Saint Romain et Saint Lupicin.
Ancienne église abbatiale de l'Abbaye Saint-Oyend.
Aujourd'hui Cathédrale Saint-Pierre-Saint-Paul et
Saint André. Saint Claude, Jura.
Saint Romain
Abbé du Jura, frère de saint Lupicin (+ 460)
Romain et Lupicin : Deux frères dont les cheminements spirituels et le
caractère étaient fort différents, mais bien complémentaires. Plutôt que de
s'opposer, ils unirent leurs différences, pour se rejoindre dans un même
service de Dieu.
Romain avait trente cinq ans lorsqu'il quitta son Bugey natal, n'emportant avec
lui que "la vie des Pères du Désert." Il prit son chemin vers l'Est,
traversa de grandes forêts et finit par atteindre la Bienne. Il venait de
trouver ce qui lui convenait: de la terre labourable, une fontaine, des arbres
et du silence. Il vécut là quelques années comme s'il était dans le désert
égyptien de la Thébaïde.
Puis des disciples vinrent à lui, si nombreux qu'il dût leur bâtir deux
monastères distants de 12 kilomètres l'un de l'autre. Condat qui deviendra la
ville de Saint Claude, et Laucone qui deviendra Saint Lupicin. Son frère en
effet vint le rejoindre, mais attendit son veuvage. Romain garda la direction
de Condat et confia Laucone à Lupicin.
Romain était indulgent, doux et patient. Lupicin, sévère et intransigeant. Cela
composait un heureux mélange. Quand le relâchement s'introduisait à Condat,
Lupicin reprenait les choses en main et rétablissait la discipline. Quand les
moines de Laucone commençaient à se décourager de trop de rigueur, Romain
devenait leur supérieur, les faisant dormir et manger davantage, leur rendant
bonne humeur et santé.
La gloire de Dieu, dans les deux cas, y trouvait son compte.
Originaire de la région, formé dans un monastère lyonnais, Romain se retire à
35 ans, vers 435, dans un "désert" au confluent de deux rivières,
pour y vivre en ermite. Il est bientôt rejoint par Lupicin, puis par d'autres;
une vie commune s'esquisse, dans ce lieu nommé Condadisco, puis dans un autre
appelé Lauconne qui comptera bientôt 150 moines, enfin à Romainmôtier...
(Propre du diocèse de Saint-Claude)
Dans le Jura, en 461, la mise au tombeau de saint Romain, prêtre et abbé de
Condat. Suivant l’exemple des anciens moines, il fut le premier dans ce lieu à
mener la vie érémitique et devint par la suite le père d’un grand nombre de
moines.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/721/Saint-Romain.html
Saint Lupicin
Abbé de Condat (+ 480)
Romain et Lupicin : Deux frères dont les cheminements spirituels et le
caractère étaient fort différents mais bien complémentaires. Plutôt que de
s'opposer, ils unirent leurs différences, pour se rejoindre dans un même
service de Dieu. Romain avait trente cinq ans lorsqu'il quitta son Bugey natal,
n'emportant avec lui que "la vie des Pères du Désert." Il prit son
chemin vers l'Est, traversa de grandes forêts et finit par atteindre la Bienne.
Il venait de trouver ce qui lui convenait: de la terre labourable, une
fontaine, des arbres et du silence. Il vécut là quelques années comme s'il
était dans le désert égyptien de la Thébaïde. Puis des disciples vinrent à lui,
si nombreux qu'il dût leur bâtir deux monastères distants de 3 kilomètres l'un
de l'autre; Condat qui deviendra la ville de Saint Claude, et Leucone qui
deviendra Saint Lupicin. Son frère en effet vint le rejoindre, mais attendit
son veuvage. Romain garda la direction de Condat et confia Leucone à Lupicin.
Romain était indulgent, doux et patient. Lupicin, sévère et intransigeant. Cela
composait un heureux mélange. Quand le relâchement s'introduisait à Condat,
Lupicin reprenait les choses en main et rétablissait la discipline. Quand les
moines de Leucone commençaient à se décourager de trop de rigueur, Romain
devenait leur supérieur, les faisant dormir et manger davantage, leur rendant
bonne humeur et santé. La gloire de Dieu, dans les deux cas, y trouvait son
compte.
Ces deux frères, premiers "Pères du Jura" sont assez bien connus,
grâce à la remarquable Vie rédigée par un moine contemporain de saint Oyend.
Originaire de la région, formé dans un monastère lyonnais, Romain se retire à
35 ans, vers 435, dans un "désert" au confluent de deux rivières,
pour y vivre en ermite. Il est bientôt rejoint par Lupicin, puis par d'autres;
une vie commune s'esquisse, dans ce lieu nommé Condadisco, puis dans un autre
appelé Lauconne qui comptera bientôt 150 moines, enfin à Romainmôtier...
