Saint champenois, saint Gengoult est particulièrement vénéré en Lorraine où une collégiale lui est érigé à Toul.
Historique
Appelé aussi Gendulphe, Gendulfe, Gandouffe, etc…, Saint Gengoult est né au début du VIII° siècle, de parents très chrétiens. Ce fut un fils très docile dont les meilleures distractions étaient la bienfaisance et la chasse, ce qui explique le faucon qu’il tient en main.
En âge de s’établir, il épousa Ganéa, fille de haute noblesse, mais de petite vertu.
Gengoult se bâtit un château à Varennes-sur-Amance, à 28 kilomètres de Langres. Mais les guerres l’appelèrent à prendre rang dans les armées de Pépin le Bref.
Quand il revint chez lui, il apprit les infidélités de sa femme. Comme elle refusait d’avouer, il décida de lui faire subir l’épreuve de l’eau.
Il la conduisit prés d’une fontaine et lui dit : " Plongez votre bras dans ce bassin et ramassez une pierre qui est au fond. Si vous êtes sans reproche vous n’aurez aucun mal. Si vous avez pêché, Dieu ne laissera pas votre crime impuni ". Ganéa accepta sans méfiance. Mais à peine avait-elle plongé son bras dans l’eau qu’elle le retira vivement. Celui-ci était rouge, couvert de cloques comme si l’eau avait été bouillante.
Gengoult était fixé. Il laissa à sa femme le loisir de se repentir et se retira dans sa résidence de Vaux-la-douce, à 10 kilomètres de Varennes-sur-Amance, où il mena une vie toute de piété, accomplissant même quelques miracles.
Mais l’épouse coupable ne lui avait pas pardonné et elle résolut de le faire assassiner par son amant. Celui-ci docile se rendit en Bourgogne. Il pénétra dans la chambre où reposait Gengoult et leva son épée. Gengoult tenta de détourner le glaive mais fut néanmoins mortellement blessé et succomba le surlendemain, le 11 mai 760. On l’enterra dans l’église Saint Pierre, qu’il avait fait construire à Varennes. Puis ses reliques furent déposées à Langres, à l’abri des barbares Normands.
Tout de suite sa mémoire fut vénérée et invoquée non seulement pour la paix des ménages mais également pour la guérison des panaris.
Saint Gengoux
Martyr (✝ 760)
Gangon ou Gengoul
qui supporta avec une grande patience et une grande fidélité son épouse
infidèle, non sans lui avoir adressé de salutaires avertissements. Il préféra
quitter la cour du duc de Bourgogne et se retirer dans ses terres. Elle le fit
assassiner par son amant alors qu'il dormait dans son château près d'Avallon.
Plusieurs localités rappellent la mémoire de celui qui est le patron des
mal-mariés.
De temps immémorial on vénère à Gruson 59152 Saint Gangon pour la
guérison des maux de jambes ou, nous dit l’Hagiographie 'pour le rétablissement
de la paix dans les ménages qui, comme le sien, sont troublés et désunis!'
Gengoul supporta avec une grande patience et une grande fidélité son épouse
infidèle, non sans lui avoir adressé de salutaires avertissements. Il préféra
quitter le cour du duc de Bourgogne et se retirer dans ses terres. Elle le fit
assassiner par son amant alors qu’il dormait en son château près d’Avallon.
Plusieurs localités rappellent la mémoire de celui qui est le patron des
mal-mariés.
A lire aussi "Extrait de la vie de St. Gangon" - "Saint Gengoul, martyr"
À Varennes au pays de Langres, au VIIIe siècle, saint Gengou.
Martyrologe
romain
Saint Gengoul, martyr
760. Pape Paul ler – Roi de France :
de Pépin le Bref.
(Gengou, Gengous, Gigou, Genf, Gandoul, Gingolph,
Gangulfus, et en Allemagne, Golf).
