dimanche 12 février 2012

Sainte EULALIA de BARCELONE (EULALIE ), vierge et martyre

Bernat Martorell. Crucifixió de Santa Eulàlia, per Del Retaule de Santa Eulàlia i Sant Joan, 1427-1437, Vic, Museu Episcopal de Vic


Sainte Eulalie, vierge et martyre

Évoquée par saint Augustin, saint Venance Fortunat ou saint Grégoire de Tours, cette fillette de douze ans est la plus populaire des martyres espagnoles. Ayant peine des souffrances qu'elle voyait infligées aux chrétiens, elle n'hésita pas à le dire en face du gouverneur qui la fit arrêter et, sur le champ, mettre sur un bûcher et brûler vive. La nouvelle de ce crime perpétré en 304 se répandit très vite en Occident et la légende s’empara de son histoire la situant à Barcelone. Elle est encore l’héroïne du plus ancien poème en langue d'oïl, la "cantilène de sainte Eulalie" vers 881.

SOURCE : http://www.paroisse-saint-aygulf.fr/index.php/prieres-et-liturgie/saints-par-mois/icalrepeat.detail/2015/02/12/4995/-/sainte-eulalie-vierge-et-martyre

Bartolomé Ordóñez  (1480–1520). Sainte Eulalia of Barcelona, 1519, Cathedral of the Holy Cross and Saint Eulalia


Sainte Eulalie de Barcelone

Vierge et martyre à Barcelone (+ 304)

Une fillette de douze ans, la plus populaire des martyres espagnoles, qui avait peine des souffrances qu'elle voyait infligées aux chrétiens. Elle n'hésita pas à le dire en face du gouverneur qui la fit arrêter et, sur le champ, mettre sur un bûcher et brûlée vive. La nouvelle de ce crime se répandit très vite en Occident. La légende embellit son histoire tellement elle était touchante.

Au Ve siècle, on la retrouve dans presque tous les sermonnaires et le plus ancien poème en langue d'oïl, la "cantilène de sainte Eulalie", disait d'elle "Bel avret corps, bellezour anima, voldrent la veintre li Deo inimi." Elle avait un beau corps, mais une âme plus belle encore. Voulurent la vaincre les ennemis de Dieu, mais point n'y parvinrent.

Un internaute nous indique que "le manuscrit de la cantilène est précieusement conservé dans la bibliothèque de Valenciennes"

Elle est peut-être à identifier avec Eulalie de Mérida.

À Barcelone en Espagne, commémoraison de sainte Eulalie, vierge et martyre.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/620/Sainte-Eulalie-de-Barcelone.html


Ricardo Bellver  (1845–1924). Santa Eulalia, 1905

Eulalie, la plus glorieuse martyre d’Espagne

Anne Bernet - publié le 09/12/23

L’Église honore le 10 décembre la mémoire d’une de ses plus valeureuses martyres, qui courut au supplice pour témoigner du vrai Dieu. Défiant ses juges et ses bourreaux, elle résista à toutes les tortures avant de mourir ébouillantée, ensevelie dans la neige.

Il fait froid, ce début d’hiver 303 en Estrémadure. Pourtant, malgré la bise mordante, par ce matin glacial du 7 décembre, deux très jeunes filles, presque des enfants car elles n’ont pas encore treize ans, se hâtent sur la route de Mérida. L’une, Eulalie, prénom grec signifiant « Bien disante », est la fille unique d’un patricien de cette ville, Libère ; l’autre, Julia, une petite esclave élevée avec elle et devenue son inséparable. Depuis quelques semaines, la terreur règne à Mérida. En charge de l’empire d’Occident, Maximien, décidé à éradiquer le christianisme, a donné des ordres féroces pour identifier les chrétiens, les contraindre à renier leur foi, et mettre à mort, dans les pires tourments, afin d’impressionner les autres, ceux qui refusent d’abjurer. 

Brûlant de témoigner

Un certain Datianus, haut magistrat, s’est vu confier l’organisation de tribunaux d’exception aux méthodes expéditives et il met du cœur à l’ouvrage. Telle est la raison pour laquelle Libère, chrétien, a voulu éloigner Eulalie et sa compagne de la ville. Il connaît sa fille, redoute son caractère exalté qui pourrait la pousser à des actes inconsidérés. Et puis, son unique enfant a voué sa virginité au Christ et proposer le mariage aux adolescentes suspectées d’être chrétiennes et de ne vouloir d’autre époux que leur Dieu est un moyen usuel pour les amener à confesser leur foi. 

Depuis des semaines, Eulalie et Julia sont recluses dans une propriété campagnarde, loin de Mérida. Mais pas assez pour qu’elles ignorent ce qui s’y passe et brûlent de témoigner, elles aussi. Alors, la veille au soir, échappant à la surveillance des domestiques, elles se sont enfuies et ont repris le chemin de la ville. Comme poussée par une force intérieure, Eulalie dévore la route, Julia sur les talons, si pressée de la rejoindre qu’elle parvient à la dépasser dans leur émulation enfantine ; en doublant son amie, elle crie : « Tu as beau te hâter, j’arriverai avant toi ! » Prophétie qui sera tôt réalisée.

Elle renverse les idoles

Lorsque les adolescentes arrivent à Mérida, Datianus siège à son tribunal, au forum, et auditionne les prévenus accusés de christianisme. Afin de les impressionner, il s’est entouré de bourreaux qui exhibent les instruments de supplice, assez terrifiants pour que beaucoup, saisis de panique, acceptent de sacrifier aux idoles dont les statues trônent sur un autel portatif. À cette vue, Eulalie est indignée et, s’avançant vers le magistrat, elle le défie, moquant les divinités muettes et aveugles, impuissantes, qu’il veut forcer à adorer. Provocante, elle ose les renverser, blasphème passible de mot, et déclare : « Il n’y a qu’un Dieu et j’ai assez vécu sur terre pour être pressée d’aller vivre dans le Ciel. »

Elle ne sait pas ce qu’elle fait, ni ce qu’elle risque mais Eulalie le détrompe, en des termes qui prouvent sa maturité.

