Bernat Martorell. Crucifixió de Santa Eulàlia, per Del Retaule de Santa Eulàlia i Sant Joan, 1427-1437, Vic, Museu Episcopal de Vic
Sainte Eulalie, vierge et martyre
Évoquée par saint Augustin, saint Venance Fortunat ou
saint Grégoire de Tours, cette fillette de douze ans est la plus populaire des
martyres espagnoles. Ayant peine des souffrances qu'elle voyait infligées aux
chrétiens, elle n'hésita pas à le dire en face du gouverneur qui la fit arrêter
et, sur le champ, mettre sur un bûcher et brûler vive. La nouvelle de ce crime
perpétré en 304 se répandit très vite en Occident et la légende s’empara de son
histoire la situant à Barcelone. Elle est encore l’héroïne du plus ancien poème
en langue d'oïl, la "cantilène de sainte Eulalie" vers 881.
SOURCE : http://www.paroisse-saint-aygulf.fr/index.php/prieres-et-liturgie/saints-par-mois/icalrepeat.detail/2015/02/12/4995/-/sainte-eulalie-vierge-et-martyre
Bartolomé Ordóñez (1480–1520). Sainte Eulalia of Barcelona, 1519, Cathedral of the Holy Cross and Saint Eulalia
Sainte Eulalie de
Barcelone
Vierge et martyre à
Barcelone (+ 304)
Une fillette de douze
ans, la plus populaire des martyres espagnoles, qui avait peine des souffrances
qu'elle voyait infligées aux chrétiens. Elle n'hésita pas à le dire en face du
gouverneur qui la fit arrêter et, sur le champ, mettre sur un bûcher et brûlée
vive. La nouvelle de ce crime se répandit très vite en Occident. La légende
embellit son histoire tellement elle était touchante.
Au Ve siècle, on la
retrouve dans presque tous les sermonnaires et le plus ancien poème en langue
d'oïl, la "cantilène de sainte Eulalie", disait d'elle "Bel
avret corps, bellezour anima, voldrent la veintre li Deo inimi." Elle
avait un beau corps, mais une âme plus belle encore. Voulurent la vaincre les
ennemis de Dieu, mais point n'y parvinrent.
Un internaute
nous indique que "le manuscrit de la cantilène est précieusement
conservé dans la bibliothèque de Valenciennes"
Elle est peut-être à
identifier avec Eulalie de
Mérida.
À Barcelone en Espagne,
commémoraison de sainte Eulalie, vierge et martyre.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/620/Sainte-Eulalie-de-Barcelone.html
Ricardo Bellver (1845–1924). Santa Eulalia, 1905
Eulalie, la plus
glorieuse martyre d’Espagne
Anne Bernet - publié
le 09/12/23
L’Église honore le 10
décembre la mémoire d’une de ses plus valeureuses martyres, qui courut au
supplice pour témoigner du vrai Dieu. Défiant ses juges et ses bourreaux, elle
résista à toutes les tortures avant de mourir ébouillantée, ensevelie dans la neige.
Il fait froid, ce début
d’hiver 303 en Estrémadure. Pourtant, malgré la bise mordante, par ce matin
glacial du 7 décembre, deux très jeunes filles, presque des enfants car elles
n’ont pas encore treize ans, se hâtent sur la route de Mérida. L’une, Eulalie, prénom grec signifiant « Bien disante »,
est la fille unique d’un patricien de cette ville, Libère ; l’autre, Julia, une
petite esclave élevée avec elle et devenue son inséparable. Depuis quelques
semaines, la terreur règne à Mérida. En charge de l’empire d’Occident,
Maximien, décidé à éradiquer le christianisme, a donné des ordres féroces pour
identifier les chrétiens, les contraindre à renier leur foi, et mettre à mort,
dans les pires tourments, afin d’impressionner les autres, ceux qui refusent
d’abjurer.
Brûlant de témoigner
Un certain Datianus, haut
magistrat, s’est vu confier l’organisation de tribunaux d’exception aux
méthodes expéditives et il met du cœur à l’ouvrage. Telle est la raison pour
laquelle Libère, chrétien, a voulu éloigner Eulalie et sa compagne de la ville.
Il connaît sa fille, redoute son caractère exalté qui pourrait la pousser à des
actes inconsidérés. Et puis, son unique enfant a voué sa virginité au Christ et
proposer le mariage aux adolescentes suspectées d’être chrétiennes et de ne
vouloir d’autre époux que leur Dieu est un moyen usuel pour les amener à
confesser leur foi.
Depuis des semaines,
Eulalie et Julia sont recluses dans une propriété campagnarde, loin de Mérida.
Mais pas assez pour qu’elles ignorent ce qui s’y passe et brûlent de témoigner,
elles aussi. Alors, la veille au soir, échappant à la surveillance des
domestiques, elles se sont enfuies et ont repris le chemin de la ville. Comme
poussée par une force intérieure, Eulalie dévore la route, Julia sur les
talons, si pressée de la rejoindre qu’elle parvient à la dépasser dans leur
émulation enfantine ; en doublant son amie, elle crie : « Tu as beau te
hâter, j’arriverai avant toi ! » Prophétie qui sera tôt réalisée.
Elle renverse les idoles
Lorsque les adolescentes
arrivent à Mérida, Datianus siège à son tribunal, au forum, et auditionne les
prévenus accusés de christianisme. Afin de les impressionner, il s’est entouré
de bourreaux qui exhibent les instruments de supplice, assez terrifiants pour
que beaucoup, saisis de panique, acceptent de sacrifier aux idoles dont les
statues trônent sur un autel portatif. À cette vue, Eulalie est indignée et,
s’avançant vers le magistrat, elle le défie, moquant les divinités muettes et
aveugles, impuissantes, qu’il veut forcer à adorer. Provocante, elle ose les
renverser, blasphème passible de mot, et déclare : « Il n’y a qu’un Dieu
et j’ai assez vécu sur terre pour être pressée d’aller vivre dans le
Ciel. »
Elle ne sait pas ce
qu’elle fait, ni ce qu’elle risque mais Eulalie le détrompe, en des termes qui
prouvent sa maturité.
