Saint Gordien
Martyr à Rome (✝ 362)
ou Gordan et saint Epimaque (250)
Tous deux martyrs à Rome à des dates différentes, mais célébrés ensemble parce qu'ils furent ensevelis au même endroit.
À Rome, sur la voie Latine, vers 303, saint Gordan, martyr, qui fut enterré dans la crypte où les reliques de saint Épimaque avaient été transportées peu auparavant.
Martyrologe romain
Saint Gordien, vitrail de l'église Saint-Gordien,
Saint-Paul-d'Oueil, Haute-Garonne, France.
Sts Gordien et Epimaque, martyrs
Martyrs vénérés sur la via Latina dans le cimetière qui portait leur nom. Ils sont mentionnés dans le Hiéronymien, même si les évangéliaires du VIIe siècle et le Grégorien de Padoue ne connaissent que saint Gordien. Depuis leur fête est constante dans les livres liturgiques.
St. Gordianus und Epimach (Pleß)
Leçon des Matines avant 1960
Neuvième leçon. Sous Julien l’Apostat, on amena au juge Gordien, pour qu’il le condamnât, un Prêtre nommé Janvier ; ce Prêtre l’instruisit dans la foi chrétienne et le baptisa à Rome, ainsi que sa femme et cinquante-trois autres personnes de la même famille. C’est pourquoi le préfet, ayant envoyé Janvier en exil, donna l’ordre à Clémentien, son lieutenant, de mettre Gordien en prison. Clémentien fit venir devant lui Gordien chargé de chaînes et n’ayant pu lui persuader de renoncer à la foi, après l’avoir fait battre longtemps avec des fouets garnis de plomb, il lui fit trancher la tête. Le corps du Martyr fut jeté aux chiens devant le temple d’Apollon ; mais les Chrétiens l’ensevelirent pendant la nuit sur la voie Latine, dans la même crypte où avaient été déposées les reliques du bienheureux Martyr Épimaque, apportées d’Alexandrie, où ce Saint, d’abord longtemps enchaîné dans une prison pour la confession du Christ, avait enfin été brûlé, et était ainsi parvenu à la couronne du martyre.
Sst. Gordianus und Epimachus (Bingen-Dietersheim)
Dom Guéranger, l’Année Liturgique
Deux nouveaux martyrs montent de la terre en ce jour, et vont se perdre dans les splendeurs de l’auréole du vainqueur de la mort. C’est Rome encore qui les députe pour porter son hommage. Un magistrat, poursuivant d’office les chrétiens sous Julien l’Apostat, a rencontré la vraie foi ; aussitôt, descendant de son siège de juge, il est allé s’asseoir avec joie sur le banc des accusés. Bientôt ce néophyte a été appelé à verser son sang après tant d’autres martyrs. Gordien termine, avec les deux illustres frères Jean et Paul que nous fêterons au mois de juin, la période des persécutions païennes dans l’Occident. Sa sépulture dans les cryptes de la Voie Latine réveille le souvenir d’un autre martyr, fils de l’Église d’Alexandrie, dont les ossements à demi consumés par le bûcher étaient venus longtemps auparavant, à travers les mers, chercher un asile sous les arceaux hospitaliers de Rome souterraine. Épimaque a vu arriver aujourd’hui ce frère qui vient partager son repos glorieux, et leurs deux noms sont unis pour jamais. Leurs combats ne se sont livrés ni sur le même champ de bataille, ni à la même époque ; mais tous deux ont lutté vaillamment pour la même cause, et tous deux ont remporte la même victoire. Ils dorment maintenant ensevelis dans leur triomphe ; mais le divin Ressuscité leur garde un fidèle souvenir. Encore un peu de temps, et il accomplira sur eux cette parole solennelle qu’il a dite : « Je suis la Résurrection et la Vie. Celui qui « croit en moi, quand même il serait mort, vivra [1]. »
Dormez votre sommeil, saints martyrs ! « Attendez encore un peu de temps, jusqu’à ce « que le nombre de vos frères soit complet [2]. » Chaque siècle vous a donné de glorieux compagnons ; mais le monde penche vers son déclin, et ses derniers jours doivent être marqués par une abondante moisson de palmes et de couronnes. Quand le règne de l’homme de péché [3] sera inauguré, et que la dernière tempête battra le vaisseau de la sainte Église, montrez-vous aux regards des fidèles comme deux astres protecteurs, en retour des hommages annuels qui vous sont rendus en ce jour. Daignez aussi prier pour nous qui avons été appelés à vivre en ces temps où le soleil pâlit, et où l’on semble entendre déjà dans le lointain les premiers bruits de la tempête qui doit ravager le monde et être le prélude de sa fin. Fortifiez nos cœurs, ô saints martyrs ! et quelle que soit la destinée que le Seigneur a préparée pour nous, obtenez que nous soyons fidèles à celui, qui veut être pour nous, comme il l’a été pour vous, « la Résurrection et la Vie [4]. »
[1] Johan. XI, 15.
