mardi 28 février 2012

Saint ROMAIN de CONDAT (ROMANUS) et Saint LUPICIN de CONDAT (LUPICINUS), abbés

Saint Romain et Saint Lupicin. 

Ancienne église abbatiale de l'Abbaye Saint-Oyend.

Aujourd'hui Cathédrale Saint-Pierre-Saint-Paul et Saint André. Saint Claude, Jura.



Saint Romain

Abbé du Jura, frère de saint Lupicin (+ 460)


Romain et Lupicin : Deux frères dont les cheminements spirituels et le caractère étaient fort différents, mais bien complémentaires. Plutôt que de s'opposer, ils unirent leurs différences, pour se rejoindre dans un même service de Dieu.

Romain avait trente cinq ans lorsqu'il quitta son Bugey natal, n'emportant avec lui que "la vie des Pères du Désert." Il prit son chemin vers l'Est, traversa de grandes forêts et finit par atteindre la Bienne. Il venait de trouver ce qui lui convenait: de la terre labourable, une fontaine, des arbres et du silence. Il vécut là quelques années comme s'il était dans le désert égyptien de la Thébaïde.

Puis des disciples vinrent à lui, si nombreux qu'il dût leur bâtir deux monastères distants de 12 kilomètres l'un de l'autre. Condat qui deviendra la ville de Saint Claude, et Laucone qui deviendra Saint Lupicin. Son frère en effet vint le rejoindre, mais attendit son veuvage. Romain garda la direction de Condat et confia Laucone à Lupicin.

Romain était indulgent, doux et patient. Lupicin, sévère et intransigeant. Cela composait un heureux mélange. Quand le relâchement s'introduisait à Condat, Lupicin reprenait les choses en main et rétablissait la discipline. Quand les moines de Laucone commençaient à se décourager de trop de rigueur, Romain devenait leur supérieur, les faisant dormir et manger davantage, leur rendant bonne humeur et santé.

La gloire de Dieu, dans les deux cas, y trouvait son compte.

Originaire de la région, formé dans un monastère lyonnais, Romain se retire à 35 ans, vers 435, dans un "désert" au confluent de deux rivières, pour y vivre en ermite. Il est bientôt rejoint par Lupicin, puis par d'autres; une vie commune s'esquisse, dans ce lieu nommé Condadisco, puis dans un autre appelé Lauconne qui comptera bientôt 150 moines, enfin à Romainmôtier... (Propre du diocèse de Saint-Claude)

Dans le Jura, en 461, la mise au tombeau de saint Romain, prêtre et abbé de Condat. Suivant l’exemple des anciens moines, il fut le premier dans ce lieu à mener la vie érémitique et devint par la suite le père d’un grand nombre de moines.

Martyrologe romain


SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/721/Saint-Romain.html

Saint Lupicin

Abbé de Condat (+ 480)


Romain et Lupicin : Deux frères dont les cheminements spirituels et le caractère étaient fort différents mais bien complémentaires. Plutôt que de s'opposer, ils unirent leurs différences, pour se rejoindre dans un même service de Dieu. Romain avait trente cinq ans lorsqu'il quitta son Bugey natal, n'emportant avec lui que "la vie des Pères du Désert." Il prit son chemin vers l'Est, traversa de grandes forêts et finit par atteindre la Bienne. Il venait de trouver ce qui lui convenait: de la terre labourable, une fontaine, des arbres et du silence. Il vécut là quelques années comme s'il était dans le désert égyptien de la Thébaïde. Puis des disciples vinrent à lui, si nombreux qu'il dût leur bâtir deux monastères distants de 3 kilomètres l'un de l'autre; Condat qui deviendra la ville de Saint Claude, et Leucone qui deviendra Saint Lupicin. Son frère en effet vint le rejoindre, mais attendit son veuvage. Romain garda la direction de Condat et confia Leucone à Lupicin. Romain était indulgent, doux et patient. Lupicin, sévère et intransigeant. Cela composait un heureux mélange. Quand le relâchement s'introduisait à Condat, Lupicin reprenait les choses en main et rétablissait la discipline. Quand les moines de Leucone commençaient à se décourager de trop de rigueur, Romain devenait leur supérieur, les faisant dormir et manger davantage, leur rendant bonne humeur et santé. La gloire de Dieu, dans les deux cas, y trouvait son compte.

Ces deux frères, premiers "Pères du Jura" sont assez bien connus, grâce à la remarquable Vie rédigée par un moine contemporain de saint Oyend.

Originaire de la région, formé dans un monastère lyonnais, Romain se retire à 35 ans, vers 435, dans un "désert" au confluent de deux rivières, pour y vivre en ermite. Il est bientôt rejoint par Lupicin, puis par d'autres; une vie commune s'esquisse, dans ce lieu nommé Condadisco, puis dans un autre appelé Lauconne qui comptera bientôt 150 moines, enfin à Romainmôtier... (Propre du diocèse de Saint-Claude)

Au Ve siècle, Saint-Lupicin et son frère Saint-Romain se retirent dans le Jura à Condat (futur Saint-Claude) où ils fondent un monastère. Vers 450, Lupicin et son frère fondent une autre communauté à Lauconne (qui deviendra Saint-Lupicin vers 1100) où il meurt en 480. En 790, Saint-Lupicin devient un prieuré de l’abbaye de Saint-Claude. (source: Racines Comtoises)

À Laucone dans le Lyonnais, en 480, saint Lupicin, abbé, qui, avec saint Romain, son frère, donna naissance et vigueur aux établissements de vie monastique dans le Jura.

