lundi 27 février 2012

Saint GABRIELE dell'ADDOLORATA (FRANCESCO POSSENTI), religieux passionniste et confesseur

San Gabriele dell'Addolorata

Gabriel of Our Lady of Sorrows
photo d'une peinture de Gabriel de l'Addolorata (1899), par N. Diotallevi conservée à la retraite passioniste N-D du Cros, Caunes-Minervois, France.


Saint Gabriel de l'Addolorata

Passioniste italien (+ 1862)

Saint Gabriel de Notre-Dame des Sept-Douleurs était originaire d'Assise. A 17 ans, il entra chez les religieux passionnistes. A 24 ans, il offre sa vie à Dieu, tuberculeux et atteint d'une grande souffrance qu'il supporte joyeusement. 

Il a été proposé par l'Église comme patron des novices et des séminaristes. 

À Isola del Gran Sasso dans les Abruzzes, en 1862, saint Gabriel de la Vierge des Douleurs (François Possenti), acolyte, qui, à l’âge de dix-huit ans, renonça aux attraits du monde et entra dans la Congrégation de la Passion, où, après cinq ans, atteint de tuberculose il vécut sa dernière année dans une union à Dieu très profonde et une charité fraternelle des plus délicates.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/710/Saint-Gabriel-de-l-Addolorata.html

Saint Gabriel de l’Addolorata

Francesco Possenti naît en 1838 à Assise au sein d’une famille nombreuse. Son père est un haut fonctionnaire de l’Etat pontifical. A dix-huit ans, il entre chez les Passionistes où il reçoit le nom de frère Gabriel de l'Addolorata. Il développa une attention fidèle à la Règle et un amour joyeux envers Jésus crucifié. En 1861 il reçut les ordres mineurs à la cathédrale de Penne mais mourut de tuberculose le 27 février 1862 demandant à la Vierge de la rejoindre vite.

SOURCE : http://www.paroisse-saint-aygulf.fr/index.php/prieres-et-liturgie/saints-par-mois/icalrepeat.detail/2015/02/27/13081/-/saint-gabriel-de-l-addolorata

San Gabriele dell'Addolorata


Saint Gabriel de l'Addolorata, passioniste italien

27 février

Saint Gabriel, au civil, François Possenti, naît le 1er mars 1838 à Assise, d’une famille aisée. 11 de 13 frères, il est appelé en famille Cecchino et déjà enfant il apprend à prier, comme le lui enseignent ses parents qui lui transmettent une foi solide. Le père Sante, fonctionnaire de l’état pontifical, après diverses charges, est nommé assesseur à Spolète où il transfère toute la famille. Peu de temps après meurt la maman: Cecchino a à peine quatre ans et ce sont surtout sa sœur Marie louise et la gouvernante qui prennent soin de lui. Il étudie chez les jésuites, où sa dévotion  mariale qui lui a été transmise par l’éducation religieuse reçue, grandit, et au collège, il médite sur la vie du Christ et le contraste entre les valeurs évangéliques et le monde.

De la vie mondaine à la vie religieuse

Adolescent il se fait remarquer comme jeune exubérant et fin, élégant et vivace. Il a un excellent rendement scolaire et fréquente volontiers la bonne société de Spolète. Il se sent aussi attiré et fasciné par la vie religieuse, mais il aime les divertissements, fréquente les salles de bal, les théâtres, et dévore les romans. Cependant les différents deuils familiaux le marquent profondément. En 1855, sa sœur Marie Louise est fauchée par le cholera. François est profondément éprouvé par cette perte et réfléchit sur l’inconsistance des joies humaines et pense à nouveau à la vie religieuse. Mais le père cherche à l’en dissuader. Il va bientôt se décider. Et c’est le 22 août 1856, dernier jour de l’octave de l’Assomption, lorsque qu’à travers les rues de Spolète se déroule la procession avec l’image de la Madone vénérée dans la cathédrale. François est dans la foule et au moment où l’icône passe devant lui, il perçoit clairement que la Vierge lui adresse ces paroles: « François, tu ne comprends pas encore que cette vie n’est pas faite pour toi? Suis ta vocation». Quinze jours après il quitte Spolète. Il a 18 ans. Il s’arrête à Lorette pour prier et parler avec la vierge Marie, et à Morravalle il demande à entrer chez les Passionistes.

Son indélébile mémoire aux pieds de Gran Sasso

A peine novice il choisit de se faire appeler Gabriel de l’Addolorata et c’est ainsi qu’il décrit à ses proches sa nouvelle vie dans la communauté religieuse. «La grande satisfaction et la joie que j’éprouve dans cette maison est presque inexprimable en comparaison des divertissements que j’avais dehors je n’échangerais pas un quart d’heure passé ici dans la prière devant la Madone contre un an ou tout le temps que vous voulez plein des spectacles et des passetemps de Spolète. Vraiment ma vie est pleine de joie». Le 22 septembre 1857 il prononce ses vœux et en juin 1858 il est transféré à Pieve Torina pour parfaire ses études de philosophie et commencer celles de théologie en vue du sacerdoce. Ici il multiplie les pratiques ascétiques, continue à cultiver sa dévotion pour Notre Dame des Sept Douleurs et se dévoue pour les pauvres. Le 10 juillet de l’année suivante il est envoyé au couvent de l’Immaculée Conception à Isola Gran Sasso pour se préparer à l’ordination. En mai 1861 Gabriel reçoit à Penne les ordres mineurs. Mais sa santé est chancelante: amaigri, fiévreux, avec des difficultés de respiration, toux et douleurs à la poitrine, on lui diagnostique la tuberculeuse. Il meurt le 27 février, à l’âge de 24 ans, en serrant sur son cœur l’image du Crucifix avec Notre Dame des Sept Douleurs.

SOURCE : https://www.vaticannews.va/fr/saint-du-jour/02/27/saint-gabriel-de-l-addolorata--passioniste-italien.html

San Gabriele dell'Addolorata


MESSAGE VIDÉO DU PAPE FRANÇOIS
AUX PARTICIPANTS À LA VEILLÉE MARIALE INTERNATIONALE DES NOUVELLES GÉNÉRATIONS
AU NOUVEAU SANCTUAIRE DE SAINT-GABRIEL DE L'ADDOLORATA (TE)

Chers amis,

Je suis heureux de participer à la veillée mariale internationale des jeunes en préparation de la prochaine assemblée du synode des évêques, organisée au nouveau sanctuaire de Saint-Gabriel de Notre-Dame des Douleurs. Il est vrai que je suis physiquement loin de vous, mais grâce aux technologies modernes de communication, nous avons la possibilité d’éliminer les distances. En réalité, nous, chrétiens, savons depuis toujours que la foi unique et la prière en commun unissent les croyants dans le monde entier: on peut dire que même sans le savoir, nous avons été les précurseurs de la révolution numérique!

Je salue votre pasteur, Mgr Lorenzo Leuzzi, qui, dès le début de son ministère parmi vous, vous a fait participer à l’itinéraire synodal, et le cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du synode, qui célèbre la Messe pour vous.

Je voudrais à présent vous confier certaines pensées qui me tiennent particulièrement à cœur.

Ma première pensée est pour Marie. Il est beau que des jeunes prient le chapelet, manifestant ainsi leur affection pour la Vierge. Du reste, son message est aujourd’hui plus actuel que jamais. Et cela parce que c’est une jeune parmi les jeunes, une «femme de notre temps», comme aimait le dire don Tonino Bello.

Elle était jeune — sans doute à peine adolescente — quand l’Ange lui a adressé la parole, bouleversant ses petits projets pour la faire participer au grand projet de Dieu en Jésus Christ. Elle est restée jeune même après, quand, malgré les années écoulées, elle est devenue disciple de son Fils avec l’enthousiasme des jeunes, et qu’elle l’a suivi jusqu’à la croix avec le courage que seuls les jeunes possèdent. Elle reste jeune pour toujours, même à présent que nous la contemplons élevée au Ciel, parce que la sainteté conserve éternellement jeune, et c’est le vrai «élixir de jeunesse» dont nous avons tant besoin. C’est la jeunesse renouvelée que la résurrection du Seigneur nous a apportée.

C’est ce qu’avait bien compris saint Gabriel de Notre-Dame des Douleurs, patron des étudiants, un saint jeune, amoureux de Marie. Lui, qui avait perdu sa mère enfant, savait qu’il avait deux mères au Ciel qui veillaient sur lui. Et ainsi, on comprend son grand amour pour la prière du chapelet et sa tendre dévotion envers la Vierge, qu’il a voulu associer pour toujours à son nom quand, à dix-huit ans seulement, il s’est consacré à Dieu dans la famille religieuse des passionnistes, devenant Gabriel de Notre-Dame des Douleurs.

Comme je l’ai récemment répété dans l’exhortation apostolique Gaudete et exsultate, «la sainteté est le visage le plus beau de l’Eglise» (n. 9) et elle la transforme en une communauté «sympathique» (cf. n. 93). Si saint Ambroise se disait convaincu que «tout âge est mûr pour la sainteté» (De virginitate, n. 40), le jeune âge l’est aussi sans aucun doute. N’ayez donc pas peur d’être des saints, en regardant Marie, saint Gabriel et tous les saints qui vous ont précédés et qui vous montrent le chemin!

Ma première pensée est pour Marie. Ma deuxième pensée est pour les jeunes reliés avec vous de diverses parties du monde pour participer à cette veillée. Je salue avec affection les jeunes du Panama, réunis au sanctuaire international du Corazón de Maria avec l’évêque, Mgr Domingo Ulloa Mendieta, que je rencontrerai l’année prochaine à l’occasion des journées mondiales de la jeunesse; les jeunes de la Fédération russe, réunis à la cathédrale de la Transfiguration de Novosibirsk avec leur évêque, Mgr Joseph Werth et le délégué pour les jeunes de toute la Russie, Mgr Clemens Pickel; les jeunes d’Irlande, reliés depuis la Glencomeragh House, maison de prière et de formation pour les jeunes, avec l’évêque, Mgr Alphonsus Cullinan; et enfin, les jeunes de Taïwan, réunis à Taïwan dans l’église dédiée à Notre-Dame de l’Assomption. Précisément ces jours-ci, les évêques de Taïwan sont à Rome à l’occasion de la visite «ad limina». Ils seront heureux de savoir que leurs jeunes prient et qu’aujourd’hui, eux aussi sont avec le Successeur de Pierre!

Chers jeunes, unis dans la prière depuis des lieux si éloignés, vous êtes une prophétie de paix et de réconciliation pour l’humanité tout entière. Je ne me lasserai jamais de le répéter: n’élevez pas de murs, construisez des ponts! N’élevez pas de murs, construisez des ponts! Unissez les rives des océans qui vous séparent par l’enthousiasme, la détermination et l’amour dont vous êtes capables. Enseignez aux adultes, dont le cœur s’est souvent endurci, à choisir la voie du dialogue et de la concorde, pour transmettre à leurs enfants et à leurs petits-enfants un monde plus beau et plus digne de l’homme.

Ma troisième et dernière pensée est pour le synode désormais proche. Vous savez déjà que la prochaine assemblée du synode des évêques sera consacrée au thème: «Les jeunes, la foi et le discernement vocationnel», et que toute l’Eglise est depuis longtemps déjà intensément engagée dans l’itinéraire synodal.

En rencontrant de nombreux jeunes comme vous à l’occasion de la réunion pré-synodale en mars dernier, j’ai mis en garde contre le danger de parler des jeunes sans laisser les jeunes parler, en les laissant «à une distance de sécurité». Les jeunes ne mordent pas, ils peuvent s’approcher et ils ont de l’enthousiasme, et vous, outre l’enthousiasme, avez la clé de l’avenir.

Chers jeunes, en rentrant dans vos familles et dans vos paroisses — à Teramo, au Panama, en Russie, en Irlande, à Taïwan —, ne vous laissez pas réduire au silence. Bien sûr, celui qui parle peut commettre des erreurs, et même les jeunes font parfois des erreurs, ils sont humains, et pèchent par imprudence, par exemple. Mais n’ayez pas peur de faire des erreurs et d’apprendre de vos erreurs, c’est ainsi que l’on va de l’avant. Si quelqu’un — y compris vos parents, vos prêtres, vos enseignants — essaie de vous faire taire, rappelez-leur que l’Eglise et le monde ont aussi besoin des jeunes pour rajeunir eux-mêmes. Et n’oubliez pas que vous avez des alliés imbattables à vos côtés: le Christ, éternellement jeune; Marie, une femme jeune; saint Gabriel et tous les saints, qui sont le secret de l’éternelle jeunesse de l’Eglise. Merci!

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Le Saint-Siège

SOURCE : https://www.vatican.va/content/francesco/fr/messages/pont-messages/2018/documents/papa-francesco_20180512_videomessaggio-vegliamariana-teramo.html

San Gabriele dell'Addolorata

San Gabriele Dell'Addolorata, Atri, province de Teramo, Abruzzes.


San Gabriele dell'Addolorata

San Gabriele Dell'Addolorata, Atri, province de Teramo, Abruzzes.


Gabriel de l’Addolorata, un (vrai) fêtard devenu saint

Philip Kosloski | 27 février 2018

Patron de la jeunesse, fêté le 27 février, Francesco Possenti (1838-1862) était surnommé « le danseur » avant d’entrer dans la vie religieuse.

Né en 1838 à Assise, Francesco Possenti reçut le baptême dans les mêmes fonds baptismaux que saint François. Outre leur prénom, ce n’est d’ailleurs pas l’unique point commun qui unit les deux saints. En effet, dans sa jeunesse, Francesco, issu d’un milieu bourgeois, avait un goût prononcé pour la fête.

Durant ses années au collège jésuite de Spoleto, Francesco était de tous les amusements. À 18 ans, il entra « dans le monde » : il allait au théâtre, aimait s’habiller, était de tous les bals. Excellent cavalier, il fut surnommé « le danseur ». Ses amis l’appelaient également il damerino car il avait un succès certain auprès de la gent féminine. Il écrivit plus tard dans une lettre à un ami : « Je vous assure que, si j’étais resté dans le monde, il me semble certain que je n’aurais pas sauvé mon âme. Y avait-il quelqu’un pour s’adonner à plus d’amusements que moi ? ». Intelligent, affable et beau jeune homme, jouissant d’un statut social privilégié, Francesco avait tout pour briller en société. Mais il ne s’était pas départi de la foi de son enfance, et Dieu lui fit embrasser une autre voie.

La promesse de Francesco

Au cours de ces années, Francesco était tombé gravement malade par deux fois, et il avait promis à Dieu que s’il le guérissait, il entrerait dans les ordres. Par deux fois, il ne tint pas sa promesse. La deuxième fois cependant, il entra au postulat chez les jésuites, sans être certain que c’était sa vocation. Il se montrait hésitant, pensa un temps à entrer chez les passionistes… Son directeur spirituel lui conseilla d’attendre.

En 1856, alors que le choléra faisait des ravages dans la région, la ville de Spoleto fut épargnée par l’intercession de la Vierge. Une grande procession eut lieu dans la ville en action de grâces. Alors que la statue de la Vierge passait devant Francesco, il leva les yeux vers elle et fut touché en plein cœur. Il entendit la Vierge lui dire au fond de son âme : « Tu n’es pas fait pour le monde. Que fais-tu dans ce monde ? Tiens ta promesse, et deviens religieux ».

Pas de grâces exceptionnelles mais un exemple

Dès lors, Francesco fut sûr de son choix, et rien, ni les remarques de tous ceux qui lui déconseillaient cette vie si dure ni même les supplications de son père, ne purent l’en détourner. Il entra dans la congrégation des Passionistes et y reçut le nom de Gabriel de l’Addolorata (Notre-Dame des sept douleurs).

