Saint Syméon
Évêque de Jérusalem et
martyr (+ 111)
ou Siméon.
"Frère du Seigneur", au même titre que saint Jacques auquel il succéda à la tête de la communauté chrétienne de Jérusalem. Il organisa l'évacuation des chrétiens lors du siège de Jérusalem par les romains en 70. Il fut crucifié par les Romains qui redoutaient une recrudescence du nationalisme juif.
Selon une mauvaise tradition, il serait l'un des quatre fils que saint Joseph
aurait eu d'un premier mariage, ce pourquoi il serait "parent du
Seigneur". L'histoire nous dit seulement qu'il fut évêque de Jérusalem
après la mort de saint Jacques en 62 et qu'il gouverna avec sagesse
l'Église-Mère, jusqu'à la persécution qui le fit crucifier.
À Jérusalem,
commémoraison de saint Siméon, évêque et martyr. Fils de Cléopas, selon la
tradition, et proche parent du Sauveur, il fut ordonné évêque de Jérusalem
après le martyre de saint Jacques, frère du Seigneur, et au temps de l'empereur
Trajan, l'an 107, il fut accusé d'être un descendant du roi David, torturé et
enfin mis en croix.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/6703/Saint-Symeon.html
Менологий Василия II. Мученичество св. Симеона, XIe siècle
Saint Siméon, évêque et
martyr
Leçon des Matines avant
1960
Troisième leçon. Siméon,
fils de Cléophas, ordonné Évêque de Jérusalem immédiatement après saint
Jacques, fut accusé, auprès du consulaire Atticus, sous l’empire de Trajan,
d’être chrétien et parent du Christ. A cette époque, on se saisissait de tous
ceux qui étaient de la race de David. C’est pourquoi on lui fit souffrir de
nombreux tourments, et on le condamna à subir le même genre de mort que notre
Sauveur ; tous s’étonnèrent qu’un homme affaibli par l’âge (car il avait cent
vingt ans), pût supporter avec tant de courage et de constance les cruelles
douleurs du supplice de la croix.
Dom Guéranger, l’Année
Liturgique
Le Cycle nous amène
aujourd’hui un vieillard de cent vingt ans, un Évêque, un Martyr. Siméon est
l’Évêque de Jérusalem, le successeur de l’Apôtre tint Jacques sur ce siège ; il
a connu le Christ, il a été son disciple ; il est son parent selon la chair, de
la même maison de David ; fils de Cléophas, et de cette Marie que les liens du
sang unissaient de si près à la Mère de Dieu qu’on l’a appelée sa sœur. Que de
titres de gloire dans cet auguste vieillard qui vient augmenter le nombre des
Martyrs dont la protection encourage l’Église, dans cette partie de l’année où
nous sommes ! Un tel athlète, contemporain de la vie mortelle du Christ, un
pasteur qui a répété aux fidèles les leçons reçues par lui de la propre bouche
du Sauveur, ne devait remonter vers son Maître que par la plus noble de toutes
les voies. Comme Jésus, il a été attaché à une croix ; et à sa mort, arrivée en
l’an 106, finit la première période de l’Histoire Chrétienne, ce que l’on
appelle les Temps Apostoliques. Honorons ce majestueux Pontife en qui se
réunissent tant de souvenirs, et prions-le d’étendre sur nous cette paternité
dont les fidèles de Jérusalem se glorifièrent si longtemps. Du haut du trône
éclatant où il est arrivé par la Croix, qu’il jette un regard sur nous, et
qu’il nous obtienne les grâces de conversion dont nos âmes ont tant besoin.
Recevez l’humble hommage
de la Chrétienté, sublime vieillard, qui surpassez en grandeur toutes les
illustrations humaines. Votre sang est celui même du Christ ; votre doctrine,
vous l’avez reçue de sa bouche ; votre charité pour les fidèles, vous l’avez
allumée à son cœur ; votre mort n’est que le renouvellement de la sienne. Nous
n’avons point l’honneur de pouvoir nous dire, comme vous, les frères du
Seigneur ; mais rendez-nous, ô Siméon, attentifs à cette parole qu’il a dite
lui-même : « Celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les deux, est
pour moi un frère, une sœur, une mère [1]. » Nous n’avons point reçu
immédiatement, comme vous, de la bouche de Jésus, la doctrine du salut ; mais nous
ne la possédons pas moins pure, au moyen de cette tradition sainte dont vous
êtes l’un des premiers anneaux ; obtenez que nous y soyons toujours dociles, et
que nos infractions nous soient pardonnées. Une croix n’a pas été dressée pour
que nous y soyons cloués par nos membres ; mais ce monde est semé d’épreuves
auxquelles le Seigneur a donné lui-même le nom de Croix. Il nous faut les subir
avec constance, si nous voulons avoir part avec Jésus dans sa gloire. Demandez,
ô Siméon, que nous nous montrions plus fidèles, que notre cœur ne se révolte
pas, que nous réparions les fautes que souvent nous avons commises, en voulant
nous soustraire à l’ordre de Dieu.
