jeudi 23 mai 2013

Sainte JULIE de CORSE, vierge et martyre



Sainte Julie

Vierge et martyre en Corse (date ?)

IVe ou Ve siècle selon les sources...

A Nonza, on note qu'elle a été martyrisée en 303.

Patronne de la Corse avec sainte Dévote, elle est l'une de ces jeunes carthaginoises qu'un marchand d'esclaves allait vendre en Gaule. Elle fut volée dans un port de Corse, comme une vulgaire marchandise, où le bateau relâchait. Elle demeura dans l'île, mais fidèle à sa foi, elle refusa de sacrifier aux divinités païennes. Pour cela, elle fut crucifiée. Mais d'autres récits l'accompagnent de belles légendes.

Vierge et martyre: un document remontant au Ve siècle évoque sa passion et le Martyrologe romain ajoute: "... en Corse, Sainte Julie, Vierge, qui, par le supplice de la Croix, obtint la couronne de la Gloire". Chrétienne d'origine carthaginoise, vendue comme esclave, le navire qui la transportait aurait échoué à Nonza, dans le Cap Corse. C'est là qu'en haine de la foi, elle aurait été torturée et crucifiée. C'est là qu'elle fut toujours vénérée avec ferveur. (saints en Corse - diocèse d'Ajaccio

En Corse, commémoraison de sainte Julie, vierge et martyre.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1199/Sainte-Julie.html

Giovanni Maria Morandi (attr.), Martirio di Santa Giulia, Chiesa di Santa Giulia a Livorno


SAINTE JULIE VIERGE ET MARTYRE EN CORSE

22 mai

Vierge et Martyre

En Corse, Sainte Julie, Vierge, par le supplice de la Croix, obtint la couronne de la Gloire. Chrétienne d’origine carthaginoise, vendue comme esclave, le navire qui la transportait aurait échoué à Nonza, dans le Cap Corse. C’est là qu’en haine de la foi, elle aurait été torturée et crucifiée en 303, mais cette date est incertaine. Elle fut toujours vénérée avec ferveur.

Vendue comme esclave

A l'époque où Carthage fut prise d'assaut, Sainte Julie fut achetée par un nommé Eusèbe. Son maître: quoique païen, admirait le courage qu'elle déployait dans l'accomplissement de son service. Dès que, ses occupations terminées, on lui permettait de se reposer, elle vaquait à la lecture ou s'adonnait à l'oraison. Mue par l'amour de Dieu, elle exténuait son corps par la privation de nourriture, et son maître ne put jamais obtenir qu'elle relâchât son jeûne un seul jour, sauf le dimanche de la Résurrection.

Torturée et crucifiée

Alors que le navire de son maitre était au port de Capo Corso, et que celui-ci avait assisté à une fête païenne, il fut endormi par les païens qui en profitèrent pour s’emparer de Sainte Julie, restée sur le navire. Celle-ci refusa de renier le Christ : «Ma liberté c'est de servir le Christ, que j'adore chaque jour dans toute la pureté de mon âme». Julie fut torturée, puis flagellée. Mais, au milieu de ces tourments, la sainte ne faisait que confesser sa foi avec plus d'ardeur : «Je confesse, criait-elle, Celui qui par amour pour moi a enduré le supplice de la flagellation. Car si mon Seigneur a été couronné d'épines à cause de moi, et a été suspendu à l'arbre de la croix, pourquoi refuserais-je de me laisser tirer les cheveux pour la confession de ma foi, afin de mériter de cueillir la palme du martyre ?». Elle mourut crucifiée.

SOURCE : https://www.vaticannews.va/fr/saint-du-jour/05/22/sainte-julie-vierge-et-martyre-en-corse.html

Martyrdom of Julia of Corsica by Floriano Ferramola in the Museo di Santa Giulia in Brescia.

Martirio di Santa Giulia di Floriano Ferramola nella Chiesa di Santa Maria in Solario nel Museo di Santa Giulia Brescia.


Sainte Julie

Sainte patrone de la Corse (5ème s.)

L’Eglise célèbre le 22 mai, la fête de l’illustre martyre corse santa Ghjulia (sainte Julie) qui partage avec santa Divota le patronage de la Corse.

Comme toujours lorsqu’il s’agit des saints des premiers siècles, la vie de sainte Julie divise les hagiographes.

La version des Bollandistes fut adoptée par le propre des offices du diocèse d’Aiacciu, mais elle n’est pas sans contradictions : sainte Julie, selon eux, serait issue d’une noble famille de Carthage. En l’an 439, les Vandales, sous la conduite de Genséric, soumirent toute la population de la ville. Julie devint l’esclave d’un négociant natif de Syrie appelé Eusèbe. La jeune chrétienne se soumit à son maître, effectuant les tâches ménagères qui lui étaient confiées avec un zèle extrême et un dévouement sans égal. Lorsque Eusèbe s’embarqua pour la Gaule où l’entraînait son commerce, il ne voulut se séparer de sa servante et l’emmena avec lui. Leur bateau fit escale en Corse. Ils débarquèrent près de Nonza où précisément ce jour-là, on célébrait les dieux et l’on s’apprêtait à faire le sacrifice d’un taureau.

Eusèbe, le maître de sainte Julie, se joignit donc aux habitants de Nonza qui célébraient la fête des dieux païens. Julie, elle, se tint à l’écart sans cacher néanmoins sa réprobation. Très vite, le gouverneur de la région en fut averti et demanda à Eusèbe qu’il lui livrât cette jeune chrétienne. Eusèbe tenait à sa dévouée servante et ne voulut à aucun prix la lui donner. Félix, le gouverneur, invita donc Eusèbe à partager son repas et l’enivra. Lorsque le marchand fut profondément endormi, il se fit apporter la jeune chrétienne et lui demanda de sacrifier aux dieux.

La réponse hardie de sainte Julie signa son arrêt de mort. On lui frappa le visage jusqu’au sang, on la traîna par les cheveux, on la fouetta avec barbarie. Enfin, on la fit attacher à une croix sur laquelle elle mourut comme le Christ qu’elle avait servi pendant sa courte existence. On dit alors qu’une colombe s’échappa de sa bouche, symbole d’Innocence et de sainteté. Des religieux de l’Île de Gorgone (ou Marguerite) vinrent chercher son corps et le placèrent à l’abri dans leur monastère. Plus tard, ses ossements transportés à Brescia, sainte Julie fut vénérée dans toute l’Italie septentrionale.

La seconde version de la vie de santa Ghjulia paraît plus vraisemblable ; de nombreux chroniqueurs tels que Vitale, Colonna ou Fra Paolo Olivese, l’ont soutenue. Santa Ghjulia serait en effet native de Nonza, et contemporaine de santa Divota. Elle aurait donc été persécutée sous le règne de Dioclétien, au tout début du IVéme siècle. Parce qu’elle refusait de sacrifier aux dieux, les Romains la torturèrent de multiples manières. Parmi ces supplices, il en est un qui resta légendaire : ses bourreaux lui coupèrent les seins et les jetèrent contre les rochers, en contrebas de la ville de Nonza ; deux fontaines jaillirent aussitôt de la roche. Le miracle ne fit qu’exaspérer la rage de ses bourreaux qui l’attachèrent à un figuier et la laissèrent mourir dans la souffrance. Lorsqu’elle rendit l’âme, une colombe s’échappa de sa bouche.

Les Nunzichi (habitants de Nonza) rendirent dès lors un culte fervent à leur sainte martyre. La Fontaine des Mamelles, qui ne s’est jamais tarie, attira très tôt une foule de pèlerins, venus de la Corse entière. Ses eaux miraculeuses opérèrent de nombreuses guérisons.

Autrefois, les femmes qui invoquaient la sainte contre le tarissement du lait maternel se rendaient en pèlerinage à Nonza, pieds nus. Aujourd’hui, chaque année encore, la fête de santa Ghjulia, patronne des Nunzichi mais aussi de tout le peuple ; corse, fait l’objet d’une très belle cérémonie. Sainte Julie fut proclamée patronne de la Corse (avec sainte Dévote) par un décret de la Sacrée Congrégation des Rites du 5 août 1809.

SOURCE : http://viechretienne.catholique.org/saints/1577-sainte-julie


Sainte Julie

On sait peu de chose sur cette sainte; ce que l'on sait d'elle est dû en grande partie à des traditions tardives et incertaines. Issue selon certains d'une noble famille chrétienne de Carthage, pour d'autres de Corse (vers le Ve ou le VIe siècle), Julie aurait été vendue comme esclave par les conquérants vandales à un marchand syrien. Le navire qui la conduisait en Gaule fit une escale en Corse. Comme Julie refusait d'y participer à une fête païenne en sacrifiant aux dieux, elle fut clouée à une croix. Ses reliques sont l'objet d'un pèlerinage à Nonza, sur le Cap Corse. Elle est la patronne de la Corse.

Fête : 22 mai.

SOURCE : http://www.unitep-em.org/HistoriqueSTJ.html


Sainte Ghjulia (Julie)

Martyre

Patronne de la Corse

(Ve s.)

L'Église célèbre le 22 mai, la fête de l'illustre martyre corse sainte Ghjulia (sainte Julie) qui partage avec sainte Devota le patronage de la Corse. Comme toujours lorsqu'il s'agit des saints des premiers siècles, la vie de sainte Julie divise les hagiographes.

