
Bienheureux Luca Belludi
Frère mineur (+ v.
1288)
Prêtre de l'Ordre des Mineurs, qui fut disciple et compagnon de saint Antoine.
À Padoue en Vénétie, l'an 1286, le bienheureux Luc Belludi, prêtre de l'Ordre
des Mineurs, qui fut disciple et compagnon de saint Antoine.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/622/Bienheureux-Luca-Belludi.html
Bienheureux Luc Belludi
Compagnon de Saint Antoine de Padoue
1200-1286
Né dans la noble Famille des Belludi à Padoue, Luc entra dans l'ordre
Franciscain à l'âge de 25 ans, la tradition dit qu'il portait la tunique dont
était revêtu Saint François d'Assise. Il était doué d'une très grande culture,
l'on pense qu'il avait probablement fréquenté la célèbre Université de Padoue.
Ordonné Prêtre en 1227, Luc fit la rencontre avec celui qui allait devenir
Saint Antoine de Padoue dont il devint le disciple le plus fidèle jusqu'à sa mort,
Il fut surnommé « Luc de Saint Antoine ». Il faut aussi l'un des rédacteurs des
célèbres Sermons de Saint Antoine. Par ses prières et à la suite de
l'intercession, en songe, de Saint Antoine, Padoue fut libérée des arrogances
du tyran Ezzelino Romano, le 20 juin1256. Le bienheureux mourut le 17 février
1286. Son corps fut déposé dans la même urne que celle ou avait été déposé le
corps de Saint Antoine. En 1971 il fut transféré dans une autre tombe, dans la
Basilique du Saint, à Padoue. Invoqué depuis toujours comme « Bienheureux », ce
titre a été confirmé à la suite d'une procédure régulière par le Pape Pie XI,
le 18 mai 1927. Il a laissé à la prospérité les « Sermones dominicales » qui
sont conservés à la Bibliothèque Antonienne de Padoue. Les historiens ont dit
de lui: « Il fut disciple et compagnon de Saint Antoine, homme vraiment très
savant, grand parmi les prédicateurs, dans la doctrine et dans la vie, un peu
comme son maître ». Il est généralement invoqué par les étudiants pour le bon
résultat des examens.
Neuvaine au Bienheureux Luc Belludi
Tourmenté par les nombreux maux qui me contrarient la santé de mon âme et de mon corps, j'ai recours à vous, ô Bienheureux Luc Belludi, doux ami du Cœur de Jésus, qui avez glorifié vos mérites par la lumière des prodiges et des miracles obtenus par votre intercession. Je vous en supplie, écoutez ma prière, et essuyez mes larmes, en me secourant dans les nécessités présentes.
Trois Gloire au Père
Nombreuses sont les personnes qui ont bénéficié de votre protection, ô bienheureux confident de Saint Antoine! Bien que j'en sois indigne, je vous supplie de présenter devant le Trône de Dieu mes intentions et de me bénir avec votre main amoureuse.
Trois Gloire au Père
O Bienheureux Luc Belludi, qui débordez de compassion et de tendresse pour les pauvres et les opprimés, sentant naître dans mon coeur l'espoir que vous vouliez exaucer mes prières et me consoler, c'est avec une profonde joie que nous vous demandons les grâces (...) avec une grande résignation à la Volonté de Dieu.
Trois Gloire au Père
Avec Approbation Ecclesiastique
Téléchargez le texte de cette Neuvaine (pdf) en cliquant ici
SOURCE : http://imagessaintes.canalblog.com/archives/2011/06/12/21379675.html
Issu de la noble
famille des Belludi de Padoue, le bienheureux Luc Belludi, après avoir
fréquenté l' université de Padoue, entra chez les Franciscains de cette
ville à 25 ans.
Devenu prêtre, il rencontra saint Antoine de Padoue, dont il deviendra un
fidèle disciple jusqu' à la mort de ce dernier. C'est pourquoi il fut surnommé
Luc de Saint-Antoine. Il fut aussi le rédacteur de certains sermons ( Sermones
) du saint.
Il mourut le 17 février 1286 fort âgé.
Le Pape Pie XI a confirmé la mémoire du bienheureux, le 18 mai 1927. Il est considéré en Italie comme protecteur des étudiants passant leurs examens.
Excellent prédicateur et homme érudit, ses écrits sont conservés à la
bibliothèque antonienne, à Padoue.
On se souvient aussi aujourd'hui, en ce deuxième dimanche de Carême, du
martyre du bienheureux Antoine Leszczewicz ( 1890-1943 ).
lien : http://ut-pupillam-oculi.over-blog.com/article-5679458.html
SOURCE : https://ut-pupillam-oculi.over-blog.com/article-16734874.html
Bienheureux Luca Belludi
L’ombre et la lumière
Servir de plume et de
secrétaire à un grand saint peut conduire à la sainteté. C’est le cas de Luca
Belludi († 1286), fidèle compagnon de saint Antoine, auquel il survécut
plus de cinquante ans. Lorsque François d’Assise vient à Padoue, il suscite
l’enthousiasme parmi les jeunes, dont Luca à qui il remet l’habit. Prêtre, ce
religieux à la fois humble, cultivé et généreux fréquente le monde étudiant. À
partir de 1229, Antoine se trouve à Padoue et frère Luca le soutient dans son
ministère, l’aide à rédiger ses sermons et lui devient si inséparable qu’on le
nomme « Luca de saint Antoine ». Antoine mort, il défend les
habitants de Padoue opprimés par le tyran Ezzelino. À la mort de Luca, son
corps est déposé un temps dans le sarcophage du saint de Padoue ; il
repose aujourd’hui dans une des chapelles de la basilique qu’il a vu
construire.