Embarrassé, car on l’a
informée que l’insolente appartient à une grande famille de la région, touché,
aussi, de sa beauté, son courage, son air enfantin, il tente de la raisonner,
feignant de ne pas prendre ses actes au sérieux. Elle ne sait pas ce qu’elle
fait, ni ce qu’elle risque mais Eulalie le détrompe, en des termes qui prouvent
sa maturité. N’ayant plus le choix, et parce que la procédure le prévoie, pour
donner une chance à l’accusée de se rétracter, avant de l’envoyer réfléchir une
nuit en prison, Datianus ordonne de la flageller et, car il connaît la pudeur
des chrétiennes, il ordonne que la jeune fille soit dévêtue avant d’être
fouettée. Eulalie subit tout sans broncher. Dans l’espoir de la fléchir, et
parce que l’on ne s’encombre pas d’une esclave, le juge ordonne de mettre Julia
à mort sous ses yeux, réalisant la prophétie de la petite qui arrive, en effet,
première au Ciel.
Le juge déploie les pires
moyens
Le lendemain, Eulalie
reste ferme dans la foi et Datianus passe aux choses sérieuses. La veille, elle
a été battue de verges, maintenant, c’est à coups de flagrum, le fouet aux
lanières terminées par des billes de plomb de la flagellation du Christ qu’elle
est frappée. Son corps frêle est labouré de coups horribles mais elle dit :
« Merci d’imprimer ainsi dans ma chair les blessures triomphales de mon
Seigneur ! » Décidé à venir à bout de cette gamine, le juge déploie les
pires moyens. Il ordonne de l’ébouillanter lentement, puis de verser du plomb
fondu sur ses plaies. C’est si atroce que les spectateurs détournent les yeux,
bouleversés, ou pleurent.
Regarde-moi bien, juge
cruel, car je te jure que tu me reverras un jour au tribunal suprême, moi pour
y gagner le prix de mes souffrances, toi pour en répondre à jamais !
Eulalie, quant à elle, en
extase, paraît ne rien sentir et même, à la stupeur de ses tourmenteurs, ses
blessures se referment tandis que, de son corps supplicié émane une lumière
éblouissante. Comme s’il voulait dissiper l’effet produit sur la foule par ces
prodiges, Datianus renchérit dans la violence, ordonne de brûler Eulalie à
petit feu avec des torches ardentes qui consument sa chair jusqu’à l’os. La
martyre, sans une plainte, lève les yeux vers le magistrat et lance :
« Regarde-moi bien, juge cruel, car je te jure que tu me reverras un jour
au tribunal suprême, moi pour y gagner le prix de mes souffrances, toi pour en
répondre à jamais ! »
Son corps martyr est
intact
Datianus envoie alors
Eulalie au bûcher. À peine y est-elle montée qu’elle expire doucement. Son
cadavre nu et mutilé est abandonné aux bêtes mais Dieu ne permet pas que, même
morte, sa chaste épouse soit profanée par des regards impurs. La neige se met à
tomber en abondance, l’ensevelissant sous un linceul blanc. Quand il fondra,
chacun constatera que le corps de la martyre ne conserve nulle trace des
supplices infligés. La basilique bâtie sur son tombeau à Mérida a été,
jusqu’aux invasions wisigothes puis arabes, l’un des premiers sanctuaires
d’Espagne. Eulalie est la patronne de Barcelone, de Bordeaux et de Montpellier.
Lire aussi :Euphémie, la sainte qui protège des tremblements de terre et des
hérésies
Lire aussi :Massacrés par les Turcs, canonisés par Benoît XVI, les glorieux
martyrs d’Otrante
Lire aussi :Mutilé, décapité, scalpé : Isaac Jogues, missionnaire jésuite au
Canada
Bernat
Martorell. Flagel lació de Santa Eulàlia, per Del Retaule
de Santa Eulàlia i Sant Joan, 1427-1437, Vic, Museu Episcopal de Vic
Sainte Eulalie, vierge et
martyre. 304.
A Barcelone, les parents
de notre sainte étaient nobles et favorisés. Elle fut élevée dans le
christianisme et dès l'âge de 14 ans elle était déjà versée dans tous les
exercices de piété et de discipline qui conduisent les âmes fortes au Ciel. Des
émissaires de l'empereur furent envoyés à Barcelone pour allumer la persécution
contre le troupeau du Seigneur. Elle s'échappa un matin de la campagne où elle
résidait avec ses parents et vint au tribunal reprocher sa conduite envers les
chrétiens au juge Dacien. Dans un premier temps, notre sainte fut élevée sur les
épaules d'un soldat et promenée par toute la ville. Puis, comme elle se
refusait toujours à sacrifier aux idoles, elle fut mise sur le chevalet et
torturée.
Enfin, on la laissa sur
une sorte de croix où elle expira bientôt, le 12 février 304.
Sainte Eulalie est la
patronne de Barcelone. On la représente avec une palme et une croix à la main
ou en sautoir.
La cantilène de
sainte Eulalie (IXe siècle) est le plus ancien poème de langue française
que l’on ait conservé.Il s'agit du martyre de sainte Eulalie de Mérida, donc
d'une sainte qui n'est pas celle que nous fêtons aujourd'hui et qui est fêtée
au 10 décembre. Nous ne résistons pas néanmoins à reproduire ce qui suit car
leur martyre furent proches tant par les moyens employés que par le caractère
de ces saintes jeunes filles et par le temps et le lieu où elles vécurent. La
Cantilène ou séquence de sainte Eulalie est un hymne religieux dont la musique
est perdue et dont le texte nous est parvenu grâce au hasard de la conservation
des textes.Les derniers feuillets restés blancs d’un recueil de sermons de
Grégoire de Naziance ont en effet été utilisés après coup pour la copie de cinq
chants. Parmi ceux-ci, trois chants liturgiques latins et, aux côtés de la
Cantilène (folio 141 verso), transcrit par la même main, le Rithmus Teutonicus,
l’un des premiers monuments de la langue germanique, célébrant la victoire de
Louis III sur les Normands à Saucourt-en-Vimeu le 3 août 881.La Cantilène
raconte comment, au cours de la persécution des Chrétiens ordonnée dans tout
l’empire romain par Dioclétien, une jeune fille de treize ans appartenant à une
riche famille de Mérida, refusa de renier sa foi. C’était aller au-devant du
martyre qu’Eulalie subit avec un courage exemplaire. Au moment où Eulalie
expira, on vit une colombe blanche sortir de la bouche de celle-ci et s’élever
vers le ciel. C’est par cette image, suivie d’une prière, que s’achève le texte
de la Cantilène. Depuis la découverte du texte en 1837 par le poète et
philosophe allemand Hoffmann von Fallersleben, la Cantilène a soulevé de
nombreux débats, le sens de son quinzième vers restant même énigmatique.On
s’accorde aujourd’hui à dater le codex du début du IXe siècle et on l’attribue
à un atelier lotharingien. Le volume s’inscrirait dans une campagne de
reconstitution de la bibliothèque de l’abbaye de Saint-Amand entamée à la fin
du IXe siècle, à la suite des invasions normandes qui ravagèrent celle-ci en
881 et 883.Quant à la transcription de la Cantilène, elle fut effectuée peu
après 882, rien ne permettant de l’attribuer de manière certaine au scriptorium
de Saint-Amand. L’oeuvre a sans doute été composée peu après l’invention à
Barcelone, en 878, du tombeau de la sainte dont le culte est alors attesté à
l’abbaye d’Elnone. Le texte y aurait été destiné à l’édification des hôtes
laïcs “ francophones ” de l’abbaye :
Eulalie était une bonne
jeune fille.
