Sainte Solange
Martyre de la pureté
(+880)
Dans le Berry, une petite bergère d'une grande beauté. Une humble jeune fille qui refusa d'épouser le fils du comte de Poitiers. Elle voulait se consacrer pleinement à Dieu, le jeune comte voulait l'enlever de force. Il la prit sur son cheval mais la belle paysanne était forte. Elle se débattit tellement qu'au passage d'un ruisseau, elle l'y fit tomber avec elle. Il espéra que l'eau lui permettrait de mieux accomplir son forfait. Elle sortit pour s'enfuir, il la poursuivit et, de rage, l'ayant rattrapée, lui trancha la tête.
...La légende rapporte que la tête de Solange, bien que séparée du reste du corps, invoqua encore trois fois le saint Nom de Jésus. Toujours selon la légende, Solange, décapitée, prit sa tête dans ses mains et la porta jusqu'à l'église Saint-Martin...
Sainte Solange est la seconde patronne du Berry. Tous les lundis de Pentecôte elle est fêtée dans le village du Cher: 18220 Sainte-Solange (diocèse de Bourges)
- Sainte Solange de retour dans la chapelle du martyr.
Dans le Berry, au IXe siècle, sainte Solange, vierge, qui se serait soumise au
martyre pour conserver sa chasteté.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1131/Sainte-Solange.html
Vitrail
de Sainte-Solange. Luant, Indre, France
Sainte Solange
Vierge
(860-878)
A trois lieues de
Bourges, s'élève le modeste village de Villemont, où naquit Solange en 860. Ses
parents, modestes vignerons, étaient pauvres des biens de la terre, mais par
contre étaient des modèles de probité et d'honneur. Dans ces temps de foi, où
le souffle glacial de l'athéisme n'avait pas encore, plus ou moins, banni les
coutumes chrétiennes, on ne parlait pas seulement de Dieu dans les familles, on
s'entretenait aussi des Saints qui sont Ses amis; et le soir, quand revenus de
leur dur labeur, le père et ses enfants se reposaient en prenant leur frugal repas,
leur pauvreté était réconfortée par quelque récit emprunté à la Vie des Saints.
Ces histoires passaient de génération en génération, apportant avec elles leurs
fortes leçons et leur poésie. Nos pères y puisaient de mâles vertus. Agnes, la
douce vierge de treize ans, qui préféra le martyre aux plaisirs mondains, fut
celle que Solange prit pour modèle.
A sept ans, Solange crut
entendre, un jour une voix mystérieuse lui dire: «Viens, Je t'épouserai
éternellement. – Je suis à Vous, prenez-moi, Seigneur», balbutia l'enfant. On
verra qu'elle tint parole.
Préposée dès son enfance
à la garde des moutons, Solange aimait ce modeste emploi, qui lui laissait le
loisir de prier et de contempler Dieu dans Ses créatures. Dans le champ de ses
parents, elle s'était fait une sorte d'oratoire rustique. Arrivée au pâturage,
tour à tour elle priait, ou elle filait en chantant les louanges de Dieu.
Fidèle à tous les devoirs
d'état, elle lavait le linge de la famille; quand, penchée sur l'onde
transparente, elle apercevait ses traits, elle se hâtait de troubler l'eau et
de briser ce miroir naturel, de crainte que la vanité ne vînt à se glisser dans
son âme. Jamais on ne la vit prendre part à aucun divertissement public, ni aux
joyeuses réunions de la jeunesse folâtre de son village.
La dévotion et les
extases de Solange ne lui faisaient pas oublier l'amour du prochain. Elle était
la providence des pauvres, et les plus rebutants avaient ses préférences; elle
aurait eu le droit de répéter pour son compte cette parole de saint François de
Sales «les mauvaises odeurs sont pour moi des roses».
Il arriva que Rainulfe,
fils aîné du comte de Bourges, s'éprit des charmes de Solange et voulut
l'épouser. Ne pouvant arriver à ses fins par des moyens légitimes, il se décida
à l'enlever, la jeta sur son cheval et s'enfuit au grand galop. Sans se soucier
du danger couru, la courageuse vierge se laissa tomber de cheval et chercha à
se sauver. Furieux de voir l'objet de son aveugle passion lui échapper,
Rainulfe la poursuivit, tira son épée et l'égorgea.
Le Berry a religieusement
gardé le souvenir de son héroïque bergère, de la «Bonne Sainte», comme on
l'appelle encore aujourd'hui. Le champ de ses parents s'appelle toujours le
«champ de Sainte-Solange». Dans le champ, se trouve un oratoire sur
l'emplacement de celui qu'édifia Solange. Sur le lieu sanctifié par sa mort, a
été édifiée une belle chapelle que consacra, le 10 mai 1874, Mgr de la Tour
d'Auvergne.
J.M. Planchet, Nouvelle
Vie des Saints, 1947
SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/sainte_solange.html
Solange, l’étoile du
Berry
Anne Bernet - publié
le 23/08/22
Après Lubin, Martial et
Léonard, Aleteia poursuit son tour de France estival des saints patrons de nos
régions. Elle était d’une prodigieuse beauté, lumineuse comme une étoile, et
dévouée corps et âme à Jésus-Christ. Martyre de la pureté, Solange est la
sainte patronne du Berry.
