jeudi 16 février 2012

Sainte JULIENNE de NICOMÉDIE, vierge et martyre


Sainte Julienne de Nicomédie

Martyre en Bithynie (IVe siècle)

Vierge et martyre à Nicomédie en Asie Mineure, elle fut condamné par son fiancé lui-même qui présidait le tribunal au nom et sous la pression impériale. Un martyrologe du moyen âge résume ainsi ses supplices: "Le plomb fondu la laisse intacte. Elle est balancée dans l'espace suspendue par les cheveux - elle puise de nouvelles forces dans l'eau bouillante où elle est plongée. - Faible vierge, elle triomphe des forces infernales - et ne cesse de vivre qu'au moment où sa main cueille la dernière palme."

Elle vivait à Nicomédie quand ses parents voulurent la marier au préfet de la ville impériale. Mais elle avait donné sa vie au Christ et cette jeune mondaine demeura inflexible. Son amant devint son tortionnaire. Il la fit mettre nue devant lui pour la flageller. "Voici mes caresses." Il la fit pendre par les cheveux qu'elle en eût le cuir chevelu arraché. "Voici ta coiffure." Ses bourreaux eux-mêmes en furent touchés et beaucoup devinrent disciples du Christ. Ils furent sur le champ décapités. Elle-même, à dix-huit ans, eut également la tête tranchée.

Aux XVIIIe et XIXe siècles, il existait au Val St Germain un pèlerinage très populaire, lié au culte de sainte Julienne. Sainte Julienne de Nicomédie fut martyrisée au troisième siècle en étant plongée dans une cuve de plomb fondu, devenu tiède à son contact, puis elle fut décapitée. Cette sainte était invoquée pour la guérison des fièvres, des épidémies, des maladies infantiles et de la stérilité. (diocèse d'Évry)

Chaque année, des centaines de pèlerins venus des paroisses environnantes venaient au Val-Saint-Germain pour offrir des «souches». Ce sont de gros porte-cierges en général en bois sculptés et peints, témoignages d'un art populaire et naïf..
La légende dorée

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/652/Sainte-Julienne-de-Nicomedie.html

The icon of Saint Juliana (the reverse of Our Lady of the Sign from Zverin Monastery in Novgorod)




Martyre

(299)

Parmi les nombreux martyrs de Nicomédie, on a toujours remarqué une illustre vierge, nommée Julienne, qui eut le bonheur insigne, malgré des parents très attachés au culte des faux dieux, d'embrasser le christianisme.

Un jeune homme de haute famille prétendit à sa main; pour se débarrasser de ses importunités, elle lui fit savoir qu'elle était chrétienne et qu'elle ne pouvait se marier qu'à un chrétien. Le jeune homme ayant averti le père de Julienne, celle-ci préféra souffrir à la maison paternelle les fouets, la prison et les fers, plutôt que d'épouser un païen. Le malheureux père abandonna alors sa fille entre les mains de son prétendant, qui était devenu préfet de la ville, et qui la fit comparaître à son tribunal.

La courageuse vierge n'eut d'oreilles ni pour les flatteries ni pour les menaces, et répondit qu'elle ne changerait point de résolution, dût-elle être brûlée vive ou dévorée par les bêtes.

Rarement la fureur d'un juge païen poursuivit une victime avec autant d'acharnement que ce préfet dénaturé. Flagellation sanglante, suspension par les cheveux pendant un temps prolongé, supplice des torches enflammées et des fers rougis au feu, Julienne souffrit tout avec un courage sublime.

Retournée en prison, elle s'y mit en prière, et le démon, sous la forme d'un ange, chercha à ébranler sa fermeté, en lui représentant des supplices plus affreux encore; mais elle invoqua le Seigneur contre le perfide tentateur, et elle entendit une voix du Ciel qui lui dit: "Julienne, aie bon courage, Je suis avec toi." A ces mots, elle se trouva guérie.

Le préfet, l'ayant rappelée devant son tribunal, fut émerveillé de la trouver aussi belle et en aussi bonne santé que jamais. Ne pouvant triompher d'elle, il la fit jeter dans un four embrasé; mais le feu ne put l'atteindre, et ce miracle convertit plus de cinq cents personnes. Une chaudière d'huile bouillante n'eut pas plus de succès. Julienne eut enfin la tête tranchée.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.


