Papa Pio X, 1905
Saint Pie X
Pape (257 ème) de 1903 à
1914 (+ 1914)
Giuseppe Merchiore Sarto
Enfant de la terre, né dans une humble famille de Vénétie, Joseph Sarto est le symbole de la simplicité et de la fermeté dogmatique suivant sa doctrine: "Tout rénover dans le Christ". Curé, puis évêque de Mantoue, patriarche de Venise, pape enfin en 1903. L'époque était difficile. Ce début du XXe siècle voit en France la séparation de l'Église et de l'État, la montée du modernisme, les rapports difficiles de la religion et du politique. Saint Pie X a la réputation d'avoir beaucoup condamné: les prêtres modernistes qui sapent les fondements de la foi au Christ, comme "Le Sillon" qui voulait assimiler le christianisme au système politique de la démocratie. Il veut garder le cap, sans déviance. On retiendra surtout de ce petit paysan devenu berger de l'Église, le renouvellement de la liturgie et de la catéchèse, la béatification du Curé d'Ars qui lui permet de rappeler le rôle pastoral du clergé, et surtout son appel à la communion fréquente à laquelle il appelle désormais les petits enfants, bouleversant ainsi plusieurs siècles marqués par le jansénisme et le rigorisme sacramentaire.
Canonisé par Pie XII en 1954.
- Redécouvrir la figure de Saint Pie X, Radio Vatican, 20 août 2014.
- Pie X - site du Vatican.
- Fondation Giuseppe Sarto - musée et lieu de naissance de Saint Pie X.
En 2007, à l'occasion du 150ème anniversaire de la consécration sacerdotale de S. Pie X, la municipalité de Riese Pio X et la Fondazione Giuseppe Sarto ont édité le livre "Pie X, un pape de Venise" (en italien)
Mémoire de saint Pie X, pape. Successivement curé de paroisse, évêque de
Mantoue, puis de Venise, enfin élu évêque de Rome, il se donna, comme règle de
conduite et de gouvernement, de tout restaurer dans le Christ, ce qu’il
accomplit avec simplicité d’âme, pauvreté et vigueur, en cherchant à développer
parmi les fidèles la vie chrétienne au moyen de la participation à
l’Eucharistie, de la dignité de la liturgie et de l’intégrité de la doctrine.
Il mourut en 1914 et fut inhumé près de saint Pierre.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/220/Saint-Pie-X.html
Pope Pius X in 1907. Book: X. Pius X. pápa. Pius pápa életének és uralkodásának története napjainkig. Budapest 1907. Czaich Á. Gilbert and Fráter Aladár
Saint Pie X (1835-1914)
L’humble prêtre
Joseph-Melchior Sart, né en 1835 à Riese (province de Trévise, issu d'une
famille modeste, deviendra le saint pape Pie X, canonisé par le pape Pie XII,
en 1854.On le fête le 21 août.
***
Une famille modeste
Issu d'une famille
modeste et nombreuse (dix enfants), Joseph-Melchior Sarto est né à Riese (province
de Trévise) le 2 juin 1835 et baptisé à la paroisse Saint-Matthieu le
lendemain. Cette origine modeste lui laissera le goût de la simplicité.
Après deux ans dans la
petite école de Riese, il poursuit ses études primaires à Castelfranco de
Vénitie. Il reçoit sa première communion à Riese, aux Pâques 1847 (6 avril). Il
prend la soutane, le 19 septembre 1850, et entre au séminaire de Padoue, le 13
novembre 1850, où il reste neuf ans.
Un humble prêtre
Tonsuré à la cathédrale
d'Asolo, le 20 septembre 1851, il reçoit les deux premiers ordres mineurs en
novembre 1856 et les deux autres le 6 juin 1857 ; ordonné sous-diacre le
19 septembre 1857, diacre, le 27 février 1858, il reçoit l'ordination sacerdotale
dans la cathédrale de Castelfranco le 18 septembre 1858, célèbre sa première
messe, le lendemain, à Riese et, le 29 novembre 1858, prend son poste de
vicaire à Tombolo. Nommé curé de Salzano le 21 mai 1867, il quitte sa paroisse
le 16 septembre 1875 pour devenir chanoine de Trévise. Il devient directeur du
séminaire et chancelier épiscopal (28 novembre 1875).
Vers la papauté
Primicier de la
cathédrale le 12 juin 1879, il est, à la mort de l'évêque, élu par le chapitre
vicaire capitulaire (27 novembre 1879). Nommé à l'évêché de Mantoue en
septembre 1884, il est sacré à Rome, dans l'église Saint-Apollinaire, le 23
novembre 1884, et entre à Mantoue le 18 avril 1885. Créé cardinal du titre de
Saint-Bernard des Thermes au Consistoire secret du 12 juin 1893, il est trois
jours après promu patriarche de Venise où il ne peut entrer que le 24 novembre
1894, puisque le gouvernent italien n'a donné son exequatur que le 5
septembre 1894.
Le grand pape Pie X
Élu pape le 4 août 1903,
Il choisit le nom de Pie X pour s’inscrire dans la lignée des papes du XIXe
siècle qui « [avaient] courageusement lutté contre les sectes et les
erreurs pullulantes ». Il est couronné le 9 août 1903. Pie X mourra le 20
août 1914, au Vatican, et sa dépouille sera déposée dans les Grottes Vaticanes
le 23 août 1914.
Pie X fut le grand
promoteur de la Vraie Dévotion à la Vierge selon l'esprit de saint Louis-Marie
Grignion de Montfort.
Pie X fut aussi un grand
pape réformateur, et l' Église lui doit une œuvre magistérielle considérable.
Il publia le Catéchisme de la Doctrine chrétienne, appelé
aujourd'hui Catéchisme de Pie X, ainsi que les Premiers éléments de
la Doctrine chrétienne (Petit catéchisme de S. Pie X). Il fut tout
d'abord le pape de la communion fréquente : constatant qu'un peu partout
on retardait d'une façon abusive l'acte sacramentel de la première Communion,
il décida que celle-ci se ferait désormais à l'âge de sept ans.
Documents pontificaux
Pie X écrivit de
nombreuses encycliques : ad Diem illum du 2 février 1904, à
l’occasion du cinquantenaire de la proclamation par Pie IX de l’Immaculée
Conception, qui fut pour lui un motif de plus de faire aimer la Vierge Marie.
Il exhorta tous les fidèles à implorer souvent sa protection, dans l'esprit de
la spiritualité de saint Louis Marie Grignion de Montfort.
Pie X écrivit également
des encycliques sur la Doctrine sociale de l'Église, qui s’inscrit dans une
histoire.
Poursuivant l’œuvre de
Léon XIII Rerum novarum (15 mai 1891), consacrée à la question
ouvrière, le pape Pie X lutta contre le modernisme, dénonçant notamment les
erreurs du rationalisme et du libéralisme et réaffirmant les principes
immuables sur lesquels la société des hommes repose et qu’il faut défendre.
Dans la constitution apostolique Lamentabili sane exitu (1907), Pie X
condamne formellement 65 propositions dites « modernistes. L’encyclique du
8 septembre 1907 intitulée Pascendi Dominici Gregis rappelle
également les erreurs du modernisme.
Cette doctrine sociale
sera continuée par le pape Pie XI avec l’encyclique Quadragesimo anno du
15 mai 1931.
La liturgie et le chant
sacré
Avec le motu proprio Tra le solecitudini, qui avait pour objet la musique sacrée, Pie X fait l’éloge du chant grégorien, qui est « le chant propre de l'Église romaine, le seul chant qu'elle ait hérité des pères antiques, qu'elle a jalousement gardé au cours des siècles dans ses codes liturgiques, proposé directement aux fidèles, prescrit exclusivement dans certaines parties de la liturgie et que les études les plus récentes ont si heureusement rendu à son intégrité et à sa pureté.
Pour ces raisons, le
chant grégorien a toujours été considéré comme le modèle suprême de la musique
sacrée, la loi générale suivante pouvant s'établir avec toute
justification : plus une composition d'église est sacrée et liturgique,
plus elle se rapproche de la mélodie grégorienne, et moins elle est digne plus
elle est du temple, plus elle se reconnaît différente de ce modèle
suprême. »
Pie X fonda l’Institut
Pontifical de musique sacrée à Rome, en 1910, avec la dénomination d’ “Ecole
Supérieure de Musique Sacrée".
La lutte contre les
injustices
Pie X s’est également
courageusement élevé contre les massacres, l'esclavage et les autres
traitements indignes auxquels étaient soumises les populations indigènes des
Indiens d’Amérique, dans l'encyclique Lacrimabili Statu du 7 juin
1912. Dans cette encyclique, il appelle les archevêques et évêques prendre part
à la lutte en leur faveur.
La canonisation
L'héroïcité de ses vertus
fut proclamée le 3 septembre 1950, Pie XII le béatifia le 3 juin 1951 et le
canonisa le 29 mai 1954, parlant de lui de Pie X comme du « pape de
l'Eucharistie », pour avoir permis l'accès de la communion aux jeunes
enfants et autorisé la communion eucharistique quotidienne. La basilique
souterraine Saint- Pie X à Lourdes, inaugurée en 1958, a été baptisée ainsi en
hommage à celui qui venait d’être canonisé, quatre ans plus tôt.
Ce grand pape bien aimé,
courageux, luttant contre un laïcisme radical et pour la paix, réformateur,
défendant la musique sacrée dans la liturgie, fut loué par Guillaume
Apollinaire dans son poème Zone (extrait du recueil Alcools) :
« Seul en Europe tu
n’es pas antique ô Christianisme
L’Européen le plus moderne c’est vous Pape Pie X ».
***
Pour en savoir plus
-Sur l’encyclique ad Diem illum, dans
l’Encyclopédie mariale
-sur le motu proprio "Tra le
solecitudini", en ligne
-sur l’encyclique Pascendi Dominici
Gregis de Pie X, en ligne
-sur la lutte de saint
Pie X sur le modernisme, en ligne
Sur l’Institut
Pontifical de musique sacrée, en ligne
L’équipe de MDN.
Pape Pie X, photographie, Féilx Potin, 1908
Saint Pie X (1835-1914)
Grand promoteur de la
Vraie Dévotion à la Sainte Vierge selon l'esprit de saint Louis-Marie Grignion
de Montfort
Pie X fut un grand pape
réformateur et l'Eglise lui doit une oeuvre magistérielle considérable. Il fut
tout d'abord le pape de la communion fréquente : constatant qu'un peu partout
on retardait d'une façon abusive l'acte sacramentel de la première Communion,
il décida que celle-ci se ferait désormais à l'âge de sept ans.
Il écrivit aussi des
Encycliques sur la Doctrine sociale de l'Eglise ; il fonda l'école d'Art Sacré
par le motu proprio "Tra le solecitudini"...
Le cinquantième
anniversaire de la proclamation du Dogme de l'Immaculée Conception fut
pour lui un motif de plus de faire aimer la Vierge Marie. Avec
l'Encyclique "Ad diem illum", du 2 février 1904 , il promut la vraie
dévotion à Marie et exhorta tous les fidèles à implorer souvent sa protection,
dans l'esprit de la spiritualité de saint Louis Marie Grignion de Montfort (1).
(1) Lire : Encyclique
"Tra le solecitudini", sur la dévotion à Marie
SOURCE : http://it.mariedenazareth.com/4461.0.html?&L=0
Studio
of Fratelli
D'Alessandri (fl. circa 1850–1930), Pius
X, 1904
Saint Pie X
Pape
(1835-1914)
Le père de saint Pie X,
Jean-Baptiste Sarto, exerçait le métier de facteur rural. Il avait épousé
Margherita Sanson, un nom bien digne d'être honoré. L'aîné de ses dix enfants,
Joseph, devenu saint Pie X, a proclamé bien haut tout ce qu'il devait à sa
sainte mère. Cet enfant de prédilection grandit dans l'humble village de Riese.
Le jour de sa première communion, il promit à Dieu de rester chaste et de se
préparer à la prêtrise. Malgré l'obstacle de la pauvreté qui sévissait au
foyer, l'enfant était prêt à tous les sacrifices pour réaliser cet idéal.
Ses études terminées au
grand Séminaire de Padoue, la prêtrise lui fut conférée et il fut envoyé comme
vicaire à Tombolo, puis curé à Salzano, en Vénétie. Là, le choléra ayant
éclaté, l'abbé Sarto soigne ses paroissiens jour et nuit, les administre, les
ensevelit.
Nommé évêque de Mantoue
en 1884, il s'objecte d'abord à cette élévation à l'épiscopat, mais devant
l'insistance des supérieurs, il se soumet à la décision des autorités
ecclésiastiques. Mgr Sarto se propose d'être tout à tous: «Mon peuple me
trouvera toujours ferme à mon poste, toujours doux et plein de charité.» Né
pauvre, Mgr Sarto resta toujours pauvre et au service des pauvres. Vivant
modèle du troupeau, il donne l'exemple d'une vie sainte et sacrifiée sans se
démentir jamais.
Les degrés hiérarchiques
qu'il ne cessa de gravir sont marqués par son entière soumission à la volonté
de Dieu et une rare facilité d'adaptation. Il ne s'occupait pas du passé, de
ses aspirations personnelles, de sa liberté, mais abandonnait tout à la divine
Providence. En 1903, le souverain pontife Léon XIII expire et le cardinal Sarto
est choisi pour le remplacer. Devant ce choix inattendu, celui qui avait
toujours désiré demeurer simple curé de campagne, ne sut que balbutier la
prière de l'agonie: «Que ce calice s'éloigne de moi... Que la volonté de Dieu
soit faite...» Il dut prononcer à haute voix: «J'accepte.» Il termina plus bas:
«In crucem,» c'est-à-dire: «jusqu'à la croix.»
La confusion régnait au
sein de l'Eglise et de la société, la franc-maçonnerie lançait ses attaques
sournoises et déguisées, les hérésies modernes élevaient prétentieusement la
tête. On accusa saint Pie X d'opposer une barrière désuète au progrès. Mais
rien n'ébranla le courage et les convictions du chef de la chrétienté qui
condamna fermement toutes les erreurs qui tentaient de détruire subtilement la
foi: «Nous réprouvons ces doctrines qui n'ont de la vraie philosophie que le
nom et conduisent au scepticisme universel et à l'irréligion.» Possédant à un
haut degré le don du discernement des esprits, saint Pie X s'est constamment
signalé comme défenseur de l'intégrité de la foi en condamnant entre autres
l'hérésie moderniste qu'il a qualifiée de «carrefour de toutes les hérésies.»
En 1914, ce saint pape
écrivit à l'empereur d'Autriche pour le conjurer d'empêcher la déclaration de
la guerre. Devant l'inutilité de ses efforts, il s'offre généreusement à Dieu
en victime d'expiation pour le peuple chrétien et l'humanité toute entière. Le
soir du 19 août 1914, le bourdon de St-Pierre sonnait le glas... «Un Saint est
mort» proclamait le peuple. En 1954, Pie XII canonisait celui dont on avait
dit: «L'histoire en fera un grand pape, l'Eglise en fera un grand Saint.» Saint
Pie X a été surnommé le pape de l'Eucharistie, car c'est sous son heureux
pontificat que les petits enfants furent appelés à communier dès l'âge de
raison.
Résumé O.D.M.
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_pie_x.html
"His
Holiness Pope Pius X, walking in the Vatican gardens
-- St. Peter's in the distance -- Rome, Italy."
Copyright 1905 by Underwood & Underwood. Scanned
by Infrogmation from a period stereo card in
his own collection
Saint Pie X, Pape
Le petit Giuseppe Sarto
qui parcourait souvent pieds nus, la route qui séparait sa maison à Riese, en
Vénétie, de l'école de Castelfranco n’aurait jamais imaginé qu'un jour il
franchirait le seuil de Saint Pierre. Il fut le premier pape de l'histoire contemporaine
à provenir du monde rural et sa formation fut exclusivement pastorale: il
n'avait aucun engagement à la Curie ou dans l'activité diplomatique du
Saint-Siège. Né en 1835, il était le second de 10 enfants. À la mort de son
père, il aurait pu prendre sa succession à l'hôtel de ville - il avait 17 ans
-mais sa mère l'aida à poursuivre sa vocation, travaillant elle, jour de nuit,
pour joindre les deux bouts. Un amour et une force que Giuseppe Sarto n’a pas
oubliés. Il aimait étudier, jouissait d'une très bonne santé, était débonnaire
et en même temps tenace, et sa vie riche en œuvres de charité. Il fut aumônier,
curé, directeur spirituel du séminaire, puis évêque de Mantova, patriarche de
Venise et finalement élu pape. Son premier acte fut d'abolir le "veto
laïc", une sorte de droit revendiqué par certaines monarchies européennes,
avec la Constitution Commissum nobis.
"Restaurer"
pour réformer
Le catéchisme qui porte
son nom est très bien connu, avec la structure particulière des "questions
et réponses". Il a été pensé pour les simples gens dans une société où la
culture n'avait pas encore imprégné toutes les couches sociales. Le souci de
Pie X était précisément de propager parmi les chrétiens, autant que possible,
la catéchèse. Parmi les caractéristiques les plus notables de son pontificat,
l'opposition au modernisme et aux lois antichrétiennes en France, le
commencement de la réforme du droit canonique, la réforme de la Curie romaine,
l'avancement de l'âge de la première communion autour de 7 ans. Et de nouveau
en Italie, le ralentissement de la restriction Non expedit de Pie IX,
c’est-à-dire, l'interdiction pour les catholiques italiens de participer à la
vie politique. Il favorisa également le renouvellement de la liturgie, le
mouvement biblique, et donna prééminence au chant grégorien. Au cœur, la
participation à l'Eucharistie. Ceci pour seulement brosser quelques traits
étant donné la richesse des interventions de son pontificat. Parmi les
curiosités se trouve la révocation par Pie X des sanctions ecclésiastiques
prévues pour qui aurait pratiqué la danse du Tango: après en avoir vu un
spectacle, il affirma, en dialecte, qu'il préférait "la danse de la
Furlana" mais qu’il ne voyait pas quels grands péchés il y aurait dans
Cette nouvelle danse.
Au centre, la
préoccupation pastorale
Une papauté, donc,
certainement très «active», diversifiée, à tel point que son grand ami, et
Secrétaire d'État durant son pontificat, le cardinal Rafael Merry del Val a
souligné comment cet énorme travail était principalement dû à sa propre
initiative soulignant également sa «bonté» que «personne ne saurait remettre en
question.» Au cœur de sa vie et de son Magistère, la préoccupation pastorale
dans une société où s’avérait, de plus en plus, la crise de la Foi. Une intention
scellée dans la devise choisie pour son pontificat: Instaurare omnia in
Christo, établir tout dans le Christ, tiré de la lettre aux Ephésiens. Il
voulut vivre la pauvreté: «né pauvre, ayant vécu pauvre et sûr de mourir très
pauvre», a-t-il laissé écrit dans son testament.
SOURCE : https://www.vaticannews.va/fr/saint-du-jour/08/21/saint-pie-x--pape.html
Giuseppe
Felici (1839–1923). Photographie du Pape Pie X, The American
Review of Reviews. https://archive.org/stream/reviewofreviewsw44newy/reviewofreviewsw44newy#page/n487/mode/1up
Saint Pie X, Pape
Né en 1835, prêtre en
1858, évêque en 1884, cardinal en 1893, pape en 1903, mort en 1914. Canonisé en
1954, fête la même année.
Les antiennes de cette
messe composée après la canonisation offrent la particularité de ne suivre ni
le texte le de la Vulgate, ni celui de la Vetus Italica, version latine plus
ancienne que la Vulgate, mais l’affreuse version latine du cardinal Béa, qui
fut en usage sous le pontificat de Pie XII.
(Leçon des Matines
(bréviaire 1960) Le Pape Pie X, nommé auparavant Joseph Sarto, naquit dans un
village de Vénétie, appelé Riese. Il fut admis comme élève au séminaire de
Padoue et ordonné prêtre ; vicaire à Tombolo, puis curé de Salzano, ensuite
chanoine à Trévise et chancelier de la Curie épis-copale, il se distingua par
une telle sainteté que Léon XIII le mit à la tête de l’Église de Mantoue. Ne
négligeant aucun des devoirs du bon pasteur, il se préoccupa vivement de la
bonne formation de la jeunesse appelée à l’héritage du Seigneur ; il favorisa
la splendeur du culte divin et le développement des associations pieuses ; il
soulagea l’indigence des pauvres par une charité débordante. Recommandé par
tant de mérites, il fut mis au nombre des cardinaux et créé patriarche de
Venise. Après la mort de Léon XIII, malgré une vaine résistance, il dut
accepter, comme une croix, le Souverain Pontificat. Placé sur la chaire de
saint Pierre, il ne changea rien à son genre de vie antérieur. Il resplendit
surtout par l’humilité, la simplicité et la pauvreté. Il gouverna l’Église avec
fermeté et la fortifia par des initiatives remarquables. Gardien très vigilant
de la foi, il condamna et détruisit le modernisme, rendez-vous de toutes les
hérésies ; ardent défenseur de la liberté de l’Église, il résista
courageusement à ceux qui voulaient y porter atteinte ; il veilla à une solide
formation du clergé ; il rassembla les lois de l’Église en un seul corps ; il
développa beaucoup le culte de l’Eucharistie et la communion fréquente. Épuisé
par les travaux et accablé de douleur à cause de la guerre qui avait éclaté en
Europe, il s’envola vers la patrie céleste, le 20 août 1914. Pie XII le mit au
nombre des saints.
SOURCE : http://www.introibo.fr/03-09-St-Pie-X-pape-et-confesseur
Henri Le Lieure, Portrait photographique du Pape Pie X, 1907
BENOÎT XVI
AUDIENCE GÉNÉRALE
Palais pontifical de
Castel Gandolfo
Mercredi 18 août 2010
Saint Pie X
Chers frères et sœurs!
Je voudrais m’arrêter
aujourd’hui sur la figure de mon prédécesseur, saint Pie X, dont on célébrera
samedi prochain la mémoire liturgique, en soulignant certains de ses traits qui
peuvent être utiles également pour les pasteurs et les fidèles de notre époque.
Giuseppe Sarto, tel était
son nom, né à Riese (Trévise, Italie) en 1835 dans une famille d’agriculteurs,
fut ordonné prêtre à l’âge de 23 ans, après des études au séminaire de Padoue.
Il fut d’abord vicaire de Tombolo, ensuite curé à Salzano, puis chanoine de la
cathédrale de Trévise avec charge de chancelier épiscopal et de directeur
spirituel du séminaire diocésain. Au cours de ces années de riche et généreuse
expérience pastorale, le futur Souverain Pontife manifesta un profond amour
pour le Christ et son Eglise, ainsi que l’humilité, la simplicité et la grande
charité envers les personnes les plus indigentes, qui caractérisèrent toute sa
vie. En 1884, il fut nommé évêque de Mantoue et en 1893 patriarche de Venise.
Le 4 août 1903, il fut élu Pape, ministère qu’il accepta après quelques
hésitations, car il ne se considérait pas à la hauteur d’une charge si élevée.
Le pontificat de saint
Pie X a laissé une marque indélébile dans l’histoire de l’Eglise et fut
caractérisé par un effort important de réforme, résumé dans la devise
Instaurare omnia in Christo, «Renouveler toute chose dans le Christ». En effet,
ses interventions bouleversèrent les divers milieux ecclésiaux. Dès le début,
il se consacra à la réorganisation de la Curie Romaine; puis il lança les
travaux de rédaction du Code de Droit canonique, promulgué par son successeur
Benoît XV. Il promut ensuite la révision des études et de l’«iter» de formation
des futurs prêtres, en fondant également divers séminaires régionaux, équipés
de bibliothèques de qualité, et de professeurs bien préparés. Un autre domaine
important fut celui de la formation doctrinale du Peuple de Dieu. Depuis les
années où il était curé, il avait rédigé lui-même un catéchisme et au cours de
son épiscopat à Mantoue, il avait travaillé afin que l’on parvienne à un
catéchisme unique, sinon universel, tout au moins italien. En authentique
pasteur, il avait compris que la situation de l’époque, notamment en raison du
phénomène de l’émigration, rendait nécessaire un catéchisme auquel chaque
fidèle puisse se référer indépendamment du lieu et des circonstances de vie. En
tant que Souverain Pontife, il prépara un texte de doctrine chrétienne pour le
diocèse de Rome, qui fut diffusé par la suite dans toute l’Italie et le monde.
Ce catéchisme appelée «de Pie X» a été pour de nombreuses personnes un guide
sûr pour apprendre les vérités de la foi en raison de son langage simple, clair
et précis et de sa présentation concrète.
Il consacra une grande
attention à la réforme de la Liturgie, en particulier de la musique sacrée,
pour conduire les fidèles à une vie de prière plus profonde et à une
participation plus pleine aux sacrements. Dans le Motu proprio Parmi les
sollicitudes (1903), première année de son pontificat, il affirma que le véritable
esprit chrétien a sa source première et indispensable dans la participation
active aux sacro-saints mystères et à la prière publique et solennelle de
l’Eglise (cf. AAS 36 [1903], 531). C’est pourquoi, il recommanda de s’approcher
souvent des sacrements, encourageant la pratique quotidienne de la communion,
bien préparés, et anticipant de manière opportune la première communion des
enfants vers l’âge de sept ans, «lorsque l’enfant commence à raisonner» (cf. S.
Congr. de Sacramentis, Decretum Quam singulari: AAS 2 [1910], 582).
Fidèle à la tâche de
confirmer ses frères dans la foi, ssaint Pie X, face à certaines tendances qui
se manifestèrent dans le domaine théologique à la fin du XIXe siècle et aux
débuts du XXe siècle, intervint avec décision, condamnant le «Modernisme», pour
défendre les fidèles de conceptions erronées et promouvoir un approfondissement
scientifique de la Révélation, en harmonie avec la Tradition de l’Eglise. Le 7
mai 1909, avec la Lettre apostolique Vinea electa, il fonda l’Institut pontifical
biblique. Les derniers mois de sa vie furent assombris par les grondements de
la guerre. L’appel aux catholiques du monde, lancé le 2 août 1914 pour exprimer
«la douleur aiguë» de l’heure présente, était le cri de souffrance d’un père
qui voit ses fils se dresser l’un contre l’autre. Il mourut peu après, le 20
août, et sa réputation de sainteté commença à se diffuser immédiatement au sein
du peuple chrétien.
Chers frères et sœurs,
saint Pie X nous enseigne à tous qu’à la base de notre action apostolique, dans
les différents domaines dans lesquels nous œuvrons, doit toujours se trouver
une intime union personnelle avec le Christ, à cultiver et à accroître jour
après jour. Ceci est le noyau de tout son enseignement, de tout son engagement
pastoral. Ce n’est que si nous aimons le Seigneur, que nous serons capables de
conduire les hommes à Dieu et de les ouvrir à son amour miséricordieux et
ouvrir ainsi le monde à la miséricorde de Dieu.
* * *
Chers pèlerins
francophones, je suis heureux de vous accueillir ce matin, ici à Castel
Gandolfo! Je salue particulièrement le groupe des Sri-Lankais de Paris et la
jeunesse franciscaine de Bitche. Que saint Pie X, dont nous célébrerons la fête
cette semaine, vous aide à laisser grandir en vous l’union personnelle avec le
Christ pour devenir capables de témoigner parmi vos frères et vos sœurs de
l’amour miséricordieux de Dieu. Bon pèlerinage à tous!
APPEL
Ma pensée va en ce moment
aux chères populations du Pakistan, récemment frappées par de graves
inondations, qui ont provoqué de très nombreuses victimes et laissé beaucoup de
familles sans logement. Alors que je confie à la bonté miséricordieuse de Dieu ceux
qui ont tragiquement disparu, j’exprime ma proximité spirituelle à leurs
familles et à tous ceux qui souffrent à cause de cette catastrophe. Que notre
solidarité et le soutien concret de la Communauté internationale ne manquent
pas à nos frères si durement éprouvés!
© Copyright 2010 -
Libreria Editrice Vaticana
San
Papa Pio
X con tabarro, sentado en un trono
Pope St. Pius X inthronisated, wearing a tabard
Saint Pie X,
Pape
Joseph-Melchior Sarto, né
à Riese (province de Trévise) le 2 juin 1835 et baptisé à la paroisse
Saint-Matthieu le lendemain. Après deux ans dans la petite école de Riese, il
poursuit ses études primaires à Castelfranco de Vénitie. Il reçoit sa première
communion à Riese, aux Pâques 1847 (6 avril).
Il prend la soutane, le
19 septembre 1850, et entre au séminaire de Padoue, le 13 novembre 1850, où il
reste neuf ans. Tonsuré à la cathédrale d'Asolo, le 20 septembre 1851, il
reçoit les deux premiers ordres mineurs en novembre 1856 et les deux autres le
6 juin 1857 ; ordonné sous-diacre le 19 septembre 1857, diacre, le 27
février 1858, il reçoit l'ordination sacerdotale dans la cathédrale de
Castelfranco le 18 septembre 1858, célèbre sa première messe, le lendemain, à
Riese et, le 29 novembre 1858, prend son poste de vicaire à Tombolo. Nommé curé
de Salzano le 21 mai 1867, il quitte sa paroisse le 16 septembre 1875 pour
devenir chanoine de Trévise.
Directeur du séminaire et
chancelier épiscopal (28 novembre 1875). Primicier de la cathédrale le 12 juin
1879, il est, à la mort de l'évêque, élu par le chapitre vicaire capitulaire
(27 novembre 1879).
Nommé à l'évêché de
Mantoue en septembre 1884, il est sacré à Rome, dans l'église
Saint-Apollinaire, le 23 novembre 1884, et entre à Mantoue le 18 avril 1885.