Àtout prendre, c’est une
histoire tragiquement banale : celle de l’agression, qui se termine très mal,
d’une adolescente, mais Solange, la victime, n’est pas n’importe quelle jeune
fille. Sur sa tombe, le Christ, auquel elle s’était donnée corps et âme, va
multiplier les grâces et les miracles, jusqu’à faire de cette humble paysanne
la patronne de toute une région. Dans les années 860, vit au bourg de Villemont
en Berry, à une douzaine de kilomètres de Bourges, un couple de modestes
vignerons. Ces gens, qui travaillent dur et sans cesse, sont pauvres mais ils
sont heureux car le Ciel leur a octroyé deux grandes bénédictions : une foi
vive, inentamable, qui les pousse à se consoler des difficultés du présent en
songeant aux joies de l’éternité, et la naissance d’une fille définitivement
hors du commun.
Elle fait vœu de
virginité
Baptisée Solange, cette
enfant ne se contente pas, en grandissant, de devenir d’une rare beauté, elle
se révèle plus sage et plus pieuse encore qu’elle n’est belle, et ce n’est pas
peu dire. Lorsqu’elle prend conscience de ses charmes et de l’attrait qu’elle
exerce malgré elle sur les hommes, Solange, à peine au sortir de l’enfance,
effrayée des concupiscences qu’elle pourrait susciter, voue sa virginité à Dieu
; à l’exemple de sainte Agnès, la petite martyre romaine qu’elle vénère,
elle décide de n’avoir jamais d’autre Époux que le Christ. Elle demande à
Notre-Dame, la Vierge des vierges, de la garder, à son exemple, immaculée du
péché et des tentations de la chair.
Ce vœu vient couronner une
vie intérieure, spirituelle, déjà intense, faite de prières et de renoncements.
Âme contemplative, Solange vit dans la familiarité des mystères divins.
Rapidement, la rumeur publique lui attribue des miracles de guérison, on dit
qu’il suffit à un malade ou à un infirme de croiser sa route pour être aussitôt
guéri de tous ses maux ; on assure qu’elle éloigne des champs et des vergers,
d’un simple signe de croix, les insectes ravageurs menaçant les récoltes, que
les loups et les serpents s’écartent des endroits où elle se trouve, que ses
brebis et ses agneaux ne s’égarent jamais ni n’abîment les plantations des
voisins quand il leur arrive de divaguer tandis que leur bergère s’absorbe dans
ses longues oraisons. L’on affirme aussi avoir vu sur son front une étoile
brillante qui l’irradie de sa lumière et la guide à travers les ténèbres de ce
monde…
Mais le mal guette…
La réputation de sainteté
de cette toute jeune fille grandit de jour en jour et dépasse bientôt les
limites de sa paroisse et même de son diocèse. De toutes les régions du centre
de la France, souffrants et malheureux se pressent vers la vierge thaumaturge
de Villemont, en quête de soulagement. Solange reste simple et sans orgueil des
dons qu’elle a reçus et, si aucun de ceux qui la voient n’est insensible à sa
rayonnante beauté, nul ne se permet un geste ou un mot déplacé devant cette
consacrée qui irradie de pureté. Mais le mal guette.
Le 10 mai 880, un
visiteur d’un genre inhabituel se présente à la porte des parents de Solange.
Il s’agit d’un très grand seigneur, Bernard, comte de Bourges, selon les uns,
d’Auvergne ou de Poitou, selon les autres, voire de toutes ces terres à la
fois. Ce jeune homme riche et puissant, qui n’a pas l’habitude de voir résister
à ses caprices d’enfant gâté, a entendu parler de Solange, ce ne sont pas tant
ses miracles qui l’attirent que sa réputation de prodigieuse beauté. Preuve
que, d’emblée, il nourrit de noirs desseins, il a, en quittant ses proches,
menti sur le but de sa sortie en prétendant se rendre à la chasse. C’est bien,
hélas, en prédateur que le garçon s’est mis en route mais la proie qu’il
convoite ce matin de printemps, c’est Solange… Comme à son habitude, la jeune
fille paît ses brebis sur la pâture communale, que l’on appellera bientôt le
champ de sainte Solange, ou le champ du martyre. L’arrivée de Bernard ne
l’inquiète pas : innocente, confiante dans la protection du Ciel, elle ne voit
pas le danger.
Elle n’a que faire de ses
promesses
D’ailleurs, en face de la
jeune fille, subjugué par sa splendeur qui dépasse ce qu’il en a entendu dire,
Bernard, d’abord, n’est pas menaçant. Il lui déclare qu’il n’a jamais vu femme
plus belle, qu’en l’apercevant, il a senti un amour fou s’allumer dans son
cœur, qu’il ne veut plus d’autre épouse et il jette à ses pieds ses titres, sa
fortune, ses terres et sa puissance. Si Solange agrée sa demande en mariage, il
la fera riche et heureuse, comblée au-delà des rêves les plus insensés d’une
pauvre bergère ; il assurera à ses parents la vie facile et insouciante qu’ils
méritent pour l’avoir élevée. Ce discours exalté laisse Solange de marbre ;
elle rétorque doucement au jeune homme qu’elle ne l’épousera pas, car Jésus est à
jamais son seul époux bien-aimé. Elle n’a que faire de tous les biens
périssables qu’il lui promet car un trésor inestimable l’attend au Ciel.
