dimanche 19 février 2012

Saint CORRADO CONFALONIERI da PIACENZA (CONRAD de PLAISANCE, de NOTO), ermite tertiaire franciscain et confesseur


Bienheureux Conrad de Plaisance

Ermite tertiaire franciscain en Sicile (+ 1351)

Moine et confesseur.

C'est une partie de chasse qui changea la destinée de Conrad, le seigneur de Plaisance en Italie. Un sanglier s'était réfugié dans un fourré, Conrad y fit mettre le feu pour le débusquer, mais un vent violent se leva qui, gagnant de proche en proche, fit de grands ravages. On chercha un coupable et ce fut un pauvre diable qui fut arrêté alors qu'il ramassait du bois mort. Conrad le laissa condamner à mort. Mais sa conscience condamna Conrad qui vint témoigner au procès et obtint le non-lieu. Il lui fallut sacrifier toute sa fortune pour réparer les dégâts. Devenus pauvres, lui et sa femme, décidèrent d'embrasser la vie religieuse, elle chez les clarisses de Plaisance, lui ermite tertiaire franciscain en Sicile, passant les trente-six dernières années de sa vie comme infirmer à l'hôpital de Noto.

À Noto en Sicile, l’an 1351, le bienheureux Conrad Confalonieri de Plaisance, ermite du Tiers-Ordre de Saint François, qui, après avoir délaissé les jeux du monde, poursuivit durant près de quarante ans une forme de vie très dure, dans la prière et la pénitence continuelles.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/668/Bienheureux-Conrad-de-Plaisance.html

San Corrado ferma la mano del boia sull'innocente e ammette la colpa dell'incendio (stampa del 1700)

San Corrado hält die Hand des Scharfrichters über dem Unschuldigen auf und gibt die Schuld an dem Brand zu.


SAINT CONRAD de PLAISANCE

Solitaire

(+ 1351)

Conrad naquit à Plaisance en 1290 de parents riches, qui le marièrent et lui laissèrent à leur mort des biens considérables. Quoiqu'il eût des principes religieux, il se laissa aller aux vanités du monde.

Un jour, à la chasse, ayant allumé un grand feu pour forcer quelque bête fauve à quitter son terrier, l'incendie se communiqua de proche en proche, et Conrad, après de vains efforts pour l'éteindre, s'enfuit, laissant la forêt à moitié consumée. Le dégât fut considérable. L'autorité se mit aussitôt à en rechercher l'auteur; plusieurs personnes furent emprisonnées, entre autres un malheureux qu'on avait vu revenant de la forêt quelques heures avant l'incendie. Il nia d'abord avec fermeté. Mais les juges, trompés par les apparences, l'ayant fait appliquer à la question, il avoua, vaincu par la douleur, tout ce qu'on voulut, et il fut condamné à mort.

Conrad, déchiré par le remords, alla trouver les magistrats, leur avoua la vérité et offrit de payer le dommage occasionné par son imprudence. Sa proposition fut acceptée, mais pour la remplir il fut obligé de vendre une partie de ses biens. Cet événement lui inspira la résolution de ne s'occuper que de son salut, qu'il avait négligé jusqu'alors.

Après avoir fait partager à son épouse les nouveaux sentiments qui l'animaient, il mit ordre à toutes ses affaires, et ils partirent ensemble pour Rome. Conrad entra dans le Tiers-Ordre de saint François, et sa femme se fit carmélite.

Après quelques temps de séjour à Rome, Conrad se rendit en Sicile, où il se dévoua au service des malades; puis, entraîné par l'amour de la solitude, il gagna une haute montagne où il passa le reste de ses jours dans la pénitence et les austérités.

Il mourut en 1351, à l'âge de soixante et un ans. Plusieurs miracles qu'il opéra, après sa mort, lui ont mérité les honneurs que l'Église rend aux Saints.

L'Année chrétienne, Tome I, p. 244-245

SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_conrad_de_plaisance.html


Conrad était un riche propriétaire de Plaisance. Un drame changera le cours de sa vie paisible. Une partie de chasse a déclenché un terrible incendie ; il faut mettre la main sur un coupable. Conrad laisse accuser et condamner à mort un pauvre homme sans défense. Les boucs émissaires existent de tout temps dans la vie sociale et politique. Pris de remords, Conrad ira se dénoncer, juste avant l'exécution de l'innocent. Avec son épouse, il connaîtra une pauvreté extrême, par suite des revers de fortune qui s'abattent sur sa famille, d'autant que lui et sa femme avaient voulu dédommager les victimes de l'incendie.

Les deux époux décideront ensuite d'entrer dans la Famille de saint François d'Assise. Alors que son épouse rejoint les SÅ“urs Clarisses de Plaisance, Conrad part en Sicile s'engager dans le Tiers-Ordre des franciscains. Il passera les trente-cinq dernières années de sa vie en pratiquant une sévère pénitence et en se dévouant auprès des malades. Conrad de Plaisance meurt en Sicile près de Noto le 19 février 1351.

Conrad (étymologie germanique) vient de "con" : audacieux et "rad" : conseil.

Rédacteur : Frère Bernard Pineau, OP

SOURCE : http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Saints/Conrad

Reliquia di san Corrado conservata a Calendasco dove è Patrono da quattro secoli. La foto è usabile per divulgare la devozione al Santo piacentino.


Saint Conrad Confalonieri 

Ermite Tertiaire Franciscain en Sicile

Conrad (Corrado) naît à Calendasco (province de Plaisance, Italie) en 1290, descendant de la noble famille Confalonieri.

Seigneur de Plaisance, Conrad voulut, au cours d'une chasse, en 1313, débusquer un sanglier en mettant le feu à un fourré.

Mais un vent violent se leva et l'incendie ravagea une grande partie de la contrée. On trouva le coupable en désignant un pauvre vieillard qui était venu ramasser du bois.

Conrad le laissa condamner à mort mais il se repentit bientôt de sa lâcheté et alla se dénoncer pour éviter que l'innocent ne soit exécuté. Il dut alors, avec sa femme, sacrifier tous leurs biens pour réparation et se retrouvèrent pauvres.

Ils décidèrent, un peu plus tard, de se séparer d'un commun accord afin de pouvoir entrer dans les Ordres.

Sa femme se fit Carmélite et lui-même entra dans le Tiers-Ordre de Saint François. Puis il alla en Sicile se dévouer au service des malades et passa les dernières années de sa vie comme anachorète sur une haute montagne.

Conrad mourut près de Noto en Sicile, dans la grotte des « Pizzoni », le 19 Février 1351.

Read more at http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/fevrier/bienheureux-conrad-de-plaisance-ermite-tertiaire-franciscain-en-sicile-fete-le-19-fevrier.html#YekMZKKwOhzXpjo6.99

SOURCE : http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170219&id=13348&fd=0

A San Corrado La sua città devota, Noto SR, Sicily, Italy


Saint Conrad of Piacenza

Also known as

Conrad of Noto

Conrad Confalonieri

Corrado…

Currau…

Kerrew…

Memorial

19 February

Profile

Born to the nobility. Married to Euphrosyne, the daughter of a nobleman; the two led a pious life in the world. One day while hunting, Conrad ordered attendants to set fire to some brush in order to flush out the game. A strong wind carried the flames to nearby fields, forests, towns and villages, and Conrad fled in panic. An innocent peasant was imprisonedtortured into a confession and condemned to death for the fire. Remorseful, Conrad stepped forward to confess, saving the man. He then paid for the damaged property, selling nearly all he owned in order to raise the cash.

Conrad and his wife saw the hand of God in the dramatic events, and chose to give the poor everything they had left. They then separated, she to a Poor Clare monastery, he to a group of Franciscan tertiary hermits. Conrad lived such a life of piety that his reputation for holiness spread quickly. He had the gift of healing. Visitors destroyed his solitude, so he fled to a the valley of NotoItaly in Sicily where he lived 36 years in prayer as a hermit.

Legend says that when the Bishop of Syracuse visited him, the bishop asked if Conrad had anything to offers guests. Conrad said he would check in his cell. He returned carrying newly made cakes, which the bishop accepted as a miracle. Conrad returned the bishop‘s visit, and made a general confession to him. As he arrived, he was surrounded by fluttering birds, who escorted him back to Noto.

Born

c.1290 at PiacenzaItaly

Died

19 February 1351 at NotoSicily of natural causes while kneeling before a crucifix

body found incorrupt in 1485

Canonized

relics formally enshrined in 1485, indicating a local cultus

in 1515 Pope Leo X approved the celebration of his feast by the town of NotoItaly

in 1625 Pope Urban VIII approved celebration by all Franciscans

Patronage

against hernias

NotoSicily, city of

NotoSicilydiocese of

Representation

Franciscan hermit with a cross upon which birds perch

beardedold man with a tau staffbare feetFranciscan cincture, and small birds fluttering around him

old man with stags and other animals around him

Additional Information

Catholic Encyclopedia

Tertiary Saints, by Father Hilarion Duerk, OFM

Saints of the Day, by Katherine Rabenstein

books

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

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“Saint Conrad of Piacenza“. CatholicSaints.Info. 22 May 2020. Web. 19 February 2021. <https://catholicsaints.info/saint-conrad-of-piacenza/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-conrad-of-piacenza/

Konrad von Piacenza, Ölgemälde, venezianisch


St Conrad de Plaisance

Feast Day – February 19

St Conrad de Plaisance was born at Piacenza, Lombardy, in the year 1290, of a very noble family. He married Euphrosyne, the daughter of a nobleman of Lodi, while he was still quite young. He had a great fondness for chivalrous sports and was an eager hunter.

One time when out hunting, his quarry hid itself in dense underbrush. To force it into the open, Conrad directed his attendants to set fire to the brushwood. The wind, however, drove the flames upon a nearby grain field, where it continued to spread, destroying the entire crop and a large forest besides.

The governor of Piacenza at once sent out armed men to apprehend the incendiary.

Filled with consternation at the unfortunate turn of the conflagration, Conrad meanwhile fled into the city along certain lonely roads. The posse, however, came upon a poor peasant who had gathered a bundle of charred sticks and was carrying them into the city. Believing him to be the guilty person, the men seized him. He was tortured on the rack until they wrung from the poor man a statement that he had set fire to the woods out of sheer spite. He was condemned to death.

Not until the unfortunate victim was passing Conrad's house on the way to execution, did Conrad learn why the sentence of death had been imposed on the peasant. Driven by his conscience, Conrad rushed out, saved the man from the hands of the bailiffs, and before all the people acknowledged that he was the guilty person. He went to the governor and explained that the conflagration was the result of a mishap; that he was willing to repair all the damage done. His wife joined him in his good will and sacrificed her dowry to assist in making restitution.

The incident taught Conrad the vanity of the goods of this world, and he resolved to give his attention only to eternal goods. He communicated his sentiments to his wife, and found that she entertained the same ideas. She went to the convent of Poor Clares and received the veil there, while Conrad, who was only 25 years old, left his native town and joined a group of hermits of the Third Order.