Embarrassé, car on l’a informée que l’insolente appartient à une grande famille de la région, touché, aussi, de sa beauté, son courage, son air enfantin, il tente de la raisonner, feignant de ne pas prendre ses actes au sérieux. Elle ne sait pas ce qu’elle fait, ni ce qu’elle risque mais Eulalie le détrompe, en des termes qui prouvent sa maturité. N’ayant plus le choix, et parce que la procédure le prévoie, pour donner une chance à l’accusée de se rétracter, avant de l’envoyer réfléchir une nuit en prison, Datianus ordonne de la flageller et, car il connaît la pudeur des chrétiennes, il ordonne que la jeune fille soit dévêtue avant d’être fouettée. Eulalie subit tout sans broncher. Dans l’espoir de la fléchir, et parce que l’on ne s’encombre pas d’une esclave, le juge ordonne de mettre Julia à mort sous ses yeux, réalisant la prophétie de la petite qui arrive, en effet, première au Ciel.

Le juge déploie les pires moyens

Le lendemain, Eulalie reste ferme dans la foi et Datianus passe aux choses sérieuses. La veille, elle a été battue de verges, maintenant, c’est à coups de flagrum, le fouet aux lanières terminées par des billes de plomb de la flagellation du Christ qu’elle est frappée. Son corps frêle est labouré de coups horribles mais elle dit : « Merci d’imprimer ainsi dans ma chair les blessures triomphales de mon Seigneur ! » Décidé à venir à bout de cette gamine, le juge déploie les pires moyens. Il ordonne de l’ébouillanter lentement, puis de verser du plomb fondu sur ses plaies. C’est si atroce que les spectateurs détournent les yeux, bouleversés, ou pleurent.

Regarde-moi bien, juge cruel, car je te jure que tu me reverras un jour au tribunal suprême, moi pour y gagner le prix de mes souffrances, toi pour en répondre à jamais !

Eulalie, quant à elle, en extase, paraît ne rien sentir et même, à la stupeur de ses tourmenteurs, ses blessures se referment tandis que, de son corps supplicié émane une lumière éblouissante. Comme s’il voulait dissiper l’effet produit sur la foule par ces prodiges, Datianus renchérit dans la violence, ordonne de brûler Eulalie à petit feu avec des torches ardentes qui consument sa chair jusqu’à l’os. La martyre, sans une plainte, lève les yeux vers le magistrat et lance : « Regarde-moi bien, juge cruel, car je te jure que tu me reverras un jour au tribunal suprême, moi pour y gagner le prix de mes souffrances, toi pour en répondre à jamais ! »

Son corps martyr est intact

Datianus envoie alors Eulalie au bûcher. À peine y est-elle montée qu’elle expire doucement. Son cadavre nu et mutilé est abandonné aux bêtes mais Dieu ne permet pas que, même morte, sa chaste épouse soit profanée par des regards impurs. La neige se met à tomber en abondance, l’ensevelissant sous un linceul blanc. Quand il fondra, chacun constatera que le corps de la martyre ne conserve nulle trace des supplices infligés. La basilique bâtie sur son tombeau à Mérida a été, jusqu’aux invasions wisigothes puis arabes, l’un des premiers sanctuaires d’Espagne. Eulalie est la patronne de Barcelone, de Bordeaux et de Montpellier.

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SOURCE : https://fr.aleteia.org/2023/12/09/eulalie-la-plus-glorieuse-martyre-despagne/?utm_campaign=Web_Notifications&utm_medium=notifications&utm_source=onesignal

Bernat Martorell. Flagel lació de Santa Eulàlia, per Del Retaule de Santa Eulàlia i Sant Joan, 1427-1437, Vic, Museu Episcopal de Vic


Sainte Eulalie, vierge et martyre. 304.

A Barcelone, les parents de notre sainte étaient nobles et favorisés. Elle fut élevée dans le christianisme et dès l'âge de 14 ans elle était déjà versée dans tous les exercices de piété et de discipline qui conduisent les âmes fortes au Ciel. Des émissaires de l'empereur furent envoyés à Barcelone pour allumer la persécution contre le troupeau du Seigneur. Elle s'échappa un matin de la campagne où elle résidait avec ses parents et vint au tribunal reprocher sa conduite envers les chrétiens au juge Dacien. Dans un premier temps, notre sainte fut élevée sur les épaules d'un soldat et promenée par toute la ville. Puis, comme elle se refusait toujours à sacrifier aux idoles, elle fut mise sur le chevalet et torturée.

Enfin, on la laissa sur une sorte de croix où elle expira bientôt, le 12 février 304.

Sainte Eulalie est la patronne de Barcelone. On la représente avec une palme et une croix à la main ou en sautoir.

La cantilène de sainte Eulalie (IXe siècle) est le plus ancien poème de langue française que l’on ait conservé.Il s'agit du martyre de sainte Eulalie de Mérida, donc d'une sainte qui n'est pas celle que nous fêtons aujourd'hui et qui est fêtée au 10 décembre. Nous ne résistons pas néanmoins à reproduire ce qui suit car leur martyre furent proches tant par les moyens employés que par le caractère de ces saintes jeunes filles et par le temps et le lieu où elles vécurent. La Cantilène ou séquence de sainte Eulalie est un hymne religieux dont la musique est perdue et dont le texte nous est parvenu grâce au hasard de la conservation des textes.Les derniers feuillets restés blancs d’un recueil de sermons de Grégoire de Naziance ont en effet été utilisés après coup pour la copie de cinq chants. Parmi ceux-ci, trois chants liturgiques latins et, aux côtés de la Cantilène (folio 141 verso), transcrit par la même main, le Rithmus Teutonicus, l’un des premiers monuments de la langue germanique, célébrant la victoire de Louis III sur les Normands à Saucourt-en-Vimeu le 3 août 881.La Cantilène raconte comment, au cours de la persécution des Chrétiens ordonnée dans tout l’empire romain par Dioclétien, une jeune fille de treize ans appartenant à une riche famille de Mérida, refusa de renier sa foi. C’était aller au-devant du martyre qu’Eulalie subit avec un courage exemplaire. Au moment où Eulalie expira, on vit une colombe blanche sortir de la bouche de celle-ci et s’élever vers le ciel. C’est par cette image, suivie d’une prière, que s’achève le texte de la Cantilène. Depuis la découverte du texte en 1837 par le poète et philosophe allemand Hoffmann von Fallersleben, la Cantilène a soulevé de nombreux débats, le sens de son quinzième vers restant même énigmatique.On s’accorde aujourd’hui à dater le codex du début du IXe siècle et on l’attribue à un atelier lotharingien. Le volume s’inscrirait dans une campagne de reconstitution de la bibliothèque de l’abbaye de Saint-Amand entamée à la fin du IXe siècle, à la suite des invasions normandes qui ravagèrent celle-ci en 881 et 883.Quant à la transcription de la Cantilène, elle fut effectuée peu après 882, rien ne permettant de l’attribuer de manière certaine au scriptorium de Saint-Amand. L’oeuvre a sans doute été composée peu après l’invention à Barcelone, en 878, du tombeau de la sainte dont le culte est alors attesté à l’abbaye d’Elnone. Le texte y aurait été destiné à l’édification des hôtes laïcs “ francophones ” de l’abbaye :