Martyrologe romain


SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saints_844.html


SAINT ROMAIN (+460) et SAINT LUPICIN (+480)

Abbés de Condat

Saint Romain et saint Lupicin naquirent d'une honnête famille, vers la fin du IVe siècle, dans le diocèse actuel de Belley; ce dont donc deux saints français.

La jeunesse de Romain demeura pure de toute corruption du siècle. Après s'être mis quelques temps sous la conduite d'un saint abbé, qui lui fit étudier sérieusement la vie cénobitique, il se retira, âgé de trente-cinq ans, à Condat, dans les forêts du Jura, où il mena la vie des anciens anachorètes, au milieu des bêtes féroces, et oublié du monde, qu'il avait oublié le premier. Mais ce n'était là, dans les desseins de Dieu, qu'une préparation: la vocation de Romain, c'était de fonder des monastères où l'on verrait fleurir toutes les merveilles de sainteté accomplies depuis plus de deux siècles dans les déserts d'Orient. Le premier de ses disciples fut son frère Lupicin.

Dieu avait donné aux deux frères des caractères fort différents; autant Romain était doux et indulgent, autant Lupicin était ferme et rigide, et on eût pu l'accuser d'excès, s'il n'avait encore été plus dur pour lui que pour les autres. Chez les deux Saints, ces divergences étaient toujours, chose étonnante, accompagnées d'une parfaite union. Si Lupicin avait paru dépasser la mesure, Romain était là pour tout concilier; s'il était besoin d'un coup d'énergie, Romain avait recours à Lupicin, dont le bras de fer brisait tout obstacle.

Une année que les récoltes avaient été très abondantes, les religieux se relâchèrent de leur abstinence et ne se rendirent point aux douces observations de Romain. Le saint abbé confia l'affaire à son frère, qui ne fit servir à la communauté, pendant un certain temps, que de la bouillie d'orge sans apprêt. Douze moines quittèrent le monastère, les autres retrouvèrent leur ferveur. Romain pleura ses douze religieux et se plaignit à son frère; il versa tant de larmes et fit tant de prières, que les douze fugitifs revinrent et menèrent une vie austère et pleine d'édification.

Un des plus anciens religieux lui reprocha un jour de recevoir trop facilement tous les sujets qui se présentaient, au risque de n'avoir plus de place pour accueillir les sujets d'élite: "Mon frère, lui dit le Saint, Dieu seul discerne le fond des coeurs, confions-nous en Lui. Accueillons toutes ces brebis que nous envoie le divin Pasteur, et, par notre zèle, conduisons-les avec nous aux portes du Paradis."

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_romain_et_saint_lupicin.html

Romain et Lupicin, les pères du Jura

Anne Bernet - publié le 27/02/24

Les frères Romain et Lupicin, de tempérament très différent, n’étaient pas souvent d’accord. Inséparables dans la foi, ils fondèrent de multiples monastères depuis le Jura dont ils sont considérés comme les véritables pères fondateurs. Romain est fêté le 28 février.

L’aube du Ve siècle marque, pour l’Occident, un effondrement que personne n’a vu venir. Les Barbares qui franchissent le Rhin en décembre 405, se répandent dans l’Empire, dévastent Rhénanie, Belgique, Gaule, Espagne, Afrique du Nord et, en août 410, s’emparent de Rome, la pillent et réduisent ce qui reste de sa population en esclavage, persuade les contemporains de l’imminence de la Parousie. Alors que la fin du monde est proche, à quoi bon s’accrocher aux biens périssables, se marier, fonder une famille ? 

Une grotte dans les monts du Jura

Tel est le raisonnement que se tient Romain, fils aîné d’une famille de l’aristocratie gallo-romaine de Séquanaise, né vers 390 dans le Bugey. Les bouleversements du temps l’ont empêché de poursuivre ses études, les universités gauloises ayant été anéanties lors de l’invasion mais cela ne trouble pas un garçon qui, depuis son enfance, veut se consacrer à Dieu et dont les vertus, la piété, la charité font l’admiration de tous. Certes, son père tente de le marier mais Romain lui oppose un refus définitif et, abandonnant sa part d’héritage à son cadet Lupicin, se retire au monastère d’Ainay, près de Lyon où il s’initie aux Lettres sacrées, se passionnant pour l’histoire des Pères du désert et les Institutions de Cassien. Depuis 412, la région rhodanienne est au pouvoir des Burgondes mais, quoique converti à l’arianisme, ce peuple scandinave se montre tolérant envers les catholiques. 

