 âmes. Il s’éteint en 1654.
Lettre de saint Pierre Claver : “Annoncer l’Évangile
aux pauvres, guérir les cours blessés ; annoncer aux prisonniers qu’ils sont
libres.”
Hier, 30 mai 1627, jour de la Sainte Trinité,
débarquèrent d’un énorme navire un très grand nombre de Noirs enlevés des bords
de l’Afrique. Nous sommes accourus portant dans deux corbeilles des oranges,
des citrons, des gâteaux et je ne sais quoi d’autre encore. Nous sommes entrés
dans leurs cases. Nous avions l’impression de pénétrer dans une nouvelle Guinée
! Il nous fallut faire notre chemin à travers les groupes pour arriver
jusqu’aux malades. Le nombre de ceux-ci était considérable ; ils étaient
étendus sur un sol humide et boueux, bien qu’on eût pensé, pour limiter
l’humidité, à dresser un remblai en y mêlant des morceaux de tuiles et de
briques ; tel était le lit sur lequel ils gisaient, lit d’autant plus incommode
qu’ils étaient nus, sans la protection d’aucun vêtement.
Aussi, après avoir enlevé notre manteau, avons-nous
pris tout ce qu’il fallait pour assembler des planches ; nous en avons
recouvert un endroit où nous avons ensuite transporté les malades en passant à
travers la foule. Puis nous les avons répartis en deux groupes : mon compagnon
s’occupa de l’un d’eux avec l’aide d’un interprète, et moi-même du second. Il y
avait là deux Noirs, plus morts que vivants et déjà froids, dont il était
difficile de trouver le pouls. Nous avons mis des braises sur des tuiles et
avons placé celles-ci au centre, près des moribonds ; puis nous avons jeté sur
ce feu des parfums contenus dans deux bourses que nous avons entièrement
vidées. Après quoi, avec nos manteaux (ils n’avaient en effet rien de ce genre
et c’est en vain que nous en avions demandé à leurs maîtres), nous leur avons
donné la possibilité de se réchauffer : ils parurent, grâce à cela, retrouver
chaleur et respiration ; il fallait voir avec quelle joie dans les yeux ils
nous regardaient ! C’est ainsi que nous nous sommes adressés à eux, non par des
paroles, mais avec nos mains et notre aide ; et comme ils étaient persuadés
qu’on les avait amenés ici pour les manger, tout autre discours aurait été
complètement inutile. Nous nous sommes assis ou mis à genoux auprès d’eux, nous
avons lavé avec du vin leur figure et leur corps, faisant tout pour les égayer
et leur montrant tout ce qui peut mettre en joie le cour des malades.
Plus tard, nous nous sommes mis à leur expliquer le
catéchisme du baptême, leur disant quels étaient les effets admirables du
baptême aussi bien pour le corps que pour l’âme. Quand ils nous parurent, à
travers leurs réponses à nos questions, avoir suffisamment compris tout ceci,
nous sommes passés à un enseignement plus approfondi, c’est-à-dire à leur
parler d’un seul Dieu qui donne récompenses et châtiments selon ce que chacun
mérite, etc. Nous leur avons demandé de dire leur contrition et de manifester
combien ils détestaient les péchés qu’ils avaient commis. Lorsque, enfin, ils
nous ont paru suffisamment prêts, nous leur avons expliqué les mystères de la
Trinité, de l’Incarnation et de la Passion ; nous leur avons montré une image
du Christ, fixé sur une croix où l’on voyait, des blessures du Christ, couler
des ruisseaux de sang sur les fonts baptismaux ; nous leur avons fait dire avec
nous, dans leur langue, un acte de contrition.
(Lettre du 31 mai 1627 à son Supérieur ; texte
original espagnol dans A. Valtierra, s.j. : San Pedro Claver, 1964, pp.
140-141).
SOURCE : https://www.jesuites.com/saint-pierre-claver-sj/
Saint Pierre Claver, prêtre jésuite, Apôtre parmi les
Noirs déportés
«Comment puis-je aimer vraiment le Seigneur? Que
dois-je faire pour lui plaire? Enseigne-le moi. Il me donne de grands désirs
d’être totalement sien, mais je ne sais comment le faire». C’était la demande
que Pierre Claver, étudiant en philosophie à Palma de Majorque, dans les Iles
Baléare, demandait au portier du couvent des Jésuites, Alfonso Rodriguez. Ce
dernier, après avoir prié longuement, exhorta le jeune à partir pour
évangéliser les possessions espagnoles en Amérique.
De la Catalogne en Colombie
Pierre, né à Verdù, en Catalogne, le 25 juin 1581,
n’appartenait pas à une famille noble. Il fit son noviciat à Tarragone, les
études philosophiques à Palma de Majorque et commença celles de théologie à
Barcelone. Il ne les avait pas encore terminées, lorsqu’il fut destiné à la
Mission de Nouvelle Grenade, l’actuelle Colombie. Le jeune débarqua à
Carthagène en1610 et fut ordonné prêtre en 1616, dans la mission où pendant
quarante-quatre ans il travailla parmi les esclaves africains, à une période où
la traite négrière battait son plein.
Le choix des derniers
Eduqué à l’école du missionnaire Alfonso de Sandoval,
Pierre se rendit esclave des Noirs pour toujours, par un vœu «Aethiopum semper
servus», déjà qu’à l’époque tous les Noirs étaient appelés Ethiopiens. Les
côtes où, par milliers, étaient débarquées, des personnes, arrachées sans aucun
égard ni à leur vie ni à leurs pays, devinrent pour le jeune jésuite un champ
d’apostolat. Chaque mois, quand on signalait l’arrivée de nouveaux esclaves,
entassés dans les cales des navires, Pierre Claver sortait en mer avec son
embarcation pour les rencontrer, leur apporter de la nourriture, les secourir
et leur donner du réconfort. Il réveillait ainsi en chacun d’eux le sens de sa
propre dignité humaine; il portait à la foi les non baptisés, élevait tous à la
connaissance et à la pratique des vertus évangéliques. Il soignait leurs
blessures, les nourrissait, leur donnait des vêtements; il demandait de l’aide
en frappant à toutes les portes; et pour les instruire, il avait appris la
langue des Angolais, et pour les autres langues il s’était équipé d’un groupe
de 18 interprètes . Pour son œuvre infatigable, il fut accusé de naïveté et
d’avoir profané les sacrements, en les donnant à des créatures qui «avaient à
peine une âme».
La mort dans l’abandon et la contemplation
En 1650 il tomba malade de la peste; mais il survécu à
l’épidémie, cependant, pour le reste de sa vie il ne réussit plus à travailler.
Les quatre dernières années de son existence terrestre, il les passa immobilisé
à l’infirmerie du couvent. L’homme qui avait été l’âme de la ville, père des
pauvres et consolateur dans tant de malheurs, fut complètement oublié de tous,
passant son temps dans la prière. Pierre Claver s’éteignit le 8 septembre 1654.
Il fut élevé aux honneurs des autels le 16 juillet 1850 par Pie IX et canonisé
le 15 janvier 1888 par Léon XIII, ensemble avec Afonso Rodriguez. Et le 7
juillet 1896 il fut proclamé patron de toutes les missions catholiques auprès
des Noirs.
