Saint Gabriel de l’Addolorata
Francesco Possenti naît en 1838 à Assise au sein d’une
famille nombreuse. Son père est un haut fonctionnaire de l’Etat pontifical. A
dix-huit ans, il entre chez les Passionistes où il reçoit le nom de frère
Gabriel de l'Addolorata. Il développa une attention fidèle à la Règle et un
amour joyeux envers Jésus crucifié. En 1861 il reçut les ordres mineurs à la
cathédrale de Penne mais mourut de tuberculose le 27 février 1862 demandant à
la Vierge de la rejoindre vite.
SOURCE : http://www.paroisse-saint-aygulf.fr/index.php/prieres-et-liturgie/saints-par-mois/icalrepeat.detail/2015/02/27/13081/-/saint-gabriel-de-l-addolorata
Saint Gabriel de l'Addolorata
Passioniste italien (✝ 1862)
Saint Gabriel de Notre-Dame des Sept-Douleurs était
originaire d'Assise. A 17 ans, il entra chez les religieux passionnistes. A 24
ans, il offre sa vie à Dieu, tuberculeux et atteint d'une grande souffrance
qu'il supporte joyeusement.
Il a été proposé par l'Église comme patron des novices
et des séminaristes.
À Isola del Gran Sasso dans les Abruzzes, en 1862,
saint Gabriel de la Vierge des Douleurs (François Possenti), acolyte, qui, à
l’âge de dix-huit ans, renonça aux attraits du monde et entra dans la
Congrégation de la Passion, où, après cinq ans, atteint de tuberculose il vécut
sa dernière année dans une union à Dieu très profonde et une charité
fraternelle des plus délicates.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/710/Saint-Gabriel-de-l-Addolorata.html
Reliques de saint Gabriel dans le sanctuaire d'Isola del Gran
Sasso
SAINT GABRIEL de L'ADDOLORATA
Passionniste
(1838-1862)
Frère Gabriel de L'Addolorata (c'est-à-dire "de Notre-Dame des Sept-Douleurs") est le nom de religion que reçut François Possenti lorsqu'il fut entré chez les Passionnistes.
Dès son enfance, le jeune Saint professait une dévotion ardente envers la Sainte Vierge, dévotion qui lui avait été inspirée par les soins attentifs de sa mère. Pendant le temps de sa scolarité, cette dévotion s'intensifia sous l'influence de ses maîtres religieux, les Frères des Écoles Chrétiennes et les Pères Jésuites.
Aussi la divine Mère avait-Elle pour lui des attentions toutes particulières. Et on ne s'étonnera pas qu'Elle soit intervenue Elle-même dans l'appel du jeune homme à la vie religieuse.
A Spolète (Italie), on vénère une délicieuse et très antique image de la Madone, que l'on porte en procession dans la ville, le jour octave de l'Assomption. Personne ne voudrait manquer cette procession ni refuser de s'unir aux manifestations pieuses d'un peuple entier en l'honneur de la sainte image. Chacun s'efforce de se trouver sur son passage, de la contempler avec dévotion, dans l'espoir d'en obtenir quelque faveur particulière.
En 1856, comme les années précédentes, François Possenti se trouvait au milieu de la foule. Mais, cette fois, dès qu'il eut porté les yeux sur l'image de la Vierge, il se sentit profondément ému. Il avait aperçu la Sainte Vierge le regarder avec une maternelle tendresse; il L'avait entendue lui dire: "François, le monde n'est plus pour toi; il te faut entrer en religion."
Il entra donc chez les Passionnistes. Il y vécut saintement, puis y mourut en prédestiné, âgé de 24 ans, après six ans seulement de vie religieuse. Canonisé il y a peu d'années, il est devenu un des patrons de la jeunesse. Nous l'invoquons sous le nom de saint Gabriel de l'Addoorata, et sa fête se célèbre le 27 février.
La tendresse que saint Gabriel avait pour la Sainte Vierge atteignait à une véhémence qu'on ne saurait exprimer. Son coeur était comme un brasier brûlant d'amour pour sa tendre Mère. Et si vive que fût sa dévotion mariale pendant qu'il vivait encore dans le monde, elle n'était, pourtant, que l'ombre, pour ainsi dire, de celle qu'il manifesta une fois devenu religieux.
Dès son noviciat, il s'appliqua constamment à une union intime avec sa Mère du Ciel dans ses pensées, ses affections, ses paroles, ses actions. Il en était venu à ne plus perdre le souvenir de Marie, souvenir qui ne le quittait pas même pendant le sommeil, car ses rêves les plus fréquents avaient la Mère de Dieu pour objet.
La Sainte Vierge était le sujet le plus ordinaire de ses conversations. Il avait toujours quelque chose de nouveau à dire de Sa tendre Mère, et il faisait l'édification de tous ceux qui l'écoutaient. Ses lettres n'étaient qu'une longue louange de sa bonne Mère, qu'il désirait tant voir aimée et honorée des siens. Sans cesse, il leur recommandait la lecture du livre de saint Alphonse de Liguori intitulé "Les gloires de Marie".
C'est par amour pour la Sainte Vierge qu'il voulut s'appeler Frère Gabriel de Notre-Dame des Sept-Douleurs.
En esprit de pénitence et comme moyen d'écarter de lui tout ce qui aurait pu le détourner du souvenir constant de la divine Vierge, Frère Gabriel pratiquait strictement la modestie des yeux. Après cinq ans de cette pratique, il en était arrivé à ne plus avoir de distractions pendant ses prières.
Le jeune Saint s'était imposé un grand nombre de pratiques pieuses en l'honneur de Marie. L'une de ses plus chères dévotions était sa coutume d'offrir chaque jour à la bonne Mère un bouquet de petites mortifications, qu'il multipliait de façon étonnante. Mais il savait, et n'oublia jamais, que sa principale obligation de religieux était l'exacte observance de sa Règle.
Il était également plein d'ardeur pour faire partager à tous sa dévotion envers Marie. Il voulait s'engager par voeu particulier à étendre le règne de Marie. À la grande joie de son coeur, ses Supérieurs lui permirent de faire ce voeu apostolique.