Eulalie était une bonne jeune fille.

Elle avait le corps beau et l'âme plus belle encore.

Les ennemis de Dieu voulurent la vaincre ;

Ils voulurent lui faire servir le Diable.

Elle n'écoute pas les mauvais conseillers

qui lui demandent de renier Dieu qui demeure au ciel là-haut,

Ni pour de l'or, ni pour de l'argent, ni pour des bijoux

Ni par la menace ni par les prières du roi.

Rien ne put jamais la faire plier ni amener

La jeune fille à ne pas aimer toujours le service de Dieu.

Et pour cette raison elle fut présentée à Maximien

Qui était en ces temps-là le roi des païens.

Il lui ordonna, mais peu lui chaut,

De renoncer au titre de chrétienne.

Elle rassemble sa force.

Elle préfère subir la torture plutôt

Que de perdre sa virginité.

C'est pourquoi elle mourut avec un grand honneur.

Ils la jetèrent dans le feu pour qu'elle brûlât vite.

Elle n'avait pas commis de faute, aussi elle ne brûla point.

Le roi païen ne voulut pas accepter cela.

Avec une épée, il ordonna de lui couper la tête.

La jeune fille ne protesta pas contre cela.

Elle veut quitter le monde ; elle prie le Christ.

Sous la forme d'une colombe, elle s'envole au ciel.

Prions tous qu'elle daigne intercéder pour nous,

Afin que le Christ ait pitié de nous

Après la mort et nous laisse venir à lui

Par sa clémence.

Source : http://cathotextes.hautetfort.com/archive/2007/02/12/12-fevrier-sainte-eulalie.html

Pedro Villar. Crucifixió de Santa Eulalia of Barcelona, 1564, Cathedral of the Holy Cross and Saint Eulalia


Saint Eulalia of Barcelona

Also known as

Aulaire

Aulazia

Aulazie

Auzalie

Elalia

Eulalie

Eulària

Occille

Olacie

Olaia

Olaille

Olaire

Olalla

Ollala

Memorial

12 February

Profile

Sanctified virgin, the forerunner of professed nunMartyred at age 13 or 14 in the persecutions of Diocletian. Often confused with Saint Eulalia of Merida. Several villages in Guienne and Languedoc are named for her.

Born

c.290 in BarcelonaSpain

Died

12 February 304 at BarcelonaSpain

interred in the church of Santa Maria del Mar, Barcelona

relics translated to the Barcelona cathedral on 23 November 874

Canonized

633

Patronage

against drought

against dysentery

boatmen

mariners

pregnant women

for rain

safe sailing

safe seafaring

sailors

travellers

watermen

BarcelonaSpain

Barcelona cathedral

Representation

young woman with a palm and cross in her hand

young woman with a lily and a book

Additional Information

Acts of the Early Martyrs, by Father James A M Fastré, S.J.

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Catholic Encyclopedia

Lives of the Saints, by Father Alban Butler

New Catholic Dictionary

Saints of the Day, by Katherine Rabenstein

Short Lives of the Saints, by Eleanor Cecilia Donnelly

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

Oxford Dictionary of Saints, by David Hugh Farmer

Prayers of the Saints, edited by Cecil Headlam

other sites in english

A View on Cities: Barcelona Cathedral

Barcelona Tourist Information

Ibiza Spotlight

Mercabá

Wikipedia

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Wikimedia Commons

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sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Martirologio Romano2005 edition

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Den katolske kirke

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Svetniki

Readings

Lord Jesus Christ, hear my prayer and perfect Thy merciful goodness in me, and grant me to be received among the number of Thine elect into the rest of life eternal, making of me a sign of righteousness that men believing on Thee may behold and praise Thy power. Amen. – Prayer of Saint Eulalia in Her Agony

MLA Citation

“Saint Eulalia of Barcelona“. CatholicSaints.Info. 17 November 2023. Web. 10 December 2023. <https://catholicsaints.info/saint-eulalia-of-barcelona/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-eulalia-of-barcelona/

Claude Perret. Flagel·lació  de Santa Eulalia of Barcelona, 1619-1621, Cathedral of the Holy Cross and Saint Eulalia


St. Eulalia of Barcelona

Spanish martyr in the persecution of Diocletian (12 February, 304), patron of the cathedral and city ofBarcelona, also of sailors. The Acts of her life and martyrdom were copied early in the twelfth century, and with elegant conciseness, by the learned ecclesiastic Renallus Grammaticus (Bol. acad. hist., Madrid, 1902, XLI, 253-255). Their chief historical source is a Latin hymn of the middle of the seventh century by Quiricus, Bishop of Barcelona, friend and correspondent of St. Ildephonsus of Toledo and of Tajo, Bishop of Saragossa. This hymn, identical with that of Prudentius (Peridstephanon, III) for the feast of St. Eulalia of Mérida (10 December, 304), was preserved in the Visigothic Church and has reached us through the Mozarabic Liturgy.