SAINTE JULIENNE *

Julienne qui avait été fiancée à Euloge, préfet de Nicomédie, ne voulut s'unir à lui qu'à la condition expresse qu'il recevrait la foi de J.-C. Son père la fit dépouiller, et frapper rudement, puis il la livra au préfet. Celui-ci dit à sa femme. « Ma très chère Julienne, pourquoi m’as-tu trompé au point de me renier de cette façon? » Elle lui répondit : « Quand tu adoreras mon Dieu, j'acquiescerai à tes désirs, autrement tu ne seras jamais mon maître. » Le préfet lui dit : « Ma maîtresse, je ne. puis faire cela, parce que l’empereur me ferait couper la tête. » Julienne reprit: « Si tu crains de la sorte un empereur mortel, comment veux-tu que je ne craigne pas un empereur qui est immortel? Fais tout ce que tu veux, mais tu ne pourras pas me surprendre. » Alors le préfet la fit très durement frapper de verges, et pendre par les cheveux pendant un demi-jour, puis. il ordonna de lui verser sur la tête du plomb fondu. Ce tourment, ne lui ayant fait aucun mal, il l’enchaîna et l’enferma dans une prison : Le diable la vint trouver sous la figure d'un ange, et lui dit: «Julienne, je suis l’ange du Seigneur qui m’a envoyé vers vous afin que je vous exhorte à sacrifier aux dieux, pour que vous ne soyez pas si longtemps tourmentée et que vous ne mouriez pas dans des supplices si cruels. » Alors Julienne se mit à pleurer et elle pria en disant: « Seigneur mon Dieu, ne me laissez pas périr; mais faites-moi connaître quel est celui qui me donne de semblables conseils. » Une voix se fit entendre à elle et lui: dit de se saisir de lui, et de le forcer' à confesser qui il était. Quand elle l’eut tenu et qu'elle lui eut demandé qui il était, il lui dit qu'il était le démon et que son père l’avait envoyé pour la tromper. Julienne lui dit : « Et qui est ton père? » Il répondit : « C'est Beelzébuth qui nous fait commettre toute sorte de mal, et nous fait fouetter rudement, chaque fois que nous avons été vaincus par les chrétiens ; aussi je sais que je suis venu ici pour mon malheur, parce que je n'ai pu te dompter. » Entre autres aveux, il dit qu'il était principalement tenu loin des chrétiens quand on célébrait le mystère du corps du Seigneur, comme aussi dans le moment des prières et des prédications. Alors Julienne 'lui lia les mains derrière le dos et le jetant par terre, elle le frappa très durement avec la chaîne qui lui servait de lien. Le diable poussait des cris et la priait en disant: « Madame Julienne, ayez pitié de moi. » Sur ces entrefaites le préfet, fit tirer Julienne de prison, et en sortant elle traînait derrière elle le démon lié ; or, celui-ci la priait en disant : « Ma dame Julienne, ne me rendez pas davantage ridicule; je ne pourrai plus désormais avoir le dessus sur qui que ce soit : on dit les chrétiens miséricordieux et vous n'avez aucune miséricorde pour moi. » Elle le traîna ainsi à travers toute la place et ensuite elle le jeta dans une latrine.

Arrivée en présence du préfet, elle fut étendue sur une roue, d'une manière si brutale que tous ses os furent disloqués et que la moelle en sortait : mais un ange du Seigneur brisa la roue et la guérit en un instant. Ceux qui furent témoins de ce prodige crurent et furent décapités, les hommes au nombre de cinq cents et les femmes de cent trente. Après quoi Julienne fut jetée dans une chaudière pleine de plomb fondu; mais le plomb se changea en un bain tempéré. Le préfet maudit ses dieux, de ne pouvoir punir une jeune fille qui leur infligeait une si grande injure. Alors il ordonna de lui couper le cou. Comme on là conduisait à l’endroit où elle devait être exécutée, le démon, qu'elle avait battu, apparut sous la figure d'un jeune homme et criait en disant : « Ne l’épargnez pas, parce qu'elle a méprisé vos dieux et qu'elle m’a frappé cette nuit avec violence ; rendez-lui donc ce qu'elle a mérité. » Or, comme Julienne levait les yeux pour voir quel était celui qui parlait de la sorte, le démon s'écria en prenant la fuite : « Hélas! hélas ! que je suis misérable ! je pense encore qu'elle veut me prendre et me lier. » Après que sainte Julienne eut été décapitée, le préfet fut englouti au fond de la mer dans une tempête avec trente-quatre hommes. Leurs corps, ayant été vomis par les flots, furent dévorés par les bêtes et les oiseaux.

* Bollandus a démontré que les actes de sainte Julienne sont authentiques.

La Légende dorée de Jacques de Voragine nouvellement traduite en français avec introduction, notices, notes et recherches sur les sources par l'abbé J.-B. M. Roze, chanoine honoraire de la Cathédrale d'Amiens, Édouard Rouveyre, éditeur, 76, rue de Seine, 76, Paris mdccccii

SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome01/045.htm

Bottega di Giovanni di Bartolo, Reliquiario a busto di santa Giuliana (1376 ca.), rame dorato; New York (USA), Metropolitan Museum of Art


JULIENNE DE NICOMÉDIE

Laïque, Martyre, Sainte

(vers 286-305 ou 306 ou 310)

De l'enfance de Julienne de Nicomédie nous ne savons à peu près rien. Nous ne connaissons même pas la date exacte de sa naissance: 285 ou 286… Nous savons qu'elle naquit à Nicomédie, l'actuelle Izmit. Nicomédie était alors la capitale de la Bithynie, en Turquie du nord, le long de la Mer Noire. Elle était la fille d'Africanus, un païen très convaincu et très antichrétien. Sa mère, qui n'était ni païenne ni chrétienne, vivait dans la débauche. Pourtant, sa fille Julienne devint chrétienne dès son enfance. De plus devenue jeune fille, elle voulut rester vierge, à une époque et dans une civilisation où ne pas se marier était inconcevable.

Quand Julienne eut 18 ans, Évilase, un jeune fonctionnaire, d'une famille amie de l'empereur, se déclara amoureux de Julienne. Les parents de Julienne, estimant qu'il leur faisait beaucoup d'honneur, acceptèrent la proposition d'Évilase. Mais Julienne refusa, et lui fit savoir quelle n'accepterait de le prendre pour époux que si l'empereur le nommait préfet, fonction qui était alors le poste le plus haut placé dans le monde des fonctionnaires de l'époque. Contre toute attente, l'empereur accepta. Évilase le fit savoir à sa bien-aimée, indiquant qu'elle serait, selon son désir, mariée à un préfet. Julienne fut obligée d'accepter, mais à condition qu'il devînt chrétien. Mais, ne voulant probablement pas compromettre sa carrière, le jeune homme refusa. Cependant il parla d'abord doucement à Julienne, l'assurant qu'il ne l'empêcherait pas d'être chrétienne. Mais Julienne ne céda pas.

