vendredi 24 février 2012

Bienheureux LUCA BELLUDI, prêtre franciscain



Bienheureux Luca Belludi

Frère mineur (+ v. 1288)

Prêtre de l'Ordre des Mineurs, qui fut disciple et compagnon de saint Antoine.

À Padoue en Vénétie, l'an 1286, le bienheureux Luc Belludi, prêtre de l'Ordre des Mineurs, qui fut disciple et compagnon de saint Antoine.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/622/Bienheureux-Luca-Belludi.html

Bienheureux Luc Belludi

Compagnon de Saint Antoine de Padoue

1200-1286


Né dans la noble Famille des Belludi à Padoue, Luc entra dans l'ordre Franciscain à l'âge de 25 ans, la tradition dit qu'il portait la tunique dont était revêtu Saint François d'Assise. Il était doué d'une très grande culture, l'on pense qu'il avait probablement fréquenté la célèbre Université de Padoue. Ordonné Prêtre en 1227, Luc fit la rencontre avec celui qui allait devenir Saint Antoine de Padoue dont il devint le disciple le plus fidèle jusqu'à sa mort, Il fut surnommé « Luc de Saint Antoine ». Il faut aussi l'un des rédacteurs des célèbres Sermons de Saint Antoine. Par ses prières et à la suite de l'intercession, en songe, de Saint Antoine, Padoue fut libérée des arrogances du tyran Ezzelino Romano, le 20 juin1256. Le bienheureux mourut le 17 février 1286. Son corps fut déposé dans la même urne que celle ou avait été déposé le corps de Saint Antoine. En 1971 il fut transféré dans une autre tombe, dans la Basilique du Saint, à Padoue. Invoqué depuis toujours comme « Bienheureux », ce titre a été confirmé à la suite d'une procédure régulière par le Pape Pie XI, le 18 mai 1927. Il a laissé à la prospérité les « Sermones dominicales » qui sont conservés à la Bibliothèque Antonienne de Padoue. Les historiens ont dit de lui: « Il fut disciple et compagnon de Saint Antoine, homme vraiment très savant, grand parmi les prédicateurs, dans la doctrine et dans la vie, un peu comme son maître ». Il est généralement invoqué par les étudiants pour le bon résultat des examens.

Neuvaine au Bienheureux Luc Belludi

Tourmenté par les nombreux maux qui me contrarient la santé de mon âme et de mon corps, j'ai recours à vous, ô Bienheureux Luc Belludi, doux ami du Cœur de Jésus, qui avez glorifié vos mérites par la lumière des prodiges et des miracles obtenus par votre intercession. Je vous en supplie, écoutez ma prière, et essuyez mes larmes, en me secourant dans les nécessités présentes.

Trois Gloire au Père

Nombreuses sont les personnes qui ont bénéficié de votre protection, ô bienheureux confident de Saint Antoine! Bien que j'en sois indigne, je vous supplie de présenter devant le Trône de Dieu mes intentions et de me bénir avec votre main amoureuse.

Trois Gloire au Père

O Bienheureux Luc Belludi, qui débordez de compassion et de tendresse pour les pauvres et les opprimés, sentant naître dans mon coeur l'espoir que vous vouliez exaucer mes prières et me consoler, c'est avec une profonde joie que nous vous demandons les grâces (...) avec une grande résignation à la Volonté de Dieu.

Trois Gloire au Père

Avec Approbation Ecclesiastique

Téléchargez le texte de cette Neuvaine (pdf) en cliquant ici

SOURCE : http://imagessaintes.canalblog.com/archives/2011/06/12/21379675.html

Bienheureux Luc Belludi

Issu de la noble famille des Belludi de Padoue, le bienheureux Luc Belludi, après avoir fréquenté l' université de Padoue, entra chez les Franciscains de cette ville à 25 ans.

Devenu prêtre, il rencontra saint Antoine de Padoue, dont il deviendra un fidèle disciple jusqu' à la mort de ce dernier. C'est pourquoi il fut surnommé Luc de Saint-Antoine. Il fut aussi le rédacteur de certains sermons ( Sermones ) du saint.

Il mourut le 17 février 1286 fort âgé.

Le Pape Pie XI a confirmé la mémoire du bienheureux, le 18 mai 1927. Il est considéré en Italie comme protecteur des étudiants passant leurs examens.

Excellent prédicateur et homme érudit, ses écrits sont conservés à la bibliothèque antonienne, à Padoue. 

On se souvient aussi aujourd'hui, en ce deuxième dimanche de Carême, du martyre du bienheureux Antoine Leszczewicz ( 1890-1943 ).

lien : http://ut-pupillam-oculi.over-blog.com/article-5679458.html

SOURCE : https://ut-pupillam-oculi.over-blog.com/article-16734874.html

Bienheureux Luca Belludi

L’ombre et la lumière

Servir de plume et de secrétaire à un grand saint peut conduire à la sainteté. C’est le cas de Luca Belludi († 1286), fidèle compagnon de saint Antoine, auquel il survécut plus de cinquante ans. Lorsque François d’Assise vient à Padoue, il suscite l’enthousiasme parmi les jeunes, dont Luca à qui il remet l’habit. Prêtre, ce religieux à la fois humble, cultivé et généreux fréquente le monde étudiant. À partir de 1229, Antoine se trouve à Padoue et frère Luca le soutient dans son ministère, l’aide à rédiger ses sermons et lui devient si inséparable qu’on le nomme « Luca de saint Antoine ». Antoine mort, il défend les habitants de Padoue opprimés par le tyran Ezzelino. À la mort de Luca, son corps est déposé un temps dans le sarcophage du saint de Padoue ; il repose aujourd’hui dans une des chapelles de la basilique qu’il a vu construire.