There is no reason to doubt the existence of two distinct saints of this name, despite the over-hasty and hypercritical doubts of some. The aforesaid Quiricus of Barcelona and Oroncius of Mérida were present at the tenth council of Toledo (656). The latter had already founded (651) a convent of nuns close by the basilica of the celebrated martyr of his episcopal city, had written a rule for its guidance, and given it for abbess the noble lady Eugenia. Quiricus now did as much for the basilica and sepulchre of the martyr of Barcelona, close to whom he wished to be buried, as we read in the last lines of the hymn. The inscriptions on many Visigothic altars show that they contained relics of St. Eulalia; except in the context, however, they do not distinguish between themartyr of Barcelona and the one of Mérida. On an altar in the village of Morera, Province of Badajoz, we find enumerated consecutively Sts. Fructuosus and Augurius (Tarragona), St. Eulalia (Barcelona), St. Baudillius (Nimes, and St. Paulus (Narbonne). The Visigothic archeology of Eastern Spain has been hitherto poor inhagiological remains; nevertheless, a trans-Pyrenean inscription found at Montady near Béziers mentions abasilica dedicated to the martyrs Sts. Vincentius, Iñes, and Eulalia (of Barcelona). Until 23 November, 874, thebody of the Barcelona martyr reposed outside the walls of the city in the church of Santa Maria del Mar. On thatdate both the body and the tomb were transferred to his cathedral by Bishop Frodoinus. In memory of this act he set up an inscription yet preserved in the Muséo Provincial of Barcelona (no. 864); see also volume XX of Florez, "España Sagrada", for a reproduction of the same. Not long before this the martyr, St. Eulogius, having occasion to defend the martyrs of Cordova for their spontaneous confession of the Christian Faith before the Muslimmagistrates, quoted the example of St. Eulalia of Barcelona, and referred to the ancients Acts of her martyrdom. Her distinct personality is also confirmed by the existence of an ancient church and monastery in Cordova that bear the name of the Barcelona martyr; this important evidence is borne out by the Mozarabic calendars examined by the learned Dom Ferotin (below).

Sources

Acta SS. February 12, II, 576-80; FLOREZ, España Sagrada, XIII, XXIX; HÜBNER, Inscriptiones Hispaniae Christianae (Berlin, 1900), nos. 57, 80, 89, 178, 334, 374, 519; FEROTIN, Liber Ordinum in Mon. Eccl. Liturgica (Paris, 1904), V, 449-505, 767; FITA, Boletin de la Real Academia de la Historia (Madrid), 1900-03, XXV, 53-55; XXXVII, 347; XLI, 253; XLIII, 50, 250, 449; P.L., LX, 643; LXXXIX, 1033, 1100; Anonymi Libellus de vitis et miraculis patrum Emeritensium Paulo diacono Emeritensi vulgo inscriptus etc., ed. DE SMEDT in Hagiogr. Bolland. (Brussels, 1884); GAMS, Kircheng. Spaniens (1862), I, 306.

Fita y Colomé, Fidel. "St. Eulalia of Barcelona." The Catholic Encyclopedia. Vol. 5. New York: Robert Appleton Company,1909. 12 Dec. 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/05603a.htm>.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. May 1, 1909. Remy Lafort, Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2020 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/05603a.htm

Santa Eulàlia, a la Casa de la Ciutat, Barcelona


St. Eulalia of Barcelona

A Spanish martyr in the persecution of Diocletian (12 February, 304), patron of the cathedral and city of Barcelona, also of sailors. The Acts of her life and martyrdom were copied early in the twelfth century, and with elegant conciseness, by the learned ecclesiastic Renallus Grammaticus (Bol. acad. hist., Madrid, 1902, XLI, 253-255). Their chief historical source is a Latin hymn of the middle of the seventh century by Quiricus, Bishop of Barcelona, friend and correspondent of St. Ildephonsus of Toledo and of Tajo, Bishop of Saragossa. This hymn, identical with that of Prudentius (Peridstephanon, III) for the feast of St. Eulalia of Mérida (10 December, 304), was preserved in the Visigothic Church and has reached us through the Mozarabic Liturgy.

There is no reason to doubt the existence of two distinct saints of this name, despite the over-hasty and hypercritical doubts of some. The aforesaid Quiricus of Barcelona and Oroncius of Mérida were present at the tenth council of Toledo (656). The latter had already founded (651) a convent of nuns close by the basilica of the celebrated martyr of his episcopal city, had written a rule for its guidance, and given it for abbess the noble lady Eugenia. Quiricus now did as much for the basilica and sepulchre of the martyr of Barcelona, close to whom he wished to be buried, as we read in the last lines of the hymn. The inscriptions on many Visigothic altars show that they contained relics of St. Eulalia; except in the context, however, they do not distinguish between the martyr of Barcelona and the one of Mérida. On an altar in the village of Morera, Province of Badajoz, we find enumerated consecutively Sts. Fructuosus and Augurius (Tarragona), St. Eulalia (Barcelona), St. Baudillius (Nimes, and St. Paulus (Narbonne). The Visigothic archeology of Eastern Spain has been hitherto poor in hagiological remains; nevertheless, a trans-Pyrenean inscription found at Montady near Béziers mentions a basilicadedicated to the martyrs Sts. Vincentius, Iñes, and Eulalia (of Barcelona). Until 23 November, 874, the body of theBarcelona bartyr reposed outside the walls of the city in the church of Santa Maria del Mar. On that date both the body and the tomb were transferred to his cathedral by Bishop Frodoinus. In memory of this act hehe set up an inscription yet preserved in the Muséo Provincial of Barcelona (no. 864); see also volume XX of Florez, "España Sagrada", for a reproduction of the same. Not long before this the martyr, St. Eulogius, having occasion to defend the martyrs of Cordovafor their spontaneous confession of the Christian Faith before the Muslim magistrates, quoted the example of St. Eulalia of Barcelona, and referred to the ancients Acts of her martyrdom. Her distinct personality is also confirmed by the existence of an ancient church and monastery in Cordova that bear the name of the Barcelona martyr ; this important evidence is borne out by the Mozarabic calendars examined by the learned Dom Ferotin (below).

SOURCE : https://www.catholic.org/encyclopedia/view.php?id=4417

La catedral de la Santa Creu i Santa Eulàlia de Barcelona. Cripta de Barcelona Santa Eulàlia de Barcelona de Jaume Fabre, a principis del segle XIV.

