Gabriel of Our Lady of Sorrows
photo d'une peinture de Gabriel de l'Addolorata (1899), par N. Diotallevi conservée
à la retraite passioniste N-D du Cros, Caunes-Minervois, France.
Saint Gabriel de
l'Addolorata
Passioniste
italien (+ 1862)
Saint Gabriel de
Notre-Dame des Sept-Douleurs était originaire d'Assise. A 17 ans, il entra chez
les religieux passionnistes. A 24 ans, il offre sa vie à Dieu, tuberculeux et
atteint d'une grande souffrance qu'il supporte joyeusement.
Il a été proposé par
l'Église comme patron des novices et des séminaristes.
À Isola del Gran Sasso
dans les Abruzzes, en 1862, saint Gabriel de la Vierge des Douleurs (François
Possenti), acolyte, qui, à l’âge de dix-huit ans, renonça aux attraits du monde
et entra dans la Congrégation de la Passion, où, après cinq ans, atteint de
tuberculose il vécut sa dernière année dans une union à Dieu très profonde et
une charité fraternelle des plus délicates.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/710/Saint-Gabriel-de-l-Addolorata.html
Saint Gabriel de
l’Addolorata
Francesco Possenti naît
en 1838 à Assise au sein d’une famille nombreuse. Son père est un haut
fonctionnaire de l’Etat pontifical. A dix-huit ans, il entre chez les
Passionistes où il reçoit le nom de frère Gabriel de l'Addolorata. Il développa
une attention fidèle à la Règle et un amour joyeux envers Jésus crucifié. En
1861 il reçut les ordres mineurs à la cathédrale de Penne mais mourut de
tuberculose le 27 février 1862 demandant à la Vierge de la rejoindre vite.
Saint Gabriel de
l'Addolorata, passioniste italien
Saint Gabriel, au civil,
François Possenti, naît le 1er mars 1838 à Assise, d’une famille aisée. 11
de 13 frères, il est appelé en famille Cecchino et déjà enfant il apprend à
prier, comme le lui enseignent ses parents qui lui transmettent une foi solide.
Le père Sante, fonctionnaire de l’état pontifical, après diverses charges, est
nommé assesseur à Spolète où il transfère toute la famille. Peu de temps après
meurt la maman: Cecchino a à peine quatre ans et ce sont surtout sa sœur Marie
louise et la gouvernante qui prennent soin de lui. Il étudie chez les jésuites,
où sa dévotion mariale qui lui a été transmise par l’éducation religieuse
reçue, grandit, et au collège, il médite sur la vie du Christ et le contraste
entre les valeurs évangéliques et le monde.
De la vie mondaine à la
vie religieuse
Adolescent il se fait
remarquer comme jeune exubérant et fin, élégant et vivace. Il a un excellent
rendement scolaire et fréquente volontiers la bonne société de Spolète. Il se
sent aussi attiré et fasciné par la vie religieuse, mais il aime les
divertissements, fréquente les salles de bal, les théâtres, et dévore les
romans. Cependant les différents deuils familiaux le marquent profondément. En
1855, sa sœur Marie Louise est fauchée par le cholera. François est
profondément éprouvé par cette perte et réfléchit sur l’inconsistance des joies
humaines et pense à nouveau à la vie religieuse. Mais le père cherche à l’en
dissuader. Il va bientôt se décider. Et c’est le 22 août 1856, dernier jour de
l’octave de l’Assomption, lorsque qu’à travers les rues de Spolète se déroule la
procession avec l’image de la Madone vénérée dans la cathédrale. François est
dans la foule et au moment où l’icône passe devant lui, il perçoit clairement
que la Vierge lui adresse ces paroles: « François, tu ne comprends pas encore
que cette vie n’est pas faite pour toi? Suis ta vocation». Quinze jours après
il quitte Spolète. Il a 18 ans. Il s’arrête à Lorette pour prier et parler avec
la vierge Marie, et à Morravalle il demande à entrer chez les Passionistes.
Son indélébile mémoire
aux pieds de Gran Sasso
A peine novice il choisit
de se faire appeler Gabriel de l’Addolorata et c’est ainsi qu’il décrit à ses
proches sa nouvelle vie dans la communauté religieuse. «La grande satisfaction
et la joie que j’éprouve dans cette maison est presque inexprimable en
comparaison des divertissements que j’avais dehors je n’échangerais pas un
quart d’heure passé ici dans la prière devant la Madone contre un an ou tout le
temps que vous voulez plein des spectacles et des passetemps de Spolète.
Vraiment ma vie est pleine de joie». Le 22 septembre 1857 il prononce ses vœux
et en juin 1858 il est transféré à Pieve Torina pour parfaire ses études de
philosophie et commencer celles de théologie en vue du sacerdoce. Ici il
multiplie les pratiques ascétiques, continue à cultiver sa dévotion pour Notre
Dame des Sept Douleurs et se dévoue pour les pauvres. Le 10 juillet de l’année
suivante il est envoyé au couvent de l’Immaculée Conception à Isola Gran Sasso
pour se préparer à l’ordination. En mai 1861 Gabriel reçoit à Penne les ordres
mineurs. Mais sa santé est chancelante: amaigri, fiévreux, avec des difficultés
de respiration, toux et douleurs à la poitrine, on lui diagnostique la
tuberculeuse. Il meurt le 27 février, à l’âge de 24 ans, en serrant sur son
cœur l’image du Crucifix avec Notre Dame des Sept Douleurs.
Chers amis,
Je suis heureux de
participer à la veillée mariale internationale des jeunes en préparation de la
prochaine assemblée du synode
des évêques, organisée au nouveau sanctuaire de Saint-Gabriel de Notre-Dame
des Douleurs. Il est vrai que je suis physiquement loin de vous, mais grâce aux
technologies modernes de communication, nous avons la possibilité d’éliminer
les distances. En réalité, nous, chrétiens, savons depuis toujours que la foi
unique et la prière en commun unissent les croyants dans le monde entier: on
peut dire que même sans le savoir, nous avons été les précurseurs de la
révolution numérique!
Je salue votre pasteur,
Mgr Lorenzo Leuzzi, qui, dès le début de son ministère parmi vous, vous a fait
participer à l’itinéraire synodal, et le cardinal Lorenzo Baldisseri,
secrétaire général du synode, qui célèbre la Messe pour vous.
Je voudrais à présent
vous confier certaines pensées qui me tiennent particulièrement à cœur.
Ma première pensée est
pour Marie. Il est beau que des jeunes prient le chapelet, manifestant ainsi
leur affection pour la Vierge. Du reste, son message est aujourd’hui plus
actuel que jamais. Et cela parce que c’est une jeune parmi les jeunes, une
«femme de notre temps», comme aimait le dire don Tonino Bello.
Elle était jeune — sans
doute à peine adolescente — quand l’Ange lui a adressé la parole, bouleversant
ses petits projets pour la faire participer au grand projet de Dieu en Jésus
Christ. Elle est restée jeune même après, quand, malgré les années écoulées,
elle est devenue disciple de son Fils avec l’enthousiasme des jeunes, et
qu’elle l’a suivi jusqu’à la croix avec le courage que seuls les jeunes
possèdent. Elle reste jeune pour toujours, même à présent que nous la
contemplons élevée au Ciel, parce que la sainteté conserve éternellement jeune,
et c’est le vrai «élixir de jeunesse» dont nous avons tant besoin. C’est la
jeunesse renouvelée que la résurrection du Seigneur nous a apportée.
C’est ce qu’avait bien
compris saint Gabriel de Notre-Dame des Douleurs, patron des étudiants, un
saint jeune, amoureux de Marie. Lui, qui avait perdu sa mère enfant, savait
qu’il avait deux mères au Ciel qui veillaient sur lui. Et ainsi, on comprend
son grand amour pour la prière du chapelet et sa tendre dévotion envers la
Vierge, qu’il a voulu associer pour toujours à son nom quand, à dix-huit ans
seulement, il s’est consacré à Dieu dans la famille religieuse des
passionnistes, devenant Gabriel de Notre-Dame des Douleurs.
Comme je l’ai récemment
répété dans l’exhortation apostolique Gaudete
et exsultate, «la sainteté est le visage le plus beau de l’Eglise» (n. 9)
et elle la transforme en une communauté «sympathique» (cf. n. 93). Si saint
Ambroise se disait convaincu que «tout âge est mûr pour la sainteté» (De
virginitate, n. 40), le jeune âge l’est aussi sans aucun doute. N’ayez donc pas
peur d’être des saints, en regardant Marie, saint Gabriel et tous les saints
qui vous ont précédés et qui vous montrent le chemin!
Ma première pensée est
pour Marie. Ma deuxième pensée est pour les jeunes reliés avec vous de diverses
parties du monde pour participer à cette veillée. Je salue avec affection les
jeunes du Panama, réunis au sanctuaire international du Corazón de Maria avec
l’évêque, Mgr Domingo Ulloa Mendieta, que je rencontrerai l’année prochaine à
l’occasion des journées mondiales de la jeunesse; les jeunes de la Fédération
russe, réunis à la cathédrale de la Transfiguration de Novosibirsk avec leur
évêque, Mgr Joseph Werth et le délégué pour les jeunes de toute la Russie, Mgr
Clemens Pickel; les jeunes d’Irlande, reliés depuis la Glencomeragh House,
maison de prière et de formation pour les jeunes, avec l’évêque, Mgr Alphonsus
Cullinan; et enfin, les jeunes de Taïwan, réunis à Taïwan dans l’église dédiée
à Notre-Dame de l’Assomption. Précisément ces jours-ci, les évêques de Taïwan
sont à Rome à l’occasion de la visite «ad limina». Ils seront heureux de savoir
que leurs jeunes prient et qu’aujourd’hui, eux aussi sont avec le Successeur de
Pierre!
Chers jeunes, unis dans
la prière depuis des lieux si éloignés, vous êtes une prophétie de paix et de
réconciliation pour l’humanité tout entière. Je ne me lasserai jamais de le
répéter: n’élevez pas de murs, construisez des ponts! N’élevez pas de murs,
construisez des ponts! Unissez les rives des océans qui vous séparent par
l’enthousiasme, la détermination et l’amour dont vous êtes capables. Enseignez
aux adultes, dont le cœur s’est souvent endurci, à choisir la voie du dialogue
et de la concorde, pour transmettre à leurs enfants et à leurs petits-enfants
un monde plus beau et plus digne de l’homme.
Ma troisième et dernière
pensée est pour le synode désormais proche. Vous savez déjà que la prochaine
assemblée du synode des évêques sera consacrée au thème: «Les jeunes, la foi et
le discernement vocationnel», et que toute l’Eglise est depuis longtemps déjà
intensément engagée dans l’itinéraire synodal.
En rencontrant de
nombreux jeunes comme vous à l’occasion de la réunion
pré-synodale en mars dernier, j’ai mis en garde contre le danger de parler
des jeunes sans laisser les jeunes parler, en les laissant «à une distance de
sécurité». Les jeunes ne mordent pas, ils peuvent s’approcher et ils ont de
l’enthousiasme, et vous, outre l’enthousiasme, avez la clé de l’avenir.
Chers jeunes, en rentrant
dans vos familles et dans vos paroisses — à Teramo, au Panama, en Russie, en
Irlande, à Taïwan —, ne vous laissez pas réduire au silence. Bien sûr, celui
qui parle peut commettre des erreurs, et même les jeunes font parfois des
erreurs, ils sont humains, et pèchent par imprudence, par exemple. Mais n’ayez
pas peur de faire des erreurs et d’apprendre de vos erreurs, c’est ainsi que
l’on va de l’avant. Si quelqu’un — y compris vos parents, vos prêtres, vos
enseignants — essaie de vous faire taire, rappelez-leur que l’Eglise et le
monde ont aussi besoin des jeunes pour rajeunir eux-mêmes. Et n’oubliez pas que
vous avez des alliés imbattables à vos côtés: le Christ, éternellement jeune;
Marie, une femme jeune; saint Gabriel et tous les saints, qui sont le secret de
l’éternelle jeunesse de l’Eglise. Merci!
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San
Gabriele Dell'Addolorata, Atri, province de Teramo, Abruzzes.
San
Gabriele Dell'Addolorata, Atri, province de Teramo, Abruzzes.
Gabriel de l’Addolorata,
un (vrai) fêtard devenu saint
Philip
Kosloski | 27 février 2018
Patron de la jeunesse,
fêté le 27 février, Francesco Possenti (1838-1862) était surnommé « le
danseur » avant d’entrer dans la vie religieuse.
Né en 1838 à Assise, Francesco Possenti reçut le baptême dans les mêmes fonds baptismaux que saint François. Outre leur prénom, ce n’est d’ailleurs pas l’unique point commun qui unit les deux saints. En effet, dans sa jeunesse, Francesco, issu d’un milieu bourgeois, avait un goût prononcé pour la fête.
Durant ses années au
collège jésuite de Spoleto, Francesco était de tous les amusements. À 18 ans,
il entra « dans le monde » : il allait au théâtre, aimait
s’habiller, était de tous les bals. Excellent cavalier, il fut surnommé
« le danseur ». Ses amis l’appelaient également il damerino car
il avait un succès certain auprès de la gent féminine. Il écrivit plus tard
dans une lettre à un ami : « Je vous assure que, si j’étais resté dans le
monde, il me semble certain que je n’aurais pas sauvé mon âme. Y avait-il
quelqu’un pour s’adonner à plus d’amusements que moi
? ». Intelligent, affable et beau jeune homme, jouissant d’un statut
social privilégié, Francesco avait tout pour briller en société. Mais il ne
s’était pas départi de la foi de son enfance, et Dieu lui fit embrasser une
autre voie.
La promesse de Francesco
Au cours de ces années,
Francesco était tombé gravement malade par deux fois, et il avait promis à Dieu
que s’il le guérissait, il entrerait dans les ordres. Par deux fois, il ne tint
pas sa promesse. La deuxième fois cependant, il entra au postulat chez les
jésuites, sans être certain que c’était sa vocation. Il se montrait hésitant,
pensa un temps à entrer chez les passionistes… Son directeur spirituel lui
conseilla d’attendre.
En 1856, alors que le
choléra faisait des ravages dans la région, la ville de Spoleto fut épargnée
par l’intercession de la Vierge. Une grande procession eut lieu dans la ville
en action de grâces. Alors que la statue de la Vierge passait devant Francesco,
il leva les yeux vers elle et fut touché en plein cœur. Il entendit la Vierge
lui dire au fond de son âme : « Tu n’es pas fait pour le monde. Que
fais-tu dans ce monde ? Tiens ta promesse, et deviens religieux ».
Pas de grâces
exceptionnelles mais un exemple
Dès lors, Francesco fut
sûr de son choix, et rien, ni les remarques de tous ceux qui lui
déconseillaient cette vie si dure ni même les supplications de son père, ne
purent l’en détourner. Il entra dans la congrégation des Passionistes et y
reçut le nom de Gabriel de l’Addolorata (Notre-Dame des sept douleurs).
Il vécut alors pleinement
sa vocation religieuse, tendant au maximum vers la perfection, dans une joie
profonde et une grande ferveur. Sa vie au couvent n’eut rien de sensationnel,
il ne connut pas de grâces exceptionnelles, mais fut pour ses frères un exemple
de dévotion et de sainteté. Il écrivit un jour cette phrase restée célèbre :
« La perfection de l’homme ne consiste pas à faire des œuvres
extraordinaires, mais à bien faire ses œuvres ordinaires ». Sa vie
religieuse fut de courte durée puisqu’il mourut de la tuberculose six ans
seulement après être entré dans les ordres, à tout juste 24 ans. Canonisé en
1920, il fut déclaré patron de la jeunesse par Pie XI. Il est fêté le 27
février, jour anniversaire de son décès en 1862.
