Sainte Julie
Vierge et martyre en
Corse (date ?)
IVe ou Ve siècle selon les sources...
A Nonza, on note qu'elle a été martyrisée en 303.
Patronne de la Corse avec sainte Dévote, elle est l'une de ces jeunes carthaginoises qu'un marchand d'esclaves allait vendre en Gaule. Elle fut volée dans un port de Corse, comme une vulgaire marchandise, où le bateau relâchait. Elle demeura dans l'île, mais fidèle à sa foi, elle refusa de sacrifier aux divinités païennes. Pour cela, elle fut crucifiée. Mais d'autres récits l'accompagnent de belles légendes.
Vierge et martyre: un document remontant au Ve siècle évoque sa passion et le Martyrologe romain ajoute: "... en Corse, Sainte Julie, Vierge, qui, par le supplice de la Croix, obtint la couronne de la Gloire". Chrétienne d'origine carthaginoise, vendue comme esclave, le navire qui la transportait aurait échoué à Nonza, dans le Cap Corse. C'est là qu'en haine de la foi, elle aurait été torturée et crucifiée. C'est là qu'elle fut toujours vénérée avec ferveur. (saints en Corse - diocèse d'Ajaccio
En Corse, commémoraison de sainte Julie, vierge et martyre.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1199/Sainte-Julie.html
Giovanni
Maria Morandi (attr.), Martirio di Santa Giulia, Chiesa di Santa Giulia a
Livorno
SAINTE JULIE VIERGE ET
MARTYRE EN CORSE
Vierge et Martyre
En Corse, Sainte Julie,
Vierge, par le supplice de la Croix, obtint la couronne de la Gloire.
Chrétienne d’origine carthaginoise, vendue comme esclave, le navire qui la
transportait aurait échoué à Nonza, dans le Cap Corse. C’est là qu’en haine de
la foi, elle aurait été torturée et crucifiée en 303, mais cette date est
incertaine. Elle fut toujours vénérée avec ferveur.
Vendue comme esclave
A l'époque où Carthage
fut prise d'assaut, Sainte Julie fut achetée par un nommé Eusèbe. Son maître:
quoique païen, admirait le courage qu'elle déployait dans l'accomplissement de
son service. Dès que, ses occupations terminées, on lui permettait de se
reposer, elle vaquait à la lecture ou s'adonnait à l'oraison. Mue par l'amour
de Dieu, elle exténuait son corps par la privation de nourriture, et son maître
ne put jamais obtenir qu'elle relâchât son jeûne un seul jour, sauf le dimanche
de la Résurrection.
Torturée et crucifiée
Alors que le navire de
son maitre était au port de Capo Corso, et que celui-ci avait assisté à une
fête païenne, il fut endormi par les païens qui en profitèrent pour s’emparer
de Sainte Julie, restée sur le navire. Celle-ci refusa de renier le
Christ : «Ma liberté c'est de servir le Christ, que j'adore chaque jour
dans toute la pureté de mon âme». Julie fut torturée, puis flagellée. Mais, au
milieu de ces tourments, la sainte ne faisait que confesser sa foi avec plus
d'ardeur : «Je confesse, criait-elle, Celui qui par amour pour moi a enduré le
supplice de la flagellation. Car si mon Seigneur a été couronné d'épines à
cause de moi, et a été suspendu à l'arbre de la croix, pourquoi refuserais-je
de me laisser tirer les cheveux pour la confession de ma foi, afin de mériter
de cueillir la palme du martyre ?». Elle mourut crucifiée.
SOURCE : https://www.vaticannews.va/fr/saint-du-jour/05/22/sainte-julie-vierge-et-martyre-en-corse.html
Martyrdom
of Julia of Corsica by Floriano Ferramola in the Museo di
Santa Giulia in Brescia.
Martirio
di Santa Giulia di Floriano Ferramola nella Chiesa di Santa Maria in Solario nel Museo di Santa Giulia Brescia.
Sainte Julie
Sainte patrone de la
Corse (5ème s.)
L’Eglise célèbre le 22
mai, la fête de l’illustre martyre corse santa Ghjulia (sainte Julie) qui
partage avec santa Divota le patronage de la Corse.
Comme toujours lorsqu’il
s’agit des saints des premiers siècles, la vie de sainte Julie divise les
hagiographes.
La version des
Bollandistes fut adoptée par le propre des offices du diocèse d’Aiacciu, mais
elle n’est pas sans contradictions : sainte Julie, selon eux, serait issue
d’une noble famille de Carthage. En l’an 439, les Vandales, sous la conduite de
Genséric, soumirent toute la population de la ville. Julie devint l’esclave
d’un négociant natif de Syrie appelé Eusèbe. La jeune chrétienne se soumit à
son maître, effectuant les tâches ménagères qui lui étaient confiées avec un
zèle extrême et un dévouement sans égal. Lorsque Eusèbe s’embarqua pour la
Gaule où l’entraînait son commerce, il ne voulut se séparer de sa servante et
l’emmena avec lui. Leur bateau fit escale en Corse. Ils débarquèrent près de
Nonza où précisément ce jour-là, on célébrait les dieux et l’on s’apprêtait à
faire le sacrifice d’un taureau.
Eusèbe, le maître de
sainte Julie, se joignit donc aux habitants de Nonza qui célébraient la fête
des dieux païens. Julie, elle, se tint à l’écart sans cacher néanmoins sa
réprobation. Très vite, le gouverneur de la région en fut averti et demanda à
Eusèbe qu’il lui livrât cette jeune chrétienne. Eusèbe tenait à sa dévouée
servante et ne voulut à aucun prix la lui donner. Félix, le gouverneur, invita
donc Eusèbe à partager son repas et l’enivra. Lorsque le marchand fut
profondément endormi, il se fit apporter la jeune chrétienne et lui demanda de
sacrifier aux dieux.
La réponse hardie de
sainte Julie signa son arrêt de mort. On lui frappa le visage jusqu’au sang, on
la traîna par les cheveux, on la fouetta avec barbarie. Enfin, on la fit
attacher à une croix sur laquelle elle mourut comme le Christ qu’elle avait
servi pendant sa courte existence. On dit alors qu’une colombe s’échappa de sa
bouche, symbole d’Innocence et de sainteté. Des religieux de l’Île de Gorgone
(ou Marguerite) vinrent chercher son corps et le placèrent à l’abri dans leur
monastère. Plus tard, ses ossements transportés à Brescia, sainte Julie fut
vénérée dans toute l’Italie septentrionale.
La seconde version de la
vie de santa Ghjulia paraît plus vraisemblable ; de nombreux chroniqueurs tels
que Vitale, Colonna ou Fra Paolo Olivese, l’ont soutenue. Santa Ghjulia serait
en effet native de Nonza, et contemporaine de santa Divota. Elle aurait donc
été persécutée sous le règne de Dioclétien, au tout début du IVéme siècle.
Parce qu’elle refusait de sacrifier aux dieux, les Romains la torturèrent de
multiples manières. Parmi ces supplices, il en est un qui resta légendaire :
ses bourreaux lui coupèrent les seins et les jetèrent contre les rochers, en
contrebas de la ville de Nonza ; deux fontaines jaillirent aussitôt de la
roche. Le miracle ne fit qu’exaspérer la rage de ses bourreaux qui
l’attachèrent à un figuier et la laissèrent mourir dans la souffrance.
Lorsqu’elle rendit l’âme, une colombe s’échappa de sa bouche.
Les Nunzichi (habitants
de Nonza) rendirent dès lors un culte fervent à leur sainte martyre. La
Fontaine des Mamelles, qui ne s’est jamais tarie, attira très tôt une foule de
pèlerins, venus de la Corse entière. Ses eaux miraculeuses opérèrent de
nombreuses guérisons.
Autrefois, les femmes qui
invoquaient la sainte contre le tarissement du lait maternel se rendaient en
pèlerinage à Nonza, pieds nus. Aujourd’hui, chaque année encore, la fête de
santa Ghjulia, patronne des Nunzichi mais aussi de tout le peuple ; corse, fait
l’objet d’une très belle cérémonie. Sainte Julie fut proclamée patronne de la
Corse (avec sainte Dévote) par un décret de la Sacrée Congrégation des Rites du
5 août 1809.
SOURCE : http://viechretienne.catholique.org/saints/1577-sainte-julie
Sainte Julie
On sait peu de chose sur
cette sainte; ce que l'on sait d'elle est dû en grande partie à des traditions
tardives et incertaines. Issue selon certains d'une noble famille chrétienne de
Carthage, pour d'autres de Corse (vers le Ve ou le VIe siècle), Julie aurait
été vendue comme esclave par les conquérants vandales à un marchand syrien. Le
navire qui la conduisait en Gaule fit une escale en Corse. Comme Julie refusait
d'y participer à une fête païenne en sacrifiant aux dieux, elle fut clouée à
une croix. Ses reliques sont l'objet d'un pèlerinage à Nonza, sur le Cap Corse.
Elle est la patronne de la Corse.
Fête : 22 mai.
SOURCE : http://www.unitep-em.org/HistoriqueSTJ.html
Sainte Ghjulia (Julie)
Martyre
Patronne de la Corse
(Ve s.)
L'Église célèbre le 22
mai, la fête de l'illustre martyre corse sainte Ghjulia (sainte Julie) qui
partage avec sainte Devota le patronage de la Corse. Comme toujours lorsqu'il
s'agit des saints des premiers siècles, la vie de sainte Julie divise les
hagiographes.
