Saint Pérégrin Laziosi
religieux (✝ 1345)
ou Pellegrino Lazioli.
Religieux, servite de Marie (o.s.m.) à Forlì en Italie.
Canonisé en 1726.
"Pérégrin Laziosi est né à Forlì vers 1265. En 1282, la ville de Forlì, sous la juridiction du pape, se rebelle sous l'influence croissante du parti gibelin; elle est, par la suite, frappée par un interdit (il y est interdit de célébrer les sacrements) du 18 novembre 1282 jusqu'à la reprise du pouvoir papal le 28 mai 1283. Au cours de cet interdit, saint Philippe Benizi (+1285), prieur général des Servites, en visite chez ses confrères de Forlì, essaie de ramener les forlivois à la communion avec le pape, mais sans succès. Un groupe de gens le frappe et le chasse hors de la ville. Parmi eux se trouve le jeune Pérégrin qui, d'ailleurs, le gifle avec force, mais qui est profondément touché par l'attitude pacifique du saint homme qui prie pour ses persécuteurs.
Pris de remords, Pérégrin vient humblement lui demander pardon. Il se convertit et, plus tard, il demande à entrer dans l'Ordre, au couvent des Servites, à Sienne.
Après quelques années, il retourne à Forlì, au couvent des Servites, où il mène une vie de prière, de pénitence, pratiquant des œuvres de miséricorde.
En 1325, atteint d'une gangrène à la jambe droite qui ne lui laisse pas d'autre choix que l'amputation, il se traîne, la nuit, jusqu'à la salle du chapitre, au pied d'une peinture du Christ crucifié où il prie en demandant la guérison. La douleur est si vive qu'il perd conscience et, en rêve, il voit le Christ descendre de la Croix pour lui toucher sa jambe malade. Il se réveille et constate sa guérison.
Vingt ans plus tard, atteint par une forte fièvre, il meurt le 1er mai 1345.
Le 27 décembre 1726, il est canonisé par le pape dominicain Benoît XIII. Son corps repose en la
basilique qui porte son nom à Forlì."
f. Camille M. Jacques, o.s.m.
Prière du missel propre servite:
Dieu qui, en saint Pérégrin, nous as donné un modèle de conversion et de persévérance, accorde-nous, à sa prière et à son exemple, de supporter avec courage les épreuves de cette vie pour entrer dans la joie du Royaume.
Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.
A lire: Saint Pérégrin Laziosi: servite de Marie, invoqué par les malades du cancer, du sida et des maladies de longue durée - André Philippe M. Mutel,... - Saint-Benoît-du-Sault: Éd. bénédictines, 2004.
À Forli en Émilie, l’an 1402, saint Pérégrin Laziosi, religieux de l’Ordre des Servites de Marie, qui tira de sa dévotion à la Mère de Dieu sa piété envers son Fils, sa sollicitude pour les pauvres, sa patience dans la maladie.
Martyrologe romain
De la lignée des Laziosi
Pérégrin est né à Forli vers l'an 1265. Il est fils unique et descendant de la lignée des Laziosi du côté paternel. Seule une tradition qui remonte aux premières décennies du XVIIe siècle (et donc difficilement contrôlable), identifie les parents du Saint sous les noms de Bérenger ["Berengario"] Laziosi et Flora ["Fiora"] des Aspini. Une rébellion à Forli (1282-83)
1283. Saint Philippe Bénizi (+l285) est prieur général des frères Serviteurs de Marie. Il se rend à Forli pour prêcher la paix et la réconciliation des uns et des autres. On se révoltait contre l'Église. On se méprisait. Et les familles se divisaient
Philippe n'est pas reçu. On le chasse. Un jeune homme de 18 ans le frappe violemment. C'est Pérégrin Laziosi, fougueux, violent, dur. Sous les coups, Philippe continue sa prière et conserve sa paix. Son attitude sereine le touche profondément. Pris de remords, Pérégrin rejoint Philippe. Il lui demande pardon. Philippe l'accueille avec miséricorde. Dès lors, la vie de Pérégrin prend un tournant: comme le dit son nom, il devient « pèlerin » de Dieu. Sur sa route, il sert les pauvres et les délaissés qu'il rencontre: en eux, il reconnaît Dieu. Il prie et fait pénitence. Auprès de Marie, Mère et Servante du Seigneur, il trouve joie et paix.
Après quelques années de vie nouvelle, Pérégrin frappe à la porte du couvent servite de Sienne. Il choisit de revêtir l'habit des Serviteurs de Marie pour se tenir dans la prière et la confiance auprès de ceux et celles qui souffrent dans leur cœur comme dans leur corps. Il partage la vie fraternelle avec les frères Joachim et François que l'Église vénérés comme deux bienheureux Servites de Sienne.
