Saint Maurice
Et ses compagnons de la
légion thébéenne (+ v. 287)
et ses compagnons, militaires romains martyrisés à Auganuum (Agaune), devenu depuis Saint Maurice du Valais.
Dès que Maximien devint empereur d'Occident (286), il décida d'y exterminer les chrétiens. Pour cela il fit venir de Thèbes en Égypte la légion qui s'y trouvait cantonnée. Il n'aurait pu tomber plus mal. Les six mille soldats qui la composaient étaient chrétiens. Ils refusèrent d'exécuter les ordres impériaux. Sur quoi ils furent massacrés jusqu'au dernier. Telle est du moins la légende de la Légion thébaine. Ce qui est vrai sans doute, c'est que le décurion Maurice et plusieurs légionnaires refusèrent de prendre part à une cérémonie païenne. Ce pourquoi ils furent exécutés. Au siècle suivant, une basilique s'élevait à cet endroit.
- il est le saint patron du diocèse d'Angers, histoire du martyr de saint Maurice et ses compagnons: à la fin du IVe siècle, les reliques du saint sont déplacées à Angers. Il devient titulaire de la cathédrale(*) et patron du diocèse.
- Lors de la persécution de Dioclétien (303-305) à Agaune dans le Valais, des soldats sont torturés et mis à mort pour leur foi. Un siècle et demi plus tard, l'évêque de Lyon, Eucher, rédige les récits de leur martyre d'après des traditions orales. Dès le début du VIIe siècle, saint Maurice est en grande vénération à Vienne et dans le diocèse de Grenoble. A la fin du XIe siècle, il devient le seul titulaire de la cathédrale de Vienne. (saints du diocèse de Grenoble)
- Saint Maurice - Patron de nombreuses paroisses ou chapelles, mort pour défendre la foi aux premiers siècles de l'Église dans la région. (saints du diocèse d'Annecy)
- Comme l'a figuré le célèbre tableau du Greco consacré au martyr de saint Maurice, la foi intrépide des soldats autour de leurs chefs et de sens moral élevé dans le refus d'un ordre injuste au péril de sa vie. (diocèse aux armées françaises)
- "Maurice fut exécuté, au début du règne de l'empereur Maximien (289). Voici la 'légende' tirée du bréviaire de Pamiers: Maximien appelé par Dioclétien à partager son pouvoir impérial se rendit en Gaule. Son armée comprenait une légion appelée thébéenne (habitants de Thèbes) Les soldats étaient valeureux, très croyants; même sous les armes ils n'oublièrent pas les préceptes de l'Évangile. Maximien ordonna de sacrifier aux idoles à Octodorus (dans le Valais de la Suisse du Sud - 20km de Saint-Maurice)." (saints du diocèse de Pamiers)
- Au début du VIIIe siècle, introduction du culte des reliques des martyrs de la légion thébaine, saint Maurice et ses compagnons, dans une annexe voûtée de la cathédrale. Officier d'un corps d'auxiliaires de l'armée romaine levés en Égypte et convertis au christianisme, Maurice souffrit le martyre vers 290. Refusant de poursuivre les chrétiens et de sacrifier aux dieux païens, Maurice et ses compagnons furent massacrés sur ordre impérial. (Les grandes heures de la cathédrale Saint-Maurice de Vienne)
- Pastorale des Réalités du Tourisme et des Loisirs du diocèse d'Autun: Saint Maurice est présent dans plusieurs églises de Saône et Loire.
- Voir aussi l'histoire de ces martyrs sur le site de l'abbaye de Saint Maurice en Suisse.
(*) Laissez-vous conter la cathédrale Saint-Maurice (ville d'Angers)
- Saint Candide (statue) est le patron de l'église de Picauville dans le Cotentin.
- Le nom de la commune de Saint-Xandre (17138) vient, par déformation, de Saint Candide: Sanctus Scandidus. On trouve écrit dans des textes anciens: st Candé, st Candre, Sanctus Xandrius (1262), Sancedrium (1573). Saint Candide, officier de la légion thébaine (grecque), fut martyrisé avec ses compagnons à la fin du IIIe siècle sur l'ordre de l'empereur Maximin pour avoir refusé de combattre contre des chrétiens. (source: toponymie, commune de Saint-Xandre)
À Agaune dans le Valais suisse, vers la fin du IIIe siècle, les saints martyrs
Maurice, Exupère, Candide, soldats. Selon le récit de saint Eucher de Lyon, ils
furent mis à mort pour le Christ avec leurs compagnons de la légion thébéenne
et le vétéran Victor, sous l'empereur Maximilien, illustrant ainsi l'Église par
leur glorieuse passion.
Martyrologe romain
Empereur, nous sommes tes
soldats, mais aussi les serviteurs de Dieu. A toi, nous devons le service
militaire, à Lui une conscience pure. Nous sommes prêts à porter les mains
contre n'importe quel ennemi, mais nous estimons que c'est un crime que de les
ensanglanter en massacrant des innocents. Nous avons d'abord prêté serment
envers Dieu, ensuite nous avons prêté serment envers le souverain. Sois
persuadé que le second n'a plus aucune valeur pour nous si nous avons rompu
avec le premier
Actes des Martyrs de
saint Maurice
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1897/Saint-Maurice.html
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_maurice_et_ses_compagnons.html
Saint Maurice et ses compagnons martyrs
SOURCE : http://missel.free.fr/Sanctoral/09/22.php
SAINT MAURICE ET SES COMPAGNONS
SOURCE : http://www.livres-mystiques.com/partieTEXTES/voragine/tome03/142.htm
SOURCE : http://www.introibo.fr/22-09-St-Maurice-et-ses-Compagnons
Also
known as
Mauritius
Moritz
Morris
Profile
Layman. Soldier.