La version des
Bollandistes fut adoptée par le propre des offices du diocèse d'Aiacciu, mais
elle n'est pas sans contradictions : sainte Julie, selon eux, serait issue
d'une noble famille de Carthage. En l'an 439, les Vandales, sous la conduite de
Genséric, soumirent toute la population de la ville.
Julie devint l'esclave
d'un négociant natif de Syrie appelé Eusèbe. La jeune chrétienne se soumit à
son maître, effectuant les tâches ménagères qui lui étaient confiées avec un
zèle extrême et un dévouement sans égal.
Lorsqu’Eusèbe s'embarqua
pour la Gaule où l'entraînait son commerce, il ne voulut se séparer de sa
servante et l'emmena avec lui. Leur bateau fit escale en Corse. Ils débarquèrent
près de Nonza où précisément ce jour-là, on célébrait les dieux et l'on
s'apprêtait à faire le sacrifice d'un taureau. Eusèbe, le maître de sainte
Julie, se joignit donc aux habitants de Nonza qui célébraient la fête des dieux
païens. Julie, elle, se tint à l'écart sans cacher néanmoins sa réprobation.
Très vite, le gouverneur de la région en fut averti et demanda à Eusèbe qu'il
lui livrât cette jeune chrétienne. Eusèbe tenait à sa dévouée servante et ne
voulut à aucun prix la lui donner. Félix, le gouverneur, invita donc Eusèbe à
partager son repas et l'enivra. Lorsque le marchand fut profondément endormi,
il se fit apporter la jeune chrétienne et lui demanda de sacrifier aux dieux.
La réponse hardie de sainte Julie signa son arrêt de mort. On lui frappa le
visage jusqu'au sang, on la traîna par les cheveux, on la fouetta avec
barbarie. Enfin, on la fit attacher à une croix sur laquelle elle mourut comme
le Christ qu'elle avait servi pendant sa courte existence. On dit alors qu'une
colombe s'échappa de sa bouche, symbole d'Innocence et de sainteté. Des
religieux de l'Île de Gorgone (ou Marguerite) vinrent chercher son corps et le
placèrent à l'abri dans leur monastère.
Plus tard, ses ossements
furent transportés à Brescia et sainte Julie fut vénérée dans toute l'Italie
septentrionale.
La seconde version de la
vie de santa Ghjulia paraît plus vraisemblable ; de nombreux chroniqueurs tels
que Vitale, Colonna ou Fra Paolo Olivese, l'ont soutenue.
Santa Ghjulia serait en
effet native de Nonza, et contemporaine de santa Divota. Elle aurait donc été
persécutée sous le règne de Dioclétien, au tout début du IVème siècle. Parce
qu'elle refusait de sacrifier aux dieux, les Romains la torturèrent de
multiples manières. Parmi ces supplices, il en est un qui resta légendaire :
ses bourreaux lui coupèrent les seins et les jetèrent contre les rochers, en
contrebas de la ville de Nonza ; deux fontaines jaillirent aussitôt de la
roche. Le miracle ne fit qu'exaspérer la rage de ses bourreaux qui
l'attachèrent à un figuier et la laissèrent mourir dans la souffrance.
Lorsqu'elle rendit l'âme, une colombe s'échappa de sa bouche.
Les Nunzichi (habitants
de Nonza) rendirent dès lors un culte fervent à leur sainte martyre. La
Fontaine des Mamelles, qui ne s'est jamais tarie, attira très tôt une foule de
pèlerins, venus de la Corse entière. Ses eaux miraculeuses opérèrent de
nombreuses guérisons.
Autrefois, les femmes qui
invoquaient la sainte contre le tarissement du lait maternel se rendaient en
pèlerinage à Nonza, pieds nus. Aujourd'hui, chaque année encore, la fête de
santa Ghjulia, patronne des Nunzichi mais aussi de tout le peuple corse, fait
l'objet d'une très belle cérémonie.
Sainte Julie fut
proclamée patronne de la Corse (avec sainte Dévote) par un décret de la Sacrée
Congrégation des Rites du 5 août 1809.
SOURCE : http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&id=4254&fd=0
Chiesa
di Santa Giulia a Costorio (Concesio)
Sainte Julie
Patronne de la Corse
Fête saint : 22 Mai
Date : Ve siècle
Hagiographie
Sainte Julie naquit
à Carthage d’une des meilleures familles de cette ville. À la prise
de cette ville par Genséric, en 439, elle fut vendue comme esclave à un
marchand de Syrie, qui se nommait Eusèbe et était païen. Elle souffrit les
peines attachées à la servitude avec beaucoup de patience et de résignation ;
elle en vint même jusqu’à chérir son état et à le préférer à tout autre pour
l’amour de Jésus-Christ. Sa vertu la rendit chère à son maître, qui la fit
embarquer avec lui dans un voyage qu’il fit en Gaule. Le vaisseau aborda
dans l’île de Corse au moment où l’on célébrait une fête en l’honneur
des dieux du pays. Eusèbe se joignit aux habitants ; mais Julie se
tint à l’écart, pour ne point participer à la cérémonie. Elle ne put même
s’empêcher de déplorer hautement l’impiété et l’extravagance des idolâtres.
Félix, gouverneur de l’île, en fut bientôt instruit, et demanda au marchand
quelle était cette femme qui osait parler ainsi contre les dieux. Eusèbe lui
dit que c’était une chrétienne qu’il n’avait jamais pu déterminer à changer de
religion ; qu’au reste il la trouvait très fidèle et très exacte à son devoir,
et que jamais, il ne prendrait sur lui de la renvoyer. En vain, Félix lui
offrit des échanges avantageux « Tout votre bien, répondait le marchand,
ne suffirait pas pour payer ce qu’elle vaut ». Félix, irrité,
s’avisa de faire enivrer le marchand, et, pendant qu’il était endormi, n’ayant
pu venir à bout de faire apostasier Julie, il la fit pendre à un gibet, où
elle expira.
Pensée
Que la pensée de Dieu est
loin de la pensée des hommes! La peine en cette vie s’attache aux pas de la
vertu ; la prospérité semble sourire aux méchants ; mais cette peine est une
faveur, et cette prospérité un fléau !…
Pratique
Adorez les desseins de la
Providence, et, au lieu de vous plaindre des malheurs qui vous arrivent,
regardez-les comme des épreuves que Dieu vous envoie, et mettez-les à profit
pour votre sanctification.
Priez
Pour les âmes rudement
éprouvées.
Sainte Julie, patronne de
la Corse
Après son illustre
martyre, des anges avertirent des religieux qui demeuraient en l’île de Gorgone ou
Marguerite, de transporter le corps de sainte Julie en Corse,
pour en enlever son précieux corps. Ils montèrent aussitôt sur mer, arrivèrent
à l’île qui leur avait été marquée ; et, ayant encore trouvé ce corps pendu à
la croix, ils le détachèrent et l’apportèrent à leur monastère. Mais, dans la
suite du temps, Arize ou Arse, femme de Didier, roi des Lombards, fit
bâtir dans Brescia, ville d’Italie, une église magnifique, où elle fit
transférer ses ossements (766). La Corse a aujourd’hui pour patronne
l’illustre patricienne de Carthage. Elle est encore particulièrement
honorée à Brescia et à Bergame dans l’Italie septentrionale.
Telle est l’histoire
abrégée de cette Illustre Martyre, d’après ses Actes, publiés par Dom Ruinart.
Les exemples de sa fidélité, de sa chasteté et de son courage invincible à
supporter les tourments pour la cause de la foi, doivent servir d’une grande instruction
à toutes les servantes chrétiennes.
Quels sont les attributs
de sainte Julie ?
La colombe qui sort de sa
bouche et prend son vol vers le ciel pour indiquer le départ de son âme,
le crucifix qu’on lui met en main ou la croix à laquelle elle est attachée,
pour signifier son supplice, sont les attributs de sainte Julie dans
les arts.
Oraison
O Dieu, qui, entre les
effets merveilleux de votre puissance, avez accordé la couronne du martyre au
sexe même le plus faible : faites que, célébrant le triomphe de la
bienheureuse Julie, vierge et martyre, nous profitions de ses exemples
pour marcher dans la voie qui conduit à vous. Nous vous en prions par
Jésus-Christ N.-S. Ainsi soit-il.
Ce n’est point la
condition qui fait l’homme, mais la manière dont il fait honneur à son
état. 1° Tel est dans une position très inférieure, et se trouve
recommandable par ses belles qualités, son bon cœur, la droiture de son esprit
et de sa volonté ; 2° tel autre est dans une position élevée, et
n’inspire que du mépris par son égoïsme, sa duplicité et sa nullité, si ce
n’est pas par sa malice.
SOURCE : https://www.laviedessaints.com/sainte-julie/
Après la prise de
Carthage en 439 Julie aurait été vendue comme esclave à un marchand
syrien Eusèbe. Ce dernier parti livrer des marchandises précieuses en Gaule et
s'arrêta dans le cap à Nonza. Les habitants du lieu participaient à une fête
païenne. Eusèbe et sa suite voulurent se joindre aux festivité, mais ils
laissèrent la jeune fille qui était chrétienne à bord du navire. On avertie un
notable du lieu Félix Saxo qu'une esclave qui se moquait des dieux était restée
à bord. Eusèbe refusa de la livrer, mais profitant que ce dernier s'était
enivré au cours des libations, les païens s'emparèrent de la jeune fille. Ils
essayèrent de lui faire renier sa foi. Devant son refus elle subit un certain
nombre de tourments, soufflets, flagellation, crucifixion, pour finir on lui
coupa les seins. En les jetant à terre deux sources miraculeuses apparurent.