L'obéissance conduit Pérégrin à Forli, sa ville natale. Il retrouve ses compagnons de violence. Mais cette fois, il mène une vie pacifique, simple, pauvre, alimentée par la Parole de Dieu. Il adoucit les détresses humaines et se fait proche des malades. Sa charité ne connaît pas de limite. Il est pour tous un homme de foi et d'espérance
À l'âge de 60 ans, il est atteint d'une tumeur cancéreuse à la jambe droite. Rapidement, la gangrène lui dévore la jambe. Quelle souffrance! Le mal devient si insupportable que l'humble frère est soumis aux soins de Paul Salazio, médecin du couvent. L'amputation est décidée
Durant la nuit qui précède la terrible chirurgie, Pérégrin, de peine et de misère, se traîne à la salle du chapitre (la salle de la réunion des frères) pour prier devant le Christ en croix (qui s'y trouve encore aujourd'hui). Là, seul dans la nuit, la nuit de sa foi, Pérégrin supplie le Christ de lui venir en aide pour qu'il puisse, lui aussi, porter sa croix jusqu'au bout de sa vie. Soudain, comme dans un songe, il voit le Seigneur se tenir près de lui et guérir sa jambe malade...
Le matin venu, le médecin s'amène avec ses assistants. À l'examen, il ne trouve plus aucune trace de la tumeur ni aucune cicatrice. Étonnement du médecin. Merveille pour les frères. Et la nouvelle se répand dans la ville. Une si surprenante guérison attire la vénération du peuple pour Pérégrin. Mais celui-ci ne cesse de se déclarer serviteur pauvre et misérable du Seigneur qui fait des merveilles en faveur des siens. Et Pérégrin vivra encore 60 ans dans l'action de grâce et le service de ses préférés: les malades, les faibles, les petits et les pécheurs à qui Dieu fait miséricorde.
Après une longue fièvre, Pérégrin s'éteint à l’âge de 80 ans en 1345. Et depuis soit tombeau à Forli est devenu un lieu de pèlerinage. Par son intercession nombreux sont ceux et celles qui y trouvent la guérison du cœur et parfois celle du corps. Le Seigneur et sa Mère accueillent toujours l’intercession de Pérégrin qui, auprès de Dieu, ne cesse de prier avec ceux et celles qui l’invoquent.
Le pape Paul V le béatifie en 1609, Benoît XII, le 27 décembre 1726, l’inscrit au nombre des saints et saintes de l’Église.Auprès de lui se rassemblent ceux et celles qui souffrent d’un cancer, d’une maladie de longue durée ou qui sont aux prises avec des problèmes de violence
Prière à St.Pérégrin
P.Louez avec moi le Seigneur.
T. Car éternel est son amour
P.Béni soit son saint Nom.
T. Il est notre salut.P.Nous te rendons grâce, Père, et nous te bénissons:
tu sièges dans la gloire et tu te penches avec bonté
sur l’existence de chaque personne,
car elle est ton image, ton enfant, ta gloire.
Dans ton dessein d’amour,
tu as voulu que le jeune Pérégrin,
par intercession de la Vierge Marie,
trouve le chemin de la vie
et devienne frère dans l’Ordre des Servites.
R. A toi, louange et gloire, éternellement.
Frère,
il a été fidèle à son engagement,
pauvre, austère et pénitent;
assidu à la prière,
fervent dans la charité,
patient dans l’épreuve.
R. A toi, louange et gloire, éternellement.
Frère,
il a été témoin du Royaume,
Royaume où ne compte ni richesse ni pouvoir,
mais seulement l’accomplissement de ta volonté;
où l’unique loi est l’amour fraternel,
l’unique but, n’avoir qu’un coeur et qu’une âme.
R. A toi, louange et gloire, éternellement.
Frère,
il a été serviteur de la Vierge glorieuse:
il l’a accueillie comme mère,
et l’a choisie pour guide;
près d’elle, il a trouvé appui;
avec elle, il s’est tenu près de la croix de ton Fils.
R. A toi, louange et gloire, éternellement
Donne-nous, Seigneur,
par l’intercession de saint Pérégrin,
un coeur simple et doux,
docile à l’écoute de la Parole,
ouvert à la miséricorde et au pardon,
fort dans l’épreuve.
R. Nous te prions, Seigneur.
Donne-nous, Seigneur,
d’être, par notre parole et notre vie,
artisans de paix,
prophètes et témoins du Royaume
qui est venu, qui vient et qui viendra.
R. Nous te prions, Seigneur.
Donne-nous de grandir
dans le service et l’amour filial
envers sainte Marie,
d’entendre le cri des opprimés,
d’aider nos frères et soeurs dans le besoin,
de nous faire proches des petits.