[2] Apoc. VI, 11.
[3] II Thess. II, 3.
[4] Johan. XI, 25.
St. Gordian und Epimachus, Frechenrieden, Gemeinde
Markt Rettenbach, Landkreis Unterallgäu, Bayern
Bhx Cardinal Schuster, Liber Sacramentorum
Ces martyrs étaient ensevelis sur la voie Latine, et ils sont mentionnés dans les Itinéraires des pèlerins. Cependant les anciennes listes romaines ne font mémoire en ce jour que de la fête de Gordien. Épimaque doit avoir eu, au début, une messe distincte, et ce fut seulement dans le tardif Sacramentaire Grégorien que les deux stations liturgiques furent réunies. Hadrien Ier restaura la basilique des martyrs, et ce fut probablement vers cette époque que les deux saints corps furent déposés dans une même tombe.
Le Hiéronymien associe aujourd’hui à leur mémoire celle des martyrs Quartus et Quintus qui, selon l’Itinéraire de Salzbourg : iuxta ecclesia, in cubiculo pausant. Comme on le voit, la liturgie médiévale de Rome tendait à réunir en une seule solennité les divers natalitia des saints ensevelis dans un même cimetière.
Voici la belle épigraphe que les anciens compilateurs d’inscriptions romaines ont lue sur la tombe du martyr Gordien. Il n’y est pas question d’Épimaque.
HAEC • QVICVMQVE • VIDES • NIMIO • PERFECTA • LABORE
DESINE • MIRARI • MINVS • EST • QVAM • MARTYR • HABETVR
HIC • AETATE • PVER • RVDIBVS • IAM • VICTOR • IN • ANNIS
TEMPORE • SVB • PAVCO • MATVRA • LAVDE • TRIVMPHANS
ASPERA • INNOCVO • MACVLAVIT • TELA • CRVORE
ET • SITIENS • TENERO • LVSIT • SIBI • SANGVINE • PRAEDO
SIC • VICTOR • SVPERAS • AVRAS • REGNVMQVE • PETIVIT
ET • NOS • CAELESTI • PLACIDOS • DE • SEDE • REVISIT
NOMINE • GORDIANVS • CHRISTI • QVEM • PALMA • CORONAT
MARMORE • CONCLVDENS • ARCAM • CINERESQVE • BEATOS
PRESBYTER • ORNAVIT • RENOVANS • VINCENTIVS • VLTRO
Toi qui admires ce mausolée, achevé au prix d’un si grand travail, ne t’étonne pas : il est très inférieur au mérite du martyr.
Celui-ci était encore au printemps de la vie quand, victorieux des ardeurs de la jeunesse, après une vie très courte il mérita une immense gloire.
Le persécuteur put bien souiller d’un sang innocent ses flèches atroces, s’exerçant sur la cible sanglante de ce corps. Le martyr s’envola vainqueur au royaume céleste, d’où maintenant il nous regarde avec bonté. C’est Gordien, que couronne la palme du Christ.
Le prêtre Vincent a restauré et décoré ce tombeau de marbre, pour y déposer les saintes reliques.
La messe est celle des martyrs au temps pascal : Sancti tui.
La lecture est la même que pour la fête des saints Soter et Caïus le 22 avril. Elle est tirée de l’Apocalypse (XIX, 1-9) et convient fort bien au triomphe des martyrs dans la sainte joie pascale.
Conformément à la liste des Évangiles de Würzbourg, in natale sancti Gordiani la lecture évangélique est tirée de saint Matthieu (XI, 34-42).