Cahier,
Charles, 1807-1882, Caractâeristiques
des saints dans l'art populaire, 1867 (1860s),
Paris :
Librairie Poussielgue Fr§eres
Saint Pierre Claver naît près de Barcelone en
1580, sous le règne de Philippe II d’Espagne. À vingt ans, il entre au noviciat
des jésuites où il se lie avec Alphonse Rodriguez, jésuite comme lui, et qui
sera canonisé le même jour que lui.
Alphonse avait compris, après une vision, que Pierre
Claver serait un apôtre des Amériques. Il lui en souffla donc le désir, et le
jeune religieux obtint de ses supérieurs de s’embarquer pour les missions du
nouveau monde. Ordonné prêtre en 1616 dans la mission de Colombie, il quitte
donc l’Espagne en 1610, et baise à l’arrivée cette terre qu’il ne va plus
quitter. À la vue des malheureux Noirs vendus comme esclaves, traités comme des
animaux et qui débarquent en grand nombre à Carthagène des Indes, il comprend
que sa vocation est là : accueillir avec tendresse, panser les plaies,
habiller, soigner, consoler, catéchiser. Dans un incroyable élan de charité, il
s’impose tous les sacrifices pour soulager ces captifs dont la condition
l’horrifie.
Durant quarante années, Pierre Claver se dévoue corps
et âme à ces esclaves et aux condamnés à mort, pénètre dans les magasins où on
les entasse, et en convertit un très grand nombre. Quand arrive le moment de
ses vœux, il obtient d’y ajouter celui de servir les esclaves jusqu’à sa mort ;
il signe ainsi sa formule de profession : «Pierre, esclave des Nègres pour
toujours».
Les milliers d’esclaves de Carthagène deviennent ses
enfants, et il ne vivra que pour eux. Aux colons qui lui demandent à se
confesser, il répond : «Vous trouverez des confesseurs en ville ; moi, je
suis le confesseur des esclaves». Et à leurs femmes : «Mon confessionnal
est trop étroit pour vos grandes robes ; c’est le confessionnal des pauvres
négresses».
Après quarante-quatre ans d’apostolat, il aura baptisé
plus de trois cent mille esclaves. Il meurt à Carthagène, épuisé par les
privations, le travail incessant dans des conditions de saleté dantesque,
l’horreur devant tant de souffrances. Léon XIII, qui l’admirait beaucoup, le
canonise en 1888 et le déclare «patron universel des missions auprès des
Noirs». En 1985 il est également déclaré «défenseur des droits de l’homme».
Il est également le saint patron de la Colombie. Son corps repose sous l’autel
principal de l’église Saint-Pierre-Claver de Carthagène.
Sophie de Villeneuve
Portrait of Saint Peter Claver in the museum Palace of Inquisition, Cartagena, Colombia
Saint Pierre Claver
Jésuite (1654)
Il naît près de Barcelone dans une famille de paysans
espagnols. Doué, il fait des études chez les jésuites avant d’entrer à 20 ans
au noviciat de la Compagnie de Jésus à Tarragone. On l’envoie au couvent de
Majorque où il se lie d’amitié avec le frère saint Alphonse Rodriguez, le frère
portier qui lui parle des Amériques. Alors grandit en lui le désir de partir en
mission dans le Nouveau Monde. Au terme de son voyage, il parvient en 1610 en
Colombie, à Carthagène, où il devient prêtre. Dans ce port arrivent par
centaines les esclaves noirs, entassés dans les cales des navires des négriers.
Leur souffrance et leur déchéance sont indescriptibles. Ils sont traités comme
des animaux. Il les nourrit, les soigne, les habille, les console, les
évangélise. Il se consacre aussi aux condamnés à mort et à tous les plus
misérables, quarante ans de dévouement marqués de nombreuses conversions; il
est devenu par un vœu spécial ‘esclave des Nègres pour toujours’. L’on estime à
près de trois cent mille ceux qu’il régénéra de sa propre main, par le baptême
du Christ. Il meurt, épuisé physiquement et moralement. Il a été canonisé en
1888.
Pierre Claver, le saint qui a baptisé 300.000 âmes
Kévin
Boucaud-Victoire - Publié le 05/09/17
Fêté dans l'Église le 9 septembre, Pierre Claver est
le saint patron de la Colombie. Tout dévoué aux esclaves, il leur a consacré sa
vie il est aujourd'hui connu comme "patron universel des missions auprès
des Noirs".
Pierre Claver est né en 1580 près de Barcelone au sein
d’une famille très pieuse. Après des études brillantes, il entre à 20 ans au
noviciat de la Compagnie de Jésus à Tarragone. Il se lie alors d’amitié à saint
Alphonse Rodriguez, de 47 ans son aîné. Grâce à une vision, ce dernier comprend
que Pierre Claver a pour destin de devenir apôtre du Nouveau Monde et réussit à
l’en convaincre.
Le jeune Espagnol traverse alors l’Atlantique à l’âge
de 30 ans pour atteindre la Nouvelle-Grenade, c’est-à-dire la Colombie
actuelle. Il s’installe à Carthage des Indes, ville portuaire où arrivent par
centaines des esclaves noirs entassés dans les cales des navires des négriers.
C’est là qu’il est ordonné prêtre le 19 mars 1616. Six ans plus tard, Pierre
Claver signe la formule de ses vœux de religion : « Petrus Claver,
Aethiopium semper servus » (ce qui signifie « Pierre Claver,
esclave des Africains, pour toujours »).
« Je suis le confesseur des esclaves »
Il dépense énormément d’énergie pour convertir les
pécheurs. Il affirme à ceux à qui il demande de se convertir : « Dieu
compte tes péchés ; le premier que tu commettras sera peut-être le
dernier ». C’est de cette manière qu’il réussit à baptiser des centaines
de milliers de personnes. Plusieurs miracle lui sont attribués, dont certains
sont réalisés grâce à la croix en noyer qu’il porte autour du cou. L’historien
américain Michael Peter Malone rapporte par exemple le baptême d’Augustina.
Cette esclave aurait ressuscité sur son lit de mort afin d’être baptisée par le
prêtre, avant de décéder nouveau.
Après 44 ans de dévouement marqués par de nombreuses
conversions, il meurt, épuisé physiquement et moralement. Béatifié en 1850 par
Pie X et canonisé 38 ans plus tard par Léon XIII, Pierre Claver est aujourd’hui connu comme
« patron universel des missions auprès des Noirs », « défenseur
des droits de l’homme » et saint patron de la Colombie. Jean Paul II disait de lui qu’il brillait « d’une
clarté spéciale dans le firmament de la charité chrétienne de tous les
temps ».
SOURCE : https://fr.aleteia.org/2017/09/05/pierre-claver-le-saint-qui-a-baptise-300-000-ames/
Pierre Claver, l’esclave des esclaves pour toujours
Aliénor Goudet - Publié le 08/09/21
Colombie, 1627. Malgré une fraîche matinée de
printemps, ils sont nombreux à patienter sur le quai de la Trésorerie de
Carthagène des Indes. Au large on peut apercevoir les voiles de quelques
imposants navires se dirigeant vers le port. La foule échange des murmures
impatients et curieux. Au milieu d’eux, seule une personne ne dit mot. Pierre
Claver se contente de scruter les flots. Lui n’est pas là pour faire
acquisition de quoi que ce soit.
