Statue de saint Bernard, Église de Stella, Savone, 1770
Saint Bernard de Menthon
Archidiacre à Aoste (XIème s.)
Né au château de Menthon, sur les bords du lac
d'Annecy, il entra chez les chanoines réguliers et fut ordonné prêtre.
Il fut quarante ans vicaire-général de l'évêque
d'Aoste, visitant par monts et par vaux toutes les paroisses alpines, prenant
un soin tout particulier des pèlerins et voyageurs qu'il rencontrait. Pour eux,
il construisit les hospices du Grand et du Petit Saint Bernard et il fonda une
congrégation pour les desservir, lui donnant la Règle de Saint Augustin qu'ils
observent encore.
Homme des montagnes alpines et attentif à y faire
régner la sécurité, saint Bernard est devenu le saint protecteur des troupes
alpines au début des années 90, à l'initiative de l'aumônier de la B.I.M et du
commandement de l'époque. Pour marquer ce parrainage, une grande statue du
saint a été réalisée et placée dans le hall d'entrée de l'État-Major de la
Brigade à Varces.
Déjà, en 1932, Pie XI avait proclamé saint Bernard
patron des habitants des Alpes et de tous les alpinistes. (Diocèse
aux Armées françaises)
Bernard de Menthon serait selon différentes sources,
né en 923 ou en 1008.
Il meurt à Novare (Italie) au cours d'un voyage en
1008 ou en 1081 où est son tombeau.
Lire aussi:
"Éclaircissement sur la date de la mort de Saint Bernard de Menthon par un religieux du Grand St-Bernard." Ce religieux qui n'est autre que le prévôt Théophile Bourgeois démontre que la date de 1008 de la mort de S. Bernard ne peut être retenue et qu'on doit lui substituer celle de 1081 qui concorde avec l'entrevue avec l'empereur Henri IV.
Archives du Grand-Saint-Bernard (1070-1978) AGSB 0096 - 1929
"Bernard de Menthon, naquit en 923..."
Vie de Saint Bernard de Menthon (site de l'abbaye Saint Benoît - Suisse)
Au Mont-Joux dans le Valais suisse, en 1081, saint Bernard de Menthon, prêtre.
Chanoine et archidiacre d’Aoste, il se fixa pendant de nombreuses années sur
les passages des sommets alpins et établit un monastère très célèbre et des
hospices pour les voyageurs sur deux monts qui portent encore son nom.
Martyrologe romain
Alexander
Goetiers (1637–1637), Saint Bernard of Menthon / Bernardus van
Menthon, print, intaglio printing and relief
printing, circa 1655, 8.8 x 6.5, Thijs
Collection (University of Antwerp), University
Library of Antwerp: Special Collections
La Congrégation des
Chanoines Réguliers du Grand-Saint-Bernard doit son origine à Bernard de
Menthon, de Mont-Joux, d'Aoste ou du Mont-Blanc. Au service de l'évêque
d'Aoste, dont il devint l'Archidiacre, il fut chargé du soin des pauvres, il
accueillait régulièrement de nombreux passants (pèlerins, marchands, soldats,
ou simples voyageurs) qui venaient de franchir le col du Mont-Joux (Mont
Jupiter), reliant le Nord et le Sud de l'Europe, et qui arrivaient en plaine,
blessés, dévalisés, à bout de force, encore sous le coup des épreuves de toutes
sortes qu'ils avaient dû affronter : tempêtes, avalanches, brigandage; beaucoup
de leurs compagnons y avaient même laissé leur vie.
En effet, situé à 2 473 mètres d'altitude, recouvert de neige sept mois par an,
le passage du Mont-Joux était depuis toujours la hantise des voyageurs qui ne
pouvaient choisir d'autres routes. Ému par les dangers auxquels sont ainsi
affrontés les passants, Bernard décide de construire une maison d'accueil sur
le col lui-même, afin de les secourir plus efficacement. Désormais, la route
passe par un havre de paix. La tradition populaire représentera Bernard en
habit religieux, portant une étole, au moyen de laquelle il tient le diable
enchaîné.
Fidèle également à sa vocation de prédicateur, Bernard ne cesse de
parcourir la région pour y annoncer l' Evangile, jusqu'à essayer d'apaiser les
conflits entre l'empereur Henri IV et le Pape Grégoire VII. Il meurt à Novare,
en juin 1081, entouré de la vénération populaire.
Refuge du voyageur en péril, la Maison d'accueil édifiée sur la
montagne par Bernard portera dès lors le nom de "Hospice", et
deviendra du même coup la demeure de Dieu par la vie de prière de ses habitants
: "Ici, le Christ est adoré et nourri", telle est sa devise dès l'origine.
Par ailleurs, Bernard confia son oeuvre à la protection de saint Nicolas de
Myre, d'où l'appellation : "Congrégation des saints Nicolas et Bernard de
Mont-Joux". Une communauté de Frères se groupa autour de Bernard, engagée,
comme lui, dans le ministère de secours sur la montagne et dans le
ministère de la prédication alentour.
C'est ainsi que, très tôt, la petite communauté adopta la Règle de
saint Augustin, se rattachant par là à l'Ordre des Chanoines Réguliers et se
vit confier la charge de desservir les paroisses de la région, sur les deux
versants de la montagne.
Par là se dessine dès l'origine la double mission fondamentale de
notre Congrégation : l'accueil et le ministère pastoral.
Rappelons que Bernard fonda également un deuxième Hospice, au col
du Petit-Saint-Bernard, reliant la Savoie et la Vallée d'Aoste. Cette maison
fut habitée par des chanoines du Grand-Saint-Bernard jusqu'au 18è siècle. Une
Fondation Internationale en a fait un gîte d'étape pour les randonneurs.
A noter aussi, dès le 17è siècle - ou peut-être même plus tôt - la
présence des fameux chiens, si précieux pour accompagner les religieux dans
leurs expéditions à la recherche des voyageurs égarés dans la neige.
Saint Bernard de Mont-Joux est fêté le 15 juin.
Que savons-nous de ses
origines? Comment lire sa vie au travers des légendes, des écrits et des
représentations iconographiques qui traversent l'histoire?
Bernard, né d’une famille noble vers 1020, vit une enfance et une adolescence sereines, avant de s'orienter vers la vie ecclésiastique. Ordonné diacre, il devient membre du Chapitre de la cathédrale d'Aoste où il exerce la fonction d'archidiacre, qui est à cette époque le premier collaborateur de l'évêque. Prédicateur itinérant, il exhorte la population de son diocèse et des régions environnantes à la conversion, étant lui-même un exemple de sobriété et de vertus. Des miracles authentifient la véracité de ses paroles, ce qui lui donne un grand succès populaire.
Pour sécuriser les Alpes, Bernard établit un lieu d’accueil au col du Mont-Joux, vers 1045-1050. Il garantit la survivance de son œuvre d’hospitalité en lui affectant les revenus du monastère de Bourg-Saint-Pierre, désormais désaffecté. Les premières constructions, refuges de taille minuscule (1.50 mètre sur 3), permettent de s’abriter pour la nuit, la chaleur corporelle étant l’unique moyen de se réchauffer. Bernard et ses compagnons construisent dès que possible le premier hospice, bâtisse de 18 mètres sur 13.50 sur la partie nord du col, qui sera agrandie au cours des siècles. Ils utilisent les pierres des ruines voisines du temple de Jupiter et de ses annexes que les Romains avaient érigés à l’autre extrémité du lac . Bernard le place sous le patronage de saint Nicolas de Myre, patron des marchands, dont le culte est en expansion de l’Italie à l’Allemagne du Sud. Bernard reconstruit également un hospice au sommet du col de Colonne-Joux, l'actuel Petit-Saint-Bernard.
Prédicateur itinérant, Bernard exerce son ministère de la parole non seulement dans la région d'Aoste, mais encore dans régions limitrophes. Il se rend à Pavie, où se trouve alors l’empereur Henri IV, qui prépare une expédition belliqueuse contre le pape Grégoire VII. Bernard le rencontre et tente en vain de le détourner de son projet. Sur le chemin du retour, malade, Bernard s’arrête au monastère de saint Laurent-hors-les-murs, à Novare. C'est là qu'il meurt. Il y est enseveli 3 jours plus tard, le 15 juin 1081 (1086 ?). En raison des miracles obtenus sur la tombe de Bernard, Richard, évêque de Novare, le canonise en 1123. Les hospices fondés par saint Bernard ont marqué ses contemporains. Ils ont ainsi renommé en son honneur le col du Mont-Joux en "Grand-Saint-Bernard" et celui de Colonne-Joux en "Petit-Saint-Bernard".
La vie de saint Bernard est embuée de légendes. Le panégyrique de Novare, dont le texte le plus ancien se trouve dans le Passionale d'Intra, daté de 1128, raconte les dernières semaines de sa vie. Il a probablement été écrit à l'occasion de sa canonisation en 1123, par Richard, évêque de Novare. L'auteur de ce texte indique dans son prologue qu'il ne parlera que des faits qu'il connaît. Il précise qu'il laisse le soin à un parent du saint, Azolin, d'écrire sa vie, mais cette dernière ne nous est pas parvenue. En raison de l'absence de traces de cette vie dans les anciens ouvrages liturgiques des diocèses de Novare et Aoste, nous pouvons conclure que cette vie n'a probablement jamais été écrite. Il existe certes une vie du XV° siècle attribuée à un certain Richard de Valdisère, ainsi qu'un Mystère qui a popularisé les éléments de la légende, mais ces derniers n'ont aucune crédibilité historique.