Qu’il est doux de s’endormir au monde, en face d’un tyran furieux, du bourreau, d’un peuple sacrilège qui, dans l’amphithéâtre, crie : Christianos ad leones, et, au même instant, de s’éveiller entre les bras des anges au ciel, en présence du Christ, pour recevoir de Lui l’éternelle couronne ! Après la grâce de la prédestination, le martyre est le don le plus grand que l’âme puisse recevoir de Dieu, et la voie la plus courte pour monter au ciel. C’est pourquoi quand on prononçait contre eux la sentence de mort, les anciens témoins de la Foi devant les tribunaux païens s’écriaient, avec une paix et une constance pleine de dignité, en présentant leur tête au glaive : Deo gratias.
St. Gordian und Epimachus (Legau)
Dom Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique
Saint Gordien et saint Épimaque. — Saint Gordien était d’abord un juge païen. Il se fit chrétien et fut martyrisé sous Julien l’Apostat (362). Saint Épimaque fut brûlé dans de la chaux vive (304). Les deux saints furent ensevelis sur la voie Latine, à Rome. Une église s’éleva sur leur tombeau.
Katholische Pfarrkirche St. Gordian und Epimachus in Stöttwang im
Landkreis Ostallgäu (Bayern/Deutschland), heiliger Gordianus am Hauptaltar von
Placidus Verhelst, von 1761-1762
SAINTS GORDIEN ET EPIMAQUE *
Gordien vient de geos, dogme ou maison, et dyan, brillant, comme maison brillante dans laquelle habitait Dieu : ainsi que saint Augustin le dit dans le livre de la Cité de Dieu. « Une bonne maison est celle dont les parties sont relativement bien disposées, amples et éclairées. » Il en fut ainsi de ce saint qui fut disposé par l’imitation de la concorde, qui fut ample en charité et brillant de vérité. Epimaque vient de épi, sur et machin, roi, comme roi suprême ; il peut aussi venir d'épi, sur et machos, combat, qui combat pour les choses d'en haut.
Gordien, vicaire de l’empereur Julien, voulait forcer à sacrifier un chrétien nommé Janvier qui, par ses prédications, le convertit à la foi avec son épouse nommée Mariria et cinquante-trois autres hommes. Julien, à cette nouvelle, envoya Janvier en exil, et condamna Gordien à perdre la tête, s'il ne voulait pas sacrifier. Le bienheureux Gordien fut donc décapité et son corps fut jeté aux chiens. Mais comme il était resté l’espace de huit jours, tout à fait intact, sa famille le prit et l’ensevelit à un mille de la ville avec saint Epimaque que Julien avait fait tuer depuis quelque temps. Ce fut vers l’an du Seigneur 360.
* Tiré du Martyrologe d'Adon.
La Légende dorée de Jacques de Voragine nouvellement traduite en français avec introduction, notices, notes et recherches sur les sources par l'abbé J.-B. M. Roze, chanoine honoraire de la Cathédrale d'Amiens, Édouard Rouveyre, éditeur, 76, rue de Seine, 76, Paris mdcccci
SOURCE :
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome02/075.htm
Rickenbach (Hotzenwald) Pfarrkirche St. Gordian und
St. Epimach
SAINTS MARTYRS GORDIEN, EPIMAQUE, JANVIER, SAINTE MARINE (+ 362)
Julien, surnommé l'Apostat, ne voulant pas, à son avènement à l'empire, se priver entièrement de la réputation de prince débonnaire, dissimula quelque temps la haine qu'il avait contre les chrétiens. Mais, quoiqu'il ne se déclarât pas ouvertement leur ennemi, il faisait cependant exécuter contre eux toutes sortes de cruautés par ses lieutenants, envoyant pour cela, dans les provinces, ceux qu'il savait être les plus grands ennemis de la Foi, afin que les excès qu'ils commettraient fussent plutôt imputés à leur haine particulière qu'aux ordres qu'il aurait pu leur donner.