À bord du navire négrier qui se rapproche se trouvent
des centaines d’esclaves noirs enchaînés comme du bétail. Pierre ferme les
yeux et prie silencieusement pour les défunts dont les corps ont été jetés à la
mer. Car il sait déjà que la moitié d’entre eux a péri au cours du voyage. La
moitié de ceux qui arrivent sera malade. Et la moitié de la moitié, mourante.
Les autres seront affamés, apeurés et sans espoir. Depuis que les indiens ont
été déclarés êtres de raison et donc libres, la traite négrière à tristement
augmentée en Nouvelle Grenade.
La misère au fond des cales
Pierre vient tous les jours sur le quai avec sa
sacoche lorsqu’il sait qu’un navire doit arriver. Cela depuis plusieurs années.
Mais chaque fois, c’est le même pincement au cœur qui le saisit. La mission
qu’il a choisi lui fait voir en face la négation de l’humanité, le sort des
hommes les plus maltraités de leur époque. Si depuis 1537, l’Église condamne
sans retenue l’esclavage, il n’en reste pas moins présent au nouveau monde.
Enfin les navires accostent. Alors que la foule attend, sur les quais, Pierre
s’empresse de monter à bord. Quelques-uns de ses frères le suivent avec des
paniers de fruits, des gâteaux et de l’eau fraîche.
– Laissez-nous prendre soin de vos malades, demande
Pierre.
Quoique bien étonné, le capitaine leur donne la
permission. Après tout, la marchandise n’en sera que plus attrayante pour les
acheteurs une fois débarbouillée. Et libre à ses fous de jésuites de s’exposer
à la maladie. De toute façon, ils vont encore devoir patienter plusieurs jours
dans les cales avant d’être mis sur le marché. Dans les cales, une odeur
nauséabonde de sueur et de pourriture familière leur monte à la tête. Et il y
règne un silence de mort. Mais Pierre se rend directement auprès des malades.
Il les nourrit et les lave, offrant quelques paroles réconfortantes en
Angola.
– Mangez, buvez, leur dit-il en premier. Puis nous
vous soigneront.
Alors que les affamés se jettent volontiers sur la
nourriture, Pierre et ses compagnons distribuent des vêtements propres et des
médicaments. Chaque fois que Pierre s’approche de l’un deux, les malheureux
sursautent, et les dévisagent avec effroi. Dans ses yeux existe la peur du
monstre blanc qui arrache les africains à leur terre natale et les
enchaîne.
Une goutte d’eau dans l’océan
– Pourquoi nous aider ? Demande alors une femme après
deux jours.
– Je suis l’exemple de mon maître et
Seigneur.
Voilà l’ouverture qu’attendait Pierre. Il leur parle
de Jésus, mort pour sauver tous les hommes sans exception. Pour les baptiser,
Pierre veut qu’ils comprennent d’abord ce que cela veut dire. Alors il leur
parle du royaume éternel et de l’amour infini de Dieu. Les enchaînés écoutent
attentivement les paroles étrangement chaleureuses du jésuite. C’est la
première personne qui s’adresse à eux ainsi depuis des mois. Pierre ne peut les
sauver d’un avenir incertain. Alors il souhaite au moins leur fournir les
outils qui pourront apaiser leurs souffrances et leur donner l’espoir du
ciel.
En attendant que les puissants se raisonnent, c’est la
moindre des choses. Il connaît la réalité amère de son service. Toute sa vie ne
sera qu’une simple goutte d’eau dans l’océan. Mais Pierre compte bien la
verser. Il ne se contente pas de monter dans les navires. Le jésuites
supplie encore les maîtres de bien traiter leurs esclaves, il catéchise dans
les mines et les plantations. Il s’assure aussi de trouver des interprètes dans
18 langues africaines différentes. On l’admire pour la pédagogie qu’il emploie
à l’égard de son auditoire si unique.
Il nourrit, prie et bénit sans relâche. Quitte à
délaisser la nourriture et le sommeil. Car il a une promesse à tenir. Le jour
de sa profession religieuse définitive, il a signé avec ces mots : Petrus
Claver, Aethiopium semper servus. Pierre Claver, l’esclave des Africains pour
toujours.
Cette routine se répète pendant 40 ans jusqu’à ce que
le jésuite succombe à l’épuisement en 1654. Il est canonisé par le pape Léon
XIII en 1888. Il est le saint patron des missions auprès des noirs, de
Colombie, et défenseurs des droits de l’homme.
Lire aussi :L’audacieuse décision de Bakhita qui la libéra de l’esclavage et
la mena jusqu’à Dieu
Lire aussi :Anne-Marie Javouhey, la Guyane et l’esclave qui ne croyait pas à
la liberté
SOURCE : https://fr.aleteia.org/2021/09/08/pierre-claver-lesclave-des-esclaves-pour-toujours/
Saint Peter Claver. Engraving by J. Vitta after P. Gagliardi
Also known as
Pedro Claver Corberó
Slave of the Blacks
Slave of the Slaves
8 September (New
Cartagena, Colombia)
Profile
Farmer‘s
son. Studied at
the University of Barcelona. Jesuit from
age 20. Priest.
Influenced by Saint Alphonsus
Rodriguez to become a missionary in America.
Ministered, physically and spiritually, to slaves when
they arrived in Cartegena, converting a
reported 300,000, and working for humane treatment on the plantations for 40
years. Organized charitable societies
among the Spanish in America similar
to those organized in Europe by Saint Vincent
de Paul.
Born
1581 at
Verdu, Catalonia, Spain
8 September 1654 at
Cartegena, Colombia of
natural causes
21 September 1851 by Pope Blessed Pius
IX
15 January 1888 by Pope Leo XIII
African
missions (proclaimed in 1896 by Pope Leo XIII)
Missionary
Sisters of Saint Peter Claver
—
—
Accra,
Ghana, archdiocese of
Lake
Charles, Louisiana, diocese of
Shreveport, Louisiana, diocese of
Witbank,
South Africa, diocese of
Additional Information
Book
of Saints, by Father Lawrence
George Lovasik, S.V.D.
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Saints
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Philip Kosloski: Saint Peter Claver’s Guide to Racial
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Philip Kosloski: How Saint Peter Claver Converted 300,000
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A Saint in the slave trade : Peter Claver (1581-1654), by
Arnold Lunn
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Martirologio Romano, 2001 edición
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Readings
We must speak to [slaves] with our hands by giving,
before we try to speak to them with our lips. – Saint Peter
Claver
To love God as He
ought to be loved, we must be detached from all temporal love. We must love
nothing but Him, or if we love anything else, we must love it only for His
sake. – Saint Peter
Claver
To do the will of God, man must despise his own; the
more he dies to himself, the more he will live to God. – Saint Peter
Claver
Yesterday, 30 May 1627,
on the feast of the Most Holy Trinity, numerous blacks, brought from the rivers
of Africa, disembarked from a large ship. Carrying two baskets of oranges,
lemons, sweet biscuits, and I know not what else, we hurried toward them. We
had to force our way through the crowd until we reached the sick. Large numbers
of the sick were lying on the wet ground or rather in puddles of mud. To
prevent excessive dampness, someone had through of building up a mound with a
mixture of times and broken pieces of bricks. This, then, was their couch, a
very uncomfortable one not only for that reason, but especially because they
were naked, without any clothing to protect them. We laid aside our cloaks,
therefore, and brought from a warehouse whatever was handy to build a platform.