[1] Matth.XII, 5o.
Bhx Cardinal
Schuster, Liber Sacramentorum
Selon une ancienne
tradition, ce saint évêque serait le dernier rejeton de la noble race de Jessé,
et le lointain parent du Sauveur. De même que Jacques, « frère du Seigneur »,
il prit pour épouse l’Église de Jérusalem, ut suscitaret semen fratri suo, et
couronna son extrême vieillesse par le martyre de la croix.
La fête de saint Siméon
est entrée dans le calendrier romain durant le bas moyen âge, sans doute à
cause de l’ancienne église qui lui était dédiée dans l’antique Scorticlaria,
près du Tibre. Plus tard ce temple a changé de Patron titulaire et a reçu le
nom, d’abord du prophète Siméon, et ensuite de sainte Marguerite de Cortone.
La messe est celle du
Commun des martyrs pontifes Státuit, la première lecture qui est tirée de la
lettre de saint Jacques nous y enseigne que l’épreuve constitue une grâce pour
le chrétien, puisque elle est un moyen d’arriver à une plus splendide couronne.
Dom Pius Parsch, le Guide
dans l’année liturgique
Un parent du Christ.
Saint Siméon. — Parent du
Sauveur « selon la chair », saint Siméon qui appartient à l’âge apostolique par
ses origines, est une des plus vénérables figures de martyrs de la chrétienté
primitive. Fils de Cléophas, il succéda à saint Jacques comme évêque de
Jérusalem. Sous l’empereur Trajan, il fut dénoncé au gouverneur Atticus comme
chrétien et parent du Christ. Car, à cette époque, on recherchait tous ceux qui
descendaient de David. Après avoir souffert de nombreuses tortures, il fut,
comme son Sauveur, attaché à la croix. Tous les assistants s’étonnèrent qu’un
homme d’un âge si avancé (il avait 120 ans) supportât les indicibles tourments
du crucifiement avec tant de constance et de joie. Il mourut le 18 février,
vers 106 ap. J.-C. C’est sous son épiscopat qu’eut lieu le siège et la prise de
Jérusalem ; il se réfugia temporairement, avec la communauté chrétienne, à
Pella. — Nous avons donc devant les yeux, aujourd’hui, dans la liturgie, un
vénérable évêque qui, à cent vingt ans, souffrit les tortures du crucifiement.
Parent du Christ par le sang, il le devint encore davantage par son martyre et
sa mort sur la croix à Jérusalem. Ce saint est puissant pour nous obtenir la
force dans notre faiblesse et nous aider à nous débarrasser du fardeau de nos
péchés.
La messe. — Du commun
(Státuit). Nous essaierons de célébrer le Saint-Sacrifice avec le saint et dans
son esprit. La messe a quatre parties : l’enseignement, l’Offrande, la
Consécration, la Communion. Je récite le Kyrie en union avec le martyr. Avec
quelle ferveur a-t-il dû crier, avant son martyre : Seigneur, ayez pitié de nous.
Ensuite, dans le Gloria, je chante avec lui son cantique de louange et d’action
de grâces. Mais Siméon est aussi notre prédicateur, dans Épître et dans
l’Évangile. « Bienheureux l’homme qui supporte l’épreuve. » Il peut parler
ainsi, car il l’a supportée. Aujourd’hui il porte la « couronne de vie ».
Maintenant il se tourne vers nous et nous dit : Où sont vos épreuves, vos
tentations, comment les supportez-vous ? — Puis il nous parle de la « haine »
de tous ceux qu’il aime et de son âme même ; c’est là un rude enseignement.