Cathedral of the Holy Cross and Saint Eulalia in Barcelona. Crypt of Eulalia of Barcelona by Jaume Fabre, at the beginning of the 16th century.

Cathédrale de la Sainte-Croix et de Sainte Eulalie à Barcelone. La crypte d'Eulalie de Barcelone par Jaume Fabre, au début du XIVIe siècle.


Eulalia of Barcelona VM (RM)

(also known as Aulaire, Aulazia, Ollala)

Born in Barcelona, Spain; died there in 304. Saint Eulalia was tortured and then crucified under Diocletian. Probably the same as Eulalia of Mérida, though the Catalonians stoutly deny it (Benedictines, Delaney, Encyclopedia). 

Saint Eulalia is represented in art as a maiden with a cross, stake, and dove. She is venerated in France and Spain (Roeder). Eulalia is invoked against miscarriage, for or against rain and for calm waters (Roeder).

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0212.shtml

Bernat Martorell  (1390–1452). Martyrdom of Saint Eulalia, 1442-1445, Tempera and gold leaf on wood, 132 X 93, Museu Nacional d'Art de Catalunya


Butler’s Lives of the Saints – Saint Eulalia, Virgin, of Barcelona, Martyr

Article

This holy virgin was brought up in the faith, and in the practice of piety, at Barcelona in Spain. In the persecution of Dioclesian under the cruel governor Dacian, she suffered the rack, and being at last crucified on it, joined the crown of martyrdom with that of virginity. Her relics are preserved at Barcelona, by which city she is honoured as its special patroness. She is titular saint of many churches, and her name is given to several villages of Guienne and Languedoc, and other neighbouring provinces, where, in some places, she is called Saint Eulalie, in others Saint Olaire, Saint Olacie, Saint Occille, Saint Olaille, and Saint Aulazie. Sainte-Aulaire and Sainte-Aulaye are names of two ancient French families taken from this saint. Her acts deserve no notice. See Tillemont in his account from Prudentius, of Saint Eulalia of Merida, with whom Vincent of Beauvais confounds her; but she is distinguished by the tradition of the Spanish churches, by the Mozarabic Missal, and by all the Martyrologies which bear the name of Saint Jerom, Ado, Usuard, etc.

MLA Citation

Father Alban Butler. “Saint Eulalia, Virgin, of Barcelona, Martyr”. Lives of the Fathers, Martyrs, and Principal Saints1866. CatholicSaints.Info. 11 February 2013. Web. 7 December 2020. <https://catholicsaints.info/butlers-lives-of-the-saints-saint-eulalia-virgin-of-barcelona-martyr/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/butlers-lives-of-the-saints-saint-eulalia-virgin-of-barcelona-martyr/


New Catholic Dictionary – Saint Eulalia of Barcelona

Article

Virgin, martyr (Barcelona304). This Spanish martyr, of the persecution of Diocletian is often identified with Eulalia of Merida, although there is sufficient evidence of separate identities. Numerous villages of Guienne and Languedoc are named for her, and she is known under various titles: Saint Eulalie, Saint Olaire, Saint Olacie, Saint Occille, Saint Olaille, and Saint Auzalie. Patroness of Barcelona and of sailors; invoked against drouth. Emblems: a palm, and cross in hand. Canonized633. Her relics were preserved at BarcelonaFeast12 February.

MLA Citation

“Saint Eulalia of Barcelona”. New Catholic Dictionary. CatholicSaints.Info. 19 December 2012. Web. 7 December 2020. <https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-saint-eulalia-of-barcelona/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-saint-eulalia-of-barcelona/

Bartolomé Ordóñez. Sainte  Eulalia,  Cathedral of Santa Eulalia


SAINT EULALIA

THE ICONOGRAPHY

Mérida and Barcelona both claim martyrs named Eulalia, but it is likely that they were one and the same. Eulalia of Mérida was tortured and burned to death on December 10, 304, during the persecution of Diocletian, and her story was told later in the same century by Prudentius in his Peristephanon. In this poem the torturers claw at her body with iron hooks and hold lighted torches against her sides. The torches ignite her hair, and as she dies from the smoke and flame her soul flies up to Heaven as a dove.1

The Barcelona Eulalia was said to be martyred on February 12, but the earliest account of her life is from the 7th century and is merely a copy of Prudentius.2 Most of the "Eulalia" images one sees are from Catalonia or its one-time dependencies. They draw their details from different aspects of different legends.

Some of the legends say Eulalia was tortured while suspended on an equuleus, a torturer's rack, whereas others use the word crux.3 Crux can refer to any sort of wooden instrument of execution, but usually it means "cross," so eventually some narrative images picture the men torturing Eulalia as she hangs on a cross saltire, as in the second picture at right and the altarpiece above. The cross saltire then becomes one of her attributes, as in the first picture at right.

In the 9th-century Cantilène d'Eulalie (see below) the saint is thrown into a fire that fails to consume her and she is then beheaded. This account appears to be the source of the statue in Oviedo in which her attribute is a maquette of an horno, an outdoor oven common in the Spanish countryside. It may also explain images that place her on a gridiron like St. Lawrence's. (See the far right panel in the second register of the altarpiece at the top of this page.)

The vita published in the Acta Sanctorum says the prefect Dacian had Eulalia flogged before moving on to the other torments.4 The flogging is illustrated in this painting and in the altarpiece at the top of this page.

In Prudentius after the saint's death snow falls thickly to cover her body, which Gregory of Tours says had been stripped naked.5 The nakedness is treated respectfully in medieval images, but some later works dispense with the snow and present her body to a prurient gaze. Thus in St. Eulalia on the Bonfire (1519) Ordoñez stretches her out naked on the gridiron like a lounging odalisque. And Waterhouse's Eulalia (third picture at right) has her dead and prone, her lustrous body exposed to the elements and the view of gawking boys.

In some portraits St. Eulalia has a crown (example) and/or a book or scroll.

The Hymn of St. Eulalia

Eulalia was a perfect girl.
She had a beautiful body, a soul still more beautiful.

God's enemies wanted to vanquish her.
They wanted to make her serve the devil.

But she did not listen to bad counselors
Who advised her to deny God, who lives in Heaven.