Saint
Gengoul était d’une maison très illustre de Bourgogne, ses parents qui
n’avaient pas moins de vertus que de richesses, eurent grand soin de son
éducation. Il passa son enfance et les premières années de sa jeunesse dans une
parfaite innocence, joignant à l’étude des lettres, où il réussit extrêmement
les exercices de la piété chrétienne. Il n’y avait rien de si honnête ni de si
pudique que lui : il fuyait la compagnie des libertins et la vue de tous
les objets qui pouvaient ternir la fleur de sa chasteté. Son plaisir était de
visiter les églises, d’entendre la parole de Dieu, de la méditer dans le secret
de son cœur, et de lire les livres spirituels capables de l’instruire des pures
maximes de l’Évangile. On n’entendait jamais sortir de sa bouche des paroles
indiscrètes, ni mêmes inutiles. Son visage, par sa modestie, inspirait à la
dévotion à ceux qui avaient le bonheur de l’entretenir.
Ses
parents étant morts, il se vit maître de beaucoup de terres et de seigneuries
mais, bien loin de dissiper ces biens par des dépenses criminelles ou superflues,
il les administra avec autant de prudence et de sagesse que s’il eût été un
vieillard consommé dans l’art de l’économie et du gouvernement domestique. Les
églises et les pauvres y eurent beaucoup de part, et il crut qu’il ne pouvait
témoigner sa reconnaissance envers Dieu, qui lui avait donné ces richesses,
qu’en lui en rendant une partir par l’assistance de ses ministres et de ceux
dont il veut que nous considérions l’indigence comme semblable à la sienne
propre.
Étant
en âge de se marier, il prit une femme qui était aussi d’une maison noble et
riche, mais elle lui convenait peu d’ailleurs pour les qualités de l’esprit et
du cœur ; elle n’avait point la piété de notre saint ; elle était
vaniteuse, mondaine, légère. Dieu permit une société si inégale pour éprouver
la vertu de son serviteur et le purifier dans le creuset des afflictions.
Gengoul,
qui était un des principaux seigneurs de Bourgogne et qui avait beaucoup de
bravoure prit une grande part aux guerres nombreuses que fit le roi Pépin le Bref ;
il passa pour avoir prêté le secours du bras séculier à la prédication de
l’Évangile dans la Frise ; ce qui expliquerait la dévotion dont il a été
et est encore l’objet en Hollande.
Pépin
l’estimait singulièrement à cause de ses beaux faits d’armes et de sa sainteté,
qu’il vit éclater même par des prodiges. Il l’aimait tant, qu’il le faisait
coucher dans sa tente. Un soir, quand ils furent tous deux au lit, la lampe,
qu’on avait éteinte, se ralluma. Le roi, s’étant réveillé, fut surpris de cette
lumière, il se leva et souffla la lampe, qui se ralluma encore ; le
prodige se renouvela trois fois et convainquit Pépin qu’un saint reposait dans
sa tente.
L’histoire
de Gengoul raconte une merveille bien plus extraordinaire ; il s’en
retournait en Bourgogne pour s’y reposer des fatigues de la guerre, en passant
par le Bassigny il s’arrêta dans un endroit délicieux, pour y prendre sa
réfection : c’était sur le bord d’une fontaine dont les eaux étaient très
belles et excellentes. Il l’acheta et la paya à celui qui en était le
possesseur. Dieu voulut punir l’avarice de ce dernier, car il croyait bien
avoir à la fois la fontaine et son prix, ne voyant pas comment le Saint
pourrait la transporter dans ses terres. Gengoul, arrivé à Varennes, sa
résidence habituelle, ficha son bâton dans la terre et en fit sortir une
magnifique fontaine : c’était celle qu’il avait achetée, car elle cessa
d’exister dans la terre du vendeur avare.
Nous
l’avons déjà dit, Notre Seigneur destinait Gengoul à être un grand modèle de
patience, un autre Tobie, un autre Job.