Vers 425, Romain se lasse de l’existence trop facile menée à Ainay. L’exemple d’Antoine et des solitaires égyptiens lui parait si enviable qu’il brûle de se retirer, à leur imitation, loin des bruits du monde. Il part vers les monts du Jura, trouve une pièce de terre fertile, une grotte abritée d’un sapin, une fontaine abondante, des arbres dont les fruits suffiront à le nourrir. Là, il peut s’adonner à la prière, au travail manuel, à la lectio divina, s’inspirant des règles de Basile et Pacôme. Dieu ne veut pas pour lui cette austère solitude.

Une pluie de pierres

Une nuit, Lupicin, resté sous le toit paternel, fait un rêve ; il voit Romain devenu ermite qui l’appelle à le rejoindre. Persuadé d’un signe du Ciel, Lupicin, libéré de la tutelle de son père, décédé depuis peu, et des liens conjugaux car sa femme est morte sans lui laisser d’enfant, part à son tour, laissant l’héritage à sa mère et à Iola, sa cadette. Guidé par l’Esprit, il déniche le refuge de Romain et lui propose de partager sa vie érémitique. 

Depuis leur enfance, les deux frères, dotés de caractères antinomiques, se sont toujours difficilement supportés. La placide douceur de Romain, son horreur des querelles, sa volonté arrangeante exaspèrent Lupicin, sévère aux autres comme à lui-même, rigide, intransigeant, et vice-versa… On pourrait s’attendre au pire de leur rapprochement, il n’en est rien. Prenant sur eux, ils s’accommodent mutuellement de leurs défauts et qualités contraires, parviennent à s’entendre. Ce qui exaspère le démon, inquiet de l’œuvre sainte qui pourrait surgir de leurs efforts. Il faut ruiner tout cela ! Aux tentations ordinaires, connues par les Pères du désert, s’ajoutent vexations diaboliques, brutalités physiques et même une pluie de pierre sur leurs têtes. Affolés, les deux frères, d’un commun accord, quittent leur refuge pour rentrer chez eux. À la nuit, ils demandent l’hospitalité d’une femme âgée, lui racontent leurs malheurs et cette pieuse chrétienne leur reproche d’avoir si aisément cédé devant l’ennemi. Pris de honte, à l’aube, ils remontent à leur ermitage, redoublent de zèle dans la prière, se mortifient au point que le diable, vaincu, renonce à les persécuter. 

Les vocations affluent

Dans l’intervalle, le bruit de leur présence dans la montagne s’est répandu et de nombreux garçons, attirés par leur mode de vie, les rejoignent. Certes, l’existence, faite de jeûnes, abstinence et travail, est rude mais les vocations affluent au point que l’ermitage cède la place à une abbaye, Condat, qui se dote d’une règle et d’un statut officiel. En 444, de passage dans la région, l’évêque Hilaire d’Arles appelle Romain, quinquagénaire, au sacerdoce. Les postulants se multipliant, l’année suivante, Romain demande à Lupicin de fonder une autre maison à une lieue de là, à Lauconne. De nouvelles abbayes suivront, dans les Vosges, en Suisse, en Allemagne, avant que Iola, leur mère décédée, vienne rejoindre ses frères et fonder sous leur gouverne un couvent de femmes à La Baume où elle accueille plus de 500 moniales.

Dieu seul connaît le fond et les dispositions des cœurs.

La gouvernance de ces fondations ne va pas de soi, d’autant qu’en ce domaine, Romain et Lupicin ont des vues opposées, l’un admettant tous ceux qui se présentent, se montrant d’une indulgence que son frère juge exagérée envers les faibles qui craquent, pèchent, et s’en vont, péché suprême. Quand son cadet le blâme, Romain rétorque : « Dieu seul connaît le fond et les dispositions des cœurs. » De son côté, les pénitences extravagantes de Lupicin, qui dort par terre, méprise le froid glacial de la région, reste huit jours sans se nourrir et finit même par refuser même de boire de l’eau, l’effraient et, lorsque, pour les châtier de leur relâchement, il met ses moines à la bouillie sans sel, ni lait, ni beurre, en poussant une douzaine à partir, Romain s’indigne et va lui-même récupérer les déserteurs. Ces méthodes, pour contraires qu’elles soient, portent des fruits identiques. L’on découvre à Romain, à son désespoir, des dons de thaumaturge, tandis que Lupicin, dans les moments de disette, multiplie le grain dans les greniers.

La mort de l’aîné

Durant l’hiver 460, au retour d’un pèlerinage au tombeau de saint Maurice à Agaune, Romain tombe malade et s’éteint le 28 février à La Baume, entre son frère et sa sœur. Pour Lupicin, la mort de l’aîné est cataclysmique mais il surmonte son deuil, s’inflige un surcroît de pénitences, sans prétendre désormais les imposer à son entourage et finit par assumer parfaitement l’écrasante charge de tous les monastères. Il meurt le 21 mars 480.

Pendant un millénaire, les miracles se multiplient sur le tombeau de Romain et Lupicin mais, en 1522, l’abbatiale de La Baume disparaît lors d’un incendie. Ce que l’on parvient à sauver des reliques sera partagé, celles de Romain installées dans l’église du nouveau village de Saint-Romain de la Roche et celles de Lupicin dans le village qui porte son nom. 