Son agonie ne fut qu'une douce extase. Quelques instants avant de rendre le dernier soupir, il demanda l'image de Notre-Dame des Sept-Douleurs. L'ayant reçue, il la couvrit d'abord de baisers, puis la plaça sur son coeur, où il la pressa fortement de ses deux mains jointes. Soudain, un céleste sourire épanouit son visage, et c'est dans cette attitude qu'il rendit son âme.
F. Georges-Maurice,
Cortège Marial, Tome II, p. 32-33
SOURCE :
http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_gabriel_de_l_addolorata.html
Saint Gabriel de la Vierge des Douleurs, confesseur
Dans les Abruzzes, déposition de St Gabriel de l’Addolorata, acolyte, en 1862. Religieux passioniste depuis 1856, mort de la tuberculose, canonisé en 1920. Fête le 13 avril 1932.
Gabriel, né à Assise en Ombrie, et nommé François en souvenir de son séraphique compatriote, révéla une âme d’une rare qualité. Étant adolescent, par une faveur de Dieu qui, dans sa miséricorde, l’invitait depuis longtemps à une vie plus parfaite, il tomba malade et n’éprouva plus que du dégoût pour la vanité du siècle. Entré dans l’Institut des Clercs de la Passion, il choisit le nom de Gabriel de la Vierge des douleurs pour rappeler sans cesse le souvenir des joies et des souffrances de la Vierge. Il l’honorait par toutes les formes de dévotion et surtout il avait tant de tristesse à la contempler affligée par les tourments de Jésus qu’il répandait des flots de larmes. Il garda intacte la fleur de la virginité et, mettant à profit l’austérité de sa congrégation, entièrement crucifié au monde, il vécut uniquement pour Dieu. Ayant ainsi rempli la brève durée de sa vie par la pratique de toutes les vertus, consumé plutôt par le feu de la charité que par la violence de la maladie, réconforté par le secours de la divine Mère, il s’envola aux cieux en 1862. Par la suite, le Pape saint Pie X l’inscrivit au nombre des bienheureux et Benoît XV au nombre des saints. Pie XI daigna étendre son office et sa messe à l’Église universelle.
Vie de St Gabriel
François Possenti naît à Assise (PG) le 1er mars 1838, onzième des treize enfants. Son père Sante est gouverneur dans les États Pontificaux, sa mère Agnès Frisciotti est une dame noble de Civitanova Marche, qui malheureusement meurt à 42 ans laissant François encore bébé. La famille est obligée de se déplacer plusieurs fois à cause du travail du père avec ce que cela occasionne comme déracinement et malaises.
En 1841 Sante est nommé assesseur de Spoleto. La famille accède à un niveau social élevé et vit dans la crainte de Dieu. Chaque soir, on récite le saint rosaire. Les souffrances ne manquent pas. Des treize enfants, il n’en reste que huit. Mais tout cela est loin d’affaiblir le caractère vivace et joyeux de François. À treize ans il commence les études au lycée des Jésuites. C’est un étudiant brillant ; il réussit dans toutes les matières et particulièrement en littérature. Il décroche prix et mérites. Il s’habille de manière élégante, est sûr de lui-même et s’adonne à des plaisanteries spirituelles. Il produit des caricatures de ses compagnons de classe.
Il aime les fêtes et la danse, mais il reste bon. On raconte qu’il aurait poursuivi en le menaçant un de ses amis qui lui avait fait on ne sait quelle mauvaise avance. Pour obtenir la (grâce de la) guérison d’une grave affection à la gorge, il promet de s’enfermer au couvent et il a tenté de le faire. Mais l’attraction de la vie sans soucis et les appels du monde l’ont toujours dévié. Même son père Sante n’était pas du tout content. Une vie apparemment exemplaire qui concilie poliment le monde et Dieu.
Mais il n’en est pas ainsi. Quiconque ne rassemble pas avec moi disperse, dit le Seigneur, et les talents ne peuvent pas être enfouis sans culpabilité. Que des fois il se sent dire : « Je n’ai pas besoin d’aller à l’église ou de prendre part à quelque groupe que ce soit. Je ne fais de tort à personne, j’accomplis consciemment mon travail ». Mais il n’y a pas de sainteté sans projet, fruit d’une décision. Cette décision, François l’a prise le 22 août 1856, quand la Madonne de l’image portée en procession lui dit : "Cecchino que fais-tu dans le monde ? La vie religieuse t’attend".
La Vierge, à la dévotion de laquelle il avait été éduqué en famille, l’accompagnera toujours. Il s’appellera Gabriel de la Mère des Douleurs, en l’honneur de Marie. Elle sera le secret de sa rapide ascension spirituelle en six ans seulement ; ce qui fera dire à son compagnon du noviciat, le Bienheureux Bernard Silvestrelli : "Ce garçon nous a volé notre passé". C’est bien là un axiome de la mariologie montfortaine : Marie est la voie la plus courte pour arriver à Jésus.
Saint Gabriel est connu précisément pour son amour extraordinaire pour Marie Mère des Douleurs, "son Paradis". Le prénom pris en endossant l’habit religieux devient un programme de vie. Gabriel a appris à contempler la passion de Jésus dans le cœur douloureux de Marie et à contempler les douleurs de Marie dans le cœur transpercé du Christ. De la même manière qu’il a fait le vœu d’aimer et faire aimer Jésus-Crucifié, de même il fait le vœu d’aimer et faire aimer Marie, Mère des Douleurs. L’amour de Gabriel pour Marie Mère des Douleurs fut un amour concret. Il avait promis de ne jamais dire non lorsqu’on lui faisait une requête, par amour pour Marie. Dans les épreuves et les tentations, il répétait : "Ne voudras-tu pas te vaincre par amour pour Marie ?". C’était l’arme qui lui faisait surmonter toutes les difficultés. À cela, Gabriel ajoute une intense vie de prière et une lutte acharnée contre toute forme de péché. On raconte souvent l’épisode dans lequel Gabriel surveille avec anxiété son directeur, le vénérable P. Norbert Cassinelli et le supplie de lui dire s’il voit en lui quelque péché car, dit-il : "je veux l’arracher à tout prix de ma vie" et il accompagne son intention d’un grand geste de la main.