Très déçu, Évilase avertit le père de Julienne qui, détestant les Chrétiens, la força à changer d’avis. Mais Julienne tenait bon et refusait toujours le mariage avec un païen. Alors le père de Julienne fit battre sa fille et la livra au jeune préfet. Ces événements se passant durant la période de persécutions de l'empereur Maximin, Évilase la fit arrêter et la traduisit devant le tribunal, afin qu'elle renonçât à sa foi chrétienne. Julienne continuant à s'affirmer chrétienne, le tribunal la condamna à être martyrisée. Commença alors tout une suite d'événements dont certains sont probablement légendaires. Pourtant, Jean Bolland, jésuite fondateur de la Société des Bollandistes vers 1658, estimait que ces événements étaient authentiques.   

Voici, résumé, ce que Jean Bolland raconte. Après avoir fait battre sa fille, son père la livra au préfet. Mais Julienne pressée par Évilase lui dit:

– Quand tu adoreras Mon Dieu, j'acquiescerai à tes désirs, autrement tu ne seras jamais mon maître.

Le préfet lui dit:

– Ma maîtresse, je ne puis faire cela, parce que l’empereur me ferait couper la tête.  

Julienne reprit:

– Si tu crains de la sorte un empereur mortel, comment veux-tu que je ne craigne pas un empereur qui est immortel? Fais tout ce que tu veux, mais tu ne pourras pas me surprendre. 

Alors le préfet la fit pendre par les cheveux pendant plusieurs heures. Puis il ordonna de lui verser sur la tête du plomb fondu. Ce tourment, ne lui ayant fait aucun mal, il l’enchaîna et l’enferma dans une prison. Le diable la vint trouver sous la figure d'un ange, et la pressa de sacrifier aux dieux païens. Mais Julienne pria, et une voix lui fit comprendre qu'il s'agissait du démon et qu'elle devait tenir bon. Le préfet intervint alors et la fit étendre sur une roue. Mais la roue se brisa, et ceux qui furent témoins de ce prodige crurent et furent décapités. Ensuite, Julienne fut jetée dans une chaudière pleine de plomb fondu; mais le plomb se changea en un bain tempéré. Le préfet maudit ses dieux, de ne pouvoir punir une jeune fille qui leur infligeait une si grande injure. Alors il ordonna de lui couper le cou. Après que sainte Julienne eut été décapitée, le préfet fut englouti au fond de la mer dans une tempête avec trente-quatre hommes. Leurs corps, ayant été vomis par les flots, furent dévorés par les bêtes et les oiseaux.

Cela se passait en 304 ou 305. Julienne avait 18 ans. Ses reliques furent transportées à Pozzuoli, puis au 6ème siècle à Cumes en Campanie pour les protéger contre des invasions lombardes.

Les Orientaux la fêtent le 21 décembre. Les Occidentaux fêtent la translation de ses reliques le 16 février.

Paulette Leblanc

SOURCE : http://nova.evangelisation.free.fr/leblanc_julienne_de_nicomedie.htm

Richard de Montbaston et collaborateurs. Sainte Julienne liant le diable, XIVe siècle


Sainte JULIENNE DE NICOMÉDIE, VIERGE ET MARTYRE 299…que nous fêtons le 16 Février..* La Foi Pure !!!

Sainte Julienne de Nicomédie

Dès ses plus tendres années, elle embrassa le christianisme, quoique ses parents, fussent extrêmement zélés pour le culte des faux dieux. En âge de se marier, elle fut recherchée par un jeune noble nommé Evilatius, à qui ses parents la promirent sans la consulter.

Mais la sainte fille, pour gagner du temps et trouver un prétexte de rompre son mariage, fit dire à son prétendant qu’elle ne consentirait jamais à l’épouser, avant qu’il eût d’abord obtenu de l’empereur la dignité de préfet de la ville, c’est-à-dire de premier magistrat de la judicature.

Cette condition sembla rude à Evilatius. Il était si passionné pour Julienne, que pour lui complaire, il employa tout son crédit et acheta bien cher cet office. ensuite il la fit avertir, l’assurant qu’elle serait mariée à un préfet, comme elle le désirait.

Julienne, ne sachant plus comment se défaire de ses poursuites, lui fit savoir qu’elle était chrétienne, et qu’elle n’épouserait jamais un homme d’un autre religion que la sienne. Elle le suppliait d’embrasser la foi de Jésus-Christ, afin qu’il pussent vivre ensemble dans une sainte union et dans une conformité de croyance. Evilatius fut extrêmement troublé de ce message.

Il en avertit le père de Julienne. celui-ci parla d’abord à sa fille avec tout l’artifice que l’amour paternel et le zèle des faux dieux lui put fournir, s’efforçant de l’engager à épouser le nouveau préfet. voyant qu’il ne gagnait rien, il y ajouta les menaces et les terreurs. puis, il en vint aux fouets, à la prison et aux fers.

Connaissant que la résolution de sa fille était inébranlable, et qu’elle ne consentirait jamais au mariage, si son époux n’était chrétien, il la mit entre les mains de son prétendant. Evilatius, en qualité de préfet, la fit aussitôt comparaître à son tribunal, quoiqu’il fût tout bouillant de colère. la beauté qu’il aimait encore éblouit tellement ses yeux, qu’il sentit en lui-même un combat d’amour et d’indignation.

L’amour, triomphant de la fureur, il lui parla doucement, l’exhortant à le prendre pour mari, et l’assurant qu’il ne l’empêcherait pas d’être chrétienne, et que lui-même se ferait chrétien, si cela se pouvait accorder avec le respect qu’il portait aux édits des empereurs. Il ajouta qu’il lui conseillait en époux, ce qui lui était le plus avantageux.