Elle avait le corps beau
et l'âme plus belle encore.
Les ennemis de Dieu
voulurent la vaincre ;
Ils voulurent lui faire
servir le Diable.
Elle n'écoute pas les
mauvais conseillers
qui lui demandent de
renier Dieu qui demeure au ciel là-haut,
Ni pour de l'or, ni pour
de l'argent, ni pour des bijoux
Ni par la menace ni par
les prières du roi.
Rien ne put jamais la
faire plier ni amener
La jeune fille à ne pas
aimer toujours le service de Dieu.
Et pour cette raison elle
fut présentée à Maximien
Qui était en ces temps-là
le roi des païens.
Il lui ordonna, mais peu
lui chaut,
De renoncer au titre de
chrétienne.
Elle rassemble sa force.
Elle préfère subir la
torture plutôt
Que de perdre sa
virginité.
C'est pourquoi elle
mourut avec un grand honneur.
Ils la jetèrent dans le
feu pour qu'elle brûlât vite.
Elle n'avait pas commis
de faute, aussi elle ne brûla point.
Le roi païen ne voulut
pas accepter cela.
Avec une épée, il ordonna
de lui couper la tête.
La jeune fille ne
protesta pas contre cela.
Elle veut quitter le
monde ; elle prie le Christ.
Sous la forme d'une
colombe, elle s'envole au ciel.
Prions tous qu'elle
daigne intercéder pour nous,
Afin que le Christ ait
pitié de nous
Après la mort et nous
laisse venir à lui
Par sa clémence.
Source : http://cathotextes.hautetfort.com/archive/2007/02/12/12-fevrier-sainte-eulalie.html
Pedro Villar. Crucifixió de Santa Eulalia of Barcelona, 1564, Cathedral of the Holy Cross and Saint Eulalia
Also
known as
Aulaire
Aulazia
Aulazie
Auzalie
Elalia
Eulalie
Eulària
Occille
Olacie
Olaia
Olaille
Olaire
Olalla
Ollala
Profile
Sanctified virgin, the
forerunner of professed nun. Martyred at
age 13 or 14 in the persecutions of Diocletian.
Often confused with Saint Eulalia
of Merida. Several villages in Guienne and Languedoc are named for her.
Born
12
February 304 at Barcelona, Spain
interred in
the church of Santa Maria del Mar, Barcelona
relics translated
to the Barcelona
cathedral on 23
November 874
young woman with
a palm and cross in
her hand
young woman with
a lily and
a book
Additional
Information
Acts
of the Early Martyrs, by Father James
A M Fastré, S.J.
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
Short
Lives of the Saints, by Eleanor Cecilia Donnelly
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
Oxford Dictionary of Saints, by David Hugh Farmer
Prayers of the Saints,
edited by Cecil Headlam
other
sites in english
A View on Cities: Barcelona Cathedral
images
video
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
websites
in nederlandse
nettsteder
i norsk
spletne
strani v slovenšcini
Readings
Lord Jesus Christ, hear
my prayer and perfect Thy merciful goodness in me, and grant me to be received
among the number of Thine elect into the rest of life eternal, making of me a
sign of righteousness that men believing on Thee may behold and praise Thy power.
Amen. – Prayer of Saint Eulalia in Her Agony
MLA
Citation
“Saint Eulalia of
Barcelona“. CatholicSaints.Info. 17 November 2023. Web. 10 December 2023.
<https://catholicsaints.info/saint-eulalia-of-barcelona/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-eulalia-of-barcelona/
Claude
Perret. Flagel·lació de Santa Eulalia of Barcelona, 1619-1621, Cathedral of the Holy Cross and Saint Eulalia
St. Eulalia of Barcelona
A Spanish martyr in
the persecution of Diocletian (12
February, 304), patron of the cathedral and
city ofBarcelona, also of sailors. The Acts of her life and martyrdom were
copied early in the twelfth century, and with elegant conciseness, by the
learned ecclesiastic Renallus Grammaticus (Bol. acad.
hist., Madrid,
1902, XLI, 253-255). Their chief historical source is
a Latin hymn of
the middle of the seventh century by Quiricus, Bishop of Barcelona,
friend and correspondent of St.
Ildephonsus of Toledo and of Tajo, Bishop of Saragossa.
This hymn,
identical with that of Prudentius (Peridstephanon, III) for
the feast of St. Eulalia of Mérida (10
December, 304), was preserved in the Visigothic Church and
has reached us through the Mozarabic Liturgy.
There is no reason to doubt the existence of
two distinct saints of
this name, despite the over-hasty and hypercritical doubts of
some. The aforesaid Quiricus of Barcelona and Oroncius
of Mérida were
present at the tenth council of Toledo (656). The latter
had already founded (651) a convent of nuns close
by the basilica of the celebrated martyr of
his episcopal city, had written a rule for its guidance, and given it
for abbess the
noble lady Eugenia. Quiricus now did as much for
the basilica and sepulchre of the martyr of Barcelona,
close to whom he wished to be buried, as we read in the last lines of
the hymn.
The inscriptions on many Visigothic altars show
that they contained relics of St.
