Buste-reliquaire de saint Lambert dans le Trésor de la cathédrale de Liège.
Saint Lambert de Tongres
Évêque de Tongres et martyr (+ 708)
Martyrologe romain
'J'ai connu la fatigue et la peine, souvent le manque
de sommeil la faim et la soif, souvent le manque de nourriture, le froid et le
manque de vêtements,'
2éme lettre de Saint Paul aux Corinthiens
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1866/Saint-Lambert-de-Tongres.html
Statue en bois polychrome de saint Lambert exposée musée Grand Curtius à Liège (Belgique).
Saint Lambert
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_lambert.html
Antoon Sallaert (1594–1650). St Lambert Trampling his Murderers, Surrounded by the Four Church Fathers, between 1615 and 1650, oil on paper en brunaille, 23,7 X 15,5, Metropolitan Museum of Art
Saint Lambert, patron de Liège
16 septembre 2013 par Redaction
Le 17 septembre, les Liégeois fêtent le saint patron
de leur diocèse, Saint Lambert, celui qui fit de Liège une grande cité
européenne.
L’attentat du 17 septembre sur la personne de l’évêque
Lambert marque un tournant décisif dans la destinée de ce qui n’est alors qu’un
village, Liège. D’abord enseveli à Maastricht, le corps de Lambert est ramené
en grande pompe vers 715 à Liège, à l’initiative de son successeur, le futur
saint Hubert. C’est le début d’un développement extraordinaire pour la future
cité ardente.
Qui était saint Lambert ?
Saint Lambert est issu d’une famille aristocratique
installée à Maastricht. Il succède à l’évêque Théodard, assassiné en 670. En ce
début de Moyen Âge, les assassinats sont fréquents; l’évêque Lambert sera
lui-même assassiné le 17 septembre d’une année qui n’est pas connue
précisément, mais qui se situe aux alentours des années 700. La mort violente
d’un évêque constitue un événement tragique majeur qui frappe l’opinion et
entraine souvent l’éclosion du culte du saint martyr. Pendant tout l’Ancien
Régime, dans la principauté épiscopale de Liège, Lambert est devenu LA
référence hagiographique. Plus de 800 endroits de culte sont recensés, de la
dédicace d’églises à l’iconographie en passant par les mentions liturgiques
multiples. Autour du corps ramené à Liège, la foule révère tout ce qui a
appartenu à Lambert. Les miracles se multiplient. L’endroit sacré devient
pèlerinage. La fortune, l’expansion, la renommée de Liège sont assurées.
De la première cathédrale à l’Archéoforum
Pour promouvoir le culte du saint évêque assassiné et accueillir ses reliques, son successeur, Hubert, fait édifier, vers 714, sur le lieu du martyre, une basilique. Vers l’an 800, Liège devient le siège du diocèse Tongres-Maastricht. Cet événement capital pour la nouvelle cité engendre une modification importante du site. L’église martyriale fait place à la première cathédrale qui perdurera jusqu’aux alentours de l’an mille. Les cathédrales vont se succéder au fil du temps.
Aujourd’hui, c’est en vous rendant à l’Archéoforum que
vous pourrez voir, ou du moins imaginer, ces multiples transformations. Ce lieu
d’exposition permet notamment de visiter les fondations des églises successives
dans une scénographie intéressante rendant la lecture et la compréhension du
site accessibles au plus grand nombre.
Depuis des siècles, Lambert est un saint intrinsèque
au Pays de Liège. Grâce à lui, une petite bourgade est devenue une métropole.
Le 17 septembre, Liège fête son saint fondateur avec toute l’ardeur qu’on lui
connaît.
SB
Le nouvel évêque de Liège, Mgr Delville, a tenu à lancer sa
propre invitation à venir fêter Saint Lambert ce 17
septembre: « Depuis Rome, où je participe à la formation des nouveaux
évêques et accomplis le pèlerinage sur les tombes de Pierre et de Paul,
j’invite chaque chrétien du diocèse de Liège à fêter saint Lambert le mardi 17
septembre, à 18h, à la Cathédrale. La célébration sera présidée par le vicaire
général, l’abbé Alphonse Borras. Ce sera l’occasion de lancer l’année pastorale
et de prier aux intentions du diocèse, en ce début de mon ministère d’évêque.