Il vécut alors pleinement sa vocation religieuse, tendant au maximum vers la perfection, dans une joie profonde et une grande ferveur. Sa vie au couvent n’eut rien de sensationnel, il ne connut pas de grâces exceptionnelles, mais fut pour ses frères un exemple de dévotion et de sainteté. Il écrivit un jour cette phrase restée célèbre : « La perfection de l’homme ne consiste pas à faire des œuvres extraordinaires, mais à bien faire ses œuvres ordinaires ». Sa vie religieuse fut de courte durée puisqu’il mourut de la tuberculose six ans seulement après être entré dans les ordres, à tout juste 24 ans. Canonisé en 1920, il fut déclaré patron de la jeunesse par Pie XI. Il est fêté le 27 février, jour anniversaire de son décès en 1862.

SOURCE : https://fr.aleteia.org/2018/02/27/gabriel-de-laddolorata-un-vrai-fetard-devenu-saint/

San Gabriele dell'Addolorata

Saint Gabriel de L'Addolorata. Brioux-sur-Boutonne (Deux-Sèvres) église, vitrail 2


27 février : Saint Gabriel de l'Addolorata, patron des Abruzzes, des séminaristes et novices, et un des Saints de la jeunesse !

Frère Gabriel de L'Addolorata (1838-1862) - (c'est-à-dire Notre-Dame des Sept-Douleurs) - est le nom de religion que reçut François Possenti lorsqu'il fut entré chez les Passionnistes…

Saint Gabriel de l'Addolorata est né le 1er mars 1838 à Assise dans une famille de 13 enfants.

Dès son enfance, le jeune Saint professait une dévotion ardente envers la Sainte Vierge, dévotion qui lui avait été inspirée par les soins attentifs de sa mère qui est morte lorsqu'il avait 4 ans.

Pendant le temps de sa scolarité, cette dévotion s'intensifia sous l'influence de ses maîtres religieux, les Frères des Écoles Chrétiennes et les Pères Jésuites.

Aussi la divine Mère avait-Elle pour lui des attentions toutes particulières. Et on ne s'étonnera pas qu'Elle soit intervenue Elle-même dans l'appel du jeune homme à la vie Religieuse.

En 1856, François Possenti se trouvait au milieu d’une procession à la Vierge Marie et, dès qu'il eut porté les yeux sur l'image de la Vierge, il se sentit profondément ému.

Il avait aperçu la Sainte Vierge le regarder avec une maternelle tendresse. Il L'avait entendue lui dire: « François, le monde n'est plus pour toi; il te faut entrer en religion. »

Il entra donc à 18 ans chez les Passionnistes, Congrégation fondée par Saint Paul de la Croix.

Par amour pour la Sainte Vierge, il voulut s'appeler Frère Gabriel de Notre-Dame des Sept-Douleurs.

Il y vécut saintement, puis y mourut en prédestiné le 27 Février 1862 à Isola del Gran Sasso, âgé de 24 ans, après six ans seulement de vie religieuse.

La tendresse que Saint Gabriel avait pour la Sainte Vierge atteignait à une véhémence qu'on ne saurait exprimer.

Son cœur était comme un brasier brûlant d'amour pour sa tendre Mère. Et si vive que fût sa dévotion mariale pendant qu'il vivait encore dans le monde, elle n'était, pourtant, que l'ombre, pour ainsi dire, de celle qu'il manifesta une fois devenu Religieux.

Dès son noviciat, il s'appliqua constamment à une union intime avec sa Mère du Ciel dans ses pensées, ses affections, ses paroles, ses actions.

Il en était venu à ne plus perdre le souvenir de Marie, souvenir qui ne le quittait pas même pendant le sommeil, car ses rêves les plus fréquents avaient la Mère de Dieu pour objet. 

La Sainte Vierge était le sujet le plus ordinaire de ses conversations. En esprit de pénitence et comme moyen d'écarter de lui tout ce qui aurait pu le détourner du souvenir constant de la Divine Vierge, Frère Gabriel pratiquait strictement la modestie des yeux.

Après cinq ans de cette pratique, il en était arrivé à ne plus avoir de distractions pendant ses Prières.
Le jeune Saint s'était imposé un grand nombre de pratiques pieuses en l'honneur de Marie.

L'une de ses plus chères dévotions était sa coutume d'offrir chaque jour à la bonne Mère un bouquet de petites mortifications, qu'il multipliait de façon étonnante.

Il était également plein d'ardeur pour faire partager à tous sa dévotion envers Marie. Il voulait s'engager par vœu particulier à étendre le règne de Marie.

À la grande joie de son cœur, ses Supérieurs lui permirent de faire ce vœu apostolique. Son agonie ne fut qu'une douce extase.

Quelques instants avant de rendre le dernier soupir, il demanda l'image de Notre-Dame des Sept-Douleurs.

L'ayant reçue, il la couvrit d'abord de baisers, puis la plaça sur son cœur, où il la pressa fortement de ses deux mains jointes. Soudain, un céleste sourire épanouit son visage, et c'est dans cette attitude qu'il rendit son âme.

Le Pape Benoît XV le Canonisa en 1920. Son sanctuaire à Isola del Gran Sasso est visité chaque année par deux millions de pèlerins.

Pie XI étendit sa Fête en 1932 à toute l'Église universelle.

SOURCE : http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-10063847.html

San Gabriele dell'Addolorata

Monte (Sant'Ambrogio di Valpolicella, Veneto) - Capitello di san Gabriele dell'Addolorata

Monte (Sant'Ambrogio di Valpolicella, Veneto, Italy) - Saint Gabriele dell'Addolorata shrine


Le Pape salue l'exemple de saint Gabriel de l'Addolorata

Le sanctuaire de saint Gabriel de l'Addolorata, en Italie, lance ce samedi le jubilé du centenaire de la canonisation de ce passioniste, décédé en 1862. À cette occasion, le Pape François adresse un message au sanctuaire et à tous les pèlerins qui le visiteront au cours de cette année.

Vatican News

«Son témoignage chrétien fut si extraordinaire et singulier qu'il put être donné en modèle pour toute l'Église et spécialement pour les nouvelles générations»: c'est ainsi que le Pape François salue le lancement de l'année jubilaire en mémoire du centenaire de la canonisation de saint Gabriel de l'Addolorata, au siècle Francesco Possenti.

Né en 1838 à Assise, il meurt à l'âge de 24 ans, de tuberculose à Isola del Grand Sasso, dans les Abruzzes, au centre de l'Italie. C'est là qu'est situé le sanctuaire qui lui est dédié et qui est visité par deux millions de pèlerins environ chaque année. Il fut canonisé le 13 mai 1920 par Benoît XV en présence notamment de son frère et de plusieurs parents. Le jubilé aurait dû avoir lieu l'année dernière, mais en raison de la pandémie de covid-19, il a été repoussé à cette année. L'année jubilaire se conclura le 27 février 2022.

Témoin de l'Évangile

À cette occasion, le Pape François désire donc s'unir spirituellement au diocèse de Teramo Altri, aux pères passionistes, aux communautés chrétiennes des Abruzzes et du Molise ainsi qu'à tous les pèlerins qui viennent se recueillir sur la tombe d'un saint «si aimé», «exemplaire témoin de l'Évangile» et «intercesseur auprès de Dieu», selon ses mots.

«Gabriel était un jeune de son temps, plein de vie et d'enthousiasme, animé par un désir de plénitude qui le poussait au-delà des réalités mondaines et éphémères pour se réfugier dans le Christ», écrit le Pape dans son message.

«Aujourd'hui encore, poursuit-il, il invite les jeunes à reconnaître en eux-mêmes le désir de vie et de contentement qui ne peut être séparé de la recherche de Dieu, de la rencontre avec sa Parole sur laquelle ancrer sa propre existence, du service aux frères, et spécialement les plus fragiles».

Un exemple pour les religieux et les laïcs

Saint Gabriel, à la vie brève mais intense, a laissé une forte empreinte qui rayonne encore aujourd'hui. «Que l'exemple de ce jeune religieux passioniste, fort dans la foi, ferme dans l'espérance et ardent dans la charité, puisse guider le chemin des personnes consacrées et des fidèles laïcs dans la tension d'amour vers Dieu et son prochain», espère François.

Le Pape évoque enfin la pandémie, soulignant que dans le contexte de fragilité actuelle, «il est nécessaire que les disciples du Seigneur deviennent toujours plus des instruments de communion et de fraternité, étendant aux autres la charité du Christ et la répandant par des actes concrets de proximité, de tendresse et de dévotion.»

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SOURCE : https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2021-02/pape-saint-gabriel-addolorata-jubile-message.html

San Gabriele dell'Addolorata

München-Pasing, Mariä Geburt, Hl. Gabriel von der schmerzhaften Muttergottes neben dem linken Seitenaltar


S. Gabriel de N. D. des Douleurs, ou le « désir de vie » des jeunes

Lettre du pape pour les 100 ans de sa canonisation

FÉVRIER 27, 2021 14:04

ANNE KURIAN-MONTABONEPAPE FRANÇOIS

Saint Gabriel de Notre Dame des Douleurs exprime que « le désir de vie et de satisfaction » des jeunes « ne peut pas faire abstraction de la recherche de Dieu », écrit le pape François pour le jubilé des 100 ans de la canonisation du religieux passioniste (1920), saint patron des séminaristes et des novices.

Pour le pape argentin, le témoignage de ce jeune italien (Gabriele de l’Addolorata, 1838-1862) mort à 24 ans à Isola del Gran Sasso – où est érigé son sanctuaire, dans le massif des Abbruzzes, à une heure de Rome – fut « extraordinaire et singulier ».

Il souhaite que le jubilé ouvert ce 27 février 2021 « puisse raviver l’affection et la dévotion de tous ceux qui voient en ce saint très aimé un témoin exemplaire de l’Evangile et un intercesseur auprès de Dieu ».

« Gabriel, souligne le pape François dans sa lettre à Mgr Lorenzo Leuzzi, était un jeune de son temps, plein de vie et d’enthousiasme, animé d’un désir de plénitude qui le portait au-delà des réalités mondaines et éphémères, pour se réfugier dans le Christ. »

L’histoire de ce saint souligne que « le désir de vie et de satisfaction » des jeunes « ne peut pas faire abstraction de la recherche de Dieu, de la rencontre avec sa Parole dans laquelle ancrer son existence, du service des frères, spécialement les plus fragiles », ajoute-t-il.

Et le pape de souhaiter : « Que l’exemple de ce jeune religieux passioniste, fort dans la foi, ferme dans l’espérance et ardent dans la charité, guide le chemin des personnes consacrées et des fidèles laïcs dans une tension d’amour vers Dieu et vers le prochain. »

En ce temps de « crise sanitaire et de fragilité economique et sociale », le pape François invite les chrétiens à être « instruments de communion et de fraternité, en étendant aux autres la charité du Christ et en la diffusant par des attitudes concrètes de proximité, de tendresse et de dévouement ». Il encourage aussi à « redécouvrir le Seigneur » dans « le visage de chaque frère et soeur auxquels on offre la consolation et l’espérance ».

Le pape s’unit spirituellement aux Pères passionistes, aux communautés chrétiennes des Abruzzes et du Molise, ainsi qu’à tous ceux qui prendront part au jubilé, qui a débuté avec l’ouverture d’une Porte sainte au sanctuaire dédié à la figure de Gabriel de Notre Dame des Douleurs.

Gabriel – de son nom de naissance François Possenti – est né à Assise dans une famille aisée de treize enfants. A dix-sept ans, ébranlé par la mort de sa sœur, emportée par le choléra, et par un appel pressant ressenti en priant la Vierge, il décide de réformer sa vie et d’accomplir sa promesse de se mettre au service de Dieu.

Il entre chez les Passionnistes où, porté par son amour de l’Eucharistie, il s’exerce à renoncer à lui-même dans les petites choses et à vivre joyeux. Il meurt de tuberculose six ans plus tard, à la veille d’être ordonné prêtre, à Isola del Gran Sasso, dans les Abruzzes, le 27 février 1862.

Le martyrologe romain dit de lui qu’il était acolyte et qu’à l’âge de dix-huit ans, il renonça aux attraits du monde pour entrer dans la Congrégation de la Passion, « où, après cinq ans, atteint de tuberculose il vécut sa dernière année dans une union à Dieu très profonde et une charité fraternelle des plus délicates ».

S. Gabriel de N. D. des Douleurs, ou le « désir de vie » des jeunes | ZENIT - Français

SOURCE : https://fr.zenit.org/2021/02/27/s-gabriel-de-laddolorata-ou-le-desir-de-vie-des-jeunes/

San Gabriele dell'Addolorata

Cologna Spiaggia (Roseto degli Abruzzi, Abruzzo), chiesa di San Gabriele dell'Addolorata

Cologna Spiaggia (Roseto degli Abruzzi, Abruzzo, Italy), Saint Gabriel of Our Lady of Sorrows church

San Gabriele dell'Addolorata

Cologna Spiaggia (Roseto degli Abruzzi, Abruzzo), chiesa di San Gabriele dell'Addolorata

Cologna Spiaggia (Roseto degli Abruzzi, Abruzzo, Italy), Saint Gabriel of Our Lady of Sorrows church


SAINT GABRIEL de L'ADDOLORATA

Passionniste

(1838-1862)

Frère Gabriel de L'Addolorata (c'est-à-dire "de Notre-Dame des Sept-Douleurs") est le nom de religion que reçut François Possenti lorsqu'il fut entré chez les Passionnistes.

Dès son enfance, le jeune Saint professait une dévotion ardente envers la Sainte Vierge, dévotion qui lui avait été inspirée par les soins attentifs de sa mère. Pendant le temps de sa scolarité, cette dévotion s'intensifia sous l'influence de ses maîtres religieux, les Frères des Écoles Chrétiennes et les Pères Jésuites.

Aussi la divine Mère avait-Elle pour lui des attentions toutes particulières. Et on ne s'étonnera pas qu'Elle soit intervenue Elle-même dans l'appel du jeune homme à la vie religieuse.

A Spolète (Italie), on vénère une délicieuse et très antique image de la Madone, que l'on porte en procession dans la ville, le jour octave de l'Assomption. Personne ne voudrait manquer cette procession ni refuser de s'unir aux manifestations pieuses d'un peuple entier en l'honneur de la sainte image. Chacun s'efforce de se trouver sur son passage, de la contempler avec dévotion, dans l'espoir d'en obtenir quelque faveur particulière.

En 1856, comme les années précédentes, François Possenti se trouvait au milieu de la foule. Mais, cette fois, dès qu'il eut porté les yeux sur l'image de la Vierge, il se sentit profondément ému. Il avait aperçu la Sainte Vierge le regarder avec une maternelle tendresse; il L'avait entendue lui dire: "François, le monde n'est plus pour toi; il te faut entrer en religion."

Il entra donc chez les Passionnistes. Il y vécut saintement, puis y mourut en prédestiné, âgé de 24 ans, après six ans seulement de vie religieuse. Canonisé il y a peu d'années, il est devenu un des patrons de la jeunesse. Nous l'invoquons sous le nom de saint Gabriel de l'Addoorata, et sa fête se célèbre le 27 février.

La tendresse que saint Gabriel avait pour la Sainte Vierge atteignait à une véhémence qu'on ne saurait exprimer. Son coeur était comme un brasier brûlant d'amour pour sa tendre Mère. Et si vive que fût sa dévotion mariale pendant qu'il vivait encore dans le monde, elle n'était, pourtant, que l'ombre, pour ainsi dire, de celle qu'il manifesta une fois devenu religieux.

Dès son noviciat, il s'appliqua constamment à une union intime avec sa Mère du Ciel dans ses pensées, ses affections, ses paroles, ses actions. Il en était venu à ne plus perdre le souvenir de Marie, souvenir qui ne le quittait pas même pendant le sommeil, car ses rêves les plus fréquents avaient la Mère de Dieu pour objet.

La Sainte Vierge était le sujet le plus ordinaire de ses conversations. Il avait toujours quelque chose de nouveau à dire de Sa tendre Mère, et il faisait l'édification de tous ceux qui l'écoutaient. Ses lettres n'étaient qu'une longue louange de sa bonne Mère, qu'il désirait tant voir aimée et honorée des siens. Sans cesse, il leur recommandait la lecture du livre de saint Alphonse de Liguori intitulé "Les gloires de Marie".