Eulalia; except in the context, however, they do not distinguish between themartyr of Barcelona and
the one of Mérida.
On an altar in the village of Morera, Province of Badajoz,
we find enumerated consecutively
Sts. Fructuosus and Augurius (Tarragona), St.
Eulalia (Barcelona), St. Baudillius (Nimes, and St.
Paulus (Narbonne). The Visigothic archeology of Eastern Spain has
been hitherto poor inhagiological remains; nevertheless, a
trans-Pyrenean inscription found at Montady near Béziers mentions abasilica dedicated to
the martyrs Sts.
Vincentius, Iñes, and Eulalia (of Barcelona). Until 23 November,
874, thebody of the Barcelona martyr reposed outside the
walls of the city in the church of Santa
Maria del Mar. On thatdate both
the body and the tomb were
transferred to his cathedral by
Bishop Frodoinus. In memory of this act he set up
an inscription yet preserved in the
Muséo Provincial of Barcelona (no. 864); see also volume XX
of Florez, "España Sagrada", for a reproduction of the same. Not
long before this the martyr, St.
Eulogius, having occasion to defend the martyrs of Cordova for
their spontaneous confession of the Christian
Faith before the Muslimmagistrates,
quoted the example of St. Eulalia of Barcelona, and referred to the
ancients Acts of her martyrdom.
Her distinct personality is
also confirmed by the existence of an
ancient church and monastery in Cordova that
bear the name of the Barcelona martyr;
this important evidence is borne out by the Mozarabic calendars examined
by the learned Dom Ferotin (below).
Sources
Acta SS. February 12, II,
576-80; FLOREZ, España Sagrada, XIII, XXIX; HÜBNER, Inscriptiones
Hispaniae Christianae (Berlin, 1900), nos. 57, 80, 89, 178, 334, 374, 519;
FEROTIN, Liber Ordinum in Mon. Eccl. Liturgica (Paris, 1904), V,
449-505, 767; FITA, Boletin de la Real Academia de la Historia (Madrid),
1900-03, XXV, 53-55; XXXVII, 347; XLI, 253; XLIII, 50, 250, 449; P.L., LX, 643;
LXXXIX, 1033, 1100; Anonymi Libellus de vitis et miraculis patrum
Emeritensium Paulo diacono Emeritensi vulgo inscriptus etc., ed. DE SMEDT
in Hagiogr. Bolland. (Brussels, 1884); GAMS, Kircheng. Spaniens (1862),
I, 306.
Fita y Colomé, Fidel. "St.
Eulalia of Barcelona." The Catholic Encyclopedia. Vol.
5. New York: Robert Appleton Company,1909. 12 Dec.
2015 <http://www.newadvent.org/cathen/05603a.htm>.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. May 1, 1909. Remy Lafort, Censor. Imprimatur. +John
M. Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2020 by Kevin
Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/05603a.htm
Santa Eulàlia, a la Casa de la Ciutat, Barcelona
St. Eulalia of Barcelona
A Spanish martyr in
the persecution of Diocletian (12
February, 304), patron of the cathedral and
city of Barcelona, also of sailors. The Acts of
her life and
martyrdom were copied early in the twelfth century, and with elegant conciseness,
by the learned ecclesiastic Renallus Grammaticus (Bol. acad. hist., Madrid,
1902, XLI, 253-255). Their chief historical source is a Latin hymn of
the middle of the seventh century by Quiricus, Bishop of
Barcelona, friend and correspondent of St.
Ildephonsus of Toledo and of Tajo, Bishop of
Saragossa. This hymn, identical with that of Prudentius (Peridstephanon,
III) for the feast of St. Eulalia of Mérida (10
December, 304), was preserved in the Visigothic Church and has reached us
through the Mozarabic Liturgy.
There is no reason to doubt the
existence of two distinct saints of this name, despite the over-hasty and
hypercritical doubts of some. The aforesaid Quiricus of Barcelona and
Oroncius of Mérida were
present at the tenth council of Toledo (656). The latter had already founded
(651) a convent of nuns close
by the basilica of
the celebrated martyr of
his episcopal city, had written a rule for its guidance, and given it for abbess the
noble lady Eugenia. Quiricus now did as much for the basilica and
sepulchre of the martyr of
Barcelona, close to whom he wished to be buried, as we read in the last lines of
the hymn. The inscriptions on many Visigothic altars show that they
contained relics of
St. Eulalia; except in the context, however, they do not distinguish between
the martyr of Barcelona and
the one of Mérida. On an altar in the village of Morera, Province of Badajoz,
we find enumerated consecutively Sts. Fructuosus and Augurius (Tarragona), St.
Eulalia (Barcelona), St. Baudillius (Nimes, and St.
Paulus (Narbonne). The Visigothic archeology of Eastern Spain has
been hitherto poor in hagiological remains; nevertheless, a trans-Pyrenean inscription
found at Montady near Béziers mentions a basilicadedicated
to the martyrs Sts. Vincentius, Iñes, and Eulalia (of Barcelona). Until 23
November, 874, the body of theBarcelona bartyr
reposed outside the walls of the city in the church of Santa Maria del Mar. On
that date both the body and the tomb were
transferred to his cathedral by Bishop Frodoinus.
In memory of
this act hehe set up an inscription yet preserved in the Muséo Provincial of Barcelona (no.
864); see also volume XX of Florez, "España Sagrada", for a
reproduction of the same. Not long before this the martyr, St. Eulogius, having
occasion to defend the martyrs of Cordovafor
their spontaneous confession of
the Christian Faith before
the Muslim magistrates, quoted the example of St. Eulalia of Barcelona, and
referred to the ancients Acts of
her martyrdom. Her distinct personality is
also confirmed by the existence of an ancient church and monastery in Cordova that
bear the name of the Barcelona martyr ;
this important evidence is borne out by the Mozarabic calendars examined by the
learned Dom Ferotin (below).
SOURCE : https://www.catholic.org/encyclopedia/view.php?id=4417
La
catedral de la Santa Creu i Santa Eulàlia de Barcelona. Cripta de Barcelona
Santa Eulàlia de Barcelona de Jaume Fabre, a principis del segle XIV.
Cathedral of the Holy Cross and Saint Eulalia in
Barcelona. Crypt of Eulalia of Barcelona by Jaume Fabre, at
the beginning of the 16th century.