(Propre du diocèse de Saint-Claude)
Au Ve siècle, Saint-Lupicin et son frère Saint-Romain se retirent dans le Jura
à Condat (futur Saint-Claude) où ils fondent un monastère. Vers 450, Lupicin et
son frère fondent une autre communauté à Lauconne (qui deviendra Saint-Lupicin
vers 1100) où il meurt en 480. En 790, Saint-Lupicin devient un prieuré de
l’abbaye de Saint-Claude. (source: Racines Comtoises)
À Laucone dans le Lyonnais, en 480, saint Lupicin, abbé, qui, avec saint
Romain, son frère, donna naissance et vigueur aux établissements de vie
monastique dans le Jura.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saints_844.html
SAINT
ROMAIN (+460) et SAINT
LUPICIN (+480)
Abbés de Condat
Saint Romain et saint Lupicin naquirent d'une honnête famille, vers la fin du
IVe siècle, dans le diocèse actuel de Belley; ce dont donc deux saints
français.
La jeunesse de Romain demeura pure de toute corruption du siècle. Après s'être
mis quelques temps sous la conduite d'un saint abbé, qui lui fit étudier
sérieusement la vie cénobitique, il se retira, âgé de trente-cinq ans, à
Condat, dans les forêts du Jura, où il mena la vie des anciens anachorètes, au
milieu des bêtes féroces, et oublié du monde, qu'il avait oublié le premier.
Mais ce n'était là, dans les desseins de Dieu, qu'une préparation: la vocation
de Romain, c'était de fonder des monastères où l'on verrait fleurir toutes les
merveilles de sainteté accomplies depuis plus de deux siècles dans les déserts
d'Orient. Le premier de ses disciples fut son frère Lupicin.
Dieu avait donné aux deux frères des caractères fort différents; autant Romain
était doux et indulgent, autant Lupicin était ferme et rigide, et on eût pu
l'accuser d'excès, s'il n'avait encore été plus dur pour lui que pour les
autres. Chez les deux Saints, ces divergences étaient toujours, chose étonnante,
accompagnées d'une parfaite union. Si Lupicin avait paru dépasser la mesure,
Romain était là pour tout concilier; s'il était besoin d'un coup d'énergie,
Romain avait recours à Lupicin, dont le bras de fer brisait tout obstacle.
Une année que les récoltes avaient été très abondantes, les religieux se
relâchèrent de leur abstinence et ne se rendirent point aux douces observations
de Romain. Le saint abbé confia l'affaire à son frère, qui ne fit servir à la
communauté, pendant un certain temps, que de la bouillie d'orge sans apprêt.
Douze moines quittèrent le monastère, les autres retrouvèrent leur ferveur.
Romain pleura ses douze religieux et se plaignit à son frère; il versa tant de
larmes et fit tant de prières, que les douze fugitifs revinrent et menèrent une
vie austère et pleine d'édification.
Un des plus anciens religieux lui reprocha un jour de recevoir trop facilement
tous les sujets qui se présentaient, au risque de n'avoir plus de place pour
accueillir les sujets d'élite: "Mon frère, lui dit le Saint, Dieu seul
discerne le fond des coeurs, confions-nous en Lui. Accueillons toutes ces
brebis que nous envoie le divin Pasteur, et, par notre zèle, conduisons-les
avec nous aux portes du Paradis."
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame,
1950
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_romain_et_saint_lupicin.html
Romain et Lupicin, les
pères du Jura
Anne Bernet - publié
le 27/02/24
Les frères Romain et
Lupicin, de tempérament très différent, n’étaient pas souvent d’accord.
Inséparables dans la foi, ils fondèrent de multiples monastères depuis le Jura
dont ils sont considérés comme les véritables pères fondateurs. Romain est fêté
le 28 février.
L’aube du Ve siècle
marque, pour l’Occident, un effondrement que personne n’a vu venir. Les
Barbares qui franchissent le Rhin en décembre 405, se répandent dans l’Empire, dévastent Rhénanie, Belgique,
Gaule, Espagne, Afrique du Nord et, en août 410, s’emparent de Rome, la pillent
et réduisent ce qui reste de sa population en esclavage, persuade les
contemporains de l’imminence de la Parousie. Alors que la fin du monde est
proche, à quoi bon s’accrocher aux biens périssables, se marier, fonder une
famille ?
Une grotte dans les monts
du Jura
Tel est le raisonnement
que se tient Romain, fils aîné d’une famille de l’aristocratie gallo-romaine de
Séquanaise, né vers 390 dans le Bugey. Les bouleversements du temps l’ont
empêché de poursuivre ses études, les universités gauloises ayant été anéanties
lors de l’invasion mais cela ne trouble pas un garçon qui, depuis son enfance,
veut se consacrer à Dieu et dont les vertus, la piété, la charité font
l’admiration de tous. Certes, son père tente de le marier mais Romain lui
oppose un refus définitif et, abandonnant sa part d’héritage à son cadet
Lupicin, se retire au monastère d’Ainay, près de Lyon où il s’initie aux
Lettres sacrées, se passionnant pour l’histoire des Pères du désert et les
Institutions de Cassien. Depuis 412, la région rhodanienne
est au pouvoir des Burgondes mais, quoique converti à l’arianisme, ce peuple scandinave se montre tolérant
envers les catholiques.
