Saint Boniface
Esclave romain (IVe siècle)
Esclave d'une riche dame romaine, Aglaïs, dont il était l'intendant, il menait une vie de débauche et d'ivrognerie, mais grande était sa bonté pour les pauvres. Sa maîtresse devint chrétienne. Torturée de remords, elle voulut expier ses fautes en secourant les martyrs. Lorsqu'elle arriva avec Boniface dans l'amphithéâtre, elle vit l'un qui était écartelé, l'autre pendu la tête en bas, un autre déchiré par des crochets de fer. Devant leur courage et leur foi, Boniface déclara que lui aussi voulait devenir disciple de Jésus-Christ. Traduit devant le tribunal, il endura à son tour le supplice du plomb fondu et de bien d'autres tortures. Le ripailleur obtint ainsi de Dieu le pardon des souillures de sa vie.
Mémoire du Saint Martyr Boniface et de Sainte Aglaïs la Romaine
(source: Monastère
Orthodoxe des Saints Elie et Elisée)
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/9691/Saint-Boniface.html
Sainte Aglaïs ou Aglaé
Martyre (IVe siècle)
et saint Boniface, son régisseur et amant. Grande dame, matrone romaine, s'étant convertie, elle convertit Boniface et tous deux devinrent de bons chrétiens.
La tradition veut que saint Boniface ait été martyrisé à Tarse lors d'un
pèlerinage demandé par Aglaé. Les deux esclaves qui l'accompagnaient ramenèrent
sa tête à Rome qui fut ensevelie dans un oratoire sur la via Latina où Aglaé
venait souvent se recueillir.
Saints Aglaé, Boniface et
ses 20 compagnons
MARTYRS (IVE SIÈCLE)
Fête Le 14 Mai
Boniface, serviteur d'une
riche romaine nommée Aglaé, menait une vie de péché avec elle. Malgré leur
relation adultère, ils étaient connus pour leur générosité envers les pauvres
et les étrangers.
Aglaé, touchée par la
Grâce fut prise de remords, s'éveilla à la réalité de ses péchés et à la vanité
du monde. Déterminée à se repentir sincèrement, elle vendit ses biens luxueux
et distribua les richesses aux nécessiteux, incitant Boniface à suivre son
exemple. Tous deux devinrent de bons chrétiens.
Aglaé proposa à Boniface
de se rendre à Tarse (en Turquie), où la persécution des chrétiens faisait rage
sous le règne de Dioclétien. Ils espéraient ainsi apporter du soutien aux
persécutés et recueillir les reliques des martyrs.
Boniface, muni d'argent
et de serviteurs, se rendit à Tarse. Sur place, il se précipita vers le lieu de
supplice où vingt chrétiens subissaient des tortures atroces. Touché par leur
courage et leur foi inébranlable, il embrassa leurs blessures, et implora leur
intercession auprès de Dieu.
Arrêté par le gouverneur
romain, Boniface affirma sans crainte sa foi chrétienne, refusant de renier son
Dieu et de s'adonner à l'idolâtrie. Face à son refus obstiné, le gouverneur
ordonna son supplice. Boniface endura les tortures avec patience et joie, sa
foi ne faiblissant jamais. Après lui avoir infligé de cruels supplices, on
déversa du plomb fondu dans sa bouche et le gouverneur ordonna sa décapitation.
Boniface mourut avec les vingt chrétiens le 14 mai 302.
Son corps fut ramené à
Aglaé à Rome, qui le chérissait comme la relique la plus précieuse. Elle
consacra le reste de sa vie à la piété et à la sainteté, avant de rejoindre son
Seigneur en 313.
Une autre version situe
leur conversion au contact des martyrs. Aglaé désirant avoir chez elle des
reliques de quelque martyr, comme une sorte d'amulette domestique contre le
mal, envoya Boniface en chercher. Parvenant à la ville de Tarse, Boniface
vit beaucoup de Chrétiens soumis à la torture, son cœur fut bouleversé, et il
se repentit dans les larmes de sa vie pécheresse. Il proclama sa foi et devint
martyr. Son corps fut rapporté à Aglaé qui se repentit alors, bâtit une église
pour ses reliques, donna tous ses biens aux pauvres et se retira du monde.
Cette église reconstruite
et rénovée est devenue la basilique Saints Boniface et Alexis à Rome.
En Russie, on prie Saint Boniface pour se libérer de l'alcoolisme.
Que leurs prières nous
accompagnent.
SOURCE : https://levangileauquotidien.org/MAF/display-saint/7f9c92fd-70e6-45a2-a23f-1230d4abaf3f
St Boniface, martyr
Le culte de sainte Boniface est attesté sur l’Aventin au VIIe siècle. Le calendrier de Naples le fixe au 14 mai, celui des Byzantins au 19 décembre. Au XIème siècle, le monastère édifié près de la basilique de saint Boniface était l’un des plus importants, sinon le principal, de la Ville, une sorte de « séminaire » pour les pays slaves (Adalbert de Prague s’y réfugia à deux reprises entre 989 et 996). C’est ainsi que le culte du titulaire de la basilique se répandit dans Rome. Au XIIème siècle, il entre dans le calendrier du Latran et de Saint-Pierre.