Le jour de la mort et de la sépulture de Bernard, les 12 et 15 juin, sont contenus dans le panégyrique. La date traditionnelle retenue pour sa fête est celui de sa sépulture, « 17 des calendes de juillet », selon le calendrier romain, qui correspond au 15 juin. Saint Bernard est célébré le 15 juin tant à Novare, à Ivrée, Verceil, Sion qu'à l'hospice du Grand-Saint-Bernard. Cette date a également été retenue par le calendrier de l'église universelle, en 1681. Le pape Pie XI a déclaré saint Bernard patron des alpinistes le 20 août 1923. Pour la mort du saint, l'année 1086 est retenue par le convent de saint Laurent-hors-les-murs de Novare, où Bernard est décédé. Lorsque son crâne a été placé dans un reliquaire, le jeudi 15 juin 1424, un document notarié a été rédigé pour commémorer l'événement. Il s'appuie sur d'antiques documents, aujourd'hui disparus. On y lit que saint Bernard est mort en 1086 («anno millesimo octuagesimo sexto»). Une seconde année est également retenue pour la mort de Bernard: 1081. Elle est obtenue en reconstruisant l'itinéraire de l'empereur Henri IV, d'après les actes rédigés de son vivant. Si les éléments chronologiques du panégyrique sont exacts, saint Bernard l'y aurait vu entre le 15 et le 26 avril 1081 et serait mort un peu plus de six semaines plus tard à Novare.
La première représentation connue de saint Bernard remonte aux années 1200 à 1230. C'est son buste reliquaire de style roman, conservé à l'hospice du Grand-Saint-Bernard. Bernard présente de ses deux mains l'évangéliaire. Il porte les habits liturgiques du diacre durant la messe, c'est-à-dire qu'il a enfilé son aube blanche, serrée aux poignets, puis, au-dessus de l'étole diaconale non visible sur le reliquaire, il a passé la dalmatique, qui se reconnaît à ses manches larges arrivant entre les poignets et les coudes.
Une seconde iconographie présente le saint en habit de chœur de chanoine, c'est-à-dire avec la soutane, le rochet et l'aumusse en peaux d'écureuils, prêt à chanter les psaumes. Une fresque du château de Fénis, datée du14e siècle, présente le saint dans cette tenue, assailli par des gens qui lui présentent leurs requêtes, sous forme de rouleaux, et leurs offrandes. Les stalles de la cathédrale d'Aoste, à la place de l'archidiacre, présentent une iconographie comparable, datant du début du 15e siècle. Saint Bernard y est présenté debout, en tenue identique. Il tient de sa main gauche le bourdon, indiquant son rang d'archidiacre, et de sa main droite le livre des évangiles.
Dans sa troisième iconographie, dont les plus anciennes représentations semblent remonter au 15e siècle, saint Bernard est en habit ordinaire, qui est l'habit religieux des chanoine du Grand-Saint-Bernard de la fin du Moyen Âge. Il s'agit d'une soutane noire recouverte par un rochet blanc, dont les manches ont été coupées, mais qui descend presque jusqu'à ses mollets, dont le fond est lié sur le côté gauche. Cet habit ressemble à celui des moines cisterciens, mais en inversant les couleurs. Depuis 1487, les chanoines du Grand-Saint-Bernard peuvent porter, au-dessus de leur soutane, un rochet réduit à quatre doigt de largeur, passé en sautoir autour du cou, et qui est attaché à gauche, à mi-cuisse. Saint Bernard, dans cette iconographie est présenté en prédicateur, également avec le démon enchaîné à son étole.
L’iconographie dominante de saint Bernard est liée à la diffusion de légendes à son sujet. Le saint est présenté debout, en soutane noire, rochet blanc et aumusse en peaux d’écureuil. Il tient en main le bâton d’archidiacre, appelé le bourdon, ainsi que l’étole qui se transforme en chaîne pour mâter le démon, soumis, à ses pieds. Il existe des variantes à cette iconographie classique, principalement sur des tableaux. Les éléments ajoutés peuvent être des fragments du temple ou de la statue de Jupiter qui existaient autrefois au sommet du Mont-Joux. C'était d'ailleurs le temple dédié à Jupiter le plus haut de l'Empire romain. Un ajout plus fréquent, ce sont deux colonnes, situées en arrière-plan, de part et d'autre du saint. Elles symbolisent les cols du Mont-Joux et de Colonne-Joux avec, parfois, les hospices construits par saint Bernard à ces emplacements. Le démon soumis représente non seulement la victoire du christianisme sur les résidus de paganisme alpin, mais encore les hospices eux-mêmes. Du fait qu'ils existent et que leurs habitants allaient chaque jour de l'hiver à la rencontre des passants, souvent au risque de leur propre vie, la charité des habitants des hospices vainc les dangers de la montagne que sont le froid, la faim, la tempête, le brouillard, la neige, l'épuisement, voire la mort, sans oublier les brigands et autres détrousseurs de passants.
Notons une nouveauté iconographique remontant au 19e siècle. Au-lieu d'accompagner saint Bernard du démon, enchaîné et vaincu à ses pieds, comme il était coutume de le faire depuis le 15esiècle, le démon est parfois enlevé et remplacé par un chien saint-Bernard. La signification du chien est à l'opposé de celle du dragon. Ce ne sont plus les dangers de la montagne qui sont évoqués, avec l'iconographie monstrueuse des lieux désolés de haute altitude. Cette fois, c'est l’œuvre hospitalière avec les sauvetages qui sont évoqués. Nous sommes dans le registre de l'exaltation de la charité où l'homme trouve un collaborateur animal au flair légendaire. Cette iconographie suit l'esprit romantique qui change les mentalités face à la montagne. D'endroit mortel redouté, elle devient un endroit mythique, préservé de la civilisation, qui verra bientôt l'affluence des touristes.
Les différentes manières de représenter saint Bernard vont progressivement se mêler. Il est parfois représenté avec la dalmatique et le diable enchaîné. Depuis 1674, années où les chanoines de l'hospice abandonnent l'aumusse en fourrure d'écureuils au profit du camail en feutrine de couleur rosacée, le saint est parfois représenté en camail. Il faut également signaler que la réputation de saint Bernard de Clairvaux a surpassé celle de son homonyme, provoquant ainsi des mélanges iconographiques entre eux, au fur et à mesure de l'éloignement géographique de la région comprise entre Novare, le Grand-Saint-Bernard et la Savoie.
Bernard, le saint fondateur des hospices du Grand et du Petit-Saint-Bernard, est connu et vénéré sous le nom de Bernard de Menthon, nom diffusé par la légende du saint, remontant à la fin du 14e ou au début du 15e siècle. Il est également connu sous le nom de Bernard d'Aoste, ville dans laquelle il exerçait la fonction d'archidiacre. L'appellation saint Bernard de Mont-Joux (ou Montjou) est attestée depuis le 13e siècle, pour le relier à la fondation de l'hospice du Grand-Saint-Bernard. Depuis le début du 19e siècle, l'appellation Bernard des Alpes est également en circulation, pour signifier qu'il est le patron des habitants et des voyageurs des Alpes. Lors de la restructuration des paroisses du diocèse d'Annecy, en 2004, l'ensemble des paroisses de la région de Chamonix s'est placée sous son patronage, sous l'appellation de saint Bernard du Mont Blanc afin de magnifier les lieux de son action, rayonnant autour du Mont-Blanc.
SOURCE : http://www.gsbernard.ch/fr/100.php
Saint Bernard de Mont-Joux, à droite, bénit le novice Roland Viot, agenouillé devant lui, huile sur toile, 1607
Bernard de Menthon serait selon différentes
sources, né soit en 923 soit en 1008. Des auteurs le rattachent à la famille
qui possède aujourd'hui le château de Menthon (actuellement
Menthon-Saibt-Bernard près du lac d'Annecy en Haute-Savoie), mais sans preuves.
On le fête le 15 juin.
Voici en quels termes son biographe décrit sa
naissance :
« Au Xe siècle, vers les derniers temps de
la dynastie carlovingienne, quand la société était affligée de grands
déchirements; que les invasions des Normands désolaient les provinces de France,
et que les scandales n'étaient pas épargnés à l'Eglise, Dieu, qui a promis
d'être avec les siens jusqu'à la fin des siècles, ne laissa pas de susciter
dans la chrétienté de grands saints qui enseignèrent aux peuples à lever les
yeux vers le ciel, à attendre ses grâces, à laisser passer les afflictions, à
ne pas prendre la figure du monde pour la demeure permanente, à souffrir avec
patience les douleurs du temps en vue de l'éternité.
Celui dont nous avons à raconter l'histoire, Bernard
de Menthon, naquit en 923, au temps du roi Raoul, dans le château que l'on voit
encore aujourd'hui sur la colline qui domine la rive septentrionale du lac
d'Annecy. Son père, le baron Richard, n'était pas moins distingué par ses
qualités personnelles que par sa naissance et sa fortune; Bernoline, sa mère,
était de l'ancienne et illustre famille de Duin ; par ses parents , les
seigneurs de Val d'Isère, vicomtes de Tarentaise , elle descendait, dit-on, du
comte Olivier de Genève, pair de France.