Officer in a legion of Christian soldiers from
Upper Egypt during
the reign of Emperor Maximian
Herculeus. His legion, as many as 6600 men, was massacred en
masse by their own side when they refused to participate in pagan sacrifices
prior to battle. One of the Martyrs
of the Theban Legion.
c.287 at
Agaunum, an area of modern Switzerland
alpine
troops (proclaimed on 22
September 1941 by Pope XII, and
on 16
February 1961 by Pope John
XXIII)
Magdeburg, Germany, diocese of
in Italy
soldier being executed with
other soldiers
knight (sometimes
a Moor) in
full armour,
bearing a standard and
a palm
knight in armour with a
red cross on his breast, which is the badge of the Sardinian Order
of Saint Maurice
Additional
Information
A
Garner of Saints, by Allen Banks Hinds, M.A.
All
the Year Round, by Sister Mary Emmanuel, O.S.B.
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Francis
Xavier Weninger
Short
Lives of the Saints, by Eleanor Cecilia Donnelly
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
Sacred
and Legendary Art, by Anna Jameson
other
sites in english
Saint Maurice Catholic Church, Dania Beach, Florida
images
video
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
Abbé
Christian-Philippe Chanut
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
MLA
Citation
“Saint
Maurice“. CatholicSaints.Info. 24 May 2022. Web. 21 September 2023.
<https://catholicsaints.info/saint-maurice/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-maurice/
St. Maurice
THE EMPEROR Carus, who had impiously assumed the title of a god, being killed by lightning, and his son Numerianus Augustus being cut off by the treachery of his uncle Aper, Dioclesian, a man of low birth, was saluted emperor by the army which he then commanded in the East, on the 17th of September, 284. He defeated and slew Carinus, the second debauched son of Carus, the year following, in Mæsia, and after this victory took the haughty name of Jovius from Jupiter, and creating Maximian Cæsar, allotted to him the care and defence of the West. The Bagaudæ, a people consisting chiefly of peasants in Gaul, who had been attached to the interest of Carinus, took up arms to revenge his death, under two commanders, Amandus and Ælian. Dioclesian ordered Maximian to march against them, and on that occasion declared him Augustus and partner in the empire; and this new emperor assumed the surname of Herculeus, from the god Hercules. In this expedition the most judicious historians place the martyrdom of the Thebean legion. It seems to have received its name from being raised in Thebais or Upper Egypt, a country full of zealous Christians. This legion was entirely composed of such; and St. Maurice, who seems to have been the first commanding officer who was then with it, might make it a point to admit no others among them.
Dioclesian, in the beginning of his reign, was no enemy to the Christian religion, and employed many who openly professed it, near his own person, and in posts of trust and importance, as Eusebius assures us. Yet even private governors, and the giddy populace were at liberty to indulge the blindest passion and fury against the servants of Christ; and Maximian, on certain extraordinary occasions, stained his progresses with the blood of many martyrs. The Thebean legion was one of those which were sent by Dioclesian out of the East to compose his army for his expedition into Gaul. Maximian in crossing the Alps made a halt with his army some days, that the soldiers might repose themselves in their tedious march, while some detachments filed off towards Triers. They were then arrived at Octodurum, at that time a considerable city on the Rhone, above the lake of Geneva, now a village called Martignac or Martigni in the Valais. Its episcopal see seems to have been transferred to Sion in the sixth century. Here Maximian issued out an order that the whole army should join in offering sacrifice to the gods for the success of their expedition. The Thebean legion hereupon withdrew itself, and encamped near Agaunum, now called St. Maurice, three leagues from Octodurum. The emperor sent them repeated orders to return to the camp, and join in the sacrifice; and, upon their constant and unanimous refusal, he commanded them to be decimated. Thus every tenth man was put to death, according as the lot fell; the rest exhorting one another all the while to perseverance. After the first decimation, a second was commanded, unless the soldiers obeyed the orders given; but they cried out over their whole camp, that they would rather suffer all extremities than do any thing contrary to their holy religion. They were principally encouraged by three of their general officers, Maurice or Mauricius, Exuperius, and Candidus. St. Eucherius does not style St. Mauricius the tribune, but Primicerius, which was the dignity of the first captain, next to that of the tribune or colonel. He calls Exuperius Campiductor or Major, and Candidus the senator of the troops.
The emperor sent forth fresh threats that it was in vain they confided in their multitude; and that if they persisted in their disobedience, not a man among them should escape death. The legion, by the advice of their generous leaders, answered him by a dutiful remonstrance, the substance of which was as follows: “We are your soldiers, but are servants of the true God. We owe you military service and obedience; but we cannot renounce Him who is our Creator and Master, and also yours, even whilst you reject him. In all things which are not against his law we most willingly obey you, as we have done hitherto. We readily oppose all your enemies, whoever they are; but we cannot dip our hands in the blood of innocent persons. We have taken an oath to God before we took one to you: you can place no confidence in our second oath, should we violate the first. You command us to punish the Christians: behold we are all such. We confess God the Father, author of all things, and his Son, Jesus Christ. We have seen our companions slain without lamenting them; and we rejoice at their honour. Neither this extremity to which we are reduced, nor any provocation hath tempted us to revolt. We have arms in our hands; but we do not resist, because we had rather die innocent than live by any sin.”