In that way we covered a space to which we at last transferred the sick, by
forcing a passage through bands of slaves. Then we divided the sick into two
groups: one group my companion approached with an interpreter, which I
addressed the other group. There were two blacks, nearer death than life,
already cold, whose pulse could scarcely be detected. With the help of a tile
we pulled some live coals together and placed them in the middle near the dying
men. Into this fire we tossed aromatics. Then, using our own cloaks, for
they had nothing of the sort, and to ask the owners for others would have been
a waste of words, we provided for them a smoke treatment, by which they seemed
to recover their warmth, and the breath of life. The joy in their eyes as they
looked at us was something to see. This was how we spoke to them, not with
words but with our hands and our actions. And in fact, convinced as they were
that they had been brought here to be eaten, any other language would have
proved utterly useless. Then we sat, or rather knelt, beside them and bathed
their faces and bodies with wine. We made every effort to encourage them with
friendly gestures and displayed in their presence the emotions which somehow
naturally tend to hearten the sick. After this we began an elementary
instruction about baptism, that
is, the wonderful effects of the sacrament on body and soul. When by their
answers to our questions they showed they had sufficiently understood this, we
went on to a more extensive instruction, namely, about the one God, who rewards
and punishes each one according to his merit, and the rest. Finally, when they
appeared sufficiently prepared, we told them the mysteries of the Trinity, the
Incarnation and the Passion. Showing them Christ fastened to the cross, as he
is depicted on the baptismal
font on which streams of blood flow down from his wounds, we led them
in reciting an act of contrition in their own language. – from a letter
by Saint Peter
Claver
MLA Citation
“Saint Peter Claver“. CatholicSaints.Info. 9
September 2021. Web. 10 September 2021. <https://catholicsaints.info/saint-peter-claver/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-peter-claver/
St. Peter Claver
A native of Spain, young Jesuit Peter Claver left his
homeland forever in 1610 to be a missionary in the colonies of the New World.
He sailed into Cartagena (now in Colombia), a rich port city washed by the
Caribbean. He was ordained there in 1615.
By this time the slave trade had been established in
the Americas for nearly 100 years, and Cartagena was a chief center for it. Ten
thousand slaves poured into the port each year after crossing the Atlantic from
West Africa under conditions so foul and inhuman that an estimated one-third of
the passengers died in transit. Although the practice of slave-trading was
condemned by Pope Paul III and later labeled “supreme villainy” by Pius IX, it
continued to flourish.
Peter Claver’s predecessor, Jesuit Father Alfonso de
Sandoval, had devoted himself to the service of the slaves for 40 years before
Claver arrived to continue his work, declaring himself “the slave of the
Negroes forever.”
As soon as a slave ship entered the port, Peter Claver
moved into its infested hold to minister to the ill-treated and exhausted
passengers. After the slaves were herded out of the ship like chained animals
and shut up in nearby yards to be gazed at by the crowds, Claver plunged in
among them with medicines, food, bread, brandy, lemons and tobacco. With the
help of interpreters he gave basic instructions and assured his brothers and
sisters of their human dignity and God’s saving love. During the 40 years of
his ministry, Claver instructed and baptized an estimated 300,000 slaves.
His apostolate extended beyond his care for slaves. He
became a moral force, indeed, the apostle of Cartagena. He preached in the city
square, gave missions to sailors and traders as well as country missions,
during which he avoided, when possible, the hospitality of the planters and
owners and lodged in the slave quarters instead.
After four years of sickness which forced the saint to
remain inactive and largely neglected, he died on September 8, 1654. The city
magistrates, who had previously frowned at his solicitude for the black
outcasts, ordered that he should be buried at public expense and with great
pomp.
He was canonized in 1888, and Pope Leo XIII declared
him the worldwide patron of missionary work among black slaves.
SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/st-peter-claver/
St. Peter Claver
The son of a Catalonian farmer,
was born at Verdu, in 1581; he died 8 September, 1654. He obtained his first
degrees at the University
of Barcelona. At the age of twenty he entered the Jesuit novitiate at Tarragona.
While he was studying philosophy at Majorca in
1605, Alphonsus Rodriguez, the saintly door-keeper of
the college, learned from God the
future mission of his young associate, and thenceforth never ceased exhorting
him to set out to evangelize the Spanish possessions in America. Peter obeyed,
and in 1610 landed at Cartagena,
where for forty-four years he was the Apostle of the negro slaves.
Early in the seventeenth century the masters of Central and South America
afforded the spectacle of one of those social crimes which are
entered upon so lightly. They needed labourers to cultivate the soil which they
had conquered and to exploit the gold mines. The natives being
physically incapable of enduring the labours of the mines, it was determined to
replace them with negroesbrought
from Africa.
The coasts of Guinea, the Congo, and Angola became
the market for slave dealers, to whom native petty kings sold their
subjects and their prisoners.
By its position in the Caribbean Sea, Cartagena became the
chief slave-mart of the New
World. A thousand slaves landed there each month. They were
bought for two, and sold for 200 écus. Though half the cargo might die,
the trade remained profitable. Neither the repeatedcensures of the pope,
nor those of Catholic moralists could
prevail against this cupidity. The missionaries could not
suppress slavery, but only alleviate it, and no one worked more heroically
than Peter Claver.
Suau, Pierre. "St. Peter Claver." The
Catholic Encyclopedia. Vol. 11. New York: Robert Appleton
Company, 1911. 9 Sept.
2015 <http://www.newadvent.org/cathen/11763a.htm>.
Transcription. This article was transcribed for
New Advent by Thomas M. Barrett. Dedicated to St. Peter Claver.
Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. February 1, 1911. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2020 by Kevin
Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/11763a.htm
Saint Stephen, Martyr Roman Catholic Church
(Chesapeake, Virginia) - stained glass, St. Peter Claver
Saints
of the Society of Jesus: Saint Peter Claver
Article
On the Feast of the Holy Name of Jesus, 1888, the year
of the Sacerdotal Jubilee of Pope Leo XIII, that Pontiff canonized the three
Jesuit saints, John Berchmans, Alphonsus Rodriguez, and Peter Claver. A great
lesson is taught our generation in the canonization of each of these servants
of God. Saint John Berchmans teaches that we need not go back to the ways of
the middle ages to serve God; that His perfect service consists in the faithful
accomplishment of the duties of our state of life with loving hearts, that by
doing this we may become real saints. Saint Alphonsus Rodriguez teaches the
same lesson in another form. He teaches that a man may belong to the people,
that he may have engaged in business, that he may begin late in life, and that
he too, with the help of that God Who is no respecter of persons, before Whom
high and low are equally little, and Who wills to be served as well in this age
of democracy and trade as in the days of absolute or feudal power, that he too
may carry off a prize in the glorious rivalry of Christian heroism. Saint Peter
Claver preaches his lesson also to this age which professes so great a love for
all humanity and a desire to level up all classes to as much equality as the
social condition of mankind in this life will permit. These aspirations are
good. Only Our Lord taught them two millenniums ago. They were planted in us by
nature’s God; they are inculcated more explicitly by the law of charity, a much
better word than altruism.