[EN IMAGES] Ces saints qui étaient jumeaux

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SOURCE : https://fr.aleteia.org/2024/02/27/romain-et-lupicin-les-peres-du-jura/?utm_campaign=Web_Notifications&utm_medium=notifications&utm_source=onesignal


Saint Romain et Saint Lupicin naquirent vers la fin du IVème siècle dans ce qui est aujourd’hui le Haut Bugey. Il semble qu’ils soient nés à Izernore (Ain)

Romain n’était pas très porté sur le travail intellectuel, ce qui fait qu’il n’était pas très “doué” pour l’école. Par contre, il possédait de hautes vertus de charité.

Renonçant au mariage, il alla trouver l’abbé Sabin, qui dirigeait le monastère d’Ainay, à Lyon. Celui-ci le forma à la vie monastique.

Vers l’âge de 35 ans, il alla se fixer à Condat, dans les forêts du Mont Jura. Il y partagea son temps entre la prière et le travail des mains. Il passa ainsi quelques années dans la solitude et au milieu des bêtes féroces.

Mais cela n’allait pas durer.

De son côté, Lupicin qui s’était marié, perdit sa femme et aussi son père. Après ces épreuves, il décida de rejoindre son frère Romain dans la solitude.

C’est alors que le démon, jaloux de cette sainte union leur fit subir mille tentations intérieures mais aussi les molestait par bien des mauvais traitements, jour et nuit. Par exemple, il faisait tomber des pluies de pierres.

Un jour où ils en avaient assez de cette situations, il quittèrent leur ermitage. Après avoir raconté toutes leurs doléances à une dame charitable qui les avait accueilli, ils revinrent plus décidés que jamais à ne pas se laisser faire.

Ils avaient établi leur demeure au fond d’une gorge, sous un énorme sapin. Ce fut le noyau autour duquel se forma l’abbaye de Condat. Très vite, des disciples arrivèrent. Les deux frères animaient ensemble la communauté.

Romain était de caractère doux et dirigeait ses moines sur un mode paternel alors que Lupicin était plutôt rigide et la sévérité présidait à ses décisions. Heureusement, elles étaient toujours tempérées par la bonté de Romain. Lupicin ne dormait que sur un banc et ne mangeait que tous les trois jours. Il ne buvait jamais de vin. Les huit dernières années de sa vie, il ne buvait plus. Quand la soif le prenait, il trempait ses mains dans l’eau pour se rafraîchir.

En raison du nombre des disciples, il fallut que Lupicin parte avec un groupe de moine fonder un autre monastère, à Lauconne. Mais Lupicin ne dirigeait pas sans son frère et les deux monastères étaient sans cesse habités par leur présence.

Une année où les arbres fruitiers avaient donnés en abondance, les moines de Condat se permirent quelques abus qui furent rapidement reprochés par Romain. Mais les ils se révoltèrent. Romain fit appel à Lupicin qui, pour les punir, ne leur servit que de la bouillie faite sans orge et sans sel. Quand les moines virent leurs murmures inutiles, douze d’entre eux quittèrent le monastère. Romain reprocha à Lupicin son austérité et pleura ses frères absents. Mais plus tard, ils revinrent tous et se repentirent.

En l’an 444, Célidoine, évêque de Besançon, fut déposé pour avoir épousé une veuve. Saint Hilaire, évêque d’Arles, était venu spécialement à Besançon pour l’affaire. Entendant parler des vertus de Romain, il le fit mander et l’ordonna prêtre.

La réputation de Romain se fit telle qu’on fut obligé de bâtir d’autres monastères dans les Vosges et jusqu’en Allemagne. Un des monastères fut celui du Canton de Vaud dont le lieu prit le nom de Romain-Moutier.

Romain rédigea une règle qu’il tira de celle des moines de Lérins. De plus, il institua la défense de manger de la chair.

Sa soeur vint le rejoindre et fonda un monastère pour femmes à la Baume, près de Lauconne.

Un jour, Romain qui allait visiter le tombeau de saint Maurice, à Agaune, fut surpris par un violent orage. Il demanda l’asile dans une cabane de lépreux où il passa la nuit sans aucune répugnance pour l’affreuse maladie de ses hôtes. Le matin, il partit de bonne heure. Peu après, en se réveillant, les lépreux constatèrent qu’ils étaient parfaitement guéris. Persuadés que leur guérison venait de Romain, il lui coururent après mais ne purent le rattraper. Par contre, ils répandirent rapidement la nouvelle du miracle. Ce qui rajouta à la réputation de Romain qui fut accueilli en grandes pompes à son retour.

Bien vite, il alla se retirer à son monastère de Condat et y mourut quelques temps après.

Son corps fut transporté au monastère de la Baume, selon le désir de sa soeur. Il y resta jusqu’en 1522, date à laquelle il fut consumé dans un incendie. Ses derniers reste sont aujourd’hui dans l’église de saint Romain de Roche.