C'est par amour pour la Sainte Vierge qu'il voulut s'appeler Frère Gabriel de Notre-Dame des Sept-Douleurs.

En esprit de pénitence et comme moyen d'écarter de lui tout ce qui aurait pu le détourner du souvenir constant de la divine Vierge, Frère Gabriel pratiquait strictement la modestie des yeux. Après cinq ans de cette pratique, il en était arrivé à ne plus avoir de distractions pendant ses prières.

Le jeune Saint s'était imposé un grand nombre de pratiques pieuses en l'honneur de Marie. L'une de ses plus chères dévotions était sa coutume d'offrir chaque jour à la bonne Mère un bouquet de petites mortifications, qu'il multipliait de façon étonnante. Mais il savait, et n'oublia jamais, que sa principale obligation de religieux était l'exacte observance de sa Règle.

Il était également plein d'ardeur pour faire partager à tous sa dévotion envers Marie. Il voulait s'engager par voeu particulier à étendre le règne de Marie. À la grande joie de son coeur, ses Supérieurs lui permirent de faire ce voeu apostolique.

Son agonie ne fut qu'une douce extase. Quelques instants avant de rendre le dernier soupir, il demanda l'image de Notre-Dame des Sept-Douleurs. L'ayant reçue, il la couvrit d'abord de baisers, puis la plaça sur son coeur, où il la pressa fortement de ses deux mains jointes. Soudain, un céleste sourire épanouit son visage, et c'est dans cette attitude qu'il rendit son âme.

F. Georges-Maurice, Cortège Marial, Tome II, p. 32-33

SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_gabriel_de_l_addolorata.html

San Gabriele dell'Addolorata

Terni (Umbria), cattedrale di Santa Maria Assunta - Statue della facciata - San Gabriele dell'Addolorata

Terni (Umbria, Italy), Santa Maria Assunta cathedral - Statues on the facade - Saint Gabriel of Our Lady of Sorrows


Saint Gabriel (Gabriele) de l'Addolorata

Acolyte passioniste

Gabriel de l'Addolorata (dans le siècle Francesco Possenti), onzième de treize enfants, naît le 1er mars 1838 à Assise, en Ombrie, alors États pontificaux.

Son père, Sante, était gouverneur des États pontificaux. Lorsque ce dernier fut nommé assesseur à Spolète, le jeune Francesco y fit ses études chez les Frères des écoles chrétiennes puis au collège des Jésuites. 

Il entre à dix-huit ans au noviciat des Passionistes où il reçoit le nom de frère Gabriel de l'Addolorata (en français « Notre-Dame-des-Sept-Douleurs ») pour laquelle il avait une dévotion particulière. De constitution fragile il développa une attention fidèle à la Règle et un amour joyeux envers Jésus crucifié. Il eut comme compagnon de noviciat Bernardo Maria di Gesù (Cesare) Silvestrelli (béatifié le 16 octobre 1988).

Il fit ses études de philosophie en 1858 à Pieve Torina (Macerata) auprès du Vénérable Norberto Cassinelli qui le suivit toute sa vie.

En 1859 il poursuivit ses études de théologie à Isola del Gran Sasso.

En 1861 il reçut les ordres mineurs à la cathédrale de Penne (Pescara).

Il mourut de tuberculose le 27 février 1862 demandant à la Vierge de la rejoindre vite.

Gabriele dell’Addolorata a été béatifié le 30 mai 1908 par saint Pie X (Giuseppe Melchiorre Sarto, 1903-1914) et canonisé par le Pape Benoît XV (Giacomo della Chiesa, 1914-1922) le 13 mai 1920. Il est le co-patron de l'Action catholique et des Abruzzes.

Son sanctuaire à Isola del Gran Sasso est visité chaque année par un million de pèlerins.

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SOURCE : http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170227&id=13710&fd=0

San Gabriele dell'Addolorata

 East Narra Event Center Mall (Marikina Heights, Marikina City) Roman Catholic Diocese of Antipolo Gabriel of Our Lady of Sorrows Saint Gabriel of Our Lady of Sorrows Parish Church (East Drive, Marikina Heights, Marikina City) 


Saint Gabriel de la Vierge des Douleurs, confesseur

Dans les Abruzzes, déposition de St Gabriel de l’Addolorata, acolyte, en 1862. Religieux passioniste depuis 1856, mort de la tuberculose, canonisé en 1920. Fête le 13 avril 1932.

Gabriel, né à Assise en Ombrie, et nommé François en souvenir de son séraphique compatriote, révéla une âme d’une rare qualité. Étant adolescent, par une faveur de Dieu qui, dans sa miséricorde, l’invitait depuis longtemps à une vie plus parfaite, il tomba malade et n’éprouva plus que du dégoût pour la vanité du siècle. Entré dans l’Institut des Clercs de la Passion, il choisit le nom de Gabriel de la Vierge des douleurs pour rappeler sans cesse le souvenir des joies et des souffrances de la Vierge. Il l’honorait par toutes les formes de dévotion et surtout il avait tant de tristesse à la contempler affligée par les tourments de Jésus qu’il répandait des flots de larmes. Il garda intacte la fleur de la virginité et, mettant à profit l’austérité de sa congrégation, entièrement crucifié au monde, il vécut uniquement pour Dieu. Ayant ainsi rempli la brève durée de sa vie par la pratique de toutes les vertus, consumé plutôt par le feu de la charité que par la violence de la maladie, réconforté par le secours de la divine Mère, il s’envola aux cieux en 1862. Par la suite, le Pape saint Pie X l’inscrivit au nombre des bienheureux et Benoît XV au nombre des saints. Pie XI daigna étendre son office et sa messe à l’Église universelle.

 Vie de St Gabriel

François Possenti naît à Assise (PG) le 1er mars 1838, onzième des treize enfants. Son père Sante est gouverneur dans les États Pontificaux, sa mère Agnès Frisciotti est une dame noble de Civitanova Marche, qui malheureusement meurt à 42 ans laissant François encore bébé. La famille est obligée de se déplacer plusieurs fois à cause du travail du père avec ce que cela occasionne comme déracinement et malaises.

En 1841 Sante est nommé assesseur de Spoleto. La famille accède à un niveau social élevé et vit dans la crainte de Dieu. Chaque soir, on récite le saint rosaire. Les souffrances ne manquent pas. Des treize enfants, il n’en reste que huit. Mais tout cela est loin d’affaiblir le caractère vivace et joyeux de François. À treize ans il commence les études au lycée des Jésuites. C’est un étudiant brillant ; il réussit dans toutes les matières et particulièrement en littérature. Il décroche prix et mérites. Il s’habille de manière élégante, est sûr de lui-même et s’adonne à des plaisanteries spirituelles. Il produit des caricatures de ses compagnons de classe.

Il aime les fêtes et la danse, mais il reste bon. On raconte qu’il aurait poursuivi en le menaçant un de ses amis qui lui avait fait on ne sait quelle mauvaise avance. Pour obtenir la (grâce de la) guérison d’une grave affection à la gorge, il promet de s’enfermer au couvent et il a tenté de le faire. Mais l’attraction de la vie sans soucis et les appels du monde l’ont toujours dévié. Même son père Sante n’était pas du tout content. Une vie apparemment exemplaire qui concilie poliment le monde et Dieu.

Mais il n’en est pas ainsi. Quiconque ne rassemble pas avec moi disperse, dit le Seigneur, et les talents ne peuvent pas être enfouis sans culpabilité. Que des fois il se sent dire : « Je n’ai pas besoin d’aller à l’église ou de prendre part à quelque groupe que ce soit. Je ne fais de tort à personne, j’accomplis consciemment mon travail ». Mais il n’y a pas de sainteté sans projet, fruit d’une décision. Cette décision, François l’a prise le 22 août 1856, quand la Madonne de l’image portée en procession lui dit : "Cecchino que fais-tu dans le monde ? La vie religieuse t’attend".

La Vierge, à la dévotion de laquelle il avait été éduqué en famille, l’accompagnera toujours. Il s’appellera Gabriel de la Mère des Douleurs, en l’honneur de Marie. Elle sera le secret de sa rapide ascension spirituelle en six ans seulement ; ce qui fera dire à son compagnon du noviciat, le Bienheureux Bernard Silvestrelli : "Ce garçon nous a volé notre passé". C’est bien là un axiome de la mariologie montfortaine : Marie est la voie la plus courte pour arriver à Jésus.

Saint Gabriel est connu précisément pour son amour extraordinaire pour Marie Mère des Douleurs, "son Paradis". Le prénom pris en endossant l’habit religieux devient un programme de vie. Gabriel a appris à contempler la passion de Jésus dans le cœur douloureux de Marie et à contempler les douleurs de Marie dans le cœur transpercé du Christ. De la même manière qu’il a fait le vœu d’aimer et faire aimer Jésus-Crucifié, de même il fait le vœu d’aimer et faire aimer Marie, Mère des Douleurs. L’amour de Gabriel pour Marie Mère des Douleurs fut un amour concret. Il avait promis de ne jamais dire non lorsqu’on lui faisait une requête, par amour pour Marie. Dans les épreuves et les tentations, il répétait : "Ne voudras-tu pas te vaincre par amour pour Marie ?". C’était l’arme qui lui faisait surmonter toutes les difficultés. À cela, Gabriel ajoute une intense vie de prière et une lutte acharnée contre toute forme de péché. On raconte souvent l’épisode dans lequel Gabriel surveille avec anxiété son directeur, le vénérable P. Norbert Cassinelli et le supplie de lui dire s’il voit en lui quelque péché car, dit-il : "je veux l’arracher à tout prix de ma vie" et il accompagne son intention d’un grand geste de la main.

Sa course vers la sainteté ne lui pèse pas ; il est toujours serein et joyeux. De Morrovalle il écrivait à son père : "Ma vie est un continuel jouir. La joie que j’éprouve en vivant dans cette maison est presque indicible". Pourtant, sa vie fut une continuelle épreuve : mais quand il y a l’amour, même la croix se transforme en joie.

Où se trouve le secret de sa sainteté ? "Qu’a-t-il fait d’extraordinaire ?", se demandaient ses confrères, face à tant de miracles. Son saint directeur disait : "Gabriel a travaillé avec son cœur". Il a toujours dit “si” à Dieu, c’est le saint du quotidien, le saint des petites choses. Il accepte sereinement sa maladie, la tuberculose, qui aura raison de lui à 24 ans. Il meurt dans une extase paradisiaque en priant : "Ma Mère, fais vite". C’est le 27 février 1862, à l’aube, réconforté par la vision de la Madonne qu’il avait tant aimée. Le reste c’est de l’histoire actuelle que tout le monde connaît.

SOURCE : http://www.introibo.fr/27-02-ou-28-02-St-Gabriel-de-la



Saint Gabriel of Our Lady of Sorrows

Also known as

Francesco Possenti

Francis Possenti

Gabriel of the Blessed Virgin

Gabriel of the Sorrowful Mother

Gabriel Possenti

Gabriel Marie Possenti

Gabriele dell’Addolorata

Memorial

27 February

Profile

One of thirteen children. After a youth devoted to the world and society, attending the theatre, chasing women and the hunt, he was led to the Passionist Order by Our Lady, making his profession on 22 September 1857. His life was not marked by great events or controversy, but given to prayer, sacrifice, and a devotion to Our Lady and the contemplation of her sorrows over the suffering of Jesus. Many miracles are attributed to him after his death. Cured Saint Gemma Galgani when she prayed for his intervention. Pope Benedict XV gave him as a pattern for young people.

Born

1 March 1838 at AssisiItaly

Died

27 February 1862 at AbruzziItaly of tuberculosis

Name Meaning

God is my strength; God is mighty; strong man of God; the strength of God

Venerated

14 May 1905 by Pope Pius X

Beatified

31 May 1908 by Pope Pius X

Canonized

13 May 1920 by Pope Benedict XV

Patronage

AbruzziItaly (proclaimed on 1 June 1964 by Pope Paul VI)

Catholic Action

clerics

students

young people in general

Storefront

hand painted medals

Additional Information

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Catholic Encyclopedia

New Catholic Dictionary

Pictorial Lives of the Saints

Saints of the Day, by Katherine Rabenstein

The Holiness of the Church in the 19th Century

A Youthful Hero of Sanctity, by Father Reginald Lummer, C.P.

read online

download in EPub format

Saint Gabriel, Passionist, by Father Camillus J Hollobough, C.P.

read online

download in EPub format

books

Gabriel of Our Lady of Sorrows: Life and Prayers, by Gabriele Cingolani

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

Saint Gabriel Possenti, Passionist: A Young Man in Love, by Gabriele Cingolani

other sites in english

1001 Patron Saints and Their Feast Days, Australian Catholic Truth Society

Catholic Culture

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Cradio

Domestic-Church.Com

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Father Z

Franciscan Media

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St Gabriel

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Readings

I will attempt day by day to break my will into pieces. I want to do God’s Holy Will, not my own! – Saint Gabriel Possenti

Love Mary! She is loveable, faithful, constant. She will never let herself be outdone in love, but will ever remain supreme. If you are in danger, she will hasten to free you. If you are troubled, she will console you. If you are sick, she will bring you relief. If you are in need, she will help you. She does not look to see what kind of person you have been. She simply comes to a heart that wants to love her. She comes quickly and opens her merciful heart to you, embraces you and consoles and serves you. She will even be at hand to accompany you on the trip to eternity. – Saint Gabriel of the Sorrowful Mother

MLA Citation

“Saint Gabriel of Our Lady of Sorrows“. CatholicSaints.Info. 14 June 2023. Web. 27 August 2025. <https://catholicsaints.info/saint-gabriel-of-our-lady-of-sorrows/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-gabriel-of-our-lady-of-sorrows/

San Gabriele dell'Addolorata

Roman Catholic Diocese of Antipolo Gabriel of Our Lady of Sorrows Saint Gabriel of Our Lady of Sorrows Parish Church (East Drive, Marikina Heights, Marikina City)


Book of Saints – Gabriel of the Seven Dolours

Article

(Saint) (May 31) (19th century) A Passionist Brother who, though only in his twenty-fourth year when called to his reward, had attained by heroic self-denial and humility and by a consuming devotion to Our Lord’s Passion, to a high degree of sanctity. He died A.D. 1862, and was canonized by Pope Benedict XV. (A.D. 1920).

MLA Citation

Monks of Ramsgate. “Gabriel of the Seven Dolours”. Book of Saints1921. CatholicSaints.Info. 19 March 2016. Web. 27 August 2025. <https://catholicsaints.info/book-of-saints-gabriel-of-the-seven-dolours/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-gabriel-of-the-seven-dolours/

San Gabriele dell'Addolorata

 church San Gabriele dell'Addolorata (Terni, Umbria, Italy)


Gabriel of Our Lady of Sorrows (Possenti), CP

Born in Assisi, Italy, March 1, 1838; died on Isola di Gran Sasso, Abruzzi, Italy, on February 27, 1862; canonized in 1920.

Francis Possenti, the 11th of thirteen children of the lawyer Sante Possenti, was raised in a wealthy family that was both pious and cultured. His mother died when he was only four years old, and his father had just been appointed the registrar of Spoleto.

He was so inordinately vain and innocently, but passionately, devoted to worldly pleasures, that his friends referred to him as il damerino ('the ladies' man'). Before he finished school at the Jesuit college at Spoleto, he fell dangerously ill, and he promised that if he recovered, he would enter religious life. Upon his recovery, however, he did not act immediately upon his promise. Sure, he joined the Jesuits at age 17 but delayed entering the novitiate.

A year or two later, when he fell ill again, he renewed his promise. Once again he recovered. This time he fulfilled his vow and astonished everyone when he announced that he was entering the Passionist Order at Morovalle near Macerata immediately upon his graduation in 1856.

His religious life was one of love throughout--joyous love made all the sweeter by the penances prescribed by his rule, which he fulfilled to the letter. There was nothing extraordinary about him except his fidelity to prayer, his love of mortification, and his joyfulness of spirit. He was ordained, but, at the age of 23, just after finishing his studies, he was stricken with tuberculosis and died at age 24. Through his intercession it is believed that Saint Gemma Galgani was cured of spinal tuberculosis (Attwater, Benedictines, Butler, Delaney, Encyclopedia, White).