Que cette nouvelle année de travail puisse voir chacun d’entre nous engagé au
service de ses frères! Portons spécialement dans la prière les personnes qui
souffrent dans leur corps ou dans leur âme. Prions aussi pour la Syrie, comme
nous l’a recommandé le pape François, pour que le pays sorte de la violence et
retrouve la paix. Je m’unis à votre prière et, sur les tombes des apôtres
Pierre et Paul, je porte devant le Seigneur toutes vos intentions et celles de
tous les habitants de notre diocèse. »
SOURCE : https://www.cathobel.be/2013/09/saint-lambert-patron-de-liege/
Jan Miel (1599–1663). The Veneration of St. Lambert, circa 1648, 79 X 52,7, Fitzwilliam Museum
HISTOIRE – Qui est Saint Lambert ?
Cette page donne quelques indications biographiques du
saint patron de la paroisse et du village.
Il y a plusieurs Saint Lambert dans la mémoire
chrétienne, avec parfois le risque de confusions entre les personnes et les histoires.
Celui dont nous parlons ici est né aux environs de
l’an 640, dans la ville de Maastricht, célèbre pour son traité européen depuis
lors.
Landebert est le fils présumé de Evre (ou Apre) son
père, et de Hérisplende, sa mère, tous deux issus de familles aux ascendants
royaux. Evre était seigneur du pays de Liège. L’enfant fut baptisé par l’évêque
du lieu, Rémacle qui fut aussi son parrain, et éduqué par Landoald, archiprêtre
de la ville, puis de Théodart, successeur de Rémacle sur le siège épiscopal de
la ville.Il semble bien que Lambert fréquenta la cour mérovingienne et qu’il
devint un conseiller écouté du roi en place, Childéric II.
Théodart ayant été tué, c’est Landebert (le futur
saint Lambert) qui est élu à sa place. Suivant les sources, on évoque l’âge de
21 ou de 32 ans pour cette étape de sa vie. Lorsque CHildéric II, roi
d’Austrasie fut assassiné en 673, Lambert doit se retirer au monastère de
Stavelot, sur les limites de son diocèse. Pendant sept ans, Pharamond
s’appropria son siège épiscopal. Sur l’injonction de Pépin, il accepta de
revenir ensuite prendre sa charge. Evangélisateur du diocèse de
Tongres-Maastricht, on le reconnait notamment comme celui qui convertit les
Taxandres, du pays de Midelbourg. Dans ces pays celtes, les cultes anciens sont
encore souvent résurgents, comme en témoignent aussi les récits d’une autre
figure de sainteté, qui succéda à Lambert, saint Hubert. Et de nombreuses
personnes issues de la noblesse changèrent de vie, au contact de sa
prédication. Des monastères furent aussi fondées sous son impulsion, dont celui
dirigé par Landrada, à Munsterbilzen.
Lambert mourut assassiné, dans la période trouble
politiquement du fait du changement de dynastie en cours, entre mérovingiens et
carolingiens. Or Maastricht fait partie de l’Austrasie, une province
mérovingienne de l’empire franc. Lié au roi Childéric II et à son successeur
effectif, Pépin de Herstal (Pépin II), Lambert fut sans doute victime d’un
conflits d’influence entre des clans familiaux. Certains récits hagiographiques
attribuent à Pépin II la cause du meurtre, Lambert ayant dénoncé auparavant sa
vie adultérine avec Alpaïde (relation dont naîtra Charles Martel), ce qui ne
lui aurait pas été pardonné.
Plus sûrement, le prélat tomba sans doute sous les
coups des hommes de troupes de Dodon, le domesticus (haut
fonctionnaire chargé de la gestion des domaines de l’État) de Pépin II, le 17
septembre 696 (ou 708-709 selon d’autres sources). Le corps de saint Lambert
fut ensuite mené en cachette à Maastricht, puis ramené à Liège, où une
cathédrale fut construite sur le lieu même de son martyre. C’est aussi à partir
de cette période que cette ville connut une profonde transformation et une
reconnaissance de plus en plus grande dans la région.