Le jour où Bernoline mit au monde son premier-né, fût
un jour dé bénédiction pour les époux, un jour de joie pour leurs parents et
leurs amis.
On s'empressa de faire renaître spirituellement par le
baptême l'enfant reçu du ciel, et rien ne fut négligé pour cette auguste
solennité. On choisit pour parrain le chevalier Bernard, frère germain de
Richard et seigneur de Beaufort, qui désira donner son nom à l'enfant dont il
avait accepté la paternité devant Dieu. »
Un peu plus loin, quand Bernard est déjà un jeune
garçon, et qu’il est temps de l’envoyer à l’école, le même biographe
raconte, parlant de l’école parisienne qui avait été fondée par Charlemagne en
792 :
« Elle — l’école — se
recommandait par la réputation de ses maîtres et par la nombreuse affluence de
jeunes gens qui , de toutes les parties de l'Europe, venaient y puiser la
science, se former aux usages de la vie et achever leur éducation. Persuadé que
son fils figurerait avantageusement dans cette brillante jeunesse, le père,
impatient de tout retard, vient annoncer à son fils qu'il va commencer le cours
complet des études qui avaient lieu à cette époque. Cette nouvelle attrista le
cœur de Bernard. S'éloigner de parents tendrement aimés ; quitter le
manoir solitaire de Menthon, pour s'aventurer dans le tourbillon d'une si grande
ville ; entrer, si jeune encore, dans un monde si rempli de séductions,
c'était faire en quelque sorte violence à ses inclinations autant qu'à ses
habitudes. Mais il ne sait rien refuser à des parents chéris, dont il respecte
les volontés, et Bernard reçoit leurs ordres comme venant du ciel. »
Il refuse le mariage que lui avait préparé son père
pour devenir chanoine régulier d’Aoste.
Son biographe en rend compte en ces termes :
« Bernard, unique héritier d'un nom illustre et
d'une grande fortune, n'ignorait point les intentions de ses parents sur son
avenir. Richard , fier d'avoir un fils unissant aux qualités extérieures, la
vertu , la science et les plus heureuses dispositions, ne négligeait rien pour
lui frayer le chemin à une brillante carrière dans le monde. Voir son fils en
faveur auprès de son Souverain, occuper un emploi élevé dans l'état, commander
une armée, contracter une alliance illustre; se voir lui-même entouré, dans sa
vieillesse, d'une nombreuse et florissante postérité, c'était le rêve du baron
; un tel avenir aurait mis le comblé aux prospérités de sa vie. Mais c'est en
vain que l'on cherche à attirer de ce côté l'attention de Bernard; à toutes les
propositions qui lui sont faites, il se renferme dans un silence absolu, il ne
donne qu'une réponse évasive ; son air embarrassé ne satisfait point la
confiance de ses parents. Jamais Bernard ne s'est senti d'attraits pour le
monde; ce que l'Evangile et les Pères de l'Eglise lui en disent, ce qu'il voit
de ses propres yeux à Paris, lui en décèle les dangers et en détourne son cœur
de plus en plus. E se le représente comme une mer orageuse prête à engloutir
ceux qui s'y hasardent. Tant de souverains, tant de personnages illustres
par leur naissance, par leur fortune, par leurs talents et par la science,
l'auraient-ils quitté, ce monde, s'ils n'eussent reconnu le danger de s'y
perdre, et la difficulté d'y faire leur salut ? Unit Dieu dès sa plus
tendre enfance, c'est le service de Dieu qu'il veut choisir pour l'unique part
de son héritage. Dieu habite par préférence dans l'âme des Vierges; Bernard
embrassera le saint état de virginité. C'est le premier pas qu'il doit faire
vers le sanctuaire auquel il se sent appelé.
Dans la crainte que cet élan ne soit moins une
inspiration du ciel, qu'une illusion du démon, ou l'effet d'une ferveur
passagère, avant de se lier définitivement, il va consulter son directeur
spirituel, puis son précepteur en qui il a toute confiance et qu'il regardé
comme son meilleur conseil après son ange gardien. »
Devenu chanoine de saint Augustin, Bernard revient
vers sa terre natale exercer son apostolat.
Témoin des dangers qu'offrait le passage des Alpes, il
fit construire en 962 sur le sommet de deux hauts passages montagnards les
hospices des cols du Grand-Saint-Bernard et du Petit-Saint-Bernard pour
subvenir aux besoins des voyageurs et pèlerins qui franchissaient les Alpes.
Il y installe des chanoines réguliers suivant la règle
de saint Augustin : c'est l'origine de la congrégation hospitalière du
Grand-Saint-Bernard. Ces généreux hospitaliers se font aider dans leurs
recherches par des chiens intelligents dressés à ce service : le
Saint-bernard, une race de chiens particulièrement bien adaptés à la montagne.
Il meurt à Novare (Italie) au cours d'un voyage en
1080 ou en 1081 où est son tombeau.
Il a été proclamé patron des skieurs et des alpinistes
par Pie XI en 1923. Il était également considéré comme le protecteur des
voyageurs en montagne et notamment de ceux qui passent des cols. D'où le nom de
plusieurs cols alpins.
SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/bernard_de_menthon.htm
Printed
devotional broadsheet of Saint Bernard of Menthon, XVIIIth cent.
Saint Bernard de Menthon,
Patron des troupes de montagne
Saint Bernard vécut à Annecy au XIème siècle, il était peut-être le fils du comte de Menthon, d'où son surnom traditionnel, mais on l'appelle aussi fréquemment Bernard de Montjoux, d'après l'hospice qu'il fonda sur le Mont Joux.
La légende de saint Bernard dit qu'après avoir fait
des études à Paris, il rentrait chez lui lorsqu'il appris que ses parents
avaient arrangé son mariage. Cela lui déplut car il avait résolu d'être prêtre.
Il s'enfuit donc, certains auteurs disent la veille du mariage, et se réfugia
chez Pierre, archidiacre d'Aoste.
Peu après son ordination, il est nommé vicaire général par l'évêque d'Aoste et se consacre à la visite des vallées alpines les plus reculées, fondant des écoles et restaurant la discipline ecclésiastique.
Il est surtout connu pour la fondation des deux hospices qu'il a fondés, pour venir en aide aux pèlerins et aux voyageurs, sur le Mont Joux et la Colonne Joux qui portent aujourd'hui les noms de Grand saint Bernard et Petit saint Bernard.
Ces deux hospices ont été confiés par saint Bernard lui-même aux chanoines de saint-Augustin qui en ont toujours la charge. Ce sont eux qui ont introduit dans les hospices les élevages de chiens (les saint Bernard) pour venir au secours des voyageurs égarés dans la neige ou les glaces. Il y a eu un essai de fondation, dans l'esprit de saint Bernard, d'un hospice dans l'Himalaya qui poursuit les mêmes buts.
La date de la mort de saint Bernard est incertaine, mais elle survint probablement en 1081. Sa fête se célébrait autrefois le 15 juin, mais elle a été transférée au 28 mai en 1922; l'année suivante, Pie XI a déclaré saint Bernard patron de tous les alpinistes ainsi que des habitants des alpes.
SOURCE : http://guysylvain.perso.infonie.fr/nouvellepage33.htm
Statue
of St. Bernard of Menthon, church of the Visitation of the Virgin Mary, Bruil,
Rhêmes-Notre-Dame, Aosta Valley, Italy
Statua
di San Bernardo da Mentone, chiesa della
Visitazione di Maria Vergine, Bruil, Rhêmes-Notre-Dame, Valle d'Aosta, Italia
Bernard d'Aoste (saint)
15.6.1081/1086 à Novare. Cité également sous les noms
de Bernard de Mont-Joux ou Bernard de Menthon. Né d'une famille de la haute
noblesse, apparentée à la reine Ermengarde, B. devint archidiacre du chapitre
d'Aoste. Vers 1050, il fit construire les hospices du Grand et du
Petit-Saint-Bernard. Grand prédicateur itinérant à Aoste et dans le diocèse de
Novare. En avril 1081, il rencontra à Pavie l'empereur Henri IV en guerre
contre le pape Grégoire VII qu'il soutenait dans sa lutte. Inscrit dans le catalogue
des saints en 1123, il apparaît pour la première fois comme saint protecteur de
l'église de l'hospice en 1149. En 1681, il est cité dans le martyrologe romain.
Patron des habitants des Alpes et des alpinistes dès 1923.
Bibliographie
– A. Colombo, éd., «Vita beati B.», in Biblioteca della società storica subalpina, 17, 1903, 291-312
– HS, IV/1, 27-30
Auteur(e): Gilbert Coutaz
SOURCE : http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F10221.php
Hl.
Bernhard von Menthon, Holzschnitt, um 1470
Also
known as
Apostle of the Alps
Bernard of Aosta
Bernard of Aotha
Bernard of Mentone
Bernard of Montjoux
Bernardo da Mentone
Bernardo di Aosta
15 June (2001 Roman
Martyrology)
28 May (set
on 20
August 1923)
Profile
Born to the French nobility. Priest. Archdeacon of Aosta in 996. Evangelized the
people of the Alps for
over 40 years. Vicar-general of Alpine diocese.
He started a patrol that cleared robbers from the mountains, and he established
hospices for travellers and pilgrims to Rome, Italy;
he established a community of Augustinian Hospitallers to staff them, and they
continue their good work today. The large dogs,
trained to search for lost victims in the mountains, are named for him.