Disciple et compagnon de
saint Antoine, le bienheureux Luca Belludi choisi de vivre en serviteur du
Christ en débordant de compassion et de tendresse pour les pauvres et les
opprimés.
Temps de silence
À son exemple, invoquons
l’Esprit Saint pour qu’en insufflant en nous la charité, il nous fasse
participer au don propre de Jésus : filial envers Dieu et fraternel envers
chaque homme.
Ce mois-ci, à l’écoute de
Grégoire de Narek
Trace avec la Croix ton
nom sur la lucarne de ma maison. Recouvre de ta Main le toit de mon habitation.
SOURCE : https://francais.magnificat.net/magnificat_content/bienheureux-luca-belludi/
Padova
(Veneto), basilica di Sant'Antonio - Cappella del Beato Luca Belludi
Padua
(Veneto, Italy), Saint Anthony basilica - Blessed Luca Belludi chapel
La chapelle du
bienheureux Luc
Elle s’ouvre sur la paroi
nord de la Chapelle de la Vierge Noire. Le bienheureux Luc Belludi de
Padoue était un disciple et un compagnon d’Antoine. Après la mort
du Saint, il continua son apostolat, animé par le même esprit. Il fut
probablement le promoteur de la construction de la Basilique.
L’autel est du XIIIe
siècle. Les fresques de Giusto de Menabuoi (1382) représentent :
au centre, La Vierge entourée de saints franciscains ; de part et
d’autre de l’autel, deux épisodes de l’intercession du bienheureux Luc
; les autres fresques évoquent des épisodes de la vie des apôtres Philippe
et Jacques racontés dans la Légende dorée. Dans le tombeau qui sert de
table d’autel, repose le corps du bienheureux Luc.
Luca
Belludi - ricostruzione facciale - Du bist Tirol Genossenschaft, Gesichter
der Geschichte, su unsertirol24.com. URL consultato l'11 giugno
2018.
Reconstrução facial forense de Luca Belludi. Um projeto da Universidade de Estudos de Pádua, do Centro Studi Antoniani e do grupo de pesquisas Arc-Team. Itália.
Also
known as
Lucas Belludi
Lukas Belludi
Profile
Born to the Italian nobility.
Brought into the Franciscans by Saint Anthony
of Padua and Saint Francis
of Assisi. Anthony‘s
companion in his travels and preaching,
tending to him in his last days and taking Anthony‘s
place upon his death.
Guardian of the Friars Minor in the city of Padua.
In 1239 Padua fell,
nobles were executed,
the mayor and council banished,
the university of Padua closed,
and the church dedicated to Saint Anthony left
unfinished. Luke was expelled, but secretly returned, visiting the tomb
of Saint Anthony to pray for
help. One night a voice from the tomb assured him that the city would soon be
delivered; it was.
Luke was elected
provincial minister, and furthered the completion of the great basilica in
honor of Anthony.
Founded convents. Miracle worker.
Born
c.1285 of
natural causes
relics in
the basilica of Saint Anthony
Additional
Information
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
video
webseiten
auf deutsch
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
spletne
strani v slovenšcini
MLA
Citation
“Blessed Luke
Belludi“. CatholicSaints.Info. 7 May 2022. Web. 25 August 2025.
<https://catholicsaints.info/saint-luke-belludi/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-luke-belludi/
Saints of
the Day – Luke Belludi, O.F.M.
Article
Born in 1200; died 1285;
cultus confirmed in 1927. Blessed Luke received the Franciscan habit from Saint
Francis himself at Padua, Italy, and became the intimate friend of Saint Antony
of Padua, at whose death he assisted. On his own death, he was laid in the
empty tomb from which the body of Saint Antony had been taken (Benedictines).
MLA
Citation
Katherine I
Rabenstein. Saints of the Day, 1998. CatholicSaints.Info.
7 May 2022. Web. 26 August 2025.
<https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-luke-belludi-o-f-m/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-luke-belludi-o-f-m/
Blessed Luca Belludi
In 1220, St. Anthony was
preaching conversion to the inhabitants of Padua when a young nobleman, Luke
Belludi, came up to him and humbly asked to receive the habit of the followers
of St. Francis. Anthony liked the talented, well-educated Luke and personally
recommended him to St. Francis, who then received him into the Franciscan
Order.