Leçon des Matines avant 1960
Troisième leçon. Boniface, citoyen romain, avait eu des rapports illicites avec une noble dame, nommée Aglaé ; il fut saisi d’une telle douleur de cette faute que pour en faire pénitence, il se consacra à rechercher et à ensevelir les corps des Martyrs. Ayant quitté ses compagnons de voyage, et voyant que dans la ville de Tarse, on mettait à la torture et on tourmentait de diverses manières beaucoup de Chrétiens à cause de leur foi, il baisa leurs liens et les exhorta avec véhémence à supporter courageusement jusqu’au bout des supplices dont la douleur passagère serait suivie d’un repos éternel. Il fut arrêté, et on déchira son corps avec des ongles de fer ; on lui enfonça aussi des roseaux pointus sous les ongles des mains, et on lui versa du plomb fondu dans la bouche. Au milieu de ces tourments on ne lui entendait dire que ces paroles : « Je vous rends grâces, Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu ». On jeta ensuite Boniface la tête en bas dans une chaudière de poix bouillante, mais il en fut retiré sain et sauf ; alors le juge transporté de colère, ordonna de lui trancher la tête. Au même moment il se fit un grand tremblement de terre, et ce prodige convertit beaucoup d’infidèles à la foi du Seigneur Jésus-Christ. Le jour suivant, ses compagnons qui le cherchaient, ayant appris qu’il avait souffert le martyre, rachetèrent son corps pour cinq cents pièces d’argent, et, l’ayant embaumé et enveloppé de linceuls, ils le firent transporter à Rome. Aglaé, qui, elle aussi, s’était vouée à la pénitence et aux œuvres de piété, ayant connu par un Ange ce qui s’était passé, alla au-devant des saintes reliques, et bâtit une église sous le nom de Boniface. Le corps du Martyr fut enseveli aux nones de juin ; son âme était partie pour le ciel, la veille des ides de mai, à Tarse, en Cilicie, sous les empereurs Dioclétien et Maximien.
Dom Guéranger, l’Année Liturgique
L’Apôtre des Gentils, expliquant le mystère de la Pâque, nous apprend que le baptême est le tombeau de nos péchés, d’où nos âmes s’élancent, glorieuses et rayonnantes de vie, à la suite du Rédempteur. La foi catholique nous enseigne que celui qui donne sa vie pour Jésus-Christ ou pour son Église, lave dans son propre sang toutes les taches de son âme, et ressuscite à la vie éternelle : obtenant ainsi une seconde fois le privilège du baptisé, bien qu’il ait déjà été marqué du sceau unique et ineffaçable de la régénération. Or voici qu’aujourd’hui un pécheur purifié par le martyre, baptisé de nouveau dans son sang, est admis à partager la gloire des compagnons de Jésus ressuscité. Boniface a scandalisé Rome par une vie coupable ; tout à coup il a entendu l’appel de la grâce divine, et sans regarder derrière lui, il est allé se placer au premier rang des athlètes du Christ, n’aspirant qu’à effacer sous l’effort des tourments les souillures que les voluptés de la chair lui avaient fait contracter. Transformé par la souffrance, il brille en ce jour, aux yeux de la chrétienté, d’un éclat non pareil, et vient ajouter au diadème de notre divin triomphateur une pierre précieuse d’un reflet tout nouveau.
Votre retour, ô Boniface, causa aux Esprits célestes une joie supérieure à celle qu’ils ressentaient de la fidélité de quatre-vingt-dix-neuf justes ; mais cette allégresse que leur inspirait votre conversion s’accrut encore, lorsqu’ils virent que ce n’était pas seulement un pénitent, mais un martyr, que le ciel acquérait en vous. Recevez les félicitations de la sainte Église, qui se glorifie de vos victoires. Rome conserve encore votre dépouille sacrée dans le sanctuaire qui s’élève, au mont Aventin, sur l’emplacement de la demeure de celle qui fut la complice de vos égarements et l’émule de votre pénitence. L’un et l’autre vous attestez la puissance des miséricordes de notre divin Ressuscité, qui vous a rappelés delà mort de l’âme à la vie de la grâce. Saint martyr, prenez pitié des pécheurs que la Pâque n’a pas ramenés aux pieds du Rédempteur. L’Alléluia a retenti, et leur sommeil de péché n’en a pas été troublé. Priez, ô saint martyr, priez pour leur réveil. Les heures sont comptées ; et qui sait s’il sera donné à ces morts volontaires de voir se lever une autre Pâque ? Nous espérons cependant encore en la miséricorde divine, qui a donné sa mesure en faisant de vous et d’Aglaé deux vases d’élection. Nous prions donc avec vous, ô Boniface, pour la résurrection de nos frères ; nous nous faisons de l’espérance une armure, dans cette lutte pacifique contre la divine justice qui aime souvent à être vaincue par la prière. Aidez nos vœux de votre suffrage, et plusieurs de ceux qui sont morts revivront, et ils réjouiront comme vous les saints Anges par leur retour.
Bhx Cardinal Schuster, Liber Sacramentorum
Ce Saint, mentionné dans le Hiéronymien — Romae Isidori, Bonefacii — et que les tardifs Actes de son martyre voudraient faire passer pour un citoyen romain martyrisé à Tarse, mais enseveli sur la voie Latine, n’apparaît jamais dans les anciens documents liturgiques de Rome. Si le titulaire du monasterium Sancti Bonifacii sur l’Aventin est différent du martyr Bonifatius ou Bonifacianus mentionné par les anciens Itinéraires sur la voie Salaria vetus, l’église de l’Aventin, déjà citée comme diaconie sous Léon III, dut être bâtie probablement grâce à l’influence des Orientaux résidant dans la Ville éternelle. En effet, la légende de saint Boniface révèle une main orientale ; de plus, ce martyr est célébré dans les Menées des Grecs le 19 décembre.
Malgré l’incertitude de l’identification de ce Boniface oriental avec l’un des nombreux martyrs de ce nom, sa basilique acquit pourtant très vite une grande renommée et, au temps de Benoît VII, on y annexa un monastère qui, en raison des nombreux saints qui l’habitèrent, fut salué par Baronius du titre de Séminaire des Saints. Il est certain que là-haut, sur cet Aventin qui avait eu une si grande importance dans la préhistoire de Rome, et sur lequel, au temps d’Athanase et de Jérôme, sainte Marcelle avait inauguré, dans la Ville reine du monde, la vie monastique, sous le patronage de Boniface, Ad limina sancti Martyris invicti Bonifatii, se déroulèrent les plus belles pages de l’histoire du monachisme romain.
