Saint Alexandre Ier
Pape (6 ème) de 105 à 115 et martyr (✝ 115)
Nous avons de lui cette parole en réponse au juge qui lui demandait pourquoi il gardait le silence durant les tortures : "Le chrétien qui prie parle à Dieu". Il fut percé par tout le corps de petits coups de poinçons qui le firent longuement souffrir. Puis, avec deux de ses prêtres (Evence et Théodule), il fut décapité.
Depuis 1969, fête confinée aux calendriers locaux.
Saint Alexandre I (105-115)
Né à Rome. C’était une personne cultivée et savante. Il fut disciple de Plutarque et de Pline, le jeune.
Il fut le premier pape élu et non désigné par testament, comme jusque là.
L’usage de l’eau bénite fut institué par lui, ainsi que la composition de l’hostie : faite de pain sans levain.
Sts Alexandre Ier, pape, Eventius et Théodule, martyrs et Juvénal, évêque et confesseur
La fête de l’Invention de la Sainte Croix ayant pénétré à Rome dès le 1er quart du VIe siècle, on disait à Matiens au Latran et au Vatican les deux premiers nocturnes des saints Martyrs et le 3ème de la Croix.
Le Natale des martyrs Eventius, Alexandre et Théodule est attesté au martyrologe hiéronymien. Le sacramentaire Grégorien fait passer, vers 645, Alexandre en tête, l’identifiant avec le pape du même nom.
Le calendrier de St-Pierre y ajoute saint Juvénal honoré à Rome dès le VIIe siècle. En consacrant de nouveau la basilique Saint-Juvénal à Narni, Eugène III (1145-1153) a contribué à rendre son culte plus célèbre.
Leçons des Matines avant 1960
Neuvième leçon. Alexandre, né à Rome, gouverna l’Église sous l’empereur Adrien, et convertit au Christ une grande partie de la noblesse romaine. Il arrêta que l’oblation du sacrifice consisterait uniquement dans le pain et le vin, et que l’on mêlerait de l’eau avec le vin, à cause du sang et de l’eau qui coulèrent du côté de Jésus-Christ ; il ajouta au Canon de la Messe ces mots : Qui la veille du jour où il endura la passion. Ce Pontife décréta que l’on conserverait toujours dans l’Église de l’eau bénite mêlée de sel, et qu’il en serait fait usage dans les habitations pour chasser les démons. Il siégea dix ans, cinq mois et vingt jours, illustre par la sainteté de sa vie et ses ordonnances salutaires. Il reçut la couronne du martyre en même temps que les Prêtres Évence et Théodule, et fut inhumé sur la voie Nomentane, à trois milles de Rome, au lieu même où il avait eu la tête tranchée. Il avait ordonné en plusieurs fois, au mois de décembre, six Prêtres, deux Diacres et sacré cinq Évêques pour divers lieux. Les corps de ces Saints furent transportés dans la suite à Rome dans l’église de Sainte-Sabine. En ce même jour arriva la bienheureuse mort de saint Juvénal, Évêque de Narni, qui après avoir, par sa sainteté et sa doctrine, enfanté beaucoup de fidèles au Christ dans cette ville, et s’être rendu célèbre par des miracles, s’endormit dans la paix, et fut enseveli avec honneur dans sa ville épiscopale.
Dom Guéranger, l’Année Liturgique
Un saint Pape martyr vient en ce jour déposer sa couronne au pied de la Croix triomphante, par laquelle il a vaincu. C’est Alexandre, le cinquième successeur de Pierre. Honorons ce témoin vénérable de notre foi, appelé à recevoir aujourd’hui les hommages de l’Église militante, au sein de la gloire dont il jouit depuis tant de siècles dans la compagnie de notre divin Ressuscité. La Passion de ce Maître souverain fut toujours présente ici-bas à sa pensée, et l’Église a conservé le souvenir de l’addition qu’il fit de quatre mots au Canon sacré, pour exprimer que Jésus avait institué l’auguste mystère de l’Eucharistie la veille même du jour où il devait souffrir.