Vers 425, Romain se lasse
de l’existence trop facile menée à Ainay. L’exemple d’Antoine et des solitaires
égyptiens lui parait si enviable qu’il brûle de se retirer, à leur imitation,
loin des bruits du monde. Il part vers les monts du Jura, trouve une pièce de
terre fertile, une grotte abritée d’un sapin, une fontaine abondante, des
arbres dont les fruits suffiront à le nourrir. Là, il peut s’adonner à la
prière, au travail manuel, à la lectio divina, s’inspirant des règles
de Basile et Pacôme. Dieu ne veut pas pour lui cette austère solitude.
Une pluie de pierres
Une nuit, Lupicin, resté
sous le toit paternel, fait un rêve ; il voit Romain devenu ermite qui
l’appelle à le rejoindre. Persuadé d’un signe du Ciel, Lupicin, libéré de la
tutelle de son père, décédé depuis peu, et des liens conjugaux car sa femme est
morte sans lui laisser d’enfant, part à son tour, laissant l’héritage à sa mère
et à Iola, sa cadette. Guidé par l’Esprit, il déniche le refuge de Romain et
lui propose de partager sa vie érémitique.
Depuis leur enfance, les
deux frères, dotés de caractères antinomiques, se sont toujours difficilement
supportés. La placide douceur de Romain, son horreur des querelles, sa volonté
arrangeante exaspèrent Lupicin, sévère aux autres comme à lui-même, rigide,
intransigeant, et vice-versa… On pourrait s’attendre au pire de leur
rapprochement, il n’en est rien. Prenant sur eux, ils s’accommodent
mutuellement de leurs défauts et qualités contraires, parviennent à s’entendre.
Ce qui exaspère le démon, inquiet de l’œuvre sainte qui pourrait surgir de
leurs efforts. Il faut ruiner tout cela ! Aux tentations ordinaires, connues
par les Pères du désert, s’ajoutent vexations diaboliques, brutalités physiques
et même une pluie de pierre sur leurs têtes. Affolés, les deux frères, d’un
commun accord, quittent leur refuge pour rentrer chez eux. À la nuit, ils
demandent l’hospitalité d’une femme âgée, lui racontent leurs malheurs et cette
pieuse chrétienne leur reproche d’avoir si aisément cédé devant l’ennemi. Pris
de honte, à l’aube, ils remontent à leur ermitage, redoublent de zèle dans la
prière, se mortifient au point que le diable, vaincu, renonce à les
persécuter.
Les vocations affluent
Dans l’intervalle, le
bruit de leur présence dans la montagne s’est répandu et de nombreux garçons,
attirés par leur mode de vie, les rejoignent. Certes, l’existence, faite de
jeûnes, abstinence et travail, est rude mais les vocations affluent au point
que l’ermitage cède la place à une abbaye, Condat, qui se dote d’une règle et
d’un statut officiel. En 444, de passage dans la région, l’évêque Hilaire
d’Arles appelle Romain, quinquagénaire, au sacerdoce. Les postulants se
multipliant, l’année suivante, Romain demande à Lupicin de fonder une autre
maison à une lieue de là, à Lauconne. De nouvelles abbayes suivront, dans les
Vosges, en Suisse, en Allemagne, avant que Iola, leur mère décédée, vienne
rejoindre ses frères et fonder sous leur gouverne un couvent de femmes à La Baume où elle accueille plus de
500 moniales.
Dieu seul connaît le fond
et les dispositions des cœurs.
La gouvernance de ces
fondations ne va pas de soi, d’autant qu’en ce domaine, Romain et Lupicin ont
des vues opposées, l’un admettant tous ceux qui se présentent, se montrant
d’une indulgence que son frère juge exagérée envers les faibles qui craquent, pèchent,
et s’en vont, péché suprême. Quand son cadet le blâme, Romain rétorque :
« Dieu seul connaît le fond et les dispositions des cœurs. » De son
côté, les pénitences extravagantes de Lupicin, qui dort par terre, méprise le
froid glacial de la région, reste huit jours sans se nourrir et finit même par
refuser même de boire de l’eau, l’effraient et, lorsque, pour les châtier de
leur relâchement, il met ses moines à la bouillie sans sel, ni lait, ni beurre,
en poussant une douzaine à partir, Romain s’indigne et va lui-même récupérer
les déserteurs. Ces méthodes, pour contraires qu’elles soient, portent des
fruits identiques. L’on découvre à Romain, à son désespoir, des dons de
thaumaturge, tandis que Lupicin, dans les moments de disette, multiplie le
grain dans les greniers.
La mort de l’aîné
Durant l’hiver 460, au
retour d’un pèlerinage au tombeau de saint Maurice à Agaune, Romain
tombe malade et s’éteint le 28 février à La Baume, entre son frère et sa sœur.
Pour Lupicin, la mort de l’aîné est cataclysmique mais il surmonte son deuil,
s’inflige un surcroît de pénitences, sans prétendre désormais les imposer à son
entourage et finit par assumer parfaitement l’écrasante charge de tous les
monastères. Il meurt le 21 mars 480.
