mercredi 29 février 2012

Saint GRÉGOIRE de NAREK, moine, hymnographe et Docteur de l'Église

Grégoire de Narek, Livre des Lamentationsmonastère de Skevra, 1173, folio 117b (Ms. 1568, MatenadaranErevan) ; l'inscription dit « Saint Grégoire l'Ermite »

Grigor Narekatsi, Ms. 1568 (1173), Matenadaran, Yerevan, Armenia.

Григор Нарекаци, портрет, снимок из рукописи 1173 года



Saint Grégoire de Narek

Moine au monastère de Narek, en Arménie (+ v. 1005)

Né en Arménie près du lac de Van, le jeune Grégoire perd sa mère; son père décide alors d'entrer au couvent, confiant son fils au monastère de Narek, où il est élevé par son grand-oncle. Passionné pour l'étude, le jeune moine lit les Pères de l'Église arménienne ainsi que les traductions des Pères grecs. Des jaloux l'accusent d'hérésie. Pour lui tendre un piège, on lui apporte un pâté, un jour de jeûne. Il rend la liberté aux oiseaux cuits et ceux-ci s'envolent emportant avec eux sa réputation d'hérétique. Sa renommée se répand. On lui demande de nombreux écrits. Actuellement encore, ses 'Élégies sacrées' où s'exprime son expérience mystique, constituent le principal livre de prière de l'Église arménienne.

- Un moine arménien bientôt docteur de l'Eglise (Radio Vatican 23 février 2015)

- Grégoire de Narek, moine et prêtre arménien du Xe siècle, mort vers 1005, recevra prochainement le titre de Père de l'Eglise (VIS)

Au monastère de Narets en Arménie, vers 1005, saint Grégoire, moine, docteur des Arméniens, illustre par sa doctrine, ses écrits et sa connaissance mystique.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/5899/Saint-Gregoire-de-Narek.html

A 1173 manuscript of en:Gregory of Narek's "Book of Lamentations" at the Matenadaran

A 1173 manuscript of en:Gregory of Narek's "Book of Lamentations" at the Matenadaran


Grégoire de Narek, moine et hymnographe (env. 945-1010), est fêté le 27 février. Selon les anciens synaxaires arméniens, à cette date était célébrée la mémoire de Grégoire de Narek, moine et hymnographe qui vécut entre le Xe et le Xle siècle.

Né probablement dans le village actuel de Narek, aux alentours du lac de Van, en Arménie, vers 945, Grégoire demeura vite orphelin de mère. Confié par son père au monastère local, Grégoire y passera toute sa vie.

Il reçut là une très riche formation grâce à l’higoumène Anania, qui lui permit de lire toutes les grandes œuvres patristiques, tant grecques qu’orientales, et de nourrir sa méditation quotidienne d’un immense trésor de lectures spirituelles.

Dans une incessante alternance de travail et de prière, Grégoire se mit à manifester un fort penchant à réélaborer la tradition qu’il avait reçue, la formulant dans un langage poétique parmi les plus élevés de l’histoire chrétienne. Il composa ainsi, pour tous ceux qui le lui demandaient, des hymnes, des traités, des commentaires de la Sainte Écriture, des panégyriques ; il fut donc un prédicateur aimé et apprécié par les gens les plus savants comme par les plus simples. Son Livre de prières est l’un des plus grands chefs-d’œuvre de la littérature chrétienne Nersès de Lambron donnera de lui cette définition: «un ange revêtu d un corps».

L’Église d’Arménie fait mémoire de Grégoire avec les «saints traducteurs», la première moitié du mois d’octobre.

Livre de prières de Grégoire de Narek

Tu es ce chant admirable où nous puisons notre souffle, au cœur de ta musique les formes se dessinent. Tu es la pensée secrète et par elle tout n’est que mouvement d’ensemble, toute beauté en toi se trouve réunie comme dans l’amphore s’harmonisent les flûtes. Tu es le doigt du cyprès qui indique le chemin et tes sourcils sont réunis en un seul arc. Dieu de midi qui a domination sur les astres.

SOURCE : http://www.spiritualite2000.com/2012/02/gregoire-de-narek/

Saint Grégoire de Narek ascète. Miniature du ”Livre des Lamentations”, monastère de Skevra, 1173, folio 55b (Ms.1568, MatenadaranErevan) ; l'inscription dit « Éveillé »

Grigor Narekatsi praying, Ms. 1568, Matenadaran, Erevan, 1173.


Saint Grégoire de Narek

Ce saint moine vécut de 944 à 1010 environ au monastère de Narek sur la rive sud du lac de Van (actuellement en Turquie).

Son père, veuf, était devenu évêque alors que Grégoire et ses frères étaient encore dans leur très jeune âge.

Ils furent donc confiés aux soins du monastère où ils vécurent, semble-t-il, toute leur vie.

On ne connaît guère de détails de la vie de saint Grégoire.

Il devint prêtre et peut-être higoumène de son monastère.

Il eut, d’après le synaxaire arménien une grande influence comme réformateur de son monastère ce qui lui valut quelques ennuis avec les autorités allant jusqu’à le faire soupçonner d’hérésie comme le montre cette gracieuse légende :

Les évêques et les princes envoyèrent une délégation d’hommes sûrs auprès de Grégoire afin qu’ils l’amènent à leur tribunal pour être interrogé sur sa foi.

Les délégués arrivés à Narek, Grégoire comprit immédiatement leurs intentions.

Il leur dit : « Mettons-nous d’abord à table, avant de prendre la route. »

Il fait rôtir deux pigeons et les place devant ses hôtes.

Or c’était un vendredi. Ceux-ci, scandalisés, furent plus convaincus que jamais que ce qu’on rapportait de Grégoire était vrai.

Ils lui dirent donc : « Maître n’est-ce pas vendredi aujourd’hui ? »

Le Saint, comme s’il l’ignorait, leur répond : « Excusez-moi, mes frères. »

Et se tournant vers les pigeons : « Levez-vous, dit-il, retournez à votre volière, car aujourd’hui c’est jour d’abstinence. »

Et les oiseaux, retrouvant vie et plumes, s’envolèrent.

A ce spectacle, les envoyés tombèrent aux pieds du saint pour lui demander pardon.

Et ils s’en furent raconter le prodige à ceux qui les avaient délégués

L’oeuvre complète de saint Grégoire de Narek a été éditée à Venise en 1840 par les Pères Méchitaristes.

Outre le Livre des Elégies Sacrées il faut noter :

- Les Hymnes : une vingtaine en tout pour toutes les fêtes liturgiques

- Commentaire sur le Cantique des cantiques

- Histoire de la Croix d’Aparanq : sur la demande de l’évêque de Mokq Grégoire a raconté l’Histoire du transfert de la relique de la Vraie Croix de Constantinople en Arménie en 983.

- Trois discours en forme de litanies

- Panégyrique des saints apôtres et des 70 disciples

- Panégyrique de Saint Jacques de Nisibe


Le Livre des Elégies Sacrées, composé en l’an 1002, fut sans doute le dernier ouvrage de saint Grégoire.

Un colloque international a célébré en 2002 le Millénaire de ce texte.

Nous présentons ici les deux dernières élégies, il s’agit certainement de son testament spirituel.

SOURCE : http://eocf.free.fr/text_elegies_narek.htm Grégoire de Narek (950-1003)


Holy Transfiguration Cathedral of Armenian Apostolic church in Moscow. A bas-relief of Gregory of Narek on the wall of the Armenian Cathedral of Moscow. He is depicted as holding the Book of Lamentations with "Speaking with God from the Depths of the Heart" engraved on it.

 Հայ Առաքելական եկեղեցու Սուրբ Պայծառակերպության եկեղեցիը Մոսկվայում։

Кафедральный собор Преображения Господня, Москва.



Grégoire de Narek (950-1003)

Né dans la région d'Andzévatsiats, dans la province de Vaspourakan (Arménie historique). Il fut éduqué par son père, Khosrov Andzévatsi, puis par son oncle, Anania Narékatsi, au monastère de Narek. Ils eurent une position critique envers les méthodes de l'église arménienne de l'époque et développèrent l'idée d'un contact direct avec Dieu.

De Grigor Narékatsi nous sont parvenus vingt-cinq poèmes choisis, un grand poème (le Livre des Lamentations), quelques panégyriques, des odes et des chants didactiques. D'un riche savoir, d'un grand pouvoir créateur et d'une liberté sociale sans entraves, il fut le plus grand poète du Moyen Age arménien.

Narékatsi retrouve actuellement dans la littérature arménienne. et mondiale, la place qu'il mérite : celle du représentant de la Renaissance arménienne, antique prélude à la Renaissance européenne. Son influence se fit sentir sur la poésie des époques qui suivirent, jusque et y compris la nôtre.

Rouben Mélik (Paris)

SOURCE : http://www.globalarmenianheritage-adic.fr/fr/5culture/poesie/narek.htm

Gregory of Narek's book of prayers, 1851, Venice


Saint Grégoire de Narek

Né dans la région d'Andzévatsiats, dans la province de Vaspourakan (Arménie historique). Il fut éduqué par son père, Khosrov Andzévatsi, puis par son oncle, Anania Narékatsi, au monastère de Narek. Ils eurent une position critique envers les méthodes de l'église arménienne de l'époque et développèrent l'idée d'un contact direct avec Dieu.

De Grigor Narékatsi nous sont parvenus vingt-cinq poèmes choisis, un grand poème (le Livre des Lamentations), quelques panégyriques, des odes et des chants didactiques. D'un riche savoir, d'un grand pouvoir créateur et d'une liberté sociale sans entraves, il fut le plus grand poète du Moyen Age arménien.

Narékatsi retrouve actuellement dans la littérature arménienne. et mondiale, la place qu'il mérite : celle du représentant de la Renaissance arménienne, antique prélude à la Renaissance européenne. Son influence se fit sentir sur la poésie des époques qui suivirent, jusque et y compris la nôtre.

Rouben Mélik (Paris)

Prières de repentir

J'ai péché à ta grande bonté, moi, le vil, j'ai péché ; j'ai péché à toi, source des rayons, moi ténèbres, j'ai péché ; j'ai péché à ta grâce infinie, en vérité j'ai péché ; j'ai péché à ta haute charité, ouvertement j'ai péché ; j'ai péché à toi qui m'as créé du néant, réellement j'ai péché ; j'ai péché à ton sein de suprême tendresse, immensément j'ai péché ; j'ai péché à ta douce et intarissable lumière, moi, le perfide, j'ai péché.

Et tel un homme violemment bouleversé par une interminable et torturante agitation dans la mer aux vagues périlleuses tourmentées par le vent, et qui serait entraîné et roulé en un torrent sauvage, remuant ça et là les doigts des mains dans le courant impétueux grossi par les pluies du printemps, emporté malgré lui en une lamentable dégringolade, avalant l'eau trouble et étrangleuse, poussé en des douleurs mortelles dans la vase fétide, moussue et embroussaillée, où il se noierait écrasé sous les flots : Tel moi, misérable, on me parle et je ne comprends plus ; on me crie, et je n'entends plus ; on m'appelle, et je ne me réveille plus ; on sonne, et je ne reviens plus à moi-même ; je suis blessé, et je ne sens plus.

Et je n'ai pas cueilli le fruit prématuré, et je n'ai pu arriver aux cueilles du renouveau, et voici que je demeure les mains vides de biens ; je n'ai pas la fleur de pureté ni l'huile de charité, et les ténèbres de la nuit sont sans aucune lueur ; je dors du sommeil de la mort, et la frayeur de la trompette du jugement me persécute ; je me suis encore une fois dépouillé de la parure nuptiale, et j'ai perdu de nouveau l'onction de sainteté, et voici que se ferme devant moi la porte de la maison de l'époux.

Traduction : Archag Tchobanian

Poésie arménienne – Anthologie - Sous la direction de Rouben Mélik. Paris 1973

SOURCE : http://www.globalarmenianheritage-adic.fr/fr/5culture/poesie/narek.htm

Prières de repentir

J'ai péché à ta grande bonté, moi, le vil, j'ai péché ; 

j'ai péché à toi, source des rayons, moi ténèbres, j'ai péché ;

j'ai péché à ta grâce infinie, en vérité j'ai péché ;

j'ai péché à ta haute charité, ouvertement j'ai péché ;

j'ai péché à toi qui m'as créé du néant, réellement j'ai péché ;

j'ai péché à ton sein de suprême tendresse, immensément j'ai péché ;

j'ai péché à ta douce et intarissable lumière, moi, le perfide, j'ai péché.