Gordien fut un de ces juges, et Julien lui donna le vicariat de la ville de Rome, sous le préfet Apronien, afin qu'il pût contenter la haine qu'il avait contre les fidèles. Il y avait alors dans les prisons un vénérable prêtre, nommé Janvier, avec qui ce juge lia souvent des entretiens. Dieu lui toucha enfin le coeur par son ministère : il ouvrit les yeux aux rayons de la lumière divine et résolut de se faire Chrétien; il fut baptisé par Janvier, avec Marine, sa femme, et 52 personnes de sa famille. Clémentien, tribun du peuple, l'ayant su, en informa aussitôt l'empereur, qui cassa Gordien et donna sa charge au dénonciateur. Celui-ci, étant devenu juge de Gordien, le fit amener devant lui, lui reprocha son ingratitude envers l'empereur et lui fit de grandes menaces s'il ne consentait à sacrifier aux idoles.
Gordien demeura ferme et inébranlable dans sa Foi, se moquant de Julien et de ses faux dieux. Clémentien le fit fouetter avec une cruauté indigne, non seulement d'un citoyen romain, mais même d'un barbare et d'un Scythe; il lui fit briser les os avec des cordes plombées, et, lui ayant fait trancher la tête, il ordonna que son corps fut exposé sur les grands chemins, avec défense de lui rendre les devoirs de la sépulture. Cependant la Providence divine permit qu'il fût gardé par les chiens. Il fut cinq jours en cet état, au bout desquels un domestique de Gordien, assisté de quelques Chrétiens, l'enleva la nuit et l'enterra dans le même caveau où l'on avait déposé celui de Saint Epimaque.
Saint Epimaque avait souffert le martyr à Alexandrie vers 250, avec un autre Chrétien nommé Alexandre. On les jeta d'abord tous deux dans une affreuse prison : on les en retira ensuite pour les fustiger et leur déchirer les côtés. Enfin ils furent brûlés dans la chaux vive. Les reliques de Saint Epimaque furent apportées d'Alexandrie à Rome. Elles sont aujourd'hui avec celles de Saint Gordien, au diocèse d'Augsbourg, dans l'Abbaye de Kempten, qui fait partie du royaume de Bavière.
L'Eglise joignant dans son office cet autre Bienheureux à Saint Gordien, nous croyons devoir ajouter un mot en passant. Plusieurs martyrologes le font natif de Rome, et mettent son supplice en cette "capitale du monde", de même que celui de Saint Gordien. Mais le bréviaire et le martyrologe romain portent qu'il endura la mort à Alexandrie, ainsi que nous venons de le dire, et qu'y ayant été consumé par le feu, ses cendres furent apportées à Rome par les Chrétiens et déposées dans la grotte où le corps de Saint Gordien fut depuis enseveli.
Pour ce qui est de Marine, femme de Saint Gordien, elle fut condamnée par ignominie à labourer la terre dans un lieu appelé autrefois "Aquae Salviae", et aujourd'hui "les fontaines de Saint Paul", elle y finit ses jours en la confession de Jésus-Christ. Quant à Saint Janvier, il fut marqué au visage par infamie; le reste de ses supplices et le genre de sa mort nous sont inconnus.
Voilà tout ce que l'on sait du martyre de Saint Gordien, dont il est fait mémoire le 9 mai. Il faut remarquer l'erreur de plusieurs auteurs qui décrivent ce Martyr comme s'il se fut passé en la présence de Julien, quoique cet empereur n'ait jamais été à Rome durant son règne.
Katholische Pfarrkirche St. Gordianus und Epimachus in
Winterbach Landkreis Günzburg, Bayern
Sts. Gordianus
and Epimachus
Martyrs,
suffered under Julian the Apostate, 362, commemorated on 10 May. Gordianus was a judge
but was so moved by the sanctity and sufferings of the saintly
priest, Januarius, he embraced Christianity with many of his household. Being accused
before his successor, or as some
say before the prefect of the
city, Apronianus, he was cruelly
tortured and finally beheaded. His body was carried off by the Christians, and laid in a crypt on the Latin
Way beside the body of St. Epimachus, who had been recently interred there. The two saints gave their name to the cemetery, and have ever since been joined together in
the veneration of the Church. There is another Gordianus
who suffered martyrdom (place uncertain) with two
companions, and commemorated 17 September (Acta SS., XLV, 483); and a third,
commemorated on 13 September, who with several companions was martyred in Pontus or Galatia
(Acta SS XLIV, 55).