Créé cardinal du titre de Saint-Bernard des Thermes au Consistoire secret du 12
juin 1893, il est trois jours après promu patriarche de Venise où il ne peut
entrer que le 24 novembre 1894 puisque le gouvernent italien n'a donné son exequatur
que le 5 septembre 1894.
Elu pape le 4 août 1903,
il prend le nom de Pie X, il est couronné le 9 août 1903 ; Pie X meurt au
Vatican le 20 août 1914, sa dépouille est déposée dans les Grottes Vaticanes le
23 août 1914. L'héroïcité de ses vertus fut proclamée le 3 septembre 1950, Pie
XII le béatifie le 3 juin 1951 et le canonise le 29 mai 1954.
Lettre encyclique Ad diem illum laetissimum
sur la dévotion à la Très Sainte Vierge donnée par Pie X le 2 février 1904.
Certes, Nous traversons
une époque funeste, et nous avons le droit de pousser cette plainte du
Prophète : Il n'est plus de vérité, il n'est plus de miséricorde, il n'est
plus de science sur la terre. La malédiction et le mensonge et l'homicide et le
vol et l'adultère débordent de partout (Osée IV 1-2). Cependant, du milieu
de ce qu'on peut appeler un déluge de maux, l'oeil contemple, semblable à un
arc-en-ciel, la Vierge très clémente, arbitre de paix entre Dieu et les hommes. Je
placerai un arc dans la nue et il sera un signe d'alliance entre moi et la
terre (Genèse IX 13). Que la tempête se déchaîne donc, et qu'une nuit
épaisse enveloppe le ciel : nul ne doit trembler, la vue de Marie
apaisera Dieu et il pardonnera. L'arc-en-ciel sera dans la nue, et à le
voir je me souviendrai du pacte éternel (Genèse IX 16). Et il n'y aura plus de
déluge pour engloutir toute chair (Genèse IX 16). Nul doute que si Nous
Nous confions, comme il convient, en Marie, surtout dans le temps que nous
célébrons avec une plus ardente piété son Immaculée Conception, nul doute,
disons-Nous, que Nous ne sentions qu'elle est toujours cette Vierge très
puissante qui, de son pied virginal, a brisé la tête du serpent (Office de
l'Immaculée Conception).
Pape Saint-Pie X - tableau de 1903 après son élection
Prière
à la Vierge Marie
Saint Pie X
Kathreinerova
továrna na sladovou kávu získáva titul Dvorní dodavatel Jeho Svatosti.
1906
Kathreiners
Malzkaffee-Fabrik gewinnt den Titel Hoflieferant Seiner Heiligkeit. 1906
Début de la première encyclique de Pie X
E Supremi Apostolatus - 4 octobre 1903
Aux patriarches, primats,
archevêques, évêques et autres ordinaires en paix et en communion avec le siège
apostolique
Au moment de vous
adresser pour la première fois la parole du haut de cette chaire apostolique où
Nous avons été élevé par un impénétrable conseil de Dieu, il est inutile de
vous rappeler avec quelles larmes et quelles ardentes prières Nous Nous sommes
efforcés de détourner de Nous la charge si lourde du Pontificat suprême. Il
Nous semble pouvoir, malgré la disproportion des mérites, Nous approprier les
plaintes de saint Anselme, quand en dépit de ses oppositions, et de ses
répugnances, il se vit contraint d'accepter l'honneur de l'épiscopat. Les
témoignages de tristesse qu'il donna alors, Nous pouvons les produire à Notre
tour, pour montrer dans quelles dispositions d'âme et de volonté, Nous avons
accepté la mission si redoutable de pasteur du troupeau de Jésus-Christ.
« Les larmes de mes yeux m'en sont témoins, écrivait-il, ainsi que les
cris, et pour ainsi dire que les rugissements que poussait mon cour dans son
angoisse profonde. Ils furent tels que je ne me souviens pas d'en avoir laissé
échapper de semblables en aucune douleur avant le jour où cette calamité de
l'archevêché de Cantorbéry vint fondre sur moi. Il ne purent l'ignorer, ceux
qui, ce jour-là, virent de près mon visage. Plus semblable à un mort qu'à un
homme vivant, j'étais pâle de consternation et de douleur. A cette élection, ou
plutôt à cette violence, j'ai résisté jusqu'ici, je le dois en vérité, autant
qu'il m'a été possible. Mais maintenant, bon gré mal gré, me voici contraint de
reconnaître que les desseins de Dieu sont contraires à mes efforts, de telle
sorte que nul moyen ne me reste d'y échapper. Vaincu moins par la violence des
hommes que par celle de Dieu, contre qui nulle prudence ne saurait prévaloir,
après avoir fait tous les efforts en mon pouvoir pour que ce calice s'éloigne
de moi sans que je le boive, je ne vois d'autre détermination à prendre que
celle de renoncer à mon sens propre, à ma volonté, et de m'en remettre
entièrement au jugement et à la volonté de Dieu. »
Certes, Nous non plus ne
manquions pas de nombreux et sérieux motifs de Nous dérober au fardeau. Sans
compter que, en raison de Notre petitesse, Nous ne pouvions à aucun titre
Nous estimer digne des honneurs du Pontificat, comment ne pas Nous sentir
profondément ému en Nous voyant choisi pour succéder à celui qui, pendant les
vingt-six ans, où peu s'en faut, qu'il gouverna l'Eglise avec une sagesse
consommée, fit paraître une telle vigueur d'esprit et de si insignes vertus,
qu'il s'imposa à l'admiration des adversaires eux-mêmes et, par l'éclat de ses
ouvres immortalisa sa mémoire ?
En outre, et pour passer
sous silence bien d'autres raisons, Nous éprouvons une sorte de terreur à
considérer les conditions funestes de l'humanité à l'heure présente. Peut-on
ignorer la maladie si profonde et si grave qui travaille, en ce moment et bien
plus que par le passé, la société humaine, et qui, s'aggravant de jour en jour
et la rongeant jusqu'aux molles, l'entraîne à sa ruine ? Cette maladie,
Vénérables Frères, vous la connaissez, c'est à l'égard de Dieu, l'abandon et
l'apostasie ; et rien sans nul doute qui mène plus sûrement à la ruine,
selon cette parole du prophète : « Voici que ceux qui s'éloignent de
Vous périront. » A un si grand mal, Nous comprenions qu'il Nous
appartenait, en vertu de la charge pontificale à Nous confiée, de porter
remède. Nous estimions qu'à Nous s'adressait cet ordre de Dieu :
« Voici qu'aujourd'hui, je t'établis sur les nations et les royaumes
pour arracher et pour détruire, pour édifier et pour planter » ; mais
pleinement conscient de Notre faiblesse, Nous redoutions d'assumer une ouvre
hérissée de tant de difficultés, et qui pourtant n'admet pas de délais.
Cependant, puisqu'il a
plu à Dieu d'élever Notre bassesse jusqu'à cette plénitude de puissance, Nous
puisons courage en « Celui qui nous conforte » ; et mettant la
main à l'ouvre, soutenu de la force divine, Nous déclarons que Notre but unique
dans l'exercice de Notre pontificat est de « nous restaurer dans le Christ »
afin que « le Christ soit tout et en tout. »
Il s'en trouvera sans
doute qui, appliquant aux choses divines la courte mesure des choses humaines,
chercheront à scruter Nos pensées intimes et à les tourner à leurs vues
terrestres et à leurs intérêts de parti. Pour couper court à ces vaines
tentatives, Nous affirmons en toute vérité que Nous ne voulons être et que,
avec le secours divin, Nous ne serions rien d'autre, au milieu des sociétés
humaines, que le ministre de Dieu qui Nous a revêtu de son autorité. Ses intérêts
sont Nos intérêts ; leur consacrer Nos forces et Notre vie, telle est
Notre résolution inébranlable. C'est pourquoi, si l'on nous demande une devise
traduisant le fond même de notre âme, Nous ne donnerons jamais que celle-ci :
« Restaurer toutes choses dans le Christ. »
Voulant donc entreprendre
et poursuivre cette grande ouvre, Vénérables Frères, ce qui redouble Notre
ardeur, c'est la certitude que vous Nous y serez de vaillants auxiliaires. Si
Nous en doutions, Nous semblerions vous tenir, et bien à tort, pour mal
informés ou indifférents, en face de la guerre impie qui a été soulevée et qui
va se poursuivant presque partout contre Dieu. De nos jours, il n'est que trop
vrai, « les nations ont frémi et les peuples ont médité des projets
insensés » contre leur Créateur ; et presque commun est devenu le cri
de ses ennemis : « Retirez-vous de nous. » De là, en la plupart,
un rejet total de tout respect de Dieu. De là des habitudes de vie, tant privée
que publique, où nul compte n'est tenu de sa souveraineté. Bien plus, il n'est
effort ni artifice que l'on ne mette en ouvre pour abolir entièrement son
souvenir et jusqu'à sa notion.
Qui pèse ces choses a
droit de craindre qu'une telle perversion des esprits ne soit le commencement
des maux annoncés pour la fin des temps, et comme leur prise de contact avec la
terre, et que véritablement le fils de perdition dont parle l'Apôtre n'ait déjà
fait son avènement parmi nous. Si grande est l'audace et si grande la rage avec
les quelles on se rue partout à l'attaque de la religion, on bat en brèche les
dogmes de la foi, on tend d'un effort obstiné à anéantir tout rapport de
l'homme avec la Divinité ! En revanche, et c'est là au dire du même apôtre, le
caractère propre de l'Antéchrist, l'homme, avec une témérité sans nom, a usurpé
la place du Créateur en s'élevant au-dessus de tout ce qui porte le nom de
Dieu. C'est à tel point que, impuissant à éteindre complètement en soi la
notion de Dieu, il secoue cependant le joug de sa majesté, et se dédie à
lui-même le monde visible en guise de temple, où il prétend de recevoir les
adorations de ses semblables. « Il siège dans le temple de Dieu, où il se
montre comme s'il était Dieu lui-même. » Quelle sera l'issue de ce combat
livré à Dieu par de faibles mortels, nul esprit sensé ne le peut mettre en
doute. Il est loisible assurément, à l'homme qui veut assurer sa liberté, de
violer les droits et l'autorité suprême du Créateur ; mais au Créateur
reste toujours la victoire. Et ce n'est pas encore assez dire : la ruine
plane de plus près sur l'homme justement quand il se dresse plus audacieux dans
l'espoir du triomphe. C'est de quoi Dieu lui-même nous avertit dans les Saintes Écritures : « Il ferme les yeux, disent-elles, sur les péchés des
hommes », comme oublieux de sa puissance et de sa majesté ; mais
bientôt, après ce semblant de recul, « se réveillant ainsi qu'un homme
dont l'ivresse a grandi la force, il brise la tête de ses ennemis, afin que
tous sachent que le roi de toute la terre, c'est Dieu, et que les peuples
comprennent qu'ils ne sont que des hommes. »
Tout cela, Vénérables
frères, nous le tenons d'une foi certaine et nous l'attendons. Mais cette
confiance ne nous dispense pas, pour ce qui dépend de nous, de hâter l'ouvre
divine, non seulement par une prière persévérante : « Levez-vous,
Seigneur, et ne permettez pas que l'homme se prévale de sa force », mais
encore, et c'est ce qui importe le plus, par la parole et par les ouvres, au
grand jour, en affirmant et en revendiquant pour Dieu la plénitude de son
domaine sur les hommes et sur toute créature, de sorte que ses droits et son
pouvoir de commander, soient reconnus par tous avec vénération et pratiquement
respectés.
Accomplir ces devoirs,
n'est pas seulement obéir aux lois de la nature, c'est travailler à l'avantage
du genre humain. Qui pourrait, en effet, Vénérables Frères, ne pas sentir son
âme saisie de crainte et de tristesse à voir la plupart des hommes, tandis qu'on
exalte par ailleurs et à juste titre les progrès de la civilisation, se
déchaîner avec un tel acharnement les uns contre les autres, qu'on dirait un
combat de tous contre tous ? Sans doute, le désir de la paix est dans tous les
cours, et il n'est personne qui ne l'appelle de tous ses voeux. Mais cette
paix, insensé qui la cherche en dehors de Dieu ; car, chasser Dieu, c'est
bannir la justice ; et, la justice écartée, toute espérance de paix
devient une chimère. « La paix est l'ouvre de la justice. » Il en
est, et en grand nombre, Nous ne l'ignorons pas, qui poussés par l'amour de la
paix, c'est-à-dire de la tranquillité de l'ordre, s'associent et se groupent
pour former ce qu'ils appellent le parti de l'ordre. Hélas ! vaines espérances,
peines perdues !
SOURCE : http://missel.free.fr/Sanctoral/08/21.php
Also
known as
Giuseppe Melchior Sarto
Giuseppe Melchiorre Sarto
Giuseppe Sarto
Joseph Sarto
Pope of the Blessed
Sacrament
Profile
Son of Giambattista
Sarto, a village cobbler,
and Margherita
Sanson, living an impoverished childhood as
one of eight children. Baptized on 3 June 1835. Confirmed on 1 September 1848.
He early felt a calling to the priesthood. Studied at
the seminary of Padua, Italy,
and was known as an exceptional student. Ordained by Blessed Giovanni
Antonio Farina on 18 September 1858.
Chaplain at Tombolo from 1858 to 1867. Archpriest of
Salzano from 1867 to 1875. Canon of
the Treviso cathedral chapter
in 1875. Rector of
the Treviso seminary and
its spiritual director for nine years. Primicerius of the cathedral in 1879. Chancellor of
the diocese of Treviso.
Vicar capitular from December 1879 to
June 1880. Bishop of Mantua, Italy on 10 November 1884.
Assistant at the Pontifical Throne
on 19 June 1891.
Created cardinal–priest of
Saint Bernardo alle Terme on 12 June 1893.
Patriarch of Venice on 15 June 1893.
Chosen 257th pope in 1903,
taking the name Pius X.
Issued decrees on
early Communion (age
7 instead of 12 or 14 as previously). Destroyed the last vestiges of Jansenism by
advocating frequent and even daily Communion.
Reformed the liturgy, promoted clear and simple homilies, and brought Gregorian
chant back to services. Revised the Breviary,
and teaching of
the Catechism.
Fought Modernism, which he denounced as “the summation of all heresies“.
Reorganized the Roman curia,
and the other administrative elements of the Church.
Worked against the modern antagonism of the state against the Church.
Initiated the codification of canon law. Promoting
Bible reading by all the faithful.
Supported foreign missions.
His will read: “I was born poor; I lived poor; I wish to die poor.”
Born
2 June 1835 at
Riese, diocese of Treviso,
Venice, Austria (now Italy)
as Giuseppe Melchiorre Sarto
Papal Ascension
21 August 1914 at
Vatican City from natural causes aggravated by worries over the beginning of
World War I
buried under
the altar of
the chapel of
the Presentation, Saint
Peter’s basilica
3 September 1950 by Pope Pius XII
–
Aracaju, Brazil, archdiocese of
Atlanta, Georgia, archdiocese of
Des
Moines, Iowa, diocese of
Great
Falls-Billings, Montana, diocese of
Kottoyam, India, archdiocese of
San
Angelo, Texas, diocese of
Springfield-Cape
Girardeau, Missouri, diocese of
Zamboanga, Philippines, archdiocese of
–
in Italy
Additional
Information
Book
of Saints, by Father Lawrence
George Lovasik, S.V.D.
Light
From the Altar, edited by Father James
J McGovern
Mothers
of History, by J T Moran, C.SS.R.
Pope
Benedict XVI, General Audience, 18 August 2010
Saint
Pius X – Pope of the Eucharist, by Father D
G Byrne
Scourge
of Modernism, by Monsignor John P Carroll
Si
Diligis: Canonization of Saint Pius
X, by Venerable Pope Pius
XII, 31
May 1954
—
Catechism, by Pope Saint
Pius X
Pope Pius the Tenth, by
Mother Frances Alice Monica Forbes
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
audio
video
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
Abbé
Christian-Philippe Chanut
fonti
in italiano
Dicastero
delle Cause dei Santi
Wikipedia: Santi patroni della città di Venezia
Readings
Truly we are passing
through disastrous times, when we may well make our own the lamentation of the
Prophet: “There is no truth, and there is no mercy, and there is no knowledge
of God in the land” (Hosea 4:1). Yet in the midst of this tide of evil, the
Virgin Most Merciful rises before our eyes like a rainbow, as the arbiter of
peace between God and man. – Pope Saint Pius X
God could have given us
the Redeemer of the human race, and the Founder of the Faiths in another way
than through the Virgin, but since Divine Providence has been pleased that we
should have the Man-God through Mary, who conceived Him by the Holy Spirit and
bore Him in her womb, it only remains for us to receive Christ from the hands
of Mary. – Pope Saint Pius X
My hope is in Christ, who
strengthens the weakest by His Divine help. I can do all in Him who strengthens
me. His Power is infinite, and if I lean on him, it will be mine. His Wisdom is
infinite, and if I look to Him for counsel, I shall not be deceived. His
Goodness is infinite, and if my trust is stayed in Him, I shall not be
abandoned. – Pope Saint Pius X
Let the storm rage and
the sky darken – not for that shall we be dismayed. If we trust as we should in
Mary, we shall recognize in her, the Virgin Most Powerful “who with virginal
foot did crush the head of the serpent.” –
Pope Saint Pius X
Holy
Communion is the shortest and safest way to Heaven. – Pope Saint
Pius X
The collection of psalms
found in Scripture, composed as it was under divine inspiration, has, from the
very beginnings of the Church, shown a wonderful power of fostering devotion
among Christians as they offer “to God a continuous sacrifice of praise, the
harvest of lips blessing his name.” Following a custom already established in
the Old Law, the psalms have played a conspicuous part in the sacred liturgy
itself, and in the divine office. Augustine expresses this well when he says:
“God praised himself so that man might give him fitting praise; because God
chose to praise himself man found the way in which to bless God.” The psalms
have also a wonderful power to awaken in our hearts the desire for every
virtue. Athanasius says: “The psalms seem to me to be like a mirror, in which
the person using them can see himself, and the stirrings of his own heart; he
can recite them against the background of his own emotions.” Augustine says in
his Confessions: “How I wept when I
heard you hymns and canticles, being deeply moved by the sweet singing of your
Church. Those voices flowed into my ears, truth filtered into my heart, and
from my heart surged waves of devotion.” Indeed, who could fail to be moved by
those many passages in the psalms which set forth so profoundly the infinite
majesty of God, his omnipotence, his justice and goodness and clemency, too
deep for words, and all the other infinite qualities of his that deserve our
praise? Who could fail to be roused to the same emotions by the prayers of
thanksgiving to God for blessings received by the petitions, so humble and
confident, for blessings still awaited, by the cries of a soul in sorrow for
sin committed? Who would not be fired with love as he looks on the likeness of
Christ, the redeemer, here so lovingly foretold? His was “the voice” Augustine
heard in every psalm, the voice of praise, of suffering, of joyful expectation,
of present distress.” – from the apostolic constitution of Pope Saint Pius
X on Sacred Scripture
MLA
Citation
“Pope Saint Pius
X“. CatholicSaints.Info. 6 April 2024. Web. 21 August 2024.
<https://catholicsaints.info/pope-saint-pius-x/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/pope-saint-pius-x/
BENEDICT XVI
GENERAL AUDIENCE
Dear Brothers and
Sisters,
Today I would like to
reflect on my Predecessor, St Pius X whose
liturgical Memorial we shall be celebrating next Saturday and to underline certain
features that may be useful to both Pastors and faithful also in our time.
Giuseppe Sarto, that was
his name, was born into a peasant family in Riese, Treviso, in 1835. After
studying at the Seminary in Padua he was ordained a priest when he was 23 years
old. He was first curate in Tombolo, then parish priest at Salzano and then
canon of the Cathedral of Treviso with the offices of episcopal chancellor and
spiritual director of the Diocesan Seminary. In these years of rich and
generous pastoral experience, the future Pontiff showed that deep love for
Christ and for the Church, that humility and simplicity and great charity to
the needy which characterized his entire life. In 1884 he was appointed Bishop
of Mantua, and in 1893, Patriarch of Venice. On 4 August 1903, he was elected
Pope, a ministry he hesitated to accept since he did not consider himself
worthy of such a lofty office.
Pius X's Pontificate left
an indelible mark on the Church's history and was distinguished by a
considerable effort for reform that is summed up in his motto: Instaurare
Omnia in Christo, "To renew all things in Christ". Indeed, his
interventions involved various ecclesiastical contexts. From the outset he
devoted himself to reorganizing the Roman Curia; he then began work on the Code
of Canon Law which was promulgated by his Successor Benedict XV.
He later promoted the revision of the studies and formation programme of future
priests and founded various Regional Seminaries, equipped with good libraries
and well-qualified teachers. Another important sector was that of the doctrinal
formation of the People of God. Beginning in his years as parish priest, he
himself had compiled a catechism and during his Episcopate in Mantua he worked
to produce a single, if not universal catechism, at least in Italian. As an
authentic Pastor he had understood that the situation in that period, due
partly to the phenomenon of emigration, made necessary a catechism to which
every member of the faithful might refer, independently of the place in which
he lived and of his position. As Pontiff, he compiled a text of Christian
doctrine for the Diocese of Rome that was later disseminated throughout Italy
and the world. Because of its simple, clear, precise language and effective
explanations, this "Pius X Catechism", as it was called, was a
reliable guide to many in learning the truths of the faith.
Pius X paid considerable
attention to the reform of the Liturgy and, in particular, of sacred music in
order to lead the faithful to a life of more profound prayer and fuller
participation in the Sacraments. In the Motu Proprio Tra le
Sollecitudini (1903), the first year of his Pontificate, he said that the
true Christian spirit has its first and indispensable source in active
participation in the sacrosanct mysteries and in the public and solemn prayer
of the Church (cf. AAS 36[1903], 531). For this reason he recommended
that the Sacraments be received often, encouraging the daily reception of Holy
Communion and appropriately lowering the age when children receive their First
Communion "to about seven", the age "when a child begins to
reason" (cf. S. Congr. de Sacramentis, Decretum Quam Singulari:
AAS 2 [1910] 582).
Faithful to the task of
strengthening his brethren in the faith, in confronting certain trends that
were manifest in the theological context at the end of the 19th and the
beginning of the 20th centuries, Pius X intervened decisively, condemning
"Modernism" to protect the faithful from erroneous concepts and to
foster a scientific examination of the Revelation consonant with the Tradition
of the Church. On 7 May 1909, with his Apostolic Letter Vinea
Electa, he founded the Pontifical Biblical Institute. The last months of
his life were overshadowed by the impending war. His appeal to Catholics of the
world, launched on 2 August 1914 to express the bitter pain of the present
hour, was the anguished plea of a father who sees his children taking sides
against each other. He died shortly afterwards, on 20 August, and the fame of
his holiness immediately began to spread among the Christian people.
Dear brothers and sisters,
St Pius X teaches all of us that at the root of our apostolic action in the
various fields in which we work there must always be close personal union with
Christ, to cultivate and to develop, day after day. This is the essence of all
his teaching, of all his pastoral commitment. Only if we are in love with the
Lord shall we be able to bring people to God and open them to his merciful love
and thereby open the world to God's mercy.
To special groups
My dear brothers and
sisters, today we recall Pope St Pius X, whose feast we celebrate this coming
Saturday. He left an indelible mark in very many aspects of the Church's life
and activity, his overarching goal being to "renew all things in Christ"
through our intimate personal union with our Saviour. By Pope St Pius' prayers,
may we grow daily in love for Christ and help open others to his love. God's
abundant Blessings upon you all!
Lastly, I address
the young people, the sick and the newlyweds. I
ask all of you to devote ever more time to Christian formation in order to be
faithful disciples of Christ, the Way, the Truth, and the Life.
* * *
Appeal for flood victims
in Pakistan
My thoughts go at this
time to the beloved peoples of Pakistan, recently afflicted by a serious flood
that has taken a heavy toll of life and left many families homeless.
As I entrust to God's
merciful goodness all those who have been tragically lost, I express my
spiritual closeness to their relatives and to everyone who is suffering because
of this disaster. May these brothers and sisters of ours, so harshly tried, not
lack our solidarity and the practical support of the International Community!
© Copyright 2010 -
Libreria Editrice Vaticana
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/en/audiences/2010/documents/hf_ben-xvi_aud_20100818.html
Acerbo
Nimis – On Teaching Christian Doctine, by Pope Pius X, 15 April 1905
Ad
Diem Illum Laetissiumum – On the Immaculate Conception, by Pope Pius X, 2
February 1904
Communium
Rerum – On Saint Anselm of Aosta, by Pope Pius X, 21 April 1909
E
Supremi – On the Restoration of All Things in Christ, by Pope Saint Pius X, 4
October 1903
Editae
Saepe – On Saint Charles Borromeo, by Pope Pius X, 26 May 1910
Gravissimo
Officii Munere – On French Associations of Worship, by Pope Pius X, 10 August
1906
Haerent
Animo – On Priestly Sanctity, by Pope Pius X, 4 August 1908
Iamdudum
– On the Law of Separation in Portugal, by Pope Pius X, 24 May 1911
Il
Fermo Proposito – On Catholic Action in Italy, by Pope Pius X, 11 June 1905
Iucunda
Sane – On Pope Saint Gregory the Great, by Pope Pius X, 12 March 1904
Lacrimabili
Statu – On the Indians of South America, Pope Pius X, 7 June 1912
Lamentabili Sane, by Pope
Pius X, 3 July 1907
Notre
Charge Apostolique – Our Apostolic Mandate, by Pope Pius X, 15 August 1910
Pascendi
Dominici Gregis – On the Doctrine of the Modernists, by Pope Pius X, 8
September 1907
Pieni
L’Animo – On the Clergy in Italy, by Pope Pius X, 28 July 1906
Prayer to Saint Joseph, by
Pope Saint Pius X
Singulari
Quadam – On Labor Organizations, by Pope Pius X, 24 September 1912
The Oath
Against Modernism, by Pope Pius X, 1 September 1910
Tribus
Circiter – On the Mariavites or Mystic Priests of Poland, by Pope Pius X, 5
April 1906
Une
Fois Encore – On the Separation of Church and State, by Pope Pius X, 6 January
1907
Vehementer
Nos – On the French Law of Separation, by Pope Pius X, 11 February 1906
On
the 50th Anniversary of the Proclamation of the Dogma of the Immaculate
Conception
Condemning
the Errors of the Modernists
Catechism,
by Pope Saint Pius X
MLA
Citation
“Written by Pope Pius
X“. CatholicSaints.Info. 2 August 2014. Web. 21 August 2020.
<https://catholicsaints.info/written-by-pope-pius-x/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/written-by-pope-pius-x/
Museo San Pio X in
English
We are working to
translate the site in English.
Translations by Nausica Bonaldo and Michael Dubiaga, Jr.
Available documents:
Who is St. Pius X
Life of St.
Pius X Part 1: The Sartos from 1400 to 1800 - Giuseppe Sarto's childhood
and adolescence - In the Seminary of Padova
Life of St.
Pius X Part 2: The Chaplain of Tombolo
Life of St.
Pius X Part 3: Priest of Salzano
Life of St.
Pius X Part 4: Canon in Treviso
Life of St.
Pius X Part 5: The Bishop of Mantova
Life of St.
Pius X Part 6: Cardinal Patriarch in Venice
Life of St.
Pius X Part 7: Pope Pius X
Life of St.
Pius X Part 8: The Canon Process
Life of St.
Pius X Part 9: Essential Bibliography
Bibliography
of St. Pius X (Italian books)
A brief guide
to San Pio X Museum
The Parish
Historical Archive "Giuliano Furlanetto"
Pope Pius X from
Wikipedia
Pius X from
Vatican.va
Enciclicas and
Apostolic Exortations from Papal Enciclicas
SOURCE : https://www.museosanpiox.it/international/eng/
Adolfo Müller-Ury (1862–1947), Portrait of Pius X, 1911, The Catholic University of America. 1914: given to The Catholic University of America by Adolfo Müller-Ury
Pope Saint Pius X
Perhaps nowhere in the
history of the Church is there a better example of a man possessed of so many
of the saintly virtues—piety, charity, deep humility, pastoral zeal, and
simplicity—than in one of the newest of God’s elect, St. Pius X. Yet the parish
priest of Tombolo, who remained a country priest at heart throughout his life,
faced the problems and evils of a strife-torn world with the spiritual fervor
of a crusader. The inscription on his tomb in the crypt of the basilica of St.
Peter’s gives the most eloquent testimony to a life spent in the service of
God:
“Born poor and humble of
heart,
Undaunted champion of the
Catholic faith,
Zealous to restore all
things in Christ,
Crowned a holy life with
a holy death.”
St. Pius X was born
Giuseppe Melchiorre Sarto on June 2, 1835 in the little Italian town of Riese,
in the province of Treviso near Venice. His father was Giovanni Sarto, a
cobbler by trade, who was also caretaker of the city hall and the town’s
postmaster; his mother was Margherita Sanson, a seamstress. The family had few
worldly goods and the early life of young Giuseppe, eldest of eight surviving
children, was a difficult one. He attended the parish school and while there,
his intelligence and high moral character attracted the notice of the pastor,
who arranged a scholarship for the lad at the high school in Castelfranco, a
larger town two miles from Riese. After completing the course of instruction at
Castelfranco, he made known that he had felt the call to the priesthood for some
time, but had considered the means of attaining this end beyond his grasp.
However, his parents saw that the will of God was in their son’s calling, and
they did all in their power to encourage him, while the pastor again came to
the rescue by arranging another scholarship to the seminary at Padua. In
November of 1850, young Sarto arrived at Padua and was immediately taken up
with the life and studies of the seminary. The same high qualifications of
intellect and spirit, later to blossom forth in his work as bishop and Pope,
were much in evidence as a seminarian. Giuseppe worked hard and finally on
September 18, 1858, Father Sarto was ordained at the cathedral in Castelfranco.