Des anges annoncèrent le martyre de la jeune fille aux moines de l'île de la
Gorgone qui vinrent en Corse, descendirent le corps de la croix et
l'emportèrent avec eux pour l'ensevelir.
SOURCE : http://histoire.du.nebbiu.pagesperso-orange.fr/lucie.htm
PRIÈRE A SAINTE JULIE, VIERGE
ET MARTYRE & PATRONNE DE LA CORSE
Sainte martyre Julie
disciple du Christ notre Dieu* Toi qui fus la Vierge Sage attendant l'Epoux
sans discontinuer* Toi qui tins ta lampe allumée avec l'huile des vertus et la
flamme du zèle pour le Royaume* Prie pour nous le Christ afin qu'Il nous
enseigne par ta vie sainte* A renoncer aux illusions du monde* A ne contempler
que les richesses d'En-Haut dans les trésors que nous donne l'Eglise* Et à
mettre nos pas dans les saintes empreintes de tes pas* Afin que nous parvenions
nous aussi au Royaume sans fin* Du Père du Fils et du Saint Esprit * Amen!
TROPAIRE A SAINTE JULIE
(Ton 1)
Ta Martyre Julie Seigneur
par son combat* A résisté à tous les assauts des tyrans* Avec audace elle a
affronté l'impiété * Et brisé par sa foi l'arrogance des démons* Imitant la
protomartyre de la Corse* Elle a versé son sang pour le Christ* Par ses prières
ô Dieu sauve nos âmes*
KONDAKION A SAINTE JULIE
(Ton 1)
Sainte Julie tu fus comme
une Vierge Sage* Attendant l'Epoux dans la longue nuit de la vie* Ta lampe
brillait toujours par l'éclat de tes vertus* Et par le zèle de ton ascèse tu
veillas jusques au temps béni* Où le Christ vint te rencontrer sur la Croix* Et
te conduire au Royaume des Cieux* Prie-Le de nous accorder le salut de nos
âmes*
Acathiste à Sainte Julie
composé pour la gloire du
Dieu Trine
et de Sa Sainte Eglise
par Claude Lopez-Ginisty
ACATHISTE À SAINTE
JULIE
PATRONNE DE LA CORSE.
Kondakion 1
Indomptable martyre Julie
à toi nos chants de louange* De Carthage à la Corse tu répandis le parfum de
tes vertus* Et le Dieu Très-Haut t'accorda la couronne d'immortalité* Pour que
nous puissions t'acclamer:
Réjouis-toi Sainte
Martyre Julie imitatrice le Christ jusques à la Croix!
Ikos 1
Comme un ange venu des
cieux tu naquis à Carthage* Où dès ton jeune âge tu manifestas la sagesse des
disciples véritables* Le Maître de toutes choses vint à nous sous la forme d'un
esclave* Et bien que de noble lignée tu fus aussi mise en esclavage* Et nous te
célébrons ainsi:
Réjouis-toi Ancelle suave
du Très-Haut
Réjouis-toi Esclave
docile du seul Maître des cieux
Réjouis-toi Vierge sage
dès l'enfance
Réjouis-toi Oblation
parfaite sur l'Autel divin
Réjouis-toi Disciple
impeccable de l'Ami des hommes
Réjouis-toi Reflet sacré
de Ses Commandements
Réjouis-toi Sainte
Martyre Julie imitatrice le Christ jusques à la Croix!
Kondakion 2
La pureté de ta foi et le
respect des enseignements divins du Christ* Te firent accepter avec humilité
cet abaissement * Esclave d'un maître cruel tu le servis fidèlement* Remerciant
Dieu pour cette épreuve et clamant vers Lui: Alléluia!
Ikos 2
T'acquittant de tes
tâches d'esclave sans murmurer* Tu n'oublias jamais que ton seul maître était
le Christ* Tu marchas sur cette terre les yeux de l'âme sans cesse tournés vers
les cieux* Et nous te chantons:
Réjouis-toi qui portas le
joug léger du Seigneur
Réjouis-toi qui cheminas
sur les chemins du Ciel
Réjouis-toi qui t'abritas
simplement dans la Parole
Réjouis-toi qui méprisas
les richesses du monde
Réjouis-toi qui fus une
prière par ta vie-même
Réjouis-toi qui reçus
l'obéissance comme une grâce
Réjouis-toi Sainte
Martyre Julie imitatrice le Christ jusques à la Croix!
Kondakion 3
La puissance du Très-Haut
se manifesta en toi* Epuisée par les rudes travaux de la captivité* Tu
continuas à pratiquer le jeûne l'ascèse et l'oraison* Esclave de jour sur cette
terre d'Afrique* Tu rejoignais la nuit par tes prières le Royaume des cieux* Où
l'assemblée des saints chante vers Dieu: Alléluia!
Ikos 3
Portant Dieu dans ton
souffle et dans tes actes* Holocauste de prières agréables à Dieu* Tu fortifias
par ton exemple saint tes compagnons d'infortune* Emerveillés par ta constance
dans la foi avec eux nous nous écrions:
Réjouis-toi Prière
incessante dans les vicissitudes du monde
Réjouis-toi Oraison comme
une lumière dans les ténèbres
Réjouis-toi Dévotion
ineffable transfigurant les épreuves
Réjouis-toi Recueillement
efficace dans le tumulte du siècle
Réjouis-toi Psalmodie
magnifiant les actes les plus humbles
Réjouis-toi Encens
propitiatoire s'élevant vers Dieu
Réjouis-toi Sainte
Martyre Julie imitatrice le Christ jusques à la Croix!
Kondakion 4
Eusèbe ton maître
terrestre t'emmena avec lui vers la Gaule* S'arrêtant en chemin il fit escale
sur un rivage de la Corse* Dont les habitants étaient encore sous le joug du
paganisme* Tu foulas le sol de cette terre de ton martyre en chantant à Dieu:
Alléluia!
Ikos 4
Ton esprit chaste
fortifié par l'ascèse et le combat spirituel* Ne se troubla point dans cet exil
nouveau * Car tu étais unie sans discontinuer à Ton Epoux céleste par la
prière* Tu tournais ton regard vers la Vie essentielle en l'Esprit * Et nous
admirant ton combat spirituel te clamons:
Réjouis-toi Rempart
inexpugnable de la foi
Réjouis-toi Sainte
acceptation de la volonté de Dieu
Réjouis-toi Douce
certitude de la vie à venir
Réjouis-toi Modèle
parfait des disciples dans l'épreuve
Réjouis-toi Beauté
ineffable de l'abandon au Christ
Réjouis-toi Tour
inébranlable de l'Esprit
Réjouis-toi Sainte
Martyre Julie imitatrice le Christ jusques à la Croix!
Kondakion 5
Tu fus alors confrontée
aux ténèbres sanglantes de la superstition* Eusèbe se joignit aux habitants de
la Corse* Pour sacrifier un taureau à leurs dieux illusoires* Te tenant à
l'écart de ces abominations* Tu remercias le Ciel de connaître le Vrai Dieu vers
Qui tu t'écrias: Alléluia!
Ikos 5
Tu ne participas point
aux cérémonies blasphématoires des païens* Tu tins fermement ton esprit en
Dieu* Mais ton zèle pour le Christ et la Vérité* Te firent blâmer à haute voix
l'impiété des adorateurs des ténèbres* Emerveillés par ton courage nous nous
écrions:
Réjouis-toi Héraut
indomptable du Christ
Réjouis-toi Courage
insigne des confesseurs
Réjouis-toi Proclamation
hardie de la Vérité
Réjouis-toi Réfutation
courageuse de l'erreur
Réjouis-toi Affermissement
de la foi des tièdes
Réjouis-toi Affirmation
farouche de la suprématie du Royaume
Réjouis-toi Sainte
Martyre Julie imitatrice le Christ jusques à la Croix!
Kondakion 6
Par ton attitude
courageuse tu exposas l'erreur des païens* Tu fis montre de hardiesse en niant
leurs mystères* Et par ta voix le Christ fut annoncé à la face des démons
incapables de psalmodier: Alléluia!
Ikos 6
Tu projetas en Corse la
Lumière de la Vérité* Tu dissipas les ténèbres de l'erreur* La puissance des
faux-dieux fut réduite à néant par ta seule voix* Admirant ton indicible force
nous te disons:
Réjouis-toi par qui le
Christ est annoncé aux païens
Réjouis-toi par qui la
voie de la vie est montrée aux incrédules
Réjouis-toi par qui se
manifeste le pouvoir de l'ascèse
Réjouis-toi par qui
s'entrouvrent les Cieux
Réjouis-toi par qui le
monde se révèle méprisable
Réjouis-toi par qui nous
apprenons les Vraies Richesses
Réjouis-toi Sainte
Martyre Julie imitatrice le Christ jusques à la Croix!