Sa course vers la sainteté ne lui pèse pas ; il est toujours serein et joyeux. De Morrovalle il écrivait à son père : "Ma vie est un continuel jouir. La joie que j’éprouve en vivant dans cette maison est presque indicible". Pourtant, sa vie fut une continuelle épreuve : mais quand il y a l’amour, même la croix se transforme en joie.
Où se trouve le secret de sa sainteté ? "Qu’a-t-il fait d’extraordinaire ?", se demandaient ses confrères, face à tant de miracles. Son saint directeur disait : "Gabriel a travaillé avec son cœur". Il a toujours dit “si” à Dieu, c’est le saint du quotidien, le saint des petites choses. Il accepte sereinement sa maladie, la tuberculose, qui aura raison de lui à 24 ans. Il meurt dans une extase paradisiaque en priant : "Ma Mère, fais vite". C’est le 27 février 1862, à l’aube, réconforté par la vision de la Madonne qu’il avait tant aimée. Le reste c’est de l’histoire actuelle que tout le monde connaît.
Reliques de saint
Gabriel dans le sanctuaire d'Isola del Gran Sasso
Saint Gabriel (Gabriele) de
l'Addolorata
Acolyte passioniste
Gabriel
de l'Addolorata (dans le siècle Francesco Possenti), onzième de treize enfants,
naît le 1er mars 1838 à Assise, en Ombrie, alors États pontificaux.
Son père,
Sante, était gouverneur des États pontificaux. Lorsque ce dernier fut nommé
assesseur à Spolète, le jeune Francesco y fit ses études chez les Frères des
écoles chrétiennes puis au collège des Jésuites.
Il entre
à dix-huit ans au noviciat des Passionistes où il reçoit le nom de frère
Gabriel de l'Addolorata (en français « Notre-Dame-des-Sept-Douleurs »)
pour laquelle il avait une dévotion particulière. De constitution fragile il
développa une attention fidèle à la Règle et un amour joyeux envers Jésus
crucifié. Il eut comme compagnon de noviciat Bernardo Maria di Gesù (Cesare)
Silvestrelli (béatifié le 16 octobre 1988).
Il fit
ses études de philosophie en 1858 à Pieve Torina (Macerata) auprès du Vénérable
Norberto Cassinelli qui le suivit toute sa vie.
En 1859
il poursuivit ses études de théologie à Isola del Gran Sasso.
En 1861
il reçut les ordres mineurs à la cathédrale de Penne (Pescara).
Il mourut
de tuberculose le 27 février 1862 demandant à la Vierge de la rejoindre vite.
Gabriele
dell’Addolorata a été béatifié le 30 mai 1908 par
saint Pie X (Giuseppe
Melchiorre Sarto, 1903-1914) et canonisé par le Pape Benoît XV (Giacomo della Chiesa, 1914-1922) le 13 mai
1920. Il est le co-patron de l'Action catholique et des Abruzzes.
Son
sanctuaire à Isola del Gran Sasso est visité chaque année par un million de
pèlerins.
@Evangelizo.org
©Evangelizo.org 2001-2017
SOURCE : http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170227&id=13710&fd=0
Santuario di San Gabriele dell'Addolorata ad Isola del
Gran Sasso d'Italia
Frère Gabriel de L'Addolorata
(1838-1862) - (c'est-à-dire Notre-Dame des Sept-Douleurs) - est le nom de
religion que reçut François Possenti lorsqu'il fut entré chez les
Passionnistes…
Saint Gabriel de l'Addolorata est né le 1er mars 1838 à Assise dans une
famille de 13 enfants.
Dès son enfance, le jeune Saint professait une dévotion ardente envers la
Sainte Vierge, dévotion qui lui avait été inspirée par les soins attentifs de
sa mère qui est morte lorsqu'il avait 4 ans.
Pendant le temps de sa scolarité, cette dévotion s'intensifia sous l'influence
de ses maîtres religieux, les Frères des Écoles Chrétiennes et les Pères
Jésuites.
Aussi la divine Mère avait-Elle pour lui des attentions toutes particulières.
Et on ne s'étonnera pas qu'Elle soit intervenue Elle-même dans l'appel du jeune
homme à la vie Religieuse.
En 1856, François Possenti se trouvait au milieu d’une procession à la Vierge
Marie et, dès qu'il eut porté les yeux sur l'image de la Vierge, il se sentit
profondément ému.
Il avait aperçu la Sainte Vierge le regarder avec une maternelle tendresse. Il
L'avait entendue lui dire: « François, le monde n'est plus pour toi;
il te faut entrer en religion. »
Par amour pour la Sainte Vierge, il voulut
s'appeler Frère Gabriel de Notre-Dame des Sept-Douleurs.
Il y vécut saintement, puis y mourut en prédestiné le 27 Février 1862 à Isola del Gran Sasso, âgé de 24 ans, après six ans seulement de
vie religieuse.
La tendresse que Saint Gabriel avait pour la Sainte Vierge atteignait à une
véhémence qu'on ne saurait exprimer.
Son cœur était comme un brasier brûlant d'amour pour sa tendre Mère. Et si vive
que fût sa dévotion mariale pendant qu'il vivait encore dans le monde, elle
n'était, pourtant, que l'ombre, pour ainsi dire, de celle qu'il manifesta une
fois devenu Religieux.
Dès
son noviciat, il s'appliqua constamment à une union intime avec sa Mère du Ciel
dans ses pensées, ses affections, ses paroles, ses actions.
Il en était venu à ne plus perdre le souvenir de Marie, souvenir qui ne le
quittait pas même pendant le sommeil, car ses rêves les plus fréquents avaient
la Mère de Dieu pour objet.