The young priest’s first
assignment was as curate at Tombolo, a parish of 1500 souls in the Trentino
district of Italy. Here, for eight years, Father Sarto labored among his
favorite parishioners, the poor. He also organized a night school for the
general education of adults, and trained the parish choir to a high degree of
skill in Gregorian Chant. His pastor at Tombolo, Father Constantini,
recognizing the worth of the young priest, wrote a prophetic summary of his
assistant. “They have sent me as curate a young priest, with orders to mould
him to the duties of pastor; in fact, however, the contrary is true. He is so
zealous, so full of good sense, and other precious gifts that it is I who can
learn much from him. Some day or other he will wear the mitre, of that I am
sure. After that—who knows?”
In July of 1867, Father
Sarto, then 32 years of age, was appointed pastor of Salzano, one of the most
favored parishes in the diocese of Treviso. Soon his concern and help toward
the poor became well known throughout the parish, and his two sisters, who acted
as his housekeepers, were often at wit’s end as their brother gave away much of
his own clothing and food to the needy. The new pastor arranged for the
instruction of young and old in the fundamentals of Christian Doctrine. The
firm conviction that devotion meant little if its meaning was not understood
was later to be embodied in the encyclical <Acerbo nimis>, “On the
Teaching of Christian Doctrine.” After nine years at Salzano, Father Sarto was
rewarded for his labors by the appointment as Canon of the Cathedral at Treviso
and as Chancellor of that diocese. In addition, he became Spiritual Director of
the seminary. Canon Sarto took a deep interest in this work of forming Christ
in the hearts of young priests. However, in spite of these many duties, he remained
ever the teacher; he often journeyed from the seminary into the city to teach
catechism to the children, and he organized Sunday classes for those children
who attended public schools, where religion was banned. When the diocese of
Mantua fell vacant in 1884, Pope Leo XIII named Canon Sarto as bishop of that
diocese.
Bishop Sarto found a
troubled diocese in which to begin his labors. There was a general opposition
of the government to religion manifested in many ways—monasteries had been
suppressed, many religious institutions were government-managed, and Church
property was heavily taxed. All these political disturbances had a far-reaching
effect on both the clergy and the laiety. The seminaries of Mantua were
depleted and a general laxity among the younger priests was evident; dangerous
errors of thought had crept into the clergy, and the faults of the shepherds
had spread to the flock. In general, a pall of religious indifference and
secularism had spread over the diocese. With characteristic energy and
spiritual strength, Bishop Sarto set to work to put his see in order. He gave
first attention to the seminary, where by his own example of zeal and teaching,
he won back the clergy to full and faithful service. The laxity of the people
was attributed to neglect of parish priests in the instruction of the
catechism; Bishop Sarto often taught such classes himself, and in his pastoral
visits and letters, he urged the establishment of the Confraternity of
Christian Doctrine in all parishes. God blessed this work on behalf of all
classes of His flock, and in 1893, His Holiness, Leo XIII, elevated Bishop
Sarto to Cardinal and appointed him Patriarch of Venice.
As Patriarch of Venice,
it was Tombolo, Salzano, and Mantua all over again, but on a widening scale—the
same care for his clergy and for the seminaries, the ever-willing hand and
heart given to the poor, the long hours spent in teaching young and old—only
the red of his new office had replaced the purple and black of former days.
Social and economic problems were of prime concern to the new cardinal, and any
worthy social action organization was assured of his help. When the
Workingmen’s Society was founded in Venice, the name of Cardinal Sarto was at
the top of the list and he paid regular dues as a member! Once it seemed that
an important diocesan newspaper would go into bankruptcy, and the cardinal
declared, “I would rather sell my crozier and my robes of office than let that
paper go under.”
On July 20, 1903, the
reign of Leo XIII came to a close, and the world mourned the death of a great
Pontiff. Cardinals from all over the world came to Rome for the conclave which
would elect the new Pope, and it is again typical of Cardinal Sarto that, due
to his many charities, he was short of funds necessary to make the trip; so
sure was he that he would never be elected that the problem was solved by the
purchase of a return ticket to Venice! With the conclave in solemn session, the
voting began, and with each successive ballot, Cardinal Sarto gained more votes.
As his cause continued to gain strength, he all the more strongly pleaded that
he was neither worthy nor capable enough for the office. When it was finally
announced that he had gained sufficient votes to be elected, he bent his head,
broke into tears, and whispered, “Fiat voluntas tua” (Thy will be done). He
accepted, took the name of Pius X, and on August 9, 1903, was crowned as Vicar
of Christ on earth.
The world was now the
parish of the new Pontiff, and in his first encyclical he announced the aim of
his reign. It was his desire, in the words of St. Paul, “to restore all things
in Christ.” (Eph 1:10). The prime means of accomplishing this restoration was
dearly seen by Pius to be through the clergy, and throughout his reign, the
Pope exhorted bishops to reorganize the seminaries and to obtain the best
possible training for these men who would instill in others the knowledge of
God. The Pontiff published an encyclical, “Exhortation to the Catholic Clergy,”
in which he pointed out that only through a trained and disciplined clergy
could a program of return to Christ be realized.
The religious instruction
of young and old became the second most important means toward the Christian
restoration, and in his encyclical <Acerbo nimis>, “On the Teaching of
Christian Doctrine,” Pius X firmly stated his position. The evils of the world
were traceable to an ignorance of God, he said, and it was necessary for
priests to make the eternal truths available to all and in a language that all
could understand. Ever an example, he himself gave Sunday instruction to the
people in one of the Vatican courtyards. However, no reform of Pius’ was more
widely acclaimed than the Decrees on Holy Communion, and Pius X is often called
“the Pope of the Eucharist.” These decrees, issued from 1905 through 1910,
allowed the reception of first Holy Communion at an earlier age than had
formerly been required, encouraged the frequent reception of the Holy Eucharist
by all Catholics, and relaxed the fast for the sick.
In the field of Christian
social action the Pope had always been an ardent champion, and in 1905, he
published <Il fermo proposito>, “On Catholic Social Action.” In this
work, the Pontiff listed practical recommendations for the solution of the
social problem; he reaffirmed the need and power of prayer, but said that
society would not be Christianized by prayer alone. Action is needed, he
pointed out, as had been shown in the lives of the Apostles and of saints like
Francis Xavier. The Pope likewise vigorously promoted reforms within the
liturgy of the Church, since he felt that these were long overdue. In his
<Motu proprio on the Restoration of Church Music>, he listed the aims of
such music to be sanctity, beauty of form, and universality. Gregorian Chant,
the Pope felt, was the music best suited to attain those aims. However, he felt
that an attempt to make all Church music Gregorian was an exaggerated fad, and
modern compositions were always welcomed by the Pontiff as long as they
fulfilled the prescribed norms. Pius also reformed the Breviary, and was
founder of the Biblical Institute for the advancement of scholarship in the
study of the Scriptures. Even more important for the internal structure of the
Church, he initiated and closely supervised the construction of the Code of
Canon Law.
The familiar notion of
Pius X as the Teacher of Christian Truth and the firm guide and staunch foe of
error was forceably illustrated in 1907 when he issued more than fourteen
pronouncements against the growth of Modernism. This subtle philosophy, in which
Pius saw the poison of all heresies, pretended to “modernize” the Church and to
make it keep pace with the changing times. In reality, its end would have been
the destructions of the foundation of faith. The crowning achievement of the
Pontiff’s writings and pronouncements against this philosophy came in the
encyclical, <Pascendi dominici gregis>, “On the Doctrines of the
Modernists.” In this work, which was a death blow to Modernism, he gave a
systematic exposition of the errors involved, their causes, and provisions for
combatting the errors by definite preventive measures.
Pius X labored for the
Master until the very last days of his life. His 79 years had not set too
heavily upon him, but overwork and anxiety over the impending doom of a World
War began to take their toll. Pius saw clearly the horrors of the coming
conflict and felt helpless that he could not prevent it. A little more than a
month after the outbreak of the war, the Pope was seized with an attack of
influenza, and his weakened constitution could not combat the illness. The end
for the Christ-like Pius came peacefully on August 20, 1914, and the world,
though in the throes of a death struggle, paused to mourn the gentle and humble
man whose last will and testament gave such an insight into his character. It
read, in part, “I was born poor, I lived poor, I die poor.” Shortly after his
death, the faithful began to make pilgrimages to his tomb, bringing flowers,
prayers, and petitions for favors. Accounts of miraculous favors and cures, some
even accomplished during his lifetime and granted through his intercession,
were announced and given widespread acclaim. In 1923, the Church, always
cautious in such matters, began inquiry into the life and virtues of Pius X,
and in February of 1943, the first official step in his Cause was taken when
the necessary decree was signed by the present Pontiff, Pius XII. In honor of
the work which Pius X had accomplished in its behalf, the Confraternity of
Christian Doctrine actively contributed in promoting the Cause for his
beatification and canonization. On June 3, 1951, Pius X was declared Blessed,
and finally on May 29, 1954, amid the traditional pealing of the bells in the
great churches of Rome, Giuseppe Sarto, the humble parish priest of the world,
was canonized a saint of God.
SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/pius-x/
Biagio
Biagetti.Apothéose de Saint Pie X, Treviso Cathedral
Pope Pius X
(Giuseppe Melchiorre
Sarto).
Born 2 June, 1835,
at Riese, Province of Treviso,
in Venice.
His parents were
Giovanni Battista Sarto and Margarita (née Sanson); the former,
a postman, died in 1852, but Margarita lived to see her son a cardinal.
After finishing his elements, Giuseppe at first received private lessons
in Latin from the arch-priest of his town, Don Tito
Fusaroni, after which he studied for four years at the gymnasium of
Castelfranco Veneto, walking to and fro every day. In 1850 he received
the tonsure from
the Bishop of Treviso,
and was given a scholarship of the Diocese
of Treviso in the seminary of Padua,
where he finished his classical, philosophical,
and theological studies
with distinction. He was ordained in
1858, and for nine years was chaplain at
Tombolo, having to assume most of the functions of parish priest,
as the pastor was
old and an invalid. He sought to perfect his knowledge of theology by
assiduously studying Saint Thomas and canon law; at the same
time he established a night school for
adult students, and devoted himself of the ministry of preaching in
other towns to which he was called. In 1867 he was
named arch-priest of Salzano, a large borough of the Diocese
of Treviso, where he restored the church, and provided for the
enlargement and maintenance of the hospital by
his own means, consistently with his habitual generosity to
the poor; he especially distinguished himself by
his abnegation during the cholera. He showed great solicitude for
the religious instruction of adults. In 1875 he was made
a canon of the cathedral of Treviso,
and filled several offices, among them those of spiritual
director and rector of
the seminary, examiner of
the clergy,
and vicar-general;
moreover, he made it possible for the students of the public schools to
receive religious instruction. In 1878, on the death
of Bishop Zanelli, he was elected vicar-capitular.
On 10 November, 1884, he was named Bishop of Mantua,
then a very troublesome see, and consecrated on
20 November. His chief care in his new position was for the formation of
the clergy at
the seminary,
where, for several years, he himself taught dogmatic
theology, and for another year moral
theology. He wished the doctrine and
method of St.
Thomas to be followed, and to many of the poorer students he gave
copies of the "Summa
theologica"; at the same time he cultivated the Gregorian
Chant in company with the seminarians. The temporal
administration of his see imposed
great sacrifices upon
him. In 1887 he held a diocesan synod.
By his attendance at the confessional, he gave the example
of pastoral zeal.
The Catholic organization
of Italy,
then known as the "Opera dei Congressi", found in him a zealous propagandist
from the time of his ministry at Salzano.
At the
secret consistory of June, 1893, Leo
XIII created him a cardinal under
the title of San Bernardo alle Terme; and in the
public consistory, three days later, he was preconized Patriarch of Venice,
retaining meanwhile the title
of Apostolic Administrator of Mantua. Cardinal Sarto was obliged to
wait eighteen months before he was able to take possession of his
new diocese, because the Italian government refused its exequatur,
claiming the right of nomination as
it had been exercised by the Emperor of Austria.
This matter was discussed with bitterness in the newspapers and in
pamphlets; the Government, by way of reprisal, refused its exequatur to
the other bishops who
were appointed in the meantime, so that the number of vacant sees
grew to thirty. Finally, the minister Crispi having returned to
power, and the Holy
See having raised the mission of Eritrea to the rank of
an Apostolic Prefecture in favour of the Italian Capuchins,
the Government withdrew from its position. Its opposition had not
been caused by any objection to Sarto personally. At Venice the cardinal found
a much better condition of things than he had found at Mantua.
There, also, he paid great attention to the seminary,
where he obtained the establishment of the faculty of canon law. In 1898
he held the diocesan synod.
He promoted the use of the Gregorian
Chant, and was a great patron of Lorenzo Perosi; he
favoured social works, especially the rural parochial banks;
he discerned and energetically opposed the dangers
of certain doctrines and the conduct of certain Christian-Democrats.
The international Eucharistic Congress of 1897, the centenary of St.
Gerard Sagredo (1900), and the blessing of the corner-stone of
the new belfry of
St. Mark's, also of the commemorative chapel of
Mt. Grappa (1901), were events that left a deep impression on him and his
people. Meanwhile, Leo
XIII having died, the cardinals entered
into conclave and
after several ballots Giuseppe Sarto was elected on 4
August by a vote of 55 out of a possible 60 votes. His coronation took
place on the following Sunday, 9 August, 1903.
In his first Encyclical,
wishing to develop his programme to some extent, he said that the motto of his
pontificate would be "instaurare omnia in Christo" (Ephesians
1:10). Accordingly, his greatest care always turned to the direct interests
of the Church.
Before all else his efforts were directed to the promotion of piety among
the faithful,
and he advised all (Decr. S. Congr. Concil., 20 Dec., 1905) to receive Holy
Communion frequently and, if possible, daily, dispensing the sick from
the obligation of fasting to
the extent of enabling them to receive Holy
Communion twice each month, and even oftener (Decr. S.
Congr. Rit., 7 Dec., 1906). Finally, by the Decree "Quam
Singulari" (15 Aug., 1910), he recommended that the
first Communion of children should not be deferred too long after
they had reached the age of discretion. It was by his desire that
the Eucharistic Congress of 1905 was held at Rome,
while he enhanced the solemnity of subsequent Eucharistic
congresses by sending to them cardinal legates.
The fiftieth anniversary of the proclamation of the dogma of
the Immaculate Conception was an occasion of which he took advantage
to enjoin devotion
to Mary (Encyclical "Ad illum diem", 2 February, 1904); and
the Marian Congress, together with the coronation of
the image of the Immaculate Conception in
the choir of St. Peter's, was a worthy culmination of
the solemnity. As a simple chaplain,
a bishop,
and a patriarch, Giuseppe Sarto was a promoter of sacred
music; as pope,
he published, 22 November, 1903, a Motu Proprio on sacred
music in churches, and at the same time ordered
the authentic Gregorian
Chant to be used everywhere, while
he caused the choir books to be printed with
the Vatican font of type under the supervision of a special
commission. In the Encyclical "Acerbo
nimis" (15 April, 1905) he treated of
the necessity of catechismal instruction, not only for
children, but also for adults, giving detailed rules, especially in relation to
suitable schools for
the religious instruction of students of the public schools,
and even of the universities.
He caused a new catechism to
be published for the Diocese of Rome.
As bishop,
his chief care had been for the formation of the clergy,
and in harmony with this purpose, an Encyclical to
the Italian episcopate (28 July, 1906) enjoined the greatest
caution in the ordination of priests,
calling the attention of the bishops to
the fact that there was frequently manifested among the younger clergy a spirit of
independence that was a menace to ecclesiastical
discipline. In the interest of Italian seminaries,
he order them to be visited by the bishops,
and promulgated a
new order of studies, which had been in use for several years at the Roman
Seminary. On the other hand, as the dioceses of
Central and of Southern Italy were
so small that their respective seminaries could
not prosper, Pius X established the regional seminary which
is common to the sees of
a given region; and, as a consequence, many small, deficient seminaries were
closed. For the more efficient guidance of souls,
by a Decree of
the Sacred Congregation of the Consistory (20 August, 1910),
instructions were given concerning the removal of parish priests,
as administrative acts, when such procedure was required by grave
circumstances that might not constitute a canonical cause for
the removal. At the time of the jubilee in honour of
his ordination as
a priest,
he addressed a letter full of affection and wise council to all
the clergy.
By a recent Decree (18
Nov., 1910), the clergy have
been barred from the temporal administration of social organizations,
which was often a cause of
grave difficulties.
The pope has
at heart above all things the purity of the faith.
On various occasions, as in the Encyclical regarding
the centenary of Saint
Gregory the Great, Pius X had pointed out the dangers
of certain new theological methods,
which, based upon Agnosticism and
upon Immanentism, necessarily divest the doctrine of
the faith of
its teachings of objective, absolute, and immutable truth,
and all the more, when those methods are associated with
subversive criticism of the Holy
Scripture and of the origins of Christianity.
Wherefore, in 1907, he caused the publication of the Decree "Lamentabili"
(called also the Syllabus of Pius X), in which sixty-five
propositions are condemned. The greater number of these propositions concern
the Holy
Scripture, their inspiration, and the doctrine of Jesus and
of the Apostles, while others relate to dogma,
the sacraments,
and the primacy of the Bishop
of Rome. Soon after that, on 8 Sept., 1907, there appeared the famous Encyclical "Pascendi",
which expounds and condemns the system of Modernism.
It points out the danger of Modernism in
relation to philosophy, apologetics, exegesis, history, liturgy,
and discipline, and shows the contradiction between that innovation and
the ancient faith;
and, finally, it establishes rules by which to combat efficiently the
pernicious doctrines in question. Among the means suggested mention
should be made of the establishment of an official body of "censors"
of books and the creation of a "Committee of Vigilance".
Subsequently, by
the Motu Proprio "Sacrorum Antistitum", Pius X
called attention to the injunctions of the Encyclical and
also to the provisions that had already been established under Leo
XIII on preaching, and proscribed that all those who exercised
the holy ministry or who taught in ecclesiastical institutions,
as well as canons, the superiors of the regular clergy,
and those serving in ecclesiastical bureaux
should take an oath,
binding themselves to reject the errors that
are denounced in the Encyclical or
in the Decree "Lamentabili". Pius X
reverted to this vital subject on other occasions, especially in
those Encyclicals that were written in commemoration of St.
Anselm (21 April, 1909) and of St.
Charles Borromeo (23 June, 1910), in the latter of which Reformist
Modernism was especially condemned. As the study of the Bible is
both the most important and the most dangerous study in theology, Pius X
wished to found at Rome a
centre for these studies, to give assurance at once of unquestioned orthodoxy and scientific worth;
and so, with the assistance of the whole Catholic world,
there was established at Rome the Biblical Institute,
under the direction of the Jesuits.
A need that had been felt
for a long time was that of the codification of the Canon Law, and with a
view to effecting it, Pius X, on 19 March, 1904, created a
special congregation of cardinals,
of which Mgr Gasparri, now a cardinal,
became the secretary. The most eminent authorities on canon law,
throughout the world, are collaborating in the formation of the new code, some
of the provisions of which have already been published, as, for example, that
modifying the law of
the Council
of Trent on secret
marriages, the new rules for diocesan relations and
for episcopal visits ad limina, and the new organization of
the Roman
Curia (Constitution "Sapienti Consilio", 29 June, 1908).
Prior to that time,
the Congregations for Relics and Indulgences and
of Discipline had been suppressed, while the Secretariate
of Briefs had been united to the Secretariate of State. The
characteristic of the new rule is the complete separation of the judicial from
the administrative; while the functions of the various bureaux have been more
precisely determined, and their work more equalized. The offices of the Curia are
divided into Tribunals (3), Congregations (11),
and Offices (5). With regard to the first, the Tribunal of
the Signature (consisting of cardinals only)
and that of the Rota were
revived; to the Tribunal of the Penitentiary were left only the cases
of the internal forum (conscience). The Congregations remained almost
as they were at first, with the exceptions that a special section was added to
that of the Holy Office of the Inquisition,
for indulgences;
the Congregation of Bishops and Regulars received the name
of Congregation of the Religious, and has to deal only with the
affairs of religious congregations, while the affairs of the secular
clergy are to be referred to the Congregation of the
Consistory or of that of the Council; from the latter were taken
the matrimonial cases, which are now sent to the tribunals or to the
newly-created Congregation of the Sacraments.
The Congregation of the Consistory has increased greatly in
importance, since it has to decide questions of competence between the various
other Congregations. The Congregation
of Propaganda lost much of its territory in Europe and
in America, where religious conditions have become regular.
At the same time were published the rules and regulations for employees and
those for the various bureaux. Another recent Constitution relates to the suburbicarian sees.
The Catholic hierarchy has
greatly increased in numbers during these first years of the pontificate
of Pius X, in which twenty-eight new dioceses have
been created, mostly in the United
States Brazil,
and the Philippine
Islands; also one abbey nullius,
16 vicariates
Apostolic, and 15 prefectures Apostolic.
Leo
XIII brought the social question within the range of ecclesiastical activity, Pius X,
also, wishes the Church to
co-operate, or rather to play a leading part in the solution of
the social question; his views on this subject were formulated in a
syllabus of nineteen propositions, taken from
different Encyclicals and other Acts of Leo
XIII, and published in a Motu Proprio (18 Dec., 1903), especially
for the guidance of Italy,
where the social question was a thorny one at the beginning of his
pontificate. He sought especially to repress certain tendencies
leaning towards Socialism and promoting a spirit of
insubordination to ecclesiastical authority.
As a result of ever increasing divergences, the "Opera die
Congressi", the great association of the Catholics of Italy,
was dissolved. At once, however, the Encyclical "Il
fermo proposito" (11 June, 1905) brought about the formation of a new
organization consisting of three great unions, the Popolare, the Economica, and
the Elettorale. The firmness of Pius X obtained the elimination of,
at least, the most quarrelsome elements, making it possible now for Catholic social action to
prosper, although some friction still remains. The desire of Pius X
is for the economical work to be avowedly Catholic,
as he expressed it in a memorable letter to Count Medolago-Albani. In France,
also, the Sillon, after promising well, had taken a turn that was little
reassuring to orthodoxy;
and dangers in this connection were made manifest in the Encyclical "Notre
charge apostolique" (15 Aug., 1910), in which the Sillonists were ordered
to place their organizations under the authority of the bishops.
In
its relations with Governments, the pontificate of Pius X
has had to carry on painful struggles. In France the pope had
inherited quarrels and menaces. The "Nobis nominavit" question
was settled through the condescension of the pope;
but the matter of the appointment of bishops proposed
by the Government, the visit of the president to the King of Italy,
with the subsequent note of protestation, and the resignation of two French bishops,
which was desired by the Holy
See, became pretexts for the Government at Paris to
break off diplomatic relations with the Court of Rome.
Meanwhile the law of
Separation had been already prepared, despoiling the Church of France,
and also prescribing for the Church a
constitution which, if not openly contrary to her nature, was at least
full of danger to her. Pius X, paying no attention to the counsels of
short-sighted opportunism, firmly refused his consent to the
formation of the associations cultuelles. The separation brought some
freedom to the French Church, especially in the matter of
the selection of its pastors. Pius X,
not looking for reprisals, still recognizes the French right of
protectorate over Catholics in
the East. Some phrases of the Encyclical "Editæ
Sæpe", written on the occasion of the centenary of St.
Charles, were misinterpreted by Protestants,
especially in Germany,
and Pius X made a declaration in refutation of them, without
belittling the authority of his high office. At present (Dec., 1910)
complications are feared in Spain,
as, also, separation and persecution in Portugal; Pius X
has already taken opportune measures. The new Government
of Turkey has sent an ambassador to the Pope.
The relations of the Holy
See with the republics of Latin America are good.
The delegations to Chile and
to the Argentine
Republic were raised to the rank of internuntiatures, and an Apostolic
Delegate was sent to Central America.
Naturally, the solicitude
of Pius X extends to his own habitation, and he has done a great deal
of work of restoration in the Vatican, for example, in the quarters of the
cardinal-secretary of State, the new palace for employees, the new
picture-gallery, the Specola, etc. Finally, we must not forget his
generous charity in public misfortunes: during the great earthquakes
of Calabria, he asked for the assistance of Catholics throughout
the world, with the result that they contributed, at the time of the last
earthquake, nearly 7,000,000 francs, which served to supply the wants of those
in need, and to build churches, schools,
etc. His charity was proportionately no less on the occasion of the
eruption of Vesuvius, and of other disasters outside of Italy (Portugal
and Ireland).
In few years Pius X has secured great, practical, and lasting results
in the interest of Catholic
doctrine and discipline, and that in the face of great
difficulties of all kinds. Even non-Catholics recognize
his apostolic spirit, his strength of character, the precision
of his decisions, and his pursuit of a clear and explicit programme.
Benigni, Umberto. "Pope Pius X." The Catholic Encyclopedia. Vol.
12. New York: Robert Appleton Company, 1911. 21 Aug.
2015 <http://www.newadvent.org/cathen/12137a.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by David M. Cheney. Dedicated to
Ceil Holman (1907-1996), my grandmother.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. June 1, 1911. Remy Lafort, S.T.D.,
Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2020 by Kevin
Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/12137a.htm
Mosaïque
représentant le pape Pie X à Lourdes (entrée de la crypte)
Pope Pius X,
A True Son of Saint Francis
It may not be generally
known to our readers that the late Sovereign Pontiff, Pius X, was a Franciscan
Tertiary, and now that he is passed to his eternal reward, it will not be amiss
briefly to trace his connection with the Franciscan Order and to enumerate a
few incidents of his life which show him to have been a true follower of Saint
Francis. Pope Pius X was a member of the Third Order since the year 1870. He
was admitted into the Order by the Rev. Honoratus Bindoni in the cathedral of
Treviso. As pastor of Salzano, Joseph Sarto directed the Third Order of the
parish and left it in a blooming condition.
As Bishop of Mantua, he
regularly took part in the meetings, often spoke to the Tertiaries, and after
the meeting he was ever ready to grant an audience to any one seeking help or
advice. This example of their bishop induced many of the younger clergy to be
enrolled in the Third Order.
As Patriarch of Venice,
he adhered closely to the Rule of the Third Order; in his pastoral letters, he
often referred to it, and at times he invited some eloquent orator to preach on
it. In 1896, a Tertiary Congress was held in his palace at Venice, and he
himself was one of the principal speakers. Accompanied by 2,000 Venetians he
made a pilgrimage to Assisi in 1896 to visit the tomb of Saint Francis and the
other places dear to the heart of every Tertiary.
As soon as he was elected
Pope, he assumed the protectorate of the Friars Minor, and during his reign, he
often warmly advocated the Third Order. At an audience granted to Professor
Salvator Licitra, director of the Third Order at Ragusa, he spoke the memorable
words: “I bless the Third Order which is very dear to me.” When in 1904, he
received the Roman Tertiaries in audience, he gave vent to his feelings, and
extolled Saint Francis and his Third Order in eloquent terms. As Pope, he
raised four Tertiaries to the honor of the altar. They are, Blessed John
Baptiste Vianney, Cure D’Ars, Blessed Vivaldus of Ayoi, Blessed Joan of Arc,
the Maid of Orleans, and the Tertiary priest Bartolus.
The many edifying deeds
of true virtue, which His Holiness performed as a poor, barefoot boy in Riesi,
as a model student in Padua, as a zealous pastor in Salzano, as a true-hearted
bishop in Mantua, as a beloved Patriarch in Venice, and, finally as Vicar of
Christ in Rome, all this is ample proof that Pius X was a worthy son of the
humble Saint of Assisi.
Among other good
qualities, the late Holy Father possessed genuine piety, deep humility, and
true charity.
Joseph Sarto received a
thorough Christian training from his poor but virtuous parents. His saintly
mother knew not how to read nor write, she could not even sign her own name
when she was married, but she knew the value of leading a life pleasing to God.
She had a deep love for God and the Blessed Virgin Mary. She received Holy
Communion quite frequently, and made many a visit to the shrine of Cendrole,
dedicated to our Blessed Lady. Her pious example, no doubt, had a salutary
effect on all her children, and, especially on Joseph. When Joseph Sarto became
bishop, he well remembered the good influence which the piety of his mother
made upon him. He wrote at that time; “Man’s character is formed in youth. The
heart of a child is like a plot of new ground; it will take in good or bad seed
and yield fruit accordingly. If the training and teaching is good, the child
will almost invariably be good also.”
Whenever Joseph Sarto
visited his home in later years, as seminarian or priest or bishop or cardinal,
he was sure to retrace his steps to the little chapel at Cendrole. As pope he
proved his devotion to the Mother of God, when in 1904 the Jubilee of the
Immaculate Conception was celebrated. He granted many favors and indulgences on
this occasion, and himself composed a beautiful prayer to the spotless Mother
of Christ.
Pius X has also given
evidence of his piety by his love and zeal for the Blessed Eucharist. He issued
several decrees concerning the august Sacrament of the Altar with the object of
bringing the people of all classes and conditions of life nearer to our
Eucharistic Lord. Frequent Communion and the Communion of the innocent children
have made a great change in the Church of Christ, and it was the piety of the
Holy Father that gave the impetus.
The piety of Pius X was
deep and solid; the same may be said of his humility. Although Joseph Sarto was
specially gifted in mind and body, he never boasted or made a show of himself.
When the Cardinals met in conclave, in 1903, to elect a successor to Leo XIII,
the choice fell on Joseph Sarto, the Patriarch of Venice. “Who is Joseph
Sarto?” the people asked one another. “Whence does he hail?” Cardinal Sarto, a
child of the people, a hard-working, unassuming priest, a bishop who had
restored order quietly but effectively, a patriarch of Venice, whose conduct
with his diocesans and the civil authorities was marked by kindliness and
moderation, this quiet, modest, and humble man was to occupy the highest office
in the Church, Cardinal Sarto was taken by surprise and by fear when he noticed
that the votes were fast coming in his favor. With tears in his eyes, he most
earnestly besought the Cardinals to choose another. “Almighty God knows it,” he
said, “that I am not worthy of the high office, and not capable of filling it.”