Disciple et compagnon de saint Antoine, le bienheureux Luca Belludi choisi de vivre en serviteur du Christ en débordant de compassion et de tendresse pour les pauvres et les opprimés.

Temps de silence

À son exemple, invoquons l’Esprit Saint pour qu’en insufflant en nous la charité, il nous fasse participer au don propre de Jésus : filial envers Dieu et fraternel envers chaque homme.

Ce mois-ci, à l’écoute de Grégoire de Narek

Trace avec la Croix ton nom sur la lucarne de ma maison. Recouvre de ta Main le toit de mon habitation.

SOURCE : https://francais.magnificat.net/magnificat_content/bienheureux-luca-belludi/

Beato Luca Belludi

Padova (Veneto), basilica di Sant'Antonio - Cappella del Beato Luca Belludi

Padua (Veneto, Italy), Saint Anthony basilica - Blessed Luca Belludi chapel


La chapelle du bienheureux Luc

Elle s’ouvre sur la paroi nord de la Chapelle de la Vierge Noire. Le bienheureux Luc Belludi de Padoue était un disciple et un compagnon d’Antoine. Après la mort du Saint, il continua son apostolat, animé par le même esprit. Il fut probablement le promoteur de la construction de la Basilique.

L’autel est du XIIIe siècle. Les fresques de Giusto de Menabuoi (1382) représentent : au centre, La Vierge entourée de saints franciscains ; de part et d’autre de l’autel, deux épisodes de l’intercession du bienheureux Luc ; les autres fresques évoquent des épisodes de la vie des apôtres Philippe et Jacques racontés dans la Légende dorée. Dans le tombeau qui sert de table d’autel, repose le corps du bienheureux Luc.

SOURCE : https://www.santantonio.org/fr/content/la-chapelle-du-bienheureux-luc#:~:text=Le%20bienheureux%20Luc%20Belludi%20de,autel%20est%20du%20XIIIe%20si%C3%A8cle.

Beato Luca Belludi

Luca Belludi - ricostruzione facciale -  Du bist Tirol Genossenschaft, Gesichter der Geschichte, su unsertirol24.com. URL consultato l'11 giugno 2018.

Reconstrução facial forense de Luca Belludi. Um projeto da Universidade de Estudos de Pádua, do Centro Studi Antoniani e do grupo de pesquisas Arc-Team. Itália.


Blessed Luke Belludi

Also known as

Lucas Belludi

Lukas Belludi

Memorial

17 February

Profile

Born to the Italian nobility. Brought into the Franciscans by Saint Anthony of Padua and Saint Francis of AssisiAnthony‘s companion in his travels and preaching, tending to him in his last days and taking Anthony‘s place upon his death. Guardian of the Friars Minor in the city of Padua.

In 1239 Padua fell, nobles were executed, the mayor and council banished, the university of Padua closed, and the church dedicated to Saint Anthony left unfinished. Luke was expelled, but secretly returned, visiting the tomb of Saint Anthony to pray for help. One night a voice from the tomb assured him that the city would soon be delivered; it was.

Luke was elected provincial minister, and furthered the completion of the great basilica in honor of Anthony. Founded conventsMiracle worker.

Born

c.1200 in PaduaItaly

Died

c.1285 of natural causes

relics in the basilica of Saint Anthony

Additional Information

Saints of the Day, by Katherine Rabenstein

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Clinging to Onions

Cradio

Franciscan Media

Wikipedia

video

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webseiten auf deutsch

Ökumenisches Heiligenlexikon

sitios en español

Franciscanos

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Cathopedia

Santi e Beati

Wikipedia

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Svetniki

MLA Citation

“Blessed Luke Belludi“. CatholicSaints.Info. 7 May 2022. Web. 25 August 2025. <https://catholicsaints.info/saint-luke-belludi/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-luke-belludi/

Saints of the Day – Luke Belludi, O.F.M.

Article

Born in 1200; died 1285; cultus confirmed in 1927. Blessed Luke received the Franciscan habit from Saint Francis himself at Padua, Italy, and became the intimate friend of Saint Antony of Padua, at whose death he assisted. On his own death, he was laid in the empty tomb from which the body of Saint Antony had been taken (Benedictines).

MLA Citation

Katherine I Rabenstein. Saints of the Day1998. CatholicSaints.Info. 7 May 2022. Web. 26 August 2025. <https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-luke-belludi-o-f-m/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-luke-belludi-o-f-m/

Blessed Luca Belludi

In 1220, St. Anthony was preaching conversion to the inhabitants of Padua when a young nobleman, Luke Belludi, came up to him and humbly asked to receive the habit of the followers of St. Francis. Anthony liked the talented, well-educated Luke and personally recommended him to St. Francis, who then received him into the Franciscan Order.