Il lui crie qu’il la
tuera si elle lui résiste, mais le choix de Solange est déjà fait : elle
préfère la mort à la perte de sa virginité.
Bernard ne s’attendait
pas à ce refus. Au vrai, a-t-il jamais songé sérieusement, lui, un grand et
puissant seigneur, à épouser cette bergère ? Ce qu’il veut, c’est la prendre,
par la force puisqu’elle ne se laisse pas séduire par ses discours. Sans aucune
considération pour le vœu de virginité de Solange, ce garçon qui, possédé par
sa passion coupable, ne craint ni Dieu ni diable, se jette sur elle et la hisse
sur son cheval qu’il éperonne. Il lui crie qu’il la tuera si elle lui résiste,
mais le choix de Solange est déjà fait : elle préfère la mort à la perte de sa
virginité.
Martyre de la pureté
La jeune fille se débat,
tente d’échapper à l’étreinte de son ravisseur, y réussit et, au risque de se
briser le cou, se laisse tomber à terre. Elle ne s’est pas blessée, elle se
relève, elle s’enfuit ! Bernard éperonne sa monture, rattrape la fuyarde, se
jette sur elle qui continue de défendre désespérément sa vertu. Il a tiré son
couteau de chasse. A-t-il vraiment l’intention de s’en servir ? Veut-il
simplement l’effrayer assez pour la contraindre à lui céder ? Accident ou
fureur meurtrière, il plante sa lame dans la poitrine de Solange. Un instant,
sa victime reste debout, il l’entend murmurer par trois fois : « Jésus,
Jésus, Jésus … » puis elle s’écroule. Elle est morte.
À en croire une tradition
que certains érudits locaux remettent en cause, Bernard, toujours ivre de rage,
s’acharne sur elle et lui tranche la tête ; alors, Solange, décapitée, se relève, ramasse son chef coupé, et marche, un
sourire ineffable sur ses lèvres livides, vers l’église Saint-Martin de Cros
où, enfin, elle s’effondre pour ne plus se relever. Nul ne dit ce qu’il est
advenu de l’assassin mais, sur la tombe de la jeune martyre de la pureté,
canonisée aussitôt par la voix populaire, les miracles ne cesseront plus.
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Lire aussi :Les pérégrinations de saint Lubin, patron du Perche
Lire aussi :Martial et Léonard, patrons des prisonniers… et du Limousin !
SOURCE : https://fr.aleteia.org/2022/08/23/solange-letoile-du-berry/
Vitrail de la Vie de sainte Solange: ensemble, atelier Gaspard Gsell, Massay. Église Saint-Paxent de Massay
Vitrail de la Vie de sainte Solange, atelier Gaspard Gsell, Massay. Église Saint-Paxent de Massay
Vitrail de la Vie de sainte Solange, atelier Gaspard Gsell, Massay. Église Saint-Paxent de Massay
Vitrail de la Vie de sainte Solange, atelier Gaspard Gsell, Massay. Église Saint-Paxent de Massay
Solange naquit aux environs de Bourges, au lieu-dit Villemont, à deux
kilomètres du bourg de Saint-Martin-du-Crot. Instruite par ses parents dans la
loi du Seigneur, elle donna dès les premières années de son existence les
marques d'une rare piété et, à l'âge de sept ans, consacra sa virginité au
Seigneur, l'époux des vierges. Dieu la combla de telles faveurs que, selon une
antique et vénérable tradition, elle guérissait les malades et chassait les
démons par sa seule présence. Occupée à garder les moutons de son père dans un
pré du voisinage, elle occupait son temps à prier son divin maître et à
s'entretenir familièrement avec lui.
Un jour, l'un des fils du
comte de Bourges, peut-être Bernard, comte de Bourges et d'Auvergne, rencontra
la jeune bergère Solange et fut séduit par sa grande beauté. Par des avances et
des promesses d'abord, par des menaces ensuite, il s'efforça d'obtenir qu'elle
consente à devenir son épouse. Mais, fidèle à son voeu, elle repoussa ce
projet. N'avait-elle pas décidé de n'aimer que le Christ. Alors le jeune homme,
dans un élan de furie, l'enleva de force, la mit sur sa monture et l'entraîna
avec lui dans une course folle. Mais la jeune fille, qui avait moins peur de
mourir que d'être infidèle à son Seigneur, se déroba à son ravisseur et se
laissa tomber à terre, au bord d'un ruisseau. C'est alors que, dans sa rage, le
séducteur tira son épée de son fourreau et trancha la tête de la jeune bergère.
Elle subit ce martyre à la fin du IX° siècle, un 10 mai (peut-être le 10 mai
878...).
La légende rapporte que
la tête de Solange, bien que séparée du reste du corps, invoqua encore trois
fois le saint Nom de Jésus. Toujours selon la légende, Solange, décapitée, prit
sa tête dans ses mains et la porta jusqu'à l'église Saint-Martin. Elle fut donc
ensevelie en l'église Saint-Martin du village de Saint-Martin-du-Crot. Mais par
la suite, une nouvelle église fut édifiée à la place de l'ancienne, placée sous
le vocable de Solange, et le bourg lui-même prit le nom de la sainte martyre :
Sainte-Solange (c'est la seule commune de France à porter ce nom). Le Seigneur
confirma par de nombreux miracles l'héroïcité des vertus de sa servante et son
tombeau n'a jamais cessé d'être honoré par les fidèles du Berry qui vénèrent
sainte Solange comme leur patronne spéciale.