Luke, then only 20, was to be Anthony’s companion in his travels and in his
preaching, tending to him in his last days and taking Anthony’s place upon his
death. He was appointed guardian of the Friars Minor in the city of Padua. In
1239 the city fell into the hands of its enemies. Nobles were put to death, the
mayor and council were banished, the great university of Padua gradually closed
and the church dedicated to St. Anthony was left unfinished. Luke himself was
expelled from the city but secretly returned. At night he and the new guardian
would visit the tomb of St. Anthony in the unfinished shrine to pray for his
help. One night a voice came from the tomb assuring them that the city would
soon be delivered from its evil tyrant.
After the fulfillment of the prophetic message, Luke was elected provincial
minister and furthered the completion of the great basilica in honor of
Anthony, his teacher. He founded many convents of the order and had, as Anthony,
the gift of miracles. Upon his death he was laid to rest in the basilica that
he had helped finish and has had a continual veneration up to the present time.
SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/blessed-luke-belludi/
Blessed Luca Belludi
Roman Martyrology: At
Padua, blessed Luca Belludi, a priest of the Order of Minors, disciple and
companion of Saint Anthony.
Of the noble family of Belludi of Padua, entered the Franciscan Order at 25,
tradition has it that it was the same Saint Francis to dress him with the
habit. Of high culture because he is likely to have attended the renowned
University of Padua.
He was ordained a Priest in 1227, Luke met with Saint Anthony of Padua, where
he became a faithful disciple to his death so he was called “Luke of St.
Anthony.” He was one of the editors of Sermons of the Santo.
With his prayers and St. Anthony’s intervention in a dream, Padua was freed
from the tyrant Ezzelino bullied by Romano, June 20, 1256. Blessed Luca died on
February 17, 1286.
His body was buried in the same urn which had contained the body of Saint
Anthony. In 1971 it was transferred into another tomb ever in the Basilica of
the Saint in Padua. Always considered blessed, the title was confirmed after
due process by Pius XI on May 18, 1927.
Remain with him the “Sermones dominicales” which are kept in full in the
Library of St. Anthony of Padua. It has been said about him from time
immemorial, “He was a disciple and companion of Saint Anthony, a man dottissimo
truly excellent and among the preachers in the doctrine and life little
different from his Master. “
He is called upon by students for success on their exams.
Source: Santi e Beati
SOURCE : http://theblackcordelias.wordpress.com/2009/02/17/blessed-luca-belludi-february-17/
Blessed Luke Belludi
(1200-1285)
Around my house, we
joke about “salvation by association” – our facetious hope that we might ride
on the eternal coattails of the holy men and women we’ve rubbed shoulders with
over the years. Of course, salvific grace doesn’t work that way, but hanging
around saints is certainly a prudent measure when it comes to pursuing sanctity
for ourselves.
Biographer of saints Father Alban Butler certainly thought so when it comes to
Luke Belludi, a disciple and dedicated companion of Anthony of Padua. “The
devotion to St. Anthony of Padua is so widespread and of such an early
date,” wrote Butler, “that we cannot be surprised if those more
intimately associated with him have been irradiated with his glory.”
In truth, we know little of Blessed Luke aside from his connections with his
more famous mentor and friend. What we do know is that Belludi grew up in a
wealthy family near Padua, Italy, and that he received the habit of the Friars
Minor from St. Francis himself in 1220 – the same year, it turns out, that St.
Anthony entered the order. Not long after, Bl. Luke is said to have implored
St. Anthony’s miraculous intervention on behalf of a mortally ill child.
Later, St. Francis directed the rhetorically gifted Anthony to preach
missions among the heretics of northern Italy and southern France. Bl. Luke
accompanied Anthony on these journeys, and returned with him to Padua in 1231.
That year, Anthony’s relentless pace caught up with his sickly constitution,
and he succumbed to an early death. Luke Belludi was among the friars who
attended Anthony in his last agony, and afterwards he became the saint’s
stalwart champion.
Among other legacies, Belludi saw to the completion of the magnificent Paduan
basilica in honor of St. Anthony, and it is there that Bl. Luke’s remains were
put to rest in 1285 – in close proximity to the earthly remains of his saintly
role model.
Luke Belludi’s own sanctity was confirmed by Pius XI in 1927, and his feast is
celebrated among Franciscans on February 17.
A version of this story originally appeared in Franciscan Way, Franciscan University of
Steubenville.
SOURCE : https://clingingtoonions.blogspot.com/2017/07/blessed-luke-belludi-1200-1285.html
Filippo
da Verona, Sant'Antonio appare al beato Luca Belludi predicendogli
l'immediata liberazione di Padova dal dominio di Ezzelino. 1510, Affresco,
Sala Capitolare, Scuola del Santo, Padova
Beato Luca Belludi Sacerdote
francescano
Padova, 1200 circa – 17
febbraio 1286
Patronato: Buon
esito degli esami scolastici
Etimologia: Luca =
nativo della Lucania, dal latino
Martirologio
Romano: A Padova, beato Luca Belludi, sacerdote dell’Ordine dei Minori,
discepolo e compagno di sant’Antonio.
Della nobile Famiglia dei Belludi di Padova, entrò nell’Ordine Francescano a 25 anni, la tradizione vuole che sia stato lo stesso s. Francesco a vestirlo col saio. Di ottima cultura perché è probabile che abbia frequentato la rinomata Università di Padova.
