St Gothard, abbé puis évêque d'Hildesheim († 1038)
Martyrologe Romain : Saint Godard (Gohard, Godehard, Gothard ou Goewaërt). D’abord abbé de Nideraltaich, il visita et restaura d’autres monastères (Tegernsee, Herfeld, Kremsmunster) dans la règle bénédictine, puis succédant bientôt à saint Bernward sur le siège épiscopal d’Hildesheim en Saxe, il s’appliqua à promouvoir le bien de son Église, établit une discipline régulière pour son clergé et institua des écoles.
Saint Godard
évêque d’Hildesheim (✝ 1038)
(Gohard, Godehard, Gothard ou Goewaërt)
Ordonné prêtre par Wolfgang, évêque de Ratisbonne en 994. Il gouverna l'abbaye bénédictine de Nieder-Altach en Bavière. Evêque d'Hildesheim en 1022, il meurt en 1038.
Moine de l'abbaye d'Altach qu'il quitta, lorsqu'on voulut le nommer Père Abbé, pour devenir moine-pélerin. Il devint curé d'Arneke de 999 à 1002 et prêcha dans plusieurs paroisses de la Morinie sous la protection de l'évêque de Thérouanne ce qui lui valut d'être appelé l'apôtre des Flandres.
Il retourna à son abbaye et en fut Abbé pendant 20 ans.
Il devient évêque d'Hildesheim en 1022. Il fut inhumé dans la cathédrale.
Il est canonisé en 1132 par le pape Innocent II.
A Hidelsheim et à Arneke, les chrétiens viennent prier par son intercession pour lutter contre les maladies des os et les longues maladies.
Il est patron de Mazembroz (Fully, Valais suisse)
Lors de la neuvaine de St Gohard, Arneke le 6 mai 2007, dans son homélie, Mgr Defois a dit: "Saint Gohard fut ici, parmi nos ancêtres, le fondateur de l’Église du Christ. Dans ces campagnes païennes et souvent détruites par des passions de violence, il a ouvert les yeux et les cœurs pour révéler la grandeur de l'amour. Et ainsi par la foi en l'amour il a été un artisan de paix et un signe vivant de la joie de croire. Et c'est bien pourquoi notre neuvaine faite en mémoire de lui est en même temps une fête pour redonner à nos communautés paroissiales un visage d'amour et de joie."
Tous les ans il y a la Neuvaine de Saint Gohard début Mai à Arnèke (diocèse de Lille).
(...)
Il fut d'abord moine en Germanie à Niederalteich. Il devint prieur puis abbé de son abbaye. Avec l'empereur saint Henri, il ranima le monachisme en Germanie. Son zèle le désigna pour être élu évêque d'Hildesheim dans le Hanovre. La chapelle qui lui fut dédiée dans le massif des Alpes porte désormais sa renommée dans l'Europe des voyageurs et des touristes. D’abord abbé de Nideraltaich, il visita et restaura d’autres monastères (Tegernsee, Herfeld, Kremsmunster) dans la règle bénédictine, puis succédant bientôt à saint Bernward sur le siège épiscopal d’Hildesheim en Saxe, il s’appliqua à promouvoir le bien de son Église, établit une discipline régulière pour son clergé et institua des écoles. (martyrologe romain)
Martyrologe romain
Refrontolo, il capitello dedicato a San Gottardo sito in Via Molinetto
Saint Gothard: la mémoire de l’évêque et le contrôle du col alpin
12.10.2012-13.10.2012, Besançon, Faculté des Lettres
Gothard, connu surtout grâce au col du Saint-Gothard, fut un grand abbé réformateur. Il devint évêque d’Hildesheim et se préoccupa de la propagation du christianisme. Il mourut en 1038 et fit rapidement l’objet d’un culte. On trouve des témoignages de son autorité (noms d'églises et de domaines) de l'Italie et la Croatie jusqu'en Scandinavie.
Ces journées voudraient insister sur quatre aspects :
- La vie du saint évêque: il est connu par deux Vies, des Miracula; plusieurs chroniques font allusion à lui. En 1022, Henri II le choisit comme évêque d'Hildesheim et sa lutte pour la possession de Gandersheim qui l’opposa à l’archevêque de Mayence occupe une très grande place dans le récit de sa Vie. Ses préoccupations pastorales lui valurent une réputation de sainteté.
