samedi 25 mai 2013

Saint URBAIN Ier, Pape et martyr


Saint Urbain Ier, pape et martyr

A la fin du Ve siècle, la Passion de sainte Cécile identifie un martyr inhumé au cimetière de Prétextat avec le pape Urbain Ier qui mourut le 19 mai 230 et fut inhumé dans la crypte des papes au cimetière de Callixte. Au VIIe siècle, le sacramentaire grégorien entérine cette identification, à la suite du Liber Pontificalis.

Leçon des Matines avant 1960

Neuvième leçon. Urbain était de Rome. Sous l’empereur Alexandre-Sévère il convertit, par son enseignement et la sainteté de sa vie, un grand nombre de personnes à la foi chrétienne. De ce nombre étaient Valérien, époux de la bienheureuse Cécile, et Tiburce, frère de Valérien, qui, dans la suite, subirent très courageusement le martyre. Urbain a écrit ces paroles au sujet des biens attribués à l’Église : « Les choses que les fidèles offrent au Seigneur ne doivent être employées que pour les besoins de l’Église et des Chrétiens, nos frères, ou des indigents ; parce que ce sont les oblations sacrées des fidèles, des aumônes faites en vue de racheter les péchés, et le patrimoine des pauvres ». Ce Pape siégea six ans, sept mois et quatre jours ; ayant reçu la couronne du martyre, il fut enseveli dans le cimetière de Prétextât, le huit des calendes de juin. En cinq ordinations faites au mois de décembre, il ordonna neuf Prêtres, cinq Diacres et sacra huit Évêques pour divers lieux.

Dom Guéranger, l’Année Liturgique

Cette journée est marquée par le triomphe de deux saints papes, et le septième Grégoire, en quittant la terre, est introduit dans le séjour céleste par un de ses prédécesseurs : Urbain, martyr par l’effusion de son sang ; Grégoire, martyr par les douleurs qu’éprouva sa grande âme. La cause était la même. Urbain donnait sa vie plutôt que de céder à la puissance terrestre qui eût voulu courber toute âme généreuse devant les idoles des faux dieux ; Grégoire préféra encourir toutes les disgrâces de cette vie plutôt que de laisser la sainte Église sous le joug de César. Tous deux embellissent le cycle pascal de leurs palmes et de leurs couronnes. Jésus ressuscité avait dit à Pierre : « Suis-moi [1]. » Pierre suivit son Maître jusqu’à la croix. Héritiers de Pierre, Urbain et Grégoire se sont attachés à la suite du même chef, et nous saluons leur commun triomphe, en lequel brille la force invincible que le triomphateur de la mort a communiquée dans tous les siècles à ceux qu’il a choisis pour rendre témoignage ici-bas à la vérité de sa résurrection.

Saint Pontife, nous célébrons votre triomphe avec une joie augmentée encore par l’anniversaire du départ de votre illustre successeur pour le séjour où vous l’attendiez dans la gloire. Du haut du ciel vous aviez suivi ses combats, et vous aviez reconnu que son courage n’était pas au-dessous de celui des martyrs. Lui, sur sa couche funèbre à Salerne, s’animait à la dernière lutte par la pensée de votre dernier combat en ce même jour. O lien merveilleux de l’Église triomphante et de l’Église militante ! ô sublime fraternité des saints ! ô espérance immortelle pour nos cœurs ! Jésus ressuscité nous convie à nous réunir à lui pour l’éternité. Chaque génération lui envoie ses élus, et ils viennent tour à tour se grouper au-dessous de ce divin Chef, comme autant de membres qui forment la plénitude de son corps. Il est « le premier-né entre les morts », et il nous fera participer à sa vie, selon que nous aurons participé à ses souffrances et à sa mort. Priez, ô Urbain, afin que le désir de nous réunir à Jésus qui est « la voie, la vérité et la vie », s’enflamme en nous toujours plus. Rendez-nous supérieurs aux calculs terrestres, et donnez-nous de sentir toujours que tant que nous restons en ce monde, « nous sommes exilés du Seigneur [2] ».

[1] Johan. XXI, 19.

[2] II Cor. V, 6.

Bhx Cardinal Schuster, Liber Sacramentorum

Station dans le cimetière de Prétextat.