Tout ce qui plaît à l’homme naturel, il faut le sacrifier pour le Christ. Celui
qui ne supporte pas avec patience la croix de la vie, avec toutes les épines de
sa profession, de son entourage, du sort, celui-là ne peut pas être disciple du
Christ. Nous voulons bâtir une tour, c’est-à-dire édifier le royaume de Dieu
dans notre âme, est-ce que nous laisserons cette tour inachevée ? Le martyr
peut nous adresser cette prédication, car il l’a réalisée dans sa vie. Voici
maintenant l’Offertoire : Siméon fait sa dernière Offrande ; avec quelle
volonté et quel esprit de sacrifice, avec quel abandon total ! Essayons de
l’imiter. Puis vient la Consécration. D’où la mort du martyr tire-t-elle sa
sainteté ? de la mort du Christ dans son corps. Enfin c’est la Communion. Nous
fêtons aujourd’hui l’éternelle communion de saint Siméon, c’est-à-dire son
éternelle union avec le Christ. Comme ses plaies sont désormais brillantes !
Nous recevons nous-mêmes un rayon de cette lumière éternelle.
SOURCE : http://www.introibo.fr/18-02-St-Simeon-eveque-et-martyr
« Après le martyre
de Jacques et la destruction de Jérusalem qui arriva en ce temps, on raconte
que ceux des apôtres et des disciples du Seigneur qui étaient encore en ce
monde vinrent de partout et se réunirent en un même lieu avec les parents du Sauveur
selon la chair (dont la plupart existaient à cette époque). Ils tinrent conseil
tous ensemble pour examiner qui serait jugé digne de la succession de Jacques,
et ils décidèrent à l'unanimité que Siméon, fils de ce Clopas dont parle
l'Évangile (Συμεῶνα τὸν τοῦ Κλωπᾶ, οὗ καὶ ἡ τοῦ εὐαγγελίου), était capable
d'occuper le siège de cette église : il était, dit-on, cousin du
Sauveur : Hégésippe raconte en effet que Clopas était le frère de
Joseph. »
Eusèbe de Césarée, Histoire ecclésiastique,
III, 11
« À Antioche,
après Evodius qui en fut le premier évêque, en ce temps-là, Ignace en a été le
second. Siméon fut pareillement le second qui, après le frère de notre Sauveur,
eut à cette époque la charge de l'église de Jérusalem. »
Eusèbe de Césarée, Histoire ecclésiastique,
III,22
« Après Néron
et Domitien, sous le prince dont nous examinons actuellement l'époque, on
raconte que, partiellement et dans certaines villes, le soulèvement des
populations excita contre nous une persécution. C'est alors que Siméon, fils de
Clopas, dont nous avons dit qu'il était le second évêque de Jérusalem, couronna
sa vie par le martyre, comme nous l'avons appris. Ce fait nous est garanti par
le témoignage d'Hégésippe, auquel nous avons déjà emprunté maintes citations.
Parlant de divers hérétiques, il ajoute qu'à cette époque Siméon eut alors à
subir une accusation venant d'eux ; on le tourmenta pendant plusieurs
jours parce qu'il était chrétien ; il étonna absolument le juge et ceux qui
l'entouraient; enfin, il souffrit le supplice qu'avait enduré le Sauveur. Mais
rien ne vaut comme d'entendre l'écrivain dans les termes dont il s'est servi et
que voici : “C'est évidemment quelques-uns de ces hérétiques qui
accusèrent Siméon, fils de Clopas d'être descendant de David et chrétien ;
il subit ainsi le martyre à cent vingt ans sous le règne de Trajan et le
consulaire Atticus.” Le même auteur dit encore qu'il arriva à ses accusateurs
dans la recherche qu'on fit des rejetons de la race royale des Juifs, d'être
mis à mort comme appartenant à cette tribu. Siméon, on peut l'inférer à bon
droit, est lui aussi un des témoins qui ont vu et entendu le Seigneur ; on
en a la preuve dans sa longévité et dans le souvenir que l'Évangile consacre à
Marie, femme de Clopas, qui fut sa mère comme nous l'avons dit plus haut. Le
même auteur nous apprend encore que d'autres descendants de Jude, l'un de ceux
qu'on disait frères du Seigneur, vécurent jusqu'au temps du même règne de
Trajan, après avoir, sous Domitien, rendu témoignage à la foi chrétienne ainsi
que nous l'avons déjà noté. Voici ce que nous raconte cet écrivain : “Ils
vont donc servant de guides à chaque église en qualité de martyrs et de parents
du Seigneur. Grâce à la paix profonde dont l'église entière jouissait alors,
ils vivent jusqu'à Trajan. Sous le règne de ce prince, Siméon, dont il a été
question plus haut, fils de Clopas, l'oncle du Seigneur, dénoncé par des
hérétiques, fut lui aussi jugé comme eux sous le consulaire Atticus, pour le