Luke, then only 20, was to be Anthony’s companion in his travels and in his preaching, tending to him in his last days and taking Anthony’s place upon his death. He was appointed guardian of the Friars Minor in the city of Padua. In 1239 the city fell into the hands of its enemies. Nobles were put to death, the mayor and council were banished, the great university of Padua gradually closed and the church dedicated to St. Anthony was left unfinished. Luke himself was expelled from the city but secretly returned. At night he and the new guardian would visit the tomb of St. Anthony in the unfinished shrine to pray for his help. One night a voice came from the tomb assuring them that the city would soon be delivered from its evil tyrant.

After the fulfillment of the prophetic message, Luke was elected provincial minister and furthered the completion of the great basilica in honor of Anthony, his teacher. He founded many convents of the order and had, as Anthony, the gift of miracles. Upon his death he was laid to rest in the basilica that he had helped finish and has had a continual veneration up to the present time.

SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/blessed-luke-belludi/

Blessed Luca Belludi

Roman Martyrology: At Padua, blessed Luca Belludi, a priest of the Order of Minors, disciple and companion of Saint Anthony.

Of the noble family of Belludi of Padua, entered the Franciscan Order at 25, tradition has it that it was the same Saint Francis to dress him with the habit. Of high culture because he is likely to have attended the renowned University of Padua.

He was ordained a Priest in 1227, Luke met with Saint Anthony of Padua, where he became a faithful disciple to his death so he was called “Luke of St. Anthony.” He was one of the editors of Sermons of the Santo.

With his prayers and St. Anthony’s intervention in a dream, Padua was freed from the tyrant Ezzelino bullied by Romano, June 20, 1256. Blessed Luca died on February 17, 1286.

His body was buried in the same urn which had contained the body of Saint Anthony. In 1971 it was transferred into another tomb ever in the Basilica of the Saint in Padua. Always considered blessed, the title was confirmed after due process by Pius XI on May 18, 1927.

Remain with him the “Sermones dominicales” which are kept in full in the Library of St. Anthony of Padua. It has been said about him from time immemorial, “He was a disciple and companion of Saint Anthony, a man dottissimo truly excellent and among the preachers in the doctrine and life little different from his Master. “

He is called upon by students for success on their exams.

Source: Santi e Beati

SOURCE : http://theblackcordelias.wordpress.com/2009/02/17/blessed-luca-belludi-february-17/

Blessed Luke Belludi (1200-1285)

Around my house, we joke about “salvation by association” – our facetious hope that we might ride on the eternal coattails of the holy men and women we’ve rubbed shoulders with over the years. Of course, salvific grace doesn’t work that way, but hanging around saints is certainly a prudent measure when it comes to pursuing sanctity for ourselves.

Biographer of saints Father Alban Butler certainly thought so when it comes to Luke Belludi, a disciple and dedicated companion of Anthony of Padua. “The devotion to St. Anthony of Padua is so widespread and of such an early date,” wrote Butler, “that we cannot be surprised if those more intimately associated with him have been irradiated with his glory.”

In truth, we know little of Blessed Luke aside from his connections with his more famous mentor and friend. What we do know is that Belludi grew up in a wealthy family near Padua, Italy, and that he received the habit of the Friars Minor from St. Francis himself in 1220 – the same year, it turns out, that St. Anthony entered the order. Not long after, Bl. Luke is said to have implored St. Anthony’s miraculous intervention on behalf of a mortally ill child.

Later, St. Francis directed the rhetorically gifted Anthony to preach missions among the heretics of northern Italy and southern France. Bl. Luke accompanied Anthony on these journeys, and returned with him to Padua in 1231. That year, Anthony’s relentless pace caught up with his sickly constitution, and he succumbed to an early death. Luke Belludi was among the friars who attended Anthony in his last agony, and afterwards he became the saint’s stalwart champion.

Among other legacies, Belludi saw to the completion of the magnificent Paduan basilica in honor of St. Anthony, and it is there that Bl. Luke’s remains were put to rest in 1285 – in close proximity to the earthly remains of his saintly role model.

Luke Belludi’s own sanctity was confirmed by Pius XI in 1927, and his feast is celebrated among Franciscans on February 17.

A version of this story originally appeared in Franciscan Way, Franciscan University of Steubenville.

SOURCE : https://clingingtoonions.blogspot.com/2017/07/blessed-luke-belludi-1200-1285.html

Beato Luca Belludi

Filippo da VeronaSant'Antonio appare al beato Luca Belludi predicendogli l'immediata liberazione di Padova dal dominio di Ezzelino. 1510, Affresco, Sala Capitolare, Scuola del Santo, Padova


Beato Luca Belludi Sacerdote francescano

17 febbraio

Padova, 1200 circa – 17 febbraio 1286

Patronato: Buon esito degli esami scolastici

Etimologia: Luca = nativo della Lucania, dal latino

Martirologio Romano: A Padova, beato Luca Belludi, sacerdote dell’Ordine dei Minori, discepolo e compagno di sant’Antonio. 