Pendant un millénaire,
les miracles se multiplient sur le tombeau de Romain et Lupicin mais, en 1522,
l’abbatiale de La Baume disparaît lors d’un incendie. Ce que l’on parvient à
sauver des reliques sera partagé, celles de Romain installées dans l’église du
nouveau village de Saint-Romain de la Roche et celles de Lupicin dans le
village qui porte son nom.
[EN IMAGES] Ces saints qui étaient jumeaux
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Lire aussi :Saint Front, l’évêque qui acclimata les chameaux en Périgord
Saint Romain et Saint
Lupicin naquirent vers la fin du IVème siècle dans ce qui est aujourd’hui
le Haut Bugey. Il semble qu’ils soient nés à Izernore (Ain)
Romain n’était pas très
porté sur le travail intellectuel, ce qui fait qu’il n’était pas très “doué”
pour l’école. Par contre, il possédait de hautes vertus de charité.
Renonçant au mariage, il
alla trouver l’abbé Sabin, qui dirigeait le monastère d’Ainay, à Lyon. Celui-ci
le forma à la vie monastique.
Vers l’âge de 35 ans, il
alla se fixer à Condat, dans les forêts du Mont Jura. Il y partagea son temps
entre la prière et le travail des mains. Il passa ainsi quelques années dans la
solitude et au milieu des bêtes féroces.
Mais cela n’allait pas
durer.
De son côté, Lupicin qui
s’était marié, perdit sa femme et aussi son père. Après ces épreuves, il décida
de rejoindre son frère Romain dans la solitude.
C’est alors que le démon,
jaloux de cette sainte union leur fit subir mille tentations intérieures mais
aussi les molestait par bien des mauvais traitements, jour et nuit. Par
exemple, il faisait tomber des pluies de pierres.
Un jour où ils en avaient
assez de cette situations, il quittèrent leur ermitage. Après avoir raconté
toutes leurs doléances à une dame charitable qui les avait accueilli, ils
revinrent plus décidés que jamais à ne pas se laisser faire.
Ils avaient établi leur
demeure au fond d’une gorge, sous un énorme sapin. Ce fut le noyau autour
duquel se forma l’abbaye de Condat. Très vite, des disciples arrivèrent. Les
deux frères animaient ensemble la communauté.
Romain était de caractère
doux et dirigeait ses moines sur un mode paternel alors que Lupicin était
plutôt rigide et la sévérité présidait à ses décisions. Heureusement, elles
étaient toujours tempérées par la bonté de Romain. Lupicin ne dormait que sur
un banc et ne mangeait que tous les trois jours. Il ne buvait jamais de vin.
Les huit dernières années de sa vie, il ne buvait plus. Quand la soif le
prenait, il trempait ses mains dans l’eau pour se rafraîchir.
En raison du nombre des
disciples, il fallut que Lupicin parte avec un groupe de moine fonder un autre
monastère, à Lauconne. Mais Lupicin ne dirigeait pas sans son frère et les deux
monastères étaient sans cesse habités par leur présence.
Une année où les arbres
fruitiers avaient donnés en abondance, les moines de Condat se permirent
quelques abus qui furent rapidement reprochés par Romain. Mais les ils se
révoltèrent. Romain fit appel à Lupicin qui, pour les punir, ne leur servit que
de la bouillie faite sans orge et sans sel. Quand les moines virent leurs
murmures inutiles, douze d’entre eux quittèrent le monastère. Romain reprocha à
Lupicin son austérité et pleura ses frères absents. Mais plus tard, ils
revinrent tous et se repentirent.
En l’an 444, Célidoine,
évêque de Besançon, fut déposé pour avoir épousé une veuve. Saint Hilaire,
évêque d’Arles, était venu spécialement à Besançon pour l’affaire. Entendant
parler des vertus de Romain, il le fit mander et l’ordonna prêtre.
La réputation de Romain
se fit telle qu’on fut obligé de bâtir d’autres monastères dans les Vosges et
jusqu’en Allemagne. Un des monastères fut celui du Canton de Vaud dont le lieu
prit le nom de Romain-Moutier.
Romain rédigea une règle
qu’il tira de celle des moines de Lérins. De plus, il institua la défense de
manger de la chair.
Sa soeur vint le
rejoindre et fonda un monastère pour femmes à la Baume, près de Lauconne.
Un jour, Romain qui
allait visiter le tombeau de saint Maurice, à Agaune, fut surpris par un
violent orage. Il demanda l’asile dans une cabane de lépreux où il passa la
nuit sans aucune répugnance pour l’affreuse maladie de ses hôtes. Le matin, il
partit de bonne heure. Peu après, en se réveillant, les lépreux constatèrent
qu’ils étaient parfaitement guéris. Persuadés que leur guérison venait de
Romain, il lui coururent après mais ne purent le rattraper. Par contre, ils
répandirent rapidement la nouvelle du miracle. Ce qui rajouta à la réputation
de Romain qui fut accueilli en grandes pompes à son retour.
Bien vite, il alla se
retirer à son monastère de Condat et y mourut quelques temps après.
Son corps fut transporté
au monastère de la Baume, selon le désir de sa soeur. Il y resta jusqu’en 1522,
date à laquelle il fut consumé dans un incendie. Ses derniers reste sont
aujourd’hui dans l’église de saint Romain de Roche.