Gabriel is the patron saint of students, particularly those in colleges and seminaries (acting as a model to them), of the clergy, and of young people involved in Catholic Action in Italy (White).

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0227.shtml

San Gabriele dell'Addolorata

Iglesia Espiritu Santo y Señor Mueve Corazónes, Miguel Hidalgo, Distrito Federal, México


St. Gabriel of Our Lady of Sorrows

Born in Italy into a large family and baptized Francis, he lost his mother when he was only four years old. He was educated by the Jesuits and, having been cured twice of serious illnesses, came to believe that God was calling him to the religious life. Young Francis wished to join the Jesuits but was turned down, probably because of his age, not yet 17.

Following the death of a sister to cholera, his resolve to enter religious life became even stronger and he was accepted by the Passionists. Upon entering the novitiate he was given the name Gabriel of Our Lady of Sorrows. Ever popular and cheerful, Gabriel quickly was successful in his effort to be faithful in little things. His spirit of prayer, love for the poor, consideration of the feelings of others, exact observance of the Passionist Rule as well as his bodily penances—always subject to the will of his wise superiors— made a deep impression on everyone.

His superiors had great expectations of Gabriel as he prepared for the priesthood, but after only four years of religious life symptoms of tuberculosis appeared. Ever obedient, he patiently bore the painful effects of the disease and the restrictions it required, seeking no special notice. He died peacefully on February 27, 1862, at age 24, having been an example to both young and old. Gabriel of Our Lady of Sorrows was canonized in 1920.

SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/saint-gabriel-of-our-lady-of-sorrows/

San Gabriele dell'Addolorata

Gabrielis a Virgine Perdolente picture of St. Gabriel of Our Lady of Sorrows Parish Rectory, Office and Convent in the Interior and Main facade of the San Miguel Church, Manila Saint Michael bronze statue at the San Miguel Church, Manila San Miguel Church (Manila) The Regal Parish and National Shrine of Saint Michael and the Archangels, Leopold Mandić portrait Malacañang Palace San Miguel San Miguel, Manila San Rafael Street corner Jose Laurel Street from General Solano Street.


Bl. Gabriel Possenti

Passionist student; renowned for sanctity and miracles; born at Assisi, 1 March, 1838; died 27 February, 1862, at Isola di Gran Sasso, Province of Abruzzo, Italy; son of Sante Possenti and Agnes Frisciotti; received baptismon the day of his birth and was called Francesco, the name by which he was known before entering religion,educated at the Christian Brothers' School, and at the Jesuit college at Spoleto. Immediately after the completion of his secular education, he embraced the religious state; on 21 September, 1856 he was clothed with the Passionist habit, and received the name of Gabriele dell' Addolorata. He made his religious professionon 22 September, 1857, and then began his ecclesiastical studies as a Passionist student. He was gifted with talent of a higher order and with a wonderful memory; and in his exact observance of rule, his spirit of prayer, and his fervent devotion to the Passion of our Lord, to the Holy Eucharist, and to the Dolours of the Blessed Virgin. In the sixth year of his religious life he died of consumption; his death was that of the just, holy and edifying, and he was buried in the church attached to the retreat at Isola di Gran Sasso where his remains are still entombed, and where numerous prodigies have been wrought, and numerous conversions effected, through his intercession.

Little was known of Gabriel's extraordinary spiritual gifts during his life. He was not singular, he conformed himself to the community life; he was only a fervent and exemplary Passionist novice and student hidden from the world in the cloister. After death, this young religious in a few years was declared venerable by the Church, thereby testifying that he had practised all the virtues in a heroic degree; and he was beatified and raised to the honours of the altar, by special privilege of the supreme pontiff before he was fifty years dead.

His solemn beatification took place on 31 May, 1908, in the Vatican basilica, in the presence of the cardinalsthen in Rome, of the Passionist fathers resident in Rome and of representatives from all the provinces of the congregation. Among those present were many who had known the beatified during his life, including one of his brothers, Father Norbert, C.P., his old spiritual director and confessor and Signor Dominico Tiberi, who had been miraculously cured through his intercession. [Editor's Note: Gabriel was canonized in May of 1920.]

The Mass and Office in honour of Blessed Gabriel are allowed to the whole Passionist congregation, and hisfeast day is celebrated on 31 May. It is the express wish of Leo XIII and Pius X that he should be regarded as the chief patron of the youth of today, and especially as the patron of young religious, both novices and professed, in all that concerns their interior lives.

Devine, Arthur. "Bl. Gabriel Possenti." The Catholic Encyclopedia. Vol. 6. New York: Robert Appleton Company, 1909. 27 Feb. 2016 <http://www.newadvent.org/cathen/06330c.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Christine J. Murray.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. September 1, 1909. Remy Lafort, Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2020 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/06330c.htm

San Gabriele dell'Addolorata


The Holiness of the Church in the Nineteenth Century – Blessed Gabriel of the Mother of Sorrows

Saintly youths are a great joy to the Church. Prominent among those of the nineteenth century is the Blessed Gabriel of the Mother of Sorrows, a member of the Congregation of the Passion. Leo XIII used to call him “the Saint Aloysius of our days.” His family name was Francis Posenti. His father was a well-to-do civil official of renowned Assisi in Umbria. Here Francis was born on 1 March 1838, the eleventh of thirteen children. To facilitate the higher education of his children, the father moved to Spoleto in 1842. Unfortunately, however, the mother died soon after. But the father was a deeply religious man. He spent an hour in prayer every morning and then went to Mass, bringing the children with him. Every night he questioned his children to learn where they had been that day and what they had done, then he said prayers in common, always adding some instruction and admonition. What he most insisted on was the avoidance of bad companions.

Francis received his elementary training from the Brothers of Saint John Baptist de la Salle, and made his higher studies in the college of the Society of Jesus at Spoleto. From his early years he showed generosity and self-control, he was docile and obedient and had a great liking for spiritual things. But his character had also some dangerous leanings. He was very impulsive and inclined to anger. It was not bad will, however, and whenever his temper carried him away, at once there came repentance and each time he humbly asked his father’s forgiveness. Another tendency might have been still more dangerous. He made rapid progress in his studies, was proficient in all branches and won great applause when he appeared in public Besides, he had agreeable manners and a cheerful temperament, so that he was beloved by all and was known only as “the genial Francis.” All this tended to foster his vanity and to end in a desire of pleasing men. Shoes, clothes, cravat, the cut of his hair had all to be of the latest fashion. He eagerly sought after lively and witty society, and delighted in novel-reading, hunting, and theater-going. In the latter he was always accompanied by his father and in all there had been nothing that passed the bounds of innocence. His particular delight was in dancing, and every one knew this. So when he unexpectedly entered the cloister, his professor announced the news to his classmates with the words: “Have you heard what has happened to the young dancer? Who would have thought it: He has left all and has entered the novitiate of the Passionists.” In spite of his inclination toward vanities, however, he had avoided bad companions on principle, and if any one dared utter an immodest word in his presence he was sure to get from Francis a sharp reproof. Still there is little doubt that in course of time the siren song of the world would have proved dangerous to him.

Francis had fallen sick and feared that he was going to die. He prayed fervently for health and promised to consecrate his life to God in a Religious Order. His prayer was heard, but it did not occur to his mind that he must fulfil his promise. A second time God cast him upon the sick-bed and a serious malady of the throat brought him near to death. In his distress he called on the martyr Andrew Bobola, S.J., who had just been beatified, renewing his promise to become a Religious. Again he was healed, this time consulting his confessor on the execution of his promise. But he kept putting the matter off and fell once more into the vanities of the world, although they now no longer left him at ease in conscience. Then, while hunting, he was dangerously wounded. Within a few days death robbed him of his dearest sister. This seemed to end his wavering and he made known his promise to his father. The latter, however, could not believe that his son was destined for the cloister and tried to drive the thought out of his head by engaging him in visits to the theater and in evening parties, and by expressing his desire that Francis should think of marrying a girl of respectable family.

At this moment the Blessed Virgin interposed. On the octave of the Assumption there is carried in solemn procession through the cathedral of Spoleto an ancient and much venerated picture of Mary. When it passed Francis it seemed to him that the Blessed Mother looked sharply at him while an interior voice spoke distinctly: “You know that you are not made for the world. Why, then, do you still remain in it? Enter soon into some Religious Order.” He was conquered and hid in a corner of the church to conceal his excitement and his tears. His confessor, Charles Bompiani, S.J., to whom he revealed his secret, approved the genuineness of his vocation and his intention of joining the Passionists. But Francis said nothing of his interior change to his friends.

At length, on 10 September 1856, he arrived at the novitiate of Morovalle, near Macerata. What had happened to Saint Aloysius now happened to him. As soon as he crossed the threshold of the cloister he was overwhelmed with a flood of joy, convinced that he was now in the place where his soul would find rest. On the feast of the Mother of Sorrows, the third Sunday in September, he was given the habit of the Order and the name, Gabriel of the Mother of Sorrows. He now wrote to his friends, taking leave of them and begging pardon for not having given them a better example. His separation from the world was now complete. He would work at his own perfection and the things of the world could no longer have interest for him. In return for this complete surrender God granted him such fulness of consolation and enlightenment that the empty joys of this world became a disgust to him. This great contempt he had conceived for the world excited the wonder of all. To his father, who had expressed some fear for his perseverance, he wrote: “It is impossible to desert so lovable a lord as Jesus Christ and so loving a lady as Mary.” It would be a mistake to think, however, that our cheerful young man had suddenly become pessimistic and melancholy. The serenity of his soul had in reality become far more pure and undisturbed. He had found all that his noble mind could long for. The charm of his genial, friendly character had a kindly influence on his brethren and on all who met him. Strangers who had made their retreat in the monastery, frequently would not leave without a talk with the friendly Gabriel. Young people asked for entrance into the religious state on the ground that they had seen a young religious from whose countenance there shone a heavenly gladness. Whenever Gabriel met with boys, he conversed in a friendly way with them and skilfully mingled with his talk some pious exhortation. After a year of noviceship he made his religious vows with a joyous heart.

The young religious made his philosophical and theological studies in Pievetorina and in Isola, near Penne. His religious fervor never relaxed but continually increased. He was not without trials, however. God permitted him to suffer violent temptations against faith and confidence and he experienced a great dryness in prayer. But his firmness remained unshaken during such assaults, his virtue struck only deeper root and soon heavenly consolations came again in manifold ways. “Meditation,” says his director, “always so kindled his fervor, that he would have done many things injurious to his health if he had not been so obedient and I had not carefully watched over him. I had no reason to urge him to virtue; on the contrary, I had often to moderate him. During the last days of his life I was obliged to forbid him the usual meditation because he would become so absorbed in the eternal truths that it was an effective hindrance to his health.” Love of the Crucified Saviour, of the Sacred Heart of Jesus, and of the Blessed Virgin were his chief virtues.

While Gabriel’s years of study were coming to their close, so, too, his earthly pilgrimage was nearing its end. When he was twenty-three years of age he was stricken with consumption. His strength rapidly declined and February 27, 1862, he died a holy death at Isola. His last words were to the Blessed Virgin. Remarkable miracles occurred at his tomb. The deaf, dumb, blind, and lame were cured in so surprising a way that the like is hardly to be found in the records of the saints. The decree of his beatification declares that “the miracles which glorified the beginnings of the Church one could behold renewed at his grave.” At the beatification, which took place on 31 May 1908 a brother of the Beatified was present. Since then the miracles at the grave of Blessed Gabriel have not ceased and application for his canonization has already been made. May he be a mighty protector of our youth, whose faith and morals are exposed to gravest dangers!

– this text is taken from The Holiness of the Church in the Nineteenth Century: Saintly Men and Women of Our Own Times, by Father Constantine Kempf, SJ; translated from the German by Father Francis Breymann, SJ; Impimatur by + Cardinal John Farley, Archbishop of New York, 25 September 1916

SOURCE : https://catholicsaints.info/the-holiness-of-the-church-in-the-nineteenth-century-blessed-gabriel-of-the-mother-of-sorrows/

San Gabriele dell'Addolorata


San Gabriele dell'Addolorata Religioso

27 febbraio

Assisi, Perugia, 1 marzo 1838 - Isola del Gran Sasso, Teramo, 27 febbraio 1862

Francesco Possenti nacque ad Assisi nel 1838. Perse la madre a quattro anni. Seguì il padre, governatore dello Stato pontificio, e i fratelli nei frequenti spostamenti. Si stabilirono, poi, a Spoleto, dove Francesco frequentò i Fratelli delle scuole cristiane e i Gesuiti. A 18 anni entrò nel noviziato dei Passionisti a Morrovalle (Macerata), prendendo il nome di Gabriele dell'Addolorata. Morì nel 1862, 24enne, a Isola del Gran Sasso, avendo ricevuto solo gli ordini minori. È lì venerato, nel santuario che porta il suo nome, meta di pellegrinaggi, soprattutto giovanili. È santo dal 1920, copatrono dell'Azione cattolica e patrono dell'Abruzzo. (Avvenire)

Etimologia: Gabriele (come Gabrio e Gabriella) = uomo di Dio, dall'assiro o forza, fortezza

Martirologio Romano: A Isola del Gran Sasso in Abruzzo, san Gabriele dell’Addolorata (Francesco) Possenti, accolito, che, rigettata ogni vanità mondana, entrò adolescente nella Congregazione della Passione, dove concluse la sua breve esistenza.

Immaginiamo un giovane studente di quasi diciotto anni. Un ragazzo di famiglia agiata (suo padre era un alto funzionario dello Stato Pontificio), di buona intelligenza, di carattere esuberante, aperto a tutto il fascino che la vita può offrire. Era un bel ragazzo, biondo di capelli, che teneva ben curati, di figura delicata e snella e di carnagione rosea.

Come tutti i giovani, ci teneva al proprio look: vestiva infatti bene (oggi si direbbe con abiti griffati), a volte anche in maniera raffinata. Ogni vestito lo portava in maniera signorile e distinta.

Era poi un ragazzo di buona compagnia, molto socievole, dalla battuta pronta e intelligente. Aveva anche recitato in qualche accademia, dove aveva incantato tutti con la sua voce dolce, maliosa ed evocatrice. Era ben consapevole di questo dono. Non amava certo la vita chiuso in casa, ma gli piaceva la natura, andare a caccia in allegra compagnia. Non disdegnava né le letture romanzesche, né il teatro e la danza (invidiava il fratello perché il padre gli aveva dato il permesso di... fumare). Aveva un debole per la musica come tanti giovani moderni.

Di carattere emotivo, sentimentale: era buono di cuore, facile a commuoversi davanti a spettacoli di miseria. Talvolta però bastava una minima scintilla per far nascere in lui reazioni di ribellioni e d’ira. Ma, a differenza di molti giovani dei nostri giorni, anche cristiani, non si vergognava affatto di andare in chiesa e di pregare. Ultimo particolare non trascurabile, anzi importante per dare il quadro completo del ragazzo: per un po’ di tempo non era rimasto insensibile ad un incipiente amore umano.

Abbiamo qui tutti gli ingredienti perché questo ragazzo faccia la sua strada nel mondo, approfittando di tutte le opportunità che la vita, agiata e fortunata, gli offrirà.

Invece questo giovane di diciotto anni andò in convento per diventare religioso passionista. Un taglio netto con gli interessi e abitudini, amicizie e progetti precedenti. Che cosa c’è stato all’origine di una tale “rivoluzione personale”?

Andiamo con ordine. Prima di diventare Gabriele dell’Addolorata il ragazzo si chiamava Francesco, Possenti di cognome. Era concittadino di Francesco e Chiara di Assisi. Nacque infatti in questa cittadina il 1° marzo del 1838, in una famiglia numerosa che suo padre Sante e la madre Agnese curavano e allevavano con amore. Il padre poi era un personaggio importante e facoltoso, un uomo in carriera quindi, ma che tuttavia si prese molto a cuore il compito dell’educazione civile e religiosa dei figli, preparandoli alla vita nei suoi aspetti belli e dolorosi. Anche Francesco conobbe ben presto la sofferenza.