Born
c.923 at
Menthon, Savoy (in modern France)
1681 by Pope Innocent
XI
Alpinists (proclaimed
on 20
August 1923)
mountain
climbers (proclaimed by Pope Pius
XI on 20 August 1923)
travellers
in the mountains (proclaimed by Pope Pius
XI on 20 August 1923)
Alps and
the people who live there (proclaimed by Pope Pius
XI on 20 August 1923)
man in a mountain setting
holding a bishop‘s crozier
white dog
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Saints
and Their Symbols, by E A Greene
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
Oxford Dictionary of Saints, by David Hugh Farmer
Saints
and Their Attributes, by Helen Roeder
other
sites in english
1001 Patron Saints and Their Feast Days, Australian
Catholic Truth Society
images
video
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
MLA
Citation
“Saint Bernard of
Menthon“. CatholicSaints.Info. 20 April 2024. Web. 14 June 2024.
<https://catholicsaints.info/saint-bernard-of-menthon/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-bernard-of-menthon/
St. Bernard of Montjoux
Feastday: May 28
Patron: of mountaineers, skiers, the Alps
Birth: 923
Death: 1008
Bernard of Montjoux was
probably born in Italy. He became a priest, was made Vicar General
of Aosta, and spent more than four decades doing missionary work in the Alps.
He built schools and
churches in the diocese but
is especially remembered for two Alpine hospices he built to aid lost travelers
in the mountain passes named Great and Little Bernard, after him. The men who
ran them in time became
Augustinian canons regular and built a monastery. The Order continued into the
twentieth century. He was proclaimed the patron saint of Alpinists and mountain
climbers by Pope Pius XI in 1923. He is sometimes fallaciously referred to as
Bernard of Menthon and the son of Count Richard of
Menthon, which he was not. His feast day is May 28th.
Bernard became patron and
protector of skiers because of his four decades spent in missionary work
throughout the Alps.
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=452
Saint
Bernard de Menthon en dalmatique avec un chien homonyme, huile sur toile,
1832 (autrefois à l'intérieur de l'église de l'hospice du Grand-Saint-Bernard,
à l'entrée du chœur)
St. Bernard of Montjoux
St. Bernard of Montjoux
was probably born in Italy. He became a priest, was made Vicar General of
Aosta, and spent more than four decades doing missionary work in the Alps. He
built schools and churches in the diocese but is especially remembered for two
Alpine hospices he built to aid lost travelers in the mountain passes named
Great and Little Bernard, after him.
The men who ran them in
time became Augustinian canons regular and built a monastery. The Order
continued into the twentieth century. He was proclaimed the patron saint of
Alpinists and mountain climbers by Pope Pius XI in 1923. He is sometimes
fallaciously referred to as Bernard of Menthon and the son of Count Richard of
Menthon, which he was not. His feast day is May 28th.
Bernard became patron and
protector of skiers because of his four decades spent in missionary work
throughout the Alps. The dog breed known as “St. Bernards” get their name from
the Great St Bernard Hospice which our Saint founded.
SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/saint-bernard-of-montjoux/
Die
Patronatsfigur des Hl. Bernhard in der gleichnamigen Kirche in
Schliersee-Spitzingsee
St. Bernard of Menthon
Born in 923, probably in
the castle Menthon near Annecy,
in Savoy;
died at Novara,
1008. He was descended from a rich, noble family and
received a thorough education.
He refused to enter an honorable marriage proposed by his father and
decided to devote himself to the service of the Church. Placing himself
under the direction of Peter, Archdeacon of Aosta,
under whose guidance he rapidly progressed, Bernard was ordained priest and
on account of his learning and virtue was made Archdeacon of Aosta (966),
having charge of the government of the diocese under
the bishop.
Seeing the ignorance and idolatry still
prevailing among the people of the Alps, he resolved to devote himself to
their conversion. For forty two years he continued to preach
the Gospel to these people and carried the light of faith even
into many cantons of Lombardy,
effecting numerous conversions and working many miracles.
For another reason,
however, Bernard's name will forever be famous
in history. Since the most ancient times there was a path across
the Pennine Alps leading from the valley of Aosta to
the Swiss canton
of Valais, over what is now the pass of the Great St. Bernard. This pass is
covered with perpetual snow from seven to eight feet deep, and drifts sometimes
accumulate to the height of forty feet. Though the pass was extremely
dangerous, especially in the springtime on account of avalanches, yet it was
often used by French and German pilgrims on
their way to Rome.
For the convenience and protection of travelers St. Bernard founded
a monastery and hospice at
the highest point of the pass, 8,000 feet above sea-level, in the year 962. A
few years later he established another hospice on the Little St.
Bernard, a mountain of the Graian Alps, 7,076 feet above sea-level.
Both were placed in charge of Augustinian monks after pontifical approval
had been obtained by him during a visit to Rome.
These hospices are
renowned for the generous hospitality extended to all travelers over
the Great and Little St. Bernard, so called in honor of the
founder of these charitable
institutions. At all seasons of the year, but especially during heavy
snow-storms, the heroic monks accompanied
by their well-trained dogs, go out in search of victims who may have succumbed
to the severity of the weather. They offer food, clothing, and
shelter to the unfortunate travelers and take care of the dead. They depend
on gifts and collections for sustenance. At present, the
order consists of about forty members, the majority of whom live at
the hospice while some have charge of neighboring parishes.
The
last act of St. Bernard's life was the reconciliation
of two noblemen whose strife threatened a fatal issue. He was interred in
the cloister of St.
Lawrence. Venerated as a saint from the twelfth century in
many places of Piedmont (Aosta, Novara, Brescia),
he was not canonized until
1681, by Innocent
XI. His feast is
celebrated on the 15th of June.
Sources
SURIUS, Vl, 358;
DORSAZ, Vie d. S. Bernard de Menthon (Paris, 1862); BUTLER, Lives
of the Saints, VI, 577; Miscell. Stor. Ital. (1894) xxxi, 341 sqq.;
ALDEGUIER, Vie de St. Bernard, Apôtre des Alpes (Toulouse, 1858).
Dieringer,
Barnabas. "St. Bernard of Menthon." The Catholic
Encyclopedia. Vol. 2. New York: Robert Appleton
Company, 1907. <http://www.newadvent.org/cathen/02503b.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Joseph E. O'Connor.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. 1907. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John
M. Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2020 by Kevin
Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/02503b.htm
Sight
of Saint-Bernard of Menthon statue, underneath the Petit-Saint-Bernard pass
in Savoie, France.
Vue
de la statue de Saint-Bernard de Menthon, sous le col du Petit-Saint-Bernard en Savoie.
Statua di San Bernardo da Mentone al Passo del Gran San Bernardo
Sight
of Saint-Bernard of Menthon statue, underneath the Petit-Saint-Bernard pass
in Savoie, France.
Vue
de la statue de Saint-Bernard de Menthon, sous le col du Petit-Saint-Bernard en Savoie.
Statua di San Bernardo da Mentone al Passo del Gran San Bernardo
Sight
of Saint-Bernard of Menthon statue, underneath the Petit-Saint-Bernard pass
in Savoie, France.
Vue
de la statue de Saint-Bernard de Menthon, sous le col du Petit-Saint-Bernard en Savoie.
Statua di San Bernardo da Mentone al Passo del Gran San Bernardo
Sight
of Saint-Bernard of Menthon statue, underneath the Petit-Saint-Bernard pass
in Savoie, France.
Vue
de la statue de Saint-Bernard de Menthon, sous le col du Petit-Saint-Bernard en Savoie.
Statua di San Bernardo da Mentone
June 15
B. Bernard of Menthon,
Confessor
HE was by birth a
noble Savoyard, and spent his youth in innocence, penance, and serious studies.
When he was grown up his father proposed to him an honourable match; but the
young man earnestly desiring to devote himself to the service of the church,
and recommending himself to God, privately withdrew, and put himself under the
direction of Peter, archdeacon of Aoust, with whom he made great progress in
piety and sacred learning. In 966 the bishop of Aoust appointed him archdeacon;
which office comprised at that time the jurisdiction both of the grand vicar
and official, consequently the whole government of the diocess under the
bishop. Bernard, by pious meditation, prayer, and fasting, and by an
indefatigable application to the function of preaching during forty-two years,
banished ignorance and superstition, and reformed the diocesses of Aoust, Sion,
Geneva, Tarantaise, Milan, and Novara. Having destroyed a famous idol of
Jupiter on a high mountain in the Walais, and detected the cheat of the priests
who gave oracles concealed in its hollow trunk, he erected near that place a
monastery and an hospital, now called Great St. Bernard; for he founded on two
inhospitable roads and mountains the two monasteries of Great and Little St.
Bernard, which are hospitals for the entertainment of all travellers; without
which charitable succours hundreds of travellers would yearly perish. St.
Bernard died at Novara, eighty-five years old, on the 28th day of May, 1008. He
is honoured with a solemn office in many churches in Piedmont, &c., on the
15th of June, which was the day of his burial. His body is enshrined in the
monastery at Novara. But his head is exposed in a rich case in the monastery of
Monte-joye, which bears his name in the diocess of Aoust. See his two authentic
lives with the notes of Papebroke, t. 2, Junij, p. 1071, especially that wrote
by Richard, his successor in the archdeaconry of Aoust, by which it appears
that he never was of the Cistercian Order, or that of the Regular Canons, as
some have pretended.