SOURCE : http://catholique-bourges.cef.fr/sanctuaires/solange/index.htm
Statue polychrome de Sainte Solange patronne du Berry en l'église Saint-André Argent-sur-Sauldre est une petite ville située sur la route Jacques Coeu.
Sainte Solange
Elle était bergère au IXe
siècle. C'est une des patronnes du Berry (IXe). On l'invoque contre la
sécheresse.
“La très-illustre vierge
Solange est la patronne, et, pour ainsi dire, la Sainte Geneviève du Berry.
Elle naquit au bourg de Villemont, à deux ou trois lieues de la ville de
Bourges. Son père était un pauvre vigneron qui menait une vie très-chrétienne;
Dieu récompensa sa piété en bénissant son mariage. Il eut une fille qui fut
nommée Solange. Chez cette admirable enfant, la beauté du corps et celle de
l’âme se rehaussaient réciproquement, de sorte qu’elle faisait les délices de
Dieu et des hommes”
“De vieilles chroniques
l’appellent Solange ou Soulange; son lieu natal n’existe plus; on voit au
milieu du Pré-Verdier les ruines d’une maison qu’habitait, dit-on, Sainte
Solange. Cette prairie est à une demi-lieue du bourg appelé du nom de la Sainte
depuis sa mort, et auparavant Saint-Martin-du-Cros.”
“Si l’on en croit les
leçons de l’office que l’Eglise lui a consacré il paraissait le jour et la
nuit, au-dessus de sa tête, une étoile qui la conduisait en ses démarches, et
qui lui servait de règle en tout ce qu’elle devait faire; cette étoile lui
servait spécialement de guide et d’avertissement, lorsque le temps qu’elle
avait destiné à l’oraison ou à la psalmodie s’approchait; comme si cette
lumière, qui invitait autrefois les Saints rois Mages à aller reconnaître et
adorer Jésus-Christ, eût été reproduite pour favoriser cette Sainte épouse du
même Sauveur, et lui indiquer les précieux moments auxquels le divin Époux
demandait ses adorations.”
(Extrait des Petits
Bollandistes)
Un jour, attiré par la
réputation de la bergère, Bernard de la Gothie, fils de Bernard, comte de
Poitiers, de Bourges et d’Auvergne monte à cheval, et, sous prétexte d’aller à
la chasse, il se rend sur les terres de Villemont, où Solange gardait son
troupeau.
Il est pris d’un vif
désir pour elle, il la saisit, l’emporte sur son cheval. Refusant ses avances,
Solange lui échappe et se laisse tomber dans un ruisseau au bord de la route.
Bernard ivre de rage devant le refus de Solange transforme son amour en haine
et la décapite. (d’autres disent qu’il la transperça avec son glaive)
Solange qui était debout,
étend paisiblement ses bras pour recevoir sa tête et marche (c’est assez
courant dans la région) jusqu’à Saint Martin du Cros où elle fut ensevelie.
(Boll. T. 5, pp. 427 à 431)
Le pape Alexandre VII
autorisa la création d’une confrérie des “Cousins de Sainte Solange."
SOURCE : http://carmina-carmina.com/carmina/Mytholosaintes/solange.htm
Sainte Solange
Ouvrage : Les
saintes patronnes de France
Malgré la fuite du temps,
la province du Berry garde vivant le souvenir de l’humble bergère, morte
martyre à seize ans pour avoir aimé d’un unique Amour « son
Sauveur Jésus ».
L’histoire de Sainte
Solange est courte comme sa vie, mais un parfum suave fait d’angélique pureté
et de triste poésie s’en dégage.
Elle naît vers l’an 860,
sous le règne de Charles le Chauve et le gouvernement de Gérard, comte de
Bourges. Sa ville natale est Villemont, non loin de la capitale du Berry, ses
parents, de simples paysans, dont le nom est resté inconnu.
On sait seulement qu’ils
cultivent la vigne et sont de fidèles vassaux du Comte de Bourges.
« Pauvres des biens de la terre, disent ses biographes, mais riches des
biens du ciel, ils remercient Dieu de leur indigence et s’estiment plus heureux
que les seigneurs de la contrée. Dans le pays on les cite comme gens de probité
et d’honneur ».
Ainsi que Sainte
Geneviève, Solange n’est donc pas riche, mais elle n’est pas pauvre non plus
puisqu’elle garde le troupeau de ses parents. Toute petite encore, elle se rend
dans une grande prairie plantée de beaux arbres, proche de la ferme paternelle,
et, la gaule à la main, son grand chien à ses côtés, elle mène paître ses
brebis. Sa douceur est si attirante que les bêtes l’entourent, l’écoutent
chanter des cantiques à la Sainte Vierge comme si elles comprenaient.
Sous un bosquet
qu’ombragent des chênes et des ormes, Solange s’est fait une petite chapelle où
elle prie mieux que partout ailleurs. Elle a demandé à son père d’y planter une
grande croix faite de deux branches d’arbre entrecroisées, au pied, elle a
groupé quelques grosses pierres et c’est là qu’elle passe toutes ses journées,
entourée de ses brebis et d’une troupe d’oiseaux qui se posent sur
sa tête.