Kondakion 7
Félix gouverneur de l'île
ayant appris tes propos* Etonné par le courage de ta jeunesse s'entretint avec
ton maître* Ayant appris que tu étais chrétienne* Et que jamais tu ne voulus
abjurer ta foi* Il fut jaloux de ta sagesse ineffable et voulut te ravir à ce
Dieu vers qui nous chantons: Alléluia!
Ikos 7
Félix voulut alors te
posséder* Toi qui n'appartenais qu'au Dieu vivant* Il proposa de t'acheter à
ton maître terrestre* Toi qui ne connus pour Maître que le Christ* Il offrit
quatre esclaves en échange de toi* Mais Eusèbe refusa disant que toutes les
richesses ne pourraient suffire tant tu lui étais précieuse* Emerveillés nous
te disons:
Réjouis-toi qui fus
précieuse surtout aux yeux du Père Céleste
Réjouis-toi qui te
montras digne de Son amour paternel
Réjouis-toi qui ne voulus
que le Christ pour Epoux
Réjouis-toi qui Lui fus
fidèle jusques à la fin
Réjouis-toi qui reçus
l'Esprit en la demeure de ton âme
Réjouis-toi qui Le gardas
en toi comme un onguent précieux
Réjouis-toi Sainte
Martyre Julie imitatrice le Christ jusques à la Croix!
Kondakion 8
Tu fus alors pour le
tyran inhumain* Comme une perle précieuse que l'on acquiert au prix de tous ses
biens* Etrangère au monde tu fus ainsi jugée admirable même par ce monde païen*
Humble créature de Dieu rachetée par le Sang précieux de notre Dieu vers Qui
nous chantons: Alléluia!
Ikos 8
Invitant Félix Eusèbe le
fit enivrer* Il te ravit à lui croyant pouvoir te ravir aussi à notre Dieu* Toi
qui avais la liberté superbe des disciples du Christ* Il t'offrit en échange de
l'Apostasie la liberté humaine* Tu refusas et nous nous exclamons vers toi:
Réjouis-toi Confession
immarcescible de la Foi en Christ
Réjouis-toi Colonne
inébranlable de l'Eglise de Dieu
Réjouis-toi Défense
imprenable des mystères sacrés
Réjouis-toi Affirmation
tranquille de la primauté du Royaume
Réjouis-toi Autorité
irréfragable des disciples véritables
Réjouis-toi Bastion superbe
des trésors de la Connaissance
Réjouis-toi Sainte
Martyre Julie imitatrice le Christ jusques à la Croix!
Kondakion 9
Tous les anges dans les
cieux se réjouirent de la fermeté de ta Foi* La fragilité de ton corps ne céda
point aux injonctions brutales du Tyran* Et ses promesses terrestres
n'exercèrent aucune séduction sur toi* Aussi vers Dieu nous nous écrions:
Alléluia!
Ikos 9
Rhéteur habile à
l'éloquence perverse* Félix ne put comprendre ta conviction inébranlable* Le
Dieu inaccessible parlait par ton calme refus* Et refusant le royaume du monde*
Tu vis s'avancer le céleste lieu où l'assemblée des justes t'acclame ainsi:
Réjouis-toi Tabernacle
discret des vertus christiques
Réjouis-toi Coupe frêle
offerte en sacrifice
Réjouis-toi Branche
fleurie de l'Arbre de vie
Réjouis-toi Rayon fragile
du Soleil de Justice
Réjouis-toi Guide obvie
sur la voie de sainteté
Réjouis-toi Porte claire
de la prière et du jeûne
Réjouis-toi Sainte
Martyre Julie imitatrice le Christ jusques à la Croix!
Kondakion 10
Ta voix douce clama sans
cesse aux promesses et menaces du tyran* Je suis libre tant que je sers Jésus
Christ* Et quoi qu'il puisse m'arriver* Jamais je n'achèterai la liberté par
une lâche apostasie* Admirant le Dieu qui te donna cette assurance nous crions
vers Lui: Alléluia!
Ikos 10
Sainte Julie rempart
inexpugnable des vierges sages* Par tes paroles de vérité tu sus que tu
attiserais la haine du tyran* Tu ne voulus différer ta rencontre avec ton Epoux
céleste* Aussi le Créateur du Ciel et de la Terre t'accordas la force de
persévérer dans la confession de la foi jusques à la fin* Avec Lui nous te
disons:
Réjouis-toi qui gardas
toujours ta lampe allumée
Réjouis-toi qui incarnas
par ta vie l'idéal du Chrétien
Réjouis-toi qui voulus
n'exister qu'en Dieu seulement
Réjouis-toi qui fus une
oraison constante devant Lui
Réjouis-toi qui dans
l'ascèse persévéras jusques à la fin
Réjouis-toi qui fus sans
discontinuer citoyenne du Ciel
Réjouis-toi Sainte
Martyre Julie imitatrice le Christ jusques à la Croix!
Kondakion 11
Ainsi que le Maître
autrefois tu reçus plusieurs soufflets* Tu fus ensuite sauvagement battue puis
traînée par les cheveux jusques au lieu de ton supplice* Et tu fus attachée à
une croix comme le Christ notre Dieu vers qui nous clamons: Alléluia!
Ikos 11
Toute hymne est
impuissante à chanter la grandeur de ton martyre* Tu fus pour la terre de Corse
comme un flambeau dans les ténèbres* Par ton exemple tu ouvris le chemin de la
foi et de la connaissance à ceux qui étaient restés dans l'ignorance* Et avec
eux nous te chantons:
Réjouis-toi Courage des
Chrétiens dans l'épreuve
Réjouis-toi Audace des
faibles dans l'affliction
Réjouis-toi Victoire des
humbles dans les combats spirituels
Réjouis-toi Refuge des
affligés dans le découragement
Réjouis-toi Havre des
égarés dans les ténèbres du monde
Réjouis-toi Intercession
efficace auprès du Christ
Réjouis-toi Sainte
Martyre Julie imitatrice le Christ jusques à la Croix!
Kondakion 12
Tu montas sur ta Croix
comme sur un trône de gloire* Tu voulais dans ta vie imiter le Christ en toutes
choses* Te donnant de vivre cette épreuve du Bois* Il t'accorda de venir à Lui
par cette échelle sainte de Sa passion* Emerveillés par ta parfaite imitation
du Maître nous crions vers Lui: Alléluia!
Ikos 12
O Sainte Julie nous
chantons ton martyre et ta crucifixion* Nous glorifions avec ferveur ta
naissance au ciel* Quand ton esprit sous forme de colombe rejoignit les
célestes assemblées* Et nous magnifions ta vie entière consacrée au Christ qui
te sanctifia et nous apprit à te dire:
Réjouis-toi qui par ton
martyre témoignes pour la Vérité
Réjouis-toi qui nous
montres le chemin des Apôtres du Christ
Réjouis-toi qui nous
apprends l'abandon aux mains de Dieu
Réjouis-toi qui nous
enseignes à laisser l'Esprit demeurer en nous
Réjouis-toi qui nous mets
sur la voie royale de la vie consacrée
Réjouis-toi qui nous
ouvres l'octroi de la sainteté
Réjouis-toi Sainte
Martyre Julie imitatrice le Christ jusques à la Croix!
Kondakion 13
Esclave superbe à la
liberté infinie dans le Christ notre seule espérance* Vierge sage et pure qui
ne voulut connaître que le seul amour de Dieu* Habitante du Ciel exilée
ici-bas* Nous te louons dignement car tu ne cesses d'intercéder pour nous qui
clamons avec toi vers le Dieu de miséricorde: Alléluia! Alléluia! Alléluia!
Ikos 1
Comme un ange venu des
cieux tu naquis à Carthage* Où dès ton jeune âge tu manifestas la sagesse des
disciples véritables* Le Maître de toutes choses vint à nous sous la forme d'un
esclave* Et bien que de noble lignée tu fus aussi mise en esclavage* Et nous
t'acclamons ainsi:
Réjouis-toi Ancelle suave
du Très-Haut
Réjouis-toi Esclave
docile du seul Maître des cieux
Réjouis-toi Vierge sage
dès l'enfance
Réjouis-toi Oblation
parfaite sur l'Autel divin
Réjouis-toi Disciple
impeccable de l'Ami des hommes
Réjouis-toi Reflet sacré
de Ses Commandements
Réjouis-toi Sainte
Martyre Julie imitatrice le Christ jusques à la Croix!
Kondakion 1
Indomptable martyre Julie
à toi nos chants de louange* De Carthage à la Corse tu répandis le parfum de
tes vertus* Et le Dieu Très-Haut t'accorda la couronne d'immortalité* Pour que
nous puissions t'acclamer:
Réjouis-toi sainte
Martyre Julie imitatrice le Christ jusques à la Croix!
Vie de Sainte
JULIE,
Vierge et Martyre,
Patronne de la Corse
( + Vème siècle) ( Fêtée
le 23 Mai/ 5 Juin)
Sainte Julie naquit à
Carthage d'une famille patricienne. Lorsque la ville fut envahie par les
vandales de Genséric, les habitants furent réduits en esclavage. Sainte Julie
devint donc l'esclave d'un païen nommé Eusèbe, Syrien fixé en Afrique. Elle fut
entièrement soumise à son maître terrestre mais elle poursuivit l'ascèse
qu'elle pratiquait depuis son jeune âge.
Il advint que son maître
qui était négociant et voyageait en divers pays, se rendit en Gaule et fit
escale en Corse en un lieu appelé aujourd'hui Cap-Corse.