R. Nous te prions, Seigneur.
P. A toi, Père de lumière, de qui vient tout don parfait,
par le Christ, Maître de vie,
dans l’Esprit, amour divin,
honneur, louange et gloire à jamais
Neuvaine à Saint-Pérégrin Laziosi
Saint Pérégrin Laziosi
Un Saint Prêtre
1265-1345
Saint Pérégrin, de L'Ordre des Servites de Marie, est né à Forli, en Italie, dans la seconde moitié du XIIIe siècle Après une jeunesse tumultueuse, en 1295, à 30 ans, après avoir reçu une solide formation, son Prieur, Saint Philippe Benizi, l'un des sept fondateurs des Servites de Marie, lui signifie « qu'après avoir participé à la perversion de Forli, il doit maintenant travailler à sa repentance. » Malgré ses réticences parce qu'il s'en disait indigne, en vertu de la sainte obéissance, il se présente à son Evêque, afin de recevoir la prêtrise. Pendant sa vie, Frère Pérégrin est appelé « Thaumaturge de Forli ». Sa Foi est si grande qu'il obtient la guérison de très nombreux malades ; celles d'un aveugle, le jour de sa sépulture. Il multiplie le pain pour ses pauvres. Il bénit un grain de froment et tout le grenier en est rempli. A 60 ans, à la veille de l'amputation d'une de ses jambes, le Seigneur Jésus Crucifié, lui apparaissant, le guérit miraculeusement. Lors de sa canonisation par le Pape Benoît XIII, en 1726, le déclare Saint Patron des malades qui souffrent de maladies incurables et des maux de jambes…Le 11 octobre 1987, durant l'année mariale, avec Mgr André-Marie Cimichella, O.S.M., Evêque Auxiliaire de Montréal, en présence de très nombreux pèlerins inaugure à Montréal de Sanctuaire Saint Pérégrin, centre mondial de diffusion de sa dévotion. L'Eglise à fixé sa fête le 1er mai, date de son retour vers la Maison du Père.
La Neuvaine qui suit est récitée et diffusée par le Sanctuaire Saint Pérégrin de Montréal.
Neuvaine à Saint Pérégrin Laziosi
Prière à dire chaque jour de la neuvaine
O Glorieux Saint Pérégrin, apôtre de Notre-Dame des sept douleurs, vous dont la Foi était si grande, qu'elle vous obtenait tout ce que vous demandiez au Bon Dieu, vous dont l'humilité était si profonde, que vous n'avez accepté d'être prêtre que sur l'ordre de vos supérieurs, vous dont la patience était si parfaite, que vous demandiez à Jésus Crucifié de vous guérir de votre cancer et de vous en laisser la souffrance, par les joies ineffables que vous goûtez maintenant comme récompense de vos vertus et de votre soumission à la Volonté de Dieu, mettez dans nos cœurs et nos âmes ces dispositions de Foi, d'humilité et de soumission au bon vouloir divin pour que nous puissions obtenir de la toute puissance de Dieu ( Exprimer les faveurs que l'on désir obtenir….) A qui aurions-nous recours, sinon à vous qui avez porté dans votre chair nos infirmités, vous sur qui Notre Seigneur Lui-même s'est penché pour vous guérir. L'exemple de votre vie et de vos vertus nous portera près de Notre Dame, qui est notre vie, notre douceur et notre espérance, et ainsi nous obtiendront ce que nous demandons.
Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.
Ou au choix :
Prière pour la guérison de personnes atteintes du cancer
Seigneur Jésus, c'est avec confiance que je commence cette neuvaine avec Vous et Marie, notre Sainte et Virginale Mère, pour obtenir, par l'intercession de Saint Pérégrin, la guérison de …. Atteint(s) du cancer. Seigneur Jésus, préservez-moi de cette terrible maladie et surtout gardez-moi dans Votre Amour. Amen.
Chaque jour de la neuvaine
1. Signe de Croix,
2. Je me mets en présence du Seigneur Jésus,
3. Un silence pour me laisser envahir par les présence de Jésus, de Marie, de Saint Pérégrin,
4. Un Chant ou une prière au Saint Esprit
5. Une méditation évangélique et une prière à Saint Pérégrin,
6. Une dizaine de chapelet,
7. La Prière pour chaque jour, choisie plus haut,
8. Une prière jaillie du cœur, comme un cœur à cœur avec Dieu
9. Promesse d'un petit sacrifice offert chaque jour en l'honneur de Saint Pérégrin
10. Bénédiction : que la Paix de Dieu garde mes pensées dans le Christ Jésus. Amen.
11. Saint Pérégrin, priez pour nous.
Josef Stern (1755–1760), Obraz Vize sv. Peregrina,
původně
na zadní straně hlavního oltáře - kostel sv. Jakuba, Brno
Premier jour
« Aimez-vous les uns les autres, comme Moi Je vous ai aimés. » (Jean 13, 34)
Suis-je bien persuadé de l'Amour que Jésus a pour moi ? Cette conviction, c'est la sainteté qui s'édifie dans un service amoureux de ceux qui m'entourent, leur prodiguant ce que je serais heureux d'offrir au Seigneur. Le Christ Jésus aime ceux à qui Il peut se donner d'avantage, ceux qui attendent beaucoup de Lui, et qui comptent sur Lui pour tout. Un simple sourire, une parole encourageante, une visite à une personne seule… autant de manifestations de mon amour pour Jésus. Avec le Seigneur Jésus que ma vie soit une explosion réelle de vivre de l'Amour qu'Il est venu nous apporter sur la terre.