La version des Bollandistes fut adoptée par le propre des offices du diocèse d'Aiacciu, mais elle n'est pas sans contradictions : sainte Julie, selon eux, serait issue d'une noble famille de Carthage. En l'an 439, les Vandales, sous la conduite de Genséric, soumirent toute la population de la ville.

Julie devint l'esclave d'un négociant natif de Syrie appelé Eusèbe. La jeune chrétienne se soumit à son maître, effectuant les tâches ménagères qui lui étaient confiées avec un zèle extrême et un dévouement sans égal.

Lorsqu’Eusèbe s'embarqua pour la Gaule où l'entraînait son commerce, il ne voulut se séparer de sa servante et l'emmena avec lui. Leur bateau fit escale en Corse. Ils débarquèrent près de Nonza où précisément ce jour-là, on célébrait les dieux et l'on s'apprêtait à faire le sacrifice d'un taureau. Eusèbe, le maître de sainte Julie, se joignit donc aux habitants de Nonza qui célébraient la fête des dieux païens. Julie, elle, se tint à l'écart sans cacher néanmoins sa réprobation. Très vite, le gouverneur de la région en fut averti et demanda à Eusèbe qu'il lui livrât cette jeune chrétienne. Eusèbe tenait à sa dévouée servante et ne voulut à aucun prix la lui donner. Félix, le gouverneur, invita donc Eusèbe à partager son repas et l'enivra. Lorsque le marchand fut profondément endormi, il se fit apporter la jeune chrétienne et lui demanda de sacrifier aux dieux. La réponse hardie de sainte Julie signa son arrêt de mort. On lui frappa le visage jusqu'au sang, on la traîna par les cheveux, on la fouetta avec barbarie. Enfin, on la fit attacher à une croix sur laquelle elle mourut comme le Christ qu'elle avait servi pendant sa courte existence. On dit alors qu'une colombe s'échappa de sa bouche, symbole d'Innocence et de sainteté. Des religieux de l'Île de Gorgone (ou Marguerite) vinrent chercher son corps et le placèrent à l'abri dans leur monastère.

Plus tard, ses ossements furent transportés à Brescia et sainte Julie fut vénérée dans toute l'Italie septentrionale.

La seconde version de la vie de santa Ghjulia paraît plus vraisemblable ; de nombreux chroniqueurs tels que Vitale, Colonna ou Fra Paolo Olivese, l'ont soutenue.

Santa Ghjulia serait en effet native de Nonza, et contemporaine de santa Divota. Elle aurait donc été persécutée sous le règne de Dioclétien, au tout début du IVème siècle. Parce qu'elle refusait de sacrifier aux dieux, les Romains la torturèrent de multiples manières. Parmi ces supplices, il en est un qui resta légendaire : ses bourreaux lui coupèrent les seins et les jetèrent contre les rochers, en contrebas de la ville de Nonza ; deux fontaines jaillirent aussitôt de la roche. Le miracle ne fit qu'exaspérer la rage de ses bourreaux qui l'attachèrent à un figuier et la laissèrent mourir dans la souffrance. Lorsqu'elle rendit l'âme, une colombe s'échappa de sa bouche.

Les Nunzichi (habitants de Nonza) rendirent dès lors un culte fervent à leur sainte martyre. La Fontaine des Mamelles, qui ne s'est jamais tarie, attira très tôt une foule de pèlerins, venus de la Corse entière. Ses eaux miraculeuses opérèrent de nombreuses guérisons.

Autrefois, les femmes qui invoquaient la sainte contre le tarissement du lait maternel se rendaient en pèlerinage à Nonza, pieds nus. Aujourd'hui, chaque année encore, la fête de santa Ghjulia, patronne des Nunzichi mais aussi de tout le peuple corse, fait l'objet d'une très belle cérémonie.

Sainte Julie fut proclamée patronne de la Corse (avec sainte Dévote) par un décret de la Sacrée Congrégation des Rites du 5 août 1809.

SOURCE : http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&id=4254&fd=0

Chiesa di Santa Giulia a Costorio (Concesio)


Sainte Julie

Patronne de la Corse

Fête saint : 22 Mai

Date : Ve siècle

Hagiographie

Sainte Julie naquit à Carthage d’une des meilleures familles de cette ville. À la prise de cette ville par Genséric, en 439, elle fut vendue comme esclave à un marchand de Syrie, qui se nommait Eusèbe et était païen. Elle souffrit les peines attachées à la servitude avec beaucoup de patience et de résignation ; elle en vint même jusqu’à chérir son état et à le préférer à tout autre pour l’amour de Jésus-Christ. Sa vertu la rendit chère à son maître, qui la fit embarquer avec lui dans un voyage qu’il fit en Gaule. Le vaisseau aborda dans l’île de Corse au moment où l’on célébrait une fête en l’honneur des dieux du pays. Eusèbe se joignit aux habitants ; mais Julie se tint à l’écart, pour ne point participer à la cérémonie. Elle ne put même s’empêcher de déplorer hautement l’impiété et l’extravagance des idolâtres. Félix, gouverneur de l’île, en fut bientôt instruit, et demanda au marchand quelle était cette femme qui osait parler ainsi contre les dieux. Eu­sèbe lui dit que c’était une chrétienne qu’il n’avait jamais pu déterminer à changer de religion ; qu’au reste il la trouvait très fidèle et très exacte à son devoir, et que jamais, il ne prendrait sur lui de la renvoyer. En vain, Félix lui offrit des échanges avantageux « Tout votre bien, répondait le marchand, ne suffirait pas pour payer ce qu’elle vaut ».  Félix, irrité, s’avisa de faire enivrer le marchand, et, pendant qu’il était endormi, n’ayant pu venir à bout de faire apostasier Julie, il la fit pendre à un gibet, où elle expira.

Pensée

Que la pensée de Dieu est loin de la pensée des hommes! La peine en cette vie s’attache aux pas de la vertu ; la prospérité semble sourire aux méchants ; mais cette peine est une faveur, et cette prospérité un fléau !…

Pratique

Adorez les desseins de la Providence, et, au lieu de vous plaindre des malheurs qui vous arrivent, regardez-les comme des épreuves que Dieu vous envoie, et mettez-les à profit pour votre sanctification.

Priez

Pour les âmes rudement éprouvées.

Sainte Julie, patronne de la Corse

Après son illustre martyre, des anges avertirent des religieux qui demeuraient en l’île de Gorgone ou Marguerite, de transporter le corps de sainte Julie en Corse, pour en enlever son précieux corps. Ils montèrent aussitôt sur mer, arrivèrent à l’île qui leur avait été marquée ; et, ayant encore trouvé ce corps pendu à la croix, ils le détachèrent et l’apportèrent à leur monastère. Mais, dans la suite du temps, Arize ou Arse, femme de Didier, roi des Lombards, fit bâtir dans Brescia, ville d’Italie, une église magnifique, où elle fit transfé­rer ses ossements (766). La Corse a aujourd’hui pour patronne l’illustre patricienne de Carthage. Elle est encore particulièrement honorée à Brescia et à Bergame dans l’Italie septentrionale.

Telle est l’histoire abrégée de cette Illustre Martyre, d’après ses Actes, publiés par Dom Ruinart. Les exemples de sa fidélité, de sa chasteté et de son courage invincible à supporter les tourments pour la cause de la foi, doivent servir d’une grande instruction à toutes les servantes chrétiennes.

Quels sont les attributs de sainte Julie ?

La colombe qui sort de sa bouche et prend son vol vers le ciel pour indi­quer le départ de son âme, le crucifix qu’on lui met en main ou la croix à laquelle elle est attachée, pour signifier son supplice, sont les attributs de sainte Julie dans les arts.

Oraison

O Dieu, qui, entre les effets merveilleux de votre puissance, avez accordé la couronne du martyre au sexe même le plus faible : faites que, célébrant le triomphe de la bienheureuse Julie, vierge et martyre, nous profitions de ses exemples pour marcher dans la voie qui conduit à vous. Nous vous en prions par Jésus-Christ N.-S. Ainsi soit-il.

Ce n’est point la condition qui fait l’homme, mais la manière dont il fait honneur à son état. 1° Tel est dans une position très inférieure, et se trouve recommandable par ses belles qualités, son bon cœur, la droiture de son esprit et de sa volonté ; 2° tel autre est dans une position élevée, et n’inspire que du mépris par son égoïsme, sa duplicité et sa nullité, si ce n’est pas par sa malice.

SOURCE : https://www.laviedessaints.com/sainte-julie/


Après la prise de Carthage en 439 Julie aurait été vendue comme esclave à un marchand syrien Eusèbe. Ce dernier parti livrer des marchandises précieuses en Gaule et s'arrêta dans le cap à Nonza. Les habitants du lieu participaient à une fête païenne. Eusèbe et sa suite voulurent se joindre aux festivité, mais ils laissèrent la jeune fille qui était chrétienne à bord du navire. On avertie un notable du lieu Félix Saxo qu'une esclave qui se moquait des dieux était restée à bord. Eusèbe refusa de la livrer, mais profitant que ce dernier s'était enivré au cours des libations, les païens s'emparèrent de la jeune fille. Ils essayèrent de lui faire renier sa foi. Devant son refus elle subit un certain nombre de tourments, soufflets, flagellation, crucifixion, pour finir on lui coupa les seins. En les jetant à terre deux sources miraculeuses apparurent. Des anges annoncèrent le martyre de la jeune fille aux moines de l'île de la Gorgone qui vinrent en Corse, descendirent le corps de la croix et l'emportèrent avec eux pour l'ensevelir.