Une autre institution chère à la piété catholique est due au même Pontife. C’est par lui que l’Église a été mise en possession de cette eau sainte que les démons redoutent, et qui sanctifie tous les objets qu’elle touche. Le fidèle renouvellera donc aujourd’hui sa foi envers ce puissant élément de bénédiction que l’hérésie et l’impiété ont si souvent blasphémé, et dont l’usage pieux sert à discerner les enfants de l’Église de ceux qui ne le sont pas. L’eau, instrument de notre régénération, le sel, symbole d’immortalité, s’unissent sous la bénédiction de l’Église pour former ce Sacramental envers lequel notre confiance ne saurait être trop grande. La vertu des Sacramentaux, comme celle des Sacrements, procède du sang de la Rédemption, dont les mérites sont appliqués à certains objets physiques par l’action du sacerdoce de la loi nouvelle. L’indifférence à l’endroit de ces moyens secondaires du salut serait aussi coupable qu’imprudente ; et cependant, à cette époque d’affaiblissement de la foi, rien n’est plus commun que cette indifférence. Il est des catholiques pour qui l’eau bénite est comme si elle n’existait pas ; ils ne réfléchissent jamais sur l’usage continuel qu’en fait l’Église, et se privent, de gaieté de cœur, du secours que Dieu a daigné mettre à leur portée pour fortifier leur faiblesse et purifier leurs âmes. Daigne le saint pontife Alexandre ranimer leur foi, et rendre à ces chrétiens dégénérés l’estime des choses surnaturelles que la bonté de Dieu avait prodiguées à leur intention !
Recevez, ô saint Pontife, en ce jour consacré au culte de la Croix de votre divin Chef, les hommages du peuple chrétien. C’est par la voie de la Croix que vous êtes monté au ciel en ce jour ; il est juste que votre louange se mêle à celles que nous offrons à l’instrument sacré de notre délivrance. Rendez-nous propice celui qui a donné son sang sur cet arbre de vie ; qu’il daigne accepter nos chants de triomphe pour sa résurrection, nos hymnes en l’honneur du bois libérateur. Faites croître en nous la foi, ô saint Pontife, afin que nous arrivions à comprendre l’économie de la Rédemption, dans laquelle le Fils de Dieu a voulu se servir pour notre salut des éléments mêmes que l’ennemi avait souillés et dirigés à notre perte. Chassez loin de nous ce mesquin rationalisme qui ose choisir dans l’Église ce qui convient à sa médiocre compréhension, et croit pouvoir dédaigner le reste. Intercédez pour la sainte Église Romaine, ô saint Pontife ! Elle vous invoque aujourd’hui ; montrez-lui qu’elle est restée chère à votre cœur.
Bhx Cardinal Schuster, Liber Sacramentorum
Le premier groupe de ces martyrs se retrouve à cette date dans la liste des évangiles de Würzbourg ; quant à Juvénal, il appartient à une tradition un peu postérieure. Les deux fêtes, quoique plus anciennes que l’exaltatio Crucis, ne sont pas vraiment romaines, car, dans la liste primitive des Natalitia Martyrum, les trois lointains martyrs de la voie Momentané ne furent jamais compris. Ils pénétrèrent probablement dans le Férial romain vers le temps du pape Damase.
Alexandre, Eventius et Théodule ont leur tombe au dixième kilomètre de la voie Nomentane, près de l’antique village de Ficulea qui fut jadis siège épiscopal. Les Actes de ces martyrs font d’Alexandre le premier pape de ce nom ; mais ce document tardif est sujet à de sérieuses réserves, et l’identification supposée du héros de Ficulea avec le Pontife successeur d’Évariste se heurte à de grandes difficultés d’ordre archéologique.
Les plus anciens manuscrits du Liber Pontificalis ne font mention ni du martyre ni de la sépulture du pape Alexandre sur la voie Nomentane, et le canon romain de la messe, tout en commémorant le martyr Alexandre du territoire de Ficulea, à la fin de la Grande Intercession, semble vouloir, en raison même de la place qu’il lui assigne, le distinguer du Pontife homonyme, qui aurait dû être invoqué dans les diptyques épiscopaux après Lin et Clément.
Nous savons aussi, par les Itinéraires des pèlerins, que les corps des saints Eventius et Alexandre étaient ensevelis ensemble, tandis que celui de Théodule se trouvait dans une crypte voisine. Lors des fouilles entreprises sous Pie IX dans ce cimetière, on ramena au jour un fragment de balustrade votive (transenna) avec cette inscription ;
Il est inutile de signaler qu’ici, où pourtant le nom de l’évêque Ursus, qui a dédié l’autel, est accompagné de sa qualification hiérarchique, l’Alexander mentionné dans l’épigraphe non seulement ne reçoit pas le titre d’episcopus ou de papa, mais se trouve à la dernière place, après les autres martyrs.
Près de nos saints, plusieurs évêques locaux eurent les honneurs du sépulcre ; on a retrouvé leurs épigraphes funéraires ; ce sont : un Adeodatus de l’époque de Théodose ; un autre dont le nom a disparu, mort en 569 et qui, dans sa jeunesse, avait été chantre ; un Petrus du IVe siècle, et divers autres ecclésiastiques.