Rev. Alban Butler
(1711–73). Volume VI: June. The Lives of the Saints. 1866.
SOURCE : https://www.bartleby.com/lit-hub/lives-of-the-saints/volume-vi-june/b-bernard-of-menthon-confessor
Aufnahme vom Hospiz auf dem Grossen Sankt Bernhard, circa 1934
Passhöhe
Grosser Sankt Bernhard Wallis Hospiz
Saints
of the Day – Bernard of Montjoux (Menthon)
Article
Born probably in Italy,
c.996; died at Novara, Lombardy, Italy, c.1081. Little is known for certain
about Saint Bernard. He is said to have been ordained a priest, made vicar
general of Aosta, and spent more than four decades conducting missionary work in
the Alps, systematically visiting every mountain and valley.
He built schools and
churches in the diocese but is especially remembered for two Alpine hospices he
built to aid travellers lost in the mountain passes named Great and Little
Bernard after him. He collected endowments for the rest houses and staffed them
with men who in time became Augustinian canons regular and built a monastery.
The order continued to serve travellers there into the 20th century. The Saint
Bernard dog was especially breed to assist travellers in this mountainous
region.
He is sometimes
erroneously referred to as Bernard of Menthon and the son of Count Richard of
Menthon, which he is not (Attwater, Benedictines, Delaney, Farmer).
In art, Saint Bernard is
a black monk, or canon in an alb and almuce (fur cape), leading the devil by a
chain. (He shouldn’t be confused with the white Bernard of Clairvaux, who
sometimes also has the devil chained at his feet.) Sometimes his depiction may
include (1) corn, vine, and lightning near him, or (2) him kneeling at a
reading desk with a vision of God appearing outside the window (Roeder).
He was proclaimed the
patron saint of Alpinists and mountain climbers by Pope Pius XI (himself a
mountaineer) in 1923 (Delaney), who at time also severely criticized the
fictions that have been incorporated into the written vita of the saint
(Attwater). His is consider the protector of crops against storm (Roeder).
MLA
Citation
Katherine I
Rabenstein. Saints of the Day, 1998. CatholicSaints.Info.
17 June 2020. Web. 14 June 2024.
<https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-bernard-of-montjoux-menthon/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-bernard-of-montjoux-menthon/
Statua di San Bernardo da Mentone nel cimitero di Macugnaga
San Bernardo da
Mentone (o di Aosta) Sacerdote
Festa: 15 giugno
Menthon-Saint-Bernard,
Savoia, inizio secolo XI - Novara, 12 giugno 1081
Dal 1923 è patrono degli
alpinisti, ha dato il suo nome a due celebri passi alpini e anche alla
simpatica razza canina dotata di botticella per il salvataggio in montagna. È
san Bernardo di Mentone, che in realtà, però, non sarebbe nato nella località
della Savoia, come si legge in una cronaca del XV secolo, ma ad Aosta intorno
al 1020. Divenuto arcidiacono e, poi, Agostiniano, gli venne affidato
l'incarico di ripristinare il valico detto «Mons Jovis». Si narra che per far
ciò dovette lottare contro le pretese di un demonio e alla fine lo precipitò
giù da una rupe. Di sicuro c'è che, partendo dall'abbazia svizzera di
Bourg-Saint-Pierre, fondò un monastero in cima a quello che oggi è il Gran San
Bernardo. A quota 2.470 metri è un posto di sosta e ospitalità per viaggiatori
e pellegrini, nonché l'abitato più elevato d'Europa. Al santo viene attribuita
anche la costruzione del cenobio in cima al Piccolo San Bernardo. Morì a Novara
nel 1081.
Patronato: Alpinisti,
Scalatori (Pio XI - 1923)
Etimologia: Bernardo
= ardito come orso, dal tedesco
Emblema: Bastone da
montagna, Cane
Martirologio
Romano: Sul Mont-Joux nel Vallese, san Bernardo da Mentone, sacerdote,
che, canonico e arcidiacono di Aosta, visse per molti anni tra le vette delle
Alpi, dove costruì un rinomato monastero e due rifugi per i viandanti, tuttora
recanti il suo nome.
Patrono di alpinisti, scalatori e sciatori, secondo alcune fonti San Bernardo nasce ad Aosta, secondo altri documenti, invece, in Francia, a Mentone (Alpi dell’Alta Savoia) intorno al 1020. La famiglia lo fa studiare per indirizzarlo verso il sacerdozio. Ad Aosta Bernardo è molto rispettato e amato per le sue doti di grande predicatore, capace di trasformare tante persone malvagie e dedite al vizio e al peccato in anime buone e timorate di Dio. A Bernardo, diventato arcidiacono della Cattedrale di Aosta, i superiori affidano una missione difficile e importante. Lo mandano sul Monte Bianco (la vetta più alta delle Alpi) e in questo luogo impervio deve costruire dei rifugi per accogliere i pellegrini che dall’Italia si dirigono verso la Svizzera e la Francia.
A quei tempi non c’erano le strade e le gallerie di oggi. Si viaggiava a piedi. E molti pellegrini si perdevano in mezzo alle bufere di neve. Alcuni morivano di freddo perché non c’era nessuno ad aiutarli. Bernardo parte con entusiasmo e arriva a due valichi che, in suo onore, verranno chiamati Gran San Bernardo (situato a oriente del Monte Bianco, collega la Valle d’Aosta con la Svizzera), e Piccolo San Bernardo (si trova sul valico occidentale, 300 metri più basso, e collega la Valle d’Aosta con la Francia). In questi luoghi di montagna Bernardo fa costruire un monastero e due ostelli per accogliere i viandanti, offrire loro da mangiare e un riparo.
Con i suoi monaci, innamorati di Gesù e della montagna, che come lui seguono la
Regola di Sant’Agostino, Bernardo va alla ricerca dei dispersi, di chi non
riesce più a trovare la strada, accompagnato da grandi cani dal pelo lungo,
dall’aria buona e con la borraccia colma di liquore appesa al collo: i famosi
cani di razza San Bernardo che, ancora oggi in montagna, vengono addestrati per
cercare e soccorrere i dispersi in mezzo alla neve. Bernardo, però, non muore
tra le sue montagne. Egli non ha mai smesso di predicare e di portare la pace.
Durante uno dei suoi viaggi si ferma a Novara, dove finisce i suoi giorni nel
1081. Nel duomo di questa città piemontese sono custodite le sue spoglie. Viene
festeggiato anche il 15 giugno.
Autore: Mariella
Lentini
Grazie a uomini come lui, l’Europa ha rialzato la testa mille anni fa, dopo aver preso schiaffi per secoli un po’ da tutti: Arabi, Normanni, Slavi, Ungari... Alcuni lo dicono nativo di Mentone. Da documenti vicini al suo tempo risulta di famiglia valdostana: e ad Aosta egli diventa arcidiacono della cattedrale, noto anche come predicatore. Di lui è più ricordata tuttavia l’opera di rianimatore della vitalità europea in uno dei suoi punti più colpiti: il passo di Monte Giove (detto poi in suo onore Gran San Bernardo). E’ l’importantissimo valico che consente il viaggio lineare da Londra alla Puglia, per merci, persone, idee. Dice una preghiera in suo onore: "Il miracolo di Monte Giove, o Bernardo, mostrò la tua santità. Qui tu hai distrutto un inferno e costruito un paradiso".
Alla fine del IX secolo, forze arabe partite dalla loro base di La GardeFreinet (Costa Azzurra) hanno occupato con altri valichi quello di Monte Giove e i villaggi dei due versanti. Qui si sono poi dedicati a rapimenti, sequestri, uccisioni, incendi di monasteri, chiese, paesetti. Ci sono poi signorotti locali, cristiani, che li assoldano volentieri per le loro contese; e non manca chi si spinge fino a imitarli nelle estorsioni. Questo è l’“inferno”. E finisce dopo che nel 973 Guglielmo di Provenza distrugge la base araba di La GardeFreinet, provocando il ritiro delle bande dai monti. Per l’alto valico (a 2.473 metri) riprendono i passaggi, con gravi disagi per ciò che è stato distrutto o bruciato.
E qui arriva Bernardo. Che non porta subito il “paradiso”. Anzi: il suo lavoro inizia nella prima metà dell’XI secolo con molte difficoltà e pochi mezzi. Ma con un’idea innovatrice: tagliare a metà la consueta tappa St.Rhémy (Val d’Aosta) BourgSt. Pierre (Vallese) e stabilire una tappa intermedia proprio sul valico. Intorno all’idea, per opera sua e dei continuatori, si sviluppa l’organizzazione. Invece di un semplice rifugio, i viaggiatori, i cavalli, le merci, troveranno accoglienza organizzata, servizio efficiente, sotto la direzione di una comunità monastica impiantata da lui, e cresciuta dopo di lui, con lo sviluppo di edifici e servizi dalle due parti del valico. A Bernardo si attribuisce anche la fondazione dell’ospizio sull’Alpe Graia (Piccolo San Bernardo), ma la cosa non è certa.