- Il fut un des agents les plus efficaces de la réforme monastique. Après avoir été élevé à Niederaltaich, il en devint chanoine en 990, prévôt en 996 puis abbé à la même date, après qu’Henri II ait transformé le chapitre en abbaye. Gothard introduisit la réforme à Tegernsee, Hersfeld et Kremsmünster. Henri II imposa plusieurs grands abbés à la tête de monastères d’Empire.
- Le souvenir de Gothard: le saint a donné son nom à un col d’importance stratégique, dont le contrôle fut à l'origine du soulèvement des premiers cantons suisses contre les Habsbourg. L’identité même de ce Gothard pose problème car il pourrait s’agir d’un ermite suisse de la fin du Moyen Age
- Les légendes qui s'attachèrent très tôt à la vie du saint reflètent l’impact qu’il a eu sur son temps et la force de son image explique aussi que son culte ait absorbé celui de saints plus obscurs.
Saint Godehard of Hildesheim
Also
known as
- Godehard
the Bishop
- Godard
- Gothard
- Gottardo
- Gotthard
- Godehardus
- Gothardus
Profile
Godehard was raised
around churchmen, his father working for
the canons of Niederaltaich Abbey in Bavaria. Ordained a priest, Godehard joined
the canons of Niederaltaich,
and became their provost. Benedictine monk. He helped reintroduce
the Benedictine Rule at Niederaltaich,
which then sent abbots to Tegernsee,
Hersfeld and Kremsmunster to revive the Benedictine Rule. When Godehard served
as abbot of Hersfeld Abbey, he built first walls
around the city of Gotha, Germany, the church of Saint
Margarethen, and some large gardens. Bishop of Hildesheim, Germany in 1022 where he served
for the remaining 16 years of his life.
Born
- 1131 by Pope Innocent II
- against birth pains
- against childhood sicknesses
- against danger at sea
- against dropsy
- against fever
- against gout
- against hailstorms
- travelling merchants
- Bene Vagienna, Italy
- Gotha, Germany
- Hildesheim, Germany, diocese of
Saint Gotthard, fresque, XIVe siècle,
Chiesa di San Tommaso di
Canterbury,
Book of Saints – Godard
(Godehardus, Gothard)
(Saint) Bishop (May 4) (11th century) Born in Bavaria and highly cultured, he
forsook the world to become a monk in the Abbey of Altaich. Successively Prior
and Abbot, he was finally compelled, in spite of his reluctance, to accept the
Bishopric of Hildesheim (Hanover). He was zealous in promoting Ecclesiastical
discipline, and in the cause of the education of the young. In the interests of
the poor he built a hospital, and otherwise lavished care on them. He died a
holy death (A.D. 1038) in the nineteenth year of his Episcopate, and was
canonised by Pope Innocent II (A.D. 1131).
St. Godard
(Also spelled GOTHARD, GODEHARD).
Bishop of Hildesheim in Lower Saxony; born about the year 960, in a
village of Upper Bavaria, near the Abbey of Altaich, in the Diocese of Passau; Nassau; died on 4 May, 1038 canonized by Innocent II in 1131.
After
a lengthy course of studies he received the Benedictine habit in 991. Having
entered the Abbey of Altaich, his learning and sanctity speedily procured his
elevation to the dignity of prior,
and afterwards that of abbot, in the discharge of which sacred duties Godard went far towards
enforcing rigorous observance of rule among those placed under his care. His
special fitness in this department led to his being chosen to effect the work
of reform in the Abbeys of Hersfeld,
in Hesse; Tegernsee, in the Diocese of Freising; and Kremsmünster, in the Diocese of Passau.
On
the death of St. Bernard, Bishop of Hildesheim (1021), Godard was
chosen to succeed him; but his modesty yielded only to
the urgent admonitions of Emperor St. Henry II. His zeal and prudence kept up the high traditionof Godard's cloistered activity. The monastic observance was established, as far as
possible, in his cathedralchapter. He built schools for the education of youth in which he
always manifested an active interest;
maintained a rigorous personal surveillance over his seminary; and fostered a strict observance of the liturgy whilst attending to the building and
upkeep of churches. He also
exercised a paternal care for the material needs of his people. Many churches in Germany honour Godard as patron and several bear his name. His letters
which have come down to us exhibit a lofty spiritual tone throughout. Godard was buried in his cathedral.