SOURCE : http://histoire.du.nebbiu.pagesperso-orange.fr/lucie.htm


PRIÈRE A SAINTE JULIE, VIERGE ET MARTYRE & PATRONNE DE LA CORSE

Sainte martyre Julie disciple du Christ notre Dieu* Toi qui fus la Vierge Sage attendant l'Epoux sans discontinuer* Toi qui tins ta lampe allumée avec l'huile des vertus et la flamme du zèle pour le Royaume* Prie pour nous le Christ afin qu'Il nous enseigne par ta vie sainte* A renoncer aux illusions du monde* A ne contempler que les richesses d'En-Haut dans les trésors que nous donne l'Eglise* Et à mettre nos pas dans les saintes empreintes de tes pas* Afin que nous parvenions nous aussi au Royaume sans fin* Du Père du Fils et du Saint Esprit * Amen!

TROPAIRE A SAINTE JULIE (Ton 1)

Ta Martyre Julie Seigneur par son combat* A résisté à tous les assauts des tyrans* Avec audace elle a affronté l'impiété * Et brisé par sa foi l'arrogance des démons* Imitant la protomartyre de la Corse* Elle a versé son sang pour le Christ* Par ses prières ô Dieu sauve nos âmes*

KONDAKION A SAINTE JULIE (Ton 1)

Sainte Julie tu fus comme une Vierge Sage* Attendant l'Epoux dans la longue nuit de la vie* Ta lampe brillait toujours par l'éclat de tes vertus* Et par le zèle de ton ascèse tu veillas jusques au temps béni* Où le Christ vint te rencontrer sur la Croix* Et te conduire au Royaume des Cieux* Prie-Le de nous accorder le salut de nos âmes*

Acathiste à Sainte Julie

composé pour la gloire du Dieu Trine

et de Sa Sainte Eglise

par Claude Lopez-Ginisty

ACATHISTE À SAINTE JULIE

PATRONNE DE LA CORSE.

Kondakion 1

Indomptable martyre Julie à toi nos chants de louange* De Carthage à la Corse tu répandis le parfum de tes vertus* Et le Dieu Très-Haut t'accorda la couronne d'immortalité* Pour que nous puissions t'acclamer:

Réjouis-toi Sainte Martyre Julie imitatrice le Christ jusques à la Croix!

Ikos 1

Comme un ange venu des cieux tu naquis à Carthage* Où dès ton jeune âge tu manifestas la sagesse des disciples véritables* Le Maître de toutes choses vint à nous sous la forme d'un esclave* Et bien que de noble lignée tu fus aussi mise en esclavage* Et nous te célébrons ainsi:

Réjouis-toi Ancelle suave du Très-Haut

Réjouis-toi Esclave docile du seul Maître des cieux

Réjouis-toi Vierge sage dès l'enfance

Réjouis-toi Oblation parfaite sur l'Autel divin

Réjouis-toi Disciple impeccable de l'Ami des hommes

Réjouis-toi Reflet sacré de Ses Commandements

Réjouis-toi Sainte Martyre Julie imitatrice le Christ jusques à la Croix!

Kondakion 2

La pureté de ta foi et le respect des enseignements divins du Christ* Te firent accepter avec humilité cet abaissement * Esclave d'un maître cruel tu le servis fidèlement* Remerciant Dieu pour cette épreuve et clamant vers Lui: Alléluia!

Ikos 2

T'acquittant de tes tâches d'esclave sans murmurer* Tu n'oublias jamais que ton seul maître était le Christ* Tu marchas sur cette terre les yeux de l'âme sans cesse tournés vers les cieux* Et nous te chantons:

Réjouis-toi qui portas le joug léger du Seigneur

Réjouis-toi qui cheminas sur les chemins du Ciel

Réjouis-toi qui t'abritas simplement dans la Parole

Réjouis-toi qui méprisas les richesses du monde

Réjouis-toi qui fus une prière par ta vie-même

Réjouis-toi qui reçus l'obéissance comme une grâce

Réjouis-toi Sainte Martyre Julie imitatrice le Christ jusques à la Croix!

Kondakion 3

La puissance du Très-Haut se manifesta en toi* Epuisée par les rudes travaux de la captivité* Tu continuas à pratiquer le jeûne l'ascèse et l'oraison* Esclave de jour sur cette terre d'Afrique* Tu rejoignais la nuit par tes prières le Royaume des cieux* Où l'assemblée des saints chante vers Dieu: Alléluia!

Ikos 3

Portant Dieu dans ton souffle et dans tes actes* Holocauste de prières agréables à Dieu* Tu fortifias par ton exemple saint tes compagnons d'infortune* Emerveillés par ta constance dans la foi avec eux nous nous écrions:

Réjouis-toi Prière incessante dans les vicissitudes du monde

Réjouis-toi Oraison comme une lumière dans les ténèbres

Réjouis-toi Dévotion ineffable transfigurant les épreuves

Réjouis-toi Recueillement efficace dans le tumulte du siècle

Réjouis-toi Psalmodie magnifiant les actes les plus humbles

Réjouis-toi Encens propitiatoire s'élevant vers Dieu

Réjouis-toi Sainte Martyre Julie imitatrice le Christ jusques à la Croix!

Kondakion 4

Eusèbe ton maître terrestre t'emmena avec lui vers la Gaule* S'arrêtant en chemin il fit escale sur un rivage de la Corse* Dont les habitants étaient encore sous le joug du paganisme* Tu foulas le sol de cette terre de ton martyre en chantant à Dieu: Alléluia!

Ikos 4

Ton esprit chaste fortifié par l'ascèse et le combat spirituel* Ne se troubla point dans cet exil nouveau * Car tu étais unie sans discontinuer à Ton Epoux céleste par la prière* Tu tournais ton regard vers la Vie essentielle en l'Esprit * Et nous admirant ton combat spirituel te clamons:

Réjouis-toi Rempart inexpugnable de la foi

Réjouis-toi Sainte acceptation de la volonté de Dieu

Réjouis-toi Douce certitude de la vie à venir

Réjouis-toi Modèle parfait des disciples dans l'épreuve

Réjouis-toi Beauté ineffable de l'abandon au Christ

Réjouis-toi Tour inébranlable de l'Esprit

Réjouis-toi Sainte Martyre Julie imitatrice le Christ jusques à la Croix!

Kondakion 5

Tu fus alors confrontée aux ténèbres sanglantes de la superstition* Eusèbe se joignit aux habitants de la Corse* Pour sacrifier un taureau à leurs dieux illusoires* Te tenant à l'écart de ces abominations* Tu remercias le Ciel de connaître le Vrai Dieu vers Qui tu t'écrias: Alléluia!

Ikos 5

Tu ne participas point aux cérémonies blasphématoires des païens* Tu tins fermement ton esprit en Dieu* Mais ton zèle pour le Christ et la Vérité* Te firent blâmer à haute voix l'impiété des adorateurs des ténèbres* Emerveillés par ton courage nous nous écrions:

Réjouis-toi Héraut indomptable du Christ

Réjouis-toi Courage insigne des confesseurs

Réjouis-toi Proclamation hardie de la Vérité

Réjouis-toi Réfutation courageuse de l'erreur

Réjouis-toi Affermissement de la foi des tièdes

Réjouis-toi Affirmation farouche de la suprématie du Royaume

Réjouis-toi Sainte Martyre Julie imitatrice le Christ jusques à la Croix!

Kondakion 6

Par ton attitude courageuse tu exposas l'erreur des païens* Tu fis montre de hardiesse en niant leurs mystères* Et par ta voix le Christ fut annoncé à la face des démons incapables de psalmodier: Alléluia!

Ikos 6

Tu projetas en Corse la Lumière de la Vérité* Tu dissipas les ténèbres de l'erreur* La puissance des faux-dieux fut réduite à néant par ta seule voix* Admirant ton indicible force nous te disons:

Réjouis-toi par qui le Christ est annoncé aux païens

Réjouis-toi par qui la voie de la vie est montrée aux incrédules

Réjouis-toi par qui se manifeste le pouvoir de l'ascèse

Réjouis-toi par qui s'entrouvrent les Cieux

Réjouis-toi par qui le monde se révèle méprisable

Réjouis-toi par qui nous apprenons les Vraies Richesses

Réjouis-toi Sainte Martyre Julie imitatrice le Christ jusques à la Croix!

Kondakion 7

Félix gouverneur de l'île ayant appris tes propos* Etonné par le courage de ta jeunesse s'entretint avec ton maître* Ayant appris que tu étais chrétienne* Et que jamais tu ne voulus abjurer ta foi* Il fut jaloux de ta sagesse ineffable et voulut te ravir à ce Dieu vers qui nous chantons: Alléluia!