E poi c’è l’altro Bernardo: il predicatore, non solo nella Vallée; anche nella zona di Pavia, ad esempio. E nel Novarese: in sintonia con la riforma della Chiesa, Bernardo si batte contro l’ignoranza e i cattivi costumi del clero, l’abbandono dei fedeli, il commercio delle cose spirituali. E’ la parte meno nota della sua vita, ma è anche quella che impegna tutte le sue forze. Anzi: Bernardo muore appunto facendo questo lavoro, mentre si trova a Novara, la cui cattedrale custodirà poi le sue spoglie.
Autore: Domenico Agasso
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/33350
Saint
Bernard térrassant le dragon aux abords du Prieuré de Meillerie
BERNARDO d'Aosta, santo
Dizionario Biografico
degli Italiani - Volume 9 (1967)
Raffaele Volpini
Più comunemente
conosciuto come "B. di Mentone" per le origini nobiliari falsamente
attribuitegli dalla tarda leggenda, è invece nelle fonti liturgiche (secc.
XIIIXIV) indicato come "Bernardus Montis Iovis", con riferimento alla
località, oggi legata al suo nome, in cui sorse il celebre ospizio (Gran San
Bernardo), od anche, più tardi, "B. di Novara", dalla città che, per
avere conservato il suo sepolcro, si è trovata al centro del culto del santo.
Le testimonianze più antiche, tuttavia, offrono unicamente la menzione
dell'ufficio ecclesiastico, da lui ricoperto, di arcidiacono di Aosta.
Le notizie biografiche,
già estremamente scarse, sono state poi rese più confuse dalle complicazioni di
una sprovveduta ma anche fortunata falsificazione agiografica. Il compilatore,
che visse agli inizi del sec. XV, si attribuisce il nome di Riccardo di
Valdisère e si dichiara compagno e poi successore di B. nell'arcidiaconato di
Aosta e, pertanto, testimone dei fatti che narra. Approfittando del vuoto di
notizie storiche, pressoché completo, poté ricostruire ex novo la
biografia del santo, non solo accogliendo ed amplificando gli svolgimenti di
una già ricca tradizione popolare, ma piegando anche quelle risultanze a uno
scoperto intento encomiastico nei confronti di alcune nobili famiglie della
Savoia, a cui venivano assicurate lontane ascendenze carolinge. Ne derivano, in
un contesto di bizzarre divagazioni mitologiche, che si riallacciano alla
preistoria pagana del Gran San Bernardo, tutti i dati fino al principio di
questo secolo pacificamente acquisiti al profilo biografico di B. e, in
particolare, con l'assegnazione del santo alla famiglia baronale di Mentone, le
delimitazioni cronologiche della vita (anno 923 per la nascita e 1008 per la
morte).
Una traccia della fortuna
recente di questa falsificazione è riscontrabile nelle correzioni apportate
proprio nell'ultima revisione del Martirologio romano, nel 1922, al lemma
relativo a B., spostato dal 15 giugno al 29 maggio, in conformità della
leggenda pseudoriccardiana (Martyrologium Romanum…, iuxta primam a typica
editionem anno MDCCCCXXII a Benedicto XV adoprobatam, in Civitate Vaticana
1956, p. 129; ma, per questa revisione, cfr. H. Quentin, La correction du
Martyrologe romain, in Analecta Bollandiana, XLII [1924], pp. 387-406). Ed
alla fortuna dello pseudo-Riccardo è imputabile l'oblio per l'unica fonte
utile, edita solo nel 1903.
Costantemente accolta nei
libri liturgici in tutto l'ambito del culto di B., fino alla comparsa della
leggenda riccardiana, la Vita beati Bernardi ,che pure appare
compilata non molto dopo la morte del santo ed è certamente da attribuirsi ad
un chierico di Novara, forse un monaco della chiesa stessa di S. Lorenzo, dove
B. fu sepolto, risulta estremamente povera di riferimenti storici. Questo
riscontro e il tono discorsivo dei racconto hanno suggerito agli storici
recenti di B. (Donnet, Quaglia) l'ipotesi, peraltro insostenibile, che si
tratti di un sermone pronunciato in uno dei primi anniversari. Ma la
motivazione della povertà storica del presunto panegirico, che procede
oltretutto in perfetta aderenza allo schema agiografico medievale, ripetuto
casomai anche troppo convenzionalmente (per la destinazione scritta, v. tra
l'altro le dichiarazioni del prologo, in Vita beati Bernardi, a c. di A.
Donnet, 2 ed., p. 169), deve essere ricercata piuttosto nella origine novarese
del testo, che rende conto della scarsa informazione del biografo e spiega la
sua attenzione esclusiva per il momento novarese di B., lirnitato a poche
settimane, le ultime della sua vita. Nel prologo, anzi, l'autore dichiara
espressamente il proprio proposito di limitare il racconto agli ultimi
avvenimenti, ma rinvia per le altre vicende ad una Vita che il
fratello stesso di B., Azzolino, avrebbe dovuto redigere (ibid., pp.169 s.). Se
realmente questo secondo testo fu composto, certo non c'è giunto. Anche
nell'ambito più naturale per la diffusìone del testo di Azzolino, la zona
d'Aosta e del Gran San Bernardo, è stata invece accolta unicamente la Vita del
chierico di Novara.
I dati storici
della Vita si riducono a poche notizie: l'arcidiaconato di B. ad
Aosta; la sua attività missionaria nella montagna, ridotta dal biografo agli
episodi di predicazione nella montagna novarese: "quod ex eo mihi datum
est noscere" (Vita,c. III ,p. 171); ed infine - certo il dato più
interessante - la notizia del suo incontro con Enrico IV a Pavia, che
rappresenta anche l'unico riferimento cronologico della vita di Bernardo.
Non sono mancate le
ipotesi combinatorie nel tentativo di una concordanza tra gli accenni
della Vita e i dati noti della storia valdostana. Tra queste le
ingegnose, ma del tutto arbitrarie, ricostruzioni genealogiche di C. E.
Patrucco, Aosta dalle invasioni barbariche alla signoria sabauda, in Miscellanea
valdostana Pinerolo 1903, pp. LXXXII s., riprese e sviluppate anche
recentemente (Quaglia), che avvicinando la constatazione del ripetersi del nome
di Bernardo nella discendenza della famiglia dei visconti di Aosta nel sec. XI
al "nobili prosapia genitus" della Vita - rispondenteoltretutto
unicamente ad un luogo obbligato dell'agiografia medievale - ne concludono
appunto l'appartenenza di B. alla famiglia bosonica e ne deducono motivazioni e
circostanze per la fondazione del Gran San Bernardo. Più consistenti le
congetture cronologiche derivate dal riferimento offerto dall'incontro a Pavia
con Enrico IV, che B. tenta di dissuadere dal suo viaggio armato contro
Gregorio VII, predicendogli anche il fallimento dell'impresa (Vita, c. VIII,
pp. 173 s.).
Sul brano relativo
all'incontro con Enrico IV si basano gli studiosi recenti per fissare
senz'altro la morte di B. all'anno 1081, che è appunto quello che meglio
corrisponde alle circostanze dell'incontro. Ma a parte le lacune delle nostre conoscenze
relative agli itinerari italiani di Enrico IV (anche per il semplice incontro
coll'imperatore la data dell'aprile 1081 rimane pertanto solo una proposta,
seppure estremamente probabile), è certamente concedere troppo alla fonte
derivare dall'indefinito "Papia paululum commoratus" la deduzione del
ritorno immediato di B. da Pavia a Novara e porre, quindi, nello stesso anno
quel 29 aprile, "profestum natalis beati Laurentii sacerdotis et martiris
", che il biografo segnala come giorno del suo arrivo in città e
dell'inizio della malattia che lo condurrà alla morte. Del resto proprio per la
data della morte di B., ma ad un anno diverso dal 1081, non manca una certa
documentazione. Una notizia presentata da uno strumento notarile rogato a
Novara il 15 giugno 1424, in occasione della traslazione del capo del santo, e
ripresa, forse indipendentemente., da altre fonti, peraltro sempre tarde,
assegna alla morte di B. l'anno 1086. Prescindendo senz'altro da una tale
documentazione, troppo recente per meritare una qualche considerazione, resta
comunque che il suggerimento cronologico della Vita per l'anno 1081
non può avere che il valore di un terminus post quem e che ignoriamo
pertanto l'anno preciso della morte di Bernardo.
Persino per il giorno
della morte, l'elemento cronologico, invece costantemente raccolto dalle fonti
agiografiche, rimane incerta la formulazione della Vita. Dopo avere
infatti affermato che B. morì a più di sei settimane dal suo arrivo a Novara e
che egli fu sepolto tre giorni dopo la morte, il biografo si limita ad
aggiungere: "populis anniversarium eius diem recolentibus XVII kalendas
iulii" (Vita, c. IX, p. 176), lasciando aperta tanto la possibilità
dell'interpretazione del 15 giugno come anniversario della morte - e sembra la
più ovvia, tenuto conto della normale prassi liturgica - od anche quella del 15
giugno come anniversario della sepoltura (la morte sarebbe pertanto avvenuta il
12-13 giugno), come preferiscono alcuni, suggestionati dalla posizione
dell'inciso, che è avvicinato appunto alla menzione delle esequie. La
formulazione del testo, tuttavia, non impone alcuna delle due interpretazioni;
né appare particolarmente significativo il fatto che la commemorazione di B. al
15 giugno venga segnalata in alcuni martirologi, come "depositio",
essendo normale in tali fonti l'uso del termine anche per registrare il giorno
della morte (cfr. C. Molinier, Les obituaires français au Moyen Âge, Paris
1890, pp. 60 s.).