When the Cardinals insisted on his election, the humble man accepted the heavy
burden, putting all his trust in the Lord.
Pius X was comparatively
poor as Pope, and the reason for this was, because he had so great a charity
for the poor and the distressed. The people knew his love and pity for them,
and they made good use of his weak point. While acting as pastor in Salzano, he
was very closely watched by the poor. If a wealthy family had a child baptized,
or if some rich person had died, the poor parishioners would wait at the
church-door for their generous pastor, and he would not divide the special
stipend with them, no, he would give them the last farthing. The only thing
that seemed to grieve the holy priest, was his frequent inability to help the
poor. Once he had purchased a supply of wood for the winter. His poor
parishioners soon appeared in great numbers to beg a few pieces, and they did
their work so well that in a few days not a stick of wood remained. When
Patriarch of Venice, Joseph Sarto received a salary of 23,000 lires, and though
that was hardly enough to cover his expenses, still the poor would receive a
good portion of it. A high personage once presented the Patriarch with a gold,
watch but that, too, soon disappeared. Sarto made a present of it to a man who
was in need while he himself continued to carry his old nickel-plated time-piece.
Two of his sisters had charge of the household, and they found it necessary to
keep his laundry and other articles under lock and key, or he would have given
everything to the poor.
Many other edifying
stories are related of the piety, the humility, and the charity of the late
Holy Father, but these will suffice to show that he was a true son of Saint
Francis of Assisi, a worthy member of the Third Order. May the remembrance of
his virtues linger long in the memory of every Tertiary, and may they send up
fervent and frequent prayers to the throne of God for the repose of the soul of
their illustrious Brother in Saint Francis.
MLA
Citation
Franciscan
Herald, September 1913. CatholicSaints.Info.
5 October 2022. Web. 21 August 2024.
<https://catholicsaints.info/pope-pius-x-a-true-son-of-saint-francis/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/pope-pius-x-a-true-son-of-saint-francis/
Pius
X, Museo San Pio X, 1903. http://www.museosanpiox.it/international/eng/engpio_x1.htm
August 21, 2017
What Pope St. Pius X Can
Teach Us
Today we celebrate the
feast day of St. Pius X, one of the great reformer popes and the first pope of
the twentieth century. On this anniversary of his death, we
should pay special attention to this pope’s life, and see what wisdom he has
for us. When discussing his legacy, many will talk about the great
strides he took against modernism, the “synthesis of all heresies” as he put it
in the landmark encyclical Pascendi Domini Gregis.
Others might talk about him being one of the great “pastoral popes”, with many
of his reforms focusing on improving the life of the local Church. Still
others will focus on his role in beginning the liturgical reform that is still
ongoing in the Church today.
All of these are great
topics for discussion, and many of them are great essays in and of
themselves. Yet I think important as they are, there are other topics he
covered that would be of importance to us, especially those of us who write and
explain the faith at sites like Catholic Exchange.
In his encyclical Acerbo Nimis,
Pius X tackled the importance of sound catechesis in the life of the
Christian. Most people had neither the aptitude nor the desire for
advanced theological degrees, but the lay faithful needed sound doctrine, and
more importantly, a way to make it relevant. Most of the faults in
society came from “ignorance of things divine.” To remedy this, he
proposes several reforms on how to approach catechesis, but also some general
guidelines catechists must follow. Even if we lack formal degrees or
teaching positions at our parishes, we Catholic writers should consider the
following guideline as binding to us as well. Why do we teach the faith?
The task of the catechist
is to take up one or other of the truths of faith or of Christian morality and
then explain it in all its parts; and since amendment of life is the chief aim
of his instruction, the catechist must needs make a comparison between what God
commands us to do and what is our actual conduct. After this, he will use
examples appropriately taken from the Holy Scriptures, Church history, and the
lives of the saints — thus moving his hearers and clearly pointing out to them
how they are to regulate their own conduct. He should, in conclusion, earnestly
exhort all present to dread and avoid vice and to practice virtue.
I do not think it is
controversial to state that a lot of these things are lacking in the way we
present the faith today. Recent popes (especially Benedict XVI)
complained about how the Christian faith has long been presented as just a
bunch of intellectual propositions that have no direct bearing in our everyday
life. For example, any apologist or yokel with access to the internet can
give you the biblical basis for the teaching of the papacy. Yet can we
explain how the nature of the Petrine office (or any authority structure in the
Church) helps us to live better lives as Catholics? We can quote at
length the teachings on the sacraments, but can we talk about how knowledge of
any of them (exclude for the moment the sacrament of reconciliation) should
make us want to amend our life? Can we even talk about why amendment of
life is so important, even for those who are Catholics in good standing?
Far too often Catholics know what to believe, but never have an inkling of why
we should believe it. Yes, our eternal salvation depends on belief in the
Catholic faith, but why?
In addition to talking about
why the faith is to be presented, he also spent time in another encyclical
talking about how we should present that faith. The teaching
of E Supremi is
just as important:
But in order that
the desired fruit may be derived from this apostolate and this zeal for
teaching, and that Christ may be formed in all, be it remembered, Venerable
Brethren, that no means is more efficacious than charity. “For the Lord is not
in the earthquake” (III Kings xix., II) — it is vain to hope to attract souls
to God by a bitter zeal. On the contrary, harm is done more often than good by
taunting men harshly with their faults, and reproving their vices with
asperity… This charity, “patient and kind” (1. Cor. xiii., 4.), will extend
itself also to those who are hostile to us and persecute us. “We are reviled,”
thus did St. Paul protest, “and we bless; we are persecuted and we suffer it;
we are blasphemed and we entreat” (1. Cor., iv., 12, s.). They perhaps seem to
be worse than they really are. Their associations with others, prejudice, the
counsel, advice and example of others, and finally an ill-advised shame have
dragged them to the side of the impious; but their wills are not so depraved as
they themselves would seek to make people believe. Who will prevent us from
hoping that the flame of Christian charity may dispel the darkness from their
minds and bring to them light and the peace of God? It may be that the fruit of
our labors may be slow in coming, but charity wearies not with waiting, knowing
that God prepares His rewards not for the results of toil but for the good will
shown in it.
For a pope who was known
to have a pretty severe attitude (who once remarked that the only way to stamp
out modernism was to “beat them [the modernists] with fists”), one might find
these remarks surprising. Bitterness is a popular commodity today,
whether it be in political talk radio/cable news, our favorite catholic blogs,
etc. Everyone loves seeing what the latest person had to say, or how they
rallied the troops against this or that latest evil. While this makes
people feel good, it often doesn’t make a difference, and Pius X helps us
understand why.
God rarely manifests
himself in anger. Even when He does, it is always as limited as
possible. Why? Ultimately, God wants us to follow him. You
won’t get someone to follow you by constantly displaying your anger and outrage
at their conducts and beliefs. Sometimes that outrage is necessary, but
it should only be used sparingly and to make your point. After that, it
should be dropped.
This is because we never
have all the facts in front of us. We can’t read minds and souls.
Even those who believe in the worst things might not be the worst of people in
doing so. When we don’t know all the facts, charity and prudence is the
best course. When you adopt that course, you might not succeed in
“converting” the individual to your point of view. But you will at least
get a chance to present that message! Once you’ve done that, who knows
what might happen in the future?
When one gives St. Pius X
a serious hearing, his words are hard. They would probably entail the
shuttering of most blogs and websites, especially a lot of the popular
ones. Yet Holy Mother Church has canonized Giuseppe Sarto for a
reason. As a man with extensive experience as a parish priest (a rarity
in the papacy), he had a keen insight into how to reach people with the
Gospel. Perhaps it is time that we considered the works of a saint before
the latest empty catchphrase of Catholic reform.
image: Andreas F. Borchert / Wikimedia
Commons
Tagged as: Pope Pius X, popes, saints
Kevin Tierney is the
Associate Editor of the Learn and Live the Faith Section at Catholic Lane. He and his family live in
Brighton, MI. Connect with him via FB or on
twitter @CatholicSmark.
SOURCE : https://catholicexchange.com/pope-st-pius-x-can-teach-us/
Who Was Pope St. Pius X?
Born in 1835 in Venice,
Guiseppe Melchiorre Sarto was pope from 1903 to 1914 under the name Pius X. He
was a staunch defender of the truth, a liturgical reformer, and a man of great
faith.
Pope St. Pius X is well
known globally for his repression of Modernism and his caution against the
separation of Church and State, especially in France. Within the Church, he is
most noted for his preparation of the 1917 Code of Canon Law and advancing the
Liturgical Movement.
There is a plethora of
great biographical pieces on the late pontiff, but let us dive into each of
these items a little bit further to get a sense of the contributions of Pope
St. Pius X.
What is Modernism?
In 1907, the Pope wrote a
letter called Pascendi Dominici Gregis which spoke at length on the
doctrines of the modernists. He goes into detail and depth on the problems that
he sees in the year 1907. Modernism, to him, is rooted in an agnostic view of
Faith which undermines the view of God as transcendent. For the Modernist,
everything is here, present, and observable. Science really is the greatest and
best tool, according to the Modernist, which must confirm the content of the
Faith. The errors of Modernism overemphasize the role of personal experiences
and deemphasize the proper role of Tradition in the Church. Of course, these
errors ripple out to do tremendous harm to the Church as a whole.
The Modernist does not
believe that doctrine develops naturally and authentically; they believe that
it evolves, that there is a true change in doctrine from age to age. Of course,
the teachings of Jesus Christ cannot and will not change substantially. The
Modernist reads the Bible in this way as well, treating it as just another
historical text. There is a denial of mediation and a denial of miracles.
After laying out all of
the errors of the heresy of Modernism, the Pope wrote this:
“And now, can anybody who
takes a survey of the whole system be surprised that We should define it as
the synthesis of all heresies? Were one to attempt the task of collecting
together all the errors that have been broached against the faith and to
concentrate the sap and substance of them all into one, he could not better
succeed than the Modernists have done (Pascendi, 39).”
The words of the Pope in
this encyclical letter still echo down to us, over one hundred years later.
Modernism has taken hold of the Church in many sectors and still has yet to be
fully banished.
Separation of Church and
State
Another error of which
the Pope spoke passionately was the errors and extremes of liberalism and
democracy. At the Second Vatican Council, several decades later, the Church
dealt more extensively with religious freedom. But Pope St. Pius X was dealing
with a group of Christian Democrats in Italy who were undermining the Church’s
authority with the people and the Church in France were dealing with a growing
secular society that wanted a complete separation of Church and State.
The Pope recognizes
in Pascendi Dominici Gregis that the Church “does not occupy the world
all by itself; there are other societies in the world, with which it must
necessarily have contact and relations (Pascendi,24).” He explains that just as
faith and science are not independent of one another, neither are the Church
and the State. However, they must be in proper order and relationship to one
another.
The Pope, drawing from
the inspiration of his predecessors, reminds his readers that the Catholic
citizen is both Catholic and a citizen. These two can no more be separated than
the body can be separated from the soul while someone is still living. So, the
Catholic citizen has the right and duty to work for the common good under the
direction and authority of the Church.
Pope Francis, in an
address to Philadelphia in 2015 likewise said,
“Religious freedom
certainly means the right to worship God, individually and in community, as our
consciences dictate. But religious liberty, by its nature, transcends places of
worship and the private sphere of individuals and families.”
Pope Francis
This issue has not gone
away and seems to have devolved in many parts of the world. For example, in the
United States, Bishop Thomas Olmsted of the Diocese of Phoenix wrote the
wonderful document Catholics
in the Public Square to answer many of these issues. The bishop
reminds us that, in the United States, “There is nothing in the Constitution
excluding people from bringing their faith into the public square.”
The 1917 Code of Canon
Law
The subject of the laws
governing the Church requires more space than can be afforded in this short
article. In summary form, the 1917 Code of Canon Law was the first attempt in
the history of the Church to gather all of the disparate laws of the Church into
one Code. In fact, this first Code of Canon Law covered five volumes. The law
was promulgated by Pope Benedict XV in 1917 but the commission was started and
set to task by Pope St. Pius X.
The Liturgical Movement
Like the Code of Canon
Law, the Liturgical Movement deserves its own treatment in a separate article.
However, it is ill-suited to an article on Pope St. Pius X and his
contributions to not mention the Liturgical Movement.
The Movement began in the
19th Century and carried into the 20th Century. In the 16th Century,
Pope St. Pius V formally codified and united the Roman Rite under the
Tridentine Form of the Mass. This task was monumental and did a great service
to a Church that was being battered and beaten by the winds of the Protestant Revolution.
The Liturgical Movement picks up in the 19th Century with a scholarly
desire to reform the Sacred Liturgy with a view to the ancient and Medieval
forms of worship. But more on that for another day.
Learn More About Pope St.
Pius X
St.
Pius X: Reformer and Father to the Poor
SOURCE : https://catholic-link.org/pope-st-pius-x-contributions-catholic-church/
San Pio X (Giuseppe
Sarto) Papa
Riese, Treviso, 2 giugno
1835 - Roma, 21 agosto 1914
(Papa dal 09/08/1903 al 20/08/1914)
Giuseppe Sarto nacque a Riese, nella diocesi di Treviso, il 2 giugno 1835. Dopo l’ordinazione sacerdotale fu inviato come cappellano nella parrocchia di Tombolo, dove rimase per nove anni; per altri otto svolse il ministero di parroco a Salzano, e successivamente fu nominato canonico e cancelliere della curia vescovile. Nel 1884 venne eletto vescovo della nostra diocesi. Con la sua intensa azione pastorale anticipò, a Mantova, alcune delle linee che avrebbe adottato in seguito come pastore della Chiesa universale: promosse la vita del seminario, la pratica dei sacramenti, il canto liturgico e l’insegnamento del catechismo. Nel 1888 convocò il Sinodo diocesano. Il 5 giugno 1892 fu chiamato alla sede patriarcale di Venezia e il 3 agosto 1903 fu eletto alla cattedra di Pietro, assumendo il nome di Pio X.
E’ il pontefice che nel Motu proprio “Tra le sollecitudini” (1903) affermò che la partecipazione ai santi misteri è la fonte prima e indispensabile della vita cristiana. Difese con forza l’integrità della fede cattolica, propose e incoraggiò la comunione eucaristica anche dei fanciulli, avviò la riforma della legislazione ecclesiastica, si occupò positivamente della questione romana e dell’Azione Cattolica, curò la formazione dei sacerdoti, fece elaborare un nuovo catechismo, favorì il movimento biblico, promosse la riforma liturgica e il canto sacro. Morì il 21 agosto 1914. Pio XII lo beatificò nel 1951 e lo canonizzò nel 1954.
Il suo corpo è venerato nella basilica Vaticana.
Etimologia: Pio = devoto,
religioso, pietoso (signif. Intuitivo)
Martirologio Romano: Memoria di san Pio X, papa, che fu dapprima sacerdote in parrocchia e poi vescovo di Mantova e patriarca di Venezia. Eletto, infine, Pontefice di Roma, si propose come programma di governo di ricapitolare tutto in Cristo e lo realizzò in semplicità di animo, povertà e fortezza, promuovendo tra i fedeli la vita cristiana con la partecipazione all’Eucaristia, la dignità della sacra liturgia e l’integrità della dottrina.
(20 agosto: A Roma, anniversario della morte di san Pio X, papa, la cui memoria
si celebra domani).
Le ragioni della profonda crisi della Fede e della Chiesa, che con costernazione molti cattolici osservano e vivono oggi, sono quelle individuate con logica e realismo da san Pio X, il grande Pontefice riformatore e restauratore che guidò la Chiesa nel primo Novecento fino allo scoppio della prima Guerra mondiale. Il centenario del suo dies natalis, 20 agosto 1914 – 20 agosto 2014, viene così a cadere in un tempo in cui l’obiettivo del suo Magistero, Instaurare omnia in Christo, diventa di sorprendente attualità: come allora Papa Sarto, di fronte agli assalti secolarizzanti del liberalismo e del modernismo, vide come unico rimedio la necessità di ricapitolare ogni cosa in Cristo, così oggi le parole di San Paolo diventano insegnamento di urgente attuazione per difendere la Chiesa da quei mali fotografati, esaminati e analizzati nell’enciclica Pascendi Dominici Gregis che San Pio X scrisse nel 1907 e che resta, nel Magistero petrino, uno dei documenti più importanti e più celebri di tutti i tempi.
San Pio X avviò un piano santamente ambizioso e di riforma generale poiché non solo le forze nemiche, liberali e massoniche, minacciavano la Chiesa, e i semi avvelenati del liberalismo e del modernismo (termine presente per la prima volta nella Pascendi) avevano ormai attecchito con successo in alcuni ambienti “cattolici”, sia nel clero, sia fra i laici; ma si era andato formando, in particolare sotto il Pontificato di Leone XIII, un clima di stanchezza e di apatia nei Seminari, nelle parrocchie e persino nelle celebrazioni delle Santa Messe, dove erano entrati addirittura canti profani, bande musicali, arie di opere liriche… fra le azioni di Papa Sarto ci fu anche la Riforma della musica sacra: avvalendosi della consulenza di un eccellente esperto e compositore come Lorenzo Perosi (1872-1956), diede al canto gregoriano la preminenza assoluta nella Liturgia.
Il Modernismo, definito nella Pascendi, «sintesi di tutte le eresie», tentava di coniugare Vangelo e positivismo, Chiesa e mondo, filosofia moderna e teologia cattolica; esso aveva visto i suoi albori in Francia, dove si era consumata la Rivoluzione che aveva abolito il diritto divino, incoronando la «dea ragione». Il motto «liberté, egalité, fraternité», che aveva prodotto il testo giuridico della Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen (26 agosto 1789), divenne, lungo i decenni, il lite motive di molti pensatori cristiani che decisero di inchinarsi al mondo, senza più condannare gli errori e senza più preservare l’integrità della dottrina della Fede. Fu proprio contro questa mentalità che San Pio X decise di combattere al fine di tutelare gli interessi di Dio e della Sposa di Cristo.
Profonda Fede, amore immenso per la Chiesa, grande umiltà e grande sensibilità. Uomo dalle poche parole e dai molti fatti, era sempre teso a compiere la volontà di Dio, anche quando, chiamato ad alte mansioni, sentiva tutto il peso gravoso delle responsabilità; ma una volta accolto l’impegno, la sua preoccupazione era quella di rispettare e far rispettare leggi e principi divini, senza distrazioni verso il rispetto umano e il consenso delle opinioni del mondo. Non cercò mai i riflettori, ma soltanto la difesa dei diritti del Creatore e la salvezza delle anime.
Dal campanile di Riese, dove nacque il 2 giugno 1935, passò a quelli di Salzano e di Treviso per poi arrivare a quello di San Marco a Venezia e approdare a quello di San Pietro a Roma, tuttavia rimase sempre identico a se stesso: libero da ogni passione terrena, continuò a voler vivere in povertà, come lasciò scritto nel suo Testamento: «Nato povero, vissuto povero e sicuro di morir poverissimo». Povertà per sé, ma non per Dio: non lesinava mai corredi e paramenti nella Sacra Liturgia.
San Pio X si caratterizza per la sua formazione tomista, per il suo sano e disincantato realismo, per la sua tangibile pastoralità (vicina ai reali e non demagogici problemi), per il suo attaccamento alla Fede e non all’ideologia, per il suo tenere le distanze dalla politica; ma proprio per questo suo atteggiamento di pastore-missionario fu sempre stimato e rispettato in vita. Questo Pontefice, seppure con discrezione ed umiltà, come era di sua natura, è diventato interprete determinato e determinate della Chiesa militante e continua, senza rumore, ma nel proficuo e fertile silenzio di Dio, a fare scuola.
Diede vita ad un’immensa opera di restaurazione con l’obiettivo di Instaurare omnia in Christo, come ebbe a scrivere nella sua enciclica programmatica E Supremi Apostolatus del 4 ottobre 1903:
«Le ragioni di Dio sono le ragioni Nostre; è stabilito che ad esse saranno votate tutte le Nostre forze e la vita stessa. Perciò se qualcuno chiederà quale motto sia l’espressione della Nostra volontà, risponderemo che esso sarà sempre uno solo: “Rinnovare tutte le cose in Cristo».
Agì su due fronti: da un lato riformò e dall’altro condannò.
Riformare per restaurare. Dirà lo spagnolo Cardinale Rafael Merry del Val, non solo Segretario di Stato di San Pio X, ma suo braccio destro, suo confidente, suo amico d’anima:
«La riforma della curia romana, la fondazione dell’istituto Biblico, l’erezione dei seminari centrali e la legislazione per una migliore formazione del clero, la nuova disciplina per la prima – per la frequente – comunione, la restaurazione della musica sacra, il suo poderoso atteggiamento contro i fatali errori del cosiddetto modernismo e la sua energica difesa della libertà della Chiesa in Francia, in Germania, in Portogallo, in Russia e altrove – per non parlare di molti atri atti di governo – basterebbero indubbiamente per additare Pio X come un grande pontefice e un eccezionale condottiero di uomini. Posso attestare che tutto questo enorme lavoro fu dovuto principalmente, e spesso elusivamente, al suo progetto e alla sua iniziativa personale. La storia non si limiterà a proclamarlo semplicemente un papa la cui “bontà” nessuno sarebbe capace di mettere in questione».
Quel suo passato da cappellano a Tombolo (1858-1867); da parroco a Salzano (1867-1875); da canonico, da Direttore di Seminario, da cancelliere, da Vicario capitolare a Treviso (1875-1884); da Vescovo di Mantova (1884-1893); da Cardinale e Patriarca di Venezia (1893-1903), fu basilare per il gigantesco piano riformatore che mise in moto durante il suo Pontificato, che durò 11 anni, dal 1903 al 1914.
Quando Giuseppe Sarto divenne sacerdote (18 settembre 1858), si dedicò subito e con particolare attenzione all’istruzione catechistica, considerando l’ignoranza religiosa il primo grave problema che un ministro di Dio deve affrontare. «Frequentare la Messa», diceva, «e ignorare le verità della fede sono cose che si elidono a vicenda, perché non è possibile accettare verità che non si conoscono». Diede così vita al Catechismo Maggiore (1905) e al Catechismo della dottrina cristiana (1912), maggiormente divulgato.
Diede anche avvio alla formulazione di un Codice di Diritto canonico, il Codex iuris canonici, mai esistito nella Chiesa. Era un’esigenza viva e sentita da Vescovi e canonisti. E finalmente volle dare rimedio al caos delle norme, alla poca chiarezza di molte di esse, alla contraddittorietà delle une e delle altre che andavano spesso a elidersi a vicenda e alla difficoltà del reperimento di fonti certe, tanto che molte erano persino sconosciute a chi avrebbe dovuto servirsene.
Il Codex, dove sono presenti spirito di Fede, intransigenza sui principi e profonda pietà, è risultato essere un grande strumento di utilità pastorale, sovvenendo così alle nuove ed inedite necessità organizzative e funzionali che si sono presentate alla Chiesa del XX secolo e, allo stesso tempo, si inserisce a pieno titolo nel programma di restaurazione cattolica che caratterizza il Pontificato di San Pio X.
L’Eucaristia fu un asse portante della dottrina pastorale di Giuseppe Sarto. Già Patriarca egli raccomandava vivamente la Santa Messa quotidiana. Il decreto Sacra Tridentina Synodus (1905) verte sulla comunione frequente, mentre il decreto Quam singulari (1910) sull’anticipazione «all’età dell’uso della ragione» (7 anni) della prima comunione. Atti molto innovativi, che mettevano al centro della vita di ogni fedele, come della stessa Chiesa, Gesù Eucaristico. La ragione per cui volle anticipare la prima comunione era per rispondere all’esigenza di preservare il più possibile l’innocenza nei bambini, quell’innocenza che oggi la civiltà laica e senza Cristo fa di tutto per violare ed infrangere.
Né si può tralasciare la sua ampia azione di denuncia contro le leggi anticristiane della Francia. Ricordiamo, in particolare, la Lettera all’episcopato francese Notre charge apostolique (1910), contro la concezione secolarizzata della democrazia.
Uomo di profonda e riflessiva intelligenza, non aveva difficoltà alcuna a parlare con tutti, ad ascoltare tutti, ad avere un atteggiamento di carità concreta (i suoi agiografi ne hanno registrato l’immensa portata, oltre che descrivere grazie e miracoli ottenuti per sua intercessione e ancora in vita) e intellettuale con ogni individuo: traboccante di umiltà, non fu mai né altero, né superbo, neppure quando venne avviato il piano repressivo nei confronti dei modernisti; il suo cuore rimase sempre generosamente evangelico, seppure fieramente dalla parte di Cristo. Spirito né settario, né fanatico, egli fu realmente cattolico e la sua intransigenza in materia di Fede non si trasformò mai in zelo amaro. Rimase sempre padre misericordioso e curato d’anime.
Sapienza e fecondità sono presenti nelle sue sedici encicliche, documenti
sentiti, partecipati, vissuti e supportati da una Fede adamantina che esige di
essere applicata. In esse si coglie la gioia della Buona Novella dell’uomo di
Dio che dai tetti annuncia la rivelazione del Salvatore a tutte le genti e
trasmette un unico insegnamento, quello di Gesù Cristo, a dispetto di chi vorrebbe
silenziarlo, oppure profanarlo, oppure cambiarne il significato a proprio
piacimento.
Autore: Cristina Siccardi
Fu il primo papa dell’età contemporanea a provenire dal ceto contadino e popolare, seguito 65 anni dopo da papa Giovanni XXIII anch’egli di origini contadine, ma fu senz’altro uno dei primi pontefici ad aver percorso tutte le tappe del ministero pastorale, da cappellano a papa.
Giuseppe Melchiorre Sarto nacque a Riese (Treviso), oggi Riese Pio X, il 2 giugno 1835, secondo dei 10 figli di Giovanni Battista Sarto e Margherita Sanson; il padre era messo comunale e nel tempo libero coltivava un piccolo appezzamento di terreno.
Sin da ragazzo dimostrò forza di carattere e tenace volontà; serenamente sopportava i sacrifici imposti dalla condizione povera della famiglia, percorse per anni ogni giorno a piedi, spesso scalzo, la strada che conduce da Riese a Castelfranco per poter frequentare la scuola.
Dotato di predisposizione allo studio, fu aiutato da alcuni sacerdoti e poi dal patriarca di Venezia, anch’egli originario di Riese, che gli offrì un posto gratuito nel Seminario di Padova, a quell’epoca uno dei migliori d’Italia e anche qui ben presto si notò la ricchezza della sua indole, dotata di notevole equilibrio.
Quando aveva 17 anni, nel 1852, morì il padre e gli amministratori del piccolo Municipio di Riese, per aiutare la numerosa famiglia, offrirono al giovane Giuseppe l’impiego occupato dal padre.
Ma l’eroica madre Margherita, rifiutò l’offerta, perché il ‘Bepi’ doveva seguire la sua vocazione sacerdotale; avrebbe pensato lei con il suo lavoro di sarta, a portare avanti la famiglia, lavorando notte e giorno.
Fu ordinato sacerdote a 23 anni (settembre 1858) e subito nominato cappellano a Tombolo (Padova) piccola parrocchia di campagna, dove giunse il 29 novembre 1858, qui profuse le giovani forze nell’apostolato e nel ministero sacerdotale per ben nove anni.
Essendo risultato primo al concorso, fu nominato nel 1867 parroco a Salzano, grosso borgo della provincia veneziana, dove rimase per circa nove anni.
Dotato di una salute di ferro, di un’energia che non conosceva debolezza e di una sorprendente capacità di rapportarsi con gli altri, egli si diede anima e corpo all’attività parrocchiale, suscitando l’ammirazione dei parrocchiani e dei confratelli sacerdoti.
Nel novembre 1875 il vescovo di Treviso lo chiamò presso di sé nominandolo Canonico della Cattedrale, Cancelliere della Curia Vescovile, Direttore spirituale del Seminario; incarichi di prestigio per il giovane sacerdote Giuseppe Sarto (aveva 40 anni), il quale trascorreva la mattina al vescovado e il pomeriggio in Seminario.
Adempiva ai suoi compiti con dedizione e competenza, la sua sollecitudine gli faceva portare a casa le pratiche non ancora evase che sbrigava anche nelle ore notturne, la sua buona salute gli consentiva di recuperare le forze con appena 4-5 ore di sonno.
Il suo modo di agire, pieno di comprensione verso gli altri e il suo amore particolare per i poveri, gli guadagnarono l’affetto e la stima di tutti, cosicché nessuno si meravigliò quando nel settembre 1884, papa Leone XIII lo nominò vescovo di Mantova.
La diocesi mantovana attraversava un periodo particolarmente difficile, sia al suo interno, sia con il potere civile, ma il modesto prete Giuseppe Sarto, conosciuto per la fama di oratore brillante e per la sua grande carità, si rivelò un capo, con uno spirito realistico, pronto a cogliere il nodo dei problemi e a trovarne le soluzioni pratiche, con una bonarietà sorridente ma che all’occorrenza sapeva accompagnarla con una fermezza innata.
Seppe pacificare gli animi e avviò un profondo rinnovamento della vita cristiana in tutta la diocesi; incoraggiò l’affermarsi delle cooperative operaie; formatosi sotto papa Pio IX e nel clima reazionario della monarchia asburgica, alla quale il Veneto fino al 1866 era soggetto, mons. Sarto era considerato un “intransigente”, che condannava il liberalismo e lo spirito di apertura alla mentalità moderna.