Sa
femme se moquait de sa piété, insultait à ses vertus ; à la fin, elle lui
devint infidèle. Le Saint, s’en étant aperçu, fut plongé dans une vive douleur
et une grande perplexité, trouvant également pénible et funeste de punir ce
crime et de le laisser impuni. Il était toujours dans cet embarras, lorsqu’un
jour, se promenant seul avec la coupable, il lui dit : « Il y a
longtemps qu’il court des bruits contre votre honneur. Je n’ai pas voulu vous
en parler avant de savoir s’ils étaient fondés, mais aujourd’hui, il ne m’est
plus permis de garder le silence : je vous rappelle donc qu’une femme n’a
rien de plus cher au monde que son honneur ; elle doit tout faire pour le
conserver ou le recouvrer. »
Cette
misérable épouse lui répondit avec insolence qu’il n’y avait rien de plus
injuste que les bruits qu’on faisait courir contre elle ; elle lui avait
gardé sa foi jusqu’alors et elle la lui garderait toujours ; il était
malheureux pour elle d’être victime de telles calomnies. »
« S’il
en est ainsi, réplique le Saint, voici une eau limpide et qui n’est ni assez
chaude, ni assez froide pour nuire (ils étaient alors sur le bord d’une
fontaine). Plongez-y votre bras : si vous n’en éprouvez aucun mal, vous
serez innocente à mes yeux. »
La
coupable, considérant cette épreuve comme un trait de la simplicité de son
mari, s’empressa de fournir un témoignage si facile de son innocence, et
plongea son bras dans l’eau jusqu’au coude. Elle fut bien surprise quand, à
mesure qu’elle l’en retira, la peau, se détachant comme si on l’eût écorchée,
vint prendre jusqu’au bout de ses doigts, d’une manière horrible : elle
ressentit des douleurs excessives. Confuse, interdite, elle n’osait plus lever
les yeux vers son mari, et néanmoins, l’orgueil l’empêchant encore de s’avouer
coupable et de demander pardon, elle demeura dans un honteux silence, à
l’exception des cris que la douleur lui arrachait.
Alors
Gengoul lui dit : « Je pourrais vous livrer à toute la sévérité de la
loi ; mais j’aime mieux vous laisser la liberté d’expier vous-même, dans
la pénitence et les larmes, l’adultère dont le ciel vient de vous convaincre.
Cependant je ne demeurerai pas plus longtemps avec vous ; retirez-vous dans
la terre que je vous ai affecté pour votre domaine, tâchez d’y apaiser la
colère de Dieu justement irrité contre vous, compensez par des bonnes œuvres
les iniquités que vous avez commises ; et, pour moi, je me retirerai
aussi, afin que la compagnie d’une adultères ne me fasse pas participant de son
crime. »
Ainsi
saint Gengoul mit sa femme dans une de ses seigneuries, et lui assigna un
certain revenu pour sa subsistance, lui, de son côté, se retira dans un château
qu’il avait auprès d’Avallon, ville de Bourgogne, sur le Cussin, entre Auxerre
et Autun. De là, il continua à veiller sur la conduite de celle que son
infidélité avait rendue indigne de ses soins : il l’exhortait souvent, par
lettres, à rentre en elle-même et à expier ses fautes passées par une meilleure
vie. Mais ses remontrances furent fort inutiles. Cette femme libertine, se
voyant séparée de son mari, en profita pour continuer ses désordres.
Elle
ne se contenta pas de vivre publiquement dans l’adultère, mais, craignant que
son mari ne donnât tous ses biens aux pauvres, à qui il faisait déjà de grandes
aumônes, ou même ne la punît selon toute la rigueur des lois, elle résolut sa
mort, avec le complice de ses désordres, qui se chargea de l’exécution. Cet
assassin se rend donc secrètement à la résidence de Gengoul, et, ayant trouvé
le moyen d’entrer dans sa chambre lorsqu’il était seul et encore couché, prend
l’épée qui était pendue près son chevet et lève le bras pour lui en décharger
un grand coup sur la tête. Mais Gengoul, s’étant réveillé en ce moment, pare le
coup, qui le frappe seulement sur la cuisse. La blessure était néanmoins
mortelle. Le Martyr de la justice et de la chasteté eut le temps de recevoir
les derniers Sacrements avant de s’endormir dans le Seigneur le 11 mai 760.