Aujourd’hui le Hiéronymien annonce le natalis d’un saint Urbain, enseveli sur la voie Appienne dans le cimetière de Prétextat, et qui fut, à Rome, l’objet d’une grande vénération. Selon toute probabilité, il faut pourtant distinguer cet évêque martyr dont le souvenir est lié au triopium d’Hérode Atticus, du pape du même nom, enseveli dans la crypte papale du cimetière de Callixte (224-233), où l’on a retrouvé un fragment du couvercle de marbre de son sarcophage, avec l’épigraphe : En effet, pour de nombreuses raisons d’ordre chronologique et hagiographique que nous ne pouvons exposer ici, il semble que le saint Urbain du cimetière de Prétextat, mis par les actes de sainte Cécile en relation avec les martyrs Tiburce et Valérien, ait été évêque d’un de ces petits villages qui s’étaient développés autour du triopium et comme il en existait alors plusieurs dans la campagne romaine.

Urbain fut victime de la persécution où furent aussi mis à mort sainte Cécile, Tiburce, Valérien et Maxime. Il fut enseveli par une femme nommée Marmenia ou Armenia dans le cimetière local de Prétextat, dans la crypta magna, où, en effet, nous l’indiquent constamment les Itinéraires des anciens pèlerins. Intrabis in speluncam magnam, et ibi invenies sanctum Urbanum episcopum et confessorem (Itin. de Salzbourg). Jean, abbé de Monza au VIe siècle, recueillit l’huile de sa lampe sépulcrale qu’il unit aux autres huiles des tombeaux des martyrs vénérés dans les deux cimetières Ad Catacumbas et de Prétextat.

Le corps de saint Urbain demeura en ce lieu jusqu’au temps de Paschal Ier qui transporta dans la basilique transtévérine de Sainte-Cécile les ossements de l’évêque Urbain comme il avait transféré les reliques de saint Urbain Ier à Sainte-Praxède, et il repose en paix, maintenant encore, près de la vierge Cécile, de Tiburce, de Valérien, de Maxime et du pape Lucius.

A proximité du cimetière de Prétextat, on dédia de bonne heure à la mémoire de saint Urbain un vieil édifice classique que les archéologues identifient communément avec le temple dédié par Hérode Atticus, précepteur de Marc-Aurèle, à la mémoire d’Annia Regilla (165), sa première femme. L’action missionnaire de saint Urbain s’était déroulée dans ces parages ; aussi fut-ce très à propos qu’on donna son nom à ce qui représentait peut-être le monument le plus considérable du triopium. Cette église, ornée d’anciennes et très importantes peintures, conserva longtemps le souvenir du martyr dans cette région de la voie Appienne jadis évangélisée par lui ; souhaitons que, après une longue période de désolation, elle soit de nouveau rendue au culte de cet ancien évêque de la campagne romaine.

Au temps pascal [3], la messe est celle du Commun des Martyrs : Protexisti, avec des collectes spéciales. Hors du temps pascal, la messe emprunte divers éléments des communs d’un pontife.

Le graduel Inveni est le même que le 6 décembre, fête de saint Nicolas ; le verset alléluiatique est tiré du commencement du psaume 131 : « Souvenez-vous, Seigneur, de David et de toutes ses souffrances. »

La vie d’un évêque est comme un nouveau crucifiement, parce que dans son Église, où il tient la place du Christ, il en partage aussi les labeurs et les opprobres.

La lecture évangélique rapporte la parabole des cinq talents ; elle est empruntée à la messe des Confesseurs Pontifes. Les évêques ont atteint dans l’Église le sommet de la dignité hiérarchique. Le Seigneur exige d’eux en retour, non seulement qu’ils lui rendent les cinq talents, mais qu’ils lui en apportent cinq autres en plus.

Le Sacramentaire Grégorien en assigne une autre postcommunion : Beati Urbani martyris lui atque pontificis, Domine, intercessione placatus, praesta, quaesumus, ut quae temporali celebramus actione, perpétua salvatione capiamus.

Bien qu’au moyen âge cet évêque Urbain, des Actes de sainte Cécile, ait été identifié à tort avec le Pape du même nom, les reliques de ce dernier ont néanmoins une histoire tout à fait distincte de celles du saint Urbain du cimetière de Prétextat. Le corps de saint Urbain pape, comme en fait foi l’épigraphe du pape Paschal Ier qui se trouve à Sainte-Praxède, fut transféré le 20 juillet 818 dans cette basilique, où, aujourd’hui encore, il est conservé dans la crypte, sous l’autel majeur.

[3] Avant 1942.