Ikos 7

Félix voulut alors te posséder* Toi qui n'appartenais qu'au Dieu vivant* Il proposa de t'acheter à ton maître terrestre* Toi qui ne connus pour Maître que le Christ* Il offrit quatre esclaves en échange de toi* Mais Eusèbe refusa disant que toutes les richesses ne pourraient suffire tant tu lui étais précieuse* Emerveillés nous te disons:

Réjouis-toi qui fus précieuse surtout aux yeux du Père Céleste

Réjouis-toi qui te montras digne de Son amour paternel

Réjouis-toi qui ne voulus que le Christ pour Epoux

Réjouis-toi qui Lui fus fidèle jusques à la fin

Réjouis-toi qui reçus l'Esprit en la demeure de ton âme

Réjouis-toi qui Le gardas en toi comme un onguent précieux

Réjouis-toi Sainte Martyre Julie imitatrice le Christ jusques à la Croix!

Kondakion 8

Tu fus alors pour le tyran inhumain* Comme une perle précieuse que l'on acquiert au prix de tous ses biens* Etrangère au monde tu fus ainsi jugée admirable même par ce monde païen* Humble créature de Dieu rachetée par le Sang précieux de notre Dieu vers Qui nous chantons: Alléluia!

Ikos 8

Invitant Félix Eusèbe le fit enivrer* Il te ravit à lui croyant pouvoir te ravir aussi à notre Dieu* Toi qui avais la liberté superbe des disciples du Christ* Il t'offrit en échange de l'Apostasie la liberté humaine* Tu refusas et nous nous exclamons vers toi:

Réjouis-toi Confession immarcescible de la Foi en Christ

Réjouis-toi Colonne inébranlable de l'Eglise de Dieu

Réjouis-toi Défense imprenable des mystères sacrés

Réjouis-toi Affirmation tranquille de la primauté du Royaume

Réjouis-toi Autorité irréfragable des disciples véritables

Réjouis-toi Bastion superbe des trésors de la Connaissance

Réjouis-toi Sainte Martyre Julie imitatrice le Christ jusques à la Croix!

Kondakion 9

Tous les anges dans les cieux se réjouirent de la fermeté de ta Foi* La fragilité de ton corps ne céda point aux injonctions brutales du Tyran* Et ses promesses terrestres n'exercèrent aucune séduction sur toi* Aussi vers Dieu nous nous écrions: Alléluia!

Ikos 9

Rhéteur habile à l'éloquence perverse* Félix ne put comprendre ta conviction inébranlable* Le Dieu inaccessible parlait par ton calme refus* Et refusant le royaume du monde* Tu vis s'avancer le céleste lieu où l'assemblée des justes t'acclame ainsi:

Réjouis-toi Tabernacle discret des vertus christiques

Réjouis-toi Coupe frêle offerte en sacrifice

Réjouis-toi Branche fleurie de l'Arbre de vie

Réjouis-toi Rayon fragile du Soleil de Justice

Réjouis-toi Guide obvie sur la voie de sainteté

Réjouis-toi Porte claire de la prière et du jeûne

Réjouis-toi Sainte Martyre Julie imitatrice le Christ jusques à la Croix!

Kondakion 10

Ta voix douce clama sans cesse aux promesses et menaces du tyran* Je suis libre tant que je sers Jésus Christ* Et quoi qu'il puisse m'arriver* Jamais je n'achèterai la liberté par une lâche apostasie* Admirant le Dieu qui te donna cette assurance nous crions vers Lui: Alléluia!

Ikos 10

Sainte Julie rempart inexpugnable des vierges sages* Par tes paroles de vérité tu sus que tu attiserais la haine du tyran* Tu ne voulus différer ta rencontre avec ton Epoux céleste* Aussi le Créateur du Ciel et de la Terre t'accordas la force de persévérer dans la confession de la foi jusques à la fin* Avec Lui nous te disons:

Réjouis-toi qui gardas toujours ta lampe allumée

Réjouis-toi qui incarnas par ta vie l'idéal du Chrétien

Réjouis-toi qui voulus n'exister qu'en Dieu seulement

Réjouis-toi qui fus une oraison constante devant Lui

Réjouis-toi qui dans l'ascèse persévéras jusques à la fin

Réjouis-toi qui fus sans discontinuer citoyenne du Ciel

Réjouis-toi Sainte Martyre Julie imitatrice le Christ jusques à la Croix!

Kondakion 11

Ainsi que le Maître autrefois tu reçus plusieurs soufflets* Tu fus ensuite sauvagement battue puis traînée par les cheveux jusques au lieu de ton supplice* Et tu fus attachée à une croix comme le Christ notre Dieu vers qui nous clamons: Alléluia!

Ikos 11

Toute hymne est impuissante à chanter la grandeur de ton martyre* Tu fus pour la terre de Corse comme un flambeau dans les ténèbres* Par ton exemple tu ouvris le chemin de la foi et de la connaissance à ceux qui étaient restés dans l'ignorance* Et avec eux nous te chantons:

Réjouis-toi Courage des Chrétiens dans l'épreuve

Réjouis-toi Audace des faibles dans l'affliction

Réjouis-toi Victoire des humbles dans les combats spirituels

Réjouis-toi Refuge des affligés dans le découragement

Réjouis-toi Havre des égarés dans les ténèbres du monde

Réjouis-toi Intercession efficace auprès du Christ

Réjouis-toi Sainte Martyre Julie imitatrice le Christ jusques à la Croix!

Kondakion 12

Tu montas sur ta Croix comme sur un trône de gloire* Tu voulais dans ta vie imiter le Christ en toutes choses* Te donnant de vivre cette épreuve du Bois* Il t'accorda de venir à Lui par cette échelle sainte de Sa passion* Emerveillés par ta parfaite imitation du Maître nous crions vers Lui: Alléluia!

Ikos 12

O Sainte Julie nous chantons ton martyre et ta crucifixion* Nous glorifions avec ferveur ta naissance au ciel* Quand ton esprit sous forme de colombe rejoignit les célestes assemblées* Et nous magnifions ta vie entière consacrée au Christ qui te sanctifia et nous apprit à te dire:

Réjouis-toi qui par ton martyre témoignes pour la Vérité

Réjouis-toi qui nous montres le chemin des Apôtres du Christ

Réjouis-toi qui nous apprends l'abandon aux mains de Dieu

Réjouis-toi qui nous enseignes à laisser l'Esprit demeurer en nous

Réjouis-toi qui nous mets sur la voie royale de la vie consacrée

Réjouis-toi qui nous ouvres l'octroi de la sainteté

Réjouis-toi Sainte Martyre Julie imitatrice le Christ jusques à la Croix!

Kondakion 13

Esclave superbe à la liberté infinie dans le Christ notre seule espérance* Vierge sage et pure qui ne voulut connaître que le seul amour de Dieu* Habitante du Ciel exilée ici-bas* Nous te louons dignement car tu ne cesses d'intercéder pour nous qui clamons avec toi vers le Dieu de miséricorde: Alléluia! Alléluia! Alléluia!

Ikos 1

Comme un ange venu des cieux tu naquis à Carthage* Où dès ton jeune âge tu manifestas la sagesse des disciples véritables* Le Maître de toutes choses vint à nous sous la forme d'un esclave* Et bien que de noble lignée tu fus aussi mise en esclavage* Et nous t'acclamons ainsi:

Réjouis-toi Ancelle suave du Très-Haut

Réjouis-toi Esclave docile du seul Maître des cieux

Réjouis-toi Vierge sage dès l'enfance

Réjouis-toi Oblation parfaite sur l'Autel divin

Réjouis-toi Disciple impeccable de l'Ami des hommes

Réjouis-toi Reflet sacré de Ses Commandements

Réjouis-toi Sainte Martyre Julie imitatrice le Christ jusques à la Croix!

Kondakion 1

Indomptable martyre Julie à toi nos chants de louange* De Carthage à la Corse tu répandis le parfum de tes vertus* Et le Dieu Très-Haut t'accorda la couronne d'immortalité* Pour que nous puissions t'acclamer:

Réjouis-toi sainte Martyre Julie imitatrice le Christ jusques à la Croix!

Vie de Sainte JULIE, 

Vierge et Martyre, 

Patronne de la Corse

( + Vème siècle) ( Fêtée le 23 Mai/ 5 Juin)

Sainte Julie naquit à Carthage d'une famille patricienne. Lorsque la ville fut envahie par les vandales de Genséric, les habitants furent réduits en esclavage. Sainte Julie devint donc l'esclave d'un païen nommé Eusèbe, Syrien fixé en Afrique. Elle fut entièrement soumise à son maître terrestre mais elle poursuivit l'ascèse qu'elle pratiquait depuis son jeune âge.

Il advint que son maître qui était négociant et voyageait en divers pays, se rendit en Gaule et fit escale en Corse en un lieu appelé aujourd'hui Cap-Corse.

Là, des païens célébraient une fête en l'honneur de leurs dieux et offraient un taureau en sacrifice. La sainte ne voulut pas participer à cette fête. Elle manifesta courageusement sa désapprobation.

Félix gouverneur de l'île, à qui fut rapporté sa conduite courageuse, alla trouver Eusèbe et lui proposa d'échanger cette vierge contre quatre esclaves. Eusèbe refusa en disant qu'il n'avait jamais pu la convaincre de renoncer à son Dieu, mais qu'elle le servait fidèlement, qu'elle représentait le plus précieux de ses biens, et qu'il ne saurait s'en défaire même pour toutes les richesses que possédait Félix.