Et tel un homme violemment bouleversé par une interminable et torturante agitation dans la mer aux vagues périlleuses tourmentées par le vent,

et qui serait entraîné et roulé en un torrent sauvage, remuant ça et là les doigts des mains dans le courant impétueux grossi par les pluies du printemps,

emporté malgré lui en une lamentable dégringolade, avalant l'eau trouble et étrangleuse,

poussé en des douleurs mortelles dans la vase fétide, moussue et embroussaillée,

où il se noierait écrasé sous les flots :

Tel moi, misérable, on me parle et je ne comprends plus ;

on me crie, et je n'entends plus ;

on m'appelle, et je ne me réveille plus ;

on sonne, et je ne reviens plus à moi-même ;

je suis blessé, et je ne sens plus.

Et je n'ai pas cueilli le fruit prématuré,

et je n'ai pu arriver aux cueilles du renouveau,

et voici que je demeure les mains vides de biens ;

je n'ai pas la fleur de pureté ni l'huile de charité,

et les ténèbres de la nuit sont sans aucune lueur ;

 je dors du sommeil de la mort,

et la frayeur de la trompette du jugement me persécute ;

 je me suis encore une fois dépouillé de la parure nuptiale,

et j'ai perdu de nouveau l'onction de sainteté,

et voici que se ferme devant moi la porte de la maison de l'époux.

Traduction : Archag Tchobanian. Poésie arménienne – Anthologie - Sous la direction de Rouben Mélik. Paris 1973

SOURCE : http://www.globalarmenianheritage-adic.fr/fr/5culture/poesie/narek.htm

Григор Нарекаци и заказчик Симеон. Миниатюра из “Книги скорбных песнопений” Григора Нарекаци. Мастер Церун. Васпуракан. 1391 г. (Матен. 1874. Л. 1 об.)

Grigor Narekatsi et Simeon. Miniature du «Livre des chants douloureux» de Grigor Narekatsi. Maître Cerun. Vaspurakan. 1391 (Mathen. 1874. Feuille 1 rév.)


Prière à la Mère de Dieu - Saint Grégoire de Narek (951-1003)

Toi qui à été fortifiée et protégée par le Père très haut, préparée et consacrée par l’Esprit Saint qui s’est reposé sur toi, embellie par le fils qui habita en toi. Accueille cette prière et présente la à Dieu.

Ainsi par toi toujours secouru et comblé de tes bienfaits, aillant trouvé refuge et lumière près de toi, je vivrai pour le Christ, ton fils et Seigneur.

Sois mon avocate, demande et supplie ; comme je crois à ton indicible pureté, je crois au bon accueil qui est fait à ta parole.

Il en sera ainsi, ô Mère du Seigneur,

si dans ma recherche incertaine tu m’accueilles, ô toi toute disponible,

si dans mon agitation tu me tranquillises, ô toi qui es repos,

si le trouble de mes passions tu le changes en paix, ô Pacificatrice,

si mes amertumes tu les adoucis, ô toi qui es douceur,

si mes impuretés, tu les enlèves, ô toi qui as surmonté toute corruption,

si mes sanglots, tu les arrêtes, ô Allégresse.

Je te le demandes, Mère du Très Haut Seigneur Jésus, lui que tu as enfanté Homme et Dieu à la fois,

Lui qui aujourd’hui glorifié par le Père et le Saint Esprit, Lui qui est tout et en toutes choses.

A Lui soit la Gloire, dans les siècles des siècles

Amen.

SOURCE :

http://cathoweb.org/catho-bliotheque/prier/prieres/priere-a-la-mere-de-dieu-saint.html


Saint Grégoire de Narek.

C'est l'un des grands poètes spirituels de la littérature universelle. Son oeuvre principale "Le Livre des Prières" est un ouvrage d'environ 20 000 vers, composé vers l'an mille.

Grégoire naquit en Arménie, près du Lac de Van en 944. Tout petit, il perd sa mère et son père, entre dans un couvent. Grégoire sera élevé par un oncle maternel au monastère de Narek ; il y passera toute sa vie. Le jeune moine est passionné par l'étude des Pères de l'Eglise, tant Arméniens que Grecs. Reconnu comme maitre spirituel, il est chargé de former les novices de son couvent et chose délicate ! de réformer les monastères voisins.

Des moines jaloux de son influence et de ses qualités vont le dénoncer coupable d'hérésie ; il est mis à l'écart et rejeté dans l'ombre. On lui rendra quand même justice, à cause de son humilité. Saint Grégoire de Narek reprendra son oeuvre d'écrivain en de nombreux ouvrages. Il entre dans la Vision de Dieu en 1010. Ses Elégies sacrées (poèmes lyriques), où s'exprime son expérience mystique, constitue encore de nos jours le principal Livres de prières de l'Eglise Arménienne.

Le pape Jean Paul II a rendu hommage à ce grand mystique le 2 février 2001 à l'occasion du 1700ème anniversaire du baptême du peuple arménien : "Parmi les figures illlustres, je désire rappeler ici saint Grégoire de Narek, qui a sondé les profondeurs ténébreuses du désespoir humain et qui a entrevu la lumière fulgurante de la grâce qui en celui-ci resplendit également pour le croyant, et saint Nerses Shnorhali, le Catholicos qui allia un amour extraordinaire pour son peuple et pour sa tradition, à une ouverture clairvoyante aux autres Eglises, dans un effort exemplaire de recherche de la communion dans la pleine unité."

Rédacteur : Frère Bernard Pineau, OP

SOURCE : http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Saints/Gregoire-de-Narek

Serge Mehrabian, Monument Gregory of Narek / Narekatsi, 2002, granitebasalt, bronze, Erevan, Malatia-Sebastia DistrictYerevan,


Un moine arménien bientôt docteur de l'Église

(RV) Saint Grégoire de Narek sera prochainement déclaré docteur de l’Eglise universelle. Le Pape François a donné son approbation samedi matin, au cours d’une audience accordée au préfet de la Congrégation pour la Cause des saints. Ce moine arménien est né vers 950 et mort vers 1005 dans une région qui faisait alors partie de l’Arménie et qui se trouve aujourd’hui en territoire turc, sur la rive sud du lac de Van. - See more at: http://www.news.va/fr/news/un-moine-armenien-bientot-docteur-de-leglise#sthash.YidEzIS8.dpuf

Grand auteur mystique, Grégoire de Narek est surtout connu pour son recueil de prières, d’environ 20 000 vers, composé en l’an 1000 et utilisé dans la liturgie arménienne. Les thèmes principaux de l’œuvre de Saint Grégoire, appréciée pour son expression poétique vigoureuse, sont la solidarité dans le péché, la confiance en la Miséricorde divine malgré la nécessité absolue du combat spirituel et l’amour de la vie mystique. Passionné par l’étude des Pères de l’Eglise, Saint Grégoire a passé presque toute sa vie au monastère de Narek.

Hommage de saint Jean-Paul II

En 2001, à l’occasion du 17° centenaire du baptême du peuple arménien, Jean-Paul II avait rendu hommage à ce grand poète spirituel « qui a sondé les profondeurs ténébreuses du désespoir humain et qui a entrevu la lumière fulgurante de la grâce ».

L’annonce de sa proclamation comme docteur de l’Eglise intervient à deux mois des commémorations du centenaire du massacre des arméniens par les Turcs, le 24 avril 1915, question ultra-sensible qui complique les rapports entre Ankara et une vingtaine de pays qui ont officiellement reconnu le génocide arménien. Aujourd’hui encore les blessures ne sont pas refermées. Le 23 avril, les victimes de ce massacre seront béatifiées à Etchmiadzine, ville où le se trouve le siège de l’Eglise apostolique arménienne. A Rome, le Pape François célèbrera une messe pour les fidèles arméniens le 12 avril prochain, en la fête de la divine Miséricorde, dans la basilique Saint-Pierre.

(Tratto dall'archivio della Radio Vaticana) - See more at: http://www.news.va/fr/news/un-moine-armenien-bientot-docteur-de-leglise#sthash.YidEzIS8.dpuf

SOURCE : http://www.news.va/fr/news/un-moine-armenien-bientot-docteur-de-leglise

Hamlet Matinyan, Monument Narek, basalt, 2010, Avan DistrictYerevan, Armenia

Hamlet Matinyan, Monument Narek, basalt, 2010, Avan DistrictYerevan, Armenia

Hamlet Matinyan, Monument Narek, basalt, 2010, Avan DistrictYerevan, Armenia

Hamlet Matinyan, Monument Narek, basalt, 2010, Avan DistrictYerevan, Armenia


L’Arménien Grégoire de Narek sera proclamé docteur de l’Église

Recevant samedi 21 février le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation des causes des saints, le pape François a validé la prochaine proclamation de saint Grégoire de Narek, mystique arménien du Xe  siècle, comme docteur de l’Église.

23/2/15 - 17 H 00 

Qui est saint Grégoire de Narek ?

Né vers 950, orphelin de mère très jeune, Grégoire de Narek est éduqué par son père évêque avant d’entrer au monastère de Narek dirigé par son oncle. Prêtre en 977, il enseigne ensuite à l’école du monastère avant d’être écarté par des moines jaloux qui l’accusent d’être trop proche des thèses byzantines. Il meurt vers 1003, laissant une abondante œuvre, notamment un Commentaire du Cantique des Cantiques et de nombreux poèmes et hymnes et odes. Mais son chef-d’œuvre demeure le Livre des Lamentations (achevé vers 1003), monument de la langue arménienne classique et pièce majeure de la littérature mystique, qu’il décrivait comme une série de « conversations avec Dieu venues des profondeurs du cœur ».

Qu’est-ce qu’un docteur de l’Église ?

L’Église catholique attribue le titre de docteur de l’Église à ceux dont elle reconnaît une autorité théologique exceptionnelle en raison de la profondeur de leur foi, de la sûreté de leur doctrine et de la sainteté de leur vie, conférant ainsi une place particulière à leurs enseignements. Attribué à 35 reprises, il l’a été pour la première fois en 1295 par Boniface VIII (saints Augustin, Ambroise, Jérôme et Grégoire le Grand) et pour la dernière fois en 2012 (saint Jean d’Avila et sainte Hildegarde de Bingen). Seuls quatre femmes ont été honorées du titre (les premières étant saintes Thérèse d’Avila et Catherine de Sienne, en 1970) et huit orientaux (le dernier étant saint Éphrem le syrien, hymnographe de langue syriaque, en 1920). Actuellement, la cause de saint Bernardin de Sienne serait en bonne voie, tandis que les évêques de France poussent celle de saint Jean Eudes.

Pourquoi proclamer Grégoire de Narek docteur de l’Église ?

Reconnu saint dans l’Église arménienne (où il est fêté le 9 octobre), Grégoire de Narek l’est aussi chez les catholiques, dans l’Église arménienne-catholique comme dans l’Église latine – il y est célébré le 27 février – où son œuvre, connue depuis le XVIIe  siècle, a eu un fort retentissement. Sa mystique, fondée sur l’aspiration de l’homme à combler l’abîme qui le sépare de Dieu, exprime aussi la possibilité pour le croyant de ressentir la proximité immédiate de Dieu, la nature humaine pouvant aller jusqu’à s’unir à la nature divine. Il dessine aussi l’idée d’un cheminement personnel avec Dieu fondé sur l’humilité, tout à fait en phase avec la spiritualité dessinée par l’Église depuis Vatican II.

L’annonce faite hier par le Saint-Siège intervient aussi au moment du centenaire du génocide arménien – au cours duquel le monastère de Narek fut d’ailleurs entièrement détruit – que le pape marquera lui-même le 12 avril prochain lors d’une messe place Saint-Pierre en mémoire du 1,5 million de victimes. De son côté, le 23 avril, le catholicos arménien Karekin II canonisera toutes les victimes du génocide, tuées « pour la foi et pour le pays ».