“The slave of the slaves” – that was what Saint Peter
Claver signed himself. What Las Casas was to the Indian, that, and more, was
Claver to the negro. Was there ever greater brotherly love than his?
Saint Peter was born in Catalonia, in Spain. While
still a young religious he was sent to the college where Saint Alphonsus
Rodriguez was porter. Their hearts were drawn together immediately. God
revealed the future sanctity of this young professor to the venerable Brother,
who encouraged him in every way to cooperate with the extraordinary graces he
received. In 1620 Claver was sent to Carthagena, in what are now the States of
Colombia. This was a great port for the reception of slaves. To these, the most
miserable of the miserable, he devoted the rest of his lifetime. He lived only
for them; in the holds of the ships, on the plantations, he hunted them up, the
physician of both their bodies and their souls. Once a ship came which, in
addition to all the usual horrors, was infected with smallpox. Claver plunged
into it and remained there for hours. A favorite resort of his was the hospital
for lepers, a race of outcasts that has always had a great attraction for
Catholic charity. We are not surprised to know that this man, who made himself
love all that is most offensive to the fastidiousness of our cultivated nature,
was in every other respect a man of great mortification also. For let us not be
mistaken: the saints were not saints by nature; they became saints by
mortifying themselves, their flesh, and their spirit. So it was that they grew
to love their neighbor as themselves, indeed their neighbor’s soul more than
their own flesh.
Worn out by his labors and austerities, Saint Peter
Claver died in the year 1654, the blacks vyeing with the whites, at his
obsequies, which should show the most veneration for his memory. He was
beatified by Pius IX and canonized by Leo XIII, the necessary two additional
miracles, which were approved by the Sacred Congregation, having been wrought
through his intercession in the United States of America.
MLA Citation
Father D
A Merrick, SJ.
“Saint Peter Claver”. Saints
of the Society of Jesus, 1891. CatholicSaints.Info.
29 December 2018. Web. 8 September 2020.
<https://catholicsaints.info/saints-of-the-society-of-jesus-saint-peter-claver/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-of-the-society-of-jesus-saint-peter-claver/
Brother Joseph Carignano. Saint Peter Claver,1890.
Book of Saints –
Saint Peter Claver
Article
Peter
Claver was a Spanish Jesuit.
He was sent to Cartagena in South America where he spent forty years in this
great slave market of the West Indies, laboring for the salvation of African
Black peoples. He called himself “the slave of the slaves.” He was their
apostle, father, physician, and friend.
When news arrived of a slave ship
coming into port, Peter would
go on board at once and bring comfort to his dear slaves. He fed and clothed
them, and took care of them in their ugly diseases. He baptized forty
thousand Black slaves before he went to his reward in 1654.
Peter would
say: “We must speak to the Blacks with our hands by giving, before we try to
speak to them with our lips.” He started charitable societies among the Spanish
people to help the slaves.
Saint Peter
Claver is the patron of
the missionary work
done among the Black people of the United States.
MLA Citation
Father Lawrence
George Lovasik, S.V.D..
“Saint Peter Claver”. Book of Saints. CatholicSaints.Info.
4 January 2019. Web. 8 September 2020. <https://catholicsaints.info/book-of-saints-saint-peter-claver/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-saint-peter-claver/
Sant Pere Claver a la plaça Major, 25, de Verdú.
Casa que fa cantonada amb el carrer Arquebisbe Terés,
2. Març de 2016
Peter Claver, SJ Priest (RM)
This entry is taken nearly verbatim from Lunn. Born
1581; died 1654.
"Jesus Christ, Son of God, you will be my father
and my mother and all my good. I love you much. I am sorry for having sinned
against you. Lord, I love you much, much, much."
--Saint Peter Claver.
Saint Peter Claver was unable to abolish the slave
trade, but he did what he could to mitigate its horrors by bringing them the
consolations of religion and ministering to their bodily wants. He landed in
Cartagena (Colombia) in 1610 and for forty years strove to alleviate their lot,
with true apostolic fervor, declaring himself "the slave of the Negroes
forever."
Cartagena, which was founded by Pedro de Heredia in
1533, owed its great commercial importance to its superb harbor. It is situated
in the Caribbean Sea near the most northerly point of South America, to the
east of the Isthmus of Panama. It is in the tropics, about 700 miles north of
the Equator.
When Peter Claver first set foot in Cartagena, he
kissed the ground which was to be the scene of his future labors. He had every
reason to rejoice, for the climate of Cartagena was disagreeably hot and moist,
the country around was flat and marshy, the soil was barren, the necessities of
life had to be imported, and in the time of Peter Claver fresh vegetables were
almost unknown. In the seventeenth century Cartagena was the happy hunting
ground of fever-bearing insects from tropical swamps. These, the natural
disadvantages of Cartagena, might have been wasted on a robust saint, but
Claver must have been consoled to feel that the fine edge of these discomforts
would not be blunted by a naturally healthy constitution. He had, indeed, been
warned that his delicate health might easily succumb to excessive heat.
Cartagena was the chief center for the slave trade.
Slave-traders picked up slaves at four crowns a head on the coast of Guinea or
Congo, and sold them for 200 crowns or more at Cartagena. The voyage lasted two
months, slaves cannot live on air, even foul air, and the overheads may fairly
be credited with 33 per cent or so of slaves who died en route.
Father Claver, whose life's work was to be the
instruction, the conversion and the care of the Negroes who landed in
Cartagena, began his ministry under the guidance of Father Alfonso de Sandoval.
Father Claver never experienced that momentary
weakness which always overcame the heroic Sandoval when a slave ship was
announced. The horror with which Sandoval contemplated a return to these scenes
of squalid misery only serves to increase our admiration of the courage with
which he conquered these very natural shrinking of the flesh.
Father Claver, on the other hand, was transported with
joy when messengers announced the arrival of a fresh cargo of Africans. Indeed,
he bribed the officials of Cartagena with the promise to say Mass for the
intentions of whoever was first to bring him this joyful news. But there was no
need for such bribes, for among the simple pleasures of life must be counted
the happiness of bringing good news to a grateful recipient. The Governor
himself coveted this mission, for the happiness of watching the radiant dawn of
joy on the saint's face. At the words "Another slave ship" his eyes
brightened, and color flooded back into his pale, emaciated cheeks.
In the intervals between the arrival of slave ships,
Father Claver wandered round the town with a sack. He went from house to house,
begging for little comforts for the incoming cargo. Claver enjoyed the respect
of the responsible officials of the Crown in Cartagena, devout Catholics who
approved warmly the work of instruction which the good Father carried on
amongst the Negroes. They felt responsible for the welfare of these exiles.