In a very short time he made such progress in virtue that the fame of his sanctity attracted many of his former friends and acquaintances to his hermitage. But it was Conrad's wish to forsake the world completely; so he slipped away to Rome, and from there went to Sicily, to the Noto valley, near Syracuse, where he hoped he could remain unknown and in utter seclusion. He lived there for 36 years, the last of which he spent in a lonely cave on a height since named Mount Conrad.

There St Conrad de Plaisance lived an extremely penitential life, sleeping on the bare earth and taking only bread and water with some wild herbs for nourishment. Nevertheless, he was subjected to some of the most terrible assaults of the devil. But by means of prayer so pleasing to God that he was granted the gifts of prophesy and miracles.

When Conrad perceived that his end was drawing near, he went to Syracuse to make a general confession of his life to the bishop. On the way flocks of birds flew about him and perched on his shoulders as they used to do to St Francis, and on the way back to his solitude they accompanied him again, to the astonishment of all whom he met. On the very same day St Conrad de Plaisance was seized with a fever, which resulted in his death a few days later.

St Conrad de Plaisance was kneeling before an image of the Crucified when he peacefully passed away on February 19, 1351. In accordance with his wishes he was buried in the church of St. Nicholas at Noto, where his remains still repose in a silver shrine. Many miracles have taken place there. In the year 1515 Pope Leo X permitted that his feast be celebrated at Noto. Pope Urban VIII canonized him in 1625.

*from : The Franciscan Book of Saints, ed. by Marion Habig, ofm.

SOURCE : http://www.roman-catholic-saints.com/st-conrad-de-plaisance.html

Giovanni Lanfranco (1582–1647). Saint Conrad Confalonieri, 
1618, Lyon, Musée des Beaux-Arts / Museo di belle arti di Lione, Originally from Parme cathedrale. Sent by the State, 1811


St. Conrad of Piacenza (1290-1351) was born of a noble family in northern Italy and as a young man married Euphrosyne, daughter of a nobleman.

One day while hunting he ordered attendants to set fire to some brush in order to flush out the game. The fire spread to nearby fields and to a large forest. Conrad fled. An innocent peasant was imprisoned, tortured to confess and condemned to death. Conrad confessed his guilt, saved the man’s life and paid for the damaged property.

Soon after this event, Conrad and his wife agreed to separate: she to a Poor Clare monastery and he to a group of hermits following the Third Order Rule. His reputation for holiness, however, spread quickly. Since his many visitors destroyed his solitude, Conrad went to a more remote spot in Sicily where he lived 36 years as a hermit, praying for himself and for the rest of the world.

Prayer and penance were his answer to the temptations that beset him. Conrad died kneeling before a crucifix. He was canonized in 1625.

SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/saint-conrad-of-piacenza/

Stendardo di san Corrado della chiesa di Calendasco di Piacenza. Lo stendardo è del tardo 1700


St. Conrad of Piacenza

Hermit of the Third Order of St. Francis, date of birth uncertain; died at Noto in Sicily, 19 February, 1351. He belonged to one of the noblest families of Piacenza, and having married when he was quite young, led a virtuous and God-fearing life. On one occasion, when he was engaged in his usual pastime of hunting, he ordered his attendants to fire some brushwood in which game had taken refuge. The prevailing wind caused the flames to spread rapidly, and the surrounding fields and forest were soon in a state of conflagration. A mendicant, who happened to be found near the place where the fire had originated, was accused of being the author. He was imprisoned, tried, and condemned to death. As the poor man was being led to execution, Conrad, stricken with remorse, made open confession of his guilt; and in order to repair the damage of which he had been the cause, was obliged to sell all his possessions. Thus reduced to poverty, Conrad retired to a lonely hermitage some distance from Piacenza, while his wife entered the Order of Poor Clares. Later he went to Rome, and thence to Sicily, where for thirty years he lived a most austere and penitential life and worked numerous miracles. He is especially invoked for the cure of hernia. In 1515 Leo X permitted the town of Noto to celebrate his feast, which permission was later extended by Urban VIII to the whole Order of St. Francis. Though bearing the title of saint, Conrad was never formally canonized. His feast is kept in the Franciscan Order on 19 February.

Donovan, Stephen. "St. Conrad of Piacenza." The Catholic Encyclopedia. Vol. 4. New York: Robert Appleton Company,1908. 19 Feb. 2017 <http://www.newadvent.org/cathen/04260b.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Chris Cobb.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. Remy Lafort, Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2020 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/04260b.htm


Noto, Duomo, interno, Cappella navata dx


Immagine di San Corrado sopra l'altare laterale della Cattedrale di Noto

Conrad of Piacenza, OFM Tert. (AC)

Born in 1290; died 1351 or 1354; cultus approved with the title of saint by Paul III. The nobly born Conrad loved hunting. One day on Conrad's orders, his beaters set light to the undergrowth to flush out the game that their master wished to kill. The fire spread to neighboring cornfields and even damaged several houses. Unable to control the fire, Conrad and his beaters quickly returned home and said nothing.

A poor man who had been collecting faggots nearby was unjustly accused of starting the fire and condemned to death. Conrad's conscience was stirred, and he confessed to being responsible for the fire, in order to save the poor man's life.

The compensation he had to pay for the damage caused by the fire was enormous. Conrad and his wife were virtually impoverished. But the experience had enriched him spiritually. It seemed to both of them that God was calling them to abandon a life devoted to selfish pleasures. The couple gave their remaining possessions to the poor. Saint Francis and Saint Clare had established orders for those who voluntarily embraced poverty; Conrad became a hermit under the rule of Saint Francis, and his wife joined the Poor Clares.

Nothing could keep away men and women attracted by the great austerity of the rest of Conrad's life. He withdrew more and more into solitude, finally spending thirty years in the valley of Noto in Sicily. He spent part of his time in the Hospital of Saint Martin, and the rest in the hermitage founded by William Bocherio, another noble who had become an anchorite.

Seeking still more solitude, he hid himself in the grotto of Pizzoni near Noto. Yet his prayers brought blessings to men, sometimes healing their diseases, and thousands flocked to him. When a famine struck, people came to him to beg for help. Through his prayers, relief was said to come at once.

Even the bishop of Syracuse travelled to seek his blessing towards the end of Conrad's life. It was reported that as the bishop's attendants were preparing to unpack provisions they had brought, the bishop asked Conrad smilingly whether he had anything to offer his guests. Conrad replied that he would go and look in his cell. He returned carrying newly made cakes, which the bishop accepted as a miracle.

Conrad returned the bishop's visit and made a general confession to him. As he arrived, he was surrounded by fluttering birds, who escorted him back to Noto.

He died still praying for others in the church of Saint Nicholas in Noto, where his tomb became the goal of many pilgrimages because of the miraculous cures that occurred there (Benedictines, Bentley, Encyclopedia, White).

In art, Conrad is a Franciscan hermit with a cross upon which birds perch. Sometimes he is portrayed as a bearded, old man with a tau staff, bare feet, Franciscan cincture, with small birds fluttering around him (Roeder), or with stags and animals about him (White). He is invoked against hernias (Encyclopedia, White).

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0219.shtml

St. Conrad of Piacenza, Casa dos Santos, Igreja da Ordem Terceira de São Francisco (Church of the Third Order of Saint Francis), Salvador, Bahia, Brazil.

São Conrado de Placência, Casa dos Santos, Igreja da Ordem Terceira de São Francisco, Salvador, Bahia.


Tertiary Saints – Saint Conrad of Placentia, Tertiary of Saint Francis, 1351

Saint Conrad was a native of Placentia, a beautiful city of sunny Italy. He and his consort belonged to the noblest families of the country; both were of equal rank and virtue, both had been blessed with pious parents. They spent their days in works of charity, in labor, and love, and prayer, interspersed with simple amusements. Thus they lived in perfect harmony, serving their Creator in joy; but God had a great trial in store for them.

One day, when Saint Conrad was hunting, he commanded his attendants to set fire to some brushwood in order to drive out the game that he thought had taken refuge there. Unfortunately, a gust of wind drove the flames into a cornfield, then they rapidly spread to the neighboring fields, and caused immense damage. The attendants fled, and Saint Conrad, horrified at the impossibility of checking the flames, returned by stealth into the city, no one suspecting that he was the cause of the fire. By the order of the governor, a poor man was taken prisoner who had been found nervously picking up wood near the scene of the conflagration. The evidence against him being judged conclusive, he was condemned to death. He was already on his way to execution, when our Saint, stung with remorse, rushed into the midst of the crowd and declared himself to be the author of the disaster. Plaving rescued the poor man, he went before the governor, to whom he confessed the whole truth. Being found free from malice he was only charged with imprudence, but sentenced, nevertheless, to repair the damage of which he was the cause. Saint Conrad was obliged, in consequence, to sell all his property, and even to give up his wife’s dowry—this left him wholly destitute.

Saint Conrad truly loved God as the highest and greatest good. Therefore his actions were regulated by that eternal law which is the source of all justice. From the standpoint of the world he could have had a splendid future. Life smiled upon him, and drew before his wondering eyes a most beautiful picture of peace, plenty, happiness, and home. He was of noble birth, he was young, healthy, rich; his many friends loved and esteemed him; his devoted consort clung to him with all the fervor of youthful love. All at once he faces ruin, his delicate conscience cries out against him, but his human nature recoils at the thought of losing everything. Had he remained silent, no one would have known about his mishap in the forest. Why should he confess and then sacrifice all, perhaps even his very life? “He did not foresee, much less did he intend the havoc that he caused; if an innocent man is condemned to death the rashness of the judges must be blamed.” These thoughts surely flashed through the excited mind of our Saint, but the grace of God conquered. With one grand effort Saint Conrad swept aside the thoughts that assailed him. He confessed that he was the cause of the conflagration, and come what may, he was willing to make full reparation. His love of God gained the victory!

Saint Conrad felt the change that came over his life, as the result of his public confession; he felt it keenly. But Christ was his consoler, and he soon knew that the grace of God was working in his soul. His ill luck led him to reflect seriously on the instability of earthly happiness. After some time the bitterness of his mind was changed into sweetness, for our Savior filled his heart with such ardent love of God that God’s service now appeared to him as the only thing worthy of his esteem and ambition, tie sincerely communicated his thoughts to his virtuous wife, who, moved by his pious sentiments, thereupon also desired to have no other companion in her life and no other consoler in her afflictions than Christ Himself. With the consent of her husband she received the habit of Saint Clare in the monastery at Placentia, leaving Saint Conrad at liberty to consecrate the rest of his life to God in whatever manner he desired. The Saint was then about twenty-five. He put on the garb of a pilgrim, and retired to a solitary spot where some pious hermits lived under the Rule of the Third Order of Saint Francis; from them he received the habit of our Seraphic Father. Thus God rewarded Saint Conrad and his consort magnificently for the sacrifices they had made out of love for Him. Henceforth the virtues and counsels of Christ as laid down by the example and precepts of His servant Saint Francis was the guide of their lives.