Il
avait deux tantes d’une insigne vertu, qu’il avait laissées à Varennes :
l’une s’appelait Villetrude et l’autre Villegose. Ces saintes femmes, ayant
appris la mort de leur neveu, souhaitèrent que son corps fut enterré en
l’église de leur bourg : c’était d’autant plus juste, qu’il en était le
fondateur, et qu’il avait donné de grands revenus pour l’entretien des clercs
qui la desservaient. Elles prirent avec elles tout le clergé, et, encore
suivies d’une partie des habitants, elles se transportèrent en diligence au
lieu où il était décédé. On ne put pas leur refuser son corps : il fut
donc conduit à Varennes avec beaucoup de solennité et au milieu des flambeaux
et des chants ecclésiastiques, qui ne discontinuèrent point pendant tout ce
chemin, qui est de plusieurs lieues. Ce qui rendit cette pompe funèbre fort
éclatante, ce fut que saint Gengoul fit paraître, par plusieurs miracles, la
gloire de son âme dans le ciel.
Dieu
continua à manifester par de nombreux miracles la vertu et la sainteté du
Martyr. La France, les Pays-Bas, l’Allemagne lui élevèrent des autels. La
Suisse plaça sous son invocation plusieurs de ses églises ; et, au pied
des Alpes, sur le bord du lac de Genève, dans le diocèse d’Annecy, un village
porte le nom de saint Gengolph, est dédié à saint Gengoul.
Au
reste, le meurtre de saint Gengoul ne demeura pas impuni : l’adultère qui
l’avait assassiné, étant retourné vers son infâme maîtresse pour lui donner
avis de son homicide, fut saisi sur-le-champ de violentes coliques et mourut
dans un lieu digne de lui, au milieu des plus atroces douleurs. La femme du
Saint, qui ajouta à ses crimes celui de se moquer de ses miracles, fut châtiée
par une incommodité honteuse qui lui dura toute la vie.
On
représente saint Gengoul en costume de baron, armé de toutes pièces, avec une croix
sur son écu, la main posée sur la garde de son épée, dont la pointe fait sortir
de terre une source. Saint Gengoul est l’un des patrons de Harlem, en Hollande,
de Florennes, dans la province de Namur, de Toul, de Varennes, en Champagne, de
Montreuil-sur-mer, etc.
Il
est spécialement invoqué par les mal mariés.
Reliques
de saint Gengoul
Les
saintes reliques furent dans la suite transférées à Langres, où une église des
Carmélites a porté son nom. Beaucoup d’autres lieux se glorifient d’en posséder
ou d’en avoir autrefois possédé quelque partie surtout la ville de Florennes,
près de Philippeville, où Gérard, chanoine de Reims et depuis évêque de
Cambrai, fit bâtir une célèbre maison en l’honneur de cet illustre martyr. Elle
fut d’abord occupée par des chanoines, puis par des religieux.
Les
miracles qui s’y firent ont été décrits par Gouzon, qui en avait été le
quatrième abbé.
Me Henriot, curé de Varennes, nous écrivait, le 23 décembre
1858 : « L’église de Varennes n’a qu’une parcelle d’ossements de
saint Gengoul. M. l’abbé Carré en possède une plus grande, mais qu’on ne peut
considérer comme insigne. L’évêché de Langres a un fragment considérable de la
cotte de mailles du Saint. M. le curé de Loges possède aussi un fragment de
cette cotte de mailles. Voilà tout ce qu’on sait des reliques.
La
fontaine de saint Gengoul est dans la crypte d’une chapelle autrefois bien
fréquentée des pèlerins. Bon nombre de personnes, encore existantes, ont vu,
appendus aux murs de la crypte, des béquilles et des ex-voto du siècle
précédent. Malheureusement la chapelle a été convertie en habitation et la
crypte en cave. La fontaine a été dérivée par un conduit ou drainage. La
dévotion n’a plus d’objet dans cette chapelle.