La Sainte Vierge était le sujet le plus ordinaire de ses conversations. En
esprit de pénitence et comme moyen d'écarter de lui tout ce qui aurait pu le
détourner du souvenir constant de la Divine Vierge, Frère Gabriel pratiquait
strictement la modestie des yeux.
Après cinq ans de cette pratique, il en était arrivé à ne plus avoir de
distractions pendant ses Prières.
Le jeune Saint s'était imposé un grand nombre de pratiques pieuses en l'honneur
de Marie.
L'une de ses plus chères dévotions était sa coutume d'offrir chaque jour à la
bonne Mère un bouquet de petites mortifications, qu'il multipliait de façon
étonnante.
Il était également plein d'ardeur pour faire
partager à tous sa dévotion envers Marie. Il voulait s'engager par vœu
particulier à étendre le règne de Marie.
À la grande joie de son cœur, ses Supérieurs lui permirent de faire ce vœu
apostolique. Son agonie ne fut qu'une douce extase.
L'ayant reçue, il la couvrit d'abord de baisers, puis la plaça sur son cœur, où
il la pressa fortement de ses deux mains jointes. Soudain, un céleste sourire
épanouit son visage, et c'est dans cette attitude qu'il rendit son âme.
Le Pape Benoît XV le Canonisa en 1920. Son sanctuaire à Isola del Gran Sasso
est visité chaque année par deux millions de pèlerins.
Pie XI étendit sa Fête en 1932 à toute l'Église universelle.
SOURCE : http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-10063847.html
Gabriel de l’Addolorata, un (vrai) fêtard devenu saint
Patron de la jeunesse,
fêté le 27 février, Francesco Possenti (1838-1862) était surnommé « le
danseur » avant d’entrer dans la vie religieuse.
Né en 1838 à Assise, Francesco Possenti reçut le
baptême dans les mêmes fonds baptismaux que saint François. Outre leur prénom,
ce n’est d’ailleurs pas l’unique point commun qui unit les deux saints. En
effet, dans sa jeunesse, Francesco, issu d’un milieu bourgeois, avait un goût
prononcé pour la fête.
Durant ses années au
collège jésuite de Spoleto, Francesco était de tous les amusements. À 18 ans,
il entra « dans le monde » : il allait au théâtre, aimait
s’habiller, était de tous les bals. Excellent cavalier, il fut surnommé
« le danseur ». Ses amis l’appelaient également il damerino car
il avait un succès certain auprès de la gent féminine. Il écrivit plus tard
dans une lettre à un ami : « Je vous assure que, si j’étais resté dans le
monde, il me semble certain que je n’aurais pas sauvé mon âme. Y avait-il
quelqu’un pour s’adonner à plus d’amusements que moi ? ». Intelligent, affable et beau jeune homme,
jouissant d’un statut social privilégié, Francesco avait tout pour briller en
société. Mais il ne s’était pas départi de la foi de son enfance, et Dieu lui
fit embrasser une autre voie.
La promesse de Francesco
Au cours de ces
années, Francesco était tombé gravement malade par deux fois, et il avait
promis à Dieu que s’il le guérissait, il entrerait dans les ordres. Par deux
fois, il ne tint pas sa promesse. La deuxième fois cependant, il entra au
postulat chez les jésuites, sans être certain que c’était sa vocation. Il se
montrait hésitant, pensa un temps à entrer chez les passionistes… Son directeur
spirituel lui conseilla d’attendre.
En 1856, alors que le
choléra faisait des ravages dans la région, la ville de Spoleto fut épargnée
par l’intercession de la Vierge. Une grande procession eut lieu dans la ville
en action de grâces. Alors que la statue de la Vierge passait devant Francesco,
il leva les yeux vers elle et fut touché en plein cœur. Il entendit la Vierge
lui dire au fond de son âme : « Tu n’es pas fait pour le monde. Que
fais-tu dans ce monde ? Tiens ta promesse, et deviens religieux ».
Pas de
grâces exceptionnelles mais un exemple
Dès lors, Francesco
fut sûr de son choix, et rien, ni les remarques de tous ceux qui lui
déconseillaient cette vie si dure ni même les supplications de son père, ne
purent l’en détourner. Il entra dans la congrégation des Passionistes et y
reçut le nom de Gabriel de l’Addolorata (Notre-Dame des sept douleurs).
Il vécut alors
pleinement sa vocation religieuse, tendant au maximum vers la perfection, dans
une joie profonde et une grande ferveur. Sa vie au couvent n’eut rien de
sensationnel, il ne connut pas de grâces exceptionnelles, mais fut pour ses
frères un exemple de dévotion et de sainteté. Il écrivit un jour cette phrase
restée célèbre : « La perfection de l’homme ne consiste pas à faire des
œuvres extraordinaires, mais à bien faire ses œuvres ordinaires ». Sa vie religieuse fut de courte durée puisqu’il
mourut de la tuberculose six ans seulement après être entré dans les ordres, à
tout juste 24 ans. Canonisé en 1920, il fut déclaré patron de la jeunesse par
Pie XI. Il est fêté le 27 février, jour anniversaire de son décès en 1862.
Bl. Gabriel Possenti
Passionist
student; renowned for sanctity and miracles; born at Assisi, 1 March, 1838; died 27
February, 1862, at Isola di Gran Sasso, Province of Abruzzo, Italy; son of Sante Possenti and Agnes Frisciotti;
received baptismon the day of his birth and was
called Francesco, the name by
which he was known before entering religion,educated at the Christian Brothers' School, and at the Jesuit college at Spoleto. Immediately after the completion
of his secular education, he embraced the religious state; on 21 September, 1856 he was
clothed with the Passionist habit, and received the name of Gabriele
dell' Addolorata. He made his religious
professionon 22 September, 1857, and then began his ecclesiastical studies as a Passionist student. He was gifted with talent of a higher order and with
a wonderful memory; and in his
exact observance of rule, his spirit of prayer, and his fervent devotion to the Passion of our Lord, to the Holy
Eucharist, and to the Dolours of the Blessed
Virgin. In the sixth year of his religious life he died of consumption; his death was that of the just, holy and
edifying, and he was buried in the church attached to the retreat at Isola di Gran Sasso where his remains are still entombed,
and where numerous prodigies have been wrought, and numerous conversions effected, through his intercession.