Prière
Seigneur Jésus, Vous qui dans Votre grande bonté avez donné à Votre serviteur Saint Pérégrin un grand amour pour son entourage, accordez-moi cette même faveur. Répandezpar moi Ton Amour. Sainte Vierge Marie, ma Bonne Mère, donnez-moi Votre Fils. Amen.
Deuxième jour
« Si donc je vous ai lavé les pieds, Moi le Seigneur, vous devez aussi vous laver les pieds les uns les autres. » ( Jean 13, 14)
Mon entourage est un don que le Seigneur Jésus me fait. Il est mon amour. Jésus ne me demande pas combien de chose je fais, mais combien d'amour je mets dans mes actes. Ma vie chrétienne est une vie dans les bras de Jésus dont le fruit précisément est le service amoureux de mon entourage. Ce service amoureux est en même temps une prière puisque je l'accomplis par Lui, avec Lui et en Lui.
Prière
Seigneur Jésus, vous qui dans Votre grande bonté avez donné à Votre Serviteur Saint Pérégrin de vivre un service amoureux auprès de son entourage, accordez-moi cette même faveur. Que je reçoive mon entourage comme un don que Vous me faites. Sainte Vierge Marie, ma Bonne Mère, donnez-moi Votre Fils. Amen.
Troisième jour
« Jésus, rempli de l'Esprit Saint fut poussé au désert… » (Luc 4,1)
Il me sera difficile de prier si je ne sais comment m'y prendre. La chose la plus essentielle est le silence. Les âmes de prières sont des âmes de profond silence. Je ne peux me mettre en la présence du Seigneur Jésus sans m'engager dans un silence du dedans et du dehors. Il faut m'habituer progressivement au silence de l'esprit, des yeux et de la langue. Le Christ Jésus est un ami du silence. Il n'est dans le bruit, ni dans l'agitation.
Prière
Seigneur Jésus, Vous qui dans votre grande bonté avez donné à Votre Serviteur Saint Pérégrin d'être une âme de prière et de silence, accordez-moi cette même faveur. Formez en moi la vraie âme de prière. Sainte Vierge Marie, ma Bonne Mère, donnez-moi Votre Fils Jésus. Amen.
Quatrième jour
« C'est à cela que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples ; si vous avez de l'amour les uns pour les autres. » (Jean 13, 35)
Ma mission est de donner le Seigneur aux autres. Je peux d'autant plus donner dans ma vie active que j'aurai d'avantage puisé dans la prière silencieuse. L'essentiel n'est pas ce que je peux bien dire, mais ce que le Seigneur Jésus me dit et ce qu'Il dit aux autres par moi. Jésus m'attends dans le silence. Il m'écoute dans le silence et c'est dans le silence qu'Il parle à mon cœur. Le silence n'est pas chose facile mais je dois m'y efforcer pour pouvoir prier. J'y trouverais de nouvelles énergies et une vraie communion : union de mes pensées à Celles du Seigneur Jésus, de mes prières à Sa Prière, des mes actions à Son œuvre, de ma vie à Sa Vie.
Prière
Seigneur Jésus, Vous qui dans Votre grande bonté avez donné à saint Pérégrin de bien remplir sa mission, de Vous donner aux autres, accordez-moi cette même faveur. Formez en moi une âme de prière au service amoureux. Sainte Vierge Marie, ma Bonne Mère, donnez-moi Votre Fils. Amen.
Cinquième jour
« Que votre cœur ne se trouble pas. » (Jean 14, 1)
Que serait ma vie si je n'étais pas rayonnant de joie ?
Purement et simplement une servitude. Que ma joie resplendisse dans ses yeux, mon regard, ma conversion, mon service amoureux. Et en voyant ce bonheur, mon entourage prendra conscience de sa dignité d'enfants de Dieu. Cela ne m'empêche pas d'avoir parfois des grandes épreuves intérieures et connaître les ténèbres. Si je veux que les autres s'aperçoivent de la présence de Jésus, il faut d'abord que j'en sois bien convaincu et rayonnant de joie. Comme la joie est contagieuse, je dois être rempli de joie chaque fois que je vais vers les autres.
Prière
Seigneur Jésus, Vous qui dans Votre grande bonté avez donné à Votre serviteur Saint Pérégrin de vivre dans la joie, accordez-moi cette même faveur. Que je sois Votre joie ! Sainte Vierge Marie, ma Bonne Mère, donnez-moi Votre Fils. Amen.
Sixième jour
« Si quelqu'un veut être le premier, il devra être le dernier de tous. » (Marc 9, 35)
Le Seigneur a besoin de ma pauvreté de cœur et de mon abondance. Je veux devenir humble : Je dois parler le moins possible de moi-même, accueillir la contradiction avec humour, ne pas m'arrêter aux défauts des autres, mais plutôt voir les miens, accepter les remarques, même si elles sont injustes, céder face à la Volonté Divine, accepter de me voir mis dans l'ombre, rester poli et délicat, même si quelqu'un me provoque, ne pas chercher à être admiré et aimé, ne pas chercher à avoir le dernier mot dans les discussions, même si j'ai raison, Dans la prière, toujours demander l'humilité.