L’Abbaye de Condat prit
ensuite le nom de Saint Oyend, après la mort de cet abbé. Ensuite, elle devint
l’abbaye de Saint Claude après la mort de celui-ci.
On représente saint Romain et saint Lupicin à genoux, sous une grêle de cailloux. Ou encore en abbé, travaillant la terre ou lavant les pieds des malades. Ou encore avec une crosse à la main et une petite église.
SOURCE : http://carmina-carmina.com/carmina/Mytholosaints/condat.htm
23 March on
some calendars
Profile
Born a Gallo-Roman;
brother of Saint Lupicinus.
Became a monk at Lyon, France at
age 35. Hermit in
Condat (modern Saint-Claude) in the Jura mountains with his brother and sister;
would-be students were attracted to them. Founded abbeys of
Condat and Leuconne, and the convent of
La Beaume (later named St-Romain-de-la-Roche), among others. Spiritual teacher
of Saint Eugendus
of Condat. Ordained by Saint Hilary
of Arles. Healed two lepers by
embracing them.
Born
c.465 of
natural causes
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Saints
of the Order of Saint Benedict, by Father Aegedius
Ranbeck, O.S.B.
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
video
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
spletne
strani v slovenšcini
MLA
Citation
“Saint Romanus of
Condat“. CatholicSaints.Info. 27 February 2023. Web. 17 March 2023.
<https://catholicsaints.info/saint-romanus-of-condat/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-romanus-of-condat/
Also known as
Lupicino
28 February on some calendars
Profile
Brother of Saint Romanus
of Condat. Monk.
With Romanus,
he founded the abbeys of
Condat and Leuconne.
c.480
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Saints
of the Order of Saint Benedict, by Father Aegedius
Ranbeck, O.S.B.
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
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en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
nettsteder
i norsk
MLA
Citation
“Saint Lupicinus of
Condat“. CatholicSaints.Info. 4 November 2021. Web. 17 March 2023.
<https://catholicsaints.info/saint-lupicinus-of-condat/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-lupicinus-of-condat/
February 28
SS. Romanus and
Lupicinus, Abbots
ROMANUS at
thirty-five years of age left his relations, and spent some time in the
monastery of Ainay, (called in Latin Athanacense,) at Lyons, at the great
church at the conflux of the Saone and Rone, which the faithful had built over
the ashes of the famous martyrs of that city: for their bodies being burnt by
the pagans, their ashes were thrown into the Rhone; but a great part of them
was gathered by the Christians, and deposited in this place. Romanus, a short
time after took with him the institutions and conferences of Cassian, and
retired into the forests of mount Jura, between France and Switzerland, and
fixed his abode at a place called Condate, at the conflux of the rivers Bienne
and Aliere, where he found a spot of ground fit for culture, and some trees
which furnished him with a kind of wild fruit. Here he spent his time in
prayer, reading, and labouring for his subsistence. Lupicinus his brother came
to him some time after in company with others, who were followed by several
more, drawn by the fame of the virtue and miracles of these two saints. Here
they built the monastery of Condate, and, their numbers increasing, that of
Leuconne, two miles distant to the North; and, on a rock, a nunnery called La
Beaume (now St. Romain de la Roche) which no men were allowed ever to enter,
and where St. Romanus chose his burial place. The brothers governed the monks
jointly and in great harmony, though Lupicinus was more inclined to severity of
the two. He usually resided at Leuconne with one hundred and fifty monks. The
brethren at Condate, when they were enriched with many lands, changed their
diet, which was only bread made of barley and bran, and pulse dressed often
without salt or oil, and brought to table wheat-bread, fish, and a variety of
dishes. Lupicinus being informed hereof by Romanus, came to Condate on the
sixth day after this innovation, and corrected the abuse. The abstinence which
he prescribed to his monks was milder than that practised by the oriental
monks, and by those of Lerins, partly because the Gauls were naturally great
eaters, and partly because they were employed in very hard manual labour. But
they never touched fowls or any flesh-meat, and only were allowed milk and eggs
in time of sickness. Lupicinus, for his own part, used no other bed than a
chair or a hard board; never touched wine, and would scarcely ever suffer a
drop either of oil or milk to be poured on his pulse. In summer his subsistence
for many years was only hard bread moistened in cold water, so that he could
eat it with a spoon. His tunic was made of various skins of beasts sown
together, with a cowl: he used wooden shoes, and wore no stockings unless when
he was obliged to go out of the monastery. St. Romanus died about the year 460,
and is mentioned in the Roman Martyrology on the 28th of February. St.
Lupicinus survived him almost twenty years, and is honoured in the Roman
Martyrology on the 21st of March. He was succeeded in the abbacy of Condate by
Minaucius, who, in 480, chose St. Eugendus his coadjutor. See the lives of the
two brothers, SS. Romanus and Lupicinus, and that of St. Eugendus or Oyend,
compiled by a monk of Condate of the same age; St. Gregory of Tours, l. de
Vitis Patr. c. 1. Mabill. Annal. Ben. l. 1. ad an. 510. t. 1. p. 23. Tillemont,
t. 16. p. 142. Bulteau, l. 1.