Dom Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique

Saint Urbain fut le successeur de saint Callixte 1er (v. 14 octobre). Il gouverna l’Église de 222-230. Pendant son pontificat, l’Église connut le calme, car l’empereur Alexandre Sévère n’appliqua pas les décrets de persécution. Ce qui est intéressant pour nous, c’est la décision concernant les offrandes des fidèles au moment de l’Offertoire de la messe : « Les dons des fidèles qui sont offerts au Seigneur ne doivent pas servir à autre chose qu’aux besoins ecclésiastiques ou aux besoins généraux soit de la communauté chrétienne, soit des nécessiteux. Ce sont, en effet, des offrandes sacrées des fidèles, l’expiation des péchés et le patrimoine des pauvres » (Bréviaire). Le corps du saint pape fut transporté en 818 dans l’église de Sainte-Praxède où il repose encore aujourd’hui.


Saint Urbain Ier

Pape (17 ème) de 222 à 230 (✝ 230)

Son pontificat s'écoula entre deux persécutions et il dut en panser les plaies et consolider les bases de l'Église ébranlée par tant d'attaques. Mais on ne sait rien de plus précis sur son action. Saint Urbain est le patron de la paroisse de Thionville-Guentrange 57100. Nous y trouvons sa statue, des vitraux, d'anciennes bannières à son effigie; la grosse cloche de l'église porte son nom.

(…)

...Personne ne sait plus dire pourquoi les habitants de Busigny ont porté une si grande dévotion au pape St Urbain, mais cela est très ancien. Avant d’être élu pape en l’année 222, cet évêque était peut-être passé en Gaule... A-t-il permis quelques miracles? On ne sait pas. Mais il a été une occasion de rassemblement de prière pour de grandes foules pendant de nombreuses années... (Saint Urbain - diocèse de Cambrai)

À Rome, au cimetière de Calliste sur la voie Appienne, en 230, saint Urbain Ier, pape, qui, après le martyre de saint Calliste, dirigea fidèlement l’Église romaine pendant huit ans. (19 mai au martyrologe romain)

Martyrologe romain


Personne ne sait plus dire pourquoi les habitants de Busigny ont porté une si grande dévotion au pape St Urbain, mais cela est très ancien. Avant d’être élu pape en l’année 222, cet évêque était peut-être passé en Gaulle. En effet une église est sous son patronage à Thionville-Guentrange. Son pontificat se déroula entre deux persécutions. Il dut panser les plaies et consolider les bases de l’Église ébranlée par tant d’attaques.

A-t-il permis quelques miracles ? On ne sait pas. Mais il a été une occasion de rassemblement de prière pour de grandes foules pendant de nombreuses années.

Les saints sont bien ces baptisés dont la vie exemplaire peut nous aider à mieux vivre de la Bonne Nouvelle de Jésus Christ dans le monde d’aujourd’hui.

Le village de Busigny offre deux chapelles et une belle promenade : c’est une occasion de faire des pauses et de passer un bon moment et de prendre simplement un temps de prière à l’une des chapelles.

François Tandonnet



Pope Urban I

Reigned 222-30, date of birth unknown; died 23 May, 230. According to the "Liber Pontificalis," Urban was aRoman and his father's name was Pontianus. After the death of Callistus I (14 October, 222) Urban waselected Bishop of Rome, of which Church he was the head for eight years, according to Eusebius (Church History VI.23). The document called the Liberian catalogue of popes puts the beginning of his pontificate in the year 223 and its close in the year 230. The dissension produced in the Roman Church by Hippolytuscontinued to exist during Urban's pontificate. Hippolytus and his adherents persisted in schism; it was probably during the reign of Urban that Hippolytus wrote his "Philosophumena", in which he attacked Pope Callistus severely. Urban maintained the same attitude towards the schismatical party and its leader that his predecessor had adopted. The historical authorities say nothing of any other factious troubles in the life of theRoman Church during this era. In 222 Alexander Severus became Roman emperor. He favoured a religiouseclecticism and also protected Christianity. His mother, Julia Mammaea, was a friend of the Alexandrineteacher Origen, whom she summonded to Antioch. Hippolytus dedicated his work on the Resurrection to her. The result of the favourable opinion of Christianity held by the emperor and his mother was that Christiansenjoyed complete peace in essentials, although their legal status was not changed. The historian Lampridius(Alex. Sever., c. xxii) says emphatically that Alexander Severus made no trouble for the Christians: "Christianos esse passus est." Undoubtedly the Roman Church experienced the happy results of these kindlyintentions and was unmolested during this emperor's reign (222-235). The emperor even protected RomanChristians in a legal dispute over the ownership of a piece of land. When they wished to build a church on a piece of land in Rome which was also claimed by tavern-keepers, the matter was brought before the imperial court, and Severus decided in favour of the Christians, declaring it was better that God should be worshippedon that spot (Lampridius, "Alex. Sever.", c. xlix).