Della nobile Famiglia dei Belludi di Padova, entrò nell’Ordine Francescano a 25 anni, la tradizione vuole che sia stato lo stesso s. Francesco a vestirlo col saio. Di ottima cultura perché è probabile che abbia frequentato la rinomata Università di Padova.

Sacerdote nel 1227, Luca si incontrò con s. Antonio da Padova, di cui divenne discepolo fedele fino alla morte di lui, per questo fu chiamato "Luca di s. Antonio". Fu uno dei redattori dei ‘Sermones’ del Santo.

Con le sue preghiere e con l’intervento in sogno di s. Antonio, Padova fu liberata dalle prepotenze del tiranno Ezzelino da Romano (20 giugno 1256). Il beato morì il 17 febbraio 1286.

Il suo corpo fu deposto nella stessa urna che aveva contenuto il corpo di s. Antonio. Nel 1971 fu traslato in altra tomba sempre nella Basilica del Santo a Padova. Da sempre considerato beato, titolo confermato dopo regolare processo da Pio XI il 18 maggio 1927.

Rimangono di lui i “Sermones dominicales” che si conservano integralmente nella Biblioteca Antoniana di Padova. E’ stato detto di lui dai massimi storici: “Fu discepolo e compagno di s. Antonio, uomo veramente dottissimo, eccellente fra i predicatori e nella dottrina e vita poco dissimile dal suo Maestro”.

E’ invocato dagli studenti per il buon esito degli esami.

PREGHIERA PER IL BUON ESITO DEGLI STUDI E DEGLI ESAMI 

O Signore, fonte di ogni sapienza,
ascolta la preghiera
che dal profondo del cuore ti innalziamo
per i meriti e la potente intercessione
del tuo fedelissimo Servo, il beato Luca Belludi,
cui concedesti il prezioso talento di una intelligenza aperta
e di quella sublime sapienza
che lo fece degno compagno
del primo Dottore dell’Ordine Francescano:
S. Antonio di Padova.
Illumina, o Signore, la nostra mente;
irrobustisci la nostra volontà,
affinché possiamo felicemente raggiungere
il compimento dei nostri studi.
Ti promettiamo, o Signore, di emulare la fedeltà,
con cui il tuo servo beato Luca Belludi
corrispose alle tue grazie.
Concedici poi, o Signore,
di comportarci in modo esemplare
in tutte le circostanze della vita
e di esercitare i doveri, ai quali saremo chiamati,
con integrità di coscienza,
profondendo le nostre migliori energie
nella difesa della verità e della giustizia,
che tu hai proclamato
come base di ogni ordine morale, civile, religioso e sociale.

Autore: Antonio Borrelli

SOURCE : http://www.santiebeati.it/Detailed/90249.html

BELLUDI, Luca

di Francesco Lazzari

Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 8 (1966)

Il B. sarebbe nato intorno al 1200. La notizia della sua appartenenza alla nobile e ricca famiglia Belludi, che si trova nella cronaca di Zambono di Andrea dei Favafoschi, non può essere posta in dubbio, perché il Favafoschi scriveva nel 1335, quando, cioè, vivevano a Padova un Pietrobuono e un Giacomo Belludi (per non parlare dello zio di entrambi, Zambonetto, che era stato bandito dalla città). A chiaro che tutti e tre non potevano ignorare l'appartenenza o l'estraneità del B. alla loro famiglia; non è da escludere inoltre che il Favafoschi possa aver conosciuto personalmente il Belludi.

Capostipite dei Belludi sarebbe un pellicciaio, Belludus, che, essendosi arricchito notevolmente con l'usura, pentitosi, aveva eretto per penitenza la chiesa di Sancta Maria Mater Domini (più tardi incorporata nell'attuale basilica del Santo). Il B., al contrario, sin dalla fanciullezza "optimum specimen dedit de contemptu mundi eiusque cupiditatum, et de amore Dei eiusque sanctae legis" (Decreto per la beatificazione equipollente del Servo di Dio L. B.). Secondo una iscrizione della chiesa annessa al convento fondato da s. Francesco ad Aracoeli (Arcella, Padova), s. Francesco vi aveva ricevuto nell'Ordine, nel 1220, la beata Elena Enselmini e, il B., la prima di dodici anni, il secondo di venti. Il B. fu dunque uno dei pionieri del francescanesimo padovano.

Il B. si incontrò con s. Antonio per la prima volta, quando lo stesso Antonio, nominato provinciale di Lombardia nel capitolo generale tenutosi ad Assisi nella Pentecoste del 1227, decise di visitare Padova. Da allora in poi (si era alla fine del 1227) si creò tra i due un rapporto simile a quello che intercorse tra fra' Vincenzo e s. Bernardino da Siena: dovunque s. Antonio andasse, il B. lo accompagnava, assistendolo e collaborando con lui efficacemente. Fu perciò che, se i frati erano indicati come "a Sancto Antonio", egli finì addirittura con l'assumere questa espressione come un cognome. Nel suo caso, le denominazioni "a Sancto Antonio, Sancti Antonii, de Sancto Antonio, socio Sancti Antonii" permettono, nel loro insieme, di dedurre che tale appellativo gli era attribuito con un senso tutto particolare: il B. non solo era il simbolo dell'intero convento, in quanto il più anziano e il più nobile dei confratelli e per di più preposto alla costruzione della basilica, ma era per antonomasia il compagno di s. Antonio, il testimone di avvenimenti avvolti dal fascino dell'eccezionalità.