Erano problemi che agitavano la Chiesa del post Stato Pontificio e la ventata di modernismo proveniente da tanti settori della società, vedeva nelle diocesi italiane il contrapporsi di ideologie, con vescovi permissivi e altri intransigenti alle aperture.
Papa Leone XIII apprezzando il suo operato, lo elevò alla dignità cardinalizia il 12 giugno 1893 con il titolo di San Bernardo alle Terme e il 15 giugno lo destinava alla sede patriarcale di Venezia, anch’essa in una situazione particolarmente difficile.
Ma il suo ingresso poté avvenire solo il 24 novembre 1894, perché mancava il beneplacito del Governo Italiano; il re d’Italia Umberto I°, sosteneva di avere il diritto di scelta del patriarca per un antico privilegio della Repubblica Veneta, ma alla fine dopo 17 mesi si addivenne ad un compromesso.
Pur avendo conservato un certo attaccamento sentimentale per Francesco Giuseppe, il sovrano austriaco dei suoi primi trent’anni, al contrario dell’ambiente di curia, il patriarca Sarto manifestò verso la Casa Savoia e il giovane Regno d’Italia un atteggiamento più conciliante, ormai convinto che indietro non si sarebbe più ritornati.
Riteneva necessario preparare un progressivo riavvicinamento tra la nuova Italia e la Santa Sede, risolvendo la ‘Questione Romana’ e salvaguardando tutto ciò che vi era di essenziale sotto l’aspetto spirituale, ma abbandonando ciò che era transitorio nelle posizioni prese da papa Pio IX, dopo l’occupazione dello Stato Pontificio e perseguite anche da papa Leone XIII.
Incurante delle critiche e dello stupore di alcuni, non esitò ad indurre i cattolici veneziani ad allearsi con i liberali moderati, per far cadere l’amministrazione comunale massonica, che aveva soppresso il catechismo nelle scuole e fatto togliere il crocifisso negli ospedali.
Mobilitò i parroci e i gruppi di Azione Cattolica, moltiplicò le riunioni dei comitati, governò la stampa cattolica; il suo avvicinamento all’Italia ufficiale, era dettato da un realismo pastorale e non per simpatia all’ideologia liberale e modernista che personalmente rifiutò sempre.
A Venezia ci fu una fioritura della vita religiosa, gli adulti venivano istruiti nella fede e organizzati in Associazioni religiose; i bambini venivano preparati alla Prima Comunione e Cresima con particolare impegno, le celebrazioni liturgiche presero nuovo decoro con la solennità dei canti sacri.
In questo periodo conobbe il giovane Lorenzo Perosi, ne ammirò il talento musicale, lo aiutò e incoraggiò a diventare sacerdote, gli affidò la riforma del canto liturgico prima a Venezia e poi a Roma.
Amò i poveri, ai quali donava tutto quello che possedeva, giunto a Venezia non volle una porpora cardinalizia nuova, ma fece riadattare dalle sue sorelle che l’avevano seguito, quella vecchia del suo predecessore, donando ai poveri la somma equivalente per una nuova.
Pur essendo ostile al socialismo e al liberalismo, non mancò, come a Mantova, di preoccuparsi di tutto quanto potesse migliorare le condizioni di vita degli operai, incoraggiò le Casse Operaie parrocchiali, le Società di Mutuo Soccorso, gli uffici di collocamento popolare e per indirizzare il clero in questa direzione, istituì nel 1895 una cattedra di scienze economiche e sociali nel Seminario.
A Venezia amò tutti ed era amato da tutti; il 15 ottobre 1893 il cardinale era al capezzale dell’anziana madre morente, la quale aveva espresso il desiderio prima di morire di vedere il figlio vestito dei suoi abiti cardinalizi e lui volle accontentarla, si presentò all’improvviso quel mattino e la madre vedendolo esclamò con stupore: “Ah Bepi, sè tutto rosso!…” e lui: “E vu mare, sè tutta bianca!”.
Il 20 luglio 1903 ad oltre 93 anni, morì papa Leone XIII, che aveva governato la Chiesa oltre 25 anni e il patriarca di Venezia card. Sarto partì alla volta di Roma, alla stazione ferroviaria una gran folla lo circondò per salutarlo ed egli commosso rassicurò loro “Vivo o morto ritornerò”, del resto il biglietto per il treno che gli era stato offerto, era di andata e ritorno.
Quelle parole furono profetiche, perché il patriarca Sarto non tornò più a Venezia perché eletto papa; ma un suo successore, papa Giovanni XXIII, anch’egli patriarca della città lagunare, autorizzò il ritorno dell’urna con il corpo dell’ormai santo Pio X, che avvenne trionfalmente il 12 aprile 1959; l’urna esposta nella Basilica di San Marco, rimase a Venezia per un mese fino al 10 maggio, a ricevere il saluto e la venerazione dei suoi veneziani.
Il Conclave che seguì fu uno dei più drammatici, perché fu l’ultimo in cui venne esercitata “l’esclusiva” di un governo cattolico nei confronti di un papabile sgradito.
Il candidato più autorevole a succedere a Leone XIII era il suo Segretario di Stato card. Mariano Rampolla del Tindaro, ritenuto dal governo asburgico un continuatore della politica di sostegno dei cristiano-sociali in Austria e Ungheria e favorevole alle aspirazioni indipendentiste degli Slavi nei Balcani; il cardinale di Cracovia si fece portatore del veto imperiale contro Rampolla, fra le proteste del Decano del Sacro Collegio Cardinalizio e di altri cardinali, per l’ingerenza del potere civile.
Ad ogni modo il conclave durato quattro giorni designò il 3 agosto 1903, il patriarca di Venezia nuovo pontefice, nonostante le sue implorazioni a non votarlo, il quale alla fine accettò prendendo il nome di Pio X.
Il suo pontificato durò 11 anni, rompendo la sua personale cadenza negli incarichi ricevuti che furono stranamente sempre di nove anni; 9 anni in Seminario, 9 come cappellano a Tombolo, 9 anni come parroco a Salzano, 9 come canonico e direttore del Seminario a Treviso, 9 come vescovo di Mantova e 9 come patriarca di Venezia.
Aveva 68 anni quando salì al Soglio Pontificio instaurando una linea di condotta per certi versi di continuità con i due lunghissimi pontificati di Pio IX e Leone XIII che l’avevano preceduto, specie in campo politico, ma anche di rottura con certi schemi ormai consolidati, ad esempio, sebbene di umili origini egli rifiutò sempre di elargire benefici alla famiglia, come critica verso certi nepotismi e favoritismi più o meno evidenti, fino allora praticati.
Suo Segretario di Stato fu il card. Merry del Val, con il quale si dedicò ad una riaffermazione ben chiara dei diritti della Chiesa e ad una strategia ad ampio raggio per ristabilire l’ordine sociale secondo il volere di Dio.
Davanti ai grandi progressi di un liberalismo prevalentemente antireligioso, di un socialismo prevalentemente materialista e di uno scientismo presuntuoso, Pio X avvertì la necessità di erigere il papato contro la modernità, spezzando ogni tentativo di avviare un compromesso efficace tra i cattolici e la nuova cultura.
Con l’enciclica “Pascendi” del 1907 condannò il ‘modernismo’; in campo politico riprese la linea intransigente di Pio IX, egli considerava la separazione della Chiesa dallo Stato come un sacrilegio, gravemente ingiuriosa nei confronti di Dio al quale bisogna rendere non solo un culto privato ma anche uno pubblico.
La riaffermazione del potere papale, dopo le vicissitudini della caduta dello Stato Pontificio, portarono con il pensiero di Pio X ad identificare l’istituzione papale con la Chiesa intera, la Santa Sede con il popolo di Dio.
Non si può qui fare una completa panoramica del suo pontificato, vissuto alla vigilia della Prima Guerra Mondiale e del sorgere della Rivoluzione Russa, e in pieno affermarsi dei nuovi movimenti di pensiero come il modernismo, il liberalismo, infiltrati di materialismo e spirito antireligioso, con una Massoneria dilagante.
Centinaia di libri sono stati scritti su quel vivace periodo, ne citiamo uno: “Crisi modernista e rinnovamento cattolico in Italia” di Pietro Scoppola, Bologna, 1961.
Il 20 gennaio 1904 papa Pio X reduce dal drammatico conclave che l’aveva eletto, stabilì che nessun potere laico esterno, potesse opporre un veto nell’elezione del pontefice e fulminò con scomunica quei cardinali che si prestassero a fare da portavoce, anche del semplice desiderio o indicazione di uno Stato.
Pio X che amava presentarsi come un “buon parroco di campagna” aveva in realtà notevoli doti e non era affatto sprovvisto di cultura, leggeva numerose opere, parlava e leggeva il francese, possedeva un gusto artistico e protesse i tesori d’arte della Chiesa; cultore della musica, amò il canto liturgico.
Uomo di grandezza morale, viveva in Dio e di Dio, esercitava le virtù cristiane fino all’eroismo, con una umiltà diventata la sua seconda natura senza la minima ostentazione; una effettiva povertà e un atteggiamento di distacco di fronte a se stesso che non abbandonava mai; una fede e una fiducia nella Provvidenza origine di quella serenità interiore che si poteva ammirare in lui; inoltre una carità che destava la meraviglia dei dignitari del Vaticano.
“Instaurare omnia in Christo” era il motto di papa Pio X e con la forza e la costanza che gli erano proprie, cercò di attuare in tutti campi questa restaurazione della società cristiana a partire dalla Chiesa; riformò profondamente la Curia Romana e le varie Congregazioni, fece redigere un nuovo Codice di Diritto Canonico; applicò le norme per la Comunione frequente e per i bambini; riformò la Liturgia togliendo dal Messale molte cose inutili, riportò al ciclo delle domeniche, il posto che era stato usurpato dal ciclo dei Santi; sollecitò il canto e la musica nelle funzioni sacre; istituì l’obbligo del catechismo a piccoli e grandi e che da lui si chiamò “Catechismo di Pio X”.
Verso la fine del suo pontificato, sull’Europa si addensavano nubi minacciose di guerra, che coinvolgevano molti Stati cattolici in contrasto fra loro.
Dopo l’attentato di Sarajevo all’arciduca ereditario Francesco Ferdinando, seguì il 28 luglio 1914 l’attacco dell’Austria alla Serbia e man mano il conflitto si estese a tutta l’Europa; per papa Pio X, già da tempo sofferente di gotta e quasi ottantenne, fu l’inizio della fine, il suo stato di salute e il deperimento fisico si accentuò e dopo una bronchite trasformatosi bruscamente in polmonite acuta, il pontefice morì nella notte tra il 20 e il 21 agosto 1914; fu sepolto nelle Grotte Vaticane.
In vita era indicato come un “Papa Santo”, perché correva voce di guarigioni
avvenute toccando i suoi abiti, ma lui sorridendo correggeva: “Mi chiamo Sarto
non Santo”. Fu beatificato il 3 giugno 1951 da papa Pio XII e proclamato santo
dallo stesso pontefice il 29 maggio 1954; la sua urna si venera nella Basilica
di S. Pietro.
Autore: Antonio Borrelli
Pius
X in the Church Sant Onofrio al Gianicolo, Rome
Pius X. in der Kirche Sant'Onofrio al Gianicolo, Rom
Pius
X in the Church Sant Onofrio al Gianicolo, Rome
Pius X. in der Kirche Sant'Onofrio al Gianicolo, Rom
Fu Papa dal 9 agosto 1903 al 20 agosto 1914: morì un mese dopo lo scoppio della prima guerra mondiale. Il suo nome è legato soprattutto al nuovo catechismo (gli stava molto a cuore la formazione di chi si professa cristiano). Lottò contro il modernismo, ma allentò il non expedit (che teneva lontani i cattolici dalla vita socio-politica del Paese). E sdoganò il tango (condannato dai vescovi francesi). La figura di Giuseppe Melchiorre Sarto, diventato papa Pio X, è interessante e poliedrica. Controversa, anche. Ma appassionata e appassionante.
Giuseppe Melchiorre Sarto nacque a Riese, comune che dal 1952 ha assunto la denominazione di Riese Pio X, in provincia di Treviso, secondo di dieci figli in una famiglia modesta. Suo padre Giovanni Battista (1792-1852) era fattore e sua madre, Margherita Sanson (1813-1894), sarta. Egli si distinse da molti suoi predecessori e successori proprio per il fatto che il suo cursus honorum fu esclusivamente pastorale senza alcun impegno presso la curia o nell'attività diplomatica della Santa Sede. Fu ordinato prete nel 1858 dal vescovo di Treviso, Giovanni Antonio Farina, e divenne cappellano della parrocchia di Tombolo. Nel 1867 fu promosso arciprete di Salzano e poi, nel 1875, canonico della cattedrale di Treviso, cancelliere vescovile e fungendo nel contempo da direttore spirituale nel seminario diocesano, esperienza della quale serberà sempre un ottimo ricordo.
Il 10 novembre 1884 fu nominato vescovo di Mantova e in questa veste partecipò al primo Congresso catechistico nazionale tenutosi a Piacenza tra il 24 e il 26 settembre 1889 invocando «un catechismo popolare storico-dogmatico-morale redatto in domande brevi e risposte brevissime» comune per tutta Italia poiché riteneva che il catechismo del Bellarmino «tornasse molto difficile alle menti rozze non solo dei bambini, ma anche degli adulti che in questa parte sono quasi geniti infantes».
Successivamente ricoprì la carica di patriarca di Venezia. Il governo italiano rifiutò peraltro inizialmente il proprio avallo, detto exequatur, asserendo che la nomina del patriarca di Venezia spettava al Re e che, inoltre, Sarto era stato scelto su pressione del governo dell'Impero austro-ungarico. Giuseppe Sarto dovette quindi attendere ben 18 mesi prima di poter assumere la guida pastorale del patriarcato di Venezia. Con la nomina a patriarca egli ricevette pure la berretta cardinalizia nel concistoro del 12 giugno 1893.
Tempo dieci anni e nel 1903, alla morte di Leone XIII, il cardinale Sarto fu eletto Papa. Il candidato più probabile al soglio di Pietro, in realtà, era considerato il Segretario di Stato Rampolla. All'apertura del conclave il 1º agosto 1903, la sorpresa: il cardinale Puzyna, arcivescovo di Cracovia, disse che l'imperatore d'Austria-Ungheria Francesco Giuseppe, usando un suo antico privilegio quale sovrano di un impero cattolico, poneva il veto all'elezione del cardinale Rampolla. I motivi del veto sarebbero stati non soltanto politici, in particolare la vicinanza del Rampolla alla Francia e le sue idee più aperte, ma anche personali; il Rampolla quale Segretario di Stato avrebbe infatti cercato di influenzare Leone XIII a negare una sepoltura cristiana all'arciduca Rodolfo d'Asburgo-Lorena, suicidatosi durante i cosiddetti Fatti di Mayerling. Nonostante l'indignazione di molti cardinali il conclave decise comunque di obbedire alla volontà dell'imperatore, così la candidatura di Rampolla sfumò e i suffragi si orientarono sul patriarca di Venezia, che fu eletto il 4 agosto e incoronato il 9. Prese il nome di Pio X in onore dei suoi immediati predecessori Pio VI, Pio VII, Pio VIII e Pio IX. Scelse come motto del suo pontificato Instaurare omnia in Christo (Efesini 1,10) e lo attuò con coraggio e fermezza.
Una delle prime decisioni di Pio X fu proprio l'abolizione (con la costituzione apostolica Commissum nobis) del cosiddetto veto laicale, che spettava ad alcuni sovrani cattolici e a causa del quale egli era divenuto Pontefice. Il nuovo Papa, consapevole di non avere alcuna esperienza diplomatica né una vera e propria formazione universitaria, seppe scegliere dei collaboratori competenti come il giovane cardinale Rafael Merry del Val y Zulueta, di soli 38 anni, poliglotta e direttore della Pontificia accademia ecclesiastica, che fu nominato segretario di Stato. Stante la propria inesperienza, Pio X lasciò a Merry del Val sostanzialmente campo libero nella conduzione della diplomazia vaticana. Papa Pio X rimase sempre semplice e umile e in Vaticano visse parcamente, assistito dalle sorelle, in un appartamento fatto allestire appositamente. Caratteristico e storicamente importante fu l'indirizzo teologico che diede alla Chiesa cattolica durante tutto il suo pontificato, la cui linea può essere definita sinteticamente come tradizionalista, in particolare per la lotta ingaggiata contro il modernismo attraverso l'enciclica Pascendi Dominici Gregis e il decreto Lamentabili Sane Exitu, a cui seguì l'approvazione personale del Sodalitium Pianum, una rete di informazione che indagava su teologi e docenti sospettati di modernismo. Si stava infatti diffondendo all'interno del mondo cattolico e in ampi settori della stessa gerarchia ecclesiale, una sorta di rivisitazione filosofica della teologia cattolica sotto l'effetto dello scientismo di fine Ottocento. In risposta al modernismo teologico, Pio X introdusse dal 1º settembre 1910 il giuramento della fede per tutti i membri del clero.
Pio X avviò anche la riforma del diritto canonico, che culminerà nel 1917 con la promulgazione del Codice di diritto canonico, e a redigere il Catechismo che porta il suo nome (Catechismo di Pio X, 1905). Anche sul piano della gestione patrimoniale fu lui a unificare i redditi dell'obolo di San Pietro e quelli del patrimonio del Vaticano. Ma, soprattutto, riformò la Curia romana con la costituzione Sapienti consilio del 29 giugno 1908, sopprimendo vari dicasteri divenuti inutili. Il nome di Pio X è legato anche alla riforma del canto gregoriano. Con il Motu proprio Tra le sollecitudini (22 novembre 1903)[2], il pontefice impose il canto gregoriano nella liturgia e fornì precise istruzioni circa l'uso della musica nelle cerimonie religiose. Pio X creò il primo cardinale sudamericano della storia della Chiesa. L'11 dicembre 1905 elevò a questa dignità ecclesiastica il vescovo brasiliano Joaquim Arcoverde Cavalcanti.
L'8 agosto 1910 il Pontefice emanò il decreto Quam singulari Christus amore con il quale ripristinò l'età della Prima comunione e della Prima confessione dei bambini all'età dell'uso della ragione, cioè intorno ai sette anni. Tale età era stata fissata dai concili Lateranense IV (1215) e Tridentino (13a Sessione, 1551-1552); successivamente era stata modificata per influsso del giansenismo.
Si occupò anche di ballo. Ai primi del Novecento il tango, importato dall'Argentina, cominciava a sottrarre spazio in Europa al valzer e alla polka. Di fronte alle interdizioni richieste dalle autorità ecclesiastiche parigine, perché eccessivamente sensuale, si narra che Pio X desse disposizioni affinché una coppia di ballerini di tango gli fornisse un'idea precisa del nuovo ballo, per valutarne direttamente, di persona, gli aspetti scandalosi. Avvenuta l'esibizione riservata di danza, il sommo Pontefice avrebbe detto: « Mi me pàr che sia più bèo el bàeo a 'ea furlana; ma no vedo che gran pecài ghe sia in stò novo bàeo!» (A me sembra che sia più bello il ballo della furlana; ma non vedo che grandi peccati vi siano in questo nuovo ballo!). Dispose perciò la revoca della sanzione ecclesiastica prevista per chi lo avesse praticato. L'episodio ha ispirato anche una nota poesia (Tango e Furlana) di Trilussa.
Con l'enciclica Il Fermo Proposito dell'11 giugno 1905 Pio X allentò le restrizioni del Non expedit (ossia il fermo divieto per tutti i cattolici italiani di partecipare alla vita politica) di papa Pio IX. Gli storici sostengono che lo fece soprattutto per arginare i consensi verso le forze socialiste. Pio X, nel testo dell'enciclica, elargisce la "benigna concessione" di dispensarli da tale divieto, specialmente nei "casi particolari" in cui essi ne riconoscano "la stretta necessità pel bene delle anime e per la salvezza delle loro chiese"; e li invita anzi a perseguire la seria attività "già lodevolmente spiegata dai cattolici per prepararsi con una buona organizzazione elettorale alla vita amministrativa dei Comuni e dei Consigli provinciali", così da favorire e promuovere "quelle istituzioni che si propongono di ben disciplinare le moltitudini contro l'invadenza predominante del socialismo".
Proprio nei primi giorni della prima guerra mondiale, Pio X morì per una
cardiopatia (probabilmente di pericardite) il 20 agosto 1914. Fu beatificato il
3 giugno 1951 e canonizzato il 29 maggio 1954 durante il pontificato di Pio
XII. La festa fu originariamente fissata al 3 settembre. Il calendario del
Novus Ordo Missae la prevede il 21 agosto. La sua salma è tumulata
all'interno della Basilica di San Pietro in Vaticano. È il patrono della
Fraternità Sacerdotale San Pio X ed è anche compatrono secondario della città
di Venezia in ricordo di quegli anni trascorsi come Patriarca.
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/24100
X.
Pius X. pápa. Pius pápa életének és uralkodásának története napjainkig.
Budapest 1907 book. Czaich Á. Gilbert és Fráter Aladár
Book
X. Pius pápa from Czaich and Frater, Budapest 1907, picture and signature of
Pius X
Piazza San Pietro -
Domenica, 3 giugno 1951
Una celeste letizia
inonda il Nostro cuore; un inno di lode e di gratitudine all'Onnipotente
prorompe dalle Nostre labbra per averci il Signore concesso di elevare
all'onore degli altari il Beato Nostro Predecessore, Pio X. È altresì gaudio e
riconoscenza di tutta la Chiesa, che voi visibilmente rappresentate, diletti
figli e figlie, adunati qui sotto i Nostri occhi come un mare vivente, o che,
sparsi sulla superficie della terra, Ci ascoltate nell'esultanza di questo
giorno benedetto.
Un voto comune si è compiuto.
Fin dal tempo del suo pio transito, mentre alla sua tomba s'infoltivano sempre
più i devoti pellegrinaggi, da tutte le Nazioni affluivano suppliche ad
implorare la glorificazione dell'immortale Pontefice. Esse emanavano dai più
alti gradi della Gerarchia ecclesiastica, dal Clero secolare e regolare, da
tutte le classi sociali, e specialmente dalle più umili, da cui egli stesso era
germogliato come purissimo fiore. Ed ecco che questi voti sono esauditi; ecco
che Dio, negli arcani disegni della sua Provvidenza, ha scelto l'indegno
successore di lui, per appagarli, e far risplendere, nella mesta penombra che
offusca il cammino ancora incerto del mondo di oggi, il fulgido astro della sua
bianca figura, affinchè rischiari la via e raffermi i passi della umanità
smarrita.
Ma, mentre la gioia, di
cui il Nostro cuore trabocca, Ci spinge irresistibilmente a cantare in lui le
meraviglie di Dio, la Nostra voce esita, come se le parole dovessero mancarci,
insufficienti come sono ad esaltare degnamente, pur con rapidi cenni, la vita e
le virtù del Sacerdote, del Vescovo, del Papa, nella prodigiosa ascensione
dalla piccolezza del borgo nativo e dalla umiltà dei natali al culmine della
grandezza e della gloria sulla terra e nel cielo.
Da oltre due secoli non
si era più levato, sul Pontificato romano un giorno di splendore paragonabile a
questo, nè era risonata con tale veemenza e concordia la voce, ad esso
inneggiante, di tutti coloro, per i quali la Cattedra di Pietro è la rocca su
cui è ancorata la loro fede, il faro che conforta la loro indefettibile
speranza, il vincolo che li salda nella unità e nella carità divina.
Quanti, anche fra voi,
conservano ancora vivo nel loro spirito e nel loro cuore il ricordo del novello
Beato! Quanti rivedono ancora col pensiero, come lo rivediamo Noi stessi, quel
volto spirante una bontà celeste! Quanti lo sentono vicino, vicinissimo a loro,
questo Successore di Pietro, questo Papa del ventesimo secolo, che nel
formidabile uragano sollevato dai negatori e dai nemici di Cristo, seppe
dimostrare fin dal principio una consumata esperienza nel maneggiare il timone
della navicella di Pietro, ma che Iddio chiamò a sè, mentre più violenta
infuriava la tempesta! Quale dolore, quale scoramento allora, al vederlo
dileguarsi, nel colmo dell'angustia per un mondo sconvolto.
Ma ecco che la Chiesa lo
vede oggi ricomparire, non più come un nocchiero lottante faticosamente alla
barra contro gli elementi scatenati, ma come un Protettore glorioso, che dal
cielo l'avvolge col suo sguardo tutelare, nel quale brilla l'aurora di un
giorno di consolazione e di forza, di vittoria e di pace!
* * *
Quanto a Noi, che eravamo
allora agli inizi del Nostro sacerdozio, già al servizio della Santa Sede, non
potremo mai dimenticare la intensa Nostra commozione, quando, nel meriggio di
quel 4 agosto 1903, dalla Loggia della Basilica Vaticana la voce del Cardinale
Primo Diacono annunziò alla moltitudine che quel Conclave — così notevole per
tanti aspetti! — aveva portato la sua scelta sul Patriarca di Venezia, Giuseppe
Sarto.
Fu allora pronunziato per
la prima volta al cospetto del mondo il nome di Pio X. Che cosa doveva
significare questo nome per il Papato, per la Chiesa, per l'umanità? Mentre
oggi, dopo quasi mezzo secolo, Noi ripassiamo in spirito il succedersi dei gravi
e complessi avvenimenti che lo hanno riempito, la Nostra fronte s'inchina e le
Nostre ginocchia si piegano in ammirata adorazione dei consigli divini, il cui
mistero lentamente si svela ai poveri occhi umani, man mano che si compie nel
corso della storia.
Pastore, buon Pastore,
egli fu. Ad essere tale egli parve nato. In tutte le tappe del cammino che via
via lo conduceva dall'umile focolare nativo, povero di beni della terra, ma
ricco di fede e di virtù cristiane, al vertice supremo della Gerarchia, il Figlio
di Riese rimaneva sempre eguale a sè stesso, sempre semplice, affabile,
accessibile a tutti, nella sua canonica di campagna, nello stallo capitolare di
Treviso, nel vescovado di Mantova, nella Sede patriarcale di Venezia, nello
splendore della Porpora romana, e continuò ad essere tale nella maestà sovrana,
sulla sedia gestatoria e sotto il peso della Tiara, il giorno in cui la
Provvidenza, modellatrice lungimirante delle anime, inclinò lo spirito e il
cuore dei suoi Pari a rimettere il vincastro, caduto dalle mani affievolite del
grande Vegliardo Leone XIII, in quelle paternamente ferme di lui. Di tali mani
appunto il mondo aveva allora bisogno.
Non avendo potuto
stornare dal suo capo il terribile onere del Sommo Pontificato, egli, che aveva
sempre fuggito gli onori e le dignità, come altri invece rifuggono da una vita
ignorata ed oscura, accettò fra le lagrime il calice dalle mani del Padre
divino.
Ma una volta pronunziato
il suo Fiat, questo Umile, morto alle cose terrene e tutto anelante alle
celesti, dimostrò del suo spirito l'indomabile fermezza, la robustezza virile,
la grandezza del coraggio, che sono le prerogative degli Eroi della santità.
Fin dalla sua prima
Enciclica, fu come se una fiamma luminosa si fosse levata a rischiarare le
menti ed accendere i cuori. Non diversamente i discepoli di Emmaus sentivano
avvampare i loro petti, mentre il Maestro parlava e svelava loro il senso delle
Scritture (Luc. 24, 32).
Non avete forse provato
anche voi questo ardore, diletti figli che avete vissuto quei giorni, e avete
udito dalle sue labbra la esatta diagnosi dei mali e degli errori del tempo, e
insieme indicate le vie e i rimedi per guarirne? Quale chiarezza di pensiero!
Quale forza di persuasione! Era bene la scienza e la saggezza di un profeta
ispirato, l'intrepida franchezza di un Giovanni Battista e di un Paolo di
Tarso; era la tenerezza paterna del Vicario e Rappresentante di Cristo, vigile
a tutti i bisogni, sollecito a tutti gl'interessi, a tutte le miserie dei suoi
figli. La sua parola era tuono, era spada, era balsamo; si comunicava
intensamente a tutta la Chiesa e si estendeva ben al di là con efficacia;
attingeva l'irresistibile vigore non solo dall'incontestabile sostanza del
contenuto, ma anche dal suo intimo e penetrante calore. Si sentiva in essa
fervere l'anima di un Pastore che viveva in Dio e di Dio, senz'altra mira che
di condurre a Lui i suoi agnelli e le sue pecorelle. Perciò se, fedele alle
venerande secolari tradizioni dei suoi antecessori, egli conservò
sostanzialmente tutte le solenni (non già fastose) forme esteriori del
cerimoniale pontificio, in quei momenti il suo sguardo soavemente mesto, fisso
verso un punto invisibile, mostrava che non a sè stesso, ma a Dio, andava tutto
l'onore.
Il mondo, che oggi lo
acclama nella gloria dei Beati, sa che egli percorse la via assegnatagli dalla
Provvidenza con una fede da trasportare le montagne, con una speranza
inconcussa, anche nelle ore più fosche ed incerte, con una carità che lo
incalzava a votarsi a tutti i sacrifici per il servizio di Dio e per la
salvezza delle anime.
Per queste virtù
teologiche, che erano come l'orditura fondamentale della sua vita e che egli
praticò in un grado di perfezione, che superava incomparabilmente ogni
eccellenza puramente naturale, il suo Pontificato rifulse come nelle età d'oro
della Chiesa.
Attingendo in ogni
istante alla triplice fonte di queste virtù regine, il Beato Pio X ingemmò e
consumò il corso della intera sua vita con l'esercizio eroico delle virtù
cardinali: fortezza tetragona ai colpi di ventura, giustizia di una
inflessibile imparzialità, temperanza che si confondeva col rinnegamento totale
di sè stesso, prudenza avveduta, ma prudenza dello spirito, che è « vita e pace
», svincolata dalla « sapienza della carne, che è morte e nemica di Dio » (cfr. Rom.