There are also several martyrs named Epimachus,
and, owing to the meagreness of the information possessed concerning them less
careful writers have confounded them greatly while the greater hagiologists
are unable to agree as to their number or identity. The Bollandists mention five saints of this name:
(1) A martyr commemorated by the Greeks
on 6 July, (Acta SS., XXIX, 280);
(5) Epimachus
whose body with that of St. Gordianus,
is honoured at Rome on 10 May. Most of the great writers have denied the
existence of an Epimachus martyred at Rome, and account for the relics honoured there by asserting that the body of the Alexandrian
Epimachus was transported
thither shortly before the martyrdom of St. Gordianus
Remi de Buck, the learned Bollandist, however, maintains that the evidence for the Roman
Epimachus is too strong to be doubted, while he rejects the pretended translation of
the relics of Epimachus
of Alexandria. Murphy, John F.X. "Sts. Gordianus and
Epimachus." The Catholic Encyclopedia. Vol. 6. New York:
Robert Appleton Company, 1909. 7 Apr.
2021 <http://www.newadvent.org/cathen/06649a.htm>.
Transcription. This article was transcribed for
New Advent by Joseph P. Thomas.
Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. September
1, 1909. Remy Lafort, Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop
of New York.
Copyright © 2020 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
Chiesa dei SS. Epimaco e Gordiano, Blevio, Como,
Italia
Butler’s Lives of the Saints –
Saints Gordian and Epimachus, Martyrs
Article
These two holy martyrs are named in all calendars of
the western church since the sixth age. Saint Epimachus suffered at Alexandria
under Decius, in the year 250, with one Alexander. They had been long detained
in a hideous dungeon, were beaten with clubs, their sides were torn with
iron-hooks; lastly, they were both burnt in lime. This is related by Saint
Dionysius of Alexandria, quoted by Eusebius.
Saint Gordian was beheaded at Rome for the faith,
under Julian the Apostate, in the year 362. His name occurs in the ancient
Martyrologies. His body was laid in a cave, in which was deposited that of
Saint Epimachus, which was brought from Alexandria to Rome a little before
Saint Gordian’s martyrdom. The relics of both these martyrs are now possessed
by the great Benedictin abbey of Kempton, in the diocess of Ausbourg.
MLA Citation
Father Alban Butler. “Saints Gordian and Epimachus,
Martyrs”. Lives of the Fathers, Martyrs, and
Principal Saints, 1866. CatholicSaints.Info.
12 May 2013. Web. 7 April 2021.
<https://catholicsaints.info/butlers-lives-of-the-saints-saints-gordian-and-epimachus-martyrs/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/butlers-lives-of-the-saints-saints-gordian-and-epimachus-martyrs/
Kath. Pfarrkirche St. Gordian und Epimachus,
Merazhofen, Stadt Leutkirch im Allgäu, Landkreis Ravensburg Hochaltar, Figur
"Hl. Epimachus" von Konrad Hegenauer, um 1780 Konrad
Hegenauer (1734–1807) Alternative names Meister
von Friesenhofen Date of birth/death 1734 1807
Saint Epimachus of Rome
Memorial
10 May
12
December on some calendars
Profile
Martyred in
the persecutions of Decius.
Died
burned
at the stake c.250 in Alexandria, Egypt
relics transferred
to a crypt near Rome, Italy
Canonized
Pre-Congregation
Additional Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Catholic
Encyclopedia
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Roman
Martyrology, 1914 edition
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other sites in english
Catholic Culture
Catholic
Online
Wikipedia
images
Wikimedia Commons
fonti in italiano
Santi e Beati
MLA Citation
“Saint Epimachus of Rome“. CatholicSaints.Info. 25
May 2012. Web. 7 April 2021.
<https://catholicsaints.info/saint-epimachus-of-rome/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-epimachus-of-rome/
Der heilige Epimachus mit einem Kachelofen in der Hand, Karlschronik
(Kemptener Klosterchronik), 1499-1500
Book of Saints – Epimachus
Article
EPIMACHUS (Saint) Martyr (May 10) (3rd century) A
Christian of Alexandria in Egypt, burned there at the stake in the Decian
persecution (A.D. 250), and commemorated by the Church together with Saint
Gordian on May 10, and likewise with Saint Alexander, his fellow-sufferer, on
December 12.