Sacerdote nel 1227, Luca si incontrò con s. Antonio da Padova, di cui divenne discepolo fedele fino alla morte di lui, per questo fu chiamato "Luca di s. Antonio". Fu uno dei redattori dei ‘Sermones’ del Santo.
Con le sue preghiere e con l’intervento in sogno di s. Antonio, Padova fu liberata dalle prepotenze del tiranno Ezzelino da Romano (20 giugno 1256). Il beato morì il 17 febbraio 1286.
Il suo corpo fu deposto nella stessa urna che aveva contenuto il corpo di s. Antonio. Nel 1971 fu traslato in altra tomba sempre nella Basilica del Santo a Padova. Da sempre considerato beato, titolo confermato dopo regolare processo da Pio XI il 18 maggio 1927.
Rimangono di lui i “Sermones dominicales” che si conservano integralmente nella Biblioteca Antoniana di Padova. E’ stato detto di lui dai massimi storici: “Fu discepolo e compagno di s. Antonio, uomo veramente dottissimo, eccellente fra i predicatori e nella dottrina e vita poco dissimile dal suo Maestro”.
E’ invocato dagli studenti per il buon esito degli esami.
PREGHIERA PER IL BUON
ESITO DEGLI STUDI E DEGLI ESAMI
O Signore, fonte di ogni sapienza,
ascolta la preghiera
che dal profondo del cuore ti innalziamo
per i meriti e la potente intercessione
del tuo fedelissimo Servo, il beato Luca Belludi,
cui concedesti il prezioso talento di una intelligenza aperta
e di quella sublime sapienza
che lo fece degno compagno
del primo Dottore dell’Ordine Francescano:
S. Antonio di Padova.
Illumina, o Signore, la nostra mente;
irrobustisci la nostra volontà,
affinché possiamo felicemente raggiungere
il compimento dei nostri studi.
Ti promettiamo, o Signore, di emulare la fedeltà,
con cui il tuo servo beato Luca Belludi
corrispose alle tue grazie.
Concedici poi, o Signore,
di comportarci in modo esemplare
in tutte le circostanze della vita
e di esercitare i doveri, ai quali saremo chiamati,
con integrità di coscienza,
profondendo le nostre migliori energie
nella difesa della verità e della giustizia,
che tu hai proclamato
come base di ogni ordine morale, civile, religioso e sociale.
Autore: Antonio Borrelli
SOURCE : http://www.santiebeati.it/Detailed/90249.html
BELLUDI, Luca
di Francesco Lazzari
Dizionario Biografico
degli Italiani - Volume 8 (1966)
Il B. sarebbe nato
intorno al 1200. La notizia della sua appartenenza alla nobile e ricca famiglia
Belludi, che si trova nella cronaca di Zambono di Andrea dei Favafoschi, non
può essere posta in dubbio, perché il Favafoschi scriveva nel 1335, quando,
cioè, vivevano a Padova un Pietrobuono e un Giacomo Belludi (per non parlare
dello zio di entrambi, Zambonetto, che era stato bandito dalla città). A chiaro
che tutti e tre non potevano ignorare l'appartenenza o l'estraneità del B. alla
loro famiglia; non è da escludere inoltre che il Favafoschi possa aver
conosciuto personalmente il Belludi.
Capostipite dei Belludi
sarebbe un pellicciaio, Belludus, che, essendosi arricchito notevolmente con
l'usura, pentitosi, aveva eretto per penitenza la chiesa di Sancta Maria Mater
Domini (più tardi incorporata nell'attuale basilica del Santo). Il B., al
contrario, sin dalla fanciullezza "optimum specimen dedit de contemptu
mundi eiusque cupiditatum, et de amore Dei eiusque sanctae legis" (Decreto
per la beatificazione equipollente del Servo di Dio L. B.). Secondo una
iscrizione della chiesa annessa al convento fondato da s. Francesco ad Aracoeli
(Arcella, Padova), s. Francesco vi aveva ricevuto nell'Ordine, nel 1220, la
beata Elena Enselmini e, il B., la prima di dodici anni, il secondo di venti.
Il B. fu dunque uno dei pionieri del francescanesimo padovano.
Il B. si incontrò con s.
Antonio per la prima volta, quando lo stesso Antonio, nominato provinciale di
Lombardia nel capitolo generale tenutosi ad Assisi nella Pentecoste del 1227,
decise di visitare Padova. Da allora in poi (si era alla fine del 1227) si creò
tra i due un rapporto simile a quello che intercorse tra fra' Vincenzo e s.
Bernardino da Siena: dovunque s. Antonio andasse, il B. lo accompagnava,
assistendolo e collaborando con lui efficacemente. Fu perciò che, se i frati
erano indicati come "a Sancto Antonio", egli finì addirittura con
l'assumere questa espressione come un cognome. Nel suo caso, le denominazioni
"a Sancto Antonio, Sancti Antonii, de Sancto Antonio, socio Sancti
Antonii" permettono, nel loro insieme, di dedurre che tale appellativo gli
era attribuito con un senso tutto particolare: il B. non solo era il simbolo
dell'intero convento, in quanto il più anziano e il più nobile dei confratelli
e per di più preposto alla costruzione della basilica, ma era per antonomasia
il compagno di s. Antonio, il testimone di avvenimenti avvolti dal fascino
dell'eccezionalità.