M.
l’abbé J.-L. de Blaye, curé d’Imling, dit, le 19 décembre 1862 :
« Saint Gérard, évêque de Toul, obtint, pour l’église collégiale qu’il
avait fondée en l’honneur de saint Gengoul, des reliques de ce saint martyr,
qui furent conservées jusqu’à la Révolution. Cette église maintenant
paroissiale, ne possède plus sous ce titre qu’un fragment de crâne dont la
certitude est loin d’être complète : en effet, il est dans un état de
détérioration assez avancé pour qu’il soit permis de douter qu’il appartienne
au même squelette que le chef et les nombreux ossements conservés à la
cathédrale de Langres. Ceux-ci, dont la provenance est d’une notoriété
incontestable, accusent un fort développement, sont d’une conservation presque
éburnée, et ont une teinte d’un brun rougeâtre.
Les
fidèles de Montreuil se rendaient autrefois en pèlerinage à la chapelle de
saint Gengoul, située sur la paroisse saint Josse (Pas-de-Calais). Cette
dévotion a été transférée depuis dans une église du faubourg, en même temps que
sa statue équestre.
Le
culte de ce Saint a persisté à Bernay.
Il
y a de ses reliques à Saint Vulfran d’Abbeville.
La
relique (nuque) obtenue du chapitre de Toul, en 1671, et conservée à
Montreuil-sur-mer, fut brûlée en 1793 ; elle a été remplacée depuis par
une autre que Mgr Parisis donna à la chapelle actuelle.
La
célèbre Hroswitha a composé, au Xe siècle, un poème latin, extrêmement curieux,
sur la passion de saint Gengoul.
Plusieurs
auteurs parlent honorablement de saint Gengoul : le martyrologe romain lui
donne la qualité de Martyr ; Surius et Bollandus rapportent ses actes,
tirés de divers manuscrits.
Voir
aussi : Ami du Clergé, 1923, Prédication, page 165).
Paroisse
de GRUSON
Extrait
de la vie de St. Gangon
Saint
Gangon (Gengoult en certaines contrées) naquit en Bourgogne au VIIIème
siècle, sous le Pontificat de Paul ler et sous le règne de
Pépin le Bref.
Issu d’une famille illustre et riche il eut une jeunesse très rieuse et très
pure.
Maître de ses biens, il sut en faire un saint usage, les employant à aider les
prêtres et les pauvres.
Il prit une grande part aux guerres nombreuses que fit le roi Pépin le
Bref ; son histoire cite de lui plusieurs faits qui tiennent du miracle.
Son épouse infidèle craignant des reproches ou des châtiments résolut de le
faire mourir et en chargea le complice de ses désordres.
En parant le coup qui devait le tuer Saint Gangon fut blessé à la cuisse et
cette blessure fut néanmoins cause de sa mort.
Le martyr de la justice et de la charité eut le temps de recevoir les derniers
Sacrements et s’endormit dans le Seigneur le 11 mai 760.
Son corps fut transporté à Varennes avec beaucoup de solennité et Saint Gangon
fit paraître par plusieurs miracles la gloire de son âme dans le Ciel.
En souvenir de sa blessure. le Saint est invoqué pour les petits enfants qui
hésitent à faire leurs premiers pas et pour tous ceux qui souffrent des jambes.
Il est invoqué aussi par ceux dont le ménage comme le sien est troublé ou désuni.
De nombreuses grâces sont obtenues par son intercession.
Prière
de la neuvaine
Faites
nous vous en prions, Seigneur, que la protection de St. Gangon s’étende sur
nous, qu’il détache de plus en plus notre cœur des affections terrestres et
qu’il augmente sans cesse en nous le désir des biens célestes - Ainsi soit-il.