SOURCE : https://fr.aleteia.org/2018/02/27/gabriel-de-laddolorata-un-vrai-fetard-devenu-saint/
Frère Gabriel de
L'Addolorata (1838-1862) - (c'est-à-dire Notre-Dame des Sept-Douleurs)
- est le nom de religion que reçut François Possenti lorsqu'il fut entré
chez les Passionnistes…
Saint Gabriel de
l'Addolorata est né le 1er mars 1838 à Assise dans une famille de 13
enfants.
Dès son enfance, le jeune
Saint professait une dévotion ardente envers la Sainte Vierge, dévotion qui lui
avait été inspirée par les soins attentifs de sa mère qui est morte lorsqu'il
avait 4 ans.
Pendant le temps de sa
scolarité, cette dévotion s'intensifia sous l'influence de ses maîtres
religieux, les Frères des Écoles Chrétiennes et les Pères Jésuites.
Aussi la divine Mère
avait-Elle pour lui des attentions toutes particulières. Et on ne s'étonnera
pas qu'Elle soit intervenue Elle-même dans l'appel du jeune homme à la vie
Religieuse.
En 1856, François Possenti se trouvait au milieu d’une procession à la Vierge
Marie et, dès qu'il eut porté les yeux sur l'image de la Vierge, il se sentit
profondément ému.
Il avait aperçu la Sainte
Vierge le regarder avec une maternelle tendresse. Il L'avait entendue lui
dire: « François, le monde n'est plus pour toi; il te faut entrer en
religion. »
Il entra donc à 18 ans
chez les Passionnistes,
Congrégation fondée par Saint Paul
de la Croix.
Par amour pour la Sainte
Vierge, il voulut s'appeler Frère Gabriel de Notre-Dame des Sept-Douleurs.
Il y vécut saintement,
puis y mourut en prédestiné le 27 Février 1862 à Isola
del Gran Sasso, âgé de 24 ans, après six ans seulement de vie
religieuse.
La tendresse que Saint Gabriel avait pour la Sainte Vierge atteignait à une
véhémence qu'on ne saurait exprimer.
Son cœur était comme un
brasier brûlant d'amour pour sa tendre Mère. Et si vive que fût sa dévotion
mariale pendant qu'il vivait encore dans le monde, elle n'était, pourtant, que
l'ombre, pour ainsi dire, de celle qu'il manifesta une fois devenu Religieux.
Dès son noviciat, il s'appliqua constamment à une union intime avec sa Mère du
Ciel dans ses pensées, ses affections, ses paroles, ses actions.
Il en était venu à ne
plus perdre le souvenir de Marie, souvenir qui ne le quittait pas même pendant
le sommeil, car ses rêves les plus fréquents avaient la Mère de Dieu pour
objet.
La Sainte Vierge était le
sujet le plus ordinaire de ses conversations. En esprit de pénitence et comme
moyen d'écarter de lui tout ce qui aurait pu le détourner du souvenir constant
de la Divine Vierge, Frère Gabriel pratiquait strictement la modestie des yeux.
Après cinq ans de cette pratique, il en était arrivé à ne plus avoir de
distractions pendant ses Prières.
Le jeune Saint s'était imposé un grand nombre de pratiques pieuses en l'honneur
de Marie.
L'une de ses plus chères
dévotions était sa coutume d'offrir chaque jour à la bonne Mère un bouquet de
petites mortifications, qu'il multipliait de façon étonnante.
Il était également plein
d'ardeur pour faire partager à tous sa dévotion envers Marie. Il voulait
s'engager par vœu particulier à étendre le règne de Marie.
À la grande joie de son
cœur, ses Supérieurs lui permirent de faire ce vœu apostolique. Son agonie ne
fut qu'une douce extase.
Quelques instants avant
de rendre le dernier soupir, il demanda l'image de Notre-Dame
des Sept-Douleurs.
L'ayant reçue, il la
couvrit d'abord de baisers, puis la plaça sur son cœur, où il la pressa
fortement de ses deux mains jointes. Soudain, un céleste sourire épanouit son
visage, et c'est dans cette attitude qu'il rendit son âme.
Le Pape Benoît XV le Canonisa en 1920. Son sanctuaire à Isola del Gran Sasso
est visité chaque année par deux millions de pèlerins.
Pie XI étendit sa Fête en
1932 à toute l'Église universelle.
SOURCE : http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-10063847.html
Monte
(Sant'Ambrogio di Valpolicella, Veneto) - Capitello di san Gabriele
dell'Addolorata
Monte
(Sant'Ambrogio di Valpolicella, Veneto, Italy) - Saint Gabriele dell'Addolorata
shrine
Le Pape salue l'exemple
de saint Gabriel de l'Addolorata
Le sanctuaire de saint
Gabriel de l'Addolorata, en Italie, lance ce samedi le jubilé du centenaire de
la canonisation de ce passioniste, décédé en 1862. À cette occasion, le Pape
François adresse un message au sanctuaire et à tous les pèlerins qui le
visiteront au cours de cette année.
Vatican News
«Son témoignage chrétien
fut si extraordinaire et singulier qu'il put être donné en modèle pour toute
l'Église et spécialement pour les nouvelles générations»: c'est ainsi que le
Pape François salue le lancement de l'année jubilaire en mémoire du centenaire
de la canonisation de saint Gabriel de l'Addolorata, au siècle Francesco
Possenti.
Né en 1838 à Assise, il
meurt à l'âge de 24 ans, de tuberculose à Isola del Grand Sasso, dans les
Abruzzes, au centre de l'Italie. C'est là qu'est situé le sanctuaire qui lui
est dédié et qui est visité par deux millions de pèlerins environ chaque année.
Il fut canonisé le 13 mai 1920 par Benoît XV en présence notamment de son frère
et de plusieurs parents. Le jubilé aurait dû avoir lieu l'année dernière, mais
en raison de la pandémie de covid-19, il a été repoussé à cette année. L'année
jubilaire se conclura le 27 février 2022.
Témoin de l'Évangile
À cette occasion, le Pape
François désire donc s'unir spirituellement au diocèse de Teramo Altri, aux
pères passionistes, aux communautés chrétiennes des Abruzzes et du Molise ainsi
qu'à tous les pèlerins qui viennent se recueillir sur la tombe d'un
saint «si aimé», «exemplaire témoin de
l'Évangile» et «intercesseur auprès de Dieu», selon ses mots.
«Gabriel était un jeune
de son temps, plein de vie et d'enthousiasme, animé par un désir de plénitude
qui le poussait au-delà des réalités mondaines et éphémères pour se réfugier
dans le Christ», écrit le Pape dans son message.
«Aujourd'hui encore,
poursuit-il, il invite les jeunes à reconnaître en eux-mêmes le désir de
vie et de contentement qui ne peut être séparé de la recherche de Dieu, de la
rencontre avec sa Parole sur laquelle ancrer sa propre existence, du service
aux frères, et spécialement les plus fragiles».
Un exemple pour les
religieux et les laïcs
Saint Gabriel, à la vie
brève mais intense, a laissé une forte empreinte qui rayonne encore
aujourd'hui. «Que l'exemple de ce jeune religieux passioniste, fort dans
la foi, ferme dans l'espérance et ardent dans la charité, puisse guider le
chemin des personnes consacrées et des fidèles laïcs dans la tension d'amour
vers Dieu et son prochain», espère François.
Le Pape évoque enfin la
pandémie, soulignant que dans le contexte de fragilité actuelle, «il est
nécessaire que les disciples du Seigneur deviennent toujours plus des
instruments de communion et de fraternité, étendant aux autres la charité du
Christ et la répandant par des actes concrets de proximité, de tendresse et de
dévotion.»
Merci d'avoir lu cet
article. Si vous souhaitez rester informé, inscrivez-vous à la lettre
d’information en cliquant ici
SOURCE : https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2021-02/pape-saint-gabriel-addolorata-jubile-message.html
S. Gabriel de N. D. des
Douleurs, ou le « désir de vie » des jeunes
Lettre du pape pour les
100 ans de sa canonisation
FÉVRIER 27, 2021 14:04
ANNE KURIAN-MONTABONEPAPE
FRANÇOIS
Saint Gabriel de Notre
Dame des Douleurs exprime que « le désir de vie et de satisfaction »
des jeunes « ne peut pas faire abstraction de la recherche de Dieu »,
écrit le pape François pour le jubilé des 100 ans de la canonisation du
religieux passioniste (1920), saint patron des séminaristes et des novices.
Pour le pape argentin, le
témoignage de ce jeune italien (Gabriele de l’Addolorata, 1838-1862) mort à 24
ans à Isola del Gran Sasso – où est érigé son sanctuaire, dans le massif des
Abbruzzes, à une heure de Rome – fut « extraordinaire et singulier ».
Il souhaite que le jubilé
ouvert ce 27 février 2021 « puisse raviver l’affection et la dévotion de
tous ceux qui voient en ce saint très aimé un témoin exemplaire de l’Evangile
et un intercesseur auprès de Dieu ».
« Gabriel, souligne
le pape François dans sa lettre à Mgr Lorenzo Leuzzi, était un jeune de son
temps, plein de vie et d’enthousiasme, animé d’un désir de plénitude qui le
portait au-delà des réalités mondaines et éphémères, pour se réfugier dans le
Christ. »
L’histoire de ce saint
souligne que « le désir de vie et de satisfaction » des jeunes
« ne peut pas faire abstraction de la recherche de Dieu, de la rencontre
avec sa Parole dans laquelle ancrer son existence, du service des frères,
spécialement les plus fragiles », ajoute-t-il.
Et le pape de souhaiter :
« Que l’exemple de ce jeune religieux passioniste, fort dans la foi, ferme
dans l’espérance et ardent dans la charité, guide le chemin des personnes
consacrées et des fidèles laïcs dans une tension d’amour vers Dieu et vers le
prochain. »
En ce temps de
« crise sanitaire et de fragilité economique et sociale », le pape
François invite les chrétiens à être « instruments de communion et de
fraternité, en étendant aux autres la charité du Christ et en la diffusant par
des attitudes concrètes de proximité, de tendresse et de dévouement ». Il
encourage aussi à « redécouvrir le Seigneur » dans « le visage
de chaque frère et soeur auxquels on offre la consolation et
l’espérance ».
Le pape s’unit
spirituellement aux Pères passionistes, aux communautés chrétiennes des
Abruzzes et du Molise, ainsi qu’à tous ceux qui prendront part au jubilé, qui a
débuté avec l’ouverture d’une Porte sainte au sanctuaire dédié à la figure de
Gabriel de Notre Dame des Douleurs.
Gabriel – de son nom de
naissance François Possenti – est né à Assise dans une famille aisée de treize
enfants. A dix-sept ans, ébranlé par la mort de sa sœur, emportée par le
choléra, et par un appel pressant ressenti en priant la Vierge, il décide de
réformer sa vie et d’accomplir sa promesse de se mettre au service de Dieu.
Il entre chez les
Passionnistes où, porté par son amour de l’Eucharistie, il s’exerce à renoncer
à lui-même dans les petites choses et à vivre joyeux. Il meurt de tuberculose
six ans plus tard, à la veille d’être ordonné prêtre, à Isola del Gran Sasso,
dans les Abruzzes, le 27 février 1862.
Le martyrologe romain dit
de lui qu’il était acolyte et qu’à l’âge de dix-huit ans, il renonça aux
attraits du monde pour entrer dans la Congrégation de la Passion, « où, après
cinq ans, atteint de tuberculose il vécut sa dernière année dans une union à
Dieu très profonde et une charité fraternelle des plus délicates ».
S. Gabriel de N. D. des Douleurs, ou le
« désir de vie » des jeunes | ZENIT - Français
SOURCE : https://fr.zenit.org/2021/02/27/s-gabriel-de-laddolorata-ou-le-desir-de-vie-des-jeunes/
Cologna
Spiaggia (Roseto degli Abruzzi, Abruzzo), chiesa di San Gabriele
dell'Addolorata
Cologna Spiaggia (Roseto degli Abruzzi, Abruzzo, Italy), Saint Gabriel of Our Lady of Sorrows church
Cologna
Spiaggia (Roseto degli Abruzzi, Abruzzo), chiesa di San Gabriele
dell'Addolorata
Cologna
Spiaggia (Roseto degli Abruzzi, Abruzzo, Italy), Saint Gabriel of Our Lady of
Sorrows church
Passionniste
(1838-1862)
Frère Gabriel de L'Addolorata (c'est-à-dire "de Notre-Dame des
Sept-Douleurs") est le nom de religion que reçut François Possenti
lorsqu'il fut entré chez les Passionnistes.
Dès son enfance, le jeune Saint professait une dévotion ardente envers la
Sainte Vierge, dévotion qui lui avait été inspirée par les soins attentifs de
sa mère. Pendant le temps de sa scolarité, cette dévotion s'intensifia sous
l'influence de ses maîtres religieux, les Frères des Écoles Chrétiennes et les
Pères Jésuites.
Aussi la divine Mère avait-Elle pour lui des attentions toutes particulières.
Et on ne s'étonnera pas qu'Elle soit intervenue Elle-même dans l'appel du jeune
homme à la vie religieuse.
A Spolète (Italie), on vénère une délicieuse et très antique image de la
Madone, que l'on porte en procession dans la ville, le jour octave de
l'Assomption. Personne ne voudrait manquer cette procession ni refuser de
s'unir aux manifestations pieuses d'un peuple entier en l'honneur de la sainte
image. Chacun s'efforce de se trouver sur son passage, de la contempler avec
dévotion, dans l'espoir d'en obtenir quelque faveur particulière.
En 1856, comme les années précédentes, François Possenti se trouvait au milieu
de la foule. Mais, cette fois, dès qu'il eut porté les yeux sur l'image de la
Vierge, il se sentit profondément ému. Il avait aperçu la Sainte Vierge le
regarder avec une maternelle tendresse; il L'avait entendue lui dire:
"François, le monde n'est plus pour toi; il te faut entrer en
religion."
Il entra donc chez les Passionnistes. Il y vécut saintement, puis y mourut en
prédestiné, âgé de 24 ans, après six ans seulement de vie religieuse. Canonisé
il y a peu d'années, il est devenu un des patrons de la jeunesse. Nous
l'invoquons sous le nom de saint Gabriel de l'Addoorata, et sa fête se célèbre
le 27 février.
La tendresse que saint Gabriel avait pour la Sainte Vierge atteignait à une
véhémence qu'on ne saurait exprimer. Son coeur était comme un brasier brûlant
d'amour pour sa tendre Mère. Et si vive que fût sa dévotion mariale pendant
qu'il vivait encore dans le monde, elle n'était, pourtant, que l'ombre, pour
ainsi dire, de celle qu'il manifesta une fois devenu religieux.
Dès son noviciat, il s'appliqua constamment à une union intime avec sa Mère du
Ciel dans ses pensées, ses affections, ses paroles, ses actions. Il en était
venu à ne plus perdre le souvenir de Marie, souvenir qui ne le quittait pas
même pendant le sommeil, car ses rêves les plus fréquents avaient la Mère de
Dieu pour objet.
La Sainte Vierge était le sujet le plus ordinaire de ses conversations. Il
avait toujours quelque chose de nouveau à dire de Sa tendre Mère, et il faisait
l'édification de tous ceux qui l'écoutaient. Ses lettres n'étaient qu'une
longue louange de sa bonne Mère, qu'il désirait tant voir aimée et honorée des
siens. Sans cesse, il leur recommandait la lecture du livre de saint Alphonse
de Liguori intitulé "Les gloires de Marie".
C'est par amour pour la Sainte Vierge qu'il voulut s'appeler Frère Gabriel de
Notre-Dame des Sept-Douleurs.
En esprit de pénitence et comme moyen d'écarter de lui tout ce qui aurait pu le
détourner du souvenir constant de la divine Vierge, Frère Gabriel pratiquait
strictement la modestie des yeux. Après cinq ans de cette pratique, il en était
arrivé à ne plus avoir de distractions pendant ses prières.