même motif. Ses tortures durèrent de longs jours et il rendit témoignage de sa
foi de façon à étonner tout le monde et le consulaire lui-même, qui était
surpris de voir une telle patience à un vieillard de cent vingt ans. Il fut
condamné à être crucifié.” »
Eusèbe de Césarée, Histoire ecclésiastique,
III, 32
« Le même
Hégésippe expose aussi les débuts des hérésies de son temps, en ces
termes : “Après Jacques le Juste, qui subit le martyre comme le Seigneur,
pour la même doctrine, Siméon, fils de Clopas, oncle du Christ, fut établi
second évêque de Jérusalem ; tous le préférèrent parce qu'il était cousin
de Jésus…” »
Eusèbe de Césarée, Histoire ecclésiastique,
IV, 22
Fils de
Cléophas, Siméon est l'Évêque de Jérusalem, le successeur de l'Apôtre
Saint Jacques sur ce siège ; il a connu le Christ, il a été son disciple ; il
est son parent selon la chair, de la même maison de David ; fils de Cléophas,
et de cette Marie que les liens du sang unissaient de si près à la Mère de Dieu
qu'on l'a appelée sa sœur. Cet auguste vieillard, contemporain de la vie
mortelle du Christ, fut un pasteur qui n'eut de cesse de répéter aux
fidèles les leçons reçues de la propre bouche du Sauveur. Sous l’empereur
Trajan, il fut dénoncé au gouverneur Atticus comme chrétien et parent du
Christ. Car, à cette époque, on recherchait tous ceux qui descendaient de
David. Après avoir souffert de nombreuses tortures, il fut, comme son Sauveur,
attaché à la croix. il ne devait remonter vers son Maître que par la plus noble
de toutes les voies. Tous les assistants s’étonnèrent qu’un homme d’un âge si
avancé (il avait 120 ans) supportât les indicibles tourments du
crucifiement avec tant de constance et de joie. Il mourut le 18 février, vers
106 ap. J.-C. C’est sous son épiscopat qu’eut lieu le siège et la prise de
Jérusalem ; il se réfugia temporairement, avec la communauté chrétienne, à
Pella.
A sa mort, arrivée en
l'an 106, finit la première période de l'Histoire Chrétienne que l'on
appelle les Temps Apostoliques.
Nous avons donc devant
les yeux, aujourd’hui, dans la liturgie, un vénérable évêque qui, à cent vingt
ans, souffrit les tortures du crucifiement. Parent du Christ par le sang, il le
devint encore davantage par son martyre et sa mort sur la croix à Jérusalem.
Ce saint est puissant
pour nous obtenir la force dans notre faiblesse et nous aider à nous
débarrasser du fardeau de nos péchés..
En ce jour, prions saint
Siméon de soutenir dans ses souffrances et son exil, notre bien aimé Pontife,
le pape Paul VI, qu'il nous obtienne le retour de notre Saint Père sur la
chaire de Pierre, mais aussi qu'il nous obtienne les grâces de conversion dont
nos âmes ont tant besoin, particulièrement en ce temps de Carême qui vient.
SOURCE : http://paulvipapemartyr.over-blog.com/article-saint-simeon-eveque-et-martyr-99606327.html
Siméon, fils ou
petit-fils de Cléopas, et cousin du Sauveur, était âgé de cent vingt ans.
Depuis quelques mois on avait provoqué dans diverses villes de Judée des
mouvements populaires dirigés contre les chrétiens. A Jérusalem, la haine des
Juifs fit cause commune avec celle des hérétiques ébionites, esséens,
elkasaïtes, dont plusieurs étaient à peine chrétiens. Ces malheureux dénoncèrent
l'évêque au double titre de chrétien et de descendant de David. Déjà, sous
Domitien, l'autorité romaine avait poursuivi quelques pauvres gens apparentés à
l'ancienne famille royale, mais ces poursuites s'étaient vite arrêtées devant
l'inanité de l'accusation; sous Trajan, on reprit l'affaire, et la double
accusation intentée contre le vieil évêque fut accueillie par le légat
consulaire de la Palestine Tiberius Claudius Atticus.Parmi ces hérétiques, il
s'en trouva qui accusèrent Siméon, fils de Cléophas, d'appartenir à la famille
de David et d'être chrétien. Siméon subit le martyre à l'âge de cent vingt ans,
sous le règne de Trajan et l'administration d'Atticus, légat consulaire pour la
Syrie. Siméon fut donc appelé à comparaître devant Atticus, et torturé pendant
plusieurs jours de la façon la plus cruelle, Il ne laissa pas un instant de
confesser sa foi, à ce point qu'Atticus lui-même et tous les assistants
admirèrent grandement son courage. étonnés qu'un homme âgé de cent vingt ans pût
supporter de si nombreuses tortures. On finit par le mettre en croix.