“Tua mamma è lassù”

Quando si trovava già a Spoleto (per un nuovo incarico amministrativo del padre) alla tenera età di quattro anni perse la madre, morta a trentotto anni. Ogni volta che il piccolo cercava e invocava la presenza della mamma, gli rispondevano, puntando il dito verso il cielo, “Tua mamma è lassù”. Gli facevano lo stesso gesto quando gli parlavano della Madonna. E se chiedeva dove si trovasse la risposta era: “È lassù”. Francesco crebbe con il ricordo di queste due mamme, ambedue lassù, che vegliavano su di lui amorevolmente. Anche quando, in ginocchio, fin da piccolo recitava il Rosario accanto al padre, il pensiero correva nello stesso tempo alle sue due mamme in cielo. Così si comprende la grande e tenera devozione che Francesco avrà per la Vergine Maria. Nella sua camera poi aveva una statua della Madonna Addolorata nell’atto di sorreggere sulle ginocchia il suo Figlio Gesù morto. Francesco la contemplava a lungo, piangendo per i dolori della Madre davanti al Figlio. Questa “devozione” alle sofferenze della Madre di Gesù davanti a Gesù deposto dalla Croce, sono la spiegazione del nome che prese quando diventò religioso, a diciotto anni, nel 1856: Gabriele dell’Addolorata.

All’origine di questa conversione relativamente improvvisa vi sono due episodi significativi e importanti. Francesco aveva già perso oltre la madre anche due fratelli. Ma fu proprio la morte, a causa del colera, della sorella maggiore Maria Luisa (nel 1855) a scuotere profondamente il ragazzo, costringendolo a pensare ad una esistenza diversa da quella che aveva condotto fino a quel momento.
La perdita della sorella lo determina sempre più fortemente a prendere le distanze dalla vita di società e pensare più seriamente alla vita religiosa.

Si dice sempre che non dobbiamo aspettarci interventi diretti da parte di Dio per comunicarci la sua volontà ed il suo progetto su di noi. Dio ama parlare non in prima Persona ma attraverso le cause seconde, come possono essere gli avvenimenti, belli o brutti, piacevoli o dolorosi. Per Francesco questo lutto familiare grave era già stato un messaggio che lo aveva fatto riflettere sulla propria strada. Ma c’è stato anche qualcosa di soprannaturale, di diretto, una comunicazione in prima persona per Francesco. Da parte della Madonna.

Era il 22 agosto 1856. A Spoleto si celebrava una grande processione per solennizzare l’ultimo giorno dell’ottava dell’Assunzione. Anche Francesco era presente, anche lui inginocchiato tra la folla attende il passaggio della Madonna. Lei arriva, e sembra cercare tra la folla qualcuno. L’ha trovato e l’ha guardato. “Appena toccato da quello sguardo, scaturisce dal profondo del suo cuore un fuoco che divampa dolcissimo e inestinguibile. Ogni altro affetto, provato prima, è insipidità a paragone di quella forza d’amore da cui ora è tutto posseduto. Intanto ode distintamente una voce che lo chiama per nome e gli dice: «Francesco che stai a fare nel mondo? Tu non sei fatto per il mondo. Segui la tua vocazione». (Card. Giovanni Colombo)”. Fu la svolta radicale. La conversione alla santità.

Francesco diventa Gabriele di Maria Addolorata

Poco dopo, con il parere favorevole del confessore e contrario di suo padre (che lo aveva già come collaboratore nel suo lavoro amministrativo e non voleva rinunciare al suo aiuto) entrò nel noviziato dei Passionisti, presso Loreto. Sceglie il nome di Gabriele di Maria Addolorata. “Francesco sente di aver scelto finalmente la via giusta: «Davvero la mia vita è piena di contentezza» scrisse al padre, in attesa di un sano ripensamento e del ritorno a casa. «O papà mio, credete ad un figlio che vi parla col cuore sulle labbra: non baratterei un quarto d’ora di stare dinanzi alla nostra consolatrice e speranza nostra Maria Santissima, con un anno e quanto tempo volete, tra gli spettacoli e divertimenti del mondo». La vita religiosa non lo spaventò. «Il giovane diciottenne si adatta infatti con entusiasmo alla rigida regola della Congregazione, inaugura una vita di austera penitenza e mortificazione e segue con attenzione la formazione spirituale incentrata sull’assidua meditazione della passione di Cristo»” (F. De Palma).

Nel 1859 Gabriele e i suoi compagni si trasferiscono a Isola del Gran Sasso, in Abruzzo per continuare gli studi in vista del sacerdozio. Intensifica le sue pratiche di mortificazione e di autorinuncia a beneficio degli altri (poveri o compagni), approfondisce la spiritualità mariana, aggiungendo anche il voto personale di diffondere la devozione all’Addolorata.

La sua salute però si andava deteriorando, sia per la sua costituzione fisica fragile, sia per la vita rigida della comunità, sia per le sue privazioni volontarie supplementari. La tubercolosi polmonare lo condurrà alla morte, nel 1862, a soli 24 anni. Prima di morire chiese al suo confessore di distruggere il diario in cui aveva scritto le grazie ricevute dalla Madonna. Temeva infatti che il diavolo se ne potesse servire per tentarlo di vanagloria negli ultimi momenti del combattimento finale. Il confessore obbedì a questa sua ultima richiesta di umiltà. Gabriele lo ringraziò, ma noi abbiamo perso un prezioso documento di vita spirituale.

Sappiamo che da sempre i giovani nella loro crescita verso la maturità hanno bisogno di esempi e di modelli di identificazione. Spesso però questi modelli sono banali e superficiali, legati all’effimero, talvolta addirittura negativi, risultando invece che costruttivi distruttivi per la loro formazione. Oggi come ieri. Era così anche nel secolo scorso, ai tempi di Gabriele dell’Addolorata. Proprio per offrire un modello giovanile di santità coraggiosa e profonda sia la Congregazione dei Passionisti sia la Chiesa Cattolica accelerarono il processo di canonizzazione del giovane abruzzese. Non ultimo a spingere questo movimento fu la devozione dei fedeli nei confronti del loro conterraneo. L’intero iter fu abbastanza rapido. Gabriele fu dichiarato santo, e quindi proposto alla venerazione ed imitazione di tutti i fedeli ma specialmente dei giovani, il 13 maggio 1920 dal Papa Benedetto XV. Pochi anni dopo, nel 1926, Pio XI lo dichiarò Patrono della Gioventù Cattolica italiana.

Il ricordo di questo santo morto a soli 24 anni è molto vivo specialmente in Abruzzo, nel Santuario di Isola, che è meta di pellegrinaggio di centinaia di migliaia di giovani ogni anno. Questi ragazzi vedono in Gabriele un santo ancora oggi valido e moderno, un aiuto alla loro crescita umana e spirituale. Da ricordare e da imitare.

Autore: Mario Scudu sdb

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/31500

San Gabriele dell'Addolorata

Santuario di San Gabriele dell'Addolorata ad Isola del Gran Sasso d'Italia, Italia

San Gabriele dell'Addolorata

Il Santuario di San Gabriele dell'Addolorata, ai piedi del Gran Sasso, nel comune di Isola del Gran Sasso d'Italia, inprovincia di Teramo.


VIDEOMESSAGGIO DEL SANTO PADRE FRANCESCO
PER LA VEGLIA MARIANA INTERNAZIONALE DEI GIOVANI
PRESSO IL NUOVO SANTUARIO DI SAN GABRIELE DELL'ADDOLORATA (TE)

Cari amici,

sono contento di prendere parte alla Veglia mariana internazionale dei giovani in preparazione alla prossima Assemblea del Sinodo dei Vescovi, organizzata presso il nuovo Santuario di San Gabriele dell’Addolorata. È vero che sono fisicamente lontano da voi, ma grazie alle moderne tecnologie della comunicazione abbiamo la possibilità di azzerare le distanze. In realtà, noi cristiani sappiamo da sempre che l’unica fede e la preghiera concorde uniscono i credenti in tutto il mondo: si può dire che, anche senza saperlo, siamo stati i precursori della rivoluzione digitale!

Saluto il vostro Pastore, Mons. Lorenzo Leuzzi, che fin dall’inizio del suo ministero in mezzo a voi vi ha coinvolti nel cammino sinodale, e il Card. Lorenzo Baldisseri, Segretario Generale del Sinodo, che celebra la Santa Messa per voi.

Vorrei ora affidarvi alcuni pensieri che mi stanno particolarmente a cuore.

Il primo pensiero è per Maria. È bello che dei giovani preghino il Rosario, manifestando così il loro affetto per la Vergine. Il suo messaggio, del resto, è oggi più attuale che mai. E questo perché lei è una giovane tra i giovani, una «donna dei nostri giorni», come amava dire don Tonino Bello.

Era giovane — forse appena adolescente — quando l’Angelo le ha rivolto la parola, sconvolgendo i suoi piccoli progetti per renderla parte del grande progetto di Dio in Gesù Cristo. È rimasta giovane anche dopo, quando, malgrado l’incedere degli anni, si è fatta discepola del Figlio con l’entusiasmo dei giovani, e lo ha seguito fino alla croce con il coraggio che solo i giovani possiedono. Resta per sempre giovane, anche adesso che la contempliamo Assunta in Cielo, perché la santità mantiene eternamente giovani, è il vero «elisir di giovinezza» di cui abbiamo tanto bisogno. È la rinnovata giovinezza che ci ha portato la risurrezione del Signore.

Lo aveva capito bene San Gabriele dell’Addolorata, patrono degli studenti, un santo giovane innamorato di Maria. Lui, che aveva perso sua madre da bambino, sapeva di avere in Cielo ben due mamme che vegliavano su di lui. E così che si comprende il suo grande amore per la preghiera del Rosario e la sua tenera devozione per la Vergine, che volle associare per sempre al proprio nome quando, a soli diciotto anni, si consacrò a Dio nella Famiglia religiosa dei Passionisti, diventando Gabriele dell’Addolorata.

Come ho ribadito recentemente nell’Esortazione apostolica Gaudete et exsultate, «la santità è il volto più bello della Chiesa» (n. 9) e la trasforma in una comunità «simpatica» (cfr. n. 93). Se Sant’Ambrogio si diceva convinto che «ogni età è matura per la santità» (De virginitate, 40), senza dubbio lo è pure l’età giovanile. Non abbiate dunque paura di essere santi, guardando Maria, a San Gabriele e a tutti i santi che vi hanno preceduto e vi indicano la strada!

Il primo pensiero è per Maria. Il secondo pensiero è per i giovani collegati con voi da diverse parti del mondo per partecipare a questa Veglia. Saluto con affetto i giovani di Panamá, riuniti nel Santuario internazionale del Corazón de Maria con il Vescovo Mons. Domingo Ulloa Mendieta, con i quali mi incontrerò il prossimo anno in occasione della Giornata Mondiale della Gioventù; i giovani della Federazione Russa, raccolti nella Cattedrale della Trasfigurazione a Novosibirsk con il loro Vescovo Mons. Joseph Werth e il Delegato per i giovani di tutta la Russia Mons. Clemens Pickel; i giovani dell’Irlanda, collegati dalla Glencomeragh House, Casa di preghiera e formazione per i giovani, insieme al Vescovo Mons. Alphonsus Cullinan; e infine i giovani di Taiwan, radunati a Taiwan nella chiesa dedicata a Our Lady of Assumption. Proprio in questi giorni i Vescovi di Taiwan sono a Roma per la Visita «ad limina». Saranno contenti di sapere che i loro giovani pregano e che oggi sono anch’essi insieme al Successore di Pietro!

Cari giovani, uniti in preghiera da luoghi così lontani, voi siete una profezia di pace e di riconciliazione per l’intera umanità. Non mi stancherò mai di ripeterlo: non innalzate muri, costruite ponti! Non innalzate muri, costruite ponti! Unite le sponde degli oceani che vi separano con l’entusiasmo, la determinazione e l’amore di cui siete capaci. Insegnate agli adulti, il cui cuore si è spesso indurito, a scegliere la strada del dialogo e della concordia, per consegnare ai loro figli e ai loro nipoti un mondo più bello e più degno dell’uomo.

Il terzo e l’ultimo pensiero è per il Sinodo ormai vicino. Sapete già che la prossima Assemblea del Sinodo dei Vescovi sarà dedicata a «I giovani, la fede e il discernimento vocazionale», e che tutta la Chiesa è ormai da tempo intensamente impegnata nel cammino sinodale.

Incontrando tanti giovani come voi in occasione della Riunione pre-sinodale del marzo scorso, ho messo in guardia dal pericolo di parlare dei giovani senza far parlare i giovani, lasciandoli a «distanza di sicurezza». I giovani non mordono, possono avvicinarsi e hanno l’entusiasmo, e voi oltre l’entusiasmo avete la chiave del futuro.

Cari giovani, tornando nelle vostre famiglie e nelle vostre parrocchie — a Teramo, a Panamá, in Russia, in Irlanda, a Taiwan, — non lasciatevi zittire. Certo, chi parla può sbagliare, e anche i giovani qualche volta sbagliano, sono umani, peccando di imprudenza, per esempio. Ma non abbiate paura di sbagliare e di imparare dai vostri errori, così si va avanti. Se qualcuno — compresi i vostri genitori, i vostri sacerdoti, i vostri insegnanti — proverà a chiudervi la bocca, ricordate loro che la Chiesa e il mondo hanno bisogno anche dei giovani per ringiovanire se stessi. E non dimenticate di avere al vostro fianco alleati imbattibili: Cristo, l’eternamente giovane; Maria, donna giovane; San Gabriele e tutti i Santi, che sono il segreto della perenne giovinezza della Chiesa.

Grazie!

Copyright © Dicastero per la Comunicazione

La Santa Sede

SOURCE : https://www.vatican.va/content/francesco/it/messages/pont-messages/2018/documents/papa-francesco_20180512_videomessaggio-vegliamariana-teramo.html

San Gabriele dell'Addolorata

Santuario di San Gabriele dell'Addolorata ad Isola del Gran Sasso d'Italia


Gabriele dell'Addolorata

(1838-1862)

Beatificazione:

- 31 maggio 1908

- Papa  Pio X

 Celebrazione

Canonizzazione:
- 13 maggio 1920

- Papa  Benedetto XV

- Basilica Vaticana

 Celebrazione

Ricorrenza:
- 27 febbraio

Card. Parolin ai giovani: annunciate a tutti che Cristo vive

Religioso che, rigettata ogni vanità mondana, entrò adolescente nella Congregazione della Passione di Gesù Cristo, dove concluse la sua breve esistenza. Patrono dei giovani cattolici dell’Italia e dell’Abruzzo. Serviva i fratelli in difficoltà, era assiduo nella formazione cristiana. Era un giovane con la vita simile a quella dei suoi coetanei, sebbene colma del rapporto del tutto unico che lo univa a Dio

 "Davvero, la mia vita è piena di gioia”

Francesco Possenti nasce l’1 marzo del 1838 ad Assisi da una famiglia agiata. Undicesimo di 13 figli, a casa lo chiamano Checchino e già da piccolo impara a pregare, come gli insegnano i genitori che gli trasmettono una forte fede.

Il papà Sante, funzionario dello stato pontificio, dopo vari incarichi, viene nominato assessore a Spoleto e qui si trasferisce tutta la famiglia. Poco tempo dopo muore la mamma; Checchino ha appena 4 anni e a prendersi cura di lui sono soprattutto la sorella Maria Luisa, e la governante.

Studia dai gesuiti, dove cresce la sua devozione mariana già trasmessagli dall’educazione religiosa ricevuta, e, nell’ambiente del collegio, medita sulla vita di Cristo e sul contrasto fra i valori evangelici e il mondo.