From that time Saint Conrad made such rapid progress in perfection, that he soon became universally renowned for his sanctity, and was visited in his solitude by numbers of his fellow-citizens. To escape these honors and live unknown, our Saint went to Rome, where he visited the Tomb of the Holy Apostles. Then being guided by Divine Providence he continued his journey and came into Sicily. There the saintly Tertiary fixed his abode in the valley of Noto. He lived in this valley for the remainder of his life, with no other desire than to please God and to love Him as Saint Francis had done. Far away from his native city, from his relatives and former friends, Saint Conrad could give himself up to prayer and penance without being disturbed by the frequent visits of his fellow-citizens. Near the hut of a certain William Buchior, a rich nobleman who had left the world to lead a solitary and penitential life, Saint Conrad erected a hermitage for himself. In his solitude he worked, and prayed, and fasted, and lived for God alone. Even when disturbed in the midst of his deep reveries, he was meek and kind to every one who disturbed him. He was so pure and chaste, so mild, cheerful, and patient that he seemed rather to be an angel among men, than a poor follower of Saint Francis of Assisi.

The fire of charity and brotherly love which burnt with ever increasing ardor in his soul, led him to visit the sick in the nearby hospital of Saint Martin, in the city of Noto. His zeal for the House of God, and his earnest desire for the salvation of souls, almost consumed him. Although he loved retirement, and preferred being alone, his charity urged him to spend many days among the afflicted in this hospital; he even lived there for a time.* With unusual alacrity he served the sick, he kindly and prudently admonished sinners, and soon learned to be “all things to all men.” It especially gave him great satisfaction to be permitted to attend to those whose maladies were most disgusting. He consoled them in their afflictions, directed their thoughts to Heaven, and gave them every attention. Extremely solicitous for the spiritual and corporal welfare of his charges, Saint Conrad was even more solicitous for his own spiritual welfare; his body, however, he treated like an enemy, or more truly, as a friend, since he preferred to sacrifice it in this world by scourgings, night watches, fasts and other mortifications, rather than by overindulgence expose it to any harm in the world to come. He would frequently leave the hospital of Saint Martin to go back for a time to his hermitage in- the valley of Noto.

So entirely had this holy Tertiary consecrated himself to our Lord, that to those who knew him well he seemed to be completely absorbed in God and in His sacred service. Yet, his saintly life did not exempt him from temptations, quite to the contrary he had to encounter the most terrible assaults of Satan. Like Saint Jerome, the solitary of Bethlehem, Saint Conrad was tried by horrible and continual temptations; these he overcame by redoubling his austerities. Sometimes he would roll himself among brambles and thorns until his body was covered with blood. The devil, confounded and exasperated at his courage, appeared to him several times, loaded him with insults, and beat him unmercifully. The Saint only prayed the more ardently and thus put to flight the spirit of darkness. We need not be surprised that Saint Conrad was tempted so severely. The Holy Ghost himself warns us, saying: “Son, when thou comest to the service of God, stand in justice and in fear, and prepare thy soul for temptation.”

Even in this life our Lord deigned to glorify His servant by the gift of miracles and prophecy. A famine having broken out in the country, numbers of persons came to his cave in order to implore his help. Touched with pity, Saint Conrad turned to our Lord, asking for bread for these poor sufferers. Immediately angels appeared to him bringing food in great abundance. The report of this miracle at once spread abroad, crowds came to ask for his prayers and repeatedly the Saint obtained sufficient food to satiate thousands of starving people. Saint Conrad’s miracles, the fame of his sanctity, and the supernatural lights with which he was favored, drew the most illustrious persons to his cavern. The Bishop of Syracuse came one day to visit him that he might judge for himself if public report had exaggerated his sanctity. Not finding the holy Tertiary in his grotto, he carefully examined his poor abode, where he found neither a couch, nor furniture, nor provisions. Soon after, Saint Conrad returned to the hermitage. He joyfully cast himself at the Bishop’s feet, humbly asking his blessing, and conversed for a long time with him on Heavenly things. Mealtime being come, the Bishop ordered his servants to prepare the provisions he had brought, in order to offer food to the holy servant of God. Then, suddenly turning to Saint Conrad, he said with a smile: “Brother Conrad, have you nothing in your cell? What! We have come to visit you, and have you nothing to offer to your guests?” The Tertiary arose at once and gaily replied: “My Lord, I will go and see if there is anything in my cell.” And presently he came back with some delicious fresh cakes! The Bishop, amazed at this miracle, received the cakes with reverence as a gift from Heaven. Having partaken of them he gave thanks to God, and declared those blessed who trust in Him.

When Saint Conrad came to Noto one Friday to venerate a miraculous crucifix, some libertines invited him to dine with them. But instead of offering him lenten food they had only meat on the table. At the end of the dinner, they laughed him to scorn for having broken the commandment of the Church, either out of sensuality, or excessive simplicity. The holy Tertiary firmly assured them he had eaten nothing but fish, and to prove this he showed them the bones and the scales of the fish that he had eaten. Then it became manifest that He Who at the marriage feast of Cana changed water into wine, wishing to show His good will to married people, for the sake of Saint Conrad changed flesh into fish to show how zealously he watches over those who observe the Evangelical counsels.

In search of more complete solitude, our saintly Tertiary spent the last years of his life in the grotto of Pizzoni, one league distant from Noto. More than ever before his life in this utter seclusion was entirely consecrated to penance and contemplation. He took his rest on the ground, with a stone for his pillow. A few raw herbs and a little bread were his whole nourishment. Christ, alone in the Garden of Olives, was his model. He prayed with our Divine Savior in His agony, and implored that his own soul through the merits of Christ might be washed clean from the slightest speck or stain of sin.

When Saint Conrad was sixty-one years old he felt his death near at hand. An angel came to inform him of the day and hour of his release. Some time before his death, the holy man went to Syracuse to visit the Bishop and make a general confession to him of his whole life. On his arrival at the Bishop’s house, the birds came fluttering around him as they did of old when Saint Francis went to Mount Alverna, and on his return to his cell they accompanied him the entire way back to his solitude. A few days before his death he dragged himself to Noto, confessed his sins again, received Holy Communion with renewed fervor, and made known to his confessor his desire to be anointed, and to be buried in the church of Saint Nicholas at Noto. The time of his death being come he prayed for his benefactors and for the people of Noto, then he prostrated himself on the bare ground and yielded his beautiful soul to God, on the 19th of February, 1351.

Shortly after, the church bells of Noto and of the neighboring city of Hybla rang of themselves, to announce the death of this holy follower of Saint Francis. The people of both cities went in numbers to the solitar)/ abode of the Saint, and a contest arose between them as to which city should possess his body. But the words of the priest who told them of the last wishes of the deceased, terminated the dispute in favor of Noto, of which city Saint Conrad was later on chosen chief patron. His precious remains, enclosed in a silver shrine, were interred in the church of Saint Nicholas.

A hundred and fifty years later, on opening the shrine, the body was found without any trace of corruption. Numberless miracles wrought after his death attested the sanctity of the servant of God, and in 1515, Pope Leo X gave permission to the city of Noto to celebrate his feast. Pope Paul V extended this feast to the whole of Sicily, and Pope Urban VIII to the Order of Saint Francis, at the same time giving the title of Saint to Conrad.

Saint Conrad is especially invoked for the cure of ruptures, because during his life and after his death, he cured numbers of that affliction. On his feast day in particular, many are healed of this infirmity. Thus the Lord, Who has all the tender compassion of a mother for our sufferings, often bestows in another order on His saints, those wondrous flowers of Paradise, far greater healing power than He has conferred on the lovely plants of the fields and forests. The Bollandists have republished the life of Saint Conrad, written by Vincent Littara of Noto, Doctor of Theology. Peter Mary Campi, Canon of the cathedral of Placentia, has written a much more complete life.

– from Saint Conrad and Saint Roch, Third Order of Saint Francis, by Father Hilarion Duerk, OFM, published in 1919

SOURCE : https://catholicsaints.info/tertiary-saints-saint-conrad-of-placentia-tertiary-of-saint-francis-1351/


 Urna d'argento in cui si conserva San Corrado a Noto


FEBRUARY 19, 2023

St. Conrad of Piacenza

Conrad was a member of one of the most noble families of Piacenza. He married while still very young. He was known to be a most pious and honest person.

One day while out with friends on a hunting expedition, he thought he saw some game in an area of brush. He ordered his attendants to set fire to the brush in order to scare the animals out of hiding. The dry brush quickly ignited and, because there was a prevailing wind, the fire started to spread. Soon the surrounding fields and forest were engulfed in the flames.

A man who happened to be in the area was thought to be the arsonist and was seized. He was imprisoned, tried and condemned to die. He was on his way to his execution when Conrad, full of remorse and guilt, halted the proceedings and made an open confession. To make restitution for the damages, Conrad had to sell all his belongings, reducing him to poverty. Conrad decided to retire to a hermitage, where he became a hermit of the Third Order of St. Francis. Conrad’s wife entered the Order of Poor Clares.

In later years, Conrad went to Rome and then to Sicily and lived there for 30 years leading a penitential life and working miracles. He died at Noto in Sicily on February 19, 1351.

Lessons

Leo X allowed the town of Noto to celebrate a feast in honor of Conrad in the year 1515. Later, Urban VII extended this permission to the Order of St. Francis. Although Conrad bears the title of Saint, he has never been officially canonized. The Franciscans recognize his feast day on this day, February 19.

Prayer

Heavenly Father, we pray that, like Conrad, we will always strive to do the right thing, even if it means suffering humiliation and the loss of all our possessions. Conrad suffered these things, but in dying to himself and living for You, he has gained the respect and veneration of many, and now has his eternal reward which far surpasses any earthly possession or honor. Thank you, Father, for Your love and mercy on us all. Amen.

Other Saints We Remember Today

St. Gabinus (296), Priest, Martyr, brother of Pope St. Caius, father of St. Susanna, ordained in old age

SOURCE : https://catholicexchange.com/st-conrad-of-piacenza/


Particolare del Legato Sancti Conradi 1617. Foto da me realizzata per il volume di Autori Vari che ho curato U. Battini "San it:Corrado Confalonieri i documenti inediti piacentini" ediz. Compagnia di Sigerico in Calendasco, Piacenza 2006.


St. Conrad of Piacenza, Holy Hermit and Healer

Today is the feast of St. Conrad of Piacenza, a Third Order Franciscan hermit celebrated for his piety and miraculous cures at Noto in Sicily.

St. Conrad was a noble, born at Piacenza, Italy. As a young man, he married the beautiful Euphrosyne, daughter of a nobleman.