Le jeune Saint s'était imposé un grand nombre de pratiques pieuses en l'honneur
de Marie. L'une de ses plus chères dévotions était sa coutume d'offrir chaque
jour à la bonne Mère un bouquet de petites mortifications, qu'il multipliait de
façon étonnante. Mais il savait, et n'oublia jamais, que sa principale
obligation de religieux était l'exacte observance de sa Règle.
Il était également plein d'ardeur pour faire partager à tous sa dévotion envers
Marie. Il voulait s'engager par voeu particulier à étendre le règne de Marie. À
la grande joie de son coeur, ses Supérieurs lui permirent de faire ce voeu
apostolique.
Son agonie ne fut qu'une douce extase. Quelques instants avant de rendre le
dernier soupir, il demanda l'image de Notre-Dame des Sept-Douleurs. L'ayant
reçue, il la couvrit d'abord de baisers, puis la plaça sur son coeur, où il la
pressa fortement de ses deux mains jointes. Soudain, un céleste sourire
épanouit son visage, et c'est dans cette attitude qu'il rendit son âme.
F. Georges-Maurice, Cortège Marial, Tome II, p. 32-33
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_gabriel_de_l_addolorata.html
Terni
(Umbria), cattedrale di Santa Maria Assunta - Statue della facciata - San
Gabriele dell'Addolorata
Terni
(Umbria, Italy), Santa Maria Assunta cathedral - Statues on the facade - Saint
Gabriel of Our Lady of Sorrows
Saint Gabriel
(Gabriele) de l'Addolorata
Acolyte passioniste
Gabriel de l'Addolorata
(dans le siècle Francesco Possenti), onzième de treize enfants, naît le 1er
mars 1838 à Assise, en Ombrie, alors États pontificaux.
Son père, Sante, était
gouverneur des États pontificaux. Lorsque ce dernier fut nommé assesseur à
Spolète, le jeune Francesco y fit ses études chez les Frères des écoles
chrétiennes puis au collège des Jésuites.
Il entre à dix-huit ans
au noviciat des Passionistes où il reçoit le nom de frère Gabriel de
l'Addolorata (en français « Notre-Dame-des-Sept-Douleurs ») pour
laquelle il avait une dévotion particulière. De constitution fragile il
développa une attention fidèle à la Règle et un amour joyeux envers Jésus
crucifié. Il eut comme compagnon de noviciat Bernardo Maria di Gesù (Cesare)
Silvestrelli (béatifié le 16 octobre 1988).
Il fit ses études de
philosophie en 1858 à Pieve Torina (Macerata) auprès du Vénérable Norberto
Cassinelli qui le suivit toute sa vie.
En 1859 il poursuivit ses
études de théologie à Isola del Gran Sasso.
En 1861 il reçut les
ordres mineurs à la cathédrale de Penne (Pescara).
Il mourut de tuberculose
le 27 février 1862 demandant à la Vierge de la rejoindre vite.
Gabriele dell’Addolorata
a été béatifié le 30 mai 1908 par saint Pie X (Giuseppe Melchiorre
Sarto, 1903-1914) et canonisé par le Pape Benoît XV (Giacomo della
Chiesa, 1914-1922) le 13 mai 1920. Il est le co-patron de l'Action
catholique et des Abruzzes.
Son sanctuaire à Isola del Gran Sasso est visité chaque année par un million de pèlerins.
@Evangelizo.org
©Evangelizo.org 2001-2017
Saint Gabriel de la Vierge des Douleurs, confesseur
Dans les Abruzzes,
déposition de St Gabriel de l’Addolorata, acolyte, en 1862. Religieux
passioniste depuis 1856, mort de la tuberculose, canonisé en 1920. Fête le 13
avril 1932.
Gabriel, né à Assise en Ombrie, et nommé François en souvenir de son séraphique compatriote, révéla une âme d’une rare qualité. Étant adolescent, par une faveur de Dieu qui, dans sa miséricorde, l’invitait depuis longtemps à une vie plus parfaite, il tomba malade et n’éprouva plus que du dégoût pour la vanité du siècle. Entré dans l’Institut des Clercs de la Passion, il choisit le nom de Gabriel de la Vierge des douleurs pour rappeler sans cesse le souvenir des joies et des souffrances de la Vierge. Il l’honorait par toutes les formes de dévotion et surtout il avait tant de tristesse à la contempler affligée par les tourments de Jésus qu’il répandait des flots de larmes. Il garda intacte la fleur de la virginité et, mettant à profit l’austérité de sa congrégation, entièrement crucifié au monde, il vécut uniquement pour Dieu. Ayant ainsi rempli la brève durée de sa vie par la pratique de toutes les vertus, consumé plutôt par le feu de la charité que par la violence de la maladie, réconforté par le secours de la divine Mère, il s’envola aux cieux en 1862. Par la suite, le Pape saint Pie X l’inscrivit au nombre des bienheureux et Benoît XV au nombre des saints. Pie XI daigna étendre son office et sa messe à l’Église universelle.
François Possenti naît à
Assise (PG) le 1er mars 1838, onzième des treize enfants. Son père Sante est
gouverneur dans les États Pontificaux, sa mère Agnès Frisciotti est une dame
noble de Civitanova Marche, qui malheureusement meurt à 42 ans laissant François
encore bébé. La famille est obligée de se déplacer plusieurs fois à cause du
travail du père avec ce que cela occasionne comme déracinement et malaises.
En 1841 Sante est nommé
assesseur de Spoleto. La famille accède à un niveau social élevé et vit dans la
crainte de Dieu. Chaque soir, on récite le saint rosaire. Les souffrances ne
manquent pas. Des treize enfants, il n’en reste que huit. Mais tout cela est
loin d’affaiblir le caractère vivace et joyeux de François. À treize ans il
commence les études au lycée des Jésuites. C’est un étudiant brillant ; il
réussit dans toutes les matières et particulièrement en littérature. Il
décroche prix et mérites. Il s’habille de manière élégante, est sûr de lui-même
et s’adonne à des plaisanteries spirituelles. Il produit des caricatures de ses
compagnons de classe.
Il aime les fêtes et la
danse, mais il reste bon. On raconte qu’il aurait poursuivi en le menaçant un de
ses amis qui lui avait fait on ne sait quelle mauvaise avance. Pour obtenir la
(grâce de la) guérison d’une grave affection à la gorge, il promet de
s’enfermer au couvent et il a tenté de le faire. Mais l’attraction de la vie
sans soucis et les appels du monde l’ont toujours dévié. Même son père Sante
n’était pas du tout content. Une vie apparemment exemplaire qui concilie
poliment le monde et Dieu.
Mais il n’en est pas
ainsi. Quiconque ne rassemble pas avec moi disperse, dit le Seigneur, et les
talents ne peuvent pas être enfouis sans culpabilité. Que des fois il se sent
dire : « Je n’ai pas besoin d’aller à l’église ou de prendre part à quelque
groupe que ce soit. Je ne fais de tort à personne, j’accomplis consciemment mon
travail ». Mais il n’y a pas de sainteté sans projet, fruit d’une décision.
Cette décision, François l’a prise le 22 août 1856, quand la Madonne de l’image
portée en procession lui dit : "Cecchino que fais-tu dans le monde ? La
vie religieuse t’attend".
La Vierge, à la dévotion
de laquelle il avait été éduqué en famille, l’accompagnera toujours. Il
s’appellera Gabriel de la Mère des Douleurs, en l’honneur de Marie. Elle sera
le secret de sa rapide ascension spirituelle en six ans seulement ; ce qui fera
dire à son compagnon du noviciat, le Bienheureux Bernard Silvestrelli :
"Ce garçon nous a volé notre passé". C’est bien là un axiome de la
mariologie montfortaine : Marie est la voie la plus courte pour arriver à
Jésus.
Saint Gabriel est connu
précisément pour son amour extraordinaire pour Marie Mère des Douleurs,
"son Paradis". Le prénom pris en endossant l’habit religieux devient
un programme de vie. Gabriel a appris à contempler la passion de Jésus dans le
cœur douloureux de Marie et à contempler les douleurs de Marie dans le cœur transpercé
du Christ. De la même manière qu’il a fait le vœu d’aimer et faire aimer
Jésus-Crucifié, de même il fait le vœu d’aimer et faire aimer Marie, Mère des
Douleurs. L’amour de Gabriel pour Marie Mère des Douleurs fut un amour concret.
Il avait promis de ne jamais dire non lorsqu’on lui faisait une requête, par
amour pour Marie. Dans les épreuves et les tentations, il répétait : "Ne
voudras-tu pas te vaincre par amour pour Marie ?". C’était l’arme qui lui
faisait surmonter toutes les difficultés. À cela, Gabriel ajoute une intense
vie de prière et une lutte acharnée contre toute forme de péché. On raconte
souvent l’épisode dans lequel Gabriel surveille avec anxiété son directeur, le
vénérable P. Norbert Cassinelli et le supplie de lui dire s’il voit en lui
quelque péché car, dit-il : "je veux l’arracher à tout prix de ma
vie" et il accompagne son intention d’un grand geste de la main.
Sa course vers la
sainteté ne lui pèse pas ; il est toujours serein et joyeux. De Morrovalle il
écrivait à son père : "Ma vie est un continuel jouir. La joie que
j’éprouve en vivant dans cette maison est presque indicible". Pourtant, sa
vie fut une continuelle épreuve : mais quand il y a l’amour, même la croix se
transforme en joie.
Où se trouve le secret de
sa sainteté ? "Qu’a-t-il fait d’extraordinaire ?", se demandaient ses
confrères, face à tant de miracles. Son saint directeur disait : "Gabriel
a travaillé avec son cœur". Il a toujours dit “si” à Dieu, c’est le saint
du quotidien, le saint des petites choses. Il accepte sereinement sa maladie,
la tuberculose, qui aura raison de lui à 24 ans. Il meurt dans une extase
paradisiaque en priant : "Ma Mère, fais vite". C’est le 27 février
1862, à l’aube, réconforté par la vision de la Madonne qu’il avait tant aimée.
Le reste c’est de l’histoire actuelle que tout le monde connaît.
SOURCE : http://www.introibo.fr/27-02-ou-28-02-St-Gabriel-de-la
Saint Gabriel of
Our Lady of Sorrows
Also
known as
Francesco Possenti
Francis Possenti
Gabriel of the Blessed
Virgin
Gabriel of the Sorrowful
Mother
Gabriel Possenti
Gabriel Marie Possenti
Gabriele dell’Addolorata
Profile
One of thirteen children.
After a youth devoted
to the world and society, attending the theatre, chasing women and
the hunt,
he was led to the Passionist
Order by Our
Lady, making his profession on 22
September 1857.
His life was not marked by great events or controversy, but given to prayer,
sacrifice, and a devotion to Our
Lady and the contemplation of her sorrows over the suffering of Jesus.
Many miracles are
attributed to him after his death.
Cured Saint Gemma
Galgani when she prayed for
his intervention. Pope Benedict
XV gave him as a pattern for young people.
Born
27
February 1862 at Abruzzi, Italy of tuberculosis
Name
Meaning
God is my strength; God
is mighty; strong man of God; the strength of God
13
May 1920 by Pope Benedict
XV
Abruzzi, Italy (proclaimed
on 1
June 1964 by Pope Paul
VI)
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
The
Holiness of the Church in the 19th Century
A Youthful Hero of
Sanctity, by Father Reginald
Lummer, C.P.
Saint Gabriel,
Passionist, by Father Camillus
J Hollobough, C.P.
books
Gabriel of Our Lady of Sorrows: Life and Prayers, by
Gabriele Cingolani
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
Saint Gabriel Possenti, Passionist: A Young Man in Love, by
Gabriele Cingolani
other
sites in english
1001 Patron Saints and Their Feast Days, Australian
Catholic Truth Society
images
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sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
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Readings
I will attempt day by day
to break my will into pieces. I want to do God’s Holy Will, not my own! –
Saint Gabriel Possenti
Love Mary! She is
loveable, faithful, constant. She will never let herself be outdone in love,
but will ever remain supreme. If you are in danger, she will hasten to free
you. If you are troubled, she will console you. If you are sick, she will bring
you relief. If you are in need, she will help you. She does not look to see
what kind of person you have been. She simply comes to a heart that wants to
love her. She comes quickly and opens her merciful heart to you, embraces you
and consoles and serves you. She will even be at hand to accompany you on the
trip to eternity. – Saint Gabriel
of the Sorrowful Mother
MLA
Citation
“Saint Gabriel of Our
Lady of Sorrows“. CatholicSaints.Info. 14 June 2023. Web. 27 August 2025.
<https://catholicsaints.info/saint-gabriel-of-our-lady-of-sorrows/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-gabriel-of-our-lady-of-sorrows/
Roman Catholic Diocese of
Antipolo Gabriel of Our Lady of Sorrows Saint
Gabriel of Our Lady of Sorrows Parish Church (East Drive, Marikina Heights,
Marikina City)
Book of
Saints – Gabriel of the Seven Dolours
Article
(Saint) (May 31) (19th
century) A Passionist Brother who, though only in his twenty-fourth year when
called to his reward, had attained by heroic self-denial and humility and by a
consuming devotion to Our Lord’s Passion, to a high degree of sanctity. He died
A.D. 1862, and was canonized by Pope Benedict XV. (A.D. 1920).
MLA
Citation
Monks of Ramsgate.
“Gabriel of the Seven Dolours”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info.
19 March 2016. Web. 27 August 2025.
<https://catholicsaints.info/book-of-saints-gabriel-of-the-seven-dolours/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-gabriel-of-the-seven-dolours/
church
San Gabriele dell'Addolorata (Terni, Umbria, Italy)
Gabriel of Our Lady of
Sorrows (Possenti), CP
Born in Assisi, Italy,
March 1, 1838; died on Isola di Gran Sasso, Abruzzi, Italy, on February 27,
1862; canonized in 1920.
Francis Possenti, the
11th of thirteen children of the lawyer Sante Possenti, was raised in a wealthy
family that was both pious and cultured. His mother died when he was only four
years old, and his father had just been appointed the registrar of Spoleto.
He was so inordinately vain and innocently, but passionately, devoted to
worldly pleasures, that his friends referred to him as il damerino ('the
ladies' man'). Before he finished school at the Jesuit college at Spoleto, he
fell dangerously ill, and he promised that if he recovered, he would enter
religious life. Upon his recovery, however, he did not act immediately upon his
promise. Sure, he joined the Jesuits at age 17 but delayed entering the
novitiate.
A year or two later, when he fell ill again, he renewed his promise. Once again
he recovered. This time he fulfilled his vow and astonished everyone when he
announced that he was entering the Passionist Order at Morovalle near Macerata
immediately upon his graduation in 1856.
His religious life was one of love throughout--joyous love made all the sweeter
by the penances prescribed by his rule, which he fulfilled to the letter. There
was nothing extraordinary about him except his fidelity to prayer, his love of
mortification, and his joyfulness of spirit. He was ordained, but, at the age
of 23, just after finishing his studies, he was stricken with tuberculosis and
died at age 24. Through his intercession it is believed that Saint Gemma Galgani
was cured of spinal tuberculosis (Attwater, Benedictines, Butler, Delaney,
Encyclopedia, White).
Gabriel is the patron saint of students, particularly those in colleges and
seminaries (acting as a model to them), of the clergy, and of young people
involved in Catholic Action in Italy (White).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0227.shtml
St. Gabriel of Our Lady of Sorrows
Born in Italy into a
large family and baptized Francis, he lost his mother when he was only four
years old. He was educated by the Jesuits and, having been cured twice of
serious illnesses, came to believe that God was calling him to the religious
life. Young Francis wished to join the Jesuits but was turned down, probably
because of his age, not yet 17.