Ma altre sono le lacune
della Vita, che ignora proprio gli aspetti maggiormente celebri
dell'attività dell'arcidiacono di Aosta, la fondazione cioè degli ospizi alpini
che oggi portano il suo nome.
Il silenzio non
sorprende, tenuto conto della sistematica omissione di ogni riferimento agli
antecedenti di B., prima del suo arrivo a Novara. Peraltro nella stessa Vita
l'allusione all'opera missionaria del santo è inserita in un contesto di
predicazione "in montana", anche se gli episodi riferiti sono solo
quelli novaresi, come gli unici direttamente noti al biografo. Per giungere a
più espliciti accenni bisognerà attendere i testi liturgici non novaresi, ormai
tardi. I breviari, per es., a cominciare dal sec. XIII (il più antico, il Breviarium
Agaunense, conservato a Roma nella Bibl. Angelica, ms. D 440, 5-9, proveniente
da St.-Maurice, ma scritto per il Gran San Bernardo, è della fine del sec.
XIII), che, pur riprendendo per le lezioni l'unica Vita a
disposizione, introducono un completamento del racconto per la fondazione
dell'ospizio di Monte Giove, utilizzando allo scopo i responsori che
accompagnano le lezioni.
Riassume anzi l'opera di
B. nella fondazione dell'ospizio il Martirologio della cattedrale di
Aosta (prima metà del sec. XIII)., per lo meno nella sua redazione più recente.
Allo scarno lemma iniziale ("Novarie depositio sancti Bernardi
confessoris") una mano più tarda (sec. XIV?) aggiunge infatti la
precisazione dei rapporti di B. con Aosta, ("Auguste archidiaconi") e
la notitia delle fondazioni alpine ("qui domum montis Iovis edificavit et
alibi alias in cacuminibus montium necessarias"). Si tratta, tuttavia, di
testimonianze troppo tardive, che non meriterebbero certo attenzione se non
ottenessero in qualche misura una conferma nei suggerimenti delle fonti
documentarie.
A cominciare dalla prima
metà del sec. XII compare nei documenti la menzione, al passo del Monte Giove,
di una "ecclesia sancti Nicolai", accanto a cui sorge una
"hospitalis domus", attorno alla metà del secolo denominata
senz'altro "sancti Bemardi", destinata "ad opus pauperum"
ed al cui servizio sono addetti alcuni "religiosi fratres". La
documentazione, del tutto assente per il sec. XI ed estremamente frammentaria
per la prima metà del sec. XII, non permette di precisare l'epoca di fondazione
della chiesa ed annesso ospizio, né di chiarire i rapporti dell'istituzione con
Bernardo.
Un documento che porta la
data del 1087,e in cui compare la menzione della "domus sancti Bernardi
Montis Iovis" (Pivano, p. 82, n. 1), è invece sicuramente del 1287.Di
altre donazioni all'ospizio agli inizi del sec. XII (1100 e 1115) ci sono giunti
solo tardi regesti, inutilizzabili. Gli atti più antichi rimastici - alcune
donazioni di Amedeo III di Savoia, una prima non datata, ma attribuibile agli
anni 1109-1124 (Mélanges,II, p. 44, n. 16), e un'altra dei primi mesi del 1125
(Pivano, p. 135, n. 45, 48, e p. 85, n. 6) - documentano già
l'esistenza dell'ospizio, la presenza dei "fratres", la dedicazione
della chiesa a s. Nicola. Verso la metà del secolo l'"hospitale Montis
Iovis" è tra i più celebri della cristianità (Liber sancti Iacobi, a cura
di J. Viellard, Mâcon 1938, p.10, dove però "Montis Iovis" è
congettura dell'editore da "Montis Iocci") e un pellegrino islandese,
Nicola Saemundarson, lo segnala senz'altro come "Bernhardi hospitium"
(K. Kaalund, En islandsk vejviser for pilgrimme fra 12 Aarhundrede,
in Aarboeger for Nordisk oldkyndighed, III, Raekke 1913, pp. 55-56).
Dalla metà del sec. XII
la documentazione si infittisce ed il nome di B. sostituisce senz'altro, almeno
nei documenti privati, quello dell'antico titolare della chiesa (il documento
datato più antico è una donazione di Berta, contessa di Loritello, nella
Capitanata, dell'aprile 1149), mentre s. Nicola continua a comparire nei
documenti ufficiali, ma insieme con Bernardo.
Il dato comunque più
interessante in tutta questa documentazione, pur così frammentaria, sembra
costituito non tanto dalla stessa dedicazione a B. - indizio di un culto
speciale, peraltro già significativo in zona tanto remota - ma dal fatto che la
denominazione sembra inizialmente accompagnarsi non tanto alla chiesa quanto
direttamente all'ospizio, e non suggerisce pertanto solo l'immagine di un
titolare di chiesa, quanto piuttosto quella, in un certo qual modo, del
fondatore dell'istituzione. Quale concretamente sia stato l'apporto diretto di
B. a questa non è possibile dire. Sappiamo che fu arcidiacono di Aosta in un
momento in cui nella canonica della cattedrale si praticava la vita comune.
Quando poi per la "domus s. Bernardi" la documentazione inizia, i
"religiosi fratres" appaiono appunto canonici regolari. Ma le costituzioni
del Gran San Bernardo sono solo della seconda metà del sec. XII e denotano, per
la presenza del testo pseudoagostiniano noto come regula prima,una
influenza di s. Rufo o, indirettamente, di Marbach (Ch. Dereine, Coutumiers
et ordinaires de chanoines réguliers (Addenda), in Scriptorium, XIII
[1959], p. 244). A quel tempo le donazioni dei pellegrini che hanno
esperimentato l'assistenza dei "fratres" del Gran San Bernardo,
mentre hanno moltiplicato i possedimenti dell'ospizio, hanno determinato il
rapido sviluppo di una vera congregazione canonicale, le cui dipendenze si
estendono per tutta la lunga fascia interessata al passo, dalla Basilicata
all'Inghilterra. Una settantina ne elenca già il privilegio di Alessandro III
del 3 giugno 1177 (Ph. Jaffé-S. Loewenfeld, Regesta Pontificum Romanorum,
Lipsiae 1888, n. 12872). Diverse tra queste, quando la chiesa precedente non
imponga già un titolo, assumono senz'altro la denominazione di "domus s.
Bernardi" (così a Vercelli [1152], a Troyes [1154], a Torino [1176]).
Non rientra invece
nell'ambito della vasta Congregazione la fondazione minore, l'ospizio della
"Colunina Iovis", oggi Piccolo San Bernardo, che fin dalla prima
documentazione appare collegato alla vicina canonica regolare di S. Egidio di
Verrès, tra le cui pertinenze è posto nel privilegio di Eugenio III del 2 apr.
1145 per S. Egidio (Jaffè-Loewenfeld, 8730): "in Tarentasiensi episcopatu…
ecclesiam sancti Nicolai in monte cum hospitali domo sancti Bernardi". Ma
il ripetersi, fin da quella prima attestazione - persino in leggera priorità cronologica
nei confronti della maggiore fondazione - dell'identica dedicazione, a s.
Nicola per la chiesa ed a s. Bernardo per l'ospizio, giustifica l'ipotesi di
una medesima origine. Nei due casi poi la dedicazione stessa al vescovo di Mira
sembra fornire anche un utile riferimento cronologico, perché ci orienta verso
la grande diffusione del culto del santo in occidente, a partire dalla metà del
sec. XI (K. Meisen, Nikolauskult und Nikolausbrauch im Abendlande,
Düsseldorf 1931, p. 506). Una suggestiva conferma è offerta, per la Casa del
Gran San Bernardo, dagli scavi archeologici, che hanno portato alla luce i
resti della primitiva, costruzione, consentendone la datazione alla seconda
metà del Sec. XI.
Le fondazioni bernardine
con la loro dedicazione all'arcidiacono d'Aosta, che si affianca prima e poi
senz'altro sostituisce la primitiva dedicazione a s. Nicola, testimoniano già
della vicenda del culto di Bernardo. Questo, documentato a Novara dalla Vita per
un'epoca immediatatamente seguente alla morte ed accolto ormai nei libri
liturgici lungo il sec. XII, come attestano per la prima metà del secolo il
calendario di un Passionario di Intra (G. Cavigioli, Della
chiesa di S. Maurizio della Costa, in Verbania, III [1911], pp.
269-271) e più tardi il Messale della cattedrale di Vercelli (1194),
ebbe presto larga difflisione oltre che in tutto il Piemonte anche al di là dei
versanti svizzeri e francesi delle Alpi nordoccidentali. Nel capitolo generale
del 1481 la festa di B. venne anche accolta dalla congregazione dei canonici
regolari del SS. Salvatore di Bologna (G. C. Trombelli, Memorie istoriche
concernenti le due canoniche di S. Maria del Reno e di S. Salvatore,
Bologna 1752, p. 190).