Nothing is known concerning the personal labours of Pope Urban. The increase in extent of various Roman Catacombs in the first half of the third century proves that Christians grew largely in numbers during this period. The legendary Acts of St. Cecilia connect the saint, as well as her husband and brother-in-law, withUrban, who is said to have baptized her husband and her brother-in-law. This narrative, however, is purelylegendary, and has no historical value whatever; the same is true of the Acts of the martyrdom of Urbanhimself, which are of still later date than the legend of St. Cecilia. The statement of the "Liber Pontificalis"that Urban converted many by his sermons, rests on the Acts of St. Cecilia. Another statement on the same authority, that Urban had ordered the making of silver liturgical vessels, is only an invention of the later editor of the biography early in the sixth century, who arbitrarily attributed to Urban the making of certain vessels, including the patens for twenty-five titular churches of his own time. The particulars of the death of Urban are unknown, but, judging from the peace of his era, he must have died a natural death. The "Liber Pontificalis"states that he became a confessor in the reign of Diocletian; the date added is without authority. His name does not appear in the "Depositio Episcopoirum" of the fourth century in the "Kalendarium Philocalianum".

Two different statements are made in the early authorities as to the grave of Urban, of which, however, only one refers to the pope of this name. In the Acts of St. Cecilia and the "Liber Pontificalis" it is said that Pope Urban was buried in the Catacomb of Praetextatus on the Via Appia. The Itineraries of the seventh century to the graves of the Roman martyrs all mention the grave of an Urban in connexion with the graves of severalmartyrs who are buried in the Catacomb of Praetextatus. One of the Itineraries gives this Urban the title "Bishop and Confessor." Consequently, from the fourth century, all Roman tradition has venerated the pope of this name in the Urban of the Catacomb of Praetextatus. In excavating a double chamber of the Catacomb ofSt. Callistus, De Rossi found, however, a fragment of the lid of a sarcophagus that bore the inscriptionOUPBANOCE [piskopos]. He also proved that in the list of martyrs and confessors buried in the Catacomb ofSt. Callistus, drawn up by Sixtus III (432-40), the name of an Urban is to be found. The great archaeologist De Rossi therefore came to the conclusion that the Urban buried in St. Callistus was the pope, while the saint of the same name buried in St. Praetextatus was the bishop of another see who died at Rome and was buried in this catacomb. Most historians agree with this opinion, which, however, chiefly founded on the Acts of St. Cecilia. The lettering of the above-mentioned epitaph of an Urban in St. Callistus indicates a later period, as a comparison with the lettering of the papal epitaphs in the papal crypt proves. In the list prepared by Sixtus IIIand mentioned above, Urban is not given in the succession of popes, but appears among the foreign bishopswho died at Rome and were buried in St. Callistus.

Thus it seems necessary to accept the testimony that Pope Urban was buried in the Catacomb of Praetextatus, while the Urban lying in St. Callistus is a bishop of a later date from some other city. This view best reconciles the statements of the "Martyrologium Hieronymianum". Under date of 25 May (VIII kal. Jun.) is to be found the notice: "Via nomentana miliario VIII natale Urbani episcopi in cimiterio Praetextati" ("Martyr. Hieronym.", ed. De Rossi-Duchesne, 66). The catacomb on the Via Nomentana, however, is that which contains the grave of Pope Alexander, while the Catacomb of Praetextatus is on the Via Appia. Duchesne hasproved (Lib. Pontif., I, xlvi-xlvii) that in the list of graves of the popes from which this notice is taken a line dropped out, and that it originally stated that the grave of Pope Alexander was on the Via Nomentana, and the grave of Pope Urban on the Via Appia in the Catacomb of Praetextatus. Consequently 25 May is the day of the burial of Urban in this catacomb. As the same martyrology contains under the date of 19 May (XIV kal.Jun.) a long list of martyrs headed by the two Roman martyrs Calocerus and Partenius, who are buried in theCatacomb of St. Callistus, and including an Urban, this Urban is apparently the foreign bishop of that name who lies buried in the same catacomb.


Kirsch, Johann Peter. "Pope Urban I." The Catholic Encyclopedia. Vol. 15. New York: Robert Appleton Company, 1912. 30 May 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/15209a.htm>.


Transcription. This article was transcribed for New Advent by Carol Kerstner.


Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. October 1, 1912. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.

SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/15209a.htm

Urban I, Pope M (RM)

Born in Rome, Italy; died there on May 23, 230. Pope Saint Urban, son of Pontianus, was elected pope c. 222 to succeed Pope Saint Callistus I. He ruled during a relatively peaceful period of the early Church. Although he died on May 23, he was buried on May 25, which is celebrated as his feast day (Benedictines, Delaney, Gill). At least one epistle survives him. Saint Urban is portrayed in art after his beheading, with the papal tiara near him. Otherwise, he may be depicted (1) as idols fall from a column while he is beheaded; (2) scourged at the stake; (3) seated in a landscape as a young man (Saint Valerian) kneels before him and a priest holds a book; or (4) sometimes as a pope with a bunch of grapes (confused with the bishop, Saint Urban of Langres). He is invoked against storm and lightning (Roeder).

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0525.shtml

May 25

St. Urban, Pope and Martyr

HE succeeded St. Calixtus in the year 223, the third of the emperor Alexander, and sat seven years. Though the church enjoyed peace under that mild reign, this was frequently disturbed by local persecutions raised by the people or governors. In the acts of St. Cecily this zealous pope is said to have encouraged the martyrs, and converted many idolaters. He is styled a martyr in the sacramentary of St. Gregory, in the Martyrology of St. Jerom published by Florentinius, and in the Greek liturgy. It appears from Fortunatus and several ancient missals, that the festival of St. Urban was celebrated in France with particular devotion in the sixth age. A very old church stood on the Appian road dedicated to God in honour of this saint, near the place where he was first interred, in the cemetery of Prætextatus. His body was there found together with those of SS. Cecily, Tiburtius, and Valerian in 821, and translated by Pope Paschal into the church of St. Cecily. Papebroke shows that it is the body of another martyr of the same name, famous in ancient records, which Nicholas I. sent in 862 to the monks of St. Germanus of Auxerre, and which now adorns the monastery of Saint Urban in the diocess of Challons on the Marne, near Joinville. It is exposed in a silver shrine. See Tillemont, t. 3. p. 258.

Rev. Alban Butler (1711–73).  Volume V: May. The Lives of the Saints.  1866.

 SOURCE : http://www.bartleby.com/210/5/252.html

Sant' Urbano I Papa


m. 230

(Papa dal 222 al 230)

Romano. Di lui si hanno poche notizie certe e documentate. Una fonte riferisce che papa Urbano I convertì e battezzò, tra gli altri, il nobile Valeriano, della famiglia dei Valerii, sposo di santa Cecilia.
Martirologio Romano: A Roma nel cimitero di Callisto sulla via Appia, sant’Urbano I, papa, che, dopo il martirio di san Callisto, resse per otto anni fedelmente la Chiesa di Roma.

Romano, papa dal 222 al 230, fu seppellito o nel Cimitero di Callisto o in quello di Pretestato.

Secondo il Liber Pontificalis, sarebbe nato a Roma durante l'impero di Diocleziano, mentre la sua elezione sarebbe avvenuta sotto l'impero di Alessandro Severo.

Dopo i tumulti anticristiani ai quali non sopravvisse il suo predecessore, il suo pontificato fu relativamente tranquillo. La famiglia imperiale stessa, attraverso la volontà di Giulia Mamea, madre dell'imperatore, accolse assieme ai riti pagani anche quelli cristiani.

Urbano venne particolarmente ricordato per la sua tenacia nel rivendicare le proprietà appartenenti alla chiesa, in particolar modo una causa civile contro un'associazione di ostie quindi il "dio Bacco" a proposito della proprietà di un edificio adibito al culto cristiano.Revocò il decreto di papa Zeferino, che stabiliva l’uso di vasi vitrei nei sacrifizi, prescrivendo che da tutti e dovunque si usassero calici d’argento.

Una tarda “Passio” lo vuole martire e legato alla storia di S.Cecilia. E’ ricordato nel Martirologio Romano il 25 maggio: A Roma, sulla via Nomentana, il natale del beato Urbano primo, Papa e Martire, per la cui esortazione e dottrina molti (fra i quali Tiburzio e Valeriano) abbracciarono la fede di Cristo, e per essa subirono il martirio. Egli pure, nella persecuzione di Alessandro Severo, dopo aver molto sofferto per la Chiesa di Dio, da ultimo con la decapitazione ottenne la corona del martirio.

Nell’arte è raffigurato come un pontefice canuto con ampia tonsura e breve barba.

Autore:
Giovanni Sicari