Si elle ne voulait pas le croire, elle serait condamnée à mort. Prévenue des bénédictions de son Époux céleste, Julienne n’eut d’oreilles, ni pour ces ordres ni pour ces menaces. elle répondit avec une générosité chrétienne que, quand elle devrait être brûlée toute vive ou dévorée par des bêtes sauvages, elle ne changerait point de résolution. Le préfet, irrité jusqu’à la rage par cette réponse, la fît cruellement fouetter d’une façon toute extraordinaire. il commanda qu’elle fût suspendue en l’air par quatre courroies.

Il la fit battre si longtemps à coup de nerfs de boeuf et de verges d’osier vert, que les bourreaux se lassèrent. Ce tyran lui disait, en l’insultant, que ces coups n’étaient que l’ombre de ce qu’il lui ferait souffrir. Julienne répliqua qu’elle espérait que Dieu lui donnerait la force et le courage de souffrir tous les supplices, et qu’il serait plus tôt las de frapper, qu’elle de souffrir.

Ensuite, elle fut suspendue en l’air par les cheveux, ce qui dura si longtemps, qu’il n’y en eût pas un qui ne fût arraché. On brûla ses flancs. On fit percer ses mains avec un morceau de fer chaud. puis, On la renvoya en prison. Elle n’y fut pas plus tôt qu’elle se mit en prières. pendant son oraison, le démon se présenta à elle sous la forme d’un ange de lumière.

Le démon lui dit que le préfet avait préparé des tourments, bien plus horribles. que Dieu ne voulait pas qu’elle les endurât. qu’au sortir de la prison, elle devait obéir à la volonté des empereurs, et ne point faire difficulté de sacrifier. Julienne s’aperçut que ce conseil venait du démon et non pas d’un ange de lumière. Julienne pria Dieu de la fortifier toujours dans ses combats, et de lui découvrir la qualité de celui qui la voulait tromper sous le masque d’un ange.

Elle entendit une voix du ciel qui lui dit : « Julienne, aie bon courage. je suis avec toi. Arrête celui qui te parle, je te donne puissance de lui faire dire son nom ». Cette voix fut aussitôt suivie d’un miracle, car la vierge se trouva saine et libre. S’étant relevée de terre, elle aperçut un démon enchaîné à ses pieds. elle le traita comme un esclave. Elle lui demanda qui il était, pourquoi il était venu là, et qui l’avait envoyé.

Le démon répondit qu’il était un des principaux ministres de Satan, qui l’avait envoyé afin de la séduire comme il en avait trompé une infinité d’autres. A ces paroles, l’innocente vierge le garrotta et le chargea de coups. cet infâme monstre fit voir qu’il les sentait. Il se plaignit qu’après avoir triomphé de tant de fidèles, il était maintenant vaincu par une fille. Le préfet commanda que Julienne, si elle était encore en vie, fût amenée devant son tribunal.

Elle y vint aussitôt, traînant après elle son ennemi enchaîné. Elle parut aussi saine que si elle n’avait rien souffert, et avec une beauté qui était au-dessus de tout ce qu’on peut imaginer. Evilatius, étonné et persistant toujours en sa fureur, fît chauffer un four. Il ordonna que Julienne fût jetée dedans. Mais le feu perdit sa force. par ce nouveau miracle, le peuple qui était présent fut si touché, qu’il commença à crier qu’il n’y avait point d’autre Dieu, que le Dieu de Julienne. plus de cinq cents personnes embrassèrent la religion chrétienne.

Ces personnes furent mises à mort parle commandement du préfet. Il y eut aussi cent trente femmes qui firent de même, et ne se montrèrent pas moins vigoureuses que les hommes. Tout cela ne servit qu’à animer de plus en plus la rage de ce juge cruel.

Il fit jeter la vierge dans une grande chaudière pleine d’huile bouillante. Julienne y trouva du rafraîchissement. L’huile bouillante toute enflammée, rejaillit sur les bourreaux et les ministres de l’injustice. le préfet ne sachant plus que faire, la condamna à avoir la tête tranchée.

Le démon, la voyant aller au supplice, excitait les exécuteurs à la tuer vivement pour être délivré de ses mains. Julienne, regardant le démon d’un visage sévère et terrible, le fit trembler de crainte. aussitôt, le démon disparut. Julienne pria Dieu. après, elle présenta la tête au bourreau. Il lui donna le coup de la mort. C’est ainsi qu’elle s’envola au ciel pour y recevoir les deux couronnes de Vierge et de Martyre.

Source : Les petits bollandistes

SOURCE : https://myriamir.wordpress.com/2016/02/16/ste-julienne-de-nicomedie-vierge-et-martyre-299-que-nous-fetons-le-16-fevrier-la-foi-pure/

Oberhausmuseum ( Passau ). Painting of Saint Juliana of Nicomedia (1460s ).

Oberhausmuseum ( Passau ). Gemälde mit heiliger Juliana von Nicomedien (ca. 1460 ).


Prière quotidienne du 16 février : Sainte Julienne de Nicomédie

Vierge et martyre à Nicomédie en Asie Mineure, elle fut condamnée par son fiancé lui-même qui présidait le tribunal au nom et sous la pression impériale. 

Un martyrologe du moyen âge résume ainsi ses supplices: 

"Le plomb fondu la laisse intacte. Elle est balancée dans l'espace suspendue par les cheveux - elle puise de nouvelles forces dans l'eau bouillante où elle est plongée. 

- Faible vierge, elle triomphe des forces infernales - et ne cesse de vivre qu'au moment où sa main cueille la dernière palme."