La messe Protexisti est entièrement du Commun.
Une des pages de l’Évangile sur lesquelles on réfléchit trop peu de nos jours, et que les prédicateurs proposent trop rarement au peuple, est celle qui concerne les conseils évangéliques de perfection et qui, autrefois, peupla les déserts de monastères. Il est vrai qu’il s’agit de simples conseils ; mais il est bon de méditer ces paroles qu’écrivit un Romain, Grégoire le Grand, à l’empereur Maurice, alors que celui-ci tentait de s’opposer à l’entrée des soldats dans les monastères : « Un grand nombre d’âmes peuvent se sauver même dans le siècle ; mais beaucoup aussi ne parviennent à obtenir le salut éternel qu’à l’ombre du cloître. »
Dom Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique
Je te rends grâce, Jésus-Christ, Fils de Dieu.
Saint Boniface. — Jour de
mort : inconnu. Tombeau : dans l’église de Saint-Alexis, à Rome. Vie : D’après
des Actes qui ne sont pas entièrement sûrs, Boniface était un citoyen romain.
Il vécut un certain temps dans des relations coupables avec une dame distinguée,
nommée Aglaé. Mais il conçut un si vif regret de sa vie débauchée qu’il prit la
résolution de rechercher les ossements des saints martyrs et de leur donner une
sépulture convenable. Il vit à Tarse que beaucoup de chrétiens étaient torturés
pour leur foi. Il baisait leurs chaînes et les encourageait à supporter avec
constance leurs supplices parce qu’un repos éternel suivrait le bref combat. Il
fut enfin arrêté lui-même et sa chair fut déchirée avec des crochets de fer. On
lui versa ensuite du plomb fondu dans la bouche. Pendant tous ces supplices, on
n’entendait sortir de la bouche de Boniface que ce cri : « Je te rends grâces,
Jésus-Christ, Fils de Dieu ». Quand Aglaé qui, de son côté, avait fait
pénitence et consacrait sa vie aux bonnes œuvres, apprit par un ange ce
martyre, elle s’empressa d’aller recueillir le saint corps ; elle fit bâtir une
église en son honneur et l’y déposa. Le martyre de saint Boniface eut lieu le
14 mai à Tarse, en Cilicie, sous les empereurs Dioclétien et Maximien.
Pratique : Pour expier
ses péchés, saint Boniface rechercha les ossements des saints martyrs pour leur
donner une sépulture honorable. Cette pénitence nous paraît aujourd’hui assez
singulière. Et pourtant elle fut agréable au Seigneur. Ce pénitent fut lui-même
martyr et, au milieu de ses plus terribles tourments, il disait sans cesse : «
Je te rends grâces, Jésus-Christ, Fils de Dieu ». — La messe est du commun des
martyrs (Protexisti).
SOURCE : http://www.introibo.fr/14-05-St-Boniface-martyr
SAINT BONIFACE, MARTYR *
Saint Boniface souffrit
le martyre, sous Dioclétien et Maximien, dans la ville de Tarse; mais il fut
enseveli à Rome sur la voie latine. C'était l’intendant d'une noble matrone
appelée Aglaë. Ils vivaient criminellement ensemble; mais touchés l’un et
l’autre par la grâce de Dieu, ils décidèrent que Boniface irait chercher des
reliques des martyrs dans l’espoir de mériter, au moyen de leur intercession,
le bonheur du salut, par les hommages et l’honneur qu'ils rendraient à ces
saints corps. — Après quelques jours de marche, Boniface arriva dans la ville
de Tarse et s'adressant à ceux qui l’accompagnaient : « Allez, leur dit-il,
chercher où nous loger: pendant ce temps j'irai voir les martyrs au combat;
c'est ce que je désire faire tout d'abord. » Il alla en toute hâte au lieu des
exécutions : et il vit les bienheureux martyrs, l’un suspendu par les pieds sur
un foyer ardent, un autre étendu sur quatre pièces de bois et soumis à un
supplice lent, un troisième labouré avec des ongles de fer, un quatrième auquel
on avait coupé les mains, et le dernier élevé en l’air et étranglé par des
bûches attachées à son cou. En considérant ces différents supplices dont se
rendait l’exécuteur un bourreau sans pitié, Boniface sentit grandir son
courage, et son amour pour J.-C. et s'écria : « Qu'il est grand le Dieu des
saints martyrs! » Puis il courut se jeter à leurs pieds et embrasser leurs
chaînes: «Courage, leur dit-il, martyrs de J.-C. ; terrassez le démon, un peu
de persévérance ! Le labeur est court, mais le repos sera long ensuite, viendra
le temps où vous serez rassasiés d'un bonheur ineffable. Ces tourments que vous
endurez pour l’amour de Dieu n'ont qu'un temps ; ils vont cesser et tout à
l’heure, vous passerez à la joie d'une félicité qui n'aura point. de fin ; la
vue de votre roi fera votre bonheur; vous unirez vos voix au concert des chœurs
angéliques, et revêtus de la robe brillante de l’immortalité vous verrez du
haut du ciel vos bourreaux impies tourmentés tout vivants dans l’abîme d'une
éternelle misère. » — Le juge Simplicien, qui aperçut Boniface, le fit
approcher de son tribunal et lui demanda : « Qui es-tu? » « Je suis chrétien,
répondit-il, et Boniface est mon nom. » Alors le juge en colère le fit
suspendre et ordonna de lui écorcher le corps avec des ongles de fer, jusqu'à
ce qu'on vit ses os à nu ensuite il fit enfoncer des roseaux aiguisés sous les
ongles de ses mains. Le saint martyr; les yeux levés au ciel, supportait ses
douleurs avec joie. A cette vue, le juge farouche ordonna de lui verser du
plomb fondu (79) dans la bouche. Mais le saint martyr disait : « Grâces vous
soient rendues, Seigneur J.-C., Fils du Dieu vivant. » Après quoi, Simplicien fit
apporter une chaudière qu'on emplit de poix. On la fit bouillir et Boniface y