Les corps des trois martyrs furent transportés par Pascal Ier dans l’oratoire de Sainte-Agnès à Sainte-Praxède, comme nous l’atteste une inscription du même Pape. Au XIIIe siècle, cette chapelle avait même pris le titre de Saint-Alexandre, selon l’épigraphe suivante, conservée maintenant au musée du Latran :
DEO • AD • HONOREM
BEATORVM • MARTYRVM
AGNETIS • VIRGINIS • ET
ALEXANDRI • PP • OBTVI.IT
PRATVM • MARCVS • ABBAS
MONASTERII • HVIVS • SAN
CTAE • PRAXE
DIS
Le titulus Sabinae et celui de Lucine revendiquent aussi la possession de reliques de nos trois martyrs de Ficulea.
***
Le nom de l’évêque Juvénal de Narni pénétra dans les Sacramentaires bien avant que sa ville épiscopale fît partie du patrimoine de saint Pierre, et devint, à ce titre, l’objet de fâcheuses contestations entre les Papes et les Lombards envahisseurs. La dévotion envers saint Juvénal devait même être très populaire, car le Liber Pontificalis, dans la biographie de Vigile, rapporte que Bélisaire érigea et dota, à Orte, un monastère dédié à ce célèbre évêque.
Au IVe livre des Dialogues, saint Grégoire raconte que le même Saint apparut à l’évêque Probe de Rieti, durant sa dernière maladie [1] ; et dans la XXXVIIe Homélie sur les Évangiles, il ajoute que saint Cassius, évêque lui aussi de Narni, avait coutume de célébrer quotidiennement le divin Sacrifice sur la tombe de saint Juvénal [2].
Saint Juvénal mourut le 13 août 377 ; cependant son nom est inscrit dans le Calendrier romain au 3 mai ; peut-être cette date correspond-elle à l’anniversaire de son ordination épiscopale, à moins qu’on ne l’ait choisie parce que le 13 août on célèbre à Rome le natale du martyr Hippolyte, qui, jadis, était très vénéré.
Sur le sépulcre de Juvénal, auquel, par erreur, quelques-uns attribuent le titre de martyr, on plaça l’inscription suivante :
SECRETVS • LOCVS • INTVS • INEST • SANCTIQVE • RECESSVS
QVEM • DVM • SVMMA • PETIT • IVVENALIS • MORTE • DICAVIT
QVO • SIBI • POST • OBITVM • PLACVIT • DARE • CORP(us humandum)
IN • CAVTE • MANIBVS • SCINDENS • NE • POLLV(at imber)
IDIBVS • AVGVSTI • DOMINO • PRAESTANTE • SEPVLTVM
QVEM • DVM • SVMMA • PETIT • IVVENALIS • MORTE • DICAVIT
QVO • SIBI • POST • OBITVM • PLACVIT • DARE • CORP(us humandum)
IN • CAVTE • MANIBVS • SCINDENS • NE • POLLV(at imber)
IDIBVS • AVGVSTI • DOMINO • PRAESTANTE • SEPVLTVM
Ici est la secrète retraite d’un saint
Que Juvénal consacra par sa mort, quand il fut ravi au ciel.
Ici, il voulut que fût enseveli son cadavre,
Après s’être, de sa propre main, creusé une tombe dans le roc, afin que la pluie ne mouillât pas ses ossements.
Il fut enseveli aux ides d’août, le Seigneur en ayant ainsi décidé.
Que Juvénal consacra par sa mort, quand il fut ravi au ciel.
Ici, il voulut que fût enseveli son cadavre,
Après s’être, de sa propre main, creusé une tombe dans le roc, afin que la pluie ne mouillât pas ses ossements.
Il fut enseveli aux ides d’août, le Seigneur en ayant ainsi décidé.
La basilique de Saint-Juvénal à Narni fut consacrée à nouveau au xne siècle par le bienheureux Eugène III.
Près de la tombe du Saint se prépara aussi un sépulcre, aux côtés de son épouse, l’évêque saint Cassius (+ 558) dont saint Grégoire le Grand raconta aux Romains la vie merveilleuse dans sa XXXVIIe Homélie sur les Évangiles. Voici son épigraphe :
CASSIVS • IMMERITO • PRAESVL • DE • NVMERO • CHRISTI
HIC • SVA • RESTITVO • TERRAE • MIHI • CREDITA • MEMBRA
QVEM • FATO • ANTICIPANS • CONSORS • DVLCISSIMA • VITAE
ANTE • MEVM • IN • PAGE • REQVIESCIT • FAVSTA • SEPVLCHRVM
TV • ROGO • QVISQVIS • ADES • PRECES • NOS • MEMORARE • BENIGNA
CVNCTA • RECEPTVRVM • TE • NOSCENS • CONGRVA • FACTIS
SD • ANN • XXI • M • IX • D • X • RQ • IN • PACE
PRID • KAL • IVL • P • C • BASILII • V • C • ANN • XVII
Moi, Cassius, infime parmi les Pontifes du Christ,
En ce lieu je restitue à la terre le corps tiré d’elle ;
Ici m’a précédé en mourant la compagne chérie de ma vie,
Qui repose en paix dans le tombeau situé en face du mien.