Elle vivait à Nicomédie quand ses parents voulurent la marier au préfet de la ville impériale.

Mais elle avait donné sa vie au Christ et cette jeune mondaine demeura inflexible. 

Son amant devint son tortionnaire. 

Il la fit mettre nue devant lui pour la flageller. "Voici mes caresses." 

Il la fit pendre par les cheveux qu'elle en eût le cuir chevelu arraché. "Voici ta coiffure." 

Ses bourreaux eux-mêmes en furent touchés et beaucoup devinrent disciples du Christ. 

Ils furent sur le champ décapités. 

Elle-même, à dix-huit ans, eut également la tête tranchée.

Sainte Julienne, jeune martyre de la pureté, nous vous confions tous les jeunes de ce temps. Obtenez-leur une foi ferme et un amour inconditionnel pour notre Dieu, époux de nos âmes.

SOURCE : https://www.etoilenotredame.org/actualites/priere-quotidienne-du-16-fevrier-sainte-julienne-de-nicomedie


Saint Juliana of Nicomedia


Also known as

  • Juliana of Cumae

Memorial

Profile

Daughter of a pagan named Africanus who promised the girl to a young noble named Evilase. Juliana put him off, first insisting that he become prefect of Nicomedia. When he became prefect, she insisted he become a Christian before they could marry, a condition he would never meet. Her father, who hated Christians himself, abused Juliana fearfully to get her to change her mind, but she held fast; ancients manuscripts describing these horrors put them in terms of her fighting a dragon, and she is often depicted that way in art. Evilase called her before the tribunal during the persecutions of Maximianus, denounced her as a Christian, and she was martyred. Hers was a favourite story, for telling and creation of stained glass and other art objects, during the Middle Ages.

Died

Canonized

Patronage

Representation

  • young woman battling a winged devil
  • young woman being boiled
  • young woman chaining up a dragon
  • young woman chaining up and/or scourging the Devil
  • young woman in a cauldron
  • young woman leading a chained devil
  • young woman standing or sitting on a dragon
  • young woman wearing a crown on her head and a cross on her breast
  • naked young woman hanging by her hair

Additional Information

MLA Citation

  • “Saint Juliana of Nicomedia“. CatholicSaints.Info. 22 May 2020. Web. 16 February 2021. <https://catholicsaints.info/saint-juliana-of-nicomedia/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-juliana-of-nicomedia/

Abraham Van Merlen (1579-1659), Sainte Julienne de Nicomédie


A Garner of Saints – Saint Juliana


Article

(Italian: Giuliana): Being betrothed to Eulogus, prefect of Nicomedia she refused to consummate their union unless he would become a Christian. Upon this her father caused her to be stripped and beaten, and afterwards delivered to the prefect. After the prefect had reasoned with her and found her firm, he first caused her to be beaten and then hung up by the hair while molten lead was poured on her head. But as she suffered no harm he cast her into prison loaded with chains. While she was there the devil appeared to her in the guise of an angel, declaring that he had been sent by God to direct her to sacrifice and suffer no more torments. Then she wept and prayed that God would show her who it was that thus advised her. At this she caught him and compelled him to tell her who he was. And he was obliged to confess that he was the devil. Then Juliana threw him to the ground, and after binding him with the chains that had been upon her, she beat him so that he besought her to have mercy upon him. The next day Juliana was taken out of prison, and she came dragging the devil after her, though he begged her not to make him ridiculous. And she took him as far as the market place and there cast him into a latrine. When she arrived before the prefect he caused her to be stretched on a wheel and all her bones were broken, but an angel descended and broke the wheel, healing her. On seeing this 500 men and 130 women were converted and immediately beheaded. After this the prefect caused her to be put into boiling oil, but she suflered no harm, and he cursed his gods who thus allowed him to be defied by a girl, while he gave orders that she should be beheaded. And as she knelt to receive the stroke, the devil whom she had chastised came up in the guise of a youth and urged them not to spare her, but when she opened her eyes and looked at him he fled away crying out that she wished to take and bind him once again. After the beheading of Juliana the prefect and 120 companions were drowned in a storm, but the sea threw up their bodies and they were devoured by birds and beasts. 16th February.

Attributes

  • Holds a chained demon, or tramples on a demon.

MLA Citation

  • Allen Banks Hinds, M.A. “Saint Juliana”. A Garner of Saints1900CatholicSaints.Info. 20 April 2017. Web. 16 February 2021. <https://catholicsaints.info/a-garner-of-saints-saint-juliana/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/a-garner-of-saints-saint-juliana/

Statuen (von Joh. Bapt. Straub) am Hochaltar:Klosterkirche St. Dionysius und Juliana, Schäftlarn. This is a picture of the Bavarian Baudenkmal (cultural heritage monument)


Butler’s Lives of the Saints – Saint Juliana, Virgin and Martyr

Article

After many torments, she was beheaded at Nicomedia, under Galerius Maximianus. Saint Gregory the Great mentions that her bones were translated to Rome. Part of them are now at Brussels, in the church of our Lady of Sablon. This saint is much honoured in the Low Countries. Her acts in Bollandus deserve no notice. Bede, and the martyrologies ascribed to Saint Jerom, call this the day of her martyrdom, which the ancient Corbie manuscript places at Nicomedia.

MLA Citation

Father Alban Butler. “Saint Juliana, Virgin and Martyr”. Lives of the Fathers, Martyrs, and Principal Saints1866. CatholicSaints.Info. 15 February 2013. Web. 16 February 2021. <https://catholicsaints.info/butlers-lives-of-the-saints-saint-juliana-virgin-and-martyr/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/butlers-lives-of-the-saints-saint-juliana-virgin-and-martyr/

„Frater Rufillus“. Die hl. Juliana fesselt einen Dämon. Aus dem Weißenauer Passionale; Fondation Bodmer, Coligny, Switzerland; Cod. Bodmer 127, fol. 44v.