Prière
Seigneur Jésus, Vous qui dans Votre grande bonté avez donné à Votre serviteur saint Pérégrin la plus belle des vertus qu'est l'humilité, accordez-moi cette même faveur. Formez en moi le cœur le plus pauvre de tous Vos enfants, un cœur rempli d'humilité. Sainte Vierge Marie, ma Bonne Mère, donnez-moi Votre Fils. Amen.
Septième jour
« Celui qui Me suit aura la Lumière de la Vie.» (Jean 8, 12)
Je peux tout avec le Seigneur Jésus, car Il est la Force, mon Rocher et mon Tout. Dans cette certitude, je peux puiser une profonde confiance dans l'heureuse issue de mon travail qui est le travail de Jésus. Seul, je ne peux rien faire, à l'exception du péché. Tous les dons de la nature et de la grâce que je possède, c'est le Seigneur Jésus qui me les donnes. Qu'il n'y ait dans mon travail, ni orgueil, ni vanité. Je me mets totalement sous l'inffluence de Jésus pour que je puisse penser à travers Son Esprit, travailler avec Ses Mains, car si j'ai la force en moi, je peux tout.
Prière
Seigneur Jésus, Vous qui dans Votre grande bonté, avez donné à Votre serviteur Saint Pérégrin de tout miser sur Vous, accordez-moi cette même faveur. Que je sois constamment sous Votre inffluence. Sainte Vierge Marie, ma Bonne Mère, donnez-moi Votre Fils. Amen.
Huitième jour
« Je suis le Pain de Vie. » (Jean 6, 48)
La Foi en actes est l'amour et l'amour en actes est le service amoureux. Je dois prendre au mot le Seigneur Jésus et croire en Lui. J'ai besoin de la Sainte Eucharistie pour cela, car Jésus s'est fait Pain de Vie pour satisfaire mes désirs, mes aspirations, mon amour pour Lui. C'est pour ce motif que ma vie doit être très liée à l'Eucharistie, par laquelle Jésus se donne à moi. Il faut aller à la Sainte Messe chaque jour, si possible, faire une heure d'adoration qui me rapprochera d'avantage de Lui et me permettra de mieux servir mon entourage.
Prière
Seigneur Jésus, Vous qui dans Votre grande bonté avez donné à Votre serviteur Saint Pérégrin d'être une âme eucharistique, accordez-moi cette même faveur. Que ma vie soit toute liée à Vous, Jésus-Eucharistie ! Sainte Vierge Marie, ma Bonne Mère, donnez-moi Votre Fils. Amen.
Neuvième et dernier jour
« Fils voici Ta Mère. » (Jean 19, 27)
Aimer Marie : pour aimer comme le Seigneur Jésus, pour être comme Lui, source de joie, pour tout partager avec Elle, même la Croix. J'ai ma croix a porter : c'est le signe de mon appartenance. J'ai besoin que Marie m'aide à le faire… La sainteté n'est pas un luxe, mais un devoir. Une grande sainteté devient toujours simple si j'appartiens vraiment à Marie. Je donne à ma Mère la totale liberté pour qu'Elle puisse se servir à Sa guise de moi.
Prière
Seigneur Jésus, Vous qui dans votre grande bonté avez donné à Votre serviteur Saint Pérégrin une grande et profonde dévotion à la Très Sainte Vierge Marie, accordez-moi cette même faveur. Formez-en-moi l'enfant de Marie. Bon et Très Miséricordieux Jésus, donnez-moi Votre Très Sainte Mère, la Bienheureuse et Immaculée Vierge Marie, qui est aussi la mienne. Amen.
St. Peregrine
St. Peregrine Laziosi was born in Forli, Italy, around 1265. At that time, Forli was governed by the Pope as part of the Papal States, and Peregrine grew up in a family that was actively involved in the opposition, or anti-papal party. Because of anti-papal activity, the city was under the church penalty of interdict, meaning that Mass and the Sacraments could not be celebrated there. St. Philip Benizi, Prior General of the Servants of Mary, went to Forli to preach reconciliation. Young Peregrine, very intense in his political fervor, not only heckled Philip during his preaching, but, in fact, struck him. Philip, instead of responding with anger and violence to the attack, turned and forgave Peregrine.
This encounter with Philip is said to have dramatically changed Peregrine. He began channeling his energy into good works and eventually joined the Servants of Mary in Siena, Italy. He returned to Forli, where he spent the rest of his life, dedicating himself to the sick, the poor, and those on the fringes of society. He also imposed on himself the penance of standing whenever it was not necessary to sit. This led to varicose veins, which later deteriorated into an open sore on his leg, and was eventually diagnosed as cancer.
St. Peregrine’s leg wound became so serious that the local surgeon decided to amputate the leg. The night before the surgery, Peregrine prayed before the image of the crucified Christ, and when he awoke, the wound was healed and his leg saved. He lived another 20 years, dying on May 1, 1345, and the age of about 80. Peregrine was canonized on December 27, 1726, and has been named the Patron Saint of those suffering from cancer.