This legion consisted of about six thousand six hundred men, who were all well armed, and might have sold their lives very dear. But they had learned to give to God what is God’s, and to Cæsar what is Cæsar’s, and they showed their courage more in dying than they had ever done in the most hazardous enterprises. Maximian having no hopes of overcoming their constancy, commanded his whole army to surround them, and cut them to pieces. They made no resistance, but, dropping their arms, suffered themselves to be butchered like innocent sheep, without opening their mouths, except mutually to encourage one another; and not one out of so great a number failed in courage to the last. The ground was covered with their dead bodies, and streams of blood flowed on every side. Maximian gave the spoils of the slain to his army for their booty, and the soldiers were making merry over them, when Victor, a veteran soldier, who belonged not to that troop, happened to pass by. They invited him to eat with them; but he, detesting their feast, offered to retire. At this the soldiers inquired if he was also a Christian. He answered that he was, and would always continue one: upon which they instantly fell upon him and slew him. Ursus and Victor, two straggling soldiers of this legion, were found at Solodora, now Soleure, and massacred upon the spot. Their relics are still preserved at Soleure. There suffered at Turin, about the same time, SS. Octavius, Adventitius, and Solutor, who are celebrated by St. Maximus in his sermons, and by Ennodius of Pavia, in his poems. These martyrs were styled by Fortunatus, “The happy legion.” Their festival is mentioned on this day in the Martyrologies of St. Jerom, Bede, and others. St. Eucherius, speaking of their relics preserved at Agaunum, in his time, says: “Many come from divers provinces devoutly to honour these saints, and offer presents of gold, silver, and other things. I humbly present this monument of my pen, begging intercession for the pardon of my sins, and the perpetual protection of my patrons.” 1 He mentions many miracles to have been performed at their relics, and says of a certain woman who had been cured of a palsy by them: “Now she carries her own miracle about her.” 2 The foundation of the monastery of St. Maurice at Agaunum is generally ascribed to King Sigismund in 515; but Mabillon 3 demonstrates it to have been more early, and that Sigismund only repaired and enlarged it. 4
In the martyrs we learn the character of true fortitude, of which virtue many may form a very false idea. Real valour differs infinitely from that fury, rashness, and inconsiderate contempt of dangers, which the basest passions often inspire. It is founded in motives of duty and virtue; it doth brave and great things, and it beareth injuries and torments; nor this for hope or reward, the desire of honour, or the fear of punishment; but out of a conscience of duty, and to preserve virtue entire. So infinitely more precious is the least part of integrity than all the possessions of this world, and so much does it overbalance all torments, that, rather than suffer it to be lost or impaired in the least point, the good man is ready to venture upon all perils, and behaves amidst them without terror. This foundation of great and heroical performances, this just and rational, this considerate and sedate, this constant, perpetual, and uniform contempt of dangers, and of death in all its shapes, is only derived from the Christian principle. The characters of true virtue go along with it, especially patience, humility, and gentleness. The Christian hero obeys the precepts of loving his enemies, doing good to those who persecute him, bearing wrong, and being ready to give his coat, without repining, to him who would take away his cloak.
Note 1. P. 275. [back]
Note 2. P. 278. [back]
Note 3. Annal. Bened. t. 1, p. 568. [back]
Note 4. This monastery is still enriched with the relics of the holy martyrs, notwithstanding the several distributions made of them. In the cathedral of Sion a magnificent chapel is dedicated in honour of St. Maurice, who is the principal patron of the Valais.
In 1489, were found two hundred bodies of the companions of St. Maurice at the village of Schoz about two leagues from Lucerne, where a chapel stood long before, famous for privileges and indulgences. (Murer, Helvet. Sacr. p. 30.) F. Chardon gives a history of the miracles wrought there. St. Maurice and his companions are honoured in many churches of France, Germany, Italy, Spain, and Portugal; and St. Maurice is principal patron of the royal house of Savoy.
Amedeus VIII. duke of Savoy, having in 1434 resigned the sovereignty, retired to Rapaille, near the lake of Geneva, to lead an eremitical life; and was followed by six gentlemen, all widowers, and above the age of sixty. Here be laid the foundation of the military Order of St. Maurice; of which the king of Sardinia is grand master. The knights can marry but once, unless dispensed with. The Order, in its present state, was instituted by Emmanuel Philibert, duke of Savoy, and confirmed by Pope Gregory XIII. in 1572. See Augustinus Patricius, Hist. Conc. Basil. ap. Labbe, Concil. t. 13, col. 1488. Joan. Gobelinus, seu Pontius Æneas Sylvius, post Pius II. (qui sub amanuensis sui nomine latere voluit) Comment. vitæ suæ. Petrus Monodus, in Amædæo pacifico (quem librum latine edidit initio sec. xvii.) p. 53.