Da adolescente si fa notare come giovane esuberante ed arguto, elegante e vivace. Ha un ottimo rendimento scolastico e frequenta volentieri la buona società spoletina. Si sente anche attratto e affascinato dalla vita religiosa, ma ama i divertimenti, frequenta sale da ballo e teatri e legge romanzi con avidità. I diversi lutti familiari lo segnano però profondamente.

Nel 1855 viene stroncata dal colera la sorella Maria Luisa. Francesco è provato enormemente dalla sua perdita, riflette sull’inconsistenza delle gioie umane e ripensa alla vita religiosa. Ma il padre cerca di dissuaderlo. È il 22 agosto del 1856 - ultimo giorno dell’ottava dell’Assunzione - quando per le vie di Spoleto si svolge la processione con l’immagine della Madonna venerata in duomo.

Francesco è tra la folla e nel momento in cui l’icona gli è davanti, percepisce chiaramente la Vergine rivolgergli delle parole: “Francesco, ancora non capisci che questa vita non è fatta per te? Segui la tua vocazione”. Quindici giorni dopo lascia Spoleto. Ha 18 anni. Si ferma a Loreto per pregare e colloquiare con Maria e a Morrovalle chiede di entrare fra i passionisti.

Appena novizio sceglie di farsi chiamare Gabriele dell’Addolorata e così descrive ai suoi familiari la sua nuova vita nella comunità religiosa: “La contentezza e la gioia che provo dentro questa casa è quasi indicibile a paragone dei divertimenti che prendevo fuori. Non cambierei un quarto d’ora passato qui dentro in preghiera davanti alla Madonna con un anno o quanto tempo volete pieno degli spettacoli e dei passatempi di Spoleto. Davvero, la mia vita è piena di gioia”.

Il 22 settembre 1857 professa i voti e nel giugno 1858 si trasferisce a Pieve Torina per perfezionare gli studi di filosofia e iniziare quelli di teologia per il sacerdozio. Qui moltiplica le pratiche ascetiche, continua a coltivare la devozione per l’Addolorata e si dedica ai poveri. Il 10 luglio dell’anno successivo viene inviato nel convento dell’Immacolata Concezione a Isola del Gran Sasso per prepararsi all’ordinazione.

Nel maggio 1861 Gabriele riceve a Penne gli ordini minori. Ma la sua salute è malferma: dimagrito, aggredito da febbri e difficoltà di respiro con tosse e dolori al petto, gli viene diagnosticata la tubercolosi. Muore il 27 febbraio 1862, all’età di 24 anni, stringendo al cuore l’immagine del Crocifisso con l’Addolorata.

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/gabriele-dell-addolorata.html

San Gabriele dell'Addolorata

L'urna con il resti di S. Gabriele nel moderno santuario

Reliques de saint Gabriel dans le sanctuaire d'Isola del Gran Sasso


GABRIELE dell'Addolorata, santo (al secolo Francesco Possenti)

di Stefania Nanni

Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 51 (1998)

Nacque il 1° marzo 1838 ad Assisi, dove il padre Sante Possenti, avvocato ternano, rivestiva la carica di governatore. Sposato ad Agnese Frisciotti, di agiata e devota famiglia di Civitanova Marche, da cui avrebbe avuto undici figli, nel 1841 Sante si trasferì con la famiglia a Spoleto in veste di assessore legale, cioè giudice del tribunale di prima istanza.

Nell'atmosfera cupa seguita alla morte della madre (gennaio 1842) la figura paterna rivestì un ruolo decisivo nella formazione di G., presto colpito da altri lutti familiari, in particolare dalla morte dei fratelli maggiori Paolo, Lorenzo (suicida a Roma), Adele e soprattutto Maria Luisa, eventi che segnarono profondamente la sua personalità indirizzandolo progressivamente verso il distacco dagli affetti e dalle gioie umane che caratterizza la sua vocazione religiosa.

A Spoleto G. studiò presso i fratelli delle Scuole cristiane fondate da G.B. de La Salle; dal novembre 1850 al settembre 1856 frequentò il collegio dei gesuiti per gli studi secondari: ottenne ottimi risultati nell'"oratione e carme latini", negli studi sull'"ode italiana", nella dottrina cristiana. Nel 1854 un suo componimento in prosa italiana fu premiato all'Accademia di poesia.

La frequentazione dei gesuiti affinò la sensibilità del giovane per la devozione mariana che la famiglia gli aveva trasmesso fin dall'infanzia; tra i suoi appunti scolastici in latino del 1853 si segnalano infatti due poesie mariane, Alla Vergine annunziata dall'angelo e Alla Vergine stante presso la croce. Anni dopo, G. dedicherà ai due temi mariani il proprio voto e il nome di religione. A conclusione degli studi compose una canzone dedicata al santuario spoletino della Madonna della Piaggia, che presentò il 5 sett. 1856 nel corso della premiazione scolastica tenuta nella chiesa dell'Immacolata Concezione.

Sotto la direzione dei gesuiti, nel clima devoto che si respirava a Spoleto dopo la caduta della Repubblica romana del 1849 e grazie alla valorizzazione delle comunità religiose e delle confraternite incentivata dal vescovo G. Sabbioni e dal suo successore G.B. Arnaldi, G. maturò una profonda pietà cristologica fatta di un'assidua partecipazione alle pratiche devote in onore del Sacro Cuore e della Madonna; il culto mariano otteneva proprio in quegli anni a Spoleto un vastissimo seguito popolare, amplificato dalle celebrazioni diocesane per la definizione del dogma dell'Immacolata Concezione e da una lunga serie di eventi catastrofici (i terremoti del 1851, le piogge torrenziali del '53, i pessimi raccolti del '54 e l'epidemia di colera dell'estate '55).

Seguendo la lezione ignaziana, G. leggeva e meditava la vita di Cristo intesa come impegno quotidiano del fedele e come strada per la contemplazione e la perfezione. Si faceva spazio nella sua sensibilità - accanto a quella "tinta […] di vanità, e di leggerezza" cui accennano le prime biografie - la centralità, ancora ignaziana, dell'eterno contrasto tra Cristo e il mondo che caratterizza la sua piena vocazione e i suoi scritti, insieme con la sensibilità per i deboli e i poveri maturata nelle attività caritative delle confraternite spoletine.

Frequentemente ammalato alle vie respiratorie, G. si impegnò a più riprese verso una vita di religione: dopo una grave malattia alla gola da cui ritenne essere guarito per intercessione celeste, chiese di essere ammesso alla Compagnia di Gesù. La sua vocazione tuttavia rimase incerta fino all'estate 1856, quando, su suggerimento del gesuita C. Bompiani, direttore del collegio spoletino, chiese l'ammissione al noviziato di Morrovalle, nei pressi di Macerata, una delle fondazioni della Congregazione della Ss. Passione fondata da Paolo della Croce nel 1720 e nota in tutto lo Stato Pontificio per le missioni popolari.

Le prime biografie e le testimonianze depositate al processo di canonizzazione - pur evidenziando il ruolo giocato dalla morte della sorella Maria Luisa nella scelta religiosa di G. - tramandano l'episodio prodigioso del 22 ag. 1856, cui una diffusa successiva storiografia attribuisce la vocazione religiosa del giovane: nel corso della grande processione spoletina per la Ss. Icone di Maria, Francesco "sentì interiormente" la voce della Madonna che lo indirizzava a lasciare il mondo e a farsi religioso. Le fonti non chiariscono completamente le ragioni che orientarono G. verso la Congregazione dei passionisti, ma certo la centralità cristologica che li caratterizza, la loro forte impronta mistica e la rigidità della regola si adattavano alla sensibilità di un giovane in fuga dalle "occasioni, conversazioni, teatri, libri e compagni cattivi".

G. raggiunse il noviziato passionista di Morrovalle il 6 sett. 1856, il 21 settembre, dopo le prove preliminari e gli esercizi spirituali, vestiva l'abito, assumendo il "cognome di devozione" di Gabriele dell'Addolorata; emise infine la professione religiosa perpetua. La scelta del nome rinviava con grande evidenza al segno mariano della sua vocazione, attraverso la simbologia dell'arcangelo Gabriele che annuncia l'Incarnazione (e rinvia all'Immacolata Concezione, nell'ampia eco che la definizione del dogma allora suscitava) e soprattutto attraverso quella della Madonna sofferente per la morte di Cristo, "unica scala per salire alla felice eternità".

Nel luglio 1858 G. si trasferì nel ritiro passionista di Pievetorina per gli studi filosofici: vi rimase fino al 4 luglio dell'anno successivo, quando - nell'ambito della riorganizzazione degli insediamenti passionisti e del loro sviluppo verso il Regno meridionale - partì con altri professi, sotto la guida del superiore p. Norberto di Santa Maria (poi suo biografo) per il ritiro dell'Immacolata Concezione di Isola, ai piedi del Gran Sasso. Qui, mentre la tubercolosi che lo aveva colpito si aggravava progressivamente, si segnalava per le virtù che caratterizzavano la sua professione religiosa e, successivamente, il suo modello di santità: la fedele osservanza della regola, le rigorose pratiche ascetiche, il voto mariano, l'esortazione al bene e all'obbedienza, la carità verso i pastori poveri della zona. Nel maggio del 1861 si recò presso la diocesi di Penne per ricevere la tonsura e gli ordini minori. Le condizioni di salute e le vicende politico-militari del 1860-61, specie per le frequenti incursioni di bande armate filoborboniche nella zona di Isola, non gli consentirono di ricevere l'ordinazione sacerdotale.

Morì a Isola (oggi Isola del Gran Sasso d'Italia) il 27 febbr. 1862 e fu inumato nella cripta della chiesa annessa al ritiro.

Insieme con la congiuntura politica, il sepolcro del giovane passionista ebbe un ruolo decisivo sugli esiti del processo di canonizzazione e sullo sviluppo dell'immenso culto popolare a lui dedicato. La comunità religiosa di Isola abbandonò il ritiro nel 1866, a seguito dei decreti di soppressione degli ordini religiosi, e prese a diffondere la storia del giovane professo che aveva dedicato il suo voto e la sua morte alla Madonna Addolorata. Nel 1868 venivano stampate a Torino le Memorie storiche sopra la vita e le virtù del giovane Francesco Possenti, tra i passionisti confratel G. dell'A., di P. Bonaccia, canonico spoletino; nel 1879 i passionisti commissionarono il ritratto di G. che ha poi segnato l'iconografia del santo.

Nel 1891 (terzo centenario della morte di Luigi Gonzaga, con la cui biografia quella di G. poteva richiamare analogie), su consiglio del card. L.M. Parocchi, il superiore generale della Congregazione, Francesco Saverio della Vergine Addolorata chiedeva l'introduzione della causa per la beatificazione. Il 17-18 ott. 1892, in occasione della riesumazione dei resti di G. a Isola richiesta al processo informativo, si verificarono i primi segnali di un vasto movimento di devozione e le prime guarigioni miracolose legate alla sua tomba, mentre i cantastorie e i cardatori della lana transumanti dalle montagne abruzzesi veicolavano la storia del "piccolo santo" e dei suoi miracoli ben prima che si concludessero i processi canonici celebrati a Spoleto, Terni, Isola, Penne, Albano, Teramo, Roma e conclusi nel 1897. G. dell'A. fu dichiarato beato da Pio X il 31 maggio 1908 e canonizzato il 13 maggio 1920 da Benedetto XV; compatrono della Gioventù cattolica italiana dal 1926, è patrono d'Abruzzo dal 1959. Il santuario a lui dedicato, costruito a partire dal 1894 con il ritorno dei passionisti a Isola e rinnovato dal 1973, è un grande centro di pellegrinaggio e devozione.

Gli Scritti di s. Gabriele dell'Addolorata, studente passionista, sono stati pubblicati a Teramo nel 1963, a cura di B. Ceci; le Lettere familiari ed altri scritti, a cura di T. Zecca, a Pescara nel 1981.

Fonti e Bibl.: Archivio segr. Vaticano, Fondo Riti, Processi, voll. 3700-3708: "Processi di beatificazione e canonizzazione di s. G."; P. Bonaccia, Memorie storiche sopra la vita e le virtù del giovane Francesco Possenti, tra i passionisti confratel G., Torino 1868; Germano di San Stanislao, Vita di s. G., studente passionista, Roma 1924; S. A. Battistelli, S. G. chierico passionista, Roma 1944; P. Gorla, S. G. passionista, Caravate-Torino 1951; S. G. e la sua spiritualità. Atti del IX Convegno di spiritualità passionista, Teramo 1965; G. Poage, Figlio della Passione. S. G., Milano 1965; Fonti storico-bibliografiche di s. G., studente passionista, a cura di N. Cavatassi - F. Giorgini, Teramo 1969 (edizione critica delle fonti processuali; alle pp. 176-219: Norberto di Santa Maria, Della vita e virtù di confratel G. di Maria Addolorata. Cenni); Teotimo, Storia del convento di S. Gabriele, Teramo 1969; L. Ravasi, Sante Possenti padre di s. G., Roma 1972; F. Pozzi, S. G. studente passionista, Teramo 1973; M. Petrocchi, Storia della spiritualità italiana, III, Roma 1979, pp. 92 s.; F.G. Zicchetti, S. G., compatrono della Gioventù cattolica italiana, Teramo 1982; S. G. e il suo tempo. Studi, ricerche, documentazione.Atti del Convegno… 1982, Teramo 1983.

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SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/santo-gabriele-dell-addolorata_(Dizionario-Biografico)/

San Gabriele dell'Addolorata

 Gabriel von der Schmerzhaften Muttergottes (Gemälde im Pfarrsaal von Völs am Schlern)
Saint Gabriel de Notre-Dame des Douleurs (peinture dans la salle paroissiale de Fiè allo Sciliar).


VIDEOBOTSCHAFT VON PAPST FRANZISKUS
AN DIE TEILNEHMER EINER INTERNATIONALEN
MARIANISCHEN GEBETSVIGIL

Liebe Freunde!

Mit Freude nehme ich an der internationalen marianischen Gebetsvigil der Jugendlichen zur Vorbereitung der kommenden Bischofssynode teil, die bei der neuen Wallfahrtskirche des heiligen Gabriel von der Schmerzhaften Jungfrau veranstaltet wird. Es ist wahr, dass ich räumlich weit von euch entfernt bin, aber dank der modernen Kommunikationstechnik haben wir die Möglichkeit, die Entfernung aufzuheben. In Wirklichkeit wissen wir Christen seit jeher, dass der eine Glaube und das einträchtige Gebet die Gläubigen in der ganzen Welt vereint: Man kann sagen, dass wir, auch ohne es zu wissen, die ersten Vorläufer der digitalen Revolution waren!

Ich grüße euren Hirten, Bischof Lorenzo Leuzzi, der euch von Beginn seines Dienstes unter euch in den synodalen Weg einbezogen hat, und Kardinal Lorenzo Baldisseri, Generalsekretär der Synode, der die heilige Messe für euch feiert. Nun möchte ich euch einige Gedanken anvertrauen, die mir besonders am Herzen liegen.

Der erste Gedanke gilt Maria. Es ist schön, dass Jugendliche den Rosenkranz beten und so ihre Zuneigung zur Jungfrau Maria zum Ausdruck bringen. Ihre Botschaft ist im Übrigen aktueller denn je. Und zwar deshalb, weil sie eine Jungendliche unter Jugendlichen ist, eine »Frau unserer Zeit«, wie Don Tonino Bello gerne zu sagen pflegte.

Sie war jung, vielleicht hatte sie gerade eben das Alter Heranwachsender erreicht, als der Engel das Wort an sie richtete und ihre kleinen Pläne umstürzte, um sie Teil des großen Planes Gottes in Jesus Christus werden zu lassen. Auch danach ist sie jung geblieben, als sie trotz voranschreitender Jahre mit jugendlicher Begeisterung Jüngerin ihres Sohnes wurde und ihm mit jenem Mut, den nur die jungen Menschen haben, bis unter das Kreuz nachfolgte. Sie bleibt ewig jung, auch jetzt, wo wir sie als in den Himmel Aufgenommene betrachten, weil die Heiligkeit ewig jung hält. Sie ist das wahre »Jugendelixier«, das wir alle so sehr brauchen. Es ist die erneuerte Jugend, uns gebracht durch die Auferstehung des Herrn.