Con s. Antonio, il B. si
recò a Roma nel marzo del 1228: furono entrambi ospiti del piccolo convento di
S. Francesco a Ripa, in cui era stato lo stesso s. Francesco durante i suoi
soggiorni romani. Se ne allontanarono quando i seguaci di Federico II irruppero
in S. Pietro, il lunedì di Pasqua di quello stesso anno, per far prigioniero
Gregorio IX, il quale invece riuscì a fuggire. Dopo la Pasqua del 1230 il B.
era con s. Antonio ad Assisi ed assisteva alla traslazione del corpo di s.
Francesco dalla chiesa di S. Giorgio alla basilica di frate Elia.
Con la morte di s.
Antonio (13 giugno 1231) nel convento di Arcella, le notizie sull'attività del
B. si rarefanno sino quasi a scomparire. Nominato ministro provinciale nel
1239, conservò questo incarico sino al 1245. La sua opera fu ampia e feconda:
fondò nuovi conventi, arricchì di opere d'arte la basilica e il convento di S.
Antonio, predicò infaticabilmente ("maximus predicator" lo definisce
il Favafoschi ed "egregius" il du Monstier). Con grande coraggio
affrontò un giorno, nel suo palazzo, Ansedisio de' Guidotti, podestà di Padova,
tentando inutilmente di mitigarne la violenza. L'atteggiamento tracotante di
Ansedisio e di Ezzelino, che temeva i frati minori per la loro intransigente
opposizione già manifestatasi nel 1228, vivente lo stesso s. Antonio, trovò nel
B., che godeva di popolarità e di prestigio, un punto di efficace resistenza:
il che non impedì che quattro membri della sua famiglia fossero banditi da
Padova per volontà di Ezzelino (1254). Benché manchi ogni dato per affermarlo
con sicurezza, secondo il Rizieri non si dovrebbe essere lontani dal vero
immaginando che essi fossero fratelli o cugini del Belludi. Nel 1267, secondo
quanto permette di stabilire un documento di quell'anno, il B. è amministratore
della basilica, allora in costruzione, ed è ancora in vita nei primi giorni del
1285, quando gode di un lascito in denaro per l'acquisto di una nuova tonaca.
Il B. morì quasi nonagenario, il 17 febbr. 1285. Il suo corpo fu deposto e
venerato con pubblico culto nell'arca marmorea che aveva racchiuso i resti di
s. Antonio ed era rimasta vuota dopo la sua iscrizione nell'albo dei santi ad
opera di Gregorio IX.
La fama di santità e il
culto dei B. sono riccamente attestati da numerosi scrittori. Già nella
leggenda Benignitas del sec. XIV, pubblicata a Parigi nel 1904, si raccontava che
s. Antonio di Padova. "per le suppliche del suo compagno frate Luca, uomo
insigne per bontà", aveva guarito un bambino malato benedicendolo nel nome
di Cristo. Altre testimonianze sono offerte da Bartolomeo da Pisa nel suo
libro De conformitate vitae beati Francisci ad vitam domini Iesu (1385),
Michele Savonarola (1440), Marco da Lisbona (1556), Valerio Polidoro da Padova
(1610), Arthur du Monstier nel suo Martirologio (1613) e Fortunato
Hueber nel suo Menologio (1698).
I primi passi per
ottenere la conferma del culto furono compiuti nel 1784, quando il padre
guardiano del convento del Santo, fra' Giuseppe Trento, pregò il vescovo di
Padova, Niccolò Antonio Giustiniani, di riconoscere nelle forme canoniche il
corpo del B. "a ornamento della Chiesa del Santo e a illustrazione sempre
maggiore del culto immemorabile del beato" ]. Il 4 marzo 1785 avvenne la
richiesta ricognizione e fu aperta l'arca. Il processo verbale, che fu steso in
quell'occasione, venne più tardi incluso negli atti del processo ordinario per
la beatificazione equipollente. Attraverso tutta una serie di lenti e minuziosi
accertamenti, si giunse così all'approvazione, da parte di Pio XI, dei
rescritto della Sacra Congregazione dei Riti (18 maggio 1927).
Il B. non ha lasciato
alcuno scritto. Infatti, come hanno dimostrato il Rizieri e il Guidaldi (e
nonostante l'opinione contraria dei p. Granich), non gli appartengono né i
sermoni Narraverunt, che sono di fra' Luca da Bitonto, né quelli Ecce veniet.
Fonti e Bibl.: Acta
Sanctorum, Febr., III, Antverpiae 1658, p. 3; Analecta franciscana, III, Ad
Claras Aquas 1897, p. 504; IV, ibid. 1906 pp. 274, 340, 525; L.
Wadding, Annales Minorum, Ad Claras Aquas 1931, II, p. 95; III, p. 243;
IV. p. 238, 241, 312, 335; Mariani a Florentia Comp. chronic. fratrum
minorum, in Archivumfranciscanum historicum, II (1909), p. 309; rec. a B.
Marinangeli, Cenni sulla vita del beato L. B., discepolo e compagno di S.