Such opposition as Claver encountered amongst the Spaniards came from the
traders and planters, who were often inconvenienced by Claver's zeal on behalf of
his black children.
The black cargo arrived in a condition of piteous
terror. They were convinced that they were to be bought by merchants who needed
their fat to grease the keels of ships, and their blood to dye the sails, for
this was one of the favorite bedtime stories with which they had been regaled
by friendly mariners during the two months' passage.
The first appearance of Father Claver was often
greeted with screams of terror, but it was only a matter of moments to convince
these frantic creatures that Claver was no purchaser of slave fat and slave
blood. He scarcely needed the interpreters who accompanied him for this purpose
for the language of love survived in the confusion of Babel, and readily
translated itself into gesture. Cor ad cor loquitur ("heart speaks to heart").
Long before the interpreters had finished explaining that the story that had so
terrified them was the invention of the devil, Father Claver had already
soothed and comforted them by his very presence. And not only by his presence,
for Claver was a practical evangelist. The biscuits, brandy, tobacco and lemons
which he distributed were practical tokens of friendship. "We must,"
he said, "speak to them with our hands, before we try to speak to them
with our lips."
After a brief talk to the Negroes on deck, Claver
descended to the sick between decks. In this work he was often alone. Many of
his African interpreters were unable to endure the stench and fainted at the
first contact with that appalling atmosphere. Claver, however, did not recoil.
Indeed, he regarded this part of his work as of special importance. Again and
again he was able to impart to some poor dying wretch those elements of
Christian truth which justified him in administering baptism.
It is recorded that the person of Father Claver was
sometimes illumined with rays of glory as he passed through the hospital wards
of Cartagena. It may well be that a radiance no less illuminating lit the dark
bowels of the slave ship as Father Claver moved among the dying. There they lay
in the slime, the stench and the gloom, their bodies still bleeding from the
lash, their souls still suffering from insults and contempt. There they lay,
and out of the depths called upon the tribal gods who had deserted them, and
called in vain. Then suddenly things changed. The dying Africans saw a face
bending over them, a face illumined with love, and a voice infinitely tender,
and the deft movement of kind hands easing their tortured bodies, and supreme
miracle his lips meeting their filthy sores in a kiss. . . . A love so divine
was an unconquerable argument for the God in whom Father Claver believed.
When Father Claver returned next day he was welcomed
with ecstatic cries of child-like affection.
Two or three days usually passed before arrangements
at the port could be completed to allow the disembarkation of a fresh cargo of
slaves. When the day of disembarkation arrived, Father Claver was always
present, waiting on shore with another stock of provisions and delicacies.
Sometimes he would carry the sick ashore in his own arms. Again and again in
the records of his mission, we find evidences of his strength, which seemed
almost supernatural. His diet would have been ridiculously inadequate for a
normal man living a sedentary life. His neglect of sleep would have killed a
normal man within a few years, but in spite of his contempt for all ordinary
rules of health, in spite of a constitution which was none too strong at the
outset of his career, he proved himself capable of outworking and out-walking
and out-nursing all his colleagues. He made every effort to secure for the sick
special carts, as otherwise they ran the risk of being driven forward under the
lash. He did not leave them until he had seen them to their lodgings, and men
said that Father Claver escorting slaves back to Cartagena reminded them of a
conqueror entering Rome in triumph.
It was after the Negroes had been lodged in the
magazines where they awaited their sale and ultimate disposal that Claver's
real work began. In the case of the dying, Claver was satisfied if he could
awaken some dim sense of contrition of sin, and some faint glimmering of
understanding of the fundamental Christian belief. The healthy slaves, however,
had to qualify by a course of rigid instruction for the privilege of baptism.
I have already referred to the crowded conditions of
the compound in which the Negroes were stocked on disembarkation, and on the
squalor and misery which was the result of the infectious diseases from which
many of them were suffering. The stink of sick Negroes, confined in a limited
space, often proved insupportable to Father Claver's Negro interpreters. It was
in this noxious and empoisoned air that Peter Claver's greatest work was
achieved.
Before the day's work began, Father Claver prepared
himself by special prayers before the Blessed Sacrament and by self-inflicted
austerities. He then passed through the streets of Cartagena, accompanied by
his African interpreters, and bearing a staff crowned by a cross. On his
shoulder he carried a bag which contained his stole and surplice, the
necessities for the arrangement of an altar, and his little store of comforts
and delicacies. Heavily loaded though he was, his companions found it difficult
to keep up with this eager little man who dived through the crowded streets
with an enthusiasm which suggested a lover hurrying to a trysting place.
On arrival, his first care was for the sick. He had a
delicacy of touch in the cleansing and dressing of sores which was a true
expression of his personality. After he had made the sick comfortable on their
couches and given them a little wine and brandy and refreshed them with scented
water, he then proceeded to collect the healthier Negroes into an open space.
In his work of instruction Claver relied freely on pictures.
This method appealed effectively to the uneducated mind, and was, moreover, in
accordance with the teachings of his Order, for, as we have seen, Saint
Ignatius in his Spiritual Exercises was constant in urging the exercitant to
picture to himself sensibly the subject-matter of his meditations. His favorite
picture was in the form of a triptych, in the center Christ on the Cross, his
precious blood flowing from each wound into a vase, below the Cross a priest
collecting this blood to baptize a faithful Negro. On the right side of the
triptych a naively dramatic group of Negroes, glorious and splendidly arrayed;
on the left side the wicked Negroes, hideous and deformed, surrounded by
unlovely monsters.
Claver was particularly careful to make every possible
arrangement for the comfort of his catechumens. He himself remained standing,
even in the heat of the day, and the slave-masters, who sometimes attended
these edifying ceremonies, often remonstrated with the slaves for remaining
seated while their instructor stood. But Father Claver always intervened, and
explained with great earnestness to the slave-masters that the slaves were the
really important people at this particular performance, and that he himself was
a mere cipher who was there for their convenience. Sometimes, if a Negro was so
putrescent with sores as to be revolting to his neighbors, and worse still, to
prevent them from concentrating their thoughts on Father Claver's instruction,
he would throw his cloak over him as a screen. Again, he would often use his
cloak as a cushion for the infirm. On such occasions the cloak was often
withdrawn so infected and filthy as to require most drastic cleansing. Father
Claver, however, was so engrossed in his work, that he would have resumed his
cloak immediately had not his interpreters forcibly prevented him.
This cloak was to serve many purposes during his
ministry: as a veil to disguise repulsive wounds, as a shield for leprous
Negroes, as a pall for those who had died, as a pillow for the sick. The cloak
was soon to acquire a legendary fame. Its very touch cured the sick and revived
the dying. Men fought to come into contact with it, to tear fragments from it
as relics. Indeed, before long its edge was ragged with torn shreds.
Claver's work was not confined to Cartagena. Cartagena
was a slave mart, and very few slaves whom Father Claver baptized in Cartagena
remained there. Now, Father Claver was determined not to lose his converts, and
it was therefore his practice to conduct a series of country missions after
Easter. He went from village to village, crossing mountain ranges, traversing
swamps and bogs, making his way through forests. On arriving in a village he
would plant a cross in the market place, and there he would await the sunset
and the return from the fields of the slaves whom he had first met it might be
some weeks, it might be some years before in Cartagena. The ecstatic welcome
which marked these scenes of reunion were a royal recompense for the hardships
of the missionary journey.