In
1132, the year following his canonization and the translation of his relics, the erection of a Benedictinemonastery under the patronage of St.
Godard, was begun, and two altars were dedicated to him in the cathedral church.
MacAuley, Patrick. "St. Godard." The Catholic Encyclopedia. Vol. 6. New York: Robert Appleton Company, 1909. 3 May 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/06621a.htm>.
Transcription. This article was transcribed for
New Advent by Tomas Hancil.
Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. September 1, 1909. Remy Lafort, Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New
York.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/06621a.htm
Affresco di San Gottardo
nella chiesa parrocchiale di San Giacomo e
Vincenzo di Gromo
May 4
St. Godard, Bishop of Hildesheim, Confessor
HE was a native of Bavaria, and abbot of Altaich,
in that country, and reformed likewise the abbeys of Hersfeld, in Hesse, of
Tergensee, in the diocess of Frisinguen, and of Chremsmunster, in that of
Passaw. In 1021, the episcopal chair of Hildesheim falling vacant by the death
of St. Bernward, St. Godard was compelled by St. Henry to take upon him that
pastoral charge. The relief of the poor, both spiritual and temporal, was every
where the first object of his attention. He died on the 4th of May, 1038, and was
canonized by Innocent II. in 1131. Many places in Germany acknowledge him
patron, and several bear his name. See his life by Wolfhert, his disciple in
Henschenius, p. 501, and in Mabillon: and more at large, with long histories of
miracles, among the writers of the history of the most illustrious house of
Brunswick-Hanover, t. 2, p. 483. Several very devout epistles of St. Godard, or
Godehard, are given us by Dom. Pez, in his Codex
Diplomatico-Historico-Epistolaris, p. 133. &c.
Rev. Alban Butler (1711–73). Volume
V: May. The Lives of the Saints. 1866.
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/5/042.html
Godehard of Hildesheim, OSB B (RM)
(also known as Gothard, Gotthard)
Born at Reichersdorf, Bavaria, Germany, c. 960; died at Hildesheim, May, 4, 1038; canonized by Innocent II in 1131. Godehard was educated by the canons of Nieder-Altaich Abbey, who employed his father. Archbishop Frederick of Salzburg took him to Rome and made him a provost when he was 19. Godehard was ordained, and became a monk at Nieder-Altaich in 990 when the Rule of Saint Benedict was reintroduced there with the help of the prelates of Salzburg, Passau, and Regensburg.
When, in 996, Godehard became abbot, Duke Henry of Bavaria attended his installation. Under his direction the house kept such a good religious discipline that the emperor, Saint Henry II, entrusted him with the reform of several other monasteries, including those of Tegernsee (Freising), Hersfeld (Thuringia), and Kremsmünster (Passau). He successfully accomplished the reforms while retaining the direction of Nieder-Altaich through a deputy during his long absences. In the course of 23 years, Godehard formed nine abbots for various houses.
After Saint Bernward died in 1022, Godehard was made bishop of Hildesheim at the nomination of Emperor Henry. He carried his reforming activities into the diocese with the vigor of a young man, although he was over 60. He showed particular care for the cathedral school but not neglecting the enforcement of clerical discipline nor his pastoral duties.
Because the relief of the poor was always one of his greatest concerns, he founded a large home for the poor at Saint Moritz near Hildesheim. Godehard had a great love of the truly needy, but he looked less favorably on able-bodied professional tramps; he called them "peripatetics," and would allow them to stay for only two or three days in the hospice.
The pass and railway tunnel from Switzerland into Italy takes its name from the Saint Godehard, in whose honor the neighboring hospice for travellers and its chapel were dedicated. The girdle made for him by the Empress Saint Cunegund is venerated as a relic (Attwater, Benedictines, Coulson, Delaney, Husenbeth, Walsh).
In art, Saint Godehard hangs his cloak on a sunbeam. Pictures of him may include him holding Hildesheim Cathedral; raising two shrouded corpses from the grave; or with a dragon at his feet (Roeder). He is venerated in Switzerland and is invoked against gallstones (Roeder). Many places in Germany have him as patron and several bear his name (Husenbeth).