Félix ne renonçant pas à son désir, invita Eusèbe, le fit enivrer et l'ayant endormi, s'empara de Sainte Julie. Il essaya de lui faire abjurer le Christ et vénérer les faux Dieux en échange de son affranchissement. Elle refusa disant: "Je suis libre tant que je sers Jésus Christ et quelque chose qui puisse m'arriver jamais je n'achèterai la liberté par une lâche apostasie." Le gouverneur la fit souffleter, traîner par les cheveux jusqu'au lieu de son supplice où il la fit fouetter et attacher à une croix sur laquelle elle rendit l'esprit. Lorsqu'elle mourut, comme cela fut le cas pour la sainte protomartyre de la Corse Dévote, une colombe sortit de sa bouche et vola vers les cieux.

Eusèbe à son réveil ne fit rien contre Félix. Averti par des anges, des moines demeurant dans l'île de Gorgone ou Marguerite, allèrent en Corse pour prendre le précieux corps de la Sainte martyre qui était encore sur la croix. Ils l'emportèrent donc avec eux et il devint l'ornement de leur monastère. Au VIIIème siècle, Arize épouse de Didier, Roi des Lombards, fit bâtir à Brescia une église où les reliques de la sainte furent transférées ( †766). C.L.-G.

SOURCE : http://orthodoxologie.blogspot.ca/2008/09/acathiste-sainte-julie.html

St. Andreas (Glehn), rechtes Fenster im Chor, St. Julia von Korsika, Künstler unbekannt, um 1900

St. Andreas (Glehn), rechtes Fenster im Chor, St. Julia von Korsika, Künstler unbekannt, um 1900


Saint Julia of Corsica

Also known as

Julia of Carthage

Memorial

22 May (Latin calendar)

16 July (Eastern calendar)

Profile

Born to the Carthaginian Christian nobility. Captured by invading Vandals in 616, and sold into slavery to a pagan Syrian merchant named Eusebius. When the slave ship landed at Cape Corso, Corsica, a pagan festival was in progress, and Julia was ordered to join in; some versions indicate that participation would have won her freedom. When she refused, her hair was torn out of her head, and she was martyred.

Born

6th to 7th century Carthaginian

Died

beaten and crucified c.616620 at Cape Corso, Corsica

relics at the Benedictine abbey at BresciaItaly in 763, which became a middle ages pilgrimage site

some relics later taken to Leghorn (modern LivornoItaly

Canonized

Pre-Congregation

Patronage

torture victims

CorsicaFrance

BresciaItaly

LeghornItaly

LivornoItaly

Additional Information

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Pictorial Lives of the Saints

Roman Martyrology1914 edition

Saints in Art, by Margaret E Tabor

Short Lives of the Saints, by Eleanor Cecilia Donnelly

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

Sacred and Legendary Art, by Anna Jameson

other sites in english

Catholic Online

Catholic Online

Regina Magazine

uCatholic

Wikipedia

images

Wikimedia Commons

video

YouTube PlayList

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Cathopedia

Martirologio Romano2005 edition

Santi e Beati

Wikipedia

MLA Citation

“Saint Julia of Corsica“. CatholicSaints.Info. 16 April 2021. Web. 22 May 2023. <https://catholicsaints.info/saint-julia-of-corsica/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-julia-of-corsica/


Santa Ghjulia from Nonza. Illustration from Galletti book, Ghjuvan'Anghjulu Galletti, Storia illustrata di a Corsica, Parigi, 1863


Pictorial Lives of the Saints – Saint Julia, Virgin and Martyr

Article

Saint Julia was a noble virgin at Carthage, who, when the city was taken by Genseric in 439, was sold for a slave to a pagan merchant of Syria, named Eusebius. Under the most mortifying employments of her station, by cheerfulness and patience she found a happiness and comfort which the world could not have afforded. All the time she was not employed in her master’s business was devoted to prayer and reading books of piety. Her master, who was charmed with her fidelity and other virtues, thought proper to carry her with him on one of his voyages to Gaul. Having reached the northern part of Corsica, he cast anchor, and went on shore to join the pagans of the place in an idolatrous festival. Julia was left at some distance because she would not be defiled by the superstitious ceremonies which she openly reviled. Felix, the governor of the island, who was a bigoted pagan, asked who this woman was who dared to insult the gods. Eusebius informed him that she was a Christian, and that all his authority over her was too weak to prevail with her to renounce her religion; but that he found her so diligent and faithful he could not part with her. The governor offered him four of his best female slaves in exchange for her. But the merchant replied, ” No; all you are worth will not purchase her; for I would freely lose the most valuable thing I have in the world rather than be deprived of her.” However the governor, while Eusebius was drunk and asleep, took upon him to compel her to sacrifice to his gods. He offered to procure her liberty if she would comply. The Saint made answer that she was as free as she desired to be as long as she was allowed to serve Jesus Christ. Felix, thinking himself derided by her undaunted and resolute air, in a transport of rage caused her to be struck on the face, and the hair of her head to be torn off; and lastly, ordered her to be hanged on a cross till she expired. Certain monks of the Isle of Gorgon carried off her body; but in 763 Desiderius, King of Lombardy, removed her relics to Brescia, where her memory is celebrated with great devotion.

Reflection – Saint Julia, whether free or a slave, whether in prosperity or in adversity, was equally fervent and devout. She adored all the sweet designs of Providence; and far from complaining, she never ceased to praise and thank God under all His holy appointments, making them always the means of her virtue and sanctification. God, by an admirable chain of events, raised her by her fidelity to the honor of the saints, and to the dignity of a virgin and martyr.

MLA Citation

John Dawson Gilmary Shea. “Saint Julia, Virgin and Martyr”. Pictorial Lives of the Saints1889. CatholicSaints.Info. 30 March 2014. Web. 22 May 2023. <https://catholicsaints.info/pictorial-lives-of-the-saints-saint-julia-virgin-and-martyr/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/pictorial-lives-of-the-saints-saint-julia-virgin-and-martyr/

Détail d'un vitrail néogothique de la cathédrale de Meaux, daté de 1867: Sainte Julie.

Sancta Julia from a stained glass window in Meaux Cathedral. She holds the palm of martyrdom, a small crucifix and stands before a larger crucifix, the symbol of her crucifixion.


St. Julia

St. Julia was born of noble parents in North Africa. When she was still quite young, her city was conquered by barbarians. Julia was captured and sold as a slave to a pagan merchant, but she did not complain or feel sorry for herself. She accepted everything, and performed the most humble tasks with wonderful cheerfulness. For Julia loved God with all her heart. In her spare time, she read holy books and prayed fervently.

One day her master decided to take her with him to France. On the way, he stopped at an island to go to a pagan festival. Julia refused to even go near the place where they were celebrating. She did not want to have anything to do with those superstitious ceremonies.

The governor of that region was very angry with her for not joining in the pagan feast. “Who is that woman who dares to insult our gods?” he cried. Julia’s owner answered that she was a Christian. He said, too, that although he had not been able to make her give up her religion, still she was such a good, faithful servant that he would not know what to do without her.

“I will give you four of my best women slaves for her,” offered the governor, but her master refused. “No,” he said, “All you own will not buy her. I would willingly lose the most valuable thing in the world rather than lose her.”

When the merchant was asleep, however, the wicked governor tried to make Julia sacrifice to the gods. He promised to have her set free if she would, but she absolutely refused. She said she was as free as she wanted to be as long as she could serve Jesus. Then the pagan ruler, in great anger, had her struck on the face and her hair torn from her head. She was next put on a cross to hang there until she died. Her feast day is May 23rd.

SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/saint-julia/

Église Saint-Alban, Lormes, Nièvre, France. Vitrail représentant Sainte Julia.

St. Alban Church, Lormes, Nièvre, France. Stained glass window depicting St. Julia.


May 23.BST, JULIA, Virgin, Martyr.

ST. JULIA was a noble virgin of Carthage, who, when the city was taken by Genseric in 489, was sold for a slave to a pagan merchant of Syria named Eusebius. Under the most mortifying employments of her station, by cheerfulness and patience she found a happiness and comfort which the world could not have afforded. All the time she was not employed in her master's business was devoted to prayer and reading books of piety. Her master, who was charmed with her fidelity and other virtues, thought proper to carry her with him on one of his voyages to Gaul. Having reached the northern part of Corsica, he cast anchor, and went on shore to join the pagans of the place in an idolatrous festival. Julia was left at some distance, because she would not be defiled by the superstitious ceremonies which she openly reviled. Felix, the governor of the island, who was a bigoted pagan, asked who this woman was who dared to insult the gods. Eusebius informed him that she was a Christian, and that all his authority over her was too weak to prevail with her to renounce her religion, but that he found her so diligent and faithful he could not part with her. The governor offered him four of his best female slaves in exchange for her. But the merchant replied, "No; all you are worth will not purchase her; for I would freely lose the most valuable thing I have in the world rather than be deprived of her." However, the governor, while Eusebius was drunk and asleep, took upon him to compel her to sacrifice to his gods. He offered to procure her liberty if she would comply. The Saint made answer that she was as free as she desired to be as long as she was allowed to serve Jesus Christ. Felix, thinking himself derided by her undaunted and resolute air, in a transport of rage caused her to be struck on the face, and the hair of head to be torn off, and lastly, ordered her to be hanged on a cross till she expired. Certain monks of the isle of Gorgon carried off her body; but in 768 Desiderius, King Of Lombardy, removed her relics to Breseia, where her memory is celebrated with great devotion.