Father Claver never lost his ascendancy over the men
whom he had baptized. On one occasion a mere message from him was sufficient to
arrest the flight of a panic-stricken Negro population retreating in disorder
from a volcano in eruption. Father Claver's messenger stopped the rout, and
Father Claver's bodily presence next day transformed a terror-infected mob into
a calm and orderly procession which followed him without fear round the very
edge of the still active crater, on the crest of which Father Claver planted a
triumphant cross.
Though Father Claver's activities were not confined to
the Negroes, the "slave of the slaves" regarded himself as, above
all, consecrated to their service. Proud Spaniards who sought him out had to be
content with such time as he could spare from the ministrations of the Negroes.
This attitude did not meet with universal approval. Spanish ladies complained
that the smell of the Negroes who had attended Father Claver's daybreak Mass
clung tenaciously to the church, and rendered its interior insupportable to sensitive
nostrils for the remainder of the day. How could they possibly be expected to
confess to Father Claver in a confessional used by Negroes and impregnated with
their presence? "I quite agree," replied Father Claver, with the
disarming simplicity of the saint. "I am not the proper confessor for fine
ladies. You should go to some other confessor. My confessional was never meant
for ladies of quality. It is too narrow for their gowns. It is only suited to
poor Negresses."
But were his Spanish ladies satisfied with this reply?
Not a bit. It was Father Claver to whom they wished to confess, and if the
worst had come to the worst, they were prepared to use the same confessional as
the Negresses. "Very well, then," replied Father Claver, meekly,
"but I am afraid you must wait until all my Negresses have been
absolved."
In the sight of God the white man and the Negro may be
equal, but in the sight of Father Claver the Negro had precedence every time
(Lunn)
In art, Saint Peter Claver is a Jesuit with a Negro
(Roeder). He is the apostle of Cartagena and patron of missions to non-European
nations (Roeder).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0909.shtml
Saint Aloysius Church (Carthagena, Ohio), interior,
stained glass, St. Peter Claver
San Pietro Claver Sacerdote
- Memoria Facoltativa
Verdu (Spagna), 25 giugno 1580 - Cartagena (Colombia),
8 settembre 1654
Nato a Verdù, a pochi chilometri da Barcellona, il 25
giugno 1580, Pietro Claver entra nella Compagnia di Gesù dopo aver pronunciato
i primi voti nel 1604. Tra il 1605 e il 1608 studia filosofia a Palma di
Maiorca e viene ordinato sacerdote a Cartagena nel 1616 e, diventato
missionario, presta le sue cure pastorali agli schiavi neri, deportati
dall'Africa. Qui, infatti, sbarcano migliaia di schiavi, quasi tutti giovani:
ma invecchiano e muoiono presto per la fatica e i maltrattamenti; e per
l'abbandono quando sono invalidi. In particolare, pronuncia il voto di essere
«sempre schiavo degli Etiopi» (all'epoca si chiamavano «etiopi» tutti i neri) e
per comprendere i loro problemi impara anche la lingua dell'Angola. Ammalatosi
di peste, sopporta perfino i maltrattamenti del suo infermiere, che è un nero.
Morto a 74 anni e canonizzato nel 1888 insieme con Alfonso Rodriguez, suo
fratello gesuita e amico, è stato proclamato patrono delle missioni per i neri
da Papa Leone XIII. (Avvenire)
Patronato: Negri
Etimologia: Pietro = pietra, sasso squadrato, dal
latino
Martirologio Romano: San Pietro Claver, sacerdote
della Compagnia di Gesù, che, a Cartagena in Colombia si adoperò per oltre
quarant’anni con mirabile abnegazione e insigne carità per i neri ridotti in schiavitù,
rigenerando di sua mano nel battesimo di Cristo circa trecentomila di loro.
(8 settembre: A Cartagena in Colombia, anniversario
della morte di san Pietro Claver, sacerdote, la cui memoria si celebra domani).
Aethiopum semper servus: all’epoca sua si chiamavano
“etiopi” tutti i neri. E lui, dicendosi “semper servus”, si impegna a vivere
solo per loro. Cioè per i neri d’Africa, portati schiavi nell’America
meridionale. Questo è il programma che s’impone Pietro Claver nell’aprile 1622
a Cartagena (Nueva Granada, detta poi Colombia) nel compiere la “professione
definitiva”, l’atto che segna per sempre la sua piena appartenenza alla
Compagnia di Gesù. Nato presso Barcellona, è entrato da ragazzo nel
collegio dei gesuiti. All’università diretta da loro, nella capitale catalana,
ha poi fatto gli studi umanistici, pronunciando i primi voti nel 1604.
Nel 1605-1608 ha studiato filosofia a Palma di
Maiorca. E qui lo hanno aiutato le “lezioni” del portinaio Alfonso Rodriguez:
è un mercante di Segovia che, perduta la famiglia, presta lietamente l’umile
servizio al collegio dei gesuiti. Ma col tempo il suo stanzino diventa un’altra
aula, e lui un maestro di spiritualità, consultato da sapienti e potenti e
soprattutto dai giovani allievi come Pietro Claver. Che esce da quella
portineria orientato.
Inizia gli studi di teologia a Barcellona e li
completa a Cartagena di Colombia (dove diventa sacerdote nel 1616). Qui
sbarcano migliaia di schiavi neri, quasi tutti giovani: ma invecchiano e
muoiono presto per la fatica e i maltrattamenti; e per l’abbandono quando sono
invalidi. Tra questa umanità la Compagnia di Gesù ha mandato i suoi missionari.
Unitosi a loro, Pietro Claver conosce il mondo della sofferenza e della disperazione;
discerne la volontà di Dio, che il portinaio di Maiorca gli insegnava a
cercare: Dio vuole che egli serva gli schiavi con tutte le sue forze, ogni
giorno della sua vita.
Così si ritrova a vivere la loro sofferenza, e a
combatterla. Sta con loro per nutrire e per curare, imperturbabile ed
efficiente anche nelle situazioni più disgustose. A questa gente che non ha
nulla, che non è nulla, insieme al soccorso offre il rispetto. Si sforza di
risvegliare in ognuno il senso della sua dignità, senza il quale non potrebbe
parlare di Dio e del suo amore. Impara la lingua dell’Angola, parlata da molti
di loro, e crea un’équipe di interpreti per le altre lingue. Ma si fa capire
anche col suo modo di vivere, che è quello degli schiavi più sfortunati: basta
guardarlo per dargli fiducia, credere in lui, confidarsi (e per questo gli si
attribuisce il dono della “lettura delle anime”). Basta guardarlo per
capire e condividere la devozione che egli predica per Cristo sofferente.
Poi si ammala, forse di peste. Sopravvive, ma senza
più forze, trascinandosi allo stesso modo dei vecchi schiavi. Deve sopportare i
maltrattamenti del suo infermiere: un nero. Anche in queste cose bisogna
scorgere la volontà di Dio. Muore a 74 anni e verrà canonizzato nel 1888, con Alfonso
Rodriguez, il fratello portinaio di Maiorca.