„Frater Rufillus“. Saint Juliana and a demon. Illumination from the Passionary of Weissenau (Weißenauer Passionale), between 1170 and 1200. Fondation Bodmer, Coligny, Switzerland; Cod. Bodmer 127, fol. 44v. http://www.e-codices.unifr.ch/en/list/one/cb/0127


St. Juliana

Suffered martyrdom during the Diocletian persecution. Both the Latin and Greek Churches mention a holy martyr Juliana in their lists of saints. The oldest historical notice of her is found in the "Martryologium Hieronymianum" for 16 February, the place of birth being given as Cumae in Campania (In Campania Cumbas, natale Julianae). It is true that the notice is contained only in the one chief manuscript of the above-named martyrology (the Codex Epternacensis), but that this notice is certainly authentic is clear from a letter of St. Gregory the Great, which testifies to the special veneration of St. Juliana in the neighbourhood of Naples. A pious matron named Januaria built a church on one of her estates, for the consecration of which she desired relics (sanctuaria, that is to say, objects which had been brought into contact with the graves) of Sts. Severinus and Juliana. Gregory wrote to Fortunatus, Bishop of Naples, telling him to accede to the wishes of Januaria ("Gregorii Magni epist.", lib. IX, ep. xxxv, in Migne P.L., LXXXVII, 1015). The Acts of St. Juliana used by Bede in his "Martyrologium" are purely legendary. According to the account given in this legend, St. Juliana lived in Nicomedia and was betrothed to the Senator Eleusius. Her father Africanus was a pagan and hostile to the Christians. In the persecution of Maximianus, Juliana was beheaded after suffering frightful torturers. Soon after a noble lady, named Sephonia, came through Nicomedia and took the saint's body with her to Italy, and had it buried in Campania. Evidently it was this alleged translation that caused the martyred Juliana, honoured in Nicomedia, to be identified with St. Juliana of Cumae, although they are quite distinct persons. The veneration of St. Juliana of Cumae became very widespread, especially in the Netherlands. At the beginning of the thirteenth century her remains were transferred to Naples. The description of this translation by a contemporary writer is still extant. The feast of the saint is celebrated in the Latin Church on 16 February, in the Greek on 21 December. Her Acts describe the conflicts which she is said to have with the devil; she is represented in pictures with a winged devil whom she leads by a chain.

Sources

MOMBRITIUS, Sanctuarium, II, fol. 41 v.-43 v.; Acta SS., FEB., II, 808 sqq.; MIGNE, P.G., CXIV, 1437-52; Bibliotheca hagiogr. lat., I, 670 sq.; Bibl. hagiogr. graeca (2nd. ed.), 134; NILLES, Kalendarium manuale, I (2nd ed., Innsbruck, 1896), 359; MAZOCCHI, In vetus S. Neapolitanae ecclesiae Kalendarum commentarius, I (Naples, 1744), 556-9; COCKAYNE, St. Juliana (London, 1872); Vita di S. Giuliana (Novara, 1889); BACKHAUS, Ueber die Quelle der mittelenglischen Legende der hl. Juliana und ihr Verhaltnis zu Cynewulfs Juliana (Halle, 1899).

Kirsch, Johann Peter. "St. Juliana." The Catholic Encyclopedia. Vol. 8. New York: Robert Appleton Company, 1910. 16 Feb. 2017 <http://www.newadvent.org/cathen/08555a.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Michael T. Barrett. Dedicated to the parish of St. Juliana's in Fort Valley, Georgia.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. October 1, 1910. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2020 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/08555a.htm


Domenico Fetti  (1589–). St. Juliana of Nicomedia defeats the deviloil on poplar wood, 55 X 38, Kunsthistorisches Museum. circa 1636 collection Nicolas Régnier, Venedig 1638-1649 collection Hamilton, London, collection Leopold Wilhelm


Juliana of Nicomedia VM (RM)

Died at Cumae or Naples, 305. Juliana's struggle with the devil was one of the favorite stories of the medieval Church. What still fascinates is its deep psychological meaning: for the devil is said to have appeared to the saint as an angel of light. His aim was to persuade her that what she had renounced in this world was in fact good. On the face of it, the devil was right, for Juliana had turned against both her father and her suitor, a Roman prefect named Evilasius.

Her father, Africanus, an ambitious functionary in the Roman legions, despised her simply because she had become a Christian. When her suitor realized that she would not become his wife, he decided that she should be no one's bride. Her calling left her without a family of her own. Both men, failing to get their own way with this determined saint, treated her brutally: Juliana's father scourged and tortured her. Evilasius flung her into jail where she was seen to be fighting with the disguised devil, finally binding him and throwing him to the ground.

Juliana died a martyr's death. First she was partially burned in flames; then she was plunged into a boiling cauldron of oil; finally the long-suffering saint was freed from the torments of this world by the mercifully instantaneous act of beheading.

The Roman Martyrology describes Juliana's suffering at Nicomedia in Asia Minor, but it is more probable that she died in Naples, perhaps Cumae, where her relics are said to be enshrined. Some of them are now in Brussels, Belgium, in the church of Our Lady of Sablon. Though her story was the source of many romantic tales, Juliana is clearly an historical figure as attested by Saint Gregory the Great, who requested relics of her from Bishop Fortunatus of Naples for an oratory that a lady had built on her estate in Juliana's honor, and others. Her cultus in England dates back to Bede's martyrology, and her feast was on the Sarum Calendar (Benedictines, Bentley, Encyclopedia, Farmer, Husenbeth).