SOURCE :
http://www.religion-orthodoxe.com/article-saint-simeon-2e-eveque-de-jerusalem-67465454.html
Also known as
Simeon
Simon
Profile
Son of Cleophas and
related to Jesus. Second bishop of Jerusalem. Tortured and executed in
the persecutions of Trajan. Martyr.
Additional
Information
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
MLA
Citation
“Saint Simeon of
Jerusalem“. CatholicSaints.Info. 25 October 2021. Web. 22 February 2023.
<https://catholicsaints.info/saint-simeon-of-jerusalem/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-simeon-of-jerusalem/
Saint Simeon was the
son of Cleophas, otherwise called Alpheus, who was father also of Saint James
the Lesser, the first bishop of Jerusalem, of Saint Jude the Apostle, and of
another son named Joseph. Alpheus, according to tradition, was Saint Joseph’s
brother; thus Saint Simeon was the nephew of Saint Joseph and the cousin of our
Saviour.
We cannot doubt but that
he was an early follower of Christ; tradition assigns the family’s residence to
Nazareth. He certainly received the Holy Ghost on the day of Pentecost, with
the Blessed Virgin and the Apostles. When the Jews massacred Saint James the
Lesser, his brother Simeon reproached them for their atrocious cruelty. After
this first bishop of Jerusalem had been put to death in the year 62, that is,
twenty-nine years after Our Saviour’s Resurrection, the Apostles and disciples
met at Jerusalem to appoint a successor, and unanimously chose Saint Simeon,
who had probably already assisted his brother in the government of that Church.
In the year 66 or 67, during which Saints Peter and Paul suffered martyrdom at
Rome, civil war broke out in Judea as a result of the hostility of the Jews
against the Romans and their seditions. The Christians of Jerusalem were warned
by God of the impending destruction of that city. With Saint Simeon at their
head, they therefore left it in that year and retired beyond the Jordan to a
small city called Pella, before Vespasian, Nero’s General, later Roman Emperor,
entered Judea. After the taking and burning of Jerusalem they returned there
once more, still under the leadership of Saint Simeon, and settled amid its
ruins.
The Jerusalem church flourished again for a few years until razed by Adrian,
and multitudes of Jews were converted by the great number of prodigies and
miracles wrought in its midst. The emperors Vespasian and Domitian had
commanded all to be put to death who were of the race of David; but Saint
Simeon escaped their searches. When Trajan renewed the same decree, however,
certain heretics and Jews accused the Saint before the Roman governor in
Palestine, as being both of the race of David and a Christian.
The holy bishop was condemned to be crucified. He died in the year 107, after
having undergone during several days the usual tortures, though he was one
hundred and twenty years old. He suffered these torments with so much patience
that he won universal admiration. He had governed the Church of Jerusalem for
about forty-three years.
SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/saint-simeon/
École
de Gerard David, Joos van der Burch et Saint Simon of Jerusalem, vers
1493,
huile
sur bois de chêne, Cambridge, Fogg Art Museum, Harvard University
Simeon of Jerusalem BM
(RM)
(also known as Simon of
Jerusalem)
Died c. 107. Not all of
Jesus's relatives understood His teaching or recognized His divinity. One who
did was Simeon, his first cousin. Tradition says that Simeon was the son of
Cleophas (Alpheus, brother to Saint Joseph) and Mary (sister-in-law of the Blessed
Virgin).
Some think that Simeon
was the bridegroom for which Jesus changed the water into wine at Cana.
Some Christians believe
that this Simeon was the same person as Jesus's disciple who was nicknamed 'the
Zealot' because he belonged to a party of strongly nationalistic Jews. If
Simeon and Simon are one, he was also brother to Saint James the Lesser and
Saint Jude, apostles, and of Joseph. If they are identical, Simeon was among
the band of followers, who, after His Resurrection, devoted themselves to
prayer in Jerusalem until the descent of the Holy Spirit to bless and inspire
them all.