SAINT PEREGRINE
In 1283 Saint Philip, Prior General of the Friar Servants of Saint Mary, attempted to lead back to obedience to the Apostolic See the citizens of Forlì then under interdict. He was driven out of the city with insults and violence. While this true follower of Christ was praying for his persecutors, one of the crowd, an eighteen year old by the name of Peregrine of the famous Laziosi family, repented and humbly asked Philip for forgiveness. The holy Father received him with love. From that moment the young man began to scorn the vanities of the world and to pray most fervently to the Blessed Virgin, asking that she show him the way of salvation. A few years later, guided by the Virgin, he received the habit of Our Lady in the priory of Siena where he dedicated himself to her service. There, together with Blessed Francis of Siena, he committed himself totally to the Servite life.
After some years he was sent back to Forlì where, because of his love for God and Our Lady, he gave himself to the recitation of psalms, hymns and prayers, and to meditation on the law of God. On fire with love for others, he lavished a wealth of charity on the poor. It is said that he miraculously multiplied grain and wine during a severe shortage in his area.
Above all else, he was outstanding in his love for penance; in tears, he would reflect on the errors which he thought he had made and would frequently confess to the priest. He afflicted his body with various forms of mortification: when tired he would support himself on a choir stall or a rock; when overcome by sleep, he preferred the bare earth to a bed. As a result of this type of life, at the age of sixty he suffered from varicose veins which degenerated into cancer of the right leg.
His condition deteriorated to the point that a physician, Paolo Salazio, who visited him in the priory, decided, with the consent of all the friars, to amputate the leg as soon as possible. The night before the operation Peregrine dragged himself before the crucifix in the chapter room. There he became drowsy and seemed to see Jesus descend from the cross to heal his leg. The following day, the doctor arrived to perform the amputation but could find no sign of the cancer, or even of a wound. He was so shocked that he spread the news of the miracle throughout the town. This only increased the people’s veneration of Peregrine. The saint died of a fever about 1345 when he was almost eighty years old. An extraordinary number of people from the town and countryside honored him in death. Some of the sick who came were healed through his intercession.
His body rests in the Servite church of Forlì where it is greatly honored by the people. Pope Paul V declared him blessed in 1609 and Pope Benedict XIII canonized him in 1726.
SOURCE : http://stperegrine.org/biography/
Peregrin-Kapelle in Kirchberg am Walde (NÖ)
Der hl.
Peregrin gilt als Schutzpatron gegen Aids,
Krebs, Rheuma, Gicht, Pest,
Syphilis, Venen- und Beinleiden
Prayer For Those Suffering From Cancer To St. Peregrine
O great St. Peregrine, you have been called “The Mighty,” “The Wonder-Worker,” because of the numerous miracles which you have obtained from God for those who have had recourse to you. For so many years you bore in your own flesh this cancerous disease that destroys the very fiber of our being, and who had recourse to the source of all grace when the power of man could do no more. You were favored with the vision of Jesus coming down from His Cross to heal your affliction. Ask of God and Our Lady, the cure of the sick whom we entrust to you.
(Pause here and silently recall the names of the sick for whom you are praying)
Aided in this way by your powerful intercession, we shall sing to God, now and for all eternity, a song of gratitude for His great goodness and mercy. Amen.
SOURCE : http://www.ucatholic.com/catholicprayers/st-peregrine-cancer/
The Story of St.
Peregrine
The Rebel Who Became a Saint
Sui 30 anni (tra il 1290 e il 1295) entrò nell’Ordine dei Servi di Maria, ma non come sacerdote, per come sia avvenuta questa conversione non ci sono notizie certe, sembra che lo stesso s. Filippo gli abbia concesso l’a- bito. Contrariamente a quanto prescrivevano le regole antiche il noviziato fu fatto a Siena e non a Forlì.
Trascorso il noviziato, dopo i 30 anni fu rimandato alla città natale dove rimase fino alla morte. Si distinse nell’osservanza della Regola e si dice che si prestava ad atti di profonda penitenza fra i quali prediligeva quello di stare in piedi senza sedersi, esercizio penitenziale che mantenne per trent’anni. Ma giunto sui sessant’anni, quella penitenza gli procurò una piaga alla gamba destra, causata da vene varicose.
La malattia raggiunse un grado di gravità tale che i medici dell’epoca ritennero necessaria l’amputazione della gamba. Durante la notte precedente all’operazione, Pellegrino si alzò e a stenti raggiunse la sala capitolare e davanti all’immagine del crocefisso, pregò con fervore per ottenere la guarigione. Assopitasi sugli scanni, in sogno vide Gesù che sceso dalla Croce lo liberava dal male. Quindi risvegliatosi se ne tornò in cella, dove il mattino seguente il medico venuto per l’amputazione poté constatare l’avvenuta e totale guarigione.
Il miracolo accrebbe la venerazione che i forlivesi avevano per lui. Pellegrino morì il 1° maggio del 1345 consumato dalla febbre, durante gli affollati funerali avvennero due miracoli, liberò una indemoniata e la guarigione di un cieco che il santo benedice sollevandosi dalla bara, fu deposto in un loculo della parete e non in terra, segno già evidente di una venerazione concessa a pochi.