Agaunum, now called St. Maurice, passed from the kings of Burgundy to the house of Savoy in the eleventh century; but was taken from Charles, father of Emmanuel Philibert, by Francis I. of France, assisted by the Swiss and Genevans. By one of the articles of the treaty of peace, the duke of Savoy consented to give it up to the canton of Valais, on condition that the relics of the martyrs of the Thebean legion should be removed to Turin. The bishop of Sion, protector and governor of Valais, sent notice to the inhabitants of St. Maurice to agree to the treaty, which had been ratified by the oath of the contending powers; and the bishop of Aoste presented himself in the name of the duke of Savoy to demand the relics. This demand threw the whole city into the utmost confusion; the people in exchange offered to give up their troops and money; they endeavoured to engage heaven itself in their interest, by a general fast and public prayers, and even bound themselves by oath at the foot of the altar, rather to sacrifice their lives, than part with the precious treasure. The bishop threatened them with the severest chastisement, but in vain. He then proposed to take half of the relics, which they at length consented to. The ceremony of the translation to Turin was most solemn. The bishops of Aoste, of Verceil, and of Yvree, the clergy, the governors of the towns, with the soldiers, and a number of musicians attended the procession, which was met within a mile of Turin by all the Orders of that city. The relics were deposited in the cathedral, and put into two silver shrines on the 16th of January, 1581. Duke Charles Emmanuel, by an edict of the 23rd of August, 1603, wherein he mentions the favours he had obtained from heaven through the intercession of St. Maurice, ordered his feast to be kept on the 22nd of September, forbidding any servile work on that day under the severest penalties. The same was done by Vincent, duke of Mantua. F. Bernardin Rossignoli, the learned Jesuit, under the name of William Baldesano, canon of Turin, published in Italian at the end of the sixteenth century, a history of St. Maurice, which was reprinted with additions in the beginning of the following century. It gives a detail of the translations we have mentioned, and of the miracles wrought through the intercession of the saint. This is the work which the Bollandists have followed. [back]
Rev. Alban Butler (1711–73). Volume IX: September. The Lives of the Saints. 1866
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/9/221.html
La leggenda della Legione Tebea
La fonte principale e storicamente più attendibile pervenutacicirca San Maurizio e la celebre Legione Tebea da lui capeggiataè costituita dalla “Passio martyrum Acaunensium”attribuita a Sant’Eucherio di Lione. La versione che ci èstata tramandata risale solo al IX secolo, ma il santo vescovolionese citava già la sua opera in una lettera indirizzata alvescovo Salvio verso il 440, affermando che a quel tempo latradizione orale in merito era già attestata da almeno unsecolo.
Lo studioso tedesco D. Van Berchem negli anni ’40 del XX secoloesaminò l’antica “passio”, giungendo allaconclusione che la fonte del racconto orale fosse San Teodoro (dettoanche Teodulo) di Octoduro, primo vescovo del cantone svizzero delVallese nel IV secolo. Questi importò assai probabilmente laleggenda dall’Oriente, in base a cui Maurizio fu martirizzatocon i suoi soldati, forse né tebani né costituenti unavera e propria legione.
Secondo la narrazione di Eucherio, arricchita di parecchi elementifantasiosi, l’imperatore romano Massimiano guidò unesercito per contrastare una rivolta fomentata da un gruppo di galli,i bagaudi, e giunto nei pressi di Octodurum (odierna cittàsvizzera di Martygny), oltre il passo alpino del Gran San Bernardo,diede ordine ai suoi uomini di compiere un sacrificio in onore deglidei per impetrare da loro il successo della spedizione in corso.
Un’unità dell’esercito imperiale era appunto lafamigerata egione Tebea, i cui membri come dice il nome erano statireclutati nell’Egitto settentrinale ed erano di religionecristiana. Questi valorosi seguaci di Cristo, senza eccezioni,rifiutarono fermamente di sacrificare a degli dei pagani in cui noncredevano e si ritirarono dunque nella vicina Agaunum (odiernaSaint-Maurice-en-Valais), guidati dal loro “primicerius” eportavoce Maurizio. L’imperatore li invitò ripetutamenteinvano a tornare sui loro passi ed infine ordinò la lorodecimazione. Ma i soldati, incoraggiati da Maurizio e dagli altriufficiali, furono irremovibili dalla loro decisione sino alla fine.Conclusasi tale violenta persecuzione pare fossero stati uccisi ben6600 (o secondo alcune fonti 6666) soldati. Il Martyrologium Romanum,nella sua ultima edizione, si limita a citare esplicitamente i nomidi Maurizio, Candido, Essuperio e del veterano Vittore,quest’ultimo forse proveniente da un altra legione ma uccisoanch’egli in quanto dichiaratosi cristiano.