Con s. Antonio, il B. si recò a Roma nel marzo del 1228: furono entrambi ospiti del piccolo convento di S. Francesco a Ripa, in cui era stato lo stesso s. Francesco durante i suoi soggiorni romani. Se ne allontanarono quando i seguaci di Federico II irruppero in S. Pietro, il lunedì di Pasqua di quello stesso anno, per far prigioniero Gregorio IX, il quale invece riuscì a fuggire. Dopo la Pasqua del 1230 il B. era con s. Antonio ad Assisi ed assisteva alla traslazione del corpo di s. Francesco dalla chiesa di S. Giorgio alla basilica di frate Elia.

Con la morte di s. Antonio (13 giugno 1231) nel convento di Arcella, le notizie sull'attività del B. si rarefanno sino quasi a scomparire. Nominato ministro provinciale nel 1239, conservò questo incarico sino al 1245. La sua opera fu ampia e feconda: fondò nuovi conventi, arricchì di opere d'arte la basilica e il convento di S. Antonio, predicò infaticabilmente ("maximus predicator" lo definisce il Favafoschi ed "egregius" il du Monstier). Con grande coraggio affrontò un giorno, nel suo palazzo, Ansedisio de' Guidotti, podestà di Padova, tentando inutilmente di mitigarne la violenza. L'atteggiamento tracotante di Ansedisio e di Ezzelino, che temeva i frati minori per la loro intransigente opposizione già manifestatasi nel 1228, vivente lo stesso s. Antonio, trovò nel B., che godeva di popolarità e di prestigio, un punto di efficace resistenza: il che non impedì che quattro membri della sua famiglia fossero banditi da Padova per volontà di Ezzelino (1254). Benché manchi ogni dato per affermarlo con sicurezza, secondo il Rizieri non si dovrebbe essere lontani dal vero immaginando che essi fossero fratelli o cugini del Belludi. Nel 1267, secondo quanto permette di stabilire un documento di quell'anno, il B. è amministratore della basilica, allora in costruzione, ed è ancora in vita nei primi giorni del 1285, quando gode di un lascito in denaro per l'acquisto di una nuova tonaca. Il B. morì quasi nonagenario, il 17 febbr. 1285. Il suo corpo fu deposto e venerato con pubblico culto nell'arca marmorea che aveva racchiuso i resti di s. Antonio ed era rimasta vuota dopo la sua iscrizione nell'albo dei santi ad opera di Gregorio IX.

La fama di santità e il culto dei B. sono riccamente attestati da numerosi scrittori. Già nella leggenda Benignitas del sec. XIV, pubblicata a Parigi nel 1904, si raccontava che s. Antonio di Padova. "per le suppliche del suo compagno frate Luca, uomo insigne per bontà", aveva guarito un bambino malato benedicendolo nel nome di Cristo. Altre testimonianze sono offerte da Bartolomeo da Pisa nel suo libro De conformitate vitae beati Francisci ad vitam domini Iesu (1385), Michele Savonarola (1440), Marco da Lisbona (1556), Valerio Polidoro da Padova (1610), Arthur du Monstier nel suo Martirologio (1613) e Fortunato Hueber nel suo Menologio (1698).

I primi passi per ottenere la conferma del culto furono compiuti nel 1784, quando il padre guardiano del convento del Santo, fra' Giuseppe Trento, pregò il vescovo di Padova, Niccolò Antonio Giustiniani, di riconoscere nelle forme canoniche il corpo del B. "a ornamento della Chiesa del Santo e a illustrazione sempre maggiore del culto immemorabile del beato" ]. Il 4 marzo 1785 avvenne la richiesta ricognizione e fu aperta l'arca. Il processo verbale, che fu steso in quell'occasione, venne più tardi incluso negli atti del processo ordinario per la beatificazione equipollente. Attraverso tutta una serie di lenti e minuziosi accertamenti, si giunse così all'approvazione, da parte di Pio XI, dei rescritto della Sacra Congregazione dei Riti (18 maggio 1927).

Il B. non ha lasciato alcuno scritto. Infatti, come hanno dimostrato il Rizieri e il Guidaldi (e nonostante l'opinione contraria dei p. Granich), non gli appartengono né i sermoni Narraverunt, che sono di fra' Luca da Bitonto, né quelli Ecce veniet.