Cathédrale
de la Sainte-Croix et de Sainte Eulalie à Barcelone. La crypte d'Eulalie de Barcelone par Jaume Fabre,
au début du XIVIe siècle.
Eulalia of Barcelona VM
(RM)
(also known as Aulaire,
Aulazia, Ollala)
Born in Barcelona, Spain;
died there in 304. Saint Eulalia was tortured and then crucified under
Diocletian. Probably the same as Eulalia of Mérida, though the Catalonians
stoutly deny it (Benedictines, Delaney, Encyclopedia).
Saint Eulalia is
represented in art as a maiden with a cross, stake, and dove. She is venerated
in France and Spain (Roeder). Eulalia is invoked against miscarriage, for or
against rain and for calm waters (Roeder).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0212.shtml
Bernat Martorell (1390–1452). Martyrdom of Saint Eulalia, 1442-1445, Tempera and gold leaf on wood, 132 X 93, Museu Nacional d'Art de Catalunya
Butler’s
Lives of the Saints – Saint Eulalia, Virgin, of Barcelona, Martyr
Article
This holy virgin was
brought up in the faith, and in the practice of piety, at Barcelona in Spain.
In the persecution of Dioclesian under the cruel governor Dacian, she suffered
the rack, and being at last crucified on it, joined the crown of martyrdom with
that of virginity. Her relics are preserved at Barcelona, by which city she is
honoured as its special patroness. She is titular saint of many churches, and
her name is given to several villages of Guienne and Languedoc, and other
neighbouring provinces, where, in some places, she is called Saint Eulalie, in
others Saint Olaire, Saint Olacie, Saint Occille, Saint Olaille, and Saint
Aulazie. Sainte-Aulaire and Sainte-Aulaye are names of two ancient French
families taken from this saint. Her acts deserve no notice. See Tillemont in his
account from Prudentius, of Saint Eulalia of Merida, with whom Vincent of
Beauvais confounds her; but she is distinguished by the tradition of the
Spanish churches, by the Mozarabic Missal, and by all the Martyrologies which
bear the name of Saint Jerom, Ado, Usuard, etc.
MLA
Citation
Father Alban Butler.
“Saint Eulalia, Virgin, of Barcelona, Martyr”. Lives
of the Fathers, Martyrs, and Principal Saints, 1866. CatholicSaints.Info.
11 February 2013. Web. 7 December 2020.
<https://catholicsaints.info/butlers-lives-of-the-saints-saint-eulalia-virgin-of-barcelona-martyr/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/butlers-lives-of-the-saints-saint-eulalia-virgin-of-barcelona-martyr/
New
Catholic Dictionary – Saint Eulalia of Barcelona
Article
Virgin, martyr (Barcelona, 304).
This Spanish martyr,
of the persecution of Diocletian is
often identified with Eulalia of Merida, although there is sufficient evidence
of separate identities. Numerous villages of Guienne and Languedoc are named
for her, and she is known under various titles: Saint Eulalie, Saint Olaire,
Saint Olacie, Saint Occille, Saint Olaille, and Saint Auzalie. Patroness
of Barcelona and
of sailors; invoked against drouth. Emblems:
a palm, and cross in hand. Canonized, 633.
Her relics were preserved at Barcelona. Feast, 12
February.
MLA
Citation
“Saint Eulalia of
Barcelona”. New Catholic Dictionary. CatholicSaints.Info.
19 December 2012. Web. 7 December 2020.
<https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-saint-eulalia-of-barcelona/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-saint-eulalia-of-barcelona/
Bartolomé Ordóñez. Sainte Eulalia, Cathedral of Santa Eulalia
SAINT EULALIA
THE ICONOGRAPHY
Mérida and Barcelona both
claim martyrs named Eulalia, but it is likely that they were one and the same.
Eulalia of Mérida was tortured and burned to death on December 10, 304, during
the persecution of Diocletian, and her story was told later in the same century
by Prudentius in his Peristephanon.
In this poem the torturers claw at her body with iron hooks and hold lighted
torches against her sides. The torches ignite her hair, and as she dies from
the smoke and flame her soul flies up to Heaven as a dove.1
The Barcelona Eulalia was said to be martyred on February 12, but the earliest
account of her life is from the 7th century and is merely a copy of Prudentius.2 Most
of the "Eulalia" images one sees are from Catalonia or its one-time
dependencies. They draw their details from different aspects of different
legends.
Some of the legends say
Eulalia was tortured while suspended on an equuleus, a torturer's rack,
whereas others use the word crux.3 Crux can
refer to any sort of wooden instrument of execution, but usually it means
"cross," so eventually some narrative images picture the men
torturing Eulalia as she hangs on a cross saltire, as in the second picture at
right and the altarpiece above. The cross saltire then becomes one of her
attributes, as in the first picture at right.
In the 9th-century Cantilène d'Eulalie (see below) the saint is
thrown into a fire that fails to consume her and she is then
beheaded. This account appears to be the source of the
statue in Oviedo in which her attribute is a maquette of
an horno, an outdoor oven common in the Spanish countryside. It may also
explain images that place her on a gridiron like St. Lawrence's. (See the far
right panel in the second register of the altarpiece at the top of this page.)
The vita published in the Acta
Sanctorum says the prefect Dacian had Eulalia flogged before moving on
to the other torments.4 The
flogging is illustrated in this
painting and in the altarpiece at the top of this page.
In Prudentius after the saint's death snow falls thickly to cover her body,
which Gregory of Tours says had been stripped naked.5 The
nakedness is treated respectfully in medieval images, but some later works
dispense with the snow and present her body to a prurient gaze. Thus in St.
Eulalia on the Bonfire (1519) Ordoñez stretches her out naked on the
gridiron like a lounging odalisque. And Waterhouse's Eulalia (third
picture at right) has her dead and prone, her lustrous body exposed to the
elements and the view of gawking boys.
In some portraits St. Eulalia has a crown (example)
and/or a book or scroll.
The Hymn of St. Eulalia
Eulalia was a perfect
girl.
She had a beautiful body, a soul still more beautiful.
God's enemies wanted to
vanquish her.
They wanted to make her serve the devil.
But she did not listen to
bad counselors
Who advised her to deny God, who lives in Heaven.
Not gold, nor silver, nor
finery
Nor the king's threats and entreaties
Could ever make the girl
Stop loving the service of God.