Là, des païens
célébraient une fête en l'honneur de leurs dieux et offraient un taureau en
sacrifice. La sainte ne voulut pas participer à cette fête. Elle manifesta
courageusement sa désapprobation.
Félix gouverneur de
l'île, à qui fut rapporté sa conduite courageuse, alla trouver Eusèbe et lui
proposa d'échanger cette vierge contre quatre esclaves. Eusèbe refusa en disant
qu'il n'avait jamais pu la convaincre de renoncer à son Dieu, mais qu'elle le
servait fidèlement, qu'elle représentait le plus précieux de ses biens, et
qu'il ne saurait s'en défaire même pour toutes les richesses que possédait
Félix.
Félix ne renonçant pas à
son désir, invita Eusèbe, le fit enivrer et l'ayant endormi, s'empara de Sainte
Julie. Il essaya de lui faire abjurer le Christ et vénérer les faux Dieux en
échange de son affranchissement. Elle refusa disant: "Je suis libre tant
que je sers Jésus Christ et quelque chose qui puisse m'arriver jamais je
n'achèterai la liberté par une lâche apostasie." Le gouverneur la fit
souffleter, traîner par les cheveux jusqu'au lieu de son supplice où il la fit
fouetter et attacher à une croix sur laquelle elle rendit l'esprit. Lorsqu'elle
mourut, comme cela fut le cas pour la sainte protomartyre de la Corse Dévote,
une colombe sortit de sa bouche et vola vers les cieux.
Eusèbe à son réveil ne
fit rien contre Félix. Averti par des anges, des moines demeurant dans l'île de
Gorgone ou Marguerite, allèrent en Corse pour prendre le précieux corps de la
Sainte martyre qui était encore sur la croix. Ils l'emportèrent donc avec eux
et il devint l'ornement de leur monastère. Au VIIIème siècle, Arize épouse de
Didier, Roi des Lombards, fit bâtir à Brescia une église où les reliques de la
sainte furent transférées ( †766). C.L.-G.
SOURCE : http://orthodoxologie.blogspot.ca/2008/09/acathiste-sainte-julie.html
St. Andreas (Glehn), rechtes Fenster im Chor, St. Julia von Korsika, Künstler unbekannt, um 1900
St. Andreas (Glehn), rechtes Fenster im Chor, St. Julia von Korsika, Künstler unbekannt, um 1900
Also
known as
Julia of Carthage
22 May (Latin
calendar)
16 July (Eastern
calendar)
Profile
Born to the Carthaginian Christian nobility. Captured by
invading Vandals in 616,
and sold into slavery to
a pagan Syrian merchant named
Eusebius. When the slave ship
landed at Cape Corso, Corsica,
a pagan festival
was in progress, and Julia was ordered to join in; some versions indicate that
participation would have won her freedom. When she refused, her hair was torn
out of her head, and she was martyred.
Born
6th to 7th century Carthaginian
beaten and crucified c.616–620 at
Cape Corso, Corsica
relics at
the Benedictine abbey at Brescia, Italy in 763,
which became a middle ages pilgrimage site
some relics later
taken to Leghorn (modern Livorno, Italy
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Roman
Martyrology, 1914 edition
Saints
in Art, by Margaret E Tabor
Short
Lives of the Saints, by Eleanor Cecilia Donnelly
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
Sacred
and Legendary Art, by Anna Jameson
other
sites in english
images
video
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
MLA
Citation
“Saint Julia of
Corsica“. CatholicSaints.Info. 16 April 2021. Web. 22 May 2023.
<https://catholicsaints.info/saint-julia-of-corsica/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-julia-of-corsica/
Pictorial
Lives of the Saints – Saint Julia, Virgin and Martyr
Article
Saint Julia was a noble
virgin at Carthage, who, when the city was taken by Genseric in 439, was sold
for a slave to a pagan merchant of Syria, named Eusebius. Under the most
mortifying employments of her station, by cheerfulness and patience she found a
happiness and comfort which the world could not have afforded. All the time she
was not employed in her master’s business was devoted to prayer and reading
books of piety. Her master, who was charmed with her fidelity and other
virtues, thought proper to carry her with him on one of his voyages to Gaul.
Having reached the northern part of Corsica, he cast anchor, and went on shore
to join the pagans of the place in an idolatrous festival. Julia was left at
some distance because she would not be defiled by the superstitious ceremonies
which she openly reviled. Felix, the governor of the island, who was a bigoted
pagan, asked who this woman was who dared to insult the gods. Eusebius informed
him that she was a Christian, and that all his authority over her was too weak
to prevail with her to renounce her religion; but that he found her so diligent
and faithful he could not part with her. The governor offered him four of his
best female slaves in exchange for her. But the merchant replied, ” No; all you
are worth will not purchase her; for I would freely lose the most valuable
thing I have in the world rather than be deprived of her.” However the
governor, while Eusebius was drunk and asleep, took upon him to compel her to
sacrifice to his gods. He offered to procure her liberty if she would comply.
The Saint made answer that she was as free as she desired to be as long as she
was allowed to serve Jesus Christ. Felix, thinking himself derided by her
undaunted and resolute air, in a transport of rage caused her to be struck on
the face, and the hair of her head to be torn off; and lastly, ordered her to
be hanged on a cross till she expired. Certain monks of the Isle of Gorgon
carried off her body; but in 763 Desiderius, King of Lombardy, removed her
relics to Brescia, where her memory is celebrated with great devotion.
Reflection – Saint Julia,
whether free or a slave, whether in prosperity or in adversity, was equally
fervent and devout. She adored all the sweet designs of Providence; and far
from complaining, she never ceased to praise and thank God under all His holy
appointments, making them always the means of her virtue and sanctification.
God, by an admirable chain of events, raised her by her fidelity to the honor
of the saints, and to the dignity of a virgin and martyr.
MLA
Citation
John Dawson Gilmary Shea.
“Saint Julia, Virgin and Martyr”. Pictorial Lives
of the Saints, 1889. CatholicSaints.Info.
30 March 2014. Web. 22 May 2023.
<https://catholicsaints.info/pictorial-lives-of-the-saints-saint-julia-virgin-and-martyr/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/pictorial-lives-of-the-saints-saint-julia-virgin-and-martyr/
Détail
d'un vitrail néogothique de la cathédrale de Meaux, daté de 1867: Sainte Julie.
Sancta
Julia from a stained glass window in Meaux
Cathedral. She holds the palm of martyrdom, a small crucifix and stands
before a larger crucifix, the symbol of her crucifixion.
St. Julia
St. Julia was born of
noble parents in North Africa. When she was still quite young, her city was
conquered by barbarians. Julia was captured and sold as a slave to a pagan
merchant, but she did not complain or feel sorry for herself. She accepted
everything, and performed the most humble tasks with wonderful cheerfulness.
For Julia loved God with all her heart. In her spare time, she read holy books
and prayed fervently.
One day her master
decided to take her with him to France. On the way, he stopped at an island to
go to a pagan festival. Julia refused to even go near the place where they were
celebrating. She did not want to have anything to do with those superstitious
ceremonies.
The governor of that
region was very angry with her for not joining in the pagan feast. “Who is that
woman who dares to insult our gods?” he cried. Julia’s owner answered that she
was a Christian. He said, too, that although he had not been able to make her
give up her religion, still she was such a good, faithful servant that he would
not know what to do without her.
“I will give you four of
my best women slaves for her,” offered the governor, but her master refused.
“No,” he said, “All you own will not buy her. I would willingly lose the most
valuable thing in the world rather than lose her.”
When the merchant was
asleep, however, the wicked governor tried to make Julia sacrifice to the gods.
He promised to have her set free if she would, but she absolutely refused. She
said she was as free as she wanted to be as long as she could serve Jesus. Then
the pagan ruler, in great anger, had her struck on the face and her hair torn
from her head. She was next put on a cross to hang there until she died. Her
feast day is May 23rd.
SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/saint-julia/
Église
Saint-Alban, Lormes, Nièvre, France. Vitrail représentant Sainte Julia.
St.
Alban Church, Lormes, Nièvre, France. Stained glass window depicting St. Julia.
May 23.BST, JULIA,
Virgin, Martyr.
ST. JULIA was a noble
virgin of Carthage, who, when the city was taken by Genseric in 489, was sold
for a slave to a pagan merchant of Syria named Eusebius. Under the most
mortifying employments of her station, by cheerfulness and patience she found a
happiness and comfort which the world could not have afforded. All the time she
was not employed in her master's business was devoted to prayer and reading
books of piety. Her master, who was charmed with her fidelity and other
virtues, thought proper to carry her with him on one of his voyages to Gaul.
Having reached the northern part of Corsica, he cast anchor, and went on shore
to join the pagans of the place in an idolatrous festival. Julia was left at
some distance, because she would not be defiled by the superstitious ceremonies
which she openly reviled. Felix, the governor of the island, who was a bigoted
pagan, asked who this woman was who dared to insult the gods. Eusebius informed
him that she was a Christian, and that all his authority over her was too weak
to prevail with her to renounce her religion, but that he found her so diligent
and faithful he could not part with her. The governor offered him four of his
best female slaves in exchange for her. But the merchant replied, "No; all
you are worth will not purchase her; for I would freely lose the most valuable
thing I have in the world rather than be deprived of her." However, the
governor, while Eusebius was drunk and asleep, took upon him to compel her to
sacrifice to his gods. He offered to procure her liberty if she would comply.