Il suo culto si è esteso in Italia e nel mondo al seguito dell’espandersi dell’Ordine dei Servi.
Il 15 aprile 1609 papa Paolo V autorizzava con il titolo di beato un culto che da tempo immemorabile gli era già tributato e il 27 dicembre 1726 veniva proclamato santo da papa Benedetto XIII.
E’ compatrono della città di Forlì, invocato come protettore contro le malattie cancerogene.
E’ quasi sempre raffigurato sorretto dagli angeli, mentre Gesù scende dalla Croce per guarirlo.
Kaple svatého
Peregrina oltářní obraz světce
Saint
Peregrine Laziosi’s Story
Born in Forli, Italy, Peregrine is the patron saint
of persons suffering from cancer, AIDS and other serious diseases.
As a young man, he was a member of an anti-papal
party until he encountered Saint Philip Benizi, the head of the Servite order,
who had been sent to try to reconcile the divided community. While trying to
preach in Forli, Philip was heckled and even struck by Peregrine, who was
overcome by momentary political fervor. But that moment also changed Peregrine.
He began to channel his energies in new directions, engaged in good works and
eventually joined the Servites in Siena and went on to be ordained a priest.
Returning to his hometown, he founded a new Servite house there and became well
known for his preaching and holiness, as well as his devotion to the sick and
poor.
One of the special penances he imposed on himself
was standing whenever it was not necessary to sit. Over time, Peregrine
developed varicose veins and, in turn, cancer of the foot. The wound became
painful and diseased and all medical treatment failed. The local surgeon
determined amputation of the leg was called for.
Tradition has it that the night before surgery was
scheduled, Peregrine spent much time in prayer before the crucified Jesus,
asking God to heal him if it was God’s will to do so. Falling asleep at one
point, Peregrine had a vision of the crucified Jesus leaving the cross and
touching his cancerous leg. When Peregrine awoke, the wound was healed and his
foot and leg, seemingly miraculously cured, were saved. He lived another 20
years.
Peregrine was
canonized in 1726.
Servitenkloster Maria
Luggau / Maria Luggau, Lesachtal, Kärnten,
Österreich. Klostergang.
Altar des
hl. Peregrin
Reflection
Peregrine got his miracle. His cancer was cured
even as the doctors prepared to amputate his foot. But Peregrine had already
experienced a more important healing. A softening of his heart rechanneled all
his energy into the service of the Gospel. Most of us pray fervently if not for
a miracle, at least for some need that lies close to our hearts. And so we
should, for God cares about our concerns. But no prayer would please God more
than to ask that we might experience an ongoing softening of our hearts.
Saint
Peregrine Laziosi is the Patron Saint of:
AIDS Patients
Cancer Patients
Cancer Patients
Gemälde hl. Peregrinus Laziosi an der Nordwand des Langschiffes,
Pfarrkirche hl. Nikolaus, St. Nikola an der Donau,
Oberösterreich
The Story of St.
Peregrine
The Rebel Who Became a Saint
Peregrine
Laziosi (1265-1345) was born in Forli, Italy, the only son of well-to-do
parents. In his teens he joined the enemies of the Pope in his hometown and
soon became a ringleader of rebels.
Pope Martin
IV had placed Forli under a spiritual interdict which closed churches in the
city, hoping to bring its citizens to their senses. That failing, he sent
Philip Benizi, of the Order of Servites (Servants of Mary), as his personal
ambassador to try to bring peace to the angry rebels.
No welcome
mat was spread for the papal delegate. While addressing crowds of malcontents
one day, he was dragged off the rostrum, beaten with clubs and pelted with
rocks. Peregrine knocked him down with a vicious blow to the face. Moments
after, stricken with remorse, the youth cast himself at the feet of the bruised
and bleeding priest and asked for his forgiveness, which was granted with a smile.
Peregrine
became a staunch champion of Philip Benizi. He heeded Philip’s suggestion and
often prayed in Our Lady’s chapel in the Cathedral. While kneeling there he had
a vision of the Blessed Mother holding in her hands a black habit like the one
the Servites wore. “Go to Siena,” Mary told the astonished Peregrine. “There you will find devout men who call
themselves my servants. Attach yourself to them.”
The
Servites gave him a warm welcome. He was clothed ceremoniously in the religious
habit by Philip Benizi himself.
One of
Peregrine’s slogans as a Servite may well have been: “Better today than
yesterday, better tomorrow than today!” Daily he sought to become a more
fervent religious man. To atone for past misdeeds he treated himself harshly
and worked hard for the poor and afflicted.
People took
to calling him the “Angel of Good Counsel,” so grateful were they for his wise
advice so freely given.
After being
ordained a priest he went to Forli to found a Servite monastery. A few years
later a cancerous growth appeared on his right foot. It was so painful that he
finally agreed with the surgeon who wanted to amputate.