La figure de Saint Lambert est souvent représentée
soit avec une béquille, pour rappeler qu’il fut guéri, enfant, d’un état
chétif, mais aussi la fontaine qu’il avait fait naître pour soulager les
ouvriers et les malades. Soit avec une lance, rappelant son martyre.
Les sources historiques de ce texte sont issus :
-d’un article ancien extrait de la collection
« Les petits Bollandistes. Vie des Saints », vol. XI, pp. 172-179
– d’un article plus actualisé de Wikipedia, http://fr.wikipedia.org/wiki/Lambert_de_Maastricht
SOURCE : http://www.prieuresaintbenoit.fr/un-peu-dhistoire-2/saint-lambert/
Théodore Schaepkens (1810-1883). Saint Lambert, évêque de Maastricht, 1847, Trésor de la Basilique de Notre Dame, Maastricht
Lambert
Maastricht c. 636, Liège c. 705
Issu d’une riche famille aristocratique de Maastricht, Lambert fait ses études sous l’autorité de Théodard, évêque de Maastricht, cette cité ayant définitivement supplanté Tongres comme siège épiscopal. Le jeune homme est introduit à la cour mérovingienne du Regnum Francorum et évolue dans l’entourage du roi ; Lambert occupe un rang élevé au sein du clergé de la ville. Il est nommé évêque avant l’âge de trente ans, semble-t-il, suite à l’assassinat de Théodard, et devient l’un des conseillers du roi Childéric II, un ancien maire du palais. L’époque est cependant riche en intrigues politiques et, suite à l’assassinat de Childéric, en 673, Ebroïn, devenu maire du palais de Neustrie, poursuit les partisans du défunt roi. Contraint d’abandonner ses fonctions épiscopales, Lambert est remplacé par Pharamond et, pendant les sept années que dure son exil, il se retire au monastère de Stavelot, vivant dans la méditation et l’accomplissement des devoirs monastiques.
Vers 681, quand Pharamond est déposé à son tour, Lambert retrouve ses fonctions d’évêque de Maastricht et contribue, à l’instar de nombreux missionnaires de cette époque, à l’approfondissement de la christianisation auprès des populations rurales. L’évêque rayonne dans le diocèse en utilisant quelques résidences secondaires établies dans les bourgades mosanes de Huy, Namur et Dinant. La Meuse s’impose comme l’axe principal de ce diocèse. Par son œuvre d’évangélisation, il contribue aussi à servir les intérêts de Pépin II dans les régions situées aux confins du royaume. Il soutient la création de nouveaux monastères, dont celui de Munsterbilzen. Cette implication dans les affaires de l’État semble être l’une des hypothèses avancées pour expliquer son assassinat en 705.
Selon cette version, Lambert aurait reproché à Pépin
de Herstal sa relation adultère avec Alpaïde, la sœur de Dodon, et lui aurait
demandé de la chasser. Par réaction, la concubine aurait commandité le massacre
de l’évêque par son frère. Une autre version explique que deux frères, Gall et
Riold, des pillards, seraient tombés sous les coups des hommes armés de
l’évêque. Leur parent Dodon, domesticus, aurait assassiné l’évêque, lors
d’un séjour à Liège, toujours par vengeance. Quoi qu’il en soit, le corps de
Lambert est enterré à Maastricht, dans l’église Saint-Pierre aujourd’hui
démolie. Son successeur, Hubert (peut-être un parent) fera transférer ses
reliques à Liège, et édifiera une chapelle à l’endroit où il a été assassiné.
Très vite, le culte qui est rendu à Lambert prend de l’importance et contribue
au développement du village. Pas moins de cinq Vitae ont été
consacrées, du VIIIe au XIIe siècles, à celui qui est devenu à la fois un
martyr et le saint protecteur d’un vaste diocèse. Au XIIe siècle, l’imposante cathédrale
de ce qui est devenu le siège d’une principauté ecclésiastique sera construite
à l’emplacement de la chapelle du VIIIe siècle, confirmant Lambert comme saint
patron de la cité mosane.