Saint Epiphanius relates
in Panarion seu adversus LXXX haereses (78, c. 14) that when the Jews massacred
Saint James the Lesser in 62 AD, Simeon reproached them for their atrocious
cruelty. Simeon was unanimously chosen successor to his brother as patriarch of
Jerusalem. He was the natural choice because he had probably assisted his
brother in the government of that church.
Tradition says that, like
Lot in Sodom, Simeon was supernaturally warned of the destruction of Jerusalem
by the Romans in AD 66, and withdrew with many fellow-Christians to the small
city of Pella, where they remained until it was safe for them to return to
Jerusalem after its destruction in AD 70.
Epiphanius and Eusebius
assure us, that the church flourished at Pella, and that multitudes of Jews
were converted by the great number of prodigies and miracles wrought in it.
Nevertheless, already during this early period the Church saw the rise of
heresy in the form of the Nazareans, who thought Jesus to be the greatest of
prophets but only a man, and the Ebonites and Docetists, which seems to be
gnostic sects. The Nazareans joined all the ceremonies of the old law with the
new, and observed both the Jewish Sabbath and the Lord's Day (Sunday). Ebion
added other errors to these, which Cerenthus had also espoused, and taught many
superstitions, permitted divorces, and allowed of the most infamous
abominations. The authority of Simeon kept the heretics in some awe during his
life, which was the longest upon earth of any of our Lord s disciples. But, as
Eusebius says, he was no sooner dead than a deluge of execrable heresies broke
out of hell upon the Church, which durst not openly appear during his life.
Simeon's life was never
free of danger. He escaped the death ordered by Emperors Vespasian and Domitian
when they decreed that all of Jewish origin were to be executed, but finally,
during the persecutions of Atticus under the Emperor Trajan in 107, Simeon was
caught, tortured, and crucified like his Lord. Reputedly, he was well over 100
(120 by most accounts) years old at the time of his death. Atticus and the
executioners expressed admiration of Simeon's fortitude and strength in
martyrdom. Tradition places the site of his martyrdom in far-flung Persia,
Egypt, or the British Isles (Benedictines, Bentley, Delaney, Encyclopedia,
Husenbeth).
In art, Saint Simeon is
portrayed as an ancient bishop being crucified (easily confused with Saint
Nestor) (Roeder).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0218.shtml
St. Simeon, Bishop of
Jerusalem, Martyr
From Euseb. l. 3. c. 32.
Tillem, t. 1. p. 186. and t. 2. Le Quien, Oriens Christ. t. 3. p. 140.
A.D. 116.
ST. SIMEON was
the son of Cleophas, otherwise called Alpheus, brother to St. Joseph, and of
Mary, sister of the Blessed Virgin. He was therefore nephew both to St. Joseph
and to the Blessed Virgin, and cousin-german to Christ. Simeon and Simon are
the same name, and this saint is, according to the best interpreters of the
holy scripture, the Simon mentioned, 1 who
was brother to St. James the Lesser, and St. Jude, apostles, and to Joseph of
José. He was eight or nine years older than our Saviour. We cannot doubt but he
was an early follower of Christ, as his father and mother and three brothers
were, and an exception to that of St. John, 2 that
our Lord’s relations did not believe in him. Nor does St. Luke 3 leave
us any room to doubt but that he received the Holy Ghost on the day of
Pentecost with the Blessed Virgin and the apostles; for he mentions present St.
James and St. Jude, and the brothers of our Lord. Saint Epiphanius relates, 4 that
when the Jews massacred St. James the Lesser, his brother Simeon reproached
them for their atrocious cruelty. St. James, bishop of Jerusalem, being put to
death in the year 62, twenty-nine years after our Saviour’s resurrection, the
apostles and disciples met at Jerusalem to appoint him a successor. They
unanimously chose St. Simeon, who had probably before assisted his brother in
the government of that church.
In the year 66, in which
SS. Peter and Paul suffered martyrdom at Rome, the civil war began in Judea, by
the seditions of the Jews against the Romans. The Christians in Jerusalem were
warned by God of the impending destruction of that city, and by a divine
revelation 5 commanded
to leave it, as Lot was rescued out of Sodom. They therefore departed out of it
the same year, before Vespasian, Nero’s general, and afterwards emperor,
entered Judæa, and retired beyond the Jordan to a small city called Pella;
having St. Simeon at their head. After the taking and burning of Jerusalem,
they returned thither again, and settled themselves amidst its ruins, till
Adrian afterwards entirely razed it. St. Epiphanius 6 and
Eusebius 7 assure
us, that the church here flourished extremely, and that multitudes of Jews were
converted by the great number of prodigies and miracles wrought in it.