Antonio, in Miscell. Francescana, XXIX (1929), p. 94; Manoscritti dell'Oliveriana
di Pesaro, ibid., XXXIII (1933), p. 364; G. Ferretto, Memorie del beato L. B., Padova
1816; P. Sevesi, Martyrologium Fratrum Minorum Prov. Mediolan., Seroni
1929, p. 19; P. Valugani, Beato L. B., in Frate Francesco, VII
(1934), pp. 34-39.
Tra il 1929 e il 1930 fu
dedicata al B. una nutrita serie di articoli nella rivista Il Santo: I
(1929), pp. 253-363; II (1929), pp. 46-59 e 117-130; III (1930), pp. 59-76.
Alcuni di questi articoli riguardavano particolarmente il problema della
paternità dei Sermoni: G. Granich, Stato della questione sopra gli scritti
del b. L. B., I (1929), pp. 315-336; Z. Rizieri, I Sermoni
"Narraverunt" sono del b. L. B. ?, ibid., pp. 337-343; L.
Guidaldi, Il vero autore dei Sermoni "Narraverunt" (Fr. Luca da
Bitonto), III (1930), pp. 59-76 (del Guidaldi cfr. anche Due codici
sconosciuti dei Sermoni di Frate Luca, I [1929], pp. 344-347).
Per quanto riguarda i
sermoni Ecce veniet cfr. Z. Rizieri, Per la storia della nostra
Diocesi, in Bollett. diocesano di Padova, XII (1927), n. 8, pp. 494-500
(il Rizieri aveva già pubblicato altre ricerche sul B. nello stesso Bollett.
diocesano di Padova, X [1925], pp. 288-297, e XI [1926], pp. 346-354).
Segnaliamo infine che la Bibl. Sanctorum (II, coll. 1085-1086) crede, invece,
alla paternità del B. per i Sermoni.
© Istituto della
Enciclopedia Italiana fondata da Giovanni Treccani - Riproduzione riservata
SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/luca-belludi_(Dizionario-Biografico)/
Romano
d'Ezzelino (Veneto), chiesa della Purificazione della Beata Vergine Maria -
Statue in facciata: sant'Antonio di Padova, Madonna con Bambino e beato Luca
Belludi
Romano
d'Ezzelino (Veneto, Italy), Purification of the Blessed Virgin Mary church -
Statues on the facade: saint Anthony of Padua, Madonna and Child and blessed
Luca Belludi
Febrero 17: Beato Lucas Belludi, Sacerdote, discípulo de San Antonio, de la Primera Orden (1195‑1285).
Aprobó su culto Pío XI el 18 de mayo de 1927.
Lucas Belludi nació en
Padua, hacia 1195. En el verano de 1220 San Francisco, de regreso del
oriente, atravesó el Véneto y se detuvo en Padua, y junto a la iglesita de
Santa María de Arcella, hizo construir un pequeño convento para algunos de sus
seguidores. En la Arcella dio el hábito de las damas pobres de Santa Clara a
Elena Enselmini y el hábito de los Hermanos Menores a un joven sacerdote, Lucas
Belludi.
Allí vivió Lucas siete
años dedicado a la mortificación y al apostolado. En este tiempo escribió sus
Sermones, que se conservan en preciosos códices. En 1227 se encuentra con
San Antonio de Padua y desde entonces los dos amigos como dos almas
gemelas, vivirán juntos, unidos en un solo corazón y en una sola alma. En
Pentecostés de 1227 San Antonio tomó parte en el capítulo General en La
Porciúncula. Allí fue elegido Ministro provincial de una extensa Provincia que
abarcaba toda la Italia septentrional y tomó a Lucas como su acompañante. Con
él estuvo en Roma cuando el Santo predicó en 1227 la cuaresma ante el Papa
Gregorio IX. En 1230 los dos santos participaron en el Capítulo general en Asís
y asistieron a la traslación de los restos de San Francisco de la iglesia
de San Jorge a la nueva Basílica erigida en la colina del Paraíso. De
regreso de Asís, se detuvieron en Camposampietro, donde el conde Tiso dio
fraternal hospedaje al santo taumaturgo cuya salud estaba terriblemente minada.
Al agravarse el mal, Fray Lucas quiso transportar al Santo a Padua, pero en
Arcella debió asistir en su agonía y muerte al santo a quien siempre había
amado y venerado, el 13 de junio de 1231.
Acontecimientos alegres
llenan la vida de Fray Lucas. Su santo maestro fue canonizado a sólo 11 meses
de la muerte por el Papa Gregorio IX y en Padua se daba comienzo a la gran
basílica, que a través de los siglos cantaría las glorias del taumaturgo. Para
la glorificación del maestro tuvo el discípulo una parte importante.
Ezzelino II de Romano,
verdugo y tirano, a quien Dante condenó en medio de los violentos sumergidos en
su propia sangre, continuaba produciendo víctimas inocentes. Fray Lucas,
ardiente como su Maestro, se presentó en Ansedisio y le reprochó las
injusticias y delitos cometidos. Ezzelino ordenó: “Fray Lucas sea perdonado,
pero su familia sea condenada al destierro”. Y así se hizo.