Je te prie, qui que tu sois, : de vouloir te souvenir de nous dans tes prières,
Sachant bien que tu seras récompensé suivant tes mérites.
Je siégeai XXI ans, IX mois, X jours et m’endormis en paix
Le XXX juin, l’an XVII du consulat de Basile, homme très illustre.
En ce lieu je restitue à la terre le corps tiré d’elle ;
Ici m’a précédé en mourant la compagne chérie de ma vie,
Qui repose en paix dans le tombeau situé en face du mien.
Je te prie, qui que tu sois, : de vouloir te souvenir de nous dans tes prières,
Sachant bien que tu seras récompensé suivant tes mérites.
Je siégeai XXI ans, IX mois, X jours et m’endormis en paix
Le XXX juin, l’an XVII du consulat de Basile, homme très illustre.
La messe Sancti tui, assignée au groupe de saints de ce jour, est celle du Commun de plusieurs Martyrs au temps pascal ; seules les collectes sont propres.
Dans la liste de Würzbourg, la lecture évangélique est tirée de saint Jean XV, 17-25 [3], comme dans le Missel romain actuel pour la fête des saints Simon et Jude.
L’action de grâces après la sainte Communion est ainsi formulée : « Réconfortés par votre Corps et par votre Sang, Seigneur, nous vous en conjurons ; grâce à vos saints Alexandre, Eventius, Théodule et Juvénal, faites que nous puissions obtenir les fruits du Sacrifice que nous venons de célébrer. »
Et folium eius non defluet, et omnia quaecumque faciet prosperabuntur. Selon ce qui est promis dans le premier des Chants davidiques, les saints portent un fruit qui ne fait jamais défaut. En effet, non seulement ils illustrent par leurs vertus leur famille, leur patrie et la génération de leurs contemporains ; mais, à travers tous les siècles, par leur intercession, par la renommée de leurs miracles et par l’attrait de leurs vertus, ils exercent une grande influence sur l’Église.
[1] Dialog. Lib. IV, c. XII, P. L., LXXVII, col. 340.
[2] P. L., LXXVII, col. 1279 et seq.
[3] DIE III MEN. MAI. IN NAT. SCI. ALEXANDRI ET EVENTII ET THEODULI lec. sci. eu. Ioh. k. CXXXVIII. dx Ihs. discip. suis haec mando uobis usp. quia oderunt me gratis.
Dom Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique
Pope St. Alexander I
St. Irenaeus of Lyons, writing in the latter quarter of the second century, reckons him as the fifth pope insuccession from the Apostles, though he says nothing of his martyrdom.
His
pontificate is variously dated by critics, e.g. 106-115 (Duchesne) or 109-116 (Lightfoot). In Christianantiquity he was
credited with a pontificate of about ten years (Eusebius, Church History IV.1) and there is no reason
to doubt that he was on the "catalogue of bishops" drawn up at Rome by Hegesippus (Eusebius, IV, xxii, 3) before
the death of Pope Eleutherius (c. 189). According to a tradition extant in the Roman
Church at the end of the fifth
century, and recorded in the Liber Pontificalis he suffered a martyr's death by decapitation on the Via Nomentana in Rome, 3 May.
The
same tradition declares him to have been a Roman by birth and to have ruled the Church in the reign ofTrajan (98-117). It likewise attributes to him, but scarcely with accuracy, the
insertion in the canon of the Qui Pridie, or words
commemorative of the institution of the Eucharist,
such being certainly primitive and original in the Mass. He is also said to have introduced
the use of blessing water mixed with salt for the purification ofChristian homes from evil influences (constituit aquam sparsionis cum sale benedici in habitaculis
hominum). Duchesne (Lib. Pont., I, 127) calls attention to the persistence of
this early Roman custom by way of ablessing in the Gelasian Sacramentary that recalls very forcibly the actual Asperges prayer at the beginning of Mass.
In
1855, a semi-subterranean cemetery of the holy martyrs Sts. Alexander, Eventulus, and Theodulus was discovered near Rome, at the spot where the
above mentioned tradition declares the Pope to have beenmartyred. According to some archaeologists, this Alexander is
identical with the Pope, and this ancient and important tomb marks the actual site of the Pope's martyrdom. Duchesne, however (op.
cit., I, xci-ii) denies the identity of the martyr and the pope, while admitting that the
confusion of both personages is of ancientdate, probably anterior to
the beginning of the sixth century when the Liber Pontificalis was first compiled [Dufourcq, Gesta Martyrum Romains (Paris, 1900),
210-211].