Little
was known of Gabriel's extraordinary spiritual gifts during his life. He was not singular,
he conformed himself to the community life; he was only a fervent and exemplary Passionist novice and student hidden from the world in the cloister. After death, this
young religious in a few years was declared venerable
by the Church, thereby testifying that he had
practised all the virtues in a heroic degree; and he was beatified and raised to the honours of the altar, by special privilege of the supreme
pontiff before he was fifty
years dead.
His solemn beatification took place on 31 May, 1908, in the Vatican basilica, in the presence of the cardinalsthen in Rome, of the Passionist fathers resident in Rome and of representatives from all the provinces of the congregation. Among
those present were many who had known the beatified during his life, including one of his brothers, Father Norbert, C.P., his old spiritual
director and confessor and Signor Dominico Tiberi, who had been miraculously cured through his intercession.
[Editor's Note: Gabriel was canonized in May of 1920.]
The Mass and Office in honour of Blessed Gabriel are allowed to the whole Passionist congregation, and hisfeast
day is celebrated on 31 May.
It is the express wish of Leo XIII and Pius X that he should be regarded as the chief patron of the youth of today, and especially
as the patron of young religious, both novices and professed, in all that concerns their interior lives.
Devine, Arthur. "Bl. Gabriel Possenti." The Catholic
Encyclopedia. Vol. 6. New York: Robert Appleton Company, 1909. 27 Feb. 2016 <http://www.newadvent.org/cathen/06330c.htm>.
Transcription. This article was transcribed for
New Advent by Christine J. Murray.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. September 1, 1909. Remy Lafort, Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New
York.
Copyright © 2020 by Kevin Knight. Dedicated
to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE :
http://www.newadvent.org/cathen/06330c.htm
St. Gabriel of Our Lady of Sorrows
Born in Italy into a large family and
baptized Francis, he lost his mother when he was only four years old. He was
educated by the Jesuits and, having been cured twice of serious illnesses, came
to believe that God was calling him to the religious life. Young Francis wished
to join the Jesuits but was turned down, probably because of his age, not yet
17.
Following the death of a sister to cholera, his
resolve to enter religious life became even stronger and he was accepted by the
Passionists. Upon entering the novitiate he was given the name Gabriel of Our
Lady of Sorrows. Ever popular and cheerful, Gabriel quickly was successful in
his effort to be faithful in little things. His spirit of prayer, love for the
poor, consideration of the feelings of others, exact observance of the
Passionist Rule as well as his bodily penances—always subject to the will of
his wise superiors— made a deep impression on everyone.
His superiors had great expectations of Gabriel as
he prepared for the priesthood, but after only four years of religious life
symptoms of tuberculosis appeared. Ever obedient, he patiently bore the painful
effects of the disease and the restrictions it required, seeking no special
notice. He died peacefully on February 27, 1862, at age 24, having been an
example to both young and old. Gabriel of Our Lady of Sorrows was canonized in
1920.
SOURCE
: http://www.ucatholic.com/saints/saint-gabriel-of-our-lady-of-sorrows/
Gabriel of Our Lady of Sorrows (Possenti), CP
Born in Assisi, Italy, March 1, 1838; died on Isola di Gran Sasso, Abruzzi,
Italy, on February 27, 1862; canonized in 1920.
Francis Possenti, the 11th
of thirteen children of the lawyer Sante Possenti, was raised in a wealthy
family that was both pious and cultured. His mother died when he was only four
years old, and his father had just been appointed the registrar of Spoleto.
He was so inordinately vain
and innocently, but passionately, devoted to worldly pleasures, that his
friends referred to him as il damerino ('the ladies' man'). Before he finished
school at the Jesuit college at Spoleto, he fell dangerously ill, and he promised
that if he recovered, he would enter religious life. Upon his recovery,
however, he did not act immediately upon his promise. Sure, he joined the
Jesuits at age 17 but delayed entering the novitiate.
A year or two later, when
he fell ill again, he renewed his promise. Once again he recovered. This time
he fulfilled his vow and astonished everyone when he announced that he was
entering the Passionist Order at Morovalle near Macerata immediately upon his
graduation in 1856.
His religious life was one
of love throughout--joyous love made all the sweeter by the penances prescribed
by his rule, which he fulfilled to the letter. There was nothing extraordinary
about him except his fidelity to prayer, his love of mortification, and his
joyfulness of spirit. He was ordained, but, at the age of 23, just after
finishing his studies, he was stricken with tuberculosis and died at age 24.
Through his intercession it is believed that Saint Gemma Galgani was cured of
spinal tuberculosis (Attwater, Benedictines, Butler, Delaney, Encyclopedia,
White).
Gabriel is the patron saint
of students, particularly those in colleges and seminaries (acting as a model
to them), of the clergy, and of young people involved in Catholic Action in
Italy (White).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0227.shtml
Also known as
- Francesco
Possenti
- Francis
Possenti
- Gabriel
of the Blessed Virgin
- Gabriel
of the Sorrowful Mother
- Gabriel
Possenti
- Gabriel
Marie Possenti
- Gabriele
dell’Addolorata
Profile
- God is my strength; God
is mighty; strong man of God; the strength of God
Santuario di San Gabriele dell'Addolorata ad Isola del Gran Sasso
d'Italia, Italia
Saintly youths are a
great joy to the Church. Prominent among those of the nineteenth century is the
Blessed Gabriel of the Mother of Sorrows, a member of the Congregation of the
Passion. Leo XIII used to call him “the Saint Aloysius of our days.” His family
name was Francis Posenti. His father was a well-to-do civil official of renowned
Assisi in Umbria. Here Francis was born on 1 March 1838, the eleventh of
thirteen children. To facilitate the higher education of his children, the
father moved to Spoleto in 1842. Unfortunately, however, the mother died soon
after. But the father was a deeply religious man. He spent an hour in prayer
every morning and then went to Mass, bringing the children with him. Every
night he questioned his children to learn where they had been that day and what
they had done, then he said prayers in common, always adding some instruction
and admonition. What he most insisted on was the avoidance of bad companions.