Un jour de grosse chaleur
que ses moutons dorment et que son chien même est au repos, elle entend une
voix très douce lui dire :
« Veux-tu m’épouser
pour l’éternité, petite Solange ? »
Émue par cette voix
qu’elle devine être celle du Christ fait homme l’enfant répond :
« Je suis toute à
vous, Seigneur ! prenez-moi pour le temps et pour l’éternité ».
Elle s’agenouille, joint
les mains, et les yeux levés en extase vers la vision céleste, elle
balbutie :
« Oh ! Seigneur
Jésus que vous êtes beau ! »
Dès cet instant l’humble
bergère s’est consacrée à Dieu… et elle n’a que sept ans, disent ses
biographes.
Les années passent,
l’enfant devient adolescente. Sa mère lui a raconté l’histoire de Sainte Agnès,
la douce vierge de treize ans qui, repoussant l’hommage d’un jeune praticien, a
préféré la mort du martyr à la vie sans Dieu. Cette foi ardente d’Agnès, cette
fidélité dans l’amour juré font sur Solange une si profonde impression que la
jeune vierge romaine est désormais pour elle l’unique modèle à imiter. Elle joint
son nom chaque matin dans ses prières à celui de Jésus et la supplie de la
soutenir dans la voie qu’elle a choisie.
Religieuse contemplative
en face de la nature, la petite Solange reste des journées entières perdue dans
une sorte d’extase. Une singulière conscience de ses devoirs de pastourelle se
mêle pourtant à ses pieuses méditations. Elle devine quand une brebis
s’égare ; alors, sans quitter son attitude de prière, elle cherche autour
d’elle l’animal fugitif ; et quand elle l’a aperçu, il lui suffit d’un
seul regard pour qu’incontinent la brebis revienne auprès d’elle.
Solange est d’une grande
beauté (les chroniques du temps s’accordent pour l’affirmer). D’une taille
élevée, bien prise, elle a des traits d’une extrême régularité et surtout un
regard qui fascine par son charme souverain.
Elle entend souvent
autour d’elle parler de cette beauté que beaucoup lui envient ; mais
craignant que des pensées d’orgueil et de vanité ne soient pour elle un danger,
elle fuit sans relâche toutes les occasions qui peuvent devenir pour elle une
raison de contrister son Sauveur. Ses biographes prétendent même que quand elle
lave le linge de la famille dans la petite rivière qui coule au bas de la
prairie et que l’onde transparente du ruisseau lui renvoie l’image de ses
traits, « elle se hâte d’agiter l’eau pour briser ce miroir, de crainte
que la vanité ne vint à se glisser dans son âme ».
L’hiver, quand la neige
et les frimas retiennent son troupeau à l’étable, elle passe de longues
journées à l’église au pied du tabernacle. Là, dans le silence et la solitude,
elle médite sur les souffrances de Jésus en croix et chaque jour le désir de
verser son sang pour sa gloire devient plus ardent.
Les pauvres qui sont les
membres souffrants de Jésus-Christ ont la plus large part à ses soins et à ses
prières. Par une dilection toute particulière, Dieu lui a accordé le don des
miracles. À quinze ans à peine, elle guérit les malades, délivre du malin
esprit les âmes torturées et, par sa parole angélique, panse plus de blessures
morales que sa main ne ferme de plaies au nom de Notre-Seigneur jésus-Christ.
Aussi, malgré le soin qu’elle prend de fuir le regard des hommes, sa charité la
trahit et le rayonnement de sa sainteté s’étend au loin.
Un de ses historiens
écrit : « La nature entière semble lui être soumise, elle commande au
soleil et à la pluie, dissipe les orages, arrête les inondations, ordonne aux
nuages de tomber sur les campagnes désolées par la sécheresse. Elle n’a qu’à
vouloir et les animaux qui ravagent les fruits de la terre disparaissent ;
son pouvoir sur les bêtes sauvages est si grand que sous son regard les loups
deviennent doux comme des agneaux ».
Bientôt Solange devient
dans toute la région un objet de vénération. Non seulement du Berry, mais
encore des provinces avoisinantes, on vient vers elle, on veut la voir, la
connaître.
Cette renommée arrive jusqu’à
la cour du comte de Poitiers, Bernard II. L’un de ses fils, Ramulfe, en
entendant vanter autour de lui, la vertu, la sagesse et surtout la beauté de la
jeune bergère, est pris d’un désir invincible d’en faire son épouse.
Sous prétexte d’aller
chasser sur ses terres de Villemont, où il possède un rendez-vous de chasse, il
part un matin au point du jour. On lui a dit que dès l’aube levée, Solange
garde ses brebis dans le pré tout proche de la maison de son père et que,
durant tout le jour, elle file, chante et prie.
Après une longue
chevauchée, le jeune seigneur arrive en vue de Villemont. La chaleur du jour a
fait place à la fraîcheur du crépuscule, la nature est calme, silencieuse,
sereine.
De loin, Ramulfe aperçoit
Solange. Elle est agenouillée au pied de la croix rustique, ses brebis
l’entourent, couchées autour d’elle comme si elles ne voulaient pas troubler
l’extase de la vierge qui chaque jour veille sur elles.
En silence Ramulfe
s’approche de la jeune fille. Il est si frappé par sa merveilleuse beauté,
qu’avec la fougue d’une jeunesse ardente, il décide sur l’heure que Solange
sera sa femme. Qu’importe la disproportion de leurs rangs, qu’importent les
lois du royaume qui interdisent aux suzerains de choisir une épouse parmi leurs
vassaux, il ne veut d’autre compagne que la bergère de Villemont. Aucun
obstacle ne pourra se dresser entre elle lui lui sans qu’il en soit vainqueur.