St. Simeon, amidst the
consolations of the Holy Ghost and the great progress of the church, had the
affliction to see two heresies arise within its bosom, namely, those of the
Nazareans and the Ebionites; the first seeds of which, according to St.
Epiphanius, appeared at Pella. The Nazareans were a sect of men between Jews
and Christians, but abhorred by both. They allowed Christ to be the greatest of
the prophets, but said he was a mere man, whose natural parents were Joseph and
Mary: they joined all the ceremonies of the old law with the new, and observed
both the Jewish Sabbath and the Sunday. Ebion added other errors to these,
which Cerenthus had also espoused, and taught many superstitions, permitted
divorces, and allowed of the most infamous abominations. He began to preach at
Cocabe, a village beyond the Jordan, where he dwelt; but he afterwards
travelled into Asia, and thence to Rome. The authority of St. Simeon kept the
heretics in some awe during his life, which was the longest upon earth of any
of our Lord’s disciples. But, as Eusebius says, he was no sooner dead than a
deluge of execrable heresies broke out of hell upon the church, which durst not
openly appear during his life.
Vespasian and Domitian
had commanded all to be put to death who were of the race of David. St. Simeon
had escaped their searches; but Trajan having given the same order, certain
heretics and Jews accused him, as being both of the race of David and a
Christian, to Atticus, the Roman governor in Palestine. The holy bishop was
condemned by him to be crucified: who, after having undergone the usual
tortures during several days, which, though one hundred and twenty years old,
he suffered with so much patience that he drew on him a universal admiration,
and that of Atticus in particular, he died in 107, according to Eusebius in his
chronicle, but in 116, according to Dodwell, bishop Loyde, and F. Pagi. He must
have governed the church of Jerusalem about forty-three years.
The eminent
saints among the primitive disciples of Jesus Christ, were entirely animated by
his spirit, and being dead to the world and themselves, they appeared like
angels among men. Free from the secret mixture of the sinister views of all
passions, to a degree which was a miracle of grace, they had in all things only
God, his will and honour before their eyes, equally aspiring to him through
honour and infamy. In the midst of human applause they remained perfectly
humbled in the centre of their own nothingness: when loaded with reproaches and
contempt, and persecuted with all the rage that malice could inspire, they were
raised above all these things so as to stand fearless amidst racks and
executioners, inflexibly constant in their fidelity to God, before tyrants,
invincible under torments, and superior to them almost as if they had been
impassible. Their resolution never failed them, their fervour seemed never
slackened. Such wonderful men wrought continual miracles in converting souls to
God. We bear the name of Christians, and wear the habit of saints; but are full
of the spirit of worldlings, and our actions are infected with its poison. We
secretly seek ourselves, even when we flatter ourselves that God is our only
aim, and whilst we undertake to convert the world, we suffer it to pervert us.
When shall we begin to study to crucify our passions and die to ourselves, that
we may lay a solid foundation of true virtue and establish its reign in our
hearts?
Note 1. Matt. xiii.
55. [back]
Note 4. Hær. 78. c.
14. [back]
Note 5. Eus. l. 3.
c. 5. Epiph. hær. 29. c. 7. hær. 30. c. 2. [back]
Note 6. L. de Pond,
et Mensur. c. 15. [back]
Note 7. Demonst. l.
3. c. 5. [back]
Rev. Alban
Butler (1711–73). Volume II: February. The Lives of the
Saints. 1866.
SOURCE : https://www.bartleby.com/210/2/181.html
San Simeone di
Gerusalemme Vescovo e martire
I sec.
È il secondo capo della
primitiva comunità cristiana di Gerusalemme. Il secondo vescovo, come lo chiama
nella sua «Storia ecclesiastica» Eusebio di Cesarea. Il primo è stato
l'apostolo Giacomo di Alfeo, detto il Minore, ucciso nell'anno 63. L'elezione
di Simeone è stata riferita da Egesippo, uno dei primissimi scrittori
cristiani, forse palestinese, giunto a Roma verso la metà del II secolo.