L’Abbaye de Condat prit ensuite le nom de Saint Oyend, après la mort de cet abbé. Ensuite, elle devint l’abbaye de Saint Claude après la mort de celui-ci.

On représente saint Romain et saint Lupicin à genoux, sous une grêle de cailloux. Ou encore en abbé, travaillant la terre ou lavant les pieds des malades. Ou encore avec une crosse à la main et une petite église.

SOURCE : http://carmina-carmina.com/carmina/Mytholosaints/condat.htm


Saint Romanus of Condat

Memorial

28 February

23 March on some calendars

Profile

Born a Gallo-Roman; brother of Saint Lupicinus. Became a monk at LyonFrance at age 35. Hermit in Condat (modern Saint-Claude) in the Jura mountains with his brother and sister; would-be students were attracted to them. Founded abbeys of Condat and Leuconne, and the convent of La Beaume (later named St-Romain-de-la-Roche), among others. Spiritual teacher of Saint Eugendus of CondatOrdained by Saint Hilary of ArlesHealed two lepers by embracing them.

Born

c.390 at Upper Bugey, France

Died

c.465 of natural causes

buried at the abbey of Beaume

Canonized

Pre-Congregation

Patronage

against insanity

against mental illness

drowning victims

mentally ill people

Additional Information

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Catholic Encyclopedia

Lives of the Saints, by Father Alban Butler

Pictorial Lives of the Saints

Saints of the Order of Saint Benedict, by Father Aegedius Ranbeck, O.S.B.

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“Saint Romanus of Condat“. CatholicSaints.Info. 27 February 2023. Web. 17 March 2023. <https://catholicsaints.info/saint-romanus-of-condat/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-romanus-of-condat/

Saint Lupicinus of Condat

Also known as

Lupicino

Memorial

21 March

28 February on some calendars

Profile

Brother of Saint Romanus of CondatMonk. With Romanus, he founded the abbeys of Condat and Leuconne.

Died

c.480

Canonized

Pre-Congregation

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Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

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“Saint Lupicinus of Condat“. CatholicSaints.Info. 4 November 2021. Web. 17 March 2023. <https://catholicsaints.info/saint-lupicinus-of-condat/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-lupicinus-of-condat/

February 28

SS. Romanus and Lupicinus, Abbots

ROMANUS at thirty-five years of age left his relations, and spent some time in the monastery of Ainay, (called in Latin Athanacense,) at Lyons, at the great church at the conflux of the Saone and Rone, which the faithful had built over the ashes of the famous martyrs of that city: for their bodies being burnt by the pagans, their ashes were thrown into the Rhone; but a great part of them was gathered by the Christians, and deposited in this place. Romanus, a short time after took with him the institutions and conferences of Cassian, and retired into the forests of mount Jura, between France and Switzerland, and fixed his abode at a place called Condate, at the conflux of the rivers Bienne and Aliere, where he found a spot of ground fit for culture, and some trees which furnished him with a kind of wild fruit. Here he spent his time in prayer, reading, and labouring for his subsistence. Lupicinus his brother came to him some time after in company with others, who were followed by several more, drawn by the fame of the virtue and miracles of these two saints. Here they built the monastery of Condate, and, their numbers increasing, that of Leuconne, two miles distant to the North; and, on a rock, a nunnery called La Beaume (now St. Romain de la Roche) which no men were allowed ever to enter, and where St. Romanus chose his burial place. The brothers governed the monks jointly and in great harmony, though Lupicinus was more inclined to severity of the two. He usually resided at Leuconne with one hundred and fifty monks. The brethren at Condate, when they were enriched with many lands, changed their diet, which was only bread made of barley and bran, and pulse dressed often without salt or oil, and brought to table wheat-bread, fish, and a variety of dishes. Lupicinus being informed hereof by Romanus, came to Condate on the sixth day after this innovation, and corrected the abuse. The abstinence which he prescribed to his monks was milder than that practised by the oriental monks, and by those of Lerins, partly because the Gauls were naturally great eaters, and partly because they were employed in very hard manual labour. But they never touched fowls or any flesh-meat, and only were allowed milk and eggs in time of sickness. Lupicinus, for his own part, used no other bed than a chair or a hard board; never touched wine, and would scarcely ever suffer a drop either of oil or milk to be poured on his pulse. In summer his subsistence for many years was only hard bread moistened in cold water, so that he could eat it with a spoon. His tunic was made of various skins of beasts sown together, with a cowl: he used wooden shoes, and wore no stockings unless when he was obliged to go out of the monastery. St. Romanus died about the year 460, and is mentioned in the Roman Martyrology on the 28th of February. St. Lupicinus survived him almost twenty years, and is honoured in the Roman Martyrology on the 21st of March. He was succeeded in the abbacy of Condate by Minaucius, who, in 480, chose St. Eugendus his coadjutor. See the lives of the two brothers, SS. Romanus and Lupicinus, and that of St. Eugendus or Oyend, compiled by a monk of Condate of the same age; St. Gregory of Tours, l. de Vitis Patr. c. 1. Mabill. Annal. Ben. l. 1. ad an. 510. t. 1. p. 23. Tillemont, t. 16. p. 142. Bulteau, l. 1.