San Gottardo di Hildesheim,
Godehard of Hildesheim, OSB B (RM)
(also known as Gothard, Gotthard)
Born at Reichersdorf, Bavaria, Germany, c. 960; died at Hildesheim, May, 4, 1038; canonized by Innocent II in 1131. Godehard was educated by the canons of Nieder-Altaich Abbey, who employed his father. Archbishop Frederick of Salzburg took him to Rome and made him a provost when he was 19. Godehard was ordained, and became a monk at Nieder-Altaich in 990 when the Rule of Saint Benedict was reintroduced there with the help of the prelates of Salzburg, Passau, and Regensburg.
When, in 996, Godehard became abbot, Duke Henry of Bavaria attended his installation. Under his direction the house kept such a good religious discipline that the emperor, Saint Henry II, entrusted him with the reform of several other monasteries, including those of Tegernsee (Freising), Hersfeld (Thuringia), and Kremsmünster (Passau). He successfully accomplished the reforms while retaining the direction of Nieder-Altaich through a deputy during his long absences. In the course of 23 years, Godehard formed nine abbots for various houses.
After Saint Bernward died in 1022, Godehard was made bishop of Hildesheim at the nomination of Emperor Henry. He carried his reforming activities into the diocese with the vigor of a young man, although he was over 60. He showed particular care for the cathedral school but not neglecting the enforcement of clerical discipline nor his pastoral duties.
Because the relief of the poor was always one of his greatest concerns, he founded a large home for the poor at Saint Moritz near Hildesheim. Godehard had a great love of the truly needy, but he looked less favorably on able-bodied professional tramps; he called them "peripatetics," and would allow them to stay for only two or three days in the hospice.
The pass and railway tunnel from Switzerland into Italy takes its name from the Saint Godehard, in whose honor the neighboring hospice for travellers and its chapel were dedicated. The girdle made for him by the Empress Saint Cunegund is venerated as a relic (Attwater, Benedictines, Coulson, Delaney, Husenbeth, Walsh).
In art, Saint Godehard hangs his cloak on a sunbeam. Pictures of him may include him holding Hildesheim Cathedral; raising two shrouded corpses from the grave; or with a dragon at his feet (Roeder). He is venerated in Switzerland and is invoked against gallstones (Roeder). Many places in Germany have him as patron and several bear his name (Husenbeth).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0504.shtml
Il futuro imperatore Enrico II (1002-24) gli affidò il delicato ufficio di abate e riformatore, prima nel monastero di Tegernsee (1001-1002) e poi in quello di Hersfeld (1005). Con forza paziente riuscí a vincere la resistenza dei monaci ostili alla riforma e, dopo il ritorno a Niederaltaich nel 1013, diresse la costruzione del monastero e della chiesa e vi introdusse una scuola di scrittura e pittura. Egli è infatti considerato il piú grande architetto e pedagogo della Baviera nell'alto Medioevo. Dietro richiesta dell'imperatore Enrico II fu nominato vescovo di Hildesheim il 30 novembre 1022 e consacrato dall'arcivescovo Aribo di Magonza il 2 dicembre.
Da vescovo incarnò l'ideale di padre del clero e del popolo e si acquistò il rispetto dei suoi sacerdoti specialmente con le sue conferenze bibliche. Durante i quindici anni del suo governo episcopale fece costruire e consacrò piú di trenta chiese. Nonostante la sua età avanzata, difese virilmente i diritti della sua diocesi contro usurpazioni di prelati e di principi. Conclusa la settimana pasquale, morí dopo breve malattia il 5 maggio 1038.
La canonizzazione di Gottardo fu caldamente promossa dai suoi successori Bertoldo (1119-30) e Bernardo (1130-53). Il secondo ne lesse (1131) a Liegi la Vita dinanzi a Innocenzo II (1130-43), che promise di canonizzarlo durante il successivo concilio. In compagnia di s. Norberto di Xanten, arcivescovo e metropolita di Magonza, Bernardo andò al sinodo di Reims, dove il papa, il 29 ottobre 1131, iscrisse Gottardo nell'albo dei santi. Il 4 maggio 1132 Bernardo procedette alla traslazione del corpo dalla chiesa abbaziale al duomo dove il 5 maggio fu celebrata la prima festa liturgica del santo. Le fonti ricordano che in questa circostanza si verificarono cinque miracoli, per cui si determinò subito un afflusso considerevole di pellegrini dai paesi limitrofi. A ciò e alla fervida propaganda dei Cistercensi e dei Benedettini si deve la rapida diffusione della venerazione tributata al santo vescovo nella Svezia, nella Finlandia, nei paesi slavi del Sud e nella Svizzera.