Reflection.--St. Julia, whether free or a slave, whether in prosperity or in adversity, was equally fervent and devout. She adored all the sweet designs of Providence; and far from complaining, she never ceased to praise and thank God under all His holy appointments, making them always the means of her virtue and sanctification. God, by an admirable chain of events, raised her by her fidelity to the honor of the saints, and to the dignity of a virgin and martyr.

SOURCE : http://jesus-passion.com/SaintJulia2.htm

Argentieri Leonardi e Pieralli (attr.), Reliquiario di Santa Giulia, in argento, donato da Cosimo III, Chiesa Santa Giulia, Livorno


Argentieri Leonardi e Pieralli (attr.), Reliquiario di Santa Giulia, in argento, donato da Cosimo III, Chiesa Santa Giulia, Livorno


Argentieri Leonardi e Pieralli (attr.), Reliquiario di Santa Giulia, in argento, donato da Cosimo III, Chiesa Santa Giulia, Livorno


Julia of Corsica VM (RM)

5th century. According to legend, Julia was of a noble Carthaginian family who was sold as a slave to a Syrian merchant named Eusebius when Genseric captured Carthage in 439. While on the way to Gaul, the ship on which she was a passenger with her master stopped at Cape Corso in northern Corsica. A heathen festival was just being observed by the islanders when the ship docked. When Julia did not disembark with her master to participate in the pagan ritual, the governor of the island, Felix, discerned that she was a Christian and ordered her to sacrifice to the gods. When she refused to do so, he offered Julia her freedom if she would apostatize. When she still refused, he had her tortured and nailed to a cross. Some scholars believe she may have lived a century or two later and was murdered by Saracen raiders. She is the patroness of Corsica (Benedictines, Delaney).

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0522.shtml

Chiesa di Santa Giulia a Livorno

ItalyLivorno, Via Santa Giulia. The sign with the historical description of the Chiesa di Santa Giulia.

ItalyLivorno, Largo Duomo, Santa Giulia. The plaque placed outside the church of Santa Giulia to remember she is the patron saint.

Chiesa di Santa Giulia a Livorno, Interno


Book of Saints – Julia – 22 May

Article

(Saint) Virgin Martyr (May 22) (5th century) A noble Christian virgin of Carthage, taken prisoner by Genseric the Vandal in the capture and sack of that city (A.D. 439). She was sold into Syria as a slave. Her master, though a Pagan, treated her kindly; but she had to attend him in a voyage which ended in a shipwreck on the coast of Corsica. There, she is said to have fallen into other Pagan hands, and to have been crucified because of her refusal to take part in an idolatrous festival. There is possibly in the legend a confusion between two Saints of the same name. It is historical that the relics of Saint Julia the Martyr were in A.D. 763 translated from Corsica to Brescia in Lombardy. Part of them are now at Leghorn, of which city she is the Patron Saint.

MLA Citation

Monks of Ramsgate. “Julia”. Book of Saints1921. CatholicSaints.Info. 14 November 2013. Web. 23 May 2023. <https://catholicsaints.info/book-of-saints-julia-22-may/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-julia-22-may/

Katholische Pfarrkirche Saint-Martin in Herblay, einer Gemeinde im Département Val d'Oise (Île de France), Bleiglasfenster, Darstellung: der hl. Germanus von Auxerre segnet die hl. Genoveva (oben), Martyrium der hl. Julia von Korsika (unten)


Short Lives of the Saints – Saint Julia, Martyr

Entry

When Genseric sought to introduce Arianism into Carthage, he persecuted the true believers in that region; and numbers of all ranks and conditions were sold into slavery. Saint Julia was one of these confessors. She was purchased by a Syrian merchant named Eusebius, who, discovering in time the virtue and fidelity of his bondwoman, treated her with great consideration, and allowed her the free practice of her religion. On one occasion, however, Eusebius took his slave with him to Corsica; and as Julia refused to take part in the pagan festivals which were being celebrated there, Felix, the governor of the island, insisted on subjecting her to torture in order to compel her to yield. Eusebius was plied with wine, so that he might aid these iniquitous designs; but Julia remaining firm in her faith, Felix caused her to be bound to a cross, whereon she expired, in the year 440.

I walk in dreams ‘mid heavenly hills:
I hear the music of their rills;
Their wild birds sing, their zephyrs play,
In greenwoods of eternal May.
    – Dr. R. D. Joyce

Favorite Practice – Fortitude in unexpected trial.

MLA Citation

Eleanor Cecilia Donnelly. “Saint Julia, Martyr”. Short Lives of the Saints1910. CatholicSaints.Info. 16 April 2021. Web. 22 May 2023. <https://catholicsaints.info/short-lives-of-the-saints-saint-julia-martyr/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/short-lives-of-the-saints-saint-julia-martyr/

Hieronymus BoschCrocifissione di santa Giulia (1497 ca.), olio su tavola; Venezia, Palazzo Ducale


St. Julia

Feastday: May 23

Patron: Corsica, Livorno, torture victims, and pathologies of the hand and the feet

St. Julia of Corsica, also known as St. Julia of Carthage or St. Julia of Nonza, was born to noble, aristocratic parents in Carthage. Overtime, Carthage was subject to many barbaric attacks, weakening the city's defenses.

During an attack by Gaiseric, King of the Vandals, Julia was taken from her family and sold into slavery. She was purchased by a pagan merchant of Syria, named Eusebius.

Even during the most daunting chores, Julia never complained or felt sorry for herself. By being patient and cheerful, Julia was able to find comfort in her place in the world. Julia passionately loved God. When she was not working under her master's commands, Julia devoted her time toward praying and reading books of piety.

Eusebius, charmed by Julia's commitment and devotion, felt it was right to bring her along with him during his journey to Gual, where France now stands. Upon reaching the northern part of an island then called Corisca, he anchored his ship to join a pagan idolatrous festival.

Julia was left on her own some distance away from the festival, because she refused to be defiled by the "superstitious ceremonies" she openly hated.

The governor of the island, Felix, was a narrow-minded pagan who needed to have things his way. He noticed Julia outside of the festival and felt she was "insulting the gods." Eusebius informed Felix that Julia was a Christian and that despite his authority over her, she would not renounce her religion. Eusebius explained he could not bare parting with Julia because she was so diligent and faithful in her work for him.

Felix would not accept this. He offered Eusebius four of his best female slaves in exchange for Julia. Eusebius replied, "No; all you are worth will not purchase her; for I would freely lose the most valuable thing I have in the world rather than be deprived of her."

Not content, Felix prepared a banquet and waited until Eusebius became intoxicated and fell into a deep sleep to make his next move.

Felix found Julia alone and unprotected. He tried to get her to sacrifice to his gods. He told her he would grant her freedom if she would obey. Julia refused to deny Christ.

"My freedom is to serve Christ," she said, "whom I love every day in all the purity of my soul."

Enraged by her response, Felix had Julia struck in the face and her hair torn from her head. Still, during her torture, Julia continued to confess her faith. Finally, he had her hanged on a cross until she died.

Her body was carried off by monks of the isle of Gorgon, but in 763, the King of Lombardy, Desiderius, had her relics moved to Brescia, a city in the northern Italian region of Lombardy where the memory of St. Julia is celebrated with great devotion.

St. Julia is often depicted with the palm of martyrdom and the crucifix. She is the patron saint of Corsica, Livorno, torture victims, and pathologies of the hand and the feet. Her feast day is celebrated on May 23.

SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=362

Gabriel von Max  (1840–1915), Saint Julia (also called „Crucified Martyress“), 1866, Galerie Marold in Prague


May 23

St. Julia, Virgin and Martyr

From her authentic acts given by Ruinart in an appendix to his edition of the History of Victor Vitensis, de Persec. Vandal.

Fifth Age.

SHE was a noble virgin at Carthage, who, when that city was taken by Genseric in 439, was sold for a slave to a pagan merchant of Syria. Under the most mortifying employments of her station, by cheerfulness and patience she found, besides her sanctification, a present happiness and comfort which the world could not have afforded. All the time she was not employed in her master’s business was devoted to prayer and reading books of piety. She fasted very rigorously every day but Sunday; nor could all the entreaties of her master, who was charmed with her fidelity and other virtues, nor the hardships of her situation, prevail with her to be more tender of herself. The merchant thought proper to carry her with him in one of his voyages to Gaul, where he imported the most valuable commodities of the Levant. Having reached the northern part of Corsica, or that point now called Capo-Corso, he cast anchor and went on shore to join the pagans of the place in an idolatrous festival kept there at that time with the sacrifice of a bull. Julia was left at some distance because she would not be defiled by the superstitious ceremonies, which she openly reviled. Felix, the governor of the island, who was a bigoted pagan, asked the merchant who this woman was who dared to insult the gods. He informed him that she was a Christian, and that all his authority over her was too weak to prevail with her to renounce her religion; but that he found her so diligent and faithful he could not part with her. The governor offered him four of his best female slaves in exchange for her. But the merchant, whose name was Eusebius, replied: “No: all you are worth will not purchase her; for I would freely lose the most valuable thing I have in the world rather than be deprived of her.” However, the governor, whilst Eusebius was drunk and asleep, took upon him to compel her to sacrifice to his gods. He proffered to procure her liberty if she would comply. The saint made answer that she was as free as she desired to be as long as she was allowed to serve Jesus Christ; and whatever should happen, she would never purchase her liberty by so abominable a crime. Felix thinking himself derided by her undaunted and resolute air, in a transport of rage caused her to be struck on the face, and the hair of her head to be torn off; and lastly, ordered her to be hanged on a cross till she expired. Certain monks of the isle of Gorgon (which is now called La Gorgona, and lies between Corsica and Leghorn) carried off her body; but in 763, Desiderius, king of Lombardy, removed her relics to Brescia, where her memory is celebrated with great devotion.