Rev. Alban Butler (1711–73). Volume I: January. The Lives of the Saints. 1866.

SOURCE : https://www.bartleby.com/lit-hub/lives-of-the-saints/volume-ii-february/ss-romanus-and-lupicinus-abbots

Pictorial Lives of the Saints – Saints Romanus and Lupicinus, Abbots

Article

Romanus at thirty-five years of age left his relations and spent some time in the monastery of Ainay, at Lyons, at the great church at the conflux of the Saone and Rhone which the faithful had built over the ashes of the famous martyrs of that city; for their bodies being burnt by the pagans, their ashes were thrown into the Rhone, but a great part of them was gathered by the Christians and deposited in this place. Romanus a short time after retired into the forests of Mount Jura, between France and Switzerland, and fixed his abode at a place called Condate, at the conflux of the rivers Bienne and Aliere, where he found a spot of ground fit for culture, and some trees which furnished him with a kind of wild fruit. Here he spent his time in praying, reading, and laboring for his subsistence. Lupicinus his brother came to him some time after in company with others, who were followed by several more, drawn by the fame of the virtue and miracles of these two Saints. Their numbers increasing they built several monasteries, and a nunnery called La Beaume, which no men were allowed ever to enter, and where Saint Romanus chose his burial-place. The brothers governed the monks jointly and in great harmony, though Lupicinus was more inclined to severity of the two. Lupicinus used no other bed than a chair or a hard board; never touched wine, and would scarce ever suffer a drop either of oil or milk to be poured on his pottage. In summer his subsistence for many years was only hard bread moistened in cold water, so that he could eat it with a spoon. His tunic was made of various skins of beasts sewn together, with a cowl: he used wooden shoes, and wore no stockings unless when he was obliged to go out of the monastery. Saint Romanus died about the year 460, and Saint Lupicinus survived him almost twenty years.

MLA Citation

John Dawson Gilmary Shea. “Saints Romanus and Lupicinus, Abbots”. Pictorial Lives of the Saints1889. CatholicSaints.Info. 30 July 2013. Web. 17 March 2023. <https://catholicsaints.info/pictorial-lives-of-the-saints-saints-romanus-and-lupicinus-abbots/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/pictorial-lives-of-the-saints-saints-romanus-and-lupicinus-abbots/


St.Romanus,

Abbot of Condat, now St. Claude in the French Jura, b. about 400; d. in 463 or 464. When thirty-five years old he went into the lonely region of Condat to live as a hermit, where after a while his younger brother Lupicinus followed him. A large number of scholars, among whom was St. Eugendus, placed themselves under the direction of the two holy brothers who founded several monasteries: Condat (now Saint-Claude),Lauconne (later Saint-Lupicin, as Lupicinus was buried there), La Balme (later Saint-Romain-de-Roche), whereSt. Romanus was buried, and Romainmôtier (Romanum monasterium) in the canton of Vaud in Switzerland. Romanus was ordained priest by St. Hilary of Arles in 444, and with Lupicinus he directed these monasteries until his death. His feast is observed on 28 February. Two lives of him are in existence: one by Gregory of Tours in the "Liber vitae patrum" (Mon. Germ. Hist.: Script. Merov., I, 663), and an anonymous "Vita Sanctorum Romani, Lupicini, Eugendi" [ibid., III, 131 sqq.; cf. Benoît, "Histoire de St-Claude", I (Paris, 1890); Besson, "Recherches sur les origines des évêchés de Genève, Lausanne, et Sion" (Fribourg, 1906), 210 sqq.].

Kirsch, Johann Peter. "Sts. Romanus." The Catholic Encyclopedia. Vol. 13. New York: Robert Appleton Company, 1912. 27 Feb. 2019 <http://www.newadvent.org/cathen/13163a.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Herman F. Holbrook. For all the Saints . . . thy name, O Jesus, be forever blessed.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. February 1, 1912. Remy Lafort, D.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2021 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/13163a.htm

Église Saint-Pierre-et-Saint-Romain (statue de St Romain) - Savennières (France)


Saints of the Order of Saint Benedict – Saint Romanus, Hermit and Monk

Brother could not be more like to brother in every respect, than was Saint Romanus to Saint Lupicinus, except that the stern severity of the latter was tempered in the former by sweetness of disposition. His father, as we have seen, compelled Lupicinus to enter the marriage state; but, thinking he had made sufficient provision for the continuance of his line by the marriage of his eldest son, he acquiesced in the younger brother’s opposition to wedlock. The story of their flight to the desert of the Jura Mountains, of their conflicts with the Devil, and of the foundation by them of three monasteries has been already related. While the care of these monasteries kept Lupicinus constantly engaged, Romanus had leisure to give himself entirely to works of piety, with such success in the sight of Heaven that he was permitted to perform many marvellous cures. All the sick of the neighbourhood came to him for relief, and found his prayers more efficacious than drugs.