L'intercessione di s. Gottardo fu implorata contro la febbre, la podagra, l'idropisia, contro le malattie dei fanciulli, le doglie del parto e contro la grandine. Sulle principali vie di traffico Gottardo divenne il patrono preferito dei commercianti e ciò spiega perché nelle Alpi centrali siano sorte dappertutto chiese e cappelle in suo onore. Una fama del tutto speciale ottenne la càppella e l'ospizio di S. Gottardo sull'antico mons Tremulus (o Evelinus o Ursare). Secondo un'antica tradizione ticinese la chiesetta sul valico del S. Gottardo venne edificata da Galdino, arcivescovo di Milano (1166-76). Il primo documento però lo troviamo soltanto in Goffredo da Bussero, morto prima del 1300, che ascrive la consacrazione della chiesetta nel 1230 a Enrico di Settala, arcivescovo di Milano (1213-30), ma la prima testimonianza dell'esistenza dell'ospizio è del 1293. Nel 1685 Federico II Visconti affidò la direzione dell'ospizio ai Cappuccini di Milano, a cui succedettero, dopo la parentesi dolorosa della Rivoluzione francese, nel 1804-41 i confratelli del Ticino. Non si conoscono immagini contemporanee di Gottardo e le piú antiche provengono tutte dalla regione di Hildeheim. Nel 1927 J. Ernst, vescovo di Hildesheim (1915-28), fondò l'"Opera di S. Gottardo" per la formazione del clero diocesano.
Autore: Ottaviano Schmucki
San Gottardo di Hildesheim Vescovo
Reichersdorf, Passavia, 960 - 5 maggio 1038
Figlio di un vassallo del capitolo
di S. Maurizio, Gottardo nasce nel 960 a Reichersdorf (Ritenbach) presso
Niederaltaich nella diocesi di Passavia. Nella scuola capitolare locale
si avvicina alle scienze umanistiche e alla teologia. Dopo diversi viaggi in
Paesi lontani, tra cui l'Italia, studia nella scuola del duomo di Passavia,
dove ha come insegnante il famoso maestro Liutfrido. Quando il duca Enrico II
di Baviera decide di trasformare il capitolo in un monastero benedettino
Gottardo diventa monaco. Risale poi al 993 l'ordinazione sacerdotale, dopo la
quale diventa priore e rettore della scuola monastica e più tardi introduce una
scuola di scrittura e pittura. Nel
996 viene eletto abate facendosi, anche a Tegernsee e a Hersfeld, fautore
dell'ideale di Cluny. Nel 1022 viene nominato vescovo di Hildesheim. Si
distingue per la sua cura pastorale, per l'attenzione nei confronti del clero e
per le sue conferenze bibliche. In 15 anni consacra più di 30 chiese. Dopo una
breve malattia muore il 5 maggio 1038.
Etimologia: Gottardo = forte
mediante Dio, dal tedesco
Emblema: Bastone pastorale
Martirologio Romano: A
Hildesheim nella Sassonia in Germania, san Gottardo, vescovo, che, dapprima
abate del monastero di Niederaltaich, visitò e istituì altri monasteri; poi,
succeduto a san Bernardo in questa sede episcopale, operò per il bene della sua
Chiesa, ristabilì nel clero l’osservanza della disciplina religiosa e aprì
delle scuole.
Nacque nel 960 a Reichersdorf (Ritenbach) presso Niederaltaich nella
diocesi di Passavia; era figlio di Ratmundo, distinto vassallo del capitolo di
S. Maurizio (Moritzstift) in Niederaltaich. Qui,
nella scuola capitolare, sotto la guida di Uodalgiso, fu istruito nelle scienze
umanistiche e teologiche. Per tre anni dimorò poi alla corte arcivescovile di
Salisburgo, dove fu introdotto nell'amministrazione ecclesiastica. Dopo il
ritorno da viaggi in paesi lontani, tra l'altro visitò l'Italia, proseguí gli
studi superiori nella scuola del duomo di Passavia, dove insegnava.il famoso
maestro Liutfrido; poi entrò nel capitolo di Niederaltaich, di cui presto fu
eletto preposito. Quando il duca Enrico II di Baviera, detto il Litigioso
(951-995), decise di trasformare il capitolo in un monastero benedettino,
Gottardo rimase come novizio e si fece monaco nel 990 sotto l'abate Ercanberto,
venuto dalla Svevia. Nel 993 fu ordinato sacerdote, poi divenne priore e
rcttore della scuola monastica e ne promosse lo sviluppo interno ed esterno. Nel 996 fu eletto abate
e orientò il monastero di Niederaltaich verso l'ideale monastico di Cluny.