fut jeté la tête la première. Le saint ne souffrit rien; alors le juge commanda
de lui trancher la tête. Aussitôt un affreux tremblement de terre se fit
ressentir et beaucoup d'infidèles, qui avaient pu apprécier le courage de cet
athlète, se convertirent. — Cependant les compagnons de Boniface le cherchant
partout et ne l’ayant point trouvé, se disaient entre eux : « Il est
quelque part dans un lieu de débauche, ou occupé à faire bonne chère dans une
taverne. » Or, pendant qu'ils devisaient ainsi, ils rencontrèrent un des
geôliers. « N'as-tu pas vu, lui demandent-ils, un étranger, un Romain? » «
Hier, leur répondit-il, un étranger a été décapité dans le cirque. » « Comment
était-il? » « C'était, ajoutèrent-ils, un homme carré de taille, épais, à la
chevelure abondante, et revêtu d'un manteau écarlate. » « Eh bien! répondit le
geôlier, celui que vous cherchez a terminé hier sa vie par le martyre. » «
Mais, reprirent-ils, l’homme que nous cherchons est un débauché, un ivrogne. »
« Venez le voir, dit le geôlier. » Quand il leur eut montré le tronc du
bienheureux martyr et sa tête précieuse, ils s'écrièrent : « C'est bien celui
que nous cherchons veuillez nous le donner. » Le geôlier répondit : « Je ne
puis pas vous délivrer son corps gratuitement. » Ils donnèrent alors cinq cents
pièces d'or, et reçurent le corps du saint martyr qu'ils embaumèrent et
renfermèrent dans des linges de prix; puis l’ayant mis dans (80) une litière,
lis revinrent pleins de joie et rendant gloire à Dieu. Or, un ange du Seigneur
apparut à Aglaé et lui révéla ce qui était arrivé à Boniface. A l’instant elle
alla au-devant du saint corps et fit construire, en son honneur, un tombeau
digne de lui, à une distance de Rome de cinq stades. Boniface fut donc
martyrisé, le 14 mai, à Tharse, métropole de la Cilicie, et enseveli à
Rome le 9 juillet. — Quant à Aglaë, elle renonça au monde et à ses pompes
: après avoir distribué tous ses biens aux pauvres et aux monastères, elle
affranchit ses esclaves, et passa le reste de sa vie dans le jeûne et la
prière. Elle vécut encore douze ans sous l’habit de religieuse, dans la
pratique continuelle des bonnes oeuvres et fut enterrée auprès de saint
Boniface.
* Bréviaire; —
Martyrologe d’Adon, au 5 juin. Ruinart a donné ces actes dans son
recueil.
La Légende dorée de JACQUES
DE VORAGINE nouvellement traduite en français avec introduction, notices, notes
et recherches sur les sources par l'abbé J.-B. M. Roze, Chanoine Honoraire de
la cathédrale d'Amiens Édouard Rouveyre, Éditeur, 76, Rue de Seine,
76 Paris MDCCCCII
SOURCE : https://www.bibliotheque-monastique.ch/bibliotheque/bibliotheque/voragine/tome02/072.htm
Saint
Martyr BONIFACE et Sainte Aglaïs
Saint Boniface souffrit
en 290.
Saint Boniface, était le serviteur d'une femme riche et dépravée, Aglaïs /
Aglaée/, à Rome, et avait des relations impures et adultères avec elle. Aglaée
manifesta le désir d'avoir chez elle des reliques de quelque martyr, comme une
sorte d'amulette domestique contre le mal, et ainsi elle envoya son serviteur
en Asie, afin de trouver et d'acheter ce qu'elle désirait.
Boniface prit quelques esclaves avec lui, et une grande somme d'argent, et, au
moment de partir, il dit à Aglaée : "Si je ne trouve pas le moindre
martyr, et qu'ils ramènent mon corps, martyrisé pour le Christ, est-ce que tu
le recevra avec honneur?"
Parvenant à la ville de Tarse, Boniface vit beaucoup de Chrétiens soumis à la
torture : certains avaient leurs jambes tranchées, d'autres leurs mains,
d'autres les yeux arrachés, d'autres mourraient sur la potence, et ainsi de
suite. Le cœur de Boniface fut bouleversé, et il se repentit dans les larmes de
sa vie pécheresse.
Il cria aux martyrs Chrétiens "Moi aussi, je suis Chrétien!' Le juge le
fit arrêter pour interrogation, et ordonna de le fouetter fortement, puis de
déverser du plomb fondu dans sa bouche, et comme ça ne semblait rien lui faire,
de le décapiter. Les esclaves ramenèrent son corps à Rome.
Un Ange de Dieu apparut à
Aglaée et lui dit : "Prend celui qui fut autrefois ton serviteur, mais qui
est à présent notre frère et notre confrère dans le service; il est le gardien
de ton âme et le protecteur de ta vie."
Aglaé sortit, surprise, pour le rencontrer, prit le corps de Boniface, bâtit
une église pour ses reliques, et les y plaça. Puis elle se repentit, donna tous
ses biens aux pauvres, et se retira du monde, vivant encore 15 ans dans une
sévère pénitence.
En Russie on prie Saint Boniface pour se libérer de l'alcoolisme!
SOURCE : https://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/Saint-Martyr-BONIFACE-et-Sainte-Aglais_a2120.html
formerly 14 May
removed from revised
Roman calendar and cultus suppressed in 1969
Profile
Spent a wild youth, and
remained a confirmed bachelor all
his life. Convert,
brought to the faith by
a wealthy Roman lady named Algae during a journey to the East to search
for relics of
previous saints. Martyred for
defending Christians put
to torture for
their beliefs. Removed from the calendar as he is now believed to be fictional.
relics brought
back by Algae and entombed at the Church of Saint Alexius and Saint Boniface
at Rome, Italy
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
MLA
Citation
“Saint Boniface of
Tarsus“. CatholicSaints.Info. 13 November 2023. Web. 5 June 2024.