Rev. Alban Butler
(1711–73). Volume I: January. The Lives of the Saints. 1866.
Pictorial
Lives of the Saints – Saints Romanus and Lupicinus, Abbots
Article
Romanus at thirty-five
years of age left his relations and spent some time in the monastery of Ainay,
at Lyons, at the great church at the conflux of the Saone and Rhone which the
faithful had built over the ashes of the famous martyrs of that city; for their
bodies being burnt by the pagans, their ashes were thrown into the Rhone, but a
great part of them was gathered by the Christians and deposited in this place.
Romanus a short time after retired into the forests of Mount Jura, between
France and Switzerland, and fixed his abode at a place called Condate, at the
conflux of the rivers Bienne and Aliere, where he found a spot of ground fit
for culture, and some trees which furnished him with a kind of wild fruit. Here
he spent his time in praying, reading, and laboring for his subsistence.
Lupicinus his brother came to him some time after in company with others, who
were followed by several more, drawn by the fame of the virtue and miracles of
these two Saints. Their numbers increasing they built several monasteries, and
a nunnery called La Beaume, which no men were allowed ever to enter, and where
Saint Romanus chose his burial-place. The brothers governed the monks jointly
and in great harmony, though Lupicinus was more inclined to severity of the
two. Lupicinus used no other bed than a chair or a hard board; never touched
wine, and would scarce ever suffer a drop either of oil or milk to be poured on
his pottage. In summer his subsistence for many years was only hard bread
moistened in cold water, so that he could eat it with a spoon. His tunic was
made of various skins of beasts sewn together, with a cowl: he used wooden
shoes, and wore no stockings unless when he was obliged to go out of the
monastery. Saint Romanus died about the year 460, and Saint Lupicinus survived
him almost twenty years.
MLA
Citation
John Dawson Gilmary Shea.
“Saints Romanus and Lupicinus, Abbots”. Pictorial
Lives of the Saints, 1889. CatholicSaints.Info.
30 July 2013. Web. 17 March 2023.
<https://catholicsaints.info/pictorial-lives-of-the-saints-saints-romanus-and-lupicinus-abbots/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/pictorial-lives-of-the-saints-saints-romanus-and-lupicinus-abbots/
St.Romanus,
Abbot of
Condat, now St. Claude in the French Jura, b. about 400; d.
in 463 or 464. When thirty-five years old he went into the lonely region of
Condat to live as a hermit,
where after a while his younger brother Lupicinus followed him. A large number
of scholars, among whom was St.
Eugendus, placed themselves under the direction of the
two holy brothers who founded several monasteries:
Condat (now Saint-Claude),Lauconne (later Saint-Lupicin, as Lupicinus
was buried there), La Balme (later Saint-Romain-de-Roche),
whereSt. Romanus was buried, and Romainmôtier (Romanum monasterium) in the
canton of Vaud in Switzerland. Romanus was ordained priest by St.
Hilary of Arles in 444, and with Lupicinus he directed these monasteries until
his death. His feast is
observed on 28 February. Two lives of him are in existence: one by Gregory
of Tours in the "Liber vitae patrum" (Mon. Germ.
Hist.: Script. Merov., I, 663), and an anonymous "Vita
Sanctorum Romani, Lupicini, Eugendi" [ibid., III, 131 sqq.; cf. Benoît, "Histoire
de St-Claude", I (Paris, 1890); Besson, "Recherches
sur les origines des évêchés de Genève, Lausanne, et Sion" (Fribourg,
1906), 210 sqq.].
Kirsch, Johann
Peter. "Sts. Romanus." The Catholic Encyclopedia. Vol.
13. New York: Robert Appleton Company, 1912. 27 Feb.
2019 <http://www.newadvent.org/cathen/13163a.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Herman F. Holbrook. For all the
Saints . . . thy name, O Jesus, be forever blessed.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. February 1, 1912. Remy Lafort, D.D.,
Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2021 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/13163a.htm
Église
Saint-Pierre-et-Saint-Romain (statue de St Romain) - Savennières (France)
Saints
of the Order of Saint Benedict – Saint Romanus, Hermit and Monk
Brother could not be more like to brother in every
respect, than was Saint Romanus to Saint Lupicinus, except that the stern
severity of the latter was tempered in the former by sweetness of disposition. His
father, as we have seen, compelled Lupicinus to enter the marriage state; but,
thinking he had made sufficient provision for the continuance of his line by
the marriage of his eldest son, he acquiesced in the younger brother’s
opposition to wedlock. The story of their flight to the desert of the Jura
Mountains, of their conflicts with the Devil, and of the foundation by them of
three monasteries has been already related. While the care of these monasteries
kept Lupicinus constantly engaged, Romanus had leisure to give himself entirely
to works of piety, with such success in the sight of Heaven that he was
permitted to perform many marvellous cures. All the sick of the neighbourhood
came to him for relief, and found his prayers more efficacious than drugs.