Das hatte der heilige Gabriel von der Schmerzhaften Jungfrau, Patron der Schüler und Studenten, gut verstanden, ein junger, in Maria verliebter Heiliger. Er hatte als Kind seine Mutter verloren und wusste, dass er zwei Mütter im Himmel hatte, die über ihn wachten. So werden seine große Liebe zum Rosenkranz und seine zärtliche Verehrung der Jungfrau Maria verständlich, die er für immer dem eigenen Namen hinzufügen wollte, als er sich mit nur 18 Jahren in der Ordensfamilie der Passionisten Gott weihte und Gabriel »von der Schmerzhaften Jungfrau« wurde.

Wie ich kürzlich im Apostolischen Schreiben Gaudete et exsultate unterstrichen habe, ist »die Heiligkeit das schönste Gesicht der Kirche« (Nr. 9) und verwandelt diese in eine »sympathische« Gemeinschaft (vgl. Nr. 93). Der heilige Ambrosius war überzeugt, dass »jedes Alter für die Heiligkeit reif ist« (De virginitate, 40), und so gilt dies zweifellos auch für die Jugendzeit. Habt also keine Angst, heilig zu sein, indem ihr auf Maria, den heiligen Gabriel und alle Heiligen blickt, die euch vorausgegangen sind und euch den Weg zeigen!

Der erste Gedanke gilt Maria. Der zweite Gedanke gilt den Jugendlichen, die aus verschiedenen Teilen der Welt zugeschaltet sind, um an dieser Gebetsvigil teilzunehmen. Von Herzen grüße ich die Jugendlichen in Panama, versammelt im Internationalen Heiligtum »Corazón de Maria« mit Bischof Domingo Ulloa Mendieta, mit denen ich im kommenden Jahr aus Anlass des Weltjugendtags zusammentreffen werde; die Jugendlichen in der Russischen Föderation, versammelt in der Kathedrale der Verklärung in Nowosibirsk mit ihrem Bischof Joseph Werth und dem Delegaten für die Jugendlichen ganz Russlands, Bischof Clemens Pickel; die Jugendlichen in Irland, zugeschaltet aus »Glencomeragh House«, Jugendgebets-und Bildungshaus mit ihrem Bischof Alphonsus Cullinan; und schließlich die Jugendlichen in Taiwan, versammelt in Taiwan in der Kirche, die »Unserer Lieben Frau von der Aufnahme in den Himmel« geweiht ist. Gerade in diesen Tagen sind die Bischöfe aus Taiwan zum »Ad-limina«-Besuch in Rom. Es wird sie freuen zu erfahren, dass ihre Jugendlichen beten und dass auch sie heute mit dem Nachfolger Petri zusammen sind!

Liebe Jugendliche, an so weit voneinander entfernten Orten im Gebet vereint, seid ihr eine Prophetie des Friedens und der Versöhnung für die gesamte Menschheit. Ich werde nie müde zu wiederholen: Errichtet keine Mauern, sondern baut Brücken! Errichtet keine Mauern, sondern baut Brücken! Ihr verbindet die Küsten der Ozeane, die euch trennen, mit der Begeisterung, der Entschlossenheit und der Liebe, derer ihr fähig seid. Ihr lehrt die Erwachsenen, deren Herzen sich oft verhärtet haben, den Weg des Dialogs und der Eintracht zu wählen, um ihren Kindern und Enkeln eine schönere und menschenwürdigere Welt zu übergeben.

Der dritte und letzte Gedanke gilt der nunmehr nahe bevorstehenden Synode. Ihr wisst bereits, dass die nächste Versammlung der Bischofssynode dem Thema »Die Jugendlichen, der Glaube und die Berufungsunterscheidung« gewidmet sein wird und dass die ganze Kirche sich nunmehr seit einiger Zeit intensiv auf dem synodalen Weg engagiert. Bei dem Treffen mit vielen Jugendlichen, wie ihr es seid, das aus Anlass der Vor-Synodalen Versammlung im vergangen März stattfand, habe ich vor der Gefahr gewarnt, über die Jugendlichen zu sprechen, ohne die Jugendlichen selbst zu Wort kommen zu lassen und sie auf »Sicherheitsabstand « zu halten. Die Jugendlichen beißen nicht, sie dürfen sich nähern und sind begeistert, und über die Begeisterung hinaus habt ihr auch den Schlüssel zur Zukunft.

Liebe Jugendliche, lasst euch nicht zum Schweigen bringen, wenn ihr nun in eure Familien und Pfarreien zurückkehrt – in Teramo, Panama, Russland, Irland, Taiwan. Sicher, wer spricht, kann irren, und auch die Jugendlichen irren sich zuweilen, sie sind Menschen und können zum Beispiel Opfer der Leichtfertigkeit werden.

Aber habt keine Angst, Fehler zu machen und aus euren Fehlern zu lernen! So geht man voran. Wenn jemand, einschließlich eurer Eltern, eurer Priester, eurer Lehrer, versuchen wird, euch den Mund zu verbieten, erinnert sie daran, dass Kirche und Welt auch die Jugendlichen brauchen, um sich zu verjüngen. Und vergesst nicht, an eurer Seite unschlagbare Verbündete zu haben: Christus, der ewig jung ist; Maria, eine junge Frau; den heiligen Gabriel und alle Heiligen, die das Geheimnis der ewigen Jugend der Kirche sind.

Danke!

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Der Heilige Stuhl

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San Gabriele dell'Addolorata


VIDEOMENSAJE DEL SANTO PADRE FRANCISCO
PARA LA VIGILIA MARIANA INTERNACIONAL DE LOS JÓVENES
EN EL NUEVO SANTUARIO DE SAN GABRIEL DE LA DOLOROSA, TERAMO (ITALIA)

Queridos hermanos:

Estoy contento por participar en la vigilia mariana internacional de los jóvenes en preparación a la próxima Asamblea del Sínodo de los Obispos, organizada en el nuevo santuario de San Gabriel de la Dolorosa. Es verdad que estoy físicamente lejos de vosotros, pero gracias a las modernas tecnologías de la comunicación tenemos la posibilidad de acortar las distancias. En realidad, nosotros cristianos sabemos desde siempre que la única fe y la oración concorde unen a los creyentes en todo el mundo: se puede decir que, incluso sin saberlo, ¡hemos sido los precursores de la revolución digital!

Saludo a vuestro pastor, monseñor Lorenzo Leuzzi, que desde el principio de su ministerio en medio de vosotros os ha implicado en el camino sinodal, y el cardenal Lorenzo Baldisseri, secretario general del Sínodo, que celebra la santa misa para vosotros.

Quisiera ahora confiaros algunos pensamientos que tengo particularmente en el corazón.

El primer pensamiento es para María. Es bonito que los jóvenes recen el rosario, manifestando así su afecto por la Virgen. Su mensaje, por otro lado, es hoy más actual que nunca. Y esto porque ella es una joven entre los jóvenes, una «mujer de nuestros días», como amaba decir don Tonino Bello.

Era joven —quizá apenas adolescente— cuando el ángel le dirigió la palabra, alterando sus pequeños proyectos para hacerla parte del gran proyecto de Dios en Jesucristo.

Permaneció joven también después, cuando, a pesar del pasar de los años, se hizo discípulo del Hijo con el entusiasmo de los jóvenes, y lo siguió hasta la cruz con la valentía que solo poseen los jóvenes. Permanece joven para siempre, también ahora que la contemplamos Asunta en el Cielo, porque la santidad mantiene eternamente joven, es el verdadero «elixir de la juventud» del que tanto necesitamos. Es la renovada juventud que nos ha traído la resurrección del Señor.

Lo entendió bien san Gabriel de la Dolorosa, patrón de los estudiantes, un santo joven enamorado de María. Él, que había perdido a su madre de niño, sabía que tenía en el Cielo dos madres que velaban por él. Y así se comprende su gran amor por la oración del rosario y su tierna devoción por la Virgen, que quiso asociar para siempre a su propio nombre cuando, con tan solo dieciocho años, se consagró a Dios en la Familia religiosa de los Pasionistas, convirtiéndose en Gabriel de la Dolorosa.

Como he afirmado recientemente en la exhortación apostólica Gaudete et exsultate, «la santidad es el rostro más bello de la Iglesia» (n. 9) y la transforma en una comunidad «simpática» (cf. n.  93). Si san Ambrosio se decía convencido de que «toda edad es madura para la santidad» (De virginitate, 40), sin duda lo es también la edad juvenil. ¡No tengáis miedo de ser santos, mirando a María, a san Gabriel y a todos los santos que os han precedido y os indican el camino!

El primer pensamiento es para María. El segundo es para los jóvenes conectados con vosotros desde distintas partes del mundo para participar en esta vigilia. Saludo con afecto a los jóvenes de Panamá, reunidos en el santuario internacional del Corazón de María con el obispo monseñor Domingo Ulloa Mendieta, con los cuales me reuniré el próximo año con ocasión de la Jornada mundial de la juventud; los jóvenes de la Federación Rusa, reunidos en la catedral de la Transfiguración en Novosibirsk con su obispo monseñor Joseph Werth y el delegado para los jóvenes de toda Rusia, monseñor Clemens Pickel; los jóvenes de Irlanda, conectados desde Glencomeragh House, casa de oración y formación para jóvenes, junto al obispo monseñor Alphonsus Cullinan; y finalmente los jóvenes de Taiwán, reunidos en Taiwán en la iglesia dedicada a Our Lady of Assumption.

Precisamente en estos días los obispos de Taiwán están en Roma para la visita «ad limina». ¡Estarán contentos de saber que sus jóvenes rezan y que hoy están también ellos junto al Sucesor de Pedro! Queridos jóvenes, unidos en oración desde lugares tan lejanos, vosotros sois una profecía de paz y de reconciliación para toda la humanidad. No me cansaré nunca de repetirlo: ¡no levantéis muros, construid puentes! ¡No levantéis muros, construid puentes! Unid las orillas de los océanos que os separan con el entusiasmo, la determinación y el amor del que sois capaces. Enseñad a los adultos, cuyo corazón a menudo se ha endurecido, a elegir el camino del diálogo y de la concordia, para entregar a sus hijos y a sus nietos un mundo más bello y más digno del hombre.

El tercer y último pensamiento es para el Sínodo ya cercano. Ya sabéis que la próxima Asamblea del Sínodo de los Obispos estará dedicada a "Los jóvenes, la fe y el discernimiento vocacional", y que toda la Iglesia está ya desde hace tiempo intensamente comprometida con el camino sinodal.

Encontrando muchos jóvenes como vosotros con ocasión de la reunión presinodal del pasado mes de marzo, advertí del peligro de hablar de los jóvenes sin hacer hablar a los jóvenes, dejándoles a «distancia de seguridad». Los jóvenes no muerden, pueden acercarse y tienen el entusiasmo, y vosotros además del entusiasmo tenéis la llave del futuro.

Queridos jóvenes, volviendo a vuestras familias y vuestras parroquias —en Téramo, Panamá, Rusia, Irlanda, Taiwán—, no dejéis que os callen. Cierto, quien habla puede equivocarse, y también los jóvenes alguna vez se equivocan, son humanos, pecando de imprudencia, por ejemplo. Pero no tengáis miedo de equivocaros y de aprender de vuestros errores, así se va adelante. Si alguno —incluidos vuestros padres, vuestros sacerdotes, vuestros profesores— intenta cerraros la boca, recordadles que la Iglesia y el mundo necesitan también de los jóvenes para rejuvenecerse a sí mismos. Y no os olvidéis de tener a vuestro lado aliados imbatibles: Cristo, el eternamente joven; María, mujer joven; san Gabriel y todos los santos, que son el secreto de la perenne juventud de la Iglesia.

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La Santa Sede

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San Gabriele dell'Addolorata

  Igreja do Calvário (Pinheiros, São Paulo (SP), Brasil)


MENSAGEM VÍDEO DO PAPA FRANCISCO
PARA A VIGÍLIA MARIANA INTERNACIONAL DOS JOVENS
 NO SANTUÁRIO DE SÃO GABRIEL
DE NOSSA SENHORA DAS DORES EM TERAMO

Prezados amigos!

Estou feliz por participar na Vigília mariana internacional dos jovens, em preparação para a próxima Assembleia do Sínodo dos Bispos, organizada no novo Santuário de São Gabriel de Nossa Senhora das Dores. É verdade que estou fisicamente distante de vós, mas graças às modernas tecnologias da comunicação, temos a possibilidade de encurtar as distâncias. Na realidade, nós cristãos sabemos desde sempre que a única fé e a oração concorde unem os crentes no mundo inteiro: pode-se dizer que, até sem o saber, fomos os precursores da revolução digital!

Saúdo o vosso Pastor, D. Lorenzo Leuzzi, que desde o início do seu ministério no meio de vós vos levou a participar no caminho sinodal, e o Cardeal Lorenzo Baldisseri, Secretário-Geral do Sínodo, que celebra a Santa Missa para vós.

Agora gostaria de vos confiar alguns pensamentos que me estão particularmente a peito.

O primeiro pensamento é para Maria. É bom que os jovens recitem o Rosário, manifestando assim o seu carinho pela Virgem. De resto, hoje a sua mensagem é atual como nunca. E isto porque Ela é uma jovem entre os jovens, uma «mulher dos nossos dias», como padre Tonino Bello gostava de dizer.

Era jovem — talvez ainda adolescente — quando o Anjo lhe dirigiu a palavra, alterando os seus pequenos projetos para a tornar parte do grande desígnio de Deus em Jesus Cristo. Permaneceu jovem também depois quando, não obstante o passar dos anos, se fez discípula do Filho, com o entusiasmo dos jovens, seguindo-o até à Cruz com a coragem que somente os jovens possuem. Permanece jovem para sempre, até agora que a contemplamos na sua Assunção ao Céu, porque a santidade nos preserva eternamente jovens, é o verdadeiro «elixir da juventude» do qual temos tanta necessidade. Foi a juventude renovada que nos trouxe a Ressurreição do Senhor.

Quem o entendeu bem foi São Gabriel de Nossa Senhora das Dores, Padroeiro dos estudantes, um santo jovem apaixonado por Maria. Tendo perdido a sua mãe quando era criança, sabia que no Céu tinha duas mães que velavam sobre ele. É assim que se compreende o seu grande amor pela recitação do Rosário e a sua terna devoção à Virgem, que ele quis associar para sempre ao próprio nome quando, com apenas dezoito anos, se consagrou a Deus na Família religiosa dos Passionistas, tornando-se Gabriel de Nossa Senhora das Dores.

Como reiterei recentemente na Exortação Apostólica Gaudete et exsultate, «a santidade é o rosto mais bonito da Igreja» (n. 9) e transforma-a numa comunidade «simpática» (cf. n. 93). Se Santo Ambrósio dizia que estava convicto de que «todas as idades são maduras para a santidade» (De virginitate, 40), sem dúvida também o é a idade juvenil. Portanto, não tenhais medo de ser Santos, olhando para Maria, São Gabriel e todos os Santos que vos precederam e vos indicam o caminho!

O primeiro pensamento é para Maria. O segundo pensamento é para os jovens unidos a nós de várias partes do mundo para participar nesta Vigília. Saúdo afetuosamente os jovens do Panamá, reunidos no Santuário internacional do “Corazón de Maria” com o Bispo D. Domingo Ulloa Mendieta, com os quais me encontrarei no próximo ano, por ocasião da Jornada Mundial da Juventude; os jovens da Federação Russa, congregados na Catedral da Transfiguração, em Novosibirsk, com o seu Bispo D. Joseph Werth e o Delegado para os jovens de toda a Rússia, Mons. Clemens Pickel; os jovens da Irlanda, em ligação da Glencomeragh House, Casa de oração e formação para os jovens, juntamente com o Bispo D. Alphonsus Cullinan; e finalmente os jovens de Taiwan, reunidos em Taiwan, na igreja dedicada a “Our Lady of Assumption”. Precisamente nestes dias, os Bispos de Taiwan estão em Roma para a Visita «ad limina». Ficarão felizes de saber que os seus jovens rezam e que hoje também eles estão com o Sucessor de Pedro!