<https://catholicsaints.info/saint-boniface-of-tarsus-2/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-boniface-of-tarsus-2/
Book of Saints –
Boniface – 14 May
Article
(Saint) Martyr (May
14) (4th
century) Beheaded as
a Christian at
Tarsus in Cilicia, whither he had gone from Rome to recover the bodies of
certain Martyrs. His own relics repose in the church dedicated to him in Rome
on the Aventine, together with those of Saint Aglae, a woman associated with
him both before and after their conversion to Christianity. The year 307 is
given as that of their death.
MLA
Citation
Monks of Ramsgate.
“Boniface”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info.
5 September 2012. Web. 5 June 2024.
<https://catholicsaints.info/book-of-saints-boniface-14-may-tarsus/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-boniface-14-may-tarsus/
New Catholic
Dictionary – Saint Boniface
Article
(Latin: well-doer) Martyr (306), died Tarsus,
Cilicia. He was steward to the rich Roman lady, Aglae, who sent him to obtain
some relics of the martyrs.
Arriving in Tarsus, he was tortured and beheaded, for asking the prayers of
some Christians who were being put to death. Relics in church of Saint
Sophia, Benevento. Feast,
Roman Calendar, 14
May.
MLA
Citation
“Saint Boniface”. New Catholic Dictionary. CatholicSaints.Info. 17
August 2012.
Web. 5 June 2024.
<http://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-saint-boniface/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-saint-boniface/
Boniface of Tarsus M (RM)
Died c. 307. Saint Boniface was the chief steward of a beautiful, young and
socially ambitious Roman noblewoman, named Aglae. Several times she entertained
the entire city with public shows. Aglae held lascivious plans for her steward.
Although Boniface was an alcoholic and addicted to debauchery, he also
possessed virtues to a remarkable degree: hospitality, liberality, and
compassion. He was known to assist any stranger in need and to wander the city
streets at night seeking out those whose miseries he could relieve.
After several years of working for Aglae, she, moved by Divine grace, said to
him, "You must realize how deeply mired we are in vice. We have not
considered that we must appear before God to give an account of all our
actions. I have heard it said that they who honor those that suffer for the
sake of Jesus Christ shall have a share in their glory. In the East, the
servants of Jesus Christ every day suffer torments, and lay down their lives
for His sake. Go there and bring me the relics of some of those conquerors,
that we may honor their memories, and be saved by their assistance."
Before he left he told Aglae: "I won't fail to bring back with me the
relics of martyrs, if I find any; but what if my own body should be brought to
you for that of a martyr?" She reproved him for joking about so serious a
matter. Thus, Boniface travelled East to secure relics for his mistress, a man
renewed in spirit and finally convicted in his faith. Sorrow for his past sins
grew as he travelled, and so did his acts of penance.
He went to Tarsus in Cilicia, where the persecution of Christians was raging
under governor Simplicius. Immediately upon arrival Boniface left his horses in
the charge of his servants and went to the court, where he found Simplicius
seated in his tribunal and many martyrs suffering. One was hung by his feet
over a fire, another racked, a third being sawed apart, and another 17
suffering various cruel tortures. Boniface boldly saluted these champions of
Christ, "Great is the God of the Christians, great is the God of the holy
martyrs. I beseech you, the servants of Jesus Christ, to pray for me, that I
may join with you in fighting against the devil."
This, of course, was considered an insult to the governor, who angrily asked
who he was. Boniface replied that he was a Christian, and that having Jesus
Christ for his master, he feared nothing the governor could inflict to make him
renounce that sacred name. With that the enraged Simplicius ordered sharp reeds
to be thrust under his nails and boiling lead to be poured into his mouth.
Boniface called upon Jesus for assistance, then begged the prayers of the other
martyrs, who all joined in petitioning God for him. The people, disgusted by so
much cruelty, began to raise a tumult, and cried out, "Great is the God of
the Christians." Alarmed, Simplicius withdrew.
But the next day he ordered Boniface to be brought before him a second time.
The martyr appeared constant and undaunted. The judge commanded that he be cast
into a caldron of boiling pitch; but he came out without receiving any hurt.
Finally, Boniface was condemned to beheading. After saying a short prayer for
the pardon of his sins and the conversion of his persecutors, he cheerfully
presented his neck to the executioner.
Meanwhile his servants had gone searching for him. They finally ran into the
jailer's brother who told them that a stranger had been beheaded the day before
for his faith in Christ. They identified Boniface's dead body and head, and
requested that they be allowed to take them home. This was permitted upon
payment of 500 pieces of gold. They had the body embalmed and carried it back
to Aglae, who met them outside Rome with priests, candles, and perfume in order
to give him a Christian burial. Later she built a chapel on the site of his
tomb. From that time Aglae led a secluded, penitential life and, dying fifteen
years after, was buried near the relics of Boniface.
The body and head of Boniface were found in Rome in 1603. His relics are
enshrined under the high altar in the church of SS. Alexius and Boniface on the
Aventine, formerly called Saint Boniface. These acta are not entirely reliable;
they are not contemporary sources (Benedictines, Husenbeth).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0514.shtml
May 14
St. Boniface, Martyr
From his authentic Acta
in Henschenius, p. 283, Fleury, &c.
About the Year 307.