And so she was brought
before Maximian,
Who was king of the pagans in those days.
He exhorts her, though
without success,
To give up the name of Christian.
She endures the torment
of the fire.
She would rather endure the torture
Than lose her virginity.
Thus she died in glory.
They threw her in the
fire so she would burn quickly.
She had done nothing wrong, so the fire did not consume her.
The pagan king would not
give in.
He ordered that she be beheaded with a sword.
The demoiselle did not
refuse.
She wanted to leave this earth, prayed Christ that she could.
The demoiselle did not
refuse.
She wanted to leave this earth, prayed Christ that she could.
In the form of a dove she
flew to Heaven.
Let us all pray that she will deign to pray for us
And that Christ will have
mercy on us
After our death, and let us come to him
In his mercy.
Prepared in 2014 by
Richard Stracke, Emeritus Professor of English, Augusta University, revised
2015-10-31, 2017-04-12, 2018-04-22.
SOURCE : https://www.christianiconography.info/eulalia.html
Font de Santa Eulàlia, a la plaça del Pedró, al Raval de Barcelona. Construïda el 1687, la santa que la corona fou destruïda durant la Guerra Civil i substituïda per una estàtua de Frederic Marès el 1952
Font de Santa Eulàlia, a la plaça del Pedró, al Raval de Barcelona. Construïda el 1687, la santa que la corona fou destruïda durant la Guerra Civil i substituïda per una estàtua de Frederic Marès el 1952
Font de Santa Eulàlia, a la plaça del Pedró, al Raval de Barcelona. Construïda el 1687, la santa que la corona fou destruïda durant la Guerra Civil i substituïda per una estàtua de Frederic Marès el 1952
Sant' Eulalia Vergine
e martire in Spagna
sec. III-IV
È senz'altro la santa più
famosa di Spagna. La tradizione identifica in Eulalia una martire bambina. La
sua morte sarebbe infatti avvenuta all'età di soli dodici anni a Mérida, in
Spagna appunto, durante la persecuzione di Diocleziano, nell'inverno del 304.
Di famiglia cristiana, Eulalia era stata nascosta dai parenti in una casa
lontana dalla città e dalla persecuzione. Ma, forte della sua fede, la
fanciulla fuggì di casa, attraversò la campagna gelata a piedi scalzi, giunse
in città e si presentò al tribunale, dove la sua unica parola fu: «Credo». Ai
persecutori quella parola echeggiò come una bestemmia. Dopo essere stata a
lungo torturata crudelmente e orribilmente mutilata, fu posta sopra un
braciere. La tradizione narra che sul luogo della sepoltura sbocciarono dei
fiori bianchi, nonostante fosse pieno inverno. (Avvenire)
Etimologia: Eulalia
= donna eloquente, ben parlante, dal greco
Emblema: Giglio,
Palma
Martirologio
Romano: A Mérida in Spagna, santa Eulalia, vergine e martire, che, come si
tramanda, ancor giovane, non esitò a offrire la propria vita per testimoniare
la fede in Cristo.
Possiamo udire i versi
che un poeta moderno, Federico Garcia Lorca, ha dedicato alla Santa più celebre
del giorno, Eulalia martire:
Nel gemere, la santa
bambina
Spezza il cristallo delle
coppe.
La ruota affila
coltelli
E uncini di curva
acuta.
Un flotto di vene
verdi
Sboccia dalla sua
gola.
Per terra, ormai senza
guida,
Soltanto le sue mani
tagliate
Che ancora possono
incrociarsi .
In tenue preghiera
decapitata.
Ci voleva uno spagnolo, e
un poeta come Garcia Lorca, per parlare con commosso affetto della Santa forse
più popolare e più commovente della Spagna, il tenero fiore di Merida: un fiore
bianco macchiato di rosso, bianco d'innocenza e rosso di sangue.
Il martirio di
Sant'Eulalia avvenne a Mérida, in Spagna, durante la persecuzione di
Diocleziano, nell'inverno del 304. Eulalia, la " santa bambina ", a
cui la tradizione attribuisce l'età di dodici anni, era di famiglia cristiana,
ed era stata nascosta dai parenti in una casa di campagna, lontana dalla città
e dai pericoli della persecuzione.
Ma la fanciulla cristiana
non accettò quella pavida sicurezza. Fuggì di casa, attraversò la campagna
gelata, e a piedi scalzi, lacerati dal gelo, giunse in città e si presentò al
tribunale. Eulalia, in greco, significava " dalla bella parola ". Ma
le parole della fanciulla non furono varie né adorne. Pronunziò anzi una parola
so. la, fermissima e definitiva: la parola " credo ". Nel tribunale
dei persecutori, quella parola echeggiò come una bestemmia.
L'adolescente spagnola fu
posta così alla più crudele delle torture. Il suo corpo, acerbo di anni e
livido per il freddo, fu straziato con ferri e uncini. Il petto e i
fianchi furono mutilati e tormentati, gli arti amputati. Sulla sua pelle di
neve corsero rivoli di sangue.
Non sorprende che il
racconto del suo martirio, sempre più colorito dal passare del tempo, abbia
commosso, in Spagna, secoli di fedeli, e ispirato generazioni di poeti, dai più
antichi ai contemporanei.
E questi raccontano come,
alla morte di Eulalia, asfissiata su un braciere, dal rosso nido della sua
bocca s'alzasse a volo una candida colomba, portando altissima l'anima
immacolata della fanciulla.
E bianca sarà poi la neve
che coprirà pietosa il corpo della Martire, gettato in abbandono; bianchi
saranno i fiori che prodigiosamente, d'inverno, sbocceranno sulla sua
sepoltura. Bianca, finalmente, sarà la chiesa che si leverà sulle sue reliquie.
Perciò, in Spagna, nella
poetica e quasi sensuale fantasia del popolo devoto, Sant'Eulalia è restata la
Martire tutta bianca, macchiata di rosso: due colori netti e insostituibili,
quello della purezza e quello dell'amore, tra i tanti che compongono
l'arcobaleno della santità.