Francis received his
elementary training from the Brothers of Saint John Baptist de la Salle, and
made his higher studies in the college of the Society of Jesus at Spoleto. From
his early years he showed generosity and self-control, he was docile and
obedient and had a great liking for spiritual things. But his character had
also some dangerous leanings. He was very impulsive and inclined to anger. It
was not bad will, however, and whenever his temper carried him away, at once
there came repentance and each time he humbly asked his father’s forgiveness.
Another tendency might have been still more dangerous. He made rapid progress
in his studies, was proficient in all branches and won great applause when he
appeared in public Besides, he had agreeable manners and a cheerful
temperament, so that he was beloved by all and was known only as “the genial
Francis.” All this tended to foster his vanity and to end in a desire of
pleasing men. Shoes, clothes, cravat, the cut of his hair had all to be of the
latest fashion. He eagerly sought after lively and witty society, and delighted
in novel-reading, hunting, and theater-going. In the latter he was always accompanied
by his father and in all there had been nothing that passed the bounds of
innocence. His particular delight was in dancing, and every one knew this. So
when he unexpectedly entered the cloister, his professor announced the news to
his classmates with the words: “Have you heard what has happened to the young
dancer? Who would have thought it: He has left all and has entered the
novitiate of the Passionists.” In spite of his inclination toward vanities,
however, he had avoided bad companions on principle, and if any one dared utter
an immodest word in his presence he was sure to get from Francis a sharp
reproof. Still there is little doubt that in course of time the siren song of
the world would have proved dangerous to him.
Francis had fallen sick
and feared that he was going to die. He prayed fervently for health and
promised to consecrate his life to God in a Religious Order. His prayer was
heard, but it did not occur to his mind that he must fulfil his promise. A
second time God cast him upon the sick-bed and a serious malady of the throat
brought him near to death. In his distress he called on the martyr Andrew
Bobola, S.J., who had just been beatified, renewing his promise to become a
Religious. Again he was healed, this time consulting his confessor on the
execution of his promise. But he kept putting the matter off and fell once more
into the vanities of the world, although they now no longer left him at ease in
conscience. Then, while hunting, he was dangerously wounded. Within a few days
death robbed him of his dearest sister. This seemed to end his wavering and he
made known his promise to his father. The latter, however, could not believe
that his son was destined for the cloister and tried to drive the thought out
of his head by engaging him in visits to the theater and in evening parties,
and by expressing his desire that Francis should think of marrying a girl of
respectable family.
At this moment the
Blessed Virgin interposed. On the octave of the Assumption there is carried in
solemn procession through the cathedral of Spoleto an ancient and much
venerated picture of Mary. When it passed Francis it seemed to him that the
Blessed Mother looked sharply at him while an interior voice spoke distinctly:
“You know that you are not made for the world. Why, then, do you still remain
in it? Enter soon into some Religious Order.” He was conquered and hid in a
corner of the church to conceal his excitement and his tears. His confessor,
Charles Bompiani, S.J., to whom he revealed his secret, approved the
genuineness of his vocation and his intention of joining the Passionists. But
Francis said nothing of his interior change to his friends.
At length, on 10
September 1856, he arrived at the novitiate of Morovalle, near Macerata. What
had happened to Saint Aloysius now happened to him. As soon as he crossed the
threshold of the cloister he was overwhelmed with a flood of joy, convinced
that he was now in the place where his soul would find rest. On the feast of
the Mother of Sorrows, the third Sunday in September, he was given the habit of
the Order and the name, Gabriel of the Mother of Sorrows. He now wrote to his
friends, taking leave of them and begging pardon for not having given them a
better example. His separation from the world was now complete. He would work
at his own perfection and the things of the world could no longer have interest
for him. In return for this complete surrender God granted him such fulness of
consolation and enlightenment that the empty joys of this world became a
disgust to him. This great contempt he had conceived for the world excited the
wonder of all. To his father, who had expressed some fear for his perseverance,
he wrote: “It is impossible to desert so lovable a lord as Jesus Christ and so
loving a lady as Mary.” It would be a mistake to think, however, that our
cheerful young man had suddenly become pessimistic and melancholy. The serenity
of his soul had in reality become far more pure and undisturbed. He had found
all that his noble mind could long for. The charm of his genial, friendly
character had a kindly influence on his brethren and on all who met him.
Strangers who had made their retreat in the monastery, frequently would not
leave without a talk with the friendly Gabriel. Young people asked for entrance
into the religious state on the ground that they had seen a young religious
from whose countenance there shone a heavenly gladness. Whenever Gabriel met
with boys, he conversed in a friendly way with them and skilfully mingled with
his talk some pious exhortation. After a year of noviceship he made his
religious vows with a joyous heart.
The young religious made
his philosophical and theological studies in Pievetorina and in Isola, near
Penne. His religious fervor never relaxed but continually increased. He was not
without trials, however. God permitted him to suffer violent temptations
against faith and confidence and he experienced a great dryness in prayer. But
his firmness remained unshaken during such assaults, his virtue struck only
deeper root and soon heavenly consolations came again in manifold ways.
“Meditation,” says his director, “always so kindled his fervor, that he would
have done many things injurious to his health if he had not been so obedient
and I had not carefully watched over him. I had no reason to urge him to
virtue; on the contrary, I had often to moderate him. During the last days of
his life I was obliged to forbid him the usual meditation because he would
become so absorbed in the eternal truths that it was an effective hindrance to
his health.” Love of the Crucified Saviour, of the Sacred Heart of Jesus, and
of the Blessed Virgin were his chief virtues.
While Gabriel’s years of
study were coming to their close, so, too, his earthly pilgrimage was nearing
its end. When he was twenty-three years of age he was stricken with
consumption. His strength rapidly declined and February 27, 1862, he died a
holy death at Isola. His last words were to the Blessed Virgin. Remarkable
miracles occurred at his tomb. The deaf, dumb, blind, and lame were cured in so
surprising a way that the like is hardly to be found in the records of the
saints. The decree of his beatification declares that “the miracles which
glorified the beginnings of the Church one could behold renewed at his grave.”