The Saint made answer that she was as free as she desired to be as long as she
was allowed to serve Jesus Christ. Felix, thinking himself derided by her
undaunted and resolute air, in a transport of rage caused her to be struck on
the face, and the hair of head to be torn off, and lastly, ordered her to be
hanged on a cross till she expired. Certain monks of the isle of Gorgon carried
off her body; but in 768 Desiderius, King Of Lombardy, removed her relics to
Breseia, where her memory is celebrated with great devotion.
Reflection.--St. Julia,
whether free or a slave, whether in prosperity or in adversity, was equally
fervent and devout. She adored all the sweet designs of Providence; and far
from complaining, she never ceased to praise and thank God under all His holy
appointments, making them always the means of her virtue and sanctification.
God, by an admirable chain of events, raised her by her fidelity to the honor
of the saints, and to the dignity of a virgin and martyr.
SOURCE : http://jesus-passion.com/SaintJulia2.htm
Argentieri
Leonardi e Pieralli (attr.), Reliquiario di Santa Giulia, in argento, donato da
Cosimo III, Chiesa Santa Giulia, Livorno
Julia of Corsica VM (RM)
5th century. According to
legend, Julia was of a noble Carthaginian family who was sold as a slave to a
Syrian merchant named Eusebius when Genseric captured Carthage in 439. While on
the way to Gaul, the ship on which she was a passenger with her master stopped
at Cape Corso in northern Corsica. A heathen festival was just being observed
by the islanders when the ship docked. When Julia did not disembark with her
master to participate in the pagan ritual, the governor of the island, Felix,
discerned that she was a Christian and ordered her to sacrifice to the gods.
When she refused to do so, he offered Julia her freedom if she would
apostatize. When she still refused, he had her tortured and nailed to a cross.
Some scholars believe she may have lived a century or two later and was
murdered by Saracen raiders. She is the patroness of Corsica
(Benedictines, Delaney).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0522.shtml
Chiesa
di Santa Giulia a Livorno
Italy, Livorno, Via
Santa Giulia. The sign with the historical description of the Chiesa di Santa Giulia.
Italy, Livorno,
Largo Duomo, Santa Giulia. The plaque placed outside the
church of Santa Giulia to remember she is the patron
saint.
Chiesa di Santa Giulia a Livorno, Interno
Book of Saints –
Julia – 22 May
Article
(Saint) Virgin Martyr
(May 22) (5th century) A noble Christian virgin of Carthage, taken prisoner by
Genseric the Vandal in the capture and sack of that city (A.D. 439). She was
sold into Syria as a slave. Her master, though a Pagan, treated her kindly; but
she had to attend him in a voyage which ended in a shipwreck on the coast of
Corsica. There, she is said to have fallen into other Pagan hands, and to have
been crucified because of her refusal to take part in an idolatrous festival.
There is possibly in the legend a confusion between two Saints of the same
name. It is historical that the relics of Saint Julia the Martyr were in A.D.
763 translated from Corsica to Brescia in Lombardy. Part of them are now at
Leghorn, of which city she is the Patron Saint.
MLA
Citation
Monks of Ramsgate.
“Julia”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info.
14 November 2013. Web. 23 May 2023. <https://catholicsaints.info/book-of-saints-julia-22-may/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-julia-22-may/
Katholische
Pfarrkirche Saint-Martin in Herblay,
einer Gemeinde im Département Val d'Oise (Île de France), Bleiglasfenster,
Darstellung: der hl. Germanus von Auxerre segnet die
hl. Genoveva (oben), Martyrium der hl. Julia von Korsika (unten)
Short
Lives of the Saints – Saint Julia, Martyr
Entry
When Genseric sought to
introduce Arianism into Carthage, he persecuted the true believers in that
region; and numbers of all ranks and conditions were sold into slavery. Saint
Julia was one of these confessors. She was purchased by a Syrian merchant named
Eusebius, who, discovering in time the virtue and fidelity of his bondwoman,
treated her with great consideration, and allowed her the free practice of her
religion. On one occasion, however, Eusebius took his slave with him to
Corsica; and as Julia refused to take part in the pagan festivals which were
being celebrated there, Felix, the governor of the island, insisted on
subjecting her to torture in order to compel her to yield. Eusebius was plied
with wine, so that he might aid these iniquitous designs; but Julia remaining
firm in her faith, Felix caused her to be bound to a cross, whereon she
expired, in the year 440.
I walk in dreams ‘mid
heavenly hills:
I hear the music of their rills;
Their wild birds sing, their zephyrs play,
In greenwoods of eternal May.
– Dr. R. D. Joyce
Favorite Practice – Fortitude
in unexpected trial.
MLA
Citation
Eleanor Cecilia Donnelly.
“Saint Julia, Martyr”. Short
Lives of the Saints, 1910. CatholicSaints.Info.
16 April 2021. Web. 22 May 2023.
<https://catholicsaints.info/short-lives-of-the-saints-saint-julia-martyr/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/short-lives-of-the-saints-saint-julia-martyr/
Hieronymus Bosch, Crocifissione di
santa Giulia (1497 ca.),
olio su tavola; Venezia, Palazzo Ducale
St. Julia
Feastday: May 23
Patron: Corsica,
Livorno, torture victims, and pathologies of the hand and the feet
St. Julia of Corsica,
also known as St. Julia of Carthage or St. Julia of Nonza, was born to noble,
aristocratic parents in Carthage. Overtime, Carthage was subject to many
barbaric attacks, weakening the city's defenses.
During an attack by
Gaiseric, King of the Vandals, Julia was taken from her family and sold into
slavery. She was purchased by a pagan merchant of Syria, named Eusebius.
Even during the most
daunting chores, Julia never complained or felt sorry for herself. By being
patient and cheerful, Julia was able to find comfort in her place in the world.
Julia passionately loved God. When she was not working under her master's
commands, Julia devoted her time toward praying and reading books of piety.
Eusebius, charmed by
Julia's commitment and devotion, felt it was right to bring her along with him
during his journey to Gual, where France now stands. Upon reaching the northern
part of an island then called Corisca, he anchored his ship to join a pagan
idolatrous festival.
Julia was left on her own
some distance away from the festival, because she refused to be defiled by the
"superstitious ceremonies" she openly hated.
The governor of the
island, Felix, was a narrow-minded pagan who needed to have things his way. He
noticed Julia outside of the festival and felt she was "insulting the
gods." Eusebius informed Felix that Julia was a Christian and that despite
his authority over her, she would not renounce her religion. Eusebius explained
he could not bare parting with Julia because she was so diligent and faithful
in her work for him.
Felix would not accept
this. He offered Eusebius four of his best female slaves in exchange for Julia.
Eusebius replied, "No; all you are worth will not purchase her; for I
would freely lose the most valuable thing I have in the world rather than be
deprived of her."
Not content, Felix
prepared a banquet and waited until Eusebius became intoxicated and fell into a
deep sleep to make his next move.
Felix found Julia alone
and unprotected. He tried to get her to sacrifice to his gods. He told her he
would grant her freedom if she would obey. Julia refused to deny Christ.
"My freedom is to
serve Christ," she said, "whom I love every day in all the purity of
my soul."
Enraged by her response,
Felix had Julia struck in the face and her hair torn from her head. Still,
during her torture, Julia continued to confess her faith. Finally, he had her
hanged on a cross until she died.
Her body was carried off
by monks of the isle of Gorgon, but in 763, the King of Lombardy, Desiderius,
had her relics moved to Brescia, a city in the northern Italian region of
Lombardy where the memory of St. Julia is celebrated with great devotion.
St. Julia is often
depicted with the palm of martyrdom and the crucifix. She is the patron saint
of Corsica, Livorno, torture victims, and pathologies of the hand and the feet.
Her feast day is celebrated on May 23.
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=362
Gabriel von Max (1840–1915), Saint
Julia (also called „Crucified Martyress“), 1866, Galerie
Marold in Prague
May 23
St. Julia, Virgin and
Martyr
From her authentic acts
given by Ruinart in an appendix to his edition of the History of Victor
Vitensis, de Persec. Vandal.
Fifth Age.
SHE was a noble virgin at
Carthage, who, when that city was taken by Genseric in 439, was sold for a
slave to a pagan merchant of Syria. Under the most mortifying employments of
her station, by cheerfulness and patience she found, besides her sanctification,
a present happiness and comfort which the world could not have afforded. All
the time she was not employed in her master’s business was devoted to prayer
and reading books of piety. She fasted very rigorously every day but Sunday;
nor could all the entreaties of her master, who was charmed with her fidelity
and other virtues, nor the hardships of her situation, prevail with her to be
more tender of herself. The merchant thought proper to carry her with him in
one of his voyages to Gaul, where he imported the most valuable commodities of
the Levant. Having reached the northern part of Corsica, or that point now
called Capo-Corso, he cast anchor and went on shore to join the pagans of the
place in an idolatrous festival kept there at that time with the sacrifice of a
bull. Julia was left at some distance because she would not be defiled by the
superstitious ceremonies, which she openly reviled. Felix, the governor of the
island, who was a bigoted pagan, asked the merchant who this woman was who
dared to insult the gods. He informed him that she was a Christian, and that
all his authority over her was too weak to prevail with her to renounce her
religion; but that he found her so diligent and faithful he could not part with
her. The governor offered him four of his best female slaves in exchange for
her. But the merchant, whose name was Eusebius, replied: “No: all you are worth
will not purchase her; for I would freely lose the most valuable thing I have
in the world rather than be deprived of her.” However, the governor, whilst
Eusebius was drunk and asleep, took upon him to compel her to sacrifice to his
gods. He proffered to procure her liberty if she would comply. The saint made
answer that she was as free as she desired to be as long as she was allowed to
serve Jesus Christ; and whatever should happen, she would never purchase her
liberty by so abominable a crime. Felix thinking himself derided by her
undaunted and resolute air, in a transport of rage caused her to be struck on
the face, and the hair of her head to be torn off; and lastly, ordered her to
be hanged on a cross till she expired. Certain monks of the isle of Gorgon
(which is now called La Gorgona, and lies between Corsica and Leghorn) carried
off her body; but in 763, Desiderius, king of Lombardy, removed her relics to
Brescia, where her memory is celebrated with great devotion.