Jean-Louis KUPPER, Liège et l’Église impériale aux XIe-XIIe siècles, Genève, éd. Droz, coll. Bibliothèque de la Faculté de philosophie et lettres de l’Université de Liège, 1981
Alain COLIGNON, Dictionnaire des saints et des cultes de Wallonie. Histoire et folklore, Liège, éd. du Musée de la Vie wallonne, 2003
Godefroid KURTH, Lambert, dans Biographie nationale, t. XI, col. 143-148
Histoire de la Wallonie (L. GENICOT dir.), Toulouse, 1973, p. 98
La Wallonie. Le Pays et les Hommes. Lettres - arts - culture, t. I, p. 57
Jacques STIENNON, dans Freddy JORIS, Natalie
ARCHAMBEAU (dir.), Wallonie. Atouts et références d’une région, Namur,
2005
Marie Dewez, septembre 2012
SOURCE : http://connaitrelawallonie.wallonie.be/fr/wallons-marquants/dictionnaire/lambert
Saint LAMBERT (LANDEBERTUS).
Sources
Transcription. This article was transcribed for
New Advent by Robert H. Sarkissian.
Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. October
1, 1910. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal
Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2020 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
St. Lambertus, um 1400, Kloster St. Lambrecht (Pfalz)
Saint Lambert of Maastricht
Also
known as
- Lambert
of Liege
- Lamberto…
- Lambertus…
- Landebertus…
Profile
Born to the nobility,
the son of Aper and Herisplindis, he received a good, religious oriented education. Student of Saint Landoaldus and Saint Theodardus. Priest. Bishop of Maastricht, Netherlands in 670. Forced for political reasons into exile from Maastricht from 674 to 681. Missionary in Toxandria (modern Brabant) with Saint Willibrord of Echternach in the late 7th century. Apparently worked with Saint Wito, Saint Plechelm of Guelderland, and Saint Otger of Utrecht. With Saint Landrada, he founded the abbey of Munsterbilsen. Murdered for defending the sanctity
of marriage, which was very politically
inconvenient for several powerful people of the day. Martyr.
Born
- c.635 at Maastricht, Netherlands
- stabbed through the heart by a javelin c.700 at the chapel of Saint Cosmas and Saint Damian, Liège, Belgium while celebrating Mass
- buried in his family’s vault in the cemetery of Saint Peter, Maastricht, Netherlands
- remains exhumed and
translated to Liège c.720 by Saint Hubert of
Liege
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-lambert-of-maastricht/
Peter Paul Rubens (1577–1640). Saint Lambert, vers 1625-1630, Black chalk, pen and brown ink and brown wash
Theodoor van Loon, The Martyrdom of Saint Lambert, ca. 1616-1617, Royal Institute for Cultural Heritage of Belgium
Pictorial Lives of the Saints – Saint Lambert, Bishop, Martyr
Saint Lambert was a
native of Maestricht. His father entrusted his education to the holy Bishop
Saint Theodard, and on that good man being assassinated, Lambert was chosen his
successor. A revolution breaking out which overturned the kingdom of Austrasia,
our Saint was banished from his see on account of his devotion to his
sovereign. He retired to the monastery of Stavelo, and there obeyed the rule as
strictly as the youngest novice could have done. One instance will suffice to
show with how perfect a sacrifice of himself he devoted his heart to serve God.
As he was rising one night in winter to his private devotions, he happened to
let fall his wooden sandal or slipper. The abbot, without asking who had caused
the noise, gave orders that the offender should go and pray before the cross,
which stood before the church door. Lambert, without making any answer, went
out as he was, barefoot, and covered only with his hair shirt; and in this
condition he prayed, kneeling before the cross, where he was found some hours
after. At the sight of the holy bishop the abbot and the monks fell on the
ground and asked his pardon. “God forgive you,” said he, “for thinking you
stand in need of pardon for this action. As for myself, is it not in cold and
nakedness that, according to Saint Paul, I am to tame my flesh and to serve
God?” While Saint Lambert enjoyed the quiet of holy retirement, he wept to see
the greatest part of the churches of France laid waste. In the mean time the political
clouds began to break away, and Lambert was restored to his see, but his zeal
in suppressing the many and notorious disorders which existed in his diocese
led to his assassination on the 17th of September, 709.
Reflection – How noble
and heroic is this virtue of fortitude, how necessary for every Christian,
especially for a pastor of souls, that neither worldly views nor fears may ever
in the least warp his integrity or blind his judgment!
SOURCE : https://catholicsaints.info/pictorial-lives-of-the-saints-saint-lambert-bishop-martyr/
La chiesa di San Lamberto a Immerath (Erkelenz).