At the beatification, which took place on 31 May 1908 a brother of the
Beatified was present. Since then the miracles at the grave of Blessed Gabriel
have not ceased and application for his canonization has already been made. May
he be a mighty protector of our youth, whose faith and morals are exposed to
gravest dangers!
– this text is taken from The Holiness of the Church in the Nineteenth
Century: Saintly Men and Women of Our Own Times, by Father
Constantine Kempf, SJ; translated from the German by Father Francis Breymann,
SJ; Impimatur by + Cardinal John Farley, Archbishop of New York, 25 September
1916
San Gabriele dell'Addolorata Religioso
Assisi, Perugia, 1 marzo
1838 - Isola del Gran Sasso, Teramo, 27 febbraio 1862
Francesco
Possenti nacque ad Assisi nel 1838. Perse la madre a quattro anni. Seguì il
padre, governatore dello Stato pontificio, e i fratelli nei frequenti
spostamenti. Si stabilirono, poi, a Spoleto, dove Francesco frequentò i
Fratelli delle scuole cristiane e i Gesuiti. A 18 anni entrò nel noviziato dei
Passionisti a Morrovalle (Macerata), prendendo il nome di Gabriele
dell'Addolorata. Morì nel 1862, 24enne, a Isola del Gran Sasso, avendo ricevuto
solo gli ordini minori. È lì venerato, nel santuario che porta il suo nome,
meta di pellegrinaggi, soprattutto giovanili. È santo dal 1920, copatrono
dell'Azione cattolica e patrono dell'Abruzzo. (Avvenire)
Etimologia:
Gabriele (come Gabrio e Gabriella) = uomo di Dio, dall'assiro o forza, fortezza
Martirologio
Romano: A Isola del Gran Sasso in Abruzzo, san Gabriele dell’Addolorata
(Francesco) Possenti, accolito, che, rigettata ogni vanità mondana, entrò
adolescente nella Congregazione della Passione, dove concluse la sua breve
esistenza.
Immaginiamo
un giovane studente di quasi diciotto anni. Un ragazzo di famiglia agiata (suo
padre era un alto funzionario dello Stato Pontificio), di buona intelligenza,
di carattere esuberante, aperto a tutto il fascino che la vita può offrire. Era
un bel ragazzo, biondo di capelli, che teneva ben curati, di figura delicata e
snella e di carnagione rosea.
Come tutti i giovani, ci teneva al proprio look: vestiva infatti bene (oggi si
direbbe con abiti griffati), a volte anche in maniera raffinata. Ogni vestito
lo portava in maniera signorile e distinta.
Era poi un ragazzo di buona compagnia, molto socievole, dalla battuta pronta e
intelligente. Aveva anche recitato in qualche accademia, dove aveva incantato
tutti con la sua voce dolce, maliosa ed evocatrice. Era ben consapevole di
questo dono. Non amava certo la vita chiuso in casa, ma gli piaceva la natura,
andare a caccia in allegra compagnia. Non disdegnava né le letture romanzesche,
né il teatro e la danza (invidiava il fratello perché il padre gli aveva dato
il permesso di... fumare). Aveva un debole per la musica come tanti giovani
moderni.
Di carattere emotivo, sentimentale: era buono di cuore, facile a commuoversi
davanti a spettacoli di miseria. Talvolta però bastava una minima scintilla per
far nascere in lui reazioni di ribellioni e d’ira. Ma, a differenza di molti
giovani dei nostri giorni, anche cristiani, non si vergognava affatto di andare
in chiesa e di pregare. Ultimo particolare non trascurabile, anzi importante
per dare il quadro completo del ragazzo: per un po’ di tempo non era rimasto
insensibile ad un incipiente amore umano.
Abbiamo qui tutti gli ingredienti perché questo ragazzo faccia la sua strada
nel mondo, approfittando di tutte le opportunità che la vita, agiata e
fortunata, gli offrirà.
Invece questo giovane di diciotto anni andò in convento per diventare
religioso passionista. Un taglio netto con gli interessi e abitudini, amicizie
e progetti precedenti. Che cosa c’è stato all’origine di una tale “rivoluzione
personale”?
Andiamo
con ordine. Prima di diventare Gabriele dell’Addolorata il ragazzo si chiamava
Francesco, Possenti di cognome. Era concittadino di Francesco e Chiara di
Assisi. Nacque infatti in questa cittadina il 1° marzo del 1838, in una
famiglia numerosa che suo padre Sante e la madre Agnese curavano e allevavano
con amore. Il padre poi era un personaggio importante e facoltoso, un uomo in
carriera quindi, ma che tuttavia si prese molto a cuore il compito
dell’educazione civile e religiosa dei figli, preparandoli alla vita nei suoi
aspetti belli e dolorosi. Anche Francesco conobbe ben presto la sofferenza.
“Tua mamma è lassù”
Quando si trovava già a Spoleto (per un nuovo incarico amministrativo del
padre) alla tenera età di quattro anni perse la madre, morta a trentotto anni.
Ogni volta che il piccolo cercava e invocava la presenza della mamma, gli
rispondevano, puntando il dito verso il cielo, “Tua mamma è lassù”. Gli
facevano lo stesso gesto quando gli parlavano della Madonna. E se chiedeva dove
si trovasse la risposta era: “È lassù”. Francesco crebbe con il ricordo di
queste due mamme, ambedue lassù, che vegliavano su di lui amorevolmente. Anche
quando, in ginocchio, fin da piccolo recitava il Rosario accanto al padre, il
pensiero correva nello stesso tempo alle sue due mamme in cielo. Così si
comprende la grande e tenera devozione che Francesco avrà per la Vergine Maria.