The
difficulties raised in recent times by Richard Lipsius (Chronologie der
römischen Bischofe, Kiel, 1869) and Adolph Harnack (Die Zeit des Ignatius u.
die Chronologie der antiochenischen Bischofe, 1878) concerning the earliest successors
of St. Peter are ably discussed and
answered by F.S. (Cardinal Francesco Segna) in his "De successione priorum
Romanorum Pontificum" (Rome 1897); with moderation and learning by Bishop
Lightfoot, in his "Apostolic Fathers: St. Clement" (London, 1890) I,
201-345- especially by Duchesne in the introduction to his edition of the "Liber
Pontificalis" (Paris, 1886) I,
i-xlviii and lxviii-lxxiii. The letters ascribed to Alexander I by
Pseudo-Isidore may be seen in P.G., V, 1057 sq., and in Hinschius,
"Decretales Pseudo-Isidorianae" (Leipzig, 1863) 94-105. His remains
are said to have been transferred to Freising in Bavaria in 834 (Dummler, Poetae Latini Aevi Carolini, Berlin, 1884, II, 120).
His so-called "Acts" are not genuine, and were compiled at a much later date (Tillemont, Mem. II, 590 sqq; Dufourcq, op. cit., 210-211).
Shahan, Thomas. "Pope St. Alexander I." The Catholic Encyclopedia. Vol. 1. New York: Robert Appleton Company, 1907. 3 May 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/01285c.htm>.
Transcription. This article was
transcribed for New Advent by Gerard Haffner.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. March 1, 1907. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New
York.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/01285c.htm
May 3
St. Alexander, Pope and Martyr
HE succeeded St. Evaristus in 109, and held the
holy see ten years, but not complete. He died in 119, and is ranked among the
martyrs in the canon of the mass. Notwithstanding the silence of St. Irenæus,
we also find him styled a martyr in the Sacramentary of St. Gregory the Great,
in the ancient Calendar of Fronto, and unanimously in other martyrologies which
join with him two companions, Eventius and Theodulus, who suffered with him, or
at least about the same time of his happy death. The bodies of SS. Alexander,
Eventius, and Theodulus, were interred on the Nomentan road, but were
translated into the church of St. Sabina, which now belongs to a great convent
of Dominican friars. St. Juvenal, the first bishop of Narni, in Umbria, who
died in peace about the year 367, is commemorated in the Roman Breviary on the
same day. He is styled a martyr by St. Gregory the Great. (Hom. 57, in Evang.
and Dial. l. 4, c. 12.)
Rev. Alban Butler (1711–73). Volume
V: May. The Lives of the Saints. 1866.
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/5/032.html
Nobile romano, ebbe al narra la tradizione al come maestri Plinio il Giovane e Plutarco. Fu eletto successore di Evaristo in giovanissima età, quando non aveva ancora compiuto trent'anni.
Nell'itinerario del VII sec. inserito da Guglielmo di Malmesbury nei Gesta Regum Anglorum, fuori della porta Nomentana è segnato: “In septimo miliario eiusdem viae sanctus papa Alexander, cum Eventio et Theodolo pausant ”.
Questa notizia dipende dalla passio, come pure dalla passio dipende il Liber pontificalis.
La passio fa i due compagni di Alessandro ambo presbyteri. Tutti sarebbero stati sepolti da Severina, moglie del comes Aureliano che li aveva condannati, “in septimo milliario ab urbe Roma via Numentana in praedium suum, Eventium et Alexandrum in uno posuit monumento, Theodolum vero solum in loco altero sepelivit”. La passio non ha valore storico, ed è ritenuta dal Duchesne non anteriore al sec. VI; vi si parla anche dei martiri Ermete, Quirino tribuno e di sua figlia Balbina.
Ma le indicazioni topografiche e l'unione dei tre nomi che ricorrono sia nel Liber pontificalis che nel Martirologio geronimiano, nella passio e nell'itinerario detto Malmesburiense sono risultate esatte quando nel 1855 si scoprì al VII miglio della via Nomentana un cimitero e un complesso basilicale con due tombe venerate. Sulla prima era stato eretto un altare con l'iscrizione:
...ET ALEXANDRO DELICATVS VOTO POSVIT DEDICANTE AEPISCOPO VRS(0)
L'Ursus fu identificato dal Duchesne con il vescovo di Nomentum di tal nome ricordato in una lettera del papa Innocenzo I (401-417). L'iscrizione è, dunque, dell'inizio del sec. V e dimostra che Alexander è nominato per ultimo, senza alcuna dignità gerarchica, rafforzando i dubbi espressi dal Duchesne. Il cimitero e i monumenti in esso contenuti non permettono in alcun modo una datazione così remota, come l'età di Traiano, ma si tratta di un cimitero locale, iniziato non prima della seconda metà del sec. III.
