mardi 25 septembre 2012

Saint FIRMIN d'AMIENS, évêque et martyr


Saint Firmin

Évêque d'Amiens et Martyr

(IIe siècle)

Le père et la mère de saint Firmin, qui étaient des plus riches et des plus considérables de la ville de Pampelune, en Espagne, à la fin du 1er siècle, furent convertis à la foi par saint Honestus, prêtre de Toulouse et disciple de saint Saturnin. Convaincus que de la première éducation dépend ordinairement le reste de la vie, ils mirent leur fils entre les mains de ce saint ecclésiastique, qui l'instruisit et le prit pour compagnon de ses courses apostoliques.

Prêtre à vingt-quatre ans, Firmin eut tant de succès dans ses prédications, que saint Honorat, successeur de saint Saturnin à Toulouse l'ordonna évêque, pour évangéliser les païens. L'évêque missionnaire parcourut les Gaules, évangélisa Agen, Clermont, Angers, Beauvais, essuyant plusieurs fois la persécution, battu de verges, chargé de chaînes, jeté dans les cachots.

Amiens fut la dernière et la plus glorieuse étape de l'apôtre, qui y fixa son siège. Dès les premiers jours, le sénateur Faustinien fut converti avec toute sa famille. Firmin joignait aux charmes de son éloquence le témoignage invincible d'une multitude de miracles. Un jour c'est un homme borgne qui en est l'objet; le lendemain, ce sont deux lépreux; puis des aveugles, des boiteux, des sourds, des muets, des paralytiques, des possédés du démon. Peu de temps après son arrivée, les temples de Jupiter et de Mercure furent complètement déserts. Firmin eut la tête tranchée.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_firmin.html


Les historiens voient en lui le premier évêque d'Amiens où il aurait subi le martyre au 4ème siècle. La légende du portail nord de la cathédrale d'Amiens se base sur un écrit du 9ème siècle. Le sénateur Firmus conduisait son fils, le futur saint Firmin, au temple de Jupiter à Pampelune en Espagne quand il rencontra le prêtre chrétien Honestus qui lui parla de Jésus et lui fit rencontrer une semaine plus tard son maître, saint Saturnin, l'un des soixante-dix disciples de Jésus. Saturnin, à Pampelune, convertit quarante mille personnes en quelques jours dont le jeune Firmin qui, avec l'âge, devint un fidèle prédicateur du Christ. Firmin à vingt-sept ans reçut le sacre épiscopal, évangélisa l'Aquitaine, l'Auvergne, le Beauvaisis et s'en fut à Amiens. C'est là qu'il fut arrêté et discrètement assassiné par le gouverneur païen qui craignait les trop nombreux chrétiens de la région. L'histoire est belle, mais les détails sont peu historiques.

La vie d’un saint ne nous est pas contée pour satisfaire notre curiosité, mais pour nous entraîner à la suite de sa sainteté. Alors ? construisons nous-mêmes notre sainteté avec la grâce de l’Esprit-Saint.

Lectionnaire Emmaüs

SOURCE : http://jubilatedeo.centerblog.net/6573615-Les-saints-du-jour-25-Septembre

Septième évêque de Verdun, Firmin était originaire de Toul, où il aurait dirigé l’école épiscopale. Il mourut en 510, tandis que Clovis assiégeait Verdun dont les habitants s’étaient révoltés. En 959, le corps de saint Firmin fut apporté en grande solennité à Flavigny, où on venait de fonder un prieuré bénédictin. C’est dans cette paroisse qu’aujourd’hui encore on vénère ses reliques.

Le diocèse de Verdun fête saint Firmin le 2 décembre, avec saint Possesseur, son prédécesseur.



September 25

St. Firmin, Bishop of Amiens, Martyr

IF we may rely on his acts, he was a native of Pampelone, in Navarre, initiated in the Christian faith by Honestus, a disciple of St. Saturninus of Toulouse, and consecrated bishop by St. Honoratus, successor to St. Saturninus, in order to preach the gospel in the remoter parts of Gaul. He preached the faith in the countries of Agen, Anjou, and Beauvais, and, being arrived at Amiens, there chose his residence, having founded there a numerous church of faithful disciples. He received the crown of martyrdom in that city, whether under the prefect, Rictius Varus, as Usuard says, or in some other persecution from Decius, in 250, to Dioclesian, in 303, is uncertain. Faustinian buried him in his field called Abladana, where Firmin II. (who is honoured on the 1st of September) built the first church under the invocation of the Blessed Virgin. St. Salvius, in the beginning of the seventh century, translated his relics into the cathedral. St. Godefrid made another translation of them about the year 1107, and Bishop Theobald put them into a gold shrine about the year 1200. See Gall. Chr. Nova, t. 10, p. 1150, Tillemont and Stilting.

Rev. Alban Butler (1711–73).  Volume IX: September. The Lives of the Saints.  1866.