Secondo lo stesso rogito
del 1424 a cui si deve l'indicazione dell'anno 1086 per la morte di B., egli
sarebbe stato canonizzato nel 1123 dal vescovo di Novara Riccardo. Nonostante
lo scarso credito della fonte, che risulta in errore almeno per il riferimento
cronologico (il 10 apr. 1122 era vescovo di Novara Litifredo, mentre Riccardo
morì al più tardi il 25 luglio 112 E cfr. G. Schwartz, Die Besetzung der
Bistümer Reichsitaliens, Leipzig-Berlin 1913, p. 126), la notizia merita
attenzione come testimonianza di una "elevatio" vescovile, rito ad
ogni modo richiesto dalla rapida ed estesa diffusione del culto, a cui si è
accennato. Non avvenne, invece, una canonizzazione papale, da taluni assegnata
al 1681. In quell'anno, dietro richiesta dei canonici del Gran San Bernardo, fu
solo introdotta nel Martirologio romano la commemorazione di B., che
era stata omessa dal Baronio.
Le reliquie del santo
conservate nella chiesa di S. Lorenzo a Novara, dove era stato sepolto, furono
poi nel 1552 trasferite nella cattedrale della città. La sua festa ricorre il
15 giugno.
Fonti e Bibl.: L'unica
fonte utile, la Vita beati Bernardi, è stata edita solo in epoca
relativamente recente da A. Colombo, La "vita beati Bernardi"
dell'anonimo novarese, in Miscell. valdostana, Pinerolo 1903, pp.
303-312, ma da un codice (sec. XII-XIII e non X-XI come vorrebbe l'editore)
privo dell'interessante prologo. Anche la susseguente edizione di A.
Donnet, Le panegyrique de S. Bernard, in Saint Bernard…, pp.
145-160, ripresentata ora con qualche miglioramento in A. P. Frutaz, Le
fonti per la storia della Valle d'Aosta, Roma 1966, pp. 169-177 (a questa
ultima edizione siriferiscono le citazioni), è stata ugualmente condotta suun
unico codice, anche se completo del prologo, e non è esente da mende.
La tarda falsificazione
attribuita a Riccardo di Valdisère è stata invece accolta in Acta Sanctorum
iunii, II, Antverpiae 1698, pp. 74-78, dove il Papebroch ne tenta un
impossibile recupero storico relegando in nota, come interpolazioni, i brani
più assurdi. Anche gli altri testi ivi pubblicati, e per cui cfr. Bibliotheca
hagiogr. Latina, I, Bruxelles 1898-99, p. 186, nn. 1243-1245, non
presentano interesse alcuno, come recensioni contaminate della Vita di
Novara o insignificanti e tardi compendi. Sul dramma sacro del sec. XV,
cfr. Le mystère de s. Bernard de Menthon, a cura di A. Lecoy de la
Marche, Paris 1888; J. Fourmann, Ueber die Sprache des Mystère de s. Bernard
de Menthon mit einer Einleitung über seine Ueberlieferung, in Romanische
Forschungen, XXXII(1913). pp. 625-747; P. Aebischer, Une oeuvre littéraire
valdôtaine? Le "Mystère de s. Bernard de Menthon",in Augusta
Praetoria, VII (1925), nn. 4-5-6, pp. 49-61; S. Duparc-Quioc, Saint-Bernard
des Alpes, in Recueil de travaux offerts à M. Clovis Brunel, I,Paris
1955, pp. 401-408. Per le fonti docum.: S. Pivano, Le carte del Grande e
del Piccolo S. Bernardo esistenti nell'Arch. dell'Ordine Mauriziano, in Misc. valdostana,
Pinerolo 1903, pp. 58-238; G. Battaglino, Le carte dell'Arch. dell'osped. mauriziano
di Aosta fino al 1300, ibid., pp.239-290; A. Brackmann, Germania
Pontificia, II, 2, Berolini 1927, pp. 131-135; W. Holtzmann, Eine
Papsturkunde für das Hospiz auf dem Grossen St. Bernard, in Zeitschrift
für schweizerische Geschichte, XXX(1950), pp. 263-264; Mélanges historiques
et hagiographiques Valdôtains, II, [Aosta 1953], pp. 40 s., 44; A. Donnet, Note
sur les archives de l'hospice du Grand St.Bernard, in Mélanges offerts à
Paul-E. Martin, Genève 1961, pp. 213-221; A. P. Frutaz, Le fonti per
la storia della Valle d'Aosta, cit., pp. 46, 50, 80, 82, 132 s., 155 s.,
228-34, 239-42, 279.
Per la bibliografia, ci
si limita a segnalare, tra i contributi meno recenti, gli studi dedicati alla
polemica sulle Vite ed ai connessi problemi cronologici: A.
Lütolf, Ueber das wahre Zeitalter des hl. Bernhard von Menthon und
die bezüglichen Quellen, in Theolog. Quartalschrift, LXI (1879), pp.
179-207; C. Ducis, L'époque de s. Bernard de Menthon, Annecy 1890;
J.-A. Duc, A quelle date est mort s. Bernard de Menthon?, in Miscell. di
storia ital., XXXI,Torino 1894, pp. 343-388; W. Wattenbach, Deutschlands
Geschichtsquellen im Mittelalter, II, Berlin 1894, p. 241; U. Chevalier, La
date histor. de la mort de s. Bernard de Menthon (1086),
in Quatorzième Congrès des Sociétés savantes de Savoie (1896),
Evian-les-Bains 1897, pp. 119-132; J. F. Gonthier, A quelle date est mort s. Bernard
de Menthon?, in Mémoires et docum. publiès par l'Académie Salesienne,
XX, Annecy 1897, pp. 239-246; Id., La Vie de s. Bernard de Menthon
par Richard de Valdisère, in Revue Savoisienne, XXXVIII (1897), pp.
181-246; [E. Plaisance], Les Vies de s. Bernard de Menthon, ibid., pp.
101-111; J.-A. Duc, Saint-Bernard de Menthon et une charte de 1087, Aosta
1901; A. De Regibus, Dell'anno della morte e della nascita di s. Bernardo
di Mentone, in Boll. stor. di Novara, XVIII (1924), pp.
166-171; Martyr. Romanum… scholiis historicis instructum, in Propylaeum
ad Acta sanctorum decembris, Bruxellis 1940, pp. 238-239; A. Donnet, S. Bernard
et les origines de l'hospice du Montjoux (Grand St.-Bernard), St.-Maurice
1942; L. Quaglia, S. Bernard de Montjou d'après les documents
liturgiques, in Zeitschrift für schweizerische Kirchengeschichte,
XXXVIII(1944), pp. 1-32; J. Siegen, St. Bernhard von Aosta, in Blätter
für Walliser Gesch., XIII(1961), pp. 13-35.
Per le fondazioni bernardine. in particolare: A. Schulte, Gesch. des mittelalterichen Handels und Verkers zwischen Westdeutschland und Italien, I, Leipzig 1900, pp. 54-56, 80-81; R. Reinhard, Pässe und Strasser in den Schweizer Alpen, Luzern 1903, pp. 50-68; F. Gex, Le Petit-St-Bernard, Chambéry 1924; L. Blondel, L'église et le prieuré de Bourg-St-Pierre, in Valleia, I(1946), pp. 2141; Id., L'hospice du Grand-St-Bernard. Etude archéologique, ibid., II(1947), pp. 19-44; A. Donnet, Le Grand-St-Bernard, Neuchâtel 1950; L. Quaglia, La maison du Grand-Saint-Bernard des origines aux temps actuels, Aosta 1955; E. Cognasso, La casa del Gran San Bernardo nelle ricerche recenti, in Boll. stor. bibl. subalpino, LV (1957), pp. 164-168; O. Aureggi, Gli ospizi dei Monte Giove nell'ordinamento giuridico medioevale, in Scritti di storia ospedaliera piemontese in onore di G. Donna d'Oldenico, [Cirié] 1958, pp. 41-57; B. Bligny, L'Eglise et les ordres religieux dans le royaume de Bourgogne aux XIe et XIIe siècles, Grenoble 1960, pp. 444-445; L. Quazlia, Les hospices du Grand et du Petit Saint-Bernard du Xe au XIIe siècle, in Monasteri in Alta Italia dopo le invasioni saracene e magiare (secc. X-XIV), Torino 1966, pp. 427-441; Dict. d'Hist. et de Géogr. Ecclés., VIII, coll. 690-696 (ancora polemica ed acritica ripetizione del profilo tradizionale); Encicl. Catt., II, coll. 1417-1421; Lexicon für Theologie und Kirche, II, col. 237; Bibliotheca Sanctorum, II, coll. 1325-1332.
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SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/santo-bernardo-d-aosta_(Dizionario-Biografico)/
Saint
Bernard on the flag of the Tyrolean Alpine Guard, detachment Villgraten Valley
Darstellung des Heiligen auf der Fahne der Bergwacht-Einsatzstelle Villgraten.
VIE DE SAINT BERNARD DE MENTHON, ARCHIDIACRE D'AOSTE, FONDATEUR DE L'HOSPICE DES MONT ET COLONNE-JOUX par un chanoine du Grand-Saint-Bernard. Paris. Victor Palmé, Libraire-Éditeur, rue Saint-Sulpice, 22.1862. Approbation de Monseigneur l'Évêque de Sion : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/menthon/
Christopher Lucken, « Exorciser
la montagne. Saint Bernard de Menthon au sommet du Mont-Joux », Actes des congrès de la Société
des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public Année
2003 34 pp.
99-120 : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/shmes_1261-9078_2004_act_34_1_1850
Voir aussi : http://www.catholicherald.com/stories/A-Patron-Saint-for-Mountain-Climbers,1949