Maurizio ed i suoi compagni avevano comunque scrittoall’imparatore una lettere onde spiegargli le valide motivazionidella loro ribellione: “Siamo tuoi soldati, ma anche servi diDio, cosa che noi riconosciamo francamente. A te dobbiamo il serviziomilitare, a lui l’integrità e la salute, da te abbiamopercepito il salario, da lui il principio della vita [...].Metteremo le nostre mani contro qualunque nemico, ma non lemacchieremo col sangue degli innocenti [...]. Noi facciamoprofessione di fede in Dio Padre Creatore di tutte le cose e crediamoche suo Figlio Gesù Cristo sia Dio. Siamo stati spruzzati dalsangue dei nostri fratelli e commilitoni, ma non ci affliggemmo,alzammo le nostre lodi perchè erano stati ritenuti degni dipartire per il loro Signore Dio. Ecco deponiamo le armi [...]preferiamo morire innocenti che uccidere e vivere colpevoli[...] non neghiamo di essere cristiani [...]perciò non possiamo perseguitare i cristiani”. Assaiprobabilmente Eucherio inventò le parole con cui imartirizzandi espressero le loro rimostranze, affermando cherifiutarono di uccidere dei cristiani che in realtà non eranonemici dell’autorità imperiale e non menzionando ibagaudi. Inoltre la “passio” più tardiva aggiunse algruppo i nomi di Innocenzo e Vitale, in quanto i loro corpi vennerorinvenuti dopo secoli nella vallata del Rodano. Comunque, anche se inumeri citati paiono esagerati ed alcuni dettagli della leggendafurono aggiunti nel V secolo, sembra effettivamente essersiverificato un effettivo spargimento di sangue cristiano alla basedella tradizione.
Il culto ieri e oggi
Il culto nei confronti dei martiri risalirebbe dunque al IV secolo,durante il quale il suddetto San Teodulo fece edificare la basilicaancora oggi esistente per ospitarne le reliquie. In occasione dellavisita di San Martino di Tours si verificò un eventomiracoloso: la terra iniziò a trasudare sangue indicanocosì il luogo ove riposavano i santi resti sulle rive delRodano ed egli lo raccolse in appositi vasetti per distribuirlo avarie chiese. Eucherio ricorda che “molti giungevano da diverseprovince per onorare devotamente questi santi, e offrire donod’oro, d’argento, e altri oggetti”, oggi conservatinel piccolo museo adiacente la basilica, a Brzeg in Polonia ed aTorino.
La chiesa costruita presso Agaunum divenne successivamente il nucleodi un abbazia, grazie al re burgundo San Sigismondo, la prima inOccidente a recitare l’Ufficio divino per l’interagiornata, grazie ad un ciclo di cori. Oggi è affidata agliagostiniani Canonici Regolari Lateranensi, che annualmente ogni 22settembre, giorno della festa secondo il Martyrologium Romanum,organizzazo la processione con le reliquie per le strade delpaese.
Il culto nei confronti si San Maurizio si diffuse molto, come vedremotra poco, in particolar modo nei territori sabaudi. Ancora oggi ilcalendario liturgico della Regione Pastorale Piemontese riporta lasua memoria nella data suddetta.
Il legame con Casa Savoia
Per secoli santuario nazionale del regno burgundo, l’anticaAgaunum divenne con l’avvento di Casa Savoia, checonquistò per un certo periodo il Vallese occidentale, alcentro della devozione dei popoli governati dalla dinastia sabauda.Questo particolare legame tra San Maurizio ed il nobile casatoculminò nel 1434 con la fondazione da parte del duca AmedeoVIII di un ordine cavalleresco a lui dedicato.
Nel 1572 Emanuele Filiberto lo trasformò poi nell’Ordinedei Santi Maurizio e Lazzaro, tuttora costituzionalmente riconosciutodalla Repubblica Italiana. Il duca fece inoltre traslare daSaint-Maurice a Torino parte delle reliquie del capitano dellaLegione Tebea, nonchè la sua spada, la croce e l’anello,transitando per Aosta, Ivrea e Chivasso.
Oggi riposano ancora nella martoriata Cappella della Sindone ed inepoca preconciliare la teca contenente le reliquie del soldato venivaesposta alla venerazione dei fedeli ogni 15 gennaio, anniversariodella traslazione. Un importante corso di Torino, adiacente aiGiardini Reali porta ancora oggi il nome di San Maurizio.
Patronati
San Maurizio è oggi considerato innanzitutto quale patrono diCasa Savoia e dell’Ordine dei Santi Maurizio e Lazzaro, ma anchedi altri ordini cavallereschi quale quello del Toson d’Oro diSpagna e Austria. Inoltre sotto il patronato del santo sono posti isoldati, in particolare degli Alpini, delle Guardie Svizzere edell’Esercito Francese Alpino.
Le chiese in onore di San Maurizio iniziarono a pullulare in Valled’Aosta, Piemonte, Francia, Germania e Svizzera. Inquest’ultima nazione gli fu intitolata nella zona tedesca lacittà di St-Moritz, otto città inglesi, cinquantadue inFrancia tra cui la più celebre è Bourg-Saint-Maurice inSavoia, in Piemonte San Maurizio Canavese nonchè San Mauriziodi Opaglio nel novarese, dove il santo e la sua legione sarebberotransitati, ed infine in Liguria Porto Maurizio.
Iconografia
L’iconografia relativa a San Maurizio ed ai legionari tebei ingenere è solita presentarli con tutti gli attributi tipici deisoldati martiri: la palma del martirio, la spada, lo stendardo concroce rossa in campo bianco e la Croce Mauriziana, cioètrilobata, sul petto. Non mancano le loro raffigurazioni equestri.Spesso possono essere raffigurati con la carnagione scura, a ricordodella loro provenienza africana.