Cependant Solange n’a
point aperçu le brillant cavalier qui vient de mettre pied à terre. Sa prière
n’est pas achevée, Dieu n’a pas fini de lui parler. Immobile au pied du
calvaire, son visage est d’une beauté céleste.
Le jeune prince dont
l’amour est purement humain reste un instant subjugué par cette irréelle
apparition.Il n’ose parler, le son de sa voix lui inspire une sorte de crainte.
Enfin il s’enhardit et
mettant un genou en terre devant Solange, lui, le puissant seigneur, le prince
héritier du duché de Bourges, il demande à l’humble pastourelle de devenir son
épouse.
« Vous serez
princesse, ajoute-t-il, vous aurez la puissance, la richesse, vous vivrez au
palais ducal et souvent je vous mènerai à la Cour du roi de France où votre
beauté vous fera régner en souveraine ! »
— J’ai déjà un époux,
Seigneur !
Mais cette vision de
gloire n’éblouit pas plus la fille des vignerons de Villemont que la noblesse
et la fière allure du Prince héritier ne font impression sur son cœur de jeune
fille. Levant sur Ramulfe son regard virginal, doucement elle répond :
« J’ai déjà un
époux, seigneur.
— Un époux, s’écrie
Ramulfe. Quel est-il ? Sûrement il n’est mon égal ni en noblesse, ni en
fortune, ni en beauté, ni en bravoure.
— Il vous surpasse,
seigneur, en beauté, en sagesse, en vertu et en richesse. Mon époux, c’est
Jésus-Christ, votre Maître et le mien.
— C’est impossible,
reprend le jeune prince ; belle comme vous l’êtes, vous ne devez pas
renoncer au monde et vous enfermer dans un cloître !
— Je vous ai dit Celui à
qui j’appartiens depuis mon enfance. Il m’a épousée par sa grâce, à Lui seul je
garde une éternelle foi ! »
Et comme Solange,
rassemblant son troupeau, va prendre le chemin de Villemont, Ramulfe se fait
plus pressant.
« Il faut venir avec
moi, mon enfant, vous ne devez avoir aucune crainte, je ferai de vous mon
épouse, je vous le jure par serment ! »
Mais toujours Solange
fait la même réponse.
« Je suis la fiancée
de Jésus-Christ, seigneur ; laissez-moi ! Je prierai pour vous, c’est
la seule grâce que je puisse vous accorder ».
Exaspéré, le duc devient
menaçant.
« Je saurai bien
obtenir par la force ce que vous refusez à mes prières ! » s’écrie-t-il
avec colère.
Prise de peur, Solange
tente de s’enfuir ; mais Ramulfe qui vient de remonter à cheval, s’élance
à sa poursuite et l’atteint. Se penchant sur sa selle il saisit la pauvre
fille, la jette brutalement devant lui, et part dans un galop furieux.
La pauvre enfant pousse
un long cri de détresse…
« Jésus !
Jésus ! » implore-t-elle suppliante.
Le ravisseur ne se laisse
pas émouvoir ; tout au contraire. Piquant de ses éperons les flancs de son
cheval, il poursuit sa course. Comme il va franchir la petite rivière de
l’Ouatier qui coule au bas du village, Solange, par un suprême effort,
s’arrache des bras qui l’enserrent, saute à terre et tente de prendre la fuite.
Mais la colère de Ramulfe, que cette résistance n’a fait qu’accroître, ne
connaît plus de bornes. L’amour méprisé vient chez lui de se changer en
haine ; celle qu’il aime ne sera pas à Celui qui la lui dispute !
Tirant son glaive, il le
brandit au-dessus de la petite bergère et d’un coup lui tranche la tête.
Alors s’accomplit ce
prodige. Par trois fois on entend la voix de la morte appeler le Maître vers
qui elle s’en est allée.
« Jésus !
Jésus ! Jésus ! » articulent ses lèvres.
Puis on la voit se
pencher, ramasser sa tête d’où s’écoule un sang vermeil et lentement se diriger
vers le cimetière Saint-Martin où elle veut reposer. Une fois de plus Jésus,
époux virginal d’une vierge enfant, a voulu la glorifier par un miracle
insigne.
On ensevelit Solange dans
ce même cimetière où l’avaient conduit ses derniers pas en ce monde. Dès
qu’elle reposa en terre sainte de nombreux miracles commencèrent à s’accomplir
sur sa tombe, et bientôt l’église Saint-Martin prit en son honneur le nom de
Sainte-Solange.
Les siècles en passant
n’ont point amoindri la ferveur des habitants du Berry envers leur patronne.
Avec une confiance que justifient les miracles qui s’opèrent chaque jour, ils
implorent sa protection, soit en cas de calamités publiques, soit pour conjurer
un fléau de la nature.
La châsse est alors
portée processionnellement et son secours demande ne se fait jamais attendre.
Une vieille chronique
raconte ce fait qui se serait passé au début du XVIIe siècle :
« C’était toujours
les habitants du lieu, écrit le Père Giry, qui portaient la chasse de Sainte
Solange. Ils devaient être à jeun, en état de grâce, la tête et les pieds nus
et avoir communié à la messe solennelle en l’église Saint-Étienne.