Not gold, nor silver, nor finery
Nor the king's threats and entreaties

Could ever make the girl
Stop loving the service of God.

And so she was brought before Maximian,
Who was king of the pagans in those days.

He exhorts her, though without success,
To give up the name of Christian.

She endures the torment of the fire.
She would rather endure the torture

Than lose her virginity.
Thus she died in glory.

They threw her in the fire so she would burn quickly.
She had done nothing wrong, so the fire did not consume her.

The pagan king would not give in.
He ordered that she be beheaded with a sword.

The demoiselle did not refuse.
She wanted to leave this earth, prayed Christ that she could.

The demoiselle did not refuse.
She wanted to leave this earth, prayed Christ that she could.

In the form of a dove she flew to Heaven.
Let us all pray that she will deign to pray for us

And that Christ will have mercy on us
After our death, and let us come to him

In his mercy.

Prepared in 2014 by Richard Stracke, Emeritus Professor of English, Augusta University, revised 2015-10-31, 2017-04-12, 2018-04-22.

SOURCE : https://www.christianiconography.info/eulalia.html

Font de Santa Eulàlia, a la plaça del Pedró, al Raval de Barcelona. Construïda el 1687, la santa que la corona fou destruïda durant la Guerra Civil i substituïda per una estàtua de Frederic Marès el 1952

Font de Santa Eulàlia, a la plaça del Pedró, al Raval de Barcelona. Construïda el 1687, la santa que la corona fou destruïda durant la Guerra Civil i substituïda per una estàtua de Frederic Marès el 1952

Font de Santa Eulàlia, a la plaça del Pedró, al Raval de Barcelona. Construïda el 1687, la santa que la corona fou destruïda durant la Guerra Civil i substituïda per una estàtua de Frederic Marès el 1952


Sant' Eulalia Vergine e martire in Spagna

10 dicembre

sec. III-IV

È senz'altro la santa più famosa di Spagna. La tradizione identifica in Eulalia una martire bambina. La sua morte sarebbe infatti avvenuta all'età di soli dodici anni a Mérida, in Spagna appunto, durante la persecuzione di Diocleziano, nell'inverno del 304. Di famiglia cristiana, Eulalia era stata nascosta dai parenti in una casa lontana dalla città e dalla persecuzione. Ma, forte della sua fede, la fanciulla fuggì di casa, attraversò la campagna gelata a piedi scalzi, giunse in città e si presentò al tribunale, dove la sua unica parola fu: «Credo». Ai persecutori quella parola echeggiò come una bestemmia. Dopo essere stata a lungo torturata crudelmente e orribilmente mutilata, fu posta sopra un braciere. La tradizione narra che sul luogo della sepoltura sbocciarono dei fiori bianchi, nonostante fosse pieno inverno. (Avvenire)

Etimologia: Eulalia = donna eloquente, ben parlante, dal greco

Emblema: Giglio, Palma

Martirologio Romano: A Mérida in Spagna, santa Eulalia, vergine e martire, che, come si tramanda, ancor giovane, non esitò a offrire la propria vita per testimoniare la fede in Cristo. 

Possiamo udire i versi che un poeta moderno, Federico Garcia Lorca, ha dedicato alla Santa più celebre del giorno, Eulalia martire:

Nel gemere, la santa bambina 

Spezza il cristallo delle coppe. 

La ruota affila coltelli 

E uncini di curva acuta. 

Un flotto di vene verdi 

Sboccia dalla sua gola. 

Per terra, ormai senza guida, 

Soltanto le sue mani tagliate 

Che ancora possono incrociarsi . 

In tenue preghiera decapitata.

Ci voleva uno spagnolo, e un poeta come Garcia Lorca, per parlare con commosso affetto della Santa forse più popolare e più commovente della Spagna, il tenero fiore di Merida: un fiore bianco macchiato di rosso, bianco d'innocenza e rosso di sangue.

Il martirio di Sant'Eulalia avvenne a Mérida, in Spagna, durante la persecuzione di Diocleziano, nell'inverno del 304. Eulalia, la " santa bambina ", a cui la tradizione attribuisce l'età di dodici anni, era di famiglia cristiana, ed era stata nascosta dai parenti in una casa di campagna, lontana dalla città e dai pericoli della persecuzione.

Ma la fanciulla cristiana non accettò quella pavida sicurezza. Fuggì di casa, attraversò la campagna gelata, e a piedi scalzi, lacerati dal gelo, giunse in città e si presentò al tribunale. Eulalia, in greco, significava " dalla bella parola ". Ma le parole della fanciulla non furono varie né adorne. Pronunziò anzi una parola so. la, fermissima e definitiva: la parola " credo ". Nel tribunale dei persecutori, quella parola echeggiò come una bestemmia.

L'adolescente spagnola fu posta così alla più crudele delle torture. Il suo corpo, acerbo di anni e livido per il freddo, fu straziato con ferri e uncini. Il petto e i fianchi furono mutilati e tormentati, gli arti amputati. Sulla sua pelle di neve corsero rivoli di sangue.

Non sorprende che il racconto del suo martirio, sempre più colorito dal passare del tempo, abbia commosso, in Spagna, secoli di fedeli, e ispirato generazioni di poeti, dai più antichi ai contemporanei.

E questi raccontano come, alla morte di Eulalia, asfissiata su un braciere, dal rosso nido della sua bocca s'alzasse a volo una candida colomba, portando altissima l'anima immacolata della fanciulla.

E bianca sarà poi la neve che coprirà pietosa il corpo della Martire, gettato in abbandono; bianchi saranno i fiori che prodigiosamente, d'inverno, sbocceranno sulla sua sepoltura. Bianca, finalmente, sarà la chiesa che si leverà sulle sue reliquie.

Perciò, in Spagna, nella poetica e quasi sensuale fantasia del popolo devoto, Sant'Eulalia è restata la Martire tutta bianca, macchiata di rosso: due colori netti e insostituibili, quello della purezza e quello dell'amore, tra i tanti che compongono l'arcobaleno della santità.