8, 6-7).
È forse vero, come alcuni
hanno affermato o insinuato, che nel carattere del Beato Pontefice la fortezza
spesso prevalse sulla prudenza? Tale ha potuto essere l'opinione di avversari,
di cui la maggior parte erano anche nemici della Chiesa. Nella misura però in
cui fu condiviso da altri, pur ammiratori dello zelo apostolico di Pio X,
quell'apprezzamento si rivela contraddetto dai fatti, quando si abbia riguardo
alla pastorale sollecitudine di lui per la libertà della Chiesa, per la purezza
della dottrina, per la difesa del gregge di Cristo da pericoli imminenti, che
non sempre trovava in taluni tutta quella comprensione e quella intima
adesione, che avrebbe dovuto attendersi da loro.
Ora che il più minuzioso
esame ha scrutato a fondo tutti gli atti e le vicissitudini del suo
Pontificato, ora che si conosce il seguito di quelle vicende, nessuna
esitazione, nessuna riserva è più possibile, e si deve riconoscere che anche
nei periodi più difficili, più aspri, più gravi di responsabilità, Pio X, assistito
dalla grande anima del suo fidissimo Segretario di Stato, il Cardinale Merry
del Val, diede prova di quella illuminata prudenza, che non fa mai difetto nei
santi, anche quando nelle sue applicazioni essa si trova in contrasto, doloroso
ma inevitabile, con gl'ingannevoli postulati della prudenza umana e puramente
terrena.
Col suo sguardo d'aquila
più perspicace e più sicuro che la veduta corta di miopi ragionatori, vedeva il
mondo qual era, vedeva la missione della Chiesa nel mondo, vedeva con occhi di
santo Pastore quale ne fosse il dovere in seno ad una società scristianata, ad
una cristianità contaminata o almeno insidiata dagli errori del tempo e dalla
perversione del secolo.
Illuminato dalla
chiarezza della verità eterna, guidato da una coscienza delicata, lucida, di
rigida dirittura, egli aveva spesso sul dovere presente e sulle risoluzioni da
prendere, intuizioni, la cui perfetta rettitudine sconcertava coloro che non
erano dotati degli stessi lumi.
Per natura, nessuno più
dolce, più amabile di lui, nessuno più amico della pace, nessuno più paterno.
Ma quando in lui parlava la voce della sua coscienza pastorale, non contava che
il sentimento del dovere: questo imponeva silenzio a tutte le considerazioni
della umana debolezza; tagliava corto a tutte le tergiversazioni; decretava i
provvedimenti più energici, anche se penosi al suo cuore.
L'umile « curato di
campagna », come talvolta si è voluto chiamare — e non a sua menomazione — di
fronte agli attentati contro i diritti imprescindibili della umana libertà e
dignità, contro i sacri diritti di Dio e della Chiesa, sapeva ergersi gigante
in tutta la maestà della sua autorità sovrana. Allora il suo «non possums »
faceva tremare e talvolta indietreggiare i potenti della terra, rassicurando al
tempo stesso gli esitanti e galvanizzando i timidi.
A questa forza adamantina
del suo carattere e della sua condotta, manifestata fin dai primi giorni del
suo pontificato, si deve attribuire, prima lo stupore, e poi l'avversione di
coloro, che vollero fare di lui il «signum cui contradicetur», rivelando così
il fondo oscuro delle proprie anime.
Non dunque eccessiva
prevalenza della fortezza sulla prudenza. Al contrario queste due virtù, che
danno quasi il crisma a coloro che Dio presceglie a governare, furono in Pio X
equilibrate a tal segno, che, all'esame obiettivo dei fatti, egli apparisce
tanto eminente nell'una, quanto eccelso nell'altra. Non è forse quest'armonia
di virtù, nelle alte regioni dell'eroismo, impronta di santità matura?
* * *
Un uomo, un pontefice, un
santo di tale elevatezza difficilmente troverà lo storico che sappia
abbracciare tutta insieme la sua figura, e in pari tempo i suoi molteplici
aspetti. Ma anche la semplice e scarna enumerazione delle sue opere e delle sue
virtù, quale Noi stessi possiamo in questo momento soltanto tentare con brevi
ed incompleti cenni, basta a destare la più viva ammirazione.
Di lui può certo dirsi
che in ogni campo, a cui rivolse l'attenzione e la mano, entrò assistito da una
intelligenza chiara, alta e larga, e da una rara qualità dell'animo, che lo
rendeva egualmente felice nell'analisi, come potente nella sintesi, stampando
in ogni sua opera l'impronta della universalità, non meno che della unità,
volta a tutto ricapitolare e restaurare in Cristo.
Difensore della fede,
araldo della verità eterna, custode delle più sante tradizioni, Pio X rivelò un
senso finissimo dei bisogni, delle aspirazioni, delle energie del suo tempo.
Perciò egli ha preso posto fra i più gloriosi Pontefici, depositari fedeli
sulla terra delle chiavi del regno dei cieli, e ai quali l'umanità va debitrice
di ogni suo vero avanzamento nella retta via del bene e di ogni suo genuino
progresso.
Il suo zelo per
l'influsso morale della Chiesa ha fatto di lui un incomparabile promotore delle
scienze sacre e profane. È necessario forse di ricordare il nuovo impulso dato
agli studi biblici? l'efficace incremento a quelli filosofici e teologici
secondo il metodo, la dottrina e i principi dell'Angelico Dottore? E,
nell'ordine delle scienze umane, occorre forse menzionare la riorganizzazione
dell'Osservatorio astronomico? nel campo delle arti, il rinnovamento della
musica sacra, il riordinamento della Pinacoteca?
Egli però non è un
estraneo mecenate o un puro teorico, soddisfatto solo nell'assegnare uno scopo,
impartire un ordine e lasciare poi ad altri la intera esecuzione. La sua opera
invece è contributo essenziale, è direzione effettiva. Sagace nell'astenersi
dalle inutili minuzie, essa giunge però fino al concreto ed al particolare,
determinando con esattezza e senso pratico le vie da percorrere, affinché lo
scopo sia conseguito facilmente, rapidamente, pienamente. Così egli operò nella
Codificazione del diritto canonico, che può dirsi il capolavoro del suo
Pontificato. Fin dall'inizio vi si risolve col coraggio illuminato dei grandi,
affronta animosamente l'« arduum sane munus » e vi si dedica con
indefessa assiduità. E sebbene — per usare le parole del suo Successore
Benedetto XV (cfr. Allocut.
Consist. 4 decembr. 1916 - Acta Ap. Sedis vol. 8 pag. 466) —
non fu a lui dato di condurre a fine l'immensa opera, tuttavia egli solo ha da
essere considerato autore di quel Codice (is tamen unus huius Codicis habendus
est auctor), e quindi il suo nome dovrà essere per sempre celebrato come uno
dei più illustri Pontefici nella storia del diritto canonico, accanto ad un
Innocenzo III, ad un Onorio III, ad un Gregorio IX.
Se ad ognuna di queste
imprese egli è mosso sempre dallo zelo per la gloria di Dio e per la salute e
la perfezione delle anime, con quanta sollecitudine egli dovette applicarsi
alla cura dei pastori stessi del sacro gregge, dai quali dipende più
direttamente e immediatamente l'onore di Dio e la santificazione delle anime?
Lo dicono i suoi costanti sforzi per dotare la Sposa di Cristo di un clero per
santità e dottrina pari alla sua altissima missione. E chi potrebbe rileggere
senza commozione la paterna Esortazione Haerent
animo (4 aug. 1908), dove si specchia nitida la sua anima sacerdotale,
nel ricordo giubilare della sua ordinazione?
Penetrato dal pensiero di
S. Paolo che il sacerdote è costituito per gli uomini in tutte le cose che
riguardano Dio (cfr. Hebr. 5, 1), egli nulla trascura di ciò che può
contribuire al più efficace esercizio di questo sublime ufficio.
Innanzi tutto nel
diffondere la conoscenza viva della dottrina cristiana. Così egli promulga
sagge istruzioni per confermarne la necessità, determinarne l'oggetto,
stabilirne il metodo (Encicl. Acerbo nimis, 15 apr. 1905). Non gli basta:
egli stesso cura che sia composto un nuovo catechismo per adattare questo
insegnamento a tutte le età e a tutte le intelligenze. Nè gli basta ancora: in
alcune domeniche spiega personalmente il Santo Vangelo del giorno ai fedeli
delle parrocchie di Roma. A buon diritto fu egli dunque chiamato il Papa della
dottrina cristiana.
L'arido vuoto, che lo
spirito settario del secolo aveva scavato intorno al sacerdozio, egli si
affretta a colmarlo mediante l'attiva collaborazione dei laici nell'apostolato.
Nonostante le avverse circostanze, anzi da queste stimolato, Pio X cura, se non
proprio inizia, con rinnovati indirizzi, la formazione di un laicato forte
nella fede, unito con perfetta disciplina ai vari gradi della Gerarchia
ecclesiastica. E quanto oggi si ammira in Italia e nel mondo, nel vasto campo
dell'Azione cattolica, dimostra come provvidenziale sia stata l'opera del
nostro Beato, la quale riverbera su di lui una luce, che, durante la sua vita,
forse a pochi soltanto fu dato di pienamente presagire. Onde le schiere
dell'Azione cattolica, tra le anime elette che esse ricordano e venerano come
antesignane e promotrici del loro salutare movimento, a giusto titolo debbono
porre il Beato Pio X.
Un altro ostacolo di
somma gravità si opponeva alla restaurazione di una società cristiana e
cattolica: da una parte, cioè, la divisione nel seno stesso della società, e
dall'altra, la frattura che separava la Chiesa dallo Stato, particolarmente in
Italia. Con la larghezza e la chiarezza di vedute proprie dei santi, egli,
senza permettere la minima lesione dei principi immutabili e inviolabili, sa
tracciare le regole per la organizzazione di una azione popolare cristiana,
mitigare il rigore del « non expedit », e preparare di lunga mano il
terreno per quella conciliazione, che avrebbe dovuto portare la pace religiosa
in Italia.
Ma ciò che è
singolarmente proprio di questo Pontefice è di essere stato il Papa della Ssma
Eucaristia al tempo nostro. Qui sfolgora di riflessi quasi divini l'intima
consonanza e comunione di sentimenti nel Vicario di Cristo con lo spirito
stesso di Gesù. Se Noi tacessimo su questo punto, si leverebbe la schiera dei
fanciulli di ieri e di oggi ad osannare a Colui il quale seppe abbattere le
secolari barriere, che li tenevano lontani dal loro Amico dei tabernacoli. Solo
in un'anima sapientemente candida ed evangelicamente infantile come la sua,
poteva trovare risoluta eco l'ardente sospiro di Gesù: Lasciate che i fanciulli
vengano a me! ed insieme la comprensione del dolcissimo desiderio di questi di
correre all'abbraccio del Redentore divino. Così fu egli a dare Gesù ai bambini
e i bambini a Gesù. Se ne tacessimo Noi, parlerebbero gli altari stessi del
Ssmo Sacramento a testimoniare la esuberante fioritura di santità, che per
opera di questo Pontefice dell'Eucaristia è sbocciata in innumerevoli anime,
alle quali la frequente e quotidiana Comunione è ormai canone fondamentale di
perfezione cristiana.
* * *
Diletti figli e figlie!
Un'ora di gloria passa su di noi in questo vespro luminoso. È gloria che
investe da vicino il Pontificato romano, gloria che irraggia per tutta intera
la Chiesa, gloria che avvolge qui dappresso la pregata tomba di un umile figlio
del popolo, che Dio ha eletto, ha arricchito, ha esaltato.
Ma soprattutto è gloria
di Dio perchè in Pio X si rivela l'arcano della sapiente e benigna Provvidenza,
la quale assiste la Chiesa e per essa il mondo, in ogni epoca della storia. Che
cosa — Ci domandavamo in principio — avrebbe significato il nome di Pio X? Ci
sembra di vederlo ora chiaramente.
Per la sua Persona e per
l'opera di lui Dio volle apprestare la Chiesa ai nuovi e ardui doveri che i
futuri tempi turbinosi le riserbavano. Preparare tempestivamente una Chiesa
concorde nella dottrina, salda nella disciplina, efficiente nei suoi Pastori;
un laicato generoso, un popolo istruito; una gioventù santificata fin dai primi
anni; una coscienza cristiana solerte per i problemi della vita sociale. Se
oggi la Chiesa di Dio, lungi dal retrocedere di fronte alle forze
distruggitrici dei valori spirituali, soffre, combatte e per divina virtù
avanza e redime, si deve in gran parte all'azione lungimirante e alla santità
di Pio X. Oggi appare manifesto come tutto il suo Pontificato fu supernamente
diretto secondo un disegno di amore e di redenzione, per disporre gli animi ad
affrontare le nostre stesse lotte e per assicurare le nostre e le venture
vittorie.
Voi pertanto, che lo
sentite presente, vivo e vicino, nell'opera svolta in sua vita, e nella tutela
che da oggi vi ricopre, confidate nella sua intercessione e pregate insieme con
Noi, così:
O beato Pontefice, fedele
servo del tuo Signore, umile e fido discepolo del divino Maestro, nel dolore e
nella gioia, nei travagli e nelle sollecitudini sperimentato Pastore del gregge
di Cristo, volgi il tuo sguardo su di noi, che siamo prostrati dinanzi alle tue
virginee spoglie. Ardui sono i tempi in cui viviamo; dure le fatiche che essi
esigono da noi. La Sposa di Cristo, affidata già alle tue cure, si trova di
nuovo in gravi angustie. I suoi figli sono minacciati da innumerevoli pericoli
nell'anima e nel corpo. Lo spirito del mondo, come leone ruggente, va attorno
cercando chi possa divorare. Non pochi cadono sue vittime. Hanno occhi e non
vedono; hanno orecchi e non odono. Chiudono lo sguardo alla luce della eterna
verità; ascoltano le voci di sirene insinuanti ingannevoli messaggi. Tu, che
fosti quaggiù grande suscitatore e guida del popolo di Dio, sii ausilio e
intercessore nostro e di tutti coloro che si professano seguaci di Cristo. Tu,
il cui cuore si spezzò, quando vedesti il mondo precipitare in sanguinosa
lotta, soccorri l'umanità, soccorri la cristianità, esposta presentemente a
simili cimenti; ottieni dalla misericordia divina il dono di una durevole pace,
e come adito ad essa, il ritorno degli spiriti a quel senso di vera
fratellanza, che sola può ricondurre fra gli uomini e le nazioni la giustizia e
la concordia voluta da Dio. Così sia!
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/pio-x.html
Portrait of Pope St. Pius X (1835-1914), 257th pope of the Roman Catholic Church. 23 April 1910. Bain Collection, Library of Congress
Sabato, 29 maggio 1954
Quest'ora di fulgente
trionfo, che Iddio, suscitatore degli umili, ha disposto e quasi affrettato,
per sigillare la mirabile ascesa del suo servo fedele Pio X alla suprema gloria
degli altari, ricolma l'animo Nostro di gaudio, al quale voi, Venerabili
Fratelli e diletti figli, con la vostra presenza così largamente partecipate.
Eleviamo pertanto fervide grazie alla divina bontà per averCi concesso di
vivere questo straordinario evento, tanto più che forse per la prima volta
nella storia della Chiesa la formale santificazione di un Papa è proclamata da
chi ebbe già il privilegio di essere al servigio di lui nella Curia Romana.
Fausto e memorando questo
dì, non soltanto per Noi, che lo annoveriamo tra i giorni felici del Nostro
Pontificato, cui la Provvidenza aveva pur riservato così numerosi dolori e
sollecitudini; ma altresì per la intiera Chiesa, che, spiritualmente stretta
intorno a Noi, esulta all'unisono in veemente palpito di religiosa commozione.
Il caro nome di Pio X in
questo vespro radioso attraversa da un capo all'altro la terra, scandito con
gli accenti più diversi; e destando da per tutto pensieri di celestiale bontà,
forti impulsi di fede, di purezza, di pietà eucaristica, risuona a perenne
testimonianza della feconda presenza di Cristo nella sua Chiesa. Con generoso
ricambio, esaltando il suo servo, Dio attesta la eccelsa santità di lui, per la
quale, anche più che per il suo supremo Ufficio, Pio X fu in vita inclito
campione della Chiesa, e come tale è oggi il Santo dato dalla Provvidenza ai
nostri tempi.
Ora Noi desideriamo che
precisamente in questa luce voi contempliate la gigantesca e mite figura del
Santo Pontefice, affinchè, calate le ombre su questa memoranda giornata e spente
le voci dell'immenso osanna, il solenne rito della sua santificazione permanga
in benedizione nelle anime vostre ed in salvezza per il mondo.
1. — Il programma del suo
Pontificato fu da lui solennemente annunziato fin dalla prima Enciclica (E
supremi del 4 Ottobre 1903), in cui dichiarava essere suo unico proposito
di instaurare omnia in Christo (Eph. 1, 10), ossia di ricapitolare,
ricondurre tutto ad unità in Cristo. Ma quale è la via che ci apre l'adito a
Gesù Cristo? egli si chiedeva, guardando amorevolmente le anime smarrite ed
esitanti del suo tempo. La risposta, valida ieri, come oggi e nei secoli, è: la
Chiesa! Fu pertanto sua prima sollecitudine, incessantemente perseguita fino
alla morte, di rendere la Chiesa sempre più in concreto atta ed aperta al
cammino degli uomini verso Gesù Cristo. Per questo intento egli concepì
l'ardita intrapresa di rinnovare il corpo delle leggi ecclesiastiche, in guisa
da dare all'intiero organismo della Chiesa più regolare respiro, maggior
sicurezza e snellezza di movimento, come era richiesto da un mondo esterno
improntato a crescente dinamismo e complessità. È ben vero che questa opera, da
lui stesso definita « arduum sane munus », si adeguava all'eminente
senso pratico ed al vigore del suo carattere; tuttavia la sola aderenza al
temperamento dell'Uomo non sembra che spieghi l'ultimo motivo della difficile
impresa. La scaturigine profonda dell'opera legislativa di Pio X è da
ricercarsi soprattutto nella sua personale santità, nella sua intima
persuasione che la realtà di Dio, da lui sentita in comunione incessante di
vita, è la origine e il fondamento di ogni ordine, di ogni giustizia, di ogni
diritto nel mondo. Dov'è Dio, là è ordine, giustizia e diritto; e, viceversa,
ogni ordine giusto tutelato dal diritto manifesta la presenza di Dio. Ma quale
istituzione sulla terra doveva più eminentemente palesare questa feconda
relazione fra Dio e il diritto, se non la Chiesa, corpo mistico di Cristo
stesso? Iddio benedisse largamente l'opera del beato Pontefice, cosicchè il Codice
di diritto canonico resterà nei secoli il grande monumento del suo Pontificato,
ed egli stesso potrà considerarsi come il Santo provvidenziale del tempo
presente.
Possa questo spirito di
giustizia e di diritto, del quale Pio X fu al mondo contemporaneo testimone e
modello, penetrare nelle aule delle Conferenze degli Stati, ove si discutono
gravissimi problemi della umana famiglia, in particolare il modo di bandire per
sempre il timore di spaventosi cataclismi e di assicurare ai popoli una lunga
era felice di tranquillità e di pace.
2. - Invitto campione
della Chiesa e Santo provvidenziale dei nostri tempi si rivelò altresì Pio X
nella seconda impresa che contraddistinse l'opera sua, e che in vicende talora
drammatiche ebbe l'aspetto di una lotta impegnata da un gigante in difesa di un
inestimabile tesoro: l'unità interiore della Chiesa nel suo intimo fondamento:
la fede. Già dalla fanciullezza la Provvidenza divina aveva preparato il suo
eletto nell'umile sua famiglia, edificata sull'autorità, sui sani costumi e
sulla fede stessa scrupolosamente vissuta. Senza dubbio ogni altro Pontefice,
in virtù della grazia di stato, avrebbe combattuto e respinto gli assalti
miranti a colpire la Chiesa nel suo fondamento. Bisogna tuttavia riconoscere
che la lucidità e la fermezza, con cui Pio X condusse la vittoriosa lotta
contro gli errori del modernismo, attestano in quale eroico grado la virtù
della fede ardeva nel suo cuore di santo. Unicamente sollecito che l'eredità di
Dio fosse serbata intatta al gregge affidatogli, il grande Pontefice non
conobbe debolezze dinanzi a qualsiasi alta dignità o autorità di persone, non
tentennamenti di fronte ad adescanti ma false dottrine entro la Chiesa e fuori,
nè alcun timore di attirarsi offese personali e ingiusti disconoscimenti delle
sue pure intenzioni. Egli ebbe la chiara coscienza di lottare per la più santa
causa di Dio e delle anime. Alla lettera si verificarono in lui le parole del
Signore all'Apostolo Pietro: « Io ho pregato per te, affinchè la tua fede non
venga meno, e tu . . . conferma i tuoi fratelli » (Luc. 22, 32). La promessa e
il comando di Cristo suscitarono ancora una volta nella roccia indefettibile di
un suo Vicario la tempra indomita dell'atleta. È giusto che la Chiesa,
decretandogli in quest'ora la gloria suprema nel medesimo luogo ove rifulge da
secoli non mai offuscata quella di Pietro, confondendo anzi l'uno e l'altro in
una sola apoteosi, canti a Pio X la sua riconoscenza ed invochi in pari tempo
la intercessione di lui, affinchè le siano risparmiate nuove lotte di tal
genere. Ma ciò di cui allora propriamente si trattò, vale a dire la
conservazione della intima unione della fede e del sapere, è un così; alto bene
per tutta la umanità, che anche questa seconda grande opera del santo Pontefice
è di una importanza che va molto al di là dello stesso mondo cattolico.
Chi, come il modernismo,
separa, opponendole, fede e scienza nella loro fonte e nel loro oggetto, opera
in questi due campi vitali una scissione così deleteria, « che poco è più morte
». Si è veduto praticamente: l'uomo, che al volger del secolo era già
nell'intimo di sè diviso, e tuttavia ancora illuso di possedere la sua unità
nella sottile apparenza di armonia e di felicità, basate in un progresso
puramente terreno, è stato poi visto come spezzarsi sotto il peso di una ben
differente realtà.
Pio X vide con vigile
sguardo approssimarsi questa spirituale catastrofe del mondo moderno, questa
amara delusione specialmente dei ceti colti. Egli intuì come una tale fede
apparente, la quale cioè non si fonda in Dio rivelatore, ma si radica in un
terreno puramente umano, si diluirebbe per molti nell'ateismo; ravvisò
parimenti il fatale destino di una scienza, che, contrariamente alla natura e
in volontaria limitazione, s'interdiceva il cammino verso l'assoluto Vero e
Buono, lasciando così all'uomo senza Dio, di fronte alla invincibile oscurità
in cui giaceva per lui tutto l'essere, soltanto l'atteggiamento dell'angoscia o
della arroganza.
Il Santo contrappose a
tanto male l'unica possibile e reale salvezza: la verità cattolica, biblica,
della fede, accettata come « rationabile obsequium » (Rom. 12, 1)
verso Dio e la sua rivelazione. Coordinando in tal modo fede e scienza, quella
come estensione soprannaturale e talora conferma dell'altra, e questa come via
introduttiva alla prima, restituì all'uomo cristiano l'unità e la pace dello
spirito, che sono imprescrittibili premesse di vita.
Se oggi molti, volgendosi
di nuovo verso questa verità, quasi sospintivi dal vuoto e dall'angoscia del
suo abbandono, hanno la sorte di poterla scorgere in saldo possesso della
Chiesa, di ciò debbono essere riconoscenti alla lungimirante opera di Pio X.
Egli è infatti benemerito della preservazione della verità dall'errore, sia
presso coloro che di quella godono la piena luce, cioè i credenti, sia presso
quelli che sinceramene la cercano. Per gli altri la fermezza di lui verso
l'errore può forse rimanere ancora quasi una pietra di scandalo; in realtà essa
è l'estremo caritatevole servigio reso da un Santo, come Capo della Chiesa, a
tutta l'umanità.
3. — La santità, che
nelle ricordate imprese di Pio X si rivela come ispiratrice e guida di queste,
sfavilla anche più direttamente negli atti quotidiani della sua persona. In sè
stesso, prima che negli altri, egli attuò l'enunciato programma: ricapitolare,
ricondurre tutto ad unità in Cristo. Da umile parroco, da Vescovo, da Sommo
Pontefice, egli stimò per certo che la santità, cui Dio lo destinava, era la
santità sacerdotale. Quale altra santità può infatti Iddio maggiormente gradire
da un sacerdote della Nuova Legge, se non quella che si addice ad un
rappresentante del Sommo ed Eterno Sacerdote, Gesù Cristo, il quale lasciò alla
Chiesa la perenne memoria, la perpetua rinnovazione del sacrificio della Croce
nella santa Messa, fino a tanto che Egli verrà per il giudizio finale (1 Cor.
11, 24-26); che con questo Sacramento della Eucaristia diede sè stesso a
nutrimento delle anime: « Chi mangia di questo pane vivrà in eterno » (Io. 6,
58)?
Sacerdote innanzi tutto
nel ministero eucaristico, ecco il ritratto più fedele del santo Pio X. Servire
come sacerdote il mistero della Eucaristia e adempiere il comando del Signore «
Fate questo per mio ricordo » (Luc. 22, 19), fu la sua via. Dal giorno della
sacra ordinazione fino alla morte da Pontefice, egli non conobbe altro
possibile sentiero per giungere all'eroico amore di Dio e al generoso
contraccambio verso il Redentore del mondo, il quale per mezzo della Eucaristia
« quasi effuse le ricchezze del divino suo amore verso gli uomini » (Conc. Trid.
sess. XIII, cap. 2). Uno dei documenti più espressivi della sua coscienza
sacerdotale fu l'ardente cura di rinnovare la dignità del culto, e specialmente
di vincere i pregiudizi di una prassi traviata, promovendo con risolutezza la
frequenza, anche quotidiana, dei fedeli alla mensa del Signore, e là conducendo
senza esitare i fanciulli, quasi sollevandoli sulle sue braccia per offrirli
all'amplesso del Dio nascosto sugli altari, donde una nuova primavera di vita
eucaristica sbocciò per la Sposa di Cristo.
Nella profonda visione
che aveva della Chiesa come società, Pio X all'Eucaristia riconobbe il potere
di alimentare sostanzialmente la sua intima vita e di elevarla altamente sopra
tutte le altre umane associazioni. Solo l'Eucaristia, in cui Dio si dona
all'uomo, può fondare una vita associata degna dei suoi membri, cementata
dall'amore prima che dall'autorità, ricca di opere e tendente al
perfezionamento dei singoli, una vita cioè « nascosta con Cristo in Dio ».
Provvidenziale esempio
per il mondo odierno, in cui la società terrena, divenuta sempre più quasi un
enigma a sè stessa, cerca con ansia una soluzione per ridonarsi un'anima!
Guardi esso dunque, come a modello, alla Chiesa raccolta intorno ai suoi
altari. Ivi, nel mistero eucaristico l'uomo scopre e riconosce realmente il suo
passato, il presente e l'avvenire come unità in Cristo (cfr. Conc. Trid.
1. c.). Consapevole e forte di questa solidarietà con Cristo e coi propri
fratelli, ciascun membro dell'una e dell'altra società, la terrena e la
soprannaturale, sarà in grado di attingere dall'altare la vita interiore di
personale dignità e di personale valore, vita che al presente è sul punto di
esser travolta dalla tecnicizzazione e dalla eccessiva organizzazione della
intera esistenza, del lavoro e perfino dello svago. Solo nella Chiesa, par che
ripeta il santo Pontefice, e per essa nella Eucaristia, che è « vita nascosta
con Cristo in Dio », sta il segreto e la sorgente di rinnovata vita sociale.
Di qui consegue la grave
responsabilità di coloro ai quali, come a ministri dell'altare, spetta il
dovere di schiudere alle anime la vena salvifica della Eucaristia. Multiforme è
invero l'azione che un sacerdote può svolgere per la salvezza del mondo
moderno; ma una è senza dubbio la più degna, la più efficace, la più duratura
negli effetti: farsi dispensatore della Eucaristia, dopo essersene egli stesso
abbondantemente nutrito. L'opera sua non sarebbe più sacerdotale, se egli, sia
pure per lo zelo delle anime, mettesse in secondo luogo la vocazione
eucaristica. Conformino i sacerdoti le loro menti alla ispirata sapienza di Pio
X, e fiduciosamente orientino sotto il sole eucaristico ogni loro attività di
vita e di apostolato. Parimente i religiosi e le religiose, viventi con Gesù
sotto il medesimo tetto, e dalle sue carni quotidianamente nutriti, riguardino
come norma sicura quanto il santo Pontefice dichiarò in una importante
occasione, che cioè i vincoli con Dio mediante i voti e in comunità religiosa
non debbono essere posposti a nessun altro, per quanto legittimo, servigio a
vantaggio del prossimo (cfr. Ep. ad Gabrielem M. Antist. Gen. Fr. a
Scholis Christ. 23 Apr. 1905 - Pii X P. M. Act. v. II pag. 87-88).
Nell'Eucaristia l'anima
deve affondare le radici per trarne la soprannaturale linfa della vita
interiore, la quale non è soltanto un bene fondamentale dei cuori consacrati al
Signore, ma necessità di ogni cristiano, cui Dio ha assegnato una vocazione di
salute. Senza la vita interiore qualsiasi attività, per quanto preziosa, si
svilisce in azione quasi meccanica, nè può avere l'efficacia propria di una
operazione vitale.