MLA Citation
Monks of Ramsgate. “Epimachus”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info.
28 December 2012. Web. 7 April 2021.
<https://catholicsaints.info/book-of-saints-epimachus/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-epimachus/
Kath. Pfarrkirche St. Gordian und Epimachus,
Merazhofen, Stadt Leutkirch im Allgäu, Landkreis Ravensburg Hochaltar, Figur
"Hl. Gordianus" von Konrad Hegenauer, um 1780 Konrad
Hegenauer (1734–1807) Alternative names Meister
von Friesenhofen Date of birth/death 1734 1807
Saint Gordian the Judge
Also known as
Gordian of Rome
Gordianus…
Memorial
10 May
cultus confined
to local calendars since 1969
Profile
Roman judge.
Adult convert to Christianity. Tortured and martyred by
order of the Roman prefect Apronianus during the persecutions of Julian
the Apostate.
Died
beheaded in 362 on
the Latin Road outside Rome, Italy
buried with Saint Epimachus in
a crypt near Rome
relics at
the Basilica
of Saint John Lateran, Rome, Italy,
and at Kempten
Abbey,Bavaria, Germany
Canonized
Pre-Congregation
Additional Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Catholic
Encyclopedia
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Roman
Martyrology
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other sites in english
Catholic Culture
Catholic
Online
John Dillon
Wikipedia
images
Wikimedia Commons
sitios en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
Santi e Beati
MLA Citation
“Saint Gordian the Judge“. CatholicSaints.Info. 9
May 2017. Web. 7 April 2021.
<https://catholicsaints.info/saint-gordian-the-judge/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-gordian-the-judge/
Martyre de saint Gordien (Martyrdom of Saint Gordian,
Gordianus). Cote : Français 185 , Fol. 231v. Vies de saints, France,
Paris, XIVe siècle, Richard de Montbaston et collaborateurs.
Book of Saints – Gordian
Article
(Saint) Martyr (May 10) (4th century) A Roman judge,
who being still a Pagan, undertook to carry out the persecuting Edict of the
Emperor Julian the Apostate. Converted at length himself to Christianity by
witnessing the fortitude of the Martyrs, he was baptised with his wife, Maxima,
and fifty-two of his household retainers. Arrested and tried in his turn, he was
beheaded, after torture, in Rome, A.D. 362. His relics, with those of Saint
Epimachus of Alexandria (who suffered under Decius A.D. 250), are now venerated
at Kempten in Bavaria. Saint Epimachus is again honoured with a Saint Alexander
on Dec. 12.
MLA Citation
Monks of Ramsgate. “Gordian”. Book
of Saints, 1921. CatholicSaints.Info.
25 July 2013. Web. 7 April 2021.
<https://catholicsaints.info/book-of-saints-gordian/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-gordian/
Katholische Pfarrkirche St. Gordian und Epimachus in
Watterdingen, einem Stadtteil von Tengen im
Landkreis Konstanz (Baden-Württemberg/Deutschland), Kirchturm, 1768 nach Plänen
von Franz Anton Bagnato errichtet
Santi Gordiano ed Epimaco Martiri
10 maggio
† 300 circa
Persecutore di cristiani sotto l’imperatore Giuliano
l’Apostata, Gordiano è chiamato a giudicare il presbitero Gennaro e grazie a
lui si converte. Muore da martire nel 300; è sepolto sulla via Latina in una
cripta che già conteneva le reliquie di Sant’Epimaco: per questo sono ricordati
insieme.
Martirologio Romano: A Roma sulla via Latina, san
Gordiano, martire, che fu sepolto nella cripta, dove già da tempo si veneravano
le reliquie di sant’Epimachio martire.
Le fonti archeologiche e liturgiche su questi santi
sono relativamente abbondanti, ma quelle agiografiche sono piuttosto scarse ed
oscure: con certezza si può pertanto dire che erano sepolti e venerati in una
chiesa della via Latina e la loro festa era celebrata, almeno fin dal secolo V,
il 10 maggio.