Book of Saints – Lambert of Maestricht
Article
(Saint) Bishop, Martyr (September 17) (7th century) A disciple of Saint Theodardus,
Bishop of Maestricht, whom he succeeded in A.D. 669. In the political troubles
of the time, he was, five years later, driven from his See, and retired to the
monastery of Stavelot, where for seven years he led the humble life of a simple
monk. Recalled to his See by Pepin of Heristal, he set about his work with
renewed zeal, and energetically promoted the missionary efforts of Saint
Willebrord and others in the neighbouring Pagan districts. For his energy in
repressing vice he paid with his life, being slain by a troop of lawless nobles
(A.D. 709) in the then village of Liege, whither his relics were transported
from Maestricht, A.D. 720; and which, having become shortly afterwards an
Episcopal city, honours Saint Lambert as its chief Patron.
MLA Citation
- Monks of Ramsgate.
“Lambert of Maestricht”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info. 23 August 2016. Web. 21
December 2020.
<https://catholicsaints.info/book-of-saints-lambert-of-maestricht/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-lambert-of-maestricht/
Reliquary bust of Saint Lambert, holy bishop of Maastricht, in the chapel of the Sacred Heart of Jesus in the Basilica of Saint Servatius in Maastricht, Netherlands.
LAMBERT OF
MAASTRICHT, ST.
Bishop and
martyr; d. Liège, Sept. 17, 705 or 706. Born of wealthy parents, Lambert grew
up under the supervision of his uncle, Theodard of Maastricht, whom he
succeeded as bishop in 672. Shortly afterward the incompetent Childeric II,
king of Austrasia, was assassinated. In the upheaval that followed, Lambert
fled to the monastery of stavelot while an intruder took his place as bishop.
After seven years of exile, Lambert was restored to his see by the new mayor of
the palace, Pepin II of Heristal. Later the bishop had to upbraid Pepin for an
adulterous affair. In the conflict over the immunity of his church, Lambert was
murdered by his adversary, Count Dodo. Popularly venerated as a martyr in
France, Westphalia, and Holland, Lambert is honored as the patron of the city
of Freiburg im Breisgau, Germany.
Feast:
Sept. 17.
Bibliography: Acta
Sanctorum September 5:518–617. J. L. Baudot and L. Chaussin, Vies des
saints et des bienheueux selon l'ordre du calendrier avec l'historique des fêtes, ed.
by The Benedictines of Paris, 12 v. (Paris 1935–56) 9:361–364. Bibliotheca
hagiographica latina antiquae ct mediae aetatis, 2 v. (Brussels 1898–1901;
suppl. 1911) 2:4677–94. A. Butler, The Lives of the Saints, ed. H. Thurston and D. Attwater, 4 v. (New
York 1956) 3:579–580. H. Lerclercq, Dictionnaire d'archéologie
chrétienne et de liturgie, ed. F. Cabrol, H. Leclercq and H. I. Marrou, 15
v. (Paris 1907–53) 9.1:623–625; 10.1:955–963. A. M. Zimmermann, Lexikon für
Theologie und Kirche, ed. J. Hofer and K. Rahner, 10v. (2d, new ed.
Freiburg 1957–65) 6:758. J. de Borchgrave d'Altena et al., eds., Trésors
d'art Saint Remacle, Saint Lambert (Stavelot 1968).
[J. E. Lynch]
St. Lambertus, Statue in Mingolsheim, mit dem Schwert als ikonographischem Zeichen für die Art seines Martyriums
San Lamberto di Maastricht Vescovo
e martire
633/638 – 17 settembre 705 circa
Martirologio
Romano: A Liegi in Austrasia, nell’odierno Belgio, passione di san
Lamberto, vescovo di Maastricht e martire, che, mandato in esilio, si ritirò
nel monastero di Stavelot; riavuta poi la sede, svolse degnamente il suo
ministero pastorale, prima di divenire innocente vittima di uomini a lui
ostili.