Estimados jovens, unidos em oração de lugares tão distantes, vós sois uma profecia de paz e de reconciliação para a comunidade inteira. Nunca me cansarei de o repetir: não levanteis muros, construí pontes! Não levanteis muros, construí pontes! Uni as margens dos oceanos que vos separam, com o entusiasmo, a determinação e o amor dos quais sois capazes. Ensinai aos adultos, cujo coração muitas vezes se endureceu, a escolher o caminho do diálogo e da concórdia, para deixar aos seus filhos e aos seus netos um mundo mais bonito e mais digno do homem.

O terceiro e último pensamento é para o Sínodo, já próximo. Sabeis que a próxima Assembleia do Sínodo dos Bispos será dedicada a «Os jovens, a fé e o discernimento vocacional», e que desde há tempos a Igreja inteira está intensamente comprometida no caminho sinodal.

Encontrando-me com muitos jovens como vós, por ocasião da Reunião pré-sinodal de março passado, alertei para o perigo de falar dos jovens sem permitir que eles falem, deixando-os à «distância de segurança». Os jovens não mordem, podem aproximar-se e têm entusiasmo; e além do entusiasmo vós tendes a chave do futuro.

Caros jovens, quando voltardes para as vossas famílias e paróquias — em Teramo, Panamá, Rússia, Irlanda e Taiwan — não deixeis que vos silenciem. Sem dúvida, quem fala pode errar, e também os jovens às vezes erram, são humanos, cometem pecados de imprudência, por exemplo. Mas não tenhais medo de errar e de aprender dos vossos erros; é assim que se vai em frente. Se alguém — inclusive os vossos pais, os vossos sacerdotes e os vossos professores — procurar fechar a vossa boca, recordai-lhes que a Igreja e o mundo têm necessidade também dos jovens para se rejuvenescerem a si mesmos. E não vos esqueçais de ter ao vosso lado aliados invencíveis: Cristo, eternamente jovem; Maria, mulher jovem; São Gabriel e todos os Santos, que constituem o segredo da juventude perene da Igreja.

Obrigado!

Copyright © Dicastério para a Comunicação

A Santa Sé

SOURCE : https://www.vatican.va/content/francesco/pt/messages/pont-messages/2018/documents/papa-francesco_20180512_videomessaggio-vegliamariana-teramo.html

San Gabriele dell'Addolorata


Den hellige Gabriel Possenti (av Den smertefulle Mor) (1838-1862)

Minnedag:

27. februar

Den hellige Gabriel (it: Gabriele) ble født som Frans Possenti (it: Francesco) den 1. mars 1838 i Assisi i Italia. Han ble døpt rett etter fødselen i samme døpefont som de hellige Frans og Klara. Han var det ellevte av tretten barn av den velstående og aristokratiske advokaten Sante Possenti og hans hustru Agnes Frisciotti. Flere av hans søsken døde som spedbarn. Han vokste opp i en from og kulturell atmosfære, særlig var moren from. Men hun døde av hjernehinnebetennelse da Frans bare var fire år gammel. Dette var like etter at faren var blitt utnevnt til dommerfullmektig i Spoleto, etter at familien tidligere hadde reist omkring i Kirkestaten, alt etter hvor farens jobb som høyere tjenestemann i Kirkestaten krevde.

Frans Possenti hadde en helt normal barndom. Han var glad i sport, særlig i å gå på jakt. Han var spesielt begeistret for den italienske besettelsen med å skyte små fugler. Da hans far forbød ham å bruke skytevåpen, gikk han over til slynge og sprettert. Han fikk sin utdannelse først som elev på en skole drevet av De kristne Skolebrødre og deretter som student ved jesuittenes kollegium i Spoleto. Han var en temmelig god elev, men ikke alt for seriøs.

Frans var en vakker, intelligent og vittig ung mann, og han var usedvanlig forfengelig under det meste av sin skolegang, og på en litt uskyldig, men lidenskapelig måte sterkt tiltrukket av det verdslige livs fornøyelser, dans og teater. Den begavede unggutten så ikke ut til å være interessert i annet enn å være kledd etter siste mote og å bli beundret av byens jenter, slik at hans venner begynte å kalle ham il damerino («damenes mann»).

Før han avsluttet sin skolegang hos jesuittene, ble han alvorlig syk, og han bestemte seg for at dersom han overlevde, ville han tre inn i en orden. Mens han var syk, ble en relikvie av den hellige jesuittmartyren Andreas Bobola brakt til ham, og dette fikk ham kanskje til å mene at han hadde et kall til å bli jesuitt. Men da han ble frisk, ventet han imidlertid med å oppfylle løftet. Han sluttet seg riktignok til jesuittene da han var 17 år, men det ble ikke noe av det – han begynte ikke engang i novisiatet. Han ba sin far om å få slutte seg til pasjonistene, men faren sa nei.

På denne tiden var syv av de tretten barna i familien Possenti døde. Av de gjenværende seks var en prest, en gift og to gikk på skole borte fra hjemmet. Faren var nå midt i sekstiårene og ønsket å beholde de to siste hjemme så lenge som mulig. På grunn av hans respekt for og kjærlighet til faren, lot Frans temaet falle og fortsatte sitt gamle liv. Han var glad i jenter, men bandt seg ikke til noen spesiell, selv om Maria Pannechetti, datter av noen familievenner, var svært glad i ham. Hennes foreldre og hans far betraktet dem som praktisk talt forlovet, men det var ingen slik avtale mellom de unge.

I 1855 ble Frans igjen syk, og han fornyet da sitt løfte om å tre inn i en orden hvis han ble frisk. Samtidig døde hans favorittsøster Maria Louise i den store koleraepidemien i 1855, noe som bidro sterkt til hans ønske om å endre sitt liv. Han ble frisk også denne gangen, og alle ble forbauset da han også ville oppfylle løftet. Ledet av Jomfru Maria og med støtte av sine jesuittiske lærere skrev han til pasjonistene (Congregatio Passionis Iesu Christi – CP) og ba om å bli opptatt. Men da deres samtykke kom, gjemte faren brevet for sønnen.

Etter å ha ventet en stund bestemte Frans seg for å reise til pasjonistenes novisiat i Morovalle nær Macerata. Ordenen var grunnlagt av den hellige Paul av Korset i 1725. Faren ga til slutt sin tillatelse og sendte Frans av gårde sammen med den eldre broren Aloisius, som var dominikanerprest. Da de til slutt nærmet seg klosteret, ble Frans overveldet av bekymring for at han ikke ville bli akseptert. Men da de kom frem, sa novisemesteren til hans forbløffelse: «Vi hadde praktisk talt gitt opp håpet om å se deg, Frans». Da forsto han og broren at faren måtte ha gjemt brevet fra ordenen.

Frans ble opptatt i ordenen den 6. september 1856. Han ble ikledd drakten den 21. september og fikk ordensnavnet Gabriel – selv la han til «av Den smertefulle Mor» (Gabriele dell'Addolorata), navnet henspiller på Jomfru Marias smerter. Han avla sine løfter den 22. september 1857, og ti måneder senere begynte han på presteutdanningen.

Han var svært begavet og hadde en fantastisk hukommelse. Noe som gjorde stort inntrykk på folk rundt ham, var hans sterke hengivenhet til Herrens lidelse og til Den hellige Eukaristi, og til Jomfru Marias smerter over Kristi lidelser. Han sa: «Jeg vil daglig forsøke å bryte min egen vilje i stykker. Jeg vil følge Guds hellige vilje, ikke min egen!»

Hans religiøse liv var tvers gjennom preget av kjærlighet, en frydefull kjærlighet som ble enda søtere ved botsøvelsene som var foreskrevet i ordensregelen, som han fulgte helt bokstavelig. Hans fromme liv, full av lystig ydmykhet, var ordinært og begivenhetsløst. Det var ikke noe uvanlig ved ham, bortsett hans trofasthet til bønnen, hans kjærlighet til legemlige botsøvelser og ikke minst hans konstant jublende glade ånd, noe en del av bildene av ham overhodet ikke får frem. Noen av hans medstudenter og veiledere drev litt ap med hans trang til perfeksjon. Da han insisterte på å bære en lenke med skarpe kanter mot huden, tillot hans veileder ham bare å bære den utenpå klærne, «slik at alle kan se hvor alvorlig du tar botsøvelsene». Gabriel gjorde som han fikk beskjed om og tok den etterfølgende ertingen med godt humør.

For å studere teologi flyttet han i 1859 til det lille pasjonistklosteret i Isola di Gran Sasso høyt i fjellene i provinsen Abruzzi. Det var stor politisk uro i Italia, og ordensledelsen mente at dette var det tryggeste stedet for de unge prestestudentene. Men langsomt nærmet krigen seg, og oppløsningen av Kirkestaten var begynt. I 1859 sluttet kong Viktor Emmanuel av Sardinia og Piemonte seg sammen med Garibaldi, og tropper fra Piemonte gikk inn i selv små byer for å plyndre, konfiskere, voldta og brenne. Det gikk et rykte om at en bande kom i retning Isola, og mange familier rømte ut i skogene i panikk.

Rektoren for klosteret gjemte verdisakene og låste seg inne på sitt rom, mens studentene fikk beskjed om å ta tilflukt i kirken for å be om at byen ville bli spart. Men soldatene kom, drev bort de få militsmennene i byen og herjet fritt. Ved tanke på denne uretten forsvant Gabriels redsel, og han ble i stedet fylt av sinne. Etter å ha fått tillatelse løp han til byen, hvor rundt tyve soldater var begynt å brenne noen av husene.

En soldat drev og trakk i en uvillig jente, men Gabriel tok lynraskt hans pistol fra beltet hans og truet med å skyte hvis han ikke slapp jenta fri. Da han så en annen soldat, ropte han ut en ordre om å slippe våpenet, noe den forbausede soldaten gjorde. Nå var Gabriel godt bevæpnet, men de to soldatenes rop tilkalte de andre. Da alle var samlet, krevde Gabriel at de la fra seg våpnene. Deres leder, en sersjant, kom med en sarkastisk kommentar om en enkelt liten munk som trodde han kunne stoppe et helt kompani,

Akkurat da kom en firfirsle springende ut i gaten og stoppet et øyeblikk. Nå kom Gabriels tidligere pasjon for jakt til nytte, og nesten uten å sikte skjøt han, og firfirslen falt død om. Deretter rettet han den andre pistolen mot sersjanten og gjentok ordren om avvæpning. De imponerte soldatene gjorde øyeblikkelig som han krevde, og han fikk dem også til å tømme lommene for det de hadde plyndret. Mens han holdt sersjanten som gissel, tvang han de andre til å slokke brannene de hadde startet. Deretter førte han soldatene ut av byen, og utenfor byporten la de på sprang. De gjenværende innbyggerne førte Gabriel i et triumftog tilbake til klosteret.

Men Gabriels helse ble stadig verre. I 1860 fikk han tuberkulose, og han hadde store smerter resten av livet. Men han ofret sine smerter som et soningsoffer for de mange sjelene som hadde falt for ateismen. I håp om at frisk luft ville hjelpe ble han noen ganger sendt for å hjelpe gjeterne ute på markene og å undervise barna i de omliggende byene. Gabriel likte dette arbeidet, og befolkningen ble svært glade i ham. Han rakk så vidt å bli ferdig med studiene som 23-åring, og han la ut på en lang og utmattende reise for å motta tonsuren og de fire lavere vielser (lektor, akolytt, eksorsist og hostiarius).

Etter denne reisen ble Gabriel raskt verre, hostet opp blod og fikk voldsom hodepine. Da folket i Isola så at han ikke var på sin vante plass i kirken, spurte de etter ham. Da de fikk høre at han var syk, brakte de ham smør, fløte, egg og kjøtt. Han hadde beskyttet dem da de var i nød, og nå ønsket de å gjøre gjengjeld på den måten de kunne. Hans klassekamerater og medbrødre skjønte aldri hvor mye han led, for han var alltid munter og smilende. Da en av studentene fikk beskjed om å sitte hos ham om natten, ba Gabriel om unnskyldning for at hans hoste kunne holde ham våken, og han ba superioren om at studenten måtte få sove lenge neste morgen.

Tidlig på morgenen den 27. februar 1862 døde han i Isola del Gran Sasso, helt fortært av sykdom og bare 24 år gammel, i sitt sjette år i ordenen og samme år som han skulle blitt presteviet. Han ble gravlagt i pasjonistkirken (Basilica minor) i Gran Sasso. Noen av hans skrifter, hovedsakelig brev, er blitt utgitt. Mens han lå syk siste gang, sørget han for at alle dokumenter og notater om hans indre åndelige liv ble ødelagt.

Hans saligkåringsprosess ble innledet i 1891 i Terni. Hans levninger ble i 1892 gravd opp og brakt til pasjonistklosteret Madonna della Stella ved Spoleto. Der skjedde det ekstraordinære hendelser ved hans grav, og hans berømmelse eksploderte. Hans gravsted ble et av de mest populære italienske pilegrimsmålene, og der har det skjedd mange mirakler og mange omvendelser på hans forbønn. En av de mest berømte av hans hengivne er den hellige Gemma Galgani, som etter eget utsagn ble helbredet for ryggmargstuberkulose på hans forbønn.

Gabriel ble saligkåret den 31. mai 1908 (dokumentet (Breve) var datert den 3. mai) av den hellige pave Pius X (1903-14). Blant de som var til stede ved saligkåringen, var mange som hadde kjent ham mens han levde, inkludert en av hans brødre, Michele, hans «nesten-forlovede» Maria Pannechetti, den sykepleiersken som pleide ham under hans siste sykdom, hans gamle åndelige veileder og skriftefar p. Norbert CP, som av og til hadde drevet ap med ham, og Domenico Tiberi, som hadde blitt mirakuløst helbredet gjennom hans forbønn. Gabriel skulle egentlig helligkåres i 1913, men seremonien ble utsatt på grunn av politisk uro. Han ble til slutt helligkåret den 13.mai 1920 av pave Benedikt XV (1914-22) sammen med den hellige Margareta Maria Alacoque. Paven holdt ham frem som et mønster for unge mennesker.

Gabriels minnedag er dødsdagen 27. februar. Den ble strøket i Kirkens generalkalender og henvist til lokale og spesielle kalendere i 1969. Han er skytshelgen for studenter, særlig de i kollegier eller seminarer, som han er et forbilde for, for prester og for unge mennesker i den italienske «Katolsk Aksjon» (1926). I 1959 gjorde Den salige pave Johannes XXIII (1958-63) ham også til vernehelgen for den italienske provinsen Abruzzi.

Hans helligdom ved foten av Gran Sasso er Italias tredje største pilegrimsmål, og den besøkes årlig av over to millioner mennesker, spesielt ungdom. Hans grav i helligdommen er full av tusenvis av votivgaver som er brakt dit i takknemlighet av dem som har blitt bønnhørt. Hvert år i begynnelsen av mars besøker 10.000 gymnasstudenter fra Abruzzo og Marche hans grav, hundre dager før sin avsluttende eksamen. I den siste uken av august kommer tusenvis av ungdommer fra hele Italia til en fire dagers leir rundt helligdommen, «teltfestivalen» Tendòpoli.

Kilder: Attwater/John, Attwater/Cumming, Farmer, Bentley, Butler (II), Benedictines, Delaney, Bunson, Walsh 2, Ball (1), Engelhart, Schauber/Schindler, Index99, KIR, CE, CSO, CatholicSaints.Info, Infocatho, Heiligenlexikon, imagesofheaven.org, trfn.clpgh.org, regione.abruzzo.it - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden

Opprettet: 13. april 2004

SOURCE : https://www.katolsk.no/biografier/historisk/gabrimor

Santuario di San Gabriele dell'Addolorata - : Dove lo spirito si eleva a Dio : https://www.sangabriele.org/

Voir aussi https://www.passiochristi.org/saint-gabriel-of-our-lady-of-sorrows/