O
St. Gangon, martyr de Dieu, protecteur des fidèles, victorieux de vos ennemis,
écoutez les prières de ceux qui vous invoquent, intercédez pour nous à présent
et toujours. Ainsi soit-il.
Trois
fois : Notre Père — Je vous salue Marie — Gloire au Père.
Avec
l’approbation de l’autorité ecclésiastique, diocèse de Lille.
Évangile
selon St. Mathieu Ch. IX, 1-8
En
ce temps là, Jésus monta dans une barque, traversa le lac et vint dans la ville
de Capharnaüm. Là, on Lui présenta un paralytique étendu sur un lit. Jésus,
voyant leur foi, dit au paralytique : « Aie confiance, mon
fils ; tes péchés te sont remis. » Aussitôt quelques scribes
dirent : « Cet homme blasphème ». Jésus vit leurs pensées et
leur dit : « Pourquoi pensez-vous le mal dans vos cœurs ? Lequel est le
plus aisé de dire : Tes péchés te sont remis, ou lève-toi et marche
? »
« Or,
afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de
remettre les péchés, lève toi, dit-il au paralytique, prends ton lit et va dans
ta maison ». Et il se leva et s’en alla dans sa maison, Les foules à cette
vue, furent remplies de crainte et glorifièrent Dieu qui a donné un tel pouvoir
aux hommes
Gangulphus of Burgundy M (RM)
(also known as Gengoul, Gangulf)
Died 760. Saint Gangulf was a Burgundian courtier, who retired to live the life
of a hermit and was killed by his wife's paramour (Benedictines). In art,
Gangulf is pictured as a Burgundian knight with a fountain springing under his
sword. He holds a shield with a cross. He may also hold the spear with which he
was murdered. He
is invoked by husbands unhappily married (Roeder).
San Gengolfo Martire
m. Avallon (Borgogna, Francia), 11 maggio 760
Nacque da
una delle più illustri famiglie della Borgogna. I suoi genitori furono i
principali fautori della sua educazione cristiana, e quando morirono, il santo
dovette iniziare ad occuparsi delle terre ereditate che seppe amministrare con
prudenza e saggezza. Giunto all'età di sposarsi, Gengolfo prese in sposa una
ragazza appartenente a un nobile casato. Questa, però, dimostrò presto di non
possedere tutte le virtù del suo santo marito. Essendo uno dei principali
signori di Borgogna Gengolfo prese parte come cavaliere alle numerose guerre
intraprese da Pipino il Breve. In seguito preferì
dedicarsi alla predicazione del Vangelo in Frisia, fatto che giustifica la
devozione nei suoi confronti presente ancora al giorno d'oggi in Olanda. Su di lui, infatti, si narrano
episodi straordinari. Rientrato a casa, Gengolfo scoprì di essere stato tradito
dalla moglie. Decise di non sottoporre a giudizio la donna ma la sistemò in
altro luogo provvedendo al suo sotentamneto e si ritirò nel suo castello presso
Avallon, vicino a Vézelay. Qui venne raggiunto da un assassino mandato dalla
moglie. Morì l'11 maggio 760. (Avvenire)
Patronato:
Uomini mal maritati, Varennes (Francia), Avallon (Francia), Saint-Gingolph
(Francia)
Emblema: Palma,
Cavallo
Martirologio
Romano: A Varennes nel territorio di Langres in Francia, san Gengolfo.
San
Gengolfo nacque da una delle più illustri famiglie della Borgogna. I suoi
genitori furono i principali fautori della sua educazione cristiana,
consistendo la loro ricchezza non solo in beni terreni ma anche in preziose
virtù. Passò la sua infanzia e la sua prima giovinezza in una perfetta
innocenza, tutto assorto negli studi di lettere e nell’esercizio della pietà
cristiana. La sua giovinezza fu inoltre caratterizzata dalla sua grande onestà
e dal suo estremo pudore: Gengolfo era infatti solito fuggire la compagnia dei
libertini e tutti quegli oggetti che avrebbero potuto ledere il fiore della sua
castità. Egli preferiva piuttosto visitare le chiese, apprendere la Parola di
Dio, meditarla nel segreto del suo cuore e dedicarsi alla lettura di libri spirituali
che gli potessero essere di aiuto nel far proprio l’insegnamento evangelico.