Fonti e Bibl.: Acta Sanctorum, Febr., III, Antverpiae 1658, p. 3; Analecta franciscana, III, Ad Claras Aquas 1897, p. 504; IV, ibid. 1906 pp. 274, 340, 525; L. Wadding, Annales Minorum, Ad Claras Aquas 1931, II, p. 95; III, p. 243; IV. p. 238, 241, 312, 335; Mariani a Florentia Comp. chronic. fratrum minorum, in Archivumfranciscanum historicum, II (1909), p. 309; rec. a B. Marinangeli, Cenni sulla vita del beato L. B., discepolo e compagno di S. Antonio, in Miscell. Francescana, XXIX (1929), p. 94; Manoscritti dell'Oliveriana di Pesaro, ibid., XXXIII (1933), p. 364; G. Ferretto, Memorie del beato L. B., Padova 1816; P. Sevesi, Martyrologium Fratrum Minorum Prov. Mediolan., Seroni 1929, p. 19; P. Valugani, Beato L. B., in Frate Francesco, VII (1934), pp. 34-39.

Tra il 1929 e il 1930 fu dedicata al B. una nutrita serie di articoli nella rivista Il Santo: I (1929), pp. 253-363; II (1929), pp. 46-59 e 117-130; III (1930), pp. 59-76. Alcuni di questi articoli riguardavano particolarmente il problema della paternità dei Sermoni: G. Granich, Stato della questione sopra gli scritti del b. L. B., I (1929), pp. 315-336; Z. Rizieri, I Sermoni "Narraverunt" sono del b. L. B. ?, ibid., pp. 337-343; L. Guidaldi, Il vero autore dei Sermoni "Narraverunt" (Fr. Luca da Bitonto), III (1930), pp. 59-76 (del Guidaldi cfr. anche Due codici sconosciuti dei Sermoni di Frate Luca, I [1929], pp. 344-347).

Per quanto riguarda i sermoni Ecce veniet cfr. Z. Rizieri, Per la storia della nostra Diocesi, in Bollett. diocesano di Padova, XII (1927), n. 8, pp. 494-500 (il Rizieri aveva già pubblicato altre ricerche sul B. nello stesso Bollett. diocesano di Padova, X [1925], pp. 288-297, e XI [1926], pp. 346-354). Segnaliamo infine che la Bibl. Sanctorum (II, coll. 1085-1086) crede, invece, alla paternità del B. per i Sermoni.

© Istituto della Enciclopedia Italiana fondata da Giovanni Treccani - Riproduzione riservata

SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/luca-belludi_(Dizionario-Biografico)/

Beato Luca Belludi

Romano d'Ezzelino (Veneto), chiesa della Purificazione della Beata Vergine Maria - Statue in facciata: sant'Antonio di Padova, Madonna con Bambino e beato Luca Belludi

Romano d'Ezzelino (Veneto, Italy), Purification of the Blessed Virgin Mary church - Statues on the facade: saint Anthony of Padua, Madonna and Child and blessed Luca Belludi


Febrero 17: Beato Lucas Belludi, Sacerdote, discípulo de San Antonio, de la Primera Orden (1195‑1285). 

Aprobó su culto Pío XI el 18 de mayo de 1927.

Lucas Belludi nació en Padua, hacia 1195. En el verano de 1220 San Francisco, de regreso del oriente, atravesó el Véneto y se detuvo en Padua, y junto a la iglesita de Santa María de Arcella, hizo construir un pequeño convento para algunos de sus seguidores. En la Arcella dio el hábito de las damas pobres de Santa Clara a Elena Enselmini y el hábito de los Hermanos Menores a un joven sacerdote, Lucas Belludi.

Allí vivió Lucas siete años dedicado a la mortificación y al apostolado. En este tiempo escribió sus Sermones, que se conservan en preciosos códices. En 1227 se encuentra con San Antonio de Padua y desde entonces los dos amigos como dos almas gemelas, vivirán juntos, unidos en un solo corazón y en una sola alma. En Pentecostés de 1227 San Antonio tomó parte en el capítulo General en La Porciúncula. Allí fue elegido Ministro provincial de una extensa Provincia que abarcaba toda la Italia septentrional y tomó a Lucas como su acompañante. Con él estuvo en Roma cuando el Santo predicó en 1227 la cuaresma ante el Papa Gregorio IX. En 1230 los dos santos participaron en el Capítulo general en Asís y asistieron a la traslación de los restos de San Francisco de la iglesia de San Jorge a la nueva Basílica erigida en la colina del Paraíso. De regreso de Asís, se detuvieron en Camposampietro, donde el conde Tiso dio fraternal hospedaje al santo taumaturgo cuya salud estaba terriblemente minada. Al agravarse el mal, Fray Lucas quiso transportar al Santo a Padua, pero en Arcella debió asistir en su agonía y muerte al santo a quien siempre había amado y venerado, el 13 de junio de 1231.

Acontecimientos alegres llenan la vida de Fray Lucas. Su santo maestro fue canonizado a sólo 11 meses de la muerte por el Papa Gregorio IX y en Padua se daba comienzo a la gran basílica, que a través de los siglos cantaría las glorias del taumaturgo. Para la glorificación del maestro tuvo el discípulo una parte importante.

Ezzelino II de Romano, verdugo y tirano, a quien Dante condenó en medio de los violentos sumergidos en su propia sangre, continuaba produciendo víctimas inocentes. Fray Lucas, ardiente como su Maestro, se presentó en Ansedisio y le reprochó las injusticias y delitos cometidos. Ezzelino ordenó: “Fray Lucas sea perdonado, pero su familia sea condenada al destierro”. Y así se hizo.