St. Julia, whether free
or a slave, whether in prosperity or in adversity, was equally fervent and
devout. She adored all the sweet designs of Providence; and far from complaining,
she never ceased to praise and thank God under all his holy appointments,
making them always the means of her virtue and sanctification. God, by an
admirable chain of events, raised her by her fidelity to the honour of the
saints, and to the dignity of a virgin and martyr.
Rev. Alban
Butler (1711–73). Volume V: May. The Lives of the Saints. 1866.
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/5/231.html
Statue
et tableau de sainte Julie de Corse dans l'église éponyme de Nonza.
Statue and painting of St. Julia of Corsica in the eponymous church
of Nonza
Статуя и картина с изображением мученичества святой Иулии Корсиканской в посвящённой ей
католической церкви города Нонца.
Photographie de Maxim Massalitin
Santa Giulia Martire
in Corsica
Etimologia: Giulia =
appartenente alla 'gens Julia', illustre famiglia romana, dal latino
Emblema: Palma,
giglio, croce.
Martirologio
Romano: Nell’isola di Corsica, commemorazione di santa Giulia, vergine e
martire
Di Santa Giulia si hanno scarne notizie storicamente attendibili. Ciò che di lei conosciamo ci proviene da una Passio, alquanto tarda, risalente probabilmente al VII secolo d.C., nella quale è narrato il suo martirio e dove il racconto s’intreccia con leggende edificanti e pie tradizioni.
Si narra che la nostra Santa fosse una nobile ragazza cartaginese del V sec. d. C. che, caduta in schiavitù, fu acquistata da un commerciante, un certo Eusebio, e condotta in Siria. Eusebio, sebbene pagano, teneva però in gran considerazione le doti umane e spirituali di Giulia, essendo lei una schiava dolce, sottomessa e devota, tanto da portarla con sé nei suoi viaggi.
In uno di questi, a causa di un naufragio, la nostra Santa giunse in Corsica. Qui tutti i naufraghi, compreso Eusebio, sacrificarono agli dei, per essere scampati alla morte. Tutti, tranne ovviamente Giulia, perché cristiana.
Il governatore del posto, Felice, uomo violento e crudele, vorrebbe acquistare la bella schiava, ma Eusebio rifiutò la pur allettante proposta, tenendo molto alla donna. Una sera, allora, Felice, approfittando dell’ubriachezza di Eusebio, si fece condurre dinanzi Giulia, offrendole la libertà qualora avesse sacrificato agli dei. La Santa rifiutò con una secca risposta, essendo, del resto, lei già libera servendo Gesù Cristo come non poteva mai esserlo servendo gli idoli pagani.
Felice, indignato, tentò in vari modi di far abiurare la giovane dalla propria fede. Tutti i suoi sforzi, ciononostante, si rivelarono inutili. Per questo, non esitò a ricorrere a violenze, facendola percuotere e flagellare. Da ultimo, ordinò che le fossero strappati i capelli e che, come il Maestro che lei seguiva, fosse crocifissa a due legni in forma di croce, e gettata in mare.
Avvertiti misteriosamente in sogno alcuni monaci della vicina isola di Gor-gona di quanto accaduto, questi avvistarono al largo la croce con il corpo della martire ancora inchiodate mani e piedi. Non solo. Attaccato alla croce vi era un cartiglio, scritto da mani angeliche, con il nome e la storia del martirio. Recuperato il corpo e trasportatolo nella loro isola, dopo averlo ripulito ed unto con aromi, lo deposero in un sepolcro.
Sin qui la Passio.
Alcuni studiosi ritengono, però, che in verità, Giulia, di origine cartaginese, fosse morta martire in una delle persecuzioni sotto Decio (250 circa d.C.) o Dio-cleziano (304 d.C.) e che, a seguito dell’invasione dell’Africa da parte dei Vandali di Genserico, di fede ariana, alcuni cristiani fuggirono, portando con loro le reliquie della martire, riparando in Corsica. Lì la Passio originaria fu arricchita di taluni particolari che fecero assomigliare sempre più il racconto del supplizio della giovane a quello della Passione del Signore (di qui il riferimento alla flagellazione, alla crocifissione, all’unzione del corpo, ecc.).
Sebbene la martire fosse morta in Corsica e fosse poi approdata presso altri lidi, lei non è stata dimenticata nell’isola francese prossima all’Italia, di cui è ancora patrona.
Nel 762 d.C. circa, la regina Ansa, moglie del re longobardo Desiderio, fece traslare le reliquie di S. Giulia a Brescia approdandole, dapprima, nei pressi dell’antico nucleo urbano dell’odierna città di Livorno dove, sin dall’VIII – IX se-colo, il culto della martire si è diffuso anche in questa parte della Toscana. A Bre-scia, probabilmente nel 763, papa Paolo I le consacrò una Chiesa.
Nel Palazzo dei Dogi a Venezia si conserva un famoso trittico, Il martirio di Santa Giulia di Corsica, di Hieronymus Bosch. La devozione alla Santa, umile e laboriosa, fedele imitatrice del suo Padrone Celeste fin nei particolari del supplizio, è legata alle piaghe che l’hanno contraddistinta. Per questo, è invocata nelle patologie delle mani e dei piedi.
Autore: Francesco Patruno
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/90282
L'église
Sainte-Julie de Nonza
Церковь
Святой Иулии в центре Нонцы.
Nonza,
Corsica by M. C. Escher. Cityscape rendition by Escher depicting houses and a
large, white building in center of image. The rendition has multiple gradual
perspective changes. Lithograph 1934. Cornelius
Van S. Roosevelt Collection, Catalogue Raisonné, Bool 1981, no. 247 ( https://www.nga.gov/collection/art-object-page.54117.html)
GIULIA, S.