Nicolas Senèze

SOURCE : http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/L-Armenien-Gregoire-de-Narek-sera-proclame-docteur-de-l-Eglise-2015-02-23-1284024

Գրիգոր Նարեկացու պատկերը ԵՊՀ բանասիրության ֆակուլտետի շենքում:


Saint Gregory of Narek

Also known as

Grigor Narekatsi

Gregorio di Narek

Memorial

27 February

13 October (Armenian Church)

Holy Translators Day (Armenian Apostolic Church)

Profile

Grigor, the son of Bishop Khosrov Andzevatsi, was descended from a line of scholars and churchmen, and was educated by his father and Anania Vartabed, abbess of Narek monastery. He and both his brothers became monks as young men. Gregory excelled in musicastronomy, geometry, mathematicsliterature and theology. He was ordained a priest in 977 in his mid-20’s. He lived most of his life in the Narek monastery, where, for his entire adult life, he taught theology in the monastic school. His writings began with a commentary on the Song of Songs, which was commissioned by an Armenian prince, but continued through his life with letters, poems, hymns, music, and essays. Many of his prayers are included in the Divine Liturgy celebrated each Sunday in Armenian Churches around the world, and his masterpiece is considered to be his Book of Lamentations, which has a theme of man’s separation from God, and his quest to reunite with Him; it has been translated into at least 30 languages. He is one of the greatest figures of medieval Armenian religious thought and literature, and has been declared a Doctor of the Universal Church.

Born

c.950 in Andzevatsik, Kingdom of Vaspurakan, Armenia (in modern Turkey)

Died

c.1005 at the monastery of Narek, on the southern shores of Lake Van, Armenia (in modern Turkey) of natural causes

buried in the Narek monastery

chapel was built on his tomb

the monastery and chapel were destroyed by Turkish authorities in the mid-20th-century, and a mosque was built over the site

Canonized

equipollent canonization and proclaimed a Doctor of the Universal Church on 12 April 2015 by Pope Francis at Saint Peter’s BasilicaRomeItaly

Additional Information

other sites in english

Armenian House: Armenian Poems by Saint Grigor

Armenian House: Book of Prayer by Saint Grigor

Catholic World Report

Hagiography Circle

John Dillon

Thomas J Samuelian

Tom Perna

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La fête des prénoms

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Santi e Beati

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notitia in latin

Libreria Editrice Vaticana

MLA Citation

“Saint Gregory of Narek“. CatholicSaints.Info. 5 June 2020. Web. 25 February 2021. <https://catholicsaints.info/saint-gregory-of-narek/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-gregory-of-narek/

Monastère de Narek, Vaspurakan, avant sa destruction en 1915, pendant le génocide des arméniens


Pope Francis declares Armenian saint Doctor of the Church

(Vatican Radio) Pope Francis has declared Armenian poet and monk, Saint Gregory of Narek, a Doctor of the Universal Church.  Meeting with Cardinal Angelo Amato, Prefect of the Congregation for the Cause of Saints on Saturday ahead of his departure for Aricca on Lenten retreat, the Pope confirmed the proposal put forward by the Plenary Session of the Congregation to confer the title of Doctor of the Universal Church on the 10th century saint.

St. Gregory of Narek is widely revered as one of the greatest figures of medieval Armenian religious thought and literature. Born in the city of Narek in about 950 A.D., St. Gregory came from a line of scholars and churchmen.

St. Gregory received his education under the guidance of his father, Bishop Khosrov, author of the earliest commentary on the Divine Liturgy, and from Anania Vartabed, abbotof Narek Monastery. He and his two brothers entered monastic life at an early age, and St. Gregory soon began to excel in music, astronomy, geometry, mathematics, literature, and theology.

He became a priest at the age of 25 and dedicated himself to God. He lived most of his life in the monastery of Narek, where he taught at the monastic school. St. Gregory began his writings with a commentary on the “Song of Songs,” which was commissioned by an Armenian prince. Despite his reservations that he was too young for the task, the commentary became famous for its clarity of thought and language and its excellence of theological presentation.

He also wrote a number of famous letters, sharagans, treasures, odes, melodies, and discourses. Many of his prayers are included in the Divine Liturgy celebrated each Sunday in Armenian Churches around the world.

St. Gregory’s masterpiece is considered to be his Book of Lamentations. Also known as Narek, it is comprised of 95 prayers, each of which is titled “Conversation with God from the depth of the heart.” A central theme is man’s separation from God, and his quest to reunite with Him. St. Gregory described the work this way: “Its letters like my body, its message like my soul.” He called his book an “encyclopedia of prayer for all nations.” It was his hope that it would serve as a guide to prayer for people all over the world. After the advent of movable type, the book was published in Marseille in 1673, and has been translated into at least 30 languages.

St. Gregory of Narek is remembered by the Armenian Church in October of each year.

(Emer McCarthy)

SOURCE : http://en.radiovaticana.va/news/2015/02/23/pope_francis_declares_armenian_saint_doctor_of_the_church/1125062

r Narekatsi, "Prayer Book", Constantinople, 1782,

http://www.genocide-museum.am/eng/online_exhibition_17.php


St. Gregory of Narek

Accept with sweetness almighty Lord my bitter prayers.

Look with pity upon my mournful face.

Dispel, all-bestowing God, my shameful sadness.

Lift, merciful God, my unbearable burden.

For you are glorified by all creation, forever and ever. Amen.

St. Gregory of Narek is widely revered as one of the greatest figures of medieval Armenian religious thought and literature. Born in the city of Narek in about 950 A.D., St. Gregory came from a line of scholars and churchmen.

St. Gregory received his education under the guidance of his father, Bishop Khosrov, author of the earliest commentary on the Divine Liturgy, and from Anania Vartabed, abbot of Narek Monastery. He and his two brothers entered monastic life at an early age, and St. Gregory soon began to excel in music, astronomy, geometry, mathematics, literature, and theology.

He became a priest at the age of 25 and dedicated himself to God. He lived most of his life in the monastery of Narek, where he taught at the monastic school. St. Gregory began his writings with a commentary on the “Song of Songs,” which was commissioned by an Armenian prince. Despite his reservations that he was too young for the task, the commentary became famous for its clarity of thought and language and its excellence of theological presentation.

He also wrote a number of famous letters, sharagans, treasures, odes, melodies, and discourses. Many of his prayers are included in the Divine Liturgy celebrated each Sunday in Armenian Churches around the world.

St. Gregory’s masterpiece is considered to be his Book of Lamentations. Also known as Narek, it is comprised of 95 prayers, each of which is titled “Conversation with God from the depth of the heart.” A central theme is man’s separation from God, and his quest to reunite with Him. St. Gregory described the work this way: “Its letters like my body, its message like my soul.” He called his book an “encyclopedia of prayer for all nations.” It was his hope that it would serve as a guide to prayer for people all over the world. After the advent of movable type, the book was published in Marseille in 1673, and has been translated into at least 30 languages.

St. Gregory of Narek is remembered by the Armenian Church in October of each year.

SOURCE : http://www.stgregoryofnarek.org/st-gregory-of-narek/

Grigor Narekatsi (or Krikor, Grigor Naregatsi, (951-1003) is a cannonized saint. He was an Armenian monk, poet, mystical philosopher and theologian, born into a family of writers. His father, Khosrov, was an archbishop. He lost his mother very early, so he was educated by his cousin, Anania of Narek, who was the founder of the monastery and school of the village. Almost all of his life he lived in the monasteries of Narek (in Greater Armenia, now Turkey) where he taught at the monastic school.

He is the author of mystical interpretation on the Song of Songs (977) and numerous poetic writings. Narekatsi's poetry is deeply biblical and is penetrated with images, themes and realities of sacred history, distinguished with intimate, personal character. The mystical poem "Book of Lamentations" (published in 1673 in Marseille) has been translated into many languages and has played a significant role in the development of the Armenian literary language.

For Narekatsi, peoples' absolute goal in life should be to reach to God, and to reach wherever human nature would unite with godly nature, thus erasing the differences between God and men. As a result, the difficulties of earthly life would disappear. According to him, mankind's assimilation with God is possible not by logic, but by feelings.

Numerous miracles and traditions have been attributed to the saint and perhaps that is why he is referred to as "the watchful angel in human form".

Numerous miracles and traditions have been attributed to the saint and perhaps that is why he is referred to as "the watchful angel in human form".

Written shortly before the first millennium of Christianity, the prayers of St. Gregory of Narek have long been recognized as gems of Christian literature. St. Gregory called his book an "encyclopedia of prayer for all nations." It was his hope that it would serve as a guide to prayer by people of all stations around the world.

A leader of the well-developed school of Armenian mysticism at Narek Monastery, at the request of his brethren he set out to find an answer to an imponderable question: what can one offer to God, our creator, who already has everything and knows everything better than we could ever express it? To this question, posed by the prophets, psalmist, apostles and saints, he gives a humble answer - the sighs of the heart - expressed in his Book of Prayer, also called the Book of Lamentations.

In 95 grace-filled prayers St. Gregory draws on the exquisite potential of the Classical Armenian language to translate the pure sighs of the broken and contrite heart into an offering of words pleasing to God. The result is an edifice of faith for the ages, unique in Christian literature for its rich imagery, its subtle theology, its Biblical erudition, and the sincere immediacy of its communication with God.

SOURCE : http://stores.homestead.com/hstrial-EBlaettler/-strse-PATRISTICS-fdsh--Gregory-of-Narek/Categories.bok

Marian Prayer of St. Gregory of Narek

Assist me by the wings of your prayers,

O you who are called the Mother of the living,

so that on my exit from this valley of tears

I may be able to advance without torment

to the dwelling of life

that has been prepared for us

to lighten the end of a life burdened by my iniquity.

Healer of the sorrows of Eve,

change my day of anguish into a feast of gladness.

Be my Advocate,

ask and supplicate.

For as I believe in your inexpressible purity,

so do I also believe in

the good reception that is given to your word.

O you who are blessed among women,

help me with your tears

for I am in danger.

Bend the knee to obtain my reconciliation,

O Mother of God.

Be solicitous for me for I am miserable,

O Tabernacle of the Most High.

Hold out your hand to me as I fall,

O heavenly Temple.

Glorify your Son in you:

may he be pleased to operate Divinely in me

the miracle of forgiveness and mercy.

Handmaid and Mother of God,

may your honour be exalted by me,

and may my salvation be manifested through you.

Amen.

SOURCE : http://praycatholic.wordpress.com/marian/marian-prayer-of-st-gregory-of-narek/

L'eparchia di San Gregorio di Narek di Buenos Aires (in latino: Eparchia Sancti Gregorii Narekiani Bonaërensis Armenorum) è una sede della Chiesa armeno-cattolicaimmediatamente soggetta alla Santa Sede. Parroquia armeni católica Nuestra Señora de Narek, en calle Charcas 3529, Palermo, Buenos Aires, Argentina


St. Gregory of Narek – The Armenian Mystic

BYTOM PERNAON FEBRUARY 27, 2016 

St. Gregory of Narek was born around the year 950 A.D. into an ecclesiastical family of scholars. Khosrov, an archbishop, was his father. At the death of his mother, his cousin, Anania of Narek, who also founded the monastery and the school in Narek, educated him. At a very young age, St. Gregory entered the monastery, which was located on the southeast shore of Lake Van in Vaspurakan in Greater Armenia (now Turkey). He nearly lived his entire life in the monastery. The monastery was destroyed during the Armenian Genocide in 1915.

During the life of St. Gregory, Narek was a flourishing epicenter of learning and scholastic life. Life was pretty quiet in this town for most of the time, that’s until the invasions from Turkic and Mongol invaders began. Although life in Armenia changed quite a bit, it was still a place where individuals could experience a renewal in literature, art, architecture, and theology. At the heart of this learning and creating was St. Gregory of Narek. He also taught at the monastic school.

St. Gregory is known as “Armenia’s first great poet” for his creation of The Prayer Book or Book of Consolations. Written in his later years, he said that the book was his last testament – “its letters like my body, its message like my soul.” The 95 prayers are considered gems of Christian literature and have been read by many. He called the Book an “encyclopedia of prayer for all nations.” Although it was written to express the beauty of Armenian spirituality, the prayers truly speak to all people. It’s been translated into 30 languages.