Fray Lucas Belludi se durmió santamente en el sueño de los justos hacia 1285 y se encontró para siempre con su maestro y taumaturgo. Tenía unos 90 años, de los cuales había pasado 65 al servicio de Dios y de los hermanos, con un admirable espíritu de dedicación.

SOURCE : https://web.archive.org/web/20080521161928/http://www.franciscanos.net/santoral/diario/02febrero17.htm

BEATO LUCAS BELLUDI (1200(?) - 1286)

. Nació en Padua hacia 1200, de familia noble y rica. Estudió en la Universidad de Padua, como lo prueba su gran cultura. En 1220 se encontró con san Francisco que, a su regreso de Oriente, pasó por Padua y fundó, junto a Santa María de la Arcella, un hospicio, en el que recibió a Lucas, a quien orientó al sacerdocio. El año 1227, Lucas se encontró con san Antonio, y a partir de entonces fue su discípulo y compañero inseparable, que le asistió hasta la muerte; luego fue uno de los editores de los sermones del Santo, testigo de su santidad y promotor de su Basílica en Padua. Además, Lucas fue hombre de gran talento y profunda espiritualidad, verdadero sabio, famoso predicador, de vida sencilla y sana doctrina. Fue elegido Ministro provincial varias veces. Dejó escritos sus propios sermones. Murió en la Arcella (Padua) el 17 de febrero de 1286. Fue beatificado por Pío XI en 1927.

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Lucas nació en Padua (Italia) hacia el año 1200, de la noble y muy rica familia de los Belludi. Los datos que tenemos de su vida, y en particular de su juventud, son más bien escasos. Con toda probabilidad estudió en la Universidad de Padua, como lo prueba su gran cultura, y el año 1220 se encontró con san Francisco que, a su regreso de Oriente, había desembarcado en Venecia y, de camino hacia su tierra, pasó por Padua. En Santa María de La Cella o Arcella, cerca de la ciudad, el Santo fundó un monasterio de clarisas, en el que recibió a la beata Elena Enselmini (cf. 4 de noviembre), y junto al mismo un pequeño hospicio para los frailes que las atendían; en él recibió Lucas el hábito de manos de Francisco y en él moriría años más tarde san Antonio. Parece que fue el mismo san Francisco quien orientó a Lucas al sacerdocio, habida cuenta de su formación y sus virtudes.

En la humilde residencia de la Arcella pasó el ya sacerdote Lucas años de oración y penitencia, a la vez que comenzaba a perfilar sus sermones. El año 1227, san Antonio, que había estado predicando en el sur de Francia, regresó a Italia y fue elegido Ministro provincial del norte de Italia. Por entonces, tal vez en el mismo año, Antonio se encontró con Lucas, y éste sería en adelante el discípulo y compañero inseparable del Santo, en sus correrías apostólicas y en la redacción de sus Sermones. Cuando después de la intensísima Cuaresma que predicó en Padua el año 1231, san Antonio se retiró al eremitorio de Camposampiero, cerca de Padua, allí lo atendió y cuidó el beato Lucas. El 13 de junio de 1231, durante la comida, Antonio sufrió un colapso y se sintió morir; pidió que lo trasladaran a Padua y, una vez más, Fr. Lucas fue su compañero inseparable; lo asistió durante el viaje en carreta y permaneció a su lado en la Arcella hasta que expiró aquella misma tarde. Después, nuestro Beato fue uno de los editores de los sermones del Santo, testigo de su santidad y promotor de su glorificación mediante la pronta canonización y la construcción de su Basílica en Padua. Tan estrecha fue la relación entre el Santo y nuestro Beato, que a éste se le llama también «Lucas de San Antonio».

En la vida del beato Lucas se suele destacar sobre todo el haber sido compañero y colaborador de san Antonio; pero, además, fue un hombre de gran talento y profunda espiritualidad, un verdadero sabio, famoso predicador, de vida sencilla y sana doctrina. Fue elegido Ministro provincial varias veces. Después de la muerte de san Antonio, el beato Lucas fue uno de los editores de sus Sermones; por otra parte, Lucas es también autor de sus propios Sermones Dominicales y otros, que se conservan inéditos en la Biblioteca Antoniana de Padua.

Murió en el hospicio de la Arcella (Padua) el 17 de febrero de 1286. Su cuerpo fue depositado, en la Basílica de San Antonio, en el mismo sepulcro en que estuvo sepultado al principio el Santo, su amigo y maestro. En 1971 los restos del Beato fueron trasladados a otra tumba dentro de la misma Basílica, donde reposan en la actualidad. Fue beatificado por Pío XI el 18 de mayo de 1927. Entre los lugares de la Basílica paduana que merecen visitarse se encuentra la Capilla del Beato Lucas Belludi, totalmente pintada al fresco por Giusto de' Menabuoi (1382). Aún hoy son muchos estudiantes que acuden a su sepulcro para pedirle su intercesión a la hora de los exámenes.

BEATO LUCAS BELLUDI ( 1286)

Era natural de Padua, donde nace hacia el año 1200 en el seno de la poderosa familia Belludi. Cuando tenía veinte años oye predicar a san Francisco de Asís y se siente atraído por su ejemplo de tal modo que ingresa en la Orden de Menores. Hace el noviciado y, una vez profeso, san Francisco lo destina al sacerdocio, que recibe.

Cuando san Antonio de Padua recibe la tarea de ser predicador popular por los pueblos del norte de Italia y sur de Francia, fray Lucas le es asignado como compañero y colaborador, y ésta es la tarea que Lucas ejerce hasta la temprana muerte del Santo Doctor.

Lucas se opone valientemente a la tiranía de Ezzelino, cuyo representante, Ansedisio, tuvo que escuchar las invectivas de Lucas contra la crueldad de su gobierno y contra sus atropellos a la Iglesia. La venganza no se hizo esperar: Lucas fue desterrado y a su propia familia le llegó también la cólera del tirano, ya que le fueron confiscados sus bienes. Las cosas no pudieron arreglarse hasta después de la muerte de Ezzelino.

Lucas prosiguió su trabajo en Padua, y producida la canonización de san Antonio, trabajó en la construcción de una basílica en su honor. Elegido provincial de la Orden, levanta un magnífico convento junto a la basílica y logra al mismo tiempo la creación de otros conventos de su Orden.

Lucas perseveró en su tarea evangelizadora que se completaba con el ejemplo de vida santa que dio siempre, sobresaliendo por su caridad y humildad. Vino a morir con ochenta y cinco años el 17 de febrero de 1286 y fue enterrado en la misma sepultura en que inicialmente estuvo el cuerpo de san Antonio. Su culto inmemorial fue confirmado por el papa Pío XI el 18 de mayo de 1927.

[Año cristiano. Febrero. Madrid, BAC, 2003, pp. 365-366]

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BEATO LUCAS BELLUDI ( 1286)

Sacerdote, discípulo y compañero de san Antonio, de la Primera Orden de san Francisco (1195(?) - 1285). Aprobó su culto Pío XI el 18 de mayo de 1927.

Lucas Belludi nació en Padua, hacia 1195. En el verano de 1220 san Francisco, de regreso del Oriente, atravesó el Véneto y se detuvo en Padua, y junto a la iglesita de Santa María de Arcella hizo construir un pequeño convento para algunos de sus seguidores. En la Arcella dio el hábito de las Damas Pobres de Santa Clara a la beata Elena Enselmini y el hábito de los Hermanos Menores a un joven sacerdote, Lucas Belludi.

Allí vivió Lucas siete años dedicado a la mortificación y al apostolado. En este tiempo escribió sus Sermones, que se conservan en preciosos códices. En 1227 se encuentra con san Antonio de Padua y desde entonces los dos amigos, como dos almas gemelas, vivirán juntos, unidos en un solo corazón y en una sola alma. En Pentecostés de 1227 san Antonio tomó parte en el Capítulo General en la Porciúncula. Allí fue elegido Ministro provincial de una extensa Provincia que abarcaba toda la Italia septentrional, y tomó al beato Lucas como su acompañante. Fue con él cuando el Santo en Roma predicó la cuaresma ante el papa Gregorio IX. En 1230 los dos santos participaron en el Capítulo general en Asís y presenciaron la traslación de los restos de san Francisco de la iglesia de San Jorge a la nueva Basílica erigida en la colina del Paraíso. De regreso de Asís, se detuvieron en Camposampietro, donde el conde Tiso dio fraternal hospedaje al Santo taumaturgo cuya salud estaba terriblemente minada. Al agravarse el mal, el beato Lucas quiso transportar al Santo a Padua, pero en Arcella debió asistir en su agonía y muerte el 13 de junio de 1231 al santo a quien siempre había amado y venerado.

Acontecimientos alegres llenan la vida del beato Lucas. Su santo maestro fue canonizado a sólo 11 meses de su muerte por el papa Gregorio IX, y en Padua se daba comienzo a la gran basílica, que a través de los siglos cantaría las glorias del taumaturgo. En la glorificación del maestro tuvo el discípulo una parte importante.

Ezzelino II de Romano, verdugo y tirano, a quien Dante condenó en medio de los violentos sumergidos en su propia sangre, continuaba produciendo víctimas inocentes. El beato Lucas, ardiente como su maestro, se presentó ante Ansedisio, lugarteniente del tirano, y le reprochó las injusticias y delitos cometidos. Ezzelino ordenó: «Fray Lucas sea perdonado, pero su familia sea condenada al destierro». Y así se hizo.

El beato Lucas Belludi se durmió santamente en el sueño de los justos hacia 1285 y se encontró para siempre con su maestro y taumaturgo. Tenía unos 90 años, de los cuales había pasado 65 al servicio de Dios y de los hermanos, con un admirable espíritu de dedicación.

[Ferrini-Ramírez, Santos franciscanos para cada día. Asís, Ed. Porziuncola, 2000, pp. 54-55]

SOURCE : http://www.franciscanos.org/santoral/lucasbelludi.htm