A questa data, infatti, sono ambedue ricordati nel Martirologio Geronimiano, ma
con due distinti latercoli, dal che si deve dedurre che essi non ebbero niente
in comune durante la vita e che l’unione è dovuta alla doppia circostanza dello
stesso dies natalis e della vicinanza della sepoltura. Ciò è anche confermato
da altri indizi: il solo Gordiano è ricordato il 9 maggio nello stesso
Geronimiano, mentre in alcuni codici posteriori dello stesso Martirologio, Epimaco
è posto nel cimitero di Pretestato. In un'iscrizione della metà circa del
secolo VI, si parla di un certo presbitero Vincenzo che, dopo le distruzioni
operate dai Goti, restaurò il sepolcro di Gordiano, senza alcun accenno a
quello di Epimaco nei Capitolari, nel Sacramentario Gregoriano-Paduense e nel
Gelasiano del secolo VIII è notata la festa del solo Gordiano mentre soltanto
nel Martirologio di Beda, nel Sacramentario Gregoriano-Adrianeo e nei sinassari
bizantini i due santi sono accomunati; ma queste fonti dipendono certamente
dalla passio.
L’Itinerario di Salisburgo (Notitia Ecclesiarum) attesta che il corpo di
Gordiano era sepolto sotto l’altare maggiore della chiesa dedicata ad Epimaco,
mentre il De locis afferma che ambedue giacevano in uno stesso sepolcro ed
erano fratelli; nel secolo VIII però la chiesa era comunemente designata con i
nomi di entrambi.
Nell’iscrizione sopra ricordata, unica fonte attendibile su Gordiano, si dice
ch’egli era un fanciullo e che, pur essendo vissuto pochi anni, meritò una
grande gloria perché aveva versato il suo sangue per Cristo. L’autore della
passio invece scrive che Gordiano era vicario dell’imperatore Giuliano
l’Apostata; dopo aver fatto uccidere molti cristiani, fu incaricato di
giudicare il presbitero Gennaro. Durante la notte però ebbe un colloquio
segreto col sacerdote e, toccato dalla grazia, improvvisamente si convertì al
Cristianesimo e fu battezzato dallo stesso Gennaro insieme con la moglie Marina
e cinquantatre persone della sua casa. Venuto a conoscenza del fatto,
l’imperatore inviò un certo Clemenziano che rinchiuse in carcere Gordiano e
Gennaro ed inviò Marina ai lavori forzati in una villa presso le «Acque
Salvie». Invitato con premurose sollecitudini ad apostatare, Gordiano rimase
fermo nelle sue decisioni e perciò fu decapitato; il suo corpo rimase esposto
ai cani per cinque giorni, ma finalmente un servo riuscì a seppellirlo al primo
miglio della via Latina, in una cripta dove era già stato deposto Epimaco.
Di Epimaco nella recensione più antica della passio non si dice altro, ma in
manoscritti più recenti si afferma che egli non era un martire romano e che
sulla via Latina non c’era il suo sepolcro, bensì soltanto delle reliquie
trasportate da Alessandria; così Epimaco veniva identificato col martire
omonimo perito sotto Decio di cui parla Eusebio; questa confusione si trova
ancor oggi nel latercolo del Martirologio Romano, introdottavi dal Baronio.
Altre notizie tardive e leggendarie affermano che i corpi di ambedue i martiri
sarebbero stati portati a Kempten nel secolo VIII.
Autore: Agostino Amore
ICONOGRAFIA
Tra le rare rappresentazioni dei due santi si ricordano le due statue della
fine del secolo XV sull’altare maggiore della chiesa di Dietersheim presso
Bingen am Rhein. Gordiano vi è raffigurato in abiti militari, con la palma del
martirio e la spada che non è solo l’arma che necessariamente deve
accompagnarsi al costume che indossa, ma soprattutto lo strumento del suo
martirio; Epimaco d'altra parte non ha nemmeno questo particolare attributo
limitandosi a tenere in mano il libro ed il crocifisso, cose queste che non
appaiono avere alcuno specifico rapporto né con la sua vita né col suo
martirio.
Più logica dunque è, almeno, la palma che appare nella raffigurazione dei due
santi in una miniatura del 1510 della Biblioteca Universitaria di Basilea.
Autore: Angelo Maria Raggi
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/52520