Fray Lucas Belludi se
durmió santamente en el sueño de los justos hacia 1285 y se encontró para
siempre con su maestro y taumaturgo. Tenía unos 90 años, de los cuales había
pasado 65 al servicio de Dios y de los hermanos, con un admirable espíritu de
dedicación.
BEATO LUCAS BELLUDI (1200(?)
- 1286)
. Nació en Padua hacia 1200, de familia noble y rica. Estudió en la Universidad
de Padua, como lo prueba su gran cultura. En 1220 se encontró con san Francisco
que, a su regreso de Oriente, pasó por Padua y fundó, junto a Santa María de la
Arcella, un hospicio, en el que recibió a Lucas, a quien orientó al sacerdocio.
El año 1227, Lucas se encontró con san Antonio, y a partir de entonces fue su
discípulo y compañero inseparable, que le asistió hasta la muerte; luego fue
uno de los editores de los sermones del Santo, testigo de su santidad y
promotor de su Basílica en Padua. Además, Lucas fue hombre de gran talento y
profunda espiritualidad, verdadero sabio, famoso predicador, de vida sencilla y
sana doctrina. Fue elegido Ministro provincial varias veces. Dejó escritos sus
propios sermones. Murió en la Arcella (Padua) el 17 de febrero de 1286. Fue
beatificado por Pío XI en 1927.
* * * * *
Lucas nació en Padua (Italia) hacia el año 1200, de la noble y muy rica familia
de los Belludi. Los datos que tenemos de su vida, y en particular de su
juventud, son más bien escasos. Con toda probabilidad estudió en la Universidad
de Padua, como lo prueba su gran cultura, y el año 1220 se encontró con san
Francisco que, a su regreso de Oriente, había desembarcado en Venecia y, de
camino hacia su tierra, pasó por Padua. En Santa María de La Cella o Arcella,
cerca de la ciudad, el Santo fundó un monasterio de clarisas, en el que recibió
a la beata Elena Enselmini (cf. 4 de noviembre), y junto al mismo un pequeño
hospicio para los frailes que las atendían; en él recibió Lucas el hábito de
manos de Francisco y en él moriría años más tarde san Antonio. Parece que fue
el mismo san Francisco quien orientó a Lucas al sacerdocio, habida cuenta de su
formación y sus virtudes.
En la humilde residencia de la Arcella pasó el ya sacerdote Lucas años de
oración y penitencia, a la vez que comenzaba a perfilar sus sermones. El año
1227, san Antonio, que había estado predicando en el sur de Francia, regresó a
Italia y fue elegido Ministro provincial del norte de Italia. Por entonces, tal
vez en el mismo año, Antonio se encontró con Lucas, y éste sería en adelante el
discípulo y compañero inseparable del Santo, en sus correrías apostólicas y en
la redacción de sus Sermones. Cuando después de la intensísima Cuaresma que
predicó en Padua el año 1231, san Antonio se retiró al eremitorio de
Camposampiero, cerca de Padua, allí lo atendió y cuidó el beato Lucas. El 13 de
junio de 1231, durante la comida, Antonio sufrió un colapso y se sintió morir;
pidió que lo trasladaran a Padua y, una vez más, Fr. Lucas fue su compañero
inseparable; lo asistió durante el viaje en carreta y permaneció a su lado en
la Arcella hasta que expiró aquella misma tarde. Después, nuestro Beato fue uno
de los editores de los sermones del Santo, testigo de su santidad y promotor de
su glorificación mediante la pronta canonización y la construcción de su Basílica
en Padua. Tan estrecha fue la relación entre el Santo y nuestro Beato, que a
éste se le llama también «Lucas de San Antonio».
En la vida del beato Lucas se suele destacar sobre todo el haber sido compañero
y colaborador de san Antonio; pero, además, fue un hombre de gran talento y
profunda espiritualidad, un verdadero sabio, famoso predicador, de vida
sencilla y sana doctrina. Fue elegido Ministro provincial varias veces. Después
de la muerte de san Antonio, el beato Lucas fue uno de los editores de sus Sermones;
por otra parte, Lucas es también autor de sus propios Sermones Dominicales y
otros, que se conservan inéditos en la Biblioteca Antoniana de Padua.
Murió en el hospicio de la Arcella (Padua) el 17 de febrero de 1286. Su cuerpo
fue depositado, en la Basílica de San Antonio, en el mismo sepulcro en que
estuvo sepultado al principio el Santo, su amigo y maestro. En 1971 los restos
del Beato fueron trasladados a otra tumba dentro de la misma Basílica, donde
reposan en la actualidad. Fue beatificado por Pío XI el 18 de mayo de 1927.
Entre los lugares de la Basílica paduana que merecen visitarse se encuentra la
Capilla del Beato Lucas Belludi, totalmente pintada al fresco por Giusto de'
Menabuoi (1382). Aún hoy son muchos estudiantes que acuden a su sepulcro para
pedirle su intercesión a la hora de los exámenes.