In art, Saint Juliana is hung up naked by her hair. Sometimes she may be shown in a cauldron, leading the devil in chains, or crowned wearing a cross on her breast. She is invoked against infectious diseases (Roeder). In the paintings and stained glass of the Middle Ages, Saint Juliana is frequently shown battling with a winged devil; usually she carries a chain in order to bind him (Bentley). She may also be seen with a dragon at her feet (as in stained glass at Martham and on screens at Hampstead and North Elmham, Norfolk) (Farmer).


Aus dem Theatrum pictorium, 1660. Reproduktion eines Gemäldes von Domenico Fetti  (1589–) : Die hl. Juliana von Nikomedien besiegt den Teufel. Grafik aus dem Klebeband Nr.13 der Fürstlich Waldeckschen Hofbibliothek Arolsen


Golden Legend – Life of Saint Juliana

Here followeth the Life of Saint Juliana, and first the interpretation of her name.

Juliana is as much to say as burning plainly, for she burnt herself against the temptation of the devil which would have deceived her, and she helped many others to believe in the faith of our Lord Jesu Christ.

Of Saint Juliana.

Saint Juliana was given in marriage to the provost of Nicomedia, which was named Eulogius, and he was a paynim, and therefore she would not assent to the marriage, ne assemble with him, but if he would first take the faith of Christ and be baptized. When her father saw this, anon he did do her to be naked, and made her to be beaten sore, and after delivered her to the provost. And after when the provost beheld her, and saw the great beauty in her, he said to her: My most sweet Juliana, why hast thou brought me in such confusion that I am mocked because thou refusest to take me? She said: If thou wilt adore my God, I shall assent and agree to take thee, and otherwise shalt thou never be my lord. To whom the provost said: Fair lady, that may I not do, for the emperor should then smite off my head. And she said: If thou doubtest so much the emperor, which is mortal, why should not I doubt mine emperor Jesu Christ, which is immortal; do what thou wilt, for thou mayst not deceive me. Then the provost did do her to be beat most cruelly with rods, and half a day to hang by the hairs of her head, and molten lead to be cast on her head. And when he saw that all this grieved her not, he made her to be bounden in chains, and to be set in prison. To whom the devil came then in the likeness of an angel, which said to her in this manner: Juliana, I am the angel of God, which hath sent me to thee to warn thee and say that thou make sacrifice to the idols for to escape the torments of evil death. Then she began to weep, and made to God this prayer: Lord God, suffer not me to be lost, but of thy grace show to me what he is that maketh to me this monition.The same time came to her a voice that said that she should set hand on him, and that she constrain him to confess what he was, and anon she took him and demanded him, and he said that he was the devil, and that his father had sent him thither for to deceive her. She demanded him: Who is thy father? And he answered: Beelzebub, which sendeth us for to do all evil, and maketh us grievously to be beaten when we come vanquished of the christian people. And therefore I am certain I shall have much harm because I may not overcome thee. She said to him: Of what craft is thy father Beelzebub? The devil said: He contriveth all evil, and when we come into hell he sendeth us for to tempt the souls of the people. She demanded: What torments suffereth he that cometh vanquished of a christian creature? The devil said: We suffer then much grievous torment, and by cause when we be vanquished of a good man we dare not return, and when we be sought and cannot be found, then commandeth our master to other devils that they torment us wheresomever they find us, and therefore we must obey to him as to our father. And of what craft art thou? I take solace in the shrewdness of the people; I love homicide, luxury, battle, and make debate and war. And she demanded him: Goest thou never to do good works and profitable? The devil answered: Madam, to the end that I answer the truth, to my right great harm and evil am I come hither, for I had well supposed to have deceived thee, and made thee to make sacrifice to the idols and to renounce thy God. When we come to a good christian man and we find him ready to do service to God, we send into him many thoughts vain and evil, and also many evil desires, and turn his thought by this that we set tofore him, and we send errors into his thoughts, and we let him not persevere in his orisons ne in no good works; yet if we see any that will go to the church or in other place for any good, anon we be in their ways, and cast into their hearts divers thoughts and occasions by which they be distorned for to do well. But whosomever may understand our temptations and apperceive them, to the end that he put away from him evil cogitations and thoughts, and will make his prayers, and do his good works, and hear the words of God and the divine service, of him we be cast out, and when they receive the body of Jesu Christ we depart forthwith from them. We set our intent to nothing but to deceive good persons that lead an holy life, and when we see them do good works, we send into them bitter and grievous thoughts for to leave all and do our will. Saint Juliana said: O thou spirit! how art thou so hardy to tempt any christian person? And the devil answered: How darest thou thus hold me, if it were not thou affiest in Jesu Christ? Right so trust I in my father, which is a malefactor, and I do that pleaseth him; I have pained me to do oft many evils, and sometime I come to mine intent, and accomplish my desire, but at this time I have failed: I would I had not come hither! Alas! how understood my father of this that should not hap. Madam, let me go, and give me leave to go in to some other place, for it is no need that I accuse thee to my father. At the last she let him go.