The night
before the scheduled surgery, Peregrine spent hours in prayer. Then he dozed
off and dreamt that Christ was touching him and healing his foot. The thrill of
it woke him up. In the dim moonlight he saw that his foot, carefully bandaged a
few hours earlier was completely healed.
The
Forlineses appreciated him still more after learning of the miraculous cure.
When they were sick they appealed to his prayers. Some were cured when he
whispered “Jesus” into their ears. The Church has since appointed him patron of
persons with cancer, foot ailments, or any incurable disease.
Peregrine
died on May 1st, 1345 and was ranked
with the saints in 1726. Thousands of clients pay him special honor on May 1st
each year.
San Pellegrino Laziosi Religioso
Forlì, 1265 c. - 1 maggio 1345
Pellegrino
non diventa sacerdote, non predica e non scrive. Arricchisce l’Ordine dei Servi
di Maria con l’esempio di tutti i suoi giorni vissuti nella felicità del
“servizio” in ogni sua forma: preghiera, penitenza severa, fraternità
sorridente e operosa, dentro e fuori il convento.
Si inventa pure una penitenza personalizzata: sta trent’anni senza mai sedersi,
procurandosi disfunzioni circolatorie che esigono l’amputazione urgente di una
gamba: ma l’operazione poi non si fa per un improvviso miglioramento, che
Pellegrino definisce miracoloso: dice di aver visto in sogno il Signore che lo
liberava dall’infermità scendendo dalla Croce.
Etimologia: Pellegrino
= pellegrinante, dal latino
Martirologio
Romano: A Forlì, san Pellegrino Laziosi, religioso dell’Ordine dei Servi
di Maria, che, in coerenza con la sua condizione di servo della Madre di Dio,
rifulse nella devozione verso il Figlio Gesù e nella sollecitudine per i
poveri.
Pellegrino nacque a Forlì
intorno al 1265, dalla nobile famiglia dei Laziosi. C’è un episodio controverso
dei vari agiografi, ed è quello in cui Forlì si trovò avvolta in tumulti
popolari, avvenuti per l’interdetto ricevuto da papa Martino IV Il Priore
Generale dei Servi di Maria, s. Filippo Benizi, che trovavasi in visita al
conven- to di Forlì, fu percosso e scacciato dalla città, perché esortava i
forlivesi a ritornare sotto l’ubbidienza al Pon- tefice, tra i ribelli c’era
pure Pellegrino diciottenne. Nei vari racconti e citazioni susseguitesi nei
secoli si nar- ra che s. Filippo fu percosso con uno schiaffo da
Pellegrino.
Sui 30 anni (tra il 1290 e il 1295) entrò nell’Ordine dei Servi di Maria, ma non come sacerdote, per come sia avvenuta questa conversione non ci sono notizie certe, sembra che lo stesso s. Filippo gli abbia concesso l’a- bito. Contrariamente a quanto prescrivevano le regole antiche il noviziato fu fatto a Siena e non a Forlì.
Trascorso il noviziato, dopo i 30 anni fu rimandato alla città natale dove rimase fino alla morte. Si distinse nell’osservanza della Regola e si dice che si prestava ad atti di profonda penitenza fra i quali prediligeva quello di stare in piedi senza sedersi, esercizio penitenziale che mantenne per trent’anni. Ma giunto sui sessant’anni, quella penitenza gli procurò una piaga alla gamba destra, causata da vene varicose.
La malattia raggiunse un grado di gravità tale che i medici dell’epoca ritennero necessaria l’amputazione della gamba. Durante la notte precedente all’operazione, Pellegrino si alzò e a stenti raggiunse la sala capitolare e davanti all’immagine del crocefisso, pregò con fervore per ottenere la guarigione. Assopitasi sugli scanni, in sogno vide Gesù che sceso dalla Croce lo liberava dal male. Quindi risvegliatosi se ne tornò in cella, dove il mattino seguente il medico venuto per l’amputazione poté constatare l’avvenuta e totale guarigione.
Il miracolo accrebbe la venerazione che i forlivesi avevano per lui. Pellegrino morì il 1° maggio del 1345 consumato dalla febbre, durante gli affollati funerali avvennero due miracoli, liberò una indemoniata e la guarigione di un cieco che il santo benedice sollevandosi dalla bara, fu deposto in un loculo della parete e non in terra, segno già evidente di una venerazione concessa a pochi.
Il suo culto si è esteso in Italia e nel mondo al seguito dell’espandersi dell’Ordine dei Servi.
Il 15 aprile 1609 papa Paolo V autorizzava con il titolo di beato un culto che da tempo immemorabile gli era già tributato e il 27 dicembre 1726 veniva proclamato santo da papa Benedetto XIII.
E’ compatrono della città di Forlì, invocato come protettore contro le malattie cancerogene.
E’ quasi sempre raffigurato sorretto dagli angeli, mentre Gesù scende dalla Croce per guarirlo.
Autore: Antonio Borrelli
Aldo Locatelli. São Pelegrino. vers 1955,
Igreja de São Pelegrino, Caxias do Sul,
Brasil.