Following the death of a
sister to cholera, his resolve to enter religious life became even stronger and
he was accepted by the Passionists. Upon entering the novitiate he was given the
name Gabriel of Our Lady of Sorrows. Ever popular and cheerful, Gabriel quickly
was successful in his effort to be faithful in little things. His spirit of
prayer, love for the poor, consideration of the feelings of others, exact
observance of the Passionist Rule as well as his bodily penances—always subject
to the will of his wise superiors— made a deep impression on everyone.
His superiors had great
expectations of Gabriel as he prepared for the priesthood, but after only four
years of religious life symptoms of tuberculosis appeared. Ever obedient, he
patiently bore the painful effects of the disease and the restrictions it
required, seeking no special notice. He died peacefully on February 27, 1862,
at age 24, having been an example to both young and old. Gabriel of Our Lady of
Sorrows was canonized in 1920.
SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/saint-gabriel-of-our-lady-of-sorrows/
Bl. Gabriel Possenti
Passionist student;
renowned for sanctity and miracles;
born at Assisi,
1 March, 1838; died 27 February, 1862, at Isola di
Gran Sasso, Province of Abruzzo, Italy;
son of Sante Possenti and Agnes Frisciotti; received baptismon
the day of his birth and was called Francesco, the name by which he
was known before entering religion,educated at
the Christian
Brothers' School, and at the Jesuit college at Spoleto.
Immediately after the completion of his secular education,
he embraced the religious state; on 21 September, 1856 he was clothed
with the Passionist habit,
and received the name of Gabriele dell' Addolorata. He made
his religious
professionon 22 September, 1857, and then began his ecclesiastical studies
as a Passionist student.
He was gifted with talent of a higher order and with a
wonderful memory; and in his exact observance of rule,
his spirit of prayer,
and his fervent devotion to the Passion of our Lord,
to the Holy
Eucharist, and to the Dolours of the Blessed Virgin. In the sixth year
of his religious
life he died of consumption; his death was that of
the just, holy and edifying, and he was buried in
the church attached to the retreat at Isola di
Gran Sasso where his remains are still entombed, and where numerous
prodigies have been wrought, and numerous conversions effected,
through his intercession.
Little was known of Gabriel's extraordinary spiritual gifts during
his life. He was not singular, he conformed himself to the community life; he
was only a fervent and exemplary Passionist novice and
student hidden from the world in the cloister.
After death, this young religious in a few years was declared
venerable by the Church,
thereby testifying that he had practised all the virtues in a heroic
degree; and he was beatified and
raised to the honours of the altar, by
special privilege of the supreme
pontiff before he was fifty years dead.
His solemn beatification took
place on 31 May, 1908, in the Vatican basilica, in the presence of
the cardinalsthen
in Rome,
of the Passionist fathers
resident in Rome and
of representatives from all the provinces of the congregation. Among those
present were many who had known the beatified during
his life, including one of his brothers, Father Norbert, C.P., his
old spiritual
director and confessor and Signor Dominico Tiberi, who
had been miraculously cured
through his intercession. [Editor's Note: Gabriel was canonized in
May of 1920.]
The Mass and Office in honour of Blessed Gabriel are
allowed to the whole Passionist congregation,
and hisfeast
day is celebrated on 31 May. It is the express wish of Leo
XIII and Pius
X that he should be regarded as the chief patron of the
youth of today, and especially as the patron of young religious,
both novices and
professed, in all that concerns their interior lives.
Devine,
Arthur. "Bl. Gabriel Possenti." The Catholic Encyclopedia. Vol.
6. New York: Robert Appleton Company, 1909. 27 Feb.
2016 <http://www.newadvent.org/cathen/06330c.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Christine J. Murray.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. September 1, 1909. Remy Lafort,
Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2020 by Kevin
Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/06330c.htm
The
Holiness of the Church in the Nineteenth Century – Blessed Gabriel of the
Mother of Sorrows
Saintly youths are a
great joy to the Church. Prominent among those of the nineteenth century is the
Blessed Gabriel of the Mother of Sorrows, a member of the Congregation of the
Passion. Leo XIII used to call him “the Saint Aloysius of our days.” His family
name was Francis Posenti. His father was a well-to-do civil official of
renowned Assisi in Umbria. Here Francis was born on 1 March 1838, the eleventh
of thirteen children. To facilitate the higher education of his children, the
father moved to Spoleto in 1842. Unfortunately, however, the mother died soon
after. But the father was a deeply religious man. He spent an hour in prayer
every morning and then went to Mass, bringing the children with him. Every
night he questioned his children to learn where they had been that day and what
they had done, then he said prayers in common, always adding some instruction
and admonition. What he most insisted on was the avoidance of bad companions.
Francis received his
elementary training from the Brothers of Saint John Baptist de la Salle, and
made his higher studies in the college of the Society of Jesus at Spoleto. From
his early years he showed generosity and self-control, he was docile and
obedient and had a great liking for spiritual things. But his character had
also some dangerous leanings. He was very impulsive and inclined to anger. It
was not bad will, however, and whenever his temper carried him away, at once
there came repentance and each time he humbly asked his father’s forgiveness.
Another tendency might have been still more dangerous. He made rapid progress
in his studies, was proficient in all branches and won great applause when he
appeared in public Besides, he had agreeable manners and a cheerful
temperament, so that he was beloved by all and was known only as “the genial
Francis.” All this tended to foster his vanity and to end in a desire of
pleasing men. Shoes, clothes, cravat, the cut of his hair had all to be of the
latest fashion. He eagerly sought after lively and witty society, and delighted
in novel-reading, hunting, and theater-going. In the latter he was always
accompanied by his father and in all there had been nothing that passed the
bounds of innocence. His particular delight was in dancing, and every one knew
this. So when he unexpectedly entered the cloister, his professor announced the
news to his classmates with the words: “Have you heard what has happened to the
young dancer? Who would have thought it: He has left all and has entered the
novitiate of the Passionists.” In spite of his inclination toward vanities,
however, he had avoided bad companions on principle, and if any one dared utter
an immodest word in his presence he was sure to get from Francis a sharp
reproof. Still there is little doubt that in course of time the siren song of
the world would have proved dangerous to him.
Francis had fallen sick
and feared that he was going to die. He prayed fervently for health and
promised to consecrate his life to God in a Religious Order. His prayer was
heard, but it did not occur to his mind that he must fulfil his promise. A
second time God cast him upon the sick-bed and a serious malady of the throat
brought him near to death. In his distress he called on the martyr Andrew
Bobola, S.J., who had just been beatified, renewing his promise to become a
Religious. Again he was healed, this time consulting his confessor on the
execution of his promise. But he kept putting the matter off and fell once more
into the vanities of the world, although they now no longer left him at ease in
conscience. Then, while hunting, he was dangerously wounded. Within a few days
death robbed him of his dearest sister. This seemed to end his wavering and he
made known his promise to his father. The latter, however, could not believe
that his son was destined for the cloister and tried to drive the thought out of
his head by engaging him in visits to the theater and in evening parties, and
by expressing his desire that Francis should think of marrying a girl of
respectable family.
At this moment the
Blessed Virgin interposed. On the octave of the Assumption there is carried in
solemn procession through the cathedral of Spoleto an ancient and much
venerated picture of Mary. When it passed Francis it seemed to him that the
Blessed Mother looked sharply at him while an interior voice spoke distinctly:
“You know that you are not made for the world. Why, then, do you still remain
in it? Enter soon into some Religious Order.” He was conquered and hid in a
corner of the church to conceal his excitement and his tears. His confessor,
Charles Bompiani, S.J., to whom he revealed his secret, approved the
genuineness of his vocation and his intention of joining the Passionists. But
Francis said nothing of his interior change to his friends.
At length, on 10
September 1856, he arrived at the novitiate of Morovalle, near Macerata. What
had happened to Saint Aloysius now happened to him. As soon as he crossed the
threshold of the cloister he was overwhelmed with a flood of joy, convinced
that he was now in the place where his soul would find rest. On the feast of
the Mother of Sorrows, the third Sunday in September, he was given the habit of
the Order and the name, Gabriel of the Mother of Sorrows. He now wrote to his
friends, taking leave of them and begging pardon for not having given them a
better example. His separation from the world was now complete. He would work
at his own perfection and the things of the world could no longer have interest
for him. In return for this complete surrender God granted him such fulness of
consolation and enlightenment that the empty joys of this world became a
disgust to him. This great contempt he had conceived for the world excited the
wonder of all. To his father, who had expressed some fear for his perseverance,
he wrote: “It is impossible to desert so lovable a lord as Jesus Christ and so
loving a lady as Mary.” It would be a mistake to think, however, that our
cheerful young man had suddenly become pessimistic and melancholy. The serenity
of his soul had in reality become far more pure and undisturbed. He had found
all that his noble mind could long for. The charm of his genial, friendly
character had a kindly influence on his brethren and on all who met him.
Strangers who had made their retreat in the monastery, frequently would not
leave without a talk with the friendly Gabriel. Young people asked for entrance
into the religious state on the ground that they had seen a young religious
from whose countenance there shone a heavenly gladness. Whenever Gabriel met
with boys, he conversed in a friendly way with them and skilfully mingled with his
talk some pious exhortation. After a year of noviceship he made his religious
vows with a joyous heart.
The young religious made
his philosophical and theological studies in Pievetorina and in Isola, near
Penne. His religious fervor never relaxed but continually increased. He was not
without trials, however. God permitted him to suffer violent temptations
against faith and confidence and he experienced a great dryness in prayer. But
his firmness remained unshaken during such assaults, his virtue struck only
deeper root and soon heavenly consolations came again in manifold ways.
“Meditation,” says his director, “always so kindled his fervor, that he would
have done many things injurious to his health if he had not been so obedient
and I had not carefully watched over him. I had no reason to urge him to
virtue; on the contrary, I had often to moderate him. During the last days of
his life I was obliged to forbid him the usual meditation because he would
become so absorbed in the eternal truths that it was an effective hindrance to
his health.” Love of the Crucified Saviour, of the Sacred Heart of Jesus, and
of the Blessed Virgin were his chief virtues.
While Gabriel’s years of
study were coming to their close, so, too, his earthly pilgrimage was nearing
its end. When he was twenty-three years of age he was stricken with
consumption. His strength rapidly declined and February 27, 1862, he died a
holy death at Isola. His last words were to the Blessed Virgin. Remarkable
miracles occurred at his tomb. The deaf, dumb, blind, and lame were cured in so
surprising a way that the like is hardly to be found in the records of the
saints. The decree of his beatification declares that “the miracles which
glorified the beginnings of the Church one could behold renewed at his grave.”
At the beatification, which took place on 31 May 1908 a brother of the
Beatified was present. Since then the miracles at the grave of Blessed Gabriel
have not ceased and application for his canonization has already been made. May
he be a mighty protector of our youth, whose faith and morals are exposed to
gravest dangers!
– this text is taken from The Holiness of the Church in the Nineteenth Century: Saintly
Men and Women of Our Own Times, by Father Constantine Kempf, SJ;
translated from the German by Father Francis Breymann, SJ; Impimatur by +
Cardinal John Farley, Archbishop of New York, 25 September 1916
San Gabriele
dell'Addolorata Religioso
Assisi, Perugia, 1 marzo
1838 - Isola del Gran Sasso, Teramo, 27 febbraio 1862
Francesco Possenti nacque
ad Assisi nel 1838. Perse la madre a quattro anni. Seguì il padre, governatore
dello Stato pontificio, e i fratelli nei frequenti spostamenti. Si stabilirono,
poi, a Spoleto, dove Francesco frequentò i Fratelli delle scuole cristiane e i
Gesuiti. A 18 anni entrò nel noviziato dei Passionisti a Morrovalle (Macerata),
prendendo il nome di Gabriele dell'Addolorata. Morì nel 1862, 24enne, a Isola
del Gran Sasso, avendo ricevuto solo gli ordini minori. È lì venerato, nel
santuario che porta il suo nome, meta di pellegrinaggi, soprattutto giovanili.
È santo dal 1920, copatrono dell'Azione cattolica e patrono dell'Abruzzo. (Avvenire)
Etimologia: Gabriele
(come Gabrio e Gabriella) = uomo di Dio, dall'assiro o forza, fortezza
Martirologio Romano: A
Isola del Gran Sasso in Abruzzo, san Gabriele dell’Addolorata (Francesco)
Possenti, accolito, che, rigettata ogni vanità mondana, entrò adolescente nella
Congregazione della Passione, dove concluse la sua breve esistenza.
Immaginiamo un giovane studente di quasi diciotto anni. Un ragazzo di famiglia agiata (suo padre era un alto funzionario dello Stato Pontificio), di buona intelligenza, di carattere esuberante, aperto a tutto il fascino che la vita può offrire. Era un bel ragazzo, biondo di capelli, che teneva ben curati, di figura delicata e snella e di carnagione rosea.
Come tutti i giovani, ci teneva al proprio look: vestiva infatti bene (oggi si direbbe con abiti griffati), a volte anche in maniera raffinata. Ogni vestito lo portava in maniera signorile e distinta.
Era poi un ragazzo di buona compagnia, molto socievole, dalla battuta pronta e intelligente. Aveva anche recitato in qualche accademia, dove aveva incantato tutti con la sua voce dolce, maliosa ed evocatrice. Era ben consapevole di questo dono. Non amava certo la vita chiuso in casa, ma gli piaceva la natura, andare a caccia in allegra compagnia. Non disdegnava né le letture romanzesche, né il teatro e la danza (invidiava il fratello perché il padre gli aveva dato il permesso di... fumare). Aveva un debole per la musica come tanti giovani moderni.
Di carattere emotivo, sentimentale: era buono di cuore, facile a commuoversi davanti a spettacoli di miseria. Talvolta però bastava una minima scintilla per far nascere in lui reazioni di ribellioni e d’ira. Ma, a differenza di molti giovani dei nostri giorni, anche cristiani, non si vergognava affatto di andare in chiesa e di pregare. Ultimo particolare non trascurabile, anzi importante per dare il quadro completo del ragazzo: per un po’ di tempo non era rimasto insensibile ad un incipiente amore umano.
Abbiamo qui tutti gli ingredienti perché questo ragazzo faccia la sua strada nel mondo, approfittando di tutte le opportunità che la vita, agiata e fortunata, gli offrirà.
Invece questo giovane di diciotto anni andò in convento per diventare religioso passionista. Un taglio netto con gli interessi e abitudini, amicizie e progetti precedenti. Che cosa c’è stato all’origine di una tale “rivoluzione personale”?
Andiamo con ordine. Prima di diventare Gabriele dell’Addolorata il ragazzo si
chiamava Francesco, Possenti di cognome. Era concittadino di Francesco e Chiara
di Assisi. Nacque infatti in questa cittadina il 1° marzo del 1838, in una
famiglia numerosa che suo padre Sante e la madre Agnese curavano e allevavano
con amore. Il padre poi era un personaggio importante e facoltoso, un uomo in
carriera quindi, ma che tuttavia si prese molto a cuore il compito
dell’educazione civile e religiosa dei figli, preparandoli alla vita nei suoi
aspetti belli e dolorosi. Anche Francesco conobbe ben presto la sofferenza.
“Tua mamma è lassù”
Quando si trovava già a Spoleto (per un nuovo incarico amministrativo del
padre) alla tenera età di quattro anni perse la madre, morta a trentotto anni.
Ogni volta che il piccolo cercava e invocava la presenza della mamma, gli
rispondevano, puntando il dito verso il cielo, “Tua mamma è lassù”. Gli
facevano lo stesso gesto quando gli parlavano della Madonna. E se chiedeva dove
si trovasse la risposta era: “È lassù”. Francesco crebbe con il ricordo di
queste due mamme, ambedue lassù, che vegliavano su di lui amorevolmente. Anche
quando, in ginocchio, fin da piccolo recitava il Rosario accanto al padre, il
pensiero correva nello stesso tempo alle sue due mamme in cielo. Così si
comprende la grande e tenera devozione che Francesco avrà per la Vergine Maria.