BEATO LUCAS BELLUDI ( 1286)
Era natural de Padua, donde nace hacia el año 1200 en el seno de la poderosa
familia Belludi. Cuando tenía veinte años oye predicar a san Francisco de Asís
y se siente atraído por su ejemplo de tal modo que ingresa en la Orden de
Menores. Hace el noviciado y, una vez profeso, san Francisco lo destina al
sacerdocio, que recibe.
Cuando san Antonio de Padua recibe la tarea de ser predicador popular por los
pueblos del norte de Italia y sur de Francia, fray Lucas le es asignado como
compañero y colaborador, y ésta es la tarea que Lucas ejerce hasta la temprana
muerte del Santo Doctor.
Lucas se opone valientemente a la tiranía de Ezzelino, cuyo representante,
Ansedisio, tuvo que escuchar las invectivas de Lucas contra la crueldad de su
gobierno y contra sus atropellos a la Iglesia. La venganza no se hizo esperar:
Lucas fue desterrado y a su propia familia le llegó también la cólera del
tirano, ya que le fueron confiscados sus bienes. Las cosas no pudieron
arreglarse hasta después de la muerte de Ezzelino.
Lucas prosiguió su trabajo en Padua, y producida la canonización de san
Antonio, trabajó en la construcción de una basílica en su honor. Elegido
provincial de la Orden, levanta un magnífico convento junto a la basílica y
logra al mismo tiempo la creación de otros conventos de su Orden.
Lucas perseveró en su tarea evangelizadora que se completaba con el ejemplo de
vida santa que dio siempre, sobresaliendo por su caridad y humildad. Vino a
morir con ochenta y cinco años el 17 de febrero de 1286 y fue enterrado en la
misma sepultura en que inicialmente estuvo el cuerpo de san Antonio. Su culto
inmemorial fue confirmado por el papa Pío XI el 18 de mayo de 1927.
[Año cristiano. Febrero. Madrid, BAC, 2003, pp. 365-366]
* * * * *
BEATO LUCAS BELLUDI ( 1286)
Sacerdote, discípulo y compañero de san Antonio, de la Primera Orden de san
Francisco (1195(?) - 1285). Aprobó su culto Pío XI el 18 de mayo de 1927.
Lucas Belludi nació en Padua, hacia 1195. En el verano de 1220 san Francisco,
de regreso del Oriente, atravesó el Véneto y se detuvo en Padua, y junto a la
iglesita de Santa María de Arcella hizo construir un pequeño convento para
algunos de sus seguidores. En la Arcella dio el hábito de las Damas Pobres de
Santa Clara a la beata Elena Enselmini y el hábito de los Hermanos Menores a un
joven sacerdote, Lucas Belludi.
Allí vivió Lucas siete años dedicado a la mortificación y al apostolado. En
este tiempo escribió sus Sermones, que se conservan en preciosos códices. En
1227 se encuentra con san Antonio de Padua y desde entonces los dos amigos,
como dos almas gemelas, vivirán juntos, unidos en un solo corazón y en una sola
alma. En Pentecostés de 1227 san Antonio tomó parte en el Capítulo General en
la Porciúncula. Allí fue elegido Ministro provincial de una extensa Provincia
que abarcaba toda la Italia septentrional, y tomó al beato Lucas como su
acompañante. Fue con él cuando el Santo en Roma predicó la cuaresma ante el
papa Gregorio IX. En 1230 los dos santos participaron en el Capítulo general en
Asís y presenciaron la traslación de los restos de san Francisco de la iglesia
de San Jorge a la nueva Basílica erigida en la colina del Paraíso. De regreso
de Asís, se detuvieron en Camposampietro, donde el conde Tiso dio fraternal
hospedaje al Santo taumaturgo cuya salud estaba terriblemente minada. Al
agravarse el mal, el beato Lucas quiso transportar al Santo a Padua, pero en
Arcella debió asistir en su agonía y muerte el 13 de junio de 1231 al santo a
quien siempre había amado y venerado.
Acontecimientos alegres llenan la vida del beato Lucas. Su santo maestro fue
canonizado a sólo 11 meses de su muerte por el papa Gregorio IX, y en Padua se
daba comienzo a la gran basílica, que a través de los siglos cantaría las
glorias del taumaturgo. En la glorificación del maestro tuvo el discípulo una
parte importante.
Ezzelino II de Romano, verdugo y tirano, a quien Dante condenó en medio de los
violentos sumergidos en su propia sangre, continuaba produciendo víctimas
inocentes. El beato Lucas, ardiente como su maestro, se presentó ante
Ansedisio, lugarteniente del tirano, y le reprochó las injusticias y delitos
cometidos. Ezzelino ordenó: «Fray Lucas sea perdonado, pero su familia sea
condenada al destierro». Y así se hizo.
El beato Lucas Belludi se durmió santamente en el sueño de los justos hacia
1285 y se encontró para siempre con su maestro y taumaturgo. Tenía unos 90
años, de los cuales había pasado 65 al servicio de Dios y de los hermanos, con
un admirable espíritu de dedicación.
[Ferrini-Ramírez, Santos franciscanos para cada día. Asís, Ed.
Porziuncola, 2000, pp. 54-55]
SOURCE : http://www.franciscanos.org/santoral/lucasbelludi.htm