In 1003 A.D. (1003-1010?), St. Gregory of Narek entered the Heavenly Kingdom. On February 21, 2015, Pope Francis “canonized” and declared him a Doctor of the Church. He has been listed in the Roman Martyrology for some time. In the East, his feast day is September 27. In the Roman Catholic Church, his feast day is February 27.

In his encyclical, Redemptoris Mater, Pope St. John Paul II said this about the Armenian Doctor of the Church,

“In his panegyric of the Theotókos, St. Gregory of Narek, one of the outstanding glories of Armenia, with powerful poetic inspiration ponders the different aspects of the mystery of the Incarnation, and each of them is for him an occasion to sing and extol the extraordinary dignity and magnificent beauty of the Virgin Mary, Mother of the Word made flesh.”

Paragraph 2678 in the Catechism of the Catholic Church also speaks about St. Gregory when it states,

Medieval piety in the West developed the prayer of the rosary as a popular substitute for the Liturgy of the Hours. In the East, the litany called the Akathistos and the Paraclesis remained closer to the choral office in the Byzantine churches, while the Armenian, Coptic, and Syriac traditions preferred popular hymns and songs to the Mother of God. But in the Ave Maria, the theotokia, the hymns of St. Ephrem or St. Gregory of Narek, the tradition of prayer is basically the same.

St. Gregory of Narek…Pray for Us

SOURCE : https://tomperna.org/2016/02/27/st-gregory-of-narek-the-armenian-mystic/


St. Gregory of Narek: Was the New Doctor of the Church a Catholic?

St. Gregory is the first Doctor of the Church to have lived outside direct communion with the Bishop of Rome.

February 26, 2015 Dr. R. Jared Staudt

On February 21, Pope Francis announced his decision to make St. Gregory of Narek (950-1003) a Doctor of the Church. Once again, Pope Francis has caught us off guard and now many people are scrambling to figure out who St. Gregory was and what the implications of the new honor bestowed upon him are. One key question that is arising is: was St. Gregory a Catholic?

The short answer to this question seems to be no. He was a member of the Armenian Apostolic Church, which is a non-Chalcedonian Church (sometimes referred to somewhat pejoratively as a Monophysite Church), because of its rejection of the Ecumenical Council of Chalcedon.

However, the relationship of the Armenian Apostolic Church to the Catholic Church is long and complicated. I would like to provide a brief overview to help us consider the implications of the new Armenian Doctor of the Church.

This is only a short overview of the relations between these churches, and I hope the reader will be encouraged to explore the issue further and also to discover the writings of St. Gregory of Narek.

Armenia: The first Christian nation

Armenians recognize St. Jude Thaddeus and St. Bartholomew as the first evangelizers of their nation. The territory of Armenia once stretched from the Ural Mountains southward across modern Turkey and even to northern Lebanon. Its first kingdom was established in the sixth century BC and remained mostly independent, even amidst the regional power struggle between Rome and the Persian Empire.

In about the year 301 Tiridates III, the king of Arsacid Armenia, proclaimed Christianity the official religion of his state, making Armenia the first Christian nation. According to the oldest accounts, Tiridates had imprisoned St. Gregory the Illuminator for the faith for 13 years before being healed by him. He then appointed Gregory as Catholicos, or head, of the Armenian Church. Following the adoption of Christianity, the Church forged the first Armenian alphabet, which was used for a translation of Scripture and for the Armenian liturgy.

The rejection of Chalcedon and initial reunion

For about 450 years, from 428 to 885 AD, Armenia lost independence to the Byzantine Empire and later to Islamic conquest. It was during that time that schism ensued between Armenia and the Catholic Church. Along with the churches of Egypt and Syria, Armenia rejected the Council of Chalcedon, which took place in the year 451. Though initially repudiated, Chalcedon was officially condemned by the Armenian Church in 554 at the second council of Dvin, when communion was officially broken between churches.

In the year 629, the Byzantine Emperor Heraclius was able to reach an agreement with Catholicos Ezra to reunite the churches. Unfortunately, in 651 at the Synod of Manzikert, the reunion was repudiated by the Armenians. The condemnation of montheletism (the heresy that Jesus Christ has only one will) at the Third Council of Constantinople only further distanced the Armenians.

Further reunion attempts

Though the Armenians had much more contact with the Byzantines, the Crusades brought Latin Catholics back into contact with the Armenians. In particular, the Armenian kingdom of Cilicia, in modern-day Turkey, had favorable relations, and even a short ecclesial reunion, with the Crusaders.

Formal attempts at reunion with Armenians more broadly occurred at the Second Council of Lyons in 1274 and the Council of Florence in 1439, though these moves did not result in a lasting reunion. The Council of Florence contains a bull of reunion with the Armenians (November 22, 1439), which, not surprisingly, sought to enforce the Christological decisions of the earlier Councils, and to enforce conformity in practice with the Church of Rome. It outlined details on the seven sacraments, and prescribes actions such as mixing water with the wine during the Liturgy and the celebration of certain feasts. It optimistically praises the Armenians:

Rightly we hold that the Armenians deserve great praise. As soon as they were invited by us to this synod, in their eagerness for ecclesiastical unity, at the cost of many labors and much toil and perils at sea, they sent to us and this council from very distant parts, their notable, dedicated, and learned envoys with sufficient powers to accept, namely whatever the holy Spirit should inspire this holy synod to achieve.

The creation of the Armenian Catholic Church

Efforts at reunion with Rome were begun in Armenia by a group of friars (related to the Dominicans, according to CNEWA), called the Friars of Reunion. Groups of Armenians also were brought into the Catholic Church beginning in the 1630s within the borders of the Polish-Lithuanian Empire. This is in accord with the acts of union at Brest in 1595 and Uzhhorod in 1646, which were undertaken with groups of Eastern Orthodox in the same territories.

In 1755 Pope Benedict XIV wrote extensively on questions pertaining to Eastern Catholics, noting clearly that some Armenians were observing the unions of Lyons and Florence (On the Observance of Oriental Rites). In his mind, the former acts of union had had an effect. Earlier in 1742, he had created a Patriarch of Cilicia for Armenians based in Lebanon and appointed a former bishop of the Armenian Apostolic Church, Abraham Ardzivian as first Patriarch. Bishops remained in Lebanon and were added to Constantinople and Armenia itself in 1850.

The Armenian Catholic Church was devastated by the Armenian Genocide of 1915, and the Church was suppressed in Armenia during the Communist regime. Numbers in 2008 placed the population of Armenian Catholics at just over 500,000.

Common declaration

On December 13, 1996, Pope St. John Paul II issued a common declaration with the Armenian Apostolic Catholicos Karekin I, which spoke of a common faith in Christ, which has been obscured by different linguistic expressions:

The reality of this common faith in Jesus Christ and in the same succession of apostolic ministry has at times been obscured or ignored. Linguistic, cultural, and political factors have immensely contributed towards the theological divergences that have found expression in their terminology of formulating their doctrines. His Holiness John Paul II and His Holiness Karekin I have expressed their determined conviction that because of the fundamental common faith in God and in Jesus Christ, the controversies and unhappy divisions which sometimes have followed upon the divergent ways in expressing it, as a result of the present declaration, should not continue to influence the life and witness of the Church today. They humbly declare before God their sorrow for these controversies and dissensions and their determination to remove from the mind and memory of their Churches the bitterness, mutual recriminations, and even hatred which have sometimes manifested themselves in the past, and may even today cast a shadow over the truly fraternal and genuinely Christian relations between leaders and the faithful of both Churches, especially as these have developed in recent times.

The declaration expresses the hope that the divergence of Christological language should no longer be an obstacle to seeking reunion. This is an important point in light of St. Gregory of Narek’s new honor as a Doctor of the Church.

St. Gregory of Narek

St. Gregory is the first Doctor of the Church to have lived outside direct communion with the Bishop of Rome. From the history of the relations between the churches and the common declaration, it seems that we should say that he belonged to a church that was apostolic and in possession of genuine sacraments. The question remains of his adherence or rejection of Chalcedon. I do not have any definitive evidence one way or another, but many people are claiming that St. Gregory upheld Chalcedon. Here is one example: “The hieromonks of the monastery of Narek, from among whom we have the remarkable mystic St. Gregory of Narek, are indisputably for the two natures in Jesus Christ” (citing J. Mecerian, La Vierge Marie dans la Littérature médiévale de l’Arménie [Beyrouth, 1954], 9).

St. Gregory has recently shown up a couple of times in Magisterial writings. The Catechism of the Catholic Church, for instance, contains a reference to him:

Medieval piety in the West developed the prayer of the rosary as a popular substitute for the Liturgy of the Hours. In the East, the litany called the Akathistos and the Paraclesis remained closer to the choral office in the Byzantine churches, while the Armenian, Coptic, and Syriac traditions preferred popular hymns and songs to the Mother of God. But in the Ave Maria, the theotokia, the hymns of St. Ephrem or St. Gregory of Narek, the tradition of prayer is basically the same. (§2678)

Pope St. John Paul II also referred to him in his encyclical, Redemptoris Mater:

In his panegyric of the Theotokos, Saint Gregory of Narek, one of the outstanding glories of Armenia, with powerful poetic inspiration ponders the different aspects of the mystery of the Incarnation, and each of them is for him an occasion to sing and extol the extraordinary dignity and magnificent beauty of the Virgin Mary, Mother of the Word made flesh.

With the formation of the Armenian Catholic Church St. Gregory received his first liturgical veneration within the Catholic Church on his feast day, October 13. He has not been officially canonized by the pope. Some have speculated that the declaration of Gregory as a Doctor of the Church might have served as an equipollent canonization (see more on this below). Others have simply stated that the recognition of the Armenian liturgy and liturgical calendar by the Catholic Church served as a confirmation of the cultus of saints in that rite.

However, Pope Francis is now giving St. Gregory a universal role in the Church. It is extremely interesting that a news story from Catholic News Service says, in the present tense, that St. Gregory “is remembered in the Roman Catholic Church Feb. 27,” but the Vaticanist Andrea Tornielli clarifies, using the future tense:

The cult of St. Gregory of Narek will be marked on 27 February in the Roman Martyrology. He will be defined as “monk, doctor of the Armenians, distinguished for his writings and mystic science.” The papal decision comes just weeks before Francis is due to commemorate the centenary of the Armenian massacre on 12 April in St. Peter’s Basilica.

As Gregory does not appear currently in the Roman Martyrology, or Butler’s Lives of the Saints (though this is certainly unofficial), it seems that a new feast day for the Latin calendar is forthcoming.

Equipollent or equivalent canonization

It should be noted that when Pope Benedict XVI declared St. Hildegard von Bingen as a Doctor of Church he used the process of equipollent or equivalent canonization, as she also had not been formally canonized. Even St. Albert the Great was canonized in this fashion when he was declared a doctor of the Church in 1931 by Pope Pius XI. Pope Benedict used this process of canonization a few other times and Pope Francis has done so with even greater regularity, so much so, that Vatican Radio felt the need to explain the process:

When there is strong devotion among the faithful toward holy men and women who have not been canonized, the Pope can choose to authorize their veneration as saints without going through that whole process. … This is often done when the saints lived so long ago that fulfilling all the requirements of canonization would be exceedingly difficult.

From Andrea Tornielli’s commentary, referenced above, it seems likely that an equipollent canonization is forthcoming. Hopefully we will have clarification on this point soon. What is clear in the meantime is that there is a foundation for the equipollent canonization of saints in association with their being named a Doctor of the Church and there is a longstanding practice of celebrating St. Gregory of Narek’s feast day within the Armenian Catholic Church.

Update (Feb. 26, 2015): Thanks to the comments of readers, I have learned that the 2005 martyrology included not only St. Gregory of Narek on February 27, but also two other Orthodox saints, the Russians St. Stephen of Perm (1340-1396) and St. Sergius of Radonezh (1314-1392). The only confirmation I have been able to find of this is in French on the website Societas Laudis: “Au monastère de Narets en Arménie, vers 1005, saint Grégoire, moine, docteur des Arméniens, illustre par sa doctrine, ses écrits et sa connaissance mystique.” In accord with the General Instruction of the Roman Missal, 355c, Mass can be celebrated for these saints on the days they are inscribed in the martyrology: “On weekdays in Ordinary Time, there may be chosen either the Mass of the weekday, or the Mass of an Optional Memorial which happens to occur on that day, or the Mass of any Saint inscribed in the Martyrology for that day, or a Mass for Various Needs, or a Votive Mass.” 