Un dipinto conservato alla National Gallery di Londra, del Maestro diLiesborn, lo ritrae cavaliere con il papa San Gregorio Magno eSant’Agostino d’Ippona. L’opera più splendidaè però la scena del martirio di El Greco, conservataall’Escorial nei pressi di Madrid.
Venerazione ecumenica
Il presupposto che i due martiri ed un numero imprecisato di loroleggendari compagni abbiano militato nella Legione Tebea haautomaticamente conferito loro la presunta nazionalitàegiziana e ciò ha contribuito alla diffusione del culto anchepresso la Chiesa Copta, che venera dunque specificatamente non soloSan Maurizio ma anche tutti quei suoi leggendari compagni il cuiricordo si è diffuso in un qualche piccolo santuariod’Europa. In particolare il Patriarca di Alessandria e di Tuttal’Africa Papa Shenoud tramite un suo delegato ricevette in dononel 1991 alcune reliquie dei santi Maurizio, Cassio e Fiorenzo. Anchealtre Chiese orientali venerano comunque i martiri della LegioneTebea, in quanto vissuti prima degli scismi vari. Anche nel mondoprotestante, infine, Maurizio è commemorato quale testimonedella fede cristiana.
ALTRI SANTI MARTIRI DELLA LEGIONE TEBEA
92655- Santi Urso e Vittore, 30settembre. Inoltre sempre aggiunte tardive inserirono altri duenominativi al gruppo festeggiato al 22 settembre, oggi non piùmenzionati dal martirologio:
92716- Santi Innocenzo e Vitale, 22 settembre. Un po’ovunque iniziarono però a fiorire leggende su altri soldatimiracolosamente scampati al massacro, che avrebbero trovato rifugioin svariate località, ove intrapresero una capillare opera dievangelizzazione per poi subire anch’essi il martirio.
Nel Vecchio Continente se ne contano all’incirca 400,così suddivisi geograficamente: 58 in Piemonte, 15 inLombardia, 2 in Emilia, 10 in Francia, 325 in Germania, 5 in Svizzerae 2 in Spagna. E questo non è purtroppo che un incompleto esommario elenco.
Alcuni di questi santi sono ancora oggi commemorati in diverse datedal martirologio cattolico, che però evita di citare la loropresunta appartenenza alla Legione Tebea:
35400- Sant' Avventore, 20 novembre
92514- Santi Cassio e Fiorenzo, 10 ottobre
92463- San Felice, 11 settembre
92611- San Gereone e Compagni, 10 ottobre
35450- Sant' Ottavio, 20 novembre
92464- Santa Regola, 11 settembre
35500- San Solutore, 20 novembre
92659- Santi Vittore e Malloso, 10 ottobre
Culto estremamente locale è invece tributato ai numerosi santidei quali si riporta di seguito il collegamento alle loro singoleschede, se presenti, oppure alcune scarne notizie sul loro culto:
69850- Sant'Albano
34250- Sant'Alessandro di Bergamo, 26 agosto
72500- Sant'Antonino di Piacenza, 30 settembre
59900- Sant' Attilio, 28 giugno
92044- San Besso, 10 agosto (1° dicembre)
90203- San Chiaffredo di Saluzzo, 7 settembre
92582- Santi Costanzo e compagni, 18 settembre
90201- San Defendente di Tebe, 2 gennaio
92465- Sant' Essuperanzio, 11 settembre
92658- San Fiorenzo, venerato a Bastia Mondovì,Senza data
91526- San Fortunato di Casei, 16 ottobre e III domenicadi ottobre
91526- Santi Graziano e Felino, Carpoforo e Fedele, 13marzo
92046- San Magno, venerato a Cuneo, 19 agosto
90566- San Marchese, venerato ad Altessano, prima domenica di settembre
91212- San Martiniano, venerato a Torino e Pecco, 5 dicembre
90619- Santi Matteo e Gusmeo, 11 settembre
65700- Santi Maurizio, Giorgio e Tiberio, 24 aprile
90234- San Paragorio e compagni, venerati a Noli, 7 settembre
90565- San Ponzio, venerati a Pradleves, 23 giugno
92328- San Secondo, 26 agosto
92414- San Tegulo (Tegolo), 25 ottobre
92320- San Valeriano, venerato a Cumiana, 14 aprile
67200- Santi Vittore e compagni, venerati a Pollenzo, 13 maggio
Sant’Abbondio
Venerato a Caramagna Piemonte (CN), nel cui territorio sarebbe statomartirizzato.
Santi Alverio e Sebastiano
Venerati a Fossano (CN) nella Collegiata di San Giovenale efesteggiati il 26 gennaio. Martirizzati nei pressi di Romanisio,antico nome dell’odierna Fossano, i loro resti mortali furonorinvenuti il 26 gennaio 1427 in un campo attiguo all’anticachiesa parrocchiale di San Martino. Dal sottosuolo provenìinfatti per diversi giorni un’arcana melodia, che venne uditadai contadini del vicinato. Riposti in due preziosi reliquiari, isanti resti furono allora trasferiti nella Collegiata di SanGiovenale e da allora i due santi vennero invocati come compatronidella città di Fossano.
Sant’Alvazio
Venerato a Rivalta (TO).
Sant’Amanzio
Venerato a Rivalba Torinese, ove una cappella con affreschi del XIV secolo ne perpetua la memoria e nella cui chiesa parrocchiale si conservano delle reliquie.