Il futuro imperatore Enrico II (1002-24) gli affidò il delicato ufficio di abate e riformatore, prima nel monastero di Tegernsee (1001-1002) e poi in quello di Hersfeld (1005). Con forza paziente riuscí a vincere la resistenza dei monaci ostili alla riforma e, dopo il ritorno a Niederaltaich nel 1013, diresse la costruzione del monastero e della chiesa e vi introdusse una scuola di scrittura e pittura. Egli è infatti considerato il piú grande architetto e pedagogo della Baviera nell'alto Medioevo. Dietro richiesta dell'imperatore Enrico II fu nominato vescovo di Hildesheim il 30 novembre 1022 e consacrato dall'arcivescovo Aribo di Magonza il 2 dicembre.
Da vescovo incarnò l'ideale di padre del clero e del popolo e si acquistò il rispetto dei suoi sacerdoti specialmente con le sue conferenze bibliche. Durante i quindici anni del suo governo episcopale fece costruire e consacrò piú di trenta chiese. Nonostante la sua età avanzata, difese virilmente i diritti della sua diocesi contro usurpazioni di prelati e di principi. Conclusa la settimana pasquale, morí dopo breve malattia il 5 maggio 1038.
La canonizzazione di Gottardo fu caldamente promossa dai suoi successori Bertoldo (1119-30) e Bernardo (1130-53). Il secondo ne lesse (1131) a Liegi la Vita dinanzi a Innocenzo II (1130-43), che promise di canonizzarlo durante il successivo concilio. In compagnia di s. Norberto di Xanten, arcivescovo e metropolita di Magonza, Bernardo andò al sinodo di Reims, dove il papa, il 29 ottobre 1131, iscrisse Gottardo nell'albo dei santi. Il 4 maggio 1132 Bernardo procedette alla traslazione del corpo dalla chiesa abbaziale al duomo dove il 5 maggio fu celebrata la prima festa liturgica del santo. Le fonti ricordano che in questa circostanza si verificarono cinque miracoli, per cui si determinò subito un afflusso considerevole di pellegrini dai paesi limitrofi. A ciò e alla fervida propaganda dei Cistercensi e dei Benedettini si deve la rapida diffusione della venerazione tributata al santo vescovo nella Svezia, nella Finlandia, nei paesi slavi del Sud e nella Svizzera.
L'intercessione di s. Gottardo fu implorata contro la febbre, la podagra, l'idropisia, contro le malattie dei fanciulli, le doglie del parto e contro la grandine. Sulle principali vie di traffico Gottardo divenne il patrono preferito dei commercianti e ciò spiega perché nelle Alpi centrali siano sorte dappertutto chiese e cappelle in suo onore. Una fama del tutto speciale ottenne la càppella e l'ospizio di S. Gottardo sull'antico mons Tremulus (o Evelinus o Ursare). Secondo un'antica tradizione ticinese la chiesetta sul valico del S. Gottardo venne edificata da Galdino, arcivescovo di Milano (1166-76). Il primo documento però lo troviamo soltanto in Goffredo da Bussero, morto prima del 1300, che ascrive la consacrazione della chiesetta nel 1230 a Enrico di Settala, arcivescovo di Milano (1213-30), ma la prima testimonianza dell'esistenza dell'ospizio è del 1293. Nel 1685 Federico II Visconti affidò la direzione dell'ospizio ai Cappuccini di Milano, a cui succedettero, dopo la parentesi dolorosa della Rivoluzione francese, nel 1804-41 i confratelli del Ticino. Non si conoscono immagini contemporanee di Gottardo e le piú antiche provengono tutte dalla regione di Hildeheim. Nel 1927 J. Ernst, vescovo di Hildesheim (1915-28), fondò l'"Opera di S. Gottardo" per la formazione del clero diocesano.
Autore: Ottaviano Schmucki