St. Julia, whether free or a slave, whether in prosperity or in adversity, was equally fervent and devout. She adored all the sweet designs of Providence; and far from complaining, she never ceased to praise and thank God under all his holy appointments, making them always the means of her virtue and sanctification. God, by an admirable chain of events, raised her by her fidelity to the honour of the saints, and to the dignity of a virgin and martyr.

Rev. Alban Butler (1711–73).  Volume V: May. The Lives of the Saints.  1866.

 SOURCE : http://www.bartleby.com/210/5/231.html

Santa Giulia

Statue et tableau de sainte Julie de Corse dans l'église éponyme de Nonza.

Statue and painting of St. Julia of Corsica in the eponymous church of Nonza
Статуя и картина с изображением мученичества святой Иулии Корсиканской в посвящённой ей католической церкви города Нонца.

Photographie de Maxim Massalitin


Santa Giulia Martire in Corsica

22 maggio

Etimologia: Giulia = appartenente alla 'gens Julia', illustre famiglia romana, dal latino

Emblema: Palma, giglio, croce.

Martirologio Romano: Nell’isola di Corsica, commemorazione di santa Giulia, vergine e martire

Di Santa Giulia si hanno scarne notizie storicamente attendibili. Ciò che di lei conosciamo ci proviene da una Passio, alquanto tarda, risalente probabilmente al VII secolo d.C., nella quale è narrato il suo martirio e dove il racconto s’intreccia con leggende edificanti e pie tradizioni. 

Si narra che la nostra Santa fosse una nobile ragazza cartaginese del V sec. d. C. che, caduta in schiavitù, fu acquistata da un commerciante, un certo Eusebio, e condotta in Siria. Eusebio, sebbene pagano, teneva però in gran considerazione le doti umane e spirituali di Giulia, essendo lei una schiava dolce, sottomessa e devota, tanto da portarla con sé nei suoi viaggi. 

In uno di questi, a causa di un naufragio, la nostra Santa giunse in Corsica. Qui tutti i naufraghi, compreso Eusebio, sacrificarono agli dei, per essere scampati alla morte. Tutti, tranne ovviamente Giulia, perché cristiana. 

Il governatore del posto, Felice, uomo violento e crudele, vorrebbe acquistare la bella schiava, ma Eusebio rifiutò la pur allettante proposta, tenendo molto alla donna. Una sera, allora, Felice, approfittando dell’ubriachezza di Eusebio, si fece condurre dinanzi Giulia, offrendole la libertà qualora avesse sacrificato agli dei. La Santa rifiutò con una secca risposta, essendo, del resto, lei già libera servendo Gesù Cristo come non poteva mai esserlo servendo gli idoli pagani. 

Felice, indignato, tentò in vari modi di far abiurare la giovane dalla propria fede. Tutti i suoi sforzi, ciononostante, si rivelarono inutili. Per questo, non esitò a ricorrere a violenze, facendola percuotere e flagellare. Da ultimo, ordinò che le fossero strappati i capelli e che, come il Maestro che lei seguiva, fosse crocifissa a due legni in forma di croce, e gettata in mare. 

Avvertiti misteriosamente in sogno alcuni monaci della vicina isola di Gor-gona di quanto accaduto, questi avvistarono al largo la croce con il corpo della martire ancora inchiodate mani e piedi. Non solo. Attaccato alla croce vi era un cartiglio, scritto da mani angeliche, con il nome e la storia del martirio. Recuperato il corpo e trasportatolo nella loro isola, dopo averlo ripulito ed unto con aromi, lo deposero in un sepolcro. 

Sin qui la Passio. 

Alcuni studiosi ritengono, però, che in verità, Giulia, di origine cartaginese, fosse morta martire in una delle persecuzioni sotto Decio (250 circa d.C.) o Dio-cleziano (304 d.C.) e che, a seguito dell’invasione dell’Africa da parte dei Vandali di Genserico, di fede ariana, alcuni cristiani fuggirono, portando con loro le reliquie della martire, riparando in Corsica. Lì la Passio originaria fu arricchita di taluni particolari che fecero assomigliare sempre più il racconto del supplizio della giovane a quello della Passione del Signore (di qui il riferimento alla flagellazione, alla crocifissione, all’unzione del corpo, ecc.). 

Sebbene la martire fosse morta in Corsica e fosse poi approdata presso altri lidi, lei non è stata dimenticata nell’isola francese prossima all’Italia, di cui è ancora patrona. 

Nel 762 d.C. circa, la regina Ansa, moglie del re longobardo Desiderio, fece traslare le reliquie di S. Giulia a Brescia approdandole, dapprima, nei pressi dell’antico nucleo urbano dell’odierna città di Livorno dove, sin dall’VIII – IX se-colo, il culto della martire si è diffuso anche in questa parte della Toscana. A Bre-scia, probabilmente nel 763, papa Paolo I le consacrò una Chiesa. 

Nel Palazzo dei Dogi a Venezia si conserva un famoso trittico, Il martirio di Santa Giulia di Corsica, di Hieronymus Bosch. La devozione alla Santa, umile e laboriosa, fedele imitatrice del suo Padrone Celeste fin nei particolari del supplizio, è legata alle piaghe che l’hanno contraddistinta. Per questo, è invocata nelle patologie delle mani e dei piedi.

Autore: Francesco Patruno

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/90282

L'église Sainte-Julie de Nonza

Церковь Святой Иулии в центре Нонцы.


Nonza (Corsica) - Église Santa Giulia (XIVe s. - MH)


Église Sainte-Julie de Nonza.

Nonza, Corsica by M. C. Escher. Cityscape rendition by Escher depicting houses and a large, white building in center of image. The rendition has multiple gradual perspective changes. Lithograph 1934. Cornelius Van S. Roosevelt Collection, Catalogue Raisonné, Bool 1981, no. 247 ( https://www.nga.gov/collection/art-object-page.54117.html)


GIULIA, S.