Nella sua camera poi aveva una statua della Madonna Addolorata nell’atto di
sorreggere sulle ginocchia il suo Figlio Gesù morto. Francesco la contemplava a
lungo, piangendo per i dolori della Madre davanti al Figlio. Questa “devozione”
alle sofferenze della Madre di Gesù davanti a Gesù deposto dalla Croce, sono la
spiegazione del nome che prese quando diventò religioso, a diciotto anni, nel
1856: Gabriele dell’Addolorata.
All’origine di questa conversione relativamente improvvisa vi sono due episodi
significativi e importanti. Francesco aveva già perso oltre la madre anche due
fratelli. Ma fu proprio la morte, a causa del colera, della sorella maggiore
Maria Luisa (nel 1855) a scuotere profondamente il ragazzo, costringendolo a
pensare ad una esistenza diversa da quella che aveva condotto fino a quel
momento.
La perdita della sorella lo determina sempre più fortemente a prendere le
distanze dalla vita di società e pensare più seriamente alla vita religiosa.
Si dice sempre che non dobbiamo aspettarci interventi diretti da parte di Dio per comunicarci la sua volontà ed il suo progetto su di noi. Dio ama parlare non in prima Persona ma attraverso le cause seconde, come possono essere gli avvenimenti, belli o brutti, piacevoli o dolorosi. Per Francesco questo lutto familiare grave era già stato un messaggio che lo aveva fatto riflettere sulla propria strada. Ma c’è stato anche qualcosa di soprannaturale, di diretto, una comunicazione in prima persona per Francesco. Da parte della Madonna.
Era il 22 agosto 1856. A Spoleto si celebrava una grande processione per
solennizzare l’ultimo giorno dell’ottava dell’Assunzione. Anche Francesco era
presente, anche lui inginocchiato tra la folla attende il passaggio della
Madonna. Lei arriva, e sembra cercare tra la folla qualcuno. L’ha trovato e
l’ha guardato. “Appena toccato da quello sguardo, scaturisce dal profondo del
suo cuore un fuoco che divampa dolcissimo e inestinguibile. Ogni altro affetto,
provato prima, è insipidità a paragone di quella forza d’amore da cui ora è
tutto posseduto. Intanto ode distintamente una voce che lo chiama per nome e
gli dice: «Francesco che stai a fare nel mondo? Tu non sei fatto per il mondo.
Segui la tua vocazione». (Card. Giovanni Colombo)”. Fu la svolta radicale. La
conversione alla santità.
Francesco diventa Gabriele di Maria Addolorata
Poco dopo, con il parere favorevole del confessore e contrario di suo padre
(che lo aveva già come collaboratore nel suo lavoro amministrativo e non voleva
rinunciare al suo aiuto) entrò nel noviziato dei Passionisti, presso Loreto.
Sceglie il nome di Gabriele di Maria Addolorata. “Francesco sente di aver
scelto finalmente la via giusta: «Davvero la mia vita è piena di contentezza»
scrisse al padre, in attesa di un sano ripensamento e del ritorno a casa. «O
papà mio, credete ad un figlio che vi parla col cuore sulle labbra: non
baratterei un quarto d’ora di stare dinanzi alla nostra consolatrice e speranza
nostra Maria Santissima, con un anno e quanto tempo volete, tra gli spettacoli
e divertimenti del mondo». La vita religiosa non lo spaventò. «Il giovane
diciottenne si adatta infatti con entusiasmo alla rigida regola della
Congregazione, inaugura una vita di austera penitenza e mortificazione e segue
con attenzione la formazione spirituale incentrata sull’assidua meditazione
della passione di Cristo»” (F. De Palma).
Nel 1859 Gabriele e i suoi compagni si trasferiscono a Isola del Gran Sasso, in Abruzzo per continuare gli studi in vista del sacerdozio. Intensifica le sue pratiche di mortificazione e di autorinuncia a beneficio degli altri (poveri o compagni), approfondisce la spiritualità mariana, aggiungendo anche il voto personale di diffondere la devozione all’Addolorata.
La sua salute però si andava deteriorando, sia per la sua costituzione fisica fragile, sia per la vita rigida della comunità, sia per le sue privazioni volontarie supplementari. La tubercolosi polmonare lo condurrà alla morte, nel 1862, a soli 24 anni. Prima di morire chiese al suo confessore di distruggere il diario in cui aveva scritto le grazie ricevute dalla Madonna. Temeva infatti che il diavolo se ne potesse servire per tentarlo di vanagloria negli ultimi momenti del combattimento finale. Il confessore obbedì a questa sua ultima richiesta di umiltà. Gabriele lo ringraziò, ma noi abbiamo perso un prezioso documento di vita spirituale.
Sappiamo che da sempre i giovani nella loro crescita verso la maturità hanno bisogno di esempi e di modelli di identificazione. Spesso però questi modelli sono banali e superficiali, legati all’effimero, talvolta addirittura negativi, risultando invece che costruttivi distruttivi per la loro formazione. Oggi come ieri. Era così anche nel secolo scorso, ai tempi di Gabriele dell’Addolorata. Proprio per offrire un modello giovanile di santità coraggiosa e profonda sia la Congregazione dei Passionisti sia la Chiesa Cattolica accelerarono il processo di canonizzazione del giovane abruzzese. Non ultimo a spingere questo movimento fu la devozione dei fedeli nei confronti del loro conterraneo. L’intero iter fu abbastanza rapido. Gabriele fu dichiarato santo, e quindi proposto alla venerazione ed imitazione di tutti i fedeli ma specialmente dei giovani, il 13 maggio 1920 dal Papa Benedetto XV. Pochi anni dopo, nel 1926, Pio XI lo dichiarò Patrono della Gioventù Cattolica italiana.
Il ricordo di questo santo morto a soli 24 anni è molto vivo specialmente in Abruzzo, nel Santuario di Isola, che è meta di pellegrinaggio di centinaia di migliaia di giovani ogni anno. Questi ragazzi vedono in Gabriele un santo ancora oggi valido e moderno, un aiuto alla loro crescita umana e spirituale. Da ricordare e da imitare.
Autore: Mario Scudu sdb
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/31500
Santuario di San Gabriele dell'Addolorata ad Isola del Gran Sasso d'Italia, Italia
Il Santuario di San Gabriele
dell'Addolorata, ai piedi del Gran Sasso, nel comune di Isola del Gran Sasso d'Italia, inprovincia di Teramo.
Cari amici,
sono contento di prendere
parte alla Veglia mariana internazionale dei giovani in preparazione alla
prossima Assemblea del Sinodo dei Vescovi,
organizzata presso il nuovo Santuario di San Gabriele dell’Addolorata. È vero
che sono fisicamente lontano da voi, ma grazie alle moderne tecnologie della
comunicazione abbiamo la possibilità di azzerare le distanze. In realtà, noi
cristiani sappiamo da sempre che l’unica fede e la preghiera concorde uniscono
i credenti in tutto il mondo: si può dire che, anche senza saperlo, siamo stati
i precursori della rivoluzione digitale!
Saluto il vostro Pastore,
Mons. Lorenzo Leuzzi, che fin dall’inizio del suo ministero in mezzo a voi vi
ha coinvolti nel cammino sinodale, e il Card. Lorenzo Baldisseri, Segretario
Generale del Sinodo, che celebra la Santa Messa per voi.
Vorrei ora affidarvi
alcuni pensieri che mi stanno particolarmente a cuore.
Il primo pensiero è per
Maria. È bello che dei giovani preghino il Rosario, manifestando così il loro
affetto per la Vergine. Il suo messaggio, del resto, è oggi più attuale che
mai. E questo perché lei è una giovane tra i giovani, una «donna dei nostri
giorni», come amava dire don Tonino Bello.
Era giovane — forse
appena adolescente — quando l’Angelo le ha rivolto la parola, sconvolgendo i
suoi piccoli progetti per renderla parte del grande progetto di Dio in Gesù
Cristo. È rimasta giovane anche dopo, quando, malgrado l’incedere degli anni,
si è fatta discepola del Figlio con l’entusiasmo dei giovani, e lo ha seguito
fino alla croce con il coraggio che solo i giovani possiedono. Resta per sempre
giovane, anche adesso che la contempliamo Assunta in Cielo, perché la santità
mantiene eternamente giovani, è il vero «elisir di giovinezza» di cui abbiamo
tanto bisogno. È la rinnovata giovinezza che ci ha portato la risurrezione del
Signore.
Lo aveva capito bene San
Gabriele dell’Addolorata, patrono degli studenti, un santo giovane innamorato
di Maria. Lui, che aveva perso sua madre da bambino, sapeva di avere in Cielo
ben due mamme che vegliavano su di lui. E così che si comprende il suo grande
amore per la preghiera del Rosario e la sua tenera devozione per la Vergine,
che volle associare per sempre al proprio nome quando, a soli diciotto anni, si
consacrò a Dio nella Famiglia religiosa dei Passionisti, diventando Gabriele
dell’Addolorata.
Come ho ribadito
recentemente nell’Esortazione apostolica Gaudete
et exsultate, «la santità è il volto più bello della Chiesa» (n. 9) e la
trasforma in una comunità «simpatica» (cfr. n. 93). Se Sant’Ambrogio si diceva
convinto che «ogni età è matura per la santità» (De virginitate, 40), senza
dubbio lo è pure l’età giovanile. Non abbiate dunque paura di essere santi,
guardando Maria, a San Gabriele e a tutti i santi che vi hanno preceduto e vi
indicano la strada!
Il primo pensiero è per
Maria. Il secondo pensiero è per i giovani collegati con voi da diverse parti
del mondo per partecipare a questa Veglia. Saluto con affetto i giovani di
Panamá, riuniti nel Santuario internazionale del Corazón de Maria con il
Vescovo Mons. Domingo Ulloa Mendieta, con i quali mi incontrerò il prossimo
anno in occasione della Giornata Mondiale della Gioventù; i giovani della
Federazione Russa, raccolti nella Cattedrale della Trasfigurazione a
Novosibirsk con il loro Vescovo Mons. Joseph Werth e il Delegato per i giovani
di tutta la Russia Mons. Clemens Pickel; i giovani dell’Irlanda, collegati
dalla Glencomeragh House, Casa di preghiera e formazione per i giovani, insieme
al Vescovo Mons. Alphonsus Cullinan; e infine i giovani di Taiwan, radunati a
Taiwan nella chiesa dedicata a Our Lady of Assumption. Proprio in questi giorni
i Vescovi di Taiwan sono a Roma per la Visita «ad limina». Saranno contenti di
sapere che i loro giovani pregano e che oggi sono anch’essi insieme al
Successore di Pietro!
Cari giovani, uniti in
preghiera da luoghi così lontani, voi siete una profezia di pace e di
riconciliazione per l’intera umanità. Non mi stancherò mai di ripeterlo: non
innalzate muri, costruite ponti! Non innalzate muri, costruite ponti! Unite le
sponde degli oceani che vi separano con l’entusiasmo, la determinazione e
l’amore di cui siete capaci. Insegnate agli adulti, il cui cuore si è spesso
indurito, a scegliere la strada del dialogo e della concordia, per consegnare
ai loro figli e ai loro nipoti un mondo più bello e più degno dell’uomo.
Il terzo e l’ultimo
pensiero è per il Sinodo ormai vicino. Sapete già che la prossima Assemblea
del Sinodo dei Vescovi sarà dedicata a «I giovani, la fede e il discernimento
vocazionale», e che tutta la Chiesa è ormai da tempo intensamente impegnata
nel cammino sinodale.
Incontrando tanti giovani
come voi in
occasione della Riunione pre-sinodale del marzo scorso, ho messo in guardia
dal pericolo di parlare dei giovani senza far parlare i giovani, lasciandoli a
«distanza di sicurezza». I giovani non mordono, possono avvicinarsi e hanno
l’entusiasmo, e voi oltre l’entusiasmo avete la chiave del futuro.
Cari giovani, tornando
nelle vostre famiglie e nelle vostre parrocchie — a Teramo, a Panamá, in
Russia, in Irlanda, a Taiwan, — non lasciatevi zittire. Certo, chi parla può
sbagliare, e anche i giovani qualche volta sbagliano, sono umani, peccando di
imprudenza, per esempio. Ma non abbiate paura di sbagliare e di imparare dai
vostri errori, così si va avanti. Se qualcuno — compresi i vostri genitori, i
vostri sacerdoti, i vostri insegnanti — proverà a chiudervi la bocca, ricordate
loro che la Chiesa e il mondo hanno bisogno anche dei giovani per ringiovanire
se stessi. E non dimenticate di avere al vostro fianco alleati imbattibili:
Cristo, l’eternamente giovane; Maria, donna giovane; San Gabriele e tutti i
Santi, che sono il segreto della perenne giovinezza della Chiesa.
Grazie!
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la Comunicazione
Santuario
di San Gabriele dell'Addolorata ad Isola del Gran Sasso d'Italia
Gabriele dell'Addolorata
(1838-1862)
Beatificazione:
- 31 maggio 1908
- Papa Pio X
Canonizzazione:
- 13 maggio 1920
- Papa Benedetto XV
- Basilica Vaticana
Ricorrenza:
- 27 febbraio
Card. Parolin ai giovani: annunciate a tutti che Cristo vive
Religioso che, rigettata
ogni vanità mondana, entrò adolescente nella Congregazione della Passione di
Gesù Cristo, dove concluse la sua breve esistenza. Patrono dei giovani
cattolici dell’Italia e dell’Abruzzo. Serviva i fratelli in difficoltà, era assiduo
nella formazione cristiana. Era un giovane con la vita simile a quella dei suoi
coetanei, sebbene colma del rapporto del tutto unico che lo univa a Dio
"Davvero, la mia vita è piena di gioia”
Francesco Possenti nasce
l’1 marzo del 1838 ad Assisi da una famiglia agiata. Undicesimo di 13 figli, a
casa lo chiamano Checchino e già da piccolo impara a pregare, come gli
insegnano i genitori che gli trasmettono una forte fede.
Il papà Sante, funzionario
dello stato pontificio, dopo vari incarichi, viene nominato assessore a Spoleto
e qui si trasferisce tutta la famiglia. Poco tempo dopo muore la mamma;
Checchino ha appena 4 anni e a prendersi cura di lui sono soprattutto la
sorella Maria Luisa, e la governante.
Studia dai gesuiti, dove
cresce la sua devozione mariana già trasmessagli dall’educazione religiosa
ricevuta, e, nell’ambiente del collegio, medita sulla vita di Cristo e sul
contrasto fra i valori evangelici e il mondo.
Da adolescente si fa
notare come giovane esuberante ed arguto, elegante e vivace. Ha un ottimo
rendimento scolastico e frequenta volentieri la buona società spoletina. Si
sente anche attratto e affascinato dalla vita religiosa, ma ama i divertimenti,
frequenta sale da ballo e teatri e legge romanzi con avidità. I diversi lutti
familiari lo segnano però profondamente.
Nel 1855 viene stroncata
dal colera la sorella Maria Luisa. Francesco è provato enormemente dalla sua
perdita, riflette sull’inconsistenza delle gioie umane e ripensa alla vita
religiosa. Ma il padre cerca di dissuaderlo. È il 22 agosto del 1856 - ultimo
giorno dell’ottava dell’Assunzione - quando per le vie di Spoleto si svolge la
processione con l’immagine della Madonna venerata in duomo.
Francesco è tra la folla
e nel momento in cui l’icona gli è davanti, percepisce chiaramente la Vergine
rivolgergli delle parole: “Francesco, ancora non capisci che questa vita non è
fatta per te? Segui la tua vocazione”. Quindici giorni dopo lascia
Spoleto. Ha 18 anni. Si ferma a Loreto per pregare e colloquiare con Maria e a
Morrovalle chiede di entrare fra i passionisti.