Fonte : Archivio Parrocchia

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/40600

Bandera de Santa Eulàlia conservada al Museu d'Història de Barcelona. Source : Lafuente, Modesto: Historia general de España: desde los tiempos primitivos hasta la muerte de Fernando VII. Tomo III. Barcelona: Montaner y Simón, 1879 p. 326-327


SANTA EULALIA DE BARCELONA

Virgen y Mártir

(† ca. 304)

Eulalia nació en la inmediaciones de la ciudad de Barcelona, probablemente hacia los últimos años del siglo tercero. Descendía, a lo que parece, de noble familia; sus padres, con quienes vivía en una quinta de su propiedad, más que amarla la mimaban cariñosísimamente, impelidos por la humildad, la sabiduría y la prudencia que resplandecían en ella de una manera impropia de su tierna edad. Por encima de todo brillaba en aquella virtuosa niña un acendrado amor a Dios Nuestro Señor; su piedad la llevaba a encerrarse cotidianamente en una pequeña celda de su casa con un grupo de amiguitas que había reunido junto a sí para pasar buena parte del día en el servicio del Señor, rezando oraciones que alternaban con el canto de himnos. Habiendo llegado a la pubertad, hacia los doce o trece años, llegó a los oídos de los barceloneses la noticia de que la persecución contra los cristianos volvía a arder de nuevo en todo el Imperio, de manera que quienquiera que se obstinara en negarse a sacrificar a los ídolos era atormentado con los más diversos y espantosos suplicios.

Los emperadores romanos Diocleciano y Maximiano, que hablan oído contar la rápida y maravillosa propagación de la fe cristiana en las lejanas tierras de España, donde hasta entonces había sido tan rara aquella fe, mandaron al más cruel y feroz de sus jueces, llamado Daciano, para que acabara de una vez con aquella "superstición".

Al entrar en Barcelona hizo, con todo su séquito, públicos y solemnes sacrificios a los dioses, y dio orden de buscar cautelosamente todos los cristianos para obligarles a hacer otro tanto. Con inusitada rapidez divulgose entre los cristianos de Barcelona y su comarca la noticia de que la ciudad era perturbada por un juez impío e inicuo como hasta entonces no se había conocido otro. Oyéndolo contar Santa Eulalia se regocijaba en su espíritu y se le oía repetir alegremente: "Gracias os doy, mi Señor Jesucristo, gloria sea dada a vuestro nombre porque veo muy cerca lo que tanto anhelé, y estoy segura de que con vuestra ayuda podré ver cumplida mi voluntad".

Sus familiares estaban vivamente preocupados por la causa de aquel deseo tan vehemente que Eulalia les ocultaba, ella que precisamente no les escondía ningún secreto, sino que siempre les explicaba con la prudencia y circunspección debidas cuanto Dios Nuestro Señor le revelaba. Pero Santa Eulalia seguía sin contar a nadie lo que iba meditando en su corazón, ni a sus padres, que tan tiernamente la amaban, ni a alguna de sus amigas o de sus servidoras que la querían más que a su propia vida; hasta que un día, a la hora de mayor silencio, mientras los suyos dormían, emprendió sigilosamente el camino de Barcelona, al rayar el alba. Llevada de las ansias que la enardecían y la hacían infatigable, hizo todo el trayecto a pie, a pesar de que la distancia que la separaba de la ciudad fuese tal como para no poder andarla una niña tan delicada como ella.

Llegado que hubo a las puertas de la ciudad, y así que entró, oyó la voz del pregonero que leía el edicto, y se fue intrépida al foro. Allí vio a Daciano sentado en su tribunal y, penetrando valerosamente por entre la multitud, mezclada con los guardianes, se dirigió hacia él, y con voz sonora le dijo: "Juez inicuo, ¿de esta manera tan soberbia te atreves a sentarte para juzgar a los cristianos? ¿Es que no temes al Dios altísimo y verdadero que está por encima de todos tus emperadores y de ti mismo, el cual ha ordenado que todos los hombres que Él con su poder creó a su imagen y semejanza le adoren y sirvan a Él solamente? Ya sé que tú, por obra del demonio, tienes en tus manos el Poder de la vida y de la muerte; pero esto poco importa".

Daciano, pasmado de aquella intrepidez, mirándola fijamente, le respondió, desconcertado: "Y ¿quién eres tú, que de una manera tan temeraria te has atrevido, no sólo a presentarte espontáneamente ante el tribunal, sino que, además, engreída con una arrogancia inaudita, osas echar en cara del juez estas cosas contrarias a las disposiciones imperiales?".

Mas ella, con mayor firmeza de ánimo y levantando la voz, dijo: "Yo soy Eulalia, sierva de mi Señor Jesucristo, que es el Rey de los reyes y el Señor de los que dominan: por esto, porque tengo puesta en Él toda mi confianza, no dudé siquiera un momento en ir voluntariamente y sin demora a reprochar tu necia conducta, al posponer al verdadero Dios, a quien todo pertenece, cielos y tierra, mar e infiernos y cuanto hay en ellos, al diablo, y lo que es peor, que quieres obligar a hacer lo mismo a aquellos hombres que adoran al Dios verdadero y esperan conseguir así la vida eterna. Tú les obligas inicuamente, bajo la amenaza de muchos tormentos, a sacrificar a unos dioses que jamás existieron, que son el mismo demonio, con el cual todos vosotros que le adoráis vais a arder otro día en el fuego eterno".

Oyendo Daciano tales requerimientos, mandó que la detuvieran y que inmediatamente la azotaran sin piedad. 'Mientras, sin compasión, se ejecutaba el suplicio, decíale Daciano, en son de burla: "Oh miserable doncella: ¿Dónde está tu Dios? ¿Por qué no te libra de esta tortura? ¿Cómo te has dejado llevar por esta imprudencia que te hizo ejecutar un acto tan atrevido? Di que lo hiciste por ignorancia, que desconocías mi poder, y te perdonaré enseguida, pues hasta a mí me duele que una persona nobilísima como tú, ya que vienes, según me han dicho, de rancio abolengo, sea tan atrozmente atormentada". A cuyas palabras repuso Santa Eulalia: "Esto no será jamás; y no me aconsejes que mienta confesando que desconocía tu poderío; ¿quién ignora que toda potestad humana es pasajera y temporal como el mismo hombre que la tiene, que hoy existe y mañana no? En cambio, el poder de mi Señor Jesucristo no tiene ni tendrá fin, porque es el mismo que es eterno. Por esto, no quiero ni puedo decir mentiras, porque temo a mi Señor, que castiga a los mentirosos y sacrílegos con fuego, como a todos los que obran la iniquidad. Por otra parte, cuanto más me castigas, me siento más ennoblecida; nada me duelen las heridas que me abres, porque me protege mi Señor Jesucristo, que, cuando sea Él quien juzgue, mandará castigarte por lo que habrás hecho con penas que serán eternas".