Sant’Antonino
Venerato a Sant’Antonino di Susa (TO), ove è raffiguratoin veste talare, nonchè presso Lombardore e Meana, in abiti dalegionario tebeo.
San Barolo
Venerato a Barolo (CN).
San Benetetto
Venerato presso Vistrorio, ove l’urna contenente le sue reliquieviene esposta durante la Messa la terza domenica d’ottobre,giorno della sua festa.
San Celestino
Nella Chiesa di Santa Marta in San Giorgio Canavese si conservaun’ampolla contenente grumi del suo sangue. E’ festeggiatola prima domenica di ottobre.
San Cesario
Venerato a Caramagna Piemonte (CN).
San Cosano
Venerato in Val di Susa, in particolare presso Novalesa.
San Costantino
Venerato presso Dronero (CN), quale compagno del più celebreSan Costanzo.
San Crisogono
Venerato presso Saluzzo (CN).
San Damiano
Venerato in Val di Susa, in particolare presso Novalesa.
San Demetrio
Venerato a Caramagna Piemonte (CN).
San Desiderio
Venerato a Caramagna Piemonte (CN).
Sant’Evenzio (Evence)
Venerato presso Cly (AO), è considerato un milite dellaleggione tebea, ma talvolta anche un pastore o un eremita, sul qualesorsero leggende circa l’amicizia ed i miracoli che lo legaronoai santi Giuliano e Pantaleone, anch’essi eremiti fra lemontagne valdostane.
San Felice
La chiesa di San Felice in Borgo Ritania, presso Torre SanGiorgio(CN), custodisce le reliquie di questo martire, racchiusenella statua dormiente del martire, che viene portata annualmente inprocessione la prima domenica di agosto, giorno della sua festa. Unascritta spiega: “Qui giacciono per essere onorate con preghiera,le ossa benevole del divo Felice, che morì per Cristo”.Il santo è inoltre venerato presso Colleretto, Frugarolo,Ghislarengo, Monticello d’Alba e Cinaglio. Relativamente aquest’ultima località, sita in diocesi di Asti, ilcalendario della Regione Pastorale Piemontese riporta il culto localedi San Felice in data 12 luglio.
San Gillio (Egidio)
Venerato a San Gillio (TO) e Susa.
San Giorio (Jorio)
Venerato presso San Giorio, in Val di Susa, dove sarebbe statomartirizzato, ed inoltre presso Mazzè. E’ spesso confusocon il celebre San Giorgio raffigurato con il drago, a causa dellaquasi omonimia e della festa comune al 23 aprile.
San Giovenale
Venerato ad Andrate, presso cui avrebbe trovato il martirio per manodei soldati imperiali. Sul luogo dell’eccidio venne innalzatauna cappella campestre, poi divenuta cimiteriale. Una leggenda vuoleche il santo sia sempre stato protettore del paese dagli attacchi deilupi, un tempo numerosi nella zona. Parte delle sue reliquie sonovenerate nella Caattedrale di Ivrea con quelle dei santi Besso,Tegolo e Sulpizio. Anche in una cappella laterale del duomo torinesesi venera il martire tebeo San Giovenale.
San Giuliano
Venerato presso Fénis (AO), è considerato un militedella leggione tebea, ma talvolta anche un pastore o un eremita, sulquale sorsero leggende circa l’amicizia ed i miracoli che lolegarono ai santi Evenzio e Pantaleone, anch’essi eremiti fra lemontagne valdostane. Secondo una tradizione locale il santo avrebbesostenuto dapprima la schiavitù nelle locali miniere ed inseguito il martirio, precipitato dal monte che da lui prese il nome.Nell’eremo di Mont-Saint-Julien è dunque festeggiato ilprimo giovedì di maggio. Secondo la leggenda le reliquie delsanto si troverebbe murate dietro l’altare della piccolacappella. Non è certo però se si tratti del medesimoSan Giuliano a cui è dedicata un’antica chiesa vercellesee venerato nella cattedrale dove si custodisce un reliquiariocontenete una parte del braccio.
Santi Giuliano, Bisuzio, Isidoro e Martiniano
Uccisi a Torino presso la Dora Riparia, sono festeggiati il 28agosto.
Giuliano è venerato a Baldissero Torinese, Fenils (Cesana),Druento, San Giuliano di Susa, Torino, Val della Torre e Barbania. Inquest’ultima località se ne conservano le reliquie.
Sant’Isidoro è venerato anche a Saluzzo.
Sant’Ippolito
Venerato a Bardonecchia (TO)
San Longino
Venerato a Caramagna Piemonte (CN).
Santi Mariano e Prospero
Venerati a Mondovì ed i loro corpi sono conservati nellachiesa di San Pietro di Breo.
San Martino
Venerato a Rivoli.
San Mauro
Venerato a San Mauro Torinese (TO) ed a Caramagna Piemonte (CN),talvolta confuso con l’omonimo discepolo di San Benedetto. Delsanto in questione, invece, fu effettuata nel 1821 la ricognizionedelle reliquie alla presenza dell’arcivescovo torinese. Ancoraoggi esse sono custodite nella chiesa parrocchiale di Santa Maria diPulcherada in San Mauro Torinese, ove è festeggiato la terzadomenica di settembre.