Appena novizio sceglie di
farsi chiamare Gabriele dell’Addolorata e così descrive ai suoi familiari la
sua nuova vita nella comunità religiosa: “La contentezza e la gioia che provo
dentro questa casa è quasi indicibile a paragone dei divertimenti che prendevo
fuori. Non cambierei un quarto d’ora passato qui dentro in preghiera davanti
alla Madonna con un anno o quanto tempo volete pieno degli spettacoli e dei
passatempi di Spoleto. Davvero, la mia vita è piena di gioia”.
Il 22 settembre 1857
professa i voti e nel giugno 1858 si trasferisce a Pieve Torina per
perfezionare gli studi di filosofia e iniziare quelli di teologia per il
sacerdozio. Qui moltiplica le pratiche ascetiche, continua a coltivare la
devozione per l’Addolorata e si dedica ai poveri. Il 10 luglio dell’anno
successivo viene inviato nel convento dell’Immacolata Concezione a Isola del
Gran Sasso per prepararsi all’ordinazione.
Nel maggio 1861 Gabriele
riceve a Penne gli ordini minori. Ma la sua salute è malferma: dimagrito,
aggredito da febbri e difficoltà di respiro con tosse e dolori al petto, gli
viene diagnosticata la tubercolosi. Muore il 27 febbraio 1862, all’età di 24
anni, stringendo al cuore l’immagine del Crocifisso con l’Addolorata.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/gabriele-dell-addolorata.html
L'urna
con il resti di S. Gabriele nel moderno santuario
Reliques de saint Gabriel dans le sanctuaire d'Isola del Gran Sasso
GABRIELE dell'Addolorata,
santo (al secolo Francesco Possenti)
di Stefania Nanni
Dizionario Biografico
degli Italiani - Volume 51 (1998)
Nacque il 1° marzo 1838
ad Assisi, dove il padre Sante Possenti, avvocato ternano, rivestiva la carica
di governatore. Sposato ad Agnese Frisciotti, di agiata e devota famiglia di
Civitanova Marche, da cui avrebbe avuto undici figli, nel 1841 Sante si
trasferì con la famiglia a Spoleto in veste di assessore legale, cioè giudice
del tribunale di prima istanza.
Nell'atmosfera cupa
seguita alla morte della madre (gennaio 1842) la figura paterna rivestì un
ruolo decisivo nella formazione di G., presto colpito da altri lutti familiari,
in particolare dalla morte dei fratelli maggiori Paolo, Lorenzo (suicida a
Roma), Adele e soprattutto Maria Luisa, eventi che segnarono profondamente la
sua personalità indirizzandolo progressivamente verso il distacco dagli affetti
e dalle gioie umane che caratterizza la sua vocazione religiosa.
A Spoleto G. studiò
presso i fratelli delle Scuole cristiane fondate da G.B. de La Salle; dal
novembre 1850 al settembre 1856 frequentò il collegio dei gesuiti per gli studi
secondari: ottenne ottimi risultati nell'"oratione e carme latini",
negli studi sull'"ode italiana", nella dottrina cristiana. Nel 1854
un suo componimento in prosa italiana fu premiato all'Accademia di poesia.
La frequentazione dei
gesuiti affinò la sensibilità del giovane per la devozione mariana che la
famiglia gli aveva trasmesso fin dall'infanzia; tra i suoi appunti scolastici
in latino del 1853 si segnalano infatti due poesie mariane, Alla Vergine
annunziata dall'angelo e Alla Vergine stante presso la croce. Anni
dopo, G. dedicherà ai due temi mariani il proprio voto e il nome di religione.
A conclusione degli studi compose una canzone dedicata al santuario spoletino
della Madonna della Piaggia, che presentò il 5 sett. 1856 nel corso della
premiazione scolastica tenuta nella chiesa dell'Immacolata Concezione.
Sotto la direzione dei
gesuiti, nel clima devoto che si respirava a Spoleto dopo la caduta della
Repubblica romana del 1849 e grazie alla valorizzazione delle comunità
religiose e delle confraternite incentivata dal vescovo G. Sabbioni e dal suo
successore G.B. Arnaldi, G. maturò una profonda pietà cristologica fatta di
un'assidua partecipazione alle pratiche devote in onore del Sacro Cuore e della
Madonna; il culto mariano otteneva proprio in quegli anni a Spoleto un
vastissimo seguito popolare, amplificato dalle celebrazioni diocesane per la
definizione del dogma dell'Immacolata Concezione e da una lunga serie di eventi
catastrofici (i terremoti del 1851, le piogge torrenziali del '53, i pessimi
raccolti del '54 e l'epidemia di colera dell'estate '55).
Seguendo la lezione
ignaziana, G. leggeva e meditava la vita di Cristo intesa come impegno
quotidiano del fedele e come strada per la contemplazione e la perfezione. Si
faceva spazio nella sua sensibilità - accanto a quella "tinta […] di
vanità, e di leggerezza" cui accennano le prime biografie - la centralità,
ancora ignaziana, dell'eterno contrasto tra Cristo e il mondo che caratterizza
la sua piena vocazione e i suoi scritti, insieme con la sensibilità per i
deboli e i poveri maturata nelle attività caritative delle confraternite
spoletine.
Frequentemente ammalato
alle vie respiratorie, G. si impegnò a più riprese verso una vita di religione:
dopo una grave malattia alla gola da cui ritenne essere guarito per
intercessione celeste, chiese di essere ammesso alla Compagnia di Gesù. La sua
vocazione tuttavia rimase incerta fino all'estate 1856, quando, su suggerimento
del gesuita C. Bompiani, direttore del collegio spoletino, chiese l'ammissione
al noviziato di Morrovalle, nei pressi di Macerata, una delle fondazioni della
Congregazione della Ss. Passione fondata da Paolo della Croce nel 1720 e nota
in tutto lo Stato Pontificio per le missioni popolari.
Le prime biografie e le
testimonianze depositate al processo di canonizzazione - pur evidenziando il
ruolo giocato dalla morte della sorella Maria Luisa nella scelta religiosa di
G. - tramandano l'episodio prodigioso del 22 ag. 1856, cui una diffusa
successiva storiografia attribuisce la vocazione religiosa del giovane: nel
corso della grande processione spoletina per la Ss. Icone di Maria, Francesco
"sentì interiormente" la voce della Madonna che lo indirizzava a
lasciare il mondo e a farsi religioso. Le fonti non chiariscono completamente
le ragioni che orientarono G. verso la Congregazione dei passionisti, ma certo
la centralità cristologica che li caratterizza, la loro forte impronta mistica
e la rigidità della regola si adattavano alla sensibilità di un giovane in fuga
dalle "occasioni, conversazioni, teatri, libri e compagni cattivi".
G. raggiunse il noviziato
passionista di Morrovalle il 6 sett. 1856, il 21 settembre, dopo le prove
preliminari e gli esercizi spirituali, vestiva l'abito, assumendo il
"cognome di devozione" di Gabriele dell'Addolorata; emise infine la
professione religiosa perpetua. La scelta del nome rinviava con grande evidenza
al segno mariano della sua vocazione, attraverso la simbologia dell'arcangelo
Gabriele che annuncia l'Incarnazione (e rinvia all'Immacolata Concezione,
nell'ampia eco che la definizione del dogma allora suscitava) e soprattutto
attraverso quella della Madonna sofferente per la morte di Cristo, "unica
scala per salire alla felice eternità".
Nel luglio 1858 G. si
trasferì nel ritiro passionista di Pievetorina per gli studi filosofici: vi
rimase fino al 4 luglio dell'anno successivo, quando - nell'ambito della
riorganizzazione degli insediamenti passionisti e del loro sviluppo verso il
Regno meridionale - partì con altri professi, sotto la guida del superiore p.
Norberto di Santa Maria (poi suo biografo) per il ritiro dell'Immacolata
Concezione di Isola, ai piedi del Gran Sasso. Qui, mentre la tubercolosi che lo
aveva colpito si aggravava progressivamente, si segnalava per le virtù che
caratterizzavano la sua professione religiosa e, successivamente, il suo
modello di santità: la fedele osservanza della regola, le rigorose pratiche
ascetiche, il voto mariano, l'esortazione al bene e all'obbedienza, la carità
verso i pastori poveri della zona. Nel maggio del 1861 si recò presso la
diocesi di Penne per ricevere la tonsura e gli ordini minori. Le condizioni di
salute e le vicende politico-militari del 1860-61, specie per le frequenti
incursioni di bande armate filoborboniche nella zona di Isola, non gli consentirono
di ricevere l'ordinazione sacerdotale.
Morì a Isola (oggi Isola
del Gran Sasso d'Italia) il 27 febbr. 1862 e fu inumato nella cripta della
chiesa annessa al ritiro.
Insieme con la
congiuntura politica, il sepolcro del giovane passionista ebbe un ruolo
decisivo sugli esiti del processo di canonizzazione e sullo sviluppo
dell'immenso culto popolare a lui dedicato. La comunità religiosa di Isola
abbandonò il ritiro nel 1866, a seguito dei decreti di soppressione degli
ordini religiosi, e prese a diffondere la storia del giovane professo che aveva
dedicato il suo voto e la sua morte alla Madonna Addolorata. Nel 1868 venivano
stampate a Torino le Memorie storiche sopra la vita e le virtù del giovane
Francesco Possenti, tra i passionisti confratel G. dell'A., di P. Bonaccia,
canonico spoletino; nel 1879 i passionisti commissionarono il ritratto di G.
che ha poi segnato l'iconografia del santo.
Nel 1891 (terzo
centenario della morte di Luigi Gonzaga, con la cui biografia quella di G.
poteva richiamare analogie), su consiglio del card. L.M. Parocchi, il superiore
generale della Congregazione, Francesco Saverio della Vergine Addolorata
chiedeva l'introduzione della causa per la beatificazione. Il 17-18 ott. 1892,
in occasione della riesumazione dei resti di G. a Isola richiesta al processo
informativo, si verificarono i primi segnali di un vasto movimento di devozione
e le prime guarigioni miracolose legate alla sua tomba, mentre i cantastorie e
i cardatori della lana transumanti dalle montagne abruzzesi veicolavano la
storia del "piccolo santo" e dei suoi miracoli ben prima che si
concludessero i processi canonici celebrati a Spoleto, Terni, Isola, Penne,
Albano, Teramo, Roma e conclusi nel 1897. G. dell'A. fu dichiarato beato da Pio
X il 31 maggio 1908 e canonizzato il 13 maggio 1920 da Benedetto XV; compatrono
della Gioventù cattolica italiana dal 1926, è patrono d'Abruzzo dal 1959. Il
santuario a lui dedicato, costruito a partire dal 1894 con il ritorno dei
passionisti a Isola e rinnovato dal 1973, è un grande centro di pellegrinaggio
e devozione.
Gli Scritti di s.
Gabriele dell'Addolorata, studente passionista, sono stati pubblicati a Teramo
nel 1963, a cura di B. Ceci; le Lettere familiari ed altri scritti, a cura
di T. Zecca, a Pescara nel 1981.
Fonti e Bibl.: Archivio
segr. Vaticano, Fondo Riti, Processi, voll. 3700-3708: "Processi
di beatificazione e canonizzazione di s. G."; P. Bonaccia, Memorie storiche
sopra la vita e le virtù del giovane Francesco Possenti, tra i passionisti
confratel G., Torino 1868; Germano di San Stanislao, Vita di s. G.,
studente passionista, Roma 1924; S. A. Battistelli, S. G. chierico
passionista, Roma 1944; P. Gorla, S. G. passionista, Caravate-Torino 1951; S.
G. e la sua spiritualità. Atti del IX Convegno di spiritualità passionista,
Teramo 1965; G. Poage, Figlio della Passione. S. G., Milano 1965; Fonti
storico-bibliografiche di s. G., studente passionista, a cura di N. Cavatassi -
F. Giorgini, Teramo 1969 (edizione critica delle fonti processuali; alle pp.
176-219: Norberto di Santa Maria, Della vita e virtù di confratel G. di
Maria Addolorata. Cenni); Teotimo, Storia del convento di S. Gabriele,
Teramo 1969; L. Ravasi, Sante Possenti padre di s. G., Roma 1972; F.
Pozzi, S. G. studente passionista, Teramo 1973; M. Petrocchi, Storia
della spiritualità italiana, III, Roma 1979, pp. 92 s.; F.G. Zicchetti, S.
G., compatrono della Gioventù cattolica italiana, Teramo 1982; S. G. e il
suo tempo. Studi, ricerche, documentazione.Atti del Convegno… 1982, Teramo
1983.
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Enciclopedia Italiana fondata da Giovanni Treccani - Riproduzione riservata
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Gabriel von der Schmerzhaften Muttergottes
(Gemälde im Pfarrsaal von Völs am Schlern)
Saint Gabriel de Notre-Dame des Douleurs
(peinture dans la salle paroissiale de Fiè allo Sciliar).
Liebe Freunde!
Mit Freude nehme ich an
der internationalen marianischen Gebetsvigil der Jugendlichen zur Vorbereitung
der kommenden Bischofssynode teil,
die bei der neuen Wallfahrtskirche des heiligen Gabriel von der Schmerzhaften
Jungfrau veranstaltet wird. Es ist wahr, dass ich räumlich weit von euch
entfernt bin, aber dank der modernen Kommunikationstechnik haben wir die
Möglichkeit, die Entfernung aufzuheben. In Wirklichkeit wissen wir Christen
seit jeher, dass der eine Glaube und das einträchtige Gebet die Gläubigen in
der ganzen Welt vereint: Man kann sagen, dass wir, auch ohne es zu wissen, die
ersten Vorläufer der digitalen Revolution waren!
Ich grüße euren Hirten,
Bischof Lorenzo Leuzzi, der euch von Beginn seines Dienstes unter euch in den
synodalen Weg einbezogen hat, und Kardinal Lorenzo Baldisseri, Generalsekretär
der Synode, der die heilige Messe für euch feiert. Nun möchte ich euch einige
Gedanken anvertrauen, die mir besonders am Herzen liegen.
Der erste Gedanke gilt
Maria. Es ist schön, dass Jugendliche den Rosenkranz beten und so ihre
Zuneigung zur Jungfrau Maria zum Ausdruck bringen. Ihre Botschaft ist im Übrigen
aktueller denn je. Und zwar deshalb, weil sie eine Jungendliche unter
Jugendlichen ist, eine »Frau unserer Zeit«, wie Don Tonino Bello gerne zu sagen
pflegte.
Sie war jung, vielleicht
hatte sie gerade eben das Alter Heranwachsender erreicht, als der Engel das
Wort an sie richtete und ihre kleinen Pläne umstürzte, um sie Teil des großen
Planes Gottes in Jesus Christus werden zu lassen. Auch danach ist sie jung
geblieben, als sie trotz voranschreitender Jahre mit jugendlicher Begeisterung
Jüngerin ihres Sohnes wurde und ihm mit jenem Mut, den nur die jungen Menschen
haben, bis unter das Kreuz nachfolgte. Sie bleibt ewig jung, auch jetzt, wo wir
sie als in den Himmel Aufgenommene betrachten, weil die Heiligkeit ewig jung
hält. Sie ist das wahre »Jugendelixier«, das wir alle so sehr brauchen. Es ist
die erneuerte Jugend, uns gebracht durch die Auferstehung des Herrn.
Das hatte der heilige
Gabriel von der Schmerzhaften Jungfrau, Patron der Schüler und Studenten, gut
verstanden, ein junger, in Maria verliebter Heiliger. Er hatte als Kind seine
Mutter verloren und wusste, dass er zwei Mütter im Himmel hatte, die über ihn wachten.