One day while hunting, Conrad made a fire that quickly spread throughout the area. The wind carried the flames to nearby fields, forests, towns and villages. An innocent peasant was arrested as an arsonist and condemned to death, but Conrad stepped forward to admit his guilt in the matter, saving the man's life. Consequently, he had to sell his possessions to pay for the damages. He and his wife gave everything they owned to the poor in recompense.

Conrad and his wife then decided to enter the religious life. She became a Poor Clare, and he entered the Franciscan Third Order as a hermit. Conrad went to Noto, in Sicily, where he lived the next three decades at St. Martin's Hospital and in a hermitage built by a wealthy friend. Word spread of Conrad's holiness, piety and gift of healing. Due to his many visitors, he moved to a more remote spot in Sicily, where he had more privacy to live out his vocation as a hermit.

Conrad spent his life in prayer and penance. He died in 1351, kneeling before a crucifix, surrounded by a bright light, in the presence of his confessor. He was canonized in 1625.

Patronage and Miraculous Cures

St. Conrad is invoked for the cure of hernia. This comes from miracles attributed to him. Legend has it that he was visited at his hermitage by an old friend, Antonio de Stessa, who was suffering from the pain of a hernia he had developed. Seeing the pain he was in, Conrad was moved to pity and prayed for him. Stessa was immediately cured of the hernia.

He also prayed for a local tailor, who suffered severely from several hernias and the man was instantly cured.

The miracle for which Conrad is best known is the "Miracle of the Bread". This occured during the great famine in Sicily (1348-49). During that catastrophe, anyone who came to St. Conrad for help was given a loaf of bread, still warm, which, it was said, he had received from the angels.

Prayer

Almighty God, You attracted Saint Conrad through his zeal for justice to serve You faithfully in the desert. Through his prayers may we live justly and piously, and happily succeed in coming to You.

SOURCE : https://catholicfire.blogspot.com/2015/02/st-conrad-of-piacenza-holy-hermit-and.html

Conrad of Piacenza

St Conrad (1290-1351) was born into a prominent noble family in Piacenza, Italy.

One day, while hunting on his large family estate, he set fire to some shrub to disturb game. The fire got out of control and destroyed a large area of vegetation. A local peasant, who was nearby at the time, got the blame for causing the fire and he was condemned to be executed.

On the day of the peasant’s execution St Conrad, overcome with remorse, confessed to his guilt. The peasant’s life was saved but Conrad, as a punishment, had all his earthly possessions taken from him.

St Conrad and his wife then joined separate religious communities and devoted their remaining years to God. St Conrad joined the Franciscans and his wife the Poor Clares.

While Conrad yearned for a quiet life of prayer, it didn’t always materialise. He became known throughout the community for his holiness and numerous well-documented miracles, and wherever he went people followed.

St Conrad of Piacenza’s Feast Day is 19th February.

St Conrad of Piacenza:

Pray for us that we will be honest in our daily words and actions, and encourage others to do the same. 

Glory be to the Father…

SOURCE : https://www.daily-prayers.org/saints-library/conrad-of-piacenza/


Tila di San Currau Eremu di San Currau fora di mura –Notu (SR )


Saint Conrad of Piacenza of the Third Order

Article

This servant of God was born of a noble family at Piacenza, in Italy, about the year 1290. When quite young, he married the daughter of a nobleman of Lodi, and with her led a pious and Godfearing life. Like most men of his rank, he was fond of knightly sports, especially of hunting. A misfortune that happened to him while engaged in his favorite pastime, was the means by which God, in the merciful dispensation of his Providence, called him to a life of evangelical perfection.

On one occasion, when Conrad was out hunting, he ordered his attendants to set fire to some brushwood in which the game had taken refuge. As a strong wind prevailed, the fire spread rapidly and destroyed the surrounding cornfields and forest. Conrad, horrified at what had happened, secretly returned to the city with his attendants. The soldiers sent out by the governor to discover and arrest the author of the conflagration, found a poor man picking up wood near the place where the fire had originated, and dragged him to prison. The poor man was brought to trial and, overcome by the tortures of the rack, confessed that he had maliciously caused the fire, and was therefore condemned to death. He was already on his way to execution, when Conrad, stricken with remorse, rushed into the midst of the crowd, proclaimed the innocence of the poor man and declared himself to be the cause of the disaster. He then went to the governor and made known to him the whole truth saying that he was ready to repair the damage. To do this he was obliged to sell all his property and even to sacrifice the dowry of his wife. Reduced thereby to poverty, he did not give away to sadness and despair, but, buoyed up by sentiments of piety and religion, which had been the guiding principles of his life from youth, he looked upon his misfortune as coming from the hands of an all-wise Providence and accepted it in the spirit of resignation to God’s will.

But grace was calling him to a more perfect life. His misfortune led him to reflect on the nothingness and fickleness of the things of this world and on the folly of those who seek their happiness in riches and pleasures. Yielding to the influence of grace, Conrad determined to dedicate himself entirely to the service of God in order to insure to himself the possession of the imperishable riches of Heaven. He made known his thoughts and desires to his virtuous wife, and, to his joy, found her to entertain the same pious sentiments. After serious deliberation, she resolved to take the habit of the Order of Saint Clare in the convent of Piacenza, and left Conrad at liberty to consecrate the rest of his life to God.

Conrad, at that time, about twenty-five years of age, distributed among the poor the few possessions he had left, put on the garb of a pilgrim, and retired to a solitary spot near Piacenza, called Gorgole. Here some pious men of the Third Order of Saint Francis were leading a life of prayer and penance. Conrad begged to be allowed to join them, and received from them the habit of the Third Order. Desiring to belong to God alone, he gave himself up with the greatest fervor to the practices of piety, and self-denial, His progress on the way of perfection was so great that the fame of his holy life soon spread far and wide, and caused many to come to him to seek consolation and advice in the troubles that disturbed the peace of their souls.

The respect and veneration shown him on all sides greatly annoyed the humble Saint, and increased his desire to remain, hidden and unknown to men. He, therefore, quietly left his abode and went to Rome, and after visiting the holy places of the city, passed over to Sicily. Here he retired to the valley of Noto, near Syracuse, and entered upon a hidden life of prayer, contemplation, and mortification, first in the company of another saintly hermit, and later alone in the grotto of Pizzoni, near Noto. The spirit of darkness, enraged at the heroic virtues of the servant of God, assailed him with many and most violent temptations to induce him to abandon the life of humility and penance which he had embraced. He even appeared to him in the most horrible forms and inflicted bodily injuries on him. But all the efforts of the devil to shake the constancy of Conrad tended only to make him redouble his prayers and austerities and to cling to God with greater love and confidence.

Conrad’s sole desire was, as we have seen, to remain unknown to the world in order that he might serve God without hindrance and distraction. But his humility was to be exalted, and his supernatural gifts were to be a source of blessing for many. The fame of his sanctity and the report of the miracles wrought at his intercession in behalf of the needy and afflicted, drew many to his grotto, among them many illustrious persons. During a famine which had broken out in Sicily, Conrad by his prayers obtained abundant food for the suffering people.

The Saint coming to Noto one Friday, as is related in his life, to venerate a miraculous crucifix, was invited by some irreligious men to dine with them. They caused only meat to be served. At the end of the dinner, they mocked him for having broken the commandment of the Church, either out of sensuality or excessive simplicity. The servant of God assured them that he had eaten nothing but fish, and to prove this, he showed them the bones and scales of fish lying on his plate, thus confounding their impudence. Some time before his death, Conrad went to Syracuse to visit the bishop of that city in order to make a general confession of his entire life to him. On his arrival at the bishop’s house, the birds came fluttering joyously round him, and afterwards accompanied him back to his solitude.

After thus leading a life of prayer and penance for about forty years, Conrad was at length to receive his heavenly reward. The hour of his death having been made known to him by an angel, he received the last sacraments with great fervor and gave up his soul to God, on February 19, 1351. His body was enclosed in a silver shrine and interred in the church of Saint Nicholas, at Noto. Many miracles were wrought at his tomb. In 1515, Pope Leo X permitted the town of Noto to celebrate his feast. Pope Paul V extended his feast to whole Sicily, and Pope Urban VIII, in 1625, to the whole Order of Saint Francis. Saint Conrad is invoked especially for the cure of hernia, because, during life and after death, he obtained for many of his clients the cure of this complaint.

MLA Citation

Franciscan Herald, February 1916. CatholicSaints.Info. 2 October 2022. Web. 21 April 2023. <https://catholicsaints.info/saint-conrad-of-piacenza-of-the-third-order/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-conrad-of-piacenza-of-the-third-order/

Corrado Confalonieri, Ölgemälde, Sizilien, 18. Jahrhundert


Beato Corrado Confalonieri da Piacenza Eremita, Terziario francescano

19 febbraio

Piacenza, ca. 1290 - Noto, Siracusa, 19 febbraio 1351

Nato a Piacenza nel 1290, era di nobili origini. Un giorno accusò un uomo innocente di un incendio appiccato da lui stesso durante una battuta di caccia. Di fronte alla condanna a morte per l'uomo accusato ingiustamente Corrado si mosse e pietà e ammise la sua responsabilità. Dopo aver pagato i danni causati si ritrovò in povertà. Assieme alla moglie vendette gli averi restanti e ne diede il ricavato ai poveri. Abbracciate la regola di Francesco e Chiara decisero di diventare religiosi. Corrado quindi divenuto terziario francescano si ritirò in eremitaggio. Dopo aver vagabondato in solitudine approdò all'isola di Malta. Da qui riprese il mare e giunse al porto di Palazzolo e da qui a Noto Antica. Giunto nella Val di Noto vi passò trent'anni, tra la preghiera, il servizio e il romitaggio. Gli si attribuiscono molti miracoli. Morì mentre era in preghiera, il 19 febbraio 1351. Gli e' comunemente attribuito il titolo di santo. Cosi' fa pure la Bibliotheca Sanctorum. Il Martyrologium Romanum, invece, lo qualifica come "beato".

Etimologia: Corrado = consigliere audace, dal tedesco

Martirologio Romano: A Noto in Sicilia, beato Corrado Confalonieri da Piacenza, eremita del Terz’Ordine di San Francesco, che, messi da parte gli svaghi mondani, praticò per circa quarant’anni un severissimo tenore di vita nell’orazione continua e nella penitenza.

Nato nel 1290 ca. da nobile famiglia a Piacenza, Corrado Confalonieri viveva secondo il suo stato, fra divertimenti e onori. All’età di venticinque anni ca., mentre era sontuosamente a caccia, con servi, cavalli, cani, furetti, falconi e astori, non riuscendo a stanare i conigli, fece appiccare il fuoco alla sterpaglia; l’incendio, alimentato dal vento, recò danni alle coltivazioni vicine e distrusse tutto. Non riuscendo a domarlo, tristemente se ne tornò a casa. Saputasi la cosa in città, le guardie di Galeazzo Visconti, signore di Piacenza, andarono sul luogo, e, trovato un uomo, credendolo colpevole, lo condussero in giudizio, dove fu condannato a morte, perché il danno era stato grandissimo. Corrado viene a conoscenza della ingiusta condanna, libera il malcapitato, affronta l’ira del Visconti, che, non potendolo condannare a morte perché nobile, lo priva dei suoi beni in città e fuori, riducendolo alla massima povertà. Corrado, spogliato delle ricchezze del mondo, decide di servire Dio.