On the morn the provost commanded that Saint Juliana should be brought tofore him in judgment; and when he saw her so well guerished, and her visage so fair and so shining, then said the provost to her: Juliana, who hath taught thee, and how mayest thou vanquish the torments? And she said: Hearken to me and I shall say to thee: My Lord Jesu Christ hath taught me to adore the Father, the Son, and the Holy Ghost, for I have overcome and vanquished Satan thy father, and all his other devils; for God hath sent his angel for to comfort and to help me. Mechant man, knowest thou not that the torments be made ready for thee everlasting, where thou shalt be tormented perpetually in a perpetual darkness and obscurity. Anon the provost made to be brought a wheel of iron between two pillars, and four horses to draw it forth, and four knights at one side, and four knights on that other to draw, and four for to draw forth the wheel, so that all the body was tobroken in such wise that the marrow came out of the bones, and the wheel was all bloody. Then came an angel of God and brake the wheel, and healed the wounds of Saint Juliana perfectly. And for this miracle were converted all they that were present. And anon after, for the faith of Jesu Christ were beheaded men and women to the number of one hundred and thirty persons. After, commanded the provost that she should be put in a great pot full of boiling lead, and when she entered into the said pot, all the lead became cold, so that she felt no harm. And the provost cursed his gods because they might not punish a maid that so vanquished them. And then he commanded to smite off her head. And when she was led to be beheaded, the devil appeared to the provost in figure of a young man, and said: Spare not good people, and of her have no mercy, for she hath blamed your gods and done much harm, and me she hath beaten this night past, therefore render to her that she hath deserved. With these words Saint Juliana looked behind her for to wit who said such words of her. Anon the devil said: Alas! alas ! caitiff that I am, I doubt me that yet she will take and bind me, and so he vanished away. After this, that she had admonished the people to love and serve Jesu Christ she prayed them all to pray for her, and then her head was smitten off. The provost entered into a ship with thirty-four men for to pass an arm of the sea; anon came a great orage and a tempest, which drowned the provost and all his company in the sea, and the sea threw their bodies to the rivage, and wild beasts came thither and ate them. Thus this holy virgin Saint Juliana suffered martyrdom for our Lord the fourteenth calends of the month of March. Let us pray to her that she pray for us, etc.

SOURCE : https://catholicsaints.info/golden-legend-life-of-saint-juliana/

Sainte Paraskevi of Iconium, Sainte Barbara et Sainte Julienne de Nicomédie. 
Неизвестный иконописец, XIV - начало XV века Избранные святые: Параскева, Варвара и Ульяна
Конец XIV - начало XV века Дерево, темпера


Santa Giuliana di Nicomedia Vergine e martire


Nacque intorno al 285 a Nicomedia, oggi Izmit, in Turchia. Nella sua famiglia d'origine era l'unica cristiana. Suo padre in particolare era un seguace zelante delle divinità pagane. All'età di nove anni, sarebbe stata promessa in sposa al prefetto della città, un pagano di nome Eleusio. Secondo gli accordi raggiunti dalle due famiglie, le nozze si sarebbero celebrate quando Giuliana avesse compiuto 18 anni. Ma quel giorno la giovane disse che avrebbe accettato solo se Eleusio si fosse fatto battezzare. Venne quindi denunciata dallo stesso fidanzato come cristiana praticante. Imprigionata, non tornò sulla sua decisione neppure dopo la condanna a morte. Venne quindi decapitata verso il 305, al tempo di Massimiano. L'iconografia la rappresenta spesso insieme ad un diavolo che la tormenta, ma non mancano le raffigurazioni delle torture da lei subite in vita, come l'essere appesa per i capelli o tormentata con il fuoco. (Avvenire)

Etimologia: Giuliana = appartenente alla 'gens Julia', illustre famiglia romana, dal latino

Emblema: Palma

Martirologio Romano: In Campania, santa Giuliana, vergine e martire.

I sinassari bizantini la commemorano al 21 dicembre con una notizia che è un riassunto di una passio ancora inedita. Nel Martirologio Geronimiano si ritrova la sua memoria al 13 e al 16 febbraio. La memoria del 13, che secondo i manoscritti si legge Giuliana o Giuliano, ha dato origine all'immaginario Giuliano martire di Lione del Martirologio Romano allo stesso giorno. Quest'ultima fonte però al 16 febbraio commemora piú giustamente Giuliana, martire di Nicomedia, e menziona la sua traslazione in Campania come già veniva ricordato sia nel Martirologio di Beda, sia in quelli di Floro e di Adone.

Secondo il testo delle passiones, Giuliana era la sola della sua famiglia ad appartenere alla religione cristiana e suo padre Africano era seguace zelante delle divinità pagane. Promessa in matrimonio a un pagano di nome Evilasio, essa dichiarò dapprima che avrebbe sposato solo il prefetto della città, ma, accettata questa condizione, ne rimaneva un'altra: ella non voleva sposare un pagano. Evilasio, allora, irritato dalle esigenze della giovane la fece comparire davanti al suo tribunale. Niente riuscí a farla ritornare sulla sua decisione, né i tormenti, né la prigione. Finalmente fu condannata alla decapitazione consumando cosí il suo martirio. Ciò avveniva al tempo di Massimiano, quindi verso il 305.

Si è tentato di spiegare la divergenza dei giorni di celebrazione della festa di Giuliana fra l'Oriente e l'Occidente, proponendo di vedere nella data del 16 febbraio quella del giorno della traslazione (forse la seconda) delle reliquie della santa martire: queste sarebbero prima state trasferite da Nicomedia a Pozzuoli, poi al momento dell'invasione longobarda (verso il 568) sarebbero state messe al sicuro a Cuma, e di là infine nel 1207, il 25 febbraio, sarebbero state trasportàte a Napoli. Ciò spiega la diffusione del culto della santa in tutta la regione di Napoli come la sua presenza nel Calendario marmoreo del IX sec. Sarebbe certamente difficile chiarire il problema delle traslazioni parziali che potrebbero giustificare le pretese di numerose chiese d'Italia, di Spagna, d'Olanda e di altri paesi di possedere reliquie di Giuliana.

Autore:
Joseph-Marie Sauget

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/41250