Fonte : Archivio
Parrocchia
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/40600
Bandera de Santa Eulàlia conservada al Museu d'Història de Barcelona. Source : Lafuente, Modesto: Historia general de España: desde los tiempos primitivos hasta la muerte de Fernando VII. Tomo III. Barcelona: Montaner y Simón, 1879 p. 326-327
SANTA EULALIA DE
BARCELONA
Virgen y Mártir
(† ca. 304)
Eulalia nació en la
inmediaciones de la ciudad de Barcelona, probablemente hacia los últimos años
del siglo tercero. Descendía, a lo que parece, de noble familia; sus padres,
con quienes vivía en una quinta de su propiedad, más que amarla la mimaban cariñosísimamente,
impelidos por la humildad, la sabiduría y la prudencia que resplandecían en
ella de una manera impropia de su tierna edad. Por encima de todo brillaba en
aquella virtuosa niña un acendrado amor a Dios Nuestro Señor; su piedad la
llevaba a encerrarse cotidianamente en una pequeña celda de su casa con un
grupo de amiguitas que había reunido junto a sí para pasar buena parte del día
en el servicio del Señor, rezando oraciones que alternaban con el canto de
himnos. Habiendo llegado a la pubertad, hacia los doce o trece años, llegó a
los oídos de los barceloneses la noticia de que la persecución contra los
cristianos volvía a arder de nuevo en todo el Imperio, de manera que
quienquiera que se obstinara en negarse a sacrificar a los ídolos era atormentado
con los más diversos y espantosos suplicios.
Los emperadores romanos
Diocleciano y Maximiano, que hablan oído contar la rápida y maravillosa
propagación de la fe cristiana en las lejanas tierras de España, donde hasta
entonces había sido tan rara aquella fe, mandaron al más cruel y feroz de sus
jueces, llamado Daciano, para que acabara de una vez con aquella
"superstición".
Al entrar en Barcelona
hizo, con todo su séquito, públicos y solemnes sacrificios a los dioses, y dio
orden de buscar cautelosamente todos los cristianos para obligarles a hacer
otro tanto. Con inusitada rapidez divulgose entre los cristianos de Barcelona y
su comarca la noticia de que la ciudad era perturbada por un juez impío e
inicuo como hasta entonces no se había conocido otro. Oyéndolo contar Santa
Eulalia se regocijaba en su espíritu y se le oía repetir alegremente:
"Gracias os doy, mi Señor Jesucristo, gloria sea dada a vuestro nombre
porque veo muy cerca lo que tanto anhelé, y estoy segura de que con vuestra
ayuda podré ver cumplida mi voluntad".
Sus familiares estaban
vivamente preocupados por la causa de aquel deseo tan vehemente que Eulalia les
ocultaba, ella que precisamente no les escondía ningún secreto, sino que
siempre les explicaba con la prudencia y circunspección debidas cuanto Dios
Nuestro Señor le revelaba. Pero Santa Eulalia seguía sin contar a nadie lo que
iba meditando en su corazón, ni a sus padres, que tan tiernamente la amaban, ni
a alguna de sus amigas o de sus servidoras que la querían más que a su propia vida;
hasta que un día, a la hora de mayor silencio, mientras los suyos dormían,
emprendió sigilosamente el camino de Barcelona, al rayar el alba. Llevada de
las ansias que la enardecían y la hacían infatigable, hizo todo el trayecto a
pie, a pesar de que la distancia que la separaba de la ciudad fuese tal como
para no poder andarla una niña tan delicada como ella.
Llegado que hubo a las
puertas de la ciudad, y así que entró, oyó la voz del pregonero que leía el
edicto, y se fue intrépida al foro. Allí vio a Daciano sentado en su tribunal
y, penetrando valerosamente por entre la multitud, mezclada con los guardianes,
se dirigió hacia él, y con voz sonora le dijo: "Juez inicuo, ¿de esta
manera tan soberbia te atreves a sentarte para juzgar a los cristianos? ¿Es que
no temes al Dios altísimo y verdadero que está por encima de todos tus
emperadores y de ti mismo, el cual ha ordenado que todos los hombres que Él con
su poder creó a su imagen y semejanza le adoren y sirvan a Él solamente? Ya sé
que tú, por obra del demonio, tienes en tus manos el Poder de la vida y de la
muerte; pero esto poco importa".
Daciano, pasmado de
aquella intrepidez, mirándola fijamente, le respondió, desconcertado: "Y
¿quién eres tú, que de una manera tan temeraria te has atrevido, no sólo a
presentarte espontáneamente ante el tribunal, sino que, además, engreída con
una arrogancia inaudita, osas echar en cara del juez estas cosas contrarias a
las disposiciones imperiales?".
Mas ella, con mayor
firmeza de ánimo y levantando la voz, dijo: "Yo soy Eulalia, sierva de mi
Señor Jesucristo, que es el Rey de los reyes y el Señor de los que dominan: por
esto, porque tengo puesta en Él toda mi confianza, no dudé siquiera un momento
en ir voluntariamente y sin demora a reprochar tu necia conducta, al posponer
al verdadero Dios, a quien todo pertenece, cielos y tierra, mar e infiernos y
cuanto hay en ellos, al diablo, y lo que es peor, que quieres obligar a hacer
lo mismo a aquellos hombres que adoran al Dios verdadero y esperan conseguir
así la vida eterna. Tú les obligas inicuamente, bajo la amenaza de muchos
tormentos, a sacrificar a unos dioses que jamás existieron, que son el mismo
demonio, con el cual todos vosotros que le adoráis vais a arder otro día en el
fuego eterno".
Oyendo Daciano tales requerimientos,
mandó que la detuvieran y que inmediatamente la azotaran sin piedad. 'Mientras,
sin compasión, se ejecutaba el suplicio, decíale Daciano, en son de burla:
"Oh miserable doncella: ¿Dónde está tu Dios? ¿Por qué no te libra de esta
tortura? ¿Cómo te has dejado llevar por esta imprudencia que te hizo ejecutar
un acto tan atrevido? Di que lo hiciste por ignorancia, que desconocías mi
poder, y te perdonaré enseguida, pues hasta a mí me duele que una persona
nobilísima como tú, ya que vienes, según me han dicho, de rancio abolengo, sea
tan atrozmente atormentada". A cuyas palabras repuso Santa Eulalia:
"Esto no será jamás; y no me aconsejes que mienta confesando que
desconocía tu poderío; ¿quién ignora que toda potestad humana es pasajera y temporal
como el mismo hombre que la tiene, que hoy existe y mañana no? En cambio, el
poder de mi Señor Jesucristo no tiene ni tendrá fin, porque es el mismo que es
eterno. Por esto, no quiero ni puedo decir mentiras, porque temo a mi Señor,
que castiga a los mentirosos y sacrílegos con fuego, como a todos los que obran
la iniquidad. Por otra parte, cuanto más me castigas, me siento más
ennoblecida; nada me duelen las heridas que me abres, porque me protege mi
Señor Jesucristo, que, cuando sea Él quien juzgue, mandará castigarte por lo
que habrás hecho con penas que serán eternas".