Dopo avere raccomandati i servi a Dio, va a vivere in povertà fra un gruppo di religiosi; da essi viene accolto nell’Ordine e ammaestrato sulla via da seguire. Fatto un pellegrinaggio a Roma, se ne allontana e si reca in Sicilia, a Noto, nelle cui vicinanze resterà fino alla morte, in soltitudine eremitica, senza tralasciare i contatti con gli abitanti del luogo. In un primo momento era vissuto alle Celle, presso Noto, con il beato Guglielmo Buccheri. Ma, poiché i Netini lo riverivano troppo, volle allontanarsi un poco, per maggiore solitudine.

La preghiera e il lavoro manuale sono la sua vita quotidiana, austera e parca nel cibo, tanto che le sue tentazioni sono soprattutto di gola; ma la sua perseveranza è fortissima e il diavolo, contro il quale combatte in continuazione, se ne torna sempre sconfitto.

Nella Vita beati Corradi, il più antico documento che abbiamo, scritta in dialetto siciliano da un anonimo verso la fine del Trecento, sembra di rileggere episodi e stile di vita come nei Fioretti di san Francesco e nelle Vitae Patrum (le vite degli antichi eremiti), oltre che nei Dialoghi di Gregorio Magno: aneddoti, miracoli, preghiera: anche gli uccelli si appoggiavano sulle sue spalle e sulle sue mani e cantavano dolcemente. Guarisce, con la preghiera e il segno della croce, un bambino ammalato di ernia: questo è il primo miracolo. La fama di fra Corrado diventa sempre maggiore, ma egli torna nella sua spelonca a lodare Dio, a cui umilmente attribuisce tutto il bene che opera. Lì è visitato dal vescovo di Siracusa, che ne riconosce la santità; al vescovo ed al suo seguito Corrado offre pane fresco, miracoloso, e, alla meraviglia del prelato, si dichiara peccatore aggiungendo che “Dio ha fatto questa cosa, per sua grazia”. Il santo, poi, andrà a Siracusa a parlare con il prelato, segno della sua venerazione per la gerarchia ecclesiastica, in un periodo in cui spesso i rapporti fra gli uomini di chiesa erano abbastanza turbolenti, specialmente per i problemi sulla povertà, che l’Ordine francescano aveva al suo interno e con la Curia papale ad Avignone.

Per accostarsi ai sacramenti della confessione e della comunione andava a Noto, dove c’era un prete suo devoto.

Nella Vita traspare anche la sua devozione verso la vergine Maria, come dimostra la preghiera, che il frate recita ad un suo amico e devoto, che gli aveva chiesto di insegnargli a pregare. Il suo saluto era l’evangelico e francescano (con molta probabilità il santo apparteneva al Terz’Ordine): “La pace sia con te”, oppure: “Cristo ti dia la pace”.

Dopo avere profetizzato prossima la morte, raccomandata l’anima a Dio, il santo muore, mentre ad Avola e a Noto le campane suonano da sole, annunciando così il glorioso trapasso. Gli abitanti delle due città accorrono per avere le reliquie; nello scontro, durissimo come una battaglia, grazie all’intervento miracoloso, nessuno resta ferito, nonostante le molte armi. Il fatto che il corpo di Corrado rimase fra i Netini dimostrò la volontà di Dio; fu perciò portato nella Chiesa Madre di Noto, dove fu seppellito. E nella Cattedrale barocca di Noto ancora oggi è conservato, in un’arca di argento di pregevole fattura, sulla cui sommità Cristo risorto è speranza e certezza di resurrezione per tutti.

Beatificato da Leone X nel 1515, Urbano VIII, nel 1625, concesse ai francescani di celebrarne la festa con Messa e Ufficio propri. Alcune notizie della sua vita, trasformate dalla leggenda, si sono imposte anche nell’iconografia, come il suo separarsi dalla sposa, che si fa monaca; nelle fonti però non c’è accenno a questo matrimonio. Generalmente il santo è rappresentato come un vecchio, che dimostra molto più dei suoi anni, con la barba fluente, vestito da francescano, davanti ad un crocifisso e con il bastone a tau.

Bibl.: F. Rotolo, Vita Beati Corradi. Testo siciliano del XIV-XV sec., Noto-Palermo, 1995.

Autore: Concetto Del Popolo

Ambito emiliano, San Corrado Confalonieri e l’Angelo (inizio XVII secolo), olio su tela; Calendasco, chiesa parrocchiale


Nato nel 1290; morto tra il 1351 ed il 1354; il suo culto fu approvato con il titolo di Santo dal Papa Paolo III. Di nobile origine Corrado amò i divertimenti e la vita di corte. 

Un giorno su ordine di Corrado , i suoi servi appiccarono il fuoco al sottobosco per stanare una preda che il loro signore desiderava uccidere. Il fuoco dei suoi servi divampò e ben presto investì l'intera zona e danneggiò diverse case. Incapaci di gestire il fuoco, Corrado ed i servi tornarono a casa e non proferirono parola su ciò che era accaduto. Un pover'uomo che si trovava in quelle zone a fare legna, fu accusato ingiustamente di aver appiccato il fuoco e fu condannato a morte. La coscienza di Corrado era profondamente turbata , ed egli preso da profondo rimorso confessò di essere il responsabile del fuoco, al fine di salvare la vita del disgraziato. I danni che dovette risarcire furono enormi, grandi infatti erano state le distruzioni apportate dall'incendio; Corrado e la sua sposa si impoverirono enormemente! 

Ma questa profonda trasformazione aveva arricchito la sua spiritualità. Sembrò ad entrambi che il buon Dio li avesse chiamati all'abbandono di quella vita, tutta dedita ai piaceri di quel rango tanto potente. La coppia vendette gli averi restanti e ne diede il ricavo ai poveri del posto e abbracciate le regole di Francesco e Chiara decisero di diventare religiosi. Corrado quindi divenuto terziario francescano si ritirò in eremitaggio. 

Da quel giorno la vita di Corrado cambiò, attratto dalla fede visse con grande austerità il resto della sua vita. Egli vagò per tanto tempo in solitudine e si trasferì in varie località, finché approdò nell isola di Malta, dove ancora esiste la grotta chiamata di San Corrado. Dall'isola di Malta ripreso il mare giunse al porto di Palazzolo e da qui a Noto Antica. 

Nel Capovalle arrivò tra il 1331 e il 1335, per poi scegliere un posto isolato per la sua scelta vita eremitica. raccontati dai suoi contemporanei. fino a quando arrivo nel Val di Noto, dove passò trent'anni della propria vita. Gran parte della sua attività nel territorio netino fu trascorsa al servizio dei malati presso l'Ospedale di San Martino a Noto Antica ma poi vista la crescente fama di santità ed il continuo numero di visitatori decise di allontanarsi dalla città; passando gli anni restanti in eremitaggio insieme ad un altro monaco anacoreta oggi santo: Guglielmo Buccheri ( nobile netino).

Nella completa solitudine egli visse nella Grotta dei Pizzoni vicino Noto. Quì le sue preghiere rivolte a salvare gli uomini perduti, ad implorare grazie per i disastri, a soccorrere gli ammalati furono ascoltate da Dio ed a migliaia giungevano a lui,da tutto il Vallo. Numerosi sono i miracoli che a lui si ascrivono uno dei più i importanti è quello che vide per protagonista il Vescovo di Siracusa. Durante i suoi viaggi per la Diocesi, il prelato decise di fare visita all'eremitaggio ( siamo alla fine della vita terrena di Corrado), gli attendenti del Vescovo stavano preparando le provvigioni per il ritorno quando il Vescovo, sorridendo, chiese a Corrado se avesse avuto qualcosa da offrire ai suoi ospiti. Corrado replico che sarebbe andato a vedere nella sua cella; egli tornò portando due pani appena sfornati, che il prelato accettò come miracolo! Corrado ricambiò la visita del vescovo, confessandolo, ed al ritorno lungo la strada egli fu circondato da uccelli cinguettanti che lo scortarono fino a Noto. Corrado morì mentre era in preghiera, il 19 Febbraio 1351, ed alla sua morte tutte le campane delle chiese netine per miracolo suonarono a festa. 

Fu seppellito nella chiesa normanna di San Nicolò, dove la sua tomba fu contesa tra le due popolazioni di Noto e di Avola. Quasi immediatamente fu avviato il processo canonico di beatificazione, che si concluse molto tempo dopo con il Breve di Papa Leone X (12 luglio 1515) , istituendone ufficialmente il culto, già presente da secoli. Fra le peculiarità da segnalare c'è la festa del Santo in Agosto che celebra proprio l'arrivo del Breve Papaple e della prima processione avvenuta proprio in quella occasione (Libro Verde del comune di Noto). 

Nell'arte Corrado e rappresentato come un eremita francescano ai piedi una croce, mentre la sua figura è circondata da uccelli. Talvolta il suo ritratto è riprodotto come un vecchio con la barba, piedi nudi, un bastone tra le mani ed un lungo mantello sulle spalle. Nei secoli le sue virtù taumaturgiche furono implorate ed invocate contro l'ernia.

Autore: Gaetano Malandrino


Facciata dell'eremo di Noto nella Valle dei Pizzoni ove in questo santuario dedicato a San Corrado Confalonieri Terziario penitente, si conserva la grotta ove visse il santo eremita.

Interno della grotta dove San Corrado si ritirava per pregare e dormire


Un uomo innocente sta per essere ingiustamente condannato e il vero colpevole ha il cuore distrutto dal rimorso: non può permettere che venga commessa una simile ingiustizia. La sua coscienza urla nel suo intimo che deve confessare la verità. Questa è la storia di Corrado Confalonieri, un ricco e nobile cavaliere, nato a Piacenza nel 1290. È un giovane sposato senza figli. Corrado ama il divertimento e la compagnia degli amici, con i quali spesso va a caccia. Un giorno, nel tentativo di stanare alcune prede da un bosco, provoca un incendio che, ben presto, distrugge alcune cascine e il raccolto di vasti campi. Il danno provocato è ingente. Al suo posto viene incolpato un povero contadino. Corrado interviene appena in tempo per salvare la vita del condannato e si costituisce.

Il giovane cacciatore, essendo un nobile, non viene punito con la morte, ma per risarcire i danni gli vengono confiscati tutti i beni. Corrado e la moglie, diventati poverissimi, sono convinti che questa sventura non sia capitata per caso. Pensano che sia un messaggio arrivato dal Cielo affinché cambino vita. La coppia decide di abbracciare la vita monastica. Lei entra in convento a Piacenza e il cavaliere indossa il saio francescano.