Eucaristia e vita
interiore; ecco la suprema e più generale predicazione, che Pio X rivolge in
quest'ora, dal fastigio della gloria, a tutte le anime. Quale apostolo della
vita interiore egli si colloca nell'età della macchina, della tecnica,
dell'organizzazione, come il Santo e la guida degli uomini di oggi.
Sì, o Santo Pio X, gloria
del sacerdozio, splendore e decoro del popolo cristiano; - Tu in cui l'umiltà
parve affratellarsi con la grandezza, l'austerità con la mansuetudine, la
semplice pietà con la profonda dottrina; Tu, Pontefice della. Eucaristia e del
catechismo, della fede integra e della fermezza impavida; volgi il tuo sguardo
verso la Chiesa santa, che Tu tanto amasti e alla quale dedicasti il meglio dei
tesori, che con mano prodiga la divina Bontà aveva deposto nell'animo Tuo;
ottienile la incolumità e la costanza, in mezzo alle difficoltà e alle
persecuzioni dei nostri tempi; sorreggi questa povera umanità, i cui dolori
così profondamente Ti afflissero, che arrestarono alla fine i palpiti del tuo
gran cuore; fa che in questo mondo agitato trionfi quella pace, che deve essere
armonia fra le nazioni, accordo fraterno e sincera collaborazione fra le classi
sociali, amore e carità. fra gli uomini, affinchè in tal guisa quelle ansie,
che consumarono la Tua vita apostolica, divengano, grazie alla Tua
intercessione, una felice realtà, a gloria del Signor Nostro Gesù Cristo, che col
Padre e lo Spirito Santo vive e regna nei secoli dei secoli. Così sia!
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/pio-x.html
BENEDETTO XVI
UDIENZA GENERALE
Cari fratelli e sorelle!
oggi vorrei soffermarmi
sulla figura del mio Predecessore san Pio X, di cui
sabato prossimo si celebra la memoria liturgica, sottolineandone alcuni tratti
che possono essere utili anche per i Pastori e i fedeli della nostra epoca.
Giuseppe Sarto, così il
suo nome, nato a Riese (Treviso) nel 1835 da famiglia contadina, dopo gli studi
nel Seminario di Padova fu ordinato sacerdote a 23 anni. Dapprima fu vice
parroco a Tombolo, quindi parroco a Salzano, poi canonico della cattedrale di
Treviso con l’incarico di cancelliere vescovile e direttore spirituale del
Seminario diocesano. In questi anni di ricca e generosa esperienza pastorale,
il futuro Pontefice mostrò quel profondo amore a Cristo e alla Chiesa,
quell’umiltà e semplicità e quella grande carità verso i più bisognosi, che
furono caratteristiche di tutta la sua vita. Nel 1884 fu nominato Vescovo di
Mantova e nel 1893 Patriarca di Venezia. Il 4 agosto 1903, venne eletto Papa,
ministero che accettò con esitazione, perché non si riteneva all’altezza di un
compito così alto.
Il Pontificato di san Pio X ha
lasciato un segno indelebile nella storia della Chiesa e fu caratterizzato da
un notevole sforzo di riforma, sintetizzata nel motto Instaurare omnia in
Christo, "Rinnovare tutte le cose in Cristo". I suoi interventi,
infatti, coinvolsero i diversi ambiti ecclesiali. Fin dagli inizi si dedicò
alla riorganizzazione della Curia Romana; poi diede avvio ai lavori per la
redazione del Codice di Diritto Canonico, promulgato dal suo Successore Benedetto XV.
Promosse, poi, la revisione degli studi e dell’"iter" di formazione
dei futuri sacerdoti, fondando anche vari Seminari regionali, attrezzati con
buone biblioteche e professori preparati. Un altro settore importante fu quello
della formazione dottrinale del Popolo di Dio. Fin dagli anni in cui era
parroco aveva redatto egli stesso un catechismo e durante l’Episcopato a
Mantova aveva lavorato affinché si giungesse ad un catechismo unico, se non
universale, almeno italiano. Da autentico pastore aveva compreso che la
situazione dell’epoca, anche per il fenomeno dell’emigrazione, rendeva
necessario un catechismo a cui ogni fedele potesse riferirsi indipendentemente
dal luogo e dalle circostanze di vita. Da Pontefice approntò un testo di
dottrina cristiana per la diocesi di Roma, che si diffuse poi in tutta Italia e
nel mondo. Questo Catechismo chiamato "di Pio X" è stato per molti
una guida sicura nell’apprendere le verità della fede per il linguaggio
semplice, chiaro e preciso e per l’efficacia espositiva.
Notevole attenzione
dedicò alla riforma della Liturgia, in particolare della musica sacra, per
condurre i fedeli ad una più profonda vita di preghiera e ad una più piena
partecipazione ai Sacramenti. Nel Motu Proprio Tra
le sollecitudini (1903, primo anno del suo pontificato), egli afferma
che il vero spirito cristiano ha la sua prima e ed indispensabile fonte nella
partecipazione attiva ai sacrosanti misteri e alla preghiera pubblica e solenne
della Chiesa (cfr ASS 36 [1903], 531). Per questo raccomandò di
accostarsi spesso ai Sacramenti, favorendo la frequenza quotidiana alla Santa
Comunione, bene preparati, e anticipando opportunamente la Prima Comunione dei
bambini verso i sette anni di età, "quando il fanciullo comincia a
ragionare" (cfr S. Congr. de Sacramentis, Decretum Quam singulari:
AAS 2 [1910], 582).
Fedele al compito di
confermare i fratelli nella fede, san Pio X, di fronte
ad alcune tendenze che si manifestarono in ambito teologico alla fine del XIX
secolo e agli inizi del XX, intervenne con decisione, condannando il
"Modernismo", per difendere i fedeli da concezioni erronee e
promuovere un approfondimento scientifico della Rivelazione in consonanza con
la Tradizione della Chiesa. Il 7 maggio 1909, con la Lettera apostolica Vinea
electa, fondò il Pontificio Istituto Biblico. Gli ultimi mesi della sua
vita furono funestati dai bagliori della guerra. L’appello ai cattolici del
mondo, lanciato il 2 agosto 1914 per esprimere «l’acerbo dolore» dell’ora
presente, era il grido sofferente del padre che vede i figli schierarsi l’uno contro
l’altro. Morì di lì a poco, il 20 agosto e la sua fama di santità iniziò a
diffondersi subito presso il popolo cristiano.
Cari fratelli e
sorelle, san Pio X insegna
a noi tutti che alla base della nostra azione apostolica, nei vari campi in cui
operiamo, ci deve essere sempre un’intima unione personale con Cristo, da
coltivare e accrescere giorno dopo giorno. Questo è il nucleo di tutto il suo
insegnamento, di tutto il suo impegno pastorale. Solo se siamo innamorati del
Signore, saremo capaci di portare gli uomini a Dio ed aprirli al Suo amore
misericordioso, e così aprire il mondo alla misericordia di Dio.
Saluti:
Chers pèlerins
francophones, je suis heureux de vous accueillir ce matin, ici à Castel
Gandolfo! Je salue particulièrement le groupe des Sri-Lankais de Paris et la
jeunesse franciscaine de Bitche. Que saint Pie X, dont nous célébrerons la fête
cette semaine, vous aide à laisser grandir en vous l’union personnelle avec le
Christ pour devenir capables de témoigner parmi vos frères et vos sœurs de
l’amour miséricordieux de Dieu. Bon pèlerinage à tous!
My dear brothers and
sisters, today we recall Pope Saint Pius the Tenth, whose feast we celebrate
this coming Saturday. He left an indelible mark in very many aspects of the
Church’s life and activity, his overarching goal being to “renew all things in
Christ” through our intimate personal union with our Saviour. By Pope Saint
Pius’s prayers, may we grow daily in love for Christ and help open others to
his love. God’s abundant blessings upon you all!
Ganz herzlich grüße ich
alle Brüder und Schwestern aus den Ländern deutscher Sprache, heute besonders
die Wallfahrer aus der Diözese Eisenstadt mit ihrem bisherigen Bischof Paul Iby
und seinem Nachfolger Ägidius Zsifkovics. Und vielen Dank den Pilgern aus Vils
für die schöne Musik, die sie uns schenken. In dieser Woche gedenken wir großer
Heiliger wie Stefan von Ungarn oder Bernhard von Clairvaux und schließlich des
Papstes Pius X., der uns einlädt – wie sein Motto lautete –, unser Leben stets
»in Christus zu erneuern«. Gottes Geist geleite euch auf allen euren Wegen!
Saludo a los grupos de
lengua española, en particular a los peregrinos de la Diócesis de
Orihuela-Alicante, de Las Palmas de Gran Canaria, de Rosario, en Argentina, y
de otros países latinoamericanos. Os aliento a poner vuestros ojos en el Papa
san Pío Décimo. Acogiendo sus enseñanzas, cultivad intensamente la amistad con
Cristo y sed testigos de su amor. Que Dios os bendiga.
A minha saudação a todos
os peregrínos víndos do Brasil, de Portugal e demais países lusófonos, com uma
bênção particular pára os alúnos do Seminário do Verbo Divino, de Tortoséndo:
na vossa formação, empenhái-vos em seguír o exemplo dos grándes pastores como
São Pio X, sendo sempre humildes e fiéis servidores da Verdade. Que Deus vos
abençóe!
Saluto in lingua polacca:
Drodzy pielgrzymi z
Polski! Święty Papież Pius X wzywał, aby „odnowić wszystko w Chrystusie” i
wskazywał, że ta odnowa dokonuje się w sercu człowieka dzięki zjednoczeniu z
Panem w sakramencie Eucharystii. Ta nauka jest wciąż aktualna. Niech i dla nas
częsta Komunia św. i adoracja Najświętszego Sakramentu będzie niewyczerpanym
źródłem wiary i miłości. Niech Bóg wam błogosławi!
Traduzione italiana:
Cari pellegrini polacchi!
Il santo Papa Pio X invitava a “restaurare tutte le cose in Cristo” e indicava
che questo rinnovamento si realizza nel cuore dell’uomo grazie all’unione con
il Signore nel sacramento dell’Eucaristia. Questo insegnamento è sempre
attuale. La frequente Comunione eucaristica e l’adorazione del Santissimo
Sacramento siano anche per noi inesauribili fonti di fede e d’amore. Dio vi
benedica!
Saluto in lingua ungherese:
Szeretettel köszöntöm a
magyar zarándokokat, különösen is a verbita csoport tagjait Budapestről. Isten
hozott Benneteket! Szent István király ünnepe közeledik. Az ő nagy hite és
Rómához való ragaszkodása legyen példa mindannyiunk számára. Apostoli áldásom
legyen veletek. Dicsértessék a Jézus Krisztus!
Traduzione italiana:
Con affetto saluto i
pellegrini ungheresi, specialmente i membri del gruppo dei Verbiti! Dopodomani
celebrerete la festa del Santo Re Stefano. La sua grande fede e l’adesione a
Roma siano di esempio per tutti noi. Vi accompagni la mia benedizione. Sia
lodato Gesù Cristo!
* * *
Saluto con affetto i
pellegrini di lingua italiana, in particolare le rappresentanti delle Ancelle
del Sacro Cuore, riunite a Roma per il loro Capitolo Generale. Saluto poi i
partecipanti al pellegrinaggio in bicicletta promosso dalla Diocesi di Brescia.
Mi rivolgo, infine, ai giovani, ai malati e agli sposi
novelli. Tutti invito a dedicare sempre più tempo alla formazione cristiana,
per essere fedeli discepoli di Cristo, via, verità e vita.
APPELLO
Il mio pensiero va in
questo momento alle care popolazioni del Pakistan, colpite recentemente da una
grave alluvione, che ha provocato numerosissime vittime e ha lasciato molte
famiglie senza casa.
Mentre affido alla bontà
misericordiosa di Dio quanti sono tragicamente scomparsi, esprimo la mia
spirituale vicinanza ai loro familiari e a tutti coloro che soffrono a causa di
questa calamità. Che non manchi a questi nostri fratelli, così duramente
provati, la nostra solidarietà e il concreto sostegno della Comunità
internazionale!
© Copyright 2010 -
Libreria Editrice Vaticana
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/it/audiences/2010/documents/hf_ben-xvi_aud_20100818.html
Francesco
De Federicis (–1908), Pius X, October
1903, Herder Verlag, Freiburg im Breisgau: Die katholischen Missionen
Chi è San Pio X
Documenti su San Pio X
Cronologia
della vita di San Pio X
Vita di San Pio X
in lingua veneziana
SULLE ORME DI SAN PIO X -
Mostra fotografica sui luoghi di San Pio X (97 fotografie!)
Anno 2000: 150°
Anniversario dell'ingresso di Giuseppe Sarto nel Seminario di Padova
Pio X nel mondo
dello spettacolo
Un film sulla vita di Pio
X: "Gli uomini non guardano il cielo"
Prossime date che ci
parleranno di San Pio X
Anno 2002: Da
cinquant'anni San Pio X riposa in San Pietro
Anno 2003: Cento anni
fa, un parroco di Salzano sul soglio di Pietro
Le
musiche sacre di Giuseppe Sarto
Un'opera musicale
su San Pio X: "Tutto in Lui"
Un ricordo riconoscente
di Roger Aubert (1914-2009)
Documenti scritti da Pio
X
Il Catechismo di don
Giuseppe Sarto, Arciprete di Salzano
Il Catechismo
Maggiore di San Pio X
Il
Catechismo della dottrina cristiana scritto da papa Pio X
Lettere
ed Esortazioni Apostoliche
11 anni di
pontificato (indice dei decreti, encicliche, lettere, beatificazioni,
canonizzazioni)
Centenario della morte di
San Pio X 1914-2014
Per la ricorrenza del
centenario della morte di San Pio X, la diocesi di Treviso ha istituito
il Centro Studi san Pio X, con
l'obiettivo di raccogliere e coordinare le iniziative per la celebrazione della
ricorrenza.
Per l'apertura delle
celebrazioni del Centenario nella cattedrale di Treviso, è stato eseguito questo inno,
composto dal Maestro Frisina.
San Pio X e l'Esperanto
Discernimento dei
papi da San Pio X ad oggi sul carisma dei Cattolici Esperantisti
Preghiere a San
Pio X (in italiano ed Esperanto)
Poesia di Padre
Alessandro Dombrowski dedicata a Pio X nel 1903
Prossime date che ci
parleranno di San Pio X (in esperanto)
San Pio X nel mondo
Parrocchie italiane
dedicate a San Pio X: www.parrocchie.it
Parrocchie
dedicate a San Pio X in Germania
Parrocchie
dedicate a San Pio X negli Stati Uniti
Parrocchie
dedicate a San Pio X in Argentina
Parrocchie
dedicate a San Pio X in Colombia
Parrocchie
dedicate a San Pio X in Nuova Zelanda
SOURCE : https://www.museosanpiox.it/sanpiox/
PIO X papa
Alberto Maria Ghisalberti
Enciclopedia Italiana
(1935)
Giuseppe Melchiorre
Sarto, nato a Riese (Treviso) il 2 giugno 1835, morto a Roma il 20 agosto 1914.
Di umilissima famiglia (suo padre, Giovanni Battista, era cursore comunale, sua
madre, Margherita Sanson, era una piccola sarta campagnola), fu il primo di
dieci figli. Pio e religioso, si volse subito alla carriera ecclesiastica.
Compì i primi studî a Castelfranco (1846-1850), poi nel seminario di Padova,
ove fu assai benvoluto per l'animo buono e l'intelligenza vivace. Il 18
settembre 1857 fu ordinato sacerdote nella cattedrale di Castelfranco,
nell'ottobre 1858 nominato vicario nella borgata di Tombolo; poi passò a
Salzano (1867). E dovunque il futuro pontefice esercitò un efficace apostolato,
non soltanto dal pergamo e dall'altare. La modestia delle origini gli faceva
più cari i poveri e gli umili, con i quali spartiva spesso il poco che aveva.
Durante l'epidemia colerica del 1873, si prodigò incessantemente assistendo
materialmente e spiritualmente gl'infermi. Due anni dopo, fu nominato canonico
del capitolo di Treviso, nel 1879 primicerio, nel 1884 vescovo di Mantova.
Natura semplice e schietta, lontana da ogni ambizione terrena e da ogni
intrigo, rigido verso di sé, misericordioso con gli altri, il Sarto fu durante
nove anni attivo, energico, infaticabile capo della diocesi mantovana, finché
nel concistoro del 12 giugno 1893 fu proclamato cardinale prete del titolo di
San Bernardo alle Terme e tre giorni dopo preconizzato patriarca di Venezia.
Per il conflitto sorto tra il governo italiano e il Vaticano, intorno al
diritto di designazione del patriarca, il Sarto dovette attendere a Mantova l'exequatur fino
al 5 settembre 1894. Fino dalla sua prima lettera pastorale, il nuovo patriarca
si rivelò severo e inflessibile nella tutela dei diritti della Chiesa,
nell'esaltazione dell'autorità pontificia, nella denunzia del liberalismo
laicizzante: "I cattolici liberali sono lupi coperti con il manto degli
agnelli". Lo spirito della Pascendi già si rivelava. Anche a
Venezia fu grande l'operosità del Sarto in tutti i campi e grandi furono le
simpatie che seppe conquistarsi per l'affabile semplicità dei modi, il sano
equilibrio, la pietà grande per tutte le miserie. Nato povero, volle restare
povero: e i Veneziani non ignoravano che il loro patriarca indossava la veste
pontificale del suo predecessore e che il suo orologio d'oro, come già a
Salzano e a Treviso, era impegnato per alleviare miserie altrui.
Quando morì Leone XIII (19
luglio 1903), il cardinale Sarto fu dei 62 cardinali intervenuti al conclave,
che in quattro giorni e sette scrutinî portò all'esclusione del card. Rampolla,
in forza del veto austriaco (2 agosto), e all'elezione del patriarca di Venezia
a pontefice con 50 voti (4 agosto). Aveva fatto di tutto per scongiurare
l'elezione; richiesto secondo il rito se intendeva accettarla, dichiarò di
accettarla come una croce e di prendere come nome quello stesso dei papi che
più avevano sofferto, Pio X. Anche elevato alla tiara, l'uomo restò semplice e
schietto di modi. Ma della sua dignità sentì tutto il valore e la grandezza.
Lavoratore instancabile, diresse per undici anni la Chiesa, fermo al principio
della sua prima enciclica (4 ottobre 1903): "instaurare omnia in Christo".
Non fu quello che si dice un papa politico; fu un papa pio, sollecito
soprattutto della saldezza della fede, dell'intangibilità della dottrina, della
dignità della Chiesa. Questo spiega gli atti che egli compì, l'accordo intero
con il suo segretario di stato R. Merry del Val (v.), che, uscito da altro
ambiente sociale e ricco di diversa esperienza di vita, ebbe come lui viva e
sincera la fede. Sono del pontificato di Pio X la riforma della musica sacra
(22 novembre 1903), il motuproprio sull'azione popolare cristiana (18 dicembre
1903), l'obbligo della comunione frequente, la condanna del diritto di veto al
conclave (costituzione apostolica Commissum nobis), la riorganizzazione
della Curia (costituzione apostolica Sapienti consilio), la creazione dell'istituto
biblico a Roma (lettera apostolica Vinea electa), ecc. Più gravi di
conseguenze, in campi diversi, il conflitto con la Francia, divenuto più acuto
dopo la visita del presidente Loubet al re d'Italia (1904), e la separazione
della Chiesa dallo Stato, votata dal parlamento francese (11 dicembre 1905); e
la lotta contro il modernismo (v.). Con l'enciclica Vehementer dell'11
febbraio 1906, egli protestò contro l'atteggiamento assunto dal governo
francese; con la Gravissimo officii respinse le proposte associazioni
cultuali; con l'enciclica Pascendi dominici gregis (8 settembre
1907), condannò il modernismo. Lo stesso austero senso di dignità apostolica
gli dettò l'enciclica sulla separazione dello Stato dalla Chiesa in Portogallo,
l'altra all'episcopato polacco, mentre la bontà per gli oppressi gli suggeriva
la lettera ai vescovi dell'America latina per il miglioramento della condizione
degl'Indiani. Verso l'Italia, tenne un atteggiamento che apparve ispirato a
maggiore benevolenza e a maggior comprensione di quello prima tenuto dal
Vaticano. E, pur mantenendo il punto di vista della S. Sede a proposito della
questione romana, mitigò d'assai l'atteggiamento vaticano verso lo stato
italiano, consentendo, tra l'altro, l'afflusso dei cattolici alle urne (v. non
expedit) e permettendo di fatto un'azione di gruppi politici cattolici.
Politica questa che portò qualche volta a singolari contatti e a ibride
alleanze elettorali ("patto Gentiloni" del 1913), ma che preparò gli
animi alla necessità e alla possibilità di future soluzioni conciliatrici della
questione romana.
Lo scoppio della guerra
mondiale lo atterrì. Nella sua esortazione ai cattolici di tutto il mondo, del
2 agosto 1914, vibra tutto il dolore di un'anima profondamente religiosa di
fronte alla minaccia di un flagello mondiale. Morto, fu oggetto di grande
compianto, dapprima, di commossa venerazione poi. Ché se di alcuni atti
politici o dottrinali del suo pontificato non poté il popolo comprendere il
significato e il valore, bene intese, però, la profonda bontà e la sincera fede
dell'uomo.
Bibl.: A.
Marchesan, P.X nella sua vita, nella sua parola e nelle sue opere, n. ed.,
Roma 1910; P. X., numero unico, Napoli 1914; M. Pernot, La polit. de
Pie X (1906-1910), Parigi 1910; R. Bazin, P. X, ivi 1928.
© Istituto della
Enciclopedia Italiana fondata da Giovanni Treccani - Riproduzione riservata
SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/pio-x-papa_(Enciclopedia-Italiana)/
The
painting of Pope Pius X in the Greek Catholic Cathedral of Hajdúdorog, Hungary.
The pope founded the Diocese of Hajdúdorog in 1912. This painting used to be
the major part of the altar of the Northern nave.
PIO X, papa, santo
di Maurilio Guasco -
Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 84 (2015)
PIO X, papa, santo. –
Giuseppe Melchiorre Sarto nacque a Riese, diocesi di Treviso, il 2 giugno 1835,
da Giovanni Battista e Margherita Sanson, secondogenito di dieci tra fratelli e
sorelle. Dopo gli studi ginnasiali a Castelfranco Veneto, vinse una borsa di
studio per un posto gratuito nel seminario di Padova, dove frequentò le scuole
fino al sacerdozio, con ottimi risultati. Dedicò anche molto tempo alla musica
sacra, attività che lo accompagnò tutta la vita. Fu ordinato prete il 18
settembre 1858 e fu impegnato in attività pastorale per diciassette anni, prima
come vicario a Tombolo e poi come parroco a Salzano, un comune di circa tremila
abitanti. Una delle sue maggiori preoccupazioni fu la liturgia, avviando anche
una scuola di canto. L’altra sua preoccupazione fu la catechesi: preparò per i
suoi parrocchiani un catechismo con moltissime domande e risposte, con immagini
desunte dal mondo contadino e di facile comprensione, che poi continuò a
migliorare.
Nel novembre 1875 fu
nominato canonico e nello stesso tempo ricoprì i ruoli di cancelliere
vescovile, direttore spirituale del seminario di Treviso e insegnante di
religione nel liceo vescovile. Dimostrava inoltre una buona conoscenza del
diritto canonico. Le sue doti di oratore lo resero noto in tutta la zona, dove
veniva spesso invitato a predicare.
Nel settembre 1884 fu
nominato vescovo di Mantova, una diocesi particolarmente difficile, data la
presenza di movimenti di base ostili alla Chiesa e anche di preti poco
favorevoli alla conservazione del potere temporale. Da Roma si era sperato di
trovare rimedio a quella situazione con la nomina di alcuni vescovi che, con la
loro intransigenza, avevano finito per complicare ulteriormente le cose.
Giuseppe Sarto prese possesso della diocesi nell’aprile 1885. Qui dimostrò
ulteriormente le sue doti di pastore, senza però trascurare il lavoro sociale.
Nei confronti dello Stato italiano, seguì la linea intransigente espressa
dall’Opera dei congressi, l’organizzazione cattolica nata nel 1874, e dal suo
presidente, il conte Paganuzzi, di cui condivideva l’atteggiamento ostile verso
lo Stato e il conseguente rifiuto dei cattolici liberali. Ma nello stesso tempo
volle presentarsi come uomo di pace e di dialogo. Scrisse infatti al sindaco di
Mantova, prima di farvi l’ingresso: «Assicuro la SV. Ill.ma che nel campo
d’azione contribuirò in tutti i modi per mantenere il pacifico accordo,
disposto, se pur fosse d’uopo, ad ogni onesto sacrificio per evitare il più
piccolo dissapore […] non solo confido che non mi mancherà l’appoggio per
l’esercizio delle prerogative di cittadino e di Vescovo, ma colla benevolenza e
coll’opera di tutti vedrò prosperare la mia missione» (Romanato, 2014, p. 242).
Nella sua azione non avrebbe rinunciato né alle sue idee intransigenti né al
profondo senso della sua dignità e del suo ruolo di vescovo; ma nello stesso
tempo avrebbe evitato di dare l’impressione di prestare eccessiva attenzione ai
problemi politici, dedicandosi in primo luogo alla riorganizzazione dell’azione
pastorale; con la costante preoccupazione per l’unità dei cattolici in tutti
gli ambiti.
Nel giugno 1893 fu eletto
cardinale e inviato come patriarca a Venezia, dove entrò nel novembre 1894. Le
attese che intercorsero tra la nomina e l’ingresso in diocesi, sia a Mantova
sia a Venezia, dipesero dalla difficoltà a ottenere l’«exequatur» (cioè
l’autorizzazione a prendere possesso della diocesi) da parte del governo
italiano, senza il quale era praticamente impossibile fare l’ingresso nella
sede vescovile cui si era inviati. A Venezia continuò la sua attività
prevalentemente pastorale, dedicando molta attenzione alla liturgia, al culto
eucaristico, al canto e alla musica sacra, avendo in questo campo uno
straordinario collaboratore, Lorenzo Perosi, futuro direttore della Cappella
Sistina. Il che però non lo portò a trascurare l’attenzione alle vicende
politiche e sociali. A più riprese avrebbe avuto occasione di pronunciarsi in
favore di associazioni di carattere confessionale, il cui statuto avrebbe
dovuto essere approvato dall’autorità ecclesiastica. Ma nonostante che nelle
lettere pastorali e negli scritti continuasse la sua condanna verso il mondo
liberale, in concreto assunse atteggiamenti in parte diversi, fino al punto da
appoggiare alle elezioni amministrative del 1895 un’alleanza tra i cattolici e
i liberali stessi: cosa d’altronde non rara in varie diocesi italiane, dal
momento che tali alleanze in genere nascevano dalla volontà di opporsi
all’eventuale vittoria delle sinistre, che proprio in quegli anni stavano
affacciandosi alla ribalta politica in modo organizzato. Rimaneva però fermo
nella sua adesione alle scelte pontificie, affermando in modo crescente, e
sarebbe stata una caratteristica del suo pontificato, la necessità per i preti
di obbedire sempre e comunque ai superiori. Un’ulteriore prova di tale
atteggiamento si ebbe nel 1902, in occasione di un forte attacco portato da
Romolo Murri al presidente dell’Opera dei congressi, il conte Paganuzzi: che
venne difeso apertamente dal patriarca, e forse da allora rimase in lui un
atteggiamento negativo nei confronti di uno dei massimi esponenti, nel mondo
cattolico, della necessità di un rinnovamento e soprattutto della preparazione
al ritorno dei cattolici alla partecipazione politica.
Il 4 agosto 1903 fu
eletto papa, nel conclave reso famoso dal veto emesso dall’imperatore d’Austria
nei confronti del cardinale Rampolla, trasmesso dal cardinale arcivescovo di
Cracovia, Jan Puzyna. Evidentemente l’Austria non gradiva che il Vaticano
proseguisse negli orientamenti politici che erano stati del defunto pontefice,
Leone XIII, di cui Rampolla era stato segretario di Stato. È difficile dire se
Rampolla sarebbe stato eletto papa dai sessantadue cardinali presenti in
conclave se non ci fosse stato quel veto: in effetti, dopo l’annuncio del veto
i voti a Rampolla crebbero ancora, senza però raggiungere il numero richiesto
per l’elezione.
Possiamo dire che per il
cardinale Sarto si trattò di una nomina inattesa: è molto probabile che non
avesse mai pensato a un simile esito quando lasciò Venezia per recarsi al
conclave. Ma, stando ad alcune testimonianze, gli elettori si orientarono su un
personaggio che veniva dall’attività pastorale, e forse avrebbe retto la Chiesa
trascurando in parte l’azione diplomatica e privilegiando quella pastorale.
Il nuovo papa portava
dunque in Vaticano un’esperienza pastorale molto ricca e una formazione
culturale non troppo ampia – anche se non così povera come talvolta è stato
detto – basata più sui manuali che sulla ricerca personale. Questo potrebbe
spiegare le diverse scelte del suo pontificato: una prevalente attenzione alle
riforme in vista di un migliore annuncio del Vangelo, e una certa diffidenza
verso la nuova scienza, i cui influssi stavano producendo modifiche anche nelle
scienze teologiche e bibliche.
Non appena eletto papa,
iniziò immediatamente la sua opera tesa a riformare molte delle strutture
ecclesiastiche, coadiuvato dal suo giovane segretario di Stato, Rafael Merry
del Val, che Pio X aveva scelto tra alcuni pretendenti a quel ruolo, in quanto,
oltre ad avere una buona conoscenza del mondo diplomatico ed essere poliglotta,
era anche considerato dal nuovo papa quasi un santo.