« L’an 1631, la
procession étant proche du bourg de Paracy, un des porteurs de la châsse se
laissa emporter à jurer avec scandale pour quelque chose qui lui déplaisait. Il
fut puni sur le champ d’une manière miraculeuse et très particulière. Un des bras
du brancard sur lequel la châsse était posée s’appesantit si rudement sur son
épaule que ce malheureux semblait devoir être écrasé. Ni lui ni le peuple ne
comprirent d’abord ce mystère. Mais le criminel ayant connu par un autre
miracle de la divine bonté le crime qu’il venait de commettre, en jurant,
demanda pardon aussitôt à Dieu, à la sainte et au peuple. Ayant montre par de
vraies larme le regret sincère de son cœur, il eut la joie de pouvoir continuer
de porter le précieux trésor pendant le reste du chemin, ce qu’il fit sans
aucune peine.
Maintenant encore quand
on redoute le ravages de la sécheresse, on porte processionnellement la châsse
de Sainte Solange, et la douce pastourelle en souvenir sans doute des vertes
prairies où paissaient ses brebis, envoie la pluie bienfaisante qui rafraîchit
le sol brûlant.
SOURCE : https://www.maintenantunehistoire.fr/sainte-solange/
Vitrail de Sainte Solange en l'Église Saint-Martin d'Ennordres (Cher, France)
Also
known as
Solange of Berry
Solange of Bourges of
Genevieve du Berry
Solangia…
Profile
Born to a family of poor vine
dressers. Young virgin shepherdess who
took a personal vow of chastity, devoting herself to God alone.
When she said her prayers in
the field, a star shone
over her head. Reported to have the gift of healing,
especially of animals.
She was murdered by
her landlord, Bernard, son of the Count of Poitiers,
for resisting his sexual advances. Considered a martyr as
she died insisting
on her fidelity to Christ. Some of the early versions of her story include her
carrying her severed head into a nearby village, and the head preaching to
the people.
Born
863 at
Villemont near Bourges, France
stabbed with
a hunting knife c.880 at
Champ de Sainte Solange
girl carrying
her severed head
girl with
a hunting knife in her throat
girl with
a knife in her breast
shepherdess near
a crucifix
shepherdess with
a star over
her head
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
nettsteder
i norsk
MLA
Citation
“Saint Solange of
Bourges“. CatholicSaints.Info. 10 May 2021. Web. 8 May 2023.
<https://catholicsaints.info/saint-solange-of-bourges/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-solange-of-bourges/
Statue de Sainte-Solange patronne du Berry
Article
(Saint) Virgin Martyr (May 10) (9th
century) A poor shepherdess of
the neighbourhood of Bourges in France.
Always held in great respect on account of her piety and virtuous life, she
elected rather to die than
to consent to sin. In his rage at her constancy the young lord of the district,
who was tempting her, brutally murdered her
(A.D. 844).
MLA
Citation
Monks of Ramsgate.
“Solange”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info.
6 May 2017. Web. 8 May 2023. <https://catholicsaints.info/book-of-saints-solange/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-solange/
St. Solange
St. Solange is patron saint of victims of sexual
assault because she died insisting on her faithfulness to Jesus while refusing
the advances of a young man.
She
was born in ninth-century France to poor parents who were field-workers in a
vineyard. At an early age, she dedicated herself to God and took a vow of
chastity. Her job on the estate was to tend the sheep. She would spend her time
in the pastures in prayer, and had a caring and gentle touch with animals.
Several miracles of healing were attributed to her.
A young nobleman—the son of her family’s landlord—heard of her beauty and
holiness, and he rode his horse to the pastures where she would tend sheep
alone. When she resisted his advances, he grabbed her and placed her on his
horse and began to ride off. She wrestled her way free and fell from the horse.
Despite being seriously injured, she tried to make an escape, but the young man
caught her and killed her with his hunting sword, which she holds in this image
from a stained glass window in the Basilica.
St. Solange is also patron of the province of Berry, France, which explains her
presence in this Basilica window. Father Sorin and the Holy Cross brothers who founded
the University came from France, and brought with them their French
devotion—she was popularly venerated in her home region. In the smaller window
shown here, she is shown in prayer in the sheep pastures.
St. Solange, patron saint of victims of sexual assault--pray for us!
Statue représentant Sainte Solange, sainte patronne du Berry. Elle est exposée au Musée du Berry à Bourges (Cher)
Solangia of Bourges
(also known as Solange of
Bourges of Genevieve du Berry)
Born at Villemont, near
Bourges, France; died c. 880. Solangia was born into a family of poor
vine-dressers. At an early age, she vowed to serve god and remain a virgin. She
worked as a shepherdess, watching her father's sheep. When her hour of prayer
approached, she is said to have been attended by a guiding star that shone
brightly over her head. She was said to have a great affinity for animals and
to have the gift of healing.
One of the sons of the
count of Poitiers, hearing of her beauty, came to see her. When she resisted
Bernard's advances, he pulled her up onto his horse by force. She extricated
herself but was injured in the process, and he murdered her with his hunting
knife. Legend had it that she then rose and carried her head in her hands to the
Church of Saint-Martin-du-Cros. In its cemetery an altar was built in her honor
in 1281. The field in which she liked to pray came to be called le Champ de
Sainte Solange (Benedictines, White).