So werden seine große Liebe zum Rosenkranz und seine zärtliche Verehrung der
Jungfrau Maria verständlich, die er für immer dem eigenen Namen hinzufügen
wollte, als er sich mit nur 18 Jahren in der Ordensfamilie der Passionisten
Gott weihte und Gabriel »von der Schmerzhaften Jungfrau« wurde.
Wie ich kürzlich im
Apostolischen Schreiben Gaudete
et exsultate unterstrichen habe, ist »die Heiligkeit das schönste
Gesicht der Kirche« (Nr. 9) und verwandelt diese in eine »sympathische«
Gemeinschaft (vgl. Nr. 93). Der heilige Ambrosius war überzeugt, dass »jedes
Alter für die Heiligkeit reif ist« (De virginitate, 40), und so gilt dies
zweifellos auch für die Jugendzeit. Habt also keine Angst, heilig zu sein,
indem ihr auf Maria, den heiligen Gabriel und alle Heiligen blickt, die euch
vorausgegangen sind und euch den Weg zeigen!
Der erste Gedanke gilt
Maria. Der zweite Gedanke gilt den Jugendlichen, die aus verschiedenen Teilen
der Welt zugeschaltet sind, um an dieser Gebetsvigil teilzunehmen. Von Herzen
grüße ich die Jugendlichen in Panama, versammelt im Internationalen Heiligtum
»Corazón de Maria« mit Bischof Domingo Ulloa Mendieta, mit denen ich im
kommenden Jahr aus Anlass des Weltjugendtags zusammentreffen werde; die
Jugendlichen in der Russischen Föderation, versammelt in der Kathedrale der
Verklärung in Nowosibirsk mit ihrem Bischof Joseph Werth und dem Delegaten für
die Jugendlichen ganz Russlands, Bischof Clemens Pickel; die Jugendlichen in
Irland, zugeschaltet aus »Glencomeragh House«, Jugendgebets-und Bildungshaus
mit ihrem Bischof Alphonsus Cullinan; und schließlich die Jugendlichen in Taiwan,
versammelt in Taiwan in der Kirche, die »Unserer Lieben Frau von der Aufnahme
in den Himmel« geweiht ist. Gerade in diesen Tagen sind die Bischöfe aus Taiwan
zum »Ad-limina«-Besuch in Rom. Es wird sie freuen zu erfahren, dass ihre
Jugendlichen beten und dass auch sie heute mit dem Nachfolger Petri zusammen
sind!
Liebe Jugendliche, an so
weit voneinander entfernten Orten im Gebet vereint, seid ihr eine Prophetie des
Friedens und der Versöhnung für die gesamte Menschheit. Ich werde nie müde zu
wiederholen: Errichtet keine Mauern, sondern baut Brücken! Errichtet keine
Mauern, sondern baut Brücken! Ihr verbindet die Küsten der Ozeane, die euch
trennen, mit der Begeisterung, der Entschlossenheit und der Liebe, derer ihr
fähig seid. Ihr lehrt die Erwachsenen, deren Herzen sich oft verhärtet haben,
den Weg des Dialogs und der Eintracht zu wählen, um ihren Kindern und Enkeln
eine schönere und menschenwürdigere Welt zu übergeben.
Der dritte und letzte
Gedanke gilt der nunmehr nahe bevorstehenden Synode. Ihr wisst bereits, dass
die nächste Versammlung der Bischofssynode dem Thema »Die Jugendlichen, der
Glaube und die Berufungsunterscheidung« gewidmet sein wird und dass die ganze
Kirche sich nunmehr seit einiger Zeit intensiv auf dem synodalen Weg engagiert.
Bei dem Treffen mit vielen Jugendlichen, wie ihr es seid, das aus Anlass der
Vor-Synodalen Versammlung im vergangen März stattfand, habe ich vor der Gefahr
gewarnt, über die Jugendlichen zu sprechen, ohne die Jugendlichen selbst zu
Wort kommen zu lassen und sie auf »Sicherheitsabstand « zu halten. Die
Jugendlichen beißen nicht, sie dürfen sich nähern und sind begeistert, und über
die Begeisterung hinaus habt ihr auch den Schlüssel zur Zukunft.
Liebe Jugendliche, lasst
euch nicht zum Schweigen bringen, wenn ihr nun in eure Familien und Pfarreien
zurückkehrt – in Teramo, Panama, Russland, Irland, Taiwan. Sicher, wer spricht,
kann irren, und auch die Jugendlichen irren sich zuweilen, sie sind Menschen
und können zum Beispiel Opfer der Leichtfertigkeit werden.
Aber habt keine Angst,
Fehler zu machen und aus euren Fehlern zu lernen! So geht man voran. Wenn
jemand, einschließlich eurer Eltern, eurer Priester, eurer Lehrer, versuchen
wird, euch den Mund zu verbieten, erinnert sie daran, dass Kirche und Welt auch
die Jugendlichen brauchen, um sich zu verjüngen. Und vergesst nicht, an eurer
Seite unschlagbare Verbündete zu haben: Christus, der ewig jung ist; Maria,
eine junge Frau; den heiligen Gabriel und alle Heiligen, die das Geheimnis der
ewigen Jugend der Kirche sind.
Danke!
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Queridos hermanos:
Estoy contento por
participar en la vigilia mariana internacional de los jóvenes en preparación a
la próxima Asamblea del Sínodo de los
Obispos, organizada en el nuevo santuario de San Gabriel de la Dolorosa. Es
verdad que estoy físicamente lejos de vosotros, pero gracias a las modernas
tecnologías de la comunicación tenemos la posibilidad de acortar las
distancias. En realidad, nosotros cristianos sabemos desde siempre que la única
fe y la oración concorde unen a los creyentes en todo el mundo: se puede decir
que, incluso sin saberlo, ¡hemos sido los precursores de la revolución digital!
Saludo a vuestro pastor,
monseñor Lorenzo Leuzzi, que desde el principio de su ministerio en medio de
vosotros os ha implicado en el camino sinodal, y el cardenal Lorenzo
Baldisseri, secretario general del Sínodo, que celebra la santa misa para
vosotros.
Quisiera ahora confiaros
algunos pensamientos que tengo particularmente en el corazón.
El primer pensamiento es
para María. Es bonito que los jóvenes recen el rosario, manifestando así su
afecto por la Virgen. Su mensaje, por otro lado, es hoy más actual que nunca. Y
esto porque ella es una joven entre los jóvenes, una «mujer de nuestros días»,
como amaba decir don Tonino Bello.
Era joven —quizá apenas
adolescente— cuando el ángel le dirigió la palabra, alterando sus pequeños
proyectos para hacerla parte del gran proyecto de Dios en Jesucristo.
Permaneció joven también
después, cuando, a pesar del pasar de los años, se hizo discípulo del Hijo con
el entusiasmo de los jóvenes, y lo siguió hasta la cruz con la valentía que
solo poseen los jóvenes. Permanece joven para siempre, también ahora que la
contemplamos Asunta en el Cielo, porque la santidad mantiene eternamente joven,
es el verdadero «elixir de la juventud» del que tanto necesitamos. Es la
renovada juventud que nos ha traído la resurrección del Señor.
Lo entendió bien san
Gabriel de la Dolorosa, patrón de los estudiantes, un santo joven enamorado de
María. Él, que había perdido a su madre de niño, sabía que tenía en el Cielo
dos madres que velaban por él. Y así se comprende su gran amor por la oración del
rosario y su tierna devoción por la Virgen, que quiso asociar para siempre a su
propio nombre cuando, con tan solo dieciocho años, se consagró a Dios en la
Familia religiosa de los Pasionistas, convirtiéndose en Gabriel de la Dolorosa.
Como he afirmado recientemente
en la exhortación apostólica Gaudete
et exsultate, «la santidad es el rostro más bello de la Iglesia» (n.
9) y la transforma en una comunidad «simpática» (cf. n.
93). Si san Ambrosio se decía convencido de que «toda edad es madura para
la santidad» (De virginitate, 40), sin duda lo es también la edad juvenil. ¡No
tengáis miedo de ser santos, mirando a María, a san Gabriel y a todos los
santos que os han precedido y os indican el camino!
El primer pensamiento es
para María. El segundo es para los jóvenes conectados con vosotros desde
distintas partes del mundo para participar en esta vigilia. Saludo con afecto a
los jóvenes de Panamá, reunidos en el santuario internacional del Corazón de
María con el obispo monseñor Domingo Ulloa Mendieta, con los cuales me reuniré
el próximo año con ocasión de la Jornada mundial de la juventud; los jóvenes de
la Federación Rusa, reunidos en la catedral de la Transfiguración en
Novosibirsk con su obispo monseñor Joseph Werth y el delegado para los jóvenes
de toda Rusia, monseñor Clemens Pickel; los jóvenes de Irlanda, conectados
desde Glencomeragh House, casa de oración y formación para jóvenes, junto
al obispo monseñor Alphonsus Cullinan; y finalmente los jóvenes de Taiwán,
reunidos en Taiwán en la iglesia dedicada a Our Lady of Assumption.
Precisamente en estos
días los obispos de Taiwán están en Roma para la visita «ad limina». ¡Estarán
contentos de saber que sus jóvenes rezan y que hoy están también ellos junto al
Sucesor de Pedro! Queridos jóvenes, unidos en oración desde lugares tan
lejanos, vosotros sois una profecía de paz y de reconciliación para toda la
humanidad. No me cansaré nunca de repetirlo: ¡no levantéis muros, construid
puentes! ¡No levantéis muros, construid puentes! Unid las orillas de los océanos
que os separan con el entusiasmo, la determinación y el amor del que sois
capaces. Enseñad a los adultos, cuyo corazón a menudo se ha endurecido, a
elegir el camino del diálogo y de la concordia, para entregar a sus hijos y a
sus nietos un mundo más bello y más digno del hombre.
El tercer y último
pensamiento es para el Sínodo ya cercano. Ya sabéis que la próxima Asamblea del Sínodo de
los Obispos estará dedicada a "Los jóvenes, la fe y el discernimiento
vocacional", y que toda la Iglesia está ya desde hace tiempo
intensamente comprometida con el camino sinodal.
Encontrando muchos
jóvenes como vosotros con
ocasión de la reunión presinodal del pasado mes de marzo, advertí del
peligro de hablar de los jóvenes sin hacer hablar a los jóvenes, dejándoles a
«distancia de seguridad». Los jóvenes no muerden, pueden acercarse y tienen el
entusiasmo, y vosotros además del entusiasmo tenéis la llave del futuro.
Queridos jóvenes,
volviendo a vuestras familias y vuestras parroquias —en Téramo, Panamá, Rusia,
Irlanda, Taiwán—, no dejéis que os callen. Cierto, quien habla puede equivocarse,
y también los jóvenes alguna vez se equivocan, son humanos, pecando de
imprudencia, por ejemplo. Pero no tengáis miedo de equivocaros y de aprender de
vuestros errores, así se va adelante. Si alguno —incluidos vuestros padres,
vuestros sacerdotes, vuestros profesores— intenta cerraros la boca, recordadles
que la Iglesia y el mundo necesitan también de los jóvenes para rejuvenecerse a
sí mismos. Y no os olvidéis de tener a vuestro lado aliados imbatibles: Cristo,
el eternamente joven; María, mujer joven; san Gabriel y todos los santos, que
son el secreto de la perenne juventud de la Iglesia.
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Igreja do Calvário (Pinheiros, São Paulo
(SP), Brasil)
Prezados amigos!
Estou feliz por
participar na Vigília mariana internacional dos jovens, em preparação para a
próxima Assembleia do Sínodo dos Bispos,
organizada no novo Santuário de São Gabriel de Nossa Senhora das Dores. É
verdade que estou fisicamente distante de vós, mas graças às modernas
tecnologias da comunicação, temos a possibilidade de encurtar as distâncias. Na
realidade, nós cristãos sabemos desde sempre que a única fé e a oração concorde
unem os crentes no mundo inteiro: pode-se dizer que, até sem o saber, fomos os
precursores da revolução digital!
Saúdo o vosso Pastor, D.
Lorenzo Leuzzi, que desde o início do seu ministério no meio de vós vos levou a
participar no caminho sinodal, e o Cardeal Lorenzo Baldisseri, Secretário-Geral
do Sínodo, que celebra a Santa Missa para vós.
Agora gostaria de vos
confiar alguns pensamentos que me estão particularmente a peito.
O primeiro pensamento é
para Maria. É bom que os jovens recitem o Rosário, manifestando assim o seu
carinho pela Virgem. De resto, hoje a sua mensagem é atual como nunca. E isto
porque Ela é uma jovem entre os jovens, uma «mulher dos nossos dias», como
padre Tonino Bello gostava de dizer.
Era jovem — talvez ainda
adolescente — quando o Anjo lhe dirigiu a palavra, alterando os seus pequenos
projetos para a tornar parte do grande desígnio de Deus em Jesus Cristo.
Permaneceu jovem também depois quando, não obstante o passar dos anos, se fez
discípula do Filho, com o entusiasmo dos jovens, seguindo-o até à Cruz com a
coragem que somente os jovens possuem. Permanece jovem para sempre, até agora
que a contemplamos na sua Assunção ao Céu, porque a santidade nos preserva
eternamente jovens, é o verdadeiro «elixir da juventude» do qual temos tanta
necessidade. Foi a juventude renovada que nos trouxe a Ressurreição do Senhor.
Quem o entendeu bem foi
São Gabriel de Nossa Senhora das Dores, Padroeiro dos estudantes, um santo
jovem apaixonado por Maria. Tendo perdido a sua mãe quando era criança, sabia
que no Céu tinha duas mães que velavam sobre ele. É assim que se compreende o
seu grande amor pela recitação do Rosário e a sua terna devoção à Virgem, que
ele quis associar para sempre ao próprio nome quando, com apenas dezoito anos,
se consagrou a Deus na Família religiosa dos Passionistas, tornando-se Gabriel
de Nossa Senhora das Dores.
Como reiterei
recentemente na Exortação Apostólica Gaudete et exsultate, «a santidade é
o rosto mais bonito da Igreja» (n. 9) e transforma-a numa comunidade
«simpática» (cf. n. 93). Se Santo Ambrósio dizia que estava convicto de que
«todas as idades são maduras para a santidade» (De virginitate, 40), sem dúvida
também o é a idade juvenil. Portanto, não tenhais medo de ser Santos, olhando
para Maria, São Gabriel e todos os Santos que vos precederam e vos indicam o
caminho!
O primeiro pensamento é
para Maria. O segundo pensamento é para os jovens unidos a nós de várias partes
do mundo para participar nesta Vigília. Saúdo afetuosamente os jovens do
Panamá, reunidos no Santuário internacional do “Corazón de Maria” com o Bispo
D. Domingo Ulloa Mendieta, com os quais me encontrarei no próximo ano, por
ocasião da Jornada Mundial da Juventude; os jovens da Federação Russa, congregados
na Catedral da Transfiguração, em Novosibirsk, com o seu Bispo D. Joseph Werth
e o Delegado para os jovens de toda a Rússia, Mons. Clemens Pickel; os jovens
da Irlanda, em ligação da Glencomeragh House, Casa de oração e formação para os
jovens, juntamente com o Bispo D. Alphonsus Cullinan; e finalmente os jovens de
Taiwan, reunidos em Taiwan, na igreja dedicada a “Our Lady of Assumption”.
Precisamente nestes dias, os Bispos de Taiwan estão em Roma para a Visita «ad
limina». Ficarão felizes de saber que os seus jovens rezam e que hoje também
eles estão com o Sucessor de Pedro!
Estimados jovens, unidos
em oração de lugares tão distantes, vós sois uma profecia de paz e de
reconciliação para a comunidade inteira. Nunca me cansarei de o repetir: não
levanteis muros, construí pontes! Não levanteis muros, construí pontes! Uni as
margens dos oceanos que vos separam, com o entusiasmo, a determinação e o amor
dos quais sois capazes. Ensinai aos adultos, cujo coração muitas vezes se
endureceu, a escolher o caminho do diálogo e da concórdia, para deixar aos seus
filhos e aos seus netos um mundo mais bonito e mais digno do homem.