Autore: Domenico Agasso
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/29100
Church of St. Peter Claver , Cartagena, Colombia
San Pedro Claver
Hijo de un granjero catalán, nació en Verdú, en 1581, y murió el 8 de septiembre de 1654. Estudió letras superiores en la Universidad de Barcelona. A la edad de veinte años ingresó en el noviciado jesuita de Tarragona. En 1605, mientras estudiaba filosofía en Mallorca, San Alfonso Rodríguez, el portero del colegio, conoció de Dios la misión futura del joven miembro, y por tanto nunca dejó de empujarle para que partiera a evangelizar las posesiones españolas en América. Pedro obedeció, y en 1610 desembarcó en Cartagena, donde durante cuarenta y cuatro años fue el apóstol de los esclavos negros.
Tras sus estudios en la escuela del padre Alfonso de
Sandoval, a magnífico misionero, Pedro se declaró el esclavo de los negros, y a
partir de entonces dedicó su vida a combatir esta injusticia mediante su
caridad sobrehumana. A pesar de ser tímido y poco seguro de sí mismo, llegó a
ser un organizador innovador e ingenioso. Todos los meses, cuando estaba
establecida la llegada de los negros, Claver iba a recibirlos en el barco del
piloto, llevándoles agua y comida. Los negros, encerrados en la bodega,
llegaban enloquecidos y brutalizados por el sufrimiento y el miedo. Claver se
dirigía a cada uno de ellos, les atendía y se compadecía de ellos, consiguiendo
hacerse entender, de forma que ellos llegaban a comprender que él era su padre
y defensor. De esta forma se ganó su confianza. Para dominar tantas lenguas
distintas, Claver reunió en Cartagena a un grupo de intérpretes de varias
nacionalidades, a los que hizo catequistas. Mientras los esclavos permanecían
encerrados a la espera de ser vendidos y dispersados, Claver los instruyó y los
bautizó en la Fe. Los domingos de Cuaresma, los reunía, les preguntaba sobre
sus necesidades y los defendía contra sus opresores. Esta actividad causó
serias dificultades a Claver, pues los traficantes de esclavos no eran sus
únicos enemigos. El apóstol fue acusado de exceso de celo y de haber profanado
los sacramentos al darlos a criaturas que apenas poseían alma. Importantes
mujeres de Cartagena se negaron a entrar en la iglesia en la que el Padre
Claver reunía a sus negros. Los superiores del santo eran a menudo
influenciados por las muchas críticas que llegaban a ellos. Si embargo, Claver
continuó su heroica carrera, aceptando todas las humillaciones y añadiendo
rigurosas penitencias a sus obras de caridad. Faltándole el apoyo de los
hombres, le fue dada la fuerza de Dios. Llegó a ser el profeta y el trabajador
milagroso de Nueva Granada y el oráculo de Cartagena y todos estaban
convencidos de que Dios no habría salvado la ciudad a no ser por él.
Durante su vida bautizó e instruyó en la Fe a más de
300 mil negros. Fue beatificado por Pío IX el 16 de julio de 1850 y canonizado
por León XIII el 15 de enero de 1888. Su festividad se celebra el 9 de
septiembre. El 7 de julio de 1896 fue proclamado patrono especial de todas las
misiones católicas entre los negros. Alfonso Rodríguez fue canonizado el mismo
día que Pedro Claver.
Lives of the saints by DE ANDRADA (Madrid, 1657),
DOMINGUES, DE LARA, SUAREZ, FERNANDEZ, FLUERIAN; SOMMERVOGEL, Bibl. de la Comp.
de Jesus (Brussels, 1890---); WASER (Paderborn, 1852); SOLA (Barcelona, 1888);
HOVER (Dulmen, 1888); an excellent article by LEHMKUHL in Stimmen aus
Maria-Laach, XXIV, 380 sqq.
SOURCE : https://web.archive.org/web/20100116045451/http://ec.aciprensa.com/p/pedroclaversan.htm
Reliques de Saint Pierre Claver, Iglesia de San Pedro Claver, Cartagena, Colombia
Petrus Claver
spanischer Name: Pedro
Gedenktag evangelisch: 9. September (ELCA)
Name bedeutet: der Fels (griech. -
latein.)
Petrus trat im Alter von 22 Jahren in Tarragona in
den Jesuitenorden ein.
Ab 1605 studierte er Philosophie an der Missionsschule in
Palma di Mallorca, wo ihn der Pförtner Alfons
Rodriguez für die Missionsarbeit begeistern konnte. Petrus ging 1610
zunächst auf die Westindischen
Inseln, 1612 zum Theologiestudium nach Santa Fé - dem heutigen Bogotá -,
schließlich nach Cartagena in
Kolumbien, wo er 1616 zum Priester geweiht wurde. Cartagena war der
Ausfuhrhafen für die mit Gold und Edelmetallen beladenen Flotten in Richtung
Spanien und der Einfuhrhafen für Schiffe mit Sklaven aus Afrika und das Zentrum
dieses Menschenhandels. Sklave der Sklaven war seine Berufung: das
Leid der Unterdrückten und Entrechteten in Spaniens Kolonialreich zu lindern,
den Ankömmlingen tatkräftig beizustehen, jederzeit erreichbar zu sein - damit
er Tag und Nacht erreichbar war, hatte er seine Obern um die Kammer über der
Pforte gebeten.
38 Jahre brachte Petrus Claver mit unermüdlicher Hilfe
für diese Sklaven zu, wirkte vor allem auch in der medizinischen Versorgung für
Kranke, Leprakranke, Gefangene und Sterbende und als Lehrer. Wenn
Sklavenschiffe ankamen, ging er in den Hafen, um wenigstens die größten
Grausamkeiten seitens der Händler zu verhindern und die Ankömmlinge in den
ersten Stunden mit Mut und Zuversicht zu erfüllen. Petrus Claver versorgte die
Sklaven mit Obst, Wasser und frischer Kleidung, spendete Trost und führte sie
an den Christengauben heran. Nach eigenen Angaben hat er mehr als 300.000
Menschen getauft, schon zu Lebzeiten nannte man ihn den Apostel der Neger.
In seinen letzten Lebensjahren litt Petrus Claver an der Parkinson-Krankheit.
Neben der Kathedrale in Cartagena steht
heute das ihm geweihte Sanktuarium dort, wo Claver in bescheidensten
Verhältnissen lebte, wo er die Kranken versorgte und wo er starb. Dort wird er
auch als Verteidiger der Menschenrechte verehrt.
Die Petrus-Claver-Sodalität, eine von Maria
Theresia Gräfin Ledóchowska gegründete Schwesternschaft, die in der
Afrika-Mission tätig ist, trägt seinen Namen; 1947 wurde die Gemeinschaft
umbenannt in Missionsschwestern vom heiligen Petrus Claver.
SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienP/Petrus_Claver.htm
Saint Peter Claver Church, New Orleans
Voir aussi : http://www.jesuites.com/histoire/saints/pierreclaver.htm
https://web.archive.org/web/20080828233237/http://www.jesuitas.org.co/documentos/s_pedro_claver.html