The strictness with which Lupicinus insisted that the Rule should be observed in every detail – silence, regular office, manual labour, domestic harmony, and coarse food – had caused twelve of the monks in one of the monasteries to rebel against what they called the Abbot’s inhumanity and to leave their house. Saint Romanus interceded for them with his brother, saying it was not given to everybody to endure the same hardships as he could himself. When the Abbot proved obdurate, Romanus did not cease, with prayers and tears, by night and by day, to beseech the pardon of the Almighty for his weak brethren. At length, conscience-stricken the twelve returned. Romanus welcomed them so tenderly, that, of their own accord, they submitted themselves to more rigid discipline; and such progress did they make in virtues that, we are told, each of them became the founder of a house noted for the strict practice of the monastic Rule.

It was the duty of Saint Romanus to attend to the wants of the sick, both in the houses for men and in those for nuns, and also to have the care of the leper houses, which, according to the old custom of the Order, were established at the Jura monasteries. Once their kind attendant visited the lepers at a rather late hour. He spoke to them with gentleness, and recommended them to bear their afflictions patiently for the love of Christ. Then having bathed them, he saw them to their couches. Never did they sleep more soundly or more sweetly. They were not disturbed, as usual, by the pain and irritation of their suffering limbs. When they were all deep in slumber, Romanus approached the couch of each, and, making the sign of the Cross on their foreheads, kissed their faces, all covered as they were with scales and ulcers. Great was the surprise on the following morning when they saw their faces perfectly clean and smooth, and every trace of leprosy gone. Rightly did they attribute this wonderful miracle to Romanus.

Lupicinus asked his brother, when he was now advanced in years and weighed down by old age, where he wished to be buried, whether in the cemetery of the monastery or elsewhere. Romanus requested that, as God had deemed him worthy to be the instrument of healing so many, both men and women, his grave should be where all could have access to it. This would not be possible in the burial-place of the community, to which only men were admitted. His desire was granted. On a hill not far from the monastery a tomb was raised, in which the Saint’s body was laid. Over it a splendid shrine was afterwards erected, as the same power of effecting cures which had been vouchsafed to Saint Romanus in life was permitted to his remains after death.

– text and illustration taken from Saints of the Order of Saint Benedict by Father Aegedius Ranbeck, O.S.B.

SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-of-the-order-of-saint-benedict-saint-romanus-hermit-and-monk/


Bottega della Valgardena, Statua di san San Romano di Condat (2013), legno intagliato policromo


San Romano di Condat Abate

28 febbraio

390 - 463

La Vita Patrum Jurensium, scritta da un suo seguace, ci racconta che Romano per primo ebbe l’idea di isolarsi in prossimità delle foreste Giura. Per la sua fama , il vescovo Ilario di Besancon, lo ordinò sacerdote. Con il fratello Lupicino ed altri seguaci, Romano fondò un grande monastero a Condat, un secondo a Leuconne e un monastero femminile di clausura a le Beaume, di cui fu badessa una loro sorella.

Etimologia: Romano = nativo di Roma, dal latino

Emblema: Bastone pastorale

Martirologio Romano: Sul massiccio del Giura in Francia, deposizione di san Romano, abate, che, seguendo il modello degli antichi monaci, per primo condusse in quel luogo vita eremitica, divenendo poi padre di moltissimi monaci. 

I primi contatti del monachesimo orientale col mondo latino furono propiziati dai frequenti esili ai quali venne condannato S. Atanasio. E’ nel secolo IV infatti che prese il via il monachesimo occidentale, destinato a produrre effetti di spirituale perfezione e di civile progresso. 

Basti ricordare S. Benedetto. Il primo monastero in Gallia sorse nel 371 per opera di S. Martino di Tours: poi si ebbe una improvvisa fioritura di abbazie, in una delle quali, ad Ainay, presso Lione, troviamo all'inizio del V secolo il monaco Romano.

Non contento della pur rigida regola che vigeva nel suo monastero, col permesso dell'abate, munito di un testo della Sacra Scrittura e con gli attrezzi da lavoro sulle spalle, egli si inoltrò tra le inesplorate montagne del Giura. Di lui si persero poi le tracce, ma ciò non impedì che qualche anno dopo suo fratello Lupicino, rimasto vedovo, ne scoprisse il romitaggio e si aggregasse a lui, attirando dietro di sé altri uomini. Romano e Lupicino fecero spazio ai nuovi venuti, erigendo un primo grande monastero a Condat e un secondo a Leuconne. Poi li raggiunse anche una loro sorella, per la quale eressero un terzo monastero, poco lontano, in località detta La Beaume. I due fratelli condividevano in perfetta armonia il governo delle nuove comunità. I loro temperamenti, diametralmente opposti, si completavano a vicenda: Romano era uno spirito tollerante, incline alla comprensione e alla magnanimità; Lupicino era austero, intransigente con la regola, della quale pretendeva l'assoluta osservanza. Così, dopo un raccolto eccezionale, avendo i monaci scordato le rigide norme dell'astinenza, Lupicino fece gettare le provviste nel torrente e ordinò che a mensa venisse servita soltanto una minestra d'orzo. Dodici monaci non ressero a tanta austerità e abbandonarono il convento: fu Romano a correr loro dietro e ad implorarli con le lacrime agli occhi di far ritorno all'ovile.