Seguendo l’esempio di San Francesco, si reca in pellegrinaggio a Roma, sulle tombe dei Santi Pietro e Paolo. Corrado prosegue il suo viaggio e arriva in Sicilia, a Noto (Siracusa). Qui si rifugia in una grotta, lontano dal centro cittadino, desideroso di condurre una vita da eremita: mangia pochissimo, prega e coltiva un piccolo orto. Il frate, però, accoglie nel suo rifugio quanti accorrono a lui, pronto ad ascoltare, a dare consiglio e conforto: cura i malati e compie miracoli. Si narra che abbia allargato l’angusta grotta con le sue gomitate. Parla agli uccellini che si appoggiano sulle sue mani, guarisce l’ernia a un bambino. Al vescovo e al suo seguito, in visita presso la grotta, offre miracolosamente una buonissima pagnotta appena sfornata.

Corrado Confalonieri muore nel 1351 a Noto, dove è stato poi costruito il Santuario di San Corrado “Fuori le Mura”. Proclamato patrono della città, ancora oggi, in questo paese siciliano, ogni anno, si festeggia con devozione il santo piacentino.

Autore: Mariella Lentini

SOURCE : https://www.santiebeati.it/Detailed/41700.html

Page 12 of the "Legato di San Corrado del 1617", stating that the saint was born in Calendasco.

Pagina 12 del Legato di San Corrado del 1617, ove è scritta la nascita fisica del santo in Calendasco.

AA.VV. San Corrado Confalonieri i documenti inediti piacentini ediz. Comp. di Sigerico Calendasco 2006, p. 12.


19 febbraio

SAN CORRADO CONFALONIERI

da Piacenza o di Noto

penitente, pellegrino, eremita

Terziario Francescano Regolare (T.O.R.)

 Calendasco, 1290 – Noto, 19 febbraio 1351

- La sua via alla santità comincia con un incendio doloso. Il giovane Corrado nobile piacentino e uomo d'arme, durante una battuta di caccia s'infuria perché non si prende nulla: le prede sembrano svanite. Per stanarle, fa incendiare cespugli e piante, e il fuoco investe poi tutto quanto, distrugge le coltivazioni, carbonizza le case.

Accorrono le guardie del govenatore Galeazzo Visconti e arrestano un poveraccio che non c'entra. Processato, torturato, condannato a morte. Corrado, che era scappato con i compagni di battuta, a questo punto torna uomo. Nessuno lo cerca, e allora cerca lui i giudici, salva I'innocente e non gli basta ancora: paga i danni alla gente rovinata dal fuoco e si ritrova in miseria. Finisce qui la storia del ricco e comincia quella del santo, con questo gesto che è soltanto un primo passo.

Nel 1115 Corrado ado entra nella comunità del Terz'Ordine Regolare di san Francesco a Calendasco, vicino alla città di Piacenza, dove sua moglie Eufrosina è accolta dalle Clarisse.

Dopo alcuni anni, però, se ne va da Calendasco: la sua vocazione è camminare, e restare solo. Si avvia verso il Sud dell'Italia, passa per Roma, s'imbarcapiù tardi per la Terrasanta e ne torna dopo qualche anno, fermandosi dapprima a Malta e poi, definitivamente, in Sicilia.

Per vie che non conosciamo raggiunge Noto, l'antica città siculo-ellenica addossata ai monti, chesarà distrutta dal terremoto del 1693 (e poi ricostruita poco lontano nel Settecento).

Qui dapprima lo accoglie un ospizio, poi una stanza presso la chiesa del Crocifisso, dove fa amicizia con l'eremita francescano fra Guglielmo Buccheri, che però più tardi si trasferisce a Scicli. Ecco dunque per Corrado la piena solitudine che ha sempre desiderato. Ma non dura: vengono da lui i devoti a chiedere consiglio. E vengono i mascalzoni che lo deridono, lo tentano, lo picchiano a sangue. Ma ogni volta Corrado "si vendica" pregando per loro; e spesso, si racconta, fa prodigiosamente comparire dei pani caldi e fumanti, che offre ai suoi nemici.

Ancora un trasferimento: stavolta sceglie una delle grotte dei Monti Pizzoni, fuori città. E non I'abbandonerà più, se non per andare dall'amico Guglielmo a Scicli, oppure a Noto dal confessore.

A quest'ultimo, il l7 febbraio 1151, dice: "Tra due giorni, alle Grotte, avrò bisogno di te". Sa che quel giomo deve morte. Come, infatti, avviene. Lo trovano morto, dice 1a tradizione, ma sempre in ginocchio, nell'eremo intomo al quale nel XX secolo sorgerà un istituto per orfani, dell'Opera Don Orione.

Il terremoto del 1693 ha risparmiato i suoi resti, sepolti nella chiesa di San Nicolò. Essi si trovano ora nel duomo della città ricostruita, che ha in lui il patrono principale. Nel 1544 il suo culto fu esteso a tuttala Sicilia.

I.  Biografia

    Martirologio

    Liturgia

    Preghiera a S. Corrado

II. Approfondimenti

     Iter della Causa

     Patronato

     Culto a Noto

     Culto a Piacenza

Martirologio Romano: A Noto in Sicilia, beato Corrado Confalonieri da Piacenza, eremita del Terz’Ordine di San Francesco, che, messi da parte gli svaghi mondani, praticò per circa quarant’anni un severissimo tenore di vita nell’orazione continua e nella penitenza.

Martirologio Francescano: In Noto, città della Sicilia, S. Corrado Confalonieri da Piacenza, Confessore del Terz'Ordine del nostro Serafico Padre Francesco, il quale, chiaro per nobiltà di sangue e per lo splendore elle vitù, fu decorato da Dio con il dono della profezia e con miracoli senza numero tanto in vita che dopo la morte. Il suo culto fi confermato da Papa Urbano VIII per tutto l'Ordine francescano. (1315)

San Corrado Confalonieri si festeggia il 19 febbraio nell'anniversario della morte (“dies natalis”) e l'ultima domenica di agosto a ricordo della sua beatificazione.

Proprio di S. Corrado Confalonieri

(1) Estratto da I Santi nella Storia, ed. San Paolo, 2006.

Approfondimenti

Penitente, pellegrino ed eremita del Terzo Ordine di San Francesco,  San Corrado Confalonieri nacque nel 1290. Nobile piacentino di parte guelfa, si narra, fu sposo felice di una gentildonna di Lodi.

 Era appassionato per la caccia. Un giorno, lungo le rive del Po, un capo di selvaggina che egli inseguiva a cavallo, circondato da cani e bracconieri, cercò scampo una macchia impenetrabile. Dominato dall'impazienza, l'appassionato cacciatore imparti un ordine imprudente: dare fuoco alla macchia per stanare I'animale. Era estate e nella pianura riarsa dal sole, gli uomini di Corrado non furono in grado di controllare le fiamme. Si sviluppò un incendio che, con I'aiuto del vento, distrusse le messi e le cascine vicine. Corrado e i suoi uomini rientrarono in città senza essere notati. Nessuno stato testimone del loro involontario malestro. I proprietari danneggiati protestarono presso il governatore della città, che ordinò un'inchiesta. Fu arrestato un vagabondo trovato nei boschi, vicino al luogo dell'incendio. Le prove a suo carico parvero sufficienti ed egli venne senz'altro condannato a morte.

Sulla piazza della città, poco prima che avesse luogo l'esecuzione, Corrado non potè resistere all'impulso della coscienza, si accusò colpevole e scagionò I'innocente. Venne condannato a risarcire tutti i danni arrecati dalle fiamme. Corrado era ricco, ma l’incendio era stato rovinoso. Compensò il danno, vendendo tutti i suoi beni e quelli di sua moglie. Quando l'ultimo danneggiato fu risarcito, egli aveva finito, non solo tutti i suoi beni, ma anche quelli della moglie.

 I due sposi ridotti all'indigenza, non si angustiarono. Per essi quel drammatico avvvenimento aveva illuminato la vita di nuova luce, come un segno del cielo. Con mutuo consenso allora si separarono. Nel 1315, mentre sua moglie, Eufrosina, entrava nel monastero delle Clarisse a Piacenza, lui si fece terziario francescano, andando a vivere nell’Eremo-Hospizio dei pellegrini, in luogo che la tradizione indica nel ‘romitorio del Gorgolare’, nei pressi di Calendasco.

Ricevuta la benedizione da fra Aristide, superiore del romitorio, nel 1323, si fece pellegrino e presa la via Romea o Franchigena, che di lì appresso oltrepassa il Po’ - al Guado di Sigerico, oggi ripristinato per i pellegrini (1) - si recò a Roma e poi si imbarcò per la Terrasanta, dove si trattenne qualche anno. Nel ritorno si fermò prima a Malta poi in Sicilia, precisamente a Noto, dove abitò prima nelle celle della chiesa del Crocifisso; poi, infastidito dalle frequenti visite di gente che veniva a chiedere consiglio e dalla violenza di alcuni malintenzionati che lo picchiarono a sangue ricevendone però un generoso perdono, si ritirò nella grotta dei Pizzoni, conducendo  vita eremitica per 36 anni, glorificato anche dal dono dei miracoli.

E quella grotta, che il popolo chiamerà poi col suo nome, non l’abbandonerà più, se non per andare di tanto in tanto dall’amico Guglielmo Buccheri, un eremita francescano che si era trasferito a Scicli.
La fama della sua santità si diffuse ampiamente e soprattutto I'eco delle durissime privazioni del devoto penitente. Ogni venerdì scendeva a Noto visitare gli ammalati dell'ospedale e per pregare davanti ad un celebre Crocefisso che si venera in quella Cattedrale. ln quella stessa chiesa furono riposte le sue reliquie, dopo la morte, avvenuta il 19 febbraio 1351 quando egli aveva 61 anni. lnsieme a San Nicola di Bari viene venerato come Patrono della città.

Per approfondimenti, su L'ARALDO DI SAN CORRADO è dispononibile una copiosa scelta di materiali di studio, foto, informazioni etc.

Iter della Causa

- "L'iter relativo alla beatificazione di Corrado Confalonieri di Piacenza è assai ricco di sviluppi. Già subito dopo la morte si avviarono le procedure, per le quali il vescovo locale poteva procedere all'elevazione agli altari di una persona vissuta in virtù eroiche testimoniate oltre che dalla vita stessa anche da persone viventi che lo avevano conosciuto.

Lo stesso vescovo di Siracusa (sotto la cui cura ricadeva all'epoca anche la città di Noto), aveva assistito personalmente al miracolo dei pani compiuto da Corrado: il vescovo accertò di persona che egli viveva in una grotta nelle montagne netine senza nulla di ciò che serve alla vita comune, eppure Corrado porse al vescovo del pane caldo e fragrante, meravigliando lo stesso che ne riportò fedele memoria.