The strictness with which
Lupicinus insisted that the Rule should be observed in every detail – silence,
regular office, manual labour, domestic harmony, and coarse food – had caused
twelve of the monks in one of the monasteries to rebel against what they called
the Abbot’s inhumanity and to leave their house. Saint Romanus interceded for
them with his brother, saying it was not given to everybody to endure the same
hardships as he could himself. When the Abbot proved obdurate, Romanus did not
cease, with prayers and tears, by night and by day, to beseech the pardon of
the Almighty for his weak brethren. At length, conscience-stricken the twelve
returned. Romanus welcomed them so tenderly, that, of their own accord, they
submitted themselves to more rigid discipline; and such progress did they make
in virtues that, we are told, each of them became the founder of a house noted
for the strict practice of the monastic Rule.
It was the duty of Saint
Romanus to attend to the wants of the sick, both in the houses for men and in
those for nuns, and also to have the care of the leper houses, which, according
to the old custom of the Order, were established at the Jura monasteries. Once
their kind attendant visited the lepers at a rather late hour. He spoke to them
with gentleness, and recommended them to bear their afflictions patiently for
the love of Christ. Then having bathed them, he saw them to their couches.
Never did they sleep more soundly or more sweetly. They were not disturbed, as
usual, by the pain and irritation of their suffering limbs. When they were all
deep in slumber, Romanus approached the couch of each, and, making the sign of
the Cross on their foreheads, kissed their faces, all covered as they were with
scales and ulcers. Great was the surprise on the following morning when they
saw their faces perfectly clean and smooth, and every trace of leprosy gone.
Rightly did they attribute this wonderful miracle to Romanus.
Lupicinus asked his
brother, when he was now advanced in years and weighed down by old age, where
he wished to be buried, whether in the cemetery of the monastery or elsewhere.
Romanus requested that, as God had deemed him worthy to be the instrument of
healing so many, both men and women, his grave should be where all could have
access to it. This would not be possible in the burial-place of the community,
to which only men were admitted. His desire was granted. On a hill not far from
the monastery a tomb was raised, in which the Saint’s body was laid. Over it a
splendid shrine was afterwards erected, as the same power of effecting cures
which had been vouchsafed to Saint Romanus in life was permitted to his remains
after death.
– text and illustration
taken from Saints
of the Order of Saint Benedict by Father Aegedius
Ranbeck, O.S.B.
SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-of-the-order-of-saint-benedict-saint-romanus-hermit-and-monk/
San Romano di Condat Abate
390 - 463
La Vita Patrum Jurensium,
scritta da un suo seguace, ci racconta che Romano per primo ebbe l’idea di
isolarsi in prossimità delle foreste Giura. Per la sua fama , il vescovo Ilario
di Besancon, lo ordinò sacerdote. Con il fratello Lupicino ed altri seguaci,
Romano fondò un grande monastero a Condat, un secondo a Leuconne e un monastero
femminile di clausura a le Beaume, di cui fu badessa una loro sorella.
Etimologia: Romano =
nativo di Roma, dal latino
Emblema: Bastone
pastorale
Martirologio
Romano: Sul massiccio del Giura in Francia, deposizione di san Romano,
abate, che, seguendo il modello degli antichi monaci, per primo condusse in
quel luogo vita eremitica, divenendo poi padre di moltissimi monaci.
I primi contatti del monachesimo orientale col mondo latino furono propiziati dai frequenti esili ai quali venne condannato S. Atanasio. E’ nel secolo IV infatti che prese il via il monachesimo occidentale, destinato a produrre effetti di spirituale perfezione e di civile progresso.
Basti ricordare S. Benedetto. Il primo monastero in Gallia sorse nel 371 per opera di S. Martino di Tours: poi si ebbe una improvvisa fioritura di abbazie, in una delle quali, ad Ainay, presso Lione, troviamo all'inizio del V secolo il monaco Romano.
Non contento della pur rigida regola che vigeva nel suo monastero, col permesso dell'abate, munito di un testo della Sacra Scrittura e con gli attrezzi da lavoro sulle spalle, egli si inoltrò tra le inesplorate montagne del Giura. Di lui si persero poi le tracce, ma ciò non impedì che qualche anno dopo suo fratello Lupicino, rimasto vedovo, ne scoprisse il romitaggio e si aggregasse a lui, attirando dietro di sé altri uomini. Romano e Lupicino fecero spazio ai nuovi venuti, erigendo un primo grande monastero a Condat e un secondo a Leuconne. Poi li raggiunse anche una loro sorella, per la quale eressero un terzo monastero, poco lontano, in località detta La Beaume. I due fratelli condividevano in perfetta armonia il governo delle nuove comunità. I loro temperamenti, diametralmente opposti, si completavano a vicenda: Romano era uno spirito tollerante, incline alla comprensione e alla magnanimità; Lupicino era austero, intransigente con la regola, della quale pretendeva l'assoluta osservanza. Così, dopo un raccolto eccezionale, avendo i monaci scordato le rigide norme dell'astinenza, Lupicino fece gettare le provviste nel torrente e ordinò che a mensa venisse servita soltanto una minestra d'orzo. Dodici monaci non ressero a tanta austerità e abbandonarono il convento: fu Romano a correr loro dietro e ad implorarli con le lacrime agli occhi di far ritorno all'ovile.