La sua bontà trionfò anche in questa occasione. Più tardi, durante un pellegrinaggio alla tomba di S. Maurizio a Ginevra, compiuto in compagnia di un suo monaco, S. Pallade, avendo trovato riparo per la notte nella capanna dove si celavano due poveri lebbrosi, Romano non esitò ad abbracciarli. Il mattino dopo quei due relitti umani constatarono di essere completamente guariti e corsero in città a raccontare l'accaduto. Altri prodigi si verificarono durante quel pellegrinaggio. Poi il dolce e piissimo Romano tornò definitivamente alla solitudine di Condat dove precedette il fratello e la sorella nella tomba, nel 463. Era nato verso il 390.

Autore: Piero Bargellini

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/43250

Chapelle Saint-Romain-de-Roche, Pratz, Franche-Comté

Chapelle Saint-Romain-de-Roche, Pratz, Franche-Comté

Chapelle de Saint-Romain-de-Roche. Vue intérieure du choeur


SAN ROMÁN

Abad

(+460)

Son escasas las noticias que han llegado hasta nosotros de este ilustre ermitaño y célebre fundador de Monasterios, sobre todo de su juventud y formación intelectual. Parece que apenas tenía estudios pero sí gozaba de una sabiduría e inteligencia nada comunes y que en su hogar familiar había recibido una esmerada educación cristiana que, a pesar de las no pocas dificultades por las que el trajín de la vida le arrastró, jamás llegó a olvidar.

Su vida se mueve en aquellos años tan difíciles cuando el Imperio Romano de Occidente se desmorona y cuando los pueblos bárbaros venidos del norte de Europa amenazan avasallarlo todo. De hecho reina la barbarie y la desolación. El cristianismo que hace poco ha conocido los aires de la libertad, al poder celebrar sus actos fuera de las catacumbas, encuentra ahora este enemigo al que tan sólo le interesa el materialismo y la barbarie, polos opuestos a la dulzura y valores eternos que predica la fe de Jesucristo.

La Divina Providencia iba dirigiendo los pasos de Román y poco a poco le hacía ver que aquella vida que llevaba no podía satisfacer ni llenar las ansias de su corazón. Estaba dotado de un carácter vivo, fogoso y expansivo. Por otra parte también le arrastraba la soledad y la entrega a Dios en el silencio y la oración. ¿Quién vencerá la batalla?

Es ordenado sacerdote en Besancón por el ilustre Hilario de Arlés en tiempos tan difíciles para la Iglesia. No por cobardía, sino por necesidad interior, renuncia a todas las prebendas que podía ofrecerle su Ordenación sacerdotal y se retira a la soledad para vivir la vida eremítica. Allí pasa unos años no teniendo otra compañía que los árboles, las plantas y algunos animales. Toda su jornada la pasa entregado a la oración, a la mortificación y hace también algunos trabajos manuales.

Pronto se enteran algunos hombres, igual que él hambrientos de vida de mayor entrega al Señor, y le piden los acepte en su compañía... Así van echándose los cimientos de aquel género de vida que llamará la atención por aquellos alrededores y que será foco de virtudes cristianas. Román conocía bien la vida y escritos de los Padres del Desierto de Egipto, la Tebaida, etc... y pensó que, sin abandonar su Patria, en la misma Galia, podía él y los suyos organizar el mismo género de vida que aquellos Padres... De aquí surgió su célebre convento de Condat que será después la semilla de otros muchos Monasterios o una especie de lauras aglutinadas en torno al abad o padre espiritual de todo el Monasterio.

Cierto día se sumó a aquellos monjes el mismo hermano de Román, llamado Lupicino, que después también será inscrito en el Catálogo de los Santos. Entre los dos llevaban la dirección del Monasterio. Lupicino era más fogoso que Román y a veces era un tanto duro en las penitencias que él se imponía y quería también para los demás. Entonces aparecía Román, y con su gran bondad, traía la paz y descargaba a los monjes de penitencias exageradas.

Gracias al buen hacer de Román no hubo nunca excisiones en el Monasterio y todos vivían como verdaderos hermanos, teniendo, como dice el libro de los Hechos "un mismo sentir y siendo todo común entre ellos".

Román también supo ser duro e intransigente con los príncipes y nobles cuando veía que los derechos humanos y de la Iglesia eran pisoteados por ellos. Condat se había convertido en una de las escuelas más famosas de su tiempo y de allí salían fervorosos misioneros y trabajadores para todo los campos en la viña del Señor. Famosos se hicieron aquellos cenobios por su sabiduría, copia de códices, enseñanza de idiomas antiguos, composición de preciosos tratados de vida espiritual y obradores de muchos prodigios. Lleno de méritos expiraba el año 460.

Texto de: la Parroquia "Sagrada Familia" ( Diócesis Tui - Vigo - España )

SOURCE : https://web.archive.org/web/20110519055805/http://magnificat.ca/cal/esp/02-28.htm