Vergine, santa, martire corsa, le cui "passio" sono molto tardive. Le più antiche (sec. VII), la vogliono cartaginese, venduta come schiava dopo la presa della città da parte dei barbari. La nave sulla quale veniva trasferita si arenò a Capo Corso. Prelevata dalla nave, fu torturata e crocifissa in odio alla sua fede cristiana. Il Martirologio bresciano la ricorda così: «A Brescia nella propria chiesa di S. Giulia vergine e martire, la quale confitta sul patibolo della croce spirò nel Signore. Il suo corpo fu piamente trasportato dal re d'Italia Desiderio, per acconsentire ai voti della moglie Ansa e della figlia Angelberga, dall'isola Gorgona a Brescia, dove egli aveva consacrato quella figlia a Gesù Cristo». La notizia del Martirologio Romano è più breve: «Nella Corsica santa Giulia vergine che fu coronata col supplizio della croce». Secondo la Passio S. Juliae, composta da un monaco delle isole Capraia e Gorgona, nel sec. VIII, S. Giulia sarebbe nata a Cartagine in Africa da cospicua famiglia romana e cristiana, quando Cartagine era considerata la capitale civile e religiosa della provincia africana soggetta all'impero romano. Il 19 ottobre dell'anno 429 anche Cartagine fu presa e orrendamente saccheggiata dai barbari Vandali condotti dal loro re Genserico. Un testimonio contemporaneo, Vittore Vitense, narra nel suo libro "De Persecutione Vandalica", edito dal Padre Ruinart, le Angherie e le persecuzioni compiute dai barbari. A Giulia, ricca e avvenente fanciulla sui vent'anni toccò sorte poco lieta di passare come schiava nella casa di un ricco mercante della Siria di nome Eusebio, che la condusse con sé nei suoi viaggi d'Oriente. La forza cristiana e il candore di Giulia avrebbero soggiogato il padrone pagano che la rispettò. Navigando con le sue merci verso Marsiglia, Eusebio approdò nella Corsica e fermò il suo naviglio a Capo Corso mentre i pagani dell'isola stavano compiendo un sacrificio ai loro idoli sotto la presidenza di un capo fanatico e prepotente di nome Felice. Giulia rimase nella nave mentre Eusebio e i suoi partecipavano al rito superstizioso. Felice l'avrebbe voluta presente, e saputo che era una giovane cristiana, avvenente e casta, la fece prendere dai suoi satelliti per costringerla a intervenire e a partecipare al sacrificio. Giulia ricusò confessando apertamente la sua fede in Gesù Cristo, suo unico Dio crocifisso, fu presa per i capelli, percossa, schiaffeggiata, calpestata e minacciata di castigo mortale se non rinunziava alla sua religione. Dinnanzi alle minacce e ai tormenti rimase inflessibile la giovinetta, e Felice la condannò ad essere crocifissa come il suo Dio. Il corpo della giovane martire fu ignobilmente sepolto a Capo Corso. E certo le vicende del martirio di Giulia, ispirate probabilmente a un racconto di Teodoreto di Ciro, danno luogo a ogni sorta di dubbi. Già intorno alla circostanza della presa di Cartagine, gli storici sono divisi prospettando due diverse soluzioni: gli uni proponendo l'occupazione da parte dei Persiani nell'anno 616, gli altri invece sostenendo - e certo con più validi argomenti - la più celebre conquista da parte dei Vandali nel 439. Infondate risultano pure le circostanze del martirio in Corsica, tenuto conto degli usi particolari di tempo e di luogo. Il Lanzoni propende a credere che anche per Giulia, come per altri martiri delle prime persecuzioni, sia sorto uno scambio, nella tradizione popolare, tra la persona e le reliquie. In questo caso la santa, probabilmente africana, avrebbe subito il martirio a Cartagine, durante le maggiori persecuzioni, e soltanto le sue reliquie sarebbero giunte in Corsica, dopo il 439, ad opera di profughi della persecuzione vandalica. Si tratterebbe allora della stessa Giulia le cui reliquie già si veneravano a Cartagine, assieme a quelle di S. Florenzio. A meno che si voglia ancora pensare a un'antica martire della Corsica, uccisa nell'era delle persecuzioni, e poi trasformata dalla tradizione popolare in una martire del V secolo. Comunque, le reliquie di Giulia, già trasferite dalla Corsica nell'isola Gorgona, passarono a Brescia nel 763, e vi trovarono la loro prima sistemazione nella chiesa di S. Salvatore, fatta erigere presso l'omonimo monastero di Benedettine, dal re Desiderio e dalla regina Ansa, e consacrata da Paolo I in quel medesimo anno. Un'altra ipotesi di Giulio Bettini è che il culto della martire S. Giulia a Livorno si debba «all'influsso religioso dei mercanti siri, largamente esteso in quelle zone mediterranee che subivano la loro supremazia commerciale nel secolo V». Dal Porto Pisano (l'attuale Livorno, dove S. Giulia è patrona della diocesi) il culto si sarebbe diffuso nei monasteri delle isole Capraia e Gorgona, dove la leggenda del martirio subisce rimaneggiamenti, e quindi a Brescia nel sec. VIII per il trasporto delle reliquie nel monastero femminile di S. Salvatore, chiamato poi di S. Giulia. È più ovvio supporre che il culto si sia diffuso da Brescia tanto in Corsica come in Toscana per influsso del nostro monastero sulle sue proprietà fondiarie di quelle regioni. Quando poi, sul finire del 1500, accanto alla chiesa di S. Salvatore venne costruita quella di S. Giulia (ora sede del Museo dell'Età Cristiana), le reliquie della santa furono sistemate sotto l'altar maggiore del nuovo tempio (17 dicembre 1600). Avvenuta, con la Rivoluzione del 1797, la soppressione del monastero di S. Giulia (titolo subentrato a quello di S. Salvatore verso il XII sec.), le reliquie della santa furono accolte nella vicina chiesa di S. Pietro in Oliveto, e più tardi - ma dopo altre peregrinazioni - nella chiesa ancor più vicina del Corpo di Cristo, ormai annessa al seminario diocesano. Di qui le reliquie passarono nel 1957 nel nuovo seminario di Brescia, intitolato a Maria Immacolata. Dal maggio 1969 sono nella chiesa di S.Giulia, al villaggio Prealpino.
La diffusione del culto è
legata soprattutto all'importanza grandissima, goduta per vari secoli, dal
suddetto monastero bresciano, continuamente arricchito di privilegi e anche di
possessi in ogni parte d'Italia. Centri particolari di tale culto, oltre
all'area bresciana, devono essere considerate la Corsica e la città di Livorno,
che riconoscono nella santa la loro patrona. La festa venne fissata al 22
maggio. Il culto di S. Giulia è molto esteso in tutta Italia. Livorno la onora
come patrona della città e diocesi; Torino ha una chiesa parrocchiale ad essa
dedicata, numerose chiese della Liguria, della Toscana, dell'Emilia e della
Lombardia sono ad essa dedicate, riflessi permanenti della storia millenaria
del nostro monastero, regale e imperiale, che portò nei suoi possedimenti
rurali il culto di Santa Giulia come sigillo della sua influenza e autorità.
Anche fra noi il culto di S. Giulia è un ricordo del suo monastero e di alcune
proprietà di esso, come S. Giulia di Roncadelle, di Paitone, di Piancamuno, di
Pontagna, di Costorio, di Concesio, di Terzano e del Villaggio Prealpino
(1960), come a Bonate sul bergamasco, a Cicognara e Alfiano sul cremonese, a
Migliarina sul modenese, antiche corti rurali fra le molte che il monastero
possedeva in tutta l'alta e media Italia per donazioni di imperatori e di re,
di principi e di pii benefattori, ricordati dalle suore Benedettine nelle loro
preghiere e nei libri della loro liturgia.
SOURCE : http://www.enciclopediabresciana.it/enciclopedia/index.php?title=GIULIA,_S.
Ambito
pisano, Santa Giulia e storie della sua vita (fine XIII -
inizio XIV secolo), tempera su tavola; Livorno, Museo di Santa Giulia
Santa Julia de Córcega
Biografía
Julia de Córcega,
Santa. ¿Córcega (Francia)?, s. iv – Mérida (Badajoz), s. iv. Mártir y
santa.
En el Martirologio
romano aparecen dos santas mártires y vírgenes con el nombre de Julia. La
lusitana en Ulyssipone, según consta por los hallazgos de la “inscripción de la
Morera” (Badajoz) que data del siglo v, por tanto, anterior al epternacense,
cambia la hipótesis propuesta por Fiorentini y Du Sollier, puesto que se trata
de “Santa Julia” de Lisboa acompañada de dos santos lisboetas, “Verísimo y
Máximo”.
La más conocida, santa
Julia, nacida en África, fue vendida como esclava por los bárbaros en el siglo
iv y sufrió el martirio por no querer ofrecer incienso a los dioses. Según el
relato de los monjes, una reliquia pasó a Córcega y, desde entonces, se le identifica
como cartaginense.
Prudencio no menciona a
la supuesta compañera, Julia. Aparece por primera vez en las actas
“eulalienses” del siglo vii y sigue en toda la literatura que se inspira en
aquéllas. Se cree que su cuerpo yace en la catedral de Elnón, en Francia.
La opinión de los
historiadores está dividida. Algunos mantienen el influjo de las “passio” de
África en Hispania. Probablemente se deba al deseo de los cristianos
emeritenses de magnificar el martirio de Eulalia y, por ello, ponen en torno a
ella un coro de mártires menos importantes, pero coro de mártires, al fin y al
cabo. Esta relación con el norte de África recuerda el problema de los
apóstatas “libellatici” del siglo iii, cuando se recurre a san Cipriano para
solucionarlo por su autoridad episcopal. En los martirologios antiguos, unas
veces aparecen al mismo tiempo en sitios diferentes Eulalia y Julia, y otras
no, por tanto, no hay una mala lectura, sino un influjo norteafricano de Julia
de Córcega, como sostienen Flórez y Sánchez Salor.
Otros historiadores se
apoyan en el Martirologium Hyeronimianum, cuando se menciona: “Et in
Spanis Eulalie virginis”. Esta mención pasó al manuscrito epternacense,
modificada: “Et in Spanis Juliae virginis”. De aquí pasa a los martirologios de
Beda, Adón, Ursuardo y a todos los hagiógrafos, aceptándose como nombre de
nueva santa para Mérida. Parece ser un error del copista, explicable por una
confusión típica en la escritura visigótica, la confusión de la l con
la i mayúscula y de la a con la u. El copista suprimió
el diptongo eu y cambió la l por la i y la a por
la u (Eulalia > Julia). Por eso, en los calendarios españoles no
aparece Julia hasta después del Martirologio de Beda.
Su memoria festiva, recogida en los libros litúrgicos de la iglesia local de Elnón, en Francia, es el 10 de diciembre.
Bibl.: B. Moreno de
Vargas, Historia de la Ciudad de Mérida, 1633 (3.ª ed., Mérida, 1981,
pág. 195); E. Flórez, España Sagrada, vol. XIII, Madrid, Antonio
Marín, 1756, págs. 299-301 (“Padres Latinos”, 124, págs. 787-788); A. Camacho
Macías, La antigua sede metropolitana de Mérida, Roma, 1965, fols.
53-55; Martyrologium Romanum. Ex decreto Sacrosancti Oecumenici Concilii
Vaticani II instauratum auctoritate Ioannis Pauli II promulgatum, Vaticano,
Editio Typica Roama, 2001, pág. 281.
SOURCE : https://dbe.rah.es/biografias/56678/santa-julia-de-corcega
Chiesa di Santa Giulia-Torino, Piazza Santa Giulia, 7bis, 10022 Torino TO, Italie
Chiesa
di Santa Giulia-Torino, Piazza Santa Giulia, 7bis, 10022 Torino TO, Italie
Voir aussi : http://stajulia.org/life.html
https://www.santagiulia.info/leggenda/sainte_julie_de_nonza.htm
https://www.santagiulia.info/documenti/Santa_Giulia_VM_ebook.pdf