Autore: Enrico Josi
Sant' Alessandro I Papa e
martire
m. 3 maggio 115/116
(Papa dal 105 al 115).
Nobile romano, ebbe al narra la tradizione al come maestri Plinio il Giovane e Plutarco. Fu eletto successore di Evaristo in giovanissima età, quando non aveva ancora compiuto trent'anni.
Patronato: Barrafranca
(EN)
Etimologia: Alessandro
= protettore di uomini, dal greco
Emblema: Palma
Nel Liber pontificalis è
detto “natione Romanus, ex patre Alexandro, de regione caput Tauri”. Tale
indicazione topografica allude alla zona vicina a S. Bibiana, all'estremità
della V regione Augustea, dove L. Statilius Taurus, console nel 44 d.C., eresse
i suoi horti e il suo forum e nel Medioevo fu detta Taurina la porta S.
Lorenzo. Il suo pontificato va dall'anno 105 al 115. Quindi è indicato il suo
martirio, avendo a compagni “Eventius presbiter et Theodolus diaconus”; sepolto
sulla “via Numentana, ubi decollatus est, ab urbe Roma non longe, milliario
VII, nonas mai”, cioè il 3 maggio.
Il Martirologio geronimiano alla stessa data segna: “Romae via Nomentana, miliario VII, natale sanctorum Eventi, Alexandri, Theodoli”. Manca ogni indicazione di episcopi, che dà sempre ai papi, e non lo mette al primo posto; queste due circostanze fecero dubitare al Fiorentini dell'identità del papa e del martire.
Il Martirologio geronimiano alla stessa data segna: “Romae via Nomentana, miliario VII, natale sanctorum Eventi, Alexandri, Theodoli”. Manca ogni indicazione di episcopi, che dà sempre ai papi, e non lo mette al primo posto; queste due circostanze fecero dubitare al Fiorentini dell'identità del papa e del martire.
Nell'itinerario del VII sec. inserito da Guglielmo di Malmesbury nei Gesta Regum Anglorum, fuori della porta Nomentana è segnato: “In septimo miliario eiusdem viae sanctus papa Alexander, cum Eventio et Theodolo pausant ”.
Questa notizia dipende dalla passio, come pure dalla passio dipende il Liber pontificalis.
La passio fa i due compagni di Alessandro ambo presbyteri. Tutti sarebbero stati sepolti da Severina, moglie del comes Aureliano che li aveva condannati, “in septimo milliario ab urbe Roma via Numentana in praedium suum, Eventium et Alexandrum in uno posuit monumento, Theodolum vero solum in loco altero sepelivit”. La passio non ha valore storico, ed è ritenuta dal Duchesne non anteriore al sec. VI; vi si parla anche dei martiri Ermete, Quirino tribuno e di sua figlia Balbina.
Ma le indicazioni topografiche e l'unione dei tre nomi che ricorrono sia nel Liber pontificalis che nel Martirologio geronimiano, nella passio e nell'itinerario detto Malmesburiense sono risultate esatte quando nel 1855 si scoprì al VII miglio della via Nomentana un cimitero e un complesso basilicale con due tombe venerate. Sulla prima era stato eretto un altare con l'iscrizione:
...ET ALEXANDRO DELICATVS VOTO POSVIT DEDICANTE AEPISCOPO VRS(0)
L'Ursus fu identificato dal Duchesne con il vescovo di Nomentum di tal nome ricordato in una lettera del papa Innocenzo I (401-417). L'iscrizione è, dunque, dell'inizio del sec. V e dimostra che Alexander è nominato per ultimo, senza alcuna dignità gerarchica, rafforzando i dubbi espressi dal Duchesne. Il cimitero e i monumenti in esso contenuti non permettono in alcun modo una datazione così remota, come l'età di Traiano, ma si tratta di un cimitero locale, iniziato non prima della seconda metà del sec. III.