Il neoeletto Pio X si dimostrò
fin dagli inizi – non per caso aveva scelto il motto «Instaurare omnia in
Christo» – uno dei grandi papi riformatori del XX secolo. La sua
biografia spiega in parte le sue scelte: papa Sarto aveva percorso tutte le
tappe tipiche di un pastore, aveva conosciuto direttamente le varie situazioni
grazie a questo suo curriculum, probabilmente aveva sentito la necessità di
introdurre riforme in vari settori della vita della Chiesa, chiamata a una
migliore attività pastorale. Proprio per questo uno studioso particolarmente
credibile, e non certo accusabile di atteggiamenti apologetici, Roger Aubert,
ha potuto definire Pio X «il più grande riformatore della vita interna della
Chiesa dopo il Concilio di Trento» (Pio X tra restaurazione e riforma, in Il
grande libro dei Papi, a cura di M. Greschat - E. Guerriero, Cinisello Balsamo
1994, p. 684). Un papa dunque attento soprattutto ai bisogni pastorali della
Chiesa; anche se appare come una mitologia l’affermazione che viene fatta in
genere di un papa impegnato nella pastorale e alquanto alieno dalle
problematiche politiche: certi suoi atteggiamenti nei confronti, per esempio,
della Francia e del Portogallo sembrano smentire una simile affermazione.
Per prima cosa, il nuovo
pontefice ribadì alcune delle convinzioni che avevano orientato il suo impegno
di vescovo, in particolare sul dovere dell’obbedienza. Ne parlò fin dai primi
atti del suo pontificato: lo affermò il 24 settembre 1903, poche settimane dopo
la sua elezione, in un discorso che rivolse agli allievi del seminario francese
di Roma, e quindi lo ripeté nell’enciclica programmatica del 4 ottobre, E
supremi apostolatus cathedra. Qualche tempo dopo denunciò in modo
accorato, nell’enciclica Pieni l’animo rivolta ai vescovi italiani il
28 luglio 1906, «lo spirito di insubordinazione e d’indipendenza che si
manifesta qua e là in mezzo al clero […] spargendosi in mezzo ad essi nuove e
riprovevoli teorie intorno alla natura stessa dell’obbedienza».
Nello stesso tempo,
ritenne fosse importante modificare i piani di studio dei seminari, offrendo ai
futuri preti strumenti culturali più adatti ai tempi: evitando però, come
appare dai vari interventi della commissione biblica, che era stata istituita
da Leone XIII nel 1902, di accettare in modo acritico i nuovi orientamenti
degli studi. In vista di tali modifiche, il papa nominò una commissione
pontificia per il riordinamento dei seminari in Italia, che portò alla
pubblicazione nel 1907 di un Programma generale degli studi risolvendo
uno dei problemi fortemente discussi in quegli anni, l’introduzione o meno dei
programmi governativi nei ginnasi e nei licei dei seminari. La commissione, con
l’avallo del pontefice, optò per l’introduzione di tali programmi anche nei
seminari. Avviò anche la fondazione di seminari interdiocesani o regionali,
dove dovevano affluire alunni provenienti da diocesi che, data la loro
dimensione molto ridotta, non erano in grado di garantire le strutture
indispensabili e un insegnamento che potesse assicurare una buona formazione
intellettuale dei futuri preti.
Le modifiche ai piani di
studi dei seminari e una maggiore attenzione ai progressi delle scienze anche
bibliche non portarono il pontefice ad accettare una qualsiasi deroga alla sua
linea. Il papa non accettò che si mettesse in discussione la sua autorità anche
in materie opinabili. Al papa si obbediva e basta. Di fronte a chi affermava
che l’autorità ecclesiastica avesse diritto a intervenire in ambito dogmatico e
morale, non in materie del tutto opinabili, il papa rispondeva che solo lui
indicava i limiti dell’obbedienza, e che quando il papa interveniva in un certo
ambito, stava affermando il suo diritto a intervenire.
Il suo lavoro di riforma
proseguiva intanto nei confronti della Curia romana. Anche in questo caso, una
commissione elaborò una serie di proposte per ridurre il numero delle
congregazioni romane, fra le quali avrebbe avuto un ruolo più significativo la
congregazione Concistoriale, incaricata delle nomine dei vescovi, e la
congregazione del Concilio, custode della disciplina del clero e dei fedeli. La
congregazione dell’Indice restava distinta dal S. Uffizio, nonostante avessero
compiti analoghi. Tale distinzione avrebbe quasi subito rivelato la sua
utilità: in effetti, i libri da leggere e spesso da condannare sarebbero
diventati numerosi nel corso del pontificato di Pio X. I nuovi ordinamenti
concernenti la Curia romana sarebbero entrati in vigore nel giugno 1908, con la
costituzione Sapienti consilio.
Alla riforma della Curia
romana fece seguito quella del Vicariato. Roma assumeva l’immagine di una
diocesi, il papa provvide a riorganizzare le parrocchie e anche a istituirne di
nuove nelle zone di periferia. Ma nello tempo furono dati maggiori poteri al
cardinale vicario, che agiva in nome del pontefice, pur sempre titolare della diocesi:
tuttavia il suo vicario avrebbe avuto una maggiore autonomia. Nel 1904 Pio X
decise anche di sopprimere l’Opera dei congressi, che stava prendendo alcuni
orientamenti che non gli erano graditi. Venne lasciata in vita solo la seconda
sezione, quella che si occupava delle opere economiche e sociali, diretta da
una personalità di fiducia del papa.
Ancora nella linea di un
miglioramento dell’azione pastorale, nel 1905 fu preparato un progetto per la
riduzione del numero delle diocesi in Italia, che avrebbe dovuto portare alla
scomparsa di diocesi troppo piccole, e quindi impossibilitate a svolgere un
lavoro dignitoso causa la mancanza di personale e di risorse economiche.
Fra le riforme, assumeva
molta importanza quella con la quale, di fatto, si realizzò l’auspicio del
Concilio di Trento, cioè che tutti i giovani destinati al sacerdozio fossero
ospiti di un seminario o di un collegio. Le università ecclesiastiche romane
non dovevano più accettare come alunni dei giovani che non fossero ospiti di un
collegio ecclesiastico. La stessa norma valeva per quanti venivano a Roma per
proseguire gli studi, essendo già ordinati preti: dovevano inoltre avere
l’esplicita richiesta e autorizzazione del vescovo della propria diocesi, che
si impegnava a riaccoglierli quando avessero terminato gli studi.
Nel 1904, con il
documento Arduum sane munus, era iniziato il lavoro in vista della
preparazione del codice di diritto canonico, destinato a mettere ordine tra le
molte norme e leggi approvate in tempi diversi. Pio X non avrebbe assistito
alla fine dei lavori, e il codice di diritto canonico sarebbe stato promulgato
nel 1917 dal suo successore, Benedetto XV.
L’altro argomento che fu
tra le maggiori preoccupazioni del pontefice era la catechesi, che fin dagli
anni in cui era parroco lo aveva spinto a preparare diversi catechismi.
Utilizzando e modificando alcuni catechismi diffusi in Italia, il papa poté
varare nel 1912 un Catechismo della dottrina cristiana pubblicato per
ordine di S.S. papa Pio X, che venne imposto a tutte le diocesi italiane.
Lo stesso si dica della
sua attenzione al canto liturgico. La situazione che aveva trovato nelle
diverse diocesi, ma soprattutto a Roma, era segnata da un forte disordine. Vi
era ancora la prassi delle bande musicali che in chiesa eseguivano i più
diversi tipi di musiche: e una delle prime cose che fece il nuovo papa, subito
dopo l’elezione, fu quella di cercare di mettere ordine in quel campo, con un
evidente ritorno alla sacralità dell’azione liturgica e con l’auspicio di una
ripresa del canto gregoriano. Il maestro Perosi, da lui molto stimato, ne
assecondò gli orientamenti, con la composizione di tanti brani molto più adatti
allo svolgimento dei riti sacri.
A livello internazionale,
uno dei problemi che dovette affrontare fu la difficile situazione francese, a
causa dell’atteggiamento ostile di quel governo, mentre i rapporti con il
Vaticano erano ulteriormente aggravati da alcuni errori commessi dal
rappresentante del Vaticano presso la Francia.
Tramontata la politica
del ralliement voluta da Leone XIII, nel 1905 il governo francese era
arrivato alla rottura con il Vaticano, proclamando la separazione tra Chiesa e
Stato e decidendo l’incameramento di tutti beni di proprietà ecclesiastica: una
decisione che il papa avrebbe giudicato un’ingiuria a Dio e un’iniquità verso
la Chiesa nell’enciclica Vehementer nos dell’11 febbraio 1906. Alcuni
vescovi francesi avevano cercato di rendere meno gravosa quella rottura,
indicando la possibilità di tentare qualche compromesso: ma il papa fu
irremovibile e lo dichiarò esplicitamente con l’enciclica Gravissimo
officii munere del 10 agosto 1906. Non accettò alcun compromesso. Pur
consapevole delle difficoltà in cui si sarebbe trovata la Chiesa di Francia,
Pio X affermava di preferire il rischio della povertà nella libertà, piuttosto
che la conservazione di qualche privilegio a prezzo di compromessi non sempre
chiari. Proprio la diversa opinione sulla situazione francese espressa in
alcuni articoli da Romolo Murri fu una delle cause della sospensione a
divinis (cioè la proibizione temporanea di amministrare i sacramenti)
dello stesso Murri.
In una situazione
diversa, ma con alcune affinità, si giunse alla rottura dei rapporti con il
Portogallo, dopo che il Paese nel 1910 aveva fatto cadere la monarchia e
proclamato la Repubblica. Il papa espresse la sua divergenza dalle scelte del
governo con l’enciclica Iamdudum in Lusitania, del maggio 1911, senza
evitare la separazione, dichiarata nel 1913. Anche in questo caso Pio X non
accettò situazioni ambigue, preferendo invece posizioni nette. Così, i problemi
vissuti con la Francia e il Portogallo si sarebbero ripetuti in alcuni Paesi
dell’America Latina: in Messico per esempio, a partire dal 1911, si arrivò a
una vera e propria persecuzione nei confronti della Chiesa.
Ben diversa sembrava la
posizione nei confronti della politica italiana. Era ancora in vigore il «non
expedit», cioè la proibizione ai cattolici di partecipare alle elezioni
politiche. A partire dal 1904, Pio X suggerì in via ufficiosa ai vescovi che
avrebbero potuto decidere caso per caso, arrivando anche a permettere ai
cattolici di andare a votare, nel caso la loro astensione avesse favorito un
candidato socialista nei confronti di un liberale. Tale indicazione, che veniva
direttamente dal pontefice, avrebbe sollevato anche nel mondo cattolico qualche
perplessità. Rimaneva comunque una scelta importante, quella cioè di
privilegiare le alleanze con i liberali. La partecipazione ufficiosa dei
cattolici alle elezioni politiche andò crescendo, fino al noto episodio del
1913, quando il conte Vincenzo Ottorino Gentiloni, direttore dell’Unione elettorale
cattolica italiana, concluse una specie di patto con i candidati liberali, ai
quali prometteva l’appoggio del voto cattolico se si fossero impegnati a non
votare alcune leggi nel caso fossero state discusse in Parlamento.
Forse però il problema
che maggiormente afflisse Pio X fu quello derivante dai diversi orientamenti,
di carattere teologico, biblico, filosofico, storico e politico, che stavano
diffondendosi tra il clero, soprattutto quello giovane, e che nel suo insieme
sarebbero stati indicati con il termine ‘modernismo’. Da anni uno studioso
francese, Alfred Loisy, che già era incorso in alcune censure da parte del
cardinale arcivescovo di Parigi, stava cercando di applicare il metodo
storico-critico alla lettura della Bibbia, elaborando dottrine che non
erano per nulla gradite a Roma. Poco tempo dopo, dall’Inghilterra giunsero
nuove correnti teologiche, grazie a un religioso gesuita, poi in rotta con il
proprio ordine, George Tyrrell. In Italia il maggiore esponente di tale linea
fu Ernesto Buonaiuti; ma in quegli anni il personaggio più noto era Romolo
Murri, sia per le sue simpatie nei confronti di tali studiosi, sia soprattutto
per i suoi scritti che affermavano la necessità per i cattolici di prepararsi
al ritorno alla politica, con la costituzione di un vero e proprio partito. Già
Leone XIII aveva fatto capire a Murri e ai suoi seguaci che solo la S. Sede
avrebbe deciso quando e come si poteva pensare a un ritorno dei cattolici alla
vita politica; ma il conflitto si estese e poco per volta divenne insanabile
con l’avvento di papa Sarto. A Murri veniva rimproverato di essere il vero capo
di quello che veniva indicato come il modernismo politico, la pretesa cioè di
svincolarsi dalle direttive dell’autorità religiosa nell’ambito delle scelte
sociopolitiche, quando si trattava per esempio di decidere come e in quale
momento i cattolici italiani sarebbero potuti tornare all’attività politica
diretta.
I provvedimenti non
tardarono a essere decisi, con la condanna nei primi anni di pontificato di
molte opere di quelli che si cominciò a definire modernisti. La condanna che
sollevò forte scalpore non solo in Italia fu quella inflitta nel 1906 al
romanzo di Antonio Fogazzaro, Il Santo.
Il papa aveva già avuto
varie occasioni di intervenire, ma tra il 1905 e il 1907 prese delle decisioni
che pensò avrebbero potuto sconfiggere definitivamente quelle correnti di
pensiero. In un discorso rivolto ai cardinali il 17 aprile 1907, protestò
contro i nuovi ribelli che si annidavano nel seno della Chiesa e che «professano
e diffondono sotto forme subdole errori mostruosi sulla evoluzione del dogma,
sul ritorno al puro Vangelo, vale a dire sfrondato, come essi dicono, dalle
spiegazioni della teologia, dalle definizioni dei concili, dalle massime
dell’ascetica», e quindi definiva quelle nuove dottrine non un’eresia, «ma il
compendio, il veleno di tutte le eresie, che tende a scalzare i fondamenti
della fede e annientare il cristianesimo» (Acta Sanctae Sedis, XL, 1907, pp.
266-269). Quelle parole furono la premessa dei due documenti che avrebbe
pubblicato nello stesso 1907, a poca distanza tra loro, di particolare durezza:
uno, il Lamentabili sane exitu, pubblicato nel luglio dalla Sacra romana e
universale Inquisizione, era un elenco di sessantacinque proposizioni, desunte
dalle opere dei modernisti, che si dovevano considerare «reprobatae et
proscriptae», l’altro era un atto anche più significativo, un’enciclica nella
quale il papa presentava il modernismo come una vera e propria dottrina.
Se il primo documento, al
di là dell’unità della ispirazione, non conteneva l’esposizione di un sistema,
questa sarebbe stata fatta due mesi dopo con l’enciclica intitolata Pascendi
dominici gregis, datata 8 settembre 1907. L’enciclica era il primo tentativo di
trasformare in un vero e proprio sistema di pensiero la parola, presentando una
sintesi meticolosa di tutte le posizioni che si potevano trovare negli scritti
di quelli che venivano considerati i veri e propri teologi ed esegeti del
modernismo. Conteneva pure diverse pagine dedicate alla repressione della
grave eresia, scritte con una durezza e uno stile che non potevano non stupire.
Questo aspetto, e soprattutto il tentativo di elaborare un sistema che nessuno
dei condannati aveva mai presentato come tale, spiegano lo stupore di molti
studiosi del tempo, e anche il fatto che non pochi dissero di non riconoscersi
nelle teorie presentate dall’enciclica; anche se, è bene ricordarlo, gli autori
ai quali, pur senza nominarli, si faceva allusione, non ebbero difficoltà a
riconoscersi nel testo pontificio. Il quale diede inizio a una vera e propria
campagna di ricerca degli eretici, finendo per coinvolgere anche personaggi e
studiosi che non avevano nulla a che fare con quella eresia. A coronamento dei
provvedimenti enunciati nell’enciclica Pascendi, nel 1910 fu imposto a
tutti i sacerdoti che dovevano assumere qualche responsabilità nella Chiesa
(parroci, professori di seminario, superiori religiosi, ordinandi alla vigilia
dell’ordinazione) uno speciale giuramento, detto appunto antimodernista, il
quale vincolava chi lo pronunciava a non affermare e difendere dottrine
considerate eterodosse. Un giuramento che sarebbe, di fatto, durato fino al
Concilio ecumenico Vaticano II.
La stessa matrice, cioè
un’organizzazione politica diretta da laici, era all’origine della condanna di
un movimento che non aveva mai manifestato posizioni ereticali, il Sillon,
sviluppatosi sull’onda di alcuni preti, definiti abbés démocrates, che
avevano accettato i presupposti della modernità politica. Il fondatore, Marc
Sangnier, aveva un largo seguito nei gruppi giovanili. Il suo successo era
legato alla forza della sua utopia: i laici dovevano assumersi il compito di
dare un’anima cristiana alla democrazia, riportando alla Chiesa le masse
popolari e attuando la riconciliazione della stessa Chiesa con la Repubblica.
Per aumentare il proprio influsso, il movimento aveva iniziato a estendersi
anche al di fuori dei confini cattolici, cercando collaborazione negli ambienti
laici. Quel solco (sillon) che i giovani volevano tracciare doveva diventare
molto più grande.
Tale evoluzione portava
il movimento a ripercorrere strade analoghe a quelle della Democrazia cristiana
di Murri, con la progressiva affermazione dell’autonomia politica dalla
gerarchia ecclesiastica e il coinvolgimento di non pochi chierici e preti.
Il timore del riemergere
del modernismo politico e l’accusa di voler identificare il cattolicesimo con
una forma di democrazia politica indussero il papa a condannare il movimento,
che aveva già sollevato le preoccupazioni di non pochi vescovi. Nell’agosto del
1910 il papa inviò una lettera ai vescovi francesi con le accuse contro il
Sillon: filomodernismo, emancipazione dall’autorità religiosa anche in
questioni concernenti l’ambito morale, accettazione dei grandi principi delle
libertà moderne contro la dottrina cattolica concernente la società civile. A
differenza di Murri, che si ribellò apertamente contro la condanna, incorrendo
nella scomunica maggiore il 22 aprile 1909, il fondatore del Sillon si
sottomise immediatamente e non fece alcuna obiezione alla condanna.
Il papa però era anche
consapevole della necessità di intervenire, come abbiamo ricordato, sulla
formazione del clero e sulla sua preparazione culturale. Per esempio, l’attenzione
al progresso degli studi biblici, anche se sotto la direzione dell’autorità
ecclesiastica, si manifestò con l’imposizione a tutti i chierici di seguire un
corso di Sacra Scrittura, decisa con un documento pubblicato nel marzo
1906, Quoniam in re biblica, mentre nel maggio 1909 venne fondato a Roma
il Pontificio Istituto biblico.
Nel frattempo però
iniziava l’attività una vera e propria centrale spionistica, diretta da un
prelato che aveva incarichi di una certa importanza in Vaticano, Umberto Benigni,
i cui membri si impegnavano a denunciare i presunti eretici. In omaggio al
grande papa inquisitore, Pio V, tale organizzazione prese il nome di Sodalitium
Pianum e nella caccia agli eretici usò metodi degni delle più ciniche
organizzazioni spionistiche; e proprio perché certi metodi utilizzati per
denunciare veri o presunti eretici si prestavano e si prestano a qualche
critica, la storiografia più recente si è chiesta fino a che punto il papa
fosse consapevole di quello che stava avvenendo. Certamente il suo assillo per
la difesa della propria autorità e le vere o presunte ribellioni che si
andavano verificando soprattutto tra il clero, possono in parte spiegare certi
interventi del pontefice, ossessionato dal problema dell’obbedienza e non molto
tenero verso i primi elementi di una dottrina sul ruolo del laicato nella
Chiesa. Sarebbe però del tutto falso affermare che il papa ignorava certi
interventi, spesso avallati solo dai suoi segretari. I vari documenti
pubblicati in anni più recenti provano che il pontefice era del tutto al
corrente di quanto si stava verificando. Ma il suo primo problema era la difesa
delle prerogative della Chiesa, e ciò gli impedì di cogliere uno degli aspetti
nuovi della vita politica e il radicale mutamento del concetto di potere e di
legittimità democratica. Questo spiegherebbe anche la sua diffidenza verso i
partiti di ispirazione cattolica: poteva accettarli dove erano già attivi, come
in Germania, ma cercava di impedirne lo sviluppo dove ancora non esistevano,
come in Italia. Ma non poteva ammettere che dei laici, emancipandosi in modo
aperto o velato dalle indicazioni della gerarchia, preparassero programmi
politici o attuassero alleanze desunte dallo studio delle diverse situazioni,
più che dalle direttive ecclesiastiche. In parte, questo spiega anche la sua
diffidenza verso un certo tipo di stampa e la sua tolleranza verso giornali di
scarso livello, ma a lui fedeli, nonché i difficili rapporti con quella stampa
cattolica che non gli dava garanzie di rigore dottrinale.
In qualche modo, infine,
questo spiega pure la sua scarsa simpatia verso credenti che non appartenevano
alla Chiesa cattolica, o verso gli ebrei. Con alcuni di questi intrattenne
rapporti di amicizia, ma solo sul piano personale; sul piano istituzionale i
suoi atteggiamenti furono sempre di severo distacco.
Durante il suo
pontificato, ed esattamente nel 1910, ebbe inizio con il Congresso di Edimburgo
il movimento ecumenico, l’incontro cioè tra varie Chiese cristiane in vista di
un possibile dialogo. Ci sarebbero voluti anni prima che la Chiesa cattolica
accettasse di presenziare a tali incontri. Anzi, certe decisioni di papa Sarto
avrebbero scontentato le diverse Chiese ortodosse. La stessa diffidenza il papa
manifestò nei confronti di quella parte dei sindacati tedeschi che preferì
delle associazioni di carattere interconfessionale, mentre altre privilegiarono
la confessionalità, che dava al papa una maggiore garanzia di dipendenza
dall’autorità ecclesiastica. Dopo varie discussioni e l’intervento di diverse
personalità, il papa evitò di condannare la tendenza interconfessionale,
lasciando chiaramente intuire, con l’enciclica Singulari quadam del
settembre 1912, la sua volontà di incrementare l’associazione confessionale, ma
anche dichiarando che a certe condizioni si poteva anche tollerare la linea
diversa. Quell’intervento non placò le polemiche e rimase forte il timore che
in Vaticano si stesse preparando un altro documento molto più severo nei
confronti dei sindacati tedeschi interconfessionali: un documento che comunque
non vide la luce.
La condanna del Sillon
aveva tra l’altro dato maggiore forza a un movimento che si andava diffondendo
in Francia e che ben presto avrebbe visto la collaborazione di molti vescovi:
il movimento di estrema destra fondato da Charles Maurras, che si dichiarava
ateo, ma vedeva nella Chiesa uno dei grandi baluardi per la conservazione
dell’ordine. Molte delle dottrine sostenute da quel movimento, denominato Action
française, erano in netta antitesi con la dottrina cattolica. Per questo, una
commissione nominata in vista dell’analisi delle opere del fondatore avrebbe
concluso con una chiara condanna. Pio X si trovò quindi di fronte a un dilemma:
condannare chi lo meritava, dando però l’ostracismo a chi difendeva la Chiesa
cattolica, o non condannare, permettendo così la diffusione di un errore grave.
Ne scaturì un compromesso: il papa approvò il documento che conteneva la
condanna di Maurras, ma non rese pubblica tale condanna. Quel testo avrebbe
atteso fino al 1926, quando venne pubblicato da Pio XI.
Sarebbe però un grave
errore ridurre tutto il pontificato di Pio X alla lotta contro il modernismo e
i suoi epigoni; esso si può certamente considerare, come abbiamo già ricordato,
come uno dei pontificati che hanno prodotto il maggior numero di riforme nella
vita della Chiesa.
Così come era intervenuto
per migliorare la vita liturgica del popolo di Dio, Pio X diede anche nuove
norme, nel 1911, per la riforma del Breviario, la raccolta di preghiere
utilizzata quotidianamente dal clero, e nello stesso tempo preparò nuove norme
per il sacramento dell’eucarestia. Due erano le novità in proposito: da un lato
l’invito ai fedeli alla comunione anche quotidiana, superando gli ultimi
residui del rigorismo giansenista, dall’altro l’abbassamento dell’età per
accostarsi alla comunione. Nell’agosto del 1911, con il decreto Quam
singulari, il papa fissava l’età della prima comunione al primo uso di ragione,
e concretamente attorno ai sette anni.
Rimaneva però sempre
forte la sua preoccupazione per la necessaria sottomissione ai propri
superiori, tema che riprese in un discorso ai nuovi cardinali, il 27 maggio
1914. I nuovi porporati erano invitati a combattere contro ogni errore, a
guardarsi dai falsi profeti, a mettere in guardia i preti contro ogni forma di
autonomia intellettuale e da tutte quelle pubblicazioni che la sostenevano.
Inoltre, nello stesso discorso Pio X ribadì le sue preferenze verso le
associazioni di carattere confessionale.
Il papa visse i suoi
ultimi anni con un bilancio fortemente attivo sul piano pastorale, meno su
quello dei rapporti con i diversi Paesi. Ne ebbe la prova nell’imminenza dello
scoppio della prima guerra mondiale, quando i suoi vari tentativi per evitarla
non ottennero alcun successo, neppure con l’Austria, per il cui imperatore,
Francesco Giuseppe, Pio X nutriva grande stima. Il suo appello rivolto il 2
agosto 1914 a tutto il mondo cattolico chiedendo preghiere per la conservazione
della pace, in un’Europa che sembrava ormai trascinata nel vortice della
guerra, rimase inascoltato. Gli ultimi giorni della sua vita furono segnati
dalle notizie della guerra, che finirono per peggiorare il suo già precario
stato di salute.
Morì il 20 agosto 1914.
Fu beatificato il 3 giugno 1951 e canonizzato il 29 maggio 1954 da Pio XII.
Fonti e Bibl.: Gli
scritti e gli atti compiuti da Pio X negli anni del pontificato si possono
trovare nei volumi degli Acta Sanctae Sedis (1903-08) e negli Acta
Apostolicae Sedis (1909-14). Buona parte di essi si trovano nell’Enchiridion
delle encicliche, IV, P. X e Benedetto XV (1903-1922), Bologna 1998. I
documenti concernenti gli anni del suo pontificato sono conservati e
consultabili presso l’Archivio segreto Vaticano. Sono in parte pubblicati nel
volume, curato da A.M. Dieguez - S. Pagano, Le carte del “sacro tavolo”.
Aspetti del pontificato di P. X dai documenti del suo archivio privato, I-II,
Città del Vaticano 2006. Si vedano anche i volumi contenenti: la Positio
super introductione causae, Città del Vaticano 1942; Positio super
virtutibus, Città del Vaticano 1949; Disquisitio circa quasdam
obiectiones modum agendi servi Dei respicientes in modernismi debellatione,
Città del Vaticano 1950; Positio super miraculis, Città del Vaticano
1951; San P. X. Lettere, a cura di N. Vian, Padova 1958. Diverse
altre indicazioni archivistiche si possono trovare in J. Metzler, Fonti
dell’archivio vaticano per il pontificato di P. X, in P. X. Un papa e il
suo tempo, a cura di G. Romanato, Cinisello Balsamo 1987, pp. 291-294; L.
Pesce, Il fondo archivistico Giuseppe Sarto nel seminario vescovile di
Treviso, in Le radici venete di San P. X, a cura di S. Tramontin, Brescia
1987, pp. 198-205; Venezia, Archivio della Curia patriarcale, Fondo
moderno, Sezione Patriarchi, b, Patriarca Sarto. Si possono vedere anche Scritti
inediti di San P. X, I-II, a cura di A. Sartoretto - F. da Riese, Padova
1971-74: vi si trovano gli scritti degli anni 1858-84. Inoltre: A.M.
Dieguez, L’archivio particolare di P. X. Cenni storici e inventario, Città
del Vaticano 2003; Id., Carte P. X. Scritti, omelie, conferenze e lettere
di Giuseppe Sarto. Cenni storici, inventario e appendice documentaria, Città
del Vaticano 2010.
La bibliografia su papa
Sarto è molto ricca, e va dagli iniziali scritti agiografici alle opere
criticamente più fondate. A. Marchesan, P. X nella sua vita, nella sua
parola e nelle sue opere, Roma 1910; E. Bacchion, P. X. Giuseppe Sarto
Arciprete di Salzano (1867-1875) nella tradizione e negli atti di archivio
parrocchiale e comunale, Padova 1925; B. Pierami, Vita del servo di Dio P.
X, Torino-Roma 1925; R. Bazin, P. X, Paris 1928; G. Semeria, I miei
quattro papi, Milano 1930, pp. 173-238; F. Crispolti, Pio IX, Leone XIII,
P. X, Benedetto XV. Ricordi personali, Roma 1932, pp. 85-139; N.J.
Schmidlin, Papstgeschichte der neusten Zeit, III, Munich 1934, pp. 1-177;
E. Vercesi, Il pontificato di P. X, Milano 1935; R. Merry del Val, P.
X. Impressioni e ricordi, Padova 1949; P. Occelli, Il beato P. X papa,
Roma 1951; C. Ledré, P. X, Paris 1952; P. Fernessole, P. X, essai
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SOURCE : http://www.treccani.it/enciclopedia/pio-x-papa-santo_(Dizionario-Biografico)
Voir aussi :
http://www.fondazionegiuseppesarto.it/
http://w2.vatican.va/content/pius-x/fr.html
Light
From the Altar – 150 Facts in Catholic Church History Explained
Saint
Pius X – Pope of the Eucharist, by Father D G Byrne
Scourge
of Modernism, by Monsignor John P Carroll Abbing
http://www.vatican.va/holy_father/pius_x/encyclicals/index.htm
http://www.fatima.be/fr/pontife/
https://web.archive.org/web/20070103034548/http://www.museosanpiox.it/sanpiox/