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About Dr. R. Jared Staudt  73 Articles

R. Jared Staudt PhD, serves as Director of Content for Exodus 90 and as an instructor for the lay division of St. John Vianney Seminary. He is author of How the Eucharist Can Save Civilization (TAN), Restoring Humanity: Essays on the Evangelization of Culture (Divine Providence Press) and The Beer Option (Angelico Press), as well as editor of Renewing Catholic Schools: How to Regain a Catholic Vision in a Secular Age (Catholic Education Press). He and his wife Anne have six children and he is a Benedictine oblate.

SOURCE : https://www.catholicworldreport.com/2015/02/26/st-gregory-of-narek-was-the-new-doctor-of-the-church-a-catholic/

San Gregorio di Narek

A mosaic depicting St. Gregory of Narek inside the church of the Mekhitarists Order's Mother House at San Lazzaro degli ArmeniVenice.

San Gregorio di Narek

A mosaic depicting St. Gregory of Narek inside the church of the Mekhitarists Order's Mother House at San Lazzaro degli ArmeniVenice.


San Gregorio di Narek Monaco e Dottore della Chiesa

27 febbraio

Andzevatsik, Turchia, circa 950 - Narek, Turchia circa 1005

Il monaco Gregorio di Narek fu un insigne teologo, poeta e scrittore religioso armeno. Tra le sue opere si annoverano un commentario al Cantico dei Cantici, numerosi panegerici (tra i quali uno in onore alla Madonna) ed una raccolta di 95 preghiere in forma poetica dette “Narek” dal nome del monastero ove visse. La sua teologia presenta importanti aspetti di mariologia, tra cui il preannuncio del dogma dell’Immacolata Concezione, proclamato oltre ottocento anni dopo.Il 12 aprile 2015 Papa Francesco lo ha dichiarato “Dottore della Chiesa universale” con la Lettera apostolica “quibus sanctus Gregorius Narecensis Doctor Ecclesiae universalis renuntiatur”.

Martirologio Romano: Nel monastero di Narek in Armenia, san Gregorio, monaco, dottore degli Armeni, insigne per la dottrina, gli scritti e la scienza mistica.

La vita

San Gregorio nacque molto probabilmente intorno all’anno 950 ad Andzevatsik in Armenia, oggi territorio turco, da una famiglia di scrittori. Fu dunque proprio il clima domestico a favorire la sua formazione intellettuale. Era inoltre nipote del fratello di Anania Narekatsi, padre del monastero di Narek, uno dei dottori più celebri dell’epoca, soprannominato “filosofo”. La madre di Gregorio morì mentre egli era ancora in tenera età e suo padre Khosrov, divenuto in seguito arcivescovo, decise di affidarlo insieme al fratello Giovanni proprio ad Anania. Presso il monastero di Narek, città anch’essa oggi parte della Turchia, esisteva una celebre scuola di Sacra Scrittura e di Patristica.

A quel tempo, l’Armenia viveva in relativa tranquillità. Non c’erano state le invasioni mongoliche e turche che mutarono la fisionomia del paese ed era un’epoca di creatività e pace, cosa che permise alla nazione una fioritura delle arti — letteratura, pittura, architettura, teologia —, nella quale Gregorio svolse un ruolo importantissimo.

Gregorio trascorse nel monastero tutta la sua vita: ben presto fu ordinato sacerdote e venne eletto abate del monastero alla morte di Anania, conducendo sempre una vita piena di umiltà e carità, impregnata di lavoro e di preghiera, animato da un ardente amore per Cristo e la sua Madre Santissima. La vita monastica gli fu indubbiamente di aiuto nel raggiungere le vette della santità e dell’esperienza mistica, dando dimostrazione della sua sapienza in vari scritti teologici e divenendo uno dei più importanti poeti della letteratura armena.

Siccome la sua fama di santità passò dal monastero di Narek ai monasteri delle vicinanze, San Gregorio divenne un riformatore di monaci. Tuttavia, la sua radicale fedeltà all’osservanza delle regole monastiche contrastava con il rilassamento di alcuni novizi. Questi, mossi inoltre dall’invidia, promossero contro di lui un’infame persecuzione, accusandolo di disseminare eresie nei suoi insegnamenti. Di conseguenza, fu deposto dai suoi incarichi.

La Provvidenza non tardò a venire in aiuto del suo fedele servitore. Delle cronache antiche raccontano che i vescovi designarono due monaci saggi per interrogare il santo abate riguardo alle sue presunte eresie. Questi, però, ritennero più efficace sottoporlo a una prova. Si presentarono nella sua cella, nel periodo quaresimale di astinenza dalla carne prescritto dalla regola, e gli offrirono un delizioso paté di piccioni come se si trattasse di pesce. Non appena entrarono, Gregorio interruppe la preghiera, aprì la finestra, cominciò a battere le mani e a gridare agli uccelli che lì intorno cinguettavano: “Venite, uccellini, a giocare con il pesce che si mangia oggi”. I due monaci intesero che quella facilità a scoprire e a liberarsi del tranello era una testimonianza eloquente della santità di Gregorio e, pertanto, dell’ortodossia della sua dottrina.

Entro le mura di un monastero, nelle misteriose terre orientali dell’antica Armenia, questo monaco scelse la parte migliore: imparò a conversare, nel tempo, con il Signore delle Altezzee, per godere della sua compagnia in eterno.

Già in vita, fu circondato da fama di santità e gli si attribuirono alcuni miracoli. Morì nel 1005, nel Monastero di Narek, dove venne sepolto.

Il Libro delle Lamentazioni

Nel 1003 Gregorio terminò la sua opera più famosa: il Libro delle Lamentazioni, chiamato anche Narek. Era il frutto di non poche fatiche durante una dolorosa malattia, come rivela in una delle sue preghiere: “Abbattuto dai miei crimini, sul letto delle mie malattie e il letamaio dei miei peccati, non sono niente più che un cadavere vivente, un morto che ancora parla. [...] Allora, come al giovane chiamato alla vita per lenire il dolore di sua madre, Tu ridammi la mia anima peccatrice rinnovata come la sua”. Libro unico nel suo genere, è composto in forma di invocazioni, soliloqui, colloqui con Dio che evocano, raccontano, piangono il dramma dell’itinerario spirituale, la tragedia dell’esistenza, dell’esserci in questo mondo proteso verso qualcosa che non è di questo mondo. Gregorio considerava questo suo capolavoro come un vero e proprio testamento spirituale ed espresse il desiderio ardente che le preghiere in esso contenute facessero sentire la sua presenza dopo la morte: “Che invece di me, al posto della mia voce, questo libro risuoni come un altro me stesso”.

Il Narek si compone di 95 “capitoli”, di dimensioni molto varie, che l’autore chiama ban, termine corrispondente al greco logos di cui esprime tutte le sfumature. “Dal profondo del cuore colloquio con Dio”: queste sono le parole poste all’inizio del primo ban, quasi un’antifona che si ripeterà, ampliata pressoché in tutti i ban successivi.

Gregorio di Narek, formidabile interprete dell’animo umano, sembrò pronunciare parole profetiche: “Io mi sono volontariamente caricato di tutte le colpe, da quelle del primo padre fino a quello dell’ultimo dei suoi discendenti, e me ne sono considerato responsabile” (Libro delle Lamentazioni, LXXII). Colpisce questo suo sentimento di universale solidarietà ed è facile sentirsi piccoli di fronte alla grandezza delle sue invocazioni: “Ricordati, [Signore,] … di quelli che nella stirpe umana sono nostri nemici, ma per il loro bene: compi in loro perdono e misericordia (...) Non sterminare coloro che mi mordono: trasformali! Estirpa la viziosa condotta terrena e radica quella buona in me e in loro” (ibid., LXXXIII).

Preannunci del dogma dell’Immacolata Concezione

Secondo una tradizione armena trasmessa di generazione in generazione, durante un lungo periodo della sua vita, Gregorio pianse implorando a Dio la grazia di vedere con i suoi propri occhi la Vergine Maria con il Bambino Gesù in braccio, almeno per una volta sola. Una notte, mentre era nella sua cella, vide scendere dal Cielo una luce che incideva su una piccola isola nel Lago di Van. Una lieve brezza si fece sentire e Maria Santissima apparve con Gesù in braccio. Non appena la vide, esclamò: “Ora, Signore, accogli la mia anima, perché ho già ottenuto quello che tanto desideravo”. La visione scomparve, ma l’isola passò a chiamarsi Aṙter — Aṙ Tēr significa “Signore, accogli”, in armeno —, e questo fatto memorabile fu riprodotto in molte miniature.

L’amore a Maria Santissima è una caratteristica dominante della sua spiritualità. A lei si riferisce come: “Questa Madre, che mi ama come un figlio, è spirituale, celeste e luminosa”. Una così grande devozione fu manifestata in modo particolare nell’orazione 80, intitolata Alla Madre di Dio, nella quale presenta importanti aspetti di mariologia, tra cui il preannuncio del dogma dell’Immacolata Concezione, proclamato oltre ottocento anni dopo.

Riportiamo i suoi bei passi iniziali: “Ecco che Ti supplico, Santa Madre di Dio, Angelo e figlia degli uomini, Cherubino apparso in forma corporea, Sovrana celeste, sincera come l’aria, pura come la luce, senza macchia che si alza come la stella del mattino, più santa della dimora inviolabile del Tempio, luogo di beate promesse, Eden dotato del soffio divino, albero della vita eterna, custodita da una spada di fuoco! Il sublime potere del Padre Ti ha ricoperto con la sua ombra e lo Spirito Santo, riposando in Te, Ti ha ornato con la sua santità; il Figlio, facendo in Te la sua dimora, Ti ha preparato come un tabernacolo; l’Unigenito del Padre è il tuo Primogenito, tuo Figlio per nascita, tuo Signore, poiché Ti ha creato. Niente macchia la tua purezza, niente macchia la tua bontà; Tu sei la santa immacolata, la cui intercessione ci protegge”.

Il suo rapporto con la Madre di Dio, molto allo stile orientale, esprime la dottrina in forma di panegirico e lode, a differenza degli occidentali, in particolare i latini, che formulano invece canoni e definizioni dogmatiche.

Il culto

Venerato da subito come santo, la sua tomba divenne meta di pellegrinaggio da parte dei fedeli e la sua memoria rimase in grande onore e venerazione presso tutto il popolo, anche dopo la conquista dell’Armenia da parte dei turchi nel 1071. Durante il genocidio degli anni 1915-1916, furono distrutti sia il monastero che la tomba del santo.

La Chiesa Armena lo annovera tra i Santi nel calendario liturgico quale Dottore. La Chiesa latina, pur non avendolo mai formalmente canonizzato, anch’essa riconosce la santità del Doctor Armenorum definendolo “insigne per la dottrina, gli scritti e la scienza mistica”, come recita il Martirologio Romano ricordando il suo nome il 27 febbraio.

Il 21 febbraio 2015 il Santo Padre Francesco ha confermato la sentenza affermativa della Sessione Plenaria dei Cardinali e Vescovi, Membri della Congregazione delle Cause dei Santi, circa il titolo di Dottore della Chiesa Universale da conferirsi a San Gregorio di Narek. Durante una solenne celebrazione eucaristica nella Basilica di San Pietro, domenica 12 aprile 2015, Papa Francesco ha ufficializzato la proclamazione, unitamente alla pubblicazione della Lettera apostolica “quibus sanctus Gregorius Narecensis Doctor Ecclesiae universalis renuntiatur”. Il santo armeno è divenuto così il trentaseiesimo Dottore riconosciuto dalla Chiesa cattolica.