San Mombo o Membotto
Patrono di Moiola (CN) in Valle Stura, confuso con un pretebenedettino vissuto nella Svizzera tedesca nel XII secolo emartirizzato nella cittadina di Alberschwende il 23 marzo 1120. Untempo era festeggiato la prima domenica di settembre, ma ultimamentel’ultima di agosto.
Sant’Olimpio
Venerato a Saluzzo (CN).
Sant’Osterio o Asterio
Venerato a Caramagna Piemonte (CN).
San Pancrazio
San Pancrazio, da non confondere con l’omonimo giovane martireromano a cui è invece dedicato il santuario di Pianezza,è venerato a Villar Dora (TO) e figura negli affreschi delsantuario di Castelmagno in abiti da legionario tebeo insieme con SanMagno ed altri compagni.
San Pantaleone
Venerato presso Torgnon (AO), è considerato un milite dellaleggione tebea, ma talvolta anche un pastore o un eremita, sul qualesorsero leggende circa l’amicizia ed i miracoli che lo legaronoai santi Evenzio e Giuliano, anch’essi eremiti fra le montagnevaldostane. Questo santo è spesso confuso con l’omonimomartire orientale festeggiato come lui al 27 luglio. Nei boschi neidintorni di Torgnon, sul Colle Saint-Pantaleon, sorge ancora oggi unacappella a lui dedicata sul luogo dove avrebbe trascorso il suoeremitaggio.
San Pelagio
Venerato in Val di Susa, in particolare presso Novalesa.
San Porciero (Porcier)
Secondo la tradizione da lui trarrebbe il nome il paese valdostano diChamporcher. E’ ritenuto amico di San Besso, martirizzato nellavicina Valle Soana.
San Prospero
Patrono di Romano Canavese (TO), nella cui chiesa parrocchiale dei Santi Pietro e Solutore sono custodite le reliquie. La festa è celebrata la prima domenica di settembre.
San Restituto
Venerato a Sauze di Cesana (TO), ove gli è dedicata una chiesa in cui egli è raffigurato come un militare a cavallo e presso la quale se ne celebra la festa il 29 maggio.
San Quirico
Martirizzato presso Murisengo nel Monferrato, gli è dedicatala torre romanica di Odolengo. E’ festeggiato l’11marzo.
San Secondo di Pinerolo
Raggiunse il Pinerolese con Valeriano, Maurizio, Giorgio e Tiberio, per trovare il martirio presso San Secondo di Pinerolo (TO). Non va confuso con l’omonimo martire tebeo venerato a Salussola, Torino e Ventimiglia.
Santa Serena
Venerata in Val di Susa, in particolare presso Novalesa.
San Sulpizio
Venerato nel Canavese, ove subì il martirio come i santiGiovenale e Tegolo.
San Teodoro
Venerato a Saluzzo (CN) e Vercelli.
San Valerio
Venerato a Casale (AL).
San Vitale
Nella chiesa parrocchiale di San Giorgio Canavese è custodital’urna contenente il suo corpo ed accanto l’ampolla delsangue.
San Vittore (Vittorio)
Patrono di Caselle Torinese, Asigliano, Feletto, Borghetto, Canale, Odolengo e Quagliuzzo.
PREGHIERA a San Maurizio e compagni
O glorioso San Maurizio, che dopo aver edificato i compagni con unacondotta esemplare di vita, li hai incoraggiati a versare il propriosangue per la confessione della fede e li hai visti felici di dare lavita per Cristo e per il Vangelo, ottienici la grazia di testimoniarefino alla effusione del sangue la nostra fede piuttosto checomprometterci con il male e con il peccato e di saper soffrire peramore di Cristo.
Gloria al Padre...
O glorioso San Maurizio, che una volta convertito al cristianesimo,diventasti con la parola e con l’esempio testimone autentico ecoraggioso degli insegnamenti di Cristo verso i compagni, ottienicila grazia di esprimere la nostra fede in una chiara testimonianza divita, per essere nel mondo segni luminosi della verità chesalva.
Gloria al Padre...
O glorioso San Maurizio, che hai ottenuto la grazia di coronare colmartirio la fede professata nella vita, per cui godi ora la gioia divedere in eterno il tuo Creatore e Redentore, ottienici la grazia diesercitare costantemente le virtù cristiane per ricevere comepremio la beata visione di Dio.
Gloria al Padre...
O glorioso San Maurizio, che seguendo il Cristo sulla via della Crocesei divenuto testimone e maestro di virtù per tanti fratelli,aiutaci a professare con coraggio la nostra fede e, fedeli alVangelo, a edificare un mondo più giusto e fraterno.
Gloria al Padre...
O glorioso San Maurizio, che coronasti la tua la tua vita terrena conla palma del martirio insieme ai tuoi compagni d’arme e di fededella legione tebea, spargendo il tuo sangue per Nostro SignoreGesù Cristo, e che da allora in poi prendesti a proteggere lenostre terre subalpine e fosti nel corso dei secoli proclamatoPatrono Principale degli Stati Sabaudi, vieni in aiuto della nostraItalia; ottieni dal Cuore Sacratissimo di Gesù, grazieall’intercessione della nostra Madre Celeste Maria Immacolata,che Essa riviva e riprenda il corso della sua gloriosa storia nellapratica costante e perfetta della vita cristiana.
Gloria al Padre...
Autore: Fabio Arduino