Secondo Eusebio Simeone è uno dei due discepoli che sulla strada di Emmaus
incontrarono il Risorto. Simeone guida l'unica comunità cristiana formata
interamente da ebrei, e costretta alla migrazione dopo la distruzione di
Gerusalemme. La sua terra di rifugio è Petra di Perea, oltre il Giordano, dove
una parte dei profughi fisserà la sua dimora. Poco sappiamo però della sua
opera. Per lui il tempo della prova arriva con uno degli imperatori romani più
illuminati, lo spagnolo Ulpio Traiano, che regna dal 98 al 116. Come i
predecessori, considera i cristiani un pericolo per lo Stato, ma vieta le
persecuzioni generali. Simeone però viene denunciato da un gruppo di eretici e
per questo viene crocifisso.
Etimologia: Simeone
= Dio ha esaudito, dall'ebraico
Emblema: Bastone
pastorale, Palma
Martirologio
Romano: A Gerusalemme, commemorazione di san Simeone, vescovo e martire,
che, secondo la tradizione, fu figlio di Cleofa e parente del Salvatore secondo
la carne e, ordinato vescovo a Gerusalemme dopo Giacomo, fratello del Signore,
durante la persecuzione dell’imperatore Traiano patì molti supplizi e ormai
anziano ottenne la gloriosa corona con il martirio della crocifissione.
E' il secondo capo della primitiva comunità cristiana di Gerusalemme. Il secondo vescovo, come lo chiama nella sua Storia ecclesiastica Eusebio di Cesarea. Il primo è stato l’apostolo Giacomo di Alfeo, detto il Minore, ucciso nell’anno 63. Tuttavia non sembra che Simeone sia stato chiamato subito a succedergli. L’epoca, infatti, è quella del travaglio all’interno del mondo ebraico, che precede la rivolta armata contro il dominio romano. Segue poi la spietata repressione militare, sotto il comando del futuro imperatore Tito, con la devastazione della Città Santa, e col Tempio saccheggiato e distrutto.
L’elezione di Simeone è stata riferita da Egesippo, uno dei primissimi scrittori cristiani, forse palestinese, giunto a Roma verso la metà del II secolo. E sulle sue informazioni lo storico Eusebio scrive: «Dopo il martirio di Giacomo e la caduta di Gerusalemme che subito seguì, narra la tradizione che gli apostoli e i discepoli del Signore che erano ancora in vita [...] si unirono ai parenti del Signore (la maggior parte dei quali era ancora in vita a quel tempo) e tennero consiglio tutti insieme per decidere chi giudicare degno di succedere a Giacomo. All’unanimità tutti designarono vescovo Simeone, figlio di Cleofa che è menzionato nel Vangelo» (Storia ecclesiastica, III,11). Simeone è dunque figlio di Cleofa; è uno dei due discepoli che sulla strada di Emmaus incontrarono il Risorto, senza dapprima riconoscerlo, come scrive san Luca. È ritenuto parente di Gesù attraverso la moglie, forse cugina di Maria di Nazareth.
Simeone è dunque chiamato a guidare l’unica comunità cristiana formata interamente da ebrei, e costretta alla migrazione dopo la distruzione di Gerusalemme. La sua terra di rifugio è Petra di Perea, oltre il Giordano, dove una parte dei profughi fisserà la sua dimora. Lunghissima è la vita di Simeone (si parla di 120 anni), ma della sua opera sappiamo poco. Al tempo di Vespasiano e Domiziano (padre e fratello di Tito), Roma ordina ricerche sui parenti di Gesù: ma solo perché, insieme ad altri, sono discendenti dalla stirpe di Davide, e per ciò stesso sospetti a chi ora ne occupa il regno. Ci sono denunce e arresti, ma nulla si dice di Simeone. Per lui il tempo della prova arriva con uno degli imperatori più illuminati, lo spagnolo UlpioTraiano, che regna dal 98 al 116. Come i predecessori, considera i cristiani un pericolo per lo Stato, ma vieta le persecuzioni generali: dovranno essere colpiti solo su regolare denuncia.
E per Simeone la denuncia arriva, forse per opera di eretici, dice Eusebio di Cesarea: «Accusarono Simeone, figlio di Cleofa, di essere discendente di Davide e cristiano: egli subì così il martirio, all’età di 120 anni, sotto Traiano Cesare e il console Attico»: quest’ultimo governava la Giudea e seguì di persona il giudizio e l’esecuzione, meravigliandosi per il coraggio di Simeone nei “molti giorni” delle torture, alle quali seguì la crocifissione.
Autore: Domenico Agasso