O terceiro e último
pensamento é para o Sínodo, já próximo. Sabeis que a próxima Assembleia
do Sínodo dos Bispos será dedicada a «Os jovens, a fé e o discernimento
vocacional», e que desde há tempos a Igreja inteira está intensamente
comprometida no caminho sinodal.
Encontrando-me com muitos
jovens como vós, por
ocasião da Reunião pré-sinodal de março passado, alertei para o perigo de
falar dos jovens sem permitir que eles falem, deixando-os à «distância de
segurança». Os jovens não mordem, podem aproximar-se e têm entusiasmo; e além
do entusiasmo vós tendes a chave do futuro.
Caros jovens, quando
voltardes para as vossas famílias e paróquias — em Teramo, Panamá, Rússia,
Irlanda e Taiwan — não deixeis que vos silenciem. Sem dúvida, quem fala pode
errar, e também os jovens às vezes erram, são humanos, cometem pecados de
imprudência, por exemplo. Mas não tenhais medo de errar e de aprender dos vossos
erros; é assim que se vai em frente. Se alguém — inclusive os vossos pais, os
vossos sacerdotes e os vossos professores — procurar fechar a vossa boca,
recordai-lhes que a Igreja e o mundo têm necessidade também dos jovens para se
rejuvenescerem a si mesmos. E não vos esqueçais de ter ao vosso lado aliados
invencíveis: Cristo, eternamente jovem; Maria, mulher jovem; São Gabriel e
todos os Santos, que constituem o segredo da juventude perene da Igreja.
Obrigado!
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Den hellige Gabriel
Possenti (av Den smertefulle Mor) (1838-1862)
Minnedag:
27. februar
Den hellige Gabriel (it:
Gabriele) ble født som Frans Possenti (it: Francesco) den 1. mars 1838 i Assisi
i Italia. Han ble døpt rett etter fødselen i samme døpefont som de
hellige Frans og Klara. Han var det
ellevte av tretten barn av den velstående og aristokratiske advokaten Sante
Possenti og hans hustru Agnes Frisciotti. Flere av hans søsken døde som spedbarn.
Han vokste opp i en from og kulturell atmosfære, særlig var moren from. Men hun
døde av hjernehinnebetennelse da Frans bare var fire år gammel. Dette var like
etter at faren var blitt utnevnt til dommerfullmektig i Spoleto, etter at
familien tidligere hadde reist omkring i Kirkestaten, alt etter hvor farens
jobb som høyere tjenestemann i Kirkestaten krevde.
Frans Possenti hadde en
helt normal barndom. Han var glad i sport, særlig i å gå på jakt. Han var
spesielt begeistret for den italienske besettelsen med å skyte små fugler. Da
hans far forbød ham å bruke skytevåpen, gikk han over til slynge og sprettert.
Han fikk sin utdannelse først som elev på en skole drevet av De kristne
Skolebrødre og deretter som student ved jesuittenes kollegium i Spoleto. Han
var en temmelig god elev, men ikke alt for seriøs.
Frans var en vakker,
intelligent og vittig ung mann, og han var usedvanlig forfengelig under det
meste av sin skolegang, og på en litt uskyldig, men lidenskapelig måte sterkt
tiltrukket av det verdslige livs fornøyelser, dans og teater. Den begavede
unggutten så ikke ut til å være interessert i annet enn å være kledd etter
siste mote og å bli beundret av byens jenter, slik at hans venner begynte å
kalle ham il damerino («damenes mann»).
Før han avsluttet sin
skolegang hos jesuittene, ble han alvorlig syk, og han bestemte seg for at
dersom han overlevde, ville han tre inn i en orden. Mens han var syk, ble en
relikvie av den hellige jesuittmartyren Andreas Bobola brakt
til ham, og dette fikk ham kanskje til å mene at han hadde et kall til å bli
jesuitt. Men da han ble frisk, ventet han imidlertid med å oppfylle løftet. Han
sluttet seg riktignok til jesuittene da han var 17 år, men det ble ikke noe av
det – han begynte ikke engang i novisiatet. Han ba sin far om å få slutte seg
til pasjonistene, men faren sa nei.
På denne tiden var syv av
de tretten barna i familien Possenti døde. Av de gjenværende seks var en prest,
en gift og to gikk på skole borte fra hjemmet. Faren var nå midt i sekstiårene
og ønsket å beholde de to siste hjemme så lenge som mulig. På grunn av hans
respekt for og kjærlighet til faren, lot Frans temaet falle og fortsatte sitt
gamle liv. Han var glad i jenter, men bandt seg ikke til noen spesiell, selv om
Maria Pannechetti, datter av noen familievenner, var svært glad i ham. Hennes
foreldre og hans far betraktet dem som praktisk talt forlovet, men det var
ingen slik avtale mellom de unge.
I 1855 ble Frans igjen
syk, og han fornyet da sitt løfte om å tre inn i en orden hvis han ble frisk.
Samtidig døde hans favorittsøster Maria Louise i den store koleraepidemien i
1855, noe som bidro sterkt til hans ønske om å endre sitt liv. Han ble frisk
også denne gangen, og alle ble forbauset da han også ville oppfylle løftet.
Ledet av Jomfru
Maria og med støtte av sine jesuittiske lærere skrev han til
pasjonistene (Congregatio Passionis Iesu Christi – CP) og ba om å bli
opptatt. Men da deres samtykke kom, gjemte faren brevet for sønnen.
Etter å ha ventet en
stund bestemte Frans seg for å reise til pasjonistenes novisiat i Morovalle nær
Macerata. Ordenen var grunnlagt av den hellige Paul av Korset i
1725. Faren ga til slutt sin tillatelse og sendte Frans av gårde sammen med den
eldre broren Aloisius, som var dominikanerprest. Da de til slutt nærmet seg
klosteret, ble Frans overveldet av bekymring for at han ikke ville bli
akseptert. Men da de kom frem, sa novisemesteren til hans forbløffelse: «Vi
hadde praktisk talt gitt opp håpet om å se deg, Frans». Da forsto han og broren
at faren måtte ha gjemt brevet fra ordenen.
Frans ble opptatt i
ordenen den 6. september 1856. Han ble ikledd drakten den 21. september og fikk
ordensnavnet Gabriel – selv la han til «av Den smertefulle Mor» (Gabriele
dell'Addolorata), navnet henspiller på Jomfru Marias smerter.
Han avla sine løfter den 22. september 1857, og ti måneder senere begynte han
på presteutdanningen.
Han var svært begavet og
hadde en fantastisk hukommelse. Noe som gjorde stort inntrykk på folk rundt
ham, var hans sterke hengivenhet til Herrens lidelse og til Den hellige
Eukaristi, og til Jomfru Marias smerter over Kristi lidelser. Han sa: «Jeg vil
daglig forsøke å bryte min egen vilje i stykker. Jeg vil følge Guds hellige
vilje, ikke min egen!»
Hans religiøse liv var
tvers gjennom preget av kjærlighet, en frydefull kjærlighet som ble enda søtere
ved botsøvelsene som var foreskrevet i ordensregelen, som han fulgte helt
bokstavelig. Hans fromme liv, full av lystig ydmykhet, var ordinært og
begivenhetsløst. Det var ikke noe uvanlig ved ham, bortsett hans trofasthet til
bønnen, hans kjærlighet til legemlige botsøvelser og ikke minst hans konstant
jublende glade ånd, noe en del av bildene av ham overhodet ikke får frem. Noen
av hans medstudenter og veiledere drev litt ap med hans trang til perfeksjon.
Da han insisterte på å bære en lenke med skarpe kanter mot huden, tillot hans
veileder ham bare å bære den utenpå klærne, «slik at alle kan se hvor alvorlig
du tar botsøvelsene». Gabriel gjorde som han fikk beskjed om og tok den
etterfølgende ertingen med godt humør.
For å studere teologi
flyttet han i 1859 til det lille pasjonistklosteret i Isola di Gran Sasso høyt
i fjellene i provinsen Abruzzi. Det var stor politisk uro i Italia, og
ordensledelsen mente at dette var det tryggeste stedet for de unge
prestestudentene. Men langsomt nærmet krigen seg, og oppløsningen av
Kirkestaten var begynt. I 1859 sluttet kong Viktor Emmanuel av Sardinia og
Piemonte seg sammen med Garibaldi, og tropper fra Piemonte gikk inn i selv små
byer for å plyndre, konfiskere, voldta og brenne. Det gikk et rykte om at en
bande kom i retning Isola, og mange familier rømte ut i skogene i panikk.
Rektoren for klosteret
gjemte verdisakene og låste seg inne på sitt rom, mens studentene fikk beskjed
om å ta tilflukt i kirken for å be om at byen ville bli spart. Men soldatene
kom, drev bort de få militsmennene i byen og herjet fritt. Ved tanke på denne
uretten forsvant Gabriels redsel, og han ble i stedet fylt av sinne. Etter å ha
fått tillatelse løp han til byen, hvor rundt tyve soldater var begynt å brenne
noen av husene.
En soldat drev og trakk i
en uvillig jente, men Gabriel tok lynraskt hans pistol fra beltet hans og truet
med å skyte hvis han ikke slapp jenta fri. Da han så en annen soldat, ropte han
ut en ordre om å slippe våpenet, noe den forbausede soldaten gjorde. Nå var
Gabriel godt bevæpnet, men de to soldatenes rop tilkalte de andre. Da alle var
samlet, krevde Gabriel at de la fra seg våpnene. Deres leder, en sersjant, kom
med en sarkastisk kommentar om en enkelt liten munk som trodde han kunne stoppe
et helt kompani,
Akkurat da kom en
firfirsle springende ut i gaten og stoppet et øyeblikk. Nå kom Gabriels
tidligere pasjon for jakt til nytte, og nesten uten å sikte skjøt han, og
firfirslen falt død om. Deretter rettet han den andre pistolen mot sersjanten
og gjentok ordren om avvæpning. De imponerte soldatene gjorde øyeblikkelig som
han krevde, og han fikk dem også til å tømme lommene for det de hadde plyndret.
Mens han holdt sersjanten som gissel, tvang han de andre til å slokke brannene
de hadde startet. Deretter førte han soldatene ut av byen, og utenfor byporten
la de på sprang. De gjenværende innbyggerne førte Gabriel i et triumftog
tilbake til klosteret.
Men Gabriels helse ble
stadig verre. I 1860 fikk han tuberkulose, og han hadde store smerter resten av
livet. Men han ofret sine smerter som et soningsoffer for de mange sjelene som
hadde falt for ateismen. I håp om at frisk luft ville hjelpe ble han noen
ganger sendt for å hjelpe gjeterne ute på markene og å undervise barna i de
omliggende byene. Gabriel likte dette arbeidet, og befolkningen ble svært glade
i ham. Han rakk så vidt å bli ferdig med studiene som 23-åring, og han la ut på
en lang og utmattende reise for å motta tonsuren og de fire lavere vielser
(lektor, akolytt, eksorsist og hostiarius).
Etter denne reisen ble
Gabriel raskt verre, hostet opp blod og fikk voldsom hodepine. Da folket i
Isola så at han ikke var på sin vante plass i kirken, spurte de etter ham. Da
de fikk høre at han var syk, brakte de ham smør, fløte, egg og kjøtt. Han hadde
beskyttet dem da de var i nød, og nå ønsket de å gjøre gjengjeld på den måten
de kunne. Hans klassekamerater og medbrødre skjønte aldri hvor mye han led, for
han var alltid munter og smilende. Da en av studentene fikk beskjed om å sitte
hos ham om natten, ba Gabriel om unnskyldning for at hans hoste kunne holde ham
våken, og han ba superioren om at studenten måtte få sove lenge neste morgen.
Tidlig på morgenen den
27. februar 1862 døde han i Isola del Gran Sasso, helt fortært av sykdom og
bare 24 år gammel, i sitt sjette år i ordenen og samme år som han skulle blitt
presteviet. Han ble gravlagt i pasjonistkirken (Basilica minor) i
Gran Sasso. Noen av hans skrifter, hovedsakelig brev, er blitt utgitt. Mens han
lå syk siste gang, sørget han for at alle dokumenter og notater om hans indre
åndelige liv ble ødelagt.
Hans saligkåringsprosess
ble innledet i 1891 i Terni. Hans levninger ble i 1892 gravd opp og brakt til
pasjonistklosteret Madonna della Stella ved Spoleto. Der skjedde det
ekstraordinære hendelser ved hans grav, og hans berømmelse eksploderte. Hans
gravsted ble et av de mest populære italienske pilegrimsmålene, og der har det
skjedd mange mirakler og mange omvendelser på hans forbønn. En av de mest
berømte av hans hengivne er den hellige Gemma Galgani,
som etter eget utsagn ble helbredet for ryggmargstuberkulose på hans forbønn.
Gabriel ble saligkåret
den 31. mai 1908 (dokumentet (Breve) var datert den 3. mai) av den hellige
pave Pius X (1903-14).
Blant de som var til stede ved saligkåringen, var mange som hadde kjent ham
mens han levde, inkludert en av hans brødre, Michele, hans «nesten-forlovede»
Maria Pannechetti, den sykepleiersken som pleide ham under hans siste sykdom,
hans gamle åndelige veileder og skriftefar p. Norbert CP, som av og til hadde
drevet ap med ham, og Domenico Tiberi, som hadde blitt mirakuløst helbredet
gjennom hans forbønn. Gabriel skulle egentlig helligkåres i 1913, men
seremonien ble utsatt på grunn av politisk uro. Han ble til slutt helligkåret
den 13.mai 1920 av pave Benedikt XV (1914-22) sammen med den hellige Margareta Maria
Alacoque. Paven holdt ham frem som et mønster for unge mennesker.
Gabriels minnedag er
dødsdagen 27. februar. Den ble strøket i Kirkens generalkalender og henvist til
lokale og spesielle kalendere i 1969. Han er skytshelgen for studenter, særlig
de i kollegier eller seminarer, som han er et forbilde for, for prester og for
unge mennesker i den italienske «Katolsk Aksjon» (1926). I 1959 gjorde Den
salige pave Johannes
XXIII (1958-63) ham også til vernehelgen for den italienske provinsen
Abruzzi.
Hans helligdom ved foten
av Gran Sasso er Italias tredje største pilegrimsmål, og den besøkes årlig av
over to millioner mennesker, spesielt ungdom. Hans grav i helligdommen er full
av tusenvis av votivgaver som er brakt dit i takknemlighet av dem som har blitt
bønnhørt. Hvert år i begynnelsen av mars besøker 10.000 gymnasstudenter fra
Abruzzo og Marche hans grav, hundre dager før sin avsluttende eksamen. I den
siste uken av august kommer tusenvis av ungdommer fra hele Italia til en fire
dagers leir rundt helligdommen, «teltfestivalen» Tendòpoli.
Kilder:
Attwater/John, Attwater/Cumming, Farmer, Bentley, Butler (II), Benedictines,
Delaney, Bunson, Walsh 2, Ball (1), Engelhart, Schauber/Schindler, Index99,
KIR, CE, CSO, CatholicSaints.Info, Infocatho, Heiligenlexikon,
imagesofheaven.org, trfn.clpgh.org, regione.abruzzo.it - Kompilasjon og
oversettelse: p. Per
Einar Odden
Opprettet: 13.
april 2004
SOURCE : https://www.katolsk.no/biografier/historisk/gabrimor
Santuario di San Gabriele
dell'Addolorata - : Dove lo spirito si eleva a Dio : https://www.sangabriele.org/
Voir aussi : https://www.passiochristi.org/saint-gabriel-of-our-lady-of-sorrows/