THERE lived at Rome,
about the beginning of the fourth century, a certain lady called Aglaë, young,
beautiful, and well born, and so rich and fond of making a figure in the world,
that she had entertained the city three several times with public shows at her
own charge. Her chief steward was one Boniface, with whom she entertained a
criminal commerce. This man, though addicted to wine and all kinds of
debauchery, was however remarkable for three good qualities, hospitality,
liberality, and compassion. Whensoever he saw a stranger or traveller, he would
assist him very cordially; and he used to go about the streets and into the
public places, in the night time, and relieved the poor according to their
necessities.—After several years’ commerce in the vicious way already
mentioned, Aglaë, touched with a motion of divine grace, and feeling some
compunction within herself, called Boniface to her, and thus opened her mind to
him: “You are sensible how deep we are plunged in vice, without reflecting that
we must appear before God to give an account of all our actions. I have heard
some say, that they who honour those who suffer for the sake of Jesus Christ,
shall have a share in their glory. In the East the servants of Jesus Christ
every day suffer torments, and lay down their lives for his sake. Go thither
then, and bring me the relics of some of those conquerors, that we may honour
their memories, and be saved by their assistance.” Boniface came into the
proposal; and having raised a considerable sum of money to purchase the bodies
of the martyrs from their executioners, and to distribute among the poor, said
to Aglaë on his departure, “I will not fail to bring back with me the relics of
martyrs, if I find any; but what if my own body should be brought to you for
that of a martyr?” She reproved him for jesting in a matter so serious. The
steward set out, but was now entirely a new man. Penetrated with sentiments of
compunction, in all that long journey from Rome into the East, he neither ate
meat nor drank wine; and his fasts he accompanied with prayers, tears and
penitential works. The church, at that time, enjoyed peace in the West, but in
the East the persecution, which had been begun by Dioclesian, was carried on
with great cruelty by Galerius Maximianus and Maximinus Daie. It raged most
fiercely in Cilicia, under an inhuman governor named Simplicius. Boniface,
therefore, directed his journey to Tarsus, the capital of that country. He no
sooner arrived at the city, but alighting, he sent away all his servants with
the horses to an inn, and went himself straight to the court of the governor,
whom he found seated on his tribunal, and many holy martyrs suffering under
their tortures; one hanged up by the feet, with his head over a fire: another
stretched almost to the tearing of his limbs on four planks or stakes: a third
sawn asunder: a fourth had his hands cut off: a fifth was fixed to the ground
by a stake run through his neck: a sixth having his hands and feet tied behind him,
the executioners were beating him with clubs. There were no less than twenty
tortured after this cruel manner, the sight whereof shocked the beholders,
while their courage and resolution filled them with amazement. Boniface went
boldly up to these champions of Christ, and having saluted them, cried out:
“Great is the God of the Christians, great is the God of the holy martyrs! I
beseech you, the servants of Jesus Christ, to pray for me, that I may join with
you in fighting against the devil.” The governor thought himself insulted by so
bold an action in his presence, and asked him in great wrath who he was? The
martyr answered that he was a Christian, and that having Jesus Christ for his
master, he feared nothing the governor could inflict to make him renounce that
sacred name. Simplicius, in a rage, ordered some reeds to be sharpened and
thrust under his nails: and this being done, he commanded boiling lead to be
poured into his mouth. Boniface, after having called upon Jesus Christ for his
assistance, begged the prayers of the other expiring martyrs, who all joined in
putting up their petitions to God for him. The people, disgusted with so much
cruelty, began to raise a tumult, and cried out: “Great is the God of the
Christians.” Simplicius was alarmed, and withdrew. But the next day, being
seated on his tribunal, he ordered Boniface to be brought before him a second
time. The martyr appeared constant and undaunted. The judge commanded him to be
cast into a caldron of boiling pitch; but he came out without receiving any
hurt. Lastly, he was condemned to lose his head; and after a short prayer for
the pardon of his sins, and the conversion of his persecutors, he cheerfully
presented his peck to the executioner. His companions in the mean time not
finding him return to the inn, searched for him in those parts of the city
where they thought him most likely to be found. Being at last informed by the
jailer’s brother, that a stranger had been beheaded the day before for his
faith in Christ, and being shown the dead body and the head, they assured him
that it was the very person they were in search of, and besought him to bestow
the martyr’s relics upon them; this he refused to do without a reward: so they
paid down five hundred pieces of gold; and having embalmed it, carried it home
with them, praising God for the happy end of the blessed martyr. Aglaë, upon
information of the affair, gave God thanks for his victory, and taking some
priests with her, met the corpse with tapers and perfumes half a mile out of Rome,
on the Latin road; 1 and
in that very place raised a monument in which she laid them, and some years
after built a chapel. She from that time led a penitential retired life, and
dying fifteen years after, was buried near his relics. They were found in Rome
in 1603, together with those of St. Alexius, in the church in Rome formerly
called of St. Boniface, but now of St. Alexius. The bodies of both St. Boniface
and St. Alexius lie under the stately high altar in two rich marble tombs. The
martyrdom of St. Boniface happened about the year 307.
Whilst we praise
the divine mercy, who of sinners maketh saints, we ought earnestly to pray that
he change our hearts from vessels of corruption into vessels of grace and his
divine charity. Regret and sorrow for sin has many degrees; but till it has
entirely subdued the corruptions, changed the affections, and purified the
heart, it is not a saving repentance, 2 or
that charity and love which animates or impregnates the new creature. 3 The
certain proof of regeneration or of a real conversion is victory. He that
is born of God, overcometh the world. 4 The
maxims of the gospel, the rules of the church, and reason itself forbid us to
look upon him as a sincere convert whose life is very uneven, inconstant, and
contradictory to itself; if he be to-day a saint, and to-morrow a sinner; if he
follow to-day the impulses of the Holy Ghost, and yield to-morrow to the
temptations of the enemy; or if he has not courage to fly the dangers and
renounce the occasions which are fatal to him.
Note 1. We cannot be
surprised at this circumstance in the acts, on reflecting that the church at
Rome then enjoyed peace. Consurgens Aglaës confestim accepit secum
clericos et viros religiosos; et sic cum hymniis et canticis spiritualibus et
omni veneratione obviavit sancto corpori. (Ruin. p. 290, fol.) The like is
related of the martyr St. Cyprian, even in the heat of the persecution, that
his disciples carried off his body with wax-lights and torches. Inde per noctem
sublatum cum cereis, &c.—Ib. p. 218. [back]
Note 2. 2 Cor. vii.