Enfurecido y rabioso, Daciano mandó traer el potro. La extienden en él, y mientras unos esbirros la torturaban con garfios, otros le arrancaban las uñas. Pero Santa Eulalia, con cara sonriente, iba alabando a Dios Nuestro Señor, diciendo: "Oh Señor mío Jesucristo, escuchad a esta vuestra inútil sierva; perdonad mis faltas y confortadme para que sufra los tormentos que me infligen por vuestra causa, y así quede confuso y avergonzado el demonio con sus ministros".

Díjole Daciano: "¿Dónde está este a quien llamas e invocas? Escúchame a mí, oh infeliz y necia muchacha. Sacrifica a los dioses, si quieres vivir, pues se acerca ya la hora de tu muerte y no veo todavía quién venga a librarte".

Mas he aquí que Santa Eulalia, gozosa, le respondió: "Nunca vas a tener prosperidad, sacrílego y endemoniado perjuro, mientras me propongas que reniegue de la fe de mi Señor. Aquel a quien invoco está aquí junto a mí; y a ti no es dado el verle porque no lo mereces por culpa de tu negra conciencia y la insensatez de tu alma. Él me alienta y conforta, de manera que ya puedes aplicarme cuantas torturas quieras, que las tengo por nada".

Desesperado ya y rugiendo como un león ante aquel caso de insólita rebeldía, Daciano mandó a los soldados que, extendida todavía sobre el potro, aplicaran hachones encendidos a sus virginales pechos para que pereciera envuelta en llamas. Al oír aquella decisión judicial, Santa Eulalia, contenta y alegre, repetía las palabras del salmo: "He aquí que Dios me ayuda y el Señor es el consuelo de mi alma. Dad, Señor, a mis enemigos lo que merecen, y confundidles; voluntariamente me sacrificaré por Vos y confesaré vuestro nombre, pues sois bueno, porque me habéis librado de toda tribulación y os habéis fijado en mis enemigos". Y habiendo dicho esto, las llamas empezaron a volverse contra los mismos soldados. Viendo lo cual Santa Eulalia, levantando la vista al cielo, oraba con voz más clara todavía, diciendo: "Oh Señor mío Jesucristo, escuchad mis ruegos, compadeceos misericordiosamente de mí y mandad ya recibirme entre vuestros escogidos en el descanso de la vida eterna, para que, viendo vuestros creyentes la bondad que habéis obrado en mí, comprueben y alaben vuestro gran poder".

Luego que hubo terminado su oración se extinguieron aquellos hachones encendidos que, empapados como estaban en aceite, debían haber ardido por mucho tiempo, no sin antes abrasar a los verdugos que los sostenían, los cuales, amedrentados, cayeron de hinojos, mientras Santa Eulalia entregaba al Señor su espíritu, que voló al cielo saliendo de su boca en forma de blanca paloma. El pueblo que asistía a aquel espectáculo, al ver tantas maravillas, quedó fuertemente impresionado y admirado, en especial los cristianos, que se regocijaban por haber merecido tener en los cielos como patrona y abogada una conciudadana suya.

Pero Daciano, al ver que después de aquella enconada controversia y que, a pesar de tantos suplicios, nada había aprovechado, descendió del tribunal, mientras, enfurecido, daba la orden de que fuera colgada en una cruz y vigilada cautelosamente por unos guardianes: "Que sea suspendida en una cruz hasta que las aves de rapiña no dejen siquiera los huesos". Y he aquí que al punto de ejecutarse la orden cayó del cielo una copiosa nevada que cubrió y protegió su virginidad. Los guardas, aterrorizados, la abandonaron para seguir vigilándola a lo menos desde lejos, según se les había ordenado.

Tan pronto se divulgó lo acaecido por los poblados circunvecinos de la ciudad, muchos quisieron ir a Barcelona para ver las maravillas obradas por Dios. Sus mismos padres y amigas corrieron enseguida con gran alegría, pero lamentando al propio tiempo no haber conocido antes lo sucedido.

Después de tres días que Santa Eulalia pendía de la cruz, unos hombres temerosos de Dios la descolgaron con gran sigilo, sin que se dieran cuenta los soldados o guardianes; y habiéndosela llevado, la embalsamaron con fragantes aromas y amortajaron con purísimos lienzos. Entre ellos había uno que dicen se llamaba Félix, que con ella había también sufrido confesando a Cristo, el cual con gran alegría dijo al cuerpo de la Santa: "Oh señora mía, ambos confesamos juntos, pero vos merecisteis la palma del martirio antes que yo". Y he aquí que la Santa le contestó con una sonrisa. Los demás, mientras la llevaban a enterrar, alegrábanse entonando cánticos e himnos al Señor: "Los justos os invocarán, oh Señor, y Vos los habéis escuchado. mientras les librabais de cualquier tribulación". Al oírse aquellos cantos, fue asociándose a la comitiva una gran multitud, hasta que con gran regocijo le dieron sepultura.

ANGEL FÁBREGA GRAU, PBRO.

SOURCE : https://mercaba.org/SANTORAL/Vida/02/02-12_EULALIA_de_BARCELONA.htm

Baixada de Santa Eulàlia amb carrer Sant Sever


La Cantilene de sainte Eulalie : http://w3.restena.lu/cul/BABEL/T_CANTILENE.html


Voir aussi : http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9quence_de_sainte_Eulalie

http://www.christianiconography.info/eulalia.html

 https://oca.org/saints/lives/2007/08/22/102374-virginmartyr-eulalia-of-barcelona

https://www.ibiza-spotlight.com/news/2013/patron_saint_santa_eulalia_i.htm