La sua bontà trionfò anche in questa occasione. Più tardi, durante un pellegrinaggio alla tomba di S. Maurizio a Ginevra, compiuto in compagnia di un suo monaco, S. Pallade, avendo trovato riparo per la notte nella capanna dove si celavano due poveri lebbrosi, Romano non esitò ad abbracciarli. Il mattino dopo quei due relitti umani constatarono di essere completamente guariti e corsero in città a raccontare l'accaduto. Altri prodigi si verificarono durante quel pellegrinaggio. Poi il dolce e piissimo Romano tornò definitivamente alla solitudine di Condat dove precedette il fratello e la sorella nella tomba, nel 463. Era nato verso il 390.
Autore: Piero Bargellini
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/43250
Chapelle
Saint-Romain-de-Roche, Pratz, Franche-Comté
Chapelle
Saint-Romain-de-Roche, Pratz, Franche-Comté
Chapelle de Saint-Romain-de-Roche. Vue intérieure du choeur
Abad
(+460)
Son escasas las noticias
que han llegado hasta nosotros de este ilustre ermitaño y célebre fundador de
Monasterios, sobre todo de su juventud y formación intelectual. Parece que
apenas tenía estudios pero sí gozaba de una sabiduría e inteligencia nada comunes
y que en su hogar familiar había recibido una esmerada educación cristiana que,
a pesar de las no pocas dificultades por las que el trajín de la vida le
arrastró, jamás llegó a olvidar.
Su vida se mueve en
aquellos años tan difíciles cuando el Imperio Romano de Occidente se desmorona
y cuando los pueblos bárbaros venidos del norte de Europa amenazan avasallarlo
todo. De hecho reina la barbarie y la desolación. El cristianismo que hace poco
ha conocido los aires de la libertad, al poder celebrar sus actos fuera de las
catacumbas, encuentra ahora este enemigo al que tan sólo le interesa el
materialismo y la barbarie, polos opuestos a la dulzura y valores eternos que
predica la fe de Jesucristo.
La Divina Providencia iba
dirigiendo los pasos de Román y poco a poco le hacía ver que aquella vida que
llevaba no podía satisfacer ni llenar las ansias de su corazón. Estaba dotado
de un carácter vivo, fogoso y expansivo. Por otra parte también le arrastraba
la soledad y la entrega a Dios en el silencio y la oración. ¿Quién vencerá la
batalla?
Es ordenado sacerdote en
Besancón por el ilustre Hilario de Arlés en tiempos tan difíciles para la
Iglesia. No por cobardía, sino por necesidad interior, renuncia a todas las
prebendas que podía ofrecerle su Ordenación sacerdotal y se retira a la soledad
para vivir la vida eremítica. Allí pasa unos años no teniendo otra compañía que
los árboles, las plantas y algunos animales. Toda su jornada la pasa entregado
a la oración, a la mortificación y hace también algunos trabajos manuales.
Pronto se enteran algunos
hombres, igual que él hambrientos de vida de mayor entrega al Señor, y le piden
los acepte en su compañía... Así van echándose los cimientos de aquel género de
vida que llamará la atención por aquellos alrededores y que será foco de
virtudes cristianas. Román conocía bien la vida y escritos de los Padres del
Desierto de Egipto, la Tebaida, etc... y pensó que, sin abandonar su Patria, en
la misma Galia, podía él y los suyos organizar el mismo género de vida que
aquellos Padres... De aquí surgió su célebre convento de Condat que será
después la semilla de otros muchos Monasterios o una especie de lauras
aglutinadas en torno al abad o padre espiritual de todo el Monasterio.
Cierto día se sumó a
aquellos monjes el mismo hermano de Román, llamado Lupicino, que después
también será inscrito en el Catálogo de los Santos. Entre los dos llevaban la
dirección del Monasterio. Lupicino era más fogoso que Román y a veces era un
tanto duro en las penitencias que él se imponía y quería también para los
demás. Entonces aparecía Román, y con su gran bondad, traía la paz y descargaba
a los monjes de penitencias exageradas.
Gracias al buen hacer de
Román no hubo nunca excisiones en el Monasterio y todos vivían como verdaderos
hermanos, teniendo, como dice el libro de los Hechos "un mismo sentir y
siendo todo común entre ellos".
Román también supo ser
duro e intransigente con los príncipes y nobles cuando veía que los derechos
humanos y de la Iglesia eran pisoteados por ellos. Condat se había convertido
en una de las escuelas más famosas de su tiempo y de allí salían fervorosos
misioneros y trabajadores para todo los campos en la viña del Señor. Famosos se
hicieron aquellos cenobios por su sabiduría, copia de códices, enseñanza de
idiomas antiguos, composición de preciosos tratados de vida espiritual y
obradores de muchos prodigios. Lleno de méritos expiraba el año 460.
Texto de: la Parroquia "Sagrada Familia" ( Diócesis
Tui - Vigo - España )
SOURCE : https://web.archive.org/web/20110519055805/http://magnificat.ca/cal/esp/02-28.htm