Nella sua camera poi aveva una statua della Madonna Addolorata nell’atto di
sorreggere sulle ginocchia il suo Figlio Gesù morto. Francesco la contemplava a
lungo, piangendo per i dolori della Madre davanti al Figlio. Questa “devozione”
alle sofferenze della Madre di Gesù davanti a Gesù deposto dalla Croce, sono la
spiegazione del nome che prese quando diventò religioso, a diciotto anni, nel
1856: Gabriele dell’Addolorata.
All’origine di questa conversione relativamente improvvisa vi sono due episodi
significativi e importanti. Francesco aveva già perso oltre la madre anche due
fratelli. Ma fu proprio la morte, a causa del colera, della sorella maggiore
Maria Luisa (nel 1855) a scuotere profondamente il ragazzo, costringendolo a
pensare ad una esistenza diversa da quella che aveva condotto fino a quel
momento.
La perdita della sorella lo determina sempre più fortemente a prendere le
distanze dalla vita di società e pensare più seriamente alla vita religiosa.
Si dice sempre che non dobbiamo aspettarci interventi diretti da parte di Dio
per comunicarci la sua volontà ed il suo progetto su di noi. Dio ama parlare
non in prima Persona ma attraverso le cause seconde, come possono essere gli
avvenimenti, belli o brutti, piacevoli o dolorosi. Per Francesco questo lutto
familiare grave era già stato un messaggio che lo aveva fatto riflettere sulla
propria strada. Ma c’è stato anche qualcosa di soprannaturale, di diretto, una
comunicazione in prima persona per Francesco. Da parte della Madonna.
Era il 22 agosto 1856. A Spoleto si celebrava una grande processione per
solennizzare l’ultimo giorno dell’ottava dell’Assunzione. Anche Francesco era
presente, anche lui inginocchiato tra la folla attende il passaggio della
Madonna. Lei arriva, e sembra cercare tra la folla qualcuno. L’ha trovato e
l’ha guardato. “Appena toccato da quello sguardo, scaturisce dal profondo del
suo cuore un fuoco che divampa dolcissimo e inestinguibile. Ogni altro affetto,
provato prima, è insipidità a paragone di quella forza d’amore da cui ora è
tutto posseduto. Intanto ode distintamente una voce che lo chiama per nome e
gli dice: «Francesco che stai a fare nel mondo? Tu non sei fatto per il mondo. Segui
la tua vocazione». (Card. Giovanni Colombo)”. Fu la svolta radicale. La
conversione alla santità.
Francesco diventa Gabriele di Maria Addolorata
Poco dopo, con il parere favorevole del confessore e contrario di suo padre
(che lo aveva già come collaboratore nel suo lavoro amministrativo e non voleva
rinunciare al suo aiuto) entrò nel noviziato dei Passionisti, presso Loreto.
Sceglie il nome di Gabriele di Maria Addolorata. “Francesco sente di aver
scelto finalmente la via giusta: «Davvero la mia vita è piena di contentezza»
scrisse al padre, in attesa di un sano ripensamento e del ritorno a casa. «O
papà mio, credete ad un figlio che vi parla col cuore sulle labbra: non
baratterei un quarto d’ora di stare dinanzi alla nostra consolatrice e speranza
nostra Maria Santissima, con un anno e quanto tempo volete, tra gli spettacoli
e divertimenti del mondo». La vita religiosa non lo spaventò. «Il giovane
diciottenne si adatta infatti con entusiasmo alla rigida regola della
Congregazione, inaugura una vita di austera penitenza e mortificazione e segue
con attenzione la formazione spirituale incentrata sull’assidua meditazione
della passione di Cristo»” (F. De Palma).
Nel 1859 Gabriele e i suoi compagni si trasferiscono a Isola del Gran Sasso, in
Abruzzo per continuare gli studi in vista del sacerdozio. Intensifica le sue
pratiche di mortificazione e di autorinuncia a beneficio degli altri (poveri o
compagni), approfondisce la spiritualità mariana, aggiungendo anche il voto
personale di diffondere la devozione all’Addolorata.
La sua salute però si andava deteriorando, sia per la sua costituzione fisica
fragile, sia per la vita rigida della comunità, sia per le sue privazioni
volontarie supplementari. La tubercolosi polmonare lo condurrà alla morte, nel
1862, a soli 24 anni. Prima di morire chiese al suo confessore di distruggere
il diario in cui aveva scritto le grazie ricevute dalla Madonna. Temeva infatti
che il diavolo se ne potesse servire per tentarlo di vanagloria negli ultimi
momenti del combattimento finale. Il confessore obbedì a questa sua ultima
richiesta di umiltà. Gabriele lo ringraziò, ma noi abbiamo perso un prezioso
documento di vita spirituale.
Sappiamo che da sempre i giovani nella loro crescita verso la maturità hanno
bisogno di esempi e di modelli di identificazione. Spesso però questi modelli
sono banali e superficiali, legati all’effimero, talvolta addirittura negativi,
risultando invece che costruttivi distruttivi per la loro formazione. Oggi come
ieri. Era così anche nel secolo scorso, ai tempi di Gabriele dell’Addolorata.
Proprio per offrire un modello giovanile di santità coraggiosa e profonda sia
la Congregazione dei Passionisti sia la Chiesa Cattolica accelerarono il
processo di canonizzazione del giovane abruzzese. Non ultimo a spingere questo
movimento fu la devozione dei fedeli nei confronti del loro conterraneo.
L’intero iter fu abbastanza rapido. Gabriele fu dichiarato santo, e quindi
proposto alla venerazione ed imitazione di tutti i fedeli ma specialmente dei
giovani, il 13 maggio 1920 dal Papa Benedetto XV. Pochi anni dopo, nel 1926,
Pio XI lo dichiarò Patrono della Gioventù Cattolica italiana.
Il ricordo di questo santo morto a soli 24 anni è molto vivo specialmente in
Abruzzo, nel Santuario di Isola, che è meta di pellegrinaggio di centinaia di
migliaia di giovani ogni anno. Questi ragazzi vedono in Gabriele un santo
ancora oggi valido e moderno, un aiuto alla loro crescita umana e spirituale.
Da ricordare e da imitare.
Autore: Mario
Scudu sdb