Nello stesso giorno il Pontefice ha rivolto un Messaggio agli Armeni, in cui ha affermato: “San Gregorio di Narek, monaco del X secolo, più di ogni altro ha saputo esprimere la sensibilità del vostro popolo, dando voce al grido, che diventa preghiera, di un’umanità dolente e peccatrice, oppressa dall’angoscia della propria impotenza ma illuminata dallo splendore dell’amore di Dio e aperta alla speranza del suo intervento salvifico, capace di trasformare ogni cosa. «In virtù della sua potenza, io credo con una speranza che non tentenna, in sicura attesa, rifugiandomi nelle mani del Potente ... di vedere Lui stesso, nella sua misericordia e tenerezza e nell’eredità dei Cieli» (San Gregorio di Narek, Libro delle Lamentazioni, XII)”.

Ha poi concluso il suo Messaggio affidando alla Madre di Dio le sue intenzioni con le parole di San Gregorio di Narek:

«O purezza delle Vergini, corifea dei beati,
Madre dell’edificio incrollabile della Chiesa,
Genitrice del Verbo immacolato di Dio,
(…)
rifugiandoci sotto le ali sconfinate di difesa della tua intercessione,
innalziamo le nostre mani verso di te,
e con indubitata speranza crediamo di essere salvati».

(Panegirico alla Vergine)

Autore: Fabio Arduino

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/43030

Église Saint-Grégoire-de-Narek, Vanadzor, Arménie


Gregorio di Narek Santo Ecumenico

Apr 03, 2016 

di  P. Frans Bouwen

Nel Simbolo degli Apostoli, diciamo: «Credo nella comunione dei santi». L’espressione «santi» ha avuto diversi significati nel corso della storia. In origine, designava i santi misteri o sacramenti, in primo luogo l’eucarestia. I battezzati che ricevono la comunione nella medesima eucarestia, tra di loro formano anch’essi una comunione, la comunione dei santi. È per questo che «comunione dei santi» indica anche la stessa Chiesa, perché essa è essenzialmente comunione con la vita stessa del Padre, del Figlio e dello Spirito Santo. Questa comunione si allarga misteriosamente anche al di là delle frontiere visibili delle Chiese.

Una simile riflessione mi è stata ispirata dalla proclamazione a dottore della Chiesa di san Gregorio di Narek, il 12 aprile 2015 nella basilica di San Pietro a Roma. Il titolo di dottore della Chiesa viene solitamente conferito a quei teologi considerati testimoni privilegiati della tradizione cristiana. La santità di vita e l’ortodossia dell’insegnamento sono i primi requisiti. È importante notare che Gregorio di Narek era un monaco della Chiesa armena apostolica, e che visse nel X secolo. Tradizionalmente a quel tempo la Chiesa armena, non avendo riconosciuto il Concilio di Calcedonia (451), era vista come separata dalle Chiese di Costantinopoli e di Roma; veniva annoverata tra le cosiddette Chiese monofisite. Come può la Chiesa cattolica proclamare dottore della fede qualcuno che appartenne a una Chiesa separata? Un gran numero di studi storici e teologici hanno aperto la strada a questo riconoscimento. Oggi gli storici concordano nel dire che non ci fu rottura della comunione tra la Chiesa armena e cattolica prima del XV secolo, mentre la ricerca teologica ha evidenziato che l’insegnamento di san Gregorio di Narek è del tutto conforme a quello della Chiesa di Roma.

Qual è il significato ecumenico di questa proclamazione? In fondo la Chiesa cattolica, nella persona del Papa, riconosce che la comunione dei santi, nell’ortodossia della fede e nella santità di vita, può travalicare i confini fra le Chiese. Una fonte di speranza per la ricerca della piena comunione che è al centro dello sforzo ecumenico. Ma gli esempi sono numerosi. In quest’ottica, gli scritti di taluni autori «spirituali» hanno spesso superato le divisioni in virtù della loro autentica ricchezza. Perché tale superamento fosse possibile, quei testi sono stati diffusi sotto un altro nome. Per esempio, la condanna dell’Origenismo nel secondo concilio di Costantinopoli (553) si ripercosse anche sugli scritti di Evagrio Pontico, eppure il suo trattatoDe oratione continuò a essere letto in tutte le comunità sotto lo pseudonimo di san Nilo. Isacco di Ninive, uno dei grandi padri spirituali dell’Oriente cristiano, ufficialmente era «nestoriano», quindi eretico, ma i suoi testi erano meditati nelle diverse tradizioni cristiane sotto altri nomi. Ricordiamo anche la grande figura di Gregorio Palamas, che visse tre secoli dopo lo scisma del 1054 tra Oriente e Occidente. La sua teologia dell’esperienza mistica esicasta gli valse una dura condanna da parte dei teologi occidentali. Nonostante ciò, la sua festa compare nel calendario di diverse Chiese cattoliche orientali.

Possiamo considerare questi sconfinamenti da parte dei santi come una comunione reale già in atto, e in costante crescita. Una fonte di speranza quando il dialogo a livello ufficiale avanza a fatica. C’è da augurarsi che tale dialogo tenga conto di questa realtà, allorché si sforza di trovare una risposta alle questioni teologiche che continuano a essere indicate come fattori di divisione. Papa Francesco ama ripetere che l’unità si farà «in cammino».

Fonte: http://www.terrasanta.net

SOURCE : https://www.consolata.org/new/index.php/mission/finestra/item/1022-gregorio-di-narek-santo-ecumenico

Painter Grigor Mlichetsi also called Skevratsi. Grigor Narekatsi Prostrate before Christ,

http://idlespeculations-terryprest.blogspot.am/2015/04/saint-grigor-narekatsi-gregory-of-narek.html


Gregorio di Narek 

nostro contemporaneo

04 aprile 2018

Nella storia armena, il X secolo è generalmente considerato come l’inizio dell’“età d’argento”. Tale periodo fu caratterizzato dal prosperare della vita monastica, dalla fondazione di nuovi monasteri e chiese, dalla creazione di ricche opere letterarie, da una più stretta interazione con le scuole teologiche e filosofiche del tempo e dalla promozione delle arti. Tutti i problemi pertinenti e le domande fondamentali dell’epoca riecheggiarono, in un modo o nell’altro, nella vita e nel pensiero di Gregorio di Narek (in armeno Krikor Narekatsi), uno dei grandi mistici del cristianesimo mondiale. 

Le informazioni sulla sua vita sono piuttosto scarse. Nacque nel 950. Ordinato monaco nel 977, fu presto nominato maestro di patristica, posizione riservata ai monaci che si erano distinti intellettualmente. Assimilò pienamente le scienze scolastiche conosciute come trivium e quadrivium, ben versato in filosofia e spiritualità orientale. 

Considerato santo quando era ancora in vita, Gregorio produsse un’opera che è giustamente definita la vetta più alta della spiritualità armena, nonché uno dei capolavori del misticismo mondiale. Il libro è conosciuto con titoli diversi e, popolarmente, con quello diNarek. L’identificazione dell’autore con l’opera è tale da rendere difficile distinguere tra lui e il Narek, espressione autentica della lotta continua di Gregorio per entrare in comunione con Dio. L’opera è una raccolta di 95 discorsi, con 336 suddivisioni. Non è una preghiera a Dio, bensì un «colloquio con Dio dal profondo del cuore».

Il dialogo tra Dio e uomo pone due domande centrali: chi è l’essere umano? Qual è la sua vocazione nel mondo? In Narek queste domande vengono affrontate da prospettive diverse e in contesti differenti, ma sempre in una relazione dialettica con Dio. L’autore sta dinanzi a Dio rappresentando l’intera umanità. Cercando Dio, egli cerca la propria identità e il proprio destino. La sua comprensione di sé è determinata e condizionata da Dio. Senza Dio egli considera se stesso «privo di significato e di scopo». Comprende il suo stesso essere, la sua esistenza e il suo destino solo in Dio e per mezzo di Dio. 

Gregorio è un grande mistico, un teologo eccezionale e un poeta umanista. Queste tre dimensioni della sua persona e del suo pensiero sono strettamente intrecciate. Il suo misticismo non è negazione di sé, ma piuttosto un’affermazione di sé volta a recuperare e a riscoprire l’immagine di Dio nell’essere umano. Il misticismo dell’autore è anche esistenziale; nasce da una spiritualità vissuta. Non è una fuga dal mondo; anzi, è un impegno nel mondo d’ingiustizia e di sofferenza, con la chiara idea di trasformare l’umanità e il creato con la grazia di Dio per mezzo di Gesù Cristo e nella potenza dello Spirito santo. 

La teologia di Gregorio è spirituale più che razionale, esistenziale più che metafisica, dialogica più che prescrittiva. L’autore porta la teologia fuori dai suoi confini dottrinali e dalla sfera trascendente e la sviluppa nel contesto di una relazione viva con Dio e con il suo creato. Il componimento di questo pioniere della rinascenza armena non è una forma classica di innologia, bensì una poesia pura toccata dalla grazia divina; i misteri e le bellezze della natura sono presenti nei suoi versi. 

La teologia di Gregorio è sia dialogica sia dialettica. La visione dell’assoluto giunge dall’alto e genera una risposta umana. Per l’autore l’ateismo è un’impossibilità ontologica. Dio è la fonte, il centro e il fine della vita umana. Il peccato originale del primo uomo ha creato una spaccatura tra gli esseri umani e Dio. Non si tratta di una dicotomia ontologica; è provvisoria perché è dovuta al peccato umano. La fine del processo, sostenuto dall’amore e dalla grazia di Dio, sono la riconciliazione e l’unificazione con Dio. Il concetto di unificazione con Dio di Gregorio è quello ortodosso di theosis, accentuato dal misticismo orientale. La theosis è incorporazione nella natura divina senza fusione e mescolanza. Si raggiunge soltanto per mezzo dell’intervento della grazia divina e l’obbediente risposta umana. La theosis non è personale; il processo abbraccia l’intero creato. La meta del misticismo dell’autore non è la scoperta dell’infinito, ma la riscoperta di se stessi nell’infinito e per mezzo dello stesso. È anche una profonda consapevolezza della presenza salvifica di Dio, nella potenza dello Spirito santo, nell’umanità e in tutto il creato. 

Il pensiero di Gregorio è dominato da immaginazione creativa e ricca allegoria. La sua immaginazione è talmente vasta e profonda da superare i confini del concreto e del visibile e cercare di penetrare addirittura il mistero divino. Il dialogo appassionato con Dio trascende logica e ragione. Bisogna leggerlo diverse volte per discernere le correnti principali del suo pensiero e comprenderne il significato. Di fatto, ogni frase, addirittura ogni parola del Narek, dischiude al lettore una nuova dimensione o un nuovo orizzonte. L’autore ricorre abbondantemente a metafore e temi biblici, e il suo linguaggio è parabolico e pieno di contrasti e paradossi. 

Per Gregorio la preghiera è il cardine della relazione tra Dio e umanità; è una cura potente per corpo e anima. Egli si rivolge a Dio come a un vero guaritore: «Curami come un medico». Di fatto, il Narek è essenzialmente un libro di preghiera. 

La liturgia della Chiesa armena è piena di preghiere tratte dal Narek. I fedeli spesso mettono il Narek sotto il cuscino dei malati, credendo che abbia il potere di guarire. Il Narek è un tentativo audace di porsi dinanzi a Dio a nome di tutta l’umanità, per conversare con lui, protestare contro ingiustizia e sofferenza, deplorare la disumanità degli esseri umani e scontrarsi con la realtà del peccato. È anche la strenua ricerca di una nuova visione dell’umanità e di un’esistenza umana autentica trasformata dalla grazia divina. L’autore ricorda a tutti i teologi che la teologia non è un discorso teologico su Dio bensì, fondamentalmente, uno sforzo di fede, sostenuto dalla ragione, per parlare con Dio, e che fare teologia implica impegnarsi in una relazione viva con Dio e la sua creazione. Non a caso il Narek è stato un compagno di molti armeni ed è stato considerato dal popolo armeno una “seconda Bibbia”. 