Vergine, santa, martire corsa, le cui "passio" sono molto tardive. Le più antiche (sec. VII), la vogliono cartaginese, venduta come schiava dopo la presa della città da parte dei barbari. La nave sulla quale veniva trasferita si arenò a Capo Corso. Prelevata dalla nave, fu torturata e crocifissa in odio alla sua fede cristiana. Il Martirologio bresciano la ricorda così: «A Brescia nella propria chiesa di S. Giulia vergine e martire, la quale confitta sul patibolo della croce spirò nel Signore. Il suo corpo fu piamente trasportato dal re d'Italia Desiderio, per acconsentire ai voti della moglie Ansa e della figlia Angelberga, dall'isola Gorgona a Brescia, dove egli aveva consacrato quella figlia a Gesù Cristo». La notizia del Martirologio Romano è più breve: «Nella Corsica santa Giulia vergine che fu coronata col supplizio della croce». Secondo la Passio S. Juliae, composta da un monaco delle isole Capraia e Gorgona, nel sec. VIII, S. Giulia sarebbe nata a Cartagine in Africa da cospicua famiglia romana e cristiana, quando Cartagine era considerata la capitale civile e religiosa della provincia africana soggetta all'impero romano. Il 19 ottobre dell'anno 429 anche Cartagine fu presa e orrendamente saccheggiata dai barbari Vandali condotti dal loro re Genserico. Un testimonio contemporaneo, Vittore Vitense, narra nel suo libro "De Persecutione Vandalica", edito dal Padre Ruinart, le Angherie e le persecuzioni compiute dai barbari. A Giulia, ricca e avvenente fanciulla sui vent'anni toccò sorte poco lieta di passare come schiava nella casa di un ricco mercante della Siria di nome Eusebio, che la condusse con sé nei suoi viaggi d'Oriente. La forza cristiana e il candore di Giulia avrebbero soggiogato il padrone pagano che la rispettò. Navigando con le sue merci verso Marsiglia, Eusebio approdò nella Corsica e fermò il suo naviglio a Capo Corso mentre i pagani dell'isola stavano compiendo un sacrificio ai loro idoli sotto la presidenza di un capo fanatico e prepotente di nome Felice. Giulia rimase nella nave mentre Eusebio e i suoi partecipavano al rito superstizioso. Felice l'avrebbe voluta presente, e saputo che era una giovane cristiana, avvenente e casta, la fece prendere dai suoi satelliti per costringerla a intervenire e a partecipare al sacrificio. Giulia ricusò confessando apertamente la sua fede in Gesù Cristo, suo unico Dio crocifisso, fu presa per i capelli, percossa, schiaffeggiata, calpestata e minacciata di castigo mortale se non rinunziava alla sua religione. Dinnanzi alle minacce e ai tormenti rimase inflessibile la giovinetta, e Felice la condannò ad essere crocifissa come il suo Dio. Il corpo della giovane martire fu ignobilmente sepolto a Capo Corso. E certo le vicende del martirio di Giulia, ispirate probabilmente a un racconto di Teodoreto di Ciro, danno luogo a ogni sorta di dubbi. Già intorno alla circostanza della presa di Cartagine, gli storici sono divisi prospettando due diverse soluzioni: gli uni proponendo l'occupazione da parte dei Persiani nell'anno 616, gli altri invece sostenendo - e certo con più validi argomenti - la più celebre conquista da parte dei Vandali nel 439. Infondate risultano pure le circostanze del martirio in Corsica, tenuto conto degli usi particolari di tempo e di luogo. Il Lanzoni propende a credere che anche per Giulia, come per altri martiri delle prime persecuzioni, sia sorto uno scambio, nella tradizione popolare, tra la persona e le reliquie. In questo caso la santa, probabilmente africana, avrebbe subito il martirio a Cartagine, durante le maggiori persecuzioni, e soltanto le sue reliquie sarebbero giunte in Corsica, dopo il 439, ad opera di profughi della persecuzione vandalica. Si tratterebbe allora della stessa Giulia le cui reliquie già si veneravano a Cartagine, assieme a quelle di S. Florenzio. A meno che si voglia ancora pensare a un'antica martire della Corsica, uccisa nell'era delle persecuzioni, e poi trasformata dalla tradizione popolare in una martire del V secolo. Comunque, le reliquie di Giulia, già trasferite dalla Corsica nell'isola Gorgona, passarono a Brescia nel 763, e vi trovarono la loro prima sistemazione nella chiesa di S. Salvatore, fatta erigere presso l'omonimo monastero di Benedettine, dal re Desiderio e dalla regina Ansa, e consacrata da Paolo I in quel medesimo anno. Un'altra ipotesi di Giulio Bettini è che il culto della martire S. Giulia a Livorno si debba «all'influsso religioso dei mercanti siri, largamente esteso in quelle zone mediterranee che subivano la loro supremazia commerciale nel secolo V». Dal Porto Pisano (l'attuale Livorno, dove S. Giulia è patrona della diocesi) il culto si sarebbe diffuso nei monasteri delle isole Capraia e Gorgona, dove la leggenda del martirio subisce rimaneggiamenti, e quindi a Brescia nel sec. VIII per il trasporto delle reliquie nel monastero femminile di S. Salvatore, chiamato poi di S. Giulia. È più ovvio supporre che il culto si sia diffuso da Brescia tanto in Corsica come in Toscana per influsso del nostro monastero sulle sue proprietà fondiarie di quelle regioni. Quando poi, sul finire del 1500, accanto alla chiesa di S. Salvatore venne costruita quella di S. Giulia (ora sede del Museo dell'Età Cristiana), le reliquie della santa furono sistemate sotto l'altar maggiore del nuovo tempio (17 dicembre 1600). Avvenuta, con la Rivoluzione del 1797, la soppressione del monastero di S. Giulia (titolo subentrato a quello di S. Salvatore verso il XII sec.), le reliquie della santa furono accolte nella vicina chiesa di S. Pietro in Oliveto, e più tardi - ma dopo altre peregrinazioni - nella chiesa ancor più vicina del Corpo di Cristo, ormai annessa al seminario diocesano. Di qui le reliquie passarono nel 1957 nel nuovo seminario di Brescia, intitolato a Maria Immacolata. Dal maggio 1969 sono nella chiesa di S.Giulia, al villaggio Prealpino.

La diffusione del culto è legata soprattutto all'importanza grandissima, goduta per vari secoli, dal suddetto monastero bresciano, continuamente arricchito di privilegi e anche di possessi in ogni parte d'Italia. Centri particolari di tale culto, oltre all'area bresciana, devono essere considerate la Corsica e la città di Livorno, che riconoscono nella santa la loro patrona. La festa venne fissata al 22 maggio. Il culto di S. Giulia è molto esteso in tutta Italia. Livorno la onora come patrona della città e diocesi; Torino ha una chiesa parrocchiale ad essa dedicata, numerose chiese della Liguria, della Toscana, dell'Emilia e della Lombardia sono ad essa dedicate, riflessi permanenti della storia millenaria del nostro monastero, regale e imperiale, che portò nei suoi possedimenti rurali il culto di Santa Giulia come sigillo della sua influenza e autorità. Anche fra noi il culto di S. Giulia è un ricordo del suo monastero e di alcune proprietà di esso, come S. Giulia di Roncadelle, di Paitone, di Piancamuno, di Pontagna, di Costorio, di Concesio, di Terzano e del Villaggio Prealpino (1960), come a Bonate sul bergamasco, a Cicognara e Alfiano sul cremonese, a Migliarina sul modenese, antiche corti rurali fra le molte che il monastero possedeva in tutta l'alta e media Italia per donazioni di imperatori e di re, di principi e di pii benefattori, ricordati dalle suore Benedettine nelle loro preghiere e nei libri della loro liturgia.

SOURCE : http://www.enciclopediabresciana.it/enciclopedia/index.php?title=GIULIA,_S.

Ambito pisano, Santa Giulia e storie della sua vita (fine XIII - inizio XIV secolo), tempera su tavola; LivornoMuseo di Santa Giulia


Santa Julia de Córcega

Biografía

Julia de Córcega, Santa. ¿Córcega (Francia)?, s. iv – Mérida (Badajoz), s. iv. Mártir y santa.

En el Martirologio romano aparecen dos santas mártires y vírgenes con el nombre de Julia. La lusitana en Ulyssipone, según consta por los hallazgos de la “inscripción de la Morera” (Badajoz) que data del siglo v, por tanto, anterior al epternacense, cambia la hipótesis propuesta por Fiorentini y Du Sollier, puesto que se trata de “Santa Julia” de Lisboa acompañada de dos santos lisboetas, “Verísimo y Máximo”.

La más conocida, santa Julia, nacida en África, fue vendida como esclava por los bárbaros en el siglo iv y sufrió el martirio por no querer ofrecer incienso a los dioses. Según el relato de los monjes, una reliquia pasó a Córcega y, desde entonces, se le identifica como cartaginense.

Prudencio no menciona a la supuesta compañera, Julia. Aparece por primera vez en las actas “eulalienses” del siglo vii y sigue en toda la literatura que se inspira en aquéllas. Se cree que su cuerpo yace en la catedral de Elnón, en Francia.

La opinión de los historiadores está dividida. Algunos mantienen el influjo de las “passio” de África en Hispania. Probablemente se deba al deseo de los cristianos emeritenses de magnificar el martirio de Eulalia y, por ello, ponen en torno a ella un coro de mártires menos importantes, pero coro de mártires, al fin y al cabo. Esta relación con el norte de África recuerda el problema de los apóstatas “libellatici” del siglo iii, cuando se recurre a san Cipriano para solucionarlo por su autoridad episcopal. En los martirologios antiguos, unas veces aparecen al mismo tiempo en sitios diferentes Eulalia y Julia, y otras no, por tanto, no hay una mala lectura, sino un influjo norteafricano de Julia de Córcega, como sostienen Flórez y Sánchez Salor.

Otros historiadores se apoyan en el Martirologium Hyeronimianum, cuando se menciona: “Et in Spanis Eulalie virginis”. Esta mención pasó al manuscrito epternacense, modificada: “Et in Spanis Juliae virginis”. De aquí pasa a los martirologios de Beda, Adón, Ursuardo y a todos los hagiógrafos, aceptándose como nombre de nueva santa para Mérida. Parece ser un error del copista, explicable por una confusión típica en la escritura visigótica, la confusión de la l con la i mayúscula y de la a con la u. El copista suprimió el diptongo eu y cambió la l por la i y la a por la u (Eulalia > Julia). Por eso, en los calendarios españoles no aparece Julia hasta después del Martirologio de Beda.

Su memoria festiva, recogida en los libros litúrgicos de la iglesia local de Elnón, en Francia, es el 10 de diciembre.

Bibl.: B. Moreno de Vargas, Historia de la Ciudad de Mérida, 1633 (3.ª ed., Mérida, 1981, pág. 195); E. Flórez, España Sagrada, vol. XIII, Madrid, Antonio Marín, 1756, págs. 299-301 (“Padres Latinos”, 124, págs. 787-788); A. Camacho Macías, La antigua sede metropolitana de Mérida, Roma, 1965, fols. 53-55; Martyrologium Romanum. Ex decreto Sacrosancti Oecumenici Concilii Vaticani II instauratum auctoritate Ioannis Pauli II promulgatum, Vaticano, Editio Typica Roama, 2001, pág. 281.

SOURCE : https://dbe.rah.es/biografias/56678/santa-julia-de-corcega

Chiesa di Santa Giulia-Torino, Piazza Santa Giulia, 7bis, 10022 Torino TO, Italie

Chiesa di Santa Giulia-Torino, Piazza Santa Giulia, 7bis, 10022 Torino TO, Italie


Voir aussi http://stajulia.org/life.html

https://www.santagiulia.info/

https://www.santagiulia.info/leggenda/sainte_julie_de_nonza.htm

https://www.santagiulia.info/documenti/Santa_Giulia_VM_ebook.pdf