Autore: Enrico Josi
ALESSANDRO I, santo
di Francesco Scorza Barcellona - Enciclopedia dei Papi (2000)
Alessandro I, santo
Successore di Evaristo nel consenso generale delle
antiche liste episcopali romane. Secondo Eusebio il suo episcopato si sarebbe
svolto per dieci anni dal 108 (Historia ecclesiastica IV, 1; cfr. Chronicon, ad
a. 108) al 119 (Historia ecclesiastica IV, 4), un lasso di tempo sicuramente
più lungo di dieci anni. Il Catalogo Liberiano attribuisce
all'episcopato di A. una durata di sette anni, due mesi e un giorno dal 109 al
116. Il Liber pontificalis, nr. 7, riporta solo la
data dell'ultimo anno di episcopato di A., il 116, e lo fa durare dieci anni,
sette mesi e due giorni. A tali riferimenti cronologici il Liber pontificalis
aggiunge una serie di notizie, difficilmente controllabili e verosimilmente
fantasiose. A. sarebbe stato romano, figlio di Alessandro, originario della
regione di "Caput tauri" (questa è stata identificata con una zona ai
margini dell'Esquilino). Avrebbe introdotto la commemorazione della passione
del Signore nel canone della messa e avrebbe disposto che la benedizione delle
case si facesse con acqua e sale; in tre ordinazioni avrebbe consacrato sei
presbiteri, due diaconi e cinque vescovi. Sarebbe morto martire insieme al
presbitero Evenzio e al diacono Teodolo, e sarebbe stato sepolto il 3 maggio
sul luogo della sua decapitazione al VII miglio della via Nomentana. Alla sua
morte sarebbe seguito un periodo di sede vacante della durata di trentacinque
giorni.
L'attribuzione ad A. della commemorazione della passione di
Gesù durante la messa - corrispondente al "Qui pridie quam pateretur"
del canone romano - è un evidente anacronismo, perché la celebrazione
eucaristica non prescinde dal contesto dell'istituzione del rito, che è
propriamente quello della passione del Cristo. La benedizione delle case con
acqua e sale è attestata in Occidente solo dal Sacramentarium Gelasianum,
posteriore al Liber pontificalis, che dunque ne costituisce la prima
testimonianza: cionondimeno è da escludersi l'attribuzione del provvedimento ad
Alessandro I. La notizia che associa nel martirio A. con Evenzio e Teodolo si
ricollega alla commemorazione dei tre martiri omonimi sepolti al VII miglio
della via Nomentana secondo il Martyrologium Hieronymianum alla data del 3
maggio. La critica moderna ritiene però che
questi fossero solo martiri locali, e il fatto che Alessandro vi sia menzionato
al secondo posto, tra Evenzio e Teodolo, e senza alcun titolo, farebbe
escludere che secondo l'autore del documento liturgico egli rivestisse rispetto
agli altri due una funzione ecclesiastica di rilievo come quella di vescovo.
A. è il protagonista di una Passio che ha tutti i caratteri
della produzione agiografica romana dei secc. V-VI, in cui è associato a
Evenzio e Teodolo. Per vari particolari del racconto P.A.B. Llewellyn ha posto
in rapporto questo testo con la ricostruzione, terminata nel 439, del
"titulus Apostolorum" ad opera di Filippo, già legato papale al
concilio di Efeso e presbitero di quel titulus che
in seguito fu conosciuto come "titulus Eudoxiae" e poi "S. Petri
ad Vincula" (o "in Vinculis").
Nei primi tre
capitoli della Passio si racconta di Ermete,
prefetto di Roma già convertito da A., fatto
arrestare per volontà dell'imperatore Traiano dal comes utriusque militiae
Aureliano e tenuto sotto custodia dal tribuno Quirino, mentre A. è stato chiuso
in carcere. Dopo vari prodigi, tra i quali la guarigione di Balbina, figlia di
Quirino, anche questi si converte con la figlia, finisce martire per ordine di
Aureliano, ed è sepolto nel cimitero di Pretestato, sulla via Appia. Evenzio e
Teodolo, quest'ultimo di provenienza orientale, sono due presbiteri che si
trovavano in carcere con A., e che impongono le mani ai carcerati convertitisi
dopo una predica del vescovo. Ermete
è decapitato e sepolto sulla via Salaria; i prigionieri convertiti sono fatti gettare
in mare con una pietra al collo. Balbina si consacra alla verginità.
Dopo un interrogatorio in cui cerca invano di convertire il comes Aureliano, A.
(che dallo stesso interrogatorio si viene a sapere essere dell'età di
trent'anni) è sottoposto a vari tormenti, e dopo di lui anche Evenzio e
Teodolo. Vano risulta però il tentativo di bruciare A. ed Evenzio in una
fornace ardente, nella quale anche Teodolo si getta spontaneamente su invito
dei compagni quando questi gli dicono di avervi trovato l'angelo che aveva salvato
i tre giovani nella fornace secondo il racconto del libro di Daniele. Allora
Evenzio e Teodolo sono fatti decapitare, mentre A. è condannato ad essere
pungolato lungo tutte le sue membra. La vendetta divina non tarda a colpire
Aureliano: sua moglie Severina seppellisce i tre martiri al VII miglio della
via Nomentana, Evenzio e A. insieme, Teodolo in un sepolcro a parte. La Passio
coincide con la notizia del Liber pontificalis quando identifica l'Alessandro
martire della via Nomentana con il vescovo di Roma, dandogli per compagni
Evenzio e Teodolo, e per il luogo e la data del loro martirio e della loro
sepoltura: se ne distingue tuttavia quando fa di Evenzio e Teodolo due
presbiteri - mentre nel Liber pontificalis sono rispettivamente un pre-sbitero e
un diacono - e per il particolare supplizio di A., che invece secondo il Liber
pontificalis è decapitato. Non si può negare tuttavia che quest'ultima fonte si
rifaccia alla stessa tradizione agiografica attestata dalla Passio: è probabile
che quest'ultima ci sia giunta in una redazione leggermente diversa (forse
posteriore) rispetto a quella che doveva conoscere l'autore del Liber
pontificalis.