Secondo la tradizione, Gregorio morì nel 1003 e fu sepolto nel monastero di Narek. Nel 1021, quando gli armeni di quella regione furono costretti ad abbandonare la terra natale insieme al loro re Senekerim, portarono con loro alcune reliquie del santo e le riposero nel monastero di Arak. Oggi nessuno dei due monasteri esiste più, ma san Gregorio di Narek continua a vivere nel cuore di ogni armeno con il suo “monumento eterno”. Questo monaco santo con il suo dialogo con Dio, con la sua richiesta di senso e di salvezza e con la sua lotta per la liberazione e la trasformazione rimane nostro eterno contemporaneo.

di Aram I
Catholicos della Chiesa armena Apostolica di Cilicia

SOURCE : http://www.osservatoreromano.va/it/news/gregorio-di-narek-nostro-contemporaneo

Saint Gregory depicted on a 2001 stamp of Armenia.


FRANCISCUS PP.

LITTERAE APOSTOLICAE

Sanctus Gregorius Narecensis

Doctor Ecclesiae universalis renuntiatur.


Ad perpetuam rei memoriam.

“Vidimus stellam eius in oriente et venimus adorare eum” (Mt 2,2).

Stella, quae in orientis caelo apparuerat, in mente et corde Magorum lumen accendit, quod ad quaerendam veram lucem eosdem incitavit, quae mundum illuminat (cfr Io 8,12), Dominum Iesum Christum, longum post iter Bethleem inventum adoratumque: “Viderunt puerum cum Maria matre eius, et procidentes adoraverunt eum” (Mt 2,11).

Inde a primis saeculis christianae religionis in oriente alias innumeras stellas accendit Spiritus Sanctus, scilicet sanctos prudentesque homines, qui suae vitae exemplis ac doctrina ad Dei mysteria cognoscenda et Christum conveniendum expeditius effecerunt iter. Stella perquam fulgida, quae numquam est exstincta, fuit etiam presbyter et monachus sanctus Gregorius Narecensis, magister et dilecti populi Armeni decus. Insignis hic theologus, mysticus et poeta sua sapientia evangelica ac insigni sua doctrina theologica, nostro quoque tempore suae genti Ecclesiaeque universali loqui pergit, quem inde ab antiquis temporibus ipsa uti sanctum colit. Continuata eius fama cum meditationum precationumque libro coniungitur, cuius titulus Liber Lamentationum, sed qui vulgo ab Armeno populo est cognominatus Narecensis.

Praeter Evangelium in Armenia de scripto agitur maxime venerato et evulgato. Post hoc volumen finitum Gregorius Narecensis de se addit: “minimus inter poetas, postremus inter doctores”. Reapse eius perspectis scriptis, quae magno poetico afflatu pervaduntur atque amplo cultu, alto mystico sensu ac latis biblicis cognitionibus distinguuntur, procul dubio non est “minimus inter poetas” neque “postremus inter doctores”.

Ad verisimiliores opiniones in historica regione Andzevatsik circiter anno CML natus est. Eius pater, Khosrov Andzevatsi, luculentus fuit scriptor ac serius actuosus episcopus. Gregorius in familia litterarum cultrice adolevit, quae ipsius institutionem fulsit. Praeter parentem, traditio etiam duorum fratrum rettulit nomina, quorum senior fuit Ioannes et iunior Sahak, atque magistrum Ananiam Narekatsi, qui eius matris fuit consobrinus et monasterii Narecensis abbas, qui ad eius iuvenis familiaris alumnique spiritalem culturalemque provectionem multum contulit.

Gregorius iuvenis monasterium Narecense est ingressus, quod saeculo X apud ripam meridianam orientalem lacus Van conditum est, ubi praeclara aderat schola Sacrarum Scripturarum et patrologiae, atque ubi omnem suam religiosam intellectualemque vitam exegit, sanctitatis et mysticae experientiae fastigium attingens atque suam doctrinam variis in theologicis mysticisque operibus exprimens demonstransque. Dogmaticis quoque controversiis operam dedit, respuens potissimum haereticas opinationes sectae Thondrakianorum, ac quoad doctrinam etiam oppugnatus et falso insimulatus. Iam vivens Gregorius Narecensis sanctitatis miraculorumque egregia est circumdatus fama et praeclarae doctrinae et impensae spiritalitatis est habitus vir. Circiter anno MV e vita cessit, id est paulo post Librum Lamentationum scriptum, anno vero MIII. In monasterio Narecensi, prope templum sanctae Sandukht est sepultus. Continuo post obitum sanctus est veneratus atque ad eius sepulcrum accedere consueverunt Armeni fideles. Eius memoriam firmius tenuit populus, etiam post territorium anno MLXXI vastatum. Ferales post eventus et caedes annorum MCMXV-MCMXVI sive monasterium sive sancti monachi Armeni sepulcrum prorsus deleta sunt.

Gregorii Narecensis nomen Armenae Ecclesiae in calendarium mature est illatum atque die XXVII mensis Februarii festum statutum est. Hac die eius memoria etiam apud Martyrologium Romanum invenitur, ubi Armenus monachus ut sanctus exhibetur, magnus quidem mysticus ac “doctor Armenorum”. Suas propter eximias theologicas cogitationes nec non doctrinae dogmaticae mysticaeque vim saeculorum decursu crebrescentem famam obtinuit. Eius intercessioni complura miracula sunt adscripta. Haud ille multum scripsit. Ipsius maxime celebratum opus fuit Liber Lamentationum. Quaedam eiusdem sunt relatae laudationes (Sanctae Crucis, Dei Matris, sanctorum Apostolorum, sancti Iacobi Nisibensis), hymni et odes (circiter viginti carmina religiosa), in Canticum Canticorum commentarium atque epistula tractatus abbati Kedchav missa in qua de Ecclesiae mysteriis et de haeresi Thondrakianorum agitur. Quaedam an ad eum pertineant dubitatur, scilicet Commentarium in Iob, “Oratio de recta fide inculcanda et de integra virtute tenenda”, homilia de conscientiae examine, canon precationum, consolationis sermo pro defunctis, commentarium denique in precationem quae est Pater Noster.

Altas ob suas theologicas sententias, novas suas cogitationes et suae poesis vim sive a populo sive a doctis hominibus semper est magni aestimatus. Magis ac magis quibusdam Ecclesiae Patribus est comparatus, scilicet Ioanni Chrysostomo, Ephraem Syro, Gregorio Illuminatori. Ipsius opus gradatim omnem vitae religiosae cultusque provinciam pervasit: poesim, miniaturam, musicam, hagiographiam, liturgiam et laographiam.

Insuper Gregorius Narecensis ante omnia defensorem se praestat et theologum supernaturalis efficaciae sacramentorum. Copia de hac re tractanda ei praebita est doctrinae erroribus Thondrakianorum, qui religionis christianae originem repetere prae se ferebant, hierarchiam, sacramenta, Ecclesiam et liturgiam respuentes. Ipsorum quidem caritatis fraternique amoris una erant praecepta. Gregorius saepenumero de his egit ut efficaciam sacramentorum et ministerium sacramentale transmissionis Ecclesiaeque mediationis confirmaret, gratiae divinae vitaeque interioris comprobans momentum.

Quoad alias eiusdem dogmaticas sententias, Gregorius Narecensis principem locum Sanctissimae Trinitati tribuit, cuius effigiem in hominis anima cernit ac potissimum cum theologalibus virtutibus comparationem instituit. Ad eiusdem mentem trinitarium mysterium intellegitur cum Verbum incarnatum consideratur. Hoc modo trinitaria familiaritas obtinetur Eius, qui ante omnia saecula natus est a Patre. Sat scimus relationem, qua Spiritus Sanctus distinguitur ab aliis duabus Personis, aliter Orientalem interpretari quam traditionem Latinam, saeculis quaestione Filioque obstrictam. Constantinopolitana formula firmiter retenta, Gregorius Narecensis trinitarium Incarnationis nexum in lucem profert, traditioni Armenae fidelis. Intellegit insuper Spiritum Sanctum veluti caritatis experientiam inter Patrem et Filium, affirmans porro tres divinas Personas in creationis opere implicari.

Peculiarem locum obtinet Panaghia, “Ea quae nihil aliud est quam sanctitas”, “Tota Sancta”, cuius Gregorius extollere titulos “Matris Domini” non desinit et “Matris Dei”, cuiusque totam puritatem magnificat et maxime angelicam innocentiam collustrat Eius quae e Creatoris manibus intemerata orta est. Unde necessitas adest magna in Maria privilegia praesumendi, quae cum divinae maternitatis munere coniunguntur, ut Immaculata Conceptio et Assumptio in caelum, atque utique “absoluta coram peccato Deiparae invulnerabilis natura, atque ipsius officium Mediatricis, ut inter Deum et Hominem pontis”. Verbum LXXX Gregorii merito “inter praeclariores precationes [Mariales], ex hominis corde manantes” recensetur.

Aliae theologicae et mysticae considerationes Gregorii Narecensis Verbi Incarnationi dicantur, perfecti hominis ac Dei, cuius divinitatem et ab aeterno generationem semper tuita est Ecclesia Armena; Ecclesiae, quae est credentium populus, Christi Sponsa, Domini Arca, omnium credentium mater, quae christifideles coniungit cum angelis cuiusque nationales peculiaritates in universalem Ecclesiam confluere debent; sacramentis, iis potissimum quae ad christianam initiationem attinent, nominatim baptismo qui hominem per Ecclesiae mediatricem actionem novam creaturam efficit, confirmationi sacri chrismatis unctione quae Trinitatis in christiani anima inhabitationem corroborat, paenitentiae tandem sacramento.

Apud Gregorium admodum peculiaris pars de re mystica agit, quae non est experientia rerum tantum humanarum vel naturalis spiritus elatio, sed Dei tactus, fructus superioris illuminationis, quae homini praebetur quaeque directo cum fidei actu nectitur, id est absolutae acceptione fiduciae, tota deditione qua sua in vita homo se manifestanti, loquenti, invadenti Deo reserat, cuius ideo experientia ad transformantem beatificantemque coniunctionem perducit.

Experientiae mysticae Narecensis peculiaritas haec prae se fert summatim elementa: I certum deformitatis peccati sensum; II transcendentiae Dei sensum, qui secum fert totam peccati repulsam; III humanae finitionis coram Deo sensum; IV perceptionem humanum verbum ad exprimendum et se exprimendum omnino esse incongruum; V perceptionem decretorium esse gratiae opus, quae humani verbi vacuitatem superat et imbecillitatem ac plenitudini omnipotentiaeque redemptrici divini Verbi reserat; VI progressum tandem cuiusdam habitus, qui definitur “mystica abyssi”, ubi apophasis substituitur aphasia, quae est dicendi incapacitas, quae summatim perstringit inter “verbum” et “Verbum” dialecticae salvificae difficultatem.

Sanctus iam vivus habitus et post mortem, ipse ob perfectam fidei orthodoxiam potissimum eminet. Suae nationis Ecclesiae persequens traditionem, Concilii Oecumenici Ephesini (anni CDXXXI) christologiam ipse tenuit, ita ut in Concordiae Formula explicatur, quam Ioannes Antiochenus confecit, quamque verbum de verbo anno CDXXXIII accepit Cyrillus Alexandrinus, Ecclesiae doctor: “Nos itaque confitemur Dominum nostrum Iesum Christum, Dei Filium, Unigenitum, perfectum Deum et perfectum hominem”.

Doctrinalis eius haereditas prorsus peculiaritate pollet. Eius ad mentem theologia magis est ars Deo quam de Deo loquendi. Cum quidem omni dolo et omni fucato sermone exuitur, ut Creatoris intuitus directo attingatur, homo sui peccati fit conscius, sed magis redemptionis gratiam percipit, id est divinum amorem eiusque potentiam. Arbitramur insuper eius doctrinam bonum esse universalis Ecclesiae, liquidam aquam ac panem omni aetate alentem et in omnibus regionibus.