10. [back]
Rev. Alban
Butler (1711–73). Volume V: May. The Lives of the Saints. 1866.
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/5/141.html
The Holy Martyr Boniface.
From the Prologue
Martyrdom for Christ
makes sinners into saints. This is shown by the example of St Boniface. He was
at first servant to a wealthy and dissolute woman, Aglaïs, in Rome, and had
unclean and unlawful relations with her. They were both pagans. Aglaïs evinced
the desire to have the relics of some martyr in her house as an amulet against
evil, so she sent her servant to Asia to find and buy for her what she desired.
Boniface took some slaves with him and a fair amount of money and, at the
moment of parting, said to Aglaïs: 'If I can't find any martyrs and if they
bring you back my body, martyred for Christ, will you receive it with honour?
Aglaïs laughed, and called him a drunken old sinner, and so they parted. Coming
to the city of Tarsus, Boniface saw many Christians undergoing torture: some
were having their legs cut off, some their hands, others their eyes put out,
yet others were dying on the gallows and so forth. Boniface's heart was
changed, and he repented of his sinful life with tears. He called out among the
Christian martyrs: 'I too am a Christian!' The judge took him for interrogation
and ordered that he be harshly flogged, then that boiling lead be poured into
his mouth and, as this did him no harm, that he be beheaded. The slaves then
took his body back to Rome. An angel of God appeared to Aglaïs and said: 'Take
him who was at one time your servant, but is now our brother and
fellow-servant; he is the guardian of your soul and the protector of your
life.' Aglaïs went in wonder to meet them, took Boniface's body, built a church
for his relics and placed them there. She then repented, gave away all her
goods to the poor and withdrew from the world, living a further fifteen years
in bitter penitence. St Boniface suffered in the year 290.
From The Prologue From
Ochrid by Bishop Nikolai Velimirovich
©1985 Lazarica Press,
Birmingham UK
SOURCE : http://www.orthodox.net/menaion-december/19-holy-martyr-boniface.html
San Bonifacio di
Tarso Martire
Festa: 14 maggio
† Tarso, Turchia, 14
maggio 307
Secondo la leggenda,
Bonifacio si recò da Roma a Tarso, nella Cilicia (Anatolia), al fine di
riportare alla sua padrona Aglaida (o Aglaia o anche Aglae), di cui era
intendente, le reliquie dei martiri. Come aderente al cristianesimo patì a sua
volta nel 307 il martirio sotto Galerio e il suocero Diocleziano. Le sue
reliquie sono, insieme a quelle di Sant'Alessio, nell’urna marmorea posta sotto
l’altare maggiore della chiesa dei Ss. Bonifacio ed Alessio all’Aventino. Il
corpo è già indicato qui sepolto dall’Itinerario De Locis Sanctis Martyrum.
Dopo il ritrovamento delle sue spoglie, queste, il Martedì delle Palme del 1217
furono deposte da Onorio III sotto l’altare maggiore della stessa chiesa. La
testa di Bonifacio è venerata in una teca d’argento a forma di busto. Il nome
di San Bonifacio è stato espunto nell'edizione del Martirologio Romano
promulgata da San Giovanni Paolo II all'alba del terzo millennio, mentre ein
precedenza era ricordato il 14 maggio.
Patronato: Cerchiara
di Calabria (CS)
Secondo la leggenda, Bonifacio si recò da Roma a Tarso, nella Cilicia (Anatolia), al fine di riportare alla sua padrona Aglaida (o Aglaia o anche Aglae), di cui era intendente, le reliquie dei martiri. Come aderente al cristianesimo patì a sua volta nel 307 il martirio sotto Galerio e il suocero Diocleziano.
Sia Bonifacio che Aglaide erano pagani e vivevano in dissolutezza. Stanca del loro modo di vivere, ma anche interessata a capire il fenomeno del cristianesimo, Aglaida decise di inviare Bonifacio in pellegrinaggio in Terrasanta per raccogliere le sante reliquie dei martiri cristiani.
Quando giunse a Tarso (Asia Minore), Bonifacio scoprì che contro i cristiani era iniziata una massiccia persecuzione, si dichiarò egli stesso cristiano e, come tale, fu sottoposto a martirio. La sua salma imbalsamata fu riportata a Roma per essere sepolta in un oratorio sulla via Latina.
Aglaida stessa decise di aderire a sua volta al cristianesimo. Lasciata ogni sua ricchezza ai poveri, si ritirò a vita monastica per i diciotto anni in cui visse ancora, ricevendo - sempre in accordo alla leggenda - il dono divino di esorcizzare gli spiriti maligni.
In memoria di Bonifacio, Aglaide fece costruire sull'Aventino una chiesa, divenuta poi la basilica dei Santi Bonifacio e Alessio (ove si trovano anche le spoglie di Alessio di Roma), luogo in cui, secondo l'Itinerario De Locis Sanctis Martyrum, le reliquie del santo furono trasferite successivamente in un'urna funeraria marmorea sotto l'altare maggiore il martedì delle Palme del 1217.
È citato nella Legenda Aurea, al numero d'ordine LXXI.
È ricordato il 14 maggio, l'ultimo giorno, nella tradizione popolare nordeuropea, dei santi di ghiaccio. La chiesa ortodossa lo venera il invece il 19 dicembre assieme ad Aglaida Giusti (precisamente come Bonifacio Martire a Tarso in Cilicia e Aglaida Giusti di Roma).
Bonifacio di Tarso è patrono di Cerchiara di Calabria.