Enfurecido y rabioso,
Daciano mandó traer el potro. La extienden en él, y mientras unos esbirros la
torturaban con garfios, otros le arrancaban las uñas. Pero Santa Eulalia, con
cara sonriente, iba alabando a Dios Nuestro Señor, diciendo: "Oh Señor mío
Jesucristo, escuchad a esta vuestra inútil sierva; perdonad mis faltas y
confortadme para que sufra los tormentos que me infligen por vuestra causa, y
así quede confuso y avergonzado el demonio con sus ministros".
Díjole Daciano:
"¿Dónde está este a quien llamas e invocas? Escúchame a mí, oh infeliz y
necia muchacha. Sacrifica a los dioses, si quieres vivir, pues se acerca ya la
hora de tu muerte y no veo todavía quién venga a librarte".
Mas he aquí que Santa
Eulalia, gozosa, le respondió: "Nunca vas a tener prosperidad, sacrílego y
endemoniado perjuro, mientras me propongas que reniegue de la fe de mi Señor.
Aquel a quien invoco está aquí junto a mí; y a ti no es dado el verle porque no
lo mereces por culpa de tu negra conciencia y la insensatez de tu alma. Él me
alienta y conforta, de manera que ya puedes aplicarme cuantas torturas quieras,
que las tengo por nada".
Desesperado ya y rugiendo
como un león ante aquel caso de insólita rebeldía, Daciano mandó a los soldados
que, extendida todavía sobre el potro, aplicaran hachones encendidos a sus
virginales pechos para que pereciera envuelta en llamas. Al oír aquella
decisión judicial, Santa Eulalia, contenta y alegre, repetía las palabras del
salmo: "He aquí que Dios me ayuda y el Señor es el consuelo de mi alma.
Dad, Señor, a mis enemigos lo que merecen, y confundidles; voluntariamente me
sacrificaré por Vos y confesaré vuestro nombre, pues sois bueno, porque me
habéis librado de toda tribulación y os habéis fijado en mis enemigos". Y
habiendo dicho esto, las llamas empezaron a volverse contra los mismos
soldados. Viendo lo cual Santa Eulalia, levantando la vista al cielo, oraba con
voz más clara todavía, diciendo: "Oh Señor mío Jesucristo, escuchad mis
ruegos, compadeceos misericordiosamente de mí y mandad ya recibirme entre
vuestros escogidos en el descanso de la vida eterna, para que, viendo vuestros
creyentes la bondad que habéis obrado en mí, comprueben y alaben vuestro gran
poder".
Luego que hubo terminado
su oración se extinguieron aquellos hachones encendidos que, empapados como
estaban en aceite, debían haber ardido por mucho tiempo, no sin antes abrasar a
los verdugos que los sostenían, los cuales, amedrentados, cayeron de hinojos,
mientras Santa Eulalia entregaba al Señor su espíritu, que voló al cielo
saliendo de su boca en forma de blanca paloma. El pueblo que asistía a aquel
espectáculo, al ver tantas maravillas, quedó fuertemente impresionado y
admirado, en especial los cristianos, que se regocijaban por haber merecido
tener en los cielos como patrona y abogada una conciudadana suya.
Pero Daciano, al ver que
después de aquella enconada controversia y que, a pesar de tantos suplicios,
nada había aprovechado, descendió del tribunal, mientras, enfurecido, daba la
orden de que fuera colgada en una cruz y vigilada cautelosamente por unos
guardianes: "Que sea suspendida en una cruz hasta que las aves de rapiña
no dejen siquiera los huesos". Y he aquí que al punto de ejecutarse la
orden cayó del cielo una copiosa nevada que cubrió y protegió su virginidad.
Los guardas, aterrorizados, la abandonaron para seguir vigilándola a lo menos
desde lejos, según se les había ordenado.
Tan pronto se divulgó lo
acaecido por los poblados circunvecinos de la ciudad, muchos quisieron ir a
Barcelona para ver las maravillas obradas por Dios. Sus mismos padres y amigas
corrieron enseguida con gran alegría, pero lamentando al propio tiempo no haber
conocido antes lo sucedido.
Después de tres días que
Santa Eulalia pendía de la cruz, unos hombres temerosos de Dios la descolgaron
con gran sigilo, sin que se dieran cuenta los soldados o guardianes; y
habiéndosela llevado, la embalsamaron con fragantes aromas y amortajaron con
purísimos lienzos. Entre ellos había uno que dicen se llamaba Félix, que con
ella había también sufrido confesando a Cristo, el cual con gran alegría dijo
al cuerpo de la Santa: "Oh señora mía, ambos confesamos juntos, pero vos
merecisteis la palma del martirio antes que yo". Y he aquí que la Santa le
contestó con una sonrisa. Los demás, mientras la llevaban a enterrar,
alegrábanse entonando cánticos e himnos al Señor: "Los justos os
invocarán, oh Señor, y Vos los habéis escuchado. mientras les librabais de
cualquier tribulación". Al oírse aquellos cantos, fue asociándose a la
comitiva una gran multitud, hasta que con gran regocijo le dieron sepultura.
ANGEL FÁBREGA GRAU, PBRO.
SOURCE : https://mercaba.org/SANTORAL/Vida/02/02-12_EULALIA_de_BARCELONA.htm
Baixada de Santa Eulàlia amb carrer Sant Sever
La Cantilene de sainte
Eulalie : http://w3.restena.lu/cul/BABEL/T_CANTILENE.html
Voir aussi : http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9quence_de_sainte_Eulalie
http://www.christianiconography.info/eulalia.html
https://oca.org/saints/lives/2007/08/22/102374-virginmartyr-eulalia-of-barcelona
https://www.ibiza-spotlight.com/news/2013/patron_saint_santa_eulalia_i.htm