Has cunctas propter causas, sacri Armeniae Pastores saepius a Summis Pontificibus flagitarunt ut sanctus Gregorius Narecensis doctor proclamaretur Ecclesiae Universalis. Postulationem memoramus, quam anno MCMLXXXVIII Patriarcha Ioannes Petrus XVIII Kasparian Summo Pontifici sancto Ioanni Paulo II attulit. Ad Praefecti tunc Congregationis pro Doctrina Fidei, Iosephi S.R.E. Cardinalis Ratzinger consilium, inquisitiones de sanctitate et doctrina sancti Gregorii Narecensis agitari sunt coeptae, quae copiosos fructus genuerunt. Hac de re multum quoque egit Patriarcha Narcissus Petrus XIX Tarmouni, qui Summo Pontifici Benedicto XVI postulationem iteravit. Cum primum saeculum adpeteret Armenorum caedis (ab anno MCMXV), idem Patriarcha a Nobis quaesivit ut sanctus Gregorius universalis Ecclesiae Doctor proclamaretur, hac vertente centenaria memoria. Nobis consentientibus, Positio super Ecclesiae Doctoratu parata est. Congregatio pro Doctrina Fidei candidati eminentem doctrinam est suffragata. Theologi Consultores Congregationis de Causis Sanctorum, in congressione peculiari die XIII mensis Ianuarii anno MMXV coadunati, peculiaritatem, universalitatem theologicumque pondus scriptorum sancti Gregorii iudicaverunt et unanimiter comprobaverunt, qui mirabiliter theologiam et mysticam coniunxit. Die XVII mensis Februarii eiusdem anni, Causam ponente Venerabili Fratre Nostro Angelo S.R.E. Cardinali Amato, Congregationis de Causis Sanctorum Praefecto, Sessio Plenaria Cardinalium Episcoporumque eiusdem Dicasterii habita est, qui in doctrina sancti Armeni ea signa agnoverunt, quae requiruntur ad proclamationem Doctoris Ecclesiae. In Audientia die XXI mensis Februarii anno MMXV eidem Praefecto concessa, libenter Cardinalium Episcoporumque vota recepimus, statuentes Nos Doctoris Ecclesiae universalis titulum sancto Gregorio Narecensi collaturos, interveniente sollemni celebratione in Papali Basilica S. Petri, die XII mensis Aprilis.

Quod hodie, Deo iuvante cunctaque plaudente Ecclesia, praesertim pastoribus et fidelibus Armenorum, factum est. In Petriano enim templo, plurimis adstantibus S.R.E. Cardinalibus sacrisque et Romanae Curiae et Catholicae Ecclesiae Praesulibus cum Patriarcha Ciliciae Armenorum, acta omnia confirmantes et petitorum vota perlibenter implentes, haec inter divinum sacrificium pronuntiavimus verba:

“Nos, vota plurimorum Fratrum in Episcopatu multorumque christifidelium totius orbis explentes, de Congregationis de Causis Sanctorum consulto, praehabito voto Congregationis pro Doctrina Fidei ad eminentem doctrinam quod attinet, certa scientia ac matura deliberatione deque apostolicae potestatis plenitudine Sanctum Gregorium Narecensem, presbyterum et monachum, Ecclesiae universalis Doctorem declaramus. In nomine Patris et Filii et Spiritus Sancti”.

Haec edicimus et statuimus decernentes praesentes Litteras firmas, validas atque efficaces semper exstare ac permanere suosque plenos atque integros effectus sortiri et obtinere; sicque rite indicandum esse ac definiendum; irritumque ex nunc et inane fieri, si quidquam secus, super his, a quovis, auctoritate qualibet, scienter sive ignoranter attentari contigerit.

Datum Romae, apud Sanctum Petrum, sub anulo Piscatoris, die duodecimo mensis Aprilis, Dominica II Paschae seu Divinae Misericordiae, anno Domini bismillesimo quinto decimo, Pontificatus Nostri tertio.

FRANCISCUS

*AAS, vol. CVII (2015), n. 5, pp. 421-426.

© Copyright - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://www.vatican.va/content/francesco/la/apost_letters/documents/papa-francesco_lettera-ap_2015412_gregorius-narecensis-doctor-ecclesiae.html


Saint Grigor Narekatsi Church, Alaverdi

Saint Grigor Narekatsi Church, Alaverdi

Saint Grigor Narekatsi Church, Alaverdi


Gregor von Narek

armenischer Name: Grigor Narekatsi - Գրիգոր Նարեկացի

Gedenktag katholisch: 27. Februar
Fest

Gedenktag armenisch: 27. Februar

liturgische Feier am Samstag nach dem vierten Sonntag nach Tag der Kreuzerhöhung
bedacht in der armenischen Anaphora

Name bedeutet: der Wachsame (griech. - latein.)

Abt in Narek, Kirchenlehrer

* 951 in Andzevatsik, der Gegend um Başkale in der Türkei

† 1005 (?) in Narek, heute Yemışlık Köyü beim Vansee in der Türkei

Gregor war der Sohn des späteren Erzbischofs Chosrov Andzevatsi. Weil schon in jungen Jahren seine Mutter starb, erzog ihn seine Kusine Anania, die in Narek eine Schule gegründet hatte. Dann wurde er Mönch im Kloster Narekawank in Narek beim Vansee und dort schon bald nach seiner Priesterweihe Abt. Er verfasste mystische Schriften, so eine zum Hohenlied, und liturgische Texte, so das bis heute gebrauchte Buch der Klagen.

Gregor wurde in seinem Kloster in Narek begraben. Sein Grab und das Kloster wurden 1915 / 1916 im Zuge der Massaker an den Armeniern zerstört. Ob seiner Bedeutung für die Liturgie gilt er der Armenischen Kirche als Kirchenlehrer. Im Jahr des 100. Gedenkens an den Völkermord der Türken an den Armeniern von 1915 erhob ihn im April 2015 auch die römisch-katholische Kirche zu ihrem 36. Kirchenlehrer, am 25. Januar 2021 wurde der Gedenktag in der gesamten katholischen Kirche zum Fest erhöht.

Aus Gregors Nachtgebet:

Im Schweigen dieser Mitternacht hebe ich meine Hand zu Dir für das gesegnete Zeichen Deines Kreuzes,
Quelle des Sehens, die nicht verblasst in der Dunkelheit des Unwissens, sondern auf ewig wohnt im unnahbaren Licht.
Mit dankbarem Herzen flehe ich, dass Du diese trauernde Seele unter den Schutz Deines allmächtigen Flügel nimmst.
Rette mich vor dem Ansturm äußerlicher Illusion.
Statte das Auge meines Herzen aus mit reinem Licht.
Stärke mich mit Deinem Kreuz, dem Holz des Lebens, gegen die Albträume.
Segne die Grenzen meiner Zelle mit Tropfen Deines lebensspendenden Blutes.
Heilige meine Schwelle mit dem Wasser und dem Blut aus Deiner Seite.
Möge das Dach meiner Bleibe die Gestalt Deines Kreuzes tragen.
Möge das Wunder Deines Opfers für unser Heil vor meinen erhobenen Augen erscheinen.
Möge das Werkzeug Deiner Qual auf meiner Tür befestigt sein.
Mögen mein Glaube und meine Hoffnung an Deinem gesegneten Baum hängen.
Mit Deinem Kreuz, Herr, halte auf den Töter der Seelen.
Lasse eintreten den Schutzherrn des Lichts.
Lindere die Schwere meiner Schmerzen und erleichtere die Bürde meiner Schuld.
In der stillen Kammer, wo sich mein Geist sammelt auf dem Kissen meines Bettes, sich erinnert an die bitteren Früchte der Verzweiflung,
bekenne ich Dir, allwissender Gott, meine unzähligen Taten bösen Frevels in all ihren Formen.

Gebete von Gregor von Narek:

Schau mich an,
ich bin
unwürdig des Guten, unwürdig der Gunst,
unfähig zur Liebe, angezogen von den Fäden der Sünde,
in der Tiefe meiner Eingeweide verwundet,
eine gebrochene Palme,
verschütteter Wein,
feuchter Weizen
nicht mehr gültige Hypothek,
zerrissenes Urteil,
gefälschte Dichtung,
deformiertes Bild,
versengtes Kleid,
verlorener Becher,
gesunkenes Schiff,
zerriebener Edelstein,
ausgetrocknete Pflanze,
gebrochener Strahl,
verrottetes Holz,
verstümmelte Alraune,
zusammengebrochenes Dach,
verfallener Altar,
entwurzelte Pflanze,
öliger Dreck auf der Straße,
Milch durch Asche hindurchfließend.
ein Toter im Bataillon der Tapferen. (Gebet 67b)

Angesichts meiner Bosheit bist du gut.
Angesichts meiner Verschuldung vergibst du.
Angesichts meiner Sündhaftigkeit bist du nachsichtig.
Angesichts meiner Dunkelheit, bist du Licht.
Angesichts meiner Sterblichkeit, bist du Leben. (Gebet 79d)

Was unmöglich ist für mich, ist leicht für dich.
Was außerhalb meiner Reichweite ist, ist fassbar für dich.
Was für mich in meinem gefallenen Zustand verborgen ist,
ist für deine höchste Güte sichtbar.
Was für mich nicht machbar ist, das ist von dir getan. (Gebet 57a)

Lass mich nicht
mühen ohne Geburt,
seufzen ohne Tränen,
meditieren ohne Stimme,
Wolke aufziehen sehen ohne Regen,
kämpfen ohne etwas zu erreichen,
rufen, ohne gehört zu werden,
flehen, ohne beachtet zu werden,
stöhnen ohne getröstet zu werden,
betteln ohne Hilfe zu erfahren,
glühen ohne Aroma,
Dich sehen, ohne Erfüllung zu bekommen! (Gebet 2c)

Quelle: St. Narekatsi: http://www.stgregoryofnarek.am/intro.php - abgerufen am 28.12.2014; eigene Übersetzung aus dem Englischen

Zitat von Gregor von Narek:

Folgender Text erinnert an das alttestamentliche Buch Kohelet / Prediger (3, 1 - 8), wo dieser in Gegensatzpaaren über die Zeit reflektiert:

Zwei Becher in zwei Händen, einer gefüllt mit Blut, der andere mit Milch,

zwei Weihrauchfässer rauchend, einer mit Weihrauch, der andere mit knusperigem Fett,

zwei Teller gefüllt mit Delikatessen, eine süß, die andere herb,

zwei überquellende Kelche, einer mit Tränen, der andere mit Schwefel,

zwei Näpfe an den Fingerspitzen, einer mit Wein, der andere mit Galle, ...

zwei Kesseln, der eine wärmend, der andere kühlend,

zwei Mienen in einem Gesicht, der eine mild und zärtlich, der andere heftig tobend,

zwei erhobene Hände, eine zum Schlagen, die andere zu schützen. (Gebet 30c)

Quelle: St. Narekatsi: http://www.stgregoryofnarek.am/intro.php - abgerufen am 28.12.2014; eigene Übersetzung aus dem Englischen

zusammengestellt von Abt em. Dr. Emmeram Kränkl OSB,

Benediktinerabtei Schäftlarn,
für die Katholische SonntagsZeitung

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Autor: Joachim Schäfer - zuletzt aktualisiert am 25.02.2022

Quellen:

• Lexikon für Theologie und Kirche, begr. von Michael Buchberger. Hrsg. von Walter Kasper, 3., völlig neu bearb. Aufl., Bd. 4. Herder, Freiburg im Breisgau 1995

• http://intelligam.blogspot.de/2009/11/aus-dem-nachtgebet-des-hl-gregor-von.html - abgerufen am 06.02.2024

• http://de.radiovaticana.va/news/2015/02/23/ein_neuer_kirchenlehrer_gregor_von_narek/1125127 - abgerufen am 06.02.2024

korrekt zitieren: Joachim Schäfer: Artikel Gregor von Narek, aus dem Ökumenischen Heiligenlexikon - https://www.heiligenlexikon.de/BiographienG/Gregor_von_Narek.html, abgerufen am 27. 2. 2024

Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet das Ökumenische Heiligenlexikon in der Deutschen Nationalbibliografie; detaillierte bibliografische Daten sind im Internet über http://d-nb.info/1175439177 und http://d-nb.info/969828497 abrufbar.

SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienG/Gregor_von_Narek.html

Saint Gregory of Narek church (Armavir)

Voir aussi : http://stmaterne.blogspot.com/2008/02/saint-grgoire-de-narek-rester-orthodoxe.html

http://www.stgregoryofnarek.am/

http://armenianhouse.org/grigor-narekatsi/tenets.html

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rscir_0035-2217_1964_num_38_3_2393_t1_0323_0000_2

http://documents.irevues.inist.fr/handle/2042/42323