San Landeberto, il cui nome successivamente fu mutato in Lamberto, nacque tra il 633 ed il 638 da una nobile e ricca famiglia di Maastricht, nella diocesi belga di Liegi. Nonostante il paganesimo imperasse ancora nella zona, la sua famiglia era cristiana ed egli ricevette la sua istruzione a corte dal vescovo San Teodardo. Intraprese poi la carriera ecclesiastica e divenne sacerdote. Un suo biografo descrisse così tale periodo della sua vita: “Un giovane prudente e di bell’aspetto, cortese e con un bel modo di parlare e di comportarsi; di buona costituzione, forte un buon lottatore, dalla mente chiara, affezzionato, puro e umile, e appassionato di lettura”. Quando Teodardo fu assassinato verso il 670, Lamberto gli succedette sulla cattedra episcopale di Tongres-Maastricht.
Dopo cinque anni fu coinvolto nel tumulto politico seguito alla morte di Childerico II di Neustria e Borgogna. Lamberto fu allora esiliato dalla sua sede da Ebroino, precedente sindaco del palazzo di Neustria. Il re San Dagoberto II d’Austrasia, che lo ospitò inizialmente, chiese ai monaci di Stavelot-Màlmedy di accoglierlo provvisoriamente per assicurare la sua sicurezza e lo sostituì alla sede episcpale di Liegi con un certo Paramondo. Fu così che per ben sette anni Lamberto visse da semplice monaco, contraddistinguendosi per la sua umiltà e la sua laboriosità.
Nel 680 fu assassinato Ebroino e gli succedette Pipino di Héristal. Questi, al fine di consolidare la sua precaria posizione, immediatamente reintegrò tutti gli ecclesiastici nelle loro legittime sedi ed anche Lamberto poté dunque fare ritorno a Maastricht, pieno di zelo ed energia. Oltre ad espletare i suoi doveri di vescovo nei confronti del gregge affidato alle sue cure pastorali, intraprese un’opera di conversione dei pagani ancora presenti nel Campine e nel Brabante. Con la collaborazione di Santa Landrada fondò un monastero femminile presso Munsterblizen.
Le numerose leggende sorte sul suo conto tramandano due possibili versioni sulle vicende che portarono al martirio del santo vescovo. Secondo quella più tarda, risalente al IX secolo, sarebbe stato ucciso nella chiesa dei Santi Cosma e Damiano in Liegi in vendetta per le sue interferenze nella adulterina relazione tra Pipino e sua cognata Alpais, sorella della moglie Santa Plectrude. I primi biografi di Lamberto sostenevano invece che l’omicidio fosse stato causato da questioni economiche, riguardanti la tassazione della chiesa di Maastricht dedicata alla Madonna. Il vescovo, seppur rinchiuso a chiave nella propria camera, fu raggiunto da una freccia lanciatagli da una finestra e morì: era il 17 settembre di un anno imprecisato non oltre il 705.
La morte violenta, unita alla santità della sua vita, spinse immediatamente il popolo a venerare San Lamberto quale martire ed il suo corpo fu poi traslato nella casa dove era deceduto, trasformata appositamente in chiesa. Attorno ad essa crebbe la città di Liegi, ove venne anche trasferita la sede episcopale e San Lamberto è ancora oggi venerato come patrono. Il culto del santo si espanse ele vicine regioni francesi e tedesche.
A livello popolare San Lamberto fu invocato contro le malattie degli animali domestici, nonchè contro l’ernia, i calcoli biliari e l’epilessia. E’ infine patrono dei gallinacei.
Autore: Fabio Arduino
SOURCE :
http://www.santiebeati.it/dettaglio/92911
Jan van Brussel, ca. 1475-1476. Diptyque Palude,
Nativité et Martyre de Saint Lambert, Jugement de Salomon et Jésus et la femme
adultère, 1489-1492, Museum Curtius
Paul
Bruyère. « Le Martyre de saint Lambert du « diptyque Palude » et
les cérémonies de 1489 à la cathédrale de Liège »,Le Moyen Âge 2012/2 (Tome
CXVIII), pages 329 à 368 : https://www.cairn.info/revue-le-moyen-age-2012-2-page-329.htm
Saint Lambert of Liège: The Iconography : https://www.christianiconography.info/lambertLiege.html
Les biographes de Saint
Lambert [archive]. : http://perso.infonie.be/liege06/02deux01.htm#1
Voir aussi : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienL/Lambert_von_Maastricht.html