La commemorazione di Evenzio, A. e Teodolo alla data del 3 maggio secondo
il Martyrologium Hieronymianum fu ripresa nei martirologi medievali a partire
da quelli di Beda e di Floro, ed è stata accolta dal Martyrologium Romanum. Il
Calendarium Romanum del 1969 concede la commemorazione dei tre martiri ai soli
calendari particolari, affermando che di essi si conosce soltanto il nome e la
data della deposizione: con ciò si rinuncia all'identificazione del vescovo A.
con il martire della via Nomentana. Nella collezione delle decretali
pseudoisidoriane ad A. sono attribuite tre epistole.
Eusebio di Cesarea, Historia
ecclesiastica III, 34; IV, 1, a cura di E. Schwartz,
Leipzig 1903 (Die Griechischen Christlichen Schriftsteller. Eusebius Werke, II, 1), pp. 300-04.
Id., Chronicon, ad a. 108, a cura di
R. Helm, Berlin 1956 (Die Griechischen Christlichen Schriftsteller. Eusebius
Werke, VII), p. 195.
Le Liber pontificalis, a cura di L. Duchesne, I, Paris 1886, pp. XCI-XCII,
54-5, 127.
Catalogo Liberiano, ibid., pp. 2-3.
H. Quentin, Les Martyrologes
historiques du Moyen-Âge, ivi 1908, pp. 490-92.
H. Delehaye, Commentarius perpetuus in
Martyrologium Hieronymianum [...], in Acta Sanctorum Novembris [...], II, pars posterior, Bruxellis 1931, pp.
227-28.
Martyrologium
Romanum [...] scholiis historicis instructum, in Propylaeum ad Acta Sanctorum
Decembris, ivi 1940, pp. 169-70.
Calendarium
Romanum ex decreto sacrosancti oecumenici concilii Vaticani II instauratum
auctoritate Pauli PP. VI promulgatum, In Civitate Vaticana 1969, p. 122.
Fonti
agiografiche:
Cfr.
Bibliotheca Hagiographica Graeca, a cura di F. Halkin, III, Bruxellis 1957³,
nr. 2168; ibid., Novum Auctarium, a cura di F. Halkin, ivi 1984, pp. 48-9.
Bibliotheca
Hagiographica Latina [...], I, ivi 1898-99, nrr. 266-71; ibid., Novum
Supplementum, a cura di H. Fros, ivi 1986, nrr. 266-69e.
La Passio
sancti Alexandri (Bibliotheca Hagiographica Latina [...], nr. 266) è pubblicata
in Acta Sanctorum [...], Maii, I, Antverpiae 1680, pp. 367-75.
Decretali:
cfr. P. Hinschius, Decretales pseudo-Isidorianae et
Capitula Angilramni [...], Lipsiae 1863, pp. 94-105.
Studi:
Ecclesiastica
Historia [...] per aliquot studiosos et pios viros in urbe Magdeburgica,
Centuria II, Caput X, Basileae 1562, coll. 110-11.
[L.-S.] Lenain de Tillemont, Mémoires pour servir à
l'histoire ecclésiastique des six premiers siècles, t. II, Venise 1732, pp.
238-41, 590-93.
J. Dubois-G. Renaud, Le Martyrologe d'Adon. Ses deux
familles. Ses trois recensions. Texte et commentaire, Paris 1984, pp. 144-46.
O. Marucchi, Il cimitero e la
basilica di Sant'Alessandro al VII miglio della via Nomentana, Roma 1922.
G. Belvederi, La Basilica e
il cimitero di S.
Alessandro al VII miglio della Via Nomentana, "Rivista di
Archeologia Cristiana", 14, 1937, pp. 7-40, 199-204.
P.A.B. Llewellyn, The Passion of S. Alexander and his Companions, of S. Hermes and S. Quirinus: a Suggested Date and Author, "Vetera
Christianorum", 13, 1976, pp. 289-96.
J. Squillbeck, Le chef-reliquaire du pape Alexandre aux
Musées Royaux d'Art et d'Histoire. Critique historique et examen des formes,
"Revue Belge d'Archéologie", 53, 1984, pp. 3-19.
A. Dufourcq, Alexandre I, in D.H.G.E., II,
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