Era praticamente impossibile udire dalla sua bocca parole indiscrete od
inutili. Grazie alla sua innata modestia, il suo viso lasciava trapelare la
profonda devozione che lo animava.
Morti i suoi genitori, il santo dovette iniziare ad occuparsi delle terre ereditate che, ben lontano da spese superflue di alcun genere, seppe amministrare con prudenza e saggezza, rivelando così capacità inaudite nell’arte dell’economia e nel governo domestico. Le chiese ed i poveri furono poste assolutamente al centro delle sue attenzioni. Egli pensava infatti che questo potesse essere il modo migliore per testimoniare il senso di riconoscenza che provava verso Dio per tutto ciò che gli aveva donato.
Giunto all’età di sposarsi, Gengolfo prese in sposa una ragazza appartenente anch’ella ad un casato nobile e ricco. Questa donna, però, dimostrò presto di non possedere tutte le virtù del suo santo marito, rivelandosi vanitosa, mondana e contraddistinta da una certa leggerezza di costumi. Ma Dio permette queste disuguaglianze proprio per mettere alla prova i suoi servi più fedeli e purificarli con la croce delle afflizioni.
Essendo uno dei principali signori di Borgogna, noto per la sua bravura, Gengolfo prese parte come cavaliere alle numerose guerre intraprese da Pipino il Breve, maggiordomo di palazzo dei re merovingi ed effettivo detentore del potere regio. In seguito a questo accostamento al potere secolare, il santo preferì dedicarsi alla predicazione del Vangelo in Frisia, fatto che giustifica la devozione nei suoi confronti presente ancora al giorno d’oggi in Olanda. Pipino nutriva una singolare stima nei suoi confronti, in particolare per la sua destrezza nell’arte delle armi e per la sua santità. Proprio quest’ultima, la fama di santità di Gengolfo, stava sempre più accrescendo grazie a dei prodigi da lui operati. Una leggenda narra che Pipino lasciasse dormire il santo cavaliere nella propria tenda ed una volta, quando furono tutti e due a letto, si riaccese miracolosamente per ben tre volte la torcia adibita all’illuminazione dell’interno della tenda. Ciò bastò per convincere Pipino che fosse veramente un santo colui che riposava accanto a lui. Ma su Gengolfo si narrano degli episodi ancora più straordinari. Un esempio eloquente si verificò durante il suo viaggio di ritorno in Borgogna, per riposarsi dalle fatiche della guerra. Passando da Bassigny, sostò in un posto delizioso per rifocillarsi. Qui vi era una splendida fontana, dall’acqua fresca e buona, che decise di acquistare pagando il proprietario. Ma Dio volle punire l’avarizia di quest’ultimo, che si era illuso di ottenere in tal modo sia la fontana che il ricavato della vendita, evidenziando l’evidente impossibilità materiale per il viandante, Gengolfo, di trasportare con se la fontana acquistata. Ma il santo, giunto a Varennes, sua abituale residenza, piantò il suo bastone nella terra facendo sgorgare una magnifica fontana, proprio quella che egli aveva acquistato a Bassigny, che infatti istantaneamente scomparve da tale luogo.