In art, Saint Solangia
can be identified as a shepherdess with a star over her head, near a crucifix.
She may also be portrayed (1) with a hunting knife in her throat; (2) with a
knife in her breast, distaff, flowers, cross, and sheep around her; or (3)
carrying her head (Roeder). She is patron of Bourges and the province of Berry,
and protector of little children and shepherds, and invoked for rain (Roeder).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0510.shtml
St. Solangia, Martyr, of
France
Commemorated on May 10
St. Solangia was a
shepherdess in France who was very beautiful. In 880, the Count of Auvergne
offered her his hand in marriage. When she declined, he seized her, intending
to carry her to his castle. However, as they approached a stream, Solangia
threw herself on the ground. The count became upset, drew his sword and cut off
her head, but Solangia caught it in her hands, pronouncing the name of Jesus
three times.
Solangia carried her head
from Villemont to St. Martin du Cros, where she was buried. In the early tenth
century, an altar was erected at the cemetery in her honor.
SOURCE : http://www.antiochian.org/content/st-solangia-martyr-france-0
Sainte
Solange, Vitrail, Cathédrale Saint Étienne, Bourges
Santa Solangia Vergine
e martire
sec. IX
Nata verso l'863 d.C. a
Villemont, in Francia, Solangia era affascinata dal martirio di sant'Agnese e
ripeteva che ne avrebbe seguito le orme. Portando al pascolo il gregge della
famiglia, talvolta era rapita in estasi. A sedici anni fu notata da Rainolfo,
figlio del conte del luogo il quale, raggiuntala al pascolo, le chiese di
sposarlo. Ma Solangia rifiutò spiegando che era già sposa di Cristo.
All'apparenza rassegnato, in realtà il giovane non se ne fece una ragione e
qualche tempo dopo la raggiunse nuovamente. Lei si mise a fuggire ma Rainolfo
la inseguì e, accecato dall'ira, sguainò la spada e le recise il capo. Dalla
testa staccata di Solangia uscì il grido «Gesù»: il corpo si rianimò, afferrò
la testa e riprese a correre sino al luogo in cui sarebbe poi stata sepolta: il
campo dove soleva fermarsi in preghiera. (Avv.)
Martirologio
Romano: Presso Bourges nella regione dell’Aquitania, in Francia, santa
Solangia, vergine, che si tramanda abbia affrontato il martirio per conservare
la sua castità.
Solange nacque verso l'863 d.C. a Villemont, vicino a Bourges. I suoi erano povera gente che viveva alle dipendenze del Conte di quel luogo. Ella era forte, gaia e devota e le piaceva ascoltare le vite dei santi durante le lunghe sere d'inverno. Le piaceva soprattutto la storia di sant'Agnese che aveva affrontato un terribile martirio e tra sè e sè ripeteva che avrebbe seguito le sue orme. Diventata più grande si occupò del piccolo gregge della famiglia: si alzava all'alba, passando davanti alla piccola chiesa si fermava per portarvi qualche fiore e poi se ne andava per la campagna dove aveva costruito una piccola cappellina tutta per sè e là si inginocchiava pregando con fervore. Talvolta era rapita in estasi e allora il tempo le passava velocemente ma gli angeli la richiamavano alla realtà. Era anche molto generosa nei confronti dei poveri e diseredati a cui si accostava per sanare qualche ferita. A sedici anni, ormai in età da marito, era diventata tanto bella che il giovane Rainolfo, figlio del nuovo conte, che l'aveva vista nelle campagna, decise di farla sua sposa. Un giorno, andando a caccia con il pensiero di incontrarla, la trovò in preghiera nel suo piccolo oratorio e vedendola assorta non la disturbò nemmeno, aspettando che lei si rialzasse; quando lei si destò dalla sua estatica preghiera, riconoscendolo, gli fece un profondo inchino, ma si incamminò per la sua strada, restando silenziosa alla sua domanda di matrimonio. Nonostante il giovane la pregasse e cercasse di convincerla, lei lo rifiutò dicendo che era già sposa di Cristo. Lui sembrò dapprima rassegnato, ma non abbandonò quel pensiero che lo tormentava e un giorno, mentre Solange era nel bosco, cercò di fermarla con la forza; lei riuscì a svincolarsi dalla sua presa e cominciò a correre, inseguita dal conte sempre più accecato dall'ira che, alla fine, sguainò la spada e le recise il capo, dicendo: "Così non sarai sposa di nessun altro!". Ma dalla testa, che sembrava ancora animata, eruppe un grido: "Gesù" e sotto gli occhi atterrriti del giovane, il corpo riprese vita, afferrò la testa e continuò la sua strada, giungendo poi nel luogo in cui sarebbe stata sepolta. Là in quel campo dove soleva soffermarsi in preghiera.
Autore: Patrizia Fontana Roca
Fonte : www.cartantica.it
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/52560
Église de St. Solange. Sainte-Solange, Cher
Den hellige Solangia ( -~880)
Minnedag: 10.
mai
Den hellige Solangia æres
i den franske provins Berry. Hun var en gjeterjente som ble drept da hun
motsatte seg en adelsmanns anslag mot hennes jomfruelighet. Minnedag 10. mai.
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/solangia
Voir aussi : http://orthodoxievco.net/ecrits/vies/synaxair/mai/solange.pdf