Subito dopo la morte dell'eremita si diede inizio alla causa. Sospesa poi per cause legate ad eventi politici e civili, riprese nel 1400, ancora nel 1500 e si concluse positivamente. Fu beatificato da papa Leone X nel 1515.

Papa Urbano VIII concesse Ufficio e Messa propria agli Ordini Francescani il 12 settembre 1625, mentre a Piacenza il 2 giugno 1625 con decreto del cardinale Odoardo Farnese si pose giorno di Festa feriale obbligatoria il 19 febbraio con solenne Pontificale in Cattedrale. Intanto nel 1612 nella cattedrale piacentina si era eretta una suntuosa cappella affrescata; nel 1617 si eresse una cappella in Calendasco" (2).

preghiera

O Dio, che hai chiamato San Corrado Confalonieri
a servirti nella solitudine, nella preghiera e nella penitenza,
per sua intercessione e per il suo esempio donaci
di nutrirci spiritualmente della lua grazia
e di essere infiammati da un vivo desiderio di santità.
Per Cristo nostro Signore. Amen.

Patronato

Patrono di Noto (prov. di Siracusa).

Patrono della Comunità di Calendasco (Piacenza)

Viene invocato per la guarigione dei bambini affetti da ernia ed è il protettore, insieme a sant'Ubaldo e in alcune zone a sant'Eustachio, dei cacciatori.

I suoi attributi iconografici sono gli uccelli, il cervo e le fiamme di incendi.

Culto a Noto

"Particolare interesse rivestono le vicende che portarono alla beatificazione di Corrado, vicende in cui si intrecciano dati storici e credenze popolari. Va detto infatti che benché fosse ben presto venerato ad Avola e a Noto, Corrado aveva "usurpato" il posto di patrono di Noto a s. Nicola di Bari, il quale a sua volta aveva sostituito s. Luca a Nicosia. 

Episodi questi non casuali: difatti "che i santi avessero tutti uguale potere di intercessione e che il redentore fosse il più potente di tutti, non era nozione che potesse aver corso in un popolo vessato da una particolare feudalità, sulla quale feudalità, in pratica, veniva esemplata la gerarchia celeste: e come i gabellotti, gli sbirri, i famigli erano, per la loro stessa vicinanza e presenza, più potenti del feudatario ... così i santi, più vicini alla terra per il fatto stesso di essere stati mortali, dovevano essere indubbiamente più potenti di Dio" (Sciascia, p. 189). 

I Notigiani furono scomunicati, e solo il 12 luglio 1515 papa Leone X ordinò la beatificazione di Corrado al vescovo di Siracusa Guglielmo Raimondo Centelles. Anche in questa occasione Corrado avrebbe compiuto un prodigio: al frate Bernardino Brixiano che aveva smarrito il diploma del papa, apparve in sogno indicandogli dove ritrovarlo. Fu così che il vicario generale Giacomo Humano, secondo quanto si legge in una cronaca del tempo, il 28 ag. 1515 "assolvio tutti li populi di Noto della scomunica per avere adorato S. Corrado senza licenza della Santa Sede Apostolica" (Di Martino, p. 506).

 Nello stesso giorno venne aperta la bara: "il corpo era integro, vestito in carne, la testa separata dal corpo, con un braccio che si dimostra alli populi" (ibid.). 

La bara fu poi portata nella chiesa del S. Crocefisso dove si verificarono molte guarigioni di erniosi. La prima festa si celebrò il 19 febbr. 1516 e i miracoli aumentarono; ciò sarebbe stato determinante perché Paolo III, il 30 ott. 1544, autorizzasse il culto di C. in tutta la Sicilia. Infine dal 12 sett. 1625, data del diploma di Urbano VIII, in onore di Corrado poté celebrarsi l'ufficio e la messa". 

Questo brano, a firma di Mario Pagano, è tratto dalla voce dedicata a S. Corrado dell' Dizionario biografico Treccani : che contiene quasi esclusivamente notizie relative al culto tributato al S. Corrado nella città di Noto.

Il "Santo conteso"

Detta così, "Santo conteso", verrebbe ingenuamente da pensare che lo sia tra Noto e Piacenza, ma come si va dicendo in queste note è evidente che di questo non si tratta. Accadde, invece, che in Avola e in Noto, le campane cominciarono a suonare da sole (un classico topos dell'agiografia) quando in entrambe le cittadine si pensò che l'eremita Corrado fosse morto e, infatti, così lo trovarono, ancora in ginocchio. Ne nacque una disputa armata tra gli avolesi e i netini, per averne il corpo, ma non solo non se ne veniva a capo tra i contendenti, ma nessuno rimaneva ferito, ed è questo il miracolo. Compresero che il Santo non voleva e che entrambe le fazioni erano egualmente devote. La risoluzione fu che si sfidassero a spostare il catafalco con il Santo, e vennero scelti da ambo le parti quattro dei loro uomini più nerboruti: quando provarono gli Avolesi esso risultò pesante da non alzarsi, viceversa leggero risultò ai quelli di Noto che lo portarono in città, dove, nella cattedrale, ancor oggi il suo corpo giace in un bel sarcofago (recentemente restaurato) esposto alla venerazione dei fedeli. Di queste e tante altre cose ci narra Sebastiano Rizza in un PDF scaricabile o leggere on line, dal titolo "Il Santo conteso".

Culto a Piacenza

Il nostro Corrado, divenuto penitente entrò nel Terz'Ordine di San Francesco e fu ospitato dal 2015 al 2023 nell'Ospizio dei Pellegrini di Calendasco, che era una località che ben conosceva essendo uno dei feudi dei Confalonieri.

Calendasco era luogo di sosta lungo quella famosa via Franchigena che da Canterbury in Inghilterra portava a Roma. Li vi era, alla confluenza del Trebbia con il Po, il Guado di Sigerico, l'unico guado fluviale presente lungo l’intera via Francigena. E lo stesso Corrado probabilmente attraversò quel guado quando partì penitente per il suo lungo pellegrinare, tra Roma e Terra Santa, fino a fermarsi in Sicilia e prendere dimora per il resto della vita in una grotta, nella suggestiva Valle dei Miracoli, tra Avola e Noto.

Se in Sicilia già in vita e ancor più dopo la sua morte da subito risplendette la fama sanctitatis di San Corrado, nelle terre del piacentino gravò una lunga cancellazione della memoria : "Già in questo anno 1315 - ha di recente scritto Umberto Battini - pensiamo con ragione che sia stata operata una prima damnatio memoriae da parte della sua stessa famiglia che venne disonorata e messa maggiormente alla mercè del despota Galeazzo che era nemico avverso alla chiesa piacentina, ma la documentazione ci mostra che i Confalonieri poterono continuare il loro dominio sul territorio di Calendasco in quanto Capitani vescovili ed erano il ramo della casata discendenti di S. Corrado, tra i Maggiori della città mentre il ramo che aveva infeudate le aree quali Celleri e la frazione Torre Confalonieri era minore e detentore di pochissimi titoli".

Umberto Battini in un articolo pubblicato sul quotidiano di Piacenza, Libertà, il 19 febbraio scorso e messo il rete dal sito Araldo di S. Corrado, curato dai frati del TOR di Noto, nell'approfondire il tema del culto diffusissimo di San Corrado a Noto e l'oblio a Piacenza, ha scritto poi di una seconda damnatio memorie: "La causa principe che portò alla cancellazione della memoria e della fama di santità in terra piacentina del Penitente fu causata nel 1547 da Giovan Luigi Confalonieri di Calendasco, che fu uno dei congiurati che partecipò all’omicidio di Pier Luigi Farnese, figlio di papa Paolo III (sic.)". Cosicché, "la nobile casata si vide negare gli onori che a Piacenza un avo salito alla santità avrebbe portato, i Farnese per vendetta fecero cadere un oblio che si protrasse fino ai primi anni del seicento, quando la loro vendetta potè dirsi consumata vedendo il congiurato esiliato a Milano e depredato di tutti i diritti di feudalità su Calendasco".

Cosicché, se già dal 1515 con un breve di Papa Leone X (Giovanni de' Medici, 1513-1521) aveva permesso ufficialmente il culto di San Corrado e lo aveva nominato patrono di Noto, "i piacentini, molti anni dopo, dovettero imparare la devozione per il loro concittadino dai siciliani. Solo nel 1612 Gianluigi Confalonieri, prima laico e ammogliato, poi sacerdote e canonico, poté dedicare una cappella in duomo al santo della sua famiglia. Per dotarla di una reliquia, sessantenne ed infermo intraprese un viaggio per quei tempi assai arduo. In Noto ottenne parte del braccio e la mano sinistra del Santo, e morì contento di essere andato a riposare presso la tomba del suo avo". (cfr. fine-paragrafo Iter della Causa). (Marco Stocchi)

Si consiglia di accedere alla pagina di Wikipedia su Caledasco molto curata e aggiornata.

(1) - Guado di Sigerico così chiamato perché fu descritto nell'itinerario di Sigerico di Canterbury (arcivescovo di Canterbury) descritto anche in un video. Un servizio di attraversamento fluviale è ancor oggi attivo a cura del Comune di Cadelasco

(2) - Sull'ter della Causa, voce tratta da Wikipedia

SOURCE : http://calendariofrancescanosecolare.blogspot.com/2015/06/19-febbraio-san-corrado-confalonieri.html


Foto affresco San Corrado, in Piacenza Chiesa di 'S. Pietro'. Foto pubblicata sul mio volume "San Corrado Confalonieri i documenti idediti piacentini", edi. Compagnia di Sigerico, Piacenza 2005 a cura di U. Battini. Usabile secondo licenza concessa. Il dipinto è del Morgari, torinese, fatto nel 1914.


CORRADO Confalonieri, santo

di Mario Pagano - Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 29 (1983)

Nacque a Piacenza nel 1290 (secondo alcuni nel 1284); del padre ci è noto solo il cognome, così come della madre, che fu una Landi. La sua famiglia, economicamente consistente, vantava anche tradizioni religiose, confermate dall'appartenenza ad essa della beata Adelasia, zia paterna di C., morta nel 1266 mentre era badessa del monastero di S. Siro a Piacenza.

Poiché C. non ebbe mai parte nella storia politica e letteraria del suo periodo, di lui non restano altro che le biografie degli agiografi, spesso tra loro contraddittorie e in cui, com'è noto, è spesso praticamente impossibile separare il nucleo di verità storica dalle interpolazioni fantastiche e dai topoi propri del genere.

Secondo il Mazzara (p. 296), C. molto giovane si unì in matrimonio con tale "Eufrosina figlia di Nestore cittadino di Lodi"; ma poi un incidente di caccia, in cui C. provocò un grave incendio, dette una svolta determinante alla sua vita. Essendo stato incriminato e prontamente condannato all'impiccagione dal podestà un innocente, C. fu spinto a palesare la propria responsabilità e a risarcire i danni; decisosi poi a partire da Piacenza alla volta di Roma, durante il viaggio si fermò presso un convento ed entrò nel Terzo Ordine francescano di Calendasco.