Ma è ciò che lo aspettava al suo ritorno a casa che porta a paragonare Gengolfo agli eroici modelli biblici di pazienza, quali Giobbe e Tobia. Sua moglie, infatti, così diversa da lui sotto parechi punti di vista, durante la sua assenza era stata infedele al loro legame matrimoniale. Il santo piombò in un vivo dolore ed in una grande perplessità, trovando ugualmente penoso e funesto sia il punire il crimine che il lasciarlo impunito. Trovandosi ormai costantemente in questo imbarazzo, un giorno, quando si trovò a passeggiare solo con la consorte, le disse: “E’ ormai parecchio che corrono delle dicerie contro il tuo onore. Io non ho mai voluto parlartene senza sapere se fossero fondate, ma oggi non posso più stare ad osservare in silenzio. Ti ricordo dunque che una donna non ha niente di più caro al mondo che il suo onore e deve fare tutto il possibile per conservarlo o per recuperarlo”. Ma la moglie gli rispose miserabilmente: “Non vi è niente di più ingiusto delle dicerie che circolano su di me”. Ma il santo la sfidò per verificare la sua innocenza: “Ecco qui una fontana con un’acqua limpida che non è né calda né fredda. Infilavi il tuo braccio: se non proverai alcun male sarai innocente ai miei occhi”. Ma ella, considerando tale prova un frutto della semplicità del marito, non esitò ad eseguire il suo ordine. Ma l’acqua, che si era nel frattempo surriscaldata, le ustionò la pelle e lei non osò più alzare gli occhi verso il marito. Quest’ultimo preferì comunque non sottoporla al severo giudizio della legge, ma preferì separarsi da lei, cosicché il protrarsi della convivenza non rischiasse per lui di trasformarsi in un’indiretta accettazione dell’adulterio di cui era vittima. Provveduto dunque alla sistemazione della moglie ed al suo sostentamento, Gengolfo si ritirò nel suo castello presso Avallon, vicino a Vézelay, prodigandosi in opere di penitenza e carità. Non demorse comunque mai dall’intento di convertire la moglie, la quale reagì per vendetta incaricando un suo amante di assassinarlo. Questi, scoperta la residenza di Gengolfo, lo sorprese nel riposo e cercò di colpirne la testa con una spada. Risvegliatosi di colpo, ricevette il colpo solamente su una coscia, ma la ferita derivatane si rivelò comunque mortale. Questo martire della giustizia e della castità ebbe giusto il tempo di ricevere gli ultimi sacramenti, prima di addormentarsi nel Signore l’11 maggio 760.
In seguito ad eventi miracolosi le sue reliquie furono traslate a Varennes ed una parte fu poi distribuita in diversi luoghi, tanto che ancora oggi il suo culto è vivo in Francia, in Germania, nei Paesi Bassi ed in Svizzera. A quest’ultimo paese è legata una particolare tradizione, che vuole che San Gengolfo abbia trascorso un periodo della sua vita nella attuale cittadina di Saint-Gingolph, divisa dalla frontiera franco-svizzera, sulla sponda meridionale del lago di Ginevra, dedicandosi come un autentico anacoreta alla contemplazione, alla preghiera ed alla penitenza. Ma proprio in tale località le leggende popolari hanno confuso questo personaggio storico con un ipotetico soldato della Legione Tebea che, fuggito dalla vicina Agaunum, avrebbe qui affrontato il martirio.
San Gengolfo è solitamente rappresentato in abiti baronali o, se armato, con una croce raffigurata sul suo scudo ed impugnante la spada con cui fa sgorgare una sorgente dal terreno. Non mancano comunque anche sue raffigurazioni equestri. E’ venerato come patrono, oltre che delle città in cui ha vissuto o che ne custodiscono le reliquie, in particolare degli uomini mal maritati. Il nome del santo ha assunto parecchie varianti, a seconda delle lingue e dei dialetti parlati nelle località in cui è venerato: Gengoul, Gangulfe, Gengou, Gengoux, Gigou, Genf, Gandoul, Gingolph, Gangulfus e, in Germania, Golf.
ORAZIONE
Ti supplichiamo,
Dio Onnipotente,
fa’ che per l’intercessione di San Gengolfo, tuo martire,
siamo liberati da tutte le avversità corporali
e che la nostra anima sia purificata da ogni pensiero maligno.
Per Cristo nostro Signore.
Amen.
Autore: Fabio Arduino
Voir aussi : http://www.gengulphus.org/