Nel 1969 la vita del santo è stata considerata leggendaria e il suo nome rimosso dal calendario generale dei santi. Già nel 1955 la sua celebrazione, il 14 maggio, era stata ridotta da papa Pio XII ad una semplice commemorazione da tenersi durante la celebrazione eucaristica feriale (si veda il Calendario romano generale di Papa Pio XII).
Il comune di San Bonifacio prende il nome da una cappella gentilizia dedicata a
San Bonifacio di Tarso che sorgeva nel territorio.
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/99625
Den hellige Bonifatius av
Tarsus (d. ~306)
Minnedag: 14.
maiSkytshelgen for klosteret Santi Bonifacio e Alessio på Aventin-høyden i
Roma; i Tyskland «Eisheiliger». Med den hellige Aglae
Den hellige Bonifatius
skal ha blitt født på slutten av 200-tallet i Roma, men det finnes ikke noe
entydig belegg for hans liv, og alt vi vet om ham, er legender.
Legenden forteller at den
unge romeren Bonifatius var hedning. Han var sjefsforvalter for en rik romersk
ung kvinne ved navn Aglae (Aglaé, Aglaïs), vakker og utsvevende og sosialt
ambisiøs. Bonifatius var hennes elsker og var temmelig drikkfeldig, men han var
også sjenerøs og gjestfri. Han var kjent for å hjelpe enhver fremmed som var i
nød og å vandre rundt i byens gater om natten for å se om det var noen nød han
kunne avhjelpe.
En dag ba Aglae ham av
ukjente årsaker om å dra østover for å spore opp relikvier av kristne martyrer
og bringe dem til Roma. Hun sa: «Jeg har hørt at de som ærer mennesker som har
gitt sitt liv for Jesus Kristus, vil få del i deres herlighet. I øst blir hans
tjenere daglig torturert og gir sine liv for ham». Han svarte at han skulle
komme tilbake med relikviene, men la til: «Enn om mitt eget legeme skulle være
en av dem?» Etter det var han en forandret mann, ba og fastet mye og avsto fra
kjøtt og vin.
På denne tiden var det
fred i vest, men forfølgelsene fortsatte i øst under keiser Diokletians
medkeiser Maximian (286-305) og keiser Konstantins medkeiser Maxentius
(308-12), spesielt i Kilikia under guvernør Simplicius. Bonifatius kom til
Tarsus i Kilikia i Lilleasia (i dag Tyrkia) under kristenforfølgelsene i 306
under keiser Galerius (305-11) Han fikk da oppleve at guvernør Simplicius
presiderte over torturen av tyve kristne. Bonifatius avbrøt forestillingen og
ropte ut: «Stor er de kristnes Gud! (...) Guds tjenere, be for meg om at jeg må
slutte meg til dere i kampen mot djevelen!»
Den rasende Simplicius
fikk ham arrestert og torturert, og neste dag ble han henrettet med sverd. En
annen versjon sier at han fikk lide martyrdøden i kokende bek. Det skjedde i
alle fall rundt år 306 i Tarsus. Hans legeme ble balsamert og tatt med tilbake
til Italia av de to slavene han hadde hatt med seg. En halv mil fra Roma ble
det møtt av Aglae, som bygde en kirke der ved Via Latina for å huse relikviene.
Selv levde hun et botsliv i femten år før hun ble gravlagt ved siden av ham.
Bonifatius' relikvier
(legeme og hode) ble i 1603 funnet sammen med relikviene av den hellige Alexius.
Bonifatius' relikvier er skrinlagt under høyalteret i kirken på Aventin-høyden
som tidligere het San Bonifacio, men som nå heter Sant'Alessio
e Bonifacio.
Han er kanskje mest kjent
for å ha gitt sitt navn til den hellige Bonifatius,
tyskernes apostel, som opprinnelig het Winfrid. Da den hellige pave Gregor II (715-31)
den 15. mai 719 ga Winfrid misjonsoppdraget med fullmakt til å forkynne
kristendommen i pavens navn for friserne og sakserne, ga han som tegn på det
inderlige forhold som på denne måten var oppstått mellom Winfrid og den
romerske kirken, ham navnet Bonifatius etter navnet på helgenen som ble feiret
dagen før, og dette navnet brukte Winfrid alltid siden.
Hans minnedag er 14. mai
og er kjent fra 900-tallet. Hans minnedag i øst er 19. desember. Ved Den
katolske kirkes kalenderrevisjon i 1969 ble hans navn fjernet fra
generalkalenderen og hans kult ble stanset. I østlige fremstillinger er han ofte
en ung mann, men i vest er han eldre og har skjegg. Det er nesten alltid hans
martyrium i kokende bek som avbildes.
I Tyskland er Eisheilige eller Gestrenge
Herren en folkelig betegnelse på de hellige som feires på dagene 12., 13.
og 14. mai, nemlig de hellige Pancratius av Roma, Servatius av
Tongeren og Bonifatius av Tarsus. På disse dagene i mai er det i
Sentral-Europa ofte et tilbakefall til kaldt vær, og bøndene regner dette som
siste mulighet for en fryktet tilbakekomst av frost og snø. Før slutten av
denne perioden blir det vanligvis ikke plantet noe i hagene og kveget slipper
ikke ut på beite. I Nord-Tyskland regnes også Mamertus av Vienne den
11. mai som Eisheiliger, mens i Sør-Tyskland, Østerrike og Sveits regnes
også 15. mai med, minnedagen for den hellige Sofia av Roma,
«Kalten Sophie» eller «Eisfrau» (Iswibli).
Noen kilder sier at
Bonifatius feires sammen med Aglae.
Kilder: Butler
(V), Benedictines, Schauber/Schindler, Gorys, Dammer/Adam, KIR, Patron Saints
SQPN, Infocatho, Bautz, Heiligenlexikon - Kompilasjon og oversettelse:
p. Per Einar
Odden - Opprettet: 2006-12-24 16:35 -
Sist oppdatert: 2009-02-19 14:11
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/bonifat2