La più antica biografia di C., che risale al 1350 - questa almeno è la data nell'explicit del manoscritto - e che fu scritta in siciliano dotto da fra' Michele Lombardo, non specifica di quale località si tratti.

Il Campi invece - ma quella di indicare nuovi particolari è una caratteristica delle biografie successive - indica Gorgolano, località già scomparsa nel Seicento (p. 25). Inoltre anche la moglie sarebbe passata a vita religiosa entrando nell'Ordine di s. Chiara (ma, secondo il Dictionnaire hagiographique, p. 651, Eufrosina si fece carmelitana all'età di sessantun anni nel 1351). C. sarebbe poi arrivato in Sicilia e, respinto dagli abitanti di Palazzolo che lo fecero inseguire dai cani, si recò a Noto dove, secondo la biografia di fra' Michele Lombardo, c'erano "li meglu agenti di Sicilia" (Avolio, p. 306). Secondo il Perdicari, invece, egli si sarebbe diretto a Noto mosso dalla fama di Guglielmo Buccheri, anch'egli in odore di santità. Dapprima alloggiò nelle celle della chiesa di S. Maria del Crocefisso, poi, a causa delle continue visite dei fedeli, decise di abitare "a lu desertu" in una cava in contrada Pizzoni (Avolio, p. 303). Questo trasferimento non evitò a C. la presenza dei devoti, tanto più che il suo prestigio fu consolidato ben presto dalla guarigione, che lo consacrerà protettore degli erniosi, del figlio di un sarto "ki era ructu di li bursi di baxu et eranu li testiculi multu grossi cussi comu pani (ibid., p. 304).

Secondo le biografie, furono numerose le tentazioni del demonio, dovute principalmente alla grande quantità di cibo offertegli dai devoti: dal "grandi disiu di manjari carni di porcu" (ibid., p. 307), a quello di mangiare una "cassata" (p. 309), alla "grandi cogitacioni di manjari una bona gallina grassa, la quali li sapisssi bona" (p. 308). Per vincere queste tentazioni a C. bastava resistere qualche giorno fin tanto che la gallina, per esempio (ma lo stesso vale per gli altri due casi), "era plina di vermi, ki comu la tuccava si lassava cadiri cum tutti li pinni di li vermi miscati" (p. 308). Le biografie attribuiscono a C. anche miracoli di vario genere: C. sa già, per esempio, che il servo di un suo devoto ha nascosto uno dei due fiaschi di vino che questi gli aveva mandato (si tratta di un topos proprio delle vite dei santi); dei giovani per gabbarlo gli fanno mangiare carne di venerdì, ma quando gli palesano l'inganno tra gli avanzi si trovano lische di pesce; quando va a Siracusa per confessarsi dal vescovo, stormi di uccelli lo accompagnano con canti. Nella vita solitaria di C. si inserisce negli ultimi anni la presenza di un giovane il quale però a causa di una "temtacioni ca nun putia stari" decide di rinunziare alla vita eremitica e di "piglari mugleri" (ibid., p. 314): C. si addolora "plangendu fortimenti".

Nel 1349, secondo gli agiografi, C. salvò miracolosamente i Notigiani dalla carestia fornendo pane a sufficienza. Morì l'annoseguente(secondo alcuni il 19 febbr. 1351) e, altro topos, le campane di Avola e di Noto avrebbero suonato senza che nessuno le toccasse.

Gli abitanti delle due città, secondo la leggenda, accorsi nel suo eremo, lo avrebbero trovato morto in ginocchio; dopo violenti scontri in cui "fu miraculu di Deu ki nullu non happi mali" (ibid., p. 317), causati dal desiderio di ambedue le città di accaparrarsi la salma di C., vinsero i Notigiani e il corpo del santo venne tumulato nella chiesa madre di Noto.

Particolare interesse rivestono le vicende che portarono alla beatificazione di C., vicende in cui si intrecciano dati storici e credenze popolari. Va detto infatti che benché fosse ben presto venerato ad Avola e a Noto, C. aveva "usurpato" il posto di patrono di Noto a s. Nicola di Bari, il quale a sua volta aveva sostituito s. Luca a Nicosia. Episodi questi non casuali: difatti "che i santi avessero tutti uguale potere di intercessione e che il redentore fosse il più potente di tutti, non era nozione che potesse aver corso in un popolo vessato da una particolare feudalità, sulla quale feudalità, in pratica, veniva esemplata la gerarchia celeste: e come i gabellotti, gli sbirri, i famigli erano, per la loro stessa vicinanza e presenza, più potenti del feudatario ... così i santi, più vicini alla terra per il fatto stesso di essere stati mortali, dovevano essere indubbiamente più potenti di Dio" (Sciascia, p. 189). I Notigiani furono scomunicati, e solo il 12 luglio 1515 papa Leone X ordinò la beatificazione di C. al vescovo di Siracusa Guglielmo Raimondo Centelles. Anche in questa occasione C. avrebbe compiuto un prodigio: al frate Bernardino Brixiano che aveva smarrito il diploma del papa, apparve in sogno indicandogli dove ritrovarlo. Fu così che il vicario generale Giacomo Humano, secondo quanto si legge in una cronaca del tempo, il 28 ag. 1515 "assolvio tutti li populi di Noto della scomunica per avere adorato S. Corrado senza licenza della Santa Sede Apostolica" (Di Martino, p. 506). Nello stesso giorno venne aperta la bara: "il corpo era integro, vestito in carne, la testa separata dal corpo, con un braccio che si dimostra alli populi" (ibid.). La bara fu poi portata nella chiesa del S. Crocefisso dove si verificarono molte guarigioni di erniosi. La prima festa si celebrò il 19 febbr. 1516 e i miracoli aumentarono; ciò sarebbe stato determinante perché Paolo III, il 30 ott. 1544, autorizzasse il culto di C. in tutta la Sicilia. Infine dal 12 sett. 1625, data del diploma di Urbano VIII, in onore di C. poté celebrarsi l'ufficio e la messa.

C. viene festeggiato a Noto il 19 febbraio e nell'ultima domenica di agosto; ad Avola il 19 febbraio e nella prima domenica di settembre. Va detto che le feste, col decadere della società rurale, hanno perduto buona parte delle loro funzionalità, tra cui non ultima quella della velata protesta sociale. Ad Avola, per esempio, nell'ora del Salve Regina, si radunavano in chiesa i cosiddetti "poeti" per cantare a turno le lodi di s. Corrado ed anche lamentare le miserie del popolo. Già nel 1881 il Pitrè (1881, p. 211) ricordava che "poiché non ne venivano risparmiate le autorità locali pel loro malgoverno e pe' loro abusi, questa cantata mattutina è stata da qualche anno, con sommo dispiacere del popolo minuto, interdetta". A Noto, il sabato della vigilia, gli eremiti di s. Corrado, esercitando un loro antico privilegio, portavano a spalla l'urna del santo dalla sua cappella all'altare maggiore sul quale lo alzavano con uno speciale congegno (Pitrè, 1900, p. 301); la domenica avveniva la processione per i quartieri della città, e sulla macchina erano adagiati i bambini erniosi, tutti "osservati dal chirurgo, con la cui assistenza il Santo li guarisce" (ibid., p. 303).

Fonti e Bibl.: La vita di fra' Michele Lombardo Vetrano è pubblicata da C. Avolio, Canti popolari di Noto, con intr. di A. Buttitta, Palermo 1974, pp. 297-318. Altra biografia, anteriore al Cinquecento secondo l'Avolio, di A. Rapi, Vita di lo Beato C., in C. Avolio, Introduzione allo studio del dialetto siciliano, con introduzione di T. De Mauro, Palermo 1976, pp. 110-174. C. piacentino, in Rime vulgari siciliane, Palermo 1568; V. Littara, Conradiados, Palermo 1608; P. M. Campi, Vita di s. C., Piacenza 1614; O. Gaetani, Idea operis. De vitis Siculorum sanctorum famave sanctitatis illustrium, Panormi 1617, pp. 12, 56, 97, 107, 131; G. B. Manzini, Vita, morte e miracoli di s. C. eremita, Bologna 1648; O. Gaetani, Vitae sanctorum Siculorum, II, Panormi 1657, pp. 200 s.; F. Carrera, Pantheon Siculum sive sanctorum Siculorum elogia, Gennae 1679, pp. 36-39; G. Perdicari, Vite dei santi siciliani, Palermo 1688, pp. 306-311; F. B. Mazzara, Leggendario francescano, II, Venezia 1721, pp. 296-304; V. Littara, Vita di s. C. eremita piacentino ... stamp. in Palermo ... l'anno 1593, a cura di G. Coffa e Gallo, Palermo 1802 (altra trad. a cura di F. Balsamo, Roma 1969); S. Russo Farruggia, Storia d. città di Noto, Noto 1838, p. 90; G. Filoteo Degli Omodei, Somm. degli uomini ill. di Sicilia, in G. Di Marzo, Biblioteca stor. e letter. di Sicilia, XXV, Palermo 1877, p. 41; G. Menditto, L'urna di s. C. Piacentino, Noto 1879; B. Veratti, Della vita e del culto di s. C., Modena 1880; M. Di Martino, Spigolature d'un archivista, in Arch. stor. sicil., XXII (1897). pp. 505 s.; S. Guastella, S. C. C., Siracusa 1955; A. Butler, The lives of the Saints, New York 1956, pp. 377 s.; Dict. hagiographique, in J. P. Migne, Encyclopidie théologique, XL, Paris 1850, pp. 650 s.; Bibl. sanctorum, IV, coll. 212 s. Sulle feste si veda: G. Lanza, Breve relatione delle feste di s. C. protettore della città di Noto fatte l'ultimo di agosto dell'anno 1620, Palermo 1621; G. Pitrè, Studi di poesia popolare, Palermo 1872, pp. 85 s.; Id., Delle sacre rappresentazioni popolari in Sicilia, Palermo 1876, pp. 77 s.; Id., Spettacoli e feste, Palermo 1881, pp. 74 s., 200-204; Id., Feste patronali in Sicilia, Torino-Palermo 1900, pp. 296-308; Id., Studi di leggende popolari in Sicilia, Torino-Palermo 1904, pp. 348 s., 353; L. Sciascia, Feste religiose in Sicilia, in La corda pazza. Scrittori e cose di Sicilia, Torino 1970, pp. 184-203.

SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/santo-corrado-confalonieri_%28Dizionario-Biografico%29/

Voir aussi : http://stevenwood.com/reflections/franciscan/0219-22.htm

http://www.americancatholic.org/Features/Saints/saint.aspx?id=1296

https://digilander.libero.it/sicilia.cultura/ilsantoconteso.pdf

http://www.notoweb.it